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MARS 2022
Pour : AFNOR
le : 14/04/2022 à 15:02
DOCUMENT PROTEGE PAR UN COPYRIGHT - NE PAS DIFFUSER XP P13-901:2022-03
Pour : AFNOR
XP P 13-901
Mars 2022
E : Earth bricks and earth blocks for walls and partitions — Definitions —
Specifications — Test methods — Delivery acceptance conditions
D : Lehmziegel und Lehmblöcke für Wände und Trennwände — Definitionen —
Spezikationen — Prüfverfahren — Lieferbedingungen
Norme expérimentale
publiée par AFNOR en mars 2022.
Les observations relatives à la présente norme expérimentale doivent être adressées
à AFNOR avant le 28 avril 2025.
Remplace la norme expérimentale XP P 13-901, d'octobre 2001.
Résumé Le présent document définit les caractéristiques des briques de terre crue destinées
à la réalisation de murs et de cloisons. Ces briques peuvent être compressées,
extrudées ou moulées et peuvent être additivées/liées ou non. Il précise la
terminologie, indique des dimensions et décrit les méthodes d’essai. Il propose des
conditions de réception.
Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, rue Francis de Pressensé — 93571 La Plaine Saint-Denis Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.org
XP P 13-901 —2—
La norme La norme expérimentale, destinée à servir de base dans les relations entre
expérimentale partenaires économiques, scientifiques, techniques et sociaux, est caractérisée par une
période de mise à l’épreuve pendant laquelle les acteurs socio-économiques en
évaluent la pertinence et l’applicabilité.
À l’issue de cette période qui ne peut excéder 3 ans, la commission de normalisation
doit décider de réviser la norme expérimentale, d’en prolonger une fois la période
d’expérimentation ou de la supprimer.
La norme expérimentale par nature est d’application volontaire. Référencée dans un
contrat, elle s’impose aux parties.
La norme expérimentale est un document élaboré par consensus au sein d’un
organisme de normalisation. Son adoption ne nécessite pas d’enquête publique.
Pour comprendre L’attention du lecteur est attirée sur les points suivants :
les normes Seules les formes verbales doit et doivent sont utilisées pour exprimer une ou des
expérimentales exigences qui doivent être respectées pour se conformer au présent document. Ces
exigences peuvent se trouver dans le corps de la norme ou en annexe qualifiée de
«normative». Pour les méthodes d’essai, l’utilisation de l’infinitif correspond à une
exigence.
Les expressions telles que, il convient et il est recommandé sont utilisées pour
exprimer une possibilité préférée mais non exigée pour se conformer au présent
document. Les formes verbales peut et peuvent sont utilisées pour exprimer une
suggestion ou un conseil utiles mais non obligatoires, ou une autorisation.
En outre, le présent document peut fournir des renseignements supplémentaires
destinés à faciliter la compréhension ou l'utilisation de certains éléments ou à en
clarifier l'application, sans énoncer d'exigence à respecter. Ces éléments sont
présentés sous forme de notes ou d'annexes informatives.
Commission Une commission de normalisation réunit, dans un domaine d’activité donné, les
de normalisation expertises nécessaires à l’élaboration des normes françaises et des positions
françaises sur les projets de norme européenne ou internationale. Elle peut
également préparer des normes expérimentales et des fascicules de documentation.
La composition de la commission de normalisation qui a élaboré le présent document
est donnée ci-après. Lorsqu’un expert représente un organisme différent de son
organisme d’appartenance, cette information apparaît sous la forme : organisme
d’appartenance (organisme représenté).
Vous avez utilisé ce document, faites part de votre expérience à ceux qui l'ont
élaboré.
Scannez le QR Code pour accéder au questionnaire de ce document ou
retrouvez-nous sur http://norminfo.afnor.org/norme/195545 .
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—3— XP P 13-901
Maçonnerie —
Miroir du cen/tc 125 et cen/tc 250/sc6 AFNOR P10B
M BARTHOU CERIB
M BEAUFORT CAPEB
M DECOUSSER CERIB
M IZORET ATILH
M JARDIN TOUPRET SA
M JEANNE AFNOR
M KIRSTETTER CERIB
M LEBLOND CSTB
M MONFRONT CERIB
M POTRON CAPEB
XP P 13-901 —4—
M ROUILLÉ BNIB
MME THI THU HUONG CTMNC — CTRE TECH MATERIAUX NATURELS CONSTRUC
M TRUCHE FIMUREX
M ROJAT CEREMA
M CADOT CESA — CHAUX & ENDUITS DE ST ASTIER (SNMI — SYND NAL DES
MORTIERS INDUSTRIELS)
M MESBAH EXPERT
—5— XP P 13-901
M VIEUX-CHAMPAGNE 3SR
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Sommaire
Page
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1 Domaine d'application
Le présent document définit les termes et définitions, exigences et méthodes d’essai ainsi que le contrôle de
production, applicables aux briques de terre crue destinées à la réalisation des éléments de maçonnerie
porteurs et non porteurs qu’ils soient apparents ou non. Les briques de terre crue sont utilisées pour la
réalisation de murs intérieurs et extérieurs. Elles sont fabriquées en usine ou sur chantier. Les briques de terre
crue peuvent contenir des additifs. Les additifs faits de matières qui ne se trouvent pas dans la terre de
construction doivent être déclarés par le fabricant. Le présent document ne s’applique pas aux produits
agglomérés où le liant hydraulique joue un rôle essentiel pour assurer leur cohésion. Le présent
document s’applique aux produits pleins ou ayant un maximum de 25 % d’alvéole et ayant une masse
volumique apparente sèche supérieure ou égale à 1400 kg/m3.
2 Références normatives
Les documents de référence suivants sont indispensables pour l'application du présent document. Pour les
références datées, seule l'édition citée s'applique. Pour les références non datées, la dernière édition du
document de référence s'applique (y compris les éventuels amendements).
NF EN 197-1, Ciment — Partie 1 : Composition, spécifications et critères de conformité des ciments courants
NF EN 13501-1, Classement au feu des produits et éléments de construction — Partie 1 : classement à partir des
données d'essais de réaction au feu
NF EN ISO 6507-1, Matériaux métalliques — Essai de dureté Vickers — Partie 1 : Méthode d'essai
NF EN ISO 7500-1, Matériaux métalliques — Etalonnage et vérification des machines pour essais statiques
uniaxiaux — Partie 1 : machines d'essai de traction/compression — Étalonnage et vérification du système de
mesure de force
NF EN ISO 12572, Performance hygrothermique des matériaux et produits pour le bâtiment — Détermination
des propriétés de transmission de la vapeur d'eau — Méthode de la coupelle
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3 Termes et définitions
Pour les besoins du présent document, les termes et définitions suivants s'appliquent.
3.1
additif
matière ou produit ajouté au matériau de construction en terre crue pour modifier certaines propriétés.
Ces additifs peuvent être notamment des adjuvants, des fibres...
3.2
brique/bloc de terre comprimée/compressée (BTC)
les briques de terre comprimée (BTC) sont des briques obtenues par compression statique ou dynamique de
matériau de construction en terre crue, avec ou sans additif, en général à l’aide d’une presse. Les termes
comprimée et compressée se retrouvent dans la littérature et ont ici la même signification.
3.3
brique/bloc de terre extrudée (BTE)
les briques de terre extrudée (BTE) sont des briques obtenues par extrusion continue de matériau de
construction en terre crue, avec ou sans additif, puis coupées en sortie de filière
3.4
brique/bloc de terre moulée (BTM)
les briques de terre moulée (BTM) sont des briques de terre obtenues par moulage en général manuel de
matériau de construction en terre crue, avec ou sans additif. Les adobes et carreaux de terre sont considérés
comme des briques de terre moulée.
3.5
brique/bloc de terre crue
élément de construction en terre crue généralement parallélépipédique, fait d’un matériau de construction en
terre crue. Les termes bloc et brique se retrouvent dans la littérature et ont ici la même signification.
3.6
brique/bloc de terre crue avec évidements
brique de terre crue dont la section peut être diminuée, par empreinte ou perforation verticale ou horizontale
3.7
brique/bloc sèche pour essai
brique contenant une humidité spécifique en vue de sa caractérisation
3.8
brique/bloc sèche pour mise à disposition
brique considérée prête à être mise à disposition, ne contenant que l’humidité résiduelle
3.9
classe d’application
classement du matériau en fonction de son domaine d’application lié à l’exposition et à l’humidité
3.10
élancement
rapport de la hauteur sur la plus petite largeur de la face d’appui
3.11
fabrication en usine
la fabrication en usine implique l’utilisation d’un matériel de production fixe ; les produits fabriqués sont
ensuite acheminés sur les sites de mise en œuvre
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3.12
fabrication sur chantier
la fabrication sur chantier implique le déplacement des outils de production sur le lieu de mise en œuvre des
produits
3.13
face d’appui
face inférieure de la brique dans la position en œuvre, prenant appui sur le mortier inférieur, constituant le
joint horizontal inférieur
3.14
face de pose
face supérieure de la brique dans la position en œuvre, recevant le lit de mortier destiné à constituer le joint
horizontal supérieur
3.15
fissure
fente de longueur, de largeur et de direction quelconque intéressant une partie de l’épaisseur d’une face ou du
produit. Elle est dite traversante lorsqu’elle relie deux arêtes d’une même face.
3.16
humidité résiduelle
teneur en eau du matériau à l’équilibre avec la température et l’humidité relative de l’air ambiant
3.17
liant aérien ou hydraulique
le liant hydraulique est un liant répondant aux conditions des normes NF EN 197-1, NF 14647 ou NF P 15-314
pour les ciments et NF EN 459-1 pour les chaux hydrauliques naturelles
Le liant aérien est un liant répondant aux conditions de la norme NF EN 459-1 pour les chaux aériennes.
Le pourcentage total de liants ajoutés ne doit pas dépasser 10 % de la masse sèche du matériau de
construction en terre crue (cf. 5.13).
3.18
masse volumique apparente de la brique
masse par rapport au volume y compris une éventuelle partie perforée
3.19
masse volumique apparente de la matière
masse par rapport au volume en dehors d’une éventuelle partie perforée
3.20
masse volumique sèche
masse volumique obtenue après séchage
3.21
matériau de construction en terre crue
matériau de construction dont la cohésion est assurée majoritairement par la fraction argileuse, fabriqué à
partir de terre(s) crue(s) de construction. Eventuellement ce matériau de construction en terre crue pourra
être modifié par transformation physique (tamisage, broyage, concassage…) et/ou par amendement de
granulats naturels (sable, gravier) pour sa fabrication.
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3.22
terre crue
produit de décomposition de roches naturelles, lequel contient, outre la fraction d’argile assurant la liaison
des éléments fins, des limons, du sable, des graviers
3.23
terre crue de construction
terre destinée à la fabrication de matériaux de construction en terre. La terre végétale ne convient pas pour la
fabrication de matériaux de construction
3.24
valeur déclarée
valeur garantie par le fabricant, en tenant compte de la précision de l’essai et de la dispersion de la mesure
4 Classe d’application
Les briques de terre crue doivent être réparties dans des classes d’application (voir Tableau 1) en fonction de
leur domaine d’application. Les briques de terre crue n’ont pas vocation à être saturées en eau liquide après
leur mise en œuvre (i.e. la totalité des vides accessibles à l’eau sont remplis d’eau).
Les classes d’application sont inclusives (ex : une brique CL1 peut être utilisée pour le domaine d’application
des classes inférieures).
Classe
Domaine d’application
d’application
Maçonnerie extérieure non enduite soumise aux intempéries CL1
Maçonnerie extérieure enduite et soumise aux intempéries CL2
Maçonnerie extérieure habillée et protégée contre les
intempéries.
CL3
Maçonnerie intérieure (mur et cloison) protégée des venues
d’eau liquide permanentes et accidentelles.
Applications sèches intérieures, pose sans mortier sans risque
CL4
de projection d’eau
5 Caractéristiques et spécifications
5.1 Forme
Les briques de terre crue doivent avoir la forme d’un parallélépipède. Des variantes sont autorisées si elles
sont déclarées et décrites par le fabricant. Les faces des briques peuvent présenter des reliefs (fonctionnels
ou esthétiques). Pour une meilleure adhérence des mortiers, des profilages sont autorisés sur les faces.
5.2 Évidements
Les évidements sont autorisés sous réserve qu’une solidité suffisante soit assurée pour la manipulation et
l’application prévue.
Les évidements ne doivent pas représenter plus de 25 % de la brique en volume. Individuellement, chaque
perforation ne peut pas représenter plus de 12,5 % de la brique en volume.
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Les briques ne doivent pas comporter de défectuosité majeure apparente telle que cassure, fissure
traversante ou déformation. Leurs faces doivent être planes et leurs arêtes rectilignes dans la limite des
tolérances des Tableaux 2 et 3. Le fabricant se doit d’assurer une qualité reproductible sur l’ensemble de sa
production afin de limiter les fissures, écornures et épaufrures. Des défauts éventuels ne doivent pas modifier
les performances déclarées.
Les écornures ne sont tolérées que si elles peuvent s'inscrire dans un trièdre trirectangle fermé par un
triangle équilatéral de côté ≤ T.
Les épaufrures et trous ne sont tolérés que s'ils ne s’étendent pas au-delà d’une longueur T1 mesurée sur les
arêtes et d’une profondeur T2 mesurée à partir des arêtes.
Les dimensions de T, T1 et T2 sont données dans le Tableau 2 et illustrées par les Figures 1 et 2.
Les briques de terre crue doivent présenter des défauts dont les dimensions maximales sont indiquées dans
le Tableau 2.
5.4 Dimensions
Les dimensions de fabrication les plus courantes présentent des épaisseurs comprises entre 5 et 10 cm, des
largeurs entre 5 et 20 cm, des longueurs entre 20 et 40 cm. Cela n’exclut pas d’autres dimensions. De manière
générale, pour les briques rectangulaires le rapport longueur/largeur est tel que
longueur (L) = 2 × largeur (l) + 1 × épaisseur du joint.
Les dimensions effectives des briques doivent être comprises dans les dimensions de fabrication annoncées
par le fabricant, compte tenu des tolérances indiquées dans le Tableau 3 ci-dessous :
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Dans le processus de fabrication, les briques doivent subir un séchage, elles sont considérées comme sèches
lorsque leur masse entre deux pesées successives effectuées à 24 h d'intervalle fait apparaître une variation
inférieure à 0,2 %.
5.6 Masse volumique apparente de la brique de terre crue avec les vides
Les briques de terre crue sont réparties en catégories de masse volumique apparente selon le Tableau 4. La
masse volumique apparente de la brique de terre crue, est déterminée selon la procédure du paragraphe 6.3.
Les briques de terre crue doivent présenter à la livraison une résistance à la compression mesurée selon les
modalités du paragraphe 6.4 au moins égale à la valeur choisie dans le Tableau 5.
En outre, aucun résultat ne doit être inférieur à 0,8 fois la valeur de cette résistance.
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Les briques de terre crue doivent présenter une résistance suffisante au gel et à l’humidité selon leur domaine
d’application, ceci en remplissant les exigences du Tableau 6. Les essais sont réalisés conformément aux
paragraphes 6.5.1, 6.5.2 et 6.5.3.
Tableau 6 – Comportement des briques de terre crue sous l’effet du gel et de l’humidité
Essai en immersion Essai au gel
Classe Essai de contact
Perte de masse (%) (nombre de cycles)
Aucune fissure, ni aucune
CL1 ≤5 déformation due au ≥ 15
gonflement
Aucune fissure, ni aucune
CL2 ≤5 déformation due au ≥5
gonflement
Aucune fissure, ni aucune
CL3 Aucune exigence déformation due au Aucune exigence
gonflement
CL4 Aucune exigence Aucune exigence Aucune exigence
NOTE : L’essai au gel n’est pas exigé pour une utilisation en zone géographique ne présentant pas de risque de gel.
La valeur de la résistance à la diffusion de vapeur d’eau doit être déterminée et déclarée selon le
paragraphe 6.5.4.
Cette caractéristique ne s’applique que pour les briques destinées à être exposées à des risques d’abrasion
résultants de l’activité humaine. Le coefficient d’abrasion des briques est mesuré conformément au
paragraphe 6.6.
La conductivité thermique (λ) doit être déterminée et déclarée selon le paragraphe 6.7.
Les briques constituées uniquement d’éléments minéraux sont incombustibles (classées A1).
Lorsque les briques contiennent ≤ 1,0 % en masse de matériaux organiques répartis de façon homogène, la
déclaration peut indiquer la classe A1 de réaction au feu sans nécessiter d'essais.
Les briques contenant > 1,0 % en masse de matériaux organiques répartis de façon homogène doivent être
classifiées de la manière indiquée dans la NF EN 13501-1 et la classe appropriée de réaction au feu doit être
déclarée.
5.13 Désignation
La désignation doit comporter dans l’ordre les caractéristique suivantes, séparées par un tiret « - » :
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Exemples :
Le fabricant doit indiquer dans sa fiche produit la désignation précise, la nature et le pourcentage :
⎯ de tous les stabilisants (ex : chaux (NHL 3,5), ciment (CEM II B 32,5)) ;
Le pourcentage (%) de chaque ajout est calculé à partir de la masse sèche totale des matériaux, y compris
l’ensemble des ajouts composant le produit, suivant la formule ci-dessous :
Le fabricant doit vérifier l’origine des terres et s’assurer qu’elles ne contiennent pas d’éléments polluants
et/ou dangereux. Les réglementations nationales relatives aux substances dangereuses peuvent imposer une
vérification et une déclaration concernant leur émission, et leur teneur, lorsque des produits de construction
couverts par la présente norme sont mis sur ces marchés. En l'absence de méthodes d'essai harmonisés, il
convient que la vérification et la déclaration relatives à l'émission/à la teneur en substances dangereuses
soient effectuées en tenant compte des dispositions en vigueur sur le lieu d'utilisation.
6 Méthodes d’essai
6.1 Aspect et texture
Le matériel utilisé pour contrôler l’aspect des briques doit permettre d’apprécier la mesure à 1 mm près.
Contrôler l’aspect visuel des briques. Pour les briques présentant des défauts, les dénombrer et les mesurer
afin de vérifier les dimensions comme présenté au paragraphe 5.3.
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Les mesures sont effectuées sur six briques entières sèches comme indiqué au paragraphe 5.5. Les numéroter
avant de commencer l’essai.
6.2.2 Appareillage
Indiquer la longueur, la largeur et la hauteur comme la moyenne arithmétique des mesurages réalisés sur
chaque brique. Procéder à l’essai sur les six briques. Réaliser les mesurages avec un pied à coulisse, ou réglet.
Pour les briques de terre crue munies de languettes et de rainures, déterminer la longueur à partir d’au moins
deux mesurages dans le même sens, de la face extérieure de la languette de l’une des surfaces de choc jusqu’à
la surface de fond de la rainure de l’autre surface de choc.
Quatre valeurs sont mesurées à partir des abouts (ou boutisses) à une distance inférieure ou égale à 1/5 de la
longueur de la brique (Figure 3).
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Deux valeurs sont mesurées à partir des abouts (ou boutisses), à une distance inférieure ou égale à 1/5 de la
longueur de la brique et deux autres valeurs sont mesurées de la même manière sur la face opposée (Figure 4).
Deux valeurs sont mesurées à partir des faces latérales, à une distance inférieure ou égale à 1/10 de la hauteur
de la brique et deux autres valeurs sont mesurées de la même manière sur la face opposée (Figure 5).
c) La date de l'essai ;
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e) Le nombre d'éprouvettes ;
h) La méthode de conditionnement ;
i) Les dimensions (épaisseur, largeur et longueur) pour chaque brique ainsi que la moyenne de ces
dimensions ;
Les mesures sont effectuées sur six briques entières. Les numéroter avant de commencer l’essai.
6.3.2 Appareillage
La masse volumique sèche est obtenue par calcul en divisant la masse sèche de la brique par son volume.
Celle-ci s’exprime en kg/m3. La masse sèche est obtenue après un séchage à (105 °C ± 5) °C jusqu’à l’obtention
d’une masse constante. La masse est considérée constante lorsque deux pesées successives effectuées à 24 h
d'intervalle font apparaître une variation de masse < 0,2 %.
Le volume est obtenu en multipliant les dimensions de la brique (épaisseur × largeur × longueur).
La masse volumique moyenne est calculée à partir des valeurs obtenues sur les six briques.
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c) La date de l'essai ;
e) Le nombre d'éprouvettes ;
h) La méthode de conditionnement ;
i) Les dimensions (épaisseur, largeur et longueur), la masse, la masse volumique de chaque brique, la
moyenne des masses volumiques et la catégorie correspondante (Tableau 4) ;
Les mesures sont effectuées sur six briques, les numéroter avant de commencer l’essai.
6.4.2 Appareillage
⎯ La machine d'essai doit avoir une capacité suffisante pour rompre toutes les éprouvettes. La charge de
rupture appliquée sur l'éprouvette doit être supérieure au 1/5ème de la capacité du capteur de force monté
sur la presse.
La machine doit être pourvue d'un cadencemètre ou d'un dispositif équivalent pour permettre à la charge
d'être appliquée à une vitesse définie (cf. 6.4.4). La machine d'essai doit être équipée de deux plateaux en
acier. La rigidité de ces plateaux et le mode de transfert de la charge doivent être tels que le fléchissement
de la surface des plateaux sous la charge de rupture soit inférieur à 0,1 mm mesuré sur une longueur de
250 mm. Les faces d'essai doivent avoir une dureté Vickers d'au moins 600 HV mesurée lors d'un essai
effectué conformément à la NF EN ISO 6507-1.
L'essai de compression peut aussi être effectué avec une machine d'essai de compression selon
NF EN ISO 7500-1, d’au moins classe 2. Celle-ci doit être étalonnée au moins tous les deux ans.
Le plateau supérieur doit être suffisamment mobile pour que l’effort s’applique de manière uniforme sur
toute la surface supérieure de l’éprouvette. L'autre plateau doit être un bloc plan non basculant.
La surface portante des deux plateaux doit contenir entièrement la surface d’appui des éprouvettes.
Lorsque des plateaux auxiliaires sont utilisés, ils doivent répondre aux mêmes exigences que les plateaux
principaux ;
⎯ Sable normalisé (D inférieur ou égal à 2 mm), ciment Portland artificiel (CEM I 52,5 R) ;
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⎯ Un niveau à bulle ;
⎯ Une scie sur table ou disqueuse sinon à défaut une massette et un couteau pour obtenir deux
demi-briques ;
L’essai doit être réalisé sur six éprouvettes dans leur état sec conformément au paragraphe 5.5.
Découper transversalement par sciage chacune des briques en deux parties égales ou casser les briques en
deux de la manière suivante :
Poser la brique sur un lit de sable fin, tracer une entaille sur les quatre faces de la brique indiquant l’endroit
de la cassure. Poser un couteau en acier sur l’une des entailles et donner un coup de massette sur le couteau
pour obtenir les deux demi-briques (Figure 6).
Mesurer les dimensions des surfaces haute et basse des deux éprouvettes ainsi constituées et utiliser la plus
petite des surfaces comme valeur pour la surface d’appui (Sa).
Superposer les deux moitiés correspondantes de chaque brique par leur face de pose préalablement
humidifiée en prenant soin de les inverser, la boutisse de l'une étant dans le même plan que la section de coupe
de l'autre, en interposant entre elles une couche de mortier de 10 mm d'épaisseur maximale (Figure 7).
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⎯ Un mortier de ciment constitué par un mélange de sable et de ciment à raison de un volume de ciment
pour cinq volumes de sable ;
⎯ Un mortier constitué d’un matériau de construction en terre crue similaire à celui utilisé pour la
fabrication des briques (terre éventuellement avec ajout de granulats).
⎯ Procéder à un nettoyage des faces d'appui et de pose pour supprimer les aspérités saillantes ;
⎯ Humidifier légèrement les deux surfaces de pose pour éviter une migration trop rapide de l’eau du mortier
dans les deux demi-briques ;
⎯ Réaliser un lit de mortier sur 10 mm d’épaisseur maximale sur toute la face de pose de la première
demi-brique ;
⎯ Poser la deuxième demi-brique en veillant à ce que toute la surface de la face d'appui soit garnie de
mortier ;
Conditionner les éprouvettes ainsi préparées à 23 °C/50 % d’humidité relative jusqu’à obtention d’une masse
constante. La masse est considérée constante lorsque deux pesées successives effectuées à 24 h d'intervalle
font apparaître une variation de masse < 0,2 %.
L’essai doit être réalisé dans les 30 minutes qui suivent le prélèvement de l’échantillon dans l’enceinte
climatique.
Il doit être placé entre l’éprouvette maçonnée et les plateaux inférieur et supérieur de la presse, une plaque
de téflon d’épaisseur 4 mm minimum en contact avec le plateau ainsi qu’une membrane d’élastomère souple
et très déformable d’épaisseur d’environ 1 mm en contact avec l’éprouvette. La surface entre le téflon et
l’élastomère doit être lubrifiée avec de l’huile ou de la graisse (Figure 8).
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Assurer le centrage en vérifiant, sur les quatre côtés, les distances entre les bords de l’éprouvette et les
extrémités des plateaux à l’aide d’un réglet.
Appliquer la charge d'une manière continue et sans à-coup, à une vitesse constante jusqu'à rupture complète
de l'éprouvette. La vitesse de chargement (augmentation de charge ou de déplacement imposée) doit être
choisie de manière à ce que la rupture se produise entre une et cinq minutes. Aucune correction ne doit être
apportée aux commandes de la machine d'essai avant la rupture.
La résistance à la compression R de la brique, exprimée en mégapascal (MPa) ou newton par millimètre carrée
(N/mm2), s'obtient en divisant la valeur en newton de la force maximale à la rupture de la brique (F), par la
valeur en millimètre carré de la surface d’appui de la brique (Sa) :
F
R=
Sa
A partir de la moyenne des six valeurs obtenues, la correspondance avec la catégorie de résistance à la
compression est déterminée à partir du Tableau 5.
c) La date de l'essai ;
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h) La méthode de conditionnement ;
j) La charge à la rupture, en newtons (N), et les dimensions mesurées, en millimètres (mm), de chaque
éprouvette maçonnée ainsi que leur masse avant essai (kg) ;
k) La résistance à la compression de chacune des éprouvettes, exprimée en newton par millimètre carré
(N/mm2), à 0,1 N/mm2 près ;
l) La résistance à la compression moyenne des éprouvettes et l’écart-type, en newton par millimètre carré
(N/mm2), à 0,1 N/mm2 près ou en Mégapascal (MPa) ;
Les briques de terre crue des classes d’application CL1, CL2 et CL3 ne doivent pas gonfler de manière visible
ou se dégrader à l’absorption d’humidité. Cela garantit leur bon comportement lors du hourdage de la
maçonnerie et/ou de l’application d’enduits.
6.5.1.1 Préparation
Les mesures sont effectuées sur trois briques entières. Les numéroter ou les marquer avant de commencer
l’essai.
6.5.1.2 Appareillage
Sécher les 3 briques à (105 °C ± 5) °C jusqu’à la constante de masse. La masse est considérée constante lorsque
deux pesées successives effectuées à 24 h d'intervalle font apparaître une variation de masse < 0,2 %.
Une fois sortie de l’étuve et mise à température ambiante, chaque brique de terre crue positionnée
verticalement est immergée, individuellement, à 10 cm de profondeur au moyen d’un support approprié dans
un récipient d’eau. Elle est laissée dans cette position pendant 10 min. Il conviendra de pouvoir faire tenir
verticalement la brique sans qu’elle ne repose sur son propre poids (Figure 9).
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Déterminer la perte de matière en filtrant ou en versant le résidu du bac d’eau dans un autre bac. Sécher le
résidu à (105 °C ± 5) °C jusqu’à la constante de masse.
La perte à l’immersion est déterminée par le rapport entre la masse du filtrat obtenu pour chacune des trois
briques et la masse initiale de ces trois briques. La perte à l’immersion doit être indiquée par une valeur
arrondie au point de pourcentage près.
M2 est la différence entre la masse de la brique séchée avant l’essai et après l’essai
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c) La date de l'essai ;
e) Le nombre d'éprouvettes ;
h) La méthode de conditionnement ;
6.5.2.1 Préparation
Les mesures sont effectuées sur trois briques entières. Les numéroter ou les marquer avant de commencer
l’essai.
6.5.2.2 Appareillage
Conditionner 3 briques entières à 23 °C/50 % d’humidité relative jusqu’à l’obtention d’une masse constante.
Des écarts de température de ± 5 °C et des écarts d’humidité relative de ± 10 % sont autorisés. La masse est
considérée constante lorsque deux pesées successives effectuées à 24 h d'intervalle font apparaître une
variation de masse < 0,2 %.
Poser les briques sur le long côté étroit (face destinée à rester visible ou enduite). Découper une compresse
de cellulose non tissée de la taille de la surface de la brique. La compresse est imbibée uniformément de 0,5 g
d’eau par cm² de la surface de la brique. Plusieurs compresses peuvent être nécessaires afin que toute l’eau
requise soit imbibée. Sur la face supérieure de la brique, placer la (ou les) compresse(s) imbibée(s). Ensuite,
placer les éprouvettes pendant 24 h dans un récipient fermé sur une structure au-dessus de l’eau. Puis exposer
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les éprouvettes à une atmosphère de 23 °C/50 % d’humidité relative. Au bout de 48 h, déterminer l’état de la
surface de la brique.
On doit juger si des formations de fissures ou des gonflements permanents sont visibles à l’œil nu sur la surface
soumise à l’épreuve.
c) La date de l'essai ;
e) Le nombre d'éprouvettes ;
g) La méthode de conditionnement ;
i) La description des briques : brique intacte sans défaut, ou bien description des fissures et gonflements ;
Les briques de terre crue dont la classe d’application est la classe CL1 et CL2 doivent être soumises à l’essai de
changement gel-dégel, décrit ci-après.
6.5.3.1 Préparation
Les mesures sont effectuées sur trois briques entières. Les numéroter ou les marquer avant de commencer
l’essai.
6.5.3.2 Appareillage
⎯ Une enceinte climatique régulée avec une gamme de températures au moins comprise entre –20 °C et
+30 °C ou à défaut un congélateur dont la température peut être fixée à –15 °C. La précision des appareils
pour la phase de gel doit être de ± 3 °C.
Conditionner 3 briques de terre crue entière à 23 °C/50 % d’humidité relative jusqu’à l’obtention d’une masse
constante. Des écarts de température de ± 5 °C et des écarts d’humidité relative de ± 10 % sont autorisés. La
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masse est considérée constante lorsque deux pesées successives effectuées à 24 h d'intervalle font apparaître
une variation de masse < 0,2 %.
Poser les briques sur le long côté étroit. Découper une compresse de la taille de la surface de la brique. La
compresse est imbibée uniformément de 0,5 g d’eau par cm² de la surface de la brique. Plusieurs compresses
peuvent être nécessaires afin que toute l’eau requise soit imbibée. Sur la face supérieure de la brique, placer
la (ou les) compresse(s) imbibée(s). Ensuite, placer les éprouvettes pendant 24 h dans un récipient fermé (ou
une enceinte climatique) à (23 ± 5) °C.
Ensuite, retirer la compresse et stocker les éprouvettes dans un congélateur à (–15 ± 3) °C ou dans une
enceinte climatique en suivant les rampes et palier de la Figure 10.
Stocker de nouveau les briques à 23 °C/50 % d’humidité relative pendant 24 h. Des écarts de température de
± 5 °C et des écarts d’humidité relative de ± 10 % sont autorisés. Puis effectuer un nouveau cycle de gel.
Après chaque paire de cycles, placer une compresse imbibée de 0,25 g d’eau par cm² sur la surface
précédemment humidifiée de la brique, puis conserver dans un récipient fermé pendant 24 h à (23 ± 5) °C.
Ensuite, retirer la compresse et stocker les éprouvettes dans un congélateur à (–15 ± 3) °C ou enceinte
climatique en suivant les rampes et palier de la Figure 10.
Poursuivre les essais en fonction du nombre de cycles requis pour la classe d’utilisation visée.
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Légende
X temps, en h a humidification par l’élément non tissé (0,5 g/cm2) et stockage
dans un récipient fermé ou enceinte climatique.
Y température, en °C b stockage dans un récipient fermé ou enceinte climatique (sans
élément tissé).
c humidification par l’élément non tissé (0,25 g/cm2) et
1 cycle 1
stockage dans un récipient fermé ou enceinte climatique.
2 cycle 2
3 cycle 3
Après le premier cycle, on doit juger si des formations, des fissures ou des gonflements permanents sont
visibles à l’œil nu sur la surface soumise à l’épreuve ou si une perte de matière s’est produite par arrachement
ou écaillage. Une ou plusieurs photos doivent être prise avant et après chaque cycle.
Si ce n’est pas le cas, poursuivre l’essai selon le point 6.8.3. L’essai peut être interrompu si le nombre de cycles
nécessaires est atteint selon le Tableau 6 ou si des dommages correspondants se sont produits comme décrits
précédemment. Enregistrer l’état des éprouvettes après chaque cycle.
c) La date de l'essai ;
e) Le nombre d'éprouvettes ;
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f) La méthode de conditionnement ;
i) La description des briques après chaque cycle d’essai ainsi que le nombre total de cycles réalisés, la classe
correspondante selon le Tableau 6 ;
La résistance à la diffusion de vapeur d’eau est déterminée par un essai suivant la norme NF EN ISO 12572. Il
conviendra de préciser si les essais ont été réalisés en « coupelle sèche » ou en « coupelle humide ». A défaut,
des valeurs réglementaires tabulées peuvent être utilisées.
c) La date de l'essai ;
h) La méthode de conditionnement ;
i) Pour chaque brique, la valeur du facteur de résistance à la vapeur d’eau (µ), la moyenne des valeurs ainsi
que les conditions d’essai ;
Les mesures sont effectuées sur trois briques entières. Les numéroter avant de commencer l’essai.
6.6.2 Appareillage
⎯ Une brosse métallique en acier du type de celle décrite ci-dessous (Figure 11) et chargée d'une masse de
3 kg ;
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Conditionner 3 briques de terre crue entière à 23 °C/50 % d’humidité relative jusqu’à l’obtention d’une masse
constante (M0). Des écarts de température de ± 5 °C et des écarts d’humidité relative de ± 10 % sont autorisés.
La masse est considérée constante lorsque deux pesées successives effectuées à 24 h d'intervalle font
apparaître une variation de masse < 0,2 %.
Poser la brique sur un plan de travail horizontal pour le brossage, la brosse sera posée sur la brique, afin que
le poids s'exerce verticalement sur celui-ci (Figure 12).
Le brossage se fait sur la face de parement de la brique (selon l'utilisation qui en sera faite), sinon on choisira
de préférence la panneresse.
Brosser la surface de la brique à l’aide de la brosse métallique décrite ci-dessus, à raison d’un aller-retour par
seconde pendant une minute (soit 60 aller-retours) sans appliquer de force verticale sur la brosse au cours de
la manipulation. La largeur brossée de la brique ne doit pas excéder de plus de 5 mm la largeur de la brosse.
Pour une meilleure reproductibilité, l’utilisation d’un guidage latéral pour maintenir la brosse dans son axe
est recommandée. Il convient de contrôler l’usure de la brosse et de la remplacer si nécessaire.
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Le brossage doit se faire sur toute la longueur de la brique, au moins la moitié de la surface de la brosse doit
rester en permanence en contact avec la surface de la brique pendant toute la durée de l’essai. Ceci afin d'éviter
un porte-à-faux qui solliciterait trop fortement les arêtes de la brique.
A la fin du brossage, la brique est nettoyée des éléments qui s’en sont détachés puis à nouveau pesée, soit M1.
On notera la masse de matériau détaché, soit M0 – M1 (en grammes).
M0 - M1
Ca =
S
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c) La date de l'essai ;
g) La méthode de conditionnement ;
h) Pour chaque brique, la surface S brossée, les masses M0 et M1 et le coefficient d’abrasion individuel et
moyen ;
La conductivité thermique (λ) est déterminée par un essai suivant les normes NF EN 12664, NF EN 12667 ou
NF EN 1745. Il conviendra de préciser la méthode de mesure. A défaut, des valeurs réglementaires tabulées
peuvent être utilisées.
c) La date de l'essai ;
h) La méthode de conditionnement ;
i) Pour chaque brique, la valeur de conductivité thermique exprimée en W.m-1.K-1 ainsi que la moyenne des
valeurs ;
Le fabricant est tenu de réaliser un suivi de production, il est responsable du déroulement du contrôle de la
production. Il doit disposer du personnel spécialisé, des dispositifs et appareils adaptés ou bien confier le
contrôle de production à une structure externe appropriée.
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(informative)
Des essais doivent être réalisés sur la terre crue de fabrication des briques. Le fabricant doit déterminer la
nature et l’étendue de ces essais de manière à ce qu’ils soient adaptés aux conditions des matières premières,
à leur composition et à la production.
Le fabricant doit vérifier régulièrement les propriétés des briques de terre crue. Le type, la quantité minimale
et la fréquence minimale des essais des produits finis peuvent être déterminés comme suit :
Tous les 250 m3 de briques de terre crue fabriquées, il doit être vérifier :
⎯ résistance en compression
Tous les 500 m3 de briques de terre crue fabriquées, il devra être vérifier :
⎯ tenue à l’eau par contact pour les briques classées CL1, CL2 et CL3 ;
⎯ tenue à l’eau par immersion pour les briques classées CL1 et CL2 ;
Pour les productions annuelles < 1000 m3, un contrôle annuel est suffisant.
Tout changement de terre ou modification du mélange argileux doit faire l’objet d’un nouveau contrôle.
Les échantillons doivent être prélevés par le responsable selon un échantillonnage aléatoire et statistiquement
représentatif à partir d’un stock le plus grand possible ou à partir de la fabrication.
A.2 Traçabilité
Les résultats du contrôle de la production en usine doivent être enregistrés et exploités. Ces enregistrements
doivent comprendre au moins les indications suivantes :
⎯ désignation du produit ;
⎯ type d’essai ;
⎯ résultats des essais exigés et des essais réalisés en plus et, si nécessaire, comparaison aux exigences ;
Ces enregistrements doivent être conservés pendant au moins cinq ans et présentables sur demande.
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A.3 Livraison
Les briques de terre crue fabriquées et contrôlées selon le présent document doivent être livrées au client
accompagnées d’un bordereau de livraison où figurent les indications suivantes :
a) Coordonnées de l’entreprise ;
c) Quantité et désignation des briques de terre crue livrées, selon le paragraphe 5.13 ;
d) Date de la livraison ;
e) Coordonnées du client.
Le fabricant doit s’assurer de livrer des produits secs dont la teneur en eau est à l’équilibre avec les conditions
ambiantes.
b) Catégorie d’application ;
c) Désignation complète selon le paragraphe 5.13 (Mode de fabrication – Classe – Catégorie de résistance
mécanique – Catégorie de masse volumique – Dimensions – Stabilisation – Référence normative) ;
e) Coefficient d’abrasion ;
h) Conductivité thermique.
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