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INTRODUCTION
L’hydrogéologie étudie :
- Le mode de gisement des eaux souterraines ; celui-ci est décelé par certaines
méthodes du discipline, entre autres le forage, Géologie structurale, pétrologie,
pétrographie, géographique.
- La circulation des eaux au niveau des aquifères c’est-à-dire les lois qui régissent
l’écoulement.
- La protection des eaux (Régie des eaux)
- La chimie des eaux
- Et le mode de captage.
Cette étude permet également de définir le bilan de l’eau, le cycle de l’eau est
étroitement lié à ceux de l’eau étudiée dans des territoires emboités, de taille
décroissante : globe terrestre, continent ou océan et système hydrologique.
Dans chaque domaine, deux aspects sont considérées : la quantité d’eau stockée avec
son rôle régulateur et la circulation de l’eau assurant les échanges, c’est-à-dire le
renouvèlement.
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a.2. Eaux Juvéniles, Apport d’eau profonde
La présence d’eau souterraine jusqu’aux plus grandes profondeurs est un fait reconnu.
L’alimentation du cycle global par des eaux naissant dans les couches profondes du
manteau, dites Juvéniles n’est admise par les hydrogéologues. Toutefois, leur faible
apport à l’échelle humaine, quelque Km3/an est négligeable comparé aux quantités
d’eaux accumulées dans les grands réservoirs.
Le cycle océanique est à l’origine d’une évaporation E de 505.103 Km3/an alors que le
retour par les précipitations P est de l’ordre de 458.000 Km3 acquises. Soit un excès de
vapeur d’eau de 47.000 Km3/an. Ce dernier (excès), trouve sa plus grande justification
dans le transfert dans la haute atmosphère qui gagne le continent.
L’équilibre entre les deux grands domaines est établit par l’écoulement total naturel
moyen Qt des cours d’eau de 43.800 Km3/an et le déversement occulte de 2000Km3/an
des eaux souterrains le long des rivages.
A ce total de 45.800Km3/an, il convient d’ajouter les écoulements dans les îles, mais
quoiqu’il en soit, le volume de 47.000 Km3/an nécessaire à l’équilibre est satisfait
compte tenu de la précision des mesures et de la complexité des échanges.
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I.2. SYSTEMES HYDROLOGIQUES
L’étude du cycle de l’eau situe le système hydrologique dans son environnement, et permet
d’analyser son comportement hydrodynamique. Il sied de signaler que les évaluations et
les prévisions en hydrogéologie, se rapportent obligatoirement à un système hydrologique.
- Domaine d’espace physique, fini à 3 dimensions dont toutes les parties sont en
liaison hydrodynamique continue (milieu contenu). A l’intérieur, les influences
provoquées par les actions extérieures se propagent librement, elles sont de 2 types :
Transfert des quantités d’eau ou transfert des différences de charge. Ce domaine
est circonscrit par des limites nettement définies ; soit faisant obstacle à toute
propagation appréciable vers l’extérieur, soit permettant des échanges quantifiées,
ce sont les conditions aux limites exprimées en tonne des débits imposés, entrant
ou sortant (Condition de flux ou débit) ou des potentiels imposés (condition de
potentiel ou de Dirichlet, z ) ou = z )0 (Neumann) = condition de
n n
flux) ;
- Siège des processus ou mécanismes internes, hydrodynamiques, hydro chimiques
ou hydrologiques ;
- Séquence du cycle de l’eau c’est-à-dire comportant un entrée (impulsion) un circuit
interne (transfert) et une sortie (réponses) ;
- Variabilité des données dans l’espace selon les lois des distributions statistiques.
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b) Identification temporelle d’un système hydrologique
Pour ce qui est de l’identification spatiale des systèmes hydrologiques, trois domaines
d’espace interdépendants, emboités peuvent être circonscrits. Ils identifient 3 systèmes
hydrologiques dans l’ordre de grandeur décroissant :
- Le bassin hydrologique ;
- Le bassin hydrogéologique ou des eaux souterraines ;
- L’aquifère avec sa nappe d’eau souterraine.
L’aquifère, identifié par la géologie est l’unité des domaines d’étude des eaux souterraines.
Quant aux identifications temporelles, la chose doit être bien observée par rapport à une
période et une fréquence des données. Disons mieux que toutes les données relatives à un
système considéré doivent être apportées selon le but poursuivi à une date donnée, ou à
une durée déterminée unique pour obtenir des résultats significatifs, fiables et
extrapolables ; base d’évaluations et de prévisions à moyen et à long terme. D’où la
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nécessité de disposer des valeurs moyennes, en général annuelles (année hydrologique
moyenne).
Les mesures doivent se rapporter à un intervalle de temps commun à tous les paramètres
des systèmes. Si jamais toutes ces considérations réunies, le traitement des données doit
répondre à deux conditions impératives :
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DEBITS D’APPORTS OU ALIMENTATION DES SYSTEMES HYDROLOGIQUES
Les précipitations efficaces représentent la quantité d’eau fournie par les précipitations
qui restent disponibles à la surface du sol après soustraction des pertes dues aux
évapotranspirations réelles (la quantité d’eau qui s’est é évaporée et transpirée). Cette
notion étant, bien entendu liée à celle de l’évapotranspiration potentielle (dépend du
pouvoir évaporant de l’atmosphère cfr. hydrogéologie G3).
PRECIPITATIONS EVAPOTRANSPIRATION
L’écoulement souterrain est lent et différé. Il est de longue durée (quelques années à des
centaines de millénaires)
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L’infiltration est différée en terme en terme de débit, la hauteur d’infiltrée est la hauteur
d’eau infiltrée à travers la surface du sol pendant cette durée dit, elle est exprimée en mm
d’eau par an (mm/an), c’est aussi une lame d’eau infiltrée.
Le taux de l’infiltration est le % entre une hauteur infiltrée et une hauteur des
précipitations efficaces.
Index hydrogéologique
Ces actions interfèrent de telle sorte qu’à l’échelle du bassin hydrologique, les 2
facteurs déterminant sont la géomorphologie et la litho stratigraphie (pédologie)
L’aquifère est alimentée par l’infiltration efficace Ie, Iw, c’est la quantité d’eau qui
parvient à la surface de la nappe.
En effet, au cours de son trajet (e) la surface du sol et la surface de la nappe, l’eau d’I
subit des pertes par (ETR) évapotranspiration.
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DEBITS DES ECOULEMENTS DES SYSTEMES HYDROLOGIQUES
La sortie du bassin total est mesurée à son exutoire principal par débit de
l’écoulement total naturel moyen Qt.
Le terme naturel implique que le débit des cours d’eau du bassin n’est pas modifié par
les interventions humaines.
En équilibre naturel, sur une longue période, l’écoulement total est égal aux
précipitations efficaces.
Les débits d’étiage sont égaux aux débits de l’écoulement des aquifères. En équilibre
naturel, sur une longue période, il est égal à l’infiltration par les bassins
hydrogéologiques et à l’infiltration efficace par l’aquifère.
En termes de système, c’est donc le débit des apports, fraction de l’écoulement total ou
des précipitations efficaces qui, après avoir transité avec modulation dans l’espace
considéré, alimente le débit des écoulements dans les aquifères ou écoulement de l’eau
souterraine ou flux souterrain qui est étudié par l’hydrodynamique souterraine comme
nous le verrons dans la suite.
Bilan d’eau
Le bilan d’eau d’un système hydrologique est la balance comptable des entrées
(recettes) égales aux débits moyens des apports et des sorties (dépenses) représentées
par le débit moyen des écoulements.
Le bilan présente des données sur les conditions aux limites, débit entrant et sortant,
celle-ci sont contrôlées et affirmées par simulation lors du calage des modèles
mathématique lors de la simulation hydrodynamiques.
Présentation du bilan
Par une courte durée d’observation, la différence des réserves xxx ouxxx AW doit être
prise en compte.
Les débits des apports sont égaux aux débits d’écoulement ± la différence des réserves
(±AW).
Chaque membre de l’égalité est appelé ‘’composante du bilan‘’ celle-ci est exprimée
exclusivement en terme de débit c’est-à-dire m3/an.
En aucun cas, il ne doit être utilisé pour calculer par différence l’une des composantes
déterminées séparément.
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Etablissement du bilan
Dans le bassin hydrogéologique, les débits des apports sont représentés par les I,
fraction des P.E et les sorties par les débits de l’écoulement souterrain QW. I=QW.
Dans l’Aquifère, le débit des apports et Ie, la sortie est représentée par le de
l’écoulement souterrain QW souvent augmenté de débit de prélèvement QEx
On aura : IE = Qw + Qex
Le tableau 2 donne les passantes du bilan avec les données moyennes exprimées en
termes de débit.
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Interdépendance des systèmes hydrologiques
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Chap. II CARACTERES GENERAUX DES AQUIFERES &
PRINCIPAUX TYPES DES STRUCTURES HYDROLOGIQUES
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II. 2. GRANDES STRUCTURES HYDROGEOLOGIQUES & TYPES
D’AQUIFERES
II.2.1 GRANDE STR. HYDROGEOLOGIQUES
Les grandes structures hydrogéologie Sont à l’origine des différentes types d’aquifères
points sont les suivants :
a) Aquifère continu
b) Aquifère discontinu.
Aquifère Continu
1) Aquifère continu à nappe libre étendu :
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Dans le 1er cas, l’eau souterraine chemine au sein des vides de la roche située entre les
grains constitutifs de celles-ci ; tandis que dans le second cas, l’écoulement se fait le long
des fissures qui affectent la roche.
Les Aquifères continus ou discontinus à nappe libre sont découpés en système globaux
Aquifère – Rivière par le réseau hydrographique. Ce système est constitué par un aquifère
à nappe libre, généralement l’allusion en intercommunication avec un cours d’eau.
5) Aquifère côtiers sont en genre communication avec la mer ce sont des systèmes
globaux Aquifère/Mer. L’eau souterraine s’écoule vers le rivage où sa progression
est limitée par l’invasion, courant inverse, de l’eau salée marine. Le contact est
marqué par une interface eau douce/eau salée dont la position est imposée par la
différence d’altitude entre le niveau piézométrique et le niveau moyen de la mer
(côte zéro (0)
6) Aquifère profond à nappe captive ou semi-captive. Il a essentiellement une
fonction capacitive, celle de conduite est très faible voire difficilement appréciable.
7) Aquifère localisé des types d’aquifères des volumes plus limités peuvent être
définis comme suit:
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- L’aquifère compartimenté constitué par la structure hydrogéologique à +++
réservoirs de nature lithologique différente juxtaposés, renfermant une nappe
unique d’eau souterraine. Celle-ci est caractérisée par sa surface piézométrique. Ce
type d’aquifère est fréquent dans les vallées de cours d’eau avec un système global
Aquifère/rivière. Les aquifères karstifiés sont également souvent compartimentés.
- L’aquifère stratifié à strates conductrices est constitué par une alternance des
strates de perméabilité différente.
- Les Aquifères locaux des régions montagneuses : dans ces zones, les formations
géologiques sont très morcelées par les déformations et accidents tectoniques.
Celles-ci ne constituent en générale que des aquifères locaux des petites
dimensions.
- Les Aquifère locaux des massifs anciens localisés dans les structures particulières.
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Chap. III CINEMATIQUE DES NAPPES D’EAU SOUTERRAINES
Il existe rarement des nappes d’eau souterrains statique elles sont pratiquement
toutes en écoulement. Cet écoulement qui se fait en milieu poreux (ou fissuré) donc à fort
frottement génère différents concepts et est régit par des lois qu’il faudra élucider.
Dans les roches meubles ou partiellement cimentées entre les grains, il existe des
vides ou pores ± interconnectés entre eux et dans lesquels peut circuler de l’eau. Des tels
matériaux constituent ce qu’on appelle « Milieu Poreux »
Les écoulements naturels dans ce milieu se font d’une manière générale suivant la
loi de DARCY
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Vn est positive si l’écoulement se fait dans la direction de la normale si le liquide est
incompressible, la somme des débits élémentaires entrant par les 3 faces, est égale aux
débits sortants par la face A.B.C (OBC, OAC, OAB)
=∝, = , = .
En raison de la forme de cette équation, on peut considérer Vn, Vx, Vy, Vz comme les
projections sur , , , d’un vecteur ⃗.
Tout élément de surface contenant V n’est traverse par aucun débit puisque sa normale
étant à V, le produit . = 0 est nul. (2)
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Une surface formée de tels et qui est donc tangente au vecteur vitesse en chacun de ces
points est appelle « surface de courant »
Si le fluide est compressible, nos deux relations (1) et (2) restent valables à la limite.
Lorsque le tétraèdre OABC est assez petit parceque l’on puisse admettre que sur toutes ses
faces règne la même pression P.
Ses dérivées partielles sont les composantes d’un vecteur appelé gradient de la charge et
qui s’écrit : = ̅
, , (ses dérivées)
Écoulement à 2 et à 3 dimensions
Ceux à 3 dimensions correspondent au cas général. Leur calcul théorique présente souvent
des difficultés [mais les calculs d’intégration peuvent les rendre plan].
Les écoulements plans qui ne sont en fait qu’un cas particulier sont caractérisés par les
propriétés suivantes : leurs surface équipotentielles qui sont des surfaces cylindrique et il
n’y a aucun écoulement le long des génératrices de ce cylindre. Ils sont donc entièrement
représentés par la tranche plane perpendiculaire aux surfaces équipotentielles. Cette
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surface est une surface des courants. En fait, on a l’habitude de donner à cette tranche
l’épaisseur unité et de considéré non pas le débit total Q mais le débit de cette tranche
notée q.
U=-K
V=-K ̅ =- K
W=-K
On remarque que le gradient est diriger à l’opposé du vecteur vitesse de filtration celui-ci
donc sera normal aux surfaces équipotentielles.
Dans le cas d’un terrain anisotrope, la loi de Darcy, un des problèmes intéressants à
résoudre dans ces types d’aquifères est celui de la détermination de la direction du vecteur
vitesse qui n’est plus colinéaire avec le vecteur gradient de charge comme dans le terrain
isotrope.
Pour cela, la loi de Darcy va donner une relation univoque entre les vecteurs et ̅ pour
une direction donnée. Comme cela se comprend intuitivement, admettons que dans tout
terrain anisotrope, il existe toujours une direction où la conductivité hydraulique
(perméabilité de l’eau) est maximale et une autre dans laquelle elle est minimale. Ces deux
directions sont dites principales de l’aquifère anisotrope.
Supposons que l’on ait un système d’axes où l’axe des x passe par la direction de la plus
grande conductivité hydraulique et l’axe des y par celle de la plus petite on aura alors :
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Uj = u cos ∝ + V sin ∝ = [ + cos 2 ∝]
Fig
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3) On porte le point A à l’intersection de la direction de la plus grande conductivité
hydraulique et de celle du vecteur gradient ;
4) On marque sur la direction du vecteur gradient le point O origine à la distance
OA=KII J (et) et le point B à la distance BO=KI J ;
5) On trace un cercle de (diamètre) AB, de centre C sur la direction du vecteur
gradient ;
6) Le cercle coupe la direction de la plus grande conductivité hydraulique au point P ;
7) La direction recherche du vecteur vitesse passe par les point P et O ;
8) Le vecteur ⃗ fait deOP est dirigé vers O.
NB : dans le terrain anisotrope, le vecteur vitesse n’est pas aux lignes des courants.
2. a) Écoulement Permanent
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2.a.1. Cas d’un terrain isotrope
Fig
Nous admettons que la somme de débits entrants par 3 des faces est égale à la somme des
débits sortants par les faces opposées
dx dy dz + dy dx dz + dz dx dy = 0
+ + =0 Div ⃗= 0
L’équation de continuité.
22 | P a g e
² ² ²
=-K ²
=-K ²
=-K ²
² ² ²
+ + =-K( ²
+ ²
+ ²
)
² ² ² ∇² = 0
²
+ ²
+ ²
= 0 d’où
domaine ; soit les valeur de (condition de Dirichlet), soit les valeurs , la dérivée
Dans ce cas le vecteur n’est plus perpendiculaire aux équipotentielles. Ainsi, la loi de
Darcy généralisé est égale à :
² ² ²
U : - Kx Kx ²
+ Ky ²
+ Kz ²
=0
V : - Ky
W : - Kz
Remarque : Dans le cas d’un milieu anisotrope, il faut changer les coordonnées pour avoir
un milieu isotrope fictif qui sera
= x; = y; = z.
23 | P a g e
² ² ² ²
²
= ²
→ ²
=
² ² ²
En substituant, on arrive à : + ² +de ²Lapla
Equation
²
= 0 ce, en isotrope fictif.
On a enfin une équation que l’on peut résoudre aisément par la connaissance des
conditions aux limites, soit de Dirichlet (condition de normale soit de Neumann
(condition de flux →Qs et Qe).
Par Ex : Deux points de potentiel H1 et H2 le long de l’axe Xi (E) sont distants de d(m) dans
l’aquifère isotrope fictif. Ces points seront distants de d. dans l’aquifère anisotrope
réel.
On trouvera par la même analogie, les distances entre les points selon les 2 autres axes Y
et Z.
On finit ainsi par établir le champ du potentiel hydraulique dans le milieu anisotrope réel,
ainsi on pourra tracer les surfaces et les lignes équipotentielles.
Fig
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a) Écoulement des nappes à surface libre et à substratum horizontal.
Ces écoulements ont les grandes importances, car il est possible de leur assimiler la
plupart des écoulements phréatiques. Leur étude peut être grande mais simplifiée sans qu’il
ne soit utile de faire appel à des hypothèses scientificatrices grâce aux procédés
d’intégration de « Tcharnyi »
dQx = ∫
d’oùqx = =∫ =-K∫ =0
Qx = - K { ∫ – (z = h) }
Étant donné qu’à la surface libre règne la pression atmosphérique on aura : (z = h) = z=h.
De même le débit par unité de largeur à travers la face Aa bB sera donné par qy =K
² ²
²
+ ²
=0
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En combinant les 2 équations qx et qy (loi de Darcy Généralisée), on aura :
On admettra que la nappe est limitée latéralement par des parois verticales qui sont soit
imperméables soit filtrante (l’eau est en contact avec la nappe) dans le cas d’une surface
filtrante, 2 cas peuvent se présenter :
FigFig
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On doit définir : sur une surface filtrante, est constant dans le cas d’une absence de la
zone de suintement A,B ; surface équipotentielle, la charge y sera
constante et sera égale à h1 I= =ℎ
D’où I = ∫ ℎ - =ℎ - =
Dans le 2e Cas : sur A,B on aura : = une constante = h² sur B,C, on remet l’origine de
l’écoulement en constat avec la pression atmosphère.
= z+ = z B.C
Suite : sur une surface imperméable (Neumann) = 0 c.à.d. cette condition traduit
simplement aucun débit qn ne traverse la limite
(
I=ℎ + -
=ℎ - →I= c.à.d. qu’il ait ou pas la zone de suintement, la surface filtrante existe.
Q=-K∮ ds
²
= h condition à la surface libre. = I.
Ces hypothèses ont été émises par Dupuit et ne sont plus valables aux voisinages des
zones de captages.
Fig.
27 | P a g e
Dans une nappe en charge les vitesses se font au toit et au mur.
On peut considérer que la loi de Darcy est variable à chaque instant en fonction de x, y, z
et t (temps) qui est la 4e variable.
Ce sont les surfaces à nappe libre rencontrées lors de la découverture en régime non
permanent, est variable en un point donné. En effet, en régime permanent, est
constante dans le temps et dans l’espace.
Ainsi les écoulements que nous considérons ci-dessous présentent les caractéristiques
essentielles suivantes :
Ils possèdent une surface libre qui ne se déforme dans le temps par suite de le
variation brusque ou continue d’une ou de plusieurs conditions aux limites
appartiennent aux écoulements :
- L’écoulement à travers une digne en terre à la suite d’ le vidange à la retenue.
Les hypothèses que l’on est amené à faire dans l’étude de ces écoulements sont :
La seule différence par rapport aux écoulements permanents est sera entièrement
déterminée par les conditions aux limites régnant sur le contour de l’écoulement à un
instant considéré.
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géométriques de l’écoulement, et en particulier celle de la surface libre ; d’autre part des
conditions auxquelles doit satisfaire sur ces limites.
Sur toutes les surfaces le long desquelles l’écoulement est en contact avec l’air, la pression
Sur les surfaces équipotentielles par lesquelles l’écoulement est en contact avec les masses
d’eau libre, on aura : = Cste = (t).
La surface filtrante n’est pas toujours verticale, prénoms l’exemple d’un barrage :
Fig
Sur AB = Cste
Sur BC écran d’étanchéité.
BC
Sur CD =0
DE
Sur EF : l’écoulement avec une masse d’H20 libre
d’où = Cst = H2.
Parmi les limites géométriques certaines font partie des données du problème elles sont
connues à chaque instant ce sont les limites imperméables et les surface équipotentielles.
29 | P a g e
Rappel
Milieu Isotrope∇² = 0, la perméabilité n’intervient pas dans ce cas il faut définir la
géométrie de l’aquifère, ainsi que les conditions aux limites et Dirichlet.
30 | P a g e
Modélisation d’un aquifère
Selon la précision que l’on veut avoir, on utilise soit par différences finies, soit par
éléments finis ou encore par éléments des frontières.
Pour cette méthode, les dérivées sont remplacées par leurs différences finies qui sont des
approximations des dérivées.
Par ex :
Ou encore :
L’approximation est d’autant meilleure que Δx est faible on aura soit les conditions des
potentiels imposés soit celles des débits imposés (condition de Neumann).
3.1.2. Examinons le cas des limites étanches et des limites à débits imposés
Le long des limites étanches, les débits échangés sont nuls.Il suffit par cela, dans le
calcul du bilan d’eau d’un bloc limité sur une de ses faces par se limite étanche de créer de
l’autre côté de la limite imperméable un bloc de transmissivité nulle extérieure à
l’aquifère.
31 | P a g e
La transmissivité de passage sera la moyenne géométrique des transmissivités entre les
blocs intérieurs de l’aquifère et les blocs extérieurs.
L’aquifère de différence finie des blocs limités par des faces imperméable s’établit en
prenant en compte la nullité de la transmissivité de passage à la face imperméable.
Après cette opération, on retrouve le même système d’équation que l’on va résoudre soit
par inversion de matrice soit par itération.
Pour représenter un débit à travers une limite par laquelle entre ou sort un débit Q,
il suffit d’imposer ce débit au centre du bloc immédiatement extérieur à cette limite et
limiter ce bloc par une limite étanche.
Après avoir établi dans ces conditions l’équation aux différences finies on résout le
système par inversion de matrice ou par itération.
a) erreur de troncature
Elle est généralement négligeable surtout lorsque le maillage est très serré.
a) Erreurs d’arrondi
C’est l’erreur qui peut être commise lors des solutions par inversion des matrices.
d) Erreurs résiduelles
Il s’agit de l’erreur commise par manque de convergence vers la $ lorsque l’on résoudre le
système par méthode itérative.
32 | P a g e
Conditions des potentiels imposés aux limites (Dirichlet).
Fig
Les domaines de l’aquifère est ainsi recouvert par une grille faite des mailles rectangulaires
(le carré étant un rectangle spécial) dont le sommet forme des nœuds.
Au lieu de vouloir connaitre le potentiel hydraulique sur tous les points de la section de
l’aquifère comme dans la méthode analytique, nous déterminerons ici, les potentiels
uniquement au nœud de la grille.
Si nous numérotons les nœuds de gauche à droite et bas en haut chaque nœud de la
section plane de l’aquifère est numérotée. Et si on a des conditions de Dirichlet c’est-à-
dire on connait le potentiel sur le contour de la section plane de l’aquifères le champ du
potentiel à l’intérieur de l’aquifère est univoque car il est déterminée par les conditions aux
limites sur le contour.
33 | P a g e
L’équation de Laplace qui est une équation de second ordre est remplacée par une équation
aux différences finies.
Dans un milieu isotrope, on travaille avec un maillage carré tandis que dans le milieu
anisotrope, on préfère les éléments, on préfère les éléments finis.
Pour chaque nœud situé à l’intérieur de la section plane de l’aquifère, nous pouvons écrire
une telle équation.
Nous aurons donc autant d’équation qu’il aura des nœuds. S’il y a N nœuds intérieurs, il y
aura N équations à N inconnues.
Le second membre est nul, si au nœud en question, il n’y a aucun débit qui sort ou qui
entre.
Pour homogénéité de l’équation les débits sont exprimés par unité de surface de la maille.
34 | P a g e
9° L’ordinateur cherche la valeur absolue la plus élevée de tous les nœuds. En devrait ê
nulle ou proche de 0 ;
10° Si la V. absolue la plus élevée est égale ou inférieure à E, l’ordinateur : arrête le calcul
et on lui demande d’afficher (le résultat) le potentiel à chaque nœud.
11° Si la valeur absolue la plus grande est > à E, l’ordinateur retient par chaque nœud la
nouvelle valeur du potentiel et recommence le calcul à partir du point 6, l’ordinateur
retourne lui-même au point 6 jusqu’on est dans le cas du point 10.
12° lorsqu’on est dans le cas du point 10, l’ordinateur peut être instruit par tracer des
courbes ésopiques et donner ainsi une carte pièze qui sera interprétée par
l’hydrogéologique afin d’entirer tous.
L’ordinateur peut retourner au pt. 6 plus de 100 fois avant d’arriver dans le cas du
pt. 10. Cela peut prendre quelques heures voire quelques jours à l’ordinateur. Selon la
performance de ce dernier et selon le nombre des nœuds.
Lorsqu’on a plus de 5000 nœuds, on comprend aisément l’utilité de l’ordinateur pour faire
ce calcul impossible à faire manuellement l’ordinateur doit avoir suffisamment des
mémoires pour retenir notamment les valeurs de potentiels et de débits introduits.
Le logiciel conçu par un tel calcul demandera le nombre des nœuds. Les dimensions de
maille, les potentiels à imposer aux nœuds frontière les débits (négatifs ou positifs) aux
nœuds où des tels débits qx, la précision recherchée (la valeur de E).
Une fois, toutes ces données introduites, on les lance et on entend par qu’ils terminée les
calculs et affichent les potentiels ou tracent la carte piézométrique et ce selon le besoin de
l’utilisation et la modélisation de l’aquifère est terminée.
Le cas d’un aquifère hétérogène d’épaisseur variable dans l’espace : l’aquifère est découpé
en blocs verticaux dont la maille est la section plane du bloc.
35 | P a g e
Le bilan hydrogéologique qui a été fait pour établir l’aquifère de Laplace, s’établit ici pour
chaque bloc.
Il faudrait donc que le maillage choisi par l’opérateur réponde le moins possible à
l’hypothèse de l’homogénéité des deux blocs.
Dans tous les 2 cas, l’équation aux différences finies à résoudre est :
Dans le second membre de chaque équation, on met les valeurs connues de chaque nœud,
(débit par unité de surface) ou potentiel imposé à une limite.
Ici la matrice A est faite de tous les termes en transmissivité et autres coefficients
numérique et la matrice colonne à rechercher est constituée des potentiels hydrauliques.
36 | P a g e
3.2. Equation du mouvement vertical de la surface libre
h = + -
( ∆ ) ( ) ( ∆ ) ( ) ( ∆ ) ( ) ( ∆ ) ( ) ( ∆ ) ( ) ( ∆ ) ( )
h ∆
=[ ∆ ∆
+ ∆ ∆
- ∆
]
( ∆ ) ( )
Ecrite à cette 2ème forme : ∆
= [… … ]
La vitesse du mouvement vertical de la surface libre est variable dans le temps. Donc la
vitesse au bout du temps∆ est différente de la vitesse instante.
Les différences finies selon et et sont les gradients à la) s. du potentiel hydraulique.
Le champ du potentiel hydraulique à l’instant initial est déterminé entièrement lorsque les
conditions aux limites sont connues à cet instant ; c’est la solution de l’équation de
Laplace.
Une fois le chapitre du potentiel connu, on calcule facilement les différences finies du
potentiel hydraulique à la surface libre.
Pour étudier le mouvement vertical de la par la méthode des différences finies, on procède
de la manière suivante :
37 | P a g e
4) On calcul la à chaque nœud
5) On multiplie la i par ∆t ce qui nous donne une nouvelle position de la surface
piézométrique ;
6) A partir de cette nouvelle position de la surface piézométrique, on détermine les
nouvelles conditions aux limites de l’aquifère à cette nouvelle position de la surface
piézométrique ;
7) A l’aide de ces conditions aux limites, on détermine les pertes de la surface
piézométrique selon et selon ainsi que les gradients hydrauliques selon et
et ;
8) A l’aide de ces paramètres calculés au point précèdent, on calcule la de la surface
piézométrique ;
9) On a ainsi vitesses instantanées, l’une calculée à partir de la surface piézométrique
initiale et l’autre calculée à partir de la surface piézométrique déterminée au point ;
( ∆ ) ( ) ( ∆ ) ( ) ( ∆ ) ( )
=∈ ∆ ∆
− ∆
K
10) On multiple par ∆ la 1ère vitesse moyenne à chaque nœud et on détermine ainsi une
nouvelle position de la surface piézométrique ;
11) A partir de cette nouvelle position de la surface piézométrique, on détermine les
conditions aux limites de l’aquifère à l’aide desquelles on détermine les pentes de
la surface piézométrique ainsi que les gardiens hydrauliques ;
12) A l’aide de ces paramètres, on calcule une nouvelle vitesse instantanée à chaque
nœud ;
13) On détermine la vitesse moyenne entre cette et la V initiale ;
14) A l’aide de cette nouvelle vitesse moyenne on détermine une nouvelle surface
piézométrique ;
15) On détermine les conditions aux limites qui permettent de détermine les pentes et
les gardiens hydrauliques à la surface piézométrique ;
16) On rentre au point 12 ;
17) On rentre au point 12 jusqu’à ce que la différence entre deux vitesses moyennes
pour ce ∆ devienne insignifiante.
38 | P a g e
A ce moment on a la position de la surface piézométrique après un
Ce calcul est d’une grande importance pratique car très souvent on désir connaitre la
position de la surface piézométrique au bout de quelques jours quelques semaines ou
quelques mois.
C’est surtout dans l’exploitation minière que l’on désire connaitre à l’avance la position de
la surface piézométrique pour le projet minier.
(∇ )= A la différence de celle d’une nappe à la surface libre qui est valable qu’en
surface
²
∆= ∫ − : coéfficient d’amagazinement sans dimension
C=
²
Ce qui donne que notre rabattement est de : ∆= ∫ −
39 | P a g e
Comme (u) fait intervenir le temps, on peut prévoir le rabattement
- 0,577216 - + – = . !
+ . !
− . !
+ ⋯, . !
Si le temps, on peut négliger tous les termes qui ont u au numérateur c'est-à-dire à partir
du ième terme et rester qu’avec :
∆= [-0,577216 – ]
C’est ce qu’on appelle approximation log de Jacob
Quand le temps croit, u tend vers
Le 0,577216 : représente bien le ln d’un certain nombre
U= ² - =
4Tt
, ,
∆= [- 1,78 + ²
]= ( , ²
)= ( , ²
= ∆= ( , ²
)
Si nous prenons le cas d’un écoulement cylindrique (présence du puits) on le résout avec
les conditions aux limites.
La procédure est même que dans le cas de l’équation du mouvement à la surface libre, on
peut écrire notre équation :
En coordonnées cartésiennes
L’équation différentielle qui régit l’écoulement transitoire est pour les aquifères à symétrie
cartésienne et pour la symétrie cylindrique, on aura :
En coordonnées sphériques, on a :
40 | P a g e
Ces équations différentielles sont écrites au préalable en différences finies.
10. Si le champ du potentiel du point 8 est différent de celui du point 5, on repart du point
6 jusqu’à ce que la différence entre 2 champs successifs du potentiel hydraulique détermine
par 2 vitesses moyenne successive tombent.
41 | P a g e
Chap. IV : EXHAURE
4.0. INTRODUCTION
42 | P a g e
des risques d’accident par noyage ;
des pertes matérielles ;
une diminution de la production ;
des frais importants pour le dénoyage de la mine (parfois impossible de réaliser.
Dans certains cas les frais consentis à l’exhaure d’une mine limitent la profondeur
des exploitations.
Les richesses en eau d’une mine dépend de la condition hydrogéologique du champ minier
et se caractérise par un rapport entre la quantité d’eau exhaure en m3 et le tonnage du
minerai extrait appelle "coefficient d’afflux d’eau" (Ka)
L’exhaure principale qui refoule les eaux magazines dans les tenues directement (ou
par relais à la surface
L’exhaure secondaire est constituée de réseau de pompage dont le but principal est de
dénoyer le niveau d’exploitation en recueillant toutes les accumulations d’eaux
locales (ou de ruissèles, formées dans le point bas des ouvrages miniers.
En exploitation souterraine, elle refoule en principe ces eaux dans les albraques de
l’exhaure principale à trouver un réseau tuyauterie ou même une rigole.
Ainsi connaissant le débit global ou partiel de toutes les venues, on calcule les éléments
d’exhaure (pompe, albraque, décanteur etc.) et on établit un plan d’exhaure conséquent.
43 | P a g e
4.1. EXHAURE DANS LES MINES A CIEL OUVERT
Elle forme autour du puits ce que l’on appelle « cônes de rabattement» qui s’étend à se
distance appelée « rayon d’action » l’écoulement n’est pas ici bidimensionnel. Toute fois
l’étude de cet écoulement peut se ramener à un problème plan si à la place de la fonction
h
h2
4(x,y,z) on considère la f(x) I (x,y) = dz
0
2
H : est la côte mesurée à partir de z=0 de la surface libre coïncidant avec l’imperméable.
Q
On se servira alors de la $ élémentaire I= ln (r)+c
2K
I
H p
La hauteur piézométrique du puits
2
I H o
La hauteur initiale à la nappe
2
Fig
44 | P a g e
Ou l’écoulement est en contact avec l’air B.C : zone de suintement
Ra : rayon d’action
rp : rayon du puits
On est obligé de faire intervenir un rayon d’action que l’on peut schématiser par se
tranchée circulaire alimentaire la nappe.
En outre, chaque Vi est calculée après avoir déterminé le champ du potentiel par itération
comme dans le cas du régime permanent.
Autrement dit, T1 = Vu T2
Ve
45 | P a g e
De l’expression de f, on voit que f n’est nul que si Ve = 0 ou encore que Qp=Ve
La fréquence maximale est telle que df=0 c'est-à-dire quand Ve =
Dve
Qp
2
Si on rencontre Ve par sa valeur dans l’expression donnant f (*) on trouve : fmax = Qp
avec T1 = T2 = 2vu/Qp
4vu
Ainsi si l’on se fixe f, on aura : Vu = QP
4f
Ex : la capacité horaire de 5 pompes de même caractéristiques est de 400 m3 ; si la
fréquence f est de 1/3 ; déterminez le Vu à prévoir pour la dite capacité.
Vu =Qp or Qp = 400m3
4f f = 1/3
Vu = 400X3 = 300 m3
4
On peut aussi définir le taux d’utilisation du groupe
Il est donné par :
Pour vu fixé, la fréquence maximale (cycle le plus court) se produit lorsque Ve vaut la
demi capacité horaire du groupe régulateur.
Pour toute valeur de la Ve, la fréquence diminue et le cycle s’allonge.
Dupuit ignorant l’existence de la zone de suintement a proposé en ce qui concerne la
formule de la surface rabattue.
h2 (r) = Hp2 + (H2o-Hp) ln (r/rp)
lnrp/Ra
Cette équation permet de calculer H dans la zone influencée
Le rabattement à une distance r sera noté par S=Ho – h(r). Ce rabattement est maximal au
puits et nul à la limite du Ra. Ainsi la parabole de Dupuit se confond avec la courbe réelle
quand
46 | P a g e
SICHARDT en donne une approximation par la formule
Ra = 3000 (H-h) √ le terme Ho -hp présente le rabattement au
puits et K : la perméabilité ralentie ou conductibilité hydraulique.
Il cependant à remarquer que cette formule est valable pour les aquifères en charge.
Pour les nappes à surface libre, on pourra remplacer S par S’ qui sera donné
S’ = S- S2 Ho : épaisseur initiale de la nappe
2Ho S : rabattement observé
S : rabattement corrigé
Il est exceptionnel qu’un rabattement soit réalisé au moyen d’un puits unique. Les
puits filtrants sont implantés soit à l’extérieur soit à l’intérieur d’un champ minier.
La méthode décrite ci-dessus, permet de calculer un rabattement à partir d’un nombre
quelque de puits dans une couche perméable à nappe libres reposant sur un substratum
imperméable.
Supposez que l’on ait n puits filtrant Pi de coordonnées (xi,yi) et de rayon rpi, et dans
lequel on prélève un débit Qi.
Le niveau d’eau dans le puits étant hpi après rabattement. Si on demande de déterminer le
niveau hj de la surface libre en un point quelconque de l’espace.
Au point 1.1. Nous avons qu’un pompage de débit Qi dans le puits Pi donnait, Ii (M) = Qi
en (ri) +c
Le principe de superposition donnera (tous les puits ayant même rayon d’)
Au puits Pi, le rabattement observé dans ce puits sera égal au rabattement provoqué par le
puits lui-même plus le rabattement provoqué au point m-1 puits
47 | P a g e
Il arrive fréquemment qu’une barrière par ligne de puits soit érigée à l’amont de la mine
pour diminuer les venues d’eau
On examine ce cas au point qui suit :
Considérons une ligne comportant une infinité des puits distant de a le problème
posé peut être résolu en superposant une infinité des solutions élémentaires mais on peut
aussi tirer partie de la symétrie de l’écoulement : en effet les médiatrices de segments
joignant 2 puits voisins sont des lignes de courant délimitant l’écoulement vers chacun des
puits. Tous se passe comme chaque peut étaient enfermé entre 2 parois imperméables.
Fig
Nous allons appliquer au plan f la transformation conforme f = sin (nf) le plan f sera
transformé à la bande du plan z(x,y) limité par x = ± c'est-à-dire en l’un des élément
périodiques de l’écoulement représenté par la figure ci –dessus (fg3).
Un peut Pi situé à l’origine du plan f donne lieu à un champ
48 | P a g e
Pour les faibles valeurs de et de , on aura y/a, on aura
= [ ]
(h0 h p ) . ln r
h(r )
r p
ln Ra
r p
Qi =
Tandis que le débit total est égale : Q=
Avec Ke=
49 | P a g e
Considérons le rabattement de la surface piézomètre au lieu de la charge hydraulique h,
on aura : h0 h
D’où Si (M) =
Pour obtenir la $ dans le cas du fonctionnement de n puits, nous appliquerons le principe
de superposition des $ élémentaires.
On aura alors : (M ) =
Pour r= Ra on aura le rabattement (M ) =0, à la limite d’une condition extérieure, on
aura :
En introduisant ho-ci, on a : (M ) =
Dans le puits Pi comme dans le cas de nappe phréatique, le rabattement observé sera égal
au rabattement provoqué par le puits lui-même plus le rabattement observé au point n-1
du puits (Pi) =
c) Lignes de puits en artésien
Lorsque la nappe est en charge, on appliquera la même formule que celle utilisée en nappe
2
Schématiquement, on a :
50 | P a g e
Dans la partie non dénoyée, l’écoulement est en charge et le débit de l’écoulement sera :
Qn=Q=
b) Groupe de puits
D’après P. DECLERCQ, un puisard normal doit être en mesure d’absorber au – une averse
de 60mm de pluie suivi de 6 jours relativement secs et au + une averse de 60mm suivi de 3
jours relativement secs.
Pour empêcher une réalimentation mal contrôlée d’une nappe souterraine il y a intérêt de
placer les puisards sur les formations imperméables un système de drain aménagé tout
autour de découverte ou des carrières permettent d’éviter l’inondation de chapitres
exploités.
51 | P a g e
Lorsque le puisard et le chapitre extrait sont inondés, le tout se comporte comme feuille.
1. Généralités
Lorsqu’une fouille doit être descendue sous le niveau de la nappe phréa d’une prof.
Relativement faible ou lorsqu’elle a des très grandes dimensions, il est souvent très
économique et pratique de prévoir l’épuisement même la fouille.
Il faut pour cela que le terrain soit susceptible de former des talus ou des parois des fouilles
stables compte tenu de l’afflux d’eau.
Le problème pratique qui se pose est la prévision du débit de pompage nécessaire pour
réaliser un rabattement donné.
Nous considérons le schéma théorique de l’écoulement d’une nappe semi infinie vers une
cavité hémisphérique. (Nappe épaisse)
On aura h =
K : est la perméabilité
Ce qui donne : Q=
52 | P a g e
Pour des fouilles de formé quelque, on aura une valeur approchée du Q en utilisant la
formule ci-dessus dans laquelle S sera la surface mouillée de la formule et H : le
rebattement effectuée dans celle-ci par % au niveau initial de la nappe.
IMAGE
Il faut d’abord établir la capacité de pompage ensuite envisager d’un modèle de captage de
ses eaux.
Theis envisage que le débit d’eau extradable dans une formation aquifère peut être estimé
à l’aide de la formule : Q = . ,
=
En admettant qu’une station de pompage normale fonction X heure/ 24heures par jour : la
capacité s’obtient par la relation :
Une autre méthode est basée sur les quantités d’eaux magazines dans des formations.
En effet la quantité d’eau à exhaure par an peut être obtenue en établissant :
Qa = Ps+Ra+Qs
Qa : la quantité d’eau par an
Ps : le potentiel d’eau statique entre 2 niveaux
Ra : Recharge de la nappe par infiltration
Ainsi la contribution dans la capacité se chiffre comme suit :
On scinde la capacité en 2 parties :
53 | P a g e
af : niveau
q1 : la capacité de pompage du puisard
q2 : la capacité par un autre système (puits filtrant et
drains horizontaux
Psaf : potentiel d’eau statique (e) 2 niveaux
L’avantage que présentent les drains horizontaux est que l’écoulement se fait par
différence des charges (gravité) tandis que les puits filtrants ou puits verticaux se faisant
dans des massifs verticaux nécessitent la présence des pompes.
54 | P a g e
Pour résoudre le présent problème, il suffit de superposer les potentiels dans chaque série
des puits.
h=q
Les eaux sont captées au moyen des sondages verticaux ou inclinés jusqu’au réseau des
galeries drainantes sous la découverte.
Ce mode de drainage par simple gravité assure de bons résultats même dans le cas des
terrains à mauvaise perméabilité alors que les puits filtrants ne son rentables que dans les
formations à coefficient de perméabilités appréciables.
55 | P a g e
- La combinaison des drains horizontaux et des puits filtrants
- La combinaison des puits filtrants, et réseau des galeries souterraines.
- La combinaison des puits filtrants, drains horizontaux et réseau des galeries
souterraines.
D’où le choix des modèles techniquement réalisables
Quelques critiques formulés à l’endroit de chaque modèle conduisent au choix de modèles
techniquement capables de fournir de meilleur rendement dans le but de dénoyer la
découverte.
En voulant opérer uniquement par drains horizontaux, on n’arrive pas à dénoyer toute la
structure de la découverte.
Concernant les puits filtrants, ils sont très mal indiqués pour solliciter les terrains de
faible K et les formations sableuses.
Cet inconvénient est néanmoins contrebalancé par le pompage secondaire dans le
puisard.
Complété par ce dernier mode, les puits filtrants peuvent donner des bons résultats.
L’indépendance de système hydrologique peut handicaper le dénoyage complet de la
découverte par un réseau des galeries souterraines de drainage.
Certaines formations aquifères ne pourront être atteintes par le sondage foré à partir du
fond (réseau des galeries souterraines de drainage).
En fin ce modèle engage des frais d’investissement assez considérables.
b.3 Moyen de mise en œuvre du dénoyage
Les puisards en découverte sont équipes des pompes à axe horizontal (la hauteur
d’aspiration ne dépasse pas 4m) il s’agit des pompes de marque : ACEC, VIRAX, KSB,
FLYGT, etc.
Les FLYGT on un débit de 200m3/h, ACEC : 36,5BL et peuvent crasher de 500 à 600m3/h
ACEC 27,5 BL : 300 m3/h
Les puits filtrants sont équipés généralement des pompes centrifuges à axe vertical
Le groupe motor-pompe peut-être entièrement immergé (type PEERLSS), comme on peut
avoir le moteur au jour (pompe en colonne) : Pritz, Pleuger Et Reda)
Comment déterminer le nombre des pompes à prévoir ?
En divisant la capacité de pompage par le Q d’une pompe choisie, on obtient le nombre des
pompes à prévoir par an.
56 | P a g e
On aura : Np=Cp
QpNp= nombre des pompes
Cp : capacité de pompe m3/h
Qp : le débit de la pompe en m3/h
Après avoir déterminé le Np’ il s’avère nécessaire de mettre en marche la pompe de
réserve dans le puisard pour briser une remontée effrayante de la nappe due à un puits
filtrant non opérationnel.
IMAGE
Sur cette figure, B est un Batardeau qui est une sorte de barrage préétablit à quelque mètre
de l’emplacement du serrement.
V1 et V2 sont des vannes
T1 et t2 sont des tuyaux
57 | P a g e
T1 sert à évacuer de l’air emprisonner dans la partie derrière< l’ouvrage pour se faire on
ouvre la vanne v, elle demeure ouverte et n’est fermée que lorsqu’elle débite de l’eau. Un
manomètre indique la pression hydrostatique régnant derrière l’ouvrage, pression qui est
réglée par la vanne v2
IMAGE
58 | P a g e
DISPOSITIF D’ETANCHEITE (bague avec système de serrage)
Ce sont des ouvrages (bassins) creusés au-dessous du niveau (ou au-dessus de l’étage)
et dont le but consiste à l’enlèvement des particules solides, source d’usure et cause de
nombreuses pannes que les eaux charient à leur rencontre.
La décantation s’opère svt le principe de sédimentation des stocks. Les particules les
plus denses que l’eau descendent par gravité jusqu’au fond du bassin où elles sont
déposées.
Son cout devient assez important lorsqu’en voulant pousser davantage la propreté
voire la purification (cas des eaux acides) on associe la floculation.
Soit à concevoir les dimensions d’un B.D et qu’on est opté pour la forme rectangulaire.
59 | P a g e
sédimentation qui est telle que les solides tombent dans le fond du basin pendant le temps
nécessaire à l’eau pour traverser les décanteurs.
a) La distance que devra parcourir les solides pour son dépôt est H
b) Le temps nécessaire pour parcourir les H est : t=H
V
c) La sédimentation se produit quand T≥t en d’autres termes
On aura SH ≥H avec Q ou S =1 = v = Q
Q v S Q v S
v≥Q/S
On définit le rapport Q/S comme charge d’espace
On sort de cette dernière expression que pour calculer un décanteur, on devra
considérer la vitesse de décantation v
Le % Q/S donne en fonction du débit Q les dimensions de la surface (en effet S= L x
l) pour sédimenter totalement les particules se déplaçant avec une vitesse v au moins
égale à Q/S
Ceci constitue un principe de calcul simple qui n’est valable que dans le bassin idéal où
on ne tient compte ni de frottement des liquides ni de sa viscosité ni d’autres
paramètres hydrauliques WILMS et SNEL sont parvenus à trouver une formulation
mathématique qui tient compte des facteurs perturbateurs.
La perturbation peut résulter :
a) De la turbulence devant l’écoulement
La condition de la non turbulence exige Re<2320
Dans le cas d’une conduite circulaire Re = U.D
V nu
.
Dans un bassin rectangulaire, Re = Rayon hydraulique donné par
60 | P a g e
Uh : vitesse moyenne horizontale
l: largeur du basin
H: profondeur du basin
b) De l’entrainement qui limite Uh :
Les particules déjà déposées ne doivent pas se remettre en mouvement ce cas est à
éviter.
D’après la formule de CAMPS ; Ve= (γ.g.pd-p.d)
ff
Ve : vitesse d’entrainement
e : coefficient tenant compte de la nature des particules (il varie (e)0,04 et 0,06
Pour les particules hétérogènes et vaut 0,8 pour une boue qui s’est déposée depuis
un certain temps.
g : accélération de la pesanteur
f : coefficient de frottement qui vaut 0,03
pd et p : sont successivement les poids spécifiques de la particule et du liquide
d : ø de la particule
Il faut que Uh< Ve
c) Du non homogénéité du courant de l’eau ;
d) En effet dans un bassin réel, les vitesses de circulation horizontales ne sont pas
égales sur toute la longueur d’une section traversable CAMPS à montré que la
stabilité du courant est caractérisé par un nombre des Froude de valeur élevée
donnée par la relation :
Fr = UhFr : nombre de Froude sans dimension
G, R R : Rayon hydraulique (% surface mouillée et périmètre
Cette relation appliquée à un bassin de sédimentation rectangulaire donne : Fr =Q2
(l+2H)g (l.H) 3
On voit que Fr est inversement proportionnel à l et à H, en d’autres termes, si l
diminue Fr augmente et si H↓ Fr↑ aussi et inversement or l très petite implique une
très grande longueur L pour réduire la charge d’espace. Cette condition est en réalité en
contradiction avec celle relative à la turbulence et à l’entrainement
La $ est de chercher un compromis à ces 2 exigences contradictoires ce qui n’est pas
toujours facile.
2. Tenues
Ce sont des galeries creusées soit au niveau de l’étage soit en dessous du niveau de
l’étage (quelques mètres).
Elles reçoivent en principe les eaux propres provenant des bassins de décantation et des
tuyauteries d’aspiration des pompes.
Il est préférable de les excaver en roche dure stérile.
Elles peuvent être maçonné (bétonner) mettant par leur capacité de stockage la mine à
l’abri des accidents dénoyages (du – pour une certaine durée ex : 24 heures).
Capacité d’une tenue
Si l’on considère le cas d’un pompage continu : on entend par
61 | P a g e
- Capacité de sécurité : une capacité telle qu’on puisse permettre aux personnels
d’évaluer le lieu lors d’un déclenchement et d’avoir suffisamment de temps pour
fermer certaines venues de débits importants.
Elles doivent valoir la moitié des venues d’eau
- Capacité utile : est celle qui est normalement pompée, elle sera calculée de façon à
permettre un taux d’enclenchement (f) tel qu’il n’y ait pas usure prématurée de (+)
roulement de moteur
D’une manière générale, cette capacité doit être au moins également à la venue d’eau de 24
heures (pompe à l’arrêt)
Schématiquement, on a :
- Le volume mort : est aussi un volume de sécurité qui préserve la pompe du danger
de des massages (il y a émersion de la crépine d’aspiration, par conséquence
aspiration d’air qui est néfaste au bon rendement de la pompe.
Ce volume ne pourra être repris que pour des raisons de nettoyage de la tenue. Dans ce cas
on utilise une autre pompe (souvent à air comprimé) dont on fera descendra la crépine
jusqu’au vrai fond.
Principe de calcul d’une tenue
Soit un complexe comprenant N pompe. Si Qp est la capacité horaire des pompes
supposées égales : Vt, la venue totale instantanée et Vu, le volume utile de la tenue on
aura : Vt=N.Qp+Ve avec Qp>Ve
Ve : venue excédant la capacité de N groupes considérés comme tournant en avance.
Si T1 est le temps de remplissage de la tenue et T2 son temps de vidange
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