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2020
PREAMBULE
La situation géostratégique entre la Méditerranée au
Nord, l'Océan Atlantique à l'Ouest et le Sahara au Sud, et
les grandes variations altitudinales et climatiques
confèrent au Maroc des écosystèmes forestiers riches et
diversifiés, couvrant une superficie d’environ 9 millions
d’hectares, dont 5,8 millions ha boisés, et qui assurent
des fonctions d'ordres environnemental, économique et
social valorisées à 17 milliards de DH par an.
BILAN d’Activités
bilan énergétique national (soit 4 millions de tonnes
équivalent-pétrole), 4% de l’offre mondiale du liège pour objectif de
(150.000 quintaux/an) et 17% des besoins du cheptel
(équivalent de 15 millions de quintaux d’orge). rendre le
Toutefois, les écosystèmes forestiers sont soumis à des secteur
contraintes d’ordre socioéconomiques, liées aux
conditions précaires des populations rurales, et d’ordre
forestier plus
naturel, liées principalement à l’aridité du climat et à la compétitif
sensibilité des terres à la désertification.
grâce à un
En réponse à ces problèmes liés à la gestion classiques
des forêts, et soucieux de développer de façon durable ce modèle de
patrimoine, la nouvelle stratégie « Forêts du Maroc 2020- gestion intégré,
2030 », présentée devant SM le Roi, est fondée sur quatre
principaux axes à savoir (1) réinventer et structurer durable et
l’approche participative, (2) différencier et développer les
espaces selon leur vocation, (3) investir et moderniser le productif de la
cœur de métier et (4) refonder le cadre institutionnel du richesse ».
secteur. C’est dans cet état d’esprit que l’enjeu principal
est de réussir à intégrer efficacement la population locale
et en faire le premier partenaire responsable et relever
ainsi le grand défi de la nouvelle politique du secteur 1
forestier qui est sa réconciliation avec son environnement
pour assurer la pérennité de la gestion forestière.
SOMMAIRE
Préambule
2
BILAN DES REALISATIONS AU TITRE DE L’EXERCICE 2020
I. SECURISATION DU DOMAINE FORESTIER : GARANT DU PATRIMOINE ET DU DROIT D'USAGE
BILAN d’Activités
effet, les opérations d'immatriculation ont été accomplies conformément aux
procédures juridiques et normes techniques en vigueur régissant la procédure de
l'immatriculation foncière, permettant une sécurisation foncière du domaine
forestier contre toutes les formes d'empiétement, ainsi qu'un éclaircissement des
limites avec les terres avoisinantes. Les efforts de réalisation des actions prévues
dans le cadre du programme de sécurisation du Patrimoine National Forestier se
sont poursuivis, à travers notamment le parachèvement des opérations de
délimitation définitive sur les 2% du domaine forestier restant. Ainsi, la superficie
totale du domaine forestier immatriculée s'élève à 6.376.000 ha, soit 80% de la
superficie homologuée qui est de l'ordre de 8 millions d'ha (89% de la superficie
du domaine forestier).
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2. CHEMINS FORESTIERS
Le réseau des pistes et chemins forestiers joue un rôle primordial dans la gestion
durable du domaine forestier et la valorisation des ressources forestières. Son
rôle est privilégié dans la desserte et le désenclavement des agglomérations
rurales, situées à l’intérieur ou en périphérie des massifs forestiers, par des
projets d’ouverture et d’entretien d’une voirie adaptée à la topographie du
terrain.
En effet, le réseau actuel de desserte forestière est en grande partie satisfaisant
pour la gestion forestière. Au niveau national, la longueur actuelle du réseau des
chemins forestiers desservant le domaine forestier s’élève à plus de 22480 Km,
soit 2,5 mètres linéaires par hectare.
Compte tenu de l’importance
socio écologique de cette action,
le programme du département
touche pratiquement toutes les
régions du Maroc. Ainsi, et au
titre de l’année 2020, les
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réalisations d’ouverture et
d’entretien de pistes sont de
l’ordre de 380 km, compte tenu de la conjoncture actuelle et du plan
d’ajustement du budget qui a consisté en une réduction de 55 MDhs réparti entre
les travaux d'ouverture de chemins et de réhabilitation et d'entretien de chemins.
De même, les travaux visant l’entretien et la réhabilitation des bâtiments et des
logements administratifs ainsi que les maisons forestières correspondent à 112
unités administratives et 54 maisons forestières.
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II. AMENAGEMENT ET DEVELOPPEMENT FORESTIER
BILAN d’Activités
- Reboisement : 18.000 ha
- Régénération des forêts naturelles : 11.700 ha
- Amélioration sylvopastorale : 7.500 ha
BILAN d’Activités
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III. LA PREVENTION CONTRE LES INCENDIES ET LA SURVEILLANCE SANITAIRE : PREOCCUPATIONS
PERMANENTES POUR LA PROTECTION DES FORETS
1. INCENDIES DE FORET
BILAN d’Activités
récurrente au cours des deux dernières décennies et à la pression exercée par la
population riveraine sur les ressources forestières (surpâturage, émondage,
ébranchage...).
Depuis 2007 une stratégie nationale de surveillance et de suivi de la santé des
forêts a été mis en œuvre pour réduire les risques afférents à l’état phytosanitaire
des forêts et aux changements climatiques. En 2020, le système de surveillance
de la santé des forêts a été renforcé en augmentant les sites de contrôles et de
diagnostics phytosanitaires pour atteindre 651 sites suivis par des techniciens et
des ingénieurs spécialisés dans les questions sylvo-sanitaires.
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IV. LA CONSERVATION DES EAUX ET DES SOLS : UNE CONTRIBUTION MAJEURE A LA LUTTE CONTRE LA
DESERTIFICATION
naturelles qui touche, avec des intensités diverses, une grande partie du territoire
national. Les enjeux liés à ce phénomène sont perçus tant à l’amont, au niveau
de la dégradation des sols, base de toute production agricole, pastorale ou
forestière, qu’à l’aval, au niveau de la mobilisation de la ressource eau, élément
vital pour le développement socio-économique du pays.
En amont, les pertes en terre, qui dépassent 5.000 t/Km2/an dans le Rif, ont un
effet négatif direct sur la productivité des terres. A l’aval, l’envasement des
retenues des barrages, estimé à 75 millions m3/an, réduit leur capacité de
stockage de près de 0,5%/an, limitant ainsi tant la quantité que la qualité des eaux
mobilisables.
De ce fait, l’aménagement intégré des bassins versants présente un enjeu
stratégique pour la conservation des ressources naturelles en favorisant la
gestion conservatoire des eaux et des sols à l’amont et la protection des
infrastructures hydro-agricoles et des agglomérations à l'aval.
Les priorités d’interventions ainsi que les mécanismes financiers et institutionnels
de mise en œuvre dans ce domaine sont fixées dans le Plan National
d’Aménagement des Bassins Versants (PNABV). En effet, le PNABV préconise un
programme d’action prioritaire portant sur le traitement de 1,5 millions d’ha sur
10 une période de 20 ans, au niveau de 22 bassins versants.
Les réalisations enregistrées au titre de l’année 2020, ont porté sur le traitement
d’une superficie totale d’environ 30.000 ha, moyennant en plus des interventions
biologiques des traitements mécaniques des ravins par l’édification d’environ
108.000 m3 de seuils de sédimentation. La diminution par rapport au programme
prévu par le décennal 2015/2024 est due aux restrictions budgétaires à cause de
la pandémie de COVID-19.
BILAN d’Activités
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V. CONVENTION DES NATIONS UNIES DE LUTTE CONTRE LA DESERTIFICATION : ACTIVITES REALISEES
BILAN d’Activités
1. L’ADOPTION DES CIBLES VOLONTAIRES EN TERMES DE NEUTRALITE DE
DEGRADATION DES TERRES
La 12ème session de la Conférence des Parties (COP 12) à la Convention des Nations Unies
sur la lutte contre la désertification (CNULCD), tenue à Ankara, en Turquie en octobre 2015,
avait adopté le programme relatif à la neutralité en matière de dégradation des terres
(NDT) comme étant une force motrice de la mise en œuvre de la Convention.
L’objectif recherché à travers l’initiative sécheresse est de doter les pays de plans nationaux
de lutte contre la sécheresse basée sur les principes de réduction des risques, tout en
prenant en considération :
Les efforts qui ont été déployés par les pouvoirs publics en matière de gestion de la
sécheresse (techniques, réglementaires, gouvernance…) ;
La complémentarité et la mise en cohérence avec les outils et programmes déjà
existant ;
La capitalisation sur les résultats des initiatives études, et expertises déjà réalisées.
BILAN d’Activités
veillant sur la complémentarité et la mise en cohérence du plan sécheresse avec les
outils et programmes existants, ainsi que la capitalisation sur les résultats des
initiatives et expertises déjà réalisées. Cette vision, à l’horizon 2030, permet de
décliner le plan d’action en 6 axes stratégiques, notamment :
Le Département des Eaux et Forêts avait lancé en décembre 2020, avec l’appui du PNUD
et du PNUE, une étude pour l’amélioration du système de suivi évaluation de la
Désertification au Maroc.
Cette étude devra répondre aux exigences de la CNULCD en matière de suivi régulier de
l’évolution de la désertification ainsi que les programmes, projets et actions entrepris par
le Maroc pour faire face à ce fléau, à travers l’amélioration du système de suivi-évaluation
afin de remplir convenablement les fonctions suivantes : (1) la surveillance écologique de
la dégradation des terres (2) l’évaluation de l’impact de l’action en matière de lutte contre
la dégradation des terres et la production des outils d’aide à la décision (3) la gestion et le
partage de l’information.
Aussi, il est attendu que ce système renseigne sur l’impact des différentes interventions
spatio-temporelles et les approches derrières leurs mises en place, ceci afin de pouvoir
mettre en exergue l'impact biophysique et socioéconomique et de montrer l'efficience et
l'efficacité des approches adoptées pour l'implémentation de ces actions et fournir ainsi
une base de priorisation des interventions et d'aide à la décision aux fins d'adoption ou
d'abandon aussi bien des technologies que des approches.
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VI. CONSERVATION ET VALORISATION DES PARCS ET RESERVES NATURELLES
BILAN d’Activités
Ainsi, la nouvelle stratégie projette de faire de ces espaces protégés une destination phare
pour l’écotourisme à travers la création d’une marque « Parc National », le marketing de
ses produits et services labellisés, le développement d’une infrastructure adéquate et la
création de parcours naturels adaptés aux adeptes de la nature.
BILAN d’Activités
développement durable.
l’écomusée ;
Elaboration de l’étude scénographique et l’écomusée ;
Elaboration de supports pédagogiques destinés aux animations nature ;
Aménagement de sentiers pédestres dans le parc par la mise en place de la
signalétique et le balisage ;
Matérialisation des entrées du parc par des portes d’entrée ;
Programmes de sensibilisation et éducation à l’environnement et au
développement durable.
BILAN d’Activités
programmes de conservation de la faune actuels et les étendre à d’autres espèces
menacées ou disparues tout en protégeant la biodiversité marocaine de l’extension des
espèces invasives
Les critères de priorisation pour les espèces à doter d’un plan d’action est adopté comme
suit :
Le risque d’extinction de l’espèce au niveau national et international.
La priorité de maintenir à l’état sauvage des espèces emblématiques marocaines.
La priorité d’entamer un programme de réintroduction des espèces éteintes à l’état
sauvage.
Des plans d’actions nationaux sont mis en œuvre en faveur du singe magot, des 7 espèces
d’ongulés sauvages (cerf, mouflons, oryx, l’addax, gazelle dama, gazelle dorcas et gazelle
de cuvier), de sept d’espèces d’oiseaux emblématiques (ibis chauve, faucon d’Eléonore,
balbuzard pêcheur, gypaète barbu, grande outarde et autruche à cou rouge).
Dans le cadre des programmes de réintroduction et de conservation de la faune sauvage,
des actions de translocation des ongulés sauvages et de oiseaux ont été réalisées en 2020:
Mouflons à manchettes : relâcher dans la nature de 45 individus au niveau du SIBE 21
de Béni-snassen et de 74 individus au niveau du SIBE de Jbel Bounasser ;
Gazelle dorcas : relâcher dans la nature de 180 individus au niveau du SIBE d’Aferdou
à Errachidia et de 44 individus dans le parc national d’Iriqui à M’hamid Elghizlane ;
Addax : Renforcement des populations des addax dans le parc national d’Iriqui à
M’hamid Elghizlane par le lâcher de 20 individus dont 8 équipés de colliers GPS et
transfert de 18 individus pour la station d’acclimatation d’Essmara ;
Oryx : transfert de 19 individus au niveau de la station d’acclimatation de Boujdour;
Cerfs de bérbérie : transfert de 27 Individus au niveau de la station d’acclimatation
de Bouhachem ;
Gazelle de Cuvier : transfert de 04 Individus au niveau de la réserve de Tirnest ;
Autruche à cou rouge : Lancement d’un programme de l’incubation artificielle au
niveau du centre de recherche forestière et transfert de 17 autruchons au parc
national d’Iriqui à M’hamid Elghizlane et 15 individus vers la station d’acclimatation
de Boujdour ;
Vautour fauve : Lancement du programme de nidification du vautour au niveau de
la volière d’acclimatation de Jbel Moussa et transfert de 10 Individus adultes et
lancement du programme protocole de suivi du post lâcher des Vautours relâchés;
BILAN d’Activités
2. Mise en œuvre du plan d’action de lutte contre le commerce illégal de la faune sauvage
Production d’outils de communication et de sensibilisation du grand public pour la
conservation et la protection de la faune sauvage contre le commerce illégal.
Poursuite du programme de partenariat avec le Département de l’Intérieur des USA
(DOI-USA) en matière d’accompagnement pour la mise en œuvre de la CITES.
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BILAN d’Activités
organisateurs de chasse touristique a atteint près
de 800.000 hectares.
Toutefois, la COVID 19 a visiblement impacté la
chasse touristique qui a perturbé la réception des
étrangers non résident au Maroc. Devant cette
situation et après consultation de l’association des
organisateurs de chasse touristiques, il a été
convenu de suspendre les contrats liant le DEF aux
sociétés qui le désire jusqu’à la levée des
contraintes provoquées par la pandémie.
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2. PECHE ET PISCICULTURE
Le Maroc dispose d'un potentiel piscicole représenté principalement par 1.500 km de cours
d'eau et plus de 120.000 ha de retenues de barrages et de lacs naturels. Outre, la faible
productivité des milieux aquatiques, l'exploitation de ces ressources reste limitée à cause
de l’insuffisance d'organisation et du savoir-faire des pêcheurs. Les axes d'intervention du
département dans ce domaine visent :
Le développement et la conservation des ressources piscicoles ;
L’organisation des communautés de pêcheurs ;
L’amélioration de la qualité des eaux et de l'environnement ;
La contribution au développement de l’éco-tourisme ;
La promotion de l’aquaculture continentale.
Concernant les réalisations de 2020 en
matière de pêche dans les eaux
continentales, plus de 23 millions d’unités
d’alevins ont été produites et déversées
pour le repeuplement de 51 milieux
BILAN d’Activités
aquatiques.
L’exercice 2020 a été marqué également
par la mise en œuvre du programme d’appui des coopératives aquacoles au profit des
communautés des pêcheurs des provinces de Taounate (retenues de barrage Sahla et El
Wahda) et de Rhamna (retenue de barrage El Massira).
Les actions réalisées portent essentiellement sur :
La mise à la disposition des cages aquacoles;
L’approvisionnement en alevins et en aliments de poissons ;
La formation et l’assistance technique
Le suivi et le monitoring
L’appui à la commercialisation des produits aquacoles.
Les résultats attendus dudit programme
sont les suivants : i) augmenter les
productions piscicoles de ces milieux
aquatiques, ii) créer de nouveaux emplois,
iii) et améliorer les revenus des pêcheurs
24 commerciaux.
VIII. LA RECHERCHE FORESTIERE : UN LEVIER POUR LE DEVELOPPEMENT DES FORETS ET DE LEURS
RESSOURCES
BILAN d’Activités
régénération des Test de water retainer sur les plants
écosystèmes forestiers de chêne-liège de Maâmora
Techniques de régénération du cèdre
Abondance des champignons
mycorhiziens arbusculaires et
potentiel mycorhizogène des sols
rhizosphériques des arganiers
Sylviculture appliquée introduits et naturels dans les régions
Sylviculture et de Rhamna et Essaouira
biotechnologie
Rôle de la mise en défens des
parcelles sur la diversité des
champignons endomycorhiziens au
niveau de la rhizosphère des
arganiers
Réhabilitation d’Helianthemum
Restauration et
guttatum, espèce mycorhizogène du
valorisation des forêts
terfess rose de la Maamora
Collection ex-situ Représentation des écosystèmes
Changements climatiques d’échantillons de Forestiers dans le Jardin d’Essais
peuplements forestiers Botaniques (JEB) de Rabat
Etude des paramètres biologique et
écologique impliqués dans la
Restauration des reconstitution des pinèdes 25
Santé de forêt
parcelles incendiées incendiées dans le Rif. Piégeage de
Monochamus et association avec les
nématodes de pins
Utilisation des images Satellitaires de
très haute résolution (10 m) pour
Etude et l’identification des Zones à risque de
développement de défoliation par Lymantriadispar : Cas
techniques de suivi des des forêts de Dar Essalam - Temara
dépérissements et Sidi Amira
Dépérissement du chêne-liège de la
parcelle DI15
Sélection des variétés et analyse
Amélioration génétique Cératoniculture
économique de la filière de caroubier
Bioécologie de la perdrix gambra
dans les amodiations de chasse du
Nord-ouest du Maroc
Etude de dynamique de
l’avifaune cynégétique Etude de la niche des nids de la
Tourterelle des bois, le Pigeon ramier
et la perdrix gambra
Suivi des gazelles de Cuvier
Biodiversité Suivi des populations
réintroduites dans l’enclos de
d’ongulés SS
Tergou (Oulmès-Maroc)
Inventaire de la faune
Inventaire de
entomologique des paysages
l’entomofaune
BILAN d’Activités
BILAN d’Activités
Technique de régénération du Cèdre :
Des essais de la mécanisation des trous de plantations ont été réalisés comme
technique alternative de plantation à celle des trous standards par pioche.
Abondance des champignons mycorhiziens arbusculaires et potentiel mycorhizogène
des sols rhizosphériques des arganiers introduits et naturels dans les régions de
Rhamna et Essaouira (Smimou) :
Etudier la diversité des champignons endomycorhiziens et le potentiel mycorhizogène
des sols rhizosphériques des arganiers, dans une aire naturelle de la région de Haha et
dans une aire d’introduction de la région de Rhamna
Rôle de la mise en défens des parcelles sur la diversité des champignons
endomycorhiziens au niveau de la rhizosphère des arganiers :
L’objectif de ce travail est de déterminer l’impact de la mise en défens sur la richesse
et la diversité des champignons endomycorhiziens au niveau de la rhizosphère des
arganiers des parcelles clôturées et non clôturées dans la région de SkhourRhamna.
Réhabilitation d’Helianthemum guttatum, espèce mycorhizogène du terfess rose de la
Maamora :
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Cette action intervient dans le cadre du Projet de Restauration des Forêts de Chêne-
liège par le développement et la valorisation des truffes dans la forêt de Maâmora.
Projet IKI composante Marocaine.
3. CHANGEMENTS CLIMATIQUES
4. SANTE DE FORET
Utilisation des images Satellitaires de très haute résolution (10 m) pour l’identification
des Zones à risque de défoliation par Lymantriadispar : Cas des forêts de Dar Essalam -
Temara et Sidi Amira.
Objectifs
Repérer les plages de défoliation
Cartographier les foyers d’infestation et évaluer leur ampleur au niveau des
subéraies
Images Satellites montrant la vitesse de défoliation entre le début et la fin du mois de Mai dans la forêt de
chêne-liège de Temara
28
5. DEPERISSEMENT DU CHENE-LIEGE DE LA PARCELLE DI15
Le CRF a installé un protocole expérimental de
suivi de l’état sanitaire de 400 arbres et
souches marquées ayant subi différents
traitements sylvicoles sur une période de 3
années :100 arbres sains (Témoin) ; 100 arbres
avec taille d’assainissement ; 100 arbres
coupés en têtards ; 100 souches recepées.
6. AMELIORATION GENETIQUE
Cultivars de caroubier
Objectif :
La sélection de cultivars à haut rendement et leur multiplication par voie
végétative, pour l’établissement de vergers destinés principalement à la
production de graines constitue un enjeu économique et écologique très
importants, permettant d’alléger la pression sur les ressources génétiques tout
en participant à l’amélioration des revenus des populations locales.
BILAN d’Activités
29
IX. GESTION DES FORETS URBAINE ET PERIURBAINES POUR SATISFAIRE UN GRAND PUBLIC
Le programme d’action relatif aux forêts urbaines et périurbaines (FUP) durant l’année
budgétaire 2020 a connu un impact de ralentissement et de réajustement de ses différents
plans d’action, et ce sous l’effet de la pandémie et du confinement totale décrété durant
une bonne partie de cette année. Le programme d’intervention s’est alors concentré
principalement sur les grands projets prioritaires, conclues dans le cadre de conventions de
partenariat et qui sont en cours de réalisation et /ou de finalisation lors de l’exercice 2020.
C’est le cas des FUP de Tanger (Forêt Perdicaris, Forêt Rahrah et Forêt diplomatique), FUP
de Rabat (ceinture verte de Rabat, Forêt de Harhoura), FUP de Casablanca (Forêt de
Bouskoura). En 2020, les actions menées par le Département des Eaux et Forêt dans les
forêts urbaines et périurbaines ont concerné
principalement la reconduction et le
renforcement du gardiennage des sites déjà
aménagés et équipés, la construction et
l’entretien des clôtures, la mise en place des
équipements récréatifs, l’aménagement des
aires de détentes, la construction des blocs
sanitaires et la mise en place de la
BILAN d’Activités
30
X. MOBILISATION ET VALORISATION DES FILIERES : CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DES REVENUS ET A
LA SATISFACTION DES BESOINS EN PRODUITS LIGNEUX ET NON LIGNEUX
La production nationale en bois d'œuvre et d'industrie couvre environ 30% des besoins du
pays, d'où le recours aux importations de bois de conifères d'Europe et de bois tropicaux
d'Afrique.
Le liège et les autres produits forestiers non ligneux sont destinés essentiellement à
l'exportation.
La cession des produits forestiers se fait par voie d'adjudications publiques organisées
annuellement aux niveaux de toutes les régions du pays. Le calendrier des adjudications est
publié au début de chaque campagne.
Exceptionnellement, et dans les conditions fixées par la législation en vigueur, la cession
peut se faire par voie de marché après appel à la concurrence.
La récolte des lièges est assurée par l'Administration. Les lièges rassemblés sur les dépôts
administratifs sont mis en vente annuellement dans le cadre d'une adjudication organisée
au niveau national.
BILAN d’Activités
Le programme de récolte des lièges de l’année 2019, a porté sur un volume de 84.510
stères dont les réalisations ont été de 73.927 stères, soit 87,48 % du programme.
Par ailleurs, le Département des Eaux et Forêts a organisé en 2019, une adjudication
nationale pour la vente des lièges récoltés en 2018 et ceux invendus lors des adjudications
antérieures. Le volume cédé lors de cette adjudication spéciale est de 117.376 stères,
totalisant une recette de 115,03 millions de Dh HT (168,10 millions de Dh TTC).
Pendant l’exercice 2020 le programme de récolte des lièges a concerné un volume de
62.852 stères dont les réalisations ont été de 53.791 stères, soit 85,58 % du programme.
Cependant, aucune adjudication pour la vente des lièges n’a été organisée par le
Département suite à la pandémie covid-19.
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2. CESSION DES BOIS ET D’AUTRES PRODUITS NON LIGNEUX
Chaque année des adjudications publiques sont organisées au niveau des différentes
régions du Royaume, pour la vente du bois et des produits forestiers non ligneux. En 2020,
à cause la crise sanitaire covid 19, une seule adjudication publique a été organisée à la
DREFNO en février 2020 et quelques cessions limitées par appel d’offres. Ces adjudications
ont débouché sur les cessions suivantes :
Outre ces productions, les usagers organisés en coopératives forestières ont participé à la
mobilisation des produits forestiers à hauteur de :
BILAN d’Activités
En effet, le Département dispose de deux comptes spéciaux ˸ le FNF crée en 1949 et le compte
FCPC crée en 1990. Ces CAS représentent plus des deux tiers du budget. Ils sont considérés comme
étant la première source de financement des projets du DEF, garantissant ainsi un financement
propre de ses investissements et un allégement vis-à-vis du budget général.
L’augmentation des recettes des CAS résulte d’une bonne gestion de ces caisses, et à la révision de
certaines recettes liées à la perception directe des frais correspondants à la valeur des ventes des
produits forestiers à l’intérieur du pays depuis 2009, et à l’élargissement de l’assiette relative à la
taxe sur le bois importé depuis 2012.
L’évolution des recettes pendant les 5 derniers exercices se présente comme suit :
2018 812 859 044.00 1 164 388 390,93 1 977 247 434,93 720 387 566,02 1 207 043 468,46
BILAN d’Activités
2019 819 648 443,12 1 207 043 468,46 2 026 691 911,58 736 561 769,61 1 226 753 699,61
2020 576 575 441,61 1 226 753 699,61 1 803 329 141,22 457 440 236,62 1 291 049 821,51
2018 52 803 492,37 172 440 409,92 225 243 902,29 27 240 984,98 195 152 917,31
2019 49 128 080,90 195 152 917,31 244 280 998,21 25 193 314,77 207 807 683,44
2020 26 437 188,34 207 807 683,44 234 244 871,78 17 498 981,01 215 037 890,77
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