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UE/IUTGTE 41: Technologies Professionnelles

EC /GTE 412 : Schémas des installations électriques et électroniques

Schémas des installations électriques et électroniques


NIVEAU 2
CLASSE : DUT2/FI1 & FI2
SEMESTRE 4
VOLUME HORAIRE : 48 heures

EQUIPE PEDAGOGIQUE :

MEKONGO, CM 0 h, TD 04 h, TP 20 h

NYATTE, CM 0 h, TD 04 h, TP 10 h

ENGOLA, CM 0 h, TD 0 h, TP 10 h
OBJECTIFS GENERAUX

A la fin de ce cours l’étudiant devrait être capable de


• reconnaitre tous les symboles électriques et frigorifiques utilisés dans les schémas
électriques ;
• Lire et interpréter un schéma électrique ;
• Etablir les schémas de puissance et de commande d’une installation frigorifique et
thermique.

OBJECTIFS SPECIFIQUES

• Identifier les différents appareillages électriques utilisés dans les circuits électriques ;
• Interpréter les désignations des appareils électriques ;
• Repérer les bornes et les différents contacts des appareillages.
• Faire des câblages électriques en puissance et commande des armoires électriques.
FICHE DE PROGRESSION

SEQUENCES
THEMES DEVELOPPES DUREE

a- Symboles pour appareillages électriques de


connexion
1- Symboles pour appareillages de commande et de
régulation
a. Appareillage de commande manuelle
b. Commutateurs rotatifs à cames
2- Appareillages à commande automatique
SEQUENCE 1 :
a. Contacteurs et discontacteurs
CM : 6h
SYMBOLES GRAPHIQUES POUR b. Blocs additifs et programmateurs
SCHEMAS ELECTRIQUES ET
FLUIDIQUES c. Electrovannes
3--Appareillages de protection

-Les fusibles

-Les disjoncteurs

-Fonctionnement

2-Appareillages de sécurité

- Les relais thermiques


1- Présentation de l’objet du cours
a- Schéma du symbole graphique du relais
thermique
b- Constitution générale
SEQUENCE 2 : CM : 6h
c- Fonctionnement
APPAREILLAGES DE
d- Désignation des relais thermiques TP :2h
PROTECTION ET SECURITE

2- Pressostats de sécurité BP
- Constitution et symbole graphique
-Fonctionnement
3- Pressostats de sécurité HP
Constitution et symbole graphique
-Fonctionnement

T.P.E. : Identification des composants et du


différentiel de réglage de pression.

4-Combiné pressostatique sécurité BP et HP

a- Symbole graphique
b- Contacts électriques
- 5-Pressostat différentiel d’huile
- Présentation de l’objet du cours
a. Utilité de la régulation dans les installations
frigorifiques et thermiques
2- Les thermostats
a. Thermostats à bulbes
-Rôle dans la sécurité et fonctionnement
b. Thermostats à adsorption
-Rôle dans la sécurité et fonctionnement
SEQUENCE 3 : c- Les thermistances CM : 6h

APPAREILLAGES DE -Rôle dans la sécurité et fonctionnement TD :2h


PROTECTION ET SECURITE 1-Pressostat de régulation
(suite) a-Pressostat de régulation Basse Pression(BP)
-Schéma et symbole graphique
-Repérage des bornes
-Fonctionnement.
b-Pressostat de régulation haute Pression (HP)
-Schéma et symbole graphique
-Repérage des bornes
-Fonctionnement
2-Vanne à eau pressostatique
Rôle et fonctionnement.

1- Régulation des chambres froides


SEQUENCE 4 :
1.1-Régulation thermostatique des chambres
CM : 6h
APPAREILLAGE DE froides à T> 0
REGULATION
TD :2h
a-Avantages

b-Inconvénients.
1.1.1- Régulation thermostatique des chambres
froides des chambres froides à T> 0 (+3/+5) avec
dégivrage manuel

a. Appareillages de la chambre froide


b. Fonctionnement
-Marche réfrigération

-Dégivrage

-Protection

-Signalisation

Exemple d’application sur le schéma


électrique des chambres froides.

1.1.2- Régulation thermostatique des chambres


froides des chambres froides à T> 0 (+3/+5) avec
dégivrage par interrupteur horaire

1- Appareillage intervenant dans le circuit


2- Fonctionnement
a. Marche réfrigération
b-Dégivrage
c-signalisation

1.1.2- Régulation thermostatique des chambres


froides des chambres froides à T> 0 (+3/+5) avec
dégivrage par interrupteur horaire
SEQUENCE 5 :
1- Appareillage intervenant dans le
APPAREILLAGE DE CM :06h
REGULATION
circuit
TP :04h
2- Fonctionnement
(SUITE)
a. Marche réfrigération
b-Dégivrage
c-signalisation

SEQUENCE 6 : 1.1.3- Régulation thermostatique des chambres CM : 6h


APPAREILLAGE DE froides des chambres froides à T> 0 (+3/+5)
REGULATION utilisant un commutateur rotatif à cames. TD :2h
(SUITE) a-Appareillage utilisé

b-Fonctionnement

c-Protection

d-Signalisation

e-Folio d’un schéma de commande.

Exercice d’application + correction

Travaux dirigés première série

2-Régulation par protection minimum des


chambres froides à température positive

-Schéma de principe

2.1- Régulation par protection minimum des


chambres froides à température positive utilisant
un commutateur à came.

-Fonctionnement

-Protection-sécurité-signalisation
SEQUENCE7 :
Exemple d’application
APPAREILLAGE DE CM : 4h
3-Régulation pressostatique des chambres froides à
REGULATION
température positive. TP : 4h
(SUITE) a-Avantages
b-Inconvénients
3.1-Fonctionnement
-Marche réfrigération
-Dégivrage
-Protection

signalisation

1-Equipement de la chambre froide


SEQUENCE 8 :

REGULATION MIXTE DES


2-Fonctionnement CM : 6h
CHAMBRES FROIDES
3-Protection TD : 4h

Signalisation
Exercice d’application

4-Chambres froides régulées par le système


MONTREUX

4.1-Schéma de principe

4.2-Equipement de la chambre froide

4.3-Fonctionnement

a)-marche réfrigération

c)-dégivrage

d)-Protection et sécurité

e)-Signalisation

EXERCICE D’APPLICATION

5-Chambres froides régulées par PUMP DOWN ou


tirage au vide.

a-Equipement

b-Principe, rôle et utilisation

5.1-Chambres froides régulées par tirage au vide


automatique..

Exemple d’étude 1 + Résolution

5.2-Chambres froides régulées par tirage au vide


unique.

a)-Equipement de la chambre froide

b)-Fonctionnement

b.1)-Marche réfrigération

b.2)-Dégivrage

b.3)-retour marche réfrigération

b.4)-Protection et sécurité

b.5)-Signalisation
SOURCES DOCUMENTAIRES

SOURCES DOCUMENTAIRES

J.EXTREIM. Nouveaux schémas électriques-Applications frigorifiques


(1993).PYC.livres.288p .
Table de matières
Objectifs généraux ....................................................................... Erreur ! Signet non défini.

Objectifs Spécifiques : ................................................................. Erreur ! Signet non défini.

FICHE DE PROGRESSION ....................................................... Erreur ! Signet non défini.

SOURCES DOCUMENTAIRES ........................................................................................... 8

CHAPITRE I ......................................................................................................................................... 13

SYMBOLES GRAPHIQUES ............................................................................................................... 13

CHAPITRE II ........................................................................................................................................ 13

APPAREILLAGE DE COMMANDE .................................................................................................. 13

I – GENERALITES .............................................................................................................. 13

II – APPAREILLAGE A COMMANDE MANUELLE ..................................................... 13

II.1 – LES INTERRUPTEURS ............................................................................................ 13

II.2 – LES AUXILIAIRES MANUELS A COMMANDE ROTATIVE ............................. 14

II.2.1 - Définition et rôle ....................................................................................................... 14

II.3 – LES COMMUTATEURS ROTATIFS A CAMES .................................................... 14

II.3.1 – Définition et rôle ...................................................................................................... 14

II.3.2 – Constitution générale ............................................................................................... 15

II.3.3 - Exemple d’étude d’un commutateur rotatif à cames à 4 positions angulaires ......... 15

III – APPAREILLAGE A COMMANDE AUTOMATIQUE (ELECTRIQUE). ................ 16

III.1 – LES CONTACTEURS .............................................................................................. 16

III.1.1 – Définition – Rôle – Caractéristiques ...................................................................... 16

III.1.2 – Constitution générale .............................................................................................. 16

III.1.3 – Fonctionnement ...................................................................................................... 16

III.2 - LES DISCONTACTEURS ....................................................................................... 18

III.3 – LES RUPTEURS ....................................................................................................... 19

III.4 – LES CONTACTEURS AUXILIAIRES OU RELAIS D’AUTOMATICITE .......... 19

IV – LES BLOCS ADDITIFS POUR CONTACTEURS .................................................... 19


IV.1 - LES BLOCS ADDITIFS A CONTACTS AUXILIAIRES INSTANTANES........... 19

IV.2 - LES BLOCS ADDITIFS A CONTACTS TEMPORISES ....................................... 20

IV.2.1 – LES BLOCS A CONTACTS TEMPORISES AU TRAVAIL .............................. 20

IV.2.2 – LES BLOCS A CONTACTS TEMPORISES AU REPOS ................................... 20

V - LES PROGRAMMATEURS OU INTERRUPTEURS HORAIRES ............................ 21

VI – L’ELECTRO-VANNE OU VANNE MAGNETIQUE ............................................... 22

CHAPITRE III ...................................................................................................................................... 24

APPAREILLAGE DE PROTECTION, DE SECURITE ET DE REGULATION ............................... 24

I – APPAREILLAGE DE PROTECTION ........................................................................... 24

I.1 – LES FUSIBLES ........................................................................................................... 24

I.2 – LES DISJONCTEURS ................................................................................................. 25

II – APPAREILLAGE DE SECURITE ............................................................................... 25

II.1 – LE RELAIS THERMIQUE ........................................................................................ 25

II.1.1 – Définition et rôle ...................................................................................................... 25

II.1.2 – Constitution générale ............................................................................................... 26

II.1.3 – Fonctionnement........................................................................................................ 26

II.1.4 – Désignation des relais thermiques ........................................................................... 26

II.2 – LES PRESSOSTATS DE SECURITE ....................................................................... 26

II.2.1 - LES PRESSOSTATS DE SECURITE BASSE PRESSION(PBP) .......................... 27

II.2.2 - LES PRESSOSTATS DE SECURITE HAUTE PRESSION (PHP) ....................... 27

II.2.3 – LES COMBINES PRESSOSTATIQUES SECURITE (BP/HP) ............................ 28

II.2.4 – LES PRESSOSTATS DIFFERENTIELS D’HUILE .............................................. 29

III – APPAREILLAGE DE REGULATION ....................................................................... 30

III.1 – LES THERMOSTATS .............................................................................................. 30

III.1.1 - LES THERMOSTATS A BULBES ....................................................................... 30

III.1.2 – LES THERMOSTATS A ADSORPTION ............................................................. 31

III.1.3 – LES THERMOSTATS A BILAME ....................................................................... 32


III.1.4 – LES THERMISTANCES ....................................................................................... 32

III.2 – LES PRESSOSTATS DE REGULATION ............................................................... 32

III.2.1 – LES PRESSOSTATS DE REGULATION BASSE PRESSION (BP) .................. 32

III.2.2 – LES PRESSOSTATS DE REGULATION HAUTE PRESSION (HP) ................. 32

III.3 – LA VANNE A EAU PRESSOSTATIQUE............................................................... 33

CHAPITRE IV ...................................................................................................................................... 33

AUTOMATISME ET REGULATION DES CHAMBRES FROIDES ................................................ 33

A – REGULATION THERMOSTATIQUE DES CHAMBRES FROIDES à T° > 0 ......... 33

A.1 – REGULATION THERMOSTATIQUE DES CHAMBRES FROIDES A


TEMPERATURE POSITIVE (+3/5°C) AVEC DEGIVRAGE MANUEL. ........................ 34

A.2 – REGULATION THERMOSTATIQUE DES CHAMBRES FROIDES A


TEMPERATURE POSITIVE (+3/5°C) AVEC DEGIVRAGE PAR INTERRUPTEUR
HORAIRE. ........................................................................................................................... 36

A.3 – REGULATION THERMOSTATIQUE DES CHAMBRES FROIDES A


TEMPERATURE POSITIVE (+3/5°C) UTILISANT UN COMMUTATEUR ROTATIF A
CAMES. ............................................................................................................................... 39

B – REGULATION PAR PROTECTION MINIMUM DES CHAMBRES FROIDES A


TEMPERATURE POSITIVE .............................................................................................. 46

B.1 – REGULATION PAR PROTECTION MINIMUM D’UNE CHAMBRE FROIDE A


TEMPERATURE POSITIVE UTILISANT UN COMMUTATEUR ROTATIF A CAMES.
.............................................................................................................................................. 47

B.2 – REGULATION PAR PROTECTION MINIMUM D’UNE CHAMBRE FROIDE A


TEMPERATURE POSITIVE UTILISANT UNE LIGNE DE SECURITE .. Erreur ! Signet
non défini.

C – REGULATION PRESSOSTATIQUE DES CHAMBRES FROIDES à T° > 0 ........... 51

I – FONCTIONNEMENT .................................................................................................... 52

D – REGULATION MIXTE DES CHAMBRES FROIDES à T° > 0................................. 53

D.1 - CHAMBRES FROIDES A TEMPERATURE POSITIVE REGULEES PAR UN PRESSOSTAT BASSE


PRESSION ET UN THERMOSTAT D’AMBIANCE TOUS MONTES EN SERIE. ......................................... 53

D.2 - CHAMBRES FROIDES A TEMPERATURE POSITIVE REGULEES PAR LE SYSTEME MONTREUX. . 55

D.3 - CHAMBRES FROIDES A TEMPERATURE POSITIVE REGULEES PAR « PUMP DOWN » ou


« TIRAGE AU VIDE » ........................................................................................................................... 58
D.3.1 – CHAMBRES FROIDES A TEMPERATURE POSITIVE REGULEES PAR UN TIRAGE AU VIDE
AUTOMATIQUE.................................................................................................................................. 59

D.3.2 – CHAMBRES FROIDES A TEMPERATURE POSITIVE REGULEES PAR UN TIRAGE AU VIDE


UNIQUE.............................................................................................................................................. 63
CHAPITRE I
SYMBOLES GRAPHIQUES
CHAPITRE II
APPAREILLAGE DE COMMANDE
I – GENERALITES
Cet appareillage est constitué d’appareils qui sont commandés au moyen de contacts qui sont
actionnés manuellement ou automatiquement (électriquement) lorsqu’ils sont asservis à une
grandeur physique (température, pression, niveau, position etc….).
Leur rôle est d’assurer :
- L’interruption ou l’établissement d’un circuit électrique ;
- La commutation de plusieurs circuits.
Suivant le mode d’action de la commande sur les contacts on distingue :
• Les appareils à commande manuelle (Interrupteurs, auxiliaires manuels à commandes
rotatives, commutateurs à cames)
• Les appareils à commande électrique (Contacteurs, discontacteurs, rupteurs,
contacteurs- inverseurs, contacteurs auxiliaires ou relais d’automaticité,
programmateurs).

II – APPAREILLAGE A COMMANDE MANUELLE

II.1 – LES INTERRUPTEURS


Ce sont des appareils mécaniques de connexion qui, actionnés manuellement permettent soit
d’établir soit de supporter ou d’interrompre des courants des circuits dans des conditions
normales ou anormales pour les cas de surcharges et des court-circuits.
Le symbole graphique d’un interrupteur est :

ou
Remarque : Les interrupteurs ne sont pas à confondre avec les boutons poussoirs dont les
symboles sont les suivants :
ou

D’autres variantes d’interrupteurs existent c’est le cas :


- Des commutateurs va et vient de symbole graphique :
- Des interrupteurs bipolaires à commande manuelle par levier avec poignée de
symbole :
2
1
3
II.2 – LES AUXILIAIRES MANUELS A COMMANDE ROTATIVE

II.2.1 - Définition et rôle


Ce sont des commutateurs rotatifs simples à plusieurs positions fixes qui, une fois actionnés
manuellement permettent soit d’établir, soit de supporter ou d’interrompre simultanément les
courants de plusieurs circuits.
II.2.2 - Exemple d’étude d’un auxiliaire manuel à commande rotative à 3 positions
a) – Grille de fonctionnement

Positions P0 P1 P2

Contacts

13-14 0 1 0

23-24 0 0 1

33-34 0 0 1

« 0 » : Ouvert
« 1 » : Fermé

P0 : Position arrêt total de l’installation, tous les contacts sont ouverts ;


P1 : Position où 1 contact est fermé et les 2 autres ouverts ;
P2 : Position où 1 contact est ouvert et les 2 autres fermés.

b) Symbole graphique et contacts


1 0 2 13 23 33

S1
14 24 34

II.3 – LES COMMUTATEURS ROTATIFS A CAMES

II.3.1 – Définition et rôle


Ce sont des appareils mécaniques de connexion qui, actionnés manuellement permettent de
substituer une portion de circuit à une autre ou de modifier successivement les connexions de
plusieurs circuits.
Les commutateurs rotatifs à cames se présentent dans de gammes variées allant de 4 à 8
positions angulaires pour un maximum de 24 étages qui correspond à 48 contacts ou circuits.
II.3.2 – Constitution générale
Un commutateur rotatif à cames est constitué de 2 parties :
- Le bloc contacts ;
- Le train de cames.
a) - Le bloc contacts
C’est l’élément de base du commutateur, il contient le mécanisme de positionnement
angulaire et plusieurs étages de 2 contacts chacun.
Les blocs contacts peuvent se mettre bout à bout pour constituer des ensembles homogènes à
plusieurs étages.
b) - Le train de cames.
C’est l’élément variable du commutateur, il est constitué d’un axe équipé d’un empilement de
cames dont l’ensemble vient se fixer à l’intérieur du bloc contacts.
II.3.3 - Exemple d’étude d’un commutateur rotatif à cames à 4 positions angulaires
comprenant 3 étages et 6 contacts.
a) - Grille de fonctionnement

Positions
P1 P2 P3 P4

Contacts

1-2 0 1 1 0 0110

3-4 0 0 1 1 0011

5-6 0 1 0 0 0100

7-8 0 1 0 0 0100

9 – 10 0 0 1 0 0010

11 - 12 0 0 0 1 0001

« 0 » : Ouvert
« 1 » : Fermé

P1 : Position arrêt total de l’installation, tous les contacts sont ouverts

b) – schéma du symbole graphique et contacts

1 1 3 5 7 9 11
S1 4 2
3 2 4 6 8 10 12
III – APPAREILLAGE A COMMANDE AUTOMATIQUE (ELECTRIQUE).

III.1 – LES CONTACTEURS

III.1.1 – Définition – Rôle – Caractéristiques


Les contacteurs sont des appareils mécaniques de connexion qui actionnés automatiquement
(électriquement), permettent d’établir, de supporter ou d’interrompre les courants monophasés
et polyphasés en agissant sur un auxiliaire de commande qui est parcouru par un courant de
faible intensité.
Les contacteurs permettent en outre d’effectuer des commandes à distance à l’aide des fils de
faible section, d’assurer un fonctionnement intermittent et continu en multipliant les postes de
commande.

III.1.2 – Constitution générale


Un contacteur est constitué de 4 parties principales :
- Un électro-aimant qui est l’organe moteur et renferme d’une part, un circuit
magnétique (en forme de U), formé de tôles minces isolées et d’autre part d’une
bobine médiane (circuit magnétique).
- Des contacts principaux, ouverts au repos qui permettent d’établir, de supporter ou
d’interrompre le courant dans le circuit de puissance.
- Un ou 2 contacts auxiliaires (voire même plusieurs en cas d’association d’un bloc
additif), qui peuvent être à fermeture ou à ouverture et assurent ainsi l’auto-
alimentation et les différents asservissements dans les circuits de commande des
installations électriques.
- Un support qui assure la liaison entre l’électro-aimant (organe moteur) et les organes
mobiles.

III.1.3 – Fonctionnement
Lorsque la bobine du contacteur est mise sous tension, il ya fermeture des contacts principaux
et établissement du circuit entre le réseau d’alimentation et le moteur électrique ou du moto
compresseur.
Simultanément il ya ouverture ou fermeture des contacts auxiliaires du contacteur, lorsque la
bobine n’est plus sous tension les contacts principaux s’ouvrent et mettent à l’arrêt le moteur
ou le moto compresseur.
On classe les contacteurs en plusieurs types ou classes :
- Les contacteurs de puissance des séries D,K ou F ;
- Les contacteurs de puissance à soufflage magnétique ;
- Les contacteurs auxiliaires ou d’automaticité

a) - Les contacteurs de puissance


a.1) – Les contacteurs tripolaires sans contacts auxiliaires (symbole graphique et
contacts)
L1 L2 L3

1 3 5
A1
KM
A2 2 4 6
Contacteur tripolaire 3P
a.2) – Cas des contacteurs tripolaires avec contacts auxiliaires (symboles graphique et
contacts)
L1 L2 L3 L1 L2 L3

1 3 5 1 3 5 11
13
A1 A1
KM KM
A2 A2 4 6 3P 12
2 43P +61 « 014» Contacteur2 tripolaire +1«F»
Contacteur tripolaire

L1 L2 L3
1 3 5 13 11
A1
KM
A2 2 4 6 14
Contacteur 3P + « 0 »+ « F »12

a.3) – Les contacteurs tétrapolaires sans contacts auxiliaires (symbole graphique et


contacts) N L1 L2 L3

1 3 5 7
A1
b) KM
2 4 6 8 A2
Contacteur 4P
c) – Les contacteurs à soufflage magnétique
Ce sont des contacteurs qui commandent des moteurs de très grandes puissances dans des
installations industrielles, de certains circuits résistifs et de distribution.
Leur nombre de contacts à ouverture ou à fermeture avec soufflage magnétique est adaptable
et varie de 1 à 8 selon le type.
Leurs désignations et références de base sont pour certains : LC1-B…. ; CV1…. ; CV3….
etc…
d) – Les contacteurs de la série D
Ce sont des contacteurs qui commandent des moteurs ou des motocompresseurs triphasés
dont la puissance varie entre 4 et 45 KW.
Leurs désignations et leurs références sont : LC1-DO9….. ; LC1-D12…. ; LC1D18….. ;
LC1-D25…. ; LC1-D32…. ; LC1-D40…. ; LC1-D50…. ; LC1-D65… ; LC1-D80… ; LC1-
D95… etc…
e) - Les contacteurs de la série K
Ce sont des contacteurs qui commandent les moteurs et motocompresseurs triphasés de petites
puissances variant de 90W à 3KW.
- Pour la désignation LC1 de la série K, on a les contacteurs dont les références varient
de LC1-K06…. à LC1-K09….
- Pour la désignation LP4 de la série K, on a les contacteurs dont les références varient
de LP4-K06… à LP4-K09…
f) - Les contacteurs de la série F
Les contacteurs de ce type interviennent dans des circuits de puissance où ils commandent des
moteurs et motocompresseurs de grandes puissances variant de 50 à 400KW.
- Pour la désignation LC1 de la série F, on a les contacteurs dont les références varient
de LC1- F115….. à LC1- F780……
g) - Les contacteurs-inverseurs
Ces contacteurs commandent des moteurs à 2 sens de marche (avant et arrière).
- Pour la désignation LC2 de la série K, on a les contacteurs des moteurs de petites
puissances allant de 60W à 4KW en triphasé dont la gamme des références varie de
LC2-K06….. à LC2-K09….
- Pour la désignation LC2 de la série D, on a les contacteurs des moteurs allant de 5KW
à 45KW en triphasé dont la gamme des références varie de LC2-D09….. à LC2-
D95….
- Pour la désignation LC2 de la série F, on a les contacteurs qui commandent des
moteurs allant de 50KW à 160KW en triphasé dont la gamme des références varie de
LC2-F115….. à 2x LC2-F400….

III.2 - LES DISCONTACTEURS


Un discontacteur est un contacteur qui est associé à un relais thermique, il assure à la fois
la commande et la sécurité des moteurs en cas de surcharges.
• Schéma d’un symbole graphique

L1 L2 L3

1 3 5
A1
KM
A2

2 4 6
III.3 – LES RUPTEURS
Un rupteur est un contacteur tripolaire ou tétrapolaire dont tous les contacts principaux sont à
ouverture.
• Schéma du symbole graphique

1 3 5
A1
KM
A2 4 6
2

III.4 – LES CONTACTEURS AUXILIAIRES OU RELAIS D’AUTOMATICITE


Les relais sont des appareils d’automatisme utilisés dans des circuits des installations
électriques, ils assurent de nombreux asservissements et commutations de plusieurs circuits
grâce à leurs contacts auxiliaires.
• Schéma d’un symbole graphique

13 31 41 23
A1
KA Relais 2 « 0 » + 2 « F »
A2
14 32 42 24

IV – LES BLOCS ADDITIFS POUR CONTACTEURS


Ce sont des appareils de commande des circuits auxiliaires qui une fois greffés sur les
contacteurs de puissance ou un relais, jouent le même rôle que le contacteur auxiliaire par la
présence des contacts auxiliaires.
On distingue 2 grands types de blocs additifs :
- Les blocs additifs à contacts auxiliaires instantanés ;
- Les blocs additifs à contacts temporisés.

IV.1 - LES BLOCS ADDITIFS A CONTACTS AUXILIAIRES INSTANTANES


Les contacts de ces blocs s’ouvrent ou se ferment instantanément une fois que la bobine qui
les commande est alimentée.
• Schémas de quelques symboles graphiques

13 23 33 43 13 31 41 11 21 31 41
43

14 24 34 44 23 32 42 44 12 22 32 42

(a) (b) (c)


Leurs désignations LA1 de la série D, ont une gamme de références qui est fonction de
la nature du contact de la manière suivante : LA1DX….. ; LA1DY…. ; LA1DZ……

IV.2 - LES BLOCS ADDITIFS A CONTACTS TEMPORISES


Temporiser veut dire retarder l’action pour quelques instants.
On distingue 2 types de temporisations :
- La temporisation au travail ;
- La temporisation au repos.

IV.2.1 – LES BLOCS A CONTACTS TEMPORISES AU TRAVAIL


On distingue 2 catégories :
a) – Les contacts à fermeture temporisés au travail
Ce sont des contacts dont la fermeture est retardée de quelques secondes.
• Schéma du symbole graphique et contact
17

18
b) – Les contacts à ouverture temporisés au travail
Ce sont des contacts dont l’ouverture est retardée de quelques secondes.
• Schéma du symbole graphique et contact

15

16
N.B : Le schéma graphique de la bobine du relais qui commande un bloc de contacts de
contacts temporisés au travail est le suivant :
A1
KM
A2
IV.2.2 – LES BLOCS A CONTACTS TEMPORISES AU REPOS
On distingue 2 types :
- Les contacts à fermeture temporisés au repos (au relâchement) ;
- Les contacts à ouverture temporisés au repos.
a) - Les contacts à fermeture temporisés au repos
Ce sont des contacts auxiliaires à fermeture dont l’ouverture est retardée ou temporisée de
quelques secondes.

• Schéma du symbole graphique

17

18
b) – Les contacts à ouverture temporisés au repos
Ce sont des contacts auxiliaires à ouverture dont le relâchement est retardé de quelques
secondes.
• Schéma du symbole graphique
15

16
N.B : Le schéma graphique de la bobine du relais qui commande un bloc de contacts
temporisés au repos est le suivant :
A1
KM
Dans certaines installations électriques d’automatisme, ilA2
ya certains relais qui sont en même
temps temporisés au travail et au repos. Le schéma du symbole graphique de la bobine d’un
tel relais est le suivant :

A1
KM
A2
V - LES PROGRAMMATEURS OU INTERRUPTEURS HORAIRES
Encore appelés horloge de dégivrage pour les circuits frigorifiques, les programmateurs sont
des interrupteurs horaires qui assurent la commande automatique du dégivrage des
évaporateurs.
Un programmateur de dégivrage comprend 2 parties principales :
- Une partie électrique qui comporte un petit moteur électrique ;
- Une partie magnétique constituée d’une bobine de l’électro-aimant qui, une fois
alimentée permet de basculer le contact inverseur qui commande soit le circuit de la
marche réfrigération soit celui du dégivrage.

L M

P
On distingue plusieurs types d’horloges:
a) - Le modèle : PARAGON ; TYPE : EG121FR
• Schéma électrique

L1

3
Contact inverseur M
1

4 2 5 1

D : Dégivrage ; MR : Marche réfrigération

D MR L1 N

b) - Le modèle : PARAGON ; TYPE : E8145 – 21 – FR

• Schéma électrique

3 4 X

VI – L’ELECTRO-VANNE OU VANNE MAGNETIQUE


Encore appelée robinet
L1 magnétique
D L1ou vanne
MR solénoïde,
N l’électrovanne
L1 est un appareil
mécanique qui permet de réguler les évaporateurs.
Elle est montée sur la ligne liquide du circuit fluidique des installations frigorifiques et est
commandée par un thermostat d’évaporateur.
Une fois la température désirée atteinte, le thermostat coupe le circuit électrique et la vanne
ferme la circulation du fluide frigorigène jusqu’au nouvel enclenchement du thermostat qui
permettra sa réouverture.
• Schéma du symbole graphique
On distingue 2 grands types d’électro-vannes :
• La vanne magnétique à appel direct.
Elle fonctionne suivant le principe magnétique selon lequel, une fois que la bobine est
excitée la masselotte de fer doux est attirée et se place dans le champ magnétique en
soulevant le clapet pour ouvrir la vanne.
La masselotte retombe en appuyant le clapet sur son siège pour fermer la vanne lorsque le
courant est coupé.
• La vanne magnétique à membranes et clapet pilote.
Elle est utilisée pour les grandes orifices (diamètres supérieurs à 4mm), possède 2 clapets,
un clapet pilote et clapet principal.
Lorsque la bobine de la vanne est sous tension, l’induit soulève le clapet qui dégage
l’orifice pilote sous l’influence de la poussée du fluide due à la surpression exercée sur la
partie annulaire du clapet principal qui se déforme, ce qui crée une ouverture de passage à
travers le siège de la vanne.
CHAPITRE III
APPAREILLAGE DE PROTECTION, DE SECURITE ET DE
REGULATION

I – APPAREILLAGE DE PROTECTION
Les installations électriques doivent être protégées contre certaines détériorations dues aux
surintensités, aux surtensions et aux baisses de tension.
Les surintensités sont des défauts aux quels l’intensité appelée est supérieure à l’intensité
nominale. Elles sont causées par des surcharges et des courts-circuits qui ont respectivement
pour effet, l’échauffement anormal des conducteurs et la production de l’arc électrique.
Les surtensions quant à elles, sont des défauts caractérisés par une élévation anormale de la
tension causée, soit par un défaut d’isolement, soit par des manœuvres ou des phénomènes de
résonnance et ont pour effet le claquage des isolants, la détérioration des conducteurs et
appareils.
Les baisses de tension sont des défauts causés par un déséquilibre d’un réseau triphasé ou
d’une mauvaise répartition des charges, ce qui a pour effet le mauvais fonctionnement des
récepteurs tels que lampes, radiateurs et un risque d’échauffement des moteurs.

I.1 – LES FUSIBLES


Un fusible est dispositif mécanique de protection qui permet d’ouvrir le circuit dans lequel il
est inséré par fusion de ses éléments lorsque le courant qui le traverse dépasse une valeur
calibrée.
Un fusible comprend :
- Un élément fusible (qui fond) ;
- Un socle avec bornes de raccordement ;
- Les mâchoires de contact avec l’élément porte-fusible.
Le symbole d’un fusible est :

F
Dans les installations BT, on distingue plusieurs types de cartouches fusibles
normalisées :
- Les cartouches cylindriques ;
- Les cartouches à couteaux.
Cependant, on distingue d’autres types tels que :
- Les fusibles à bouchons vissés ;
- Les fusibles à broches.
- On subdivise les fusibles en 2 principales classes :
• Les fusibles de classe aM (accompagnement moteur), qui sont uniquement utilisés
pour la protection contre les courts-circuits des moteurs à courant alternatif.
• Les fusibles de classe gG ou gL, qui sont d’usage général et très utilisés dans la
protection contre les surcharges et les courts-circuits.

I.2 – LES DISJONCTEURS


Ce sont des appareils mécaniques de protection qui permettent d‘établir, de supporter et
d’interrompre des courants dans des conditions normales et anormales telles que les cour-
circuits.
Un disjoncteur est muni d’un système déclencheur thermique ou magnétique, qui provoque
son ouverture automatique et son pouvoir de coupure capable d’interrompre des courants de
courts-circuits.
Le disjoncteur est utilisé pour la protection et la sécurité des appareils de la ligne de
distribution et de la répartition de l’énergie électrique.
Le pôle d’un disjoncteur a pour symbole :
1
On distingue plusieurs types de disjoncteurs : F
- Les disjoncteurs magnétiques ;
- 2 domestiques) ;
Les disjoncteurs magnéto-thermiques (disjoncteurs
- Les disjoncteurs moteur-magnéto-thermiques ;
- Les disjoncteurs différentiels ;
- Les disjoncteurs « intégral ».
• Schéma du symbole graphique du disjoncteur magnéto-thermique
L1 L2 L3
1 3 5

II – APPAREILLAGE DE SECURITE
2 4 6
II.1 – LE RELAIS THERMIQUE
II.1.1 – Définition et rôle
Le relais thermique est un appareil mécanique de sécurité qui possède un ou plusieurs organes
déclencheurs fonctionnant sous l’effet thermique ou magnétique du courant.
Le relais thermique assure la protection des moteurs électriques contre les surcharges.
• Schéma du symbole graphique

L1 L2 L3
1 3 5 95 97
F2
96 98
2 4 6
II.1.2 – Constitution générale
Un relais thermique est constitué de 2 parties distinctes :
- Une partie puissance qui est raccordée d’une part à la sortie du contacteur par les pôles
1,3 et 5 et d’autre part, au moteur électrique par les pôles 2, 4 et 6.
- Une partie commande qui possède 2 contacts auxiliaires (95 – 96) et (97 – 98).
Le contact (95 – 96) est monté en série avec la bobine du contacteur du moteur électrique à
protéger, tandis que le contact (97 – 98) est monté sur le circuit d’un voyant lumineux qui
signale le défaut de fonctionnement du moteur.
Entre les pôles 1 – 2 ; 3 - 4 et 5 – 6, il existe un enroulement chauffant bobiné autour d’une
bilame qui est montée en série avec chaque phase du moteur à protéger.

II.1.3 – Fonctionnement
En cas de surintensité, l’intensité augmente dans les enroulements chauffants, et il ya
déformation des bilames qui est transmise à un dispositif mécanique qui provoque l’ouverture
du contact (95 – 96) et la fermeture du contact (97 – 98) du relais thermique, d’où arrêt du
moteur et apparition d’un voyant lumineux indiquant le défaut.

II.1.4 – Désignation des relais thermiques


La désignation LR de la série D permet d’avoir des relais thermiques dont les références
varient de LR1-D09…..à……..LR1-D95…….
Pour la série K, on a les relais thermiques dont les références varient de LR1-KO6…….à
….LR1-K09…..
Pour les la série F, les références des relais thermiques varient de LR1-F115...à LR1-F180…..
En fin pour les relais thermiques électroniques, les références varient de LT7-FOM160….à
LT7-FOM630…..

II.2 – LES PRESSOSTATS DE SECURITE


Ce sont des appareils de sécurité dont le contact est commandé par une variation de pression
d’aspiration ou de refoulement. Ils assurent la protection des compresseurs des installations
frigorifiques contre les basses pressions anormales et les hautes pressions excessives.
On distingue plusieurs types de pressostats de sécurité :
• Les pressostats de sécurité basse pression (PBP) ;
• Les pressostats de sécurité haute pression (PHP) ;
• Le combiné presso statique de sécurité (BP/HP) ;
• Les pressostats différentiels d’huile.
II.2.1 - LES PRESSOSTATS DE SECURITE BASSE PRESSION(PBP)
Le pressostat BP est raccordé au côté aspiration du compresseur, ils sont soit à différentiel
fixe, soit à réarmement manuel.
• Schéma du symbole graphique du contact électrique
L1
1

B BP<

a) - Fonctionnement 2

L’augmentation de pression et de température à l’aspiration du compresseur provoque la


fermeture du contact (1 – 2) du pressostat et met le compresseur en marche. Par contre une
baisse de pression crée l’ouverture de ce contact qui coupe l’alimentation du compresseur et il
ya apparition d’un voyant lumineux.
Pour les pressostats de sécurité BP à réarmement manuel dont le schéma électrique est donné
par le schéma ci-dessous :

L1
1

B BP<
2 4
A1 X1

A2
X2

Lorsque la pression d’aspiration atteint une valeur critique, le contact inverseur bascule et se
KM1 H1
verrouille.
Après la recherche du défaut BP, un réarmement manuel du pressostat permet de le remettre
en service. Ce type de pressostats est soit à différentiel fixe (une vis de réglage), soit à
différentiel réglable (2 vis de réglage).

II.2.2 - LES PRESSOSTATS DE SECURITE HAUTE PRESSION (PHP)


Ce sont des appareils de sécurité qui protègent les compresseurs contre les hautes pressions de
refoulement anormales. Leur contact est commandé par une variation de pression au
refoulement du compresseur.
Le PHP est connecté au circuit HP de l’installation frigorifique et coupe l’alimentation du
compresseur lorsque la pression de condensation excessive (45 à 50°C).
Les pressostats HP peuvent être à différentiel fixe (une seule vis de réglage) ou à réarmement
manuel.
• Schéma des symboles graphiques et contact électrique

L1
1

B HP>

2
Pour un pressostat HP de sécurité à réarmement manuel, le contact inverseur bascule et se
verrouille lorsque la haute pression atteint une valeur excessive.
Après réparation du défaut HP, un réarmement manuel permet de remettre le pressostat en
service.

• Schéma des symboles graphiques et contacts électriques


L1
1

B HP>
2 4
A1 X1

A2
X2

KM1 H1

II.2.3 – LES COMBINES PRESSOSTATIQUES SECURITE (BP/HP)


Ce sont des appareils de sécurité qui jouent à la fois le rôle de pressostat BP et HP et
protègent les compresseurs contre les pressions anormales ou excessives d’aspiration et de
condensation.
Le système BP est raccordé au carter du compresseur (aspiration) et le système HP, sur la tête
du cylindre (refoulement).
Les combinés pressostatiques se présentent sous 2 formes :
- Les combinés préssostatiques sécurité à 2 contacts
Le contact HP s’ouvre lorsque la pression HP devient excessive, tandis que le contact BP
s’ouvre lorsque la pression BP baisse anormalement.
• Schéma des symboles graphiques et contacts électriques
L1
1
HP>
B

BP<

- Les combinés préssostatiques sécurité à un seul contact


2
Le contact de cet appareil commande à la fois la BP et la HP. Il s’ouvre lorsqu’il ya élévation
excessive de la pression HP ou bien lorsqu’il ya baisse anormale de la pression BP.
• Schéma des symboles graphiques et contact électrique

L1
1
HP>
B
BP<

2
II.2.4 – LES PRESSOSTATS DIFFERENTIELS D’HUILE
a) – Définition et rôle
Ce sont des appareils de sécurité qui permettent de mettre le groupe à l’arrêt chaque fois que
la pression d’huile est insuffisante dans un compresseur lubrifié sous pression.
Ils comportent 2 parties électriques :
• Une première partie constituée d’un contact inverseur de bornes L ; M et S formant
une sorte de pressostat à réarmement manuel avec pour organe de commande une
bilame.
• Une deuxième partie constituée :
- D’un contact à pression différentielle∆ ;
- D’un ensemble thermoélectrique à bilame formée d’un enroulement chauffant dont le
rôle est de chauffer la bilame porte-contacts ;
- D’une résistance de chute qui permet l’alimentation de l’ensemble thermoélectrique
(110/120V).
• Schéma du symbole graphique et contacts électriques
T

B
M S

R1

b) – Fonctionnement
110/120V 220/240V
Lorsqu’on met le groupe en marche, l’ensemble thermoélectrique est mis sous tension, une
1ere Partie 2eme Partie
fois la pression différentielle d’huile atteinte, le contact ΔPH coupe l’alimentation de
l’ensemble thermoélectrique.
Par contre lorsque la pression d’huile est insuffisante, le contact ΔPH reste fermé et
l’ensemble thermoélectrique reste sous tension, le contact L–M s’ouvre et le contact L-S se
ferme après une temporisation de 120s. Le groupe est mis à l’arrêt et un voyant lumineux H
signale le défaut de pression d’huile dans le compresseur.
III – APPAREILLAGE DE REGULATION
III.1 – LES THERMOSTATS

Ce sont des appareils de régulation dont l’interrupteur est commandé par une variation de
température. Un thermostat est constitué de 2 parties
- Un bulbe détecteur (organe sensible) ou thermo élément qui capte la température ;
- Un émetteur ou capillaire (drain thermostatique) qui transmet l’information en
agissant sur les contacts électriques.

Contact inverseur

Vers le Compresseur

Vers la Signalisation

Bulbe ou détecteur Capillaire θ


Les thermostats fonctionnent selon la loi du « TOUT OU RIEN » (TOR), car ils agissent
sous l’action de la température du bulbe qui influence la position des contacts.
On distingue plusieurs types de thermostats :
- Les thermostats à bulbes ou à tension de vapeurs ;
- Les thermostats à adsorption de gaz ;
- Les thermostats à bilame ou à dilatation métallique ;
- Les thermostats à dilatation de liquide ;
- Les thermostats électroniques ;
- Les thermistances.

III.1.1 - LES THERMOSTATS A BULBES

a) Description
Ils comprennent :
- Un bulbe détecteur ;
- Un drain thermostatique qui est rempli d’un gaz (propane) dont la tension de vapeurs
saturantes varie avec la température ;
- Un soufflet ;
- Un ressort de réglage de la température de consigne,
- Un ressort de réglage du différentiel.
b) Fonctionnement
Lorsqu’il ya augmentation de température dans le milieu à refroidir, le gaz du drain
thermostatique se dilate et la tension de vapeurs saturantes augmente jusqu’à une certaine
valeur pour créer l’enclenchement ou la mise en marche du compresseur par la fermeture du
contact 1-2.
La baisse de température jusqu’à une certaine valeur créée une baisse de tension de vapeurs
saturantes qui fait basculer le contact inverseur à la position 1-4 ou position d’arrêt du groupe
qui est signalée par un voyant lumineux.
Les thermostats à bulbes jouent à la fois le rôle de régulation et de sécurité.
c) – Rôle du thermostat à bulbe dans la régulation
L

• Schéma du symbole graphique et contact électrique


B θ>
Le thermostat à bulbe régule 2 types de température :
- La température d’ambiance ou d’une enceinte à refroidir (thermostats d’ambiance).
N.B : dans ces conditions, le bulbe du thermostat ne doit pas être soumis à un apport
clandestin de chaleur, de ce fait, il doit toujours occuper l’emplacement le plus froid
de l’enceinte à refroidir.
- La température de fin de dégivrage d’un évaporateur (thermostats de fin dégivrage), cette
température étant une température de surface, les thermostats qui la détecte sont dits de
surface.

d) - Rôle du thermostat à bulbe dans la sécurité


• Schémas des symboles graphiques et contacts électriques
L L

B < B >

Remarque
Thermostat de sécurité Thermostat de sécurité chaud,
Certains thermostats jouents’ouvre
froid, le contact à la fois le rôle dele sécurité et de par
contact s’ouvre régulation, c’est le cas des
thermostats de
parsurchauffe.
baisse de température augmentation de température

III.1.2 – LES THERMOSTATS A ADSORPTION


Encore appelés thermostats d’affranchissement d’ambiance, leur bulbe est chargé d’un
matériau poreux (charbon actif) qui peut adsorber un gaz comme le gaz carbonique (CO2). Le
dégazage du bulbe en charbon se fait par l’action de la température.
III.1.3 – LES THERMOSTATS A BILAME
Ce sont des thermostats dont l’organe détecteur est constitué de 2 métaux de
coefficients de dilatation linéaire différents, ce qui rend possible la déformation de l’ensemble
qui aboutit à la commande des contacts du thermostat (thermostat du fer à repasser).
M1 M 2
M1 M2

III.1.4 – LES THERMISTANCES


Ces appareils sont des thermostats à résistance électrique pouvant varier en fonction de la
température selon la relation :
R = R0 (1+aθ)
a : coefficient de dilation linéaire de température (a = 0,0039)
R0 : Résistance à 0°C
Les thermistances sont pourvues d’un détecteur qui est constitué d’un bobinage en fil de
platine enrobé de verre dont la résistance est de l’ordre de 100Ω à 0°C.
L’information fournit au thermostat par le détecteur est une variation de résistance qui est
transformée en tension ou en intensité par un pont de Wheatstone.

III.2 – LES PRESSOSTATS DE REGULATION

III.2.1 – LES PRESSOSTATS DE REGULATION BASSE PRESSION (BP)


Ces appareils mécaniques assurent la régulation BP des installations frigorifiques du
type « Pomp Down » ex : pressostat de fin de dégivrage.
Le pressostat de régulation BP est souvent couplé à un thermostat qui actionne l’électrovanne
montée sur la conduite liquide pendant que le pressostat BP (sécurité) met à l’arrêt ou en
fonctionnement le groupe.

• Schéma de symbole graphique et contact électrique


L1
1

B BP>
2

III.2.2 – LES PRESSOSTATS DE REGULATION HAUTE PRESSION (HP)


Le rôle de ce type de pressostats est de réguler la pression de condensation
(condenseurs à air), en permettant la mise en marche ou à l’arrêt du ou des ventilateurs du
condenseur.
• Schéma de symbole graphique et contact électrique
L1
1

B HP>
2
III.3 – LA VANNE A EAU PRESSOSTATIQUE
a) – Définition et rôle

La vanne à eau pressostatique ou robinet à eau pressostatique est un appareil de régulation


dont le rôle principal est de réguler la pression de condensation d’un condenseur à eau perdue,
en agissant sur le débit d’eau qui circule dans le condenseur.
Elle est montée sur la tuyauterie d’eau du condenseur.

b) – Fonctionnement
Le clapet appuyé sur son siège par un ressort taré, subit la poussée du soufflet sur le quel
s’exerce la pression de vapeurs refoulées par le compresseur.
Un ressort réglable oppose son action à celle du soufflet.
La vanne est réglée à la position de fermeture lorsque le compresseur est à l’arrêt, lors de la
mise en marche, la pression de refoulement augmente et agit sur le clapet qui s’écarte de son
siège en laissant passer un débit d’eau, qui est fonction de l’orifice de passage et de la
pression qui règne dans la conduite d’entrée d’eau.

CHAPITRE IV
AUTOMATISME ET REGULATION DES CHAMBRES FROIDES

A – REGULATION THERMOSTATIQUE DES CHAMBRES FROIDES à T° > 0


La régulation thermostatique est un procédé d’automaticité qui s’effectue par l’action directe
d’un thermostat d’ambiance sur le moteur du groupe.
On utilise la régulation thermostatique lorsque :
- La température de l’enceinte à refroidir est supérieure à 0°C ;
- L’introduction des denrées riches en eau est régulière et sans excès.
La régulation thermostatique présente certains avantages et inconvénients :
• Avantages
- Installations à réglages facile ;
- Les températures de conservation sont précises.
• Inconvénients
- Risque de dégivrage excessif de l’évaporateur et diminution des échanges entre l’air
ambiant et l’enceinte à refroidir ;
- Il faut prévoir des dégivrages réguliers de l’évaporateur ;
- Cette régulation ne tient pas compte de la migration du fluide frigorigène vers
l’évaporateur, car pendant les périodes d’arrêt du groupe, le fluide frigorigène a
tendance à venir s’accumuler dans l’évaporateur, ce qui a pour conséquence la
présence des coups de liquide au redémarrage du groupe.

A.1 – REGULATION THERMOSTATIQUE DES CHAMBRES FROIDES A


TEMPERATURE POSITIVE (+3/5°C) AVEC DEGIVRAGE MANUEL.
Ce type de chambre froide est équipé :
- D’un groupe de condensation à air ventilé (convection forcée) commandé par le
contacteur KM1 du moteur M1 de bornes (U,V,W) de type asynchrone triphasé
(380/400V ;50HZ) ;
- D’un évaporateur à air ventilé commandé par le contacteur KM2 du moteur M2 de
bornes (U,V) de type asynchrone monophasé (220/240V ; 50HZ)
N.B : La masse de chaque moteur est reliée à la terre.

I- FONCTIONNEMENT

1 – Marche en réfrigération
Lorsqu’il ya demande du froid dans la chambre froide (remontée de la T°), le thermostat
(de régulation de la T°) B ferme son contact et provoque l’alimentation du moteur du groupe
qui démarre après la fermeture de son contact KM1.
Il s’en suit la mise en marche du motoventilateur qui est asservi au moteur du groupe.
Lorsque la température désirée est atteinte dans la chambre froide, le thermostat ouvre son
contact et coupe l’alimentation du moteur du groupe qui à son tour coupe celle du
motoventilateur.
Pendant le fonctionnement, s’il survient un défaut de pression, le combiné pressostatique
(BP/HP) intervient.
2 – Dégivrage
Le dégivrage est manuel et se fait par arrêt du groupe et mise en marche forcée du
motoventilateur de l’évaporateur par action sur l’auxiliaire manuel à commande rotative S.
3 – Retour en marche réfrigération
Après la fusion totale du givre à l’évaporateur, une action manuelle sur l’auxiliaire S permet
la remise en marche réfrigération de l’installation par la fermeture de son contact qui permet
l’alimentation de KM1, puis de KM2.
4 – Protection
- Le sectionneur général porte fusibles tétrapolaire Q1, permet d’isoler l’alimentation
des moteurs ;
- Q2 et Q3 sont des sectionneurs à fusibles secondaires qui isolent respectivement, le
moteur du groupe et le motoventilateur ;
- Le fusible principal ou le disjoncteur magnétothermique bipolaire F1, protège le
circuit de commande ;
- Les relais thermiques F2 et F3 protègent le moteur du groupe et le motoventilateur
contre les défauts thermiques ;
- Le combiné pressostatique sécurité (BP/HP) protège les moteurs en cas de défauts de
pression ;
5 – Signalisation
Les voyants lumineux de signalisation (monophasés) de bornes X1 –X2 indiquent :
- La mise sous tension de l’installation par H1 ;
- La marche réfrigération par H2 ;
- Le dégivrage par H3 ;
- Le défaut thermique du groupe par H4 ;
- Le défaut thermique du moteur du ventilateur de l’évaporateur par H5
6 – Grille de fonctionnement de l’auxiliaire manuel à commande rotative
L’auxiliaire manuel à commande rotative S à 3 positions P0 , P1 et P2
P0 : Position arrêt total de l’installation
P1 : Position marche réfrigération
P2 : Position dégivrage.

Positions P0 P1 P2

Contacts

13-14 0 1 0

23-24 0 0 1

33-34 0 0 1

II – TRAVAIL A FAIRE
Etablir pour cette installation les schémas :
1 – Le circuit de puissance ;
2 – Le circuit de commande.

RESOLUTION
1 – Etablissement du circuit de puissance
L1
L2
L3
N
1 3 5

Q1

2 4 6
1 3 5 1
Q2 Q3
2 4 6
2
1 3 5 3
A1 1 5
A1
KM1 KM2
A2 2 4 6 6
A2 2 4
1 3 5 5
1 3
F2
F3
2 4 6 2 4 6
V
W V
U U
2 – Etablissement du circuitM de commande M
3~ 1~

13 Q1 14
F1
L1 97 97
95 Groupe 95 Moteur du ventilateur
F2 F3
F2
96 F3
96 98 98
B1
HP> 13 23
BP< KM1 KM1
13 33
1 0 2 23 14 24
S1 v
14 24 34
X1 X1

B2 θ> X1 X1 X1
A1 A1 X2 X2
X2 X2 X2
A2 A2
23 24 H4 H1
N
KM1 KM2 H1 H2 H3
Q1
A.2 – REGULATION THERMOSTATIQUE DES CHAMBRES FROIDES A
TEMPERATURE POSITIVE (+3/5°C) AVEC DEGIVRAGE PAR INTERRUPTEUR
HORAIRE.

Cette chambre froide est équipée :


- D’un groupe de condensation à air ventilé (convection forcée) commandé par le
contacteur KM1 du moteur M1 de bornes (U,V,W) de type asynchrone triphasé
(380/400V ;50HZ) ;
- D’un évaporateur à air ventilé commandé par le contacteur KM2 du moteur M2 de
bornes (U,V) de type asynchrone monophasé (220/240V ; 50HZ)
- La régulation est assurée par un thermostat d’ambiance.
N.B : La masse de chaque moteur est reliée à la terre.

I- FONCTIONNEMENT
1 – Marche en réfrigération
Lorsque la température désirée est atteinte dans la chambre froide, le thermostat ouvre son
contact et coupe l’alimentation du moteur du groupe pendant que le ventilateur continue de
tourner.
Lorsque la température remonte dans l’ambiance, le thermostat remet en marche le moteur du
groupe.
Pendant le fonctionnement, s’il survient un défaut de pression, le combiné pressostatique
(BP/HP) intervient.
2 – Dégivrage
A l’heure programmée pour le dégivrage, le programmateur de dégivrage P inverse ses
contacts, ce qui a pour effet l’arrêt du moteur du groupe.
3 – Retour marche réfrigération
Dès que le temps prévu pour le dégivrage est atteint, le programmateur P inverse à nouveau
ses contacts, ce qui provoque la remise à marche du groupe.
4 – Protection
- Le sectionneur général porte fusibles tétrapolaire Q1, permet d’isoler l’alimentation
des moteurs ;
- Q2 et Q3 sont des sectionneurs à fusibles secondaires qui isolent respectivement, le
moteur du groupe et le motoventilateur ;
- Le fusible principal ou le disjoncteur magnétothermique bipolaire F1, protège le
circuit de commande ;
- Les relais thermiques F2 et F3 protègent le moteur du groupe et le motoventilateur
contre les défauts thermiques ;
- Le combiné pressostatique sécurité (BP/HP) protège les moteurs en cas de défauts de
pression ;
5 – Signalisation
Les voyants lumineux de signalisation (monophasés) de bornes X1 –X2 indiquent :
- La mise sous tension de l’installation par H1 ;
- La marche réfrigération par H2 ;
- Le dégivrage par H3 ;
6 –Fonctionnement des auxiliaires manuels à commande rotative
- L’auxiliaire 1, S1 est à 2 positions : marche /arrêt du moteur du groupe ;
- L’auxiliaire 2, S2 est à 2 positions : marche/arrêt du moteur du ventilateur.
II – TRAVAIL A FAIRE
Etablir pour cette installation les schémas :
1 – Du circuit de puissance ;
2 – Du circuit de commande.

Résolution
1- Circuit de puissance (identique au précédent)

L1
L2
L3
N
1 3 5

Q1

2 4 6
1 3 5 1
Q2 Q3
2 4 6
2
1 3 5 3
A1 1 5
A1
KM1 KM2
A2 2 4 6 6
A2 2 4
1 3 5 5
1 3
F2
F3
2 4 6 2 4 6
V
2 – Circuit de commande U W V
U
M M
Moteur du ventilateur
13 Q1 14
F1 3 ~ du groupe
Moteur
Evaporateur 1~
L1

6
Groupe Moteur du ventilateur
P
7
6
95 95
F2 F3 P
96 96 13 5
B1 HP> KM1
14
A.3 – REGULATION THERMOSTATIQUE DES CHAMBRES FROIDES A
TEMPERATURE POSITIVE (+3/5°C) UTILISANT UN COMMUTATEUR
ROTATIF A CAMES.

Cette chambre froide est équipée :


- D’un groupe de condensation à air ventilé (convection forcée) commandé par le
contacteur KM1 du moteur M1 de type asynchrone triphasé (380/400V ;50HZ) ;
- D’un évaporateur à air ventilé de moteur M2 de faible puissance, de type asynchrone
monophasé (220/240V ; 50HZ) directement associé au circuit de commande.
- La régulation est assurée par un thermostat d’ambiance.
N.B : La masse de chaque moteur est reliée à la terre.

I – FONCTIONNEMENT
1 - Fonctionnement de l’auxiliaire S1
Un commutateur rotatif à cames à 4 positions a pour grille de fonctionnement :

Positions P0 P1 P2 P3

Contacts

1-2 0 1 1 0

3-4 0 0 1 1

5-6 0 1 0 0

7-8 0 1 0 0

9 – 10 0 0 1 0
11 - 12 0 0 0 1

P0 : Position arrêt total de l’installation ;


P1 : Marche réfrigération normale
C’est la marche automatique du groupe régulé par un thermostat d’ambiance. Le
fonctionnement du ventilateur est asservi à celui du groupe.
P2 : Marche réfrigération forcée
Cette position correspond à la marche automatique du groupe, mais le ventilateur de
l’évaporateur n’est plus asservi au groupe, il fonctionne en marche forcée.
P3 : Dégivrage
Cette position correspond au dégivrage par arrêt de la production frigorifique et
ventilation forcée.

2 – Protection
- Le sectionneur général porte fusibles tétrapolaire Q1, permet d’isoler l’alimentation
du moteur ;
- Q2 et Q3 sont des sectionneurs à fusibles secondaires qui isolent respectivement, le
moteur du groupe et le motoventilateur ;
- Le fusible principal ou le disjoncteur magnétothermique bipolaire F1, protège le
circuit de commande ;
- Le fusible F3 protège le motoventilateur.
- Les relais thermiques F2 protège le moteur du groupe contre les défauts thermiques ;
- Le combiné pressostatique sécurité (BP/HP) protège les moteurs en cas de défauts de
pression ;
3 – Signalisation
Les voyants lumineux de signalisation (monophasés) de bornes X1 –X2 indiquent :
- La mise sous tension de l’installation par H1 ;
- La marche réfrigération normale par H2 ;
- La marche réfrigération forcée par H3 ;
- Le dégivrage par H4 ;
- Le défaut thermique du moteur du groupe par H5

II – TRAVAIL A FAIRE
Etablir les schémas :
1 – Du circuit de puissance
2 - Du circuit de commande (avec nomenclature et folio)
RESOLUTION
1 – Circuit de puissance
L1
L2
L3
N
1 3 5

Q1

2 4 6

1 3 5
A1
KM1
A2 2 4 6
1 3 5
F2

2 4 6
V
W
U
M
3~

Groupe

2 – Circuit de commande
Moteur du ventilateur
13 Q1 14
F1 Moteur du groupe Evaporateur
L1

F3
95
F2 97
96 13
F2
B1 HP> KM1
98
14
B2 BP<

B3 θ>
0 1 3 5 7 9 11
S1 3 1
V
2 2 4 6 8 10 12
X1 X1 X1 X1 X1
A1
M
A2 1~ X2 X2 X2 X2 X2
N H4
23 24 KM1 M2 H1 H2 H3 H5
A.4 - FOLIO
Q1 d’un schéma de commande
Le folio d’un schéma est une technique qui permet de situer tous les contacts qui
appartiennent à un même élément par rapport aux colonnes de repérage du schéma. Cette
technique permet une bonne lisibilité et le câblage des schémas de commande.
Le folio se traduit par :
- Un trait vertical par tracé sous chaque élément possédant plusieurs contacts ;
- A gauche de chaque trait vertical, on porte les numéros des bornes des contacts ;
- A droite, on porte le numéro de la colonne du schéma de commande.

Exemple de folio : KM1


Ce folio renseigne qu’à la 3e colonne du schéma de
13-14 3 commande, il ya un contact auxiliaire (13 -14) du
contacteur KM1 qui est situé à la première colonne
1

TRAVAUX DIRIGES (1ere Série)

EXERCICE 1
Le groupe d’une mini chambre froide à T°>0 et à régulation thermostatique, utilisée pour la
conservation des fruits est équipé :
- D’une unité de condensation munie d’un moteur asynchrone triphasé (380V- 50Hz),
couplé en étoile commandée par un contacteur KM1.
- D’un moteur monophasé (220V – 50Hz) du ventilateur de l’évaporateur commandé
par un contacteur KM2.

I - FONCTIONNEMENT
1 – Marche réfrigération
Lorsque la température désirée est atteinte dans la chambre froide, le thermostat B3 coupe
l’alimentation du moteur de l’évaporateur qui est assujetti au groupe.
Quand la température remonte, le thermostat remet en marche le moteur de l’évaporateur dont
le contacteur remet le groupe en marche quelques secondes plus tard.
S’il survient un défaut de pression, le combiné pressostatique (BP/HP) intervient.

2 - Dégivrage
Il se fait par arrêt du groupe et mise en marche forcée du ventilateur de l’évaporateur par
l’auxiliaire S1.

3 – Retour en marche réfrigération


La remise en marche réfrigération se fait manuellement avec l’auxiliaire S1, après
constatation de la fusion totale du givre à l’évaporateur.

4 – Signalisation
Les voyants lumineux de signalisation (monophasés) de bornes X1 –X2 indiquent :
- La mise sous tension de l’installation par H1 ;
- La marche réfrigération normale par H2 ;
- Le dégivrage par H3 ;
- Le défaut thermique du moteur du groupe ou du moteur du ventilateur par H4.

5 – Grille de fonctionnement de l’auxiliaire manuel rotatif S1

Positions
P1 P2 P3

Contacts

1-2 0 1 1

3-4 0 1 1

5-6 0 0 0

7-8 0 1 0

9 – 10 0 0 1

P1 : Arrêt total de l’installation ;


P2 : Marche réfrigération ;
P3 : Dégivrage

6 – Protection
- Le sectionneur général porte fusibles tétrapolaire Q1, permet d’isoler l’alimentation
des moteurs ;
- Le fusible principal ou le disjoncteur magnétothermique bipolaire F1, protège le
circuit de commande ;
- Les relais thermiques F2 et F3 protègent le moteur du groupe et le moteur du
ventilateur contre les défauts thermiques ;
- Le combiné pressostatique sécurité (BP/HP) protège les moteurs en cas de défauts de
pression ;
II – TRAVAIL A FAIRE
Etablir les schémas :
1 – Du circuit de puissance
2 - Du circuit de commande (avec nomenclature et folio) en utilisant une ligne de sécurité.
EXERCICE 2
Une chambre froide à T°>0 et à régulation thermostatique, avec dégivrage par interrupteur
horaire est équipée :
- D’un groupe de condensation muni d’un moteur asynchrone triphasé (380V- 50Hz),
couplé en étoile commandée par un contacteur KM1.
- D’un moteur monophasé (220V – 50Hz) du ventilateur de l’évaporateur commandé
par un contacteur KM2.

I – FONCTIONNEMENT
1 – Fonctionnement du commutateur rotatif à cames

C’est un commutateur à 4 positions et à 5 contacts dont la grille de fonctionnement est


résumée dans le tableau ci-dessous :

Positions
P1 P2 P3 P4

Contacts

1-2 0 1 0 1
3-4 0 1 0 1

5-6 0 0 0 1

7-8 0 1 0 0

9 – 10 0 0 0 1

P1 et P3 : Positions d’arrêt total de l’installation ;


P2: Position marche réfrigération normale, qui correspond à la marche automatique du groupe
régulée par le thermostat d’ambiance et asservi au moteur du ventilateur de
l’évaporateur ;
P4 : Position marche réfrigération forcée qui correspond qui correspond à la marche
automatique du groupe et à la marche forcée du moteur du ventilateur de l’évaporateur
24h sur 24h.
2 – Dégivrage
A l’heure programmée pour le dégivrage, l’horloge P inverse ses 2 contacts, ce qui pour
effet l’arrêt du groupe et du ventilateur de l’évaporateur.
3 – Retour en marche réfrigération
Une fois le temps prévu pour le dégivrage atteint, l’horloge P inverse à nouveau ses
contacts, ce qui provoque la remise en marche du groupe.
4 - Protection
- Le sectionneur général porte fusibles tétrapolaire Q1, équipé de 2 contacts auxiliaires
de pré coupure, permet d’isoler l’alimentation des moteurs ;
- Le sectionneur à fusibles Q2 du groupe, équipé d’un contact auxiliairede pré coupure,
permet d’isoler l’alimentation du moteur M1 du groupe ;
- Le coupe-circuit sectionable avec un contact auxiliaire de pré coupure, permet d’isoler
l’alimentation du moteur M2 du ventilateur de l’évaporateur ;
- Le fusible principal bipolaire ou le disjoncteur magnétothermique bipolaire F1,
protège le circuit de commande ;
- Les relais thermiques F2 et F3 protègent les moteur contre les défauts thermiques ;
- Le combiné pressostatique sécurité (BP/HP) protège les moteurs en cas de défauts de
pression ;
5 – Signalisation
Les voyants lumineux de signalisation (monophasés) de bornes X1 –X2 indiquent :
- La marche réfrigération normale par H1 ;
- La marche réfrigération forcée par H2 ;
- Le défaut thermique du moteur du groupe par H3
- Le défaut thermique du moteur du groupe par H4 ;
- La mise sous tension de l’installation par H5 ;

II – TRAVAIL A FAIRE
Etablir les schémas :
1 – Du circuit de puissance
2 - Du circuit de commande (avec nomenclature et folio).

B – REGULATION PAR PROTECTION MINIMUM DES CHAMBRES FROIDES A


TEMPERATURE POSITIVE
La régulation par protection minimum est une régulation thermostatique de type « Tout ou
rien » ou « TOR », avec action directe sur le groupe et par asservissement sur le robinet
électromagnétique (REM) dont le schéma est donné ci-dessous.
Dans cette régulation, il ya libre circulation fluide frigorigène dans l’installation et les coups
de liquide sont évités pendant les périodes d’arrêt du groupe par le montage d’une
électrovanne sur la conduite liquide à l’entrée du détendeur.

• Schéma de principe de la régulation par protection minimum avec action directe


sur le groupe.

Groupe REM

Sécurité
13
KM1
B3 θ> 14

La régulation par protection minimum se présente aussi sous une forme dans la quelle le
KM1 Y
thermostat d’ambiance qui est l’organe de régulation, agit directement sur le moteur du
ventilateur de l’évaporateur et par asservissement sur le groupe puis sur l’électrovanne dont
le schéma est donné ci-dessous.

• Schéma de principe de la régulation par protection minimum avec action directe


sur l’évaporateur puis sur le groupe.

Evaporateur Groupe REM

Sécurité
13
13
KM2
B3 θ> KM1 14
14

KM1 KM2 Y
B.1 – REGULATION PAR PROTECTION MINIMUM D’UNE CHAMBRE FROIDE
A TEMPERATURE POSITIVE UTILISANT UN COMMUTATEUR ROTATIF A
CAMES.

I – Equipement de la chambre froide


- Un moto compresseur dont le moteur est de type asynchrone triphasé (380/400V – 50Hz).
- Un évaporateur plafonnier comportant un ventilateur muni d’un moteur asynchrone
monophasé (220/240V – 50Hz).
- Un condenseur muni d’un ventilateur dont le moteur est de type asynchrone (380/400V –
50Hz)

II - Fonctionnement
1 – Marche réfrigération
La température de l’enceinte de la chambre froide est régulée par un thermostat
d’ambiance B3, qui agit de façon directe (TOUT ou RIEN) sur le moteur du groupe. Les
fonctionnements du moteur du ventilateur de l’évaporateur et du robinet électromagnétique
sont assujettis au groupe.
2 – Fonctionnement du commutateur rotatif à cames S1
S1 est un commutateur à 4 positions et 4 contacts.
P1 et P3 : Positions arrêt total de l’installation.
P2 : Position en marche réfrigération.
P4 : Position dégivrage.
• Grille de fonctionnement

Positions
P1 P2 P3 P4

Contacts

1-2 0 1 0 1

3-4 0 1 0 0

5-6 0 1 0 0

7-8 0 0 0 1
3 – Protection et sécurité
- Un sectionneur général porte fusibles tétrapolaire Q1, équipé de 2 contacts auxiliaires
de pré coupure, permet d’isoler l’alimentation de tous les moteurs ;
- Un disjoncteur principal magnétothermique bipolaire F1, protège le circuit de
commande ;
- Des relais thermiques F2, F3 et F4 protègent les moteurs contre les défauts
thermiques ;
- Le combiné presso statique sécurité (BP/HP) protège les moteurs en cas de défauts de
pression ;
3 - Signalisation
Les voyants lumineux de signalisation sont :
H1 : Marche réfrigération ;
H2 : Marche dégivrage ;
H3 : Mise sous tension de l’installation.

III – Travail à faire


Etablir les schémas électriques :
1 - Schéma de puissance.
2 – Schéma de commande avec nomenclature et folio
RESOLUTION
1 - Circuit de puissance
(Devoir à faire à domicile)
2 – Circuit de commande

13 Q1 14 F1 MVE Moteur du groupe MVC REM Signalisation


L1

95 95 95 F5
F2 F3 F4
96 96
96
B1 HP>

B2 BP< 13
13 KM2
B3 θ> KM2 14
1 1 3 9
14 5
7
S1 4 2
V
2 4 6 8
A1 A1 X1 X1 X1
A1

A2 A2 A2 X2 X2 X2
N
23 24 KM1 KM2 KM3 Y H1 H2 H3

Q1
B. 2 – REGULATION PAR PROTECTION MINIMUM D’UNE CHAMBRE FROIDE
A TEMPERATURE POSITIVE UTILISANT UNE LIGNE DE SECURITE
N.B : Les appareils sont à réarmement manuel

I – Equipement de la chambre froide


- Un groupe de condensation dont le moteur est équipé d’un moteur asynchrone triphasé
(380/400V – 50hz).
- Un évaporateur plafonnier à air ventilé équipé d’un moteur asynchrone monophasé
(220/240V).

II – Fonctionnement
1 – Marche réfrigération
La fermeture manuelle du sectionneur Q1 permet la mise sous tension du relais
d’automatisme KA1 de la ligne de sécurité qui, à son tour agit simultanément par
asservissement sur le groupe, sur le robinet électromagnétique (REM) et sur le moteur du
ventilateur de l’évaporateur.
La mise à l’arrêt de l’installation est assurée par un auxiliaire à accrochage arrêt d’urgence S1
type « coup de poing ».
2 – Dégivrage
L’auxiliaire manuel à commande rotative S2 permet d’obtenir un dégivrage manuel par
arrêt de la production frigorifique (arrêt du groupe), suivi de la mise hors tension de
l’électrovanne pendant que la ventilation continue. Le dégivrage s’accélère par ventilation de
l’évaporateur.
L’électrovanne interrompt le passage du fluide frigorigène liquide à l’entrée de l’évaporateur
pour empêcher la migration du fluide frigorigène et les « coup de liquide » au redémarrage du
groupe).
3 – Retour en marche réfrigération
Après la fonte du givre, une action sur S2 permet de remettre le groupe en marche ainsi que
le robinet électromagnétique qui ouvre le passage du fluide frigorigène liquide à l’entrée de
l’évaporateur et le cycle recommence.
4 – Protection et sécurité
- Les alimentations sont isolées individuellement par un sectionneur à fusibles dont :
• Un tétrapolaire Q1 avec 2 contacts auxiliaires de précoupure pour l’installation
générale ;
• Un tripolaire Q2 avec un contact auxiliaire de precoupure pour le groupe ;
• Un bipolaire Q3 avec un contact auxiliaire de precoupure pour le moteur du
ventilateur de l’évaporateur.
- Tous les moteurs sont protégés individuellement par un relais thermique.
- Le groupe est protégé par les pressostats HP et BP à réarmement manuel.
- Les circuits de commande et l’électrovanne sont protégés chacun par un fusible.
4 – Signalisation
Les voyants lumineux de signalisation indiquent :
H1 : le défaut basse pression ;
H2 : le défaut haute pression ;
H3 ; le défaut thermique du groupe ;
H4 : le défaut thermique du moteur du ventilateur de l’évaporateur ;
H5 : la marche dégivrage ;
H6 : la marche réfrigération ;
H7 : la mise sous tension de l’installation.

III – Travail à faire


Etablir les schémas :
1 – Du circuit de puissance
2 – Du circuit de commande
ESOLUTION
1 – Circuit de puissance
(A chercher, devoir à domicile)

2 – Circuit de commande
Signalisation
Q1 F1 Groupe
13 14 Ligne de Sécurité REM MVE
L1
11 13 23 43
F4
KA1 KA1 KA1
S1 24 44
11 33
14
12 13 KA1 13
95 97 KM1
34
Q2 Q3
F2 F2 12
96 14 14
13
95 98 97
KM1
F3 F3 B3 θ>
96
14
98
B1 HP>

0 1
B2 BP< S2 v

A1 A1 A1 A1
C – REGULATION PRESSOSTATIQUE DES CHAMBRES FROIDES à T° > 0

- La régulation presso statique est assurée par un pressostat de régulation BP qui agit par
action directe sur le groupe.
- Cette régulation tout comme les autres régulations, présente un certains nombre
d’avantages et inconvénients.
• Avantages
- La régulation presso statique permet :
- D’éviter un givrage excessif de l’évaporateur ;
- De réaliser un givrage automatique de l’évaporateur à chaque cycle pour des
températures de conservation supérieures à (+3/5°C) ;
- D’assurer une fonction de sécurité BP ;
- D’assurer la protection du groupe contre les risques « coups de liquide » ;
- D’avoir des renseignements sur l’étanchéité des clapets et du pointeau du détendeur
lors du fonctionnement en courts cycles.

• Inconvénients
- Ne permet pas d’obtenir des températures précises dans l’enceinte à refroidir ;
- Les risques de fonctionnement à courts cycles sont élevés lorsque les clapets et le
pointeau du détendeur ne sont pas parfaitement étanches
Exemple d’étude du schéma électrique d’une chambre froide à T° > 0 régulée par un
pressostat, avec dégivrage manuel.
Soit donc une chambre froide équipée ;
- D’un moto compresseur hermétique monophasé avec condenseur à air ventilé
(convection forcée) commandé par le contacteur KM1 du moteur M1 de type
asynchrone (220/240V ; 50HZ) ;
- D’un évaporateur à air ventilé de moteur M2 de faible puissance, de type asynchrone
monophasé (220/240V ; 50HZ) directement associé au circuit de commande.
- La régulation est assurée par un pressostat de régulation.

I – FONCTIONNEMENT
1 - Marche réfrigération
Lorsque la pression de consigne d’évaporation de régulation est atteinte, le pressostat de
régulation BP coupe l’alimentation du motocompresseur, pendant que le ventilateur continue
à tourner.
L’air soufflé par le ventilateur permet une remontée de la pression d’aspiration, ce qui crée la
fermeture du contact du pressostat de régulation BP et la remise en marche du moto
compresseur.
2 – Dégivrage
Il est de type manuel par arrêt du groupe après une action sur l’auxiliaire à 2 positions
marche/arrêt.
5 – Protection
- Le sectionneur à fusibles Q1 permet d’isoler l’alimentation du motocompresseur ;
- Le fusible bipolaire F1 assure la protection du circuit de commande ; Le relais thermique
F2 assure la protection du motocompresseur contre les défauts thermiques ;
- Le pressostat de sécurité HP assure la protection du motocompresseur M1, contre les
défauts de pression ;
- Le disjoncteur magnétothermique unipolaire F3 assure la protection du moteur ventilateur
M2.

6 – Signalisation
Les voyants lumineux de signalisation (monophasés) de bornes X1 –X2 indiquent :
- Le défaut thermique du moteur du compresseur par H1 ;
- La marche du motocompresseur par H2 ;
- La mise sous tension de l’installation par H3 ;
RESOLUTION
1 – Etablissement du circuit de puissance
2 – Etablissement du circuit de commande
N L

1 Q1 F1 Groupe
13 14 MVE
L
Q3
13
2 95 96
F3 KM1
3 1 5
A1 F2 96 F2 14
KM1 97
2 4 6 B1 HP>
A2
1 3 5
F2
B2 BP>
D – REGULATION MIXTE DES CHAMBRES FROIDES à T° > 0

D.1 - CHAMBRES FROIDES A TEMPERATURE POSITIVE REGULEES PAR UN


PRESSOSTAT BASSE PRESSION ET UN THERMOSTAT D’AMBIANCE TOUS
MONTES EN SERIE.

Dans cette régulation, il suffit donc que l’un de ces 2 appareils s’ouvre pour que le groupe
s’arrête.
• Schéma de principe de cette régulation mixte en série

Groupe

Sécurité

B2 PB>

B3 θ>

KM1
I – EQUIPEMENT DE LA CHAMBRE FROIDE
Ce type de chambre froide est équipé :
- D’un groupe de condensation muni d’un moteur asynchrone triphasé (380V – 50Hz).
- D’un moteur du ventilateur de l’évaporateur de faible puissance de type monophasé
(220V – 50Hz).

II – FONCTIONNEMENT
1 – Marche en réfrigération
Lorsque la charge thermique est importante dans la chambre froide, (par exemple lors de
l’entrée massive des denrées), le groupe est commandé par le pressostat de régulation B2 car
dans ces conditions la pression baisse à l’évaporateur plus que la température de l’enceinte ne
peut baisser/
Par contre lorsque la charge thermique est faible, la température de la chambre froide baisse
plus rapidement que la température de vaporisation du fluide (pression de vaporisation) dans
ce cas, c’est le thermostat de régulation B3 qui assure la mise en service et l’arrêt du groupe.

2 – Dégivrage
Il se fait de façon automatique après chaque cycle d’évaporateur par le pressostat basse
pression de régulation B2, par arrêt du groupe et ventilation continue selon le réglage du
pressostat.
3 – Protection
Elle est assurée par :
- Un sectionneur porte-fusibles tripolaire Q1 qui permet d’isoler l’alimentation du
groupe ;
- Un fusible bipolaire F1 qui assure la protection du circuit de commande ;
- Un relais thermique F2 qui assure la protection du moteur du groupe en cas de défaut
thermique ;
- Un pressostat de sécurité HP qui assure la protection du moteur du groupe en cas de
défaut de pression ;
- Un fusible bipolaire F3 qui assure la protection du moteur du ventilateur de
l’évaporateur.

4 – Signalisation
Les voyants lumineux de signalisation (monophasés) de bornes X1 –X2 indiquent :
H1 : mise sous tension de l’installation ;
H2 : marche du groupe ;
H3 : Défaut thermique du moteur du groupe.
S1 est l’auxiliaire manuel à commande rotative marche/arrêt du groupe.
III – TRAVAIL A FAIRE

Etablir les schémas des circuits:


1 – De puissance.
2 – De commande

RESOLUTION
1 – Circuit de puissance (à déterminer dans le cadre du devoir à domicile)
2 – Etablissement du circuit de commande
Q1 F1 Groupe Signalisation
L1
13 14 MVE
95
97
F1
F2 F2
96 13 98
KM1
B1 HP> 14

B2 BP>

1 13
0
S1
14
B3 θ> M x1 x1
x1
A1 1~
x2 x2 x2
A2
N
23 KM1 M2 H1 H2 H1
Q1 24

D.2 - CHAMBRES FROIDES A TEMPERATURE POSITIVE REGULEES PAR LE


SYSTEME MONTREUX.
Dans la régulation par système montreux, le thermostat d’ambiance de régulation B3
commande le ventilateur de l’évaporateur tandis que le pressostat BP de régulation B2
commande le groupe.
Cette régulation s’applique généralement aux mini chambres froides de type commerciale
dont les températures de conservation sont de l’ordre de (+2°C /+4°C), leur schéma de
principe est représenté ci-dessous.
• Schéma de principe de la régulation mixte en parallèle (système montreux)
Groupe MVE

Sécurité
Sécurité

B3 θ>
B2 BP>

KM2
I – EQUIPEMENT DE LA CHAMBRE FROIDE
- Un groupe de condensation ventilé à air forcé muni d’un moteur de type asynchrone
triphasé (380V – 50Hz).
- Un évaporateur à air ventilé comportant un moteur monophasé (220V -50Hz) de faible
puissance.

II – FONCTIONNEMENT
1 – Marche en réfrigération
Lorsque la température désirée est atteinte dans la chambre froide, le thermostat de régulation
B3 coupe l’alimentation du moteur du ventilateur de l’évaporateur pendant que le
compresseur continue son fonctionnement. On observe ainsi une baisse rapide de la pression
d’aspiration et le pressostat BP de régulation B2 coupe l’alimentation du groupe.

2 – Dégivrage
Il se fait par arrêt de la production frigorifique et marche forcée du ventilateur de
l’évaporateur par l’usage d’un auxiliaire manuel S1 à commande rotative à 3 positions fixes

3 – Retour en marche réfrigération


A près le dégivrage la température remonte dans la chambre froide et le thermostat de
régulation B3 remet en marche le moteur du ventilateur de l’évaporateur. Et sous l’influence
de l’air soufflé par le ventilateur, la pression dans l’évaporateur monte et le pressostat BP de
régulation B2 remet le groupe en marche.

4 – Protection et sécurité
Elle est assurée par :
Un sectionneur porte-fusibles tripolaire Q1 équipé de 2 contacts auxiliaires de
précoupure qui permet d’isoler l’alimentation du moteur du groupe ;
Un fusible bipolaire F1 qui assure la protection du circuit de commande ;
Un relais thermique F2 qui protège le moteur du groupe contre les défauts
thermiques ;
Un fusible bipolaire F3 qui protège le moteur du ventilateur de l’évaporateur;
Un pressostat HP de sécurité B1 qui protège le moteur du groupe en cas de défaut de
pression ;

5 – Fonctionnement de l’auxiliaire manuel S1 à commande rotative


S1 est un auxiliaire à 3 positions fixes et à 4 contacts.
• Grille de fonctionnement

« 0 » = Ouvert
Positions
P0 P1 P2 « 1 » = Fermé
P0 : Position arrêt total de l’installation
P1 : Position marche réfrigération
Contacts P2 : Position dégivrage
13 - 14 0 1 0

23 - 24 0 1 0

33 - 34 0 0 1

43 - 44 0 0 1

7 – Signalisation
Les voyants lumineux de signalisation monophasés de bornes (X1 –X2) indiquent :
H1 : Marche du moteur du ventilateur de l’évaporateur ;
H2 : Marche dégivrage ;
H3 : marche du groupe ;
H4 : Défaut thermique du moteur du groupe.
H5 : mise sous tension de l’installation.

III – TRAVAIL A FAIRE


Etablir les schémas des circuits :
1 – de puissance (à chercher)
2 - de commande
RESOLUTION
2 - Etablissement du schéma du circuit de commande
Q1 F1 Groupe Signalisation
L1
13 14 MVE
95
97
F1
F2 F2
96 13 98
KM1
B1 HP> B3 θ> 14

B2 BP>
23 33 43
1 13
0
S1
24 34
14 44

M x1 x1 x1 x1 x1
A1 1~
x2 x2 x2 x2 x2
D.3 - CHAMBRES FROIDES
A2
A TEMPERATURE POSITIVE REGULEES PAR
N
« PUMP DOWN
23 » ou « TIRAGE
24 KM1 AU M2
VIDE »H1 H2 H3 H4 H5
Q1
a) – Définition
Le « pump down » ou « tirage au vide » est une technique de régulation mixte des
chambres froides qui consiste à vider l’évaporateur à chaque arrêt du groupe.
b) - Principe
La réalisation d’un « pump down » nécessite l’intervention des composants suivants :
Un robinet électromagnétique (REM), monté sur la conduite liquide en amont de
détendeur dans l’installation ;
Un thermostat d’ambiance placé dans le milieu de l’enceinte à refroidir ;
Un pressostat BP de régulation raccordé sur le côté basse pression du groupe.

c) – Rôle et utilisation du « pump down »


L’utilisation du « pump down » permet :
D’empêcher la migration du fluide frigorigène du point le plus chaud vers le point le plus
froid du circuit pendant les périodes d’arrêt d’une installation, ce qui empêche au fluide
frigorigène de s’accumuler dans l’évaporateur évitant ainsi des risques de coups de liquide
au redémarrage du groupe.
D’avoir une faible pression côté BP pendant les périodes d’arrêt du groupe et limite par
conséquent l’absorption du fluide frigorigène par l’huile de lubrification.

On distingue 2 types de « pump down »


Le tirage au vide automatique ou « Automatic pump down control »
Le tirage au vide unique ou « Single pump down control »
D.3.1 – CHAMBRES FROIDES A TEMPERATURE POSITIVE REGULEES PAR UN
TIRAGE AU VIDE AUTOMATIQUE
La régulation par tirage au vide automatique ou « Automatic pump down control » est une régulation
mixte dans laquelle, un thermostat de régulation (TOR) B3 agit sur le robinet électromagnétique
(REM) monté sur la conduite liquide de l’installation en amont du détendeur tandis que le pressostat
Groupe
BP de régulation B2 agit sur le groupe selon le schéma de principe ci-dessous :

REM Groupe

F1
Sécurité

B3 θ>
B2 BP>
1

2
Exemple d’étude N°1
Y à la conservation des
Chambre froide à T°C positive destinée KM1fruits et légumes, régulée par
tirage au vide automatique avec dégivrage par interrupteur horaire.
I – EQUIPEMENT DE LA CHAMBRE FROIDE
- Un groupe hermétique de type asynchrone triphasé (380V – 50Hz) avec condenseur à
air ventilé.
- Un évaporateur plafonnier équipé d’un ventilateur comportant un moteur asynchrone
monophasé (220V -50Hz).

II – FONCTIONNEMENT
1 – Marche en réfrigération
Après la fermeture manuelle du sectionneur Q1 et une action sur l’auxiliaire à commande
rotative marche/arrêt S1, il ya mise sous tension successive de l’horloge, du ventilateur de
l’évaporateur, puis du groupe et de l’électrovanne assujettis tous deux au ventilateur de
l’évaporateur de contacteur KM1.
Lorsque la température est atteinte dans l’enceinte à refroidir, le thermostat d’ambiance B3
coupe l’alimentation de l’électrovanne liquide et il ya interruption de l’arrivée du fluide
frigorigène liquide à l’évaporateur pendant que le groupe continue de fonctionner en aspirant
le fluide frigorigène.
La pression dans le circuit BP baisse et atteint une valeur suffisamment basse, le pressostat de
régulation B2 coupe l’alimentation électrique du groupe et la température de l’enceinte à
refroidir augmente, par la suite le thermostat ferme le circuit de l’électrovanne pour la
recirculation du fluide.
L’auxiliaire manuel à commande rotative marche/arrêt S1 permet de mettre à l’arrêt
l’installation.
2 – Marche en dégivrage
Le dégivrage est obtenu à l’aide de l’horloge de dégivrage P à l’heure programmée, par
inversion de ses contacts suivie de l’arrêt du groupe après mise vide et maintien de la
ventilation de l’évaporateur.
3 – Retour en marche réfrigération
Après le dégivrage, la remontée de la température de l’enceinte à refroidir est détectée par le
thermostat qui ferme le circuit de l’électrovanne Y qui rétablit à son tour, le passage du fluide
frigorigène liquide à l’entrée de l’évaporateur. Par la suite la pression d’évaporation et celle
de la conduite d’aspiration remontent jusqu’à la valeur du point d’enclenchement du
pressostat de régulation B2 pour redémarrer le groupe qui est asservi au ventilateur.
4 – Protection et sécurité
Un sectionneur général à fusibles tétrapolaire Q1 avec 2 contacts auxiliaires de précoupure
permet d’isoler l’alimentation de toute l’installation.
Un sectionneur à fusibles bipolaire Q2 avec 1 contact auxiliairesde précoupure permet
d’isoler l’alimentation du moteur du ventilateur de l’évaporateur ;
Un sectionneur à fusibles tripolaire Q3 avec 1 contact auxiliaire de précoupure permet
d’isoler l’alimentation du moteur du groupe ;
Un disjoncteur magnétothermique bipolaire F1 assure la protection du circuit de
commande ;
Les relais thermiques F2 et F3 assurent la protection respective des moteurs du groupe et
du ventilateur de l’évaporateur contre les défauts thermiques ;
Un disjoncteur magnétothermique bipolaire F4 assure la protection du circuit de
l’électrovanne;
Un pressostat HP de sécurité B1 protège le groupe contre les défauts de haute pression.

5 – Signalisation
Les voyants lumineux de signalisation monophasés de bornes (X1 – X2) indiquent :
H1 : Marche dégivrage ;
H2 : marche en réfrigération;
H3 : Défaut thermique du moteur du groupe;
H4 : Défaut thermique du moteur du ventilateur de l’évaporateur ;
H5 : mise sous tension de l’installation.

III – TRAVAIL A FAIRE


Etablir les schémas des circuits :
1 – de puissance (à chercher)
2 - de commande
RESOLUTION
2 – Circuit de commande
Q1 F1 MEV
13 14
L1
1 13
0
S1 SIGNALISATION
14 GROUPE REM

13 x 6
13 13 97 97
Q3 F2 F2
Q2 P KM1
14 14 F4 98 98
5 14
95
6
95
F3
P 5
F2 96
13 13
96
KM1
KM1
14 14

B2 BP> B3 θ>

L M A1 A1 1 x1 x1 x1 x1 x1

A2 A2 x2 x2 x2 x2 x2
Exemple d’étude N°2
Chambre froide à T°C positive destinée à la conservation du poisson frais, régulée par
tirage au vide automatique.
I – EQUIPEMENT DE LA CHAMBRE FROIDE
- Un groupe hermétique de type asynchrone triphasé (380V – 50Hz) avec condenseur à
air ventilé.
- Un évaporateur plafonnier équipé de 2 ventilateurs dont les moteurs sont de type
asynchrone monophasés (220V -50Hz).

II – FONCTIONNEMENT
1 – Marche en réfrigération
Après la fermeture de Q1 et une action sur l’auxiliaire manuel à commande rotative
marche/arrêt S1, il ya mise sous tension de l’installation, démarrage des ventilateurs puis
quelques secondes plutard du groupe.
Lorsque la température désirée est atteinte dans la chambre froide, le thermostat d’ambiance
B3 met l’électrovanne Y hors tension, d’où blocage de la circulation du fluide frigorigène de
la haute pression vers la basse pression, ce qui entraîne une baisse de pression dans la partie
BP et le pressostat de régulation B2 arrête le groupe. Lorsque la tension est de nouveau
suffisante le groupe redémarre.
2 – Dégivrage
Le dégivrage se fait par arrêt de la production frigorifique et ventilation forcée des
évaporateurs.
3 – Protection et sécurité
Un sectionneur général à fusibles tétrapolaire Q1 avec 2 contacts auxiliaires de précoupure
permet d’isoler l’alimentation de toute l’installation ;
Un fusible bipolaire F1 assure la protection du circuit de commande ;
Les relais thermiques F2, F3 et F4 assurent la protection respective des moteurs du groupe
et des ventilateurs de l’évaporateur contre les défauts thermiques ;
Un fusible bipolaire F5 assure la protection du circuit de l’électrovanne;
Un pressostat HP de sécurité B1 protège le groupe contre les défauts de haute pression.
N.B : Utilisation de la ligne de sécurité
4 - Signalisation
Les voyants lumineux de signalisation monophasés de bornes (X1 – X2) indiquent :
H1 : mise sous tension de l’installation;
H2 : marche en réfrigération;
H3 : Défaut thermique du moteur du groupe;
H4 : Défaut thermique du moteur du 1er ventilateur de l’évaporateur ;
H5 : Défaut thermique du moteur du 1er ventilateur de l’évaporateur.

III – TRAVAIL A FAIRE


Etablir les schémas des circuits :
1 – de puissance
2 - de commande
RESOLUTION
1 – Etablissement du schéma du circuit de puissance

L1
L2
L3
N
Q1
1 3 5 1 3 1 3 5
5
A1 A1 A1
KM1 KM2 KM3
A2 2 6 A2 2 6 A2 2 4 6
4 4
1 3 5 1 3 5 1 3 5
F2 F3 F4
2 4 6 2 4 6 2 4 6

V
U W
U V
M V U
M M
3~
1~ 1~
MOTEUR DU GROUPE MOTEUR DU 1er VENTILATEUR MOTEUR DU 2eme VENTILATEUR

2 – Etablissement du schéma du circuit de commande


Ligne de Signalisation
Q1 F1 Sécurité
L1
13 14 Groupe REM MVE
95
97 97 97
F5
F2 17 F2 F2 F2
96 13
KA1 98 98 98
95
18 KM1
F3 13
14
96 KA1
95 B3 θ> 14
F4
96
0 1 13 B2
S1 BP>
14

B1 HP> A1 1 A1 A1 x1 x1 x1 x1 x1
A1
A2 2 A2 A2 x2 x2 x2 x2 x2
A2
N
23 KA1 KM1 Y KM2 KM3 H1 H2 H3 H4 H5
Q1 24
D.3.2 – CHAMBRES FROIDES A TEMPERATURE POSITIVE REGULEES PAR UN

TIRAGE AU VIDE UNIQUE


Le tirage au vide unique est une régulation mixte dans la quelle un thermostat de régulation
B3 (TOR) agit sur un relais d’automaticité KA1 ou relais de mise à vide qui à son tour agit
sur un robinet électromagnétique Y, placé sur la conduite liquide de l’installation, tandis
qu’un pressostat BP de régulation B2 agit sur le moteur du groupe qui est asservi au relais
selon le schéma de principe ci-dessous :

Relais de mise
à vide REM Groupe
L1
F1
Sécurité

13 23 13
B3 θ> KA1 KM1
KA1
14 24 14

1 B2 BP>

2
N
KA1 Y KM1
Exemple d’étude
Chambre froide à T°C positive destinée à la conservation des fruits et légumes, régulée par
tirage au vide unique.

I – EQUIPEMENT DE LA CHAMBRE FROIDE


- Un groupe hermétique de type asynchrone triphasé (380V – 50Hz) avec condenseur à
air ventilé.
- Un évaporateur plafonnier équipé de 2 ventilateurs dont chaque moteur est de type
asynchrone monophasé (220V -50Hz).

II – FONCTIONNEMENT
1 – Marche en réfrigération
Après la fermeture manuelle du sectionneur général Q1 et une impulsion sur le bouton
poussoir marche S2, il ya mise sous tension successive de la vanne électromagnétique Y et du
moteur du groupe, tous 2 asservis au relais d’automaticité KA1 régulé par un thermostat
d’ambiance B3.
5 minutes plutard, il ya mise sous tension des ventilateurs de l’évaporateur dont le
fonctionnement est asservi au groupe.
Le passage du fluide frigorigène liquide à l’entrée de l’évaporateur de la chambre froide est
assuré par l’électrovanne qui est sous tension.
La mise à l’arrêt de l’installation est assurée par un master stop S1
La régulation est de type « Single pump down control ».
2 – Dégivrage
Le dégivrage intervient lorsque la température désirée est atteinte dans la chambre froide. Le
thermostat d’ambiance B3 coupe l’alimentation électrique de l’électrovanne Y qui interrompt
la circulation du fluide frigorigène liquide. Le groupe continue de fonctionner et fait le vide
dans le côté BP, le pressostat de régulation B2 n’arrêtera le groupe que lorsque la pression
d’aspiration sera inférieure à celle de réglage pendant que le processus de dégivrage de
l’évaporateur est accéléré par la circulation d’air naturel.
3 – Retour marche réfrigération
Le dégivrage terminé la température remonte dans la chambre froide, le thermostat en détecte
et rétablit l’alimentation électrique du relais KA1. L’électrovanne Y ouvre le passage du
fluide frigorigène liquide, les pressions d’aspiration et d’évaporation remontent dans
l’installation et le pressostat BP de régulation B2 ferme son contact et le groupe redémarre
pendant que les ventilateurs de l’évaporateur ne sont remis en marche que 5 secondes plutard
et le cycle recommence.
4 – Protection et sécurité
L’alimentation de l’installation de l’installation est isolée par un sectionneur général à
fusibles tétrapolaire Q1 équipé de 2 contacts auxiliaires de précoupure.
L’alimentation du groupe est isolée par un sectionneur à fusibles tripolaire Q2 avec un
contact auxiliaire de précoupure;
L’alimentation de chaque ventilateur est isolée individuellement par un circuit sectionnable
Q3 et Q4 ;
Tous les moteurs sont protégés individuellement contre les défauts thermiques par un relais
thermique F2, F3 et F4 ;
Le groupe est protégé contre les défauts de pression par un pressostat haute pression B1 ;
Le circuit de commande est protégé par un fusible général bipolaire F1 ;
Le circuit de l’électrovanne est protégé par un fusible bipolaire F5.
5 – Signalisation
Les voyants lumineux de signalisation monophasés de bornes (X1 – X2) indiquent :
H1 : mise sous tension de l’installation;
H2 : marche en réfrigération;
H3 : Dégivrage de l’évaporateur ;
H4 : Défaut thermique du moteur du groupe;
H5 : Défaut thermique de l’un des moteurs du ventilateur de l’évaporateur.

III – TRAVAIL A FAIRE


Etablir les schémas des circuits :
1 – de puissance
2 - de commande
TRAVAUX DIRIGES 2eme Série

EXERCICE 1
On veut réaliser une chambre froide à T°>0 pour la conservation des fruits et légumes, régulée par
tirage au vide automatique et équipée :
D’une unité de condensation comprenant un moteur asynchrone triphasé (380V –
50Hz).
D’un évaporateur plafonnier muni d’un ventilateur dont le moteur est de type
asynchrone monophasé (220V – 50Hz).
I – FONCTIONNEMENT
1 – Marche en réfrigération
Après la fermeture manuelle du sectionneur Q1 et une action sur l’auxiliaire marche/arrêt à
commande rotative S1, l’installation est mise sous tension et il ya démarrage du groupe
puis du ventilateur qui est asservi au groupe.
Pendant le fonctionnement, lorsque la température désirée est atteinte dans la chambre
froide, le thermostat de régulation B3 met l’électrovanneY hors tension d’où l’arrêt de la
circulation du fluide de la haute pression à la basse pression.
Il s’ensuit une baisse de pression dans l’évaporateur et dans la tuyauterie d’aspiration, le
pressostat de régulation B2 arrête le groupe et le fait redémarrer lors que cette pression est
de nouveau suffisante.
2 – Marche dégivrage
Le dégivrage se fait par arrêt de la production frigorifique et ventilation forcée des évaporateurs.
3 – Protection et sécurité
Un sectionneur général à fusibles tétrapolaire Q1 avec 2 contacts auxiliaires de précoupure
permet d’isoler l’alimentation de toute l’installation ;
Un fusible bipolaire F1 assure la protection du circuit de commande ;
Les relais thermiques F2 et F3 assurent la protection respective des moteurs du groupe et
du ventilateur de l’évaporateur contre les défauts thermiques ;
Un fusible bipolaire F5 assure la protection du circuit de l’électrovanne Y;
Un pressostat HP de sécurité B1 protège le groupe contre les défauts de haute pression.
4 - Signalisation
Les voyants lumineux de signalisation monophasés de bornes (X1 – X2) indiquent :
H1: marche en réfrigération;
H2 : Défaut thermique de l’un des moteurs;
H3 : mise sous tension de l’installation.

II – TRAVAIL A FAIRE
Etablir les schémas des circuits :
1 – de puissance
2 - de commande avec ligne de sécurité
EXERCICE 2
Soit à réaliser 2 chambres froides à T°>0 C1 et C2 destinées d’une part à la conservation des
aubergines et d’autre part à la conservation des oignons et tomates, utilisant un groupe de
condensation unique protégé par « les coups de liquide » (régulation par tirage au vide automatique).
Cette installation est équipée :
D’une unité de condensation refroidie par l’eau et muni d’un moteur M1 de type
asynchrone triphasé (380V-50Hz), couplé en étoile.
D’un évaporateur E1 équipé de 2 ventilateurs dont les moteurs M2 et M3 sont de types
asynchrones monophasés (220V-50Hz).
D’un évaporateur E2 équipé de 2 ventilateurs dont les moteurs M4 et M5 sont de types
asynchrones monophasés (220V-50Hz).

II - Fonctionnement
1 – Marche en réfrigération
Après la fermeture manuelle du sectionneur Q1 et une action sur le bouton poussoir S2, il ya mise sous
tension du groupe et des moteurs ventilateurs M2 et M3 de l’évaporateur E1 qui sont asservis au
groupe. Ensuite, il ya mise sous tension des moteurs ventilateurs M4 et M5 de l’évaporateur E2 qui à
leur tour sont assujettis au moteur M2.
5 secondes plutard les électrovannes Y1 et Y2 régulées chacune d’une part par le thermostat
d’ambiance de régulation B4 et d’autre part par le thermostat de régulation B5, sont asservies
respectivement au fonctionnement des moteurs M2 et M4, une fois mises sous tension Y1 ouvre le
passage du fluide frigorigène liquide à l’entrée de l’évaporateur E1 de la chambre froide C1 tandis que
Y2 en ouvre à l’entrée de l’évaporateur E2 de la chambre froide C2.
Selon que la température de consigne est atteinte ou non dans la chambre froide C1 ou dans la
chambre froide C2, les thermostats de régulation B4 ou B5 assurent l’alimentation ou non des
électrovannes Y1 ou Y2
La mise à l’arrêt de l’installation est assurée par une impulsion sur le bouton poussoir arrêt S1.
2 – Marche en dégivrage
Le dégivrage intervient lorsque la température désirée est atteinte dans l’une des chambre froides,
chaque thermostat met hors tension son électrovanne qui à son tour, interrompt le passage du fluide
frigorigène liquide à l’entrée de l’évaporateur correspondant, pendant que le compresseur continue
d’aspirer le fluide frigorigène contenu dans l’évaporateur.
On observe une baisse de la pression dans la partie BP, ce qui conduit à l’arrêt du groupe par le
pressostat BP de régulation B2.
3 – Retour en marche réfrigération
Lorsque la température de l’enceinte à refroidir de l’une des chambres froides remonte, l’un des
thermostats de régulation B4 ou B5 met son électrovanne sous tension, qui à son tour rétablit le
passage du fluide frigorigène et la pression d’évaporation et de la conduite d’aspiration, remonte
jusqu’au point d’enclenchement du pressostat BP de régulation B2 pour redémarrer le groupe.
4 – Protection et sécurité
L’alimentation de l’installation est isolée par un sectionneur général tétrapolaire à fusibles
Q1, équipé de 2 contacts auxiliaires de précoupure .
Tous les moteurs sont protégés individuellement contre les défauts thermiques par un relais
thermique (F2, F3, F4, F5 et F6).
Le groupe est protégé contre les défauts de pression par un combiné pressostatique B1/B2
Le circuit de commande est protégé par un fusible général F1
Chaque robinet électromagnétique (REM) est protégé individuellement par un fusible (F7
et F8).
5 – Signalisation
Les voyants lumineux de signalisation monophasés de bornes (X1 – X2) indiquent :
H1: mise sous tension de l’installation.
H2 : marche en réfrigération;
H3 : marche en dégivrage
H4 : Défaut thermique du moteur M1 du groupe;
H5 : Défaut thermique du moteur de l’un des ventilateurs de l’évaporateur E1;
H6 : Défaut thermique du moteur de l’un des ventilateurs de l’évaporateur E2.

II – TRAVAIL A FAIRE
Etablir les schémas des circuits :
1 – de puissance
2 - de commande

EXERCICE 3
Une chambre froide à température positive régulée par tirage au vide unique destinée à la
conservation des denrées fraîches périssables comprend :
Un groupe de condensation dont le moteur est de type asynchrone triphasé (380V-50Hz) ;
Un évaporateur plafonnier équipé d’un ventilateur dont le moteur est de type asynchrone
monophasé (220V- 50Hz).

I – FONCTIONNEMENT
1 – Marche en réfrigération
Après la fermeture manuelle du sectionneur Q1, il ya mise sous tension du moteur M1 du
ventilateur de l’évaporateur. Une action sur l’auxiliaire manuel à commande rotative
marche/arrêt S2 permet la mise sous tension du relais KA1 (régulé par un thermostat de
régulation B3), puis de l’électrovanne Y et du moteur M1 du groupe tous asservis au relais
KA1 ou relais de mise à vide.
Dans ces conditions, le robinet électromagnétique (REM) ouvre le passage du fluide
frigorigène liquide à l’entrée de l’évaporateur.
La mise à l’arrêt de l’installation est effectuée grâce à un auxiliaire manuel à accrochage arrêt
d’urgence S1 de type « coup de poing ».

2 – Marche en dégivrage

Le dégivrage intervient de 2 manières :


Soit manuellement à l’aide de l’auxiliaire S2 à commande rotative par mise à vide par le
groupe et arrêt de la production frigorifique avec fonctionnement du ventilateur de
l’évaporateur 24h/24h.
Soit à l’heure programmée dans l’horloge de dégivrage P par inversion de ses contacts,
cependant le compresseur et le ventilateur reste en fonctionnement et le vide se crée au
côté BP, par la suite le groupe est mis à l’arrêt par le pressostat BP de régulation B2
lorsque la pression d’aspiration est inférieure à celle de réglage

3 – Retour en marche réfrigération


Une fois le dégivrage terminé, la température remonte dans la chambre froide et le thermostat
en détecte et remet l’électrovanne sous tension qui à son tour rétablit la circulation du fluide
frigorigène liquide à l’entrée de l’évaporateur. A cause de la remontée de la pression
d’aspiration, le pressostat BP de régulation B2 remet le groupe en marche.
4 – Protection et sécurité
L’alimentation de l’installation est isolée par un sectionneur général à fusibles tétrapolaires
Q1 avec 2 contacts auxiliaires de précoupure.
L’alimentation du moteur M1 du ventilateur de l’évaporateur est isolée par un sectionneur
bipolaire à fusibles Q2 avec 1 contact auxiliaire de précoupure.
L’alimentation du moteur M2 du groupe est isolée par un sectionneur tripolaire à fusibles
Q3 avec 1 contact de précoupure.
Tous les moteurs sont protégés individuellement contre les défauts thermiques par un relais
thermique
Le groupe est protégé contre la haute pression anormale par un pressostat haute pression
Le circuit de commande est protégé par un fusible général F1.
L’électrovanne est protégé epar un fusible F3.
5 - Signalisation
Les voyants lumineux de signalisation monophasés de bornes (X1 – X2) indiquent :
H1: mise sous tension de l’installation.
H2 : marche en réfrigération;
H3 : marche en dégivrage
H4 : Défaut thermique du moteur du groupe;
H5 : Défaut thermique du moteur du ventilateur de l’évaporateur.
II – TRAVAIL A FAIRE
Etablir les schémas des circuits :
1 – de puissance
2 - de commande .

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