Vous êtes sur la page 1sur 23

Centre Hospitalier de la Côte Basque – Hôpital de

Bayonne

Extension blocs opératoires

« Zone Lavage Endoscope »

DCE
CCTP LOT n°4
FLUIDES MEDICAUX

Indice Date Modifications


ère
- Septembre 2017 1 diffusion
A
B
C

6, chemin de Jorlis
Chemin brasketenia
64 600 ANGLET
64200 ARCANGUES
T : 05 59 01 60 30
T : 06.26.47.66.52
Centre Hospitalier de la Côte Basque - BAYONNE 2 / 23
Création Salles lave endoscope et bloc opératoires DCE
Lot n° 04 Fluides médicaux Septembre 2017

SOMMAIRE

1. GENERALITES ............................................................................................................................................. 3

1.1. Présentation du projet ................................................................................................................................... 3


1.2. Travaux prévus et non prévus ....................................................................................................................... 3
1.3. Liaison avec les autres corps d'état - limites des prestations ....................................................................... 4

2. PRESCRIPTIONS TECHNIQUES GENERALES ......................................................................................... 5

2.1. Classement de l’établissement...................................................................................................................... 5


2.2. Normes et réglements ................................................................................................................................... 5
2.3. Bases de calculs ........................................................................................................................................... 9
2.4. Nature des matériaux et matériels - Procédés d'exécution......................................................................... 13
2.5. Ouvrages annexes ...................................................................................................................................... 16
2.6. Vérifications et essais en vue des réceptions ............................................................................................. 17

3. DESCRIPTION DES OUVRAGES .............................................................................................................. 18

3.1. Conception de l'installation .......................................................................................................................... 18


3.2. Distribution................................................................................................................................................... 19
3.3. Obligations de l'Entrepreneur ...................................................................................................................... 22
3.4. Qualification ................................................................................................................................................. 22
Centre Hospitalier de la Côte Basque - BAYONNE 3 / 23
Création Salles lave endoscope et bloc opératoires DCE
Lot n° 04 Fluides médicaux Septembre 2017

1. GENERALITES

1.1. Présentation du projet


Le présent document a pour objet de définir l’ensemble des équipements de distribution de Fluides médicaux
nécessaires et prévus dans le cadre de la création d’une nouvelle salle lave-endoscope et d’un bloc opératoires au
niveau du plateau technique de l'Hôpital Saint Léon du Centre Hospitalier de la Côte Basque à BAYONNE.

Dans le déroulement des interventions, la salle d’opération à créer étant imbriquée au centre du projet, les
contraintes d’accessibilité nous obligent à la traiter en premier. Ce qui impliquera que l’activité de lavage
endoscope soit déplacée durant la réalisation des travaux.

1.2. Travaux prévus et non prévus

Travaux prévus à la charge du présent lot

- les mesures conservatoires nécessaires aux maintiens des installations en fonctionnement durant les
travaux.
- l'ensemble de la distribution des fluides concernés depuis les ensembles de productions jusqu’aux points
de livraison, à savoir :
♦ Prises de fluides médicaux réparties dans les nouveaux locaux,
♦ Bras de chirurgiens et d'anesthésistes des salles d'opération endoscopie, les colonnes fixes ou
mobiles,
- la fourniture, la pose et les raccordements de toutes les prises Fluides médicaux
- la fourniture, la pose et les raccordements des prises murales de secours des différents fluides alimentant
les bras de chirurgiens et d'anesthésistes ainsi que les colonnes quand celles-ci sont mobiles
- la fourniture, la pose et les raccordements de toutes les vannes nécessaires au bon fonctionnement de
l'installation.
- l’ensemble des liaisons des gaz médicaux (0² / N²0 / vide / air médical, y compris les secours), depuis les
réseaux existants.
- les alarmes visuelles et sonores pour les fluides médicaux dans salles d'opération,
- la décontamination particulaire de tous les réseaux avant réception,

Travaux non prévus au présent lot

- L'amenée de fluides autres que ceux énumérés ci-avant.


- Les prises de fluides médicaux de même que le réseau prévu dans les bras, poutres ou potences.

Autres travaux non prévus au présent lot


- les percements et rebouchages dans les éléments de structure en béton armé.
Centre Hospitalier de la Côte Basque - BAYONNE 4 / 23
Création Salles lave endoscope et bloc opératoires DCE
Lot n° 04 Fluides médicaux Septembre 2017

1.3. Liaison avec les autres corps d'état - limites des prestations

Il est toutefois rappelé à l'Entrepreneur du présent lot qu'il doit l'ensemble de la distribution des fluides médicaux
concernés par le projet jusqu'aux prises incluses y compris dans les blocs opératoires. Le présent lot amènera et
raccordera ses réseaux d'alimentation aux poutres, potences et bras.

Le tableau joint en annexe récapitulent l’ensemble des points de livraison, étant entendu que seules sont à prendre
en compte, la fourniture et l’installation des prises murales. Les prises à installer ayant pour but de permettre à
l’entreprise l’estimation et le calcul de ses réseaux conformément aux normes.

Ces tableaux récapitulatifs tiennent compte des demandes de la Norme FD.S.90.155 et pour certains locaux de
demandes spécifiques des utilisateurs dérogeant à cette Norme.

Ils recevront avant début des travaux, l'aval définitif des utilisateurs.

L’Entrepreneur a l'obligation de prendre connaissance des pièces des dossiers de ce lot (plans et pièces écrites)
afin d'y repérer toutes les interfaces avec son propre lot et de fournir ainsi, en fin de chantier, une installation en
parfait ordre de fonctionnement.

1.4. Conditions Particulières d’exécution des travaux

Il est rappelé aux Entreprises que le chantier se déroule sur un site en activité.
En conséquence, il sera exigé de chaque entreprise participant à des travaux dans l’enceinte des bâtiments de
respecter scrupuleusement :

La propreté permanente du chantier

Chacune des entreprises est tenue d’évacuer ses gravats à la décharge publique sans délai et sans stockage
transitoire sur le site, y compris sur les espaces extérieurs. L’enlèvement des gravats des locaux sera exigé
quotidiennement ainsi que le nettoyage du chantier par balayage humide (balayage à sec interdit) ou à l'aide d'un
aspirateur.

De la même façon, le stockage des approvisionnements nécessaires aux travaux est prohibé en dehors de
l’emprise du chantier sauf accord particulier du Services technique mentionné sur le P.P.S.P.S. ou sur les
comptes-rendus de chantier

L’évacuation des gravats et l’approvisionnement des matériels ne pourront se faire que par les escaliers, suivant
des horaires déterminés par l’établissement. Les dégradations occasionnées, dans les escaliers utilisés par
l’entreprise, seront à la charge de l’entreprise titulaire du présent lot.

Toutes précautions seront prises pour limiter la poussière.

L’accès aux autres locaux que ceux non concernés par le chantier est strictement interdit aux personnels des
entreprises en dehors des circulations générales horizontales et verticales d’accès au chantier autorisées par le
Service technique spécifiquement pour chaque chantier et mentionnées sur P.P.S.P.S. ou à défaut sur le premier
compte-rendu de chantier.

Une limitation des nuisances, notamment sonores

Vis-à-vis des occupants du bâtiment : des aménagements d’horaires pourront être imposés pour les travaux
bruyants. Ces travaux seront réalisés en horaires décalés, la nuit ou le week-end.
Un strict respect des contraintes de sécurité incendie

(issue de secours et voie pompiers dégagées en permanence, installations provisoires de chantier respectant les
classements au feu exigibles pour ce type d'établissement, demandes systématiques de permis de feu au Service
de Sécurité ou technique, moyens d’extinction en état de fonctionner en permanence sur le chantier, etc)
Centre Hospitalier de la Côte Basque - BAYONNE 5 / 23
Création Salles lave endoscope et bloc opératoires DCE
Lot n° 04 Fluides médicaux Septembre 2017

De veiller à ne pas perturber les installations techniques du site

(électricité, courants faibles, plomberie, E.U., etc.). Notamment toutes interventions sur les infrastructures
techniques en service, hors réseaux isolé pour les besoins du chantier, ne pourront être exécutées, sur rendez-
vous, que sous l’égide et en présence d’un représentant des services techniques.

De respecter les contraintes d’organisation, de phasage

Suivant planning du chantier, ainsi que des mesures de protections et d’isolement des zones de chantier. Des
travaux devront être réalisés dans des périodes horaires de nuit, ou de week-end, et dans des périodes à
déterminer avec le Maître d’Ouvrage et les personnels de l’établissement. Afin d'éviter toutes gênes du personnel
en activité dans l'établissement, certains travaux seront prévus la nuit, le week-end et pendant les vacances.

Aucune coupure de courant ne sera possible pendant les heures de fonctionnement de l'établissement.
Le Maître d'ouvrage et le Maître d'œuvre devront être prévenus au moins trois semaines avant les jours
déterminés pour les coupures, les raccordements, les passages de câbles dans les faux-plafonds, les arrêts de
fonctionnement de certaines installations, etc.

Enfin, tous les intervenants devront systématiquement prévenir les représentants des Services Techniques avant
intervention et en fin d’intervention, ainsi que le personnel du service concerné, notamment s’ils ne peuvent être
accompagnés ou si n’est pas présent sur site un représentant du Service Technique.

Toutes les incidences de prix entraînées par les conditions particulières d’exécution des travaux, ainsi que les
interventions dans les différents locaux zone par zone, horaires décalés, travail de nuit et de week-end, suivant
planning, devront faire partie intégrante des prix de soumission remis par l’entreprise titulaire du présent lot.

2. PRESCRIPTIONS TECHNIQUES GENERALES

2.1. Classement de l’établissement

L’immeuble à usage hospitalier est classé Etablissement recevant du Public (ERP), type U, 1ère catégorie.
L’entreprise devra prévoir son installation conformément aux règlements de sécurité contre l’incendie en vigueur à
la date de la remise des offres.

2.2. Normes et réglements

Dans l'étude et l'exécution de son marché, l'entrepreneur devra tenir compte des stipulations, Lois, Décrets,
Ordonnances, Circulaires Françaises, Normes Françaises, Homologuées par l'A.F.N.O.R., Documents Techniques
Unifiés et organismes officiels… Applicables aux travaux décrits dans le présent document et en vigueur à la date
de remise d'offres.

Règlements et codes

- Code de la Santé Publique – partie législative – cinquième partie – produits de Santé,


- Code de la Santé Publique – partie règlementaire,
- Livre V – Pharmacie,
- Livre V bis – Dispositions relatives aux dispositifs médicaux,
- Pharmacopée européenne dernière édition,
- Avis technique du CSTB,
- Code du travail,
- Règlements relatifs à la sécurité du personnel,
- Règlements préfectoraux concernant la sécurité dans les locaux recevant du public.
Centre Hospitalier de la Côte Basque - BAYONNE 6 / 23
Création Salles lave endoscope et bloc opératoires DCE
Lot n° 04 Fluides médicaux Septembre 2017

Arrêtés

- Arrêté du 29 août 2003 portant approbation et dispositions et modifiant le règlement de sécurité contre
l’incendie et de panique dans les établissements recevant du public,
- Arrêté du 25 avril 2000 relatif aux locaux de pré-travail et de travail,
- Arrêté du 10 mars 1997 relatif aux prescriptions générales applicables aux installations classées pour la
protection de l’environnement soumises à déclaration sous la rubriques n° 1220 (emploi et stockage
d’oxygène).
- Arrêté du 23 mai 1989 portant disposition particulière aux établissements de santé, complétant les
dispositions de l’arrêté du 25 juin 1980.
- Arrêté du 22 octobre 1982 relatif aux dispositions amovibles de sécurité des circuits.
- Arrêté type n° 328 bis en application de la loi n° 76-663 du 19 juillet 1976 et du décret n° 77-1133 du 21
septembre 1977 portant sur les installations soumises à déclaration : dépôt d’oxygène liquide constitué de
récipients fixes,
- Arrêté du 25 juin 1980 abrogeant les dispositions de l’arrêté du 23 mars 1965.
- Arrêté du 23 mars 1965 portant approbation du règlement de sécurité dans les établissements recevant du
public.
- Arrêté du 2 juillet 1951 portant réglementation des dispositifs d’identification des bouteilles de gaz
médicaux.

Directives, circulaires, lettres et télex

- Lettre circulaire DH-EM1 n° 96-3921 du 22 juillet 1996 relative à la sécurité des dispositifs médicaux :
utilisation des flexibles de gaz médicaux (BOMS 96/31, 1753, p. 83).
- Circulaire DH-EM1 n° 95-3059 du 13 juillet 1995 relative à la sécurité d’utilisation des dispositifs médicaux.
- Directive européenne 93-42 CEE dispositifs médicaux (marquage CE).
- Circulaire DH-5D n° 335 du 3 mai 1990 relative à l’accessibilité des vannes de sectionnement des réseaux
de distribution des gaz médicaux non inflammables.

Normes

- FD S 90-155 – Système de distribution pour gaz médicaux comprimés et vide. Complément pour la
conception et la réception – août 2001.
- FD S 90-156 – Système de distribution pour gaz médicaux non inflammables. Comparaison entre les
normes NF S90-155 et NF EN 737-3 – Septembre 2001.
- FD S 90-119 – Crantage Juin 2006
- NF EN 737-1 – Système de distribution de gaz médicaux – partie 1 : prises murales pour gaz médicaux
comprimés et pour le vide (aspiration) – mars 1998.
- NF EN 732-2 + A1 – Système de distribution de gaz médicaux – partie 2 : système final d’évacuation des
gaz d’anesthésie – règles fondamentales + amendement 1 (avril 2000) – juillet 1998.
- NF EN 737-3 + A1 – Système de distribution de gaz médicaux – partie 3 : système de distribution pour gaz
médicaux comprimés et vide (aspiration) – septembre 2000.
- NF EN 737-4 – Système de distribution de gaz médicaux – partie 4 : prises murales pour systèmes
d’évacuation des gaz d’anesthésie – mars 1998.
Centre Hospitalier de la Côte Basque - BAYONNE 7 / 23
Création Salles lave endoscope et bloc opératoires DCE
Lot n° 04 Fluides médicaux Septembre 2017

- NF EN 738-1 + A1 – détendeurs pour l’utilisation avec les gaz médicaux – partie 1 : détendeurs et
détendeur – débitmètre mai 1997.
- NF EN 738-2 – détendeurs pour l’utilisation avec les gaz médicaux – partie 2 : détendeurs de rampes et de
canalisations – janvier 1999.
- NF EN 738-3 – détendeurs pour l’utilisation avec les gaz médicaux – partie 3 : détendeurs intégrés dans
les robinets de bouteilles – décembre 1998.
- NF EN 738-4 – détendeurs pour l’utilisation avec les gaz médicaux – partie 4 : détendeurs basse pression
conçus pour le matériel médical – décembre 1998.
- NF EN 739 – flexibles de raccordement à basse pression pour utilisation avec les gaz médicaux – mars
1998.
- NF EN 793 – prescriptions particulières relatives à la sécurité des gaines techniques à usage médical –
Février 1998.
- NF EN 980 – 980/A1 – symboles graphiques utilisés pour l’étiquetage des dispositifs médicaux +
amendement 1 (décembre 1999) – août 1996.
- NF EN 1041 – informations fournies par l’entreprise avec les dispositifs médicaux (NF S 99 003) – avril
1998.
- PR NF EN 13159 – compatibilité des matériels médicaux avec l’oxygène (projet de norme européenne EN
13159) – mai 1998.
- NF EN 13348 – tubes ronds sans soudure en cuivre pour gaz médicaux ou le vide.
- NF EN 1441 – dispositifs médicaux – analyse des risques – avril 1998.
- NF EN 13221 – raccords flexibles haute pression pour utilisation avec les gaz médicaux – avril 2000.
- NF EN ISO 13341 – bouteilles à gaz transportables – montage des robinets sur les bouteilles à gaz (NF E
29 670) – mars 1998.
- NF EN 12218 – systèmes de rails de support pour appareils médicaux (NF S 97-317) décembre 1998.
- NF EN 475 – dispositifs médicaux signaux d'alarmes électriques
- NF ISO 8573-1 – air comprimé pour usage général – partie : polluants et classes de qualité – août 1992.
- NF EN 723 – tubes en cuivre – méthode de dosage du carbone – décembre 1996.
- NF EN 13348 – cuivre et alliages de cuivre – tubes ronds sans soudure en cuivre pour gaz médicaux ou le
vide – décembre 2001.
- NF E 15-100 – manomètres et thermomètres industriels – manomètres et thermomètres métalliques
indicateurs – manomètres et thermomètres à fonction de commande – août 1988.
- NF E 29-411 – robinetterie industrielle – soupapes de sûreté – conception générale, essais, maintenance,
marquage, conditionnement – décembre 1988.
- NF E 29-412 – robinetterie industrielle – soupapes de sûreté – essais de fonctionnement et de débit –
septembre 1990.
- NF X 50-151 – analyse de la valeur – analyse fonctionnelle – expression fonctionnelle du besoin et cahier
des charges fonctionnel – décembre 1991.
- NF X 60-200 – documents techniques à remettre aux utilisateurs de biens durables à usage industriel et
professionnel – nomenclature et principes généraux de rédaction et de présentation – avril 1985.
- X 60-510-CEI812-1985 – techniques d’analyse de la fiabilité des systèmes – procédure d’analyse des
modes de défaillances et de leurs effets (AMDE) – décembre 1986.
- XP ENV 13004 – système de nomenclature des dispositifs médicaux fins d’échanges de données
règlementaires – recommandations relatives à un système intermédiaire et règles applicables à un futur
système – mars 2000.
Centre Hospitalier de la Côte Basque - BAYONNE 8 / 23
Création Salles lave endoscope et bloc opératoires DCE
Lot n° 04 Fluides médicaux Septembre 2017

Normes spécifiques

- NF EN ISO 14644-1 – salles propres et environnements maîtrisés apparentés – partie 1 : classification de


la propreté de l’air – juillet 1999.
- NFS 90-351 – procédures de réception et de contrôle des salles d’opération – décembre 1987.
- NFS 31-084 – méthode de mesurage des niveaux sonores en milieu de travail en vue de l’évaluation du
niveau d’exposition sonore quotidienne des travailleurs – août 1987.
- Norme UTE.
- NFA 84-420 – matériels de soudage au gaz et procédé connexes – détendeurs – raccords d’entrée – type
F « oxygène ».
- NFC 15-100 – installations à basse tension et équipements correspondants – installations électriques à
basse tension – règles.
- NFE 29-650 – bouteilles à gaz, raccords de sortie de robinets – généralités.
- NF ISO 1217 – distribution, diffusion d’air et machines à déplacer et comprimer les gaz – compresseurs –
compresseurs volumétriques – essais de réception (indice de classement : E 51-260).
- NFS 90-351 – procédures de réception et de contrôle des salles d’opération – décembre 1987.
- DTU 61.1 – distribution de gaz – installations de gaz.
- NFS-116 (pour l’aspect dimensionnel et d’attribution spécifique au gaz, crantage) – juin 1998.
- NF EN 288 – descriptif et qualification d’un mode opératoire de soudage pour les matériaux métalliques.
- NF EN 287 – épreuve de qualification des soudeurs – soudage par fusion.
- NF EN 473 – essais non destructifs – qualification et certification du personnel – principes généraux.
- NF EN 970 – contrôle non destructif des assemblages soudés par fusion – contrôle visuel.
- NF EN 6520 – soudages et techniques connexes – classification des défauts géométriques dans les
soudures des matériaux métalliques.
- NF EN 1452 – 1 à 7 – systèmes de canalisations en plastique pour alimenter en eau.

Autres règles

- Les services techniques et de sécurité de l’hôpital.


- Le CLIN ;
- Règles de l’art interprofessionnelles et syndicales des entreprises.
- Prescriptions et demandes qui seront formulées par les services publics tels que la DDASS, DDE, EDF,
GDF.
- Pompiers.
- Hygiène.
Centre Hospitalier de la Côte Basque - BAYONNE 9 / 23
Création Salles lave endoscope et bloc opératoires DCE
Lot n° 04 Fluides médicaux Septembre 2017

2.3. Bases de calculs

Généralités

Elles seront établies en conformité avec les normes et règlementations en vigueur. (FDS 90155 août 2001)

Le système retenu sera dit "à deux niveaux de pression" ou "double détente", c'est-à-dire :
- un réseau primaire aboutissant aux détendeurs régulateurs situés en tête des réseaux secondaires,
- un réseau secondaire aboutissant aux prises d'utilisation,

Les notes de calculs justificatives seront fournies par l’entreprise avant exécution des travaux.

Les bases de calculs, nombre de prises, débits et foisonnements sont définis pour chaque fluide par la norme
FD.S.90.155. (Août 2001)

En préambule, il est toutefois précisé que dans le cadre de l'actuel projet, les diamètres des réseaux primaires et
secondaires seront déterminés en majorant les débits (obtenus conformément à la Norme ci-dessus) de 20 % pour
tenir compte des simultanéités importantes d'utilisation des prises dans les blocs opératoires, les salles de réveil et
de réanimation,

Les pressions de distribution à débit nul sont :

Air comprimé médical

- Réseau primaire : 900 kPa à 1000 kPa (9 à 10 bars).


- Réseaux secondaires : -350 kPa (3,5 bars) pour les prises air comprimé médical + 20 %,
-500 kPa (5 bars) sur les bras anesthésistes pour les prises type « SEGA »,
-700 kPa (8 bars) pour les prises air comprimé médical moteur

Oxygène

- Réseau primaire : 800 kPa (8 bars) + 20 %


- Réseau secondaire : 350 kPa (3,5 bars) + 20 %

Protoxyde d'azote

- Réseau primaire : 800 kPa (8 bars) + 20 %


- Réseau secondaire : 350 kPa (3,5 bars) + 20 %

NOTA
Pour les 3 fluides ci-dessus, il sera procédé au réglage des tableaux de détente et des ensembles régulateurs de
façon à ce que la pression aux prises murales reste dans les limites fixées ci-dessus quel que soit le nombre de
prises murales alimentées.

Les ensembles de régulation comporteront des vannes de coupure ainsi que des prises rapides en amont et en
aval.

Vide

- Distribution sous une dépression de 70 KPa (700 millibars environ) + 10 KPa (100 millibars)
- Réglage au départ de la centrale et équilibrage des réseaux afin d'assurer une dépression de 59 KPa
(590 mb) à la prise la plus défavorisée.
Centre Hospitalier de la Côte Basque - BAYONNE 10 / 23
Création Salles lave endoscope et bloc opératoires DCE
Lot n° 04 Fluides médicaux Septembre 2017

Pression nominale de service préconisée

Oxygène – O²

Réseau primaire : 8,0 bars + 10% (800 kPa + 80 kPa)


Réseau secondaire : 4,9 bars + 10 % (460 kPa + 46 kPa)

Protoxyde d’azote - N²O

Réseau primaire : 8,0 bars + 10% (800 kPa + 80 kPa)


Réseaux secondaires : 4,1 bars + 10 % (440 kPa + 44 kPa)

Air comprimé médical – ACR

Réseau primaire : 9,0 bars + 10% (900 kPa + 135 kPa)


Réseaux secondaires : 4,5 bars + 10 % (420 kPa + 42 kPa)

Appareils chirurgicaux (pression relative) : ACRM

Réseaux primaires : 9 bars < pression de service < 11 bars


Réseaux secondaires : 7 bars < pression de service < 10 bars

Vide médical (pression absolue) :

Réglage au départ de la centrale et équilibrage des réseaux afin d’assurer une dépression de 600 mb
(60 kPa) à la prise la plus défavorisée.
- Aux prises : pression de service < - 600 Mb

Pour les fluides ci-dessus, le réglage des tableaux de détente et des ensembles régulateurs sera effectué, de telle
façon que la pression aux prises murales reste dans la conformité quel que soit le nombre de prises murales
alimentées et la distance.

Les plages de pression des réseaux secondaires pourront être modifiées pour maintenir la compatibilité avec le
matériel médical du centre hospitalier.

Dans chaque service, secteur ou zone desservie, il sera prévu une ou plusieurs unités de seconde détente en
fonction des débits nécessaires :
- Débit par détente : en fonction du débit du détendeur des secours mobiles pour les secteurs à
risques (blocs, chambres USIC)
- Débit par détente :
3
< à 25 m /h pour tous les autres cas.

Vitesses de circulation

- Réseaux primaires et secondaires des gaz médicaux sous pression : V < 15 m/s
- Colonnes montantes et réseaux de vide : V < 100 m/s
Centre Hospitalier de la Côte Basque - BAYONNE 11 / 23
Création Salles lave endoscope et bloc opératoires DCE
Lot n° 04 Fluides médicaux Septembre 2017

Détermination des régulateurs

Avant l’exécution des travaux, l’entreprise et les fabricants de prises et de toute la robinetterie en général doivent
se concerter pour déterminer le type de régulateur en fonction du nombre de prises à ne pas dépasser, sachant
que Qp (débit pratique) des prises reliées à un régulateur est inférieur ou égal au Qp du régulateur, sachant que le
Qp du régulateur est déterminé avec la formule suivante :

Qp = Qn x C

dans laquelle :
- Q est le débit volumétrique du régulateur.
- Qn est le débit volumique spécifié dans la fiche technique du fabricant.
- C est le coefficient de correction ou de sécurité qui doit tenir compte des modifications de l’état
mécanique dans le temps et/ou de la correction due à la nature du gaz.

Détermination du coefficient C :

Si le Qn du régulateur est exprimé en O² dans la fiche technique du fabricant, sachant que le débit volumique est
inversement à la racine carrée de la masse molaire, on peut écrire :
- Pour l’oxygène C = 0,8
Dans ce cas C est le coefficient de sécurité d’où :
Débit pratique pour l’oxygène = Qn x 0,85
- Pour le protoxyde d’azote C = 0,8
Dans ce cas C est le coefficient de correction dû à la nature du gaz d’où :
Débit pratique pour le protoxyde d’azote = débit pratique pour l’oxygène x 0,85
- Pour l’air respirable C = 1,05
Dans ce cas C est le coefficient de correction due à la nature du gaz d’où :
Débit pratique pour l’air respirable = débit pratique pour l’oxygène x 1,05.

Détermination des diamètres

Pour le vide, il ne sera pas utilisé de tube ayant un diamètre intérieur à 12 mm en amont et 14 mm en aval des
vannes de sectionnement (sens de circulation du fluide) ; de plus, afin de tenir compte de l’évolution dans le temps
de l’état intérieur des tuyauteries de vide, il est appliqué sur le débit théorique pouvant transiter dans le tube un
coefficient de sécurité de 0,75 pour obtenir le débit pratique.

Pour les gaz sous pression dans le réseau secondaire, le diamètre intérieur minimum sera de 8 mm pour les
raccordements sur prises et de 10 mm minimum pour tous les réseaux desservant plus d’une prise.

Le diamètre intérieur D d’une canalisation se détermine d’après la formule suivante :

D = 18,8 Q

VPa

Où :
- D est le diamètre intérieur, en millimètre,
- V est la vitesse, en mètres par secondes,
- Q est le débit, en mètres cubes par heures détendues,
- Pa est la pression absolue, en bars.
Centre Hospitalier de la Côte Basque - BAYONNE 12 / 23
Création Salles lave endoscope et bloc opératoires DCE
Lot n° 04 Fluides médicaux Septembre 2017

Où :
En utilisant le tableau la lecture directe ci-dessous conforme aux directives du fascicule FD S 90.155 ;
Pr = pression relative

Diamètre Débit de vide


intérieur de Réseau Réseau Débit théorique Débit pratique
la primaire secondaire V = 100 m/s Application du
canalisation Pr = 8 bars Pr = 4 bars Pr = 0,65 bars coefficient 0,75
Mm (m3/h) (m3/h) (l/mm) (m3/h) (l/mm) (m3/h)
8 13,60
10 38,20 21,20 165,00 9,90 123,80 7,40
12 55,00 30,60 237,70 14,30 178,20 10,70
14 74,90 41,60 323,50 19,40 242,60 14,60
16 97,80 54,30 422,50 25,40 316,90 19,00
18 123,80 68,80 534,70 32,10 401,10 24,10
20 152,80 84,90 660,20 39,60 495,10 29,70
26 258,20 1115,70 66,90 836,80 50,20
30 343,80 1485,40 89,10 1114,10 66,80
40 611,10 2640,70 158,40 1980,50 118,80
50 954,90 4126,10 247,60 3094,60 185,70
60 5941,60 356,50 4456,20 267,40
80 10562,80 633,80 7922,10 475,30

Pression d’alimentation

Les prises murales sont des dispositifs médicaux soumis au marquage CE. Elles sont conformes aux normes NF
EN 737-1 et NF S 90-116, pour une gamme de pression d'alimentation en gaz médical allant de 400 kPa à 500
kPa, pour l'oxygène, le protoxyde d'azote, l'air respirable.

Les prises murales d'air et d'azote pour les instruments chirurgicaux ne doivent pas entraîner un danger pour le
patient ou l'opérateur à une pression d'entrée de 2 000 kPa, le présent lot doit en fournir la preuve.

Les prises murales de vide (aspiration) doivent fonctionner et satisfaire aux prescriptions de la norme européenne
NF EN 737-1, et NF S 90 116, pour une gamme de pression absolue inférieure ou égale à 60 kPa.

Si dans certains locaux, le maître d'ouvrage demande un nombre de prises de fluides plus important que celui
indiqué dans le fascicule FD S 90-155, le fabricant doit intégrer ces prises supplémentaires sans toutefois les
inclure dans les calculs de débit par poste.

Raccordement des prises murales

L'embase de la prise murale doit être conçue et fabriquée de manière à pouvoir effectuer un branchement
permanent ou spécifique au gaz sur la canalisation.

Caractéristiques des prises murales

Elles sont montées aux extrémités des canalisations sur réseau secondaire et permettent le branchement du
matériel médical. Elles répondent aux caractéristiques des normes NF EN 737-1 et NF S 90 116.
Les prises des gaz comburants (oxygène et protoxyde) comportent les indications inhérentes aux consignes de
sécurité de ces gaz.
Centre Hospitalier de la Côte Basque - BAYONNE 13 / 23
Création Salles lave endoscope et bloc opératoires DCE
Lot n° 04 Fluides médicaux Septembre 2017

Chute de pression

La norme NF EN 737-3, précise les chutes de pression admissibles.

Prescriptions relatives au débit et à la chute de pression due aux prises murales après
introduction de l’embout
Chute de pression
Pression de service nominal Pression Débit d’essai
maximale due à la prise
de la prise murale KPa d’essai KPa L/min
murale KPa
Gaz médicaux comprimés
230 60 15
400 o+100 (1)
Air et azote pour actionner les
appareils chirurgicaux 640 300 70
800 o+200 (1)
Vide 40 (2) 40 15
(1) Au-dessus de la pression atmosphérique
(2) Pression absolue

Débit de fuite

La norme NF EN 737-1, précise les débits de fuite admissibles.

Spécificité par rapport au gaz

La prise murale ne doit pouvoir recevoir que l'embout qui correspond au gaz médical pour lequel il a été conçu.

Raccordement des embouts

Le verrouillage effectif doit être rendu manifeste par une indication tactile ou audible perçue lors de l'introduction de
l'embout spécifique au gaz.

2.4. Nature des matériaux et matériels - Procédés d'exécution

Le ou les matériaux devront être de première qualité, de marque reconnue et agréée par le Maître d’Œuvre. Ils
devront être neufs et livrés sur le chantier exempts de toutes altérations.
Toutes les protections nécessaires devront être mises en œuvre au cours des travaux pour assurer leur bon état
de conservation.

Canalisations

Toutes les canalisations de fluides médicaux sont réalisées en tube de cuivre livré dégraissé en usine et
bouchonnées et ce, afin d’éviter toute confusion dans l’emploi du tube suivant le fluide à transporter. Leur mise en
œuvre se fera conformément aux chapitres 4.3.6 et 4.3.7 de la norme EN 737-3.

En aucun cas, l’épaisseur du métal des canalisations n’est inférieure à 1 mm.

Les coudes sont exécutés à la cintreuse ou façonnés à chaud. Des raccords calibrés (tés) sont utilisés pour les
piquages, afin d’assurer les conditions de basage satisfaisantes, et de conserver les diamètres utiles des réseaux.

L’emploi des raccords métalliques est limité au montage des accessoires et robinets. L’étanchéité des raccords
filetés métalliques (filetage conique ISO 7) est assurée par ruban OLIFAN PIFE OXYGENE de GEB ou équivalent.

Ces tubes sont assemblés par brasure d’argent (teneur minimale de l’alliage égale à 40% d’argent et alliage
exempt de cadmium) de type 1022 de CASTOLLIN ou 2055 de NEVAX ou similaire. Toutes les brasures se font
sous atmosphère neutre, produit conforme à la norme A 81 362.
Centre Hospitalier de la Côte Basque - BAYONNE 14 / 23
Création Salles lave endoscope et bloc opératoires DCE
Lot n° 04 Fluides médicaux Septembre 2017

Ces canalisations sont visitables sur l’ensemble de leur parcours et ne doivent pas comporter de raccord de
jonction dans les parcours non visitables. Elles sont munies d’étiquettes de repérages aux teintes
conventionnelles.

Toute canalisation de fluides médicaux apparente située à moins d’1,30 m de hauteur par rapport au sol fait l’objet
d’une protection mécanique. De même les descentes sur les coffrets de vannes font l’objet d’une protection
mécanique. Ces protections sont réalisées en goulottes aluminium de type Biolume ou équivalent.

Le montage des tuyauteries est effectué de manière à éviter les bruits de quelque origine que ce soit. Elles sont
maintenues en cheminement en nappe et isolées par des colliers en laiton démontables, comportant une bague
diélectrique en caoutchouc. Les colliers de type « clips » sont proscrits.

Les supports doivent être disposés à intervalles suffisamment rapprochés pour que les canalisations sous l’effet de
leur poids et des efforts auxquels elles peuvent être soumises, n’accusent pas de déformations anormales. Les
supports de fixation doivent être démontables. Dans tous les cas, l’écart maximum entre supports ne pourra être
supérieur à celui indiqué au chapitre 11.2.5 de la norme

EN 737-3.

Les effets de la dilatation des canalisations seront absorbés par le tracé même des canalisations ou à défaut, par
des ouvrages spéciaux. Le franchissement des joints de construction sera réalisé au moyen de lyres.

Les diamètres sont choisis en respectant les débits et la vitesse ainsi que les règles de calcul définis dans le
fascicule FD S 90 155.

Il est prévu à la charge du présent lot, une identification claire des différents circuits de distribution des fluides.
Cette identification se fera au voisinage immédiat des vannes de sectionnement aux jonctions et changements de
direction, en avant et en arrière des cloisons et des séparations, à proximité des prises murales et dans tous cas,
tous les 5 mètres au maximum.

Les réseaux primaires et secondaires d’un même fluide doivent être nettement différenciés.

Les parties de canalisation sous pression, en service normal, destinées à devenir inaccessibles ne doivent pas
comporter de raccord. A cette fin, l’emploi de couronne de tube cuivre recuit de marque TEMIX 02 ou équivalent
est autorisé pour le raccordement des prises uniquement.

Les canalisations seront mises à la terre depuis les prises de terre amenées par l’électricien, en respectant les
éléments correspondants à la norme NF C 15 100. Les canalisations de gaz doivent être distantes de plus de 50
mm et circuler dans des compartiments séparés des conduits électriques.

Toutes les dispositions seront prises pour permettre l’évacuation en toute circonstance de l’air qui s’accumule lors
de la mise en service des réseaux.

Tous les faux plafonds non étanches, dans lesquels transitent les fluides médicaux sont ventilés par des grilles au
1/100éme de leur surface. Les grilles sont dues au titre du présent lot. Modèle au choix de l’architecte.

Des fourreaux métalliques ou en matière plastique (PVC non annelé) seront mis en place dans les traversées de
cloisons, murs, planchers et dans les blocs opératoires, en particulier :
- des fourreaux MO pour toute canalisation traversant une gaine, un faux plafond, un espace clos non
ventilé (fourreau ouvert aux deux extrémités).
- bourrage de tous les autres fourreaux avec un matériau résilient et joint d’étanchéité à une extrémité y
compris coupe en place aux nus finis des murs et cloisons pour les passages horizontaux, à ras des
plafonds et à 3 cm au dessus des sols finis pour les passages verticaux.

Le calage des fourreaux au passage dans les traversées de cloisons, murs et planchers avant rebouchage, est à la
charge du présent lot.
Centre Hospitalier de la Côte Basque - BAYONNE 15 / 23
Création Salles lave endoscope et bloc opératoires DCE
Lot n° 04 Fluides médicaux Septembre 2017

Vannes de sectionnement

Ce sont des vannes de sectionnement à boisseau ¼ de tour ou à membrane, avec visualisation de leur état par
simple observation. Elles sont dégraissées en usine avec fourniture d’un certificat du fournisseur.

Ces vannes sont classées comme suit :


- Des vannes de sectionnement de maintenance :
Ces vannes sont installées sur les conduites principales, les colonnes montantes, les distributions
latérales en étage. Elles ne peuvent être commandées que par le personnel de maintenance et
d’exploitation.

- Des vannes de sectionnement de zone (zone de mise en sécurité) :


Ces vannes sont installées sous coffret plombé ou vitre dormante comportant l’indication du fluide et
les consignes de manœuvre.
Elles servent à isoler certains secteurs de l’établissement (en cas d’urgence ou d’opérations
d’entretien, ou certains locaux présentant des risques particuliers d’incendie

Pour chaque salle équipée de bras, ou colonne articulée, des réseaux distincts alimenteront les attentes sur
détrompeurs et les prises murales de secours. Chacun de ces réseaux sera isolé par une vanne de sectionnement
de zone, placée sous coffret multifluides à l’entrée du local.

Tous les réseaux desservant les équipements terminaux des salles d’imagerie, des chambres, unités soins
continus, et SSPI seront également équipés de vanne de sectionnement de zone placée sous coffret à l’entrée du
local.

Ces vannes doivent être facilement accessibles. Toutes ces vannes de sectionnement doivent être clairement
identifiées avec :
♦ indication du nom et du symbole du gaz
♦ indication de la zone, du secteur, du tronçon de canalisation desservi,
♦ Indication de leur utilisation.

Une simple observation de la vanne doit permettre de constater son ouverture ou sa fermeture.
Les vannes de sectionnement en attente doivent avoir l’extrémité obturée, être étanches, et doivent être placées
sous coffret en cas d’accessibilité.

Les vannes de purge ou d’essai placées à proximité de chaque vanne de sectionnement de zone doivent être
obturées, étanches et munies de raccords spécifiques aux gaz véhiculés.

Nota : Il sera fait application de la circulaire n° 335/DH/5D du 3 mai 1990, de la Direction des Hôpitaux, imposant le
verrouillage de toutes les vannes par une clef spécifique, les vannes étant classées en deux catégories :
- Les vannes de sectionnement de zones « accessibles au public, avec verre dormant et verrouillage »
- Les vannes de sectionnement de maintenance doivent être verrouillées.

Coffrets de sectionnement

Sur les installations de vide, il est prévu pour chaque zone de mise en sécurité équipée de vide, un coffret de
sectionnement constitué d’une vanne de diamètre approprié, sous coffret plombé ou dans les armoires de détente
ou gaines à coté des ensembles de seconde détente, comportant l’indication du fluide et les consignes de
manœuvre, sens d’ouverture et fermeture du volant.
Centre Hospitalier de la Côte Basque - BAYONNE 16 / 23
Création Salles lave endoscope et bloc opératoires DCE
Lot n° 04 Fluides médicaux Septembre 2017

Prises des fluides médicaux

Ces prises sont à prévoir pour les fluides : oxygène, vide, air comprimé médical et protoxyde d’azote. Elles sont
conformes aux normes NF S 90 116, NF EN 737-1 et au corps d’un raccord NIST suivant NF EN 739.

Les prises sont à prévoir selon le fascicule FD S 90 155 et FDS 90 119 et par type de locaux suivant le
programme. Elles sont du type à double clapet et raccords rapides de jonction, à entrée centrale avec, sur le
couvercle métallique à charnière l’identification et la couleur conventionnelle du gaz.

Le remplacement de l’ensemble guide, embout clapet et filtre s’effectuera sans démontage de la prise et sans
interruption de la distribution gaz.

Les prises sont fixées sur les cloisons à 1,50 m du sol ; prises en saillie pour canalisations apparentes en
provenance des plafonds.

Dans l’ordre suivant de gauche à droite ou de haut en bas : oxygène, protoxyde d’azote, air médical, vide et air
moteur. L’écartement entre chaque prise est de 0,10 m minimum en montage horizontal et de 0,30 m minimum en
montage vertical.

Les prises des paillasses, ainsi que leur raccordement sont à la charge du présent lot qui les intégrera dans les
bandeaux.

Suivant leur destination, ces prises sont personnalisées aux fluides qu’elles fourniront avec les griffes
conventionnelles :
♦ Prises 3 crans : oxygène
♦ Prises 4 crans : protoxyde d’azote,
♦ Prises 2 crans : vide, air médical.

Les plaques sont de couleurs différentes suivant les fluides :


♦ Oxygène : blanc
♦ Protoxyde d’azote : bleu foncé
♦ Air comprimé médical : blanc et noir
♦ Vide médical : jaune (*)

(*) Suivant la nouvelle norme les prises de vide sont livrées de couleur jaune.

2.5. Ouvrages annexes

Soufflage

Avant la mise en service des installations, l'Entrepreneur devra procéder au soufflage de tous ses réseaux.

Peinture

Toutes les parties des installations en métaux ferreux non galvanisés et notamment les colliers, supports doivent
subir un traitement anti-rouille, soit chez le constructeur, soit sur le chantier avant pose.

Isolation acoustique

Les résultats acoustiques à obtenir sont fixés par le décret en vigueur. Tous les moyens doivent être mis en
œuvre, en particulier :
- Les appareils tournants et vibrants doivent être scellés sur des socles massifs. Dans la mesure du
possible, ceux-ci sont fondés directement sur le bon sol, indépendamment du bâtiment. A défaut, les
socles doivent être désolidarisés du bâtiment.
La désolidarisation est obtenue par un matériau résilient posé sous le socle massif.
Centre Hospitalier de la Côte Basque - BAYONNE 17 / 23
Création Salles lave endoscope et bloc opératoires DCE
Lot n° 04 Fluides médicaux Septembre 2017

- Les appareils tournants ou vibrants doivent être désolidarisés des canalisations les raccordant par
manchons boulonnés ou vissés (à l'exclusion des durites ligaturées). La continuité électrique doit être
réalisée au moyen de tresses.
- Les matériels doivent être choisis dans leur zone d'emploi la plus silencieuse compatible avec les
caractéristiques demandées par ailleurs.
- Les supports doivent être fixés sur les dalles flottantes s'il en existe, à défaut sur des éléments eux-
mêmes isolés ou pour locaux techniques en sous-sol sur les parois verticales.
- Les supports de toutes les tuyauteries doivent comporter un baguage en matériau résilient.
- Tous les contacts d'appareils avec la structure du bâtiment ou leur support doivent être assurés par
plots ou tétons en matériau souple.
- Les flocages nécessaires
- Un gainage résilient sera réalisé sur toute la longueur des canalisations au passage des structures.
Elles seront arasées au nu des finis. Un cabochon sera prévu pour masquer le matériau résilient.

En outre, l'Entrepreneur du présent lot est directement responsable des bruits engendrés de façon directe ou
indirecte par son installation. Il devra donc remédier dès l'origine des installations à toute cause pouvant engendrer
des bruits sous peine de se voir refuser l'ensemble de ces travaux.

Rééquilibrage

L’Entrepreneur devra une fois ces installations mises en œuvre réaliser une campagne d’équilibrage des nouveaux
réseaux, compris contrôle des réseaux secondaires existants depuis l’ armoire de détente existante.

2.6. Vérifications et essais en vue des réceptions

La visite des Maîtres d'Œuvre en vue de la réception ne s'effectuera qu'après remise, par l'Entrepreneur des fiches
d'essais conformes aux annexes de la norme NF.EN.737.3. Il devra certifier, sur un imprimé conforme au modèle
de la dite norme que tous les essais et procédures ont été effectués et que tous les systèmes sont conformes à la
norme NF.EN.737.3.

En outre, les essais devront être également effectués conformément aux documents COPREC n° 1 et 2 Fluides
Médicaux. Les essais ne seront effectués qu'après terminaison de toutes les brasures des réseaux devant être mis
en service. Fournir les certificats d'autocontrôle, justificatifs précisés, préalablement aux opérations de réception.

Ils seront réalisés avant fermeture des faux plafonds, l'Entrepreneur devant avertir le Maître d'Ouvrage et le Maître
d'Œuvre de son programme d'essais pour contrôles éventuels par ces derniers.

Les essais porteront principalement sur :


- Les essais d'étanchéité,
- Le contrôle de la localisation de la zone desservie.
- Le contrôle de l'identification des vannes de sectionnement de zones.
- Le contrôle de l'identification des prises murales.
- Le contrôle de l'identification des réseaux.
- Les essais de contrôle de non interversion.
- Le contrôle des débits, des chutes de pression et des performances pour chaque fluide.
- Le contrôle des systèmes d'alarme.
- Le contrôle par sondage de la qualité des soudures
- Le contrôle de la décontamination particulaire de tous les réseaux (justificatif d’un organisme agréé).
Centre Hospitalier de la Côte Basque - BAYONNE 18 / 23
Création Salles lave endoscope et bloc opératoires DCE
Lot n° 04 Fluides médicaux Septembre 2017

3. DESCRIPTION DES OUVRAGES

3.1. Conception de l'installation

Les productions et réseaux principaux de distribution sont existants dans le service. L’opération prévoit une
extension des réseaux de distribution existants de ce service. La salle de lave-endoscope est déplacée, les
réseaux de fluides médicaux existants seront déposés puis à recréer vers le nouveau local. En lieu et place de
cette salle, un bloc opératoire est créé, depuis les réseaux existants dans le niveau, il sera prévu de recréer une
distribution vers l’ensemble des prises fluides médicaux de ce bloc opératoire.

Rappel : L’installation existante est classée de niveau I, c’est à dire assurer une continuité de l’alimentation en cas
de passage en mode secours, avec une autonomie (calculée sur la base d'un débit moyen annuel) minimale de 72
heures.

Généralités pour tous réseaux

Les réseaux primaires sont prévus bouclés verticalement par les colonnes. Ils comporteront toutes les vannes de
sectionnement nécessaires afin de réduire, au maximum la longueur de réseau mise hors service lors d'une
réparation éventuelle. Les colonnes montantes seront elles-mêmes pourvues dès leur origine d'une vanne de
sectionnement.

De même, ils disposeront de vannes fermées en attente et bouchonnées sur réseaux secondaires ainsi que, à
chaque niveau, sur colonne de distribution primaire pour d'éventuelles extensions ou évolutions des installations.

Ces vannes seront munies d'une plaque indicatrice portant la mention "Vanne de sectionnement aux fins de
construction - NE PAS OUVRIR".

Toute modification du réseau existant, à titre temporaire ou définitif, doit faire l'objet d'une proposition détaillée des
travaux envisagés avec indication des mesures palliatives pour les risques potentiels, le délai, etc…

Cette proposition doit recevoir avant exécution, même urgente, les accords du SPS, de l'Organisme de Contrôle
Technique, des Services Techniques de l'établissement et en dernier ressort celui du pharmacien en chef de
l'établissement.

Prévoir conformément a la norme NF.EN.737.3 des vannes de sectionnement aux zones de mise en sécurité et
identifiées en tant que telles.

Les réseaux secondaires du bloc opératoire sont prévus bouclés et munis de vannes de sectionnement
nécessaires pour réduire au maximum des longueurs de réseau hors service lors d'une intervention éventuelle
quelconque sur ces réseaux.

Alimentation des salles d'opération

Chaque salle d'opération sera alimentée par trois réseaux distincts avec vannes de coupure à l'extérieur de chaque
salle et sur chaque fluide.
- 1 réseau pour le bras de chirurgien,
- 1 réseau pour le bras d'anesthésiste,
- 1 réseau pour les deux ensembles muraux de prises de secours.
Centre Hospitalier de la Côte Basque - BAYONNE 19 / 23
Création Salles lave endoscope et bloc opératoires DCE
Lot n° 04 Fluides médicaux Septembre 2017

Alarmes

l'Entrepreneur prévoira, conformément à la norme NF.EN.737.3, les alarmes visuelles et sonores pour l'air
comprimé, l'oxygène, N2O et le vide dans chaque salle d'opération.

Le matériel sera prévu pour permettre un second report d’alarme au PC sécurité. Les reports d’alarme au PC de
sécurité sont dus au présent lot.

Des manomètres ou des pressostats différentiels réglables et étalonnés en usine seront installés sur les réseaux
primaires et secondaires, en prise directe. Les réglages et étalonnages sont effectués dans les conditions de la
norme NF.EN.737.3

Les alarmes spécifiques des armoires de secours seront reportées au PC sécurité par le lot Courants faibles.

Des prises rapides d'essais seront installées en pied de chaque colonne de fluides.
Détail du matériel à fournir pour avis avant exécution.

3.2. Distribution

Les réseaux FM créés seront repris depuis les réseaux existants à proximité et distribués depuis l’armoire détente
existante dans le secteur concerné.

Il sera prévu la mise en œuvre d’un coffret FM a l’entrée de la salle Bloc Op 4 créée, ainsi que le déplacement de
ce même coffret existant à l’entrée de la salle Bloc Op 3.

Oxygène - Réseau secondaire

Ce réseau a pour origine les blocs de seconde détente ramenant le gaz à la pression de distribution aux prises, à
3,5 bars effectifs.

Chaque bloc de détente assure, pour une pression amont de 8 bars et une pression avale de 3,5 bars 20 à 30
Nm3/h.

A noter que chaque bloc opératoire sera desservi par un bloc de détente particulier avec vannes d'isolement à
l'entrée.

Le bloc de seconde détente est un ensemble détendeur–régulateur composé les éléments suivants :
♦ 1 vanne filtre d'isolement avec dispositif de purge du réseau secondaire
♦ 1 manomètre de contrôle de pression du réseau primaire
♦ 1 détendeur–régulateur 8 bars – 3,5 bars + 10 %
♦ 1 manomètre de contrôle du réseau secondaire
♦ 1 prise permettant le branchement en urgence d'une bouteille volante.
♦ 1 plaque signalétique mentionnant « OXYGENE ».

Le passage dans un bloc opératoire d'un réseau étranger à ce bloc est interdit.
Les réseaux seront de même nature que les réseaux primaires, à savoir tube cuivre écroui dégraissé,
raccordement par brasure à l'argent.

Il n’y aura pas de canalisations encastrées en cloison.

Chaque secteur correspondant aux zones de mise en sécurité sera isolable et connectable par l’intermédiaire d’un
by-pass équipé d’une vanne.

Les bouclages seront munis de vannes de sectionnement afin de réduire la longueur de réseau mis hors service
lors d’une réparation éventuelle.
Centre Hospitalier de la Côte Basque - BAYONNE 20 / 23
Création Salles lave endoscope et bloc opératoires DCE
Lot n° 04 Fluides médicaux Septembre 2017

Protoxyde d’azote - Réseau secondaire

La centrale existante dessert les gaines techniques situées vers les escaliers du noyau central ; ces colonnes
seront bouclées à chaque niveau avec interposition de vannes permettant l'isolement par secteur. Le cheminement
sera identique à l'oxygène.

Ce réseau est constitué par l'ensemble des canalisations depuis le bloc de seconde détente jusqu'aux prises
terminales de gaz dans les locaux d'utilisation. Chaque bloc de détente assure pour une pression amont de 8 bars
et une pression aval de 3,5 bars un débit de 20 à 30 Nm3/h.

Le bloc de seconde détente est un ensemble détendeur–régulateur composé les éléments suivants :
♦ 1 vanne filtre d'isolement avec dispositif de purge du réseau secondaire
♦ 1 manomètre de contrôle de pression du réseau primaire
♦ 1 détendeur–régulateur 8 bars – 3,5 bars + 10 %
♦ 1 manomètre de contrôle du réseau secondaire
♦ 1 prise permettant le branchement en urgence d'une bouteille volante.

Ce bloc de seconde détente sera placé à l'intérieur d'un coffret transparent avec serrure à clé ; le capot porte une
plaque signalétique mentionnant "PROTOXYDE D'AZOTE".

L'ensemble sera disposé près du bloc de seconde détente d'oxygène dans les bureaux des cadres de santé ou le
local de garde à chaque niveau de l'hôpital à l'exception des détendeurs destinés aux blocs opératoires qui sont
eux disposés à l'intérieur de la salle d'opération.

Chaque bloc opératoire doit posséder son bloc de détente terminal particulier.

Les réseaux seront réalisés en tube cuivre écroui dégraissé, avec raccordement par brasure à l'argent.
Aucune canalisation du réseau secondaire ne devra avoir un diamètre intérieur inférieur à 8 mm.
Il n’y aura pas d’encastrement de tubes.

Vide - Réseaux de vide

Les liaisons extérieures entre la centrale et les services à desservir seront réalisées en sous-sol et galerie
technique. Les réseaux de vide circuleront à l'intérieur des faux-plafonds des circulations.
Un espacement minimum de 50 mm est imposé entre les conduites de vide et des câbles électriques.

Les réseaux seront réalisés en tube cuivre écroui, dégraissé, jonction par brasure à l'argent.
De même, tous les raccords seront du type spécial dégraissé.

Disposer un coffret de contrôle et d'isolement dans un bureau de cadre de santé ou une salle de garde, à proximité
des blocs de seconde détente d'autres gaz. Ce coffret en plastique transparent contiendra un vacuomètre et une
vanne de barrage du tronçon en aval.

Un tronçon de canalisation ne peut pénétrer à l'intérieur d'un bloc opératoire s'il alimente d'autres services que ce
bloc. Chaque bloc opératoire sera muni d'un coffret de contrôle situé à l'intérieur de ce bloc. Les réseaux de vide
doivent être identifiés.

La teinte d'identification des réseaux de vide est bleu clair avec anneau portant la mention "VIDE MEDICAL" sur
fond vert.

Le type des colliers de fixation et leur espacement suivent les mêmes règles que celles destinées aux réseaux
d'oxygène.

Il est interdit d'utiliser sur les réseaux de vide des tubes dont le diamètre intérieur est inférieur à 10 mm.

Le raccordement des blocs opératoires sera réalisé en tube cuivre de diamètre minimum 14x16, dans cette zone, il
faut surdimensionner les canalisations à cause des coagulations éventuelles de sang.
Centre Hospitalier de la Côte Basque - BAYONNE 21 / 23
Création Salles lave endoscope et bloc opératoires DCE
Lot n° 04 Fluides médicaux Septembre 2017

Air comprimé médical - Réseau secondaire

Ce réseau est constitué par l'ensemble des canalisations compris entre le bloc de seconde détente et les prises
terminales dans les locaux utilisateurs.

Les blocs opératoires nécessitent, en air comprimé, 2 alimentations à des pressions de gaz différentes :
♦ une alimentation de 3 à 4 bars pour les bras anesthésistes, chirurgiens et gaines de secours
♦ une alimentation entre 6 et 8 bars pour les outils pneumatiques de chirurgie (pression effective).

Chacune de ces alimentations sera munie, à l'intérieur même du bloc opératoire, d'un ensemble de détente.

Les blocs de seconde détente sont des ensembles détendeurs-régulateurs identiques à ceux utilisés pour les
autres gaz médicaux. Ils sont placés à l'intérieur de coffrets plombés portant la mention "AIR COMPRIME".

Le passage dans le bloc opératoire d'une canalisation qui n'alimente pas ce bloc est interdit.

Un détendeur peut alimenter une vingtaine de prises. Il y aura lieu de vérifier ce chiffre en fonction des possibilités
du régulateur et du débit instantané, après application du coefficient de foisonnement demandé par le réseau
secondaire.

Les réseaux secondaires sont de même nature que les réseaux primaires, tube cuivre écroui dégraissé, et
raccordement par brasure à l'argent.

L'alimentation d'une prise de bloc opératoire sera réalisée en diamètre intérieur minimum 14 mm.
Disposer à l'entrée des salles desservies, des robinets de barrage permettant, en cas de défaillance, de n'isoler
que la salle concernée.

La teinte et le repérage des canalisations secondaires restent impératifs.


Centre Hospitalier de la Côte Basque - BAYONNE 22 / 23
Création Salles lave endoscope et bloc opératoires DCE
Lot n° 04 Fluides médicaux Septembre 2017

4. PRESCRIPTIONS TECHNIQUES DE LA REALISATION

4.1. Obligations de l'Entrepreneur

A l’appui de son offre l’Entrepreneur remettra une liste exhaustive de l’ensemble du matériel ainsi que la
documentation permettant au Maître d’Ouvrage, aux utilisateurs, ainsi qu’au Maître d’Œuvre de juger de la qualité
de l’offre.

L'adjudicataire du présent lot devra se procurer et compléter les documents administratifs nécessaires à la mise en
service des installations.

Il devra également se procurer les fiches de contrôle et d'essais conformes à la Norme NF.EN.737.3.
L'Entrepreneur du présent lot établira dans les délais prescrits par l'Entrepreneur de maçonnerie, tous les plans de
réservations trémies, percements etc... Nécessaires aux passages de ses canalisations, faute de quoi il supportera
tous les frais occasionnés par la réalisation de ces trémies, percements, saignées etc.

Avant tout début d'exécution, l'Entrepreneur soumettra à l'agrément des bureaux de contrôle et du Maître d'Œuvre
les plans et notes de calculs relatifs à chaque fluide.

En outre, l'Entrepreneur fournira aux Bureaux de contrôle, les attestations de mise en œuvre de ses installations et
comprenant les procès verbaux en cours de validité, notamment pour :
- les fourreaux pour canalisations de Fluides Médicaux de classement MO,
- les certificats de dégraissage des canalisations et des équipements de Fluides Médicaux,
- les attestations de mise en œuvre des soudures des canalisations de Fluides Médicaux, (voir aussi
les fiches de la Norme NF.EN.737.3 mentionnées ci avant).

Plans des ouvrages exécutés

En fin de chantier, l'Entrepreneur remettra l'ensemble du dossier de récolement, en nombre de tirages et


reproductibles, tel que précisé au C.C.A.P. comprenant :
- l'ensemble des plans et notes de calculs d'exécution,
- l'ensemble de la documentation des matériels installés,
- les notices techniques de fonctionnement et d'entretien des matériels installés.
- les adresses des fournisseurs auprès desquels le service maintenance peut se réapprovisionner.
- les fiches d'essais et d'auto contrôle des installations pour chaque gaz desservi
- les fiches d'essais COPREC

NOTA
Il est rappelé à l’entrepreneur soumissionnaire que son offre est réputée comprendre toutes les interventions
nécessaires pour maintenir la continuité des services de l’hôpital pendant toute la durée des travaux.

En particulier:
Il devra prévoir la présence d’un technicien pour assurer la coordination des travaux y compris des travaux
préalables, au sein d’une cellule de synthèse pendant toute la durée du chantier.

4.2. Qualification

L'entreprise titulaire du lot "Fluides médicaux" devra fournir les certificats d'aptitude à l'exécution des travaux et la
qualification du personnel d'exécution des réseaux de fluides médicaux avec présentation des certificats d'aptitude
nominatifs et références dans le domaine.
Centre Hospitalier de la Côte Basque - BAYONNE 23 / 23
Création Salles lave endoscope et bloc opératoires DCE
Lot n° 04 Fluides médicaux Septembre 2017

ANNEXE

1 – TABLEAU D'EQUIPEMENT PAR LOCAL

AC AC
O2 N20 Vide SEGA
médical Moteur

Nom du local
Prise murale

Prise murale

Prise murale

Prise murale

Prise murale

Prise murale
Prise bras

Prise bras

Prise bras

Prise bras

Prise bras

Prise bras
Bloc OP 4 1 1 1 1 2 2 1 1 1 1 1 1
Lave-
5
endoscopes

Vous aimerez peut-être aussi