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Partie 3:Conventions et législations

internationale
Protection de la nature

• La protection de la nature et
des espèces nécessaires à l'homme a été une
préoccupation des sociétés ,le carottage des
glaces polaires est typiquement un axe de
recherche proche du fondamental, qui a fourni
des résultats pratiques d'une importance à la
fois élevée et inattendue. L'écologie a été à la
source de nombreuses notions, découvertes,
et vocations scientifiques et politiques.
Premiéres tentatives de protection de la
nature:
• La nécessité de préserver la nature est certainement apparue très tôt
dans l’histoire de l’humanité, mais c’est à partir du 19ème siècle
qu’elle s’est structurée (si on fait abstraction de la constitution
antérieure de réserves de chasse pour les puissants).
• L’idée de créer des zones sanctuaires est née dans les pays anglo-saxons
et notamment aux Etats-Unis où les colons européens confrontés à une
nature sauvage et vierge (ils faisaient abstraction de la présence des
Indiens !) ont fait émerger l’idée de parc national. Le premier est créé
en 1872 et porte un nom mondialement connu : le parc national de
Yellowstone.
• En France, les parcs nationaux de Port Cros et de la Vanoise sont créés
en 1963. 1976 voit le vote de la loi fondatrice pour la protection de la
nature : elle donnera naissance aux réserves naturelles
contemporaines.
Convention internationale sur la protection oiseaux
Conclue à Paris le 18 octobre 1950
• Les Gouvernements signataires de la présente Convention,
• conscients du danger d'extermination qui menace certaines
espèces d'oiseaux, inquiets d'autre part de la diminution
numérique d'autres espèces et, notamment des migratrices,
• considérant que du point de vue de la science, de la
protection de la nature et de l'économie propre à chaque
nation, tous les oiseaux doivent, en principe, être protégés,
• ont reconnu la nécessité de modifier la Convention
Internationale pour la Protection des Oiseaux Utiles à
l'Agriculture, signée à Paris le 19 mars 1902.
La convention africaine 1968
• Pour la conservation de la nature et des ressources
naturelles, appelée aussi convention d’Alger, signée en
1968 par l’organisation de l’Unité Africaine -OUA- et
révisée en 2003 par l’Union Africaine -UA- qui porte
une attention particulière à l’environnement au point
d’en faire l’un de ses actes fondateurs, la protection de
l’environnement en Afrique s’est rapidement traduite,
en termes juridiques, par l’adoption du " Texte révisé
de la Convention africaine sur la conservation de la
nature et des ressources naturelles ".
Convention de RAMSAR
• Convention relative aux zones humides d'importance
internationale, particulièrement comme habitats des oiseaux
d'eau (Convention de Ramsar)
• L'objectif de la Convention de Ramsar est d'assurer la
conservation et l'utilisation prudente des terres humides, grâce
à des mesures prises au niveau national et à une coopération
internationale. Plus d'un millier de sites, couvrant au total plus
de 80 millions d'hectares, sont classés comme zones humides
d'importance internationale. Quelques-uns de ces sites
contiennent des écosystèmes forestiers, par exemple des
mangroves, mais il est impossible de déterminer leur nombre
exact car les forêts en tant que telles ne sont pas identifiées
dans le cadre de la convention.
• À l'origine, la Convention de Ramsar visait uniquement
à préserver les zones humides comme habitats des
oiseaux d'eau, mais sa portée s'est considérablement
élargie au fil du temps jusqu'à englober les
implications plus larges de la destruction des zones
humides. Sa conférence a pris plusieurs décisions en
vue de reconnaître l'importance des zones humides,
non seulement pour leurs oiseaux d'eau, mais aussi
pour leur diversité biologique et leurs autres fonctions
écologiques et environnementales. Une attention plus
grande a été accordée au concept de développement
durable, notamment à la participation des
communautés locales et des populations indigènes.
• Depuis 1999, les critères pour qu'une zone
humide soit déclarée d'importance
internationale sont les suivants:
– abriter des espèces vulnérables, menacées ou
gravement menacées d'extinction, ou des
communautés écologiques menacées;
– abriter des populations d'espèces de faune et/ou
de flore importantes pour la conservation de la
diversité biologique d'une région biogéographique
particulière.
Convention de washington 1973(CITES)
• Convention sur le commerce international des
espèces de faune et de flore sauvages
menacées d'extinction
• (en anglais Convention on International Trade
of Endangered Species, CITES) est un accord
intergouvernemental signé
le 3 mars 1973 à Washington. Il est aussi
appelé Convention de Washington.
Objectifs:
• La CITES doit garantir que le commerce international des
espèces inscrites dans ses annexes, ainsi que des parties
et produits qui en sont issus, ne nuit pas à
la conservation de la biodiversité et repose sur une
utilisation durable des espèces sauvages.
• À cette fin, la CITES fixe un cadre juridique et des
procédures pour faire en sorte que les espèces sauvages
faisant l'objet d'un commerce international ne soient
pas surexploitées. La CITES met périodiquement à jour
ses données du commerce international d'espèces
protégées et les publie
Principes:

• Les quelques 34 000 espèces animales et végétales


concernées sont réparties dans trois annexes, I, II et III, en
fonction de la gravité du risque que leur fait courir le
commerce international. La CITES vise à maîtriser ce risque en
limitant les mouvements internationaux, qu'ils soient
commerciaux ou pas, aux seuls spécimens accompagnés de
permis/certificats prouvant que leur prélèvement est légal et
compatible avec la pérennité de l'espèce concernée. Les
documents CITES représentent donc une sorte de certification,
de garantie d'utilisation durable. Leur authenticité, leur
recevabilité et leur adéquation avec les spécimens qu'ils
accompagnent sont contrôlées par les douanes en frontière
Convention de l’UNISCO 1979
• Convention pour la protection du patrimoine
mondial, culturel et naturel, 1973
Cette convention signée à Paris à l’initiative
de l’Unesco a pour objectif de protéger le
patrimoine culturel et naturel des pays
signataires grâce à une assistance collective
qui complète l’action des Etats.
• Le patrimoine naturel correspond à des monuments ou
formations naturels et des zones d’habitat d’espèces
menacées. La convention définit le genre de sites
naturels ou culturels dont on peut considérer
l'inscription sur la liste du patrimoine mondial, et elle
fixe les devoirs des Etats parties dans l'identification de
sites potentiels, ainsi que leur rôle dans la protection et
la préservation des sites. En signant la Convention,
chaque pays s'engage non seulement à assurer la bonne
conservation des sites se trouvant sur son territoire,
mais aussi à protéger son patrimoine national.
Convention de bonn ,CMS 1979
• La Convention sur la conservation des espèces migratrices
appartenant à la faune sauvage ou Convention de
Bonn (CMS de l'anglais Conservation of Migratory Species) est
un traité international signé en 1979 visant à protéger les
espèces animales migratrices.
• Par espèces migratrices, le textes sous-entend des populations
ou parties de populations animales (terrestres et/ou
aquatiques) qui franchissent cycliquement et de façon
prévisible une ou plusieurs limites de juridictions nationales.
• La convention contient deux annexes dans lesquelles les
espèces migratrices sont réparties en fonction de leur état de
conservation et de leur degré de vulnérabilité.
Convention de Berne 1979
• Convention relative à la conservation de la vie sauvage
et du milieu naturel de l'Europe
• La Convention relative à la conservation de la vie
sauvage et du milieu naturel de l'Europe,
communément appelée Convention de Berne est
une convention internationale, qui a pour but d'assurer
la conservation de la vie sauvage et du milieu
naturel de l'Europe par une coopération entre les États.
Elle a été signée le 19
septembre 1979 à Berne en Suisse et est entrée en
vigueur le 1er juin 1982.
• La faune et la flore sauvages constituent un patrimoine
naturel d'intérêt majeur qui doit être préservé et
transmis aux générations futures. Au-delà des
programmes nationaux de protection, les parties à la
Convention estiment qu'une coopération au niveau
européen doit être mise en œuvre.
• La Convention vise à promouvoir la coopération entre
les États signataires, afin d'assurer la conservation de la
flore et de la faune sauvages et de leurs habitats
naturels, et protéger les espèces migratrices menacées
d'extinction.
Convention de RIO
• Les trois conventions de Rio sont issues de
la Conférence des Nations unies sur
l'environnement et le développement, autre nom
du Sommet de la Terre tenu à Rio de Janeiro en
1992. Ces trois conventions sont :
• Convention sur la diversité biologique (CDB)
• Convention-cadre des Nations unies sur les
changements climatiques (CCNUCC)
• Convention des Nations unies sur la lutte contre la
désertification (CNULD)
• La Convention sur la diversité biologique (CDB) est
un traité international adopté lors du sommet de la
Terre à Rio de Janeiro en 1992, avec trois buts principaux :
– la conservation de la biodiversité ;
– l'utilisation durable de ses éléments ;
– le partage juste et équitable des avantages découlant de
l'exploitation des ressources génétiques.
• Son objectif est de développer des stratégies nationales
pour la conservation et l'utilisation durable de la diversité
biologique. Il est considéré comme le document clé
concernant le développement durable.
• Dans un premier temps, les bureaux de la convention se
trouvaient à Genève avant de déménager définitivement
à Montréal.
• Elle est ouverte aux signatures le 5 juin 1992 et entre en
vigueur le 29 décembre 1993. En décembre 1993, 168
pays avaient signé la convention.
• Longtemps, la convention n'a eu qu'une portée
contraignante limitée, mais elle commence, depuis la fin
des années 1990, à être appliquée concrètement dans
certains pays et communautés supranationales comme
l'Union européenne.
• La Convention-cadre des Nations unies sur les changements
climatiques (CCNUCC) a été adoptée au cours du Sommet de la
Terre de Rio de Janeiro en 1992 par 154 États auxquels il faut
ajouter la totalité des membres de la Communauté européenne.
Elle est entrée en vigueur le 21 mars 1994. En 2004, elle était
ratifiée par 189 pays, en 2015 on recense 195 pays. La CCNUCC
est la première tentative, dans le cadre de l'ONU, de mieux cerner
ce qu'est le changement climatique et comment y remédier.
• Elle reconnaît trois grands principes :
• le principe de précaution,
• le principe des responsabilités communes mais différenciées,
• le principe du droit au développement.
• La Convention des Nations unies sur la lutte contre la
désertification (CLD, ou CNULCD) est la dernière des trois conventions
de Rio à avoir été adoptée. Elle a été adoptée à Paris, deux ans après le
Sommet de Rio, le 17 juin 1994, et est entrée en vigueur
le 25 décembre 1996, 90 jours après réception de la cinquantième
ratification. 193 pays font partie de la CLD. Elle traite de
la désertification définie comme « la dégradation des terres dans les
zones arides, semi-arides et subhumides sèches par suite de divers
facteurs, parmi lesquels les variations climatiques et les activités
humaines » et des moyens de lutte adaptée : « mise en valeur intégrée
des terres dans les zones arides, semi-arides et subhumides sèches, en
vue d'un développement durable et qui visent à : prévenir et/ou réduire
la dégradation des terres, remettre en état les terres partiellement
dégradées, et restaurer les terres désertifiées ».
Convention d’ALGHERO 1995
• la convention d’Alghero sur la biodiversité
côtière et marine en Méditerranée », les
participants ont recommandé un certain
nombre de critères à considérer dans
l’évaluation du statut d’espèces nécessitant
une attention particulière. Plusieurs espèces
de végétation marine ont été particulièrement
identifiées comme rares, en déclin ou ayant
une importance écologique en Méditerranée.

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