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NF P98-050-2

DÉCEMBRE 2016

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AFNOR
Pour : EIFFAGE SYSTEMES D INFORMATION

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Identité: EIFFAGE SYSTEMES D INFORMATION - EL ARFAOUI A

Code siret : 53250441200034

Client : 23626447

Le : 06/12/2023 à 09:39
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FA178769 ISSN 0335-3931

NF P 98-050-2
30 Décembre 2016

Indice de classement : P 98-050-2

ICS : 91.100.30 ; 93.020

Ouvrages souterrains d'hébergement


de réseaux secs —
Partie 2 : Dispositifs de fermeture
E : Underground hosting works for dry networks — Part 2: Access covers
and frames
D : Tiefbauwerke zur Unterbringung trockener Netze – Teil 2 : Abdeckungen

Norme française homologuée


par décision du Directeur Général d'AFNOR.
Remplace la norme homologuée NF P 98-050-2, de mai 2006.

Correspondance À la date de publication du présent document, il n'existe pas de travaux de


normalisation internationaux ou européens traitant du même sujet.

Résumé Le présent document s’applique aux dispositifs de fermeture (cadres — tampons)


d’ouvrages souterrains d’hébergement de réseaux secs pour les zones de
circulation utilisées par les piétons et/ou les véhicules.

Descripteurs Thésaurus International Technique : ligne de télécommunication, travaux en


souterrain, élément préfabriqué, béton armé, fermeture, accès, définition,
classification, spécification, matériau de construction, caractéristique mécanique,
caractéristique géométrique, essai de flexion, essai de réception, essai routier,
contrôle de réception, marquage, installation.

Modifications Par rapport à la version précédente de Mai 2006, les principales modifications par
rapport à la version précédentes sont :
— suppression de l’annexe G sur les essais routiers ;
— ouverture à de nouveaux matériaux et ajout des exigences et essais associés ;
— la mise à jour des tableaux de dimensions des cadres et tampons ;
— l’ajout d’un essai sur cadre assemblé ;
— ajout d’une partie sur le contrôle de production ;
— élargissement du domaine d’application.

Corrections

Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, rue Francis de Pressensé — 93571 La Plaine Saint-Denis Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.org

© AFNOR — Tous droits réservés Version de 2016-12-P


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NF P 98-050-2 —2—

La norme

La norme est destinée à servir de base dans les relations entre partenaires économiques, scientifiques,
techniques et sociaux.

La norme par nature est d’application volontaire. Référencée dans un contrat, elle s’impose aux parties.
Une réglementation peut rendre d’application obligatoire tout ou partie d’une norme.

La norme est un document élaboré par consensus au sein d’un organisme de normalisation par
sollicitation des représentants de toutes les parties intéressées. Son adoption est précédée d’une enquête
publique.

La norme fait l’objet d’un examen régulier pour évaluer sa pertinence dans le temps.

Toute norme est réputée en vigueur à partir de la date présente sur la première page.

Pour comprendre les normes

L’attention du lecteur est attirée sur les points suivants :

Seules les formes verbales doit et doivent sont utilisées pour exprimer une ou des exigences qui doivent être
respectées pour se conformer au présent document. Ces exigences peuvent se trouver dans le corps de la
norme ou en annexe qualifiée de «normative». Pour les méthodes d’essai, l’utilisation de l’infinitif correspond
à une exigence.

Les expressions telles que, il convient et il est recommandé sont utilisées pour exprimer une possibilité
préférée mais non exigée pour se conformer au présent document. Les formes verbales peut et peuvent
sont utilisées pour exprimer une suggestion ou un conseil utiles mais non obligatoires, ou une autorisation.

En outre, le présent document peut fournir des renseignements supplémentaires destinés à faciliter la
compréhension ou l'utilisation de certains éléments ou à en clarifier l'application, sans énoncer d'exigence
à respecter. Ces éléments sont présentés sous forme de notes ou d'annexes informatives.

Commission de normalisation

Une commission de normalisation réunit, dans un domaine d’activité donné, les expertises nécessaires
à l’élaboration des normes françaises et des positions françaises sur les projets de norme européenne ou
internationale. Elle peut également préparer des normes expérimentales et des fascicules de documentation.

Si vous souhaitez commenter ce texte, faire des propositions d’évolution ou participer à sa révision,
adressez-vous à <norminfo@afnor.org>.

La composition de la commission de normalisation qui a élaboré le présent document est donnée ci-après.
Lorsqu’un expert représente un organisme différent de son organisme d’appartenance, cette information
apparaît sous la forme : organisme d’appartenance (organisme représenté).
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—3— NF P 98-050-2

OUVRAGES SOUTERRAINS
D’HEBERGEMENT DE RESEAUX SECS AFNOR PT16

Composition de la commission de normalisation


Président : M BORYCKI
Secrétariat : MME BARANSKI — AFNOR

M ALBERTI BONNA SABLA (FIB — FEDERATION DE L’INDUSTRIE DU BETON)


M BEINISH BNIB
M BIRCKEL FONDERIES DE BROUSSEVAL & MONTREUIL (FEDERATION FORGE FONDERIE)
M BORYCKI EJ EMEA (FEDERATION FORGE FONDERIE)
MME BOUVIER AFNOR CERTIFICATION
M BRY EJ PICARDIE (FEDERATION FORGE FONDERIE)
M CHARLES MAEC SAS
M CHAUDET BONNA SABLA SNC (FIB — FEDERATION DE L’INDUSTRIE DU BETON)
M DAMECHE SEMAP COMPOSITE
M DECHAUMONT FONDERIES DECHAUMONT (FEDERATION FORGE FONDERIE)
M DEMAY SOVAL
M FOUREZ EJ PICARDIE (FEDERATION FORGE FONDERIE)
M GODOU STRADAL (FIB — FEDERATION DE L’INDUSTRIE DU BETON)
M GUERIN FRAMETO SARL
M GUIRAL CERIB
M HARLON FONDERIES DE BROUSSEVAL & MONTREUIL (FEDERATION FORGE FONDERIE)
M HENRIOT ORANGE (ORANGE — SERVICES DIVERS)
M HYVERNAULT PLYMOUTH FRANCAISE SA
M JEZEQUEL ALKERN NORD (FIB — FEDERATION DE L’INDUSTRIE DU BETON)
M KRATTLI SEMAP COMPOSITE
M LAINÉ FIB — FEDERATION DE L’INDUSTRIE DU BETON
M LOISEL FRAMETO SARL
M MCCRORY NORTHSTONE (NI) / CUBIS INDUSTRIES
M MONIER CAPREMIB SA (FIB — FEDERATION DE L’INDUSTRIE DU BETON)
M MOUTAOUKIL EJ ARDENNES (FEDERATION FORGE FONDERIE)
M MÜLLER-WILLE NORTHSTONE (NI) / CUBIS INDUSTRIES
M PELTIER STRADAL (FIB — FEDERATION DE L’INDUSTRIE DU BETON)
MME PINEAU ETS R PINEAU
M QUIGNON PIL — PRODUITS INDUSTRIELS LORRAINS
M RIVELOIS SAINT GOBAIN PAM (FEDERATION FORGE FONDERIE)
M ROHOU SA ROBERT THEBAULT — LE BETON PREFABRIQUE
(FIB — FEDERATION DE L’INDUSTRIE DU BETON)
M SAAD PLYMOUTH FRANCAISE SA
M TAXIL BONNA SABLA (FIB — FEDERATION DE L’INDUSTRIE DU BETON)
M TOUZET FONDERIES DECHAUMONT (FEDERATION FORGE FONDERIE)
M VALENTIN SAINT GOBAIN PAM (FEDERATION FORGE FONDERIE)
M VAN ROY EJ ARDENNES (FEDERATION FORGE FONDERIE)
M VAYLET BONNA SABLA SNC (FIB — FEDERATION DE L’INDUSTRIE DU BETON)
M WAGNER BNIB
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NF P 98-050-2 —4—

Membres du groupe de travail AFNOR/PT16/GT 2 DISPOSITIFS DE FERMETURE (CADRES et TAMPONS)


Composition du GT 2
Animateur : M VALENTIN
Secrétariat : MME BARANSKI — AFNOR

M BIRCKEL FONDERIES DE BROUSSEVAL & MONTREUIL (FEDERATION FORGE FONDERIE)


M BORYCKI EJ EMEA (FEDERATION FORGE FONDERIE)
MME BOUVIER AFNOR CERTIFICATION
M BRY EJ PICARDIE (FEDERATION FORGE FONDERIE)
M CHAUDET BONNA SABLA SNC (FIB — FEDERATION DE L’INDUSTRIE DU BETON)
M DAMECHE SEMAP COMPOSITE
M DECHAUMONT FONDERIES DECHAUMONT (FEDERATION FORGE FONDERIE)
M FOUREZ EJ PICARDIE (FEDERATION FORGE FONDERIE)
M GODOU STRADAL (FIB — FEDERATION DE L’INDUSTRIE DU BETON)
M GUERIN FRAMETO SARL
M GUIRAL CERIB
M HARLON FONDERIES DE BROUSSEVAL & MONTREUIL (FEDERATION FORGE FONDERIE)
M HENRIOT ORANGE (ORANGE — SERVICES DIVERS)
M HYVERNAULT PLYMOUTH FRANCAISE SA
M McCRORY NORTHSTONE (NI) / CUBIS INDUSTRIES
M MOUTAOUKIL EJ ARDENNES (FEDERATION FORGE FONDERIE)
M MÜLLER-WILLE NORTHSTONE (NI) / CUBIS INDUSTRIES
MME PINEAU ETS R PINEAU
M QUIGNON PIL — PRODUITS INDUSTRIELS LORRAINS
M RIVELOIS SAINT GOBAIN PAM (FEDERATION FORGE FONDERIE)
M TOUZET FONDERIES DECHAUMONT (FEDERATION FORGE FONDERIE)
M VALENTIN SAINT GOBAIN PAM (FEDERATION FORGE FONDERIE)
M VAN ROY EJ ARDENNES (FEDERATION FORGE FONDERIE)
M VAYLET BONNA SABLA SNC (FIB — FEDERATION DE L’INDUSTRIE DU BETON)
M WAGNER BNIB
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NF P 98-050-2

Sommaire
Page
Avant-propos ..................................................................................................................................................................8
1 Domaine d'application..................................................................................................................................9
2 Références normatives .................................................................................................................................9
2.1 Construction .....................................................................................................................................................9
2.2 Soudure ........................................................................................................................................................... 11
2.3 Protections de surface ............................................................................................................................... 12
2.4 Chambres préfabriquées .......................................................................................................................... 12
2.5 Assurance Qualité ........................................................................................................................................ 12
2.6 Autres ............................................................................................................................................................... 12
3 Termes et définitions ................................................................................................................................. 13
4 Symboles et abréviations .......................................................................................................................... 17
5 Classification ................................................................................................................................................. 17
6 Lieu d’installation ........................................................................................................................................ 17
7 Matériaux constitutifs des dispositifs de fermeture ....................................................................... 19
7.1 Généralités ..................................................................................................................................................... 19
7.2 Dispositifs en matériaux fonte ................................................................................................................ 20
7.2.1 Dispositifs de fermeture ........................................................................................................................... 20
7.2.2 Nature des revêtements ............................................................................................................................ 20
7.3 Dispositifs en matériaux acier et aluminium .................................................................................... 20
7.3.1 Généralités ..................................................................................................................................................... 20
7.3.2 Acier ................................................................................................................................................................. 20
7.3.3 Acier inoxydable .......................................................................................................................................... 21
7.3.4 Alliage d'aluminium.................................................................................................................................... 21
7.4 Dispositifs en béton .................................................................................................................................... 22
7.5 Dispositifs en matériaux composites et plastiques ......................................................................... 22
7.5.1 Généralités ..................................................................................................................................................... 22
7.5.2 Matériau composite C1 .............................................................................................................................. 22
7.5.3 Matériau composite C2 .............................................................................................................................. 22
7.5.4 Matériau composite C3 .............................................................................................................................. 22
7.5.5 Tenue aux huiles .......................................................................................................................................... 23
7.5.6 Tenue aux solvants...................................................................................................................................... 23
7.5.7 Résistance en milieu basique .................................................................................................................. 23
7.5.8 Tenue au feu .................................................................................................................................................. 23
7.5.9 Tenue aux rayons ultra-violets ............................................................................................................... 23
7.5.10 Résistance aux chocs thermique ............................................................................................................ 23
7.5.11 Fixation métallique ..................................................................................................................................... 23
7.6 Mixité des matériaux .................................................................................................................................. 23
8 Principes de construction ......................................................................................................................... 24
8.1 Dimensions .................................................................................................................................................... 24
8.1.1 Généralités ..................................................................................................................................................... 24
8.1.2 Cote de passage ............................................................................................................................................ 24
8.1.3 Cadres A15, B125, C250............................................................................................................................. 24
8.1.4 Tampons A15, B125 et C250 .................................................................................................................... 25
8.1.5 Dispositifs classe D400, E600 et F900 .................................................................................................. 26
8.2 Profondeur d'emboîtement ..................................................................................................................... 27
8.3 Jeu limité ......................................................................................................................................................... 27
8.4 Assises.............................................................................................................................................................. 28
8.5 Dispositif d’ancrage .................................................................................................................................... 29
8.6 Assurance du tampon dans son cadre .................................................................................................. 30
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8.7 État de surface ...............................................................................................................................................31


8.8 Décoincement et ouverture des tampons ...........................................................................................31
8.9 Appui.................................................................................................................................................................31
8.10 Angle d'ouverture des tampons articulés ...........................................................................................31
8.11 Interchangeabilité .......................................................................................................................................31
8.12 Revêtement de surface ...............................................................................................................................32
8.13 Sécurisation anti-effraction......................................................................................................................32
9 Exigences et essais .......................................................................................................................................32
9.1 Généralités......................................................................................................................................................32
9.2 Aspect ...............................................................................................................................................................32
9.3 Flèche résiduelle ..........................................................................................................................................32
9.3.1 Essai de flèche résiduelle ..........................................................................................................................32
9.3.2 Exigence de flèche résiduelle ...................................................................................................................33
9.4 Résistance sous charge ..............................................................................................................................33
9.4.1 Essai de résistance sous charge ..............................................................................................................33
9.4.2 Exigence de résistance sous charge .......................................................................................................33
9.5 Résistance à la glissance ............................................................................................................................33
9.5.1 Généralités......................................................................................................................................................33
9.5.2 Essai de résistance à la glissance............................................................................................................34
9.5.3 Résistance à la glissance des tampons .................................................................................................34
9.5.4 Résistance à la glissance des cadres apparents ................................................................................35
9.6 Exigences relatives à la résistance des cadres assemblés .............................................................35
9.6.1 Assemblage dans la longueur ou la largeur du cadre .....................................................................35
9.6.2 Assemblage dans les angles du cadre ...................................................................................................35
9.7 Exigences relatives au soudage ...............................................................................................................35
9.7.1 Qualification des Mode opératoires de soudage ...............................................................................35
9.7.2 Qualification des soudeurs et opérateurs ...........................................................................................36
9.7.3 Critère d’acceptation...................................................................................................................................36
9.8 Réaction au feu ..............................................................................................................................................37
9.9 Exigences supplémentaires suivant les matériaux constitutifs ..................................................38
9.9.1 Exigences supplémentaires pour les dispositifs de fermeture en acier ou en alliages
d'aluminium ...................................................................................................................................................38
9.9.2 Caractéristiques propres aux matériaux pour les dispositifs de fermeture en béton armé
d'acier ...............................................................................................................................................................38
9.9.3 Exigences supplémentaires pour les matériaux composites et plastiques.............................39
9.10 Remplissage des tampons .........................................................................................................................42
9.10.1 Tampons commercialisés à remplir ......................................................................................................42
9.10.2 Tampons commercialisés remplis .........................................................................................................43
10 Marquage ........................................................................................................................................................43
11 Contrôle de production ..............................................................................................................................44
11.1 Essais de type .................................................................................................................................................44
11.1.1 Nombre d’échantillons ...............................................................................................................................44
11.1.2 Rapports d’essai ...........................................................................................................................................44
11.2 Contrôle de la production .........................................................................................................................44
11.2.1 Généralités......................................................................................................................................................44
11.2.2 Exigences .........................................................................................................................................................44
11.2.3 Rapport de contrôle de production .......................................................................................................48
12 Installation .....................................................................................................................................................48
Annexe A (normative) Essai visant à déterminer la valeur de la résistance à la glissance du
matériau non poli (R GMNP) des tampons ..........................................................................................49
A.1 Généralités......................................................................................................................................................49
A.2 Appareillage ...................................................................................................................................................49
A.3 Étalonnage de l’équipement d’essai par pendule de frottement ................................................49
A.4 Choix des échantillons pour essai ..........................................................................................................49
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NF P 98-050-2

A.5 Mode opératoire d’essai ............................................................................................................................ 49


A.5.1 Validation et préparation de l’équipement d’essai par pendule de frottement ................... 49
A.5.2 Mode opératoire pour déterminer la R GMNP .................................................................................. 50
(informative) Emplacement des points de préhension sur tampons
parallélépipédiques .................................................................................................................................... 52
(normative) Essai de flèche résiduelle .......................................................................................... 54
C.1 Échantillons pour essai.............................................................................................................................. 54
C.2 Charge d’essai de flèche résiduelle, (FP) ............................................................................................. 54
C.3 Appareillage .................................................................................................................................................. 54
C.4 Mode opératoire .......................................................................................................................................... 55
C.4.1 Mode opératoire d'essai pour les tampons rectangulaires .......................................................... 55
C.4.2 Mode opératoire d'essai pour les tampons triangulaires ............................................................. 56
(normative) Essai de résistance sous charge.............................................................................. 58
D.1 Échantillons pour essai.............................................................................................................................. 58
D.2 Force de contrôle (FT) ............................................................................................................................... 58
D.3 Mode opératoire d’essai ............................................................................................................................ 58
D.4 Rapport d'essai ............................................................................................................................................. 58
(normative) Essai de déflexion sous charge ................................................................................ 59
E.1 Échantillons pour essai.............................................................................................................................. 59
E.2 Charge d’essai de déflexion, FD ............................................................................................................... 59
E.3 Appareillage .................................................................................................................................................. 59
E.3.1 Appareil d’essai ............................................................................................................................................ 59
E.3.2 Poinçons d'essai ........................................................................................................................................... 59
E.3.3 Dispositif(s) de mesure de la déflexion ............................................................................................... 59
E.4 Mode opératoire .......................................................................................................................................... 59
E.4.1 Mode opératoire d'essai pour les tampons rectangulaires .......................................................... 59
E.4.2 Mode opératoire d'essai pour les tampons triangulaires et multiples .................................... 60
E.5 Observations et rapport ............................................................................................................................ 60
(normative) Essai sur cadre assemblé ........................................................................................... 61
F.1 Exigences ........................................................................................................................................................ 61
F.2 Appareillage .................................................................................................................................................. 62
F.3 Mode opératoire .......................................................................................................................................... 62
F.4 Observations et rapport ............................................................................................................................ 63
(informative) Positionnement des pattes de scellement basé sur l’existant .................. 64

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NF P 98-050-2

Avant-propos

Le fabricant, l'importateur ou le fournisseur qui, pour la vente de ses produits, se déclare conforme au présent
document ou à un texte qui fait référence à certains de ses articles, est en mesure de fournir à son client les
éléments propres à justifier que les prescriptions normatives sont respectées.

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NF P 98-050-2

1 Domaine d'application
Le présent document s'applique aux dispositifs de fermeture (cadres - tampons) d'ouvrages souterrains
d’hébergement de réseaux secs pour les zones de circulation utilisées par les piétons et/ou les véhicules.

Ces dispositifs destinés aux ouvrages souterrains d’hébergement de réseaux secs sont utilisés en particulier
pour la fermeture des chambres normalisées (NF P 98-050-1).

Les grilles de puisard et de ventilation ne sont pas concernées.

2 Références normatives
Les documents de référence suivants sont indispensables pour l'application du présent document. Pour les
références datées, seule l'édition citée s'applique. Pour les références non datées, la dernière édition du
document de référence s'applique (y compris les éventuels amendements).

2.1 Construction

UTE C32-023, Caractéristiques physicochimiques des matériaux thermoplastiques après immersion dans les
liquides agressifs.

NF EN 1563, Fonderie — Fonte à graphite sphéroïdale (indice de classement : A 32-201).

NF EN 1561, Fonderie — Fontes à graphite lamellaire.(indice de classement : A 32-101)

NF EN 10025-1, Produits laminés à chaud en aciers de construction — Partie 1 : Conditions techniques générales
de livraison (indice de classement : A 35-501-1).

NF EN 10025-2, Produits laminés à chaud en aciers de construction — Partie 2 : Conditions techniques de livrai-
son pour les aciers de construction non alliés (indice de classement : A 35-501-2).

NF EN 60695-2-11, Essais relatifs aux risques du feu — Partie 2-11 : Essais au fil incandescent / chauffant —
Méthode d’essai d’inflammabilité pour produits finis (indice de classement : C 90-924-2-11).

NF EN 10055, Fers T en acier à ailes égales et à coins arrondis laminés à chaud — Dimensions et tolérances sur
la forme et les dimensions (indice de classement : A 45-226)

NF EN 10056-1, Cornières à ailes égales et inégales en acier de construction — Partie 1 : Dimensions (indice de
classement : A 45-009-1)

NF EN 10056-2, Cornières à ailes égales et à ailes inégales en acier de construction — Partie 2 : Tolérances de
formes et de dimensions. (indice de classement : A 45-009-2)

NF EN 10058, Plats en acier laminés à chaud pour usages généraux — Dimensions et tolérances sur la forme et
les dimensions. (indice de classement : A 45-005)

NF EN 10060, Ronds laminés à chaud — Dimensions et tolérances sur la forme et les dimensions (indice de
classement : A 45-003)

NF EN 13369, Règles communes pour les produits préfabriqués en béton (indice de classement : P 19-800)

NF EN 10130, Produits plats laminés à froid, en acier à bas carbone pour formage à froid — Conditions
techniques de livraison (indice de classement : A 36-401)

NF EN ISO 175, Plastiques — Méthodes d'essai pour la détermination des effets de l'immersion dans des produits
chimiques liquides (indice de classement : T 51-029)

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NF P 98-050-2

NF EN 10088-1, Aciers inoxydables — Partie 1 : Liste des aciers inoxydables. (indice de classement :
A 35-572-1)

NF EN 1706, Aluminium et alliages d'aluminium — Pièces moulées — Composition chimique et caractéristiques


mécaniques. (indice de classement : A 57-220)

NF EN 1676, Aluminium et alliages d'aluminium — Lingots pour refusion en aluminium allié – Spécifications.
(indice de classement : A 57-130)

NF EN 573-3, Aluminium et alliages d'aluminium — Composition chimique et forme des produits corroyés —
Partie 3 : Composition chimique et forme des produits. (indice de classement : A 02-120-3)

NF EN 1386, Aluminium et alliages d'aluminium — Tôles relief — Spécifications. (indice de classement :


A 50-433)

NF EN ISO 178, Plastiques — Méthodes d'essai pour la détermination des effets de l'immersion dans des produits
chimiques liquides (indice de classement : T 51-001)

NF EN ISO 179-1, Plastiques — Détermination des caractéristiques au choc Charpy — Partie 1 : Essai de choc
non instrumenté (indice de classement : T 51-035-1)

NF EN ISO 14125, Composites plastiques renforcés de fibres — Détermination des propriétés de flexion (indice
de classement : T 57-105)

NF EN ISO 4892-2, Plastiques — Méthodes d'exposition à des sources lumineuses de laboratoire — Partie 2 :
Lampes à arc au xénon (indice de classement : T 51-195-1)

NF EN ISO 527-1, Plastiques — Détermination des propriétés en traction — Partie 1 : Principes généraux (indice
de classement : T 51-034-1)

NF EN ISO 3506-1, Caractéristiques mécaniques des éléments de fixation en acier inoxydable résistant à la
corrosion — Partie 1 : Vis et goujons. (indice de classement : E 25-100-6)

NF EN ISO 3506-2, Caractéristiques mécaniques des éléments de fixation en acier inoxydable résistant à la
corrosion — Partie 2 : Écrous. (indice de classement : E 25-400-6)

NF EN 12164 :2011, Cuivre et alliages de cuivre — Barres pour décolletage. (indice de classement : A 51-302)

NF EN 1339 :2003, Dalles en béton — Prescriptions et méthodes d'essai. (indice de classement : P 98-339)

NF EN ISO 7599, Anodisation de l'aluminium et de ses alliages — Spécifications générales pour couches
anodiques sur aluminium. (indice de classement : A 91-550))

NF ISO 1268-7, Plastiques renforcés de fibres — Méthodes de fabrication de plaques d'essai — Partie 7 : Moulage
par transfert de résine. (indice de classement : T 57-135-7)

NF ISO 1268-8, Plastiques renforcés de fibres — Méthodes de fabrication de plaques d'essai — Partie 8 : Moulage
par compression des SMC et BMC. (indice de classement : T 57-135-8)

NF EN ISO 62 :2008, Plastiques — Détermination de l'absorption d'eau. (indice de classement : T 51-166)

NF ISO 2878, Caoutchouc vulcanisé - Produits antistatiques et conducteurs — Détermination de la résistance


électrique. (indice de classement :T 47-132 )

NF EN ISO 1043-1, Plastiques — Symboles et termes abrégés — Partie 1 : Polymères de base et leurs
caractéristiques spéciales. (indice de classement : T 50-050-1)

10
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NF P 98-050-2

NF EN ISO 7500-1, Matériaux métalliques — Vérification des machines pour essais statiques uniaxiaux —
Partie 1 : Machines d'essai de traction/compression — Vérification et étalonnage du système de mesure de force.
(indice de classement : A 03-002-1)

2.2 Soudure

NF EN 1011-1, Soudage — Recommandations pour le soudage des matériaux métalliques — Partie 1 : Lignes
directrices générales pour le soudage à l'arc (indice de classement : A 89-101-1)

NF EN 1011-2, Soudage — Recommandations pour le soudage des matériaux métalliques — Partie 2 : Soudage
à l'arc des aciers ferritiques. (indice de classement : A 89-101-2)

NF EN 1011-8, Soudage — Recommandations pour le soudage des matériaux métalliques — Partie 2 : Soudage
à l'arc des aciers ferritiques. (indice de classement : A 89-101-8)

NF EN ISO 15607, Descriptif et qualification d'un mode opératoire de soudage pour les matériaux
métalliques — Règles générales. (indice de classement : A 89-050)

NF EN ISO 15610, Descriptif et qualification d'un mode opératoire de soudage pour les matériaux métalliques —
Qualification basée sur des produits consommables soumis à essais. (indice de classement : A 89-053)

NF EN ISO 15611, Descriptif et qualification d'un mode opératoire de soudage pour les matériaux
métalliques — Qualification sur la base de l'expérience en soudage. (indice de classement : A 89-054)

NF EN ISO 15612, Descriptif et qualification d’un mode opératoire de soudage pour les matériaux métalliques —
Qualification par référence à un mode opératoire de soudage standard. (indice de classement : A 89-055)

NF EN ISO 15613, Descriptif et qualification d'un mode opératoire de soudage pour les matériaux métalliques —
Qualification sur la base d'un assemblage soudé de préproduction. (indice de classement : A 89-056)

NF EN ISO 15614-1, Descriptif et qualification d'un mode opératoire de soudage pour les matériaux
métalliques — Épreuve de qualification d'un mode opératoire de soudage — Partie 1 : Soudage à l'arc et aux gaz
des aciers et soudage à l'arc des nickels et alliages de nickel. (indice de classement : A 89-057-1)

NF EN ISO 15614-3, Descriptif et qualification d'un mode opératoire de soudage pour les matériaux
métalliques — Épreuve de qualification d'un mode opératoire de soudage — Partie 3 : Soudage par fusion et
soudage sous pression des fontes alliées et non alliées. (indice de classement : A 89-057-3)

NF EN ISO 9606-1, Épreuve de qualification des soudeurs — Soudage par fusion — Partie 1 : Aciers. (indice de
classement : A 88-110-1)

NF EN ISO 9606-2, Épreuve de qualification des soudeurs - Soudage par fusion - Partie 2 : Aluminium et alliages
d'aluminium. (indice de classement : A 88-110-2)

NF EN ISO 14732, Personnel en soudage — Épreuve de qualification des opérateurs soudeurs et des régleurs en
soudage pour le soudage mécanisé et le soudage automatique des matériaux métalliques. (indice de classement :
A 88-112)

NF EN ISO 15609-1, Descriptif et qualification d'un mode opératoire de soudage pour les matériaux
métalliques — Descriptif d'un mode opératoire de soudage — Partie 1 : Soudage à l'arc. (indice de classement :
A 89-052-1)

NF EN ISO 15609-2/A1, Descriptif et qualification d'un mode opératoire de soudage pour les matériaux
métalliques — Descriptif d'un mode opératoire de soudage — Partie 2 : Soudage aux gaz. (indice de
classement : A 89-052/A1)

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NF P 98-050-2

NF EN ISO 15609-3, Descriptif et qualification d'un mode opératoire de soudage pour les matériaux
métalliques — Descriptif d'un mode opératoire de soudage — Partie 3 : Soudage par faisceau d'électrons.
(indice de classement : A 89-052-3)

NF EN ISO 15609-4, Descriptif et qualification d'un mode opératoire de soudage pour les matériaux
métalliques — Descriptif d'un mode opératoire de soudage — Partie 4 : Soudage par faisceau laser. (indice de
classement : A 89-052-4)

NF EN ISO 15609-5, Descriptif et qualification d'un mode opératoire de soudage pour les matériaux
métalliques — Descriptif d'un mode opératoire de soudage — Partie 5 : Soudage par résistance. (indice de
classement : A 89-052-5)

NF EN ISO 15609-6, Descriptif et qualification d'un mode opératoire de soudage pour les matériaux
métalliques — Descriptif d'un mode opératoire de soudage — Partie 6 : Soudage hybride laser-arc. (indice de
classement : A 89-052-6)

NF EN ISO 14554-1, Exigences de qualité en soudage — Soudage par résistance des matériaux
métalliques — Partie 1 : Exigences de qualité complète (indice de classement : A 89-260-1)

NF EN ISO 14554-2, Exigences de qualité en soudage — Soudage par résistance des matériaux
métalliques — Partie 2 : Exigences de qualité élémentaire.(indice de classement : A 89-260-2)

NF EN ISO 3452-1, Essais non destructifs — Examen par ressuage — Partie 1 : Principes généraux.(indice de
classement : A 09-120-1)

NF EN ISO 5817, Soudage — Assemblages en acier, nickel, titane et leurs alliages soudés par fusion (soudage par
faisceau exclu) — Niveaux de qualité par rapport aux défauts. (indice de classement : A 89-231)

2.3 Protections de surface

NF A 35-503, Produits sidérurgiques — Exigences pour la galvanisation à chaud d'éléments en acier.

NF EN ISO 1460, Revêtements métalliques — Revêtements de galvanisation à chaud sur métaux ferreux —
Détermination gravimétrique de la masse par unité de surface (indice de classement : A 91-123).

NF EN ISO 1461, Revêtements par galvanisation à chaud sur produits finis ferreux — Spécifications et méthodes
d'essai (indice de classement : A 91-121).

2.4 Chambres préfabriquées

NF P 98-050-1, Ouvrages souterrains d'hébergement de réseaux secs — Partie 1 : Chambres de tirage et de


raccordements

2.5 Assurance Qualité

NF EN ISO 9001, Systèmes de management de la qualité Exigences (indice de classement : X 50-131).

2.6 Autres

NF EN 59, Matières plastiques renforcées de verre — Détermination de la dureté par pénétration au moyen d'un
appareil d'essai de dureté Barcol — Matières plastiques renforcées de verre — Mesurage de la dureté au
duromètre. (indice de classement : T 57-106)

NF EN 13036-4, Caractéristiques de surface des routes et aérodromes — Méthode d'essai — Partie 4 : Méthode
d'essai pour mesurer l'adhérence d'une surface : l'essai au pendule (indice de classement : P 98-831-4)

NF EN 13501-1+A1, Classement au feu des produits et éléments de construction — Partie 1 : Classement à partir
des données d'essais de réaction au feu.(indice de classement : P 92-800-1)
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NF P 98-050-2

NF EN 13823, Essais de réaction au feu des produits de construction — Produits de construction à l'exclusion des
revêtements de sol exposés à une sollicitation thermique provoquée par un objet isolé en feu.(indice de
classement : P 92-527)

3 Termes et définitions
Pour les besoins du présent document, les termes et définitions donnés dans NF P 98-050-1 ainsi que les
termes et définitions suivants s'appliquent.

3.1
chambre
ouvrage parallélépipédique enterré, directement accessible par la face supérieure au niveau du sol, destiné
aux réseaux secs

3.2
dispositif de fermeture
tampons ou ensemble cadre et tampon(s) assurant la fermeture de la chambre

3.3
cadre
élément fixe d'un dispositif de fermeture recevant un ou des tampon(s) et leur servant d'assise

3.4
tampon
élément(s) mobile(s) d'un dispositif de fermeture couvrant l'ouverture d’une chambre. Un tampon peut être
formé de deux demi-tampons.

3.5
assise
surface sur laquelle repose le (ou les) tampon(s) dans le cadre ou la chambre

3.6
appui (mm2)
surface de la partie inférieure du dispositif de fermeture qui repose sur la chambre

3.7
profondeur d'emboîtement (P1 ou P2) (mm)
elle se mesure côté cadre (cote P1) (voir Figure 1) et côté tampon hors motif surélevé (cote P2)

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NF P 98-050-2

Figure 1 — Schéma illustrant la profondeur d'emboîtement

3.8
jeu total (a) (mm)
somme des jeux individuels maximaux entre les éléments contigus du cadre et du tampon (couvercle) comme
représentés aux Figures 2a, 2b et 2c

a = ag + ad dans le cas de la Figure 2a

a = ag + ac 1 + ac 2 + ad dans le cas de la Figure 2b

a = ag + ac + ad et a’ = ag’ + ac + ad’ dans le cas de la Figure 2ca’= ag’ + ad’


dans le cas de la Figure 2a, 2b

ag est le jeu côté gauche ;

ac est le jeu au centre ;

ad est le jeu côté droit ;

ag’ est le jeu côté gauche ;

ad’ est le jeu côté droit.

a) b) c)

Figure 2 — Exemples de jeu total

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NF P 98-050-2

3.9
jeu limité
jeu maximal obtenu par déplacement horizontal du/des tampon(s) dans le cadre, de façon à créer la situation
la plus défavorable permise par la conception du dispositif

3.10
cotes de passage (CP) (mm)
diamètre du plus grand cercle susceptible d'être inscrit dans l'ouverture libre (3.11) du cadre comme
représenté à la Figure 3

Note 1 à l’article : Les accessoires de verrouillage, d’articulation ou d’assistances n’impactent pas la


définition de l’ouverture libre et aux essais qui y sont liés.

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NF P 98-050-2

a)
b)

c) d)

Légende
1 Traverses fixes

Figure 3 — Exemple de cote de passage

3.11
ouverture libre (m2)
surface dépourvue d'obstructions entre les assises

Note 1 à l'article : Des exemples de surfaces dépourvues d'obstruction sont représentés en grisé dans la Figure 4.

Note 2 à l'article : L'ouverture libre est exprimée en mètres carrés (m2).

Figure 4 — Exemples d'ouverture libre

3.12
masse surfacique (kg/m2)
masse totale des tampons exprimée en kilogrammes, divisée par l'ouverture libre exprimée en mètres carrés

3.15
zones piétonnes (Groupe 2)
zones réservées aux piétons exclusivement et ouvertes de façon occasionnelle au trafic de véhicules de
livraisons, de nettoyage, ou en cas d'urgence

3.16
rues piétonnes (Groupe 4)
zones dans lesquelles le trafic de véhicules est interdit durant certaines périodes (par exemples zone piétonne
pendant les heures de bureau, et trafic de véhicules en dehors de ces heures)
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NF P 98-050-2

3.17
tampons à remplir
tampons destinés à recevoir différents types de remplissage adaptés à la surface environnante

3.18
tampons avec revêtement
tampons équipés en usine d'un revêtement adapté à la surface environnante

3.19
tampon standard
tampon qui assure l’interchangeabilité sans artifice de sécurisation, de verrouillage ou d’articulation, etc.

3.20
système de verrouillage
méthode pouvant permettre l’assurance du / des tampon(s) dans leur cadre

3.21
sécurisation anti-effraction
option de sécurisation de l’ouverture ne concourant pas à l’assurance du/des tampon(s) dans le cadre

3.22
sécurité anti-fermeture
disposition prise sur un tampon pour empêcher qu’il ne se referme, sans intervention spécifique

4 Symboles et abréviations
Pour les besoins du présent document, les symboles et dénominations suivants s’appliquent :

CP Cote de passage

L Longueur de l’ouverture libre du cadre

l Largeur de l’ouverture libre du cadre

FT Force de contrôle

FP Charge d'essai de flèche résiduelle, FP = 2/3 de FT

H Hauteur du cadre

A Longueur hors tout du tampon

B Largeur hors tout du tampon

P2 Profondeur d’emboîtement du tampon

P1 Profondeur d’emboîtement du cadre

5 Classification
Les dispositifs de fermeture font l’objet des classes suivantes A15, B125, C250, D400, E600 et F900. Elles sont
déterminées entre autres par la force de contrôle, telle que définie au Tableau 7, applicable sur le tampon.

6 Lieu d’installation
Le choix de la classe appropriée est de la responsabilité du concepteur du réseau.

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NF P 98-050-2

La classe des dispositifs de fermeture dépend du lieu d'installation. Ceux-ci sont regroupés en six domaines
ci-dessous énumérés. Il est indiqué entre parenthèse la classe utilisable par le groupe considéré. En cas de
doute, il y a lieu de choisir la classe supérieure pour le groupe d’installation considéré.

Groupe 1 — (Classe A15 minimum)

Zones susceptibles d’être utilisées exclusivement par des piétons et des cyclistes, espaces verts privés.

Groupe 2 — (Classe B125 minimum)

Trottoirs, zones piétonnes et zones comparables, espaces verts collectifs.

Groupe 3 — (Classe C250 minimum)

Pour les dispositifs de fermeture installés :

— sur et au long des trottoirs qui, à partir de la bordure, s'étendent au maximum à 0,5 m sur la voie de
circulation ;

— sur les aires de stationnement ;

— sur les parkings à étages pour voitures.

Groupe 4 — (Classe D400 minimum)

Voies de circulation des routes (y compris les rues piétonnes), accotements stabilisés (Figures 5 et 6) et les
aires de stationnement pour tous types de véhicules routiers.

Les Figures 5 et 6 représentent l’emplacement des groupes 1 à 4 dans un environnement routier.

Groupe 5 – (Classe E600 minimum)

Zones imposant des charges à l'essieu élevées, par exemple docks, chaussées pour avions.

Groupe 6 – (Classe F900)

Zones imposant des charges à l’essieu particulièrement élevées, par exemple chaussées pour avions.

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NF P 98-050-2

Légende
1 Groupe 1
2 Groupe 2
3 Groupe 3
4 Groupe 4

Figure 5 — Coupe transversale type d’une chaussée représentant l'emplacement des groupes 1 à 4

Légende
1 Groupe 1
4 Groupe 4
5 Voie de circulation
6 Accotement stabilisé

Figure 6 — Détail type d’un accotement stabilisé représentant l'emplacement des groupes

7 Matériaux constitutifs des dispositifs de fermeture


7.1 Généralités

Tous les matériaux utilisés doivent être compatibles ; toute corrosion électrochimique ou galvanique néfaste
doit être évitée.

Les dispositifs de fermeture résultant d'une combinaison (cadre et tampon) d'éléments fabriqués à partir de
différents matériaux tels que spécifiés dans 7.2 à 7.6 doivent être conformes aux essais définis dans l’Article 9
et les éléments doivent être conformes aux exigences pertinentes du paragraphe associé du 9.9. Dans le cas
d’un dispositif constitué de composants de classes différentes, alors la classe de la fermeture correspond à la
plus grande classe commune aux composants.

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NF P 98-050-2

Les dispositifs de fermeture conformes à la présente norme doivent être au moins appropriés pour une
utilisation dans des conditions humides et sèches et dans un environnement à faible agressivité chimique. Si
des conditions plus sévères sont prévues, des exigences supplémentaires pour la protection contre la
corrosion peuvent être nécessaires.

7.2 Dispositifs en matériaux fonte


7.2.1 Dispositifs de fermeture

Les dispositifs de fermeture, doivent être fabriqués à partir des matériaux listés ci-dessous :

a) fonte à graphite lamellaire conformément à la NF EN 1561 ;

b) fonte à graphite sphéroïdal conformément à la NF EN 1563 ;

c) l’un des matériaux de a) à b) combiné avec du béton, avec une classe de résistance à la compression
minimale de C35/45.

7.2.2 Nature des revêtements

Les dispositifs de fermeture fabriqués en fonte peuvent être fournis revêtus ou non revêtus. Les produits de
revêtement doivent satisfaire aux réglementations environnementales et/ou toxicologiques en vigueur sur le
lieu d'utilisation prévu.

NOTE Les revêtements ne sont généralement appliqués qu'à des fins esthétiques et ne sont pas considérés comme
un système de protection contre la corrosion. Le prescripteur peut exiger un revêtement plus durable, qui doit être
clairement spécifié lors de la commande par l'intermédiaire d'un cahier des charges.

7.3 Dispositifs en matériaux acier et aluminium


7.3.1 Généralités

Les dispositifs de fermeture conformes à la présente norme doivent être fabriqués dans les matériaux
suivants :

a) acier conformément au 7.3.2 ;

b) acier inoxydable conformément au 7.3.3 ;

c) alliages d'aluminium conformément au 7.3.4.

7.3.2 Acier

7.3.2.1 Généralités

Les dispositifs de fermeture en acier doivent être fabriqués à partir d'acier conforme aux normes suivantes :

Pour les Tolérances de formes et de dimensions :

NF EN 10055 pour les fers T

NF EN 10056-1 et NF EN 10056-2 pour les cornières égales et inégales

NF EN 10058 pour les plats

NF EN 10060 pour les ronds

Tout autre profil doit être conforme aux normes européennes en vigueur.

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NF P 98-050-2

Mécaniques :

NF EN 10025-1 et NF EN 10025-2

Aptitude à la galvanisation :

NF A 35-503

Les dispositifs de fermeture en acier doivent être fabriqués à partir d'acier conforme à la NF EN 10130 ou à la
NF EN 10025-1 et doivent être résistants à la corrosion. Pour les utilisations en conditions normales, la
résistance à la corrosion peut être garantie, par exemple par galvanisation à chaud sur une surface propre,
conformément au 7.3.2.2. Préalablement à l'application de tout système de protection contre la corrosion
superficielle, les dispositifs de fermeture doivent être ébarbés.
7.3.2.2 Galvanisation à chaud

Si la résistance à la corrosion est obtenue par galvanisation à chaud, elle doit être conforme à la
NF EN ISO 1461.

Postérieurement à la galvanisation à chaud d'un dispositif de fermeture, il peut être redressé pour éliminer
toute déformation, préalablement au montage d'un tampon dans son cadre. Une telle rectification ne doit pas
compromettre l'intégrité de la galvanisation à chaud ou de la structure du dispositif de fermeture.
NOTE 1 La galvanisation à chaud est considérée comme un système de protection contre la corrosion et non comme
un revêtement esthétique.

NOTE 2 D'autres revêtements supplémentaires peuvent être appliqués sur la surface galvanisée à chaud, par exemple
des systèmes d'enduits ou de peinture.

7.3.3 Acier inoxydable

Les dispositifs de fermeture en acier inoxydable destinés à être utilisés dans des conditions normales (voir 7.1)
doivent être fabriqués en acier inoxydable austénitique de nuances 1.4301, 1.4306, 1.4307, 1.4401, 1.4404,
1.4432 ou 1.4571 conformément à la NF EN 10088-1. Dans des conditions d'utilisation normales, aucun
système de protection contre la corrosion superficielle ne doit être requis. Des procédés de finition appropriés
postérieurs à la fabrication sont requis pour éviter la contamination par le fer ; par exemple, les assemblages
soudés doivent être traités par procédé de passivation ou par grenaillage.

Il convient qu'une protection contre la corrosion ou une autre nuance d'acier inoxydable soit requise si le
dispositif de fermeture est soumis à des conditions d'utilisation plus sévères, par exemple dans un
environnement à agressivité chimique particulièrement forte.

Les dispositifs de fermeture en acier inoxydable peuvent être fournis avec des finis de surface esthétiques ;
par exemple, vernis ou peinture ou nettoyage ou projection de billes.

7.3.4 Alliage d'aluminium

L’utilisation de ce matériau est restreinte à la classe A 15.

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NF P 98-050-2

Les dispositifs de fermeture en aluminium doivent être fabriqués ou moulés à partir d'alliages d’aluminium
conformément à la norme NF EN 1706, NF EN 1676 ou NF EN 573-3 pour les utilisations en conditions
« cycliques humides et sèches » et un environnement à faible agressivité chimique (cf. 7.1). Les alliages ayant
une teneur déclarée en cuivre inférieure à 0,1 % ne doivent pas requérir de protection complémentaire contre
la corrosion. La protection contre la corrosion peut également être obtenue par anodisation conformément à
la NF EN ISO 7599, Classe AA 25. Des systèmes de protection contre la corrosion autres que l'anodisation ou
le choix d'un alliage ayant une résistance à la corrosion spécifique doivent assurer une protection contre la
corrosion équivalente à celle de l'anodisation. Une protection contre la corrosion ou une autre nuance
d'aluminium peut être requise si le dispositif de fermeture est soumis à des conditions d'utilisation plus
sévères, telles qu'indiquées dans le 7.1, par exemple dans un environnement à agressivité chimique
particulièrement forte.

Les tôles relief en aluminium doivent être conformes à la NF EN 1386.

7.4 Dispositifs en béton

Pour les dispositifs de fermeture en béton, doivent s’appliquer les paragraphes de la norme
NF EN 13369-Règles communes pour les produits préfabriqués en béton qui concernent le matériau, la
fabrication du béton, le béton durcis. Le béton doit être conforme à la classe d’exposition déclarée par le
fabricant. Pour le béton armé, le paragraphe 4.3.7.4 de la norme NF EN 13369 s’applique.

7.5 Dispositifs en matériaux composites et plastiques


7.5.1 Généralités

En fonction du procédé de production, les matériaux composites doivent être différenciés en matériau
composite C1, en matériau composite C2 ou en matériau composite C3. La formule de la matrice en résine et
la conception de l'architecture des fibres doivent être déterminées par le fabricant du dispositif de fermeture.
La composition du matériau doit être fournie.

Les dispositifs de fermeture conformes à la présente norme peuvent être fabriqués à partir de tous matériaux
thermodurcissables ou thermoplastiques.

7.5.2 Matériau composite C1

Le matériau composite C1 doit être constitué de longues fibres continues, construites en vue d'optimiser
l'armature de fibres dans une macrostructure donnée. La macro structure peut être à la fois en deux et en trois
dimensions et peut contenir des conformateurs non structurels pour faciliter la construction des éléments
tridimensionnels de la structure. Le composite doit avoir une fraction volumique de fibre typique comprise
entre 40 % et 60 % et les valeurs de performances mécaniques, par exemple la résistance à la traction, doivent
être hautement directionnelles. La matrice en résine ne doit pas contenir de charge.

7.5.3 Matériau composite C2

Le matériau composite C2 doit être solide et moulé sous forme de produit monolithique unique, constitué de
longues fibres continues ayant une matrice en résine avec un degré d'alignement des fibres dans la structure.
L'élément solide composite doit avoir une fraction massique de fibre comprise entre 30 % et 60 %. La matrice
en résine ne doit pas contenir de charge.

7.5.4 Matériau composite C3

Le matériau composite C3 est généralement connu comme un composé de moulage renforcé de fibres. Ce
matériau est constitué d'une matrice en résine, de charges particulaires et de courtes fibres de renforcement.
La formule de la matrice en résine, des charges particulaires et des combinaisons de fibres doit être
déterminée par le fabricant du dispositif de fermeture.

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NF P 98-050-2

7.5.5 Tenue aux huiles

Les essais sont réalisés sur éprouvettes conformément aux prescriptions des normes NF EN ISO 175,
UTE C 32-023, NF EN ISO 178 ou NF EN ISO 14125. La durée des essais est de 4 heures à une température de
70 °C.

À l’issue des essais, les pertes (sans et après exposition) des caractéristiques mécaniques (flexion) doivent
rester inférieures ou égales à 15 %, pour les échantillons immergés dans l’huile (huile minérale n°2).

7.5.6 Tenue aux solvants

Les essais sont réalisés sur éprouvettes conformément aux prescriptions de la norme NF EN ISO 175. La durée
des essais est de 24 h.

À l’issue des essais, les variations (sans et après exposition) de masse doivent rester inférieures à 1 %, pour
les échantillons immergés dans les solvants (pétrole « kerdane » et l'isooctane « triméthylpentane -2, 2,4 »).

7.5.7 Résistance en milieu basique

Les essais sont réalisés sur éprouvettes, conformément aux prescriptions des normes NF EN ISO 175,
NF EN ISO 178 ou NF EN ISO 14125, immergées durant 28 jours à température ambiante dans une solution
décinormale d’hydroxyde de sodium conformément aux prescriptions de la norme UTE C 32-023.

À l’issue de l’essai, les pertes (sans et après exposition) des caractéristiques mécaniques (flexion), doivent
rester inférieures ou égales à 15 %.

7.5.8 Tenue au feu

Les prescriptions de la norme NF EN 60695-2-11 avec le niveau de sévérité de 650 °C doivent être satisfaites.

7.5.9 Tenue aux rayons ultra-violets

Les tampons comportant moins de 2,5 %  0,5 % de noir de carbone dans la formulation matière, doivent
satisfaire aux exigences de la norme NF EN ISO 4892-2.

Les essais sont réalisés sur éprouvettes pour une durée d'exposition de 200 h, d’un Arc XENON selon Méthode
A en utilisant les paramètres du Cycle 1.

A l'issue des essais, les pertes des caractéristiques mécaniques (flexion selon NF EN ISO 178 ou
NF EN ISO 14125) après exposition doivent rester ≤ à 10%.

7.5.10 Résistance aux chocs thermique

Les éprouvettes sont testées en flexion après un conditionnement de 24 h à 70 °C  3 °C et de 24 h


à - 10 °C  3 °C. Ces essais sont réalisés au plus tard une heure après la sortie de l’enceinte de conditionnement.

À l’issue de l’essai, réalisé conformément aux normes NF EN ISO 178 ou NF EN ISO 14125, les pertes (sans et
après exposition) des caractéristiques mécaniques (flexion), doivent être inférieure à 10 %.

7.5.11 Fixation métallique

Le matériau utilisé pour toute fixation métallique doit être résistant à la corrosion. La résistance à la corrosion
doit être garantie par galvanisation à chaud de l'acier (cf. 7.3.2.2), l'utilisation d'acier inoxydable (voir
NF EN ISO 3506-1, NF EN ISO 3506-2 et cf. 7.3.3) ou d'alliages de cuivre (voir NF EN 12164:2011, Tableau 2).

7.6 Mixité des matériaux

La mixité est autorisée.

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NF P 98-050-2

Tous les éléments constitués des matériaux spécifiés à l’Article 7 peuvent être utilisés combinés. Dans ces cas,
les dispositifs de fermeture doivent être conformes aux exigences de conception et de performances et d'essai
pertinentes aux matériaux constitutifs.

Par ailleurs, les éléments doivent être conformes aux exigences du matériau concerné à l’Article 7 selon le cas.
La classe à déclarer pour le produit combiné doit être restreinte à la classe inférieure déterminée de tout
élément constituant conformément à la partie concernée de la présente norme.

EXEMPLE Si un tampon est en béton armé d'acier et que le cadre est en aluminium, la classe à déclarer pour le
produit combiné est la classe du cadre pour l'aluminium.

8 Principes de construction
8.1 Dimensions
8.1.1 Généralités

La norme NF P98-050-1 fixe les ouvertures libres des chambres. La norme NF P98-050-2 fixe les ouvertures
libres des cadres. Il convient d’appliquer les recommandations d’installation données par les fabricants pour
assurer la compatibilité entre le dispositif de fermeture et la chambre.

8.1.2 Cote de passage

Les dimensions de la cote de passage (CP) doivent être mesurées avec une précision de 1 mm.

8.1.3 Cadres A15, B125, C250

Ce paragraphe définit les cadres d'ouverture libre L  l (exprimé en millimètres), destinés à recevoir n tampons
identiques de longueur hors tout A et de largeur hors tout B disposés côte à côte dans le sens de la longueur
ou de la largeur, pour la couverture des classes A15, B125 et C250.

Les types de cadres sont définis dans le Tableau 1 ci-dessous :

Tableau 1 — Dimensions des cadres


Utilisation Ouverture libre mini Dimensions du cadre
Nombre detampons Longueur Largeur (largeur×hauteur)
Modèles de chambres
mm mm mm
L0T 1 428 248 60×40
L1T 1 527 389 60×60
L2T 2 1 161 389 60×60
1/2 L4T 2 884 527 60×60
L3T 3 1 381 527 60×60
L4T 4 1 876 527 60×60
P1T à P6T 2 1 161 884 60×60
L5T 3 1 795 884 60×60
L6T 4 2 429 884 60×60
M2T 5 3 062 884 60×60
K1T 1 750 750 60×60
K2T 2 1500 750 60×60
K3T 3 2250 750 60×60

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NF P 98-050-2

D’autres largeurs de cadres sont possibles sous réserve de conformité à l’essai de flexion sur grand piédroit
de la partie 1 (voir NF P 98-050-1, paragraphe 5.5.1).

Les tolérances dimensionnelles de fabrication sont (– 0  2) mm pour les longueurs et largeurs internes
inférieures à 1000 mm, (- 0 + 3) mm pour les longueurs et largeurs internes supérieures à 1000 mm, et  2 m
pour les hauteurs. Les côtes de contrôle doivent être prises à 100 mm du bord interne du cadre.

8.1.4 Tampons A15, B125 et C250

Les tampons A15, B125 et C250 ont pour dénomination « Classe, A  B » avec :

— Classe : classe de résistance A15, B125 ou C250 ;

— A : longueur hors tout exprimée en millimètres ;

— B : largeur hors tout exprimée en millimètres.

Huit types de tampons sont définis dans le Tableau 2 suivant :

Tableau 2 — Dimensions des tampons standards

Dénomination Modèles de A B
chambres
«Classe, A  B» mm mm

L1T, L2T, L3T,


« C250, 63  50 » 633 495
L4T, 1/2L4T
L5T, L6T, P1T,
« C250, 99  63 » 990 633
P2T et M2T
Pas d’interchangeabilité pour les
« C250, 87  75 » K1T, K2T et K3T
tampons de type K

« B125, 50  32 » L0T 495 316

L1T, L2T, L3T,


« B125, 63  50 » 633 495
L4T, 1/2L4T
L5T, L6T, P1T,
« B125, 99  63 » 990 633
P2T et M2T

« A15, 50  32 » L0T 495 316

L1T, L2T, L3T,


« A15, 63  50 » 633 495
L4T, 1/2L4T

Les tampons standards doivent respecter les conditions suivantes comme présenté sur la Figure 7 :

— la profondeur d’emboîtement du tampon dans son cadre est de P2 = 54 mm (P2 = 55 mm pour les tampons
« A15 – 50  32 » et « B125 – 50  32 ») ; la hauteur du motif de la surface de roulement n’est pas incluse
dans la cote P2 ;

— l'assise du tampon ne doit pas porter sur les rayons de raccordement du cadre.

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NF P 98-050-2

Figure 7 — Exemple de tolérances sur les tampons

8.1.5 Dispositifs classe D400, E600 et F900

Ce paragraphe définit les conditions techniques spécifiques auxquelles doivent répondre les dispositifs de
fermeture de chambres de classe D400 à F900.

Chaque dispositif de fermeture constitué d'un cadre d'ouverture libre L  l, de n tampons identiques de
classe D400 à F900, a la dénomination « L  l » avec L et l exprimés en millimètres.

Les dispositifs de fermeture en classe D400 à F900 sont définis dans le Tableau 3 et la Figure 8. Les chambres
définies dans la norme NF P 98-050-1, et de dimensions supérieures, sont couvertes par un de ces dispositifs
moyennant un plafonnement de la chambre.

Tableau 3 — Dispositifs D400, E600, F900 par rapport à l'ouverture libre de la chambre
Nombre de Ouverture libre mini Type de
tampons L (mm) l (mm) chambre
1 750 750 K1C
2 1 500 750 K2C
3 2 250 750 K3C
1 527 389 L1C
2 1 161 389 L2C
3 1 381 527 L3C
4 1876 527 L4C
2 884 527 ½ L4C
3 1795 884 L5C
4 2429 884 L6C a
1 527 884 P1C a
2 1161 884 P2C a
5 3062 884 M2C a
a Certaines de ces chambres sont couvertes par un dispositif de type K2C

— les tolérances dimensionnelles de fabrication sont (– 0  2) mm pour les longueurs et largeurs internes
inférieures à 1000 mm, (- 0 + 3) mm pour les longueurs et largeurs internes supérieures à 1000 mm, et
 2 mm pour les hauteurs. Les côtes de contrôle doivent être prises à 100 mm du bord interne du cadre.
la profondeur d'emboîtement P2 du tampon est comprise entre 50 mm et 80 mm. La hauteur du motif de
la surface de roulement n’est pas incluse dans cette cote P2 ;

— les profondeurs d'emboîtement P2 du tampon et P1 du cadre doivent être telles que - 2  P1 - P2  4 mm ;

— l'épaisseur minimale est de 8 mm hors tolérance de laminage ;

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Figure 8 — Exemple de dimensions d'un tampon D400 à F900

— la largeur b du cadre est comprise entre 60 mm et 100 mm ;

— la hauteur H du cadre est comprise entre 100 mm et 140 mm (dispositifs d’ancrage compris) ;

— les cotes en centimètres de l'ouverture libre des chambres sont définies dans la norme NF P 98-050-1,
paragraphe 5.2.1, Tableau 6. Les nervures des tampons ou bossages des trous de préhension, ne doivent
pas porter sur les bords de l'ouverture libre ci-dessus définie.

8.2 Profondeur d'emboîtement

La profondeur d’emboîtement doit être mesurée à 0,5 mm près. Le Tableau 4 donne les profondeurs P2
d’emboîtement en fonction des types de dispositifs.

Tableau 4 — Profondeur d'emboîtement

Types de dispositifs Profondeur d'emboîtement

A15 ou B125 pour chambres LOT 55 mm

A15, B125 et C250 pour autres chambres 54 mm

D400 à F900 Cote P2 comprise entre 50 mm et 80 mm


avec -2  P1 – P2  4 mm

8.3 Jeu limité

Le jeu limité est égal au jeu total uniquement lorsqu’aucune disposition n’a été prise pour limiter le
mouvement des tampons.

Le jeu entre les différents éléments des dispositifs de fermeture est défini au paragraphe 3.8 du présent
document.

Il est admis que ce jeu puisse conduire à un déplacement horizontal du tampon dans son cadre. Afin de limiter
ce déplacement, le jeu limité doit respecter les prescriptions du Tableau 5.

Chaque jeu individuel est limité à un maximum de 5 mm.

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NF P 98-050-2

Tableau 5 — Jeu limité


Type d'ensemble Nombre de tampon CP Jeu limité
mm mm
L0T 1 248 7
L1T 1 389 7
L2T 2 389 7
1/2 L4T 2 527 9
P1T 1 884 9
P2T 2 884 9
L3T 3 527 15
L4T 4 527 15
L5T 3 884 15
L6T 4 884 15
M2T 5 884 15
K1T 1 750 7
K2T 2 750 7
K3T 3 750 15
K1C 1 750 7
K2C 2 750 7
K3C 3 750 15
L1C 1 389 7
L2C 2 389 7
L3C 3 527 15
L4C 4 527 15
½ L4C 2 527 9
L5C 3 884 15
L6C 4 884 15
P1C 1 884 9
P2C 2 884 9
M2C 5 884 15

8.4 Assises

La fabrication des dispositifs de fermeture doit être telle que soit assurée la compatibilité de leurs assises.
Pour les classes D400 et au-delà, l’état des assises après fabrication doit être tel que la stabilité et l’absence de
bruit soient assurées en utilisation. Il est permis d’y parvenir par tout moyen approprié, par exemple : usinage
des surfaces de contact, utilisation de supports élastiques, conception tripode ou autre méthode appropriée.

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NF P 98-050-2

Les exigences de stabilité et de bruit pour les classes C250, B125 et A15 doivent respecter les conditions
suivantes :

— C250 avec utilisation d'un dispositif (exemple patin) ou d’une conception antibruit :

— pour le tampon prévu avec patins, le boitement du tampon nu (sans patin) doit être inférieur à 2 mm ;

— la différence de niveau entre un tampon équipé et un tampon sans l’un ou tous ses patins doit être
 2,25 mm ;

— B125 et C250 sans dispositif ou conception antibruit : le boitement du tampon nu doit être inférieur à
1 mm ;

— A15 sans dispositif ou conception antibruit : le boitement du tampon nu doit être inférieur à 2 mm.

La compatibilité des assises destinée à assurer le comportement silencieux et stable du tampon dans son cadre
doit être contrôlée pour conformité à la spécification du fabricant.

8.5 Dispositif d’ancrage

Les cadres doivent être équipés de dispositifs d’ancrage uniformément répartis garantissant une résistance à
l’arrachement de 20 kN conformément à l'essai décrit dans la NF P98-050-1 paragraphe 5.5.3.

Toute forme de dispositif d’ancrage est admise.

La performance du dispositif d'ancrage doit être testée selon le schéma de principe de la Figure 9.

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Dimensions en millimètres

Acier : S235JR (Re mini : 235 MPA)


Rm min : 340 MPA
A°% : 17 °%)

F = 20 kN : Nombre de dispositifs d’ancrage


Légende
1 Bloc béton
2 Dispositif d’ancrage
3 Portion de cadre
4 Support soudé sur la portion de cadre pour pouvoir exercer l’effort d’arrachement

Figure 9 — Schéma de principe de l’essai à l’arrachement

Chaque type de dispositif d’ancrage doit être testé pour que l’ensemble de ces dispositifs atteignent la
performance requise pour les cadres à 20 kN.

Les dispositifs d’ancrage type queue de carpe quantifiés et positionnés selon le tableau de l’Annexe G sont
réputés satisfaire aux exigences requises. Des réservations sur les chambres préfabriquées suivant la norme
NF P 98-050-1 peuvent être prévues et leurs positions sont données dans l’Annexe G.

8.6 Assurance du tampon dans son cadre

Le tampon (couvercle) doit être assuré dans son cadre afin de satisfaire aux conditions du trafic correspondant
au lieu d’utilisation défini à l’Article 6.

Il est admis de le réaliser par au moins l’un des moyens suivants :

a) un dispositif de verrouillage ;

b) une masse surfacique suffisante ;

c) d'autres méthodes.

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NF P 98-050-2

8.7 État de surface

La surface supérieure des tampons doit être plane avec une tolérance de  3 mm. La planéité doit être mesurée
avec une précision de 0,5 mm.

8.8 Décoincement et ouverture des tampons

La conception doit permettre l’ouverture des tampons à l’aide d’outils usuels.

Le décoincement et l'ouverture des tampons doivent faire l'objet d'un essai sur dispositif conformément aux
instructions du fabricant.

Les tampons sont retirés à l'aide d'outils de levage grâce aux points de préhensions.

L'emplacement et les dimensions des points de préhension des tampons parallélépipédiques sont donnés à
titre d’exemple en Annexe B.

Le constructeur veillera à ce que l'emplacement des points de préhension permette un soulèvement et un


déplacement des tampons en toute sécurité avec les outils usuels. En particulier, le tampon devra être stable
lorsqu'il est déplacé avec deux outils de levage.

8.9 Appui

L’appui, qui est la partie inférieure du cadre ou du tampon qui repose sur la structure du support, doit être
conçu de telle sorte :

— que la pression de l’appui correspondant à la charge d’essai n’excède pas 7,5 N/mm2 ; et

— qu’il contribue d’une façon adéquate à la stabilité dans les conditions d’utilisation ;

— qu’il prenne en compte les prescriptions des paragraphes 8.1.3 ou 8.1.5.

La pression d'appui doit être calculée.

8.10 Angle d'ouverture des tampons articulés

L'angle d'ouverture doit être mesuré avec une précision de 5°.

L’angle d’ouverture des tampons articulés doit être de :

— au moins 100° par rapport à l’horizontale ;

— au moins 90° par rapport à l’horizontale, si une disposition de sécurité anti-fermeture a été prise.

Les dispositions de sécurité anti-fermeture sont définies entre le fabricant et l’utilisateur dans un cahier des
charges.

8.11 Interchangeabilité

L’interchangeabilité s’entend entre le tampon et le cadre, uniquement pour les tampons standards
(cf Tableau 2) et ne s’applique que pour les dispositifs A15, B125 et C250.

Pour les dispositifs à tampons standards, l'interchangeabilité des tampons doit être assurée pour tous les
cadres de ces classes.

Pour les autres dispositifs (sécurisation, avec système de facilitation de l'ouverture, à remplissage, avec
revêtements liés à l'environnement), l'interchangeabilité avec un tampon standard doit être assurée.

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8.12 Revêtement de surface

Les cadres et tampons peuvent être revêtus. Il convient que le revêtement soit conforme aux réglementations
environnementales et toxicologiques en vigueur sur le lieu d’installation du produit.

Les cadres et tampons réalisés en acier d'usages généraux, après assemblage et décapage, sont galvanisés à
chaud conformément aux normes NF EN ISO 1460, NF EN ISO 1461, NF A 35-503.

Si la résistance à la corrosion est obtenue par galvanisation à chaud, elle doit être conforme à la
NF EN ISO 1461.

Postérieurement à la galvanisation à chaud d'un dispositif de fermeture, il peut être redressé pour éliminer
toute déformation, préalablement au montage d'un tampon dans son cadre. Une telle rectification ne doit pas
compromettre l'intégrité de la galvanisation à chaud ou de la structure du dispositif de fermeture.

NOTE 1 La galvanisation à chaud est considérée comme un système de protection contre la corrosion et non comme
un revêtement esthétique.

NOTE 2 D'autres revêtements supplémentaires peuvent être appliqués sur la surface galvanisée à chaud assurant la
protection galvanique.

Pour d'autres matériaux, les présentes prescriptions et/ou des prescriptions pertinentes adaptées au
matériau doivent être respectées.

Pour tout autre revêtement, le fabricant doit s’assurer de la conformité à l'ensemble des exigences techniques
de cette norme.

8.13 Sécurisation anti-effraction

L’utilisateur/opérateur peut exiger que le dispositif de fermeture soit équipé d’un système de sécurisation
anti-effraction. Il lui appartient d’en définir le cahier des charges et les critères de vérification.

9 Exigences et essais
9.1 Généralités

Les dispositifs doivent être soumis à essai sur des ensembles complets dans leur configuration d’utilisation
prévue. Si l'essai sur un ensemble complet est impossible compte tenu des dimensions, les configurations
d’essais doivent être représentatives des conditions d’assises des tampons dans leur cadre.

Tous les produits soumis à essai doivent être contrôlés visuellement sans agrandissement.

9.2 Aspect

Les dispositifs de fermeture doivent être exempts de défauts visibles susceptibles de nuire à leur condition
d’utilisation.

9.3 Flèche résiduelle


9.3.1 Essai de flèche résiduelle

La flèche résiduelle du tampon doit être déterminée conformément à l’Annexe C après l’application de
FP = 2/3 FT (FT tel qu'indiqué en 9.4.2) sans chargement préalable. La flèche résiduelle doit être mesurée avec
une précision de 0,1 mm.

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9.3.2 Exigence de flèche résiduelle

Lors de l’essai conformément au 9.3.1, la flèche résiduelle du tampon, après l’application de FP (2/3 de la force
de contrôle FT), ne doit pas dépasser les valeurs indiquées dans le Tableau 6.

Les tampons et cadres fabriqués en matériaux conformément à l’Article 7, ne doivent présenter aucune fissure
ni délaminage, pendant la durée de l’essai, lorsqu'ils sont examinés sans grossissement. Pour le béton armé
d’acier, les exigences du 9.9.2.3 doivent être satisfaites.

Tableau 6 — Flèche résiduelle admissible


Classe Flèche résiduelle admissible
mm

CP a
A 15 et B 125
100

CP
C 250 jusqu'à F 900
500
a CP/50 pour CP < 450 mm.

9.4 Résistance sous charge


9.4.1 Essai de résistance sous charge

Immédiatement après l’essai conformément au 9.3.1, tous les dispositifs de fermeture doivent être soumis à
l’essai de résistance sous charge conformément à l’Annexe D sous les forces de contrôle FT conformément au
9.4.2.

9.4.2 Exigence de résistance sous charge

Lors des essais conformément au 9.4.1, les dispositifs de fermeture doivent résister à la force de contrôle
conformément au Tableau 7 pour chaque classe, indépendamment du matériau.

Les tampons et cadres en matériaux fabriqués en matériaux conformément à l’Article 7 ne doivent présenter
aucune fissure ni délaminage, pendant la durée de l’essai, lorsqu'ils sont examinés sans grossissement. Pour
le béton armé d’acier, les exigences du 9.9.2.3 doivent être satisfaites.

La résistance sous charge doit être déclarée comme la classe correspondante conformément au Tableau 7.

Tableau 7 — Forces de contrôle


Classe A 15 B 125 C 250 D 400 E 600 F 900
FT en kN 15 125 250 400 600 900

9.5 Résistance à la glissance


9.5.1 Généralités

Tous les dispositifs de fermeture doivent être résistants à la glissance dans leur domaine d'application. Cela
peut être obtenu :

a) en remplissant les exigences de conception conformément au 9.5.3 pour les tampons et au 9.5.4 pour les
cadres apparents ; ou

b) en réalisant des essais conformément au 9.5.3 c) pour les tampons et au 9.5.4 pour les cadres.

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9.5.2 Essai de résistance à la glissance

La résistance à la glissance de la surface supérieure du tampon et du cadre doit être déterminée comme suit :

a) dans le cas du béton conforme au 9.5.3 a), le fabricant doit déclarer que le tampon n'a pas été poli ou
meulé et qu'il est conforme aux dispositions selon 7.4 pour le matériau concerné ;

NOTE Lorsque les granulats contiennent du calcaire fin, des dispositions supplémentaires peuvent être nécessaires
pour empêcher la glissance potentielle du tampon de béton ou du tampon rempli de béton.

b) dans le cas d’un motif surélevé tel que spécifié au 9.5.3 b), la hauteur du motif surélevé doit être mesurée
avec une précision de 0,5 mm. La surface totale surélevée du tampon et du cadre doit être déterminée soit
par référence au plan et par la suite contrôlée visuellement, soit en mesurant avec une précision de
100 mm2 les dimensions de la surface supérieure du motif surélevé. Le pourcentage de la surface totale
du motif surélevé doit être calculé ;

c) dans le cas de produits non conformes au 9.5.3 a) et au 9.5.3 b), l’état de surface doit être mesuré
conformément à l’Annexe A.

9.5.3 Résistance à la glissance des tampons

La surface des tampons doit être conforme à l'une des exigences suivantes :

a) être en béton à condition que la surface supérieure du tampon n'ait pas été meulée ou polie ;

NOTE 1 Des dispositions supplémentaires peuvent être requises pour empêcher la glissance potentielle du tampon en
béton ou du tampon rempli de béton, par exemple lorsque le mélange de béton contient des granulats de calcaire fin.

b) présenter une surface structurée avec un motif surélevé particulier ou une surface supérieure avec des
macro-rugosités qui permet l'écoulement/la dispersion libre des eaux dans la zone environnante et
conforme aux exigences dimensionnelles suivantes :

— hauteur du motif surélevé :

— pour les classes A15, B125, C250 : 2 mm à 6 mm ;

— à partir de la classe D400 : 3 mm à 8 mm ;

— surface du motif surélevé : la surface du motif surélevé ne doit pas être inférieure à 10 %, ni
supérieure à 70 % de la surface supérieure totale :

— le motif surélevé doit être réparti aussi uniformément que possible sur la surface plane totale du
dispositif de fermeture ;

— la surface de tout élément d'un motif surélevé, An, doit être déterminée tel qu’indiqué à la
Figure 10.

Les parties de marquages de personnalisation satisfaisant aux exigences relatives à la hauteur sont
considérées comme faisant partie intégrante du motif surélevé.

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NF P 98-050-2

Légende
An Surface d'un motif surélevé simple à la AT1 Surface plane totale du motif surélevé
hauteur h1 telle que mesurée à partir de la AT2 Surface plane totale du dispositif de
surface plane totale du dispositif de fermeture
fermeture
h2 Hauteur du motif surélevé Y Longueur du motif surélevé
h1 Hauteur minimale du motif surélevé X Largeur du motif surélevé

Figure 10 — Exemple de détermination d'un motif surélevé

c) doit présenter une R GMNP minimale de 35 lors des essais réalisés conformément à l'Annexe A, si la
surface du tampon ne satisfait pas aux exigences indiquées en a) et/ou b).

9.5.4 Résistance à la glissance des cadres apparents

Si la largeur visible horizontale des cadres ou de leurs parties dépasse 40 mm, les exigences conformément au
9.5.3 doivent également s'appliquer à ceux-ci.

9.6 Exigences relatives à la résistance des cadres assemblés

Les assemblages des cadres doivent démontrer leur performance, si la forme de la zone d’assemblage ne
permet pas de réaliser l’essai, celui-ci doit être réalisé sur un échantillon rectiligne de la section représentative
moyenne du cadre.

9.6.1 Assemblage dans la longueur ou la largeur du cadre

Quel que soit le moyen d’assemblage, le cadre assemblé doit être au moins aussi performant que le cadre
monobloc, avec une tolérance minimale de 10 %. Cette exigence doit être vérifiée pour les classes D400 et
au-delà conformément à l’essai décrit en Annexe F.

9.6.2 Assemblage dans les angles du cadre

Les cadres assemblés dans les angles doivent démontrer leurs performances.

9.7 Exigences relatives au soudage


9.7.1 Qualification des Mode opératoires de soudage

Pour tous les ensembles soudés à partir de la classe B125, il convient de fournir le descriptif des Modes
Opératoires de Soudage (DMOS) tel que défini dans la norme générale NF EN 15607.

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NF P 98-050-2

Les normes suivantes précisent :

— les recommandations générales pour le soudage : NF EN 1011-1 ;

— les recommandations pour le soudage des aciers ferritiques : NF EN 1011-2 ;

— les recommandations pour le soudage des fontes : NF EN 1011-8.

Il convient que les modes opératoires de soudage soient qualifiés suivant la norme générale NF EN ISO 15607
et, selon le cas, l’une des normes spécifiques suivantes :

— ISO 15610 (Produits consommables de soudage soumis à essais) ;

— NF EN ISO 15611 (Expérience en soudage) ;

— ISO 15612 (Mode opératoire standard) ;

— ISO 15613 (Assemblage soudé de pré-production).

A partir de la classe D400, les modes opératoires de soudage devront être qualifiés suivant les normes :

— NF EN ISO 15614-1 : pour l’acier ;

— NF EN ISO 15614-3 : pour la fonte ; ou

— ISO 15613 (Assemblage soudé de pré-production).

9.7.2 Qualification des soudeurs et opérateurs

A partir de la classe D400 le personnel de soudage devra être qualifié comme suit :

a) concernant les assemblages en acier :

— qualification du soudeur : NF EN ISO 9606-1 ;

Fréquence pour le soudeur : selon le paragraphe 9.3.a ou paragraphe9.3.b de la norme NF EN ISO 9606-1.

— qualification des opérateurs robots : NF EN ISO 14732.

Pour le personnel chargé exclusivement du chargement et du déchargement de l’unité de soudage, il n’est pas
nécessaire d’avoir une qualification particulière.

b) Concernant les assemblages en fonte :

Les opérateurs / soudeurs sont qualifiés via une QMOS. Les QMOS doivent être validés par des organismes
reconnus, compétents et indépendants.

9.7.3 Critère d’acceptation

Le critère d’acceptation se fait suivant la norme NF EN ISO 5817 :

— Classe B125 et C250 : Niveau C ;

— Classe D400 et supérieure : Niveau B.

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9.8 Réaction au feu

Les performances de réaction au feu des dispositifs de fermeture doivent être au minimum de Classe E, sauf
prescription contraire.

Les dispositifs de fermeture doivent être classés sur la base de leurs principaux éléments (tampon et cadre),
c'est-à-dire indépendamment des autres composants (leurs supports élastiques ou revêtement).

Les dispositifs de fermeture en fonte, en acier, en alliages d’aluminium ou en béton sont classés comme des
produits de Classe A1 sans essai préalable (CWT), conformément à la Décision de la Commission pertinente1).

NOTE 1 La fonte, l’acier ou l’alliage d’aluminium, tout comme les matériaux de nature homogène pour ces produits
(combinés ou non avec du béton), est considérée comme un matériau dont les performances en matière de réaction au
feu sont connues et stables, car elle ne contient pas de matériaux organiques et ne contribue donc pas à l'incendie. Dans
ces conditions, elle peut être considérée comme un matériau de Classe A1.

NOTE 2 La classe de performances de réaction au feu des dispositifs de fermeture en fonte, en acier, en alliage
d’aluminium ou en béton est considérée comme la classe du matériau constituant (c'est-à-dire la fonte, l’acier, l’alliage
d’aluminium ou le béton).

NOTE 3 Si la compatibilité des assises est obtenue en utilisant des supports élastiques, seule une surface négligeable
du matériau du support élastique serait exposée au feu, compte tenu de la situation d'utilisation finale. Cela n'est pas
pertinent en matière de performances de réaction au feu et les supports élastiques intégrés ne seraient pas en mesure de
déclencher ou de propager un incendie dans cette situation. Leur contribution à la propagation du feu n'est pas
préoccupante et ne constitue pas non plus une influence attendue sur le comportement au feu du matériau voisin et la
contribution à la propagation du feu est négligeable. Compte tenu de ces aspects, il n'est pas nécessaire de procéder à une
classification et à des essais distincts des supports élastiques.

Pour les besoins des performances de réaction au feu du dispositif, chacun de ses matériaux constituants doit
être classé conformément à la NF EN 13501-1 et seule la classe la plus basse de ces matériaux doit être prise
en compte. La classe d'un matériau constituant individuel doit être obtenue comme le résultat de la (des)
méthode(s) d'essai, correspondant à cette classe, et tel que spécifié dans les normes mentionnées dans la
NF EN 13501-1.

NOTE 1 Un matériau constituant du dispositif est considéré comme un matériau ayant un effet significatif sur les
performances de réaction au feu de ce dispositif. Conformément aux définitions fournies dans la NF EN 13501-1, cela
peut être le cas de :

— un ensemble homogène, son matériau ; ou

— un matériau non homogène, son composant substantiel (c'est-à-dire un matériau qui constitue une partie
significative de cet ensemble). Une couche de masse surfacique ≥ 1,0 kg/m2 ou d’épaisseur ≥ 1,0 mm est considérée
comme un composant substantiel.

L'éprouvette d'essai utilisée pour les méthodes d'essai applicables à cette classification doit être préparée
conformément à la NF EN 13501-1 et aux normes pertinentes mentionnées dans ce document. Par ailleurs, en
ce qui concerne l'essai d'un objet isolé au feu conformément à la NF EN 13823, lorsqu'elle est appliquée,
l'éprouvette d'essai utilisée pour les méthodes d'essai applicables à la classification doit être préparée
conformément à la NFEN 13501-1 et aux normes pertinentes mentionnées dans ce document.

1) Voir la Décision de la Commission 96/603/CE du 04-10-1996 (voir JOUE L 267 du 19-10-1996), amendée deux fois
par la Décision 2000/605/CE du 26-09-2000 (voir JOUE L 258 du 12-10-2000) et par la Décision 2003/424/CE du
06-06-2003 (voir JOUE L 144 du 12-06-2003).

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9.9 Exigences supplémentaires suivant les matériaux constitutifs


9.9.1 Exigences supplémentaires pour les dispositifs de fermeture en acier ou en alliages
d'aluminium

Les soudures doivent être contrôlées visuellement pour s'assurer de leur intégrité. La spécification et la
qualification des modes opératoires de soudage pour les tampons doivent être conformes à la partie concernée
de la série des normes NF EN ISO 15609. A partir de la classe D400, la fabrication des composants soudés par
fusion d'un dispositif de fermeture doit être exécutée par un soudeur qualifié selon les modes opératoires de
la norme NF EN ISO 9606-1 pour l'acier et de la norme NF EN ISO 9606-2 pour les alliages d'aluminium.
La fabrication des composants métalliques soudés par résistance doit être conforme aux exigences de qualité
de la NF EN ISO 14554-1 et 2. L'épreuve de qualification des opérateurs soudeurs pour le soudage par fusion
et des régleurs en soudage par résistance pour le soudage totalement mécanisé et automatique des matériaux
métalliques doit être conforme à la NF EN ISO 14732. Pendant l'épreuve de qualification, les soudures doivent
être évaluées conformément à la NF EN ISO 3452-1.
9.9.2 Caractéristiques propres aux matériaux pour les dispositifs de fermeture en béton armé
d'acier

9.9.2.1 Protection des tampons

Le profilé d'encadrement et les œilletons de préhension doivent être réalisés en acier selon la norme
NF EN 10025-2 (aciers d'usage généraux). Cet acier doit être apte à la galvanisation.

Les tampons auront dans tous les cas une épaisseur de 54 mm au niveau des assises.

L'encadrement du tampon peut être réalisé dans une tôle d'au moins 3 mm d'épaisseur. La continuité des
appuis doit être périphériquement assurée, ceci afin d'éviter une déformation inhérente à des appuis
ponctuels.

Le profilé ainsi défini sera tel que sur la Figure 11 :

h = 54 mm

b = 64 mm

h'  h

Figure 11 — Exemple de profilé de tampon

9.9.2.2 Protection des arêtes et des surfaces de contact pour les dispositifs de fermeture

La protection des arêtes et des surfaces de contact entre le cadre et le tampon doit être constituée de fonte ou
d'acier galvanisé à chaud. L'épaisseur minimale de fonte à graphite lamellaire, de fonte à graphite sphéroïdal
ou d'acier est indiquée dans le Tableau 8. L'épaisseur de la protection des arêtes et des surfaces de contact
doit être mesurée à 0,1 mm près. L'épaisseur de la galvanisation à chaud doit être mesurée conformément à
la NF EN ISO 1461.

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NF P 98-050-2

Tableau 8 — Épaisseur de la protection des arêtes et des surfaces de contact


Classe Épaisseur minimale a des arêtes et surfaces de contact soumises à la circulation
mm

A 15 2
B 125 3
C 250 5
D 400 6
E 600 et F 900 Selon chaque modèle mais pas inférieure à celle requise par la classe D 400
a Sans l’épaisseur d’une protection complémentaire de l’acier contre la corrosion.

9.9.2.3 Largeur de fissure

Après les essais de flèche résiduelle (2/3 de la force de contrôle) conformément à l’Annexe C, aucune fissure
d'une largeur supérieure à 0,2 mm ne doit apparaître dans le béton. La largeur des fissures doit être mesurée
optiquement en surface à l'aide d'une loupe ou d'un appareil équivalent.

Aucune perte d'adhérence entre le béton et l'armature ne doit survenir après la résistance sous charge totale.

9.9.2.4 Armature et enrobage béton

En l'absence de dispositions dans le lieu d'utilisation, l'enrobage béton de l'armature, cmin, doit au moins être
conforme à la granulométrie nominale maximale des granulats et doit être au minimum égal à 20 mm de tous
les côtés pour les classes B 125 à F 900.

Les enrobages peuvent être réduits en conformité avec la NF EN 13369.

9.9.2.5 Gel-dégel avec sels de déverglaçage

Si les dispositifs de fermeture sont utilisés dans des conditions d'utilisation spécifiques (telles que des contacts
fréquents d'une surface des dispositifs, partiellement ou totalement en béton, avec de l'eau stagnante
contenant des sels de déverglaçage dans des conditions de gel), le béton ne doit pas présenter une perte de
masse moyenne supérieure à 1,5 kg/m2 et aucun résultat individuel ne doit dépasser 2,0 kg/m2. Lorsqu'ils
satisfont à cette exigence, les produits doivent être marqués « +R ».

La résistance au gel-dégel avec sels de déverglaçage doit être déterminée conformément à la


NF EN 1339 :2003, Annexe D.

9.9.3 Exigences supplémentaires pour les matériaux composites et plastiques

9.9.3.1 Dureté Barcol pour les matériaux composites

La dureté Barcol moyenne doit être supérieure ou égale à 35 lorsqu'elle est soumise à essai conformément à
la NF EN 59.

Pour les matériaux composites C1 et C2, les échantillons doivent être prélevés dans une zone du dispositif de
fermeture ne contenant pas de matériaux de surface additionnels.

Pour les matériaux composites C3, les échantillons doivent être prélevés dans une zone du dispositif de
fermeture ne contenant pas de matériaux de surface additionnels ou préparés conformément à la
NF EN ISO 1268-7 ou à la NF EN ISO 1268-8.

9.9.3.2 Absorption d'eau

Lors des essais conformément à la NF EN ISO 62:2008, Méthode 1, l'absorption d'eau des dispositifs de
fermeture doit être inférieure à 0,3 %.
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NF P 98-050-2

À l'issue de l'essai, le dispositif de fermeture doit satisfaire aux exigences en termes de flèche résiduelle
spécifiées dans le Tableau 6 et de la force de contrôle conformément au Tableau 7. Il ne doit y avoir aucune
trace visible de fendillement après l'essai.

À la différence de la NF EN ISO 62:2008 Méthode 1, les échantillons doivent être pesés à ± 1 g près avant et
après immersion dans de l'eau.

9.9.3.3 Résistance aux carburants des véhicules

Un dispositif de fermeture complet doit être préparé conformément à la norme NF EN ISO 175 soit dans un
mélange de 60 % en volume de toluène et de 40 % en volume de n-heptane, soit dans du carburant diesel à
(23 ± 2) °C pendant (168 ± 2) h. Par rapport aux propriétés initiales, la variation de masse ne doit pas être
supérieure à 0,5 %.

À l'issue du conditionnement, le dispositif de fermeture doit satisfaire aux exigences en termes de flèche
résiduelle spécifiées dans le Tableau 6 et de la force de contrôle conformément au Tableau 7. Il ne doit y avoir
aucune trace visible de fendillement après l'essai.

Les échantillons doivent être pesés à ± 1 g près avant et après immersion dans le carburant.

9.9.3.4 Résistivité de surface

Si des considérations de sécurité exigent qu'un dispositif de fermeture soit capable de disperser une charge
d'électricité statique, la valeur de la résistivité de surface doit être inférieure à 1 × 108 Ohms.

L'essai doit être réalisé conformément à la NF ISO 2878, dans laquelle la surface extérieure d'un dispositif de
fermeture doit être soumise à essai en un point offrant une surface plane suffisamment étendue pour contenir
les électrodes dans deux zones conformément à la NF ISO 2878.

NOTE Une application type est la zone publique d’alimentation en carburant d’une station-service.

9.9.3.5 Résistance au vieillissement

L’essai de vieillissement est réalisé sur éprouvettes conformément à la norme NF EN ISO 527-1 et les essais
mécaniques (flexion) conformément aux normes NF EN ISO 178 et NF EN ISO 14125.

A l’issue de cet essai réalisé selon les modalités décrites ci-dessus, les éprouvettes testées ne doivent
présenter, après une période de reprise de 12 h minimum, une perte (sans et après exposition) de résistance
à la flexion de plus de 10 %.

Les éprouvettes sont placées dans une enceinte climatique pouvant atteindre les températures extrêmes
de - 20 °C à  70 °C. Les éprouvettes sont soumises à 30 cycles de 12 h tels que définis sur la Figure 12.

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NF P 98-050-2

Figure 12 — Cycle de température

9.9.3.6 Armature

Les dimensions, la position, l'espacement et l'assemblage de l'armature et de la mousse, le cas échéant, doivent
être conformes à la conception.

9.9.3.7 Déflexion sous charge

Lorsque le dispositif de fermeture composite complet est soumis à l'essai conformément à l'Annexe E, en
appliquant une force de contrôle FD = 1/3 FT, la déflexion maximale sous charge doit être ≤ CP/360 pour les
tampons remplis de matériaux fragiles autres que le béton. Pour les tampons remplis avec du béton, la
déflexion maximale sous charge doit être ≤ CP/250. Pour tous les autres tampons conformément à la présente
norme, la déflexion maximale sous charge doit être déclarée sous forme de mm par mm de cote de passage
(mm/CP).

La courbe de déflexion sous charge doit être régulière et progressive sans écart soudain jusqu'à la force de
contrôle.

NOTE Pendant les essais de charge des matériaux composites en particulier au cours de la première application de
charge, le composite émettra des bruits de craquement. Ces sons sont provoqués par des fibres détachées dans la
structure qui se rompent et ne représentent pas une défaillance de la structure. Les bruits de craquement disparaissent
lorsque des forces de contrôle supplémentaires sont appliquées.

9.9.3.8 Résistance à la fatigue

Des dispositifs de fermeture complets qui n'ont préalablement été soumis à aucun essai de charge, doivent
être soumis à essai avec les équipements d'essai décrits dans l’Annexe C avec la force de contrôle et le nombre
de cycles indiqués dans le Tableau 6. Un appareil approprié qui est capable de contenir le dispositif de
fermeture et d'appliquer une charge cyclique au centre géométrique du dispositif de fermeture doit être utilisé
pour l'essai. Le poinçon d'essai doit être conforme à l’Annexe C.

La charge d'essai de fatigue cyclique FF doit être appliquée à la vitesse appropriée et, après avoir atteint la
force de contrôle, elle doit être retirée immédiatement à la même vitesse avant de commencer immédiatement
le cycle suivant.

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Tableau 9 — Nombre de cycles pour l'essai de fatigue


Classe Nombre de cycles Force de contrôle de Vitesse d'application de la charge
fatigue cyclique kN/s
FF

B 125 10 000 43 7±2


C 250 100 000 92 42 ± 14

D 400 a 100 000 136 70 ± 20


E600 500 000 120 60 ± 20
F900
a Les conditions d'essai pour la classe D 400, E600 et F900 peuvent être utilisées. Ils font tous deux référence au même
niveau de contrainte. Les conditions sont choisies par le fabricant.

Après l'achèvement de l'essai, le dispositif de fermeture doit satisfaire aux exigences en termes de flèche
résiduelle spécifiées dans le Tableau 6 et de la force de contrôle conformément au Tableau 7. Il ne doit y avoir
aucune trace visible de fendillement après l'essai sans agrandissement.

9.9.3.9 Résistance au fluage

Des équipements d'essai conformes à l’Annexe C doivent être utilisés. Une charge doit être appliquée à un
dispositif de fermeture, n'ayant été soumis à aucune sorte d'essai de charge au préalable, à la charge de flèche
résiduelle spécifiée dans le 9.4 pendant une durée de 6001  min. Un temps de récupération de 3000,5  min
après le retrait complet de la charge doit être observé. La mesure doit être réalisée conformément à l’Annexe C.

Cet essai n'est pas nécessaire pour la classe A 15.

Lors des essais, la résistance au fluage d'un dispositif de fermeture doit satisfaire aux exigences en termes de
flèche résiduelle spécifiées dans le Tableau 9.

9.9.3.10 Résistance aux chocs

L'essai est réalisé sur éprouvettes avant et après conditionnement thermique selon la norme NF EN ISO 179-1.

Les éprouvettes sont placées dans une enceinte climatique pendant 4 h à – 20 °C et doivent être testées
immédiatement à la sortie de l'enceinte climatique. Les pertes des caractéristiques (sans et après exposition)
doivent être inférieure à 10 %.

9.10 Remplissage des tampons


9.10.1 Tampons commercialisés à remplir

Les tampons livrés d’usine non remplis doivent être testés dans leur état de commercialisation et satisfaire
aux exigences de la présente norme. Pour ce type de tampons, le domaine d'application est limité à la classe
C250.

Dans le cas de tampons mis sur le marché non remplis et où le remplissage est appliqué ultérieurement, les
matériaux de remplissage doivent présenter des performances minimales comparables à celles du béton ou
des matériaux des chaussées environnantes et doivent remplir les exigences des Normes européennes
appropriées.

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NF P 98-050-2

9.10.2 Tampons commercialisés remplis

Il est admis de réaliser le remplissage des tampons avec un matériau approprié aux exigences du lieu
d'installation. Il convient de les soumettre à essai remplis conformément à la présente norme.

Les matériaux de remplissage utilisés après la mise sur le marché d'un dispositif de fermeture avec un tampon
non rempli font l'objet d'une sélection par le prescripteur ou le client. Il convient de contrôler leurs
performances en fonctionnement et leur durabilité pour évaluer si elles sont conformes aux attentes en
matière d'usage prévu/de lieu d'installation ainsi qu'aux normes européennes pertinentes appropriées.

10 Marquage
Les tampons, et les cadres des dispositifs conformes à la présente norme doivent comporter le marquage
suivant :

a) le numéro de la présente norme, c'est-à-dire NF P 98-050-2 ;

b) la classe appropriée (par exemple B 125) ;

c) le nom et/ou la marque d'identification du fabricant ;

d) la date de fabrication (au minimum mois/année) ;

e) pour les dispositifs en matériaux plastiques, le matériau constitutif du dispositif suivant la


NF EN ISO 1043-1.

Les marquages des tampons et cadres doivent être clairs, durables et faire partie intégrante de ceux-ci.

Les marquages doivent être disposés suivant le Tableau 10 :

Tableau 10 —Marquage des dispositifs


Marquage Cadres Tampons
a) le numéro de la présente norme 0 XX
b) la classe appropriée 0 XX
c) le nom et/ou la marque
0 X
d'identification du fabricant
d) la date de fabrication (au minimum
mois/année pour la mécano-
0 X
soudure et semaine/année pour les
autres matériaux)
e) pour les dispositifs en matériaux
plastiques, le matériau constitutif X X
du dispositif
XX : obligatoirement visible de l’extérieur après installation.
X : obligatoirement visible sur dispositif ouvert.
0 : peut ne pas être visible après installation.

Pour les tampons à remplir ou à remplissage une zone de marquage doit être aménagée selon les souhaits du
prescripteur.

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NF P 98-050-2

Pour les chambres équipées en usine d’un dispositif de fermeture, le marquage doit être conforme à la
NF P 98-050-1.

11 Contrôle de production
11.1 Essais de type
11.1.1 Nombre d’échantillons

Le nombre d'échantillons de dispositifs à soumettre doit être :

— de 3 dans le cas d’essais ou de mesures. Si un des 3 échantillons ne réussit pas l'essai, l'essai spécifique
peut être répété avec 5 nouveaux échantillons. Les 5 échantillons doivent tous réussir l'essai ;

— de 1 dans le cas de calcul (surface d’appui du cadre, pourcentage motif pour la résistance à la glissance,
masse surfacique, ouverture libre).

11.1.2 Rapports d’essai

Les résultats de la détermination du produit type doivent être documentés dans des rapports d’essai. Les
rapports d’essai doivent être conservés par le fabricant pendant au moins 10 ans à compter de la dernière
date de fabrication du dispositif d’ouvrages d'hébergement de réseaux secs pour les zones de circulation
utilisées par les piétons et les véhicules auxquels ils se rapportent.

11.2 Contrôle de la production


11.2.1 Généralités

Le fabricant doit établir, consigner par écrit et tenir à jour un système de contrôle de la production pour
garantir que les produits placés sur le marché sont conformes aux exigences de cette présente norme.

Le système de contrôle de la production doit comprendre des modes opératoires, des contrôles, des essais
et/ou des évaluations régulières et les résultats doivent servir à contrôler les matières premières et autres
matériaux ou composants à la réception, les équipements, les procédés de production et le produit.

Tous les éléments, exigences et dispositions adoptés par le fabricant doivent être documentés de manière
systématique sous la forme de relevés de décisions et de procédures écrites.

11.2.2 Exigences

11.2.2.1 Généralités

Les tâches et les responsabilités au sein de l’organisation du contrôle de production doivent être documentées
et cette documentation doit être tenue à jour.

La responsabilité, l’autorité et les rapports entre les différentes personnes amenées à gérer, effectuer ou
vérifier les travaux affectant la constance du produit doivent être définis. Cela s’applique en particulier aux
personnes qui doivent mettre en place les mesures visant à éviter la survenue d'inconstances des produits et
celles à prendre en cas d'inconstance, et qui doivent identifier et consigner les problèmes liés à la constance
des produits.

Le personnel exécutant les tâches affectant la conformité du produit doit être compétent sur la base de la
formation, des aptitudes et de l’expérience appropriées dont des registres doivent être conservés. Cette
compétence doit être entretenue.

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Le fabricant doit établir et tenir à jour des documents définissant le contrôle de production en usine qu’il
applique. Il convient que la documentation et les procédures du fabricant soient adaptées au produit et au
procédé de fabrication. Il convient que le système de contrôle de production réponde à un niveau approprié
de confiance dans la constance des performances du produit. Ceci implique :

— la préparation de procédures et d’instructions documentées relatives aux opérations de contrôle de la


production en usine, conformément à la norme ;

— la mise en œuvre effective de ces procédures et instructions ;

— l’enregistrement de ces opérations et de leurs résultats ;

— l’utilisation de ces résultats pour corriger tout écart et pour remédier aux effets de tels écarts, examiner
tous les cas de non-conformité résultants, et, si nécessaire, pour réviser le CPU afin de rectifier la cause de
l'inconstance des performances.

En cas de sous-traitance, le fabricant doit garder la maîtrise totale du produit et s’assurer qu’il reçoit toutes
les informations nécessaires pour assumer ses responsabilités en vertu de la présente Norme.

NOTE Les fabricants disposant d’un système de contrôle de production conforme à la NF EN ISO 9001 sont
considérés comme satisfaisant aux exigences relatives au contrôle de production de la présente norme.

11.2.2.2 Équipements

Tous les équipements de pesée, de mesure et d'essai doivent être étalonnés et contrôlés régulièrement
conformément à des modes opératoires, des fréquences et des critères documentés.

Tous les équipements utilisés dans le procédé de fabrication doivent être régulièrement contrôlés et
entretenus afin de s’assurer qu’aucune incohérence ne sera induite dans le procédé de fabrication par
l’utilisation, une usure ou une défaillance. Les contrôles et l'entretien doivent être exécutés et enregistrés
conformément à des procédures écrites du fabricant et les enregistrements conservés pendant la période
définie par les procédures de contrôle de production du fabricant.

11.2.2.3 Matières premières et composants

Les spécifications de toutes les matières premières et des composants réceptionnés doivent être consignées
par écrit, comme doit l'être le plan de contrôle pour garantir leur conformité.

11.2.2.4 Traçabilité et marquage

Les composants d'un dispositif doivent être identifiables et traçables par rapport à leur origine de production.
Le fabricant doit disposer de procédures écrites garantissant que les processus d’apposition des codes de
traçabilité et/ou des marquages font régulièrement l’objet d’un contrôle.

11.2.2.5 Contrôles au cours du processus de fabrication

Le fabricant doit planifier et effectuer la production dans des conditions contrôlées.

Pour les accessoires tels que les supports élastiques, verrouillage, boulonnerie, etc., non spécifiés dans la
présente norme et les produits de revêtement, la documentation du fournisseur doit être vérifiée à chaque
livraison afin d'assurer sa conformité à la spécification du fabricant.

NOTE Pour les livraisons réalisées par des fournisseurs disposant d'un système de management de la qualité établi,
la fréquence de contrôle peut être réduite à la discrétion du fabricant.

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Les matières premières utilisées pour le processus de fabrication doivent être contrôlées à chaque livraison,
sur présentation du certificat du fournisseur. Les documents doivent être conservés pendant une période
d'un an.

Les paramètres du procédé de fabrication pertinents doivent être contrôlés, mesurés et documentés
conformément au contrôle de production.

11.2.2.6 Essais et évaluation du produit

Le fabricant doit établir des modes opératoires pour s'assurer que les valeurs prescrites des caractéristiques
citées au Tableau 11 sont tenues à jour. Les caractéristiques et les moyens de contrôle doivent être tels que
décrits dans le Tableau 11.

Tableau 11 — Essais sur produits finis (1 sur 2)


Fréquence Durée
minimale de d'archivage
Caractéristique Exigence Méthode d’évaluation
contrôle des
(ensembles) documents

Résistance sous charge 9.4.2 9.4.1, Annexe D 1:5 000 a 10 ans

Flèche résiduelle 9.3.2 9.3.1, Annexe C 1:5 000 a 10 ans

Résistance à la glissance 9.5.1 à 9.5.4 Annexe A 1:5 000 a 10 ans

Résistance des cadres assemblés, le 9.6 Annexe F


cas échéant
Durabilité de

 Réaction au feu 9.8 9.8 – –

 Dureté1 9.9.3.1 1:5 000 a 10 ans

 la résistance à la fatigue1 9.9.3.8 Annexe C 1:5 000 a 10 ans

 la résistance sous charge contre 9.9.3.2 1:5 000 a 10 ans


l’absorption d’eau1

 la résistance sous charge contre la


résistance aux carburants des 9.9.3.3 1:5 000 a 10 ans
véhicules1

 la résistance au vieillissement1 9.9.3.5 1:5 000 a 10 ans

 la résistance au fluage1 9.9.3.9 Annexe C 1:5 000 a 10 ans

 la résistance aux chocs


pour les matériaux composites 9.9.3.10 1:5 000 a 10 ans
et plastiques

 largeur de fissure3 9.9.2.3 1:5 000 a 10 ans

 la résistance au gel-dégel3 9.9.2.5 1:5 000 a 10 ans

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Tableau 11 — Essais sur produits finis (2 sur 2)


Fréquence Durée
minimale de d'archivage
Caractéristique Exigence Méthode d’évaluation
contrôle des
(ensembles) documents

pour la conception :
Profondeur d’emboîtement 8.2 Mesure 1 :5 000 a 5 ans

Jeu 8.3 Mesure 1 :5 000 a 5 ans

Compatibilité des assises 8.4 Mesure 1 :5 000 a 5 ans

Manipulation des tampons 8.9 Contrôle visuel 1 :5 000 a 5 ans

Ancrage 8.5 Essai 1 :5 000 a 5 ans

Assurance du tampon dans son cadre 8.6 8.6 1 :5 000 a 5 ans

État de surface 8.7 Mesure 1 :5 000 a 5 ans

Appui 8.9 Calcul 1 :5 000 a 5 ans

Angle d’ouverture 8.10 Mesure 1 :5 000 a 5 ans

Interchangeabilité 8.11 Mesure 1 :5 000 a 5 ans

Aspect 9.2 Contrôle visuel 1 :5 000 a 5 ans

Marquage 10 Contrôle visuel Chaque 5 ans


produit
Déflexion sous charge
— pour les matériaux composites et 9.9.3.7 Annexe E 1 :5 000 a 10 ans
plastiques

Protection des arêtes et des surfaces 9.9.2.2 1 :5 000 a


de contact3
Armature et enrobage béton3 9.9.2.4 1 :5 000 a

a Au moins tous les 6 mois


1 Ne s’applique qu’aux matériaux composites
2 Ne s’applique qu’aux matériaux plastiques
3 Ne s’applique qu’aux matériaux béton

NOTE Les fabricants disposant d’un système de contrôle de production conforme à la NF EN ISO 9001 sont
considérés comme satisfaisant aux exigences relatives aux fréquences de contrôle.

11.2.2.7 Produits non conformes et actions correctives

Le fabricant doit avoir des procédures écrites qui précisent comment les produits non conformes et les actions
correctives doivent être traités. De tels événements doivent être enregistrés lorsqu’ils surviennent et ces
enregistrements doivent être conservés pendant la période définie dans les procédures écrites du fabricant.

Lorsque le produit ne satisfait pas aux critères d’acceptation, les dispositions relatives aux produits non
conformes doivent s’appliquer, la ou les actions correctives nécessaires doivent immédiatement être prises et
les produits ou les lots non conformes doivent être isolés et correctement identifiés. Ces actions doivent
permettre d'éliminer la cause des non-conformités afin d'éviter leur réapparition.

Une fois le défaut corrigé (lorsque cela est autorisé), l'essai ou la vérification en question doit être répété(e).

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Les résultats des contrôles et des essais doivent être convenablement enregistrés. La description du produit,
la date de fabrication, la méthode d’essai adoptée, les résultats des essais et les critères d’acceptation doivent
être inscrits dans les enregistrements sous la signature de la personne responsable du contrôle/de l’essai.

Pour tout résultat de contrôle qui ne répond pas aux exigences de la présente Norme, les mesures correctives
prises pour remédier à la situation (par exemple, réalisation d’un autre essai, modification du procédé de
fabrication, mise au rebut ou remise en état du produit) doivent être mentionnées dans les enregistrements.

11.2.2.8 Stockage et conditionnement

Le fabricant doit avoir des procédures, des spécifications, fournissant des méthodes de stockage et de
conditionnement des produits et composants. Il doit disposer d'aires de stockage appropriées qui empêchent
l’endommagement ou la détérioration.

11.2.3 Rapport de contrôle de production

L'ensemble des contrôles exigés dans cette norme doit être consigné dans un rapport formalisé et actualisé en
cohérence avec les fréquences de contrôle.

12 Installation
Il est recommandé d’exécuter l’installation conformément à la spécification de mise en œuvre correspondante.
Le fabricant doit mettre à disposition des recommandations de pose. Les entreprises de pose restent
responsables des éventuelles adaptations le cas échant.

Les groupes de trafic définis à l’Article 6 s'entendent sur des trottoirs et chaussées finis. Il convient de prendre
des précautions particulières en phase chantier.

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Annexe A
(normative)

Essai visant à déterminer la valeur de la résistance à la glissance du matériau


non poli (R GMNP) des tampons

A.1 Généralités
La mesure de la R GRNP sur un échantillon doit être réalisée en utilisant un équipement breveté d'essai par
pendule de frottement pour évaluer les propriétés de friction de l'échantillon. L'équipement d'essai par
pendule de frottement comprend un patin en caoutchouc normalisé chargé par un ressort fixé à l'extrémité
du pendule. Quand le pendule oscille, la force de friction entre le patin et la surface d'essai est mesurée par la
réduction de la longueur de l'oscillation à l'aide d'une échelle étalonnée.

A.2 Appareillage
L'appareillage doit être :

— un équipement d’essai par pendule de frottement conformément à la NFEN 13036-4 ;

— de l'eau potable.

A.3 Étalonnage de l’équipement d’essai par pendule de frottement


L’équipement d’essai par pendule de frottement doit être étalonné de nouveau au moins une fois par an. Cela
doit être exécuté par un laboratoire d’étalonnage accrédité conformément à la NF EN 13036-4.

A.4 Choix des échantillons pour essai


Les échantillons pour essai doivent être des tampons ou des cadres choisis au hasard dans le stock de
dispositifs de fermeture détenus par le fabricant. Des échantillons représentatifs exempts de tout revêtement
temporaire, n’ayant pas encore été utilisés et exempts de toute corrosion, doivent être choisis et soumis à essai
pour chaque modèle de motif surélevé et pour chaque matériau de fabrication.

Ce mode opératoire doit aussi s’appliquer si le motif est modifié ultérieurement.

A.5 Mode opératoire d’essai


A.5.1 Validation et préparation de l’équipement d’essai par pendule de frottement

L’état de l’équipement d’essai par pendule de frottement doit être validé conformément au mode opératoire
de contrôle de l’état d’un appareil d'essai par pendule décrit dans la NF EN 13036-4. Si les résultats de la
validation sont en dehors de la fourchette des valeurs de la surface normalisée, le patin utilisé doit être préparé
conformément à la NF EN 13036-4.

Après cette préparation, si les résultats de la validation sont toujours en dehors de la fourchette des valeurs
de la surface normalisée, l’appareillage doit être examiné et étalonné de nouveau si nécessaire.

L’équipement d’essai par pendule de frottement doit être préparé au moins 30 min avant le début de l’essai.
L’équipement d’essai, l’échantillon, le patin et l’eau doivent être maintenus à une température de (20 ± 5) °C,
pendant cette période.

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A.5.2 Mode opératoire pour déterminer la R GMNP


A.5.2.1 Préparation de l’échantillon

Les irrégularités de surface (par exemple, imperfections de moulage etc.), la poussière ou d’autres
contaminants doivent être éliminés de l’échantillon soumis à essai, préalablement aux essais.

A.5.2.2 Emplacement des surfaces d’essai

Dans la mesure du possible, l’essai doit se dérouler sur un carré de 0,5 m x 0,5 m tel qu’illustré par la Figure A.1.
S’il est évident que le motif surélevé varie tout au long de la surface d’essai, des essais supplémentaires
peuvent être nécessaires pour en tenir compte.

Légende
1 Emplacement d’essai 1
2 Emplacement d’essai 2
3 Emplacement d’essai 3

Figure A.1 — Emplacements d’essai

Les essais doivent être réalisés sur les trois emplacements d’essai illustrés dans la Figure A.1, c’est-à-dire, deux
d’entre eux doivent être parallèles aux axes les plus importants du tampon et le troisième à un angle de 45°
par rapport à l’axe le plus important. Si l’échantillon pour essai est plus petit que 500 mm × 500 mm, un modèle
d’essai similaire doit être adopté.

A.5.2.3 Configuration

La configuration du pendule, sa mise à zéro et la méthode de mesure doivent être réalisées tel que décrit dans
la NF EN 13036-4. En outre, la base du pendule d’essai doit être lestée à l’aide d’un matériau approprié d’une
masse > 6 kg et < 10 kg pour empêcher tout mouvement possible pendant les essais.

A.5.2.4 Contrôle de la longueur de frottement

Si le motif surélevé du tampon ne permet pas d'atteindre une longueur de frottement du pendule de 126 mm
(c'est-à-dire patin en contact avec le matériau du tampon au début et à la fin de la longueur de frottement),
une longueur inférieure à 126 mm peut être choisie. Dans ce cas, la longueur de frottement réelle doit être
enregistrée et les valeurs obtenues après les essais doivent être modifiées par un facteur de correction. Le
facteur de correction doit être déterminé par référence aux matériaux d’essai normalisés. De tels matériaux
de référence doivent être soumis à essai en utilisant la même longueur de frottement que pour l’échantillon et
aussi en utilisant la longueur normalisée de 126 mm. Le facteur de correction doit être le quotient des deux
résultats.

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A.5.2.5 Mesure de la valeur de chaque échantillon

La hauteur du bras du pendule doit être contrôlée et ajustée de sorte qu'en parcourant l'échantillon, toute la
surface du patin en caoutchouc soit en contact avec cette dernière et ce sur la longueur d'oscillation spécifiée.
Les surfaces supérieures de l'échantillon et du patin en caoutchouc doivent alors être mouillées abondamment
avec de l'eau juste en face du centre de l'emplacement d'essai appliqué immédiatement avant chaque
oscillation du pendule, en prenant soin de ne pas désajuster le patin de sa position initiale.

Le pendule et l'aiguille doivent être alors libérés de la position horizontale et le bras du pendule doit être
arrêté lors de son oscillation de retour avant qu'il ne touche l'échantillon pour la seconde fois. La position de
l’aiguille sur l’échelle doit être enregistrée. C’est la valeur de l’essai au pendule. Cette opération doit être
répétée cinq fois pour chacun des trois emplacements illustrés dans la Figure A.1, l’échantillon doit être
humidifié à chaque fois. Les trois dernières lectures, sur le total de cinq, doivent être enregistrées pour chacun
des emplacements d’essai.

La valeur moyenne des trois dernières lectures, sur le total de cinq, doit être déterminée pour chaque
emplacement d’essai conformément à la Figure A.1. Ceci doit être la valeur de glissance pour chaque
emplacement. La moyenne des deux valeurs de résistance à la glissance les plus basses doit être calculée.

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(informative)

Emplacement des points de préhension sur tampons parallélépipédiques

Des illustrations de l’emplacement réservé aux points de préhension sur les tampons sont présentées sur les
Figures B.1 et B.2 ci-après :

Figure B.1 — Emplacement des points de préhension sur tampons, vue du dessus

La valeur de X est comprise entre : 20 mm  X  90 mm, celle-ci est la même partout une fois définie.

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Dimensions en millimètres

Figure B.2 — Exemple de cotes

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(normative)

Essai de flèche résiduelle

C.1 Échantillons pour essai


Les dispositifs de fermeture doivent être soumis à essai sous forme d'ensembles complets et dans leurs
conditions d'utilisation finale, à l'exception des tampons commercialisés non remplis qui doivent être soumis
à essai sans remplissage. Les ensembles soumis à essai doivent être des ensembles neufs n'ayant été soumis à
aucun autre essai de charge et ils doivent être choisis au hasard.

C.2 Charge d’essai de flèche résiduelle, (FP)


Une charge d’essai FP = 2/3 FT, la force de contrôle indiquée dans le Tableau 7, doit être appliquée pour chaque
classe pour toutes les cotes de passage.

C.3 Appareillage
a) Appareil d’essai

L'appareil d'essai, de préférence une presse hydraulique d'essai, doit être capable d'exercer une charge
supérieure d'au moins 25 % à la force de contrôle correspondante, FT, pour les Classes A 15 à D 400 et
supérieure d'au moins 10 % à la force de contrôle correspondante, FT, pour les classes E 600 et F 900.

L'appareil d'essai doit être conforme à la NF EN ISO 7500-1, classe 3.

À l'exception des ensembles multiples, les dimensions du plateau de l'appareil d'essai doivent être supérieures
à celles de la surface d'appui de l'ensemble à soumettre à essai.

b) Poinçons d’essai

Les dimensions et la forme des poinçons d’essai doivent être telles qu’indiquées dans le Tableau C.1.

c) Dispositif(s) de mesure

Le ou les dispositifs de mesure doivent avoir une résolution d’au moins 0,01 mm et une précision totale
maximale de ± 5 %.

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Tableau C.1 — Dimensions des poinçons d’essai


Dimensions en millimètres

Cote de passage Forme du dispositif de fermeture Dimensions des poinçons d’essai


300 < CP  1 000

200  CP  300

C.4 Mode opératoire


C.4.1 Mode opératoire d'essai pour les tampons rectangulaires

L'échantillon pour essai doit être placé sur l'appareil d'essai et le cadre doit être maintenu sur le plateau de
l'appareil d'essai de sorte que lorsque le tampon est déformé sous la force de contrôle, il doit rester sans appui
et ne pas entrer en contact avec le plateau de l'appareil d'essai. Le tampon de l'échantillon pour essai doit
reposer normalement dans son cadre.

Le poinçon d'essai doit être placé au centre géométrique du tampon, son axe vertical étant perpendiculaire à
la surface du tampon (voir exemples dans la Figure C.1).

Figure C.1 — Points d'essai des dispositifs de fermeture et de couronnement avec des tampons
rectangulaires
La force de contrôle doit être répartie uniformément sur toute la surface du poinçon d'essai et toute
irrégularité doit être compensée au moyen d'une couche intermédiaire appropriée, par exemple du bois
tendre, un panneau de fibre de bois, du feutre ou un matériau similaire positionné entre le tampon et le
poinçon d'essai. Les dimensions de cette couche intermédiaire doivent être inférieures à celles du poinçon
d'essai. Une couche intermédiaire similaire peut également être positionnée entre le plateau de l'appareil
d'essai et la surface d'appui de l'échantillon pour essai, à la discrétion du fabricant.

Lors des essais de dispositifs de couronnement ou de fermeture ayant une surface non plane, la forme du côté
du poinçon d'essai en contact doit épouser celle du tampon. Les motifs surélevés définis en 9.5.3 et de petits
écarts par rapport à une surface plane ne requièrent pas une forme particulière pour le côté du poinçon d'essai
en contact.

La mesure de la flèche résiduelle doit être réalisée sur le dessus du tampon.

Le ou les dispositifs de mesure doivent être positionnés aussi près que possible du point central de
l’application de la charge (voir Figure C.1 et Figure C.3) et l'assise du support du dispositif de mesure aussi
près que possible du bord du tampon, mais sans dépasser 10 mm du bord.

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Légende
1 Cadre 5 Support du dispositif de mesure
2 Tampon 6 Dispositif de mesure
3 Centre géométrique 7 Assise du support du dispositif de mesure
4 Plateau de l’appareil d’essai

Figure C.2 — Mesure de la flèche résiduelle

Avant la première application de la charge, sans charge préalable, une lecture initiale au centre géométrique
du tampon doit être effectuée.

La charge doit être appliquée à une vitesse de 1 kN/s à 5 kN/s jusqu'à 2/3 de la force de contrôle (FP = 2/3 FT),
FT, telle qu'indiquée en 9.3. La charge est alors retirée de l’échantillon. Ce mode opératoire doit être exécuté
cinq fois sans interruption significative. Une lecture finale au centre géométrique doit ensuite être effectuée.
La flèche résiduelle doit être déterminée conformément à la Figure C.2 comme étant la différence des lectures
effectuées avant le premier et après le cinquième chargement.

C.4.2 Mode opératoire d'essai pour les tampons triangulaires

Le mode opératoire pour les dispositifs de fermeture et de couronnement avec des tampons triangulaires est
le même que celui décrit en C.4.1, avec les différences suivantes en fonction du positionnement du poinçon
d'essai (voir exemple dans la Figure C.3).

Dans le cas de tampons triangulaires doubles ou multiples, le poinçon d'essai doit être placé au centre sur le
bord diagonal entre deux tampons (Figure C.3), son axe vertical étant perpendiculaire à la surface et
coïncidant avec le bord diagonal entre les tampons. Si les tampons triangulaires doubles ou multiples ont des
paires de tampons identiques, il suffit de soumettre à essai une seule paire de tampons. Si elles ne sont pas
identiques, alors au moins une paire de chaque conception non identique doit être soumise à essai.

Figure C.3 — Point d'essai pour les dispositifs de fermeture et de couronnement avec des tampons
triangulaires doubles ou multiples

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Toutes les lectures doivent faire l’objet d’un enregistrement. Les « lectures initiales » et les équivalentes
« lectures après application de la cinquième charge » doivent être déterminées. Une comparaison doit être
réalisée entre ces différences et les exigences de la présente norme, et un rapport doit être élaboré en
conséquence.

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(normative)

Essai de résistance sous charge

D.1 Échantillons pour essai


Les dispositifs de fermeture doivent être soumis à essai sous forme d'ensembles complets et dans leurs
conditions de fonctionnement, à l'exception des tampons commercialisés non remplis qui doivent être soumis
à essai sans remplissage. Cet essai doit être réalisé sur l’échantillon immédiatement après l’essai de flèche
résiduelle.

D.2 Force de contrôle (FT)


La force de contrôle appliquée, FT, doit être telle qu’indiquée en 9.4.2, Tableau 7, pour chaque classe et pour
toutes les cotes de passage et tous les matériaux.

D.3 Mode opératoire d’essai


L’appareillage, l’appareil d’essai, les poinçons d’essai, les dispositifs de mesure et l’application de la force de
contrôle doivent être conformes à l’Annexe C. Immédiatement après l’essai de flèche résiduelle conformément
au 9.3 et à l’Annexe C, la force de contrôle doit être appliquée à la vitesse indiquée dans l’Annexe C, jusqu’à ce
 
qu’elle soit atteinte. La force de contrôle doit être maintenue pendant 3002 s.

D.4 Rapport d'essai


Les conditions du dispositif de fermeture doivent être enregistrées après retrait de la force de contrôle et un
rapport doit être élaboré en conséquence.

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(normative)

Essai de déflexion sous charge

E.1 Échantillons pour essai


Les dispositifs de couronnement et de fermeture doivent être soumis à essai sous forme d'ensembles complets
et dans leurs conditions de fonctionnement. Les ensembles soumis à essai doivent être des ensembles neufs
n'ayant été soumis à aucun autre essai de charge et ils doivent être choisis au hasard.

E.2 Charge d’essai de déflexion, FD


Une charge d'essai FD = 1/3 FT de la force de contrôle indiquée dans Tableau 7, doit être appliquée pour chaque
classe pour toutes les cotes de passage.

E.3 Appareillage
E.3.1 Appareil d’essai

L'appareil d'essai, de préférence une presse hydraulique d'essai, doit être capable d'exercer une charge
supérieure d'au moins 25 % à la force de contrôle correspondante pour les classes A 15 à D 400 et d’au moins
10% pour les classes E600 et F900. Une tolérance de ± 3 % de la force de contrôle doit être respectée. À
l'exception des ensembles multiples, les dimensions du plateau de l'appareil d'essai doivent être supérieures
à celles de la surface d'appui de l'ensemble à soumettre à essai.

E.3.2 Poinçons d'essai

Les dimensions et la forme des poinçons d’essai doivent être telles qu’indiquées dans le Tableau C.1.

E.3.3 Dispositif(s) de mesure de la déflexion

Le(s) dispositif(s) de mesure de la déflexion doi(ven)t avoir une plage de mesure d'au moins 10 mm avec une
résolution d'au moins 0,01 mm et une exactitude totale maximale de ± 5 %.

E.4 Mode opératoire


E.4.1 Mode opératoire d'essai pour les tampons rectangulaires

L'échantillon pour essai doit être placé sur le plateau de l'appareil d'essai. L'échantillon pour essai doit être
maintenu sur le plateau de l'appareil d'essai de sorte que lorsque le tampon est déformé sous la force de
contrôle, il doit rester sans appui et ne pas entrer en contact avec le plateau de l'appareil d'essai. Le tampon
de l'échantillon pour essai doit reposer normalement dans son cadre.

Le poinçon d'essai doit être placé au centre géométrique du tampon, son axe vertical étant perpendiculaire à
la surface (voir exemples dans la Figure C.1).

La force de contrôle doit être répartie uniformément sur toute la surface du poinçon d'essai et toute
irrégularité doit être compensée au moyen d'une couche intermédiaire appropriée, par exemple du bois
tendre, un panneau de fibre de bois, du feutre ou un matériau similaire positionné entre le tampon et le
poinçon d'essai. Les dimensions de cette couche intermédiaire ne doivent pas dépasser celles du poinçon
d'essai.

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Lors des essais de dispositifs de couronnement ou de fermeture ayant une surface non plane, la forme du côté
du poinçon d'essai en contact doit épouser celle du tampon. Les motifs surélevés définis dans le paragraphe
9.5.3 et de petits écarts par rapport à une surface plane ne requièrent pas une forme particulière pour le côté
du poinçon d'essai en contact.

La mesure de la déflexion doit être réalisée sur le côté inférieur du tampon comme l'illustre la Figure E.1 et au
point d’application de la force de contrôle. Le(s) dispositif(s) de mesure de la déflexion doi(ven)t être
positionné(s), avec une marge de ± 5 %, au centre géométrique de la cote de passage du tampon.

Légende
1 Cadre
2 Tampon
3 Centre géométrique
4 Plateau de l'appareil d'essai
5 Support du dispositif de mesure
6 Dispositif de mesure

Figure E.1 — Mesure de la déflexion sous charge

Une charge de conditionnement d'au maximum 1/3 de FD doit être appliquée pour asseoir le système et peut
être maintenue pendant un maximum de 5 s puis totalement retirée. Après le retrait de la charge de
conditionnement et avant l'application de FD, le(s) dispositif(s) de mesure de la déflexion doi(vent)t être mis
en contact avec la partie inférieure du dispositif de fermeture ou de couronnement et une ou plusieurs lectures
de référence doivent être effectuées. La charge FD doit être appliquée à une vitesse de 1 kN/s à 5 kN/s jusqu'à
1/3 FT et maintenue pendant 30 s. Le(s) dispositif(s) de mesure de la déflexion doi(ven)t être lu(s) de nouveau
dans les dix secondes suivantes. La charge doit alors être retirée.

E.4.2 Mode opératoire d'essai pour les tampons triangulaires et multiples

Dans le cas de produits à multiples ensembles de tampons, chaque ensemble de tampons et chaque jonction
structurelle intermédiaire entre deux ensembles doivent être soumis à essai conformément au mode
opératoire indiqué en C.4.1. L'emplacement des poinçons d'essai et du (des) dispositif(s) de mesure de la
déflexion doit être conforme à la Figure E.2. Dans le cas de tampons triangulaires doubles, le poinçon d’essai
doit être positionné au centre géométrique, tel qu’illustré dans la Figure C.3.

E.5 Observations et rapport


Toutes les lectures des jauges de déflexion doivent être enregistrées et les différences entre les « lectures de
référence » et les « lectures sous charge » équivalentes doivent être déterminées. Une comparaison doit être
effectuée entre ces différences et les exigences de la présente norme, et un rapport doit être élaboré en
conséquence.

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(normative)

Essai sur cadre assemblé

Il est permis de concevoir des cadres assemblés en plusieurs parties. Cette annexe définit les modalités d’essai
de ces moyens d’assemblage à partir de la classe D400.

NOTE Si le cadre comporte plusieurs moyens d’assemblage différents, chacun de ces moyens doit-être testé. Les
spécificités d’assemblage par soudure sont définies dans le paragraphe 9.7 mais ce moyen d’assemblage doit également
être testé.

F.1 Exigences
Les essais se font sur deux échantillons selon les Figures F.1 et F.2 :

— un échantillon monobloc représentatif de la section moyenne du cadre ;

— un échantillon disposant d’un moyen d’assemblage.

Les deux échantillons sont soumis à une charge d’essai à une vitesse de 1 à 5 kN/s par l’intermédiaire d’un
poinçon de diamètre 50 mm placé au centre des échantillons, jusqu’à rupture ou jusqu’à une charge maximale
de 400kN.

L’échantillon disposant du moyen d’assemblage doit être au moins aussi performant en rupture que
l’échantillon monobloc, avec une tolérance minimale de 10 %.

Figure F.1 — Echantillon monobloc

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Figure F.2 — Echantillon assemblé

Avec L=200 mm.

F.2 Appareillage
a) Appareil d’essai

L'appareil d'essai, de préférence une presse hydraulique d'essai, doit être capable d'exercer une charge
supérieure d'au moins 25 % à la charge d’essai maximale.

L'appareil d'essai doit être conforme à la NF EN ISO 7500-1, classe 3.

b) Poinçon d’essai

Le poinçon doit assurer un contact de 50 mm linéaire continu avec une hauteur préférentielle 75 mm. Il est
admis que celui-ci peut-être fendu en son milieu pour garantir son maintien en place durant les essais.

c) Support latéraux

Il est admis que les supports latéraux peuvent être façonnés pour assurer la stabilité de l’échantillon. Des jeux
doivent être prévus pour supprimer les effets d'encastrement ou de bridage.

F.3 Mode opératoire


a) Echantillon monobloc

Mettre en place deux appuis distants de L sur le plateau de l’appareil d’essai et placer l’échantillon monobloc
selon la Figure F.1.

Positionner le poinçon à distances égales L/2 des deux appuis selon la Figure F.1.

Appliquer une charge d’essai jusqu’à rupture ou jusqu’à une charge maximale de 400kN.

b) Echantillon assemblé

Sur les 2 mêmes appuis distants de L disposés sur plateau de l’appareil d’essai, placer l’échantillon assemblé
selon la Figure F.2.

Positionner le poinçon au droit du moyen d’assemblage à distances égales L/2 des deux appuis selon la Figure
F.2.

Appliquer une charge d’essai jusqu’à rupture ou jusqu’à une charge maximale de 400kN.
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F.4 Observations et rapport


Tous les paramètres d’essais, observations et conclusions de ce test doivent être consignés dans un rapport.

Sur demande du prescripteur, le fabricant peut procéder à un essai de charge jusqu'à détérioration de
l’échantillon assemblé et / ou de son moyen d’assemblage. Cette charge à rupture ne doit en aucun cas être
inférieure à la valeur de charge étalon de l’échantillon monobloc, avec une tolérance minimale de 10 %.

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(informative)

Positionnement des pattes de scellement basé sur l’existant

La présente annexe s’applique aux cadres jusqu’à la classe C250.

Les dimensions et formes préférentielles des pattes de scellement (60 mm x 25 mm x 5 mm) sont présentées
dans la Figure G.1.

Figure G.1 — Dimensions et formes préférentielles des pattes de scellement

Les réservations des chambres existantes sont de 70 mm x 35 mm x 35 mm en fond de feuillure (voir


Figure G.2).

Figure G.2 — Exemple de réservations des chambres existantes

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La position et le nombre de patte de scellement par cadre est donné par le Tableau G.1 ci-après :

Tableau G.1 — Position et le nombre de patte de scellement par cadre


C250
OL pattes sur longueur pattes sur largeur
longueur largeur nb position nb position
L0T 428 248 1 centrée 1 centrée
L1T 527 389 1 centrée 1 centrée
L2T 1161 389 1 centrée 1 centrée
1/2 L4T 884 527 1 centrée 1 centrée
P1T 527 884 1 centrée 1 centrée

P2T 1161 884 2 entre-axe 600 1 centrée

L3T 1381 527 2 entre-axe 600 1 centrée

L4T 1876 527 2 entre-axe 784 1 centrée

L5T 1795 884 2 entre-axe 703 1 centrée

1 centrée et
L6T 2429 884 3 1 centrée
2 entre-axe 1337

2 entre-axe 1970
M2T 3062 884 4 1 centrée
et 2 entre-axe 770

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