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REGULATION THERMIQUE
(PARTIE1 - Régulation)
IUT GTE 22
GTE 222
Niveau 1
1
PARTIE 1 : REGULATION DES SYSTEMES THERMIQUES
A la fin de ce cours l’étudiant doit être capable d’acquérir les connaissances de base pour
l’exploitation des systèmes automatisés de production et la régulation des installations dans le
domaine thermique industriel et le bâtiment. Les applications devront mettre l’accent sur la
conception de réseaux, ainsi que sur les notions d’armoire de puissance (courants forts) et de
régulation (courants faibles).
Objectifs Spécifiques :
Maitriser les outils métrologiques : grandeurs physiques, capteurs, chaîne de mesure,
traitement de données,
Etablir tout type de système de régulation : schéma fonctionnel d’une régulation,
système d’acquisition de données ;
Comprendre le fonctionnement des boucles de régulation ;
Comprendre les concepts de base des systèmes automatisés de production ;
Utiliser les outils d’analyses des systèmes automatisés de production ;
Utiliser les automates programmables industriels.
2
FICHE DE PROGRESSION
3
Introduction
SEQUENCE 4 : Chaîne de mesure
- Définition
DISPOSITIFS DE
- Composition de la chaîne de mesure
MESURE, DE
- Caractéristique d’une chaîne de mesure
TRAITEMENT DU
- Les capteurs CM : 4h
SIGNAL ET
D’ACQUISITION DE Présentation d’un système d’acquisition de données TD : 4h
DONNEES DANS LES - Principe d’acquisition de données
SYSTEMES - Schéma synoptique
AUTOMATISES ET - Constitution d’un système d’acquisition de
REGULES données
TPE-4
Exercices des Travaux Dirigés
Définition d’un système automatisé de production
Les Différents types de systèmes automatisés de
production
Structure d’un système automatisé de production
Notion de logique câblée
SEQUENCE 5 : Rappel de quelques notions d’algèbre de BOOLE
ETUDE DES
Les automates programmables
SYSTEMES CM : 4h
Introduction
AUTOMATISES DE
Architecture générale d’un automate
TD : 4h
PRODUCTION
programmable
Technologie des composants électroniques
Logigrammes et Grafcets
TPE-5
Exercices des Travaux Dirigés
Représentation symbolique des éléments du circuit de
puissance et de commande des installations
thermiques
Démarrage direct, étoile triangle, résistances
statoriques, autotransformateurs, etc.…
SEQUENCE 6 : Circuit de puissance et de commande des installations
CHEMAS DE thermiques
PUISSANCE ET DE TD : 4h
Poste simple à circulation naturelle
COMMANDE DES
Régulation par tirage au vide automatique TD : 4h
INSTALLATIONS
Postes à températures négatives principes de
THERMIQUES
dégivrage
Etc.…
TPE-6
Exercices des Travaux Dirigés
4
SOURCES DOCUMENTAIRES
1- Les capteurs en instrumentation industrielle, G. ASCH et coll. (DUNOD, Collection
EEA, Paris), 864 pages, 5ème édition. ISBN 2100047582 (1998)
2- Textbook for Instrumentation Lectures, Chiheb Bouden, ENIT, 1996
3- Conditionnement Electronique des Capteurs, L. Bergougnoux, Polytechnique Marseille.
4- Régulation et automatisme des systèmes frigorifiques - IFFI de Paris – 1993
5- Maintenance des systèmes automatisés de production - J.M BLEUX, J.L FANDHON –
2000
6- Automatisation d’installations frigorifiques industrielles - DANFOSS - 1988
7- Schémas électriques applications frigorifiques - Jean ESTREM – 2004
8- Schémas en électrotechnique - André BIANCOTTO – AUTEM
9- Manuel de la régulation et de la gestion de l’énergie - René CYSSAU - 2ème édition.
5
SOMMAIRE
FICHE DE PROGRESSION ......................................................................................................3
SOMMAIRE ...............................................................................................................................6
6
V. BOUCLE COURTE ....................................................................................................... 23
VI. CARACTERISTIQUES D’UNE BOUCLE DE REGULATION ................................. 23
VI.1. Les retards ...................................................................................................................... 23
VI.2. Gain Statique ou Coefficient d’amplification K ............................................................. 24
VI.3. Quelques Réponses des Systèmes .................................................................................. 25
VI.4. Détermination de la Grandeur Réglée ............................................................................ 26
VI.5. Détermination de l’élévation de Température ................................................................ 26
VII. DIMENSIONNEMENT DES VANNES DE REGULATION ...................................... 26
7
INTRODUCTION GENERALE
La conception et la réalisation d’une machine thermique passe par la solution de
nombreux problèmes entre autres :
8
CHAPITRE I : LA REGULATION DES INSTALLATIONS
THERMIQUES
I. DEFINITION DE LA REGULATION
La régulation est définie comme étant une technique permettant de maintenir :
A une valeur désirée fixe ou variable (point de consigne), une grandeur physique
(grandeur réglée) ; température humidité relative (HR, ∆HR) ; pression (P, ∆P), débit ;
Lorsque la grandeur est soumise à une action perturbatrice, en mesurant sa valeur et
par comparaison avec le point de consigne, on agit sur la grandeur de réglage pour
annuler l’écart constaté.
Pour réaliser cette fonction, la régulation doit être capable d’ajouter ou de soustraire une
quantité d’énergie égale à celle entrant ou sortant dans le système, la correction devant se
produire en même temps que la perturbation.
Symbole général.
Exemple de capteurs
P Pressostat
H Hygrostat
Symbole général
Exemple de capteurs
T Sonde de Température
.
h Sonde d’enthalpie.
T Sonde d’ensoleillement
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II.2. Les Actionneurs
Motorisation progressive
Symbole général
Transmission du mouvement
b) Exemple d’actionneurs
a) Eléments de régulation
11
b) Conversion d’un signal
a) Appareils indicateurs
Symbole général X
Appareil à aiguille Affichage digital
Potentiomètre de consigne
Horloge de programmation
Considérons une installation équipée d’une régulation automatique dont le rôle est de
maintenir constante ou variable suivant une loi, une grandeur physique appelée grandeur à
régler.
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Un détecteur permet de mesurer la valeur de cette grandeur à tout instant, et d’introduire
dans le régulateur cette mesure dont la valeur instantanée est comparée à la consigne, c’est à
dire la valeur prescrite pour la grandeur régulière en fonction de l’écart observé. Le régulateur
élabore un ordre de commande transmis à un organe de réglage (servomoteur d’une vanne,
relais d’un moteur, contacteur, etc.). Cet organe de réglage fait varier les caractéristiques d’un
fluide ou d’une source d’énergie qui est la grandeur de réglage. Celle-ci permet de
commander à l’instant les variations d’allure mécanique pour établir la grandeur régulée à sa
consigne.
Xc = consigne
∆x = écart de régulation
U = Signal de commande
Y = Variable de sortie ou variable à régler
Z = perturbation
Xm = grandeur physique mesurée.
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III.3. Eléments d’une chaîne de Régulation Numérique
b) Vigilance
Le régulateur contrôle l’installation 24h/24 sans défaillance moyennant un entretien
modique quand bien même le phénomène ne se produirait qu’une fois par an, il ne manquera
pas de réagir comme il se doit.
c) Rapidité
Les impulsions sont transmises soient électriquement (courant - tension), soit
pneumatiquement.
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CHAPITRE II : ETUDE DES DIFFERENTS TYPES DE
REGULATEURS
I. GENERALITE :
On distingue :
Suivant la grandeur réglée finale, les régulateurs de température, d’humidité relative,
de passion, de débit… etc
Suivant l’énergie auxiliaire, les régulateurs sans énergie auxiliaires, les régulateurs
électriques ou électroniques, les régulateurs pneumatiques, les régulateurs hydrauliques, les
régulateurs mécaniques, les régulateurs électromécaniques.
Suivant le comportement dans le temps du procédé de régulation : les régulateurs à
action discontinue (Tout Ou Rien TOR) ou à action flottante, les régulateurs à actions
continues (action Proportionnelle P, action Intégrale I, action Proportionnelle Intégrale PI,
action Proportionnelle Intégrale et Dérivée PID).
Remarque : Le critère le plus important dans le choix d’un régulateur et son comportement
dans le temps qui doit être indépendant du type de grandeur réglée et de l’énergie auxiliaire.
Plusieurs autres paramètres concourent à la qualité d’un bon régulateur.
15
Comportement dans le temps de la boucle de réglage
1 Tt
f Avec To
To C C2
Et
x
C
Xh
Tt : Temps mort
C : Charge
To : Période d’enclenchement
Xh : Différentielle dynamique
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III. REGULATEURS A ACTION PROPORTIONNELLE (P)
Dans ce type de régulateur, il existe en régime stationnaire une relation bien définie
entre la grandeur réglée finale "x" et la grandeur de réglage finale "y". Pour des faibles
variations de x, on a toujours : ∆y = Kr . ∆x
y
D’où Kr
x
Les régulateurs à action proportionnelle étant du type linéaire, on peut aussi écrire :
Yh
Kr
Xp
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La stabilité d’une régulation ainsi que l’absence d’oscillation, sont fonction de ce qu’on
appelle le facteur d’amplification de boucle ou gain de boucle, égal au produit d’amplification
Ks de toute l’installation à régler par le coefficient d’amplification Kr du seul régulateur.
Yh Xh
Vo Kr . Ks .
Xp Yh
Vo représentant dans la boucle de réglage linéaire, le rapport du différentiel dynamique au
différentiel statique de la bande proportionnelle.
Exemple de régulateur :
La réponse indicielle d’un régulateur à action intégrale est donnée par la formule :
t1
∆ y C x.dt
t0
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Xn = zone neutre à l’intérieur de laquelle n’intervient aucune modification de la grandeur de
réglage final.
Exemple : Soit à régler la température de mélange (aller et retour) d’un système de chauffage
à eau chaude.
Tm = 7 min
La constante de temps d’intégration est réglable dans la plupart des PI, mais n’a le plus
souvent dans les modèles les plus simples qu’une valeur fixe.
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Tt
Xp opt = Xh .
T
Tu
=X.
Tg
Tn = (2……………..3) Tt
= (2……………..3) Tt
Tu = Temps de transfert
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CHAPITRE III : ETUDE DES SYSTEMES DE REGULATION
I. BOUCLE FERMEE (BOUCLE DE REGULATION)
Les différentes étapes de régulation se déroulent en un cercle car le positionnement réagit
toujours sur la mesure et vice versa ; on parle donc de boucle de régulation fermée.
Toutes les opérations se déroulent en circuit fermé, parcouru dans un seul sens.
Alors qu’une régulation est toujours un processus fermé, une commande est un processus
ouvert. Dans ce cas, on peut utiliser les grandeurs fondamentales W, X, Y.
Ce n’est pas l’écart mesure-consigne qui est la grandeur d’entrée du dispositif de
commande comme c’est le cas en régulation, mais plutôt une grandeur de référence qui est W.
La principale divergence réside dans le fait que, la grandeur de sortie X, n’agit plus sur le
dispositif de commande, donc le résultat de la commande n’est plus surveillé.
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III. COMPARAISON ENTRE BOUCLE DE REGULATION ET BOUCLE DE
COMMANDE
Cette figure représente une régulation et une commande. C’est la température de départ
d’eau vers le radiateur X’ qui est ici réglée et qui agit à l’entrée du régulateur.
Le circuit de régulation est aussi fermé et la température ambiante dans ce cas dépend de
la température départ, mais n’agit plus sur l’entrée du régulateur.
La grandeur à régler X est commandée par la grandeur réglée X’, mais ne constitue pas
un circuit fermé de régulation.
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V. BOUCLE COURTE
Les constantes de tps et les temps de transfert pour cette boucle sont de l’ordre de
quelques minutes seulement.
b. Retard capacitif
Le transfert de l’énergie d’une résistance vers une capacité, produit un retard appelé retard
capacitif.
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Cette évolution de la courbe est caractéristique de l’installation, et ne saurait changer tant
que les conditions de fonctionnement restent les mêmes.
x
Ks ici
Équation
y
x Xh
Ks
y Yh
Xh = Amplitude maxi de la grandeur réglée finale qu’on désigne souvent par le terme
différentiel dynamique.
Exemple d’application :
24
12
A.N : Ks = = 4°K/mm
3
L’inverse du cœfficient d’amplification de l’installation à régler en régime permanent
1
s’appelle cœfficient de compensation
Ks
La constante de temps t que met la grandeur réglée finale X à vitesse initiale pour
décrire l’ensemble du domaine X0. On peut également la définir d’après les lois des
fonctionnements exponentiels comme étant le temps qui s’écoule jusqu’à ce que l’on atteigne
une valeur correspondant à 63,2% de la valeur finale.
La figure 1 nous montre que derrière une vanne, le débit varie presque instantanément.
C’est également le cas pour la température de mélange derrière une vanne mélangeuse.
Dans la pratique, les systèmes régulés de premier ordre sont souvent superposés à un
autre type de temporisation. Celle-ci se définit par le temps mort Tt ou retard de l’installation
(figure 2), lequel est dû aux différents types de transfert de l’installation à régler.
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La figure 3 est utilisée pour des applications de chauffage de l’eau d’un accumulateur à
partir d’un serpentin. Les éléments d’accumulation sont ici le serpentin de l’eau dans le
réservoir.
t
x = xo 1 e T
Avec : xo = entrée en échelon
t = temps
T = constante de temps
t
∆θ = Yh . Xh 1 e T
Exemple d’application
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AN : ∆θ = 0,5 . 50 1 e 15
∆θ = 21,6°K
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Pour une installation normalement calculée, le diamètre de la vanne n’est jamais celui de
la tuyauterie. Toujours 1ou 2 diamètres en dessous car il faut donner de l’autorité à la vanne
sinon elle ne fonctionnera pas normalement à savoir ouvrir quand il le faut et fermer l’orifice
de passage en fonction des données qu’elle reçoit.
Une vanne sans autorité ne peut rester en équilibre : c’est le pompage qui se traduit par
un manque de confort, une usure anormale et des risques de bruit de dilatation.
L’autorité d’une vanne lui permet de faire varier régulièrement sur toute sa course le
mélanges à l’entrée e la vanne et le by-pass retour.
Le débit à travers une vanne est fonction de la chute de pression ou perte de charge de la
vanne, conformément à la formule d’hydraulique :
V= K 2 gh
Prenons une installation classique ; la chaudière et le circuit entre by-pass et vanne ont
une perte de charge souvent faible de 2 kPa (0,2mCE) environ : ∆p = 2.
Le coefficient d’autorité a est de :
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Déperditions (chauffage seul) 28 000 kcal (soit 32,5 kW)
Différence de température départ/retour : 15°K (cette différence de température permet de
calculer radiateurs et pompe)
28 000 kcal
Débit d’eau traversant la vanne à 3 voies = 1,86 m3/h
15 K
Choisissons une vanne à secteur quelconque dans le catalogue
Pertes de charge circuit chaudière : 1,5 kPa (0,15 mCE)
Avec une perte de charge admise dans la vanne de 2,50 kPa (0,25mCE),
p v 2,5
L’autorité de la vanne sera de : a = = = 0,625, et par conséquent > 0,5.
p pv 1,5 2,5
Une fois la vanne connue, le choix du servomoteur se fera à partir des tableaux fournis
par le constructeur qui donnent les caractéristiques de la vanne en fonction de l’accouplement
au servomoteur.
f. Montage de la vanne
Il existe deux familles de vannes :
- Vannes à secteur : le secteur se déplace à 90° dans le corps de la vanne. Il existe deux
possibilités de montage.
- Vannes à soupape : une seule position de montage et nous devons respecter le sens du
signe porté sur le corps.
Les vannes peuvent être montées en mélange ou en décharge.
Montage en mélange
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Montage en mélange
Remarque : Le diamètre nominal (DN) de la vanne de type VBI, VXG, etc… est donné par
les abaques. Le dimensionnement de la vanne permet de sélectionner par la suite : un
servomoteur, un accouplement, un régulateur correspondant.
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CHAPITRE : ARCHITECTURE D’UN SYSTEME DE REGULATION
I. GENERALITES
Les grandeurs internes ou externes vont évoluer dans le temps et devront être maintenues
à l’intérieur de certaines limites par les programmes conçus à la base.
Un système de régulation simple ou complexe quelque soit sa technologie se résume en
un schéma fonctionnel semblable au schéma fonctionnel général des éléments constituants
une chaîne de régulation ci-dessous.
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De maintenir des grandeurs à l’intérieur de limites définies
D’ordonner des séquences selon un plan
La technologie des automates programmables se différencie de la précédente par les
composants qui sont dits électroniques (microprocesseurs, circuits intégrés, circuits
imprimés). Cette technologie est statique, sauf les relais de sortie logiques.
Mais la différence principale réside en ce que :
D’une part le programme peut être modifié
D’autre part les consignes peuvent être très facilement modifiées par
l’utilisateur, et même parfois les séquences.
Ces thermostats bénéficient des derniers progrès dans le domaine des capteurs de
températures.
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La résistance x est dans notre cas le capteur de température, la résistance variable
permettant d’afficher la température de consigne.
Un tel appareil délivre un signal logique (0,1) permettant de commander les organes
récepteurs.
Il permet en outre d’afficher en digital les valeurs de la grandeur réglée et de la valeur
de consigne ; ceci étant possible grâce à un convertisseur analogique / digital traduisant le
signal issu de la sonde en une valeur numérique.
32
Le capteur du type PT 1000
Etc.
Selon les constructeurs, les capteurs sont conçus pour «tâter» la température :
Soit librement en ambiance
Soit par contact sur un tube
Soit dans un tube plongeur (doigt de gant)
Soit par immersion dans un fluide.
Il en résulte des formes de capteurs très différentes selon les emplois.
Dans la sélection d’un capteur, outre sa résistance électrique, un autre facteur doit être
pris en compte : le temps de réponse. Lorsque l’on plonge brusquement un élément sensible à
une température θi dans un bain de liquide à θB , on appelle temps de réponse le temps qui
s’écoule jusqu’à ce que le signal corresponde à la variation de température.
La courbe ci-dessous établie expérimentalement l’évolution de la température de la
sonde en fonction du temps. C’est une courbe dont il est facile d’établir l’équation, et d’en
déduire une expression mathématique du temps de réponse, ce que l’on appelle "la constante
de temps".
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Ainsi la constante de temps est la durée qui correspond à 63.2% de la variation de
température.
Notons que cette constante de temps dépend :
Du matériau de la sonde
De la surface extérieure de la sonde
De la vitesse du fluide dans lequel la sonde est placée.
Le pressostat sert généralement à régler des grandeurs internes telles que la pression
d’aspiration ou sert de sécurité haute pression sur le côté refoulement des compresseurs. Ce
régulateur est donc destiné à maintenir une pression entre deux limites ; cas de la pression
d’évaporation, ou à arrêter un compresseur si la pression vient à excéder une valeur, cas du
pressostat HP, ou si la pression vient à baisser sous une certaine valeur cas du pressostat BP.
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b). Schéma fonctionnel d’un pressostat
f1’+ f2’ = F’
f1’ = force exercée par la poussée du ressort correspondant à la pression Pr du ressort.
f2’ = force développée sur la surface inférieure de la membrane par la pression d’évaporation
Po. Force dont la valeur est f2’ = Po+ Si
Si = Surface inférieure de la membrane.
Ces deux forces déplacent le pointeau de bas en haut.
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f1 = F
f1 = Pression exercée par la tension du fluide contenu dans la membrane égale à f1 = Po x Se.
C’est la force qui résulte de l’action de la pression du bulbe sur la surface externe de la
membrane Se.
Cette force unique déplace le pointeau de haut en bas.
Fonctionnement
36
a). Schéma de principe d’un régulateur de niveau
37
Fonctionnement
P1 = Pression en amont
P2 = Pression en aval
Pa = Pression au dessus du servo - piston
Ps = Pression immédiatement sous le servo – piston, qui est aussi égale à la pression
aval ; Ps = P2.
Lorsque la vanne est en position modulante, entre le canal A et le canal B il est
interposé un autre organe qui sera :
Soit une simple électrovanne tout ou rien, auquel cas le régulateur
fonctionnera comme une vanne tout ou rien de grande capacité.
Soit un régulateur pilote de pression, ce qui permettra de contrôler la pression
en amont selon une consigne matérialisée par une tension du ressort du pilote.
Soit un régulateur pilote de température, asservissant le débit à une consigne
de température.
Soit, ce qui est fréquent, une combinaison d’une électrovanne et d’un pilote.
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i). Schéma fonctionnel d’un régulateur de pression d’évaporation
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CHAPITRE : ETUDE DES SYSTEMES AUTOMATISES DE
PRODUCTION
Un actionneur est un élément de la partie opérative qui est capable de produire une action
physique tel qu’un déplacement, un dégagement de chaleur, une émission de lumière ou de
son à partir de l’énergie qu’il a reçu.
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Un capteur est un élément de la partie opérative qui permet de recueillir des informations et
de les transmettre à la partie commande. Les capteurs sont choisis en fonction des
informations qui doivent être recueillies (température, son, lumière, déplacement, position).
2) Les systèmes mécanisés où toute l’énergie vient encore de l’être humain qui est
inclus au système, mais qui est aidé par un mécanisme.
1) Supprimer les travaux pénibles, dangereux, répétitifs, voire impossibles à réaliser par
lui.
2) Diminuer le coût des produits en augmentant la productivité, par une diminution des
temps de fabrication, de contrôle, d’intervention de maintenance, de gérer des stocks
en temps réel et de faire de la maintenance à distance.
Il reste à l’Homme les tâches de surveillance, prise de de décision par rapport à la sécurité, au
process, au produit, à la maintenance ainsi que les ordres et consignes à donner à la partie
commande du système automatisé par l’intermédiaire d’un pupitre, d’un terminal ou d’une
autre partie commande ou relationnelle.
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III. STRUCTURE D’UN SYSTEME AUTOMATISE DE PRODUCTION
Un système automatisé est constitué d’une partie opérative (P.O.) et d’une partie commande
(P.C.). La partie opérative est celle qui assure les transformations des matières d’œuvre
permettant d’élaborer la valeur ajoutée recherchée. La partie commande est l’ensemble
capable de reproduire le savoir-faire humain. Elle commande la partie opérative par
l’émission d’ordres afin d’obtenir les effets voulus. Ces ordres sont émis en tenant compte des
informations disponibles, des comptes-rendus et du modèle construit. La P.C. peut également
échanger des informations avec des humains (dialogue homme-machine) ou avec d’autres
systèmes. La partie commande peut-être réalisée en technologie câblée (électrique,
électronique, hydraulique ou pneumatique) ou en technologie programmée.
La figure ci-après représente d’une façon globale les deux parties d’un système automatisé de
production. Suivant l’objectif visé ou le système observé, on pourra également adopter le
modèle à trois parties qui inclut une partie relation (P.R.) et qui symbolise de façon générale
toutes les relations de la P.C. avec l’environnement (dialogue-homme machine et
communication inter-machines).
42
Les séquences associées à la mise en marche l’arrêt des moteurs, des
compresseurs, etc.
Les séquences de dégivrage des batteries froides
Les différentes commandes des ventilateurs, vannes motorisées, électrovannes,
et appareils divers.
Etc.
Les régulateurs délivrent un signal logique 0 ou 1 matérialisé par une tension qui
appliquée à un relais électromécanique permet la marche d’un récepteur.
L’association régulateur tout ou rien (à contacts électriques) plus relais
électromécaniques (à 1, 2, 3 ou 4 contacts normalement ouverts ou fermés), permet de traiter
l’ensemble des fonctions de commande et de contrôle d’une installation thermique du plus
simple au plus complexe.
La quasi totalité des machines et installations en service est gérée selon ce principe, et
nombre de systèmes simples sont encore conçus en utilisant cette technologie.
C’est ce qu’on appelle les automatismes à séquences, réalisés par le moyen d’un
"logique câblée", par opposition à la "logique à circuits intégrés" utilisée dans les automates.
(a)
Addition : 0+0=0
1+0=1
0+1=1
43
1+1=1
Multiplication : 0x1=0
1x0=0
1x1=1
Et par suite, pour un ensemble de contacts en série, nous pourrons écrire que :
P2
a b c
P1
f(P1) = a . b . c
f(P2) = a . b . c (somme des Mintermes)
Remarque 1 : a.b.c abc
P
b
e b d
f=a.b+a.c.d+a.e
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Ou encore en mettant en facteur certains termes on obtient:
f = a . b + a . (c . d + e)
b e d
Théorème de MORGAN:
a b = a b a.b = a+b
a b = a b a+b = a.b
Propriété de distributivité :
a .(b + c + d) = a . b + a . c + a . d
a + b . c . d = (a + b) . (a + c) . (a + d)
VI.1. Introduction
Très tôt est apparue pour le thermicien la nécessité de coordonner tous les
automatismes et régulations d’une installation. En effet, tous les régulateurs soient tout ou
rien, soient continus, réagissent entre eux, et lorsque l’on veut établir et contrôler des
séquences précises, il est nécessaire de trouver un lien entre tous ces dispositifs.
D’autre part, l’utilisateur a ses propres contraintes d’exploitation qui seront par exemple :
Modifier la configuration d’une installation thermique en fonction d’un
calendrier journalier, hebdomadaire, saisonnier ;
Tenir compte du prix de l’énergie entre jour et nuit ou de certaines facilités
tarifaires ;
Modifier la priorité de marche des compresseurs et moteurs ;
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Adapter les cycles de dégivrage en fonction des denrées entreposées ;
Modifier l’affectation des installations
Etc.
De plus sachant qu’une installation n’est qu’une partie importante d’un tout, les
utilisateurs exigent souvent que les paramètres de marche (les grandeurs réglées entre autres),
soient affichés dans une salle de contrôle où seront affichées de même les valeurs des autres
installations d’une unité de production. De même les ordres de marche ou arrêt devront
pouvoir être décidés de ce local central et acheminés vers les unités. Le thermicien se trouve
donc devant la nécessité :
D’organiser la coordination entre les différentes boucles
D’intégrer un système de gestion du temps
De transmettre les informations relatives à la marche d’une installation à
distance
D’asservir une installation à un autre système de contrôle et de commande.
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L’automate programmable comprendra :
o Des moyens d’acquisition de données
Ce seront pour l’essentiel des capteurs, délivrant un signal analogique donnant une
image fidèle de l’évolution de la grandeur captée ;
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niveau) qui fourniront dans la configuration d’un automate, des informations logiques : 0 ou
1, tension ou courant.
o Des moyens de transmission des informations
48
Opérateur " ou " :
Le premier symbole est celui utilisé généralement dans les logigrammes, le second
celui défini pour le grafcet. En électronique ces opérateurs sont matérialisés par des circuits
de transistors :
Les transistors : Ce sont de bascules permettant de stocker une information 0
ou 1, et de la lire. Ces circuits de transistors sont déposés par photogravure sur des plaques de
silicium, et les progrès sont tels qu’il est possible de placer des milliers de transistors sur des
« chips » de quelques centimètres carrés.
Le microprocesseur : c’est un composant complexe, qui se présente sous la
forme d’un carré de silicium de 10 mm de côté environ, enchâssé dans un support de 53 x 15
mm. Il comporte selon le degré d’intégration, plusieurs milliers de transistors et peut gérer
plusieurs centaines de variables. La durée d’une opération est de l’ordre de 1 à 2
microseconde.
Dans l’ensemble Automate programmable, le microprocesseur joue le rôle du
comparateur car c’est lui qui :
Compare les informations reçues aux informations stockées en mémoires
Sort un signal de correction.
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La mémoire statique (morte) ou EPROM (Erasable Programmable Read
Only Memory) : c’est un circuit intégré qui permet d’enregistrer u certain nombre
d’informations données par un logiciel. Le logiciel est imprimé sur l’Eprom par le moyen
d’un appareillage spécial appelé émulateur par les informaticiens. Ce logiciel ne pourra plus
être modifié, en cas de défaillance, on reprogramme une autre Eprom et on procède à un
échange sur site.
Les cartes mères : ce sont des supports plastiques rigides sur lesquels sont
disposés les composants dont nous venons de parler, ainsi que quelques autres, reliés par
circuits imprimés.
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Cartes de liaisons avec d’autres automates
Sur la carte principale se trouvera la batterie de sauvegarde, ainsi qu’une amplification
de certains signaux.
Une bonne technologie prendra aussi compte des dispositifs de protection contre des
perturbations extérieures : micro coupures du réseau, signaux parasites sur le courant
d’alimentation, etc.
Enfin citons quelques organes périphériques qui peuvent être reliés à l’automate :
Une imprimante pour conserver un historique de l’évolution des paramètres de
marche et des arrêts accidentels.
Une visualisation par écran
Un modem qui sera utile pour :
Assurer une télégestion ou télésurveillance de plusieurs
installations à partir d’un endroit unique
Relier le système à un centre disposant d’un logiciel expert, de
façon à intervenir au plus vite en cas de perturbation.
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