Vous êtes sur la page 1sur 75

Chapitre III:

LES ORGANES
UTILISES DANS
UN SYSTÈME
AUTOMATISÉ
LES PRINCIPALES TECHNOLOGIES DES SYSTEMES AUTOMATISES

Les différentes technologies


dans les systèmes de
commande sont les suivantes : -
L’Electronique,
- l’Electrotechnique,
- la technologie pneumatique
- l’hydraulique,
- L’Electronique
CHAÎNE D’ACTION ÉLECTRIQUE
CHAÎNE D’ACTION PNEUMATIQUE
BREF APERÇU SUR LES LOGIQUES CABLEE ET PROGRAMMEE

STRUCTURE D’UN SYSTÈME À LOGIQUE CÂBLÉE


La forme générale d’un système à logique câblée se présente comme suit :

Tableau de commande

Automatisme à logique câblée

Capteurs

Processus

Actionneurs

Figure I.1 : Diagramme d’un système à logique câblée


STRUCTURE D’UN SYSTÈME À LOGIQUE CÂBLÉE

Les systèmes à logique câblée sont conçus à l'aide


de circuits intégrés logiques. Le fonctionnement
obtenu résulte du choix de ces modules et du
câblage qui les relie,
Dans tous les cas, le système de commande
obtenu est entièrement personnalisé par sa
réalisation matérielle (chaque partie de
commande est conçue pour une application
donnée).
Rappelons que les éléments permettant de
réaliser les systèmes de commande câblés
sont :
STRUCTURE D’UN SYSTÈME À LOGIQUE CÂBLÉE

Certains de ces circuits font


appel à :
- La logique combinatoire
- La logique séquentielle
 
AVANTAGES D’UN SYSTÈME À LOGIQUE CÂBLÉE

Parmi les avantages que présentent


les systèmes à logique câblée nous
pouvons citer ce qui suit :
- Automatisme simple et rapide à mettre
en œuvre ;
- La rapidité ;
- Obligatoire pour le traitement d’arrêt
d’urgence et de sécurité 
LIMITES D’UN SYSTÈME À LOGIQUE CÂBLÉE

- Limitée aux applications trop simples à


réaliser ;
- Si le nombre d'unités à réaliser est très
important, elle n’est plus recommandée ;
- L’encombrement ;
- Pas de processeur ;
- Pas de mémoire.
STRUCTURE D’UN SYSTÈME À LOGIQUE PROGRAMMÉE

Par définition, un système à


logique programmée est un
système qui fait appel à des
composants électroniques
programmables dans lesquels est
chargé le programme de
fonctionnement du système
STRUCTURE D’UN SYSTÈME À LOGIQUE PROGRAMMÉE

Un système à logique programmée est représenté par le


schéma synoptique ci-dessous :  Tableau de
commande

Interface

Mémoire Microprocesseur

Interface

Capteurs

Processus

Actionneurs
STRUCTURE D’UN SYSTÈME À LOGIQUE PROGRAMMÉE

Le fonctionnement du système varie en


fonction du programme chargé dans la
mémoire du composant programmable (de la
technologie microprogrammée ou automates
programmables).
En effet, pour modifier le fonctionnement d’un
système, il suffit de modifier le programme qui
y est chargé en mémoire sans refaire le
câblage.
DIFFÉRENCE STRUCTURELLE AVEC LA LOGIQUE CÂBLÉE

Il est à savoir qu’un système à logique


câblée est très différent d’un système à
logique programmée et cette différence se
fait déjà remarquer au niveau de leur
structure de base respective.
Pour un système à logique câblée,
l’automatisme ou le système à logique
câblé est directement relié aux autres
éléments de l’ensemble du circuit.
AVANTAGES DE LA LOGIQUE PROGRAMMÉE

- Uniformisation du matériel : même matériel


quelle que soit la fonction logique à réaliser ;
- Facilité de modification de la loi de contrôle :
il suffit de modifier le programme.
Simplification de la maintenance ;
- Faible liaison entre le volume matériel et la
complexité du problème (effet simplement sur
les entrées / sorties et taille mémoire).
INCONVENIENTS DE LA LOGIQUE PROGRAMMÉE

- Vitesse inversement proportionnelle


à la complexité du problème ;
- Plus cher ;
- Nécessité de connaître le langage de
programmation ;
- Ecriture d’un programme.
DIFFÉRENCE STRUCTURELLE AVEC LA LOGIQUE CÂBLÉE

Par contre, avec un système à logique


programmée, l’automatisme ou le
système à logique programmée n’est pas
directement relié aux autres éléments de
l’ensemble du circuit, il y a nécessité de
passer d’abord par une interface qui lui
permet d’échanger avec l’environnement
qui lui est extérieur,
DIFFÉRENCE STRUCTURELLE AVEC LA LOGIQUE CÂBLÉE

Avec une technologie câblée, l’automatisme


est réalisé par des modules raccordés entre
eux. Le fonctionnement obtenu résulte du
choix de ces modules et du câblage qui les
relie. Dans tout le cas, l’automatisme est
entièrement personnalisé par sa réalisation
matérielle. Par contre, avec une technologie
programmée, l’automatisme est réalisé par la
programmation de constituants prévus à cet
effet
DIFFÉRENCE STRUCTURELLE AVEC LA LOGIQUE CÂBLÉE

Le fonctionnement obtenu résulte de


la programmation effectuée.
L’automatisme est personnalisé par le
choix des matériels, mais aussi par la
programmation et présente une
flexibilité qui permet de suivre
l’évolution de la productivité dans un
processus industriel
LES ÉTAPES DU PROCESSUS DE PROGRAMMATION

- Vitesse inversement proportionnelle


à la complexité du problème ;
- Plus cher ;
- Nécessité de connaître le langage de
programmation ;
- Ecriture d’un programme.
INCONVENIENTS DE LA LOGIQUE PROGRAMMÉE

- Vitesse inversement proportionnelle


à la complexité du problème ;
- Plus cher ;
- Nécessité de connaître le langage de
programmation ;
- Ecriture d’un programme.
LES ORGANES D’UN SYSTÈME AUTOMATISE

On distingue les organes suivants:


- Les organes d’information
- Les organes de commande (pré-
actionneurs)
- Les organes de puissance
(actionneurs)
LES ORGANES D’INFORMATION : LES CAPTEURS

Les capteurs sont des éléments


d’informations qui permettent la
transformation d’une grandeur
physique en information utilisable
par un automatisme industriel.
LES ORGANES D’INFORMATION : LES CAPTEURS

En d’autres termes, c’est un élément


transducteur destiné à la mesure proprement
dite : Conversion d'une grandeur physique du
processus en une grandeur (généralement
électrique) d'entrée du système de mesure.
Par exemple un thermocouple est un capteur
de température, dont la sortie est une tension
électrique dépendant de la température
LES ORGANES D’INFORMATION : LES CAPTEURS

Ce sont des éléments de la chaine d’acquisition


dans une chaine fonctionnelle. Ils prélèvent
l’information sur le comportement de la partie
opérative et la transforment en une
information exploitable par la partie
commande, une info peut être la grandeur
abstraite qui précise un événement particulier
parmi un ensemble d’événements possibles.
Pour être traitée, une info sera portée par un
support physique (énergie) on parlera alors du
signal,
LES ORGANES D’INFORMATION : LES CAPTEURS

Dans les systèmes automatisés séquentiels la


partie commande traite des variables logiques
ou numériques. L’information délivrée par un
capteur pourra être logique (2 états),
numérique (valeur discrète), analogique (dans
ce cas il faudra adjoindre à la partie commande
un module de conversion analogique-
numérique).
LES ORGANES D’INFORMATION : LES CAPTEURS

Le capteur est construit pour exploiter une propriété de la


matière, décrite par une loi physique, permettant de
connaître la correspondance entre la grandeur électrique à
la sortie du capteur et la grandeur physique à mesurer. Par
exemple, pour mesurer une pression, on peut utiliser la
résistance d'un fil et exploiter la loi de la piézorésistivité
exprimant la variation de la résistance en fonction de la
déformation du fil imposée par la pression. Ainsi à chaque
valeur de la résistance correspond une valeur particulière de
la pression et la loi physique nous permet de calculer la
pression à partir de la mesure de la résistance du capteur.
 
EXEMPLES DES CAPTEURS

- Le capteur de température
- Le capteur de pression
- Le capteur de d’humidité
- Le capteur de présence
- Le capteur de niveau
- Le capteur de fuite
- Le capteur capacitif
- Le capteur inductif
- Le capteur optique
- Etc,
EXEMPLES DES CAPTEURS

- Le capteur de température
- Le capteur de pression
- Le capteur de d’humidité
- Le capteur de présence
- Le capteur de niveau
- Le capteur de fuite
- Le capteur capacitif
- Le capteur inductif
- Le capteur optique
- Etc,
CLASSIFICATION DES CAPTEURS

On peut classer les capteurs selon deux critères:


- En fonction de la grandeur mesurée; on parle alors de
capteur de position, de température, de vitesse, de force;
de pression, etc.
- En fonction du caractère de l’information délivrée, on
parle de capteurs logiques appelés aussi capteurs tout
ou rien, des capteurs analogiques ou numériques.
On peut classer les capteurs en deux catégories:
- Les capteurs à contact nécessitant un
contact direct avec l’objet à détecter ;
- Les capteurs de proximité
CARACTERISTIQUES DES CAPTEURS

On peut caractériser les capteurs selon critères suivants :


- L’étendue de la mesure : la différence entre le plus petit
signal détecté et le plus grand signal perceptible sans
risque de destruction pour le capteur;
- La sensibilité: la petite variation d’une grandeur
physique que peut détecter un capteur
- La précision: la capacité de répétabilité d’une
information position, d’une vitesse,…
- La rapidité: le temps de réaction d’un capteur entre la
variation de la grandeur physique qu’il mesure et
l’instant où l’information prise en compte par la partie
commande.
EXEMPLES DES CAPTEURS : LES CODES A BARRES

Ce procédé de détection, dont l’invention remonte


en 1950, permet une identification précise et sans
erreur d’un produit. Il est très employé dans les
domaines agro-alimentaires, pharmaceutiques et
industriels. Une étiquette, composée de barres
noires et blanches alternées verticales, est lue par
un crayon optique. Il existe deux familles de codes :
Les codes dits ”alimentaires” composés de barres et
d’espaces dont la largeur peut varier de 1 `a 3 ;
Les codes industriels toujours composés de barres et
d’espaces larges représentant le 1 logique et de barres et
d’espaces minces représentant le 0 logique ;
EXEMPLES DES CAPTEURS : LES CODES A BARRES

Ce procédé de détection, dont l’invention remonte


en 1950, permet une identification précise et sans
erreur d’un produit. Il est très employé dans les
domaines agro-alimentaires, pharmaceutiques et
industriels. Une étiquette, composée de barres
noires et blanches alternées verticales, est lue par
un crayon optique. Il existe deux familles de codes :
Les codes dits ”alimentaires” composés de barres et
d’espaces dont la largeur peut varier de 1 `a 3 ;
Les codes industriels toujours composés de barres et
d’espaces larges représentant le 1 logique et de barres et
d’espaces minces représentant le 0 logique ;
EXEMPLES DES CAPTEURS : LES CODES A BARRES

Le lecteur/décodeur a pour rôle de lire, de


décoder puis de transmettre l’information
d’une étiquette particulière vers une unité
de traitement. Il fonctionne comme une
camera vidéo analysant une image
électronique. Avantages : l’information portée
par un code `a barres est fiable (un code mal
imprimé demeure lisible), facile `a imprimer,
économique, se limitant `a une étiquette
donc simple.
EXEMPLES DES CAPTEURS : CAPTEURS DE PRESSION

Les capteurs de pression fonctionnent selon


deux principes, à savoir :
- par déformation d’une membrane ;
- par déplacement d’un piston.
On distingue les capteurs qui doivent détecter
une pression supérieure à la pression
atmosphérique, appelés manostats de ceux qui
doivent détecter une pression inférieure à la
pression atmosphérique, appelés vacuostats. Les
paramètres de définition d’un capteur de pression
sont :
EXEMPLES DES CAPTEURS : CAPTEURS DE PRESSION

- la nature du fluide contrôlé ;


- la plage de pression ou de dépression ;
- la surpression admissible.
Le fluide contrôlé par le capteur est celui dont
on cherche à détecter la pression. La pression
peut être transmise par une membrane ou un
piston, le fluide intermédiaire peut être l’air
qui amortit les coups de pression ou l’huile qui
transmet intégralement la pression
EXEMPLES DES CAPTEURS : CAPTEURS DE PRESSION

Chaque capteur est conçu pour une plage


donnée dans laquelle doit se trouver la
pression à détecter. Les circuits
hydrauliques (eau, huile, etc.) sont parfois
le siège de fortes surpressions (coups de
bélier) que le capteur doit supporter sans
dommage.
Les exemples des capteurs sont légion…
AUTRES ÉLÉMENTS D’INFORMATIONS :
LES INTERRUPTEURS

Ce sont des contacts électriques,


actionnés manuellement, qui restent dans
la position dans laquelle ils ont été placés.
Les interrupteurs sont des organes à deux
états, c’est-à-dire, ils sont à l’état un (1)
lorsqu’ils sont fermés, ils font passer le
courant électrique, et ils sont à zéro (0)
lorsque les contacts sont ouverts ; dans ce
cas, il n’y a pas passage du courant
AUTRES ÉLÉMENTS D’INFORMATIONS :
LES BOUTONS POUSSOIRS

Ce sont des contacts électriques actionnés


manuellement et qui reviennent à leur
position initiale lorsqu’on cesse d’agir sur
eux.
AUTRES ÉLÉMENTS D’INFORMATIONS :
LES BOUTONS POUSSOIRS

Ces deux types de contact sont des variables


d'entrée pour un circuit logique. Il existe trois
aspects technologiques des boutons poussoirs,
à savoir :
- bouton poussoir « repos »
- bouton poussoir « travail »
- bouton poussoir « repos-travail »
Le contact « travail » ou contact à fermeture
laisse passer le courant dès qu’il est « en
travail ».
AUTRES ÉLÉMENTS D’INFORMATIONS :
LES BOUTONS POUSSOIRS

Tandis que le contact « repos » ou contact à


ouverture laisse passer le courant lorsqu’il est
au repos. Le contact « repos-travail » quant à
lui, aussi appelé : contact inverseur ou
simplement inverseur est un contact à deux
directions qui permettent de faire passer le
courant tantôt dans une direction, tantôt dans
une autre.
AUTRES ÉLÉMENTS D’INFORMATIONS :
Les contacts à galet

Ce sont des contacts de position actionnés


mécaniquement par un mobile. Il en existe de
deux types :
- contact à galet simple
- contact à galet escamotable.
Le premier type de galet ne permet pas de
distinguer le passage du mobile, lequel agit
dans les deux sens. Tandis que le contact à
galet escamotable permet de distinguer le sens
de passage de mobile.
AUTRES ÉLÉMENTS D’INFORMATIONS :
Les contacts à galet

Lorsque l’ergot passe dans un sens, il agit sur le galet ; ce qui


entraîne une action sur le poussoir. Lors du passage inverse,
le galet s’escamote, il n’y a aucune action. il existe
également les composants électroniques à deux
états tels que : la diode, le transistor,… dans leur
pouvoir de fonctionnement en commutation. Ils
peuvent donc être utilisés comme des interrupteurs
(éléments d’information) ou même pré-actionneurs
lorsqu’on peut utiliser le transistor en commutation
pour commander un relais électromagnétique placé
à son collecteur.
LES PRE-ACTIONNEURS (ELEMENTS DE COMMANDE)

Ce sont des éléments d’interfaçage entre la


partie commande et la partie opérative. Ils
transforment les signaux porteurs de
l’information selon la nécessité de la partie
commande ou des actionneurs. La partie
commande doit adresser ses ordres aux
actionneurs cela par l’intermédiaire des pré-
actionneurs qui commutent et modulent
l’énergie nécessaire. Voici quelques organes
électriques et pneumatiques pouvant servir de
capteurs dans le système automatisé :
LES PRE-ACTIONNEURS
Les pré-actionneurs reçoivent des
signaux de faible énergie adressés par
la P.C et les transforment en grandeurs
physiques capables d’obtenir l’effet
désiré des actionneurs situés sur la
partie opérative.
LES PRE-ACTIONNEURS
Il est constitué d’une bobineContacteur ;
alimentée
Type des pré-actionneurs Signal d’entrée (faible énergie) Energie de sortie Exemples

  Electrique Electrique relais


Tpar un Electrique
     
OR
Pneumatique Distributeurs ; électrovanne
     
Electrique Hydraulique Distributeur ; électrovanne
     
Pneumatique Electrique Mano-contact
     
Pneumatique Pneumatique Distributeur ; vanne
pneumatique
     
Pneumatique Hydraulique Distributeur ; vanne
pneumatique
Proportionnel Electrique Electrique Hacheur ; onduleur
     
Electrique Hydraulique Servo-valves ; servo
distributeur
LE DISTRIBUTEUR
Un distributeur a pour rôle essentiel de
distribuer le fluide dans les canalisations qui
aboutissent aux chambres du vérin. Il joue le
même rôle que le contacteur pour le moteur
électrique. Ou de distribuer le fluide dans des
canalisations qui aboutissent aux chambres
du vérin. Les distributeurs sont utilisés pour
commuter et contrôler la circulation des
fluides sous pression, comme des sortes
d’aiguillage. Ils permettent de :
LE DISTRIBUTEUR
• contrôler le mouvement de la tige d’un vérin ou la
rotation d’un moteur hydraulique ou pneumatique
(distributeur de puissance) ;
• choisir le sens de circulation d’un fluide (aiguiller,
dériver, etc.) ;
• exécuter à partir d’un fluide des fonctions logiques
(ET, OU, mémoire, etc.) ;
• démarrer ou arrêter la circulation d’un fluide (robinet
d’arrêt, bloqueur,…).
Un distributeur comprend trois éléments principaux :
• le corps (1) : c’est l’élément de base qui sert de
support et dans lequel sont disposés les orifices ;
• le coulisseau ou tiroir à l’intérieur du corps (2) : ou un
autre ;
• les chapeaux (3) ; ils assurent deux fonctions qui
sont :
LE DISTRIBUTEUR
• obturer les extrémités du corps ;
• permettre la commande du coulisseau.
LE DISTRIBUTEUR
Représentation des positions et voies de quelques distributeurs.

• Distributeur à 2 voies
le distributeur permet d’alimenter une
canalisation et d’assurer la mise à
l’échappement, il peut, par exemple alimenter
un vérin simple effet
LE DISTRIBUTEUR
Représentation des positions et voies de quelques distributeurs.

• Distributeur 4 voies 5 positions


Ce distributeur permet d’alimenter 2
canalisations et d’assurer la mise à
l’échappement. Il peut commander la sortie
et la rentrée d’un vérin double effet ; ce
dernier est le plus utilisé.
LE DISTRIBUTEUR
Représentation symbolique

La représentation s’effectue par des cases, il


y a autant de cases que de position du
distributeur .

L’intérieur de ces cases représente les voies de


passage pour chacune des positions. Le
raccordement des tuyauteries se présente sur la
case symbolisant l’état de repos du distributeur. La
figure suivante représente le symbole du distributeur
2 voies 3 orifices et 2 positions.
LE DISTRIBUTEUR
Représentation symbolique

La voie passante est représentée avec un trait et une flèche


indiquant le sens de circulation du fluide ou de l’air
comprimé ; elle réunit 2 orifices. L’orifice bouché est
représenté avec un trait qui barre le passage du fluide ou de
l’air comprimé.
Les distributeurs sont désignés par leur nombre d’orifices
suivi du nombre de positions. Par exemple : Un distributeur de
5/2 signifie qu’il a 5 orifices et 2 positions. Il existe toute une
gamme des distributeurs entre autres :
• distributeur normalement fermé : Lorsqu’il n’y a pas
de circulation du fluide à travers le distributeur en
position initiale, le distributeur est dit normalement
fermé.
LE DISTRIBUTEUR

• distributeur normalement ouvert : c’est l’inverse du cas


précédent ; au repos, il y a circulation du fluide à travers
le distributeur.
• distributeur monostable : c’est un distributeur ayant une
seule position stable.
Dans ce type de construction, un ressort de rappel ramène
systématiquement le dispositif dans sa position initiale, au
repos, dès que le signal de commande ou d’activation est
interrompu.
• distributeur bistable : admet deux positions stables ou
d’équilibre. Pour passer d’une position à une autre, une
impulsion de commande ou de pilotage suffit pour
provoquer le changement. Le maintien en position est
assuré par adhérence ou par aimantation. Leur
fonctionnement peut être comparé à celui d’une mémoire
à deux états (0 ou 1).
LE DISTRIBUTEUR
LE DISTRIBUTEUR

Schéma de base : Commande d’un vérin


simple effet par un distributeur 2 voies 3
orifices et 2 positions
• Au repos l’orifice de pression « p » est
fermé, le ressort pousse le vérin ;
• Après le coulissement vers la droite du
distributeur, la pression est envoyée vers la
chambre du vérin et fait sortir la tige du
vérin.
LE DISTRIBUTEUR

Le signal de commande du tiroir peut être


manuel mécanique, pneumatique ou
électrique. Les différents types de
commandes sont donnés à la suivante:
LE RELAIS
Il est constitué d’une bobine alimentée par
un circuit de commande dont le noyau
mobile ou la palette provoque la
commutation de contact peut être placée
dans un circuit de puissance.
Etant un élément de commande, la tension
qui alimente les machines-outils étant
alternative, les législations en vigueur
exigent, pour des raisons de sécurité, que
les organes de commande soient
alimentés sous 12 ou 24 V continu afin
d’assurer l’isolation galvanique entre la
partie commande et la partie puissance.
LE RELAIS
En outre, il permet d’actionner plusieurs
contacts (de 2 à 5 dans les relais
standards). Le relais électromagnétique
est constitué essentiellement d’un
électro-aimant ainsi que les différents
contacts de commande.
LE CONTACTEUR
Un contacteur est un relais particulier
qui peut commuter de fortes
puissances grâce à une disposition de
coupure électrique. Il a pour rôle de
pouvoir être commandé à distance au
moyen des contacts.
En automatisme, il assure la liaison
entre la partie électrique et
l’actionneur (moteur électrique) ; il se
compose :
LE CONTACTEUR
• des contacts principaux ;
• des contacts auxiliaires
(repos/travail) ;
• d’une bobine de commande.

L’excitation d’une bobine par un circuit


de commande entraîne la fermeture du
circuit de puissance par déplacement
simultané des contacts normalement
fermés.
LES CONVERTISSEURS STATIQUES
• Les redresseurs
• Les onduleurs
• Les gradateurs
• Les hacheurs
• Les cycloconvertisseurs
• Les relais statiques
LES ACTIONNEURS
Un actionneur est un élément de
puissance d’un automatisme industriel
agissant de façon visible sur le
système. Il reçoit de l’énergie venant
d’une source extérieure pour la
transformer en une action physique.
Les actionneurs sont classifiés selon
l’énergie d’origine, l’action résultante et
l’information reçue par l’actionneur. Les
énergies couramment utilisées sont
d’origine électrique, pneumatique,
hydraulique ou magnétique.
LES ACTIONNEURS : LE VERIN
• Ils transportent l’énergie d’un fluide sous
pression en énergie mécanique (mouvement
avec effort). Ils peuvent soulever, pousser,
tirer, serrer, tourner, bloquer, percuter, etc.
Leur classification tient compte de la nature
du fluide (pneumatique ou hydraulique) et
du mode d’action de la tige (simple ou
double effet).
• Une grande quantité de fonctions
complémentaires peut être intégrées :
amortissement de fin de course, capteurs de
positions, dispositifs de fin de course,
dispositifs de détection, distributeur,
guidages, etc.
LES ACTIONNEURS : LE VERIN
On distingue plusieurs types de vérins dont les
principaux sont :
• vérins pneumatiques : Ils utilisent l’air comprimé,
2 à 10 bars en usage courant. Du fait de la
simplicité de mise en œuvre, ils sont très
nombreux dans les systèmes automatisés
industriels.

• vérins hydrauliques : Ils utilisent l’huile sous


pression, jusqu’à 350 bars en usage courant. Par
rapport aux vérins pneumatiques, ils sont plus
coûteux et développent des efforts beaucoup plus
importants, des vitesses de tiges plus précises et
permettent des applications plus sophistiquées
avec régulation, asservissement etc.
LES ACTIONNEURS : LE VERIN
• vérins simple effet : L’ensemble tige-
piston se déplace dans un seul sens
sous l’action du fluide sous pression.
Le retour de la tige est effectué par un
autre moyen (ressort, charge…). Ils
sont économiques et la consommation
de fluide est réduite. La vitesse de la
tige est difficile à régler en
pneumatique et les courses proposées
sont limitées jusqu’à 100 mètres. Ils
sont utilisés pour de travaux simples
LES ACTIONNEURS : LE VERIN
• vérins double effet : L’ensemble tige plus
piston peut se déplacer dans les deux sens
sous l’action du fluide. L’effort en poussant
(tige sortant) est légèrement plus grand que
l’effort en tirant (entrée de la tige) car la
pression n’agit pas sur la partie de la
surface occupée par la tige. Ils ont une
grande souplesse d’utilisation, réglage plus
facile de la vitesse par contrôle du débit à
l’échappement, amortissements de fin de
courses, réglages ou non possibles dans un
ou dans les deux sens. Ils sont plus
coûteux. Ils sont plus utilisés dans
l’industrie.
LES ACTIONNEURS : LE VERIN
Constitution d’un vérin :
Un piston muni d’une tige se déplace
librement à l’intérieur d’un tube pour
faire sortir la tige, on applique une
pression sur la face avant du piston, et
sur la face arrière pour faire rentrer la
tige.
En général, on distingue deux types de
vérins :
• Vérin simple effet ;
• Vérin double effet.
LES ACTIONNEURS : LE VERIN
Vérin simple effet
Il ne reçoit le fluide moteur que dans un
seul sens, le retour à la position
d’origine s’effectue par un ressort de
rappel :
LES ACTIONNEURS : LE VERIN
Vérin à double effet
Un vérin double effet doit recevoir
une pression alternativement sur
chaque piston pour faire sortir et
rentrer la tige.
LES ACTIONNEURS : LE VERIN
Caractéristiques d’un vérin :
Les vérins type CNOMO (Comité National de
la Machine-outil) sont les plus utilisés, ils
sont interchangeables d’une marque à
l’autre.
Les vérins sont caractérisés par :
• Le diamètre, il est lié à l’effort exercé ;
• La course, elle est liée à la longueur du
mouvement à effectuer
• La pression de service, en général la
pression maximale est de 12 bars, air ou
huile ; la pression normale est comprise
entre 4 et 6 bars.
LES ACTIONNEURS : LE MOTEUR
Une machine électrique est un dispositif
électromécanique permettant la conversion d'
énergie électrique en travail ou énergie
mécanique. Ce processus est réversible et peut
servir à produire de l'électricité :
• Les machines électriques produisant de
l'énergie électrique à partir d'une énergie
mécanique sont appelées des génératrices,
dynamos ou alternateurs suivant la
technologie utilisée ;
• Les machines électriques produisant une
énergie mécanique à partir d'une énergie
électrique sont appelées des moteurs.
LES ACTIONNEURS : LE MOTEUR
Toutes les machines électriques étant
réversibles, la distinction
moteur/générateur ne se fait que par
rapport à l'usage final de la machine. Les
moteurs rotatifs produisent une énergie
correspondant au produit d'un couple par
un déplacement angulaire tandis que les
moteurs linéaires produisent une énergie
correspondant au produit d'une force par
un déplacement linéaire. La figure
suivante illustre une machine électrique.
LES ACTIONNEURS : LE MOTEUR
LES ACTIONNEURS : LE MOTEUR
Ces moteurs sont, soit à courant continu,
soit à courant alternatif. Leur choix est
guidé par les caractéristiques suivantes :
• La nature du courant (AC ou DC)
• Le nombre de phase (mono ou triphasé)
• La tension d’alimentation
• La puissance utile
• La vitesse de rotation
• Le milieu d’utilisation
• Etc.
Merci pour votre Attention

Thank you for your attention

Gracias por su Atención

Vous aimerez peut-être aussi