le cadre de l’élaboration de la nouvelle stratégie forestière a révélé des problèmes auxquels le secteur forestier reste confronté, dont les principaux sont : Economie forestière Contraintes techniques: patrimoine forestier et de 1. Les produits forestiers sont protection des terres. mal valorisés; 2. la production est en nette 4. les reboisements opérés régression à cause du depuis l’indépendance à ce vieillissement des jour ont connu un peuplements, des modes développement considérable. d’exploitation et d’une 5. les objectifs ambitieux de gestion inappropriée; reboisement n’ont pas été 3. Le reboisement a toujours suivis d’effets, sur le plan constitué une action aussi bien qualitatif que déterminante dans les quantitatif programmes d’extension du Economie forestière 6. Dans les milieux fragiles les efforts menés 9. Les nappes alfatières demeurent en matière de reboisement demeurent des écosystèmes fragiles à insuffisants et mal programmés territorialement au regard de: protéger et des espaces l’ampleur des superficies à traiter; potentiels économiques encore des dégâts causés par l’érosion; difficiles à valoriser, et ce malgré des problèmes sociaux qui sont posés. une forte demande fourragère et industrielle. 7. Les plans et démarches conçus pour lutter contre la désertification, la pauvreté des populations et les pressions sur les 10. La gestion non intégrée de cet ressources ont été souvent peu efficaces; espace fragile, aussi bien par les 8. L’absence de mise en œuvre et de populations d’éleveurs que par coordination intersectorielle de politiques et de moyens en commun ont été des les acteurs institutionnels, rend obstacles à la réalisation des objectifs. difficile la concrétisation de tous les efforts de développement. Economie forestière 11. La conservation de la biodiversité 13. les méthodes de gestion des forêts, limitée actuellement à la création de d’amélioration des connaissances et parcs nationaux, de réserves d’approche du développement naturelles et d’autres aires protégées forestier ne sont plus adaptées et n’est pas véritablement menée sur la doivent faire l’objet de changements. base des principes d’une gestion dynamique de ces milieux. 12. Faible connaissance du potentiel végétal et faunique et leur dynamique n’a pas permis d’apprécier exactement les menaces qui pèsent sur la flore et la faune en vue de planifier rationnellement leur utilisation, accélérant ainsi la dégradation des ressources forestières . Economie forestière Contraintes institutionnelles et législatives: 1. L’organisation territoriale actuelle, a montré une certaine limite pour assurer les missions de protection et de Il en résulte un déséquilibre dans développement des milieux la répartition de l’encadrement naturels sur l’ensemble des technique pour la prise en territoires d’intervention. charge des programmes de 2. Cette organisation a été mise en développement forestier. place d’une manière systématique sur l’ensemble des wilayates sans tenir compte des spécificités de chaque localité (potentialités, centres d’intérêt et importance…. ). Économie forestière • Pour gérer ses missions, DGF dispose: 1. Parc roulant à 50 % non opérationnel!! composé essentiellement de: 209 véhicules de liaison légers, 961 véhicules tout terrain dont 300 équipés de kits de lutte contre les incendies de forêts, 105 camions, 126 tracteurs et 93 motocycles.
Le parc actuel constitue un déficit démesuré eu égard à l’importance du patrimoine
à protéger, d’où cette urgence et nécessité de renforcer le parc auto existant. Economie forestière 2. les effectifs : L’effectif total de la DGF est de 8 787 éléments!!!!: 6 902 relevant du corps technique, 4.393 contractuels et saisonniers pour les entretiens en forêt et la lutte contre les feux de forêts.
Les effectifs techniques sont jugés insuffisants par rapport à l’étendue du
territoire à gérer Les effectifs et cette contrainte techniques est à l‘origine sont jugés insuffisants parde la faible rapport présence à l’étendue duet peu d’efficacité territoire à gérerduetpersonnel à proximité cette contrainte des forêts est à l‘origine ; faible présence et du de la peu d’efficacité du personnel à proximité des forêts ; Economie forestière La lenteur des divers processus de réforme institutionnelle qui est nécessaire pour améliorer l’organisation, le fonctionnement et les performances du secteur, notamment par rapport à la participation du secteur privé.
cas de l’actualisation de la loi
portant régime général des forêts qui remonte à 1984. Economie forestière • La législation forestière, au vu de: – la dégradation continue des espaces forestiers; – des atteintes à leur intégrité; – et des feux répétés. • n’a pas pu jouer pleinement son rôle d’instrument de protection efficace du patrimoine forestier.
Cadre légal et réglementaire dépassé ou insuffisamment
appliqué et nécessite une révision qui tient compte des changements intervenus et anticiper les tendances futures. Economie forestière
La loi forestière de 1984 en vigueur, n’est plus en
adéquation avec l’évolution du nouveau contexte national et international.
Sa révision est devenue impérative!!!, en raison:
De ses nombreuses insuffisances en tant qu’outil juridique d’intervention, De la promulgation de plusieurs textes de portée législative qui ont un rapport direct avec la loi forestière et ce depuis 1990! Economie forestière
L’intégration de la forêt dans son territoire naturel et l’harmonisation
de la politique forestière avec les autres politiques de développement, notamment: Secteur de l’environnement; secteur de l’agriculture; secteur du tourisme; Secteur de l’éducation; Secteur de la recherche; Secteur de la santé…. sont des aspects qui ne sont pas encore pris en compte par les programmes de développement en cours. Economie forestière
Peu de secteurs et organisations en Algérie
intègrent la thématique des biens et services fournis par les écosystèmes naturels et de l’économie des écosystèmes et de la biodiversité Economie forestière
L’implication à la gestion des ressources forestières de:
la population; des acteurs locaux (autorités locales, associations, communautés rurales…) N’est pas clairement définit par une stratégie des pouvoirs publics!!! alors que leurs contributions dans la gestion durable des ressources naturelles est vitale!!! Economie forestière Contraintes liées à la formation et à la recherche.
La formation des cadres forestiers ne découle pas d’un
• programme et d’une planification étudiée qui tiennent compte des besoins du secteur forestier en nombre et en qualité.
La formation est inadaptée et ne répond pas
toujours au besoin du secteur. Economie forestière
La recherche forestière ne répond que partiellement
aux problématiques liées aux forêts ; Les résultats obtenus ne sont que peu ou pas diffusés ni valorisés. La capacité de la recherche actuelle ne permet pas de prendre en charge toutes les thématiques. La concertation entre l’INRF et l’Administration forestière n’est pas matérialisée. Economie forestière
Contraintes liées au développement des connaissances:
Les outils: inventaires, plans d’aménagement, cadastres…
Indispensable à: concevoir une gestion rationnelle une conservation durable du patrimoine forestier au développement des connaissances et au suivi/évaluation Comportent des lacunes ou font défaut et rendent toute planification aléatoire!!! Economie forestière
les connaissances relatives à la vulnérabilité et aux impacts
attendus des changements climatiques sont limitées. Deux insuffisances : l’inventaire de la biodiversité est incomplet et fragmentaire, les projections des changements climatiques sur l’Algérie sont à des résolutions très en dessous du standard international. Economie forestière
Contrainte financière:
Le type d’inscription des programmes, soit annuel,
n’est pas adapté au secteur des forêts qui doit disposer de financement pluriannuel au préalable ; L’inexistence de mécanismes de financement qui permettraient au secteur de générer des revenus à réinjecter dans la gestion du patrimoine forestier en dehors des financements publics.