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Le drainage apporte des avantages certains en terme de régularité des rendements, facilité
d’intervention sur les parcelles et choix des variétés. Il permet une meilleure exploitation des
terres agricoles, en régularisant, diversifiant et sécurisant la production. Il donne ainsi à
l’exploitant une plus grande faculté d’adaptation à l’évolution de l’environnement
économique de son exploitation et favorise la qualité de toutes les productions.
Le mot drainage revêt plusieurs sens selon le domaine ou la discipline qui l’emploie. Le
dictionnaire de l’Académie Française (1992) distingue 4 sens au mot drainer :
Elle fait partie d’un vaste ensemble à drainer ; les apports latéraux seront donc négligés.
Superficie : 83 ha
Cette zone sera traversée par un canal collecteur (sur le thalweg) qui draine 3 zones en amant
(débit max 205 l/s).
Sur l’ensemble du terrain, il existe une couche imperméable située en moyenne à une
profondeur de 3 m (sans fortes variations). Cette couche est responsable du mauvais drainage.
Analyse fréquentielle des pluies
L'analyse fréquentielle est une méthode statistique de prédiction consistant à étudier les
événements passés, caractéristiques d'un processus donné (hydrologique ou autre), afin d'en
définir les probabilités d'apparition future.
Cette prédiction repose sur la définition et la mise en œuvre d'un modèle fréquentiel, qui est
une équation décrivant le comportement statistique d'un processus. Ces modèles décrivent la
probabilité d'apparition d'un événement de valeur donnée.
L’objectif de cet exercice est d’estimer les débits de pointes (débits maximaux)
correspondants à un certain temps de retour, c’est-à-dire à une certaine probabilité
d’apparition donnée.
Où r est le rang dans la série de données classée par valeurs croissantes, n est la
taille de l’échantillon, x[r] la valeur de rang r.
Qmax
rang jour1 jour3 jour7 F(x1) U(x) T Qpmax estime
1 10,1 16,9 30 0,02 -1,364 1,020 13,2 14,703
2 15 27 35 0,06 -1,034 1,064 15,4 17,307
3 18 32 37 0,1 -0,834 1,111 16,83 18,890
4 23 33 44 0,14 -0,676 1,163 18,09 20,138
5 24 35 60,3 0,18 -0,539 1,220 19,08 21,219
6 27 39 61 0,22 -0,415 1,282 20,81 22,202
7 27 40 61,5 0,26 -0,298 1,351 21,83208 23,125
8 30 45 62 0,3 -0,186 1,429 23 24,012
9 31,3 46 63 0,34 -0,076 1,515 25,41 24,880
10 35 46,6 67,5 0,38 0,033 1,613 27,59 25,739
11 35 49 69 0,42 0,142 1,724 27,99 26,602
12 35 55 70,3 0,46 0,253 1,852 29,65 27,477
13 35 55 74,5 0,5 0,367 2,000 30,47 28,374
14 38 56,3 75,1 0,54 0,484 2,174 30,82 29,304
15 38,3 58 80 0,58 0,607 2,381 32,55 30,278
16 39 58,8 81 0,62 0,738 2,632 33,25 31,309
17 40 63 83 0,66 0,878 2,941 33,6 32,417
18 45 73,4 84,2 0,7 1,031 3,333 35,47 33,623
19 45 75,1 86,5 0,74 1,200 3,846 37,27 34,961
20 45 76 87 0,78 1,392 4,545 37,43 36,479
21 46 80 97 0,82 1,617 5,556 37,99 38,254
22 48 80 106,1 0,86 1,892 7,143 41,5 40,422
23 55 80,6 107 0,9 2,250 10,000 43,67 43,256
24 66 86,8 112,3 0,94 2,783 16,667 45,4 47,461
25 92,5 99,8 126 0,98 3,902 50,000 52,66 56,303
Fcri
Fobs(A2,A1) 0,571447 2,54
Fobs(A2,BCD
) 0,120467 2,235
Fobs(A1,BCD
) 0,21081 2,09
Fobs<Fcr au seuil 0.005 le test des variances est accepté, on peut alors comparer les moyennes.
Comparaison des moyennes par le test t de Student
X 1−X 2
tob=
σ
√ 1 1
+
n1 n2
σ=
√ SCE 1+ SCE 2
n1−n 2−2
tcri
tobs(A2,A1) 0,155691 2,06
tobs(A2,BCD) 1,906647 2,03
tobs(A1,BCD) 1,936563 2,02
tob<tcr au seuil 0.005 L’hypothèse des égalités des moyennes est maintenue.
Donc :
0,22234
K= 4 m/j
qc=(Pinf-S)/t
Avec :
Donc pour calculer qc il faut d’abord calculer la pluie infiltrée et la variation du stock
T X P LN(X) LN(P) Alpha Beta Dt Pb Pinf
1 10,1 0 2,313 1 9,800 5,351
1,09861
1,02 9,8 0,55
3 16,9 2 2,827 3 17,933 -4,241
7 30 1,94591 3,401 7 28,578 -5,102
1 35 0 3,555 1 35,230 -5,333
1,09861
2
3 55 2 4,007 35,23 0,389 3 54,015 25,696
7 74,5 1,94591 4,311 7 75,103 -6,466
1 55 0 4,007 1 55,090 -6,011
1,09861
10
3 80,6 2 4,389 55,09 0,342 3 80,214 42,997
7 107 1,94591 4,673 7 107,176 -7,009
1 92,5 0 4,527 1 89,030 -6,791
1,09861
50
3 99,8 2 4,603 89,03 0,154 3 105,442 73,222
7 126 1,94591 4,836 7 120,138 -7,254
La variation du stock
S=µ*hc
µ=3,5%=0,035
Et hc= (0,3 ; 0,6 ; 0,8)
Ds
0,3 0,6 0,8
10,5 21 28
Calcul du débit
qc(mm/j)
0,3 0,6 0,8
-3,18 -13,68 -20,68
0,379774 -3,12023 -5,45356
0,674299 -0,8257 -1,8257
19,707 9,207 2,207
11,20444 7,704441 5,371108
6,656067 5,156067 4,156067
37,581 27,081 20,081
19,06409 15,56409 13,23076
10,77973 9,279732 8,279732
68,127 57,627 50,627
26,63256 23,13256 20,79922
12,44635 10,94635 9,946352
Analyse des relevés piézométriques
Une année de mesure avec un relevé de profondeur de la nappe tous les 7 jours sauf a partir
du 26/8, période pour laquelle les relevés ont été mensuels (faibles fluctuations).
L’année de mesure a correspondu a une année de très forte pluviométrie pou cette région
(600mm) et peut donc servir l’indication pour les recharges a la nappe durant les périodes
pluvieuses (il n’y a pas eu d’irrigation cette année).
En fonction de la porosité de drainage, on pourra avec ces valeurs, définir les recharges à la
nappe et apprécier le drainage naturel.
R(mm/j) D(mm/j)
150
8,57
90
0,42
93
9,28
28
0 4
5
35
2,14
20
26 0,85
3,71
0
2,86
20
26 0,86
31 0,71
36 0,71
40 0,57
50 1,4
2,7
31
42 1,57
28 2
40 1,7
50 1,4
59 1,28
68 1,28
75 1
82 1
88 0,85
93
0,71
98
102 0,57
106 0,57
109 0,42
112 0,42
115 0,42
118 0,42
120 0,28
123 0,42
125 0,28
142 0,57
155 0,43
163 0,26
168 0,17
Déduire la recharge maximale et le drainage maximal :
Rmax Dmax
9,29 5
Rmin Dmin
2 0,17
qc K d Hc E
0,6 29,06544
0,001 0,22 0,5
0,8 35,59775
0,6 22,59203
0,002 0,22 0,5
0,8 25,17141
0,6 16,78094
0,003 0,22 0,5
0,8 20,55237
Conclusion
Il est évident que pour une situation donnée, plus on place les drains à grande profondeur
moins il en faut d'où une diminution du coût du réseau.
Cependant un drain profond coûte plus cher par unité posée car son diamètre est plus grand et
l'énergie mise en œuvre également.
Malgré tout le coût d'un réseau de drainage décroît avec l'accroissement de profondeur
jusqu'à un optimum au delà duquel l'accroissement des charges dues au diamètre et l'énergie
devient supérieur à la diminution de charge due au nombre total des drains.