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REPUBLIQUE DU SENEGAL

Un Peuple - un But - une Foi

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche

INSTITUT POLYTECHNIQUE DE DAKAR

I.P.D THOMAS SANKARA


Sud Foire-BP: 8477 Tél : 33 867 90 45 / 77 529 84 88 Dakar-Sénégal
Site Web: http://www.ipd.sn //E-mail: admin@ipd.sn

Agreement/Habilitation
N°00771/MEN/DES _____________________

Filière: Génie Civil


Année: 2022/2023

PROJET DE MECANIQUE DES SOLS

RAPPORT DES TRAVAUX PRATIQUES

Professeur: M. NDOYE

Noms: CHEIKH NIANG


CHERIF BOUBACAR NDIAYE
ANALYSE GRANULOMETRIQUE
• But de l'essai :

L'essai granulométrique a pour objectif de déterminer la distribution des tailles de particules dans un
échantillon de sol ou de matériau. Cela permet de caractériser la répartition des grains de différentes
tailles et de comprendre la composition granulaire de l'échantillon.

• Principe de l'essai :

L'essai granulométrique se base sur le tamisage, qui consiste à séparer les particules en différentes
classes de taille en utilisant une série de tamis de mailles différentes. Les tamis sont empilés par
ordre décroissant de taille de maille. Après le tamisage, on détermine la masse de particules retenues
sur chaque tamis, ce qui permet de construire la courbe granulométrique du matériau.

• Appareillage :

L'appareillage nécessaire pour réaliser l'essai granulométrique comprend :


 Une série de tamis de différentes mailles, généralement en acier inoxydable.
 Un agitateur mécanique pour faciliter le tamisage.
 Des récipients pour recueillir les fractions de particules tamisées.
 Une balance précise pour mesurer les masses de particules.

 Mode opératoire :

Voici les étapes générales pour réaliser l'essai granulométrique :


 Peser un échantillon représentatif du matériau à analyser.
 Placer l'échantillon sur le tamis le plus large de la série et agiter mécaniquement pendant un
certain temps pour séparer les particules.
 Peser les fractions retenues sur chaque tamis.
 Enregistrer les résultats et calculer les pourcentages cumulés de particules en fonction de la taille.
 Tracer la courbe granulométrique en représentant la taille des particules en abscisse et le
pourcentage cumulé en ordonnée.
• Résolutions
 Les tableaux de données

Poids sec initial : 5 kg


Module Tamis Refus Refus Tamisât
AFNOR (mm) cumulé (g) cumulé (%) cumulé (%)
48 50 830 16,60 83,40
46 31.5 1433 28,66 71,34
44 20 1754 35,08 64,92
42 12.5 1978 39,56 60,44
40 8 2366 47,32 52,68
38 5 2489 49,78 50,22
36 3.5 2674 53,48 46,52
34 2 2967 59,34 40,66
32 1.25 3076 61,52 38,48
30 0.8 3540 70,80 29,20
28 0.5 3896 77,92 22,08
26 0.315 4034 80,68 19,32
24 0.2 4320 86,40 13,60
22 0.125 4350 87,00 13,00
20 0.08 4589 91,78 8,22
fond 411 8,22 91,78
Tableau de l’analyse granulométrique de la latérite

Poids sec initial : 2 kg


Module Tamis Refus Refus Tamisât
AFNOR (mm) cumulé (g) cumulé (%) cumulé (%)
38 5 0 0,00 100,00
36 3,15 37 1,85 98,15
34 2 302 15,10 84,90
32 1,25 505 25,25 74,75
30 0,8 653 32,65 67,35
28 0,5 845 42,25 57,75
26 0,315 1183 59,15 40,85
24 0,2 1423 71,15 28,85
22 0,125 1706 85,30 14,70
20 0,08 1920 96,00 4,00
fond 80 4,00 96,00
Tableau de l’analyse granulométrique du sable

 Les courbes d’analyse granulométrique de la latérite et du sable


Courbe granulométrique
100.00

90.00

80.00

70.00
Tamisat cumulé %

60.00

50.00 Latérite
Sable
40.00

30.00

20.00

10.00

0.00
0.01 0.1 1 10 100

Tamis mm

• Les paramètres utilisés pour l’interprétation des résultats :


- Le coefficient d’uniformité Cu (coefficient d’Hazen)

- Le coefficient de courbure Cc

- Le module de finesse Mf

 Pour la latérite

D10 = 0.09 D30 = 0.88 D60 = 12.5


- Le coefficient d’uniformité Cu

12.5
C u=
0.09

Cu = 138.88

20 < Cu < 200 on a une granulométrie étalée

- Le coefficient de courbure Cc
0.88²
C c=
12.5 x 0.09

Cc = 0.68

- Le module de finesse Mf

1
Mf = ¿49,78+61,52+80,68)
100

Mf = 1.92

Mf ¿ 2.8

 Interprétation des résultats

On a un Cu = 138.88, un Cc = 0.88 et un Mf = 1.92 l'ensemble de ces caractéristiques indiquent une


latérite avec une variété considérable de tailles de particules, mais également une certaine équilibrée.
Cette latérite pourrait présenter des propriétés de drainage et de résistance à l'érosion améliorée tout
en pouvant être utilisée dans diverses applications géotechniques.

 Pour le sable

D10 = 0,11 D30 = 0.21 D60 = 0.55

- Le coefficient d’uniformité Cu

0.55
C u=
0.11

Cu = 5
Cu ¿ 3 2 alors on une granulométrie variée pour le sable

- Le coefficient de courbure Cc
2
0.21
C c=
0.11 x 0.55
Cc = 0.72

- Le module de finesse Mf

Mf = (25,25+59,15)
Mf = 0.844

On a Mf < 2.2 le sable est fin voir trop fin

 Interprétation des résultats

Cu = 1.8 Cc = 0.72 Mf = 0.844

Dans l'ensemble, ces caractéristiques indiquent un sable avec une distribution granulométrique
relativement étroite et homogène. Ce type de sable pourrait avoir des propriétés de compacité et de
filtration efficaces, ce qui le rendrait potentiellement approprié pour des applications telles que la
construction et la filtration.
LIMITE D’ATTERBERG

 But de l’essai
L’essai consiste à déterminer les états de consistance d’un sol.

 Principe de l’essai
Il consiste à :
 Rechercher la limite de liquidité (WL), pour laquelle une rainure de dimension
normalisée, appliquée dans le sol situant dans la coupelle de Casa grande, se ferme
sous l’action de 25 chocs.
 Rechercher la limite de plasticité (WP), pour laquelle des cylindres de sol de 3 mm de
diamètre sont confectionnés. La limite est atteinte, lorsque ces cylindres commencent
à se fissurer par simple soulèvement.

 Appareillage

 Tamis à mailles carrées de 400 μm d’ouverture,


 Bac de manutention,
 Récipients,
 Appareil de Casagrande muni de son coupelle et de sa manivelle,
 Outil à rainurer,
 Spatule, truelle et boîtes de Pétri,
 Plaque lisse en marbre,
 Etuve,
 Balance électronique,
 Eprouvette contenant de l’eau.

 Mode opératoire
 Détermination de la limite de liquidité %WL
A l’aide d’une cuillère, on malaxe un échantillon initialement préparé puis on l’étend sur une
coupelle de Casagrande dans laquelle on trace une rainure. On imprime à la coupelle des chocs
semblables en comptant le nombre de chocs nécessaire pour la fermeture de la rainure sur 1 Cm
puis on mesure la teneur en eau de cet échantillon de matériau qui donne la limite de liquidité
%WL. Cette technique est très difficilement réalisable au labo c’est pourquoi une autre méthode a
été adopté par les géotechniciens :

Il s’agit de faire 4 à 5 essais à différentes %W décroissantes et en différents chocs différents puis


tracer le droit représentatif %W = f (N) et la projection des 25 chocs correspond à Wl
 Détermination de la limite de plasticité %WP
La procédure pour la détermination de la limite de plasticité est la suivante :
1. Prendre un peu de matériau et former une petite boule.
2. Rouler à la main sur la plaque de marbre cette boule de telle sorte à obtenir un bâtonnet.
Le bâtonnet confectionné commence à se fissurer quand il atteint une longueur de 10
cm et un diamètre de 3 mm. Dans ce cas, le sol est à la limite de plasticité et il faut
mesurer la teneur en eau.
 Si le sol est encore fluide et vous n’arrivez pas à confectionner le bâtonnet. Il faut
sécher un peu le matériau.
 Si le bâtonnet commence à se fissurer trop tôt, le matériau est sec. Il faut
L’humidifier un peu.
Mais au labo cette méthode est très difficilement réalisable, c’est pourquoi il est conseillé de
réaliser 4 à 5 essais, à des teneurs en eau inférieures à celles utilisées dans le calcul de
%WL et d’une façon décroissante puis à faire la moyenne des teneurs en eau qui donnera
%WP

%WP tel que N : le nombre d’essai

 Résultats - Feuille de calcul


LIMITE DE
LIMITE DE LIQUIDITE PLASTICITE

Nombres de Chocs Numéro essai

17 22 27 32 1 2

Numéro
Q R S T M N
Contenant

Pds Contenant +
17,76 11,38 17,83 18,31 8,12 11,5
Sol Humide (g) Ph
Pds Contenant +
13,37 8,95 13,77 14,22 7,54 9,85
Sol Sec (g) Ps

Pds du Contenant
2,97 2,9 2,94 2,94 3,07 4,01
(g) Pt

Pds de l'eau (g)


4,39 2,43 4,06 4,09 0,58 1,65
Ww

Pds du Sol Sec (g)


10,4 6,05 10,83 11,28 4,47 5,84
Ps

Teneur en eau (%) 42,21 40,17 37,49 36,26 12,98 28,25

12.98+28.25
W P= =20.615 %
2

43.00
42.00
41.00
40.00
teneur en eau %

39.00
38.00
37.00
36.00
35.00
34.00
33.00
16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33

nombres de chocs

W L =38.8 %
W P=20.615 %
I P =W L−W P
I P =38.8−20.615
I P =18.185 %
COMPACTAGE
• But De L’essai Proctor :

L’essai Proctor a pour but de déterminer, pour un compactage d’intensité donnée, la teneur en eau à
laquelle doit être compacté un sol pour obtenir la densité sèche maximum. La teneur en eau ainsi
déterminée est appelée « teneur en eau optimum Proctor ».
• Principe De L’essai Proctor
L’essai Proctor consiste à compacter dans un moule standard, à l’aide d’une dame standard et selon
un processus bien déterminé, un échantillon du sol à étudier et à déterminer le teneur en eau du sol et
sa densité sèche après le compactage.
L’essai Proctor est répété plusieurs fois de suite sur des échantillons portés à des teneurs en eau
croissantes (2%, 4% ,6% ,8% ,10%,12% ,14%,16%). On détermine ainsi plusieurs points de la
courbe représentative des densités sèches en fonction des teneurs en eau. On trace alors la courbe en
interpolant entre les points expérimentaux. Elle représente un maximum dont l’abscisse est « la
teneur en eau optimum Proctor », et l’ordonnée « la densité sèche maximum Proctor ».
L’essai Proctor s’effectue généralement pour deux compactages d’intensités différentes :
 Essai Proctor normal :
Le compactage n’est que moyennement poussé. Il est généralement utilisé pour les études de
remblais en terre (barrages et digues).
Il s’effectue en trois couches avec « la dame Proctor normal », l’énergie de compactage est de:
- 56 coups de dame par couche dans le moule C.B.R.
- 25 coups par couche dans le moule Proctor normal.
 Essai Proctor modifié :
Le compactage est beaucoup plus intense ; il correspond en principe au compactage maximum que
l’on peut obtenir sur chantier avec les rouleaux à pieds de mouton ou les rouleaux à pneus lourds
modernes. C’est ordinairement par l’essai Proctor modifié que l’on détermine les caractéristiques de
compactage (teneur en eau optima, densité sèche maxima) des matériaux destinés à constituer la
fondation ou le corps de chaussée des routes et des pistes d’aérodromes.
Le compactage dans ce cas-là s’effectue en cinq couches successives avec « la dame Proctor modifié
» l’énergie de compactage est de :
- 55 coups de dame par couche dans le moule C.B.R.
- 25 coups par couche dans le moule Proctor.
 Appareillage Essai Proctor :
Il comprend :
1. Le moule Proctor est constitué par un tube cylindrique métallique inoxydable de 10,15 cm de
diamètre intérieur et 11,7 cm de hauteur, pourvu d’un fond et d’une hausse métallique amovibles.
2. La dame Proctor normal qui est constitué par un mouton de 2,49 kg (cylindrique de 5,1 cm de
diamètre) dont la hauteur de chute est de 30,4 cm.
3. Du sable.
4. Une étuve.
5. Une règle à araser d'environ 250 mm.
6. Truelles pour le malaxage.
7. Des maillets, burins, couteaux, etc. pour le démoulage, ou mieux un appareil à démouler.
8. Une balance sensible au gramme d’une portée maximale au moins égale à 20 kg.
9. Une éprouvette graduée.
10. De l’eau.
11. Un bac.

 Mode Opératoire Essai Proctor


- On prend 2,5 kg de sable préalablement préparé qu’on verse dans un bac.
- On ajoute une certaine quantité d’eau (2%, 4% ,6% ,8% ,10%,12% ,14%,16%) proportionnelle au
poids du sable utilisé.
- A l’aide de la truelle, on malaxe bien le sable.
- On remplit le moule Proctor normalisé en trois couches puis après avoir versé chaque couche on
compacte à l'aide de la dame Proctor normale en 25 coups par couche en respectant la hauteur de
chute et en assurant une répartition équitable des coups sur la surface à compacter.
On procède de la même manière après la mise en place de la 2eme et 3ème couche.
-Une fois le moule rempli, on arase le sable avec une règle à araser, on comble les vides laissés à la
surface.
- On prélève ensuite un échantillon d'environ 100 g à la surface du moule, puis on retire la base de
ce dernier afin de prendre un 2eme échantillon d’à peu près du même poids.
- A la balance, on évalue les masses des deux prélèvements puis on les fait passer à l’étuve au
moins pendant 24h.au terme desquelles on va repeser les échantillons.
Les résultats obtenus sont inscrits dans un tableau.
L’essai est répété plusieurs fois de suite sur des échantillons portés à des teneurs en eau croissantes
(2%, 4% ,6% ,8% ,10%,12% ,14%,16%)

PROCTOR NORMAL

Poids unitaire
Essai numéro 1 2 3 4
Teneur en eau
de mouillage 4 6 8 2
(%)
Volume du
903 903 903 903
moule (cm3)
Poids du sol
humide +moule 3916 3951 3970 3990
(g)
Poids du moule
2313 2313 2313 2313
(g)

Pds sol humide 1603 1638 1657 1677


Poids
Volumique 1,78 1,81 1,84 1,86
Humide
Poids
Volumique Du 1,71 1,71 1,70 1,82
Sol Sec

Teneur en eau
Numéro
A B C D
récipient
Poids récipient
76 67 77 66
(g)
Poids sol
624 642 399 556
humide (g)
Poids du sol sec
681.6 674.78 450.07 566.35
+récipient (g)
Poids du sol sec
605,6 607,78 373,07 500,35
(g)
Poids de l'eau
18,4 34,22 25,93 55,65
(g)
Teneur en eau
3,04 5,63 6,95 11,12
%
COURBE PROCTOR NORMAL
1.9
Poids volumique du sol sec (g/cm3)

1.8

1.7

1.6
3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Teneur en eau %

3
δ d max=1. 82 g/ cm et W opt =11.12 %

PROCTOR MODIFIE

Poids unitaire
Essai numéro 1 2 3 4
Teneur en eau de mouillage (%) 4 6 8 10
Volume du moule (cm3) 2304 2304 2304 2304

Poids du sol humide +moule (g) 9376 9688 9871 9779

Poids du moule (g) 4272 4272 4272 4272

Pds Sol Humide 5104 5416 5599 5507

Poids Volumique Humide 1,78 2,35 1,84 2,39

Poids Volumique Du Sol Sec 1,71 2,22 1,70 2,17


Teneur en eau

Numéro récipient F A T P3

Poids récipient (g) 78 75 65 79

Poids sol humide (g) 597 606 538 605

Poids du sol sec +récipient (g) 569 569 498 550

Poids du sol sec (g) 491 494 433 471

Poids de l'eau (g) 106 112 105 134

Teneur en eau % 21,59 22,67 24,25 28,45

COURBE PROCTOR MODIFIE


2.40
Poids volumique du sol sec (g/cm3)

2.20

2.00

1.80

1.60
20.00 21.00 22.00 23.00 24.00 25.00 26.00 27.00 28.00 29.00

Teneur en eau %

3
δ d max=2.22 g /cm et W opt =22.67 %
EQUIVALENT DE SABLE
1) BUT DE L'ESSAI:
L’Equivalent de sable à pour but d'évaluer la proportion relative d'éléments dans un sol.
2) PRINCIPE DE L'ESSAI:
L'essai consiste à verser un échantillon de sable et une petite quantité de solution floculante dans une
éprouvette graduée et d'agiter de façon à détacher les revêtements argileux des particules de sable de
l'échantillon. On complète alors le sable en utilisant le reste de solution floculante afin de faire
remonter les particules fines en suspension au-dessus du sable. Après 20 min, les hauteurs des
produits sont mesurées. L'équivalent de sable est le rapport hauteur du sable sur hauteur totale,
exprimé en pourcentage.
3) APPAREILLAGE :
Eprouvette graduée + balance de précision. Entonnoir pour introduction du sable. Solution lavante.
Machine agitatrice. Piston pour la mesure de ES.

Appareillage pour l'équivalence de sable


4) MODE OPERATOIRE:
L’opérateur remplit chacun des deux éprouvettes graduées d’une solution lavante, jusqu'au trait
repère inférieur figurant sur l'éprouvette. Il verse une éprouvette de matériau dans chaque
éprouvette à l’aide d’un entonnoir, puis laisse reposer pendant 10 min pour humidifier
l'éprouvette. Après avoir fermé cette dernière, il le dispose ensuite sur une machine d'agitation et
procède à l’agitation de chaque éprouvette pendant 30 secondes.
Le tube laveur est ensuite descendu dans l'éprouvette de façon qu'il traverse le sédiment au fond du
cylindre. L'éprouvette étant maintenue en position verticale, l’opérateur irrigue le sable avec la
solution lavante, ce qui favorise la remontée des fines et des éléments argileux. Tout en faisant subir
à l'éprouvette un lent mouvement de rotation, l’opérateur remonte lentement le tube laveur.
Quand le niveau de liquide avoisine le trait repère supérieur gravé sur l'éprouvette, on relève
lentement le tube laveur et on régule le flux de façon à maintenir le liquide au niveau du trait repère
supérieur jusqu'à ce que le tube soit complètement retiré et le flux interrompu.
Chaque éprouvette est laissée ensuite au repos pendant 20 min.
Après repos, la hauteur h1 du niveau supérieur du floculat par rapport au fond de l'éprouvette graduée
est mesurée. Le piston est ensuite abaissé dans l'éprouvette jusqu'à ce que l'embase repose sur le
sédiment, ce qui permet de mesurer la hauteur h2, distance entre la face inférieure de la tête du piston
et la face supérieure du manchon.
L’équivalent de sable est donné par la formule :
SE = 100. (h2/h1)
Ce calcul est fait pour chacune des éprouvettes. Si les deux valeurs obtenues diffèrent de plus de 4,
le mode opératoire d'essai doit être répété.
L'équivalent de sable (ES) de l’échantillon testé est la moyenne des valeurs obtenues pour chaque
éprouvette, arrondie au nombre entier le plus proche.

PRISE D'ESSAI N° 1 2

HAUTEUR DE FLOCULAT H1 (cm) 14.70 14.70


HAUTEUR DU SEDIMENT AU PISTON H2 (cm) 8.70 8.50
HAUTEUR DU SEDIMENT A VUE H'2 (cm) 9.2 9.1
EQUIVALENT DE SABLE AU PISTON (%) 59.18 57.82
EQUIVALENT DE SABLE A VUE (%) 62.58 61.90
ESp MOYEN (%) 58.50
ESv MOYEN (%) 62.24

Tant que l’essai d’équivalent de sable donne de bons résultats (ES > 60) le sable est propre.
ESp Moyen égale à 65% alors le sable est légèrement argileux - de propreté admissible pour béton de
qualité quand ou ne craint pas particulièrement de retrait,
ESv Moyen égale à 73% Sable propre - à faible pourcentage de fines argileuses Convenant
Parfaitement pour les bétons de haute qualité.
FIN

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