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cours :Economie et législation

Forestière
Chapitre 01:mathématique financière

 Introduction;
 Intérêt simple;
 Intérêt composé;
 Capitalisation et actualisation.
Chapitre 2: calcul économique et ses limites en
foresterie
1:Analyse des projets d'investissement
 L'analyse des projets d'investissement peut paraître complexe et difficile à faire : les coûts
d'investissements sont effectués aujourd'hui alors que les profits sont réalisés dans le futur.
L'analyse des projets est difficile surtout si on n'a pas de méthode adéquate ou qu'on n'a
pas de méthode du tout. Mais, si on utilise une bonne méthode, il sera possible d'analyser
plus rapidement les projets les plus complexes .
Comment déterminer la rentabilité d'un projet ? Comment choisir entre deux ou trois projets ?
Quel est le projet le plus rentable ?
Raisons d'analyser les projets d'investissement

Les raisons d'analyser les projets d'investissement sont :


 Le rendement d'un investissement est la mesure du succès d'une entreprise. Une entreprise
dont le retour sur investissement est faible ne conditionnera pas les prêteurs de fonds à
investir dans l'entreprise.
 Une fois décidé, l'investissement ne peut être arrêté à moins d'encourir un coût.
 Une mauvaise décision d'investissement est supportée durant toute la vie de
l'investissement.
 Il est donc nécessaire d'analyser ses investissements et de les analyser avec une méthode
adéquate.
Méthodes d'analyse des projets d'investissement

Il y a plusieurs méthodes d'analyse des investissements. Les plus courantes sont les suivantes :
1. La période de recouvrement (Pay back);
2. Le retour sur investissement;
3. La méthode d'actualisation du flux monétaire (entrées et sorties d'argent).
 Chacune de ces méthodes a des avantages et des inconvénients. Cependant, la meilleure
méthode sera celle qui sera en mesure de répondre aux trois critères suivants :
1. la méthode doit être une mesure de la valeur intrinsèque d'un projet
d'investissement (bénéfices supérieurs au coût d'investissement);
2. la méthode doit pouvoir classer par ordre de priorité les projets d'investissements;
3. la méthode doit permettre de choisir le projet le plus rentable.
 La période de recouvrement
Cette méthode détermine la période de temps requise pour récupérer la mise de fonds initiale.
 La méthode du recouvrement du capital, bien qu'elle puisse être un guide utile pour juger
de la protection du capital investi, a le désavantage de ne pas considérer les bénéfices au-
delà de la période de recouvrement et ne permet pas de faire de relation avec le coût du
capital.
 Finalement, cette méthode ne satisfait pas aux trois critères énoncés.
 Le retour sur investissement
La méthode du retour sur investissement mesure le taux de rendement d'un
investissement en divisant les bénéfices annuels moyens par l'investissement initial.
 Cette méthode, quoique étant un guide utile pour juger de la rentabilité d'un projet
d'investissement, présente certains inconvénients tels que :
 la méthode ne tient pas compte du profil des bénéfices dans le temps;
 le taux de rendement n'est pas comparable au coût du capital étant donné que la
base est différente;
 les taux de rendement pour des projets de durées économiques différentes ne sont
pas directement comparables.
 Finalement, cette méthode ne satisfait pas aux trois critères énoncés.
 La méthode d'actualisation du flux monétaire
La méthode d'actualisation du flux monétaire est la méthode qui ramène toutes les
données des projets d'investissement sur une base comparable et qui tient compte
de la valeur de l'argent dans le temps. Pour comprendre le concept de la valeur de
l'argent dans le temps, prenons l'exemple suivant : un montant de 1 000 da
aujourd'hui placé à 10 % par année aura une valeur de 2 144 da dans 8 ans.
Inversement, ce montant de 2 144 da dans 8 ans a donc une valeur aujourd'hui de 1
000 da s'il est actualisé au taux de 10 %. En d'autres mots, un dinar aujourd'hui vaut
deux fois plus dans 8 ans s'il est placé à 10 % et inversement, un dinar dans 8 ans
vaut deux fois moins aujourd'hui si on l'actualise au taux de 10 %.
 Cette méthode permet de classer les projets par ordre de priorité et de choisir le projet le
plus rentable. Elle permet de ramener toutes les données sur une base équivalente.
Finalement, elle facilite l'analyse des projets d'investissement. Par contre, il importe, avant
tout, que les coûts et les bénéfices soient bien quantifiés.
Cette méthode permet de répondre aux questions suivantes :
 Quel est le projet qui a la valeur actuelle nette la plus élevée ?
 Quel est le taux de rendement de chaque projet ?
 Quel est le montant maximum d'investissement pour chaque projet ?
 Quel est le seuil de rentabilité de chaque projet ?
 Pour bien comprendre cette méthode et être en mesure de l'utiliser adéquatement, il
est important de connaître certaines notions fondamentales telles que : la valeur
actuelle, la valeur future, la valeur annuelle, le taux d'actualisation, le taux
d'intérêt,, la durée de l'investissement.
Estimation d’une forêt

L’estimation d’une forêt ou d’une parcelle forestière se fait le plus souvent sur la base d’une
valeur vénale(la valeur vénale d’un bien est le prix qui pourrait en être obtenu dans le cas
d'une vente ordinaire réalisée dans des conditions normales du marché, à un acquéreur
quelconque).
Ce prix se décompose en deux parties principales :
- Le fonds, c’est-à-dire sol garni de son infrastructure (desserte, parcellaire,drainage, ...) et de
ses potentialités de régénération (graines et souches).
- La superficie, qui est la « valeur marchande » des peuplements arrivés à leur terme
d’exploitabilité, ou la « valeur d’avenir » pour les peuplements immatures, c’est-à-dire la
valeur potentielle des arbres immatures, donc en cours de croissance
 La valeur du fonds
Elle est étroitement liée aux capacités intrinsèques de production des sols, identifiables
par le climat, la géologie, la topographie, la pédologie et les stations forestières.
Elle tient compte de l’occupation du sol au regard des contraintes imposées ou de
ses atouts en terme de valorisation forestière (ensouchement résineux ou feuillu,
lande arbustive, pacage, terrain non boisable, emprise neutralisée comme par
exemple le passage d’une ligne électrique...). Elle tient aussi de la situation des
parcelles par rapport aux facilités d’entretien, d’exploitation, de débardage et de
dépôt des bois (pentes rédhibitoires, obstacle naturel, zone humide ou rocheuse,
terrain à faible portance, chemin trop étroit, servitudes de passage...).
 La valeur de la superficie
 Dans le cas d’un peuplement arrivé à maturité, c’est sa valeur marchande, c’est-à-dire
le volume total multiplié par le prix de vente selon le marché.
 Dans le cas où le peuplement n’est pas arrivé à maturité, on calcule la valeur
d’avenir, qui
 est bien entendu supérieure à la valeur que l’on obtiendrait si on fait une coupe rase
(comme par exemple un peuplement au stade de la première éclaircie).
 Voyons-en le principe pour une plantation :
 Le propriétaire réalise un investissement à une année zéro. Il a besoin pour cela
d’argent pour acheter le fonds (F), pour réaliser la plantation (P), , et pour les frais
d’administration divers (CA).Donc, son investissement total est bien égal à F + P +
CA.
 A une année N, la valeur de son bien, pour un taux de placement donné t,
vaut : (F + P + CA) (1 + t)ᴺ
 Le taux de placement t peut être un taux interne de rentabilité, un taux
d’actualisation, un taux d’escompte, etc. Et donc, le revenu de la plantation, R, peut
en être déduit car
 (F + P + CA) (1 + t) ᴺ = F + R + CA
Chapitre 3:Valeur de la biodiversité(nature)
 Plusieurs types et modes d'estimation sont utilisées depuis les
années 1980/1990 par les économistes pour estimer la valeur
économique de la biodiversité ou des services
écosystémiques fournis par la biodiversité, la valeur de la
biodiversité en tant que bien public ou bien commun, ou pour la
comparer avec des indices tels que le PIB (produit intérieur brut) ou
la richesse d'un pays ou d'une région.
Les principes et les enjeux

 La perte de ressources naturelles et de certains services rendus par les écosystèmes


(ressources halieutiques surexploitées, érosion et salinisation des sols suivant certaines
déforestations, diminution de la pollinisation et de la fertilité des sols…) a un coût
économique, social et sanitaire qui est difficile à quantifier. Compte tenu de l’évolution
du Droit de l'environnement et en raison des obligations de plus en plus fréquentes d'éviter,
réduire et compenser les impacts négatifs de nos actions sur la biodiversité, ou de payer
pour les limiter ou dédommager (écotaxes),
 Les services rendus par la biodiversité et les écosystèmes commencent à être mieux, bien
qu'imparfaitement, compris.
Ils restent néanmoins difficiles à quantifier et monétariser (prix de la nature). De nombreux
économistes cherchent à appliquer à la biodiversité des méthodes utilisées pour estimer la
valeur économique d'un bien (ou d'un service), que l'on mesure souvent selon des critères
d'utilité, et plus difficilement d'aménités (contribution au bien-être, à la santé globale) qu'il
procure aux individus.
 L'évaluation économique de la biodiversité est nécessairement multi-critères ; on distingue
généralement les valeurs suivantes :
 des valeurs d'usage directes : la production de denrées alimentaires, de bois pour le feu, de
matières premières pour les médicaments, de cadre paysager et touristique…
 des valeurs d'usage indirectes : dérivées des fonctions écologiques, protection
du sol contre l'érosion, filtrage de l'eau, pollinisation des plantes, équilibre
des écosystèmes ;
 des prix d'option : prix accordés à la conservation d'un actif en vue d'un usage futur (par
exemple, la préservation d'une plante connue pour son intérêt médical ou alimentaire) ;
dans la littérature scientifique et économique
ont trouvé les types de valeurs suivants
 Valeur d'existence
 Valeur écologique
 Valeur évolutive
 Valeur scientifique
 Valeur d'usage (direct ou indirect)
 Valeur de service éco systémique
 Valeur économique
 Valeur d'héritage,
 Valeur patrimoniale
 Valeur culturelle
 Valeur récréative
 Valeur esthétique
 Valeur éducative
 Autres valeurs…
La valeur récréative de la forêt

 La récréation occupe une place importante parmi les multiples fonctions de la forêt. Les
forêts sont parmi les sites récréatifs préférés pour les êtres humaines.
 Ces derniers ont un consentement à payer considérable pour fréquenter les forêts.
Les limites

 En attribuant une valeur monétaire à la biodiversité, le risque est la mise en place un


système de privatisation du vivant autorisant les plus riches (individus, sociétés, États…) à
détruire ou acheter de la biodiversité par une contrepartie financière, sa rareté croissante
due à sa dégradation pouvant même contribuer à alimenter une certaine spéculation
financière.
Conclusion:

 Toute mesure précise du prix de la nature ou de la valeur de la totalité des services rendus
par le Vivant et sa diversité au niveau global est impossible.
Partie 3:les Conventions et législations
internationale
Protection de la nature

 La protection de la nature et des espèces nécessaires à l'homme a été une préoccupation


des sociétés ,le carottage des glaces polaires est typiquement un axe de recherche proche
du fondamental, qui a fourni des résultats pratiques d'une importance à la fois élevée et
inattendue. L'écologie a été à la source de nombreuses notions, découvertes, et vocations
scientifiques et politiques.
Premiéres tentatives de protection de la nature:

 La nécessité de préserver la nature est certainement apparue très tôt dans l’histoire
de l’humanité, mais c’est à partir du 19ème siècle qu’elle s’est structurée (si on fait
abstraction de la constitution antérieure de réserves de chasse pour les puissants).
 L’idée de créer des zones sanctuaires est née dans les pays anglo-saxons et notamment aux
Etats-Unis où les colons européens confrontés à une nature sauvage et vierge (ils faisaient
abstraction de la présence des Indiens !) ont fait émerger l’idée de parc national. Le
premier est créé en 1872 et porte un nom mondialement connu : le parc national de
Yellowstone.
 En France, les parcs nationaux de Port Cros et de la Vanoise sont créés en 1963. 1976 voit
le vote de la loi fondatrice pour la protection de la nature : elle donnera naissance aux
réserves naturelles contemporaines.
Convention internationale sur la protection oiseaux
Conclue à Paris le 18 octobre 1950

 Les Gouvernements signataires de la présente Convention,


 conscients du danger d'extermination qui menace certaines espèces d'oiseaux, inquiets
d'autre part de la diminution numérique d'autres espèces et, notamment des migratrices,
 considérant que du point de vue de la science, de la protection de la nature et de l'économie
propre à chaque nation, tous les oiseaux doivent, en principe, être protégés,
 ont reconnu la nécessité de modifier la Convention Internationale pour la Protection des
Oiseaux Utiles à l'Agriculture, signée à Paris le 19 mars 1902.
La convention africaine 1968

 Pour la conservation de la nature et des ressources naturelles, appelée aussi convention


d’Alger, signée en 1968 par l’organisation de l’Unité Africaine -OUA- et révisée en 2003
par l’Union Africaine -UA- qui porte une attention particulière à l’environnement au point
d’en faire l’un de ses actes fondateurs, la protection de l’environnement en Afrique s’est
rapidement traduite, en termes juridiques, par l’adoption du " Texte révisé de la
Convention africaine sur la conservation de la nature et des ressources naturelles ".
Convention de RAMSAR
 Convention relative aux zones humides d'importance internationale,
particulièrement comme habitats des oiseaux d'eau (Convention de Ramsar)
 L'objectif de la Convention de Ramsar est d'assurer la conservation et l'utilisation
prudente des terres humides, grâce à des mesures prises au niveau national et à une
coopération internationale. Plus d'un millier de sites, couvrant au total plus de 80
millions d'hectares, sont classés comme zones humides d'importance internationale.
Quelques-uns de ces sites contiennent des écosystèmes forestiers, par exemple des
mangroves, mais il est impossible de déterminer leur nombre exact car les forêts en
tant que telles ne sont pas identifiées dans le cadre de la convention.
 À l'origine, la Convention de Ramsar visait uniquement à préserver les zones
humides comme habitats des oiseaux d'eau, mais sa portée s'est considérablement
élargie au fil du temps jusqu'à englober les implications plus larges de la
destruction des zones humides. Sa conférence a pris plusieurs décisions en vue de
reconnaître l'importance des zones humides, non seulement pour leurs oiseaux
d'eau, mais aussi pour leur diversité biologique et leurs autres fonctions
écologiques et environnementales. Une attention plus grande a été accordée au
concept de développement durable, notamment à la participation des communautés
locales et des populations indigènes.
 Depuis 1999, les critères pour qu'une zone humide soit déclarée d'importance
internationale sont les suivants:
 abriter des espèces vulnérables, menacées ou gravement menacées d'extinction, ou des
communautés écologiques menacées;
 abriter des populations d'espèces de faune et/ou de flore importantes pour la conservation de la
diversité biologique d'une région biogéographique particulière.
Convention de washington 1973(CITES)

 Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages


menacées d'extinction
 (en anglais Convention on International Trade of Endangered Species, CITES) est
un accord intergouvernemental signé le 3 mars 1973 à Washington. Il est aussi
appelé Convention de Washington.
Objectifs:

 La CITES doit garantir que le commerce international des espèces inscrites dans ses
annexes, ainsi que des parties et produits qui en sont issus, ne nuit pas à la conservation de
la biodiversité et repose sur une utilisation durable des espèces sauvages.
 À cette fin, la CITES fixe un cadre juridique et des procédures pour faire en sorte que les
espèces sauvages faisant l'objet d'un commerce international ne soient pas surexploitées.
La CITES met périodiquement à jour ses données du commerce international d'espèces
protégées et les publie
Principes:

 Les quelques 34 000 espèces animales et végétales concernées sont réparties dans trois
annexes, I, II et III, en fonction de la gravité du risque que leur fait courir le commerce
international. La CITES vise à maîtriser ce risque en limitant les mouvements
internationaux, qu'ils soient commerciaux ou pas, aux seuls spécimens accompagnés de
permis/certificats prouvant que leur prélèvement est légal et compatible avec la pérennité
de l'espèce concernée. Les documents CITES représentent donc une sorte de certification,
de garantie d'utilisation durable. Leur authenticité, leur recevabilité et leur adéquation avec
les spécimens qu'ils accompagnent sont contrôlées par les douanes en frontière
Convention de l’UNISCO 1979

 Convention pour la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel, 1973


Cette convention signée à Paris à l’initiative de l’Unesco a pour objectif de protéger le
patrimoine culturel et naturel des pays signataires grâce à une assistance collective qui
complète l’action des Etats.
 Le patrimoine naturel correspond à des monuments ou formations naturels et des zones
d’habitat d’espèces menacées. La convention définit le genre de sites naturels ou culturels
dont on peut considérer l'inscription sur la liste du patrimoine mondial, et elle fixe les
devoirs des Etats parties dans l'identification de sites potentiels, ainsi que leur rôle dans la
protection et la préservation des sites. En signant la Convention, chaque pays s'engage non
seulement à assurer la bonne conservation des sites se trouvant sur son territoire, mais
aussi à protéger son patrimoine national.
Convention de bonn ,CMS 1979

 La Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune


sauvage ou Convention de Bonn (CMS de l'anglais Conservation of Migratory Species)
est un traité international signé en 1979 visant à protéger les espèces animales migratrices.
 Par espèces migratrices, le textes sous-entend des populations ou parties de populations
animales (terrestres et/ou aquatiques) qui franchissent cycliquement et de façon prévisible
une ou plusieurs limites de juridictions nationales.
 La convention contient deux annexes dans lesquelles les espèces migratrices sont réparties
en fonction de leur état de conservation et de leur degré de vulnérabilité.
Convention de Berne 1979

 Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe


 La Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de
l'Europe, communément appelée Convention de Berne est une convention internationale,
qui a pour but d'assurer la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de
l'Europe par une coopération entre les États. Elle a été signée le 19
septembre 1979 à Berne en Suisse et est entrée en vigueur le 1er juin 1982.
 La faune et la flore sauvages constituent un patrimoine naturel d'intérêt majeur qui doit
être préservé et transmis aux générations futures. Au-delà des programmes nationaux de
protection, les parties à la Convention estiment qu'une coopération au niveau européen doit
être mise en œuvre.
 La Convention vise à promouvoir la coopération entre les États signataires, afin d'assurer
la conservation de la flore et de la faune sauvages et de leurs habitats naturels, et protéger
les espèces migratrices menacées d'extinction.
Convention de RIO

 Les trois conventions de Rio sont issues de la Conférence des Nations unies sur
l'environnement et le développement, autre nom du Sommet de la Terre tenu à Rio de
Janeiro en 1992. Ces trois conventions sont :
 Convention sur la diversité biologique (CDB)
 Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC)
 Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULD)
 La Convention sur la diversité biologique (CDB) est un traité international adopté lors
du sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992, avec trois buts principaux :
 la conservation de la biodiversité ;
 l'utilisation durable de ses éléments ;
 le partage juste et équitable des avantages découlant de l'exploitation des ressources génétiques.
 Son objectif est de développer des stratégies nationales pour la conservation et l'utilisation
durable de la diversité biologique. Il est considéré comme le document clé concernant
le développement durable.
 Dans un premier temps, les bureaux de la convention se trouvaient à Genève avant de
déménager définitivement à Montréal.
 Elle est ouverte aux signatures le 5 juin 1992 et entre en vigueur le 29 décembre 1993. En
décembre 1993, 168 pays avaient signé la convention.
 Longtemps, la convention n'a eu qu'une portée contraignante limitée, mais elle commence,
depuis la fin des années 1990, à être appliquée concrètement dans certains pays et
communautés supranationales comme l'Union européenne.
 La Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) a
été adoptée au cours du Sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992 par 154 États
auxquels il faut ajouter la totalité des membres de la Communauté européenne. Elle est
entrée en vigueur le 21 mars 1994. En 2004, elle était ratifiée par 189 pays, en 2015 on
recense 195 pays. La CCNUCC est la première tentative, dans le cadre de l'ONU, de mieux
cerner ce qu'est le changement climatique et comment y remédier.
 Elle reconnaît trois grands principes :
 le principe de précaution,
 le principe des responsabilités communes mais différenciées,
 le principe du droit au développement.
 La Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CLD,
ou CNULCD) est la dernière des trois conventions de Rio à avoir été adoptée. Elle a été
adoptée à Paris, deux ans après le Sommet de Rio, le 17 juin 1994, et est entrée en vigueur
le 25 décembre 1996, 90 jours après réception de la cinquantième ratification. 193 pays
font partie de la CLD. Elle traite de la désertification définie comme « la dégradation des
terres dans les zones arides, semi-arides et subhumides sèches par suite de divers facteurs,
parmi lesquels les variations climatiques et les activités humaines » et des moyens de lutte
adaptée : « mise en valeur intégrée des terres dans les zones arides, semi-arides et
subhumides sèches, en vue d'un développement durable et qui visent à : prévenir et/ou
réduire la dégradation des terres, remettre en état les terres partiellement dégradées, et
restaurer les terres désertifiées ».
Convention d’ALGHERO 1995

 la convention d’Alghero sur la biodiversité côtière et marine en Méditerranée », les


participants ont recommandé un certain nombre de critères à considérer dans l’évaluation
du statut d’espèces nécessitant une attention particulière. Plusieurs espèces de végétation
marine ont été particulièrement identifiées comme rares, en déclin ou ayant une
importance écologique en Méditerranée.

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