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REPUBLIQUE ALGERIENNE

DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

ALGERIA
Sommaire du Rapport national : « sur la Neutralité dans la Dégradation des
Terres. » « PROVISOIRE »

Country Summary Report outline:


Towards achieving Land Degradation Neutrality: turning the concept into practice

Neutralité en matière de
dégradation des terres
« Mettre le concept en pratique »

Ministère de l’Agriculture, du
Développement Rural et de la Pêche

This report summarizes the key outcomes of the national efforts carried out in 2014 and 2015
towards putting in practice the land degradation neutrality concept. The LDN project, which was
sponsored by the Republic of Korea, was carried out with the support of the UNCCD Secretariat and
implemented in partnership with the Joint Research Center of the European Commission and CAP
2100 International.

1
1. Objectif National Volontaire de la NDT et Stratégie (LDN National Voluntary
Target and Strategy)

OBJECTIF 1 : Aménagement intégré des bassins versants de barrages:

Dans le cadre de l’aménagement intégré des bassins versants de barrages: La superficie d’intervention
est estimée à 07,5 millions d’ha dont 5,6 millions d’ha en amont de retenues d’eau.
Dans la poursuite du programme 2010-2014, le quinquennal 2015-2019 se propose d’intensifier
les interventions visant à préserver les 48 bassins des ouvrages hydrauliques notamment ceux
situés dans les zones marquées par une forte érosion.
Le traitement de ces bassins versants sera réalisé d’ici 2030 soit 1,5 millions d’hectares
La superficie nécessitant des traitements est estimée à 1,5 million d’ha, soit 20 % de la superficie
totale des bassins versants étudiés qui est de 7,5 millions d’ha. La superficie des zones de priorité
correspond aux zones responsables d’une proportion importante de la production de sédiments
(court terme) s’élève à 666 000 ha, soit 6,1 % de la superficie totale des bassins versant et 44 %
des superficies à traiter.

Le programme, localisé au niveau de 352 communes relevant de 30 Wilayas, se réparti par type
d’ouvrage comme suit : 19 ouvrages en exploitation ; 08 ouvrages en construction et 21 ouvrages
en étude (APD).
Objectif global du programme
Le programme d’aménagement intégré des bassins versant en amont des retenues d’eau
contribuera à la conservation des sols et des eaux et l’amélioration du niveau de vie des
populations.
Objectifs spécifiques
Les objectifs spécifiques du programme sont :
- La Réduction du transport de sédiment ;
- La Réduction de la superficie touchée par l’érosion hydrique ;
- La Diversification des moyens d’existence et l’amélioration des conditions de vie des
populations.

Impacts attendus
Les impacts attendus du programme de traitement des bassins- versants sont les suivants :
- L’accès à l’eau potable amélioré et les superficies agricoles irriguées augmentés grâce au
gain de stockage d’eau;
- Les infrastructures en aval préservés et le dévasement évité;
- l’érosion en nappe réduite et la productivité des terres agricoles améliorée ;
- l’érosion due au ravinement diminuée et les sols dégradés réhabilités ;
- Les conditions de vie des populations améliorées.

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OBJECTIF 2 : le Plan National de Reboisement .
Plan National de Reboisement .Programme validé en conseil interministériel(CIM)et lancé en
2000, porte sur un objectif global de 1.245.900 ha réparti comme suit :
- Reboisement industriel : 75.000 ha.
- Reboisement de production : 250.000 ha.
- Reboisement de protection, plantations fruitières et pastorales 895.260 ha dont :
 Protection et mise en valeur des périmètres de Bassins Versants en zones de
Montagne : 562.000 ha.
 Lutte contre la désertification au niveau des zones steppiques et saharienne
333.260 ha.
- Reboisement d’agrément et récréatif 25.640 ha.

L’état d’exécution de ce programme a atteint plus de 770 .000 ha réalisés avec une densité
moyenne de 800 à 1000 plants à l’hectare.
Les restes à réaliser estimés à 475 000 ha correspondent à l’objectif à réaliser d’ici l’an 2025

OBJECTIF 3 : Economie de l'eau et sécurité alimentaire :


Dans le cadre du programme d’e l'économie de l'eau l’objectif du présent quinquennal est de
passer à plus de 2 millions d’ha de terres irriguées.

Les dispositions nécessaires pour l'atteinte de I’ objectif, visant à disposer d'une sole irriguée de
2 millions d'hectares à la fin 2020-2025, notamment à la faveur de l‘entrée en service des
nouveaux périmètres de mise en valeur par la concession inscrits à l‘indicatif des différentes
wilayas ainsi que des grands périmètres irrigués qui seront crées avec l‘entrée en service de
nouveaux barrages;

La superficie des terres agricoles irriguées va s’élargir. Un million d’hectares viendra s’ajouter au
1,2 million déjà existant. Ce programme, qui sera pris en charge par le ministère des Ressources
en eau et son homologue de l’Agriculture, vise à renforcer la production agricole pour assurer la
sécurité alimentaire.

OBJECTIF 4 : gestion et protection des parcours

L’objectif 2030 de réhabilitation des parcours au niveau de la zone steppique et présaharienne et à


travers la mise en défens et l’amélioration pastorale est estimé à 2 millions d’hectares.

Compte tenu de l’état de dégradation des parcours et de la forte pression humaine et animale qui
s’exerce sur ces écosystèmes naturels, la reconstitution du couvert végétal est difficile à être
assurée dans la plupart des cas par les mécanismes naturels de régénération et nécessite le
recours à des techniques d’aménagement et de gestion des terres.

Ces techniques se basent sur :


- l’utilisation judicieuse des eaux de pluie ;
- la plantation d’espèces adaptées à ces régions, contribuant aussi bien à l’accroissement de
la production qu’à la protection des sols contre l’érosion. ;
3
- fixation de dunes ;
- les mises en défens ;
- la création de points d’eau.
Néanmoins, les programmes à entreprendre seront inscrits dans un cadre plus large (région) pour des
besoins de planification, essentiels à une meilleure rationalisation des investissements en concertation
avec les agro-éleveurs.
Les effets attendus sont de faire de la steppe et du présaharien un espace émergent (espace économique)
en rapport avec l'atout ovin, et une zone de protection (espace écologique) contre les risques de
désertification des plaines des Hauts Plateaux.

- Les parcours sont mieux gérés et protégés


- Les faciès d’origine se restaurent peu à peu
- Les sols sont mieux conservés
- Le cheptel bénéficie d’un apport fourrager satisfaisant et de manière rationnelle
- la mobilisation hydrique répond aux besoins de la population
- l’accès à l’énergie renouvelable est facilité
- la population est sensibilisée.

OBJECTIF 5 : Mobilisation et économie de l’eau (2014-2019)

- 75 barrages qui porteront le volume régularisable global à 6 Milliards de m3 ;


- 16 grandes unités de dessalement de l‘eau de mer permettant un volume
complémentaire en eau de 942 Millions de m3 / an ;
- une capacité d’épuration et de réutilisation des eaux usées permettant un complément
de 1,2 Milliards de m3/an.
- Dans l’agriculture : Une meilleure gestion de l’eau et l’utilisation de techniques
d’irrigation modernes permettraient de réduire ces demandes de 20 à 30%.
- Dans l’alimentation en Eau Potable : Ramener le taux de fuite de 40 % à 30 % par un
programme de réhabilitation des réseaux d’alimentation en eau potable (AEP).

OBJECTIF 6 : Economie d’énergie


- Production, entre 2011 et 2030, d’une partie de l’électricité à partir de différentes sources
d’énergies renouvelables pour atteindre 22 000 MW d’ici 2030 : soit 40% de la production totale en
électricité. 10 000 MW des 22 000 MW programmés pour les deux prochaines décennies sont
destinés à l’exportation, tandis que les 12 000 restants seront consacrés à la satisfaction des
besoins nationaux en électricité1.

- L’encouragement de l’utilisation des carburants moins polluants : le GPL, l’essence sans plomb et le
Gaz naturel comprimé (GNC), en vue d’une réduction de la pollution de l’air.

1
la Loi sur les énergies renouvelables votée en 2004 fixe à 14% la part du solaire et de l’éolien dans le bilan énergétique national à
atteindre en 2020
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LE TERRITOIRE ALGERIEN
LES ENSEMBLES GEOCLIMATIQUES
L’Algérie dont la superficie est de 2 381 000 km2, de par son relief, sa morphologie et son climat impose
une approche géo climatique qui subdivise son territoire en trois grands ensembles : l’ensemble tellien et
littoral, les hauts plateaux et le Sahara. Dans le tableau qui suit, nous faisons un comparatif entre ces trois
ensembles du point de vue climatique.

Zones Précipitations Température Humidité Evapotranspiration


infranationales (mm) (° C) (%) (mm)
Ensemble Tellien 400 à 1000 Min 2 à Max 30 Moy 60 à 70 Min 30/40
et littoral Moy 17,5 Max 200/240
Ensemble hauts 150 à 350 Min -2 Max 38 Moy 15 Min 45 Max 250
plateaux et steppe Moy 19
Ensemble saharien -100 Min -5 Max 50 1500 mm
Moy 19
Tableau 1 : Les trois ensembles géoclimatiques de l’Algérie

L’ENSEMBLE TELLIEN ET LITTORAL


1. Cet ensemble représente 4% du territoire. Il est composé d’un espace littoral d’une largeur de 80 à 180
Km sur une longueur de 1.200 Km et d’un chapelet de montagnes telliennes qui contiennent divers
bassins et plaines intérieures riches. Cet ensemble dispose de 2,5 millions d’hectares de la surface
agricole utile (SAU) nationale. Les 95 % des eaux de surface de l’ensemble du territoire qui y ruissellent
et le relief particulièrement prononcé ont fait que c’est dans cet ensemble que sont construits la plupart
des grands barrages et développés les grands périmètres irrigués.
2. Plus de 60% de la population totale y vit actuellement soit une densité de l’ordre de 233 hab./km 2, alors
qu'elle était de 169 hab./km2 en 1977. Les plus grosses agglomérations urbaines y sont érigées et sont
desservies en AEP pour la plupart par « les grands transferts d’eau » à partir des barrages. Cette
densification se répercute sur l'activité agricole par une perte en surfaces de 250.000 ha dont 10.000 ha
en irrigué.

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LES HAUTS PLATEAUX

1. Cet ensemble qui occupe 9% du territoire algérien est constitué par un large couloir limité au nord par
les chaînes côtières de l’Atlas Tellien et au sud par la flexure sud atlasique. Cet ensemble comprend une
succession de bassins endoréiques autour des chotts au potentiel hydraulique souterrain et de surface
relativement limité. Cet ensemble recèle la majeure partie du patrimoine agricole avec 5 millions
d’hectares (soit les 2/3 de la SAU totale).
2. Du point de vue climatique l’étage aride y prédomine à l’ouest et l’étage semi aride à l’est. Les
précipitations y varient du nord au sud entre 400 et 200 mm .En été, un vent chaud et sec (sirocco ou
chili) provenant du Sahara accentue les effets de la sécheresse. En hiver, les basses températures
diurnes et nocturnes accompagnées de gel y affectent négativement les cultures.

3. Les conditions climatiques et hydrauliques pénalisantes y imposent la prédominance, surtout à l’ouest


et au centre, du domaine steppique essentiellement dédié à l’élevage. Ecologiquement sensible, cet
ensemble est, avec ses 20 millions d’hectares, fortement menacé par la désertification en raison du
déséquilibre créé par la pression pastorale d’une part et la réaction régénérative faible du milieu naturel
d’autre part.

4. Les écosystèmes du domaine steppique des hauts plateaux, à vocation essentiellement pastorale
connaissent une forte tendance à la dégradation qui se traduit par la réduction du potentiel biologique
et la rupture des équilibres écologiques et socioéconomiques. L’élaboration par télédétection d’une
carte de sensibilité à la désertification fait ressortir que plus de 570.000 ha de terres en zone steppique
sont totalement désertifiés sans possibilité de remontée biologique et que près de 6 millions d'ha sont
très menacés par les effets de l'érosion éolienne. De plus les pratiques culturales inadaptées font que les
superficies labourées annuellement et soumises à l'érosion éolienne sont estimées à prés de 1,2 millions
d'ha.

5. Outre, la sécheresse persistante et cyclique, la végétation pastorale malgré sa variété et sa richesse, est
soumise à un surpâturage qui influe négativement aussi bien qualitativement que quantitativement sur
l’équilibre précaire de ces écosystèmes. Cette exploitation de type "minier", à moyen terme,
provoquerait la disparition totale du couvert végétal. L'alfa, avec 3 millions d'ha, reste la végétation
homogène dominante avec l'armoise (4 millions d'ha), le sparte ainsi que le pistachier et le jujubier au
niveau des dayas.

L’ENSEMBLE SAHARIEN
1. Cet ensemble occupe les 87% du territoire algérien et se caractérise par les fortes amplitudes
thermiques et l’aridité extrême de son climat. Les précipitations annuelles n’y excèdent pas 100
mm. Cet ensemble bénéficie toutefois, contrairement à la zone des hauts plateaux, de ressource
hydrauliques importantes mais non renouvelables qui, comme pour les hydrocarbures ne sont
exploitables que de manière minière et peuvent si des précautions ne sont pas prises, induire des
conséquences environnementales négatives pour les générations à venir. Les possibilités agricoles
de ces régions restent, toutefois, très limitées du fait de la rareté des sols cultivables.

2. Le phénomène de la salinisation des terres irriguées est très souvent observé au niveau des oasis.
La flore arborée du Sahara est dans la plupart des cas au stade relique comme le cyprès du Tassili,
les acacias radiana, etc. La flore herbacée y est évaluée à 500 espèces de plantes vasculaires et 700
espèces de cryptogames.

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Figure : Zones naturelles

LES RESSOURCES EN EAU


Les ressources en eaux sont de loin les plus vitales pour la croissance et le développement du Pays. Un
ministère leur est dédié et une enveloppe budgétaire conséquente leur est consacrée. Ces ressources
limitées subissent plusieurs pressions défavorables :
1. l’augmentation de la demande urbaine, agricole et industrielle,
2. la contrainte climatique qui impose une aridification plus grande,
3. la dégradation de la qualité des eaux de surface et souterraine,
4. les pertes d’eau dans les réseaux et souvent la surconsommation.

Les ressources en eau superficielles sont estimées à 12 milliards de m3 et 2,4 milliards de m3 en eau
souterraine pour les régions nord du pays et 5 milliards de m3 exploitables dans les régions sahariennes. La
disponibilité moyenne en eau par habitant est de 600 m3/hab./an.

LES RESSOURCES EN SOLS


En Algérie les taux de couverture végétale (boisement, SAU2 ou SAT) ainsi que l’utilisation des terres à des
fins agricoles ramenées à la superficie du pays, de la SAT et de la SAU sont très faibles. Dans le tableau ci
après nous donnons quelques valeurs d’indicateurs relevées dans les statistiques agricoles correspondant à
l’année agricole 2002 – 2003.Tableau indicateur du couvert vegetal.

TYPE D’INDICATEUR VALEUR

Indice différentiel de végétation normalisé (taux de boisement) = 11 %


superficie forestière /superficie totale du nord de l’Algérie
Couvert végétal (en pourcentage de la superficie totale) = superficie 17%
agricole totale SAT /superficie totale de l’Algérie
Utilisation des terres (en pourcentage de la superficie totale) = superficie 3 ,45 %
agricole utile SAU / superficie totale de l’Algérie

2
La SAU est définie comme étant la superficie des terres sur lesquelles sont cultivées des spéculations depuis au moins 5 ans.

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LES RESSOURCES FORESTIÈRES
La répartition du total des 4 115 908 Ha de terres forestières par types de formations forestières fait
apparaître :
- La prédominance des maquis et des maquis arborés qui couvrent 2 413 090 Ha (soit 58,7%
du total des formations forestières) et qui se répartissent en :
- Maquis clairs = 1 262 118 Ha (74% des maquis) ;
- Maquis denses = 444 609 Ha (26% des maquis) ;
- Maquis arboré clairs 435 940 Ha (62% des maquis) ;
- Maquis arborés denses 270 423 Ha (38% des maquis).

Ces chiffres témoignent de l’état de dégradation des forêts réduites sur 58,7% de leur superficie en maquis
et maquis arborés qui sont en grande partie à faible densité. D’où des besoins importants en reconstitution
des forêts par reboisement des maquis et des maquis arborés dans des buts de renforcement de leur rôle
de protection et de production.
Les forêts proprement dites (forêts et reboisements *) couvrent 1 702 818 Ha (soit 42% du total des
formations forestières).

AIRES PROTEGEES
En Algérie, la conservation des espèces et des habitats a commencé dès les années 70, cet intérêt accordé à
la protection de l’environnement a amené notre pays à créer des aires protégées.
Afin de procéder au classement en aires protégées de certains écosystèmes présentant un intérêt
particulier sur le plan de la biodiversité, du paysage et culturel, l’administration forestière s’appuie sur des
textes nationaux et des conventions et accords internationaux que l’Algérie a ratifié en matière de
protection et de préservation des ressources naturelles.
Aujourd’hui, l’Algérie compte 3 types d’aires protégées :
- les parcs nationaux;
- les réserves de chasse ;
- Les réserves Naturelles.
Une autre catégorie d’aires protégées est en cours de création il s’agit des parcs naturels qui concilient
développement et protection.
Aussi ,les zones humides sont également classées en sur la liste Ramsar de zones humides d’importance
internationales.
- Les Parcs Nationaux
Aujourd’hui, l’administration forestière compte 8 parcs nationaux situés au Nord du pays d’une
superficie totale de 165 362 ha.
Un projet de création d’un 9ème parc national à Taghit, dans la wilaya de Bechar est en cours d’étude : le
plan de gestion est en cours d’élaboration dans le cadre du projet ALG 35 / PNUD.
Aujourd’hui, nos territoires sont de plus en plus soumis à une croissance démographique et à une
urbanisation croissante, ce qui augmente la pression sur les ressources naturelles
Face à ces risques majeurs, l’administration forestière juge nécessaire de mettre en place une politique qui
intègre à la fois le développement durable et la protection de l’environnement.
Dans cette optique, elle envisage la création d’autres aires protégées dans les catégories déjà existantes, et
l’introduction d’une autre catégorie d’aires protégées qui concilie à la fois développement et protection de
l’environnement comme les parcs naturels.

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Réserves Naturelles
Actuellement, 6 sites, dune superficie de 67948 ha sont proposés pour le classement en réserves
naturelles.

Les Parcs Naturels

Dans le cadre de la stratégie nationale de protection de la biodiversité, la Direction Générale des Forêts
lance une réflexion sur le classement et la création d’une nouvelle catégorie d’aire protégée dont trois
projets représentés par :

- La forêt domaniale de l’Akfadou dans la wilaya de Béjaia et de Tizi Ouzou


- Le complexe de zones humides de Guerbes/Sanhadje, dans la wilaya de Skikda.
- La forêt de Zana dans la Wilaya de Souk Ahras.

Les Zones Humides en Algérie

L'Algérie est riche en zones humides qui jouent un rôle important dans les processus vitaux,
entretenant des cycles hydrologiques et accueillant poisons et oiseaux migrateurs. Pourtant, de
nombreuses menaces pèsent sur elles. Tout comme les forêts tropicales, les zones humides sont
détruites à un rythme sans précédent. Privées parfois de leur eau par des pompages excessifs ou
par la construction irréfléchie de barrages, elles sont même complètement drainées au profit de
l'agriculture.
l’Algérie a ratifié la Convention de Ramsar en 1982, l’engageant à prendre des mesures de protection pour
assurer une conservation et une exploitation rationnelle des zones humides .
En Algérie, il existe environ trente espèces de poissons d'eau douce, 784 espèces végétales aquatiques
connues. Les zones humides siège d'une biodiversité sans pareille, groupée sur de petites étendues,
n'échappent pas à une dynamique de destruction sans pareille qui remet en cause l'existence d'un nombre
élevé d'espèces floristiques et faunistiques. L'impact le plus important est celui de la disparition de
certaines plantes rares ou rarissimes.
Actuellement, on constate une réelle volonté de renverser cette tendance et l'Algérie en tant que Partie
contractante à la Convention de Ramsar sur les zones humides se préoccupe de la sauvegarde et la gestion
rationnelle de ces milieux, elle cherche à en connaître leurs aspects socio-économiques.
L'Autorité de la Convention de Ramsar en Algérie, la Direction Générale des Forêts, a classé 50 sites sur la
Liste de la Convention de Ramsar des zones humides d'importance internationale, avec une superficie de
plus de près de 3.021.545 d'hectares, soit 50% de la superficie totale estimée des zones humides en
Algérie.

Le dernier recensement effectué en 2006, a dénombré 1451 zones humides en Algérie, dont 762 sont
naturelles. Aujourd'hui, avec les nouvelles connaissances, le nombre de zones humides dépasse le millier si
l'on inclut oueds, grottes, oasis, daya, et zones côtières. En Algérie, il reste encore à sensibiliser tous les
utilisateurs de l'eau et des zones humides et aussi à réfléchir sur la gestion des écosystèmes aquatiques, car
leur devenir à long terme dépend de leur gestion.

Toutes les zones humides ont des valeurs importantes ; toutes apportent des avantages qui se mesurent à
la qualité des écosystèmes et dont les êtres humains dépendent.

L’Algérie présente aussi une grande diversité d’habitats et d’écosystèmes de zones humides représentées
par des lacs, des marais, des chotts, des sebkha, des daya et oasis.

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LES DONNEES SUR LA POPULATION

D’après le V° Recensement Général de la Population et de l’’Habitat (2008) de l’ONS, la structure spatiale


de la population est polarisée sur le nord du pays en général et plus particulièrement sur "la bande
littorale" qui borde la Méditerranée et qui a une largeur de 50 à 100 km d'est en ouest. En effet, c’est dans
cette étroite bande littorale de 45000 km² (1,9 % du territoire) que se concentre plus de 36% de la
population algérienne (274 hab/km²).

Cette zone contient les terres agricoles les plus fertiles, les infrastructures de transport, de communication,
ainsi que toutes les commodités nécessaires à l’activité industrielle.

Au 1er janvier 2015, la population résidente totale en Algérie a atteint 39,5 millions. La projection pour le
01 janvier 2016 est de 40,4 Millions d’habitants.

Années 1990 2000 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
POPULATION
Population au milieu de 25 022 30 416 34 591 35 268 35 978 36 717 37 495 38 297 39 114
l’année (en milliers)
Accroissement naturel (en 624 449 663 690 731 748 808 795 840
milliers)
Taux d’Accroissement Naturel 2,49 1,48 1,92 1,96 2,03 2,04 2,16 2,07 2,15
(en %)

2. Different Critical Processes and their Corresponding Key Drivers


1. l'érosion hydrique
1. Zone touchée :63 bassins versants en amont de retenues d’eau et 46 autres zones situés
dans des bassins versants ne disposant pas de retenues d’eau à l’aval soit une superficie
d’intervention estimée à 07 millions d’ha dont 5,6 millions d’ha en amont de retenues
d’eau .
2. Catégories/schémas d'aménagement. Plans de gestion prévus
3. Couvert par le PAN LCD ? programme n°3. « Programme majeur de traitement des bassins
versants » pour combattre l’érosion hydrique, aménager les BV et développer l’économie rurale
durable.
4. Suivi et évaluation des politiques de prévention et de règlement d'atténuation et de
restauration : réalisation et Suivi par DGF et ANBT ainsi que par leurs structures
décentralisées.
5. Stratégies de financement des moyens et mécanismes Financement de l’Etat ; budget
d’équipement et fonds spéciaux.
6. Lacunes principales de financement RAS
7. Suivi Scientifique : INSID, INRF, Universités, ANRH, etc.

2. Erosion éolienne
1. Zone touchée : - Dans les zones arides et semi-arides sur 32 millions ha.
2. Catégories/schémas d'aménagement : programmes spécifiques de fixation des dunes, de
plantations fourragères et de développement agricole

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3. Couvert par le PAN LCD ? Programme n°2. « Programme majeur de LCD » pour
l’ extension et la consolidation du barrage vert, la réhabilitation des nappes alfatières, la
protection et la réhabilitation des parcours et enfin le développement de l’agriculture
saharienne.
4. Suivi et évaluation des politiques de prévention et de règlement d'atténuation et de
restauration ; réalisation et suivi par DGF et HCDS
5. Stratégies de financement des moyens et mécanismes Financement de l’Etat ; budget
d’équipement et fonds spéciaux.
6. Lacunes principales de financement RAS
7. Suivi Scientifique INRF, Universités, CRSTRA

3. Urbanisation
1. Zone touchée : "la bande littorale" qui borde la Méditerranée et qui a une largeur de 50 à
100 km d'est en ouest sur 45.000 km² (1,9 % du territoire) plus de 36% de la population
algérienne (274 hab/km²). Cette zone contient les terres agricoles les plus fertiles, les
infrastructures de transport, de communication, ainsi que toutes les commodités
nécessaires à l’activité industrielle. D’après le SNAT, le bilan réalisé pour la préparation de
celui-ci montre que sur l’ensemble du territoire 250 000 ha ont été perdu au profit des
habitations. (SNAT Loi n° 10-02 du 16 Rajab 1431 correspondant au 29 juin 2010 portant
approbation du Schéma National d'Aménagement du Territoire)
2. Catégories/schémas d'aménagement. Pris en charge par les Ministères chargés de
l’Habitat, de l’urbanisme et de l’Aménagement du Territoire dans un cadre planifié par le
SNAT, les SRAT, POS et PDAU,
3. Couvert par le PAN LCD ? Non
4. Suivi et évaluation des politiques de prévention et de règlement d'atténuation et de
restauration Suivi par différents ministères et structures décentralisées
5. Stratégies de financement des moyens et mécanismes Financement de l’Etat, équipement
et fonds spéciaux
6. Lacunes principales de financement RAS
7. Suivi Scientifique Universités Sociologie et Urbanisme, EPAU, Universités, etc.
8. Autres ; World Bank., Professeur S. Angel de l’Université de Columbia, New York, « The
dynamics of Global Urban Expansion », by Angel S., Sheppard S.C. et Civco D.L., Transport
and Urban Development Department, World Bank, Washington, september 2005, 205
pages.

4. Zones humides
1. Zone touchée : 3 millions d’hectares de zones humides identifiées et classées d’importance
internationale" (1% de la surface du pays), 1.451 zones répertoriées à travers le pays dont
50 sites classés (en bleu sur la carte) et 10 en cours de valorisation,
2. Catégories/schémas d'aménagement. Mise en place depuis le 11 janvier 2015 d’ une
stratégie nationale pour la préservation des zones humides, avec plus de 17 secteurs
impliqués, afin de se doter d’une réelle politique de gestion durable des zones humides
conformément à la convention Ramsar signée en 1982.
3. Couvert par le PAN LCD ? Oui

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4. Suivi et évaluation des politiques de prévention et de règlement d'atténuation et de
restauration Suivi principalement par DGF (MADRP) avec 17 autres structures (différents
ministères et structures décentralisées)
5. Stratégies de financement des moyens et mécanismes Financement de l’Etat, équipement
et fonds spéciaux. Autres sources
6. Lacunes principales de financement RAS
7. Suivi Scientifique Universités et Ecoles nationales, Associations et ONG

6. Acidification
1. Zone touchée : Différentes wilaya du nord (Annaba, Jijel, Chlef)3
2. Catégories/schémas d'aménagement. MADRP et MERS
3. Couvert par le PAN LCD ? Non .Mais prise en considération par le SNAT.
4. Suivi et évaluation des politiques de prévention et de règlement d'atténuation et de
restauration Problématique prise en charge par le MADRP ;MREE et plusieurs universités
et centre de recherche.
5. Stratégies de financement des moyens et mécanismes Financement de l’Etat, équipement
et fonds spéciaux. Autres sources
6. Lacunes principales de financement RAS
7. Suivi Scientifique Universités et Ecoles nationales,

7. Alcanisation
1. Zone touchée: Wilayates de Biskra, Chlef,)4 particulièrement dans les zones irriguées
2. Catégories/schémas d'aménagement. MADRP et MERS
8. Couvert par le PAN LCD ? .Non. Mais prise en considération par le SNAT.
3. Suivi et évaluation des politiques de prévention et de règlement d'atténuation et de
restauration Problématique prise en charge par plusieurs universités et centre de
recherche.
4. Stratégies de financement des moyens et mécanismes Financement de l’Etat, équipement
et fonds spéciaux. Autres sources
5. Lacunes principales de financement RAS
6. Suivi Scientifique Universités et Ecoles nationales,
7. Autres ; IRD France

5. Salinisation
1. Zone touchée : Wilayate de Chlef, Mascara (Bassin de la Mina), Biskra (El Ghrous et zones
voisines, etc.) )5 particulièrement dans les zones irriguées
2. Catégories/schémas d'aménagement. MADRP et MERS
3. Couvert par le PAN LCD ? Non. Mais prise en considération par le SNAT.
4. Suivi et évaluation des politiques de prévention et de règlement d'atténuation et de
restauration Problématique prise en charge par plusieurs universités et centre de
recherche.

3
Publications universitaires
4
Publications universitaires
5
Publicaiions universitaires
12
5. Stratégies de financement des moyens et mécanismes Financement de l’Etat, équipement
et fonds spéciaux. Autres sources
6. Lacunes principales de financement OUI
7. Suivi Scientifique Universités et Ecoles nationales, INSID, INRAA, ANRH, CRSTRA

6. Surpâturage
1. Zone touchée (indiquer la source de données, les méthodes et les dates :
2. Zones steppiques arides et semi-arides sur 32 millions ha.
3. Catégories/schémas d'aménagement. Plans de gestion MADRP(DGF, HCDS ,CDARS ,CF et
DSA )
4. Couvert par le PAN LCD ? OUI
5. Suivi et évaluation des politiques de prévention et de règlement d'atténuation et de
restauration Différents programmes
6. Stratégies de financement des moyens et mécanismes Financement de l’Etat, équipement
et fonds spéciaux. Autres sources
7. Lacunes principales de financement RAS
8. Suivi Scientifique INRF ,INRA ,ITDAS, Universités et Ecoles nationales, CRSTRA

7. Artificialisation à grande échelle


1. Zone touchée : Sur la bande littorale qui borde la Méditerranée (voir fiche sur
l’Urbanisation) et particulièrement dans la région périphérique à la Capitale.
2. Catégories/schémas d'aménagement. Différents ministères (MADRP, Habitat, Transport,
Travaux Publics, Tourisme, etc.)
3. Couvert par le PAN LCD ? Non . Mais prise en considération par le SNAT.
4. Suivi et évaluation des politiques de prévention et de règlement d'atténuation et de
restauration Différents programmes
5. Stratégies de financement des moyens et mécanismes Financement de l’Etat, équipement
et fonds spéciaux. Autres sources
6. Lacunes principales de financement RAS
7. Suivi Scientifique Universités et Ecoles nationales, Universités et écoles.

8. Irrigation Intensive
1. Zone touchée: Wilayates de Adrar, Biskra, El Oued, 6 dans le Sud.
2. Catégories/schémas d'aménagement. MADRP, MREE
3. Couvert par le PAN LCD ? Non . Mais prise en considération par le SNAT.
4. Suivi et évaluation des politiques de prévention et de règlement d'atténuation et de
restauration Différents programmes
5. Stratégies de financement des moyens et mécanismes Financement de l’Etat, équipement
et fonds spéciaux. Autres sources
6. Lacunes principales de financement RAS
7. Suivi Scientifique Universités et Ecoles nationales, INRAA CRSTRA, INSID, ANRH

6
Publications diverses
13
9. Monoculture
1. Zone touchée (indiquer la source de données, les méthodes et les dates : Wilayates du
Nord (pommes de terre, cultures industrielles, céréales, fruits) et sud (dattes et pommes
de terre)
2. Catégories/schémas d'aménagement. MADR, MREE
3. Couvert par le PAN LCD ? Non
4. Suivi et évaluation des politiques de prévention et de règlement d'atténuation et de
restauration MADR
5. Stratégies de financement des moyens et mécanismes Financement de l’Etat, équipement
et fonds spéciaux. Privé
6. Lacunes principales de financement RAS
7. Suivi Scientifique Universités et Ecoles nationales, INRAA CRSTRA, INSID, ANRH

10. Déforestation
1. Zone touchée: Wilayates du Nord dans les zones forestières sur 1.483.200 ha
2. Catégories/schémas d'aménagement. MADRP, DGF
3. Couvert par le PAN LCD ? OUI
4. Suivi et évaluation des politiques de prévention et de règlement d'atténuation et de
restauration MADRP
5. Stratégies de financement des moyens et mécanismes Financement de l’Etat, équipement
et fonds spéciaux.
6. lacunes principales de financement RAS
7. Suivi Scientifique INRF, Universités et Ecoles nationales, INRAA , INSID, ANRH
La carte de l’Occupation des sols de l’INSID donnent les résultats ci-après :

14
Les cartes selon les indicateurs de la NDT se présentent comme suit :

15
16
17
REMARQUES
Ces cartes produites ont été appréciées par les chercheurs mais demandent à être vérifiées, à
l’échelle nationale, si elles venaient à être acceptées comme documents de travail dans le suivi de
la NDT. Certaines classes telles que les formations forestières et steppiques gagneraient à avoir
une subdivision plus grande (au minimum 3 sous classes supplémentaires) en fonction des degrés
de vulnérabilité à la dégradation.
Pour les couches spatiales sur les paramètres du sol, les données les plus récentes et les plus
complètes sont disponibles dans la base harmonisée de la FAO des données des sols du Monde
(HWSD)7.
La densité de carbone organique (tonnes par hectare) pour la couche arable (0 - 30cm) et la
couche du sous-sol (30 - 100cm) de la HWSD modifiée peut être trouvée dans cette base de
données.
Celle de la FAO relative au Carbone Organique, n’a pas été jugée bonne à l’échelle de l’Algérie et
gagnerait à être revue.
Réserves techniques : Il est important d’indiquer que pour les cartes présentées (carte du couvert
végétale, la carte du carbone organique, et même celle de la dynamique de productivité), qui sont
réalisées sur fond d’approche prédictive, il y a un problème d’échelle et donc (inévitablement) des
aberrations pour ce qui est du « degré de précision » concernant l’information reproduite.
Techniquement, pour atteindre un résultat intéressant et plus ou moins représentatif dans le cas de
notre espace territorial, ce type de traitement nécessiterait (en réalité) une base d’information « de
référence » bien pourvue (profils, données pédologiques, paramètres physico-chimiques, processus
contraignants et enfin type d’occupation) avec un taux de remplissage généralement de 60% et
plus.

7
Alain Retiere 2015
18
Pour la réalisation des matrices suivantes relatives aux tendances négatives et des données de
base nationales nous avons utilisées les données des statistiques agricoles éditées par le Ministère
de l’Agriculture et du Développement Rural (DSASI) de la période 2000 – 2014 sur la base du
tableau comparatif ci – après :

Valeur Catégories Courte description Classes ESA CCI-LC (codes) Classes DSASI Algérie
NDT
1 Forêts Zones géographiques, Arbres feuillus à feuilles Classes forestières
dominées par les arbres persistantes, arbres feuillus à (bois et forêts)
naturels avec une couverture feuilles caduques, arbres à
de 15 % ou plus. Cette classe (50% du total)
feuilles persistantes aiguille,
comprend aussi:-les mosaïque arbre à type de feuilles
d'arbres et arbustes (> 50 %) /
mixtes, Mosaïque arbre,
la couverture herbacée – ou
arbuste / HC, arbre noyé eau
inondée de manière
douce (50, 60, 61, 62, 70, 71,
saisonnière ou permanente.
72, 80,81, 82, 90, 100, 160)

2 Arbustes, Zones géographiques Mosaïque de végétation /  Prairies


Prairies et dominées par:-arbustes sols labourables, naturelles
zones naturels ; ou - plantes mosaïque HC / arbre,  Pacages et
clairsemées herbacées naturelles ; ou - une arbuste, maquis, Prairies, parcours
végétation naturelle Lichens et mousses,  Terres
clairsemée avec une végétation clairsemée (40 alfatières
couverture de 15 % ou moins ; 110, 120, 121, 122, 130,  Classes
Cette classe comprend aussi:- 140, 150, 152, 153) forestières
mosaïque de végétation (maquis) (50%
naturelle (> 50 %) / cultures- du total)
mosaïque de couvert herbacé
(>50%) / arbres et arbustes

3 Cultures Zones géographiques Sols cultivées irriguées, sols  Cultures


dominées par: - des cultures cultivées irriguées / après herbacées
herbacée; ou - cultures inondation, mosaïque de sols  Terres au repos
ligneuses ; ou - cultures mixtes cultivables / végétation (10,  Plantations
herbacées et ligneuses ; Cette 11, 12, 20, 30) fruitières
classe comprend aussi:-  Vignobles
mosaïque de cultures (50 %) /
végétation naturelle

4 Zones Zones géographiques Arbre inondé, eau salée, (compris dans


humides et dominent par: une végétation arbuste ou plante terres
plans d'eau arbustive ou herbacée, herbacée inondée, plans improductives
aquatique ou régulièrement d'eau (170,180,210) non affectées à
inondée ; ou - mangroves ou - l’agriculture)
plans d'eau

Valeur Catégories Courte description Classes ESA CCI-LC (codes) Classes DSASI Algérie
NDT

19
5 Zones Zones géographiques Zones urbaines (190)  (compris dans
artificielles dominées par des terres
surfaces artificielles, y improductives
compris les zones non affectées
urbaines et connexes (p. à l’agriculture)
ex. urbains Parcs),  Terres
infrastructures de improductives
transport, zones des
industrielles, zones exploitations
incendiées, décharges de agricoles
déchets, chantiers
d'extraction.

6 Terrain non Zones géographiques Zones nues, neiges éternelles Terres improductives
viabilisé et dominées par:-terrains nus - et glaces (200, 201, 202, 220) non affectées à
autres neige , glaciers l’agriculture
domaines

20
LDN Project
Table 1 (*) - Presentation of national basic data using the LDN indicators framework

Net change in area Soil organic carbon


Land area (2000) Land area (2010) Net land productivity change (sq km, 2000-2010)
(2000-2010) (2010)
Land-Use Category
Early stage of Stable but Stable not
sq km sq km sq km Declining Increasing ton/ha
declining stressed stressed
Forest land 21 115,00 21 274,00 159,00 159,00 28,04818284
Shrubs, grasslands and sparsely vegetated areas 377 563,90 386 664,62 9 100,72 9 100,72 20,50049966
Cropland 81 922,10 84 102,78 2 180,68 2 180,68 26,19891517
Wetlands and water bodies 30 215,45 30 215,45 0,00 0,00 19,9096131
Artificial areas 4 605,00 4 605,00 0,00 0,00 25,80726611
Bare land and other areas 1 866 319,55 1 854 879,15 -11 440,40 -11 440,40 14,5950987

Balancing term 0,00 0,00 0,00


Total 2 381 741,00 2 381 741,00 0,00

21
LDN Project Table 2 - Target setting

LDN target
Area Investments
Negative trends Corrective measures
(sq km) Area (sq km) Time (year) required (M USD)

Erosion eolienne 36 985,59 Extension et la consolidation du barrage vert, la


réhabilitation des nappes alfatières, la protection et la
réhabilitation des parcours et développement de
l’agriculture saharienne
Erosion hydrique 56 000,00 Combattre l’érosion hydrique, aménager les BV et 15 000,00 2030
développer l’économie rurale durable
Zones humides 30 000,00 stratégie nationale pour la préservation des zones
humides, avec plus de 17 secteurs impliqués, afin de se
doter d’une réelle politique de gestion durable des
zones humides
SURPATURAGE 36 985,59 Mise en défens, Plans de gestion DGF, HCDS 20 000,00 2030
Urbanisation* 4 605,00 Shéma National Aménagement du Territoire
Déforestation 42 000,00 Plan National de Reboisement 4 250,00 2025
Irrigation intensive, salinisation, Drainage, irrigation goutte à goutte entérée, 10 000,00 2015-2020
etc sensibilisation, suivi de la ressources en eau fossile

Total 206 576,18 49 250,00 0,00

* Valeurs empruntées à UNCCD

22
4. LDN Centered NAP SWOT Analysis

- La Convention des Nations Unies de Lutte contre la Désertification dans les pays gravement touchés par la
sécheresse et/ou la désertification, en particulier en Afrique, adoptée le 17 juin 1994 a été signée par l’Algérie le
14/10/1994, ratifiée le 22/05/1996 et est entrée en vigueur le 26/12/1996. Cette convention, premier instrument
international juridiquement contraignant, a pour moteur essentiel à l’échelle nationale le PAN LCD (Plan d’Action
National de Lutte Contre la Désertification).
- L’Algérie a validé le 14/12/2003 son PAN par un forum qui avait réuni les acteurs de la LCD en Algérie
(administration publique, secteur économique, société civile, etc.) et des observateurs avisés du Secrétariat de
l’UNCCD et des organisations internationales ou régionales impliquées dans la LCD.

- Afin de répondre aux orientations de la Stratégie décennale et transformer le PAN/LCD en un document de stratégie
intégré dans les cadres nationaux d’investissement. Le Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, Point
Focal National de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, a organisé un atelier national
sur l’alignement du PAN/LCD les 27 et 28 juillet 2011 à Alger.

- Suite à cet atelier, l’alignement du PAN LCD sur la stratégie décennale 2008-2018 de l’ UNCCD a été réalisé et
présenté à la Réunion Régionale Préparatoire à la COP 10 de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la
désertification (UNCCD) pour les pays Parties de l'Annexe I qui s’est tenue à Alger du 5 au 11 Septembre 2011.

- L’analyse SWOT qui suit est le résultat du traitement des résultats et recommandations de l’atelier de l’alignement
du PAN.

ATOUTS FAIBLESSES
1. Volonté politique existante illustré par la promulgation, en 1. l’application des lois est à renforcer
particulier, du SNAT 2. Police de l’eau et de l’environnement créée
2. Stratégies orientées développement durable et économie récemment ;
verte 3. Pas de structure centrale de suivi-
3. Ratification de toutes les conventions relatives à évaluation opérationnelle
l’environnement et au développement durable 4. Démarche du renouveau rural participative
4. PAN LCD aligné sur la stratégie décennale de l’UNCCD. et citoyenne qui permet à la société civile
5. Lois et réglementation appropriée couvrant tous les aspects et aux populations locales de participer à
de la NDT. l’effort de développement local et à la
6. Structures (quelques) dotées de moyens humains, matériels protection de l’environnement doit être
disposant pour la plupart d’outils SIG à même de mettre en généralisée ;
place un système de suivi de la NDT . 5. Valorisation insuffisante des résultats de la
7. Intégration de la NDT dans les programmes de recherche recherche scientifique
universitaire. 6. Insuffisance d’encadrement de la Société
8. Taxes écologiques diverses. civile
9. Une société civile active.
OPPORTUNITES MENACES
1. Algérie leader dans la région africaine dans la lutte contre 1. Accentuation des phénomènes climatiques
la désertification ; extrêmes (sécheresse, inondations, , etc.)
2. Sensibilisation et vulgarisation sur la lutte contre la 2. Dégradation plus prononcée des terres
désertification développées ; suite :
3. Efforts de la communauté internationale à réduire les GES - à l’immensité du territoire ( plus de 80%
et à développer les énergies renouvelables et propres. sont occupées par le Sahara)
4. Déclaration de rio +20 (art 15) - des effets anthropiques (surpâturage,
5-Intégration de la NDT dans les programmes de recherche déforestation, artificialisation du territoire,
universitaire et schéma national de conservation des sols et etc)
lutte contre la désertification en cours d’élaboration.
6- Concrétisation de la synergie entre les 3 conventions de rio

23
5. Carte nationale des zones pilotes NDT

24
1- Zone pilote relative à un écosystème montagneux : Bassin versant de L’Oued de la Mina barrage Sid
M’Hamed Benaouda).

Identification Superficie d’après la carte Pourcentage %


GLCN en (ha)
Occupation totale des 6 classes de la carte GLCN 98
1. Forêts 0,05
2. Formations herbacées 248 273,8 51
3. Cultures 221 693,8 46
4. Zones humides et plans d’eau 892,5 0,2
5. Zones artificielles 0,15
6. Sols bruts 761 0,15
Pourcentage du changement du couvert végétal 0
Pourcentage moyen en carbone organique
1. Moyen 388 936,5 80
2. Elevé 95 307 19,6
3. Très élevé 2 131 0,4
Pourcentage de productivité
1. Stable non stressé 186470.2 38.36
2. Stable mais stressé 20 000 4
3. productivité en hausse 273434.54 56.25
4. Signes précoces de déclin 0 0
5. Productivité en déclin 71 0,01

25
2- Zone pilote relative à la zone steppique (mise en valeur en sec :plantation pastorale) :
El-Guedid (Djelfa)

Identification Superficie d’après la Pourcentage %


carte GLCN en (ha)
Surface totale 116746 100
Occupation totale des 6 classes de la carte GLCN 98
1. Forêts 0
2. Formations herbacées 90843.8 77.81
3. Cultures 0
4. Zones humides et plans d’eau 0
5. Zones artificielles 0
6. Sols bruts 23975.1 20.53
Pourcentage du changement du couvert végétal 0
Pourcentage moyen en carbone organique
1. Très faible 0
2. Faible 47032.5 40.28
3. Moyen 8476.3 7.26
4. Elevé 60736.4 52.02
5 . Très élevé 0
Pourcentage de productivité
1. Stable non stressé 107359.62 91.96
2. Stable mais stressé 0 0
3. productivité en hausse 85.765 0.07
4. Signes précoces de déclin 0 0
5. Productivité en déclin 9346.5 8

26
3. Zone pilote relative à la zone steppique (Barrage vert) : Moudjebara (Djelfa)

Identification Superficie d’après la carte GLCN en (ha) Pourcentage


Surface totale 87254.4 100,00
Occupation totale des 6 classes de la carte 99.4
GLCN
1. Forêts
-
2. Formations herbacées 40716.4 46.66
3. Cultures 16,00 0.01
4. Zones humides et plans d’eau -
5. Zones artificielles
-
6. Sols bruts 46080.7 52.81
Pourcentage du changement du couvert -
végétal
Pourcentage moyen en carbone organique
1. Très faible -
2. Faible -
3. Moyen 87254.4 100,00
4. Elevé -
5 . Très élevé -
Pourcentage de productivité
1.Stable non stressé 76353.3 87.5
2. Stable mais stressé - -
3. productivité en hausse 488,00 0.55
4. Signes précoces de déclin - -
5. Productivité en déclin 12139.7 13.91

27
4. Zone pilote relative à l’écosystème saharien : El-Ghrous

Identification Superficie d’après la carte Pourcentage %


GLCN en (ha)
Surface totale 23966.2 100
Occupation totale des 6 classes de la carte GLCN 100
1. Forêts 0 0
2. Formations herbacées 5672.5 23
3. Cultures 2577.7 10
4. Zones humides et plans d’eau 0 0
5. Zones artificielles 0 0
6. Sols bruts 16128.6 67
Pourcentage du changement du couvert végétal 0
Pourcentage moyen en carbone organique
1. Très faible 0 0
2. Faible 13013 52
3. Moyen 12054.2 48
4. Elevé 0 0
5 . Très élevé 0 0
Pourcentage de productivité
1.Stable non stressé 11804.8 49
2. Stable mais stressé 0 0
3. productivité en hausse 3317.2 13
4. Signes précoces de déclin 1
5. Productivité en déclin 9541.8 37

28
Composition du groupe national
Mme Zohra GHAZI
Responsable du rapport
Point focal national UNCCD/NDT
Directrice de la mise en valeur des terres et de la lutte contre la désertification
Direction générale des forêts (Algérie)
Ministère de l'agriculture et du développement rural et de la pêche
LD/FAX :+213 23 23 82 65
Mobile :+213 775 21 09 40
ghazizdz@yahoo.fr
GAYA Aicha
Ingénieure chef de bureau, Direction de l’Hydraulique Agricole
Ministère des Ressources en Eau et de l’Environnement (Ressources en Eau)
Téléphone : + 213 21 68 00 68
Adresse de messagerie : aicha_gaya@yahoo.fr
LAMECHE Hafida,
Ingénieure, sous-directrice de l’Environnement
Ministère des Ressources en Eau et de l’Environnement (Environnement)
Téléphone mobile: +213 661 625 815
Adr. de messagerie: moufidalameche@hotmail.fr
BOUKANDOURA Mohamed
Ministère de l'Agriculture et du Développement Rural /DSASI
Bureau: +213 23 503 238 poste 22/60
Adr. de messagerie: bkbreain@yahoo.fr
BOUATTOURA Iméne
Ministère de l'Agriculture et du Développement Rural et de la pêche /DDAZASA
Adr. de messagerie: i.bouattoura@yahoo.fr
Djamila SALAH
Ingénieur principal en Agronomie, Pédologie
Chef de service "Préservation et Aménagement des sols"
Institut national des sols ,irrigation et drainages
Ministère de l'Agriculture et du Développement Rural et de la pêche
sadja08@hotmail.com
HAMDOUS Samira
Institut National de l'Irrigation et du Drainage INSID
Institut national des sols ,irrigation et drainages
Ministère de l'Agriculture et du Développement Rural et de la pêche
Téléphone mobile: +213 558 218 220
Adr. de messagerie: zidanesamira@yahoo.fr
MAKHLOUF Laid
Directeur /Institut National de Recherche Forestière INRF
Adr. de messagerie: makhlouf_inrf@yahoo.fr

29
OUAMER-ALI Karim
Institut de Recherche Agronomique d'Algérie INRAA
Bureau: + 213 21521281
Bureau 2: + 213 21521283
Adr. de messagerie: oa_karim@yahoo.fr

BOUKHNIFER Slami
Haut Commissariat de Développement de la Steppe HCDS
Ministère de l'Agriculture et du Développement Rural et de la pêche
Téléphone mobile: +213 560 171 287
Adr. de messagerie: slamiboukhnifer@gmail.com

LAKHDARI Fettouma
Fonction: Directrice CRSTRA
CRSTRA / Ministére de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Télécopie (bureau): +213 33 522 092
Adr. de messagerie: crstra_biskra@yahoo.fr

MARIF Nourredine
Centre de Développement des Régions Sahariennes CDARS
Ministère de l'Agriculture et du Développement Rural et de la pêche
Téléphone mobile: + 213 664 507 801
Adr. de messagerie: marif.noureddine@yahoo.fr

Nasreddine BELABID
Agence Spatiale Algérienne ASAL
Adr. de messagerie: nbelabid@asal.dz
HAMADACHE Rafik
Office National de la Météorologie ONM
+ 213 780029142
r.hamadache@onm.dz
BENDRIS Mohamed Nabil
Office National de la Météorologie ONM
+ 213 551267800
m.bendris@onm.dz

Mohamed Safar Zitoun


Consultant NDT
geosolutions.dz@gmail.com
mobile : + 213 771 44 37 84
tel : + 213 23 20 21 06

30
31

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