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HYDROGEOLOGIE MINIERE

INTRODUCTION

L’hydrogéologie étudie :

- Le mode de gisement des eaux souterraines ; celui-ci est décelé par certaines
méthodes du discipline, entre autres le forage, Géologie structurale, pétrologie,
pétrographie, géographique.
- La circulation des eaux au niveau des aquifères c’est-à-dire les lois qui régissent
l’écoulement.
- La protection des eaux (Régie des eaux)
- La chimie des eaux
- Et le mode de captage.

I. RAPPEL DES NOTIONS DE BASE DE L’HYDROLOGIE &


HYDROGEOLOGIE

I.1. CYCLE ET BILAN DE L’EAU

Dans le but de mieux comprendre l’origine de l’eau souterraine et les modalités de


son écoulement dans le sous-sol, il est utile de les situer dans le cadre de la répartition
et de la circulation de l’eau sur la terre. D’où l’analyse du cycle global de l’eau.

Cette étude permet également de définir le bilan de l’eau, le cycle de l’eau est
étroitement lié à ceux de l’eau étudiée dans des territoires emboités, de taille
décroissante : globe terrestre, continent ou océan et système hydrologique.

Dans chaque domaine, deux aspects sont considérées : la quantité d’eau stockée avec
son rôle régulateur et la circulation de l’eau assurant les échanges, c’est-à-dire le
renouvèlement.

La mince pellicule d’eau constitue l’hydrosphère (1272 m d’épaisseur moyenne) ; Elle


coïncide avec la biosphère, l’eau étant la condition primordiale de la présence et du
développement de la vie.

a.1. Cycle global de l’eau et quantité d’eau en mouvement

Le déplacement des particules d’eau se réalise sous 2 aspects principaux, vapeur et


liquide à la surface de la terre. C’est ceci qui constitue de cycle global de l’eau. En effet,
le cycle de l’eau débute par la transformation de l’eau. Chaque année hydrologique
nous donne une moyenne de 577.000 Km3/an égal à celui de l’évaporation équilibre le
cycle global de l’eau.

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a.2. Eaux Juvéniles, Apport d’eau profonde

La présence d’eau souterraine jusqu’aux plus grandes profondeurs est un fait reconnu.

L’alimentation du cycle global par des eaux naissant dans les couches profondes du
manteau, dites Juvéniles n’est admise par les hydrogéologues. Toutefois, leur faible
apport à l’échelle humaine, quelque Km3/an est négligeable comparé aux quantités
d’eaux accumulées dans les grands réservoirs.

Cependant, il présente un intérêt à très long terme. En effet, ce processus se


poursuivant depuis quelques milliards d’années, le calcul aboutit au volume d’eau
actuel.

b. Cycle océanique et cycle continental de l’eau

Le cycle global de l’eau se subdivise en 2 grands cycles : océanique et continental.


Ils sont en déséquilibre compensé par des interconnections complexes.

Le cycle océanique est à l’origine d’une évaporation E de 505.103 Km3/an alors que le
retour par les précipitations P est de l’ordre de 458.000 Km3 acquises. Soit un excès de
vapeur d’eau de 47.000 Km3/an. Ce dernier (excès), trouve sa plus grande justification
dans le transfert dans la haute atmosphère qui gagne le continent.

Aux antipodes, le cycle continental est alimenté par une évapotranspiration ET


‘environ 72.000 Km3/an et par l’apport de 47.000 Km3 (des océans). Il engendre une
quantité équivalente de précipitation.

L’équilibre entre les deux grands domaines est établit par l’écoulement total naturel
moyen Qt des cours d’eau de 43.800 Km3/an et le déversement occulte de 2000Km3/an
des eaux souterrains le long des rivages.

A ce total de 45.800Km3/an, il convient d’ajouter les écoulements dans les îles, mais
quoiqu’il en soit, le volume de 47.000 Km3/an nécessaire à l’équilibre est satisfait
compte tenu de la précision des mesures et de la complexité des échanges.

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I.2. SYSTEMES HYDROLOGIQUES

Le cycle de l’eau est planétaire et perpétuel. Pour l’exécution des études


hydrogéologiques, il est nécessaires de fractionner ces dernières, conventionnellement en
domaine d’espace et en durée accessible aux observations, l’expérimentation et mesures ;
donc en systèmes hydrologiques.

L’étude du cycle de l’eau situe le système hydrologique dans son environnement, et permet
d’analyser son comportement hydrodynamique. Il sied de signaler que les évaluations et
les prévisions en hydrogéologie, se rapportent obligatoirement à un système hydrologique.

Un système hydrologique est un système dynamique, séquence d’espace et de temps,


fraction du cycle de l’eau. Il est donc identifié par des caractéristiques spatiales et
temporelles.

a) Identification spatiale d’un système hydrologique

L’identification spatiale d’un système hydrologique repose sur 4 concepts:

- Domaine d’espace physique, fini à 3 dimensions dont toutes les parties sont en
liaison hydrodynamique continue (milieu contenu). A l’intérieur, les influences
provoquées par les actions extérieures se propagent librement, elles sont de 2 types :
Transfert des quantités d’eau ou transfert des différences de charge. Ce domaine
est circonscrit par des limites nettement définies ; soit faisant obstacle à toute
propagation appréciable vers l’extérieur, soit permettant des échanges quantifiées,
ce sont les conditions aux limites exprimées en tonne des débits imposés, entrant
ou sortant (Condition de flux ou débit) ou des potentiels imposés (condition de

     
potentiel ou de Dirichlet,    z ) ou =    z )0 (Neumann) = condition de
 n   n 
flux) ;
- Siège des processus ou mécanismes internes, hydrodynamiques, hydro chimiques
ou hydrologiques ;
- Séquence du cycle de l’eau c’est-à-dire comportant un entrée (impulsion) un circuit
interne (transfert) et une sortie (réponses) ;
- Variabilité des données dans l’espace selon les lois des distributions statistiques.

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b) Identification temporelle d’un système hydrologique

Toute identification des caractéristiques d’espace d’un système hydrologique, se réfère


à une date donnée ou à une durée moyenne déterminée.

a.1. Modèle conceptuel du système hydrologique

L’étude de ces caractéristiques aboutit à la présentation par les hydrogéologues d’un


modèle conceptuel (schéma conceptuel) base pour l’hydraulicien de l’établissement des
modèles mathématiques et des simulations de comportement des systèmes considérés.

Pour ce qui est de l’identification spatiale des systèmes hydrologiques, trois domaines
d’espace interdépendants, emboités peuvent être circonscrits. Ils identifient 3 systèmes
hydrologiques dans l’ordre de grandeur décroissant :

- Le bassin hydrologique ;
- Le bassin hydrogéologique ou des eaux souterraines ;
- L’aquifère avec sa nappe d’eau souterraine.

Le bassin hydrologique est circonscrit par les lignes de crêtes topographiques


délimitant le bassin versant d’un cours d’eau et de ces affluents. Il correspond donc en
surface au bassin hydrographique. Il est admis que ses limites se superposent, au mieux, à
celles du bassin hydrogéologiques. Seulement que ces conditions sont, en général, réalisées
pour les grandes unités (quelques certaines ou milliers des Km2).

Le bassin hydrogéologique est la fraction d’espace du bassin hydrologique situé sur la


surface du sol. C’est le domaine des eaux souterraines. En général, il correspond à un
bassin sédimentaire. Car ses limites sont imposées par la structure hydrogéologique.

L’aquifère, identifié par la géologie est l’unité des domaines d’étude des eaux souterraines.

Le bassin hydrogéologique peut être constitué d’un ou de plusieurs aquifères.

Quant aux identifications temporelles, la chose doit être bien observée par rapport à une
période et une fréquence des données. Disons mieux que toutes les données relatives à un
système considéré doivent être apportées selon le but poursuivi à une date donnée, ou à
une durée déterminée unique pour obtenir des résultats significatifs, fiables et
extrapolables ; base d’évaluations et de prévisions à moyen et à long terme. D’où la

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nécessité de disposer des valeurs moyennes, en général annuelles (année hydrologique
moyenne).

Les mesures doivent se rapporter à un intervalle de temps commun à tous les paramètres
des systèmes. Si jamais toutes ces considérations réunies, le traitement des données doit
répondre à deux conditions impératives :

- Période hydrologique la plus longue, choisie en % avec la durée de l’historique des


mesures avec 10 années au minium
- Fréquence la plus courte possible comparable avec celle des mesures journalières,
hebdomadaires, mensuelles ou annuelles. Ces deux conditions sont satisfaites pour
l’acquisition des séries chronologiques continues obtenues par des appareils enregistrés
pluviographe, thermographe, limitrophe ou hydrométrie (niveaux des nappes). Les
enregistrements sont alors respectivement des pluviogrammes hémogrammes, des
(limnigraphes) limnigrammes qui peuvent être piézométriques ou hydrométriques.

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DEBITS D’APPORTS OU ALIMENTATION DES SYSTEMES HYDROLOGIQUES

L’alimentation renouvelle le stock d’eau et entretien l’écoulement dans des


systèmes hydrologiques.

Alimentation des bassins hydrologique set les précipitations efficaces

La source unique d’alimentation d’un bassin hydrologique supposée clé, est


procurée par les précipitations efficaces.

Les précipitations efficaces représentent la quantité d’eau fournie par les précipitations
qui restent disponibles à la surface du sol après soustraction des pertes dues aux
évapotranspirations réelles (la quantité d’eau qui s’est é évaporée et transpirée). Cette
notion étant, bien entendu liée à celle de l’évapotranspiration potentielle (dépend du
pouvoir évaporant de l’atmosphère cfr. hydrogéologie G3).

Alimentation des bassins hydrogéologiques et l’infiltration efficace

Partition des précipitations efficaces est repartie à la surface du sol en deux


fractions fixes, conventionnelles et inégales (fig 2).

PRECIPITATIONS EVAPOTRANSPIRATION

Ces fractions sont :

- Le ruissellement R (Q5) qui alimente l’écoulement de surface (Δ5) directe, rapide


(quelques heures à quelques jours à la surface du sol) il est collecté par le réseau
hydrographique ;
- L’infiltration I, quantité d’eau franchissant la surface du sol, elle renouvelle le stock
d’eau souterraine et entretien le débit de écoulement souterrain des sorties, après
circulation dans les formations géologiques perméables du sous-sol.

L’écoulement souterrain est lent et différé. Il est de longue durée (quelques années à des
centaines de millénaires)

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L’infiltration est différée en terme en terme de débit, la hauteur d’infiltrée est la hauteur
d’eau infiltrée à travers la surface du sol pendant cette durée dit, elle est exprimée en mm
d’eau par an (mm/an), c’est aussi une lame d’eau infiltrée.

Le taux de l’infiltration est le % entre une hauteur infiltrée et une hauteur des
précipitations efficaces.

L’alimentation spécifique ou module spécifique d’alimentation est le quotient des


quantités d’eau globales apportées en moyenne à une nappe pendant une durée définie par
l’aire de l’aquifère considérée, elle s’exprime par l/S/Km2.

Index hydrogéologique

La partition conventionnelle en ruissellement et en infiltration est réglée par le pouvoir


répartiteur du sol numérisé par l’Index hydrogéologique, cet index est régit par 3
groupes des facteurs :

- Géologie de sub-surface exprimée par la lithologie ;


- Etat de la surface du sol : pédologie, couverture végétale, humidité ;
- Aménagement des eaux et de sol : barrage, dérivation des cours d’eau, rectification
des lits, drainage des zones inondées, urbanisation pratique agricole etc.

Ces actions interfèrent de telle sorte qu’à l’échelle du bassin hydrologique, les 2
facteurs déterminant sont la géomorphologie et la litho stratigraphie (pédologie)

Alimentation de l’aquifère – infiltration efficace

L’aquifère est alimentée par l’infiltration efficace Ie, Iw, c’est la quantité d’eau qui
parvient à la surface de la nappe.

En effet, au cours de son trajet (e) la surface du sol et la surface de la nappe, l’eau d’I
subit des pertes par (ETR) évapotranspiration.

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DEBITS DES ECOULEMENTS DES SYSTEMES HYDROLOGIQUES

Débits de l’écoulement total du système hydrologique

La sortie du bassin total est mesurée à son exutoire principal par débit de
l’écoulement total naturel moyen Qt.

Le terme naturel implique que le débit des cours d’eau du bassin n’est pas modifié par
les interventions humaines.

Par simplification, il sera nommé ‘’ écoulement total’’.

En équilibre naturel, sur une longue période, l’écoulement total est égal aux
précipitations efficaces.

Débit de l’écoulement souterrain du bassin hydrogéologique et de l’aquifère

Le débit de l’écoulement souterrain naturel moyen représente les sorties du bassin


hydrogéologique ou de l’aquifère. C’est-à-dire son drainage par les cours d’eau et’’’
l’alimentation des sources du bassin hydrologique. Il assure le débit des rivières en
absence des précipitations.

Les débits d’étiage sont égaux aux débits de l’écoulement des aquifères. En équilibre
naturel, sur une longue période, il est égal à l’infiltration par les bassins
hydrogéologiques et à l’infiltration efficace par l’aquifère.

En termes de système, c’est donc le débit des apports, fraction de l’écoulement total ou
des précipitations efficaces qui, après avoir transité avec modulation dans l’espace
considéré, alimente le débit des écoulements dans les aquifères ou écoulement de l’eau
souterraine ou flux souterrain qui est étudié par l’hydrodynamique souterraine comme
nous le verrons dans la suite.

Bilan d’eau

Le bilan d’eau d’un système hydrologique est la balance comptable des entrées
(recettes) égales aux débits moyens des apports et des sorties (dépenses) représentées
par le débit moyen des écoulements.

Il se réfère à un domaine délimité, le système hydrologique et à une durée moyenne


précise.
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Les composantes de cette balance exprimées en débit moyen respectent dans leur
évaluation l’unité d’espace et l’unité de temps.

Le bilan présente des données sur les conditions aux limites, débit entrant et sortant,
celle-ci sont contrôlées et affirmées par simulation lors du calage des modèles
mathématique lors de la simulation hydrodynamiques.

Présentation du bilan

Le bilan est présenté sous 2 formes :

- Le tableau des débits et des écoulements analogues à un relevé des comptes


bancaires ;
- Expression de l’équilibre hydrologique traduisant l’égalité, en régime naturel des
débits des apports et des débits des écoulements.

Par une courte durée d’observation, la différence des réserves xxx ouxxx AW doit être
prise en compte.

Les débits des apports sont égaux aux débits d’écoulement ± la différence des réserves
(±AW).

En régime influencé c’est-à-dire avec des débits importés Qimp.et de prélèvement


Qexp. (Débit exporté), l’expression du bilan dévient débit des apports naturels.

Débits des apports naturels + Qimp = débits d’écoulements + Qexp.

Chaque membre de l’égalité est appelé ‘’composante du bilan‘’ celle-ci est exprimée
exclusivement en terme de débit c’est-à-dire m3/an.

Le bilan est un moyen de contrôle de la cohérence des données, évalué de manière


indépendante, relative à l’alimentation et aux écoulements de système hydrologique.

En aucun cas, il ne doit être utilisé pour calculer par différence l’une des composantes
déterminées séparément.

L’égalité du bilan schématise la fréquence hydrodynamique du système considéré.

La dénomination du bilan indique successivement la durée moyenne de référence, le


domaine considéré et l’appellation géographique.

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Etablissement du bilan

- Bilan moyen annuel du bassin hydrogéologique

Dans le bassin hydrogéologique, les débits des apports sont représentés par les I,
fraction des P.E et les sorties par les débits de l’écoulement souterrain QW. I=QW.

- Bilan annuel moyen de l’Aquifère

Dans l’Aquifère, le débit des apports et Ie, la sortie est représentée par le de
l’écoulement souterrain QW souvent augmenté de débit de prélèvement QEx

On aura : IE = Qw + Qex

Le tableau 2 donne les passantes du bilan avec les données moyennes exprimées en
termes de débit.

Débits des apports Débits des pertes et écoulements


BASSIN HYDROLOGIQUE Évapotranspiration potentielle ETP
Précipitations P Réelle ETr
Précipitation Pe Écoulement souterrain Qw
Efficaces Prélèvement QEx
BASSIN HYDROGEOLOGIQUE
(présence de l’eau de rétention)
Débit d’alimentation QA
Infiltration I
AQUIFERE
Infiltration IE
Efficace
Différence de réserve ∆

Dans l’I, il y a l’I superficielle qui règne à la surface et l’Ie


I = Is + IE
qui constitue l’aquifère.

10 | P a g e
Interdépendance des systèmes hydrologiques

Le domaine unitaire du cycle de l’eau et des évaluations qui en découlent, bilans,


réserve, et ressource en eau est le bassin hydraulique

Le volume d’eau stockée ou en circulation constitue l’unité du double point de vu


quantitatif et qualitatif.

La partition en système plus petit, bassin hydraulique et Aquifère purement


conventionnelle ne doit pas faire oublie cette unicité l’intercommunication entre le
système hydraulique emboité sont schématisées par le bilan.

11 | P a g e
Chap. II CARACTERES GENERAUX DES AQUIFERES &
PRINCIPAUX TYPES DES STRUCTURES HYDROLOGIQUES

II. 1. CARACTERES GENERAUX DES AQUIFERES

Un Aquifère est une formation hydrogéologique perméable permettant


l’écoulement significatif d’une nappe d’eau souterraine. Il est comparable à un gisement
minier dont les minerais, l’eau est ± renouvelable.
L’aquifère est un système hydraulique, hydrodynamique et est identifié par 5
ensembles des caractéristiques quantifiables qui sont :
- Un réservoir, domaine d’espace fini caractérisé par ses conditions aux limites et ses
dimensions ou configuration et par son organisation interne ou structure.
Il est identifié par la (ou la combinaison de) formation hydrogéologique.
- Des processus internes ou mécanisme hydrodynamique, hydro-chimique et hydro-
biologique entrainant 3 fonctions du réservoir vis-à-vis de l’eau souterraine :
stockage, conduite (transfert des quantités d’eau ou de l’énergie) et milieu
d’échange géochimique.
- Une séquence du cycle de l’eau avec interaction avec l’environnement va se
traduire par 3 comportements : hydrodynamique, chimique et biologique elle est
caractérisée par le couple Impulsion /réponse, exprimé par le relation ou la
fonction de transfert.
- Variabilité dans l’espace de ces caractéristiques.
- Condition de temps

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II. 2. GRANDES STRUCTURES HYDROGEOLOGIQUES & TYPES
D’AQUIFERES
II.2.1 GRANDE STR. HYDROGEOLOGIQUES

- Bassins sédimentaires : ce sont des bassins d’allure ± synclinale et dans lesquels en


fonction de la lithologie, on peut trouver un certain nombre d’aquifères empilés les
uns sur les autres.
- Système plissé : ces système sont de dimension importante que celles des bassins
sédimentaires on les observe surtout dans les régions géologique anciennes où l’on
observe l’inversion des reliefs.
- Les fossés d’effondrement : ce sont des structures extrêmes favorables pour les eaux
souterraines car sous l’effondrement permanent par le jeu des failles bordières, il y
a accumulation des dépôts molassiques qui sont susceptibles de contenir des
aquifères épais et bordiers

II.2.2 TYPES D’AQUIFERES

Les grandes structures hydrogéologie Sont à l’origine des différentes types d’aquifères
points sont les suivants :

a) Aquifère continu
b) Aquifère discontinu.

 Aquifère Continu
1) Aquifère continu à nappe libre étendu :

Il est identifié par la formation hydrogéologique perméable affleurant relativement


homogène, il est alimenté principalement par infiltration efficace.

Les réservoirs sont constitués :

 Des roches meubles, sables, grès, alluvions


 Des roches compactes fissurées, non ou faiblement karstifiées

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Dans le 1er cas, l’eau souterraine chemine au sein des vides de la roche située entre les
grains constitutifs de celles-ci ; tandis que dans le second cas, l’écoulement se fait le long
des fissures qui affectent la roche.

2) Aquifère discontinu à nappe libre étendue

Il est identifié par la formation hydrogéologique perméable hétérogène des roche


carbonatées et souvent Karstifiées. Sur des volumes importants, il peut être considéré
comme homogène il est px alimenté par les P.E.

3) Aquifère multicouche à nappe supérieur libre

Il se différencié de 2 types précédents par la présence d’un substratum semi-perméable.

4) Système global Aquifère-Rivière

Les Aquifères continus ou discontinus à nappe libre sont découpés en système globaux
Aquifère – Rivière par le réseau hydrographique. Ce système est constitué par un aquifère
à nappe libre, généralement l’allusion en intercommunication avec un cours d’eau.

L’ensemble aquifère et eau de surface est un système hydrologique quantitatif et qualitatif


caractérisé par ses comportement propres.

En régime naturel, le sens d’écoulement de l’eau souterraine dépend de la position de la


surface piézométrique par rapport au niveau d’eau dans la rivière. Celle-ci est drainante ou
infiltrant, le 1er type étant habituel, le second apparaissant en période de crue.

5) Aquifère côtiers sont en genre communication avec la mer ce sont des systèmes
globaux Aquifère/Mer. L’eau souterraine s’écoule vers le rivage où sa progression
est limitée par l’invasion, courant inverse, de l’eau salée marine. Le contact est
marqué par une interface eau douce/eau salée dont la position est imposée par la
différence d’altitude entre le niveau piézométrique et le niveau moyen de la mer
(côte zéro (0)
6) Aquifère profond à nappe captive ou semi-captive. Il a essentiellement une
fonction capacitive, celle de conduite est très faible voire difficilement appréciable.
7) Aquifère localisé des types d’aquifères des volumes plus limités peuvent être
définis comme suit:

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- L’aquifère compartimenté constitué par la structure hydrogéologique à +++
réservoirs de nature lithologique différente juxtaposés, renfermant une nappe
unique d’eau souterraine. Celle-ci est caractérisée par sa surface piézométrique. Ce
type d’aquifère est fréquent dans les vallées de cours d’eau avec un système global
Aquifère/rivière. Les aquifères karstifiés sont également souvent compartimentés.
- L’aquifère stratifié à strates conductrices est constitué par une alternance des
strates de perméabilité différente.
- Les Aquifères locaux des régions montagneuses : dans ces zones, les formations
géologiques sont très morcelées par les déformations et accidents tectoniques.
Celles-ci ne constituent en générale que des aquifères locaux des petites
dimensions.
- Les Aquifère locaux des massifs anciens localisés dans les structures particulières.

15 | P a g e
Chap. III CINEMATIQUE DES NAPPES D’EAU SOUTERRAINES

Il existe rarement des nappes d’eau souterrains statique elles sont pratiquement
toutes en écoulement. Cet écoulement qui se fait en milieu poreux (ou fissuré) donc à fort
frottement génère différents concepts et est régit par des lois qu’il faudra élucider.

1er Cas : Milieu Poreux

Dans les roches meubles ou partiellement cimentées entre les grains, il existe des
vides ou pores ± interconnectés entre eux et dans lesquels peut circuler de l’eau. Des tels
matériaux constituent ce qu’on appelle « Milieu Poreux »

Les écoulements naturels dans ce milieu se font d’une manière générale suivant la
loi de DARCY

A. 1. La loi de DARCY et sa Généralisation.


Q= K.A.J
J : le gradient hydraulique qui est la perte des
Q/A = K.J V= K.J
charges par unité de longueur j =
 Vecteur vitesse de filtration

Soit dans une surface élémentaire


dans (A, B, C) et n sa normale et
soit dQ le débit traversé dans par
définition, la vitesse de fil selon la
normale n, sera le débit traversant
l’unité de surface à cette normale
d’où vn = dQ/ds

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Vn est positive si l’écoulement se fait dans la direction de la normale si le liquide est
incompressible, la somme des débits élémentaires entrant par les 3 faces, est égale aux
débits sortants par la face A.B.C (OBC, OAC, OAB)

On peut écrire la somme de débits entrant vaut à :

∑ = ½ (dy dz vx + dx dz vy + dx dyvz) = dans Vn.

=∝, = , = .

∝, , sont des cosinus directeurs de la normale :

Dès lors, on aura : Vn = ∝. + . + . (1)

En raison de la forme de cette équation, on peut considérer Vn, Vx, Vy, Vz comme les
projections sur , , , d’un vecteur ⃗.

Nous appellerons ces vecteurs : « vecteur vitesse de filtration »

Vx, Vy, Vz sont les composantes de V

Le débit traversant l’unité de surface de normal est égal à la projection de ̅ . = Vn


(produit scalaire) (2).

⃗ (Ax Ay Az) ̅. = Ax Bx + Ay By + AzBz

⃗ (Bx By Bz) [ . ] = AB cos

Tout élément de surface contenant V n’est traverse par aucun débit puisque sa normale
étant à V, le produit . = 0 est nul. (2)

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Une surface formée de tels et qui est donc tangente au vecteur vitesse en chacun de ces
points est appelle « surface de courant »

Si le fluide est compressible, nos deux relations (1) et (2) restent valables à la limite.
Lorsque le tétraèdre OABC est assez petit parceque l’on puisse admettre que sur toutes ses
faces règne la même pression P.

Le champ de la charge hydraulique et le vecteur gradient de charge la charge hydraulique peuvent


être définis comme l’énergie de l’unité des poids de fluides en un point quelconque de
l’écoulement. Elle est donnée par : = (z + P/w) + v²/2g

Cette énergie dépend de la position qu’occupe dans l’espace l’élément de fluide


considéré : = (x, y, z). est une fonction de l’espace. Cette fonction defini le champ de
la charge hydraulique.

Ses dérivées partielles sont les composantes d’un vecteur appelé gradient de la charge et
qui s’écrit : = ̅

, , (ses dérivées)

Du champ de la charge hydraulique dérivé le champ de vecteur physiquement,


c’est le champ de force qui agissent sur l’unité de poids des fluides. Les vecteurs gradients
sont, en tout point, perpendiculaires aux surfaces équipotentielles.

Écoulement à 2 et à 3 dimensions

Les écoulements souterrains peuvent se dériver en 2 grandes catégories :

- Les écoulements à 2 dimensions appelé écoulement plans et


- Les écoulements à 3 dimensions.

Ceux à 3 dimensions correspondent au cas général. Leur calcul théorique présente souvent
des difficultés [mais les calculs d’intégration peuvent les rendre plan].

Les écoulements plans qui ne sont en fait qu’un cas particulier sont caractérisés par les
propriétés suivantes : leurs surface équipotentielles qui sont des surfaces cylindrique et il
n’y a aucun écoulement le long des génératrices de ce cylindre. Ils sont donc entièrement
représentés par la tranche plane perpendiculaire aux surfaces équipotentielles. Cette

18 | P a g e
surface est une surface des courants. En fait, on a l’habitude de donner à cette tranche
l’épaisseur unité et de considéré non pas le débit total Q mais le débit de cette tranche
notée q.

Si L est la largeur total de l’écoulement on aura : Q = L.q

Loi de DARCY généralisée dans le cas d’un terrain isotrope.

U=-K

V=-K ̅ =- K

W=-K

On remarque que le gradient est diriger à l’opposé du vecteur vitesse de filtration celui-ci
donc sera normal aux surfaces équipotentielles.

Dans le cas d’un terrain anisotrope, la loi de Darcy, un des problèmes intéressants à
résoudre dans ces types d’aquifères est celui de la détermination de la direction du vecteur
vitesse qui n’est plus colinéaire avec le vecteur gradient de charge comme dans le terrain
isotrope.

Pour cela, la loi de Darcy va donner une relation univoque entre les vecteurs et ̅ pour
une direction donnée. Comme cela se comprend intuitivement, admettons que dans tout
terrain anisotrope, il existe toujours une direction où la conductivité hydraulique
(perméabilité de l’eau) est maximale et une autre dans laquelle elle est minimale. Ces deux
directions sont dites principales de l’aquifère anisotrope.

Considérons un aquifère à écoulement bidimensionnel dans lequel le gradient hydraulique


fait un angle ∝ avec la direction la plus grande conductivité hydraulique.

Supposons que l’on ait un système d’axes où l’axe des x passe par la direction de la plus
grande conductivité hydraulique et l’axe des y par celle de la plus petite on aura alors :

U = KIcos ∝ ; V = - KIIj sin ∝.

La composante du vecteur vitesse dans la direction du gradient est :

19 | P a g e
Uj = u cos ∝ + V sin ∝ = [ + cos 2 ∝]

Et la composante dans la direction normale vaut à :

Vj = - u sin ∝ + v cos ∝ = [ sin 2 ∝]

A l’aide de ces 2 formules, on peut détecter graphiquement la direction et le sens du


vecteur vitesse :

1) On trace la direction de la plus grande perméabilité principale KI ;


2) On trace la direction du vecteur gradient hydraulique faisant l’angle ∝ vaec la
direction tracé au point 1 ;

Fig

20 | P a g e
3) On porte le point A à l’intersection de la direction de la plus grande conductivité
hydraulique et de celle du vecteur gradient ;
4) On marque sur la direction du vecteur gradient le point O origine à la distance
OA=KII J (et) et le point B à la distance BO=KI J ;
5) On trace un cercle de  (diamètre) AB, de centre C sur la direction du vecteur
gradient ;
6) Le cercle coupe la direction de la plus grande conductivité hydraulique au point P ;
7) La direction recherche du vecteur vitesse passe par les point P et O ;
8) Le vecteur ⃗ fait deOP est dirigé vers O.

NB : dans le terrain anisotrope, le vecteur vitesse n’est pas aux lignes des courants.

A. 2. Les écoulements suivant la loi de DARCY

2. a) Écoulement Permanent

Un écoulement de Darcy est (généralement) caractérisé par la loi de Darcy


généralisé c.-à-d. la relation univoque valable en tout point existe le vecteur de filtration et
le vecteur gradient de la charge hydraulique. Il en résulte qu’un tel écoulement est
entièrement défini par le champ la charge hydraulique Qui lui correspond.

En effet, la connaissance de et donc de ses dérivées permet de déterminer en chaque


point au facteur K prêt les composantes de la vitesse de filtration.

Le calcul dans l’écoulement de filtration comportera toujours en 1er lieu, la recherche du


champ de la charge hydraulique. Pour les écoulements permanents, ne dépendra que des
variables spatiales x, y, z.

La mise en équation d’un écoulement de Darcy permanent consistera à rechercher les


équations auxquelles doit satisfaire cette f(x) dans le domaine de l’écoulement d’une part
et sur les limites d’autre part.

21 | P a g e
2.a.1. Cas d’un terrain isotrope

La loi de Darcy généralisée peut s’écrire : u = - K ;v=K ;w=K

Fig

Nous admettons que la somme de débits entrants par 3 des faces est égale à la somme des
débits sortants par les faces opposées

∑ = udydz + vdxdz + wdxdy

∑ = (U + dx) dydz + (v + dy) + (w + dz) dxdy

dx dy dz + dy dx dz + dz dx dy = 0

+ + =0  Div ⃗= 0

L’équation de continuité.

En dérivant la loi Darcy généralisée, on a :

22 | P a g e
² ² ²
=-K ²
=-K ²
=-K ²

En faisant la somme de gauche est égale à la somme de droite

² ² ²
+ + =-K( ²
+ ²
+ ²
)

² ² ² ∇² = 0
²
+ ²
+ ²
= 0 d’où

La charge hydraulique est donc, un potentiel harmonique fonction de x, y et z


satisfaisant l’équation de la place. Mathématiquement, une telle fonction est déterminée à
l’intérieur d’un domaine et ceci de façon unique. Si on se donne sur la frontière de ce

domaine ; soit les valeur de (condition de Dirichlet), soit les valeurs , la dérivée

normale à la frontière (condition de Newman). Comme vous pouvez le constater, la


perméabilitéK du terrain ne figure pas dans l’équation de Laplace ; c’est qui veut tout
simplement dire que la répartition de la charge hydraulique n’en dépend pas et qu’elle
dépendait seulement de la forme géométrique du domaine étudié et des conditions aux
limites

Cas d’un milieu anisotrope

Dans ce cas le vecteur n’est plus perpendiculaire aux équipotentielles. Ainsi, la loi de
Darcy généralisé est égale à :

² ² ²
U : - Kx Kx ²
+ Ky ²
+ Kz ²
=0

V : - Ky

W : - Kz

Remarque : Dans le cas d’un milieu anisotrope, il faut changer les coordonnées pour avoir
un milieu isotrope fictif qui sera

 = x;  = y;  = z.

On se ramène à l’équation de Laplace par les transformations Suivantes :

23 | P a g e
² ² ² ²
²
= ²
→ ²
=

² ² ²
En substituant, on arrive à : + ² +de ²Lapla
Equation
²
= 0 ce, en isotrope fictif.

On a enfin une équation que l’on peut résoudre aisément par la connaissance des
conditions aux limites, soit de Dirichlet (condition de normale soit de Neumann
(condition de flux →Qs et Qe).

On aura après solution, le champ du potentiel dans l’aquifère fictif de perméabilité K.


Ainsi pour avoir le champ du potentiel dans l’aquifère anisotrope réel, il suffit de
multiplier les espaces  (êta),  (zêta), de l’aquifère fictif par les rapport respectifs qui les
relient aux espaces X,Y et Z.

Par Ex : Deux points de potentiel H1 et H2 le long de l’axe Xi (E) sont distants de d(m) dans

l’aquifère isotrope fictif. Ces points seront distants de d. dans l’aquifère anisotrope

réel.

On trouvera par la même analogie, les distances entre les points selon les 2 autres axes Y
et Z.

On finit ainsi par établir le champ du potentiel hydraulique dans le milieu anisotrope réel,
ainsi on pourra tracer les surfaces et les lignes équipotentielles.

Fig

24 | P a g e
a) Écoulement des nappes à surface libre et à substratum horizontal.

Ces écoulements ont les grandes importances, car il est possible de leur assimiler la
plupart des écoulements phréatiques. Leur étude peut être grande mais simplifiée sans qu’il
ne soit utile de faire appel à des hypothèses scientificatrices grâce aux procédés
d’intégration de « Tcharnyi »

Considérons un prisme élémentaire de section horizontale dx, dy découpé dans un tel


écoulement. Le débit traversant la face Aa cC de largeur dy normale à OZ normale à OX
sera noté dQx (dans le sens de x)

dQx = ∫

On peut définir le débit traversant l’unité de largeur dy de la nappe noté qx

d’oùqx = =∫ =-K∫ =0

Ce débit rapporté à la largeur aura des dimensions L² T-1 en appliquant la règle de la


dérivation sous le signe intégrale et en tenant compte de ce que la limite > d’intégrale est
une fonction de X et Y on obtient :

Qx = - K { ∫ – (z = h) }

Étant donné qu’à la surface libre règne la pression atmosphérique on aura : (z = h) = z=h.

Cette formule peut s’écrire : qx = - K { ∫ - la quantités ( ) est uniquement de x

et y, on peut la baptiser I(x,y) = ∫ - dès lors on peut dire qx


: =-K

De même le débit par unité de largeur à travers la face Aa bB sera donné par qy =K

(selon l’axe y) l’équation de continuité et de permanence de l’écoulement exprimant que le


débit entrant par les différents faces présentées sont égales aux débits sortants, s’écrira :
+ =0

² ²
²
+ ²
=0
25 | P a g e
En combinant les 2 équations qx et qy (loi de Darcy Généralisée), on aura :

On retrouve l’équation de Laplace dans le plan horizontal c’est-à-dire(x,y). Ainsi la


fonction I sera déterminée par les conditions aux limites auxquelles elle est soumise sur le
contour de l’écoulement.

On admettra que la nappe est limitée latéralement par des parois verticales qui sont soit
imperméables soit filtrante (l’eau est en contact avec la nappe) dans le cas d’une surface
filtrante, 2 cas peuvent se présenter :

FigFig

1er Cas2e Cas

26 | P a g e
On doit définir : sur une surface filtrante, est constant dans le cas d’une absence de la
zone de suintement A,B ; surface équipotentielle, la charge y sera
constante et sera égale à h1 I= =ℎ

D’où I = ∫ ℎ - =ℎ - =

Dans le 2e Cas : sur A,B on aura : = une constante = h² sur B,C, on remet l’origine de
l’écoulement en constat avec la pression atmosphère.

= z+  = z  B.C

Suite : sur une surface imperméable (Neumann) = 0 c.à.d. cette condition traduit
simplement aucun débit qn ne traverse la limite

ho = la hauteur du plan d’eau au-dessus du substratum.

(
I=ℎ + -

=ℎ - →I= c.à.d. qu’il ait ou pas la zone de suintement, la surface filtrante existe.

Q=-K∮ ds

ds : étant l’arc élémentaire de C et n sa normale. Par contre la connaissance de I(x,y) ne


permettra pas de connaitre la forme de la surface libre h(x,y) de négliger la pente de cette

surf. Dans ce cas sera négligeable et la vitesse sera horizontale

on aurait alors = constante sur une verticale.

²
= h  condition à la surface libre. = I.

Ces hypothèses ont été émises par Dupuit et ne sont plus valables aux voisinages des
zones de captages.

Fig.

27 | P a g e
Dans une nappe en charge les vitesses se font au toit et au mur.

b) Écoulements non permanents suivant la loi de Darcy.


 La loi de Darcy a été établie pour les écoulements permanents ⃗ = - K ⃗

On peut considérer que la loi de Darcy est variable à chaque instant en fonction de x, y, z
et t (temps) qui est la 4e variable.

b.1. Écoulement à surface libre

Ce sont les surfaces à nappe libre rencontrées lors de la découverture en régime non
permanent, est variable en un point donné. En effet, en régime permanent, est
constante dans le temps et dans l’espace.

Ainsi les écoulements que nous considérons ci-dessous présentent les caractéristiques
essentielles suivantes :

 Ils possèdent une surface libre qui ne se déforme dans le temps par suite de le
variation brusque ou continue d’une ou de plusieurs conditions aux limites
appartiennent aux écoulements :
- L’écoulement à travers une digne en terre à la suite d’ le vidange à la retenue.

Les hypothèses que l’on est amené à faire dans l’étude de ces écoulements sont :

1°) validité à chaque instant de la loi de Darcy qui se traduit par ⃗= - K ⃗

2°) Incompressibilité du liquide filtrant nous amenant à l’équation div ⃗ = 0 ∇² = 0

La seule différence par rapport aux écoulements permanents est sera entièrement
déterminée par les conditions aux limites régnant sur le contour de l’écoulement à un
instant considéré.

La solution du problème à un instant donné (c.à.d. la détermination du champ de la charge


hydraulique à chaque instant) exige donc la connaissance d’une part, des limites

28 | P a g e
géométriques de l’écoulement, et en particulier celle de la surface libre ; d’autre part des
conditions auxquelles doit satisfaire sur ces limites.

Sur toute surface imperméable = 0 quel que soit t.

Sur toutes les surfaces le long desquelles l’écoulement est en contact avec l’air, la pression

est atmosphérique, et on a la condition =z( =z+ ) avec z une fonction du temps

c.à.d. varie avec le temps.

Sur les surfaces équipotentielles par lesquelles l’écoulement est en contact avec les masses
d’eau libre, on aura : = Cste = (t).

La surface filtrante n’est pas toujours verticale, prénoms l’exemple d’un barrage :

Fig

Sur AB  = Cste
Sur BC écran d’étanchéité.
BC

Sur CD  =0

DE
Sur EF : l’écoulement avec une masse d’H20 libre
d’où = Cst = H2.
Parmi les limites géométriques certaines font partie des données du problème elles sont
connues à chaque instant ce sont les limites imperméables et les surface équipotentielles.

29 | P a g e
Rappel
Milieu Isotrope∇² = 0, la perméabilité n’intervient pas dans ce cas il faut définir la
géométrie de l’aquifère, ainsi que les conditions aux limites et Dirichlet.

30 | P a g e
Modélisation d’un aquifère

Pour modéliser un aquifère, hormis la piézométrie, on peut bien recourir aux


méthodes numériques pour lesquelles, les plus fréquentes sont :

 la méthode de différences finies (les dérivées partielles sont remplacées par


leurs différences finies)
 Eléments finis
 Eléments de frontières.

Les méthodes numériques se sont fortement développées au détriment des méthodes


physiques et analytiques suite à l’usage de l’ordinateur. L’aquifère est, par ces méthodes,
remplacé par un modèle mathématique. D’où l’appellation ‘’ Modélisations des aquifères ‘’

Dans cette section on va expliquer les principes de la modélisation mathématique.

Selon la précision que l’on veut avoir, on utilise soit par différences finies, soit par
éléments finis ou encore par éléments des frontières.

Nous allons considérer que la méthode par différences finies.

Pour cette méthode, les dérivées sont remplacées par leurs différences finies qui sont des
approximations des dérivées.

Par ex :

Ou encore :

L’approximation est d’autant meilleure que Δx est faible on aura soit les conditions des
potentiels imposés soit celles des débits imposés (condition de Neumann).

3.1.2. Examinons le cas des limites étanches et des limites à débits imposés

Conditions des limites étanches

Le long des limites étanches, les débits échangés sont nuls.Il suffit par cela, dans le
calcul du bilan d’eau d’un bloc limité sur une de ses faces par se limite étanche de créer de
l’autre côté de la limite imperméable un bloc de transmissivité nulle extérieure à
l’aquifère.

31 | P a g e
La transmissivité de passage sera la moyenne géométrique des transmissivités entre les
blocs intérieurs de l’aquifère et les blocs extérieurs.

L’aquifère de différence finie des blocs limités par des faces imperméable s’établit en
prenant en compte la nullité de la transmissivité de passage à la face imperméable.

Après cette opération, on retrouve le même système d’équation que l’on va résoudre soit
par inversion de matrice soit par itération.

3.1.3. Condition aux limites à débits imposés

Pour représenter un débit à travers une limite par laquelle entre ou sort un débit Q,
il suffit d’imposer ce débit au centre du bloc immédiatement extérieur à cette limite et
limiter ce bloc par une limite étanche.

Après avoir établi dans ces conditions l’équation aux différences finies on résout le
système par inversion de matrice ou par itération.

3.1.4. Sources d’erreurs

a) erreur de troncature

Ou erreurs de discrétisation, c’est l’erreur due au remplacement de l’aquifère différentielle


par l’équation aux différences finies.

Elle est généralement négligeable surtout lorsque le maillage est très serré.

a) Erreurs d’arrondi

C’est l’erreur qui peut être commise lors des solutions par inversion des matrices.

Elle apparait lorsque la matrice a plus de 100 colonnes et 100 lignes

d) Erreurs résiduelles

Il s’agit de l’erreur commise par manque de convergence vers la $ lorsque l’on résoudre le
système par méthode itérative.

32 | P a g e
Conditions des potentiels imposés aux limites (Dirichlet).

Prenons comme 1er cas, un aquifère homogène d’épaisseur constante et à


écoulement bidimensionnel dont la section plane à la forme rectangulaire. Si nous plaçons
cet aquifère dans un système d’axes cartésiens X et Y quadrillons le plan x, y par les
droites ‘’ à l’axe des x et les droites ‘’ à l’axe des y.

Fig

Les domaines de l’aquifère est ainsi recouvert par une grille faite des mailles rectangulaires
(le carré étant un rectangle spécial) dont le sommet forme des nœuds.

Au lieu de vouloir connaitre le potentiel hydraulique sur tous les points de la section de
l’aquifère comme dans la méthode analytique, nous déterminerons ici, les potentiels
uniquement au nœud de la grille.

Si nous numérotons les nœuds de gauche à droite et bas en haut chaque nœud de la
section plane de l’aquifère est numérotée. Et si on a des conditions de Dirichlet c’est-à-
dire on connait le potentiel sur le contour de la section plane de l’aquifères le champ du
potentiel à l’intérieur de l’aquifère est univoque car il est déterminée par les conditions aux
limites sur le contour.

33 | P a g e
L’équation de Laplace qui est une équation de second ordre est remplacée par une équation
aux différences finies.

L’équation de Laplace en différences finies sera :

Dans un milieu isotrope, on travaille avec un maillage carré tandis que dans le milieu
anisotrope, on préfère les éléments, on préfère les éléments finis.

Pour chaque nœud situé à l’intérieur de la section plane de l’aquifère, nous pouvons écrire
une telle équation.

Nous aurons donc autant d’équation qu’il aura des nœuds. S’il y a N nœuds intérieurs, il y
aura N équations à N inconnues.

Le second membre est nul, si au nœud en question, il n’y a aucun débit qui sort ou qui
entre.

Pour homogénéité de l’équation les débits sont exprimés par unité de surface de la maille.

La conception est telle que tout se passe comme suit :

7° Après le calcul, on demande à l’ordinateur de faire la différence, à chaque nœud, entre


la valeur du potentiel trouvé et le potentiel précède ;

8° On demande à l’ordinateur de retenir par chaque nœud la valeur absolue de cette


différence ;

34 | P a g e
9° L’ordinateur cherche la valeur absolue la plus élevée de tous les nœuds. En devrait ê
nulle ou proche de 0 ;

On se fixe la précision E à laquelle on compare la valeur absolue la plus élevée et la


différence.

10° Si la V. absolue la plus élevée est égale ou inférieure à E, l’ordinateur : arrête le calcul
et on lui demande d’afficher (le résultat) le potentiel à chaque nœud.

11° Si la valeur absolue la plus grande est > à E, l’ordinateur retient par chaque nœud la
nouvelle valeur du potentiel et recommence le calcul à partir du point 6, l’ordinateur
retourne lui-même au point 6 jusqu’on est dans le cas du point 10.

12° lorsqu’on est dans le cas du point 10, l’ordinateur peut être instruit par tracer des
courbes ésopiques et donner ainsi une carte pièze qui sera interprétée par
l’hydrogéologique afin d’entirer tous.

Les renseignements utiles.

L’ordinateur peut retourner au pt. 6 plus de 100 fois avant d’arriver dans le cas du
pt. 10. Cela peut prendre quelques heures voire quelques jours à l’ordinateur. Selon la
performance de ce dernier et selon le nombre des nœuds.

Lorsqu’on a plus de 5000 nœuds, on comprend aisément l’utilité de l’ordinateur pour faire
ce calcul impossible à faire manuellement l’ordinateur doit avoir suffisamment des
mémoires pour retenir notamment les valeurs de potentiels et de débits introduits.

Le logiciel conçu par un tel calcul demandera le nombre des nœuds. Les dimensions de
maille, les potentiels à imposer aux nœuds frontière les débits (négatifs ou positifs) aux
nœuds où des tels débits qx, la précision recherchée (la valeur de E).

Une fois, toutes ces données introduites, on les lance et on entend par qu’ils terminée les
calculs et affichent les potentiels ou tracent la carte piézométrique et ce selon le besoin de
l’utilisation et la modélisation de l’aquifère est terminée.

Le cas d’un aquifère hétérogène d’épaisseur variable dans l’espace : l’aquifère est découpé
en blocs verticaux dont la maille est la section plane du bloc.

35 | P a g e
Le bilan hydrogéologique qui a été fait pour établir l’aquifère de Laplace, s’établit ici pour
chaque bloc.

2 hypothèses peuvent être admises :

b) Le potentiel hydraulique ainsi que la transmissivité varient linéairement à


l’intérieur de chaque bloc dans ce cas la transmissivité de passage entre deux blocs
est la moyenne arithmétique des : transmissivité au centre de chacun des deux
blocs.
c) Le potentiel hydraulique varie linéairement à l’intérieur du bloc tandis que la
transmissivité va rester constante au sein du bloc. Dans ce cas, la transmissivité de
passage entre deux blocs est la moyenne géométrique des transmissivités de chacun
des deux blocs.

Il faudrait donc que le maillage choisi par l’opérateur réponde le moins possible à
l’hypothèse de l’homogénéité des deux blocs.

Dans tous les 2 cas, l’équation aux différences finies à résoudre est :

Dans le second membre de chaque équation, on met les valeurs connues de chaque nœud,
(débit par unité de surface) ou potentiel imposé à une limite.

Ici la matrice A est faite de tous les termes en transmissivité et autres coefficients
numérique et la matrice colonne à rechercher est constituée des potentiels hydrauliques.

Pour trouver la matrice colonne de potentiel hydraulique, on procède par inversion de la


matrice A soit par itération selon le cas.

36 | P a g e
3.2. Equation du mouvement vertical de la surface libre

h = + -

Cette équation différentielle peut être écrite en différence finie

En différence finie, cette équation est :

( ∆ ) ( ) ( ∆ ) ( ) ( ∆ ) ( ) ( ∆ ) ( ) ( ∆ ) ( ) ( ∆ ) ( )
h ∆
=[ ∆ ∆
+ ∆ ∆
- ∆
]

( ∆ ) ( )
Ecrite à cette 2ème forme : ∆
= [… … ]

Le 1er membre de l’équation aux différences finies est la vitesse instantanée du


mouvement vertical de la S.L à l’instant t.

La vitesse du mouvement vertical de la surface libre est variable dans le temps. Donc la
vitesse au bout du temps∆ est différente de la vitesse instante.

Les différences finies de ℎ selon et selon sont les pentes de la S.L

Selon ses axes.

Les différences finies selon et et sont les gradients à la) s. du potentiel hydraulique.

Le champ du potentiel hydraulique à l’instant initial est déterminé entièrement lorsque les
conditions aux limites sont connues à cet instant ; c’est la solution de l’équation de
Laplace.

Une fois le chapitre du potentiel connu, on calcule facilement les différences finies du
potentiel hydraulique à la surface libre.

Pour étudier le mouvement vertical de la par la méthode des différences finies, on procède
de la manière suivante :

1) On détermine. La position et la forme de la ainsi que le champ du potentiel


hydraulique à l’instant o à l’aide des conditions aux limites régnant à cet instant ;
2) On quadrille la surface piézométrique par un maillage ;
3) On choisit un pas de temps ∆t suffisamment petit pour éviter les erreurs
(troncature et résiduelle) ;

37 | P a g e
4) On calcul la à chaque nœud
5) On multiplie la i par ∆t ce qui nous donne une nouvelle position de la surface
piézométrique ;
6) A partir de cette nouvelle position de la surface piézométrique, on détermine les
nouvelles conditions aux limites de l’aquifère à cette nouvelle position de la surface
piézométrique ;
7) A l’aide de ces conditions aux limites, on détermine les pertes de la surface
piézométrique selon et selon ainsi que les gradients hydrauliques selon et
et ;
8) A l’aide de ces paramètres calculés au point précèdent, on calcule la de la surface
piézométrique ;
9) On a ainsi vitesses instantanées, l’une calculée à partir de la surface piézométrique
initiale et l’autre calculée à partir de la surface piézométrique déterminée au point ;

A l’aide de ces deux , on calculera une vitesse moyenne par la formule

( ∆ ) ( ) ( ∆ ) ( ) ( ∆ ) ( )
=∈ ∆ ∆
− ∆

K
10) On multiple par ∆ la 1ère vitesse moyenne à chaque nœud et on détermine ainsi une
nouvelle position de la surface piézométrique ;
11) A partir de cette nouvelle position de la surface piézométrique, on détermine les
conditions aux limites de l’aquifère à l’aide desquelles on détermine les pentes de
la surface piézométrique ainsi que les gardiens hydrauliques ;
12) A l’aide de ces paramètres, on calcule une nouvelle vitesse instantanée à chaque
nœud ;
13) On détermine la vitesse moyenne entre cette et la V initiale ;
14) A l’aide de cette nouvelle vitesse moyenne on détermine une nouvelle surface
piézométrique ;
15) On détermine les conditions aux limites qui permettent de détermine les pentes et
les gardiens hydrauliques à la surface piézométrique ;
16) On rentre au point 12 ;
17) On rentre au point 12 jusqu’à ce que la différence entre deux vitesses moyennes
pour ce ∆ devienne insignifiante.

38 | P a g e
A ce moment on a la position de la surface piézométrique après un

18) On rentre au point 4 ;


19) On évoluera ainsi par pallier (chaque pallier est long de ∆ ) jusqu’on arrive à
positionner la surface piézométrique à la date voulue ;

Ce calcul est d’une grande importance pratique car très souvent on désir connaitre la
position de la surface piézométrique au bout de quelques jours quelques semaines ou
quelques mois.

C’est surtout dans l’exploitation minière que l’on désire connaitre à l’avance la position de
la surface piézométrique pour le projet minier.

3.3 Equation de la chaleur

∇ = Cette équation est valable en tous les points

(∇ )= A la différence de celle d’une nappe à la surface libre qui est valable qu’en
surface

3.3.1. Solution analytique

Theis. M (1935) fut le 1er à proposer une équation telle que :

²
∆= ∫ − : coéfficient d’amagazinement sans dimension

C=

²
Ce qui donne que notre rabattement est de : ∆= ∫ −

Cette fonction est connue en hydrogéologie sous le nom de la solution de Theis.

On écrit aussi en forme condensée : ∆= W(u) ou encore

La f(x) W(u) est se f(x) tabulée : ∆= [- ( )]

39 | P a g e
Comme (u) fait intervenir le temps, on peut prévoir le rabattement

Pour trouver la $ de cette∫ , on aboutit à :

- 0,577216 - + – = . !
+ . !
− . !
+ ⋯, . !

Si le temps, on peut négliger tous les termes qui ont u au numérateur c'est-à-dire à partir
du ième terme et rester qu’avec :

∆= [-0,577216 – ]
C’est ce qu’on appelle approximation log de Jacob
Quand le temps croit, u tend vers
Le 0,577216 : représente bien le ln d’un certain nombre
U= ² - =
4Tt

, ,
∆= [- 1,78 + ²
]= ( , ²
)= ( , ²
= ∆= ( , ²
)

Si nous prenons le cas d’un écoulement cylindrique (présence du puits) on le résout avec
les conditions aux limites.

3.3.2. Les méthodes numériques

La procédure est même que dans le cas de l’équation du mouvement à la surface libre, on
peut écrire notre équation :

En coordonnées cartésiennes

L’équation différentielle qui régit l’écoulement transitoire est pour les aquifères à symétrie
cartésienne et pour la symétrie cylindrique, on aura :

En coordonnées sphériques, on a :

40 | P a g e
Ces équations différentielles sont écrites au préalable en différences finies.

1) Après avoir ces équations on détermine en chaque du maillage la Vi à l’aide des


équations en différences finies à partir du champ du potentiel hydraulique initial
connu
2) on multiplie cette Vi par le pas des temps ∆ que l’on s’est donné assez petit pour
éviter les erreurs.
3) On calcul la vitesse instantanée à chaque nœud ;
4) On fait la moyenne de la Vi calculée au point 1 et celle détermine au point 3 ;
5) La Vi moyenne du point 4 multipliée par ∆ donne un nouveau champ du potentiel
hydraulique ;
6) A l’aide des conditions aux limites de ce nouveau champ du potentiel on calcul une
nouvelle Vi ;
7) On détermine la vitesse moyenne entre la Vi calculée au point 1 et elle déterminée
au point 6 ;
8) On multiplie la V moyen du point 7 avec∆ , on trouve ainsi un nouveau champ du
potentiel ;
9) Si e champ du potentiel calculé au point 8 ne diffère pas de celui déterminé au point
5.Le champ du potentiel du point 8 est le champ du potentiel hydraulique au
moment t0plusdéterminé ;
On part alors de ce champ et faire le même calcul du point 1 et le suivant

10. Si le champ du potentiel du point 8 est différent de celui du point 5, on repart du point
6 jusqu’à ce que la différence entre 2 champs successifs du potentiel hydraulique détermine
par 2 vitesses moyenne successive tombent.

41 | P a g e
Chap. IV : EXHAURE

4.0. INTRODUCTION

La présence et l’écoulement des eaux de surface ou souterraine conduisent à des


problèmes importants dans les exploitations minières.
Nous pouvons citer :
Pour les eaux de surface
- Ramollissement des pistes et par conséquent, augmentation de la fréquence
d’interventions des engins de maintenance sur celles-ci ;
- Dépôt des terres et des boues provenant de l’érosion des talus au fond des carrières
avec comme conséquence, l’érosion du volume des terres à extraire ;
- Augmentation des pressions interstitielles dans les fissures de traction ;
- Dégradation plus rapide du matériel avec l’augmentation des coups de la
maintenance Ex : moteurs de roue et pneus des Bennes et chenilles,…
Pour les eaux souterraines
- Réduction de la résistance au cisaillement des sols et des roches avec comme
conséquence l’instabilité des talus menant à une obligation des réductions des
pentes donc à une augmentation de la découverture (aussi observable en mine a ciel
ouvert) ;
- Augmentation des coups de la fragmentation par l’usage des émulsions… ;
- Suintement le long des talus provoquant des érosions de terrains ce qui augmente
le volume des terres à extraire.
- Ou encore dans les 2 cas (eaux souterraines et de surface), l’alourdissement des
produits à évacuer avec une conséquence directe sur le coup de transport et du
chargement.
L’exhaure ou épuisement représente l’action d’évacuer tout en drainant les
eaux par les divers travaux et installations de la mine ainsi que la totalité des
mesures préventives et passives de protection contre le noyage des travaux miniers.
La sécurité d’exhaure est un élément vital des ouvrages et installations miniers.
Pour les mines riches en eau, un arrêt prolonge des machines d’exhaure entraine
souvent les risques d’immersion complète ou partielle de la mine.
Il en résulte :

42 | P a g e
 des risques d’accident par noyage ;
 des pertes matérielles ;
 une diminution de la production ;
 des frais importants pour le dénoyage de la mine (parfois impossible de réaliser.
Dans certains cas les frais consentis à l’exhaure d’une mine limitent la profondeur
des exploitations.
Les richesses en eau d’une mine dépend de la condition hydrogéologique du champ minier
et se caractérise par un rapport entre la quantité d’eau exhaure en m3 et le tonnage du
minerai extrait appelle "coefficient d’afflux d’eau" (Ka)

Typification des exhaures

Du point de vu délocalisation, on distingue 2 types d’exhaures :

 L’exhaure principale qui refoule les eaux magazines dans les tenues directement (ou
par relais à la surface
 L’exhaure secondaire est constituée de réseau de pompage dont le but principal est de
dénoyer le niveau d’exploitation en recueillant toutes les accumulations d’eaux
locales (ou de ruissèles, formées dans le point bas des ouvrages miniers.

En exploitation souterraine, elle refoule en principe ces eaux dans les albraques de
l’exhaure principale à trouver un réseau tuyauterie ou même une rigole.

Ainsi connaissant le débit global ou partiel de toutes les venues, on calcule les éléments
d’exhaure (pompe, albraque, décanteur etc.) et on établit un plan d’exhaure conséquent.

43 | P a g e
4.1. EXHAURE DANS LES MINES A CIEL OUVERT

4.1.1. Méthode d’estimation approximative de la capacité de pompage

1. Rabattement d’un puits en nappe phréatique (Cas du régime permanent)

La nappe en écoulement est limitée par une surface libre et un substratum


imperméable que nous supposons horizontal.

Lorsque le puits est en action, la surface librede la nappe initialement horizontale


s’abaisse.

Elle forme autour du puits ce que l’on appelle « cônes de rabattement» qui s’étend à se
distance appelée « rayon d’action » l’écoulement n’est pas ici bidimensionnel. Toute fois
l’étude de cet écoulement peut se ramener à un problème plan si à la place de la fonction
h
h2
4(x,y,z) on considère la f(x) I (x,y) =  dz 
0
2

H : est la côte mesurée à partir de z=0 de la surface libre coïncidant avec l’imperméable.

On se contentera de trouver la $ de l’équation générale :

Q
On se servira alors de la $ élémentaire I= ln (r)+c
2K

En examinant les conditions aux limites, on trouve pour r=rp

I 
H p
La hauteur piézométrique du puits
2

I  H o
La hauteur initiale à la nappe
2

Fig

44 | P a g e
Ou l’écoulement est en contact avec l’air B.C : zone de suintement

Ra : rayon d’action

rp : rayon du puits

On est obligé de faire intervenir un rayon d’action que l’on peut schématiser par se
tranchée circulaire alimentaire la nappe.

Sur la surface DE on a la condition 4=Ho =ho, ce qui don I  H 0


2
En introduisant les conditions aux limites dans notre $, on trouve
Q=
Dans le cas du point 9
La comparaison entre deux champs du potentiel se fait par la différence, à chaque nœud.
On se fixe un nombre très faible auquel la différence la plus élevée, en valeur absolue
d’entre les nœuds doit être inferieur ou égale.
Le calcul manuel est inimaginable car il faut effectuer à chaque pallier et à chaque nœud,
les calculs répétitifs jusqu’à ce que les deux champs du potentiels successifs soient quasi –
identiques.

En outre, chaque Vi est calculée après avoir déterminé le champ du potentiel par itération
comme dans le cas du régime permanent.

Autrement dit, T1 = Vu T2
Ve

Le cycle total sera :

Avec qu’une fréquence f=

f= au taux horaire d’enclenchement de la pompe régulatrice N+1 servant à extraire le


volume excédentaire.
Le nombre des cycles par jour sera égal à fx24

45 | P a g e
De l’expression de f, on voit que f n’est nul que si Ve = 0 ou encore que Qp=Ve
La fréquence maximale est telle que df=0 c'est-à-dire quand Ve =
Dve
Qp
2
Si on rencontre Ve par sa valeur dans l’expression donnant f (*) on trouve : fmax = Qp
avec T1 = T2 = 2vu/Qp
4vu
Ainsi si l’on se fixe f, on aura : Vu = QP
4f
Ex : la capacité horaire de 5 pompes de même caractéristiques est de 400 m3 ; si la
fréquence f est de 1/3 ; déterminez le Vu à prévoir pour la dite capacité.
Vu =Qp or Qp = 400m3
4f f = 1/3
Vu = 400X3 = 300 m3
4
On peut aussi définir le taux d’utilisation du groupe
Il est donné par :
Pour vu fixé, la fréquence maximale (cycle le plus court) se produit lorsque Ve vaut la
demi capacité horaire du groupe régulateur.
Pour toute valeur de la Ve, la fréquence diminue et le cycle s’allonge.
Dupuit ignorant l’existence de la zone de suintement a proposé en ce qui concerne la
formule de la surface rabattue.
h2 (r) = Hp2 + (H2o-Hp) ln (r/rp)
lnrp/Ra
Cette équation permet de calculer H dans la zone influencée
Le rabattement à une distance r sera noté par S=Ho – h(r). Ce rabattement est maximal au
puits et nul à la limite du Ra. Ainsi la parabole de Dupuit se confond avec la courbe réelle
quand

Le Ra n’est pas connu à priori

46 | P a g e
SICHARDT en donne une approximation par la formule
Ra = 3000 (H-h) √ le terme Ho -hp présente le rabattement au
puits et K : la perméabilité ralentie ou conductibilité hydraulique.
Il cependant à remarquer que cette formule est valable pour les aquifères en charge.
Pour les nappes à surface libre, on pourra remplacer S par S’ qui sera donné
S’ = S- S2 Ho : épaisseur initiale de la nappe
2Ho S : rabattement observé
S : rabattement corrigé

1.2. Rabattement de la nappe phréatique au droit de plusieurs puits (groupe de puits).

Il est exceptionnel qu’un rabattement soit réalisé au moyen d’un puits unique. Les
puits filtrants sont implantés soit à l’extérieur soit à l’intérieur d’un champ minier.
La méthode décrite ci-dessus, permet de calculer un rabattement à partir d’un nombre
quelque de puits dans une couche perméable à nappe libres reposant sur un substratum
imperméable.
Supposez que l’on ait n puits filtrant Pi de coordonnées (xi,yi) et de rayon rpi, et dans
lequel on prélève un débit Qi.
Le niveau d’eau dans le puits étant hpi après rabattement. Si on demande de déterminer le
niveau hj de la surface libre en un point quelconque de l’espace.
Au point 1.1. Nous avons qu’un pompage de débit Qi dans le puits Pi donnait, Ii (M) = Qi
en (ri) +c

Le principe de superposition donnera (tous les puits ayant même rayon d’)

En introduisant le rabattement, on aura :

Et le rabattement observé au point M sera égal à :

Au puits Pi, le rabattement observé dans ce puits sera égal au rabattement provoqué par le
puits lui-même plus le rabattement provoqué au point m-1 puits

47 | P a g e
Il arrive fréquemment qu’une barrière par ligne de puits soit érigée à l’amont de la mine
pour diminuer les venues d’eau
On examine ce cas au point qui suit :

1.3. Ligne des puits

Considérons une ligne comportant une infinité des puits distant de a le problème
posé peut être résolu en superposant une infinité des solutions élémentaires mais on peut
aussi tirer partie de la symétrie de l’écoulement : en effet les médiatrices de segments
joignant 2 puits voisins sont des lignes de courant délimitant l’écoulement vers chacun des
puits. Tous se passe comme chaque peut étaient enfermé entre 2 parois imperméables.

Fig

Nous allons appliquer au plan f la transformation conforme f = sin (nf) le plan f sera

transformé à la bande du plan z(x,y) limité par x = ± c'est-à-dire en l’un des élément
périodiques de l’écoulement représenté par la figure ci –dessus (fg3).
Un peut Pi situé à l’origine du plan f donne lieu à un champ

Ce champ est transformé dans le plan z en le champ…………


En séparant les parties réelles et imaginaires en un point quelque ; on trouve : H2=Q en

{chs - cos } H : hauteur piezo au point M de coordonnées x, y

Le rabattement en ce point sera égal à :  = Ho –H

48 | P a g e
Pour les faibles valeurs de et de , on aura y/a, on aura

= [ ]

Vers les grandes valeurs de y/a, on a un écoulement uniforme.

1.4. Rabattement dans une nappe artésienne


a) cas d’un seul puits
Dans le cas dans un seul puits, le potentiel en un point situé à une distance r du
puits est donné par l’équation :

(h0  h p ) . ln r
h(r ) 
r p

ln Ra
r p

h (r) : Potentiel en un point situé à une distance du puits (r)


Le rabattement à la distance r est :
 (r )  h0  hr
Si la nappe est composée des couches superposées d’épaisseurs e1, e2…et de perméabilité
K1, K2,….Km, le débit de chaque couche sera donné par :

Qi =
Tandis que le débit total est égale : Q=
Avec Ke=

b) rabattement par plusieurs puits filtrants


Ces puits filtrants ont un même rayon d’action.
Soit n puits traversant une nappe en charge d’épaisseur e on demande le
rabattement provoqué par le fonctionnement de ce n puits au point M (K, Y)
Nous appellerons ri, la distance du point M(x,y) de la nappe ou puits Pi
Rij : la distance du puits Pi au puits Pj
Rpi : le rayon du puits Pi
Qi : le débit du puits Pi
Ra : le rayon d’action commun de n puits
Un pompage de débit Qi dans le puits Pi donne lieu à un potentiel élémentaire : 4i(M) =
Qi

49 | P a g e
Considérons le rabattement de la surface piézomètre  au lieu de la charge hydraulique h,
on aura :   h0  h

D’où Si (M) =
Pour obtenir la $ dans le cas du fonctionnement de n puits, nous appliquerons le principe
de superposition des $ élémentaires.
On aura alors :  (M ) =
Pour r= Ra on aura le rabattement  (M ) =0, à la limite d’une condition extérieure, on
aura :
En introduisant ho-ci, on a :  (M ) =
Dans le puits Pi comme dans le cas de nappe phréatique, le rabattement observé sera égal
au rabattement provoqué par le puits lui-même plus le rabattement observé au point n-1
du puits  (Pi) =
c) Lignes de puits en artésien
Lorsque la nappe est en charge, on appliquera la même formule que celle utilisée en nappe
2

phréatique en remplaçant H par He 2


2
1.5. Rabattement dans une nappe artésienne dénoyée

Schématiquement, on a :

a) un puits un pompage intense peut ramener


la surface piezo d’une nappe en charge
en dessous du toit de cette dernière

La nappe est alors dénoyée au voisinage rd : rayon de l’écoulement à S.L Ra du puits.

On aboutira au même résultat :

Dans la partie dénoyée Qd = Q=

Dans cette partie

50 | P a g e
Dans la partie non dénoyée, l’écoulement est en charge et le débit de l’écoulement sera :
Qn=Q=

b) Groupe de puits

On aura encore : S(M)=

On aura encore S(M) =Ho

Le rabattement dans le puits Pi sera :

4.1.2. DRAINAGE DES EAUX

a) Aménagement des eaux de surface

Il concerne les eaux météoriques de rugissement et les eaux souterraines découvertes au


cours des travaux d’excavation.

On utilise dans ces circonstances des puisards.

D’après P. DECLERCQ, un puisard normal doit être en mesure d’absorber au – une averse
de 60mm de pluie suivi de 6 jours relativement secs et au + une averse de 60mm suivi de 3
jours relativement secs.

La capacité du puisard peut être estimée par l’expression :

Cp= Sb. Ka Sb : l’aire du bassin hydrol en m2

Ka : l’averse de pluies (60mm suivi de 3 jours relativement sec)

Pour empêcher une réalimentation mal contrôlée d’une nappe souterraine il y a intérêt de
placer les puisards sur les formations imperméables un système de drain aménagé tout
autour de découverte ou des carrières permettent d’éviter l’inondation de chapitres
exploités.

51 | P a g e
Lorsque le puisard et le chapitre extrait sont inondés, le tout se comporte comme feuille.

 Epuisement d’une fouille

1. Généralités

Lorsqu’une fouille doit être descendue sous le niveau de la nappe phréa d’une prof.
Relativement faible ou lorsqu’elle a des très grandes dimensions, il est souvent très
économique et pratique de prévoir l’épuisement même la fouille.

Il faut pour cela que le terrain soit susceptible de former des talus ou des parois des fouilles
stables compte tenu de l’afflux d’eau.

Le problème pratique qui se pose est la prévision du débit de pompage nécessaire pour
réaliser un rabattement donné.

2. Fouille à la surface d’une couche perméable très profonde

Nous considérons le schéma théorique de l’écoulement d’une nappe semi infinie vers une
cavité hémisphérique. (Nappe épaisse)

Le potentiel élémentaire pendant sera du type puits ponctuel dans l’espace

On aura h =

Q : est le débit d’épuisement

K : est la perméabilité

S : est la distance considérée au centre de la cavité

Pour f=∞, h=0 et pour f=fp -h=-H

H : étant le rabattement réalisé

On peut donc écrire Q=

La surface mouillée de la cavité est égale à : S=

Ce qui donne : Q=

52 | P a g e
Pour des fouilles de formé quelque, on aura une valeur approchée du Q en utilisant la
formule ci-dessus dans laquelle S sera la surface mouillée de la formule et H : le
rebattement effectuée dans celle-ci par % au niveau initial de la nappe.

En calculant, la surface mouillée à partir du niveau initial de la nappe, on aura tendance à


surestimer légèrement le débit.

IMAGE

Fouille : puisard installée dans une formation aquifère.

c) Drainage des eaux souterraines

Il faut d’abord établir la capacité de pompage ensuite envisager d’un modèle de captage de
ses eaux.

B.1. Evaluation préliminaire de la capacité de pompage

Theis envisage que le débit d’eau extradable dans une formation aquifère peut être estimé

à l’aide de la formule : Q = . ,

=
En admettant qu’une station de pompage normale fonction X heure/ 24heures par jour : la
capacité s’obtient par la relation :

Capacité Cp= Q (m3/heure) de pompage

Une autre méthode est basée sur les quantités d’eaux magazines dans des formations.
En effet la quantité d’eau à exhaure par an peut être obtenue en établissant :
Qa = Ps+Ra+Qs
Qa : la quantité d’eau par an
Ps : le potentiel d’eau statique entre 2 niveaux
Ra : Recharge de la nappe par infiltration
Ainsi la contribution dans la capacité se chiffre comme suit :
On scinde la capacité en 2 parties :

53 | P a g e
af : niveau
q1 : la capacité de pompage du puisard
q2 : la capacité par un autre système (puits filtrant et
drains horizontaux
Psaf : potentiel d’eau statique (e) 2 niveaux

Dans les prévisions préliminaires de pompage, il faudra prendre en considération la 2ème


méthode du fait les obeses pratiques de l’évolution de l’exhaure permettront d’apporter ma
$ utile.

b.2. différent modèles


b.2.1. Drains horizontaux
Dans une carrière, le terme Drain horizontal sous-entend le sondage aux eaux forées à
partir des talus du gradin et faisant un 4 (e) 2 et 25° avec l’horizontal.
Ces ouvrages servent à dénoyer le franc de carrière dans le but primordial d’améliorer la
stabilité des talus.
Ces sondages sont exécutés à l’aide des machines utilisant le principe de Rotari.
La séquence des opérations au cours du forage se présente comme suit :

Principes d’installation des drains horizontaux

L’avantage que présentent les drains horizontaux est que l’écoulement se fait par
différence des charges (gravité) tandis que les puits filtrants ou puits verticaux se faisant
dans des massifs verticaux nécessitent la présence des pompes.

 Drain horizontal infini dans une nappe d’épaisseur finie


Considérons une nappe en charge d’épaisseur Constante (e) dans laquelle est posé (un
drain horizontal) à la hauteur a. Au dessus du fond imperméable un drain
De section circulaire et de longueur
On voit que pour des raisons de symétrie, cet écoulement limité par 2 plans imperméables
coïncidant avec des lignes de courant peut être obtenu en superposant 2 série ∞ de puits’’
les puits sont distants de ‘’ 2e ‘’ dans chaque série. Celles-ci sont décalées aussi de ‘’2e’’

54 | P a g e
Pour résoudre le présent problème, il suffit de superposer les potentiels dans chaque série
des puits.

h=q

q : étant le débit par unité de longueur du drain


au voisinage du drain : h=
r : la distance du point considéré au drain r=

Cette expression approchée supposé qu’a est grand par rapport à r


Lorsqu’on s’éloigne vers les grandes valeurs de x le terme en cosinus
ench (

Cette expression = à un écoulement uniforme


De débit Q vers une tranchée fective traversant entièrement la nappe à l’abscisse x=0

b.2.2. Galeries souterraines de drainage

Les eaux sont captées au moyen des sondages verticaux ou inclinés jusqu’au réseau des
galeries drainantes sous la découverte.
Ce mode de drainage par simple gravité assure de bons résultats même dans le cas des
terrains à mauvaise perméabilité alors que les puits filtrants ne son rentables que dans les
formations à coefficient de perméabilités appréciables.

b.2.3. Combinaison des différentes méthodes

On peut avoir soit :

55 | P a g e
- La combinaison des drains horizontaux et des puits filtrants
- La combinaison des puits filtrants, et réseau des galeries souterraines.
- La combinaison des puits filtrants, drains horizontaux et réseau des galeries
souterraines.
D’où le choix des modèles techniquement réalisables
Quelques critiques formulés à l’endroit de chaque modèle conduisent au choix de modèles
techniquement capables de fournir de meilleur rendement dans le but de dénoyer la
découverte.
En voulant opérer uniquement par drains horizontaux, on n’arrive pas à dénoyer toute la
structure de la découverte.
Concernant les puits filtrants, ils sont très mal indiqués pour solliciter les terrains de
faible K et les formations sableuses.
Cet inconvénient est néanmoins contrebalancé par le pompage secondaire dans le
puisard.
Complété par ce dernier mode, les puits filtrants peuvent donner des bons résultats.
L’indépendance de système hydrologique peut handicaper le dénoyage complet de la
découverte par un réseau des galeries souterraines de drainage.
Certaines formations aquifères ne pourront être atteintes par le sondage foré à partir du
fond (réseau des galeries souterraines de drainage).
En fin ce modèle engage des frais d’investissement assez considérables.
b.3 Moyen de mise en œuvre du dénoyage
Les puisards en découverte sont équipes des pompes à axe horizontal (la hauteur
d’aspiration ne dépasse pas 4m) il s’agit des pompes de marque : ACEC, VIRAX, KSB,
FLYGT, etc.
Les FLYGT on un débit de 200m3/h, ACEC : 36,5BL et peuvent crasher de 500 à 600m3/h
ACEC 27,5 BL : 300 m3/h
Les puits filtrants sont équipés généralement des pompes centrifuges à axe vertical
Le groupe motor-pompe peut-être entièrement immergé (type PEERLSS), comme on peut
avoir le moteur au jour (pompe en colonne) : Pritz, Pleuger Et Reda)
Comment déterminer le nombre des pompes à prévoir ?
En divisant la capacité de pompage par le Q d’une pompe choisie, on obtient le nombre des
pompes à prévoir par an.

56 | P a g e
On aura : Np=Cp
QpNp= nombre des pompes
Cp : capacité de pompe m3/h
Qp : le débit de la pompe en m3/h
Après avoir déterminé le Np’ il s’avère nécessaire de mettre en marche la pompe de
réserve dans le puisard pour briser une remontée effrayante de la nappe due à un puits
filtrant non opérationnel.

IV.2. EXHAURE DANS LES MINES SOUTERRAINES


IV.2.1. Lutte contre les venues d’eau
Pour lutter contre les venues d’eau, il y a certains dispositifs à savoir :
 Les stroupures : ce sont
- Le serrement de vannage
- Les ports de serrement
Ces dernières ont pour but d’isoler rapidement certaines parties de la mine d’un coup
éventuel d’eaux ou d’inondation, de les isoler des vieux travaux abandonnés.
Elles peuvent être enfantes, en acier coulés ou en bois.
Elles sont fermées ou ouvertes suivant qu’il s’agit d’un arrêt d’exhaure ou d’une
fréquentation de la galerie par les personnels.
Ou les berlines.
Dans c dernier cas, le tronçon des voies ferrées traversant la porte est amovible pour
faciliter le démontage des rails.
Le serrement de vannage est un barrage en béton établi dans une galerie horizontale ou peu
inclinée est dans lequel on fait passer+++tuyauteries munies des vannes.
Il préserve certains travaux souterrains de risque d’inondation et établi en principe dans
un terrain non fissuré.

IMAGE

Sur cette figure, B est un Batardeau qui est une sorte de barrage préétablit à quelque mètre
de l’emplacement du serrement.
V1 et V2 sont des vannes
T1 et t2 sont des tuyaux

57 | P a g e
T1 sert à évacuer de l’air emprisonner dans la partie derrière< l’ouvrage pour se faire on
ouvre la vanne v, elle demeure ouverte et n’est fermée que lorsqu’elle débite de l’eau. Un
manomètre indique la pression hydrostatique régnant derrière l’ouvrage, pression qui est
réglée par la vanne v2

 Sondage aux eaux


En vue de lutter contre le coup d’eau et de permettre de maintenir les massifs
suffisamment résistants, tous les travaux d’avancement (fonçage des puits, creusement des
galeries etc.) sont couverts par 3 sondages initiaux de reconnaissance d’une longueur
gardant un stot minimum de 10m

IMAGE

Le nombre minimum des sondages de couverture si la largeur de la galerie


l< 3m----------on aura 3 sondages
Si 3m< l<4m on aura 4 sondages
Si l >4m on aura 5 sondages

La longueur effectuée min de sondages, si la largeur de la galerie est de 2 m c’est de 2m


c'est-à-dire l<2m------------4,6m
2m<l<3m-------5,6m
3m<l<3,2m-----6,4m
Les sondages effectués sur le pourtour d’une galerie doivent être inclinés de 20 à 30° sur
l’axe de la galerie.
 Disposition à prendre en cas de déclenchement
Lorsque pour l’une ou l’autre raison il y a déclenchement dans la mine, le personnel doit
être retiré de chantier situé en auront des portes de serrement.
On fermera les sondages qui peuvent donner de l’eau en commençant par ceux qui
débutent de plus.
On fermera obligatoirement : les portes de serrement, les vannes d’exhaure
(Obturateur), les vannes de serrement de vannage

58 | P a g e
DISPOSITIF D’ETANCHEITE (bague avec système de serrage)

Robinet de réglage de venue d’eau

d) Notions et principes des calculs d’une installation d’exhaure


1. Décanteurs

Ce sont des ouvrages (bassins) creusés au-dessous du niveau (ou au-dessus de l’étage)
et dont le but consiste à l’enlèvement des particules solides, source d’usure et cause de
nombreuses pannes que les eaux charient à leur rencontre.

La décantation s’opère svt le principe de sédimentation des stocks. Les particules les
plus denses que l’eau descendent par gravité jusqu’au fond du bassin où elles sont
déposées.

De là, elles seront périodiquement enlevées par le service d’entretien

Au point de vu d’organisation, on prévoit au moins 2 décanteurs disposés


préférentiellement en parallèle ; l’un en alimentation et l’autre en réserve.

La décantation de l’eau (brute) est en principe indispensable avant toute opération de


pompage.

Plusieurs procédés sont mis en pratique mais la décantation gravimétrique demeure de


loin la plus appliquée pour sa simplicité, son rendement et son prix de revient.

Son cout devient assez important lorsqu’en voulant pousser davantage la propreté
voire la purification (cas des eaux acides) on associe la floculation.

 Calcul d’un bassin de décantation

Soit à concevoir les dimensions d’un B.D et qu’on est opté pour la forme rectangulaire.

Si V est la vitesse de décantation d’une particule solide, la condition du dépôt de la


particule au fond du bassin était donnée par la vitesse de sédimentation d’une particule
solide, la condition du dépôt de la particule au fond du basin serait donnée par la vitesse de

59 | P a g e
sédimentation qui est telle que les solides tombent dans le fond du basin pendant le temps
nécessaire à l’eau pour traverser les décanteurs.

Désignons par Q le débit traversant

Le décanteur, l, la largeur de décanteur

L, la longueur du décanteur ; S, la surface du décanteur

H, la profondeur du décanteur ; T, le temps nécessaire pour le traverses et V, la vitesse de


l’eau dans le décanteur.

a) La distance que devra parcourir les solides pour son dépôt est H
b) Le temps nécessaire pour parcourir les H est : t=H
V
c) La sédimentation se produit quand T≥t en d’autres termes

On aura SH ≥H avec Q ou S =1 = v = Q
Q v S Q v S

v≥Q/S
On définit le rapport Q/S comme charge d’espace
On sort de cette dernière expression que pour calculer un décanteur, on devra
considérer la vitesse de décantation v
Le % Q/S donne en fonction du débit Q les dimensions de la surface (en effet S= L x
l) pour sédimenter totalement les particules se déplaçant avec une vitesse v au moins
égale à Q/S
Ceci constitue un principe de calcul simple qui n’est valable que dans le bassin idéal où
on ne tient compte ni de frottement des liquides ni de sa viscosité ni d’autres
paramètres hydrauliques WILMS et SNEL sont parvenus à trouver une formulation
mathématique qui tient compte des facteurs perturbateurs.
La perturbation peut résulter :
a) De la turbulence devant l’écoulement
La condition de la non turbulence exige Re<2320
Dans le cas d’une conduite circulaire Re = U.D
V nu
.
Dans un bassin rectangulaire, Re = Rayon hydraulique donné par

60 | P a g e
Uh : vitesse moyenne horizontale
l: largeur du basin
H: profondeur du basin
b) De l’entrainement qui limite Uh :
Les particules déjà déposées ne doivent pas se remettre en mouvement ce cas est à
éviter.
D’après la formule de CAMPS ; Ve= (γ.g.pd-p.d)
ff
Ve : vitesse d’entrainement
e : coefficient tenant compte de la nature des particules (il varie (e)0,04 et 0,06
Pour les particules hétérogènes et vaut 0,8 pour une boue qui s’est déposée depuis
un certain temps.
g : accélération de la pesanteur
f : coefficient de frottement qui vaut 0,03
pd et p : sont successivement les poids spécifiques de la particule et du liquide
d : ø de la particule
Il faut que Uh< Ve
c) Du non homogénéité du courant de l’eau ;
d) En effet dans un bassin réel, les vitesses de circulation horizontales ne sont pas
égales sur toute la longueur d’une section traversable CAMPS à montré que la
stabilité du courant est caractérisé par un nombre des Froude de valeur élevée
donnée par la relation :
Fr = UhFr : nombre de Froude sans dimension
G, R R : Rayon hydraulique (% surface mouillée et périmètre
Cette relation appliquée à un bassin de sédimentation rectangulaire donne : Fr =Q2
(l+2H)g (l.H) 3
On voit que Fr est inversement proportionnel à l et à H, en d’autres termes, si l
diminue Fr augmente et si H↓ Fr↑ aussi et inversement or l très petite implique une
très grande longueur L pour réduire la charge d’espace. Cette condition est en réalité en
contradiction avec celle relative à la turbulence et à l’entrainement
La $ est de chercher un compromis à ces 2 exigences contradictoires ce qui n’est pas
toujours facile.
2. Tenues

Ce sont des galeries creusées soit au niveau de l’étage soit en dessous du niveau de
l’étage (quelques mètres).
Elles reçoivent en principe les eaux propres provenant des bassins de décantation et des
tuyauteries d’aspiration des pompes.
Il est préférable de les excaver en roche dure stérile.
Elles peuvent être maçonné (bétonner) mettant par leur capacité de stockage la mine à
l’abri des accidents dénoyages (du – pour une certaine durée ex : 24 heures).
 Capacité d’une tenue
Si l’on considère le cas d’un pompage continu : on entend par

61 | P a g e
- Capacité de sécurité : une capacité telle qu’on puisse permettre aux personnels
d’évaluer le lieu lors d’un déclenchement et d’avoir suffisamment de temps pour
fermer certaines venues de débits importants.
Elles doivent valoir la moitié des venues d’eau
- Capacité utile : est celle qui est normalement pompée, elle sera calculée de façon à
permettre un taux d’enclenchement (f) tel qu’il n’y ait pas usure prématurée de (+)
roulement de moteur
D’une manière générale, cette capacité doit être au moins également à la venue d’eau de 24
heures (pompe à l’arrêt)

Schématiquement, on a :

- Le volume mort : est aussi un volume de sécurité qui préserve la pompe du danger
de des massages (il y a émersion de la crépine d’aspiration, par conséquence
aspiration d’air qui est néfaste au bon rendement de la pompe.
Ce volume ne pourra être repris que pour des raisons de nettoyage de la tenue. Dans ce cas
on utilise une autre pompe (souvent à air comprimé) dont on fera descendra la crépine
jusqu’au vrai fond.
 Principe de calcul d’une tenue
Soit un complexe comprenant N pompe. Si Qp est la capacité horaire des pompes
supposées égales : Vt, la venue totale instantanée et Vu, le volume utile de la tenue on
aura : Vt=N.Qp+Ve avec Qp>Ve
Ve : venue excédant la capacité de N groupes considérés comme tournant en avance.
Si T1 est le temps de remplissage de la tenue et T2 son temps de vidange

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