UNIVERSITE ABDOU MOUMOUNI DE

NIAMEY
FACULTE D’AGRONOMIE

Master PHYTOTECHNIE

ECUE : Caractéristiques de l’agriculture Nigérienne

Travaux de groupes

GROUPE NUMERO 1.1

THEME
Le Niger dispose de RESSOURCES HYDRIQUES immenses, dit-on. Selon vous,
est-ce là de vrais Atouts, Potentialités et Opportunités pour ce pays pour son
développement agricole ?
Les exemples retenus doivent être les plus convaincants que possibles.
Les réponses doivent être justifiées sur la base d’une bibliographie pertinente.

Nom et prénoms des membres du Groupe

1. Abass Mohamed Radjab Aboubacar Sidik
2. Illia Mato Mamane Chapiou
3. Mahamane Tarri Aliou
4. Salifou Assoumane Almoustapha

Année académique : 2022-2023

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Sommaire
Sommaire...............................................................................................................................................2
Introduction...........................................................................................................................................3
II Définitions et concepts........................................................................................................................4
II-1 Ressources hydriques ou réseaux hydrographiques....................................................................4
II-1-1 les eaux de surfaces..............................................................................................................4
II-1-2 les eaux souterraines............................................................................................................4
II-1-3 grande irrigation....................................................................................................................4
II-1-4 petite irrigation.....................................................................................................................4
III-les ressources en eaux comme facteurs de développement agricole................................................4
Conclusion..............................................................................................................................................7

ii
Introduction

Le Niger, pays sahélien couvre une superficie de 1 267 000 km² dont les deux tiers
sont situés en zone désertique (SPIN2015). Il est situé entre les longitudes 0°16’Est, et les
latitudes 11°1’ et 23°17’Nord. Avec une population de 25 130 810 habitants dont la majorité
est rurale soit 84%. Cette population est caractérisée par un fort potentiel de jeunes dont 50%
ont moins de 15 ans (INS,2022), impliquant une grande demande en services sociaux divers :
emploi, santé, loisir, éducation, protection, etc. Elle est aussi caractérisée par l’importance de
l’exode rural, comme l’indique l’augmentation constante du taux d’urbanisation qui est passé
de 18,1% en 2006 à 20,4% en 2010.
L’économie du pays repose en grande partie sur l’agriculture et l’élevage. Par ailleurs,
les sols sont en général pauvres et la superficie potentiellement cultivable estimée à 15
millions d’hectares représente moins de 12% de la superficie totale du pays. Ces sols en
majorité dunaires sont peu productifs et très sensibles à l’érosion hydrique et éolienne. Le
potentiel en terre irrigable est estimé à 270 000 hectares, dont 144 000 hectares sont situés
dans la vallée du fleuve Niger (PANA 2006).
Le pays dispose d’un potentiel hydraulique considérable, mais sous exploité. Il est
formé par des ressources en eau de pluie, les eaux de surface et souterraines (BOUBE I.,
2009). Ce potentiel hydraulique est constitué notamment de vingt-cinq (25) milliards de mètre
cubes d’eau par an d’écoulement de surface concentré en grande partie dans le fleuve Niger ;
deux milliard cinq cent millions de mètre cubes d’eau par an d’écoulement souterrain et deux
milles (2000) milliards de mètre cube d’eau souterraine en termes de réserve d’eau non
renouvelable (ABN, 2015). Malgré ces énormes potentialités hydrique l’agriculture
nigérienne est à nos jours sous développé. Cependant ces potentialités peuvent être mieux
gérer afin de contribuer de manière très significative au développement agricole du pays.

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II Définitions et concepts
II-1 Ressources hydriques ou réseaux hydrographiques
C’est l’ensembles des eaux (eau de surface et souterraine) d’un pays, le réseau
hydrographique du Niger est constitué du fleuve Niger et ses affluents, le lac Tchad, les
goulbis, les vallées, les mars et les marigots.

II-1-1 les eaux de surfaces

Les ressources en eau de surface du Niger appartiennent à deux (2) grands systèmes
qui sont : le bassin du fleuve Niger à l’Ouest et le bassin du Lac Tchad à l’Est. Ces ensembles
sont subdivisés en sept (7) unités distinctes ou unités hydrologiques qui sont : le fleuve Niger
et ses affluents, l’Ader Doutchi Maggia, les Goulbis, les Koromas, la Komadougou Yobé et la
cuvette du Lac Tchad, les Koris de l’Aïr la Tarka. PANGIRE 2017

II-1-2 les eaux souterraines

Elles sont constituées par des ressources renouvelables (alluviales, aquifères du
quaternaire et du Continental terminal) et des ressources non renouvelables. Les ressources en
eau renouvelables représentent 2,5 milliards de m3 (dont moins de 20 % sont exploitées). Les
ressources non renouvelables sont évaluées à 2 000 milliards de m 3, quasiment inexploitées en
agriculture. Elles commencent à l’être par l’exploitation minière et pétrolière. PANGIRE
2017

II-1-3 grande irrigation

C’est la technique d’irrigation la plus ancienne. Elle utilise un canal à ciel ouvert qui
apporte l’eau par gravité à des canaux de plus en plus petits, venant irriguer les parcelles
cultivées. www.agrimaroc.ma /les différentes-techniques-d-irrigation

II-1-4 petite irrigation

La petite irrigation s'entend par « toute exploitation hydro agricole autonome, de taille
maitrisée, individuelle ou collective, économiquement viable et écologiquement durable et
aménagée avec des technologies adaptées au savoir faire local ». SCAN 2020

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III-les ressources en eaux comme facteurs de développement agricole
L’eau est l’un de trois facteurs indispensables pour l’installation d’une culture. Les
ressources hydriques sont des facteurs incourtournable pour tout développement agricole. Le
Niger avec ses énormes potentialités en ressources hydriques peut augmenter de façon
considérable le développement du secteur agricole ; si ces derniers peuvent être mobiliser de
façon optimale. Cette optimisation peut se faire grâce à un certain nombre des ouvrages
hydro-agricole et des stratégies d’irrigation (grande et petite irrigation).
Avec un potentiel de terre irrigable de 270 000 ha dont 107 000 ha sont misés en
valeur.
Tableau 1: Caractéristiques des estimations du potentiel en terre irrigable

Superficie
Superficie aménagée
aménagée et mise en
Unité de Gestion des Potentiel terre et mise en valeur en
valeur en maitrise
Eaux (UGE) irrigable (ha) petite irrigation en
totale
2012 (ha)
d’eau en 2012 (ha)
Fleuve Niger-
144 000 9 233
LiptakoGourma
Dallols-Adder- 69 000
3 592
DoutchiMaggia
Goulbis-Tarka 17 000 570 93 150
Korama-
10 000
DamagaramMounio
Manga 20 000 295
Kori de l’Aïr-Azaouagh 10 000
Total 270 000 13 850 93 150
source
En 2012 avec 107 000 ha de superficies aménagés mise en valeurs l’apport de
l’agriculture irriguée (essentiellement riz et cultures maraîchères) dans le PIB agricole est
d’environ 14% soit 66 milliards de francs cfa SPIN 2015. Cependant l’augmentation
supplémentaire de superficies aménagées mise en valeur à travers les aménagements hydro-
agricole va contribuer de façon considérable dans le développement agricole comme les
périmètres rizicoles et des vastes périmètres de culture irrigués. Sur les bases de ses données
du tableau N1 la mise en valeur de 200 000 ha va contribuer à hauteur de 26% soit environs

3
123 milliards de FCFA dans le PIB agricole. Cette mise en valeur sera possible grâce à des
stratégies des grande irrigations des offices national d’aménagement hydro-agricole et a la
vulgarisation des petites irrigations pour essayer de compense les poches des sècheresse
chronique et encourage les paysans en culture de contre saison

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Conclusion
La quantité d’eau qu’on peut mobiliser sont des atouts pour le développement agricole
dans un pays, cela s’explique par une utilisation des eaux en abondance sans oublier l’eau de
pluie qui peut être conservée et utilisé en culture de contre saison grâce à de grands moyens
stratégique et financier. Par conséquents, ces ressources hydriques peuvent contribuer à une
énorme production des cultures surtout pour les cultures de contre saison (oignon, tomate
fraiche …) et aussi exporté vers les pays voisins qui peut contribuer l’accroissement de notre
PIB national.

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Références bibliographiques
SCAN : Développement de la petite irrigation au Niger – dynamisme et perspectives
SPIN2015 : Stratégie de la petite irrigation au Niger
INS,2022 : Institut national de la statistique
PANA 2006 : Programme d’action national pour d’adaptation aux changements climatiques
ABN, 2015 : Autorité du Bassin du fleuve Niger
www.agrimaroc.ma /les différentes-techniques-d-irrigation
PANGIRE 2017 : Plan d’action national de gestion intégrée des ressources en eaux