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I. Stockage de l’eau :
Une fois par an, les réservoirs sont vidés, nettoyés et désinfectés.
Pour les réservoirs de capacité supérieure à 1 m3, contrôle de la qualité de l’eau
1. Réservoirs ouverts et bâche de reprise
Prévoir :
Orifice de ventilation
Garde d’eau sur alimentation
Vidange avec rupture de charge
Equipement :
1 douche pour 10 personnes
1 W.C pour 10 personnes
1 Lavabo pour 3 personnes
Code du travail :
I. Installations sanitaires :
Lavabo :
1 lavabo avec mélangeur EF-EC pour 10 personnes
Porte serviette serviette ou sèche-main électrique
Douche :
Pas de nombre imposé
Prévoir des mélangeurs ou des mitigeurs
WC et urinoir :
1 WC 1 urinoir pour 20 hommes
2 WC pour 20 femmes
1 sanitaire au moins doit comporter 1 poste d’eau ou 1 robinet de puisage siphon de sol
Distributeur de papier de WC à prévoir
Fontaine à boire réfrigérée à prévoir au attentes EF EU pour pouvoir les installer
Textes importants :
I. Alimentation en ECS des bâtiments d’habitation, bureaux ou ERP :
1. Chaufferie en sous-sol :
La chaufferie doit comporter un robinet de puisage ainsi qu’un siphon de sol raccordé à l’égout dans
les conditions réglementaires et disposé au point bas du local, pour recevoir les eaux de lavage et
divers écoulements
Le siphon de sol peut être remplacé par un réceptacle étanche d’où les eaux ne peuvent être évacuer
que par pompage
Robinet de puisage siphon / siphon de sol ou pompage de relevage
Le sol de la chaufferie doit former une cuvette de rétention d’une profondeur minimale de 0.15 mètre,
avec canalisation d’évacuation approprié
Cette canalisation doit être métallique et comprendre un siphon ; son diamètre minimal intérieur doit
être de 75 mm ; elle ne doit comprendre aucun branchement sur les étages
La chute EU évacuent la cuvette de rétention de la chaufferie en terrasse doit être métallique et
d’un diamètre minimal intérieur de 75 mm sans branchement aux étages
3. Toutes chaufferies :
Dans le cas de l’utilisation de combustibles liquides, la chaufferie doit comporter en outre un dispositif
permettant de séparer ces produits des eaux à évacuer, et ceci avant tout pompage automatique ou
non
Prévoir un siphon, type chaufferie, avec obturateur pour hydrocarbure ou séparateur
d’hydrocarbure
II. Installation de distribution d’eau chaude sanitaire :
Interdiction de distribuer l’ECS à plus de 60°C
La température de l’ECS dans les pièces destinées à la toilette est limitée à 50°C
La température de l’ECS est limitée à 60°C dans les autres pièces cuisines, etc.
Prévoir des blocages à 45°C sur les mitigeurs dans les ERP
Prévoir des blocages à 38°C sur les mitigeurs thermostatiques dans les bâtiments à risques
néonatologie, psychiatrie, gériatrie, crèche, etc.
1- Débit Q :
C’est la quantité d’eau qui s’écoule dans un temps donné
Les unités courantes :
l/s : est la base des débits donnés dans le DTU 60.11
Exemple : débit d’un évier 0.2 l/s
l/min : est une valeur souvent utilisée par les fabricants de robinetteries
Exemple : débit d’une pomme de douche 10 l/min
m /h: est une valeur utilisée pour les débits plus importants notamment par les fabricants de
3
pompes
Exemple : débit d’une pompe de relevage 10 m3/h
2- Vitesse V :
C’est une longueur parcourue dans un temps donné m/s
Exemple : dans une canalisation de 45 m de longueur, l’eau mettra 30 secondes pour
arriver ; V 45/30 1.5 m/s
3- Section de tuyauterie S :
C’est la surface de coupe perpendiculaire à une tuyauterie cm2
πd
S
4
4- Relation entre débit, vitesse et section :
Q VxS
5- Pression P :
C’est la force F kg m/s2 exercée par un corps de masse M kg sur une surface S m2 P : le pascal ;
bar : le bar
1 bar 100000 Pa
1 kPa 0.01 bar
1 Pa kg/ms2
F M x g g : accélération de pesanteur 9.81 m/s2 10 m/s2
F
P
S
La pression s’exprime aussi en mètre de colonne d’eau mCE
10 mètres d’eau équivalent à une pression de 1 bar
10 mCE 1 bar
Si la pression est de 1 bar, l’eau ne pourra pas monter au-delà de 10 mètres
6- Pression statique :
C’est la pression qui se mesure sans écoulement
Exp : manomètre fixé à l’extrémité d’un robinet fermé donne une pression statique
7- Pression dynamique :
C’est la pression qui se mesure avec écoulement
Exp : un manomètre fixé sur un surpresseur en fonctionnement donne une pression dynamique
8- Relations entre débit, vitesse, section et pression :
A section équivalente, le débit varie comme la racine carrée des pressions
9- Perte de charge J
C’est la perte de pression dans une canalisation
Les pertes de charge J sont créés par :
La viscosité du liquide frottement des molécules entre elles
La rugosité frottement de l’eau sur les parois
S’exprime en mCE
II. Besoins en eau :
Il est nécessaire de connaitre la consommation journalière ou horaire avec période de pointe pour
déterminer :
La capacité d’une bâche de stockage d’eau potable
Le débit horaire d’appareils tels que :
Compteur d’eau
Filtre
Traitement des eaux
Surpresseur d’eau
1- Installations domestiques :
Le tableau 1 donne les valeurs moyennes eau froide eau froide servant à la préparation de l’eau
chaude
Le nombre de jours doit correspondre à la durée d’occupation réelle du logement ex : la moyenne
d’occupation se situe à 320 jours par an
Pour estimation rapide, on peut prendre pour un immeuble d’habitation hors arrosage :
150 litres par habitant et par jour
Pour un pavillon, il faut compter l’arrosage
On prendra une moyenne de :
250 à 250 litres par habitant et par jour
Là aussi, le nombre de jours doit correspondre à la durée d’occupation réelle du pavillon et à la saison
d’arrosage
Calcul d’arrosage : surface m2 x 5 l/m2 x nombre des jours m3
2- Installations collectives :
Pour les bâtiments d’habitation, les consommations journalières CJ , exprimé en m3, sont calculées en
cumulant les besoins par type d’équipement en fonction du nombre d’occupants tableau 1
Pour les autres bâtiments, il faut cumuler les différents besoins des équipements collectifs installés,
suivant les données du tableau 2
Pour les centres hospitaliers, on peut affiner les besoins par type de locaux, selon l’occupation et les
utilisations tableau 3
L’estimation du débit moyen en m3/h se fait en divisant la consommation journalière CJ par le temps
d’utilisation
Pour les restaurants et les cuisines, on peut affiner les besoins par type de repas, selon l’occupation et
les utilisations tableau 4
Pour les bâtiments tertiaires, on peut prendre les valeurs du tableau 8 pour établir une évaluation
moyenne en eau chaude à 60°C
Pour les centres hospitaliers, on peut affiner les besoins par type de locaux, selon l’occupation et les
utilisations tableau 9
Pour les restaurants et les cuisines, on peut affiner les besoins par type de locaux, selon l’occupation et
les utilisations tableau 4
Pour déterminer une station d’épuration ou de relevage, il est nécessaire de savoir combien de m3
d’eau par jour arrivent à la station
L’eau puisée dans chaque sanitaire est rejetée dans les réseaux d’évacuation
Le débit rejeté est calculé en utilisant les tableaux 1 et 2
On peut enlever 20% sur la valeur totale trouvée à cause des pertes
I. Généralités
1- Définition des matériels ou systèmes
Nourrice : renforcement du diamètre d’une tuyauterie d’alimentation d’eau, sur laquelle sont
groupées des prises partielles d’alimentation des divers services, ainsi que leurs robinets d’arrêts et
de vidange, afin de centraliser en un point la manœuvre des robinets d’arrêt et de départ
Colonne matante : tuyauterie d’allure verticale partant soit de la ceinture principale, soit d’une
nourrice et sur laquelle sont raccordés les branchements distribuant l’eau dans les étages
Compteur divisionnaire : compteur placé sur un des branchements desservant une partie de
l’installation et indiquant la consommation d’eau du ou des appareils situés sur ce branchement
Anti bélier : dispositif situé généralement au point d’eau le plus élevé d’une colonne montante en vue
d’atténuer les chocs produits par les brusques variations de pression de l’eau
Ceinture d’étage ou conduite d’étage : tuyauterie d’allure horizontale partant d’une colonne montante
situé généralement au niveau soit du sol, soit du plafond des pièces d’un appartement ou d’un étage et
permettant l’alimentation en eau des appareils de cet appartement ou de cet étage
Branchement d’appareils : tuyauterie partant d’une conduite d’étage ou d’une colonne montante et
amenant l’eau directement aux appareils d’utilisation
Distribution dite en parapluie : système de distribution dans lequel la ceinture principale est reportée
à l’étage le plus élevé du bâtiment. Les colonnes alimentant les différents étages prennent alors le nom
de ‘’colonnes descendantes’’
Vannes/ robinets :
Prise de charge : dispositif permettant de connecter une canalisation de branchement au
réseau de distribution local
Vanne d’arrêt de service : première vanne d’arrêt du distributeur d’eau, située sur la
canalisation de branchement
Robinet d’arrêt : première robinet d’arrêt dans le bâtiment qui contrôle l’alimentation aval et
peut être inclus dans l’ensemble de comptage
Robinet de service : robinet destiné à faciliter l’entretien ou le service d’un branchement ou
d’un appareil
Ensemble de protection : ensemble antiretour destiné à la protection de la qualité d’eau
potable
Les pressions :
Pression de service PS : pression interne au point de raccordement de l’installation en
l’absence de débit
Pression de service minimale disponible PSMD : pression la plus basse pouvant régner au
point de raccordement, pendant une période de forte consommation
Pression de fonctionnement PF : pression dans une installation à un moment et à un endroit
donné
Pression maximale de fonctionnement admissible PFA : pression hydrostatique maximale à
laquelle une installation a été calculée pour fonctionner
Pression nominale PN : pression hydrostatique maximale pour laquelle un composant est
conçu pour fonctionner à une température spécifiée
Pression d’essai du système PES : pression hydrostatique appliquée à une installation pour
vérifier sa tenue et son étanchéité
2- Méthode des calculs :
La méthode DTU 60.11
La méthode NF EN 806-3
La NF EN 806-3 concerne plus particulièrement des petits bâtiments standard ayant des canalisations
en DN 65 maximum
Dans DTU 60.11 on maitrise mieux les vitesses, il s’applique uniquement aux installations situées à
l’intérieur des bâtiments, jusqu’à 0.5 m du mur extérieur
Pour dimensionner une distribution d’eau, il est nécessaire de connaitre :
Les débits par réseau
Les vitesses de circulation de l’eau par réseau
Les pertes de charge en fonctions des linéaires de canalisations
II. Débit de base :
Le débit minimal en l/s est donné pour chaque appareil par le DTU 60.11 tableau 1
Le débit de base d’un réseau correspond à la somme des débits de chaque appareil alimenté par ce
réseau
III. Débit probable :
Le débit probable de tuyauterie est le débit maximal estimé pour alimenter les appareils raccordés à
ce réseau
La difficulté est d’évaluer la simultanéité de fonctionnement des appareils installés
Les débits de base doivent être minorés à l’aide d’un coefficient appelé ‘’coefficient de simultanéité’’ :
nous l’appellerons Y
Débit de base x coefficient de simultanéité débit probable
IV. Coefficient de simultanéité :
1- Cas des installations individuelles pavillon, appartement, bloc sanitaire
Chaque appareil est affecté d’un coefficient suivant le tableau 2
La somme des coefficients permet, à l’aide de la courbe de la figure 1, de déterminer le diamètre
minimal su réseau calculé
Lorsque le total des coefficients est supérieur à 15, il y a lieu de calculer les diamètres, comme pour les
parties collectives, selon la formule de FLAMANT
1iér exemple :
Cas d’un pavillon de 5 pièces :
1 WC 0.5 0.5
2 Lavabos 1.5 3
1 baignoire 170 l 3.2 3.2
1 bidet 1.0 1
1 évier 2.5 2.5
1 Lave-vaisselle 1.0 1
1 robinet puisage 0.5 0.5
1 machine à laver 1.0 1
Total : 12.7
On lit sur la courbe de la figure 1 le diamètre intérieur minimal à installer : 19 mm
Si l’installation est en tube de cuivre, le Ø courant est 20/22
Le branchement ou le robinet après compteur est toujours en Ø20
2ème exemple :
Cas d’un appartement de pièces :
1 WC 0.5 0.5
1 Lavabos 1.5 3
1 baignoire 150 l 3 3.2
1 évier 2.5 2.5
1 machine à laver 1.0 1
Total : 8.5
On lit sur la courbe de la figure 1 le diamètre intérieur minimal à installer : 17 mm
Ce diamètre est supérieur au diamètre courant du cuivre 16/18, on prendra le diamètre supérieur,
soit 18 mm
Or, le cuivre 18/20 n’étant pas un diamètre habituellement utilisé, on installera du 20/22 avec un
robinet sur la colonne montante en diamètre 20 mm
Exemples précalculés :
Le tableau 3 donne des résultats trouvés sur la courbe de la figure 1
2- Cas des installations collectives :
Il faut compter tous les appareils sanitaires y compris les machines à laver et les robinets de puisage
Lorsqu’il est prévu une alimentation pour une ou plusieurs machines à laver, une seule de ces
machines est prise en compte dans le calcul de la somme des débits des appareils
Les coefficients de simultanéité Y , fonctions du nombre d’appareils installés X , sont donnés par la
formule du DTU :
0.8
𝑌
√𝑋 1
Le DTU donne une courbe permettant de déterminer par lecture directe Y en fonction de X limité à
150 appareils, mais la formule reste valable pour X supérieur à 150
On donne dans le tableau 4, les coefficients de simultanéités calculés suivant le nombre d’appareils
pour différentes situations tableau 5
Le débit obtenu pour les robinets de chasse est à ajouter aux débits probables des autres appareils
V. Méthode de calcul des débits probables
1- Le repérage :
Il est nécessaire, avant de commencer tout calcul, de faire le schéma de l’installation figure 4
Le point 1 est le plus défavorisé du réseau
Les chiffres cerclés sont des colonnes montantes
2- Présentation des calculs :
Il faut déterminer :
Les débits de base par appareil avec les diamètres de raccordement
Le nombre d’appareils installés
Les coefficients de simultanéité
Les débits probables par réseau
Les calculs peuvent être présentés sous 3 formes :
a Calculs sur feuille type : tableau 7
b Calculs sur schémas ou plans de distribution
A chaque point du schéma ou plan, il faut indiquer :
La somme des débits de base
Le nombre d’appareils
Le coefficient de simultanéité
Le débit probable trouvé
c Calculs informatisés :
Il existe des logiciels permettant d’effectuer tous ces calculs :
WinPlomb /SaniWin FAUCONNET Ingénierie / Réseaux d’eaux sanitaires EF-EC-Bouclage édité
par logiciels PERRENOUD
3- Calcul du réseau à l’intérieur d’un appartement ou d’un sanitaire :
Le calcul avec les coefficients par appareil correspond
4- Calcul d’un réseau général :
Un exemple est donné figure 6 et 7
5- Calcul d’un groupe scolaire :
Un exemple est donné figure 8
6- Calcul d’un réseau avec robinet de chasse
Un exemple est donné figure 9
7- Calcul d’un réseau commun eau froide et eau chaude
On calcule de la même manière le débit probable pour les réseaux d’eau chaude
On a trouvé dans le calcul de débit 5.4 :
Pour l’eau froide au repère 4.8 figure 7
Débit brut : 18.88 l/s 92 appareils
Débit probable : 1.58 l/s
Pour l’eau chaude
Débit brut : 13.28 l/s 56 appareils
Débit probable : 1.43 l/s
Le réseau commun mélangeur doit avoir le même débit que le réseau d’eau froide, soit : 1.45 l/s
VI. Méthode de calcul des diamètres :
1- Généralités :
Pour les installations individuelles, les diamètres sont imposés :
Raccordement aux appareils tableau 1
Diamètre des tuyauteries à l’intérieur d’un pavillon, d’un appartement, ou d’un local sanitaire
figure1
Pour les installations collectives total des coefficients de simultanéité 15 , on calcule les diamètres
en fonction :
Des débits probables calculés
Des vitesses de circulation d’eau dans les tuyauteries
On examine les différents facteurs qui caractérisent une installation de manière à vérifier la pression
disponible au point le plus défavorisé du réseau
On trouve ces données sur la figure 10
P : pression d’entrée
JR : pertes de charge ponctuelles
JL JS : pertes de charge linéiques et singulières du réseau le plus défavorisé
hg : hauteur géométrique d’élévation de l’eau
Pr : pression résiduelle
2- Calculs des diamètres :
a Formules
Le calcul des diamètres est réalisé de l’une des formules de FLAMANT, exprimée en fonction de la
vitesse :
V
D. j α
D
D : diamètre intérieur m
J : perte de charge linéique mCE/m
V : vitesse m/s
α : coefficient fonction de la température de l’eau
On retiendra les valeurs données dans le DTU 60.11 : 0.00092 pour l’eau froide 10°C et 0.00046
pour l’eau chaude 60°C
La formule devient :
Eau froide :
V
D. j 0.00092
D
Eau chaude :
V
D. j 0.00046
D
Eau froide :
j 0.0014. Q1.75. D-4.75
Eau chaude :
j 0.0007. Q1.75. D-4.75
Avec : j en mCE/m ; Q en m3/s et D en m
La vitesse :
Pour les tuyauteries de distribution :
Le DTU 60.11 indique :
‘’ La vitesse à prendre en considération pour le calcul des diamètres suivant la formule de FLAMANT
est de 2 m/s environ pour les canalisations en sous-sol ou vide sanitaire et de 1.5 m/s environ pour
les colonnes montantes’’
Pour les branchements d’étages et le raccordement des appareils :
Le DTU 60.11 indique :
Débit à 0.5 l/s vitesse : 1 m/s
Débit à 0.5 l/s vitesse : pas de limite
Le guide technique du CSTB donne :
Débit à 0.5 l/s vitesse : 2 m/s
L’application d’une vitesse de 1 m/s va donner des diamètres surdimensionnés. De même
l’application de vitesses pouvant aller jusqu’à 2 m/s va réduire les diamètres et risque d’engendrer
des bruits
Par ailleurs, il faut une cohérence avec les diamètres calculés suivant les coefficients donnés sur la
courbe de la figure 1 pour les réseaux d’alimentation des cellules sanitaires
Nous devons trouver un compromis entre :
Le respect des DTU
Le respect des réglementations acoustiques
Un confort de débit d’utilisation aux appareils sanitaires
Un coût raisonnable des installations
Pour les calculs courants on retiendra :
Tuyauterie en zone technique ou en vide sanitaire : 2 m/s
Distribution horizontale : 1.5 m/s
Colonnes montantes : de 1.25 à 1.5 m/s
Branchement d’étage ou d’appareils :
Pour un nombre d’appareils 5 : méthode selon les coefficients attribués à chaque appareil
Pour un nombre d’appareils 5 : vitesse de 1.25 m/s
Cas des installations évolutives comme dans les bâtiments hospitaliers :
Dans ces établissements, il y a toujours des modifications dans le temps
De manière à augmenter les diamètres, nous réduisons les vitesses. Nous prendrons :
Tuyauterie en zone technique ou en vide sanitaire : 2 m/s
Distribution horizontale hors zone technique : 1.5 m/s
Colonnes montantes : de 1 à 1.25 m/s
Tuyauteries en faux plafond ou traversée de locaux : 1.25 m/s
Branchement d’étage ou d’appareils :
Pour un nombre d’appareils 5 : méthode selon les coefficients attribués à chaque appareil
Pour un nombre d’appareils 5 : vitesse de 1 m/s
Cas des installations demandant un niveau sonore réduit :
Une réduction de vitesse engendre l’augmentation des diamètres et … augmente le coût d’une
installation. Il est donc préférable, plutôt que d’augmenter les diamètres, de passer les réseaux dans
des gaines acoustiques qui réduisent le niveau sonore de l’installation
Nous pouvons retenir, de préférence en accord avec l’acousticien du projet :
Tuyauterie en zone technique ou en vide sanitaire : 1.5 m/s
Distribution horizontale hors zone technique : 1.25 m/s
Colonnes montantes : de 1 m/s
Tuyauteries en faux plafond ou traversée de locaux : 1 m/s
Branchement d’étage ou d’appareils : 0.8 m/s
Comme dans la méthode approximative, il faut ajouter les pertes de charge ponctuelles tableau 15 ou
données dans les catalogues des fournisseurs
On peut utiliser cette méthode pour calculer :
La pression résiduelle au point le plus défavorisé d’un réseau
La pression des pompes pour un surpresseur
La pression de refoulement d’une pompe de relevage
Méthode utilisant la pression dynamique :
Les pertes de charge singulières sont déterminées suivant la formule :
ρV
J ζ
2g
Dans la quelle :
JS perte de charge singulière en mCE
V vitesse en m/s
ζ coefficient propre à l’accessoire
ρ masse volumique du fluide en kg/m3 1000 kg/m3 pour une eau à 4°C
g accélérateur de la pesanteur
Avec 𝛼 0,66
α est un coefficient qui dépend de la forme et de la constitution de l'ajutage. Il varie de 0,30 à
0,98.Pour le calcul on prendra a 0,66.
Cette technique est très peu utilisée en plomberie, car elle présente des inconvénients :
Bruit,
Usure ou colmatage de l'opercule
Difficulté de calibrage
Un détendeur protégé par son filtre est préférable.
3- Détermination d’un compteur d’eau
Le débit et le diamètre d’un compteur doivent correspondre aux débits d’utilisation définis par la
réglementation des services de la métrologie
Le tableau 19 est établi pour les compteurs de la classe C
Pour les compteurs de gros diamètres 100, on peut avoir des débits supérieurs. Ces compteurs de
type à hélice sont réservés aux installations ayant des débits instantanés importants tableau 20
Le diamètre d’un branchement d’eau est choisi par le service par le service des eaux suivant les
indicatrices fournies par le maitre d’ouvrage d’après les calculs de l’entreprise de plomberie
Pour les compteurs divisionnaires, le choix se fait suivant le débit et la pression disponibles du réseau
En principe le compteur est installé dans le même diamètre que la tuyauterie, pour les diamètres 32
mm
Toutefois, pour éviter toute nuisance sonore, il est souhaitable de choisir un compteur dont le
diamètre est supérieur au débit maximal déterminé par le calcul
La figure 19 donne la perte de charge en fonction du débit et du diamètre du compteur choisi pour les
diamètres de 15 à 32 mm
La figure 20 donne la perte de charge en fonction du débit et le diamètre du compteur choisi pour les
diamètres de 40 à 100mm
Dans certains cas, pour des raisons d’économie, il est possible de réduire le diamètre du compteur
pour les diamètres supérieurs à 32 mm
Il est conseillé de ne pas dépasser une perte de charge de 6 mCE ou 0.6 bar
4- Détermination d’un surpresseur :
Les systèmes de surpression, qu’ils soient à usage domestique ou installés sur les distributions
collectives d’immeuble, sont destinés à pallier le manque de pression aux points de puisage afin
d’assurer le confort des utilisateurs et le bon fonctionnement de certains appareils
Ces dispositifs sont également mis en œuvre dans les systèmes de sécurités incendie RIA , mais cette
application n’est pas traitée dans cet ouvrage
Un surpresseur se sélectionne en fonction :
Du débit probable Q
D’une hauteur manométrique totale : HMT ou pression de refoulement
Des variations de débits pour déterminer le nombre de pompes
Il existe plusieurs types de surpression :
Surpression pour usage domestique maisons de campagne, pavillons, fermes, chalets…
Surpression pour usage collectif ensembles collectifs d’habitation, immeubles à usage de
bureaux, hôpitaux, etc.
Les calculs seront différents suivant les usages
Pour ces calculs, les valeurs sont exprimées en mètres de colonnes d’eau mCE
On rappelle que :
1 kg/cm2 1 bar 10 mCE
On utilise les notations suivantes :
ha : hauteur géométrique d’aspiration prendre le niveau d’eau le plus bas
hC : hauteur géométrique de charge prendre le niveau d’eau le plus bas
hg : hauteur géométrique de refoulement
J : pertes de charge linéiques, singulières et ponctuelles dans les tuyauteries d’aspiration et de
refoulement
Pr : pression résiduelle désirée au poste de soutirage le plus défavorisé
Pe : pression d’enclenchement mise en route de la pompe
Elle doit être au moins égale à la HMT calculée
Pd : pression d’arrêt de la pompe
he : hauteur manométrique d’enclenchement des pompes. Elle est égale à Pe
hd : hauteur manométrique de déclenchement des pompes. Elle est égale à Pd
Qe : débit de la pompe à la pression Pe
Qd : débit de la pompe à la pression Pd
HMT : hauteur manométrique totale, qui se décompose en :
HMA : hauteur manométrique d’aspiration
HMR : hauteur manométrique de refoulement
NPSH Net Positive Suction Head ou hauteur de charge nette absolue : c’est une mesure permettant
de quantifier la hauteur manométrique d’aspiration disponible pour éviter la vaporisation quand la
pression est au niveau le plus bas dans la pompe
a Types de système de pompage :
Plusieurs cas se présentent :
Surpresseur en aspiration figure 21 :
Calcul de la HMA :
ha 3 mCE
J aspiration 5 x 0,201 1 mCE
HMA 4 mCE
I Calcul de la HMR :
4 mCE
5 mCE
3 mCE
2 mCE
14 mCE
• Données :
Pavillon : 6 personnes. 530 m2 de jardin à arroser. Aspiration dans un puits. ha 3 mCE.
hr 4 mCE.
Longueur développée de canalisation en PVC Pression :
- tuyauterie aspiration DN 25 : 5 m,
- refoulement DN 25 : 15 m.
Pression résiduelle désirée ou estimée : 5 mCE. Perte de charge ponctuelle :2 mCE adoucisseur .
•Solution
soit 3
go 120 litres