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République algérienne démocratique et populaire

Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche


scientifique
Université de Ghardaïa

Faculté des sciences de la nature et de la vie et des sciences


de la terre
Département des sciences agronomiques

MEMOIRE
Présenté en vue de l’obtention du diplôme de master en sciences
agronomiques
Spécialité : Protection des Végétaux

Thème

Synthèse bibliographique des travaux réalisés sur


les orthoptères dans les régions sahariennes

Réalisé par :
 Mme HAMDOUNE Ghania
Soutenu devant le jury composé de / Evalué par :

Nom et prénom Grade Qualité Etablissement


r
M BOUTMEDJET Ahmed M C B Président Université de Ghardaïa
Mr KHENE Bachir MCA Examinateur Université de Ghardaïa
r
M ZERGOUN Youcef MCA Encadreur Université de Ghardaïa

Année universitaire : 2022/2023


Dédicaces
Je dédie ce modeste travail à :
Mes chers parents Amar et malika, ceux auxquels, je dois tout le
respect et l’obéissance, je profite l’occasion pour leur adresser mes
remerciements.

A mon mari Adel et sa famille ;


A mes chères enfants lina, nélia et ilyes ;
A mes frères et sœurs ;
A tous mes proches et à tous mes amies et amis ;
A mes collègues du travail ;
Une dédicace spéciale pour mon promoteur et les enseignants de
département des sciences agronomiques.
Remerciement
En cette mémorable occasion je tiens à remercier ALLAH le tout puissant
de nous’ avoir donné la santé, la volonté, le courage et la patience pour réaliser
et mener à terme ce travail de recherche.

Je tiens à exprimer ma gratitude, mon profond respect et mes


remerciements tout d’abord à mon promoteur : Dr. ZERGOUN Youcef, MCA
à l’université de Ghardaïa Département des Sciences Agronomiques d’avoir
encadrés, et d’avoir fait bénéficier de son expérience et de ses précieux conseils
ainsi que pour ses orientations, et son perpétuel dévouement.

Je tiens à remercier infiniment Dr. BOUTMEDJET Ahmed, MCB, à


l’Université de Ghardaïa Département des Sciences Agronomiques qui m'a fait
l'honneur de présider le jury de soutenance

Mes remerciements les plus distingués s’adressent aussi au membre du


jury Dr. KHENE Bachir, MCA à l’université de Ghardaïa d’avoir accepté
d’examiner mon travail.

De peur d’en avoir oublié, je souhaite remercier infiniment mes collègues


de travail SABRINA, KHADIDJA, et surtout Mme LAHOUEL NACERA, pour son
soutien, sa gentillesse et sa disponibilité, sans oublier tous les membres de mon
équipe S.E.A. (URAER) et tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à
l’élaboration de ce mémoire ainsi qu’à la réussite de ce parcours universitaire.
Liste des tableaux

Liste des tableaux


Tableau 1. Les limites géographiques des régions d’études ..................................................23

Tableau 2. Les facteurs physiques des régions (le sol, le relief et l’hydrogéologie) .............27

Tableau 3. Les moyennes des Températures mensuelles maximales et minimales pour l’année

2022 des régions d’études ......................................................................................................29

Tableau 4. Les moyennes mensuelles des précipitations pour l’année (2022) ......................30

Tableau 5. La moyenne mensuelle du taux d’humidité relative enregistré pour l’année 2022...

..................................................................................................................................................31

Tableau 6. Vitesse moyenne mensuelle du vent exprimé en kilomètre par heure pour l’année

(2022) .......................................................................................................................................32

Tableau 7. Les valeurs du quotient pluviothermique d’Emberger (Q2) des régions d’études.....

..................................................................................................................................................35

Tableau 8. Données bibliographiques sur la flore et la faune des six régions .......................36

Tableau 9. Les stations choisis dans chaque région et leurs caractéristiques .........................40

Tableau 10. Les méthodes d’échantillonnages pratiquées par les auteurs dans chaque station...

.................................................................................................................................................. 41

Tableau 11. Les espèces orthoptères inventoriées dans les six régions étudiées et leurs

répartitions selon les stations d’études ....................................................................................48

Tableau 12. Résumé du nombre de sous-familles, genres et espèces pour chaque famille

d’Orthoptères des régions d’études ..........................................................................................53


Liste des figures

Liste des figures


Figure 1. Ensifère .....................................................................................................................5

Figure 2. Sauterelle (Amedegnatia navicheti)..........................................................................5

Figure 3. Un grillon (Gryllotalpa gryllotalpa) ...........................................................................6

Figure 4. Caelifère : Le Criquet noir-ébène (Omocestus rufipes)..............................................7

Figure 5. Tridactyle panaché .....................................................................................................7

Figure 6. Acridoidea (Criquet des pâtures) .............................................................................8

Figure 7. Tetrigoidea (Tétrix caucasien) ...................................................................................9

Figure 8. Morphologie d’un orthoptère ...................................................................................10

Figure 9. Typologie des orthoptères ........................................................................................11

Figure 10. Cycle de vie du criquet pèlerin .............................................................................12

Figure 11. Succession des états biologiques des orthoptères .................................................13

Figure 12. Situation actuelle de l’invasion du criquet pèlerin .................................................18

Figure 13. Aire de distribution des sous espèces du criquet arboricole .................................19

Figure 14. Exemples de dégâts de jeunes larves et adultes sur les feuilles ............................20

Figure 15. Dégâts causés par L.migratoria sur le Sorgho et le Maïs ......................................21

Figure 16. Situation géographique de la région de Ouargla (a) et Ghardaïa (b) ...................24

Figure 17. Situation géographique de la région d’El oued (a), Biskra (b) et Adrar (c) ...........25

Figure 18. Diagrammes Ombrothermiques de Bagnouls et Gaussen (1953) pour l’année

2022/2023 des régions d’études (a : Ghardaïa ; b : Ouargla ; c : Adrar ; d : Biskra ; e : El

Goléa et f : El Oued) ................................................................................................................34

Figure 19. Etage bioclimatique des régions d’études selon le Climagramme d’Emberger

(1955) modifié par Stewart (1969) ........................................................................................ 35

Figure 20. Photographies des différentes stations d’études ....................................................42


Liste des figures

Figure 21. Photographies de la méthode d'échantillonnages (le filet fauchoir) ......................43

Figure 22. Photographies de la méthode d'échantillonnage (des quadrats) .............................44

Figure 23. Importance des sous ordres des Orthoptères des régions d’étude du point de vue

nombre d’espèces .....................................................................................................................52

Figure 24. Importance des familles des Orthoptères des régions d’étude du point de vue

nombre d’espèces .....................................................................................................................54

Figure 25. Pourcentages des différentes sous-familles d’Orthoptères des régions d’études ...55

Figure 26. Acrida turrita (Linnaeus, 1758) .............................................................................58

Figure 27. Anacridium aegyptium (Linné, 1764) ....................................................................59

Figure 28. Heteracris annulosa (Walker, 1870) .......................................................................60

Figure 29. Ochrilidia gracilis gracilis (Krauss, 1902) .............................................................61

Figure 30. Aiolopus strepens strepens (Latreille, 1804) ..........................................................61

Figure 31. Acrotylus patruelis patruelis (Herrich-Schäffer, 1838) ..........................................62

Figure 32. Sphingonotus (Sphingonotus) rubescens rubescens (Walker, 1870) .....................63

Figure 33. Pyrgomorpha cognata (Krauss, 1877) ....................................................................64


Liste des annexes

Liste des Annexes


Annexe 1a. Liste des principales espèces végétales de la région de Ghardaïa.

Annexe 1b. Liste des principales espèces aviennes de la région de Ghardaïa.

Annexe 2a. Les principales espèces végétales recensées dans la région d’Ouargla.

Annexe 2b. Liste des Arthropodes recensés dans la région d’Ouargla.

Annexe 2c. Liste des espèces aviennes recensées dans la région d’Ouargla.

Annexe 2d. Liste systématique des espèces de reptiles rencontrées dans la région d'Ouargla.

Annexe 2e. Liste des mammifères recensés dans la région d’Ouargla.

Annexe 3. Liste des orthoptères recensés dans la région d’Adrar.

Annexe 4a. Les principales espèces végétales recensées dans la région de Biskra.

Annexe 4b. L’inventaire des insectes recensés dans la région de Biskra.

Annexe 5a. Les principales espèces végétales recensées dans la région d’El Goléa.

Annexe 5b. Liste des espèces invertébrées recensées dans la région d’El Golea.

Annexe 5c. Liste des espèces de poisson du lac dans la région d’El Golea.

Annexe 5d. Liste des espèces amphibiens du lac dans la région d’El Golea.
Liste des abréviations

Liste des abréviations

F A O : L'Organisation des Nations unies pour l'Alimentation et l'Agriculture.

C.O.P. R : Center of Overseas Pest Research.


Sommaire

Sommaire

Liste des tableaux


Liste des figures
Liste des annexes
Liste des abréviations
Introduction générale ............................................................................................................01
Chapitre I : Données bibliographiques sur les Orthoptères
I. Généralités sur les orthoptères .............................................................................................04
I.1. Systématique et classification des Orthoptères ................................................................04
I.1.1. Sous ordre des Ensifères .................................................................................................04
I.1.1.A. Caractères généraux ..................................................................................................04
I.1.1.B. Classification des Ensifères ........................................................................................05
I.1.1.1. Les Tettigonidae ..................................................................................................05
I.1.1.2. Les Gryllidae ..................................................................................................05
I.1.1.3. Les Sténopelmatidae ..................................................................................................06
I.1.2. Sous ordre des Caelifères ...............................................................................................06
I.1.2.A. Caractères généraux ..................................................................................................06
I.1.2.B. Classification des Caelifères .......................................................................................07
I.1.2.1. Super Familles Tridactyloidea .....................................................................................07
I.1.2.2. Super Familles Acridoidea ..........................................................................................08
I.1.2.3. Super Familles Tetrigoidea ..........................................................................................08
I.2. Caractéristiques morphologiques ......................................................................................09
I.3. Caractéristique biologique .................................................................................................11
I.3.1. Cycle biologique des orthoptères ..................................................................................11
I.4. Les caractéristiques écologiques........................................................................................15
I.4.1. Ecologie .................................................................................................15
I.4.2. Habitat ..................................................................................................16
I.4.3. Alimentation ..................................................................................................16
I.5. La répartition géographique des orthoptères 17
I.5.1. Dans le monde ..................................................................................................17
I.5.2. En Algérie ..................................................................................................17
I.6. Prédateurs et parasites des orthoptères .............................................................................19
Sommaire

I.7. Les dégâts infligés par les Orthoptères ..............................................................................19


I.8. Moyens de lutte contre les Orthoptères .............................................................................21
I.8.1. Lutte préventive ..................................................................................................21
I.8.2. La lutte mécanique .................................................................................................21
I.8.3. La lutte biologique ..................................................................................................22
I.8.4. La lutte chimique ..................................................................................................22
Chapitre II : Présentation des régions d’études
II. Présentation des régions d’études 23
II.1. Choix des stations des études ...........................................................................................23
II.2. Situation géographique ..................................................................................................23
II.3. Facteurs écologiques des régions d’études ......................................................................26
II.3.1. Facteurs abiotiques ..................................................................................................26
II.3.2. Facteurs Climatiques ..................................................................................................26
II.3.2.1. Températures ..................................................................................................26
II.3.2.2. Pluviométrie ..................................................................................................30
II.3.2.3. Humidité relative de l'aire .........................................................................................31
II.3.2.4. Vents ..................................................................................................31
II.4. Synthèse des facteurs climatiques ...................................................................................32
II.4.1. Diagramme Ombrothermique de Gaussen ....................................................................33
II.4.2. Climagramme d’Emberger ...........................................................................................33
II.5. Facteurs biotiques ..................................................................................................36
Chapitre III : Matériel et Méthode
III. Matériel et Méthode ..................................................................................................39
III.1. Méthodologie utilisée sur terrain ....................................................................................39
III.1.1. Choix des stations ..................................................................................................39
III.1.2. Méthodes d'échantillonnage des orthoptères ...............................................................40
III.1.2.1. Description de la méthode de filet fauchoire ............................................................43
III.1.2.1.1. Les Avantages de la méthode de filet fauchoir ......................................................43
III.1.2.1.2. Les inconvénients de la méthode de filet fauchoir ................................................44
III.1.2.2. Description de la méthode des quadrats ...................................................................44
III.1.2.2.1. Les Avantages de la méthode des quadrats ............................................................44
III.1.2.2.2. Les inconvénients de la méthode des quadrats ......................................................45
III.1.2.3. Description de la Méthode de la capture directe (capture à la main) .......................45
Sommaire

III.1.2.3.1. Les Avantages de la méthode capture directe ........................................................45


III.1.2.3.2. Les inconvénients de la méthode capture directe ..................................................45
III.2. Méthodologie utilisée au laboratoire .............................................................................46
III.2.1. Identification des espèces ............................................................................................46
III.2.1. La conservation des espèces ........................................................................................46
III.2.3. Exploitation des résultats .............................................................................................46
III.2.3.1. Qualité d’échantillonnage .........................................................................................46
Chapitre IV : Résultats et discussions
IV. Résultats et discussion .................................................................................................47
IV.1. Résultats de l’inventaire des orthoptères au niveau des six stations d’études ................47
IV.2. Discussion générale ..................................................................................................56
IV.3. Caractéristiques des principales espèces d’Orthoptères inventoriées .............................58
IV.3.1. Acrida turrita (Linnaeus, 1758) ....................................................................................58
IV.3.2. Anacridium aegyptium (Linné, 1764) ..........................................................................58
IV.2.3. Heteracris annulosa (Walker, 1870) .............................................................................59
IV.3.4. Ochrilidia gracilis gracilis (Krauss, 1902) ...................................................................60
IV.3.5. Aiolopus strepens strepens (Latreille, 1804) ................................................................61
IV.3.6. Acrotylus patruelis patruelis (Herrich-Schäffer, 1838) ................................................62
IV.3.7. Sphingonotus (Sphingonotus) rubescens rubescens (Walker, 1870) ............................63
IV.3.8. Pyrgomorpha cognata (Krauss, 1877) ..........................................................................64
Conclusion ..................................................................................................65
Références bibliographiques .................................................................................................66
Annexes
Résumé
Introduction
générale
Introduction Générale

Introduction

Au sein des Insecta, la classe la plus diversifiée du règne animal et qui se compose de
plusieurs ordres, l’ordre des Orthoptera apparaît comme l’un des plus importants notamment
sur le plan économique. Les Orthoptères sont très peu pris en compte par les outils de la
protection de la faune car de nombreuses espèces sont aujourd’hui menacées d’extinction par
les atteintes à l’environnement comme celles qui sont hautement spécialisées dans des milieux
précis et celles qui sont inféodées aux milieux humides, qui sont les plus fortement menacées
(Barataud, 2005).
Selon Chopard, 1943 les insectes appartiennent à l'embranchement des Arthropodes. Ils
ne sont pas seulement intéressants d'un point de vue morphologique, mais ils constituent la
classe la plus nombreuse du règne animal. A l’heur actuel il existe plus de 1,3 millions
d’espèce. Ils forment plus de deux tiers de tous les organismes vivants et ils sont apparus sur
terre depuis presque 400 millions d’année. Cette classe se divise en plusieurs ordres, parmi
lesquels, nous avons l’ordre des Orthoptères, qui représentent l’ordre entomologique le plus
important.
Les orthoptères font partie des insectes les plus familiers de notre environnement
quotidien. Elles sont les plus riches de tout le règne animal puisqu’ils regroupent à eux seul
environ 80% des animaux actuellement décrits. Avec plus de 28419 espèces existantes
(Cigliano, et al., 2020). Ils comprennent les sauterelles, les grillons, les courtilières et les
criquets. Ce sont des insectes qui se caractérisent par une paire de pattes postérieures
spécialement modifiées et adaptées pour le saut et leurs ailes antérieures coriaces (Boitier,
2007 ; 2008).
Ces insectes sont en effet de grand intérêt pour évaluer la qualité d'un milieu naturel. Du
fait de leur herbivore, ils sont très dépendants de la végétation, ce qui en fait des indicateurs
de plus en plus reconnus pour traduire, de par la structure de leurs communautés, le niveau de
perturbation anthropique et la qualité des milieux (Wingerden, et al., 1992 ; Gardiner, et al.,
2005).
Cependant la présence, l’abondance et la diversité des espèces constituent donc des
paramètres pertinents pour l’évaluation de la valeur écologique des milieux naturels. Ils
constituent à ce titre un sujet de choix pour tout ce qui concerne les problématiques de gestion
et de conservation, et plus particulièrement celles concernant les milieux ouverts (Barataud,
2005).
1
Introduction Générale

Par ailleurs, les acridiens sont de redoutables ennemis de l’homme et sont connus
comme ravageurs des cultures où ils peuvent produire des dégâts considérables (Benzara, et
al., 2003). En effet le problème des Orthoptères nuisibles à la culture demeure très compliqué
et la mise au point des techniques de lutte contre ces insectes est très difficile (Mesli, 2007).
C’est sur le continent africain que l’on trouve le plus grand nombre d’acridiens nuisibles à la
végétation Catantops, Eyprepocnemis et Anacridium (Wintrebert, 1972, Lecoq, et Mestre,
(1988)). Pour les pays d’Afrique du Nord nous citerons les espèces Ocneridia volxemi Boliv.
(Pamphaginae) et Calliptamus wattenwyllianus (Calliptaminae), (Fellaouine, 1989).
Les orthoptères acridiens sont souvent considérés comme des insectes ravageurs des
productions agricoles et pastorales. Dont Les acridiens non grégariaptes dit sauteriaux causent
des dégâts moins importants que les migrateurs mais constituent un mal chronique pour les
agriculteurs et dans de nombreux pays d’Amérique Du Sud et Centrale, Afrique, Moyen-
Orient, Asie et Australie. (Duranton, et al., 1982). L'Algérie par sa situation géographique et
l'étendue de son territoire, occupe une place prépondérante dans l'aire d'habitat de ces
acridiens (Doumandji, et Doumanji-Mitiche, 1994).

Malheureusement les populations d’Orthoptères en milieux agricoles sont peu étudiées,


contrairement aux Acridiens des parcours. La faune Acridienne de l'Algérie en général et du
Sahara en particulier nécessite d’avantage d'études ; car les seules espèces qui sont bien
étudiées sont des espèces grégaires et économiquement importantes telles que le criquet
pèlerin Schistocerca gregaria (Forskål, 1775) et le criquet migrateur Locusta migratoria
(Linnaeus, 1758), (Zergoun, 2020).
Dans ce même contexte, plusieurs travaux sont réalisés un peu partout dans le monde,
parmi lesquels on cite : les études de Chopard (1943), Louveaux, et Ben Halima, (1986),
Duranton, et al., (1987), Lecoq, (1988), Popov, (1990) et enfin ceux de Doumandji, et-
Doumandji Mitiche, (1994). En Algérie On peut citer entre autres les travaux de Kherbouche,
(2007) et Benfekih, et al., (2011). Parmi les études sur la faune des sautériaux du Sahara
septentrionale on cite ceux de Zergoun, (1991, 1994) ; Tarai, (1991,1994) ; Ould El Hadj,
(1991, 2004) ; Babaz, (1992,2016) ; Doumandji-Mitiche, et al., (2001) ; Tarai, et Doumandji,
(2009) ; Maamri, et Meddah, (2013) ; Latreche, (2014) ; Chara, (2017) ; Moussi, et al., (2011,
2014, 2018) ; Zergoun, et al., (2018a, 2018b, 2019) ; Cherifi, (2019) ; Soudani, (2020)
Lazoueche, et Bouras, (2021) …etc.

2
Introduction Générale

Vu l’importance de palmeraies dans les régions sahariennes et leur rôle comme abris
pour divers ravageurs et dans le but de minimiser les dégâts de ces derniers et la connaissance
de la faune qui fréquente les palmeraies, nous proposons d’établir une synthèse
bibliographique des travaux effectuées sur les orthoptères dans différentes régions
sahariennes : Ghardaïa, Ouargla Biskra, Adrar, El Goléa et El Oued.
Pour mener à terme nos objectifs, nous avons structuré notre étude auteur de quatre
chapitres avec une introduction générale. Le premier chapitre rassemble des données
bibliographiques sur les Orthoptères, dans le second nous présentons les régions d’études,
dans le troisième chapitre nous citrons le matériel de travail utilisé et la méthodologie adoptée
et enfin sur le quatrième chapitre nous présentons les résultats obtenus, suivie par une
discussion et se termine par une conclusion.

3
Chapitre I
Données
bibliographiques sur les
Orthoptères
Données bibliographique sur les orthopteres

I. Généralités sur les orthoptères

I.1. Systématique et classification des Orthoptères

Les orthoptères occupent l’ordre le plus important en entomologie Grâce à sa répartition


extrêmement large ; du cercle polaire à l’équateur (Chekroun, 2017).
Ces insectes appartiennent au groupe des hémimétaboles, insectes caractérisés par leur
métamorphose incomplète. Ils sont reconnaissables par les ailes postérieures membraneuses
se repliant en éventail selon certaines nervures longitudinales et ils sont doués pour le saut
grâce à des pattes postérieures bien développées (Appert et Deuse, 1982).
Selon Cigliano et al., (2020), l’ordre des Orthoptères se subdivise en 03 sous ordres :
 Caelifera : qui englobe 02 sous ordres, les Acrididea et les Tridactylidea ;
 Ensifera : qui se divise en 04 sous ordre, les Elcanidea, les Gryllidea, les Oedischiidea
et les Tettigoniidea.
 Titanoptera (Mesotitanida) : correspondent aux phasmes.
En effet ces trois sous ordres différent par des caractères morphologiques qui sont classés par
ordre d'importance décroissant (Doumandji et Doumanji-Mitiche, 1994).
La longueur des antennes ;
La position des fentes auditives et de l'organe tympanique ;
Le type d'appareil de ponte ;
L'appareil stridulatoire.
I.1.1. Sous ordre des Ensifères
I.1.1.A. Caractères généraux
Ils se caractérisent par des :
 Antennes longues et fines exception faite des Gryllotalpidae (figure 1 page 5) ;
 Valves génitales des femelles bien développées et se présentant comme un organe de
ponte en forme de sabre ;
 L’organe de stridulation du mâle occupe la face dorsale des élytres et l’émission
sonore est produite par le frottement des deux élytres l’un contre l’autre ;
 Les organes tympaniques pour la réception des sons sont situés sur la face interne des
tibias des pattes antérieures ;
 Les œufs sont pondus isolément dans le sol ou à sa surface (Duranton et al., 1982).

4
Données bibliographique sur les orthopteres

Figure 1. Ensifère (Gabel, et Boutrouf, 2017).

I.1.1.B. Classification des Ensifères


Le sous-ordre des Ensifères se divise en trois familles : les Tettigoniidae, les Gryllidae
et les Stenopelmatidae (Chopard, 1943). Ainsi que trois superfamilles, il s’agit des
Gryllavoidea, Rhaphidophoroidea et les Schizodactyloidea (Cigliano et al., 2020).
I.1.1.1. Les Tettigonidae
Sont des sauterelles, à tarses composés de quatre articles et leur régime alimentaire est
omnivore ou carnivore (figure 2), (Brahimi, 2015).

Figure 2. Sauterelle (Amedegnatia navicheti), (Cherifi, et Zeghachou, 2021).

I.1.1.2. Les Gryllidae


Sont une famille d'Orthoptère ensifères, plus communément appelés grillons. On
différencie les deux sexes principalement grâce à cet ovipositeur, mais aussi au fait que les
mâles sont pourvus d'organes sonores situés à la base des élytres (figure 03 page 6). En
général, le grillon est un excellent fouisseur. D'autres espèces sont myrmécophiles ou

5
Données bibliographique sur les orthopteres

termitophiles. Le grillon est omnivore. Sa durée de vie est d'environ un an (Cherifi, et


Zeghachou, 2021).

Figure 3. Un grillon (Gryllotalpa gryllotalpa) (Japiot, 2017).

I.1.1.3. Les Sténopelmatidae


Elles sont considérées comme intermédiaires entre les Tettigonidae et les Gryllidae.
Leurs tarses sont comprimés et composées de quatre articles (Gabel, et Boutrouf, 2017).

I.1.2. Sous ordre des Caelifères


I.1.2.A. Caractères généraux
Ils se distinguent par des :
 Antennes courtes bien que multiarticulées (figure 4 page 7) ;
 Valves génitales des femelles robustes et courtes ;
 L’organe de stridulation du mâle est constitué par une crête du fémur postérieur ;
 Frottant sur une nervure intercalaire des élytres ;
 Les organes tympaniques sont situés sur les côtés du premier segment abdominal ;
 Les œufs sont pondus en masse, enrobés ou surmontés de matière spumeuse, et
enfouis dans le sol par la pénétration presque totale de l’abdomen, quelques espèces de
forêts déposent leurs œufs sur les feuilles ;
 Le régime alimentaire est phytophage (Duranton et al., 1982) ;
 Ils ont un pronotum et des élytres bien développés et ils présentent une grande
diversité de taille, de forme et de couleur (Appert et Deuse, 1982).

6
Données bibliographique sur les orthopteres

Figure 4. Caelifère : Le Criquet noir-ébène (Omocestus rufipes), (Jean, et Stéphane, 2021).

I.1.2.B. Classification des Caelifères


Chopard (1943) divise le sous-ordre des Caelifères en deux superfamilles : les
Tridactyloidea et les Acridoidea. En revanche, Duranton et al., (1982) rajoutent en plus une
troisième superfamille : les Tetrigoidea.

I.1.2.1. Super Familles Tridactyloidea


Les représentants de cette superfamille, de couleur sombre, ont une taille réduite et
portent sur les tibias postérieurs des expansions tégumentaires en lames au lieu d’épines
couramment observées. Les femelles n’ont pas d’oviscapte bien développé ; leurs fémurs
postérieurs sont assez développés (figure 5). Cette superfamille regroupe une cinquantaine
d’espèces connues (Duranton et al., 1982).

Figure 5. Tridactyle panaché (Poitou, et al., 2013).

7
Données bibliographique sur les orthopteres

I.1.2.2. Super Familles Acridoidea


Ils sont caractérisés par un pronotum relativement court et des élytres bien développés
(figure 6). Leur taille, forme et couleur du corps sont très variables. Beaucoup d’espèces
stridulent, le son est produit par le frottement des pattes postérieures sur une nervure des
élytres Les femelles pondent leurs œufs en grappes dans le sol ou à la base des touffes
d’herbes sous forme d’oothèques. Les œufs sont souvent enrobés de matière spumeuse et
surmontés d’un bouchon de la même substance (Duranton et al., 1982).

Figure 6. Acridoidea (Criquet des pâtures) (Poitou, et al., 2013).

I.1.2.3. Super Familles Tetrigoidea


Duranton et al., (1982) indiquent que cette superfamille est caractérisée par un
pronotum longuement prolongé en arrière, et des élytres réduits à des petites cailles latérales.
Ils sont de petite taille et de couleur sombre (figure 7 page 9). Ils vivent dans des sols plutôt
humides ou la végétation n’est pas très dense. Ils sont actifs durant la journée et ils paraissent
très dépendants de la température ambiante. Les adultes ne produisent aucun son modulé
audible, et ne possèdent pas d’organes auditifs. Les œufs sont pondus en grappes dans le sol,
collés les uns aux autres, mais sans enveloppe protectrice de matière spumeuse.

8
Données bibliographique sur les orthopteres

Figure 7. Tetrigoidea (Tétrix caucasien), (Poitou, et al., 2013).


I.2. Caractéristiques morphologiques
Selon Mestre, (1988) le corps des orthoptères se compose de trois parties qui sont de
l’avant vers l’arrière : la tête, le thorax et l’abdomen (figure 8 page 10).
Les caractéristiques morphologiques de la tête, de différentes parties du thorax ; pronotum,
mesosternum, élytres, ailes membraneuses et éléments des pattes et de l’abdomen sont les
principaux caractères sur lesquels s’appuie la systématique des Caelifères (Doumandji et
Doumandji - Mitiche, 1994).

La tête porte les principaux organes sensoriels, les yeux et les antennes ainsi que la
pièce buccale. Sa forme est un des critères de distinction entre différents groupes
d'orthoptères. L'orientation de la capsule céphalique des orthoptères est de type orthognathe.
L'angle formé par l'axe longitudinal du corps et par celui de la tête se rapproche de 90°. En
réalité cet angle varie selon les genres de moins 30° jusqu'à plus de 90° (Doumandji et
Doumandji - Mitiche, 1994).
Le thorax porte les organes de locomotion, trois paires de pattes et deux paires d’ailes et
il se compose de trois segments : le prothorax, le mésothorax et le métathorax. Le prothorax
porte les pattes antérieures et se caractérise par le développement de sa partie dorsale qui
recouvre les faces latérales du corps constituant le pronotum (Mestre, 1988), la forme de ce
dernier est très importante dans la description systématique notamment par la présence de
carènes latérales et médianes qui peuvent se présentes sous plusieurs variantes (Chopard,
1943 ; Mestre, 1988).
L’abdomen est typiquement formé de onze segments séparés par des membranes
articulaires. Il porte à son extrémité postérieure les pièces génitales externes. L’extrémité

9
Données bibliographique sur les orthopteres

abdominale permet de différencier facilement les sexes et fournit chez les males un ensemble
de caractères très utiles pour la détermination (Mestre, 1988). Les critères de systématique de
l’abdomen portent surtout sur la forme de la crête d’une part et sur les genitalia d’autre part
(Doumandji et Doumandji-mitiche, 1994).

Figure 8. Morphologie d’un orthoptère (Dery, 2007).

D’un ordre d’Insecte à l’autre, les mêmes organes peuvent assurer des fonctions
sensiblement différentes. On leur attribue alors des termes distinctifs. Par exemple, les élytres
(ailes antérieures des coléoptères) sont remplacés chez les Orthoptères par les tegmens. Les
ailes désignent alors les organes membraneux utilisés pour le vol et protégés par lesdits
tegmens. La figure 9 page 11 présente les principaux termes caractérisant la typologie d’un
orthoptère (Poitou, et al., 2013).

10
Données bibliographique sur les orthopteres

a : Criquet des ajoncs Chorthippus binotatus

b : Decticelle bariolée Metrioptera roeselii c : Tétrixriverain Tetrix subulata

Figure 9. Typologie des orthoptères (Poitou, et al., 2013).

I.3. Caractéristique biologique


I.3.1. Cycle biologique des orthoptères
Le cycle de vie des orthoptères (criquets pèlerins) se déroule en trois étapes
successives : œuf, nymphe et adulte (figure 10 page 12), avec une moyenne de 3 à 5 mois
(Cressman, 1998). Cependant, la durée de chaque étape varie selon les changements
climatiques et écologiques (Steedman, 1990 ; Cressman, 1998).

11
Données bibliographique sur les orthopteres

Figure 10. Cycle de vie du criquet pèlerin (Shrestha, et al., 2021).

Œuf

La femelle adulte pond de nombreux œufs qui sont liés par une sécrétion mousseuse
dans lots appelés cosses d'œufs généralement dans un sol sableux nu et humide (Symmons et
Cressman, 2001 ; Steedman, 1990). Elle peut pondre d’une à quatre cosses d'œufs au cours de
sa vie (Latchininsky, et al., 2016). De plus, le nombre d'œufs dans chaque cosse varie de 20 à
plus de 100 et il diminue avec les pontes successives. Au départ, les œufs sont de couleur
jaune, puis deviennent bruns dans le sol (Steedman, 1990). Les femelles ne pondent
généralement pas d'œufs à moins qu'elles ne trouvent un sol humide jusqu'à 5 à 10 cm de
profondeur qu’elles vérifient en sondant le sol avec le bout de leur abdomen (Symmons, &
Cresman, 2001). Tout en sondant, ils vérifient aussi, la salinité, la dureté et l'humidité du sol

12
Données bibliographique sur les orthopteres

ainsi la chaleur qui ne doit pas dépasser les 35°C (Steedman, 1990). De plus, l'humidité et la
température du sol jouent un rôle important dans la production d'œufs (Eltoum, et al., 2014).
Après avoir trouvé l'humidité requise dans le sol, la femelle perce le sol avec une valve à sa
pointe de l'abdomen, et dépose les cosses à une profondeur de 5 à 10 cm (Symmons &
Cressman, 2001).

La période d'éclosion de l'œuf est généralement de deux semaines mais elle varie selon
les régimes de température (Cressman, 1998 ; Roffey & Popov, 1968). D’ailleurs en été à
haute température ces œufs éclosent en 24 à 30 jours mais en hiver cela augmente à 45 à 55
jours (Eltoum, et al., 2014).

Nymphe
Cette étape débute par l'éclosion d'un œuf dans une nymphe appelée trémie qui se
développe en 30 à 40 jours environ et passe par cinq à six stades larvaires avant d’atteindre
l’état imaginale (figure 11), (Symmons, & Cressman, 2001). Les premiers stades après les
éclosions sont de couleur blanche et se transforment en noir en 1 à 2 heures (Steedman, 1990).
De plus, avec le changement de couleur des stades, la structure et la taille de son corps sont
également modifiées, ainsi la vitesse de sa croissance s’accroit avec l’augmentation de la
concentration de l’acide gibbérellique dans l’alimentation (Uvarov, 1977), dont l’effet est
positif sur la viabilité des œufs pondu (Le Gall, 1989). Donc finalement au cinquième stade, il
est jaune vif avec un motif de couleur noire (Steedman, 1990 ; Joshi et al., 2020).

Figure 11. Succession des états biologiques des orthoptères (Beaumont, et Cassier, 1983).

13
Données bibliographique sur les orthopteres

La période de temps pour l'achèvement de cinq stades est d’une durée moyenne de 5, 4,
4, 5 et 8 jours respectivement, et cela varie également avec la température qui est à 32°C
(Claeys, et al., 2003). Après l'achèvement de la cinquième (ou sixième) mue, la trémie sans
ailes se développe en un adulte ailé et ce nouvel adulte est appelé jeune (Symmons &
Cressman, 2001 ; Steedman, 1990). Après le développement de l'envol de la trémie, la mue
s'arrête, ce qui est appelée mue finale. De plus, les ailes formées à l'envol sont des ailes
molles, elles ne peuvent donc pas voler car ils doivent être secs et endurcis pour voler
(Symmons, & Cressman, 2001). La durée totale du stade de l'œuf à l'envol prend
généralement 40 à 50 jours (Cressman, 1998 ; Symmons, & Cresman, 2001). Un grand
nombre de mortalités acridiennes à lieu à ce stade, en particulier dans le premier stade que les
autres stades et il se produit principalement en raison du manque de ressource en eau, de la
prédation par fourmis et cannibalisme (Cressman, 1998).

Adulte
A cette étape le jeune se développe en un adulte immature qui se développe plus tard en
un adulte mature. Les ailes des oisillons se durcissent en dix jours et se transforment en un
adulte immature (Symmons, & Cresman, 2001). Sous des conditions optimales ce jeune
adulte se transforme en adulte dans 3 à 8 semaines mais si les conditions sont défavorables il
reste au stade larvaire pendant six mois ou plus (Cressman, 1998 ; Steedman, 1990). La
couleur d'un adulte immature varie du rose clair au rose foncé selon le temps et devient
sexuellement mature en quelques semaines ou quelques mois. Le début de la maturation est
indiqué par la disparition de la couleur rose du tibia postérieur et la couleur de l'adulte mature
vire au jaune dans laquelle les mâles adultes sont de couleur jaune plus vif que les femelles
(Steedman, 1990).
Une fois que l’orthoptère atteint le stade adulte imago il peut se consacrée à la recherche
d’un biotope favorable et à l’alimentation lorsqu’il possède des ailes fonctionnelles.
Le poids des individus mâles se stabilise alors que celui des femelles continue pour la
maturation des ovocytes afin de préparer leurs futures pontes, qui sont de deux oothèques en
moyenne dans les conditions naturelles (Duranton, et al., 1982).

D’une façon générale deux catégories de cycle sont reconnues. La première correspond au
cycle stable durant lequel le schéma-type du cycle biologique est respecté. La seconde est un
cycle modulable qui dépond des conditions éco climatiques ou arrêts de développement

14
Données bibliographique sur les orthopteres

peuvent apparaître influençant ainsi le nombre de générations annuelles quelle peut présenter
une espèce (Duranton, et al., 1982).
Selon Uvarov, 1977 ce nombre de génération est variable selon les espèces, le site de
développement et des conditions météorologique annuelle. Les espèces qui effectuent une
seule génération dans l’année sont appelés univoltins et plurivoltines pour les espèces à
plusieurs générations (Duranton, et al., 1982). En effet le nombre d’œufs par génération est de
400 œufs/femelle chez les solitaires et 140eoufs/femelle chez les grégaires (Lecoq, 2012).
Les différentes générations du cycle biologique d’une même espèce ne se déroulent pas
nécessairement dans les mêmes zones géographiques et des déplacements saisonniers ont
fréquemment lieu entre des aires écologiquement complémentaires distantes les unes des
autres de plusieurs certaines de kilomètres (Appert, et Deuse, 1982).

Certaines espèces d'acridiens sont capables de se reproduire de façon continue tout au


long de l'année, et en conséquence de s'adapter à des conditions très diverses, et pour survivre
pendant les mois de saison non favorable généralement l’abaissement de la température en
hiver, elles entrent dans une interruption momentanée de développement qui sera levée
lorsque la mauvaise saison est terminée. Pour cela il est possible de distinguer trois types de
ce phénomène : hivernation imaginal, hivernation larvaire et hivernation embryonnaire
(Lecoq, 1978 ; Duranton, et al., 1982 ; Ramade, 2003 ; Harrat, et Petit, 2009).

I.4. Les caractéristiques écologiques


I.4.1. Ecologie
Selon les espèces, les Orthoptères présentent des préférences écologiques très diverses
(Benknana, 2012). Elles sont étroitement liées aux caractères biogéographiques tous les
éléments indissociables tels que la systématique et les caractères écologiques et
biogéographiques des acridiens pris et étudiés séparément ne permettent pas de comprendre la
structure d’un peuplement acridien et ne représentent qu’une partie du puzzle de ce
peuplement (Amedegnato, et Descamps, 1980). Certaines sont qualifiées d’euryèces,
lorsqu’elles s’accommodent avec différentes conditions, ce qui leurs permet de coloniser des
milieux différents comme Tettigonia viridissima (Chopard, 1943). D’autres appelées
sténoèces, ne peuvent survivre que dans certains milieux très spécialisés parfaitement adaptés
à leurs exigences écologiques et qui sont particulièrement sensibles aux modifications de
l’environnement comme Tetrixtuerki (Barataud, 2005). Beaucoup de facteurs abiotiques

15
Données bibliographique sur les orthopteres

influençant la répartition des acridiens : le sol, l’eau, la lumière et la température qui constitue
le facteur majeur essentiel sur leurs activités (Bensaad, et Boudaa, 2021).

I.4.2. Habitat
Les orthoptères colonisent généralement des milieux très variés ; dans les prairies
jusqu’aux forets on trouve les espèces familières notamment celles à vol puissant et dans les
endroits dénudés jusqu’aux déserts. Beaucoup d’espèces vivent sur le sol ou sur les buissons
bas. On les trouve souvent dans des endroits humides mais dans leurs très grandes majorités
elles sont de formes xérophiles et thermophiles (Boitier, 2004).
Un certain nombre d’espèce n’existent que si le calcaire est présent dans le sol, d’autre
recherchent un sol dénudé ou la présence de gravier caractéristique des sols à végétation
steppique. Par contre la présence d’eau libre ne favorise qu’un petit nombre d’espèces qui
sont liées à des biotopes très particuliers (Voisin, 1979).
Les acridiens sont des insectes relativement actifs, c’est pourquoi ils nécessitent un
habitat de structure ouverte où ils sont physiquement libres pour se déplacer. La densité et la
diversité des espèces varient selon le type de milieu (Boitier, 2004).
La végétation joue un triple rôle pour les orthoptères, soit qu’elle sert d'abri, de perchoir
ou de nourriture (Duranton et al., 1987 ; Le Gall, 1989), bien que son rôle le plus évident est
de servir de nourriture. Parfois les mêmes plantes interviennent, à la fois comme abri,
perchoir et source de nourriture (Le Gall, 1989).
L’abondance des espèces est également déterminée par la hauteur de l’herbe et la
composition végétale. La richesse spécifique est plus élevée dans le milieu agricole que dans
les prairies (Bensaad, et Boudaa, 2021).

I.4.3. Alimentation
L’alimentation a un impact direct sur la physiologie de l’insecte ; selon sa qualité et son
abondance. Elle intervient en modifiant la fécondité, la longévité, la vitesse de développement
et la mortalité des individus (Bensaad, et Boudaa, 2021).
Raccaud-Schoeller (1980) note que la phytophagie représente le type alimentaire
fondamental pour les Orthoptères et aussi elles les considèrent comme ravageurs. Le régime
alimentaire varie avec le stade de développement et en fonction des caractéristiques du milieu.
En revanche, l’alimentation des caeliféres est différente de celles des ensifères. La plupart des
ensifères sont presque omnivores et consomment des petits insectes ainsi que des plantes à

16
Données bibliographique sur les orthopteres

tissus tendres et riches en sève (Chopard, 1943 et Voisin, 1986). De très nombreuses plantes
sont susceptibles d’être attaquées par ces ravageurs, qu’elles soient ligneuses ou herbacées.
Les céréales occupent la cible principale, le maïs et le riz sont également attaqués.
La proportion des aliments d’origine animale et végétale varie selon les espèces. De même la
taille intervient aussi dans la proportion animale de l’alimentation. Plus l’espèce est de grande
taille plus elle tend à avoir un régime carnivore (Barataud, 2005).

I.5. La répartition géographique des orthoptères


Selon les espèces, les Orthoptères présentent des préférences écologiques très diverses
(Benknana, 2012). En effet leurs caractères écologiques sont donc étroitement liés aux
paramètres biogéographiques (Amedegnato, et Descamps, 1980).

I.5.1. Dans le monde


Parmi les 12000 espèces d’acridiens qui existe y’a environ 500 qui sont nuisibles à
l’agriculture lors des invasions, elles Endommagent gravement la végétation et l’agriculture,
privent ainsi le bétail de pâturage et peuvent causer par leur voracité une famine. (Samson,
2004).
Le criquet pèlerin couvre l’Afrique au Nord de l’équateur, le Moyen Orient, les
péninsules arabiques et Indo- Pakistanaise (figure 12 page 18), (Guendouz, et al., 2011).
On rencontre les souches du criquet migrateur au Mali, dans la zone d’inondation du fleuve
Niger, également dans le Sud-Ouest de Madagascar. Ainsi dans la partie la plus aride de l’île,
le bassin du lac Tchad et dans la région du Nil bleu au Soudan. De plus sur le pourtour du
bassin méditerranéen, en Asie orientale et en Australie. Y a aussi le criquet nomade qui est
largement répondue en Afrique Australe (Zambie-Tanzanie et Malawi). Le criquet arboricole
en Egypte, en Afrique de l’Est, en Arabie Saoudite et en Afrique du Sud. Cette espèce se
distingue par la composition d’essaims denses et sombres le jour, sur les arbres (Medane,
2013).
Le criquet sénégalais se répand dans les zones sahariennes des îles du Cap-Vert à la
Corne de l’Afrique, en Arabie Saoudite, en Inde, au Pakistan et au Moyen-Orient. Il s’attaque
aux cultures céréalières dans les zones tropicales sèches. (Samson, 2004).

I.5.2. En Algérie

L’Algérie, par sa situation géographique et son territoire étendu, lui a fait occuper une
place prépondérante, dans l’aire d’habitat de certains acridiens. On y trouve plusieurs espèces

17
Données bibliographique sur les orthopteres

grégariaptes et beaucoup d’autres non grégariaptes ou sautereaux provoquent des dégâts


parfois très importants sur différentes cultures. Parmi les espèces acridiennes non grégariaptes
rencontrées en Algérie on trouve : Calliptamus barbarus barbarus, Anacridium aegyptium
(figure 13 (a) page 19), Acrotylus patruelispatruelis, Ocneridia volxemii et les espèces
acridiennes grégariaptes ya : Locusta migratoria, Schistocerca gregaria (figure 13 (b) page 19)
et Dosiostaurus marocanus (Chakroun, 2017).
L’Algérie à subit plusieurs invasions de criquet, on rencontre ses essaims dans les hauts
plateaux (Tlemcen, Oran, Mostaganem, Mascara et Médéa) (Chopard, 1943). De plus des
essaims de Schistocerca gregaria aux alentours d’Illizi et Constantine ainsi des sauterelles sur
le Nord et sud de l’Algérie (Illizi, Ouargla, Djema Aurès) et environ 40 à 50% en période
d’accouplement à Adrar (Doumandji, et Doumandji-mitiche, 1994).

Figure 12. Situation actuelle de l’invasion du criquet pèlerin (F A O, 2020).

18
Données bibliographique sur les orthopteres

Figure 13. Aire de distribution des sous espèces du criquet arboricole (Lecoq, 2012).

I.6. Prédateurs et parasites des orthoptères


Les Orthoptères, en particulier les Pamphagidae sont des proies importantes pour de
nombreux oiseaux, araignées et autres animaux insectivores. Outre ces prédateurs
généralistes, il existe un grand nombre d’ennemis très spécialisés ; entre autres, les diptères
(Conopidae, Tachinidae), les hyménoptères (Sphecidae), les vers nématodes (Gordius) et
certains champignons (Barataud, 2005).

I.7. Les dégâts infligés par les Orthoptères

Dans certains cas, les orthoptères peuvent causer des dégâts importants aux cultures et
aux plantes d'extérieur. Il s'agit notamment de plantes ornementales et même de végétation de
serre. On pense qu'environ 20% des espèces de criquets constituent une menace pour les
cultures ou sont susceptibles de le faire à l'avenir (Takari Dan Bajo, 2001) . Selon le centre de
coopération international en recherche agronomique pour le développement, Plusieurs
dommages causés par les acridiens aux pâturages et aux cultures sont mentionnés :

 Prélèvement alimentaire sur les feuilles, les fleurs, les fruits, les semences, les jeunes
écorces, les repousses et les plantules ;
19
Données bibliographique sur les orthopteres

 Blessures des plantes consécutives aux morsures qui a pour conséquences l’ouverture
d’une voie d'infection aux parasites et aux maladies végétales et création d’une lésion
entraînant une destruction des tissus (figure 14a et 14b) ;
 Rupture des branches sous le poids des ailés posés en grand nombre ;
 Souillure des surfaces foliaires par les déjections déposées ce qui perturbe la
photosynthèse (Durantan et al, 1982) ;
 Les locustes en particulier, sont bien connues pour leur capacité à envahir les champs
par milliers et à dévaster les cultures sur leur passage (figure 15a et 15b page 21)
(Saizonou, 2000).

Selon (Appert et Deuse, 1982), les locustes les plus nuisibles surtouts en l’état grégaire sont :
 Le criquet pèlerin ou criquet du désert : Schistocerca gregaria.
 Le criquet migrateur : Locusta migratoria.
 Le criquet nomade : Nomadcris septefasciale.
 Le criquet italien : Calliptamus italicus.
 Le criquet australien : chortoicetes terminifera.
 En 1974, 368 000 tonnes de céréales ont été perdues du fait des sautereaux au Sahel.
 Les pertes sont estimées au niveau mondial à 15 millions de livres sterling en 1935 ,30
millions en 1950 et 45 millions en 1980, malgré les opérations de lutte.
 L’estimation des pertes réelles causées par les acridiens nuisibles est difficile car, elles
varient beaucoup avec l’espèce considérée, la densité, la qualité et l’importance des
besoins alimentaires (Bounechada, 2007).

Figure 14. Exemples de dégâts de jeunes larves et adultes sur les feuilles (Cherifi, et
Zeghachou, 2021).
20
Données bibliographique sur les orthopteres

Figure 15. Dégâts causés par L.migratoria sur le Sorgho et le Maïs (Soudani, 2020).

I.8. Moyens de lutte contre les Orthoptères


Compte tenu des pertes causées à l’agriculture par les orthoptères nuisibles, la lutte est
devenue indispensable, ce qui a conduit les protectionnistes et les biologistes a se penché vers
les moyens de lutte biologique, physiques (mécanique), préventifs et chimique. Cette dernière
constitue actuellement le seul moyen au quel on a abondamment recours pour combattre ce
fléau acridien. Cependant l’utilisation abusive des produits chimiques a engendré, une
pollution de l’environnement, une phytotoxicité, une résistance chez les insectes, de plus ils
21
Données bibliographique sur les orthopteres

ne permettent pas de distinguer entre les espèces nuisibles et utiles. Pour cela la lutte
biologique est considérée comme un moyen de lutte propre.

I.8.1. Lutte préventive


Cette technique consiste à surveiller en permanence les aires grégarigènes et à détruire
par des interventions rapides sur des superficies limitées, les bandes larvaires et les premiers
regroupements acridiens ayant amorcés le processus de grégarisation (Duranton, et al., 1987).

I.8.2. La lutte mécanique

Elle s’appuie sur la destruction physique des œufs, des larves ou les ailés. La
destruction des œufs s’obtient en labourant les terres de 10 à 15 cm pour atteindre les pontes
les plus profondes (Duranton, et al., 1982 et Dobson, 2001). Les adultes et les jeunes larves
par abattage, ainsi que le ramassage et l'écrasement des insectes à l'aube, lorsqu'ils sont peu
actifs ; notant que les barrages de plaques de zinc sont très efficaces (Harrat, et Moussi, 2007).
I.8.3. La lutte biologique
La lutte biologique est une alternative pour assurer une meilleure protection de la santé
et de l'environnement (Thiam, et al., 2004). Elle comprend l'utilisation de parasites, de
prédateurs, d'organismes pathogènes, de méthodes génétiques et d'acaricides ou de plantes
acaricides (Lomer, et Prior, 1992). L'agent pathogène se multiplie chez l'hôte, causant des
dommages en détruisant les tissus par septicémie ou toxémie entraînant une mort plus ou
moins immédiate. Tous les micro-organismes pathogènes possèdent une résistance qui leur
permet de persister dans l'environnement et de prolonger leur cycle de vie (Lamri, 2015).
Cependant, les micro-organismes ont un rayon d'action assez étroit en raison de certains
facteurs abiotiques qui peuvent limiter leur développement optimal (Mathias, 2001).
En Algérie, (Doumandji, et Doumandji-mitiche, 1994) ont rapporté que presque toutes
les espèces de Caeliferes, en particulier les espèces ailées, étaient parasitées par les espèces de
Trombidium parasitica (acariens). Les araignées, les oiseaux et même les reptiles peuvent être
utilisés pour le contrôle biologique des criquets.

I.8.4. La lutte chimique

Selon (Benkenana, 2006), cette approche est plus largement utilisée. Les contrôles
chimiques comprennent une attaque directe ou indirecte des ravageurs au moyen de
substances actives, naturel ou synthétique pour les tuer. L’opération se fait en répandant des
appâts empoisonnés, poudrage ou pulvérisation de pesticides tels que le malathion, le

22
Données bibliographique sur les orthopteres

Conakry, le fénitrethion, etc. ils comprennent des fongicides pour lutter contre les
champignons, des herbicides, pour éradiquer les mauvaises herbes, insecticides contre les
insectes et nématicides contre les insectes Nématodes (Cherifi, et Zeghachou, 2021).

23
Chapitre II
Présentation des régions
d’études
Présentation des régions d’études

II. Présentation des régions d’études


II.1. Choix des stations des études
Le choix des stations pour mener cette étude, nous avons choisi six stations (Ghardaïa,
Ouargla, Adrar, Biskra, El Goléa et El Oued). Ce chapitre a pour objet la présentation
de ces régions assavoir leurs limites géographiques, les caractéristiques édaphique et
climatiques ainsi que leurs particularités floristiques et faunistiques.

II.2. Situation géographique


Les six régions d’études sont situées au Sahara septentrional algérien (figure 16 et 17 pages
24 et 25). Le tableau suivant indique leurs limites géographiques.
Tableau 1. Les limites géographiques des régions d’études.
Ghardaïa Ouargla Adrar Biskra El Goléa El Oued
Superficies (km2) 86 926 163 263 424 948 21 671 62 215 44 581
Nord Laghouat Djelfa et El- El-Bayad Batna et Oud Mzab La zone des
Oued M'sila chotts
Est Ouargla Tunisie et El- Tamanrasset Khenchela Hamada La frontière
Oued d’Ouargla tunisienne
Sud Tamanrasset Tamanrasset Mali Ouargla et Plateau de L’extension
Limites

et Illizi El-Oued Tademaït l’erg


oriental
Ouest El-Bayad Ghardaïa Tindouf Djelfa L’Erg- La vallée
Occidental d’Oued
Rhir
Latitude 32° 29’ 31°38’ 27°49’ Entre 30°35’ 33°34’
géographiques
Coordonnées

nord 35°15' et
33°30’
Latitude est 3°40’ 5°20’ 0°11’ Entre 4°15' 02°52’ 6°8’
et 6°45’
Daïras 09 10 11 12 02 10
d
A

23
Présentation des régions d’études

s Communes 13 20 28 33 03 22
ministration

24
a b
Présentation des régions d’études

Figure 16. Situation géographique de la région de Ouargla (a) et Ghardaïa (b) (Maamri, et
Meddah, 2013 ; Ben Abderrahman, et Ben Abdelhadi, 2018 respectivement).

Figure 17. Situation géographique de la région d’El oued (a), Biskra (b) et Adrar (c) (Atia, et
Mansouri, 2018 ; Moussi, 2012 ; Khaliberka, et Kacimi, 2020).

25
Présentation des régions d’études

II.3. Facteurs écologiques des régions d’études

L’étude des mécanismes d’action des facteurs écologiques, constitue une étape
indispensable pour la compréhension du comportement et des réactions propres aux organismes,
aux populations et aux communautés dans les biotopes auxquels ils sont inféodés (Ramade,
2003). Les facteurs écologiques qui sont traités dans le cadre de ce paragraphe sont soit
abiotiques ou biotiques.

II.3.1. Facteurs abiotiques


Sous le terme facteurs abiotiques nous allons étudier les facteurs physiques de la région (le
sol, le relief et l’hydrogéologie) (tableau 2 page 27 et 28) et les facteurs climatiques (la
température, les précipitations, l’humidité relative et le vent).

II.3.2. Facteurs Climatiques


Les données climatiques ont des actions multiples sur la physiologie et sur le comportement
des animaux et notamment les insectes. En absence de ces conditions les populations sont
éliminées (Dajoz, 1998). Selon Lecoq, (2012) ces principaux facteurs régulant la taille, la qualité
et la distribution des populations des orthoptères sont principalement les facteurs climatiques.

En générale, le climat saharien est caractérisé par un déficit hydrique dû à la faiblesse des
précipitations, à l'évaporation intense, aux fortes températures et à la grande luminosité (Toutain,
1979). Pour cela, il est nécessaire d’étudier quelques facteurs climatiques de la région d’étude.

II.3.2.1. Températures :
Clement, (1981) défini la température comme une grandeur physique qui traduit la
sensation de froid et de chaud. D’une façon générale les êtres vivants ne peuvent subsister que
dans un intervalle de température comprise entre 0 °C et 50 °C en moyenne (Dajoz, 1982). Elle
dépend de la nébulosité, de la latitude, de l’exposition, de la présence d’une grande masse d’eau,
du sol et de la formation végétale en place (Faurie, et al., 1980).

26
Présentation des régions d’études

La température est un facteur le plus dominant dans les zones sahariennes. Elle joue le rôle
et le contrôle de l'ensemble des phénomènes métaboliques et conditionne de ce fait la répartition
de la totalité des espèces et des communautés d'êtres vivants dans la biosphère (Ramade, 1984).

27
Présentation des régions d’études

Tableau 2. Les facteurs physiques des régions (le sol, le relief et l’hydrogéologie).
Les facteurs Ghardaïa Ouargla Adrar Biskra El Goléa El Oued
édaphiques
Sols Sols généralement Sols sableux, argilo Des sols secs, Sols peu évolués et peu- Sols sableux Sols pauvres en
sableux, argileux quartzeux du Mio- sablonneux ou fertiles ainsi argileux- sodiques plus ou moins matières
comme il ya des sols Pliocène non gypseux sablo- limoneux calcaires organiques, à
riches suite à imprègnes de texture sableuse et
l’accumulation des matières à structure
dépôts alluviaux. salantes et caractérisée par
pratiquement une perméabilité a
dépourvus l’eau très
d’humidité importante
Reliefs Nord : chaine de Ouest au Sud : des Nord : le grand Erg Nord : les montagnes fallais Les dunes (100
mètres de
monticules rocailleuse terrains calcaires et occidentale. Est : le constituées des monts d’El (Gara) : 80
d’hauteur) avec
(chabka) gréseux plateau de Gaid, Hamara, Guessoum mètres de deux aspects :
- l’Erg qui occupe
Sud : immense plateau Est : le synclinal Tademaït. Ouest : (1087 m), Rabba (721m), hauteur.
¾ de la surface
Hamada couverte de d’Oued-M’Ya l'Erg cheche. Kara, Bourezale, M’lili Le Ksar
totale.
pierre Est au centre : le Sud : le plateau de (1496m), Houja (1070m), d’El-Goléa et
- le Sahara (région
Grand Erg oriental Tanezrouft Ahmar khedou et Tekiout Gara Tin
plate et déprimée)
(1942m). Bouzid
qui forme les
Est Ouest : Les plaines (pitons en
dépressions
couvertes par les steppes d'El forme de
fermées.
Outaya, Doucen, Lioua, Tolga,

28
Présentation des régions d’études

Sidi Okba et Zeribet El oued tables


Ouest : Les plateaux des Daya qui atteint les
présentent une continuité avec 100m de
Ouled Djallal, Sidi Khaled et hauteur).
Tolga
Sud Est : Les dépressions
couvrent les régions
méridionales et orientales
Hydrogéologie La nappe phréatique ; La nappe phréatique ; Le continental Divers oueds et cours d'eau La nappe La nappe
Le complexe La nappe mio-pliocène intercalaire ; le temporaires qui déversent dans phréatique ; phréatique libre ;
terminal ; (nappe du sable) ; complexe terminal. la dépression du Chott Melrhir La nappe Le Complexe
La nappe continentale La nappe sénonien les plus importants sont : albienne. Terminal ;
intercalaire. (nappe du calcaire) ; L’Oued El Arab et l'oued Le Continental
La nappe albienne Djedi. Intercalaire.
(complexe
intercalaire).

Sources : Maamri, et Meddah, (2013) ; Khaliberka, et Kacimi, (2020) ; Chara, (2017) ; Latreche, (2014) ; Soudani, (2020) ; Moussi,
(2012) ; Haida, (2020) ; Messaiaid, Mehdadi, (2017) et Atia, Mansouri, (2018).

Tableau 3. Les moyennes des Températures mensuelles maximales et minimales pour l’année 2022 des régions d’études.

29
Présentation des régions d’études

Régio Ghardaïa Ouargla Adrar Biskra El Goléa El Oued


ns
T(°C) T. T. T. T. T. T. T. T. T. T. T. T. T. T. T. T. T. T.
Min Max Moy Min Max Moy Min Max Moy Min Max Moy Min Max Moy Min Max Moy
. . . . . . . . . . . . . . . . . .
Jan. 4.5 15. 10 3.2 16. 9.8 5 20. 12. 5.8 17. 11. 2.5 15. 9.3 3.9 16. 9.9
6 7 1 4 4 3 9 5
Fév. 8.3 19. 13. 7.5 20. 14 9.2 24. 17. 9 20. 14. 6.7 20. 13. 6.8 19. 13.
4 8 7 7 1 6 8 3 8 9 6
Mar. 10. 21. 16 11. 24. 17. 11. 27. 20. 12. 21. 17. 9.7 23. 17. 11. 22. 17
4 2 1 1 9 9 6 3 6 4 1 4 1 2 8
Avr. 13. 26. 20. 15. 28. 22. 15. 32 24. 15. 27. 21. 14. 28. 21. 14. 27. 20.
9 1 1 1 5 1 7 4 1 2 2 1 5 4 8 1 8
Mai. 18. 32. 26. 19. 34. 27. 21. 38. 30. 20. 34. 27. 18. 33. 26. 19. 33. 27
9 4 1 2 2 3 5 2 4 2 3 4 5 8 8 6 6
Juin 27. 41. 35 27. 43. 36. 27. 45. 37. 28. 42. 35. 25. 42. 35. 26. 42. 34.
3 4 9 4 4 8 5 4 3 3 5 1 9 1 4 2 9
Juil. 27. 40. 34. 28. 42. 36. 28. 45. 37. 29. 42. 36. 25. 41. 34. 27. 41. 35.
9 7 9 4 6 2 4 2 6 3 6 1 9 8 8 7 6 1

30
Présentation des régions d’études

Aout 28. 41 34. 28. 42. 36 29. 45. 37. 28. 41. 35 27. 42. 35. 27. 41 34.
4 9 3 8 7 6 9 9 5 2 7 3 8 5
Sep. 25. 37. 31. 25. 40. 33. 27. 43. 35. 26. 37. 32. 24. 40 32. 25. 38. 32.
3 5 5 8 5 5 2 3 6 8 9 3 5 6 6 6 2
Oct. 18. 30. 24. 18. 32. 25. 20. 36. 28. 19. 31. 25. 17. 31. 25 18 31. 24.
1 1 2 4 3 5 5 2 5 5 3 3 9 5 8 8
Nov. 12. 23. 18. 11. 25. 18. 11. 27. 19. 13. 24. 18. 8.9 24. 16. 11. 24. 17.
7 9 3 6 1 2 4 6 4 5 3 8 4 5 3 2 6
Déc. 9.9 20. 15. 8.6 22. 15. 10. 26. 18. 10. 20. 15. 7.3 22. 15 9.1 21. 14.
9 4 5 2 7 5 1 5 6 3 5 2 7
Tutiempo, (2022).

T. Min. : est la température moyenne des minima (°C) ;

T. Max. : est la température moyennes des maxima (C°) ;

T. Moy. : est la température moyennes mensuelles (°C).

31
Présentation des régions d’études

Les températures enregistrées pour les six régions étudiées caractérisent le climat saharien.
Les températures moyennes mensuelles enregistrées sont très variables, basses en hiver pour
toutes les régions surtout au mois de janvier, février et décembre. La plus basse est enregistrée
dans la région d’El Oued avec 9°C. cette variation de température varie entre 9°C à 12°C pour le
mois de janvier, 13°C à 17°C pour février et enfin entre 14°C à 18°C pour le mois de décembre.
Par contre, entre juin et aout les températures moyennes mensuelles sont élevées variant entre
35°C à 37°C dont la plus haute est enregistrée au mois d’aout sur la région d’Adrar avec 37.9°C.

II.3.2.2. Pluviométrie :

Pour la plus grande partie du monde, les précipitations représentent la source principale
d’eau pour la production agricole et constituent donc un facteur écologique d’importance
fondamentale pour le fonctionnement et la répartition des écosystèmes terrestres (Ramade, 1984).
Les déserts se caractérisent par des précipitations réduites, et un degré d'aridité d'autant plus élevé
que les pluies y sont plus rares et irrégulières (Ramade, 2003). Les pluviométries des régions
sahariennes et/ou les zones arides sont très irrégulières et inférieures à 100 mm par an (Dajoz,
1982).

Tableau 4. Les moyennes mensuelles des précipitations pour l’année (2022).

Régions Jan. Fév. Mar. Avr. Mai Juin Juil. Aout Sept. Oct. Nov. Déc. Cumul
Ghardaïa 1.02 0 0 3.05 0 0 0 0 2.28 6.34 0 3.05 15.74
Ouargla 0 0 0.51 0.25 0.5 0 0 0 0 0 0 1.01 2.27
Adrar 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0.51 0 0 0.51
Biskra 0 5.08 11.69 3.3 0 0 1.27 0 4.82 1.53 0 14.22 41.91
El Menia 0 0 01.52 9.91 0 0 0 0 0 7.11 0 0 18.54
El Oued 1.02 0 5.6 2.03 1.27 0 0.25 0 1.27 0.51 0 8.13 20.08
Tutiempo, (2022).

Les précipitations sahariennes sont caractérisées essentiellement par leur rareté ainsi que
par leur irrégularité au cours de l’année. Le cumul de précipitation le plus élevé est enregistré
dans la région de Biskra avec 41.91mm avec une moyenne annuelle de 3.49mm et le plus bas est
de 0.51 mm enregistré dans la région d’Adrar avec une moyenne de pluviométrie annuelle de

32
Présentation des régions d’études

0.04mm. En effet les mois les plus pluvieux pour les six régions étudiées sont avril octobre et
décembre.

II.3.2.3. Humidité relative de l'aire :

Selon Ramade, (2003) l’humidité relative ou l’hygrométrie est la teneur en vapeur d’eau de
l’atmosphère. Elle est calculée par le rapport entre la teneur réelle de l’air en vapeur d’eau et la
teneur d’un air saturé à la même température. Au Sahara l’humidité relative de l’air est très
faible, elle est comprise entre 15% et 50% (Ozenda, 1983).
L’humidité relative agit sur la densité des populations en provoquant une diminution de nombre
d’individus. Certaines espèces sont très sensibles aux variations d’humidité relative, celle-ci joue
un rôle dans le rythme de reproduction de diverses espèces (Dajoz, 1983).

Tableau 5. La moyenne mensuelle du taux d’humidité relative enregistré pour l’année 2022.
Taux d’Humidité moyenne mensuelle (%)
Régions Jan. Fév. Mar. Avr. Mai Juin Juil. Aout Sept. Oct. Nov. Déc. H.R.m
Ghardaïa 41.9 34.5 34.1 29 21 12.4 16.2 17.8 24 32.9 31.9 43.8 28.24
Ouargla 46.9 37.8 32.2 27.8 20.6 13 15.9 18.2 21.3 30 33.7 47.1 28.70
Adrar 30.9 24 22 17.6 13.6 9.5 10.9 13 15.6 19.6 25 34.2 19.65
Biskra 41.5 38 44.2 32.2 24.8 16.4 20.7 24.9 31.1 36.8 39.3 53.9 33.65
El Goléa 45 35 31.6 26.7 20.6 13.6 15.4 17.2 20.3 32.3 35 45.2 28.15
El Oued 49.5 42.9 40.9 34.7 25 19.6 21.7 27.4 30.9 38.2 42.8 57.4 35.91
Tutiempo, (2022).
H.R.m : est l’humidité relative moyenne annuelle.
Les données recueillies dans les différentes stations des régions étudiées donnent une
moyenne d’hygrométrie annuelle de l’ordre de 28% pour Ghardaïa, Ouargla et El Golea, 33%
pour Biskra 35% pour El Oued et 19% pour Adrar. Les moyennes mensuelles varient en hiver de
34.5% à 43.8% pour Ghardaïa, 37.8% à47.1% pour Ouargla, 24% à 34.2% pour Adrar, 38% à
53.9% pour Biskra, 35% à 45.2% pour El Goléa et enfin de 42.9% à 57.4% pour El Oued.
En été elle varié entre 12.4% à 17.8% pour Ghardaia, 13%à 18%pour Ouargla et El Goléa, 9.5%
à 13% pour Adrar, 16.4% à 24.9% pour Biskra et de 19.6% à 27.4% pour la région d’El Oued.

33
Présentation des régions d’études

II.3.2.4. Vents :

Le vent est un phénomène continuel au désert où il joue un rôle considérable en provoquant


une érosion intense grâce aux particules sableuses qu’il transporte (Ozenda, 1983). Et d’après
Dreux, (1980), c’est un facteur secondaire, ou il a une action indirecte, en activant l’évaporation
et augmentant la sécheresse. Et parfois il a une action très marquée sur la répartition des insectes
et sur leur degré d’activité (Faurie, et al., 1980). Toutes les valeurs des vitesses moyennes
mensuelles du vent, des régions d’études sont mentionnées dans le tableau ci-dessous.

Tableau 6. Vitesse moyenne mensuelle du vent exprimé en kilomètre par heure pour
l’année (2022).

Vitesse moyenne mensuelle du vent (km/h)


Régions Jan. Fév. Mar. Avr. Mai Juin Juil. Aout Sept. Oct. Nov. Déc. V.m
Ghardaïa 10.5 13 16.6 19.5 13.8 12.1 11.6 11.6 12.5 10 12.4 9.2 12.73
Ouargla 6.4 11.4 14.2 15.9 12.9 13 12.4 11.3 10.9 7.6 8.1 7.8 10.99
Adrar 18 18.9 19.6 19.7 21.3 18.6 24 18 18.4 19 15.8 15.4 18.89
Biskra 11.2 10.5 17 16.9 13.9 13.8 10.6 11.2 12.1 8.8 13.5 8.6 12.34
El Goléa 9 10.4 11.9 14.7 10.7 8.1 9.2 8.1 8.8 9.8 8.2 8.9 9.81
El Oued 8 9.3 14.3 18.7 13.1 12.7 11.9 12.2 10 7.8 11.4 8.4 11.84
Tutiempo, (2022).

V.m. : la vitesse moyenne annuelle du vent.

La vitesse du vent moyenne annuelle la plus élevé est enregistrée sur la région d’Adrar avec
18.89km/h avec une moyenne mensuelle de 19.7km/h en mois d’avril et la plus faible sur la
région d’El Goléa avec 9.81km/h.
En remarque que les vents des régions d’études atteignent une vitesse maximale au mois
d’avril variant entre 14.7km/h à 19.7km/h et une vitesse minimale enregistrée en mois de
décembre avec 7.8km/h sur la région d’Ouargla.

II.4. Synthèse des facteurs climatiques :

34
Présentation des régions d’études

La synthèse climatique est faite en utilisant essentiellement les deux facteurs les plus
importants et les mieux connus : la température et la pluviosité (Dajoz., 1971). Cette synthèse fait
intervenir le facteur des précipitations annuelles et les températures moyennes mensuelles. Dans
cette partie deux courbes sont utilisées, le diagramme Ombrothermique de Gaussen et le
Climagramme pluviothermique d’Emberger.

II.4.1. Diagramme Ombrothermique de Bagnouls, et Gaussen

Selon Bagnouls, et Gaussen, (1953) le diagramme ombrothermique de Gaussen permet de


définir empiriquement la durée de la saison sèche et la saison humide. Il tient compte de la
pluviosité moyenne mensuelle (P) exprimé en millimètre et la température moyenne mensuelle
qui sont portées sur des axes où l’échelle de la pluviosité est égale ou inférieur au double de la
température moyenne mensuelle exprimé en degrés centigrades (P ≤ 2T).
La période sèche correspond à la partie pour laquelle la courbe thermique se tient au-dessus
de la courbe pluviométrique et humide dans le cas contraire. L’étude du diagramme
Ombrothermique de Bagnouls et Gaussen des régions sahariennes étudiées (figure 18 page 34),
permet de distinguer deux périodes : une période sèche dans l’ensembles des diagrammes située
entre le mois d’ avril jusqu’ au mois de novembre et qui est la plus vaste et ceci pour toutes les
régions sauf pour la région d’Adrar ou la période sèche débute du mois de janvier et qui s’étale
presque pour toute l’année et une période humide qui a été enregistré sur trois régions (Biskra , El
Goléa et El Oued ) pour une petite période de 1 à 2 mois.

II.4. 2. Climagramme d’Emberger :

Le Climagramme pluviométrique d’Emberger (1969) permet de situer la région d’étude


dans l’étage bioclimatique qui lui correspond (Dajoz, 1982). Le quotient pluviothermique
d’Emberger (tableau 7 page 35) est déterminé par la formule suivante :
Q2 = 3,43 P/ (M-m)

Q2 : est le quotient pluviométrique d’Emberger ;


P : est la pluviosité moyenne annuelle exprimée en mm ;
M : est la moyenne des températures maximales du mois le plus chaud exprimée en °C ;
m : est la moyenne des températures minimales du mois le plus froid exprimée en °C.

35
Présentation des régions d’études

36
Présentation des régions d’études

Figure 18. Diagrammes Ombrothermiques de Bagnouls et Gaussen (1953) pour l’année


2022/2023 des régions d’études (a : Ghardaïa ; b : Ouargla ; c : Adrar ; d : Biskra ; e : El Goléa et
f : El Oued).

Tableau 7. Les valeurs du quotient pluviothermique d’Emberger (Q2) des régions d’études.

Régions P (mm) M (°C) m (°C) Q2=3,43 P/ (M-m)


Ghardaïa 15.74 41.4 4.5 1.46
Ouargla 2.27 43.4 3.2 0.19
Adrar 0.51 45.6 5 0.04
Biskra 41.91 42.6 5.8 3.91
El Goléa 18.54 42.9 2.5 1.57
El Oued 20.08 42.2 3.9 1.80

Avec l’emplacement des valeurs de Q2 et de m (°C.), ce diagramme pluviothermique, nous


a permis de situer les régions de (Ghardaïa, Biskra, Adrar et El Oued) au niveau de l’étage
bioclimatique saharienne à hivers doux et les régions de (Ouargla et El Goléa) dans l’étage
bioclimatique saharienne à hiver frais (figure 19).

37
Présentation des régions d’études

Haida F., (2020)


Ghardaïa Ouargla Adrar
Biskra El Golea El Oued

Figure 19. Etage bioclimatique des régions d’études selon le Climagramme d’Emberger (1955).
modifié par Stewart (1969).

38
Présentation des régions d’études

II.5. Facteurs biotiques :


Dans cette partie nous allons suivre des données bibliographiques sur la flore ensuite sur la faune des régions étudiées.
Tableau 8. Données bibliographiques sur la flore et la faune des six régions.
Les La flore La faune
régions
Ghardaïa - le palmier dattier  Les invertébrés :
- les cultures fruitières et maraîchères - Les Arthropodes.
- les plantes adventices (49 espèces, 42 genres et 17 familles) dont 50% - Les arachnides : les scorpions et les Aranéides
sont des Poacées. (annexe 1a) - Les insectes : des dictyoptères mantidés, les Diptères (44
espèces de Nématocères) et les Orthoptères (30 espèces Caélifères
et une seule espèce de Phaneroptera quadripunta qui appartienne au
sous-ordre des Ensifères)
 Les vertèbres :
- Les Mammifères : des Insectivora (Paraechinus
aethiopicus), des Chiroptera (Asellia tridens) des Rodentia
(Gerbillus campestris) et Les herbivores (Capra hircus L., et
Camelus dromedarius L.)
- Les Oiseaux (42 espèces aviennes et Reptiles), (annexe 1b)
Zergoun, (2020).
Ouargla  La flore spontanée (Poacées, Fabaceae, Asteraceae et  Les invertébrés (246 espèces ,82
Zygophylaceae) avec 101 espèces et 29 familles (annexe 2a) Familles, 94 ordres et 6 classes)
- Les Arthropodes : (85 espèces d'arthropodes avec 43

39
Présentation des régions d’études

familles, 16 ordres et 4 classes). Les insectes est la classe la plus


riche (74 espèces, 11 ordres et 36 familles) (annexe 2b).
 Les vertèbres
- Les oiseaux : 104 espèces aviennes avec à 37 familles
(annexe 2c)
- Les reptiles : (annexe 2d).
- Les mammifères :( annexe 2e)
Cheniné, (2014).
Adrar  Une végétation à caractère agricole :  Les vertébrés :
- Les Oasis et les nouveaux terrains de mise en valeur qui assure la - Les mammifères : les mouflons à manchette, les gazelles,
production agricole (céréale, maraîchère, fourrage, plantes médicinale et les fennecs, chacals, les lièvres et les petits rongeurs (damans,
condimentaires) goundis, gerboises... etc).
 Une végétation spontanée : les Poaceaes, les Fabaceaes et les - Les antilopes (oryx et addax) qui sont en voie d'extinction.
Asteraceaes (35 à 40 % de la flore spontannée)  Les invertébrés : la faune orthoptérologique de la région
d’Adrar est représentée dans le (annexe 3 ).
Cherifi, (2019).
Biskra  Les steppes herbacées et arbustives : Plusieurs groupes d'animaux sont représentés dans ce biotope,
- Des plantes herbacées, vivaces microthermiques et parmi lesquels nous citons :
xérophiles : des graminées cespiteuses (steppe à  Les vertèbres :
Stipa tenacissima, steppe à Lygeum spartum), des chaméphytique (steppe - Les mammifères domestiques (caprins : Capra hircus,
à Artemisia herba-alba) et les steppes crossulante (steppe halophile à ovins : Ovis aries),
Salsolacées et la forêt-steppe à Tamarix articulata). Voir (annexe 4a) pour - Les oiseaux (moineau : Passer domesticus, pigeon :
plus d’information.

40
Présentation des régions d’études

- Des espèces annuelles. Columba livia, …)


 Les Oasis constituées : - Les reptiles (fouette-queue : Uromastyx alfredschmidti,
- de palmeraies : Le palmier dattier (Phoenix dactylifera) est en Poisson des sables Scincus scincus,)
association avec des halophyte. - Les rongeurs (gerboises : Gerbillus compestris, rats, ...)
- Les arbres fruitiers (oliviers Olea - Les hérissons Erinaceidae
europaea, figuiers Ficus carica, grenadiers Punica protopunica, vigne  Les invertébrés :
grimpante Vitis vinifera) et des espèces maraîchères (Vicia faba, Allium - Les arachnides (scorpions et araignées)
cepa, Allium sativum, Pisum sativum, Cucurbita pepo, Daucus carota) et - Les insectes (Orthoptères, Hyménoptères, Coléoptères,
des céréales (Triticum durum, Triticum æstivum, Hordeum vulgare Diptères, Lépidoptères...) (annexe 4b)
- Les batraciens ou amphibiens.
Moussi, (2012) et Rahmouni, (2019).
El Goléa  La région d’El Goléa montre une grande diversité de la flore  Elle présente une grande richesse faunistique faisant partie
spontanée (annexe 5a). de différentes classes (annexe 5b, 5c et 5d)
Haida., (2020).
El Oued  Une végétation spontanée : (Poaceae, Cistacées, Fabaceae,  Invertébrés (129 espèces d’arthropodes avec 14 ordres
Cypéracée, Asteraceae et Liliacée) ; arbustes, et Touffes d’herbes dont 47 espèces de coléoptères)
 Phoeniciculture (petites exploitations sous forme d’entonnoir  Vertébrés (les oiseaux, les mammifères et les reptiles)
appelé Chott)
Messaiaid, Mehdadi, (2017).

41
Chapitre III
Matériels et méthodes
Matériels et méthodes

III. Matériel et Méthode

Le présent travail porte sur une synthèse des travaux effectués sur les orthoptères dans les
régions sahariennes (Ghardaïa, Ouargla, Biskra, Adrar, El Goléa et El Oued), pour cela nous
avons choisis des travaux récents qui sont effectuées durant la période (2017/2020).
Pour commencer nous avons fait une collection d’information, de différentes sources (Mémoires,
articles, sites internet…etc). Par exemples : « Contribution à l'étude des orthoptères dans une
région saharienne, cas de la région de Ouargla (Chara, 2017) ; Inventaire et bioécologie de
quelques Orthoptères dans la vallée du M’Zab (Ghardaïa) par (Zergoun, 2020) ; Etude
bioécologique des peuplements d’Orthoptères Acridomorphes (Orthoptera, Acridomorpha) dans
des stations localisées à Adrar. Activité insecticide de quelques extraits bruts du Cassia italica sur
Locusta migratoria cinerascens (Soudani, 2020) ; Les orthoptères endémiques dans l’’oasis de
Tinnourt –Adrar (Khaliberka, et Kacimi, 2020) ; Contribution à l'étude du peuplement acridien
dans la région d'Ouled djellal, Biskra (Seid, 2019) ; Contribution à l’étude des Orthoptères de la
région d’El Menia ex El Golea (Haida, 2020) ; Contribution à l’étude des orthoptères dans le sud
algérien cas de la région Oued Souf (Atia, et Mansouri, 2018) ; .etc.»
A partir de ces documents nous avons établi une liste d’espèces orthoptères qui existent
dans les six régions étudiées ensuite nous avons corrigé toute la taxonomie de ces espèces grâce à
deux sites en ligne :
(https://acrinwafrica.mnhn.fr/SiteAcri/consult_esp.html)
et (http://orthoptera.speciesfile.org/Common/editTaxon/Distribution/SearchForFauna.aspx?GeoI
D=20ALG).
Donc dans ce chapitre nous présentons le matériel utilisé sur le terrain et au laboratoire, ensuite
les méthodes d’échantillonnages utilisées pour la capture des orthoptères.
III.1. Méthodologie utilisée sur terrain
III.1.1. Choix des stations
La sélection des sites s'est faite sur la base de leur homogénéité. En pratique, un site doit
être homogène dans sa structure végétale (Voisin, 1986). Ce choix s'est basé sur la composition
du couvert végétal, du relief, et les facteurs climatiques puisque ces éléments sont essentiels pour
décrire la niche écologique des orthoptères. Dans le but de faire un inventaire des Orthoptères des

39
Matériels et méthodes

six régions choisis (Ghardaïa, Ouargla, Adrar, Biskra, El Goléa et El Oued) nous avons choisi un
seul site dans chaque région (tableau 9 et figure 20 pages 40-42).
Tableau 9. Les stations choisis dans chaque région et leurs caractéristiques

Régions Les sites Coordonnées Superficies Type de cultures cultivées


choisis géographiques

Ghardaïa Touzouz 32°51’N / Le palmier dattier, des agrumes, des


(milieu 03°59’ E oliviers et des cultures légumières
cultivé)

Ouargla El Hadeb 31°59’29,24’’ 1ha Le palmier dattier, des plantes


(palmeraie) N ; herbacées et des plantes spontanés.
5°16’56,85’’ E

Adrar Palmerais 27°13'59.8"N, 5 ha Le palmier dattier avec des cultures


de Zaouiet 0°10'23.2"W intercalaires varient selon les saisons
Kounta (les céréales et cultures maraichères)

Biskra Ouled Djellal 34° 25′ 44″ N, / Le palmier dattier (Deguelet Nour,
(palmerie) 5° 5° 03′ 51″ E Litima, Mouch Deguela) et les arbres
fruitiers

El Goléa Station Goure 30° 38’ 54’’ N, 150 ha Le palmier, des arbres fruitiers
Ouargla 3° 2’19.80’’ E (l’oliver, poirier et la vigne), les
(milieu Fourrages et Pivots, des cultures
cultivé) Fourragères Céréaliers et des
Cheptels (Ovins)

El Oued La station de 33° 25′ 24″ N, 16 ha Le palmier dattier, l’olivier, et les


Trifaoui 6° 56′ 9″ E. cultures maraichères (Tomate et
(milieu Poivron)
cultivé)

40
Matériels et méthodes

III.1.2. Méthodes d'échantillonnage des orthoptères


L études bioécologique des insectes dans la nature posent un problème de choix des
méthodes d’échantillonnage. En effet diverses méthodes ont été testées par nos auteurs et
chacune d’elles a des avantages et des inconvénients. Les techniques d’échantillonnage utilisées
par les auteurs des travaux étudiées sont représentées dans le tableau 10 page 41.

Tableau 10. Les méthodes d’échantillonnages pratiquées par les auteurs dans chaque station

Stations Nom des auteurs Les méthodes utilisées

Milieu cultivé Touzouz (Ghardaïa) Zergoun, (2020) Des quadrats

Palmeraie d’El Hadeb (Ouargla) Chara, (2017) Des quadrats

Palmerais de Zaouiet Kounta Soudani, (2020) Le filet fauchoir, des


quadrats et capture à la
main

Palmerie Ouled Djellal (Biskra) Seid, (2019) Le filet fauchoir

Milieu cultivé Goure Ouargla (El Goléa) Haida, (2020) Le filet fauchoir pour les
orthoptères et un tamis
pour les aptères.

Milieu cultivé Trifaoui (El Oued) Atia, et Mansouri, (2018) Des filets à fauchoir,
quadrat et capture
directe.

41
Matériels et méthodes

Station Touzouz (Milieu cultivé ; Ghardaïa) Station d’El Hadeb (palmeraie ; Ouargla) Chara, Palmerais de Zaouiet Kounta
Zergoun, (2020) (2017) Soudani, (2020)

Station Ouled Djellal (palmerie ; Biskra) Station Goure Ouargla (milieu cultivé ; El La station de Trifaoui (milieu cultivé ; El Oued)
Seid, (2019) Goléa) (Haida, (2020) Atia, et Mansouri, (2018)

42
Matériels et méthodes

Figure 20. Photographies des différentes stations d’études.

43
Matériels et méthodes

III.1.2.1. Description de la méthode de filet fauchoire


Selon Benkhelil, (1992) le filet fauchoire est constitué d’une manche qui mesure entre 70
cm et 160 cm de long environ .la poche du filet doit être fabriquée grâce à une grosse toile solide
à mailles serrées. Le cercle a un diamètre de 30 cm formé de fil de fer rond de 0,3 cm à 0,4 cm de
diamètre de la section. La profondeur du sac varie entre 40 et 50 cm. Son fond est plat ou
légèrement arrondi afin que son contenu puisse être rapidement accessible et examiné après
quelques coups de fauchage et il doit être toujours manipulé par la même personne et de la même
façon (figure 21).

Figure 21. Photographies de la méthode d'échantillonnages (le filet fauchoir)


(Atia, et Mansouri, 2018).

III.1.2.1.1. Les Avantages de la méthode de filet fauchoir


Les avantages de cette méthode sont les suivants :
- Les techniques de son maniement est facile et permet aisément la capture d ́insectes bien
ailés au vol que ceux exposés sur la végétation basse (Baziz, 2002) ;
- L’emploi du filet fauchoir est peu couteux car il ne nécessite qu’un seul matériel simple
solide et durable (Bouzid, 2003)

44
Matériels et méthodes

III.1.2.1.2. Les inconvénients de la méthode de filet fauchoir


- Cet outil de fauchage ne peut pas être employé dans une végétation mouillée, car les
insectes recueillis se collent sur la toile, et sont irrécupérables (Lamotte, et Bourliere, 1969) ;
- Cette méthode ne permet de récolter que des insectes qui vivent à découvert (Benkhelil,
1991).
III.1.2.2. Description de la méthode des quadrats
Elle consiste à délimiter, des carrés ou quadrats de 3 m de côté, soit une surface de 9 m²
(figure 22). La quadrat permet de dénombrer les individus de chaque espèce d’orthoptère présents
sur une surface déterminée et les prélèvements sont effectués une fois par mois dans chaque
station d’étude. L’identification des espèces qui sont attrapées et transportées dans des boites de
pétri se fait au laboratoire. Lors de chaque sortie la date et le lieu exact de l’échantillonnage est
noté sur chaque boite (Brahimi, 2005).

Figure 22. Photographies de la méthode d'échantillonnage (des quadrats)


(Atia, et Mansouri, 2018).

III.1.2.2.1. Les Avantages de la méthode des quadrats


- Cette technique permet de faire des comparaisons entre les échantillons obtenus dans la
même station à des moments différents ;

45
Matériels et méthodes

- Elle permet de recueillir des données qualitatives et quantitatives sur les populations
d’orthoptères dans la station (Brahimi, 2005) ;
- Selon Barbault, (1981) le principe de la méthode des quadrats consiste à comparer le
nombre des individus présents sur une surface déterminée pour obtenir une estimation
satisfaisante de la diversité de la population.

III.1.2.2.2. Les inconvénients de la méthode des quadrats


Selon Baziz, (2002), les Inconvénients majeurs que présente cette méthode sont :
- La fuite des insectes lors du repérage des quadrats et au moment du comptage ;
- De plus au fur et à mesure que la température s’élève, les insectes deviennent de plus en
plus mobiles et rapides dans leurs réactions de fuite, leur capture apparait de plus en plus
difficile ;
- Les relevés à ciel ouvert sont d’une pratique courante car ils sont relativement rapides et
faciles à réaliser, au contraire, dans les maquis et les milieux forestiers, cette technique reste
difficile ou presque impossible à appliquer (Lamotte et Bourliere, 1969).
III.1.2.3. Description de la Méthode de la capture directe (capture à la main)
C’est une méthode de capture simple et la plus couramment pratiquée, elle exige la
présence de l’opérateur sur les lieux au moment de la capture. Mais elle est délicate car elle est
influencée par les conditions météorologiques, l’heur de l’observation, les qualités et les
performances, de l’opérateur. La collecte est réalisée grâce à divers outils dont nous pouvons
citer les filets, piochons, écorçai, l’aspirateur à bouche pour les espèces fragiles et mobiles. Selon
les outils employés on parlera de brossage, battage, écorçage (Atia F., et Mansouri M., (2018).

III.1.2.3.1. Les Avantages de la méthode capture directe


- C’est une méthode simple, facile et qui n’est pas couteuse, possible de l’appliquer par
n’importe quelle personne et ne demande aucune spécialisation ;
- Elle nous donne des idées sur la composition de la faune orthoptérique qui existe dans la
station.
III.1.2.3.2. Les inconvénients de la méthode capture directe
- Perturbation de milieu d’étude au moment d’échantillonnage ;
- Il est lié avec quelques heures de la journée pour certaines espèces ;

46
Matériels et méthodes

- Très difficile pour les insectes volants.


III.2. Méthodologie utilisée au laboratoire
Dans la présente partie la détermination et la conservation à sec des espèces d’insectes au
niveau des six stations d’études sont décrites pour cela le matériel utilisé sur le laboratoire pour
déterminer les orthoptères est le suivant :

- Des loupes binoculaires pour observer les critères morphologiques ;


- Des pinces souples ;
- Guides d'identification « Orthoptères de l’Afrique du nord » ;
- Des boites de pétri en plastique permettant de garder les échantillons ;
- Des étiquettes pour mentionnées la date, la station et le nom de l’espèce.
III.2.1. Identification des espèces
Pour déterminer les espèces orthoptéroloqiques, une loupe binoculaire est utilisée afin de
noter tous les détails et les critères d’identifications, comme nous avons utilisé les clés
dichotomiques de Chopard (1943) ; Dirsh (1965), ainsi que le catalogue des Orthoptères
Acridomorpha de l'Afrique du Nord-ouest (Louveaux, et al., 2019). Pour cela nous avons
inventorié tout en actualisant les noms scientifiques à partir du site internet du Muséum national
d'Histoire naturelle du paris (http://orthoptera.speciesfile.org) de Cigliano et al., (2020).

III.2.1. La conservation des espèces


Les espèces sont sacrifiées dans des boites contenant d’alcool pendant quelques minutes,
puis sont ensuite placées dans des boites de pétri. Chaque boite est munie d’une étiquette portant
la date, le lieu de capture et le nom scientifique de l’espèce.

III.2.3. Exploitation des résultats


Les échantillons et les mesures récupérés sur le terrain sont rapportés au laboratoire pour y être
exploités et analysées.

III.2.3.1. Qualité d’échantillonnage


Selon Blondel, (1979) la qualité d’échantillonnage est le rapport du nombre d’espèces
contactées une seule fois, par le nombre total de relevés. Sachant que plus le rapport se rapproche
de zéro plus la qualité est bonne et réaliser avec précision suffisante (Ramade, 1984).

47
Matériels et méthodes

Q= a / N (a : est le nombre des espèces contactées une seules fois, N : est le nombre total
de relevés.

48
Chapitre IV
Résultats et Discussion
Résultats et discussion

IV. Résultats et discussion

IV.1. Résultats de l’inventaire des orthoptères au niveau des six stations d’études

Les orthoptères échantillonnés selon (Chara, 2017), (Zergoun, 2020), (Soudani, 2020),
(Khaliberka, et Kacimi, 2020), (Seid, 2019), (Haida, 2020) et (Atia, et Mansouri, 2018) au niveau
des stations choisis grâce aux techniques du filet fauchoir, des quadrats et celle de capture directe,
sont présentées dans le tableau ci-dessous.

Sachant que :

S1 : est la station Touzouz (Ghardaïa) ;

S2 : est la station d’El Hadeb (Ouargla) ;

S3 : est la station de Zaouiet Kounta (Adrar) ;

S4 : est la station Ouled Djellal (Biskra) ;

S5 : est la station Goure Ouargla (El Goléa) ;

S6 : est la station Trifaoui (El Oued).


(-) absence ;(+) présence.

47
Résultats et discussion

Tableau 11. Les espèces orthoptères inventoriées dans les six régions étudiées et leurs répartitions selon les
stations d’études.

Famille Sous famille Espèce

Ghardaïa

Ouargla

Adrar

Biskra

El Goléa

El Oued
Sous ordre
Ordre

S1 S2 S3 S4 S5 S6
Acrididae Acridinae Acrida turrita (Linnaeus, 1758) + + - + - +
Duroniella lucasii (Bolivar, 1881) - + - + + +
Gomphocerippus rufus (Linnaeus, 1758) - - - - - +
Truxalis nasuta (Linnaeus, 1758) + - + + + +
Cyrtacanthacridinae Anacridium aegyptium (Linné, 1764) + - - + + +
Schistocerca gregaria (Forskål, 1775) + - + - + +
Eremogryllinae Notopleura saharica (Krauss, 1902) + - - - - -
Caelifera

Calliptaminae Calliptamus barbarus (Costa, 1836) + - + - - -


Eyprepocnemidinae Eyprepocnemis plorans plorans (Charpentier, 1825) - + - - - -
Heteracris adspersa adspersa (Redtenbacher, 1889) + - + - - +
Heteracris annulosa (Walker, 1870) + + - + + -
Heteracris harterti (Bolivar, 1913) + + + - - -
Heteracris littoralis (Rambur, 1838) + - - - + -
Heteracris minuta (Uvarov, 1921) + - - - - -
Gomphocerinae Chorthippus (Glyptobothrus) brunneus (Thunberg, 1815) - - - - - +

48
Résultats et discussion

Euchorthippus albolineatus albolineatus (Lucas, 1849) - - - - + -


Ochrilidia filicornis filicornis (Krauss, 1902) + - + - + +
Ochrilidia geniculata (Bolivar, 1913) + - - - + +
Ochrilidia gracilis gracilis (Krauss, 1902) + + - + + -
Ochrilidia harterti harterti (Bolivar, 1913) + - - + - -
Omocestus (Omocestus) africanus (Harz, 1970) + - - - - -
Omocestus (Omocestus) lucasii (Brisout de Barneville, 1850) + - - - - -
Omocestus ventralis (Zetterstedr, 1821) - - - - - +
Oedipodinae Aiolopus puissanti (Defaut, 2005) + - + + - -
Aiolopus simulatrix simulatrix (Walker, 1870) + + + + + -
Aiolopus strepens strepens (Latreille, 1804) + + - - + +
Acrotylus longipes (Charpentier, 1845) + - + - + -
Acrotylus patruelis patruelis (Herrich-Schäffer, 1838) + + + - + +
Acrotylus insubricus insubricus (Scopoli, 1786) - - + + - +
Hyalorrhipis calcarata (Vosseler, 1902) + - - - + +
Hyalorrhipis canescens (Saussure, 1888) - - + - - -
Hilethera aeolopoides (Uvarov, 1922) + - - - - -
Locusta migratoria cinerascens (Fabricius, 1781) + - + + + -
Morphacris fasciata (Thunberg, 1815) + - + - - -
Mioscirtus wagneri wagneri (Eversmann, 1859) - + - + - -
Oedaleus senegalensis (Krauss, 1877) + - + - - -
Oedipoda miniata mauritanica (Lucas, 1849) - + - - - -

49
Résultats et discussion

Oedipoda caerulescens sulfurescens (Saussure, 1884) - - - - - +


Sphingoderus carinatus (Saussure, 1888) + + - - + +
Sphingonotus (Sphingonotus) caerulans atlas (Chapman, 1938) +
Sphingonotus (Neosphingonotus) azurescens (Rambur, 1838) + + - - - -
Sphingonotus (Sphingonotus) obscuratus lameerei (Finot, 1902) + - + - - -
Sphingonotus (Sphingonotus) octofasciatus (Serville, 1839) + + + + - -
Sphingonotus (Neosphingonotus) pachecoi (Bolivar, 1908) + - - - - -
Sphingonotus(Neosphingonotus) paradoxus (Bei-Bienko, 1948) + - - - + -
Sphingonotus (Sphingonotus) rubescens rubescens (Walker, 1870) + + + + + +
Sphingonotus (Sphingonotus) savignyi savignyi (Saussure, 1884) + - + - - -
Vosseleriana strepens (Uvarov, 1938) - + - - - -
Vosseleriana fonti (Bolivar, 1902) + - - - - -
Tropidopolinae Tropidopola cylindrica cylindrica (Marschall, 1836) + + - - + +
Dericorythidae Dericorythinae Dericorys millierei (Bonnet & Finot, 1884) + - - - - -
Pamphagidae Pamphaginae Eunapiodes granosus (Stål, 1876) + - - - - -
Uchrilidia kraussi - - + - - -
Thrinchinae Tmethis cisti (Fabricius, 1787) + - - - + -
Tuarega insignis (Lucas, 1851) + - - + + -
Pyrgomorphidae Pyrgomorphinae Pyrgomorpha cognata (Krauss, 1877) + + + + + +
Pyrgomorpha conica (Olivier, 1791) + + - - - +
Poekilocerus bufonius hieroglyphicus (Klug, 1829) - - + - - -
Tenuitarsus angustus (Blanchard, 1836) + - - - - -

50
Résultats et discussion

Tetrigidae Tetriginae Paratettix meridionalis (Rambur, 1839) + + - - + +


Tetrix sp - - - - - +
Tettigoniidae Phaneropterinae Conocephalus (Anisoptera) fuscus (Fabricius, 1793) + - - - - -
Conocephalinae Phaneroptera (Phaneroptera) nana (Fieber, 1853) + - - - - -
Gryllidae Gryllinae Acheta domesticus (Linnaeus, 1758) - - - - + -
Brachytrupes megacephalus (Lefebvre, 1827) - - - - - +
Ensifera

Eumodicogryllus bordigalensis (Latreille, 1804) - - - - + -


Gryllus (Gryllus) bimaculatus (De Geer, 1773) - - - - + -
Tartarogryllus tartarus (Saussure, 1874) - - - - + -
Trigonidiidae Trigonidiinae Trigonidium (Trigonidium) cicindeloides (Rambur, 1838) - - - - + -
Myrmecophilidae Myrmecophilinae Myrmecophilus (Myrmophilina) surcoufi (Chopard, 1919) - - - - + -
Gryllotalpidae Gryllotalpinae Gryllotalpa africana (Palisot de Beauvois, 1820) - - - - + -
Totale 02 10 19 71 47 21 22 16 31 24

51
Résultats et discussion

La lecture des résultats des travaux effectués fait ressortir la présence de 71 espèces
orthoptères avec 47 espèces dans la région de Ghardaïa, 31 sur El Goléa, 24 sur El Oued ,22 sur
Adrar, 16 sur Biskra et enfin 21 sur Ouargla (tableau ci-dessus) et (figure 23). Sachant que ces
espèces appartiennent au sous ordre diffèrent, 61 espèces caelifères et 10 espèces ensifères. Le
sous ordre des caelifères est représenté par deux groupes : Acridomorpha et Tetrigoidea avec 4
familles (Acrididae, Dericorythidae, Pamphagidae, et Pyrgomorphidae) pour le premier ordre et
une seule (Tetrigidae) pour le deuxième ordre. Par contre le sous ordre des ensifères est
représenté par quatre groupe (Tettigonioidea ,Gryllidea, Trigonidiidea et Myrmecophilidea) et 5
familles (Tettigoniidae, Gryllidae, Trigonidiidae, Myrmecophilidae et Gryllotalpidae), (tableau
12 page 53).

50
45 Caelifères
45
Nombre d'éspèces

Ensifères
40

35

30

25
24 23
21 22
20
16
15

10
7
5
2 1
0 0 0
0
Ghardaïa Ouargla Adrar Biskra El Goléa El Oued

Figure 23. Importance des sous ordres des Orthoptères des régions d’étude du point de vue
nombre d’espèces.

52
Résultats et discussion

Tableau 12. Résumé du nombre de sous-familles, genres et espèces pour chaque famille d’Orthoptères des régions d’études.

Sous ordre Groupe Famille Ghardaïa Ouargla Adrar Biskra El Goléa El Oued
Nombre
S/ G SP S/ G SP S/ G SP S/ G SP S/ G SP S/ G SP
F F F F F F
Caelifera Acridomorpha Acrididae 8 19 37 5 13 18 6 13 19 5 11 14 6 14 20 6 17 19
Dericorythidae 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Pamphagidae 2 3 3 0 0 0 1 1 1 1 1 1 1 2 2 0 0 0
Pyrgomorphidae 1 2 3 1 1 2 1 2 2 1 1 1 1 1 1 1 1 2
Tetrigoidea Tetrigidae 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 2 2
Total caelifères 13 26 45 7 15 21 8 16 22 7 13 16 9 18 24 8 20 23
Ensifera Tettigonioidea Tettigoniidae 2 2 2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Gryllidea Gryllidae 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 4 4 1 1 1
Trigonidiidea Trigonidiidae 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 0 0 0
Myrmecophilidea Myrmecophilidae 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 0 0 0
Gryllotalpidae 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 0 0 0
Total ensifères 2 2 2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 4 7 7 1 1 1
Total 47 21 22 16 31 24

53
Résultats et discussion

La famille des Acrididae domine les autres familles dans toute les régions étudiées elle
est représenté avec huit sous-familles et 19 genres dans la région de Ghardaïa, 5 sous famille
et 13 genres sur la région de Ouargla, 6 sous familles et 13 genres sur Adrar, 5 sous familles
et 11 genres sur Biskra, 6 sous familles et 14 genres sur El Goléa et enfin avec 6 sous familles
et 17 genres sur la région d’El Oued. Alors que les autres familles (Pamphagidae,
Pyrgomorphidae et Tetrigidae) sont très faiblement représentées, avec 1 à 2 sous familles et 1
à 3 genres.

Le sous ordre des ensifères est représenté par une seule famille (Tettigoniidae) dans la
région de Ghardaia avec 2 sous familles et 2 genres et par la famille des Gryllidae dans la
région de de Goléa et El Oued avec une seule sous famille et 4 genres pour la première région
et 1 seule sous famille et 1 seul genre pour la deuxième région (tableau 12 page 53)

La famille des Acrididae a la plus grande représentation d'espèces (37 espèces dans la
région de Ghardaia, 20 sur El Goléa, 19 sur Adrar et El Oued, 18 sur Ouargla et 14 sur Biskra.
Suivie par la famille des Pyrgomorphidae avec 3 espèces pour Ghardaïa, 2 pour (Ouargla,
Adrar et El Oued) et 1 seule espèce pour (Biskra et El Goléa). Tandis que les autres familles
(Dericorythidae, Tetrigidae, Tettigoniidae, Gryllidae, Trigonidiidae, Myrmecophilidae et
Gryllotalpidae) sont très faiblement représentées (figure 24).

54
Résultats et discussion

Figure 24. Importance des familles des Orthoptères des régions d’étude du point de vue
nombre d’espèces.

La figure ci-dessous montre une dominance de trois sous-familles d'Acrididae : les


Oedipodinae, les Gomphocerinae et Eyprepocnemidinae dans les six stations, Elles
représentent respectivement (40%), (13%) et (11%). Elle est suivie par la sous famille
Pyrgomorphinae avec 6% et 4% pour l’Acridinae, Thrinchinae et Cyrtacanthacridinae. Notant
qu’au sein de la sous famille des Oedipodinae, le genre Sphingonotus est le plus nombreux en
espèces dans cette liste d'inventaire avec 8 espèces sachant qu’elles sont beaucoup plus
rencontrées dans la région de Ghardaïa.

Conocephalinae Trigonidiinae Myrmecophilinae


2% Gryllinae 0% 0%
Phaneropterinae 0% Gryllotalpinae
Tetriginae 2% 0%
2%
Acridinae
Pyrgomorphinae 4%
6% Cyrtacanthacridinae
Thrinchinae 4%
4% Eremogryllinae
Pamphaginae 2%
2% Calliptaminae
2%
Dericorythinae Eyprepocnemidinae
2% 11%
Tropidopolinae
2% Gomphocerinae
13%

Oedipodinae
40%

Figure 25. Pourcentages des différentes sous-familles d’Orthoptères des régions d’études.

55
Résultats et discussion

IV.2. Discussion générale

L’exploitation des résultats obtenus dans les travaux réalisées les plus récents nous a
permis d’inventorier un total de 71 espèces orthoptères avec 47 espèces dans la région de
Ghardaïa recensé par Zergoun, (2020), 31 sur El Goléa par Haida, (2020), 24 sur El Oued
(Atia, et Mansouri, 2018) ,22 sur Adrar par (Soudani, (2020), 21 sur Ouargla par Chara,
(2017) et enfin 16 sur Biskra par Seid, (2019). Il ressort des résultats que ce nombre semble
très satisfaisant car actuellement le nombre d'espèces Orthoptères décrites en Algérie, est
d'environ 289 espèces (Cigliano et al., 2019).

Dans ce cas les régions sahariennes (Ghardaïa, El Goléa, El Oued, Adrar, Ouargla et
Biskra) présentent respectivement (16,3 %, 10,7%, 8,3%, 7,6%, 7,3% et 5,5%) de la faune
Orthoptérique Algérienne.

Nous avons signalé que les espèces inventoriées appartiennent au sous ordre différent
dont 61 espèces caelifères et 10 espèces ensifère. Comparant nos résultats à ceux obtenus par
(Lazoueche, et Bouras, 2021) ou ils ont recensé (125 Caelifères et 112 Ensifères) ainsi qu’au
(90 Caelifères et 20 Ensifères) inventories en Algérie par (Djebara, 2009) il semble qu’ils sont
dans les normes.

Cigliano et all., 2019 mentionne que la liste taxonomique actualisée sur Caelifera en
Algérie atteste la présence de 154 espèces / sous espèces. Le chiffre de 61 Caelifera recensé
présente 39,6 % du total des Caelifères de l’Algérie. Ces derniers sont répartis en 5 familles
dont la famille des Acrididae domine les autres familles dans toute les régions étudiées parmi
les espèces les plus répondues nous avons : Truxalis nasuta (Linnaeus, 1758), Aiolopus
simulatrix simulatrix (Walker, 1870), Acrotylus patruelis patruelis (Herrich-Schäffer, 1838),
Sphingonotus (Sphingonotus) rubescens rubescens (Walker, 1870) et Pyrgomorpha cognata
(Krauss, 1877).
Et pour ce qui est de l’autre sous ordre les données taxonomiques actualisées sur Ensifera en
Algérie notent la présence de 136 espèces / sous espèces (Cigliano, et al., 2019). Dans notre
inventaire le chiffre de 10 Ensifères présente 7,4 % du total des Ensifères d’Algérie dont le
plus grand nombre d’espèces est enregistré sur la région d’ El Goléa (Ménéa) avec un chiffre
de 7 espèces ou il représente 5,2 % du total des ensifères d’Algérie, qui sont réparties aussi
56
Résultats et discussion

en 5 familles ou la famille des Gryllidae est la mieux représenté avec 4 espèces qui sont :
Acheta domesticus (Linnaeus, 1758), Eumodicogryllus bordigalensis (Latreille, 1804),
Gryllus (Gryllus) bimaculatus (De Geer, 1773) et Tartarogryllus tartarus (Saussure, 1874). La
présence de ces espèces dans cette région et non pas dans d’autre régions est due
probablement à l’irrigation sous pivot qui favorisée la présence d’espèces hygrophiles.
Nous remarquons que le nombre d’espèces caelifères est plus élevé à celui des ensifères ceci
s’expliquerait par la présence des conditions climatiques favorable pour le développement de
leur œuf surtout ceux des acridiens (Acrididea) qui exigent des habitats secs est plus long
après l’hiver et ces espèces ont besoin de sols plus chauds. Lecoq, (2012) indique que la
distribution des populations des orthoptères dépend principalement des facteurs climatiques, a
cela s’ajoute des exigences et tolérances écologiques qui leur sont propres ou les travaux de
Chopard, (1943), confirme cette idée « les orthoptères préfèrent les endroits chauds et secs ».
Cela pourrait aussi s’expliqué par les exigences des œufs concernant l’humidité et la
température.

Concernant les 10 espèces ensifères recensées dans les régions sahariennes sont
évidemment très faible si on les compare aux espèces ensifères notées en Algérie (136
espèces). Cela est probablement dû aux faites que les représentants des Ensifères sont
étroitement inféodés aux biotopes hygrotrophes et certains ont une activité nocturne.

D’après les résultats obtenus nous pouvons conclure que chaque région ou type de
milieu favorise le développement de certaines espèces acridiennes. En effet, la répartition des
Orthoptères caelifères ou ensifères dans les différentes régions est conditionnée par plusieurs
facteurs tels que le sol, la végétation et le microclimat. Pour cela il est important de bien
étudier la faune orthoptérique en réalisant beaucoup d’études sur la composition et la
structure de l’entomofaune en général et des orthoptères en particulier dans différents types
de milieux des régions d’étude.

57
Résultats et discussion

IV.3. Caractéristiques des principales espèces d’Orthoptères inventoriées

IV.3.1. Acrida turrita (Linnaeus, 1758)

 Identification
Cette espèce est de couleur Verte quelquefois brune. Les antennes sont plus longues que
la tête, ensiformes. Le pronotum est faiblement caréné au milieu. L’abdomen est étroit. Les
ailes postérieures très longues, à fémurs très peu renflés à la base. Les élytres sont étroits avec
des ailes hyalines, teintées de jaune verdâtre à la base (Sardet, 2006).

Figure 26. Acrida turrita (Linnaeus, 1758).

 Ecologie et répartition géographique

D’après Chopard, (1943, 1937, 1939) et Jago, (1996) cette espèce se tient dans la
végétation herbacée et les cultures des milieux semi-arides de plaine et moyenne altitude
(1200 m). Elle est présente au Maroc (Littoral, Moyen Atlas, Haut Atlas, Sud marocain), en
Tunisi et en Algérie dans le parc national des Monts de Tlemcen et Hammam Boughrara,
Littoral, Kabylie, Plaine côtière, Hautes Plaines. Selon Moussi, et al., (2011) elle est présente
aussi en Atlas saharien : Biskra (Mekhadma) ; Ouargla (Belhadj, et al., 2014) ; Ghardaïa,
(Zergoun, et al., 2019) et Hoggar (Chopard, 1943).

IV.3.2. Anacridium aegyptium (Linné, 1764)

 Identification
De couleur brun cendré, olivâtre ou gris jaunâtre avec une ligne claire sur la crête du
pronotum et la tête. Le sternum et tibia sont pubescents bleutés à épines jaunes avec pointes

58
Résultats et discussion

noires et tegmina grisâtres et tachetés de brun. Elle possède des ailes parfois violacées à
la base, ornées d'une bande enfumée et arquée (Chopard, 1943).

Figure 27. Anacridium aegyptium (Linné, 1764).

 Ecologie et répartition géographique

Cette espèce préfère les endroits cultivés, surtout les haies et les arbustes, fréquente les
jeunes forêts, les buissons, les arbustes près des Oueds et les jardins, près des habitations Elle
se localise sur toute la région méditerranéenne jusqu'au Pakistan, dans le Sud marocain et
dans les oasis sahariennes (Chopard, 1943). Elle a été observée au Maroc, Tunisie et en
Algérie dans la région de la Mitidja par Benarbia, (1990) et dans la région de Tizi-Ouzou par
Mezreb, (1993). Selon Guecioueur, (1990), elle a été capturée dans la région de Lakhdaria à
l’état adulte dès le mois d’octobre.

IV.2.3. Heteracris annulosa (Walker, 1870)

 Identification

Une espèce de couleur brun jaunâtre avec une bande brune allant du sommet de la tête
au bord postérieur du pronotum. Ses carènes latérales du pronotum soulignées de jaune paille
avec fémurs postérieurs longs et grêles avec taches fémorales internes noires. Les tibias
postérieurs avec un anneau jaune entre deux anneaux noirs, 12 à 13 épines externes blanches à
pointe noire et très espacées. Elle possède des terminas tachetés de brun dépassant les fémurs
postérieurs et des ailes incolores ou faiblement verdâtres. Les mâles ont une plaque sous-
génitale courte et arrondie (Chopard, 1943).

59
Résultats et discussion

Figure 28. Heteracris annulosa (Walker, 1870).

 Ecologie répartition géographique


Cette espèce fréquente dans les pâturages steppiques, épandages d'oueds, oasis et
souvent perchés sur des buissons ou des arbustes. On la retrouve en Sénégal, Maroc Tunisie,
l’Egypte et l'Ethiopie (Chopard, 1952) et sur toute l'Afrique du Nord en Algérie dans les oasis
sahariennes dont on a Djelfa, Biskra Ghardaia, Bou Saâda, M'Sila, (Moussi, et al., 2011).
Tindouf, Adrar, Djanet, Béchar (Doumandji-Mitiche, et al., 2001) ; Ouargla (Belhadj, 2014) ;
Ghardaïa, El Atteuf (Zergoun et al., 2019) ; Béchar, Tamanrasset, Djanet (Louveaux, et al.,
2019).

IV.3.4. Ochrilidia gracilis gracilis (Krauss, 1902)

 Identification
Coloration générale comme O. geniculata. Elle a une face très oblique avec des
antennes ensiformes à la base, 2 à 8 articles très larges et aplatis. Des fovéoles temporales en
fente très étroite, pas visibles de dessus (Jago, 1977). Son pronotum à carènes latérales droites
subparallèles ; sillon typique en arrière du milieu du disque et avec tibias postérieurs jaunâtres
ou testacés, et celui des femelles est gris bleuté pâle (figure 29).

 Ecologie et répartition géographique


Abondante dans les milieux humides à graminées, épandages d'oueds, dépressions humides,
marais littoraux (Jago, 1977). Elle se répartis dans l’Afrique du Nord et de l'Est, Yemen,
Pakistan, Inde, Maroc, Tunisie et dans l’Algérie sur les hautes plaines steppiques : M'Sila
(Doumandji, et al., 1993) ; Biskra (Mekhadma), (Moussi, et al., 2011 ; Moussi, 2012).

60
Résultats et discussion

et sur le sahara septentrional : Bechar (Doumandji, et al., 2001) ; Ouargla (Belhadj, et al.,
2014) ; Ghardaïa, El Atteuf (Zergoun, et al., 2019) ; Massif du Hoggar (Kourim, et al., 2011).

Figure 29. Ochrilidia gracilis gracilis (Krauss, 1902).

IV.3.5. Aiolopus strepens strepens (Latreille, 1804)

 Identification
D’après Defaut, (2021), cette espèce est très polymorphe de couleur brun au vert pour
les femelles, ressemble à A. puissanti, avec des antennes plus courtes et pronotum presque
plat, carène médiane droite, ou fémurs postérieurs des mâles larges et épais avec face interne
noire, rouge à la partie inféro-interne. Le tibia postérieur des mâles présents un anneau noir et,
partie basale rose avec 9 à 10 de l’extérieur vers l’intérieur, elle porte des ailes transparentes
de couleur, hyalines ou vert bleuâtre à la base.

Figure 30. Aiolopus strepens strepens (Latreille, 1804).


61
Résultats et discussion

 Ecologie et répartition géographique


Elle fréquente les milieux mésohygrophiles ou temporairement inondés : dunes
herbeuses, prairies humides, jardins, cultures irriguées. Elle présente une à deux générations
par an, les adultes sont présents toute l'année et juvéniles dès avril en climat méditerranéen
(C.O.P.R., 1982 ; Hamadi, et al., 2013). Elle se répartis dans la France en Maroc, Tunisie et
l’Algérie : sur toute les zones à climat méditerranéen humide et subhumide elle est localisée
sur le littoral de Tlemcen à El Tarf, Sidi Bel Abbes, Kabylie, Plaine côtière, Hauts Plateaux,
dans les oasis près des cultures : Biskra (Moussi, et al., 2018) ; Ghardaïa, El Atteuf (Zergoun,
et al., 2019) ; Aïn Salah, Tamanrasset, Touggourt, Djanet, Adrar (Doumandji-Mitiche, et al.,
2001) ; Ouargla (Belhadj, et al., 2014).

IV.3.6. Acrotylus patruelis patruelis (Herrich-Schäffer, 1838)

 Identification
Cette espèce est difficile à distinguer d’Acrotylus insubricus (Defaut, 2014). Elle est
menée d’un tegmina étroits et allongés et antennes longues, le pronotum est presque lisse avec
aile rose vif.

Figure 31. Acrotylus patruelis patruelis (Herrich-Schäffer, 1838).

 Ecologie et répartition géographique


C’est une espèce des milieux ouverts et secs : dunes littorales, oasis, endroits secs et
sablonneux, zones pâturées à végétation herbacée et taillis (Defaut, 1994). Elle est présente
durant toute l’année à l’état imaginal, les larves apparaissent de février à mars et de septembre
à décembre. Les différentes observations spatio-temporelles montrent qu’elle semble
présenter une ou deux générations par an (Zergoun, 1994). Acrotylus patruelis à un large

62
Résultats et discussion

distribution géographique affectant surtout les types de bioclimats humides, subhumides,


semi-arides et arides, elle se répartis dans l'Europe, une grande partie de l'Afrique, Sénégal,
Soudan, Niger, Madagascar, Yemen, Maroc, Tunisie et sur les régions sahariennes (C.O.P.R.,
1982 ; Ingrisch, 1999 ; Moussi, et al., 2018 ; Zergoun, et al., 2019 ; Belhadj, et al., 2014).

IV.3.7. Sphingonotus (Sphingonotus) rubescens rubescens (Walker, 1870)

 Identification
Selon Defaut, (2003), cette espèce grande, vertex, étroit, et de couleur ocre rougeâtre
avec des taches noires, parfois couleur sable, avec des yeux allongés et pronotum à carène
médiane très faible et tegmina longs atteignant l'apex des tibias postérieurs, tachetés de brun ;
nervure intercalée sinuée en S. leurs ailes sont hyalines avec des nervures noires à fémurs
postérieurs brun noir et Tibias postérieurs bleu pâle avec un anneau clair à la base. Les mâles
ont une tête au-dessus du pronotum.

Figure 32. Sphingonotus (Sphingonotus) rubescens rubescens (Walker, 1870).

 Ecologie et répartition géographique


Chopard, (1943) note que Sphingonotus rubescens ne se trouve guère que dans les
endroits à peu près désertiques, fréquente des milieux très arides et dénudés où les
températures estivales sont élevées et où la pluviométrie est inférieure à 500mm par an
(Fellaouine, 1989). Elle se répartis sur le pourtour de la Méditerranée, Afrique tropicale,
Moyen Orient (Defaut, 2003 et Ingrisch, 1999), dont le Maroc, Tunisie et l’Algérie (régions
occidentales, Hauts Plateaux, Atlas saharien, Oasis : Bechar, Djanet, Adrar, Tamanrasset,
Ghardaïa (Doumandji-Mitiche, et al., 2001) ; Biskra (Harat, et Moussi, 2007, Moussi, et al.,

63
Résultats et discussion

2011 ; Moussi, et al., 2018) Ouargla (Belhadj, et al., 2014) ; Hoggar, Silet (Chopard, 1934 et
Soudani, & Moussi, 2020).

IV.3.8. Pyrgomorpha cognata (Krauss, 1877)

 Identification

Cette espèce est de forme élancée, gracile avec des antennes plus courtes que la
longueur de la tête, fastigium arrondi large, tête et pronotum sans points ni tubercules (Massa,
2009). Chez les femelles le bord postérieur du pronotum est bien arrondi avec lobes latéraux à
bord inférieur à peine sinué. Elles possèdent des fémurs postérieurs plus longs, des tegminas
étroits dépassant les genoux postérieurs et des ailes décolorées ou violacées à la base (Defaut,
2018).

Figure 33. Pyrgomorpha cognata (Krauss, 1877).

 Ecologie et répartition géographique

Selon Defaut, et Benmammar-Hasnaoui, (2016) cette espèce est du Sahara et Sahélo-


soudanienne. Au Maghreb, les oasis présahariennes, elle est aussi présente en Tunisie et
l’Algérie : Naâma, Bou Saâda M'Sila, Djelfa, Laghouat (Vosseler, 1902) ; Ouargla (Belhadj et
al., 2014) ; Biskra (Moussi, et al., 2011) ; El Oued (Brahmi, et al., 2015) ; (Mzab valley),
Ghardaïa (El Atteuf, Béni Isguen) (Zergoun, et al., 2019) ; dans les palmeraies de l'Adrar
(Soudani, et Moussi, 2020) et Hoggar : (Chopard, 1934 ; Chopard, 1943.

64
Conclusion
Conclusion

Conclusion
Au terme de ce travail, ayant pour objet synthèse bibliographique des travaux réalisés
sur les orthoptères dans les régions sahariennes : Ghardaïa, Ouargla, Biskra, Adrar, El Menia
(El Goléa) et El Oued, qui sont étalés durant la période (2017-2020), soumises à
l’échantillonnage des orthoptères par les méthodes suivant : Filet Fauchoire, Quadrat et
capture à la main, ont permet de répertorier un total de 71 espèces orthoptères appartenant au
sous ordre différent. L’utilisation de diverses techniques de piégeages ont permis d’inventorier
47 espèces dans la région de Ghardaïa, 31 sur El Goléa, 24 sur El Oued ,22 sur Adrar, 16 sur
Biskra et enfin 21 sur Ouargla. Nous avons inventorié en totalité 61 espèces caelifères
appartenant à cinqfamilles (Acrididae, Dericorythidae, Pamphagidae, Pyrgomorphidae et
Tetrigidae) ou la famille des Acrididae domine les autres familles dans toutes les régions
étudiées (37 espèces dans la région de Ghardaia, 20 sur El Goléa, 19 sur Adrar et El Oued, 18
sur Ouargla et 14 sur Biskra). Elle est suivie par la famille des Pyrgomorphidae avec 3
espèces pour Ghardaïa, 2 pour (Ouargla, Adrar et El Oued) et 1 seule espèce pour (Biskra et
El Goléa). Tandis que les autres familles (Dericorythidae, Pamphagidae, Tetrigidae) sont très
faiblement représentées.

Ensuite, le capture des orthoptères dans ces régions a permis de recenser 10 espèces
ensifères qui se répartissent ainsi en 5 familles (Tettigoniidae, Gryllidae, Trigonidiidae,
Myrmecophilidae et Gryllotalpidae), ou la famille des Gryllidae est la mieux représenté par
rapport aux autres familles dont 4 espèces dans la région d’El Goléa et une seul dans la région
d’El Oued.

Nous avons signalé dans le sous-ordre Caelifères une dominance de trois sous famille
d'Acrididae : les Oedipodinae, les Gomphocerinae et Eyprepocnemidinae dans les six stations,
elles représentent respectivement (40%), (13%) et (11%). Elle est suivie par la sous famille
Pyrgomorphinae avec 6% et 4% pour l’Acridinae, Thrinchinae et Cyrtacanthacridinae

Perspectives :
 Afin d’obtenir un inventaire satisfaisant de la faune orthoptérologique, il faudrait
augmenter les travaux d’échantillonnage, améliorer le protocole et choisir les méthodes les
plus efficaces.  Développez et élargir le nombre de domaines de recherche et de sites d’étude
pour mieux comprendre la distribution des espèces et leur relation avec les plantes existantes
du sud de l’Algérie.

65
Références
bibliographiques
Références bibliographiques

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78
Annexes
Annexes

Annexe 1
Annexe 1a. Liste des principales espèces végétales de la région de Ghardaïa.

Familles Espèces
Arecaceae Phoenix dactylifera L.
Rutaceae Citrus sinensis (L.) Osbeck
Oleaceae Olea europaea L.
Vitaceae Vitis vinifera L.
Rosaceae Prunus armeniaca L.
Moraceae Ficus carica L.
Lythraceae Punica granatum L.
Cucurbitaceae Lagenaria siceraria (Molina) Standl.
Cucurbita maxima Duchesne
Cucumis melo L.
Citrullus colocynthis (L.) Schrad.
Solanaceae Capsicum annuum L.
Solanum melongena L.
Solanum lycopersicum L.
Lamiaceae Mentha pulegium L.
Salvia aegyptiaca L.
Fabaceae Medicago sativa L.
Poaceae Cynodon dactylon (L.) Pers.
Setaria verticillata (L.) P.Beauv.
Polypogon monspeliensis (L.) Desf.
Digitaria commutata (Schult.) Schult.
Dactyloctenium aegyptium (L.) Willd.
Anisantha sterilis (L.) Nevski
Lolium multiflorum Lam.
Hyparrhenia hirta (L) Stapf
Hordeum murinum L.
Hordeum vulgare L.
Agrostis stolonifera L.
Annexes
Stipagrostis plumosa (L.) Munro
Stipagrostis pungens (Desf.) De Winter
Phragmites australis (Cav.) Trin. ex Steud.
Cyperaceae Cyperus rotundus L.
Apiaceae Ferula communis L.
Deverra denudata (Viv.) Pfisterer & Podlech
Brassicaceae Zilla spinosa Prantl
Henophyton deserti Coss. & Durieu
Farsetia aegyptiaca Turra
Cleomaceae Cleome arabica L.
Thymelaeaceae Thymelaea microphylla Coss. & Durieu
Boraginaceae Echium pycnanthum Pomel
Colchicacaea Androcymbium wyssianum Beau. & Turrett
Apocynaceae Pergularia tomentosa L.
Nitrariaceae Peganum harmala L.
Asteraceae Sonchus oleraceus L.
Crepis capillaris (L.) Wallr.
Echinops spinosus L.
Convolvulaceae Convolvulus arvensis L.
Amaranthaceae Amaranthus hybridus L.
Hammada scoparia (Pomel) Iljin
Zygophyllaceae Tribulus terrestris L.
Tetraena alba (L.f.) Beier & Thulin
Neuradaceae Neurada procumbens L.
Polygonaceae Rumex vesicarius L.
Malvaceae Malva parviflora L.
Abelmoschus esculentus (L.) Moench.
Thymelaeaceae Thymelaea microphylla Coss. & Durieu
Zergoun Y., (2020)

Annexe 1b. Liste des principales espèces aviennes de la région de Ghardaïa.


Annexes
Familles Espèces Noms communs

Hirundo rustica (Linnaeus, 1771). Hirondelle de cheminée


Hirundinidae
Delichon urbica (Linnaeus, 1771). Hirondelle de fenêtre

Luscinia luscinia (Linnaeus, 1758) Rossignol progné


Turdidae
Phoenicurus phoenicurus (Linnaeus, 1758) Rouge queue à front blanc

Cercotrichas galactotes (Temminck, 1820) Agrobate roux

Oenanthe leucura (Gmelin, 1789) Traquet rieur


Oenanthe leucopyga (Brehm, 1855) Traquet à tête blanche

Oenanthe deserti (Temminck, 1825) Traquet de désert


Muscicapidae
Oenanthe moesta (Lichtenstein, 1823) Traquet à tête grise

Oenanthe monacha (Temminck, 1825) Traquet à capuchon

Muscicapa striata (Pallas, 1764) Gobe mouche gris

Embrizidae Emberiza striolata (Lichtenstein, 1823) Bruant striolet


Fringilidae Carduelis carduelis (Linnaeus, 1758) Chardonneret

Corvus corax (Linnaeus, 1758) Grand corbeau


Corvidae
Corvus ruficolis (Lesson, 1830) Corbeau brun

Lanius excubitor (Linnaeus, 1758) Pie grièche grise


Laniidae
Lanius senator (Temminck, 1758) Pie grièche à tête rousse

Passer domesticus (Linnaeus, 1758) Moineau domestique


Passeridae
Passer montanus (Linnaeus, 1758) Moineau friquet

Alaudidae Galerida cristata (Linnaeus, 1758) Cochevis huppé

Anthus gustavi Swinhoe, 1863 Pipit de la petchora

Anthus pratensis (Linnaeus, 1758) Pipit farlouse

Anthus campestris (Linnaeus, 1758) Pipit rousseline


Motacillidae
Motacilla alba Linnaeus, 1758 Bergeronnette grise

Motacilla flava Linnaeus, 1758 Bergeronnette printanière

Columba livia (Banaterre, 1790) Pigeon biset

Streptopelia turtur (Linnaeus, 1758) Tourterelle de bois


Annexes
Columbidae Streptopelia senegalensis (Linnaeus, 1766) Tourterelle des palmiers

Ciconiidae Ciconia ciconia (Linnaeus, 1758) Cigogne blanche

Upupidae Upupa epops (Linnaeus, 1758) Huppe faciée

Merops supersiliosus (Linnaeus, 1766) Guêpier de pers


Meropidae
Merops apiaster (Linnaeus, 1758) Guêpier d’Europe

Phasianidae Alectoris barbara (Linnaeus, 1758) Perdrix gambra

Buteo rufinus (Cretzschmar, 1827) Buse féroce


Accipitridae
Circaetus gallicus (Gmelin, 1788) Circaète jean-le-Blanc

Accipiter nisus (Linnaeus, 1758) Epervier d’Europe

Falconidae Falco naumanni Fleischer, 1818 Faucon crécerellette

Asio otus (Linnaeus, 1758) Hibou moyen duc

Asio flammeus (Pontoppidan, 1763) Hibou des marais


Strigidae
Bubo ascalaphus (Savigny, 1809) Hibou grand-duc

Otus scops (Linnaeus, 1758) Hibou petit duc

Athene noctua (Scopoli, 1769) Chouette chevêche

Zergoun Y., (2020)

Annexe 2

Annexe 2a. Les principales espèces végétales recensées dans la région


d’Ouargla
Annexes
Familles Espèces
Annexes
Ammodaucus leucotrichus COSS. et DUR.
Anethum graveolens L.
Daucus carota L.
Apiaceae
Daucus sahariensis MURB., 1897
Ferula vesceritensis COSS. et DUR.
Pituranthos scoparius BENTH. et HOOK
Apocynaceae Nerium oleander LINNE.
Asclepiadceae Pergularia tomentosa L.
Anthemis stiparum POMEL, 1874
Artemisia herba alba ASSO.
Atractylis flava L.
Atractylis delicatula BATT., 1903
Atractylis serratuloides SEIBER., 1827
Anacylclus cyrtolepidioides POMEL.
Asteraceae Aster squamatus SPRENG et HIERON.
Carduncellus devauxii L.
Carduncellus eriocephalus BOIS.
Catananctie marinara COSS et DUR.
Centaurea furfuracea L. COSS. & DURIEU, 1857
Chrysanthemum fuscatum DESF.
Calendula arvensis L.
Calendula bicolor RAF.
Farsetia hanifonû L.
Ifloga spicata (VAHL.) C.H. SCHULTZ
Lactuca sativa L.
Launaea eadifolia L.
Launaea glomerata (CASS.) HOOK.
Launaea mucronat (FORSK.) MUSCHLER.
Launaea nudicaulis (L.) HOOK.
Launafa cissiniana L.
Launafa essiniana L.
Perralderia coronopifolia COSSON.
Pulicaria crispa SCHULTZ.
Salina longistyla L
Senecio vulgarisL.
Scorzonera laciniata L.
Sonchus maritimus L.
Annexes
Sonchus oleraceus L.
Spitzelia coronopifolia L.
Stephanochilus omphalodes COSS. et DUR.
Rhanterium adpressum COSS.et DUR.
Ammosperma cinereum (DESF.) HOOK.
Echium trygorrhizum POMEL.
Boraginaceae Echium humile (DESF.) JAH.
Echiochilon fruticosum DESF.
Moltkia ciliata (FORSK.) MAIRE
Diplotaxis harra (FORSK.) BOISS.
Diplotaxis acris (FORSK.) BOISS.
Hutchinsia procumbens DESF.
Malcomia aegyptiaca SPR.
Malcomia longisiliquum L.
Moricandia arvensis DC.
Brassicaceae
Oudneya africana R.BR.
Rapistrum rugosum (L.) ALL.
Savigny parviflora BOISS. et REUT.
Sisymbrium irio L.
Sisymbrium reboudianum VERLOT.
Zilla spinosa L.
Capparidaceae Capparis spinosa L.
Cleome arabica L.
Agathophora alopecuroides (DEL.) FENZL.
Anabasis articulata MOQ.
Arthrophytum scoparium (POMEL.) ILJIN.
Cornulaca monacantha DEL.
Gymnocarposa decender L.
Haloxylon schmittianum POMEL.
Herinaria fontanesii DESF.
Caryophyllaceae
Paronychia arabica L.
Polycarpaea fragilis DELILE.
Salsola vermiculata L.
Salsola tetragona DEL.
Spergularia salina (SER.) PERS.
Stellaria media (L.) VILL.
Vaccaria pyramidata L.
Annexes
Silene arenarioides DESF.
Traganum nudatum DEL.
Gatophyra galopecuriodes L.
Atriplex halimus L.
Bassia muricata L.
Chenopodiaceae Salcornia fruticosa L.
Suaeda mollis L.
Chenopodium album
Beta vulgaris L.
Cistaceae Cistaceae Helianthemum lippii (L.) PERS.
Convolvulus arvensis L.
Cressa cretica L.
Convolvulaceae
Convolvulus trabutianus SCHWEINF. Et MUSCHL.
Convolvulus supinus L.
Colocynthis vulgaris (L.) SCHRAD.
Cucurbitaceae
Cucurbita citrillis L.
Cyperus rotundus L.
Cyperaceae
Cyperus conglomeratus L.
Ephedraceae Ephedraceae Ephedra alata DEC.
Euphorbiaceae Euphorbiaceae Euphorbia guyoniana BOISS. et REUT.
Fabaceae Astragalus corrugatus BERTOL.
Astragalus gombo COSS. et DUR.
Astragalus akkensis COSS.
Melilotus indica ALL.
Genista saharae COSSON et DUR.
Ononis angustissima (LAME.) BATT.et TRAB.
Retama retam WEBB.

Frankeniaceae Frankenia pulverulenta L.


Erodium glaucophyllum L'HER.
Geraniaceae Monsonia heliotrpiodes BOISS.
Centaurium pulchellum (SW.) HAYEK
Junacaceae Junacaceae Juncus maritimus LAME.
Asphodelus tenuifolius CAVAN.
Allium cepa L.
Liliaceae Asphodelus refractus L.
Urginea noctiflora L.
Andocymbium punctatum (SCHLECHT.) CAVAN.
Annexes
Malva parviflora L.
Malvaceae
Malva aegyptiaca L.
Orobanchaceae Cistanche niolacea L.
Glaucium corniculatum (L.) CURTIS.
Papaveraceae
Papaver rhoeas L.
Limoniastrum guyonianum DUR.
Plambaginaceae
Limoniastrum delicatulum (DE GIR.) O. KUNTZE
Plantago albicans DESF.
Plantaginaceae
Plantago ciliata DESF.
Aeluropus littoralis (GOUAN) PARL.
Artisida acutiflora TRIN. ET RUPR.
Artisida obtusa DEL.
Artisida pungens DESF.
Artisida plumosa L.
Avena alba L.
Arundo donax L.
Agropyrum repens L.
Bromus rubens L.
Catandia divaricata L.
Cutandia dichotoma (FORSK.) TRAB.
Cyndon dactylon (L.) PERS.
Danthonia forskahlii (VAHL.) R.BR.
Poaceae
Dactyloctenium aeguptiacum WILLD.
Hordeum murium L.
Lolium multiflorum LAME.
Phalaris paradoxa L.
Pholiurus incurvus (L.) SCHINZ. et THELL
Phragmites communis TRIN.
Poa trivialis L.
Phragmites australis L.
Polypogon monspeliensis (L.) DESF.
Schismus barbatus L.
Setaria verticilata (L.) P.B.
Sphenopus divaricatus (GOUAN) RCHB.
Zea mays L.
Calligonium avicular DESF.
Polygonaceae
Calligonium comosum L'HER.
Annexes
Calligonium azel MAIRE
Polygonum argyrocoleum STEUD.
Primulaceae Anagallis arvensis L.
Resedaceae Randonia africana COSS.
Rhamnaceae Zizyphus lotus (L.) DESF.
Rosaceae Neurada procumbens L.
Rutaceae Ruta tuberculata DESF.
Santalaceae Thesuim humile L.
Solanaceae Solanum nigrum L.
Tamarix gallica VAHL.
Tamariaceae
Tamarix aphylla (L.) KARST.
Terebinthaceae Pistacia atlantica DESF.
Thymelea microphylla COSS. et DR.
Thymeleaceae
Thymelea virgata TOURN.
Urticaceae Forskahelea tenacissima L.
Verbinaceae Lippia nodiflora RICH.
Fagonia glutinosa DELILE.
Fagonia brugueiri DC.
Zygophylaceae Zygophyllum album L.
Peganum harmala L.
Nitraria retusa FORSK
Cheniné A., (2014)

Annexe 2b. Liste des Arthropodes recensés dans la région d’Ouargla.


Classes Ordres Familles Espèces
Amphipoda Caprellidae Caprella linearis (LINNAEUS, 1767)
Armadillidium vulgare (Latreille, 1802)
Crustaceae Oniscoidae
Isopoda Oniscus asellus (LINNAEUS, 1758)
Isopoda F.ind. Isopoda sp. ind.
Arachnides Araneida Araneidae Araneidae sp. ind.
Acariens Tetranychidae Oligonychus afrasiaticus (McGregor, 1939)
Scorpionida Scorpionidae Microbotus vagei (VACHON, 1949)
Buthidae Buthus occitanus (AMOREUX, 1789)
Leiurus sp. (EHRENBERG, 1828)
Annexes
Androctonus amoreuxi (AUDOUIN, 1826)
Androctonus australis hector (C.L. KOCH,
Insecta Crocothemis erythraea (BRULLE, 1832)
Odonatoptera Libellulidae Anax parthenope (SELYS, 1839)
Anax inipirinla (LEACH.)
Dictyoptera Mantidae Iris oratoria (LINNE, 1758)
Gryllotalpa africana (PALISOT de BEAUVOIS,
1805)
Gryllidae Gryllotalpa gryllotalpa (LINNAEUS, 1758)
Gryllus bimaculatus (GEER, 1773)
Gryllulus palmetorum (KROSS, 1902)
Sphingonotus carinata (Saussure, 1888)
Orthoptèra Sphingonotus rubescens (WALKER, 1870)
Eyprepocnemis plorans (CHARPENTIER, 1825)
Acrididae
Duroneilla lucaseii (BOLIVAR, 1881)
Thisiocetrus annulosus (WALKER, 1870)
Thisiocetrus harterti (BOLIVAR, 1973)
Pyrgomorpha conica (OLIVIER, 1791)
Pyrgomorphidae
Pyrgomorpha cognata (KRAUSS, 1877)
Chrysoperla sp.
Chrysopidae
Nevroptera Chrysoperla carnea (STEPHENS, 1836)
Myrmelionidae Myrmelionidae sp. ind.
Forficula auricularia (LINNAEUS, 1758)
Forficula sp. (PIAGET, 1885)
Dermaptera Forficulidae
Anisolabis mauritanicus (LINNE, 1758)
Labidura riparia (PALLAS, 1773)
Parlatoria blanchardi (TARGIONI TOZZETTI,
Homoptera Diaspididae
1892)
Coreidae sp.1 ind.
Coreidae Coreidae sp.2 ind.
Hemiptera Pyrrhocoris aegyptius LINNE, 1758
Pentatomidae Strachia picta LINNE, 1758
Reduividae Reduviidae sp. ind.
Coleoptera Cicendillidae Cicendella flexuosa (LINNE, 1758)
Platysma sp. (JEANNEL, 1941)
Campalita maderae (FABRICIUS, 1775)
Carabidae
Scarites gigas (FABRICIUS, 1781)
Scarites planus (BONELI, 1813)
Harpalus cupreus (DEJEAN 1829)
Harpalidae
Harpalus tenebrosus (DEJEAN, 1829)
Anthicidae Anthicus sp. (PAYKULL, 1798)
Scarabaeidae sp. ind
Scarabeidae
Phyllognatus silenus (LINNE, 1758)
Coccinella algerica (KOVAR, 1977)
Coccinelidae
Adonia variegata (GOEZE, 1777)
Tenebrionidae Pimelia sp. (KLUG, 1830)
Zophosis zyberi (LOCKY, 1984)
Asida sp.
Annexes
Tribolium sp.
Litoborus sp.
Tenebrionidae sp. ind.
Prionotheca coronata (OLIVIER, 1795)
Tentyria sp.
Tentyria bipunctata (FABRICUS, 1781)
Curculionidae Plagiographus hieroglyphicus (LINNE, 1758)
Bostrychidae Enneadesmus trispinosus (OLIVIER, 1975)
Hymenoptera Formicidae Cataglyphis sp.
Cataglyphis bombycina (ROGER, 1859)
Camponotus sp.
Messor sp.
Chalcidae Vespula germanica (FABRICIUS, 1793
Pompilidae Pompilidae sp .ind.
Apidae Apidae sp. ind.
Lepidoptera Nymphalidae Vanessa cardui (LINNAEUS, 1758)
Pieridae Pieris rapae (LINNAEUS, 1758)
Pieris brassicae (LINNAEUS, 1758)
Pyralidae Pyralidae sp. ind.
Ectomyelois ceratoniae (ZELLER, 1839)
Sphingidae Sphinx sp.
Deilephila lineata (GODMAN et SALVIN,
Arctiidae Utetheisa pulchella (LINNE, 1758)
Lycaenidae Pseudophilotes abencerragus (PIERRET, 1837)
Diptera Calliphoridae Calliphoridae sp. ind.
Bombylidae Bombylidae sp. ind.
Cecidomyiidae Cecidomyiidae sp. ind.
Culicidae. Culicidae sp. ind.
Cyclorrhapha F ind. Cyclorrhapha sp. ind.
Cheniné A., (2014)

Annexe 2c. Liste des espèces aviennes recensées dans la région d’Ouargla
Familles Espèces Nom commun
Struthionidae Struthio camelus LINNAEUS, 1758 Autruche d’Afrique
Tachybaptus ruficollis (PALLAS, 1764) Grèbe castagneux
Podicipedidae
Podiceps cristatus (LINNAEUS, 1758) Grèbe huppé
Ardea alba (LINNAEUS, 1758) Grande aigrette
Ardea cinerea LINNAEUS, 1758 Héron cendré
Ardeidae Ardea purpurea LINNAEUS, 1766 Héron pourpré
Botaurus stellaris (LINNAEUS, 1758) Butor étoilé
Egretta garzetta LINNAEUS, 1766 Aigrette garzette
Annexes
Threskiornithidae Plegadis falcinellus (LINNAEUS, 1766) Ibis falcinelle
Phoenicopteridae Phoenicopterus ruber LINNAEUS, 1758 Flamant rose
Tadorna ferruginea (PALLAS, 1764) Tadorne casarca
Tadorna tadorna (LINNAEUS, 1758) Tadorne de belon
Anas penelope LINNEAUS, 1758 Canard siffleur
Anatidae Anas acuta LINNAEUS, 1758 Canard pilet
Anas querquedula LINNAEUS, 1758 Sarcelle d’été
Anas clypeata LINNAEUS, 1758 Canard souchet
Netta rufina (PALLAS, 1773) Nette rousse
Aythya ferina (LINNAEUS, 1758) Fuligule milouin
Aythya nyroca (GÜLDENSTÄDT, 1770) Fuligule nyroca
Elanus caeruleus (DESFONTAINES, 1789) Elanion blanc
Accipitridae Torgos tracheliotus (FORSTER, 1791) Vautour oricou
Circus aeruginosus (LINNAEUS, 1758) Busard des roseaux
Circus cyaneus (LINNAEUS, 1766) Busard saint-martin
Falconidae Falco vespertinus LINNAEUS, 1766 Faucon kobez
Porzana porzana (LINNAEUS, 1766) Marouette ponctué
Rallidae Porzana parva (SCOPOLI, 1769) Marouette poussin
Fulica atra LINNAEUS, 1758 Foulque macroule
Tetrax tetrax (LINNAEUS, 1758) Outarde canepetière
Otididae
Chlamydotis undulata (JACQUIN, 1784) Outarde houbara
Himantopus himantopus (LINNAEUS 1758) Echasse blanche
Recurvirostridae
Recurvirostra avosetta (LINNAEUS, 1758) Avocette élégante
Glareolidae Cursoruis cursor Courvitte isabelle
Gravelot à collier interrompu
Charadrius alexandrinus (LINNAEUS, 1758)
Charadriidae
Vanellus vanellus (LINNAEUS, 1758) Vanneau huppé

Calidris ferruginea (PONTOPPIDAN, 1763) Bécasseau cocorli


Calidris alpina (LINNAEUS, 1758) Becasseau variable
Philomachus pugnax (LINNAEUS, 1758) Combattant varié
Scolopacidae Lymnocryptes minimus (BRUNNICH, 1764) Bécassine sourde
Gallinago media LATHAM, 1787 Bécassine double
Limosa limosa (LINNAEUS, 1758) Barge à queue noire
Tringa totanus (LINNAEUS, 1758) Chevalier gambette
Tringa stagnatilis (BECHSTEIN, 1758) Chevalier stagnatile
Tringa nebularia (GUNNERUS, 1767) Chevalier aboyeur
Larus ridibundus LINNAEUS, 1766 Mouette rieuse
Laridae
Larus genei BREME, 1839 Goéland railleur
Sternidae Chlidonias leucopterus (TEMMINCK, 1815) Guifette leucoptère
Pterocles senegallus (LINNAEUS, 1771) Ganga tacheté
Pteroclididae
Annexes
Pterocles alchata TEMMINCK, 1815 Ganga cata
Columba livia GMELIN, 1789 Pigeon bisect
Columbidae Streptopelia senegalensis LINNAEUS, 1766 Tourterelle des palmiers
Streptopelia turtur (LINNAEUS, 1758) Tourterelle des bois
Otus scops (LINNAEUS, 1758) Petit-duc
Strigidae Bubo ascalaphus (SAVIGNY, 1809) Grand-duc de désert
Athene noctua saharae (SCOPOLI, 1769) Chouette chevêche
Engoulevent à collieroux
Caprimulgidae Caprimulgus ruficollis (TEMMINCK, 1820)
Apodidae Apus pallidus (SHELLEY, 1870) Martinet pale
Alcedinidae Merops apiaster (LINNAEUS, 1758) Guépier d’Europe
Calandrella brachydactyla LEISLER, 1814 Alouette calandrelle
Galerida theklae (BREHM, 1857) Cochevis de thekla
Flaudidae Alauda arvensis (LINNAEUS, 1758) Alouette des champs
Eremophila bilopha (TEMMINCK, 1823) Alouette bilophe
Ammomanes cincturus (GOULD, 1839) Ammomane élégante
Bergeronnette des ruisseaux
Motacillidae Motacilla cinerea (TUNSTALL, 1771)
Anthus spinoletta (LINNAEUS, 1758) Petit spinocelle

Motacilla alba (LINNAEUS, 1758) Bergeronnette grise

Bergeronnette
Motacilla flava (LINNAEUS, 1758)
printanière
Anthus trivialis (LINNAEUS, 1758) Pipit des arbres

Saxicola torquata (LINNAEUS, 1766) Tarier pâtre

Oenanthe deserti (TEMMINCK, 1829) Traquet du désert

Turdidae Oenanthe moesta (LICHTENSTEIN, 1823) Traquet à tête grise

Oenanthe lugens (LICHTENSTEIN, 1823) Traquet deuil

Monticola solitarius (LINNAEUS, 1758) Monticole bleu

Oenanthe oenanthe VIEILLOT, 1816 Traquet motteux

Phoenicurus moussieri (OLPHE- Rouge queue de


GALLIARD, 1852) Moussier
Erithacus rubecula LINNAEUS, 1758 Rouge gorge

Scotocerca inquieta (CRETZSCHMAR, 1827) Dromoique du désert


Locustella luscinioides (SAVI, 1824) Locustelle luscinioides
Annexes
Sylvia nana (HEMPRICH et EHRENBERG,
Fauvette naine
1833)
Sylvia atricapilla (LINNAEUS, 1758) Fauvette à tête noire
Phylloscopus trochilus (LINNAEUS, 1758) Puillot fitis
Sylviidae
Acrocephalus schoenobaenus (LINNAEUS,
Phragmite des joncs
1758)
Hippolais pallida (HEMPRICH et
Hypolais pâle
EHRENBERG, 1833)
Sylvia deserticola (TRISTRAM, 1859) Fauvette du désert
Phylloscopus collybita (VIEILLOT, 1817) Pouillot véloce
Phylloscopus fuscatus (BLYTH, 1842) Pouillot brun
Corvus corax (LINNAEUS, 1758) Grand corbeau
Corvidae Corvus ruficollis (LESSON, 1830) Corbeau brun
Pyrrhocorax pyrrhocorax (LINNAEUS, 1758) Crave à bec rouge
Sturnidae Sturnus vulgaris (LINNAEUS, 1758) Etourneau sansonnet
Passer domesticus x Passer hispaniolensis
Moineau hybride
Passeridae (LINNAEUS, 1758)
Passer simplex (LICHTENSTEIN, 1823) Moineau blanc

Serinus serinus (LINNAEUS, 1766) Serin cini


Fringillidae
Carduelis cannabina (LINNAEUS, 1758) Linotte mélodieuse
Carduelis carduelis (LINNAEUS, 1758) Chardonneret
Lanius merdionalis elegans (Swainson,1832) Pie grièche grise
Laniidae
Lanius senator (LINNAEUS, 1758) Pie grièche à tête rousse

Phylloscopus fuscatus (BLYTH, 1842) Gobemouche gris


Muscicapidae
Ficedula hypoleuca (PALLAS, 1764) Gobemouche noir
Timaliidae Turdoides fulvus (DESFONTAINES, 1789) Cratérope fauve
Oriolidae Oriolus oriolus (LINNAEUS, 1758) Loriot d’Europe
Upupidae Upupa epops (LINNAEUS, 1758) Huppe fasciée
Cheniné A., (2014)

Annexe 2d. Liste systématique des espèces de reptiles rencontrées dans la région d'Ouargla

Classes Ordres Familles Noms scientifiques Noms communs

Agama mutabilis (MERREM, 1820)


Agame variable
Agama impallearis (BOETTGER, 1874)
Agame de bibron
Agamidae
Agama savignu (DUMERIL et BIBRON
Agame de tourneville
,1837)
Uromastyxa canthinurus (BELL, 1825)
Fouette queue
Annexes
Stenodactylus petrii (ANDERSON, 1896)
Gecko de pétrie
Stenodactylus sthenodactylus
Sténodactyles élégant
(LICHTENSTEIN, 1823)
Geckonidae Tarentola deserti (BOULENGER, 1891)
Tarente de désert

Squamata Tarentola neglecta (STRAUCH, 1895)


Tarente dédaignée

Saurodactylus mauritanicus Saurodactyle de


Reptilia (DUMERIL et BIBRON, 1836) Mauritanie
Acanthodactylus scutellattus (AUDOUIN
Acanthodactyle doré
,1827)
Lacertidae Acanthodactylus pardalis
Lézard leopard
(LICHTENSTIEN, 1823)
Mesalinarubro punctata (LICHTENSTEIN,
Erémias à point rouge
1823)
Scincus scincus (LINNAEUS, 1758)
Poisson de sable
Scincidae
Scincus fasciatus (BOULENGER 1887)
Scinque fascié
Varanus griseus (DAUDIN, 1803)
Varanidae Varan de désert

Spaleroso phisdiagema (SCHLEGEL, 1837)


Colubridae Couleuvre diadème
Ophidia Cerastes cerastes (LINNAEUS, 1758)
Viperidae Vipère à corne
Boidae Eryx jaculus (L., 1758) Dassas

Cheniné A., (2014)

Annexe 2e. Liste des mammifères recensés dans la région d’Ouargla.

Ordres Familles Espèces Nom commun


Paraechinus aethiopicus (EHRENBERG, 1833)
Insectivores Erinaceidae Hérisson de désert
Pipistrellus kuhlii (KUHL, 1817) Pipistrelle de kuhl
Chiroptères
Vespertilionidae Otonycteris hemprichii (PETERS, 1859)
Oreillard d'Hemprich
Fennecus zerda (ZIMMERMANN, 1780)
Fennec
Canidae Canis aureus (LINNAEUS,1758)
Carnivores Chacal commun
Annexes

Felidae Felis margarita (LOCHE, 1858) Chat de sable


Suidae Sus scrofa (LINNAEUS, 1758) Sanglier
Ovis aries (LINNAEUS, 1758) Moutons
Bos indicus (LINNAEUS ,1758) Vache
Gazella dorcas (LINNEAUS, 1758)
Artiodactyles Gazelle dorcas
Bovidae Addax nasomaculatus (BLAINVILLE, 1816)
Addax
Capro hircus (LINNAEUS, 1758)
Chèvre bédouine
Camelus dromedarius (LINNAEUS, 1758)
Tylopodes Camelidae Dromadaire
Gerbillus campestris (LOCHE, 1867)
Gerbille champêtre
Gerbillus tarabuli (THOMAS, 1902)
Gerbille de Lybie
Gerbillus nanus (BLANFORD, 1875)
Gerbille naine
Gerbillus gerbillus (OLIVIER, 1801)
Petite gerbille
Gerbillus pyramidum(GEOFFROY, 1803)
Grand gerbille
Rongeurs Pachyuromys duprasi (LATASTE, 1880) Gerbille à queue en massue
Meriones crassus (SUNDEVALL, 1842)
Mérione de désert
Meriones libycus (LICHTENSTEIN, 1823)
Mérione de Libye
Muridae Psammomys obesus (CRETZSCHMAR, 1828)
Rat de sable
Rattus rattus (LINNAEUS, 1758)
Rat noir
Mus spretus (LATASTE, 1883)
Souris sauvage
Mus musculus (LINNAEUS, 1758)
Souris domestique
Dipodidae Jaculus jaculus (LINNAEUS, 1758)
Petite gerboise d 'Egypte
Lepus capensis (LINNAEUS, 1758)
Lièvre de cap
Lagomorphes
Leporidae Oryctolagus cuniculus (LINNAEUS, 1758)
Lapin de garenne
Cheniné A., (2014).
Annexes

Annexe 3. Liste des orthoptères recensés dans la région d’Adrar.

Classes Ordres Familles Espèces


Insecta Orthoptèr Pyrgomorphidae Pyrgomorph acognata
a
Thisiocetrus annulosus (WALKER, 1870)
Thisiocetrus harterti (I.BOLIVAR, 1913)
Sphingonotus rubescens (WALKER, 1870)
Shistocerca gregaria (FORSKAL, 1775)
Acrididae
Aiolopus strepens (LATREILLE, 1804)
Aiolopus thalassinus (FABRICIUS, 1781)
Acrotylus patruelis (HERRICH-SCHAEFFER, 1838)
Locusta migratoria cinerescens (BONNET et FINOT, 1885)
Pseudosphingonot ussavignyi (SAUSSURE, 1884)
Ochrilidiasp (FIEBER, 1853).

Cherifi H., (2019)


Annexes
Annexe 4
Annexe 4a. Les principales espèces végétales recensées dans la région de Biskra.

Familles Espèces
Aizoaceae Mesembryanthemum nodiflorum
Eryngium ilicifiolium
Apiaceae Ferula vesceritensis
Arecacées Phoenix dactylifera
Asclepiadaceae Pergularia tomentosa
Atractylis flava
Atractylis serratuloides
Filago spathulata desertorum
Asteraceae Launaea resedifolia
Launeaea nudicaulis
Leontodon mulleri
Nolletia chrysocomoides
Onopordum arenarium
Onopordum arenarium
Picris asplenioides saharae
Rhantherium adpressum
Sonchus oleraceus
Stephanochilus omphalodes
Borraginaceae Echium trigorhizum
Diplotaxis ollivieri ssp
Eruca vesicaria
Brassicaceae Farsetia aegyptiaca
Farsetia hamiltonii
Moricandia suffruticosa
Capparidaceae Cleome arabica
Caryophyllaceae Polycarpaea prostrata
Silene villosa
Cistaceae Helianthemum lippii
Cucurbitacées Colocynthis vulgaris
Euphorbiaceae Euphorbia cornuta
Astragalus armatus
Fabaceae Lotus glinioides
Annexes
Ononis serrata
Geraniaceae Erodium triangulare
Iridaceae Iris sysirhinchium
Liliaceae Urginea noctiflora
Malva parviflora
Malvaceae Ficus carica
Plantaginaceae Plantago albicans
Limoniastrum guyonianum
Plumbaginaceae Limonium sinuatum beaumerianum
Aristida obtusa
Aristida plumosa
Poaceae Avena sterilis
Cymbopogon schoenanthus
Cynodon dactylon
Lygeum spartum
Phalaris minor
Phragmites communis
Schismus barbarus
Stipa tenacissima
Polygonacea Beta maritima
Rosaceae Vitis vinifera
Rutaceae Ruta tuberculata
Anabasis articulata
Anabasis articulata
Atriplex halimus
Chenopodium vulvaria
Salsolaceae Haloxylon articulatum
Salsola tetragona
Salsola vermiculata
Salsola vermiculata
Suaeda fruticosa
Scrophulariaceae Linaria aegyptiaca
Lycium intricatum
Solanaceae Solanum nigrum
Thymeleaceae Thymelea microphylla
Fagonia glutinosa
Annexes
Peganum harmala
Zygophyllaceae Peganum harmala
Zygophyllum album
Moussi A., (2012)

Annexe 4b. L’inventaire des insectes recensés dans la région de Biskra.

Ordres Espèces
Tripinota (epicometis) hirta (Poda, 1761)
Coccinella septempunctata (Linné, 1758)
Psyllobara viaintiduopunctata (Linné, 1758)
Tropinota squalida (Scopoli, 1783)
Agrilus scythicus (Kro´ lik and Janicki, 2005)
Pimelia payraudi (Latreille, 1829)
Diaperis maculata (Olivier, 1791)
Gonocephalum granulatum nigrum (Kuster, 1849)
COLEOPTERA Coelocnemis obesa (LeConte, 1851) Blaps sp
Anidorus sanguinolentus (Gotz, 1783)
Calosoma inquisitor (Linné, 1758)
Carabus sp.
Brachinus explodens (Duftschmid, 1812)
Lophyra flexuosa (Fabricius, 1787)
Anthia duodecimguttata (Bonelli, 1813)
Psilothrix viridicoerulea (Geoffroy, 1758)
Macrodactylus subspinosus (Fabricius, 1775)
Anomala marginata (Fabricius, 1792) Larinus sp.
Liophloeus tessulatus (Muller, 1776)
Clytra sp.
Mylabris bipunctata (Linné, 1767)
Vespidae Polistes sp. Colletidae Colletes sp.
HYMENOPTERA Megachilidae Megachile rotundata (Fabricius, 1787)
Ichneumonidae Dusona sp. Netelia sp.
Scoliidae Megascolia maculata (Drury, 1773)
Apidea Apis mellifera (Linné, 1758)
Annexes
Xylocopa violacea (Linné, 1758)
Formicidae Formica incerta (Buren, 1944)
Camponotus sp.
Messor barbara (Linné, 1797)
Myrmicinae Solenopsis invicta (Buren, 1972)
Pompilidae Arachnospila minututa (Dahlbom, 1842)
Braconidae Phanirotoma sp.
Melanostoma mellinum (Linné, 1758).
Tipula paludosa (Meigen, 1830)
DIPTERA Dusona sp
Systoechus vulgaris (Loew, 1863)
Neoitamus sp.
Metatropis rufescens (Herrich-Schaffer, 1835)
Codophila varia (Fabricius, 1787)
Nezara viridula (Linné, 1758)
Perillus Bioculatus (Fabricius, 1775)
Acrosternum heegeri (Fieber, 1861)
Dolycoris baccarum (Linné, 1758)
Eurydema ornata (Linné, 1758)
Ancyrosoma leucogrammes (Gmelin, 1790)
Pentatoma rufipes (Linné, 1758)
HEMIPTERA Carpocorpuris purpureipennis (DeGerr, 1773)
Stenotus binotatus (Fabricius, 1794)
Oxycarenus lavaterae (Fabricius, 1787)
Cydnidae sehirus luctuosus (Mulsant and Rey, 1866)
Dicranocephalus Albipes (Fabricius, 1781)
Sphaerophoria scripta (Linné, 1758)
Cheilosia variabilis (Panzer, 1798)
Syrphus vitripennis (Meigen, 1822)
Peleteria varia (Fabricius, 1794)
Hyles lineate (Fabricius, 1775)
Mythimna vitellina (Hubner, 1808)
aliena (Linné, 1767)
Annexes
LEPIDOPTERA
Orthosia gothica (Linné, 1758)
Pararge aegeria (Linné, 1758)
Araschnia levana (Linné, 1758)
Vanessa cardui (Linné, 1758)
Pontia daplidice (Linné, 1758)
Danaus plexippus (Linné, 1758)
Pieris rapae (Linné, 1758)
Lycaena helle (Denis and Schiffermuller, 1775)
Euchloe simplonia (Freyer, 1829)
Glaucopsyche melanops (Boisduval, 1828)
Polyommatus semiargus (Rottemburg, 1775)
Macroglossum stellatarum (Linné, 1758)
Idaea fuscovenosa (Goeze, 1781)
Tuta absolota (Meyrick, 1917)
Euchloe (Elphinstonia) lessei zagrosicus (Bernardi, 1957)
Aphis gossypii (Glover, 1877)
Myzus percicae (Sulzer, 1776)
HOMOPTERA Rhopalosiphum padi (Linné, 1758)
Hyadaphis foeniculi (Passerini, 1860)
Therioaphis trifolii (Monell, 1882)
Sympetrum sanguineum (Muller, 1764)
Sympetrum vulgatum (Linné, 1758)
ODONATA Coenagrion sp.
Ischnura elegans (Vander Linden, 1820)
Labidura riparia (Pallas, 1773)
DERMAPTERA Forficula sanguineum (Linné, 1758)
EPHEMEROPTERA Clpeon dipterum (Linné, 1761)
Rahmouni M., (2019)
Annexes
Annexe 5

Annexe 5a. Les principales espèces végétales recensées dans la région d’El
Golea.
Familles Espèces
Chonopodium mural
Amaranthaceae Amaranthus hybridus
Traganum nudatum
Ammodaucus lencotricus
Apiaceae Ferula vesceritensis
Foericulum officinale
Pituranthos chloranthus
Apoynaceae Neruim oleander
Asclépiaceae Pergularia tomentosa
Anvillea radiata
Artemisia campestris
Artemisia herba alba
Artemisia obsinthuim
Bubonuim graveolens
Asteraceae Cotula cinera
Launea glomerata
Rhetinolepis sp
Chrysanthemum macrocarpum
Sonchus maritimus
Aster squamatus
Sonchus oleraceus
Oudneya africana
Brassicaceae Sysimbrium erysimoides
Nasturtiopsis coronopifolia
Capparidaceae Capparis spinosa
Cleome amblyocarpa
Caryophllaceae Spergularia salina
Cetrariaceae Cetraria islandia
Cistaceae Helianthemum lippli
Cucurbitaceae Colocynthis vulgaris
Cupressaceae Juniperus oscycedrus
Cyperus conglomeratus
Cyperus laevigatus
Cyperaceae Scirpus maritimus
Cyperus rotundus
Fuirena umbellata
Euphorbiaceae Euphorbia gynipno
Euphorbia heliscopia
Frankeniaceae Frankenia pulverilenta
Fumariaceae Fumaria capreolata
Annexes
Fabaceae Retema retam
Trigonella foenumgracum
Geraniaceae Pelargonuim odorantissi
Juncus bufonius
Juncaceae Juncus dicrapeau
Juncus maritimus
Ajuga iva
Lamiaceae Lavandula officinales
Thymus vulgaris
Rosmanirus officinalis
Labiées Manubiun deserti
liliaceae Asphodelus tenuifoluis
Lythraceae Lawsonia inermis
Myrtaceae ia caryophyllata
Myrtus communis
Nculaceae Nigella damscena
Ombellifères Ferulla assafoetida
Orobanchaceae Cistanche tinctonia
Palmaceae Phoenix dactylifera
Plantaginaceae Globularia alypum
Plantago ciliata
Plumbaginaceae Limoniastrum guyonianum
Cymbopogon schoenathus
Sipagrrostis pungens
Lolium multiforum
Poaceae Polypogon monspeliensis
Cynodon dactylon
Phragmites communis
Pholiorus incurvusa
Imperata cylindrica
Tragus racemosus
Polygonaceae Calligonum comosum
Primulaceae Samolus valerendi
Anagallis arvensis
Resedaceae Randonia ofricana
Rhumnaceae Zizyphus lotus
Rutaceae Ruta tuberculata
Tamaricaceae Tamarix articulata
Tamarix gallica
Thymeliaceae Thymelaea microphylla
Typhaceae Typha angustifolia
Zinziberaceae Zinziber oficinalis
Zygophyllaceae Fagonia glutinosa
Peganum harmala et Zygophyllum album
Annexe 5b. Liste des espèces invertébrées recensées dans la région d’El Golea.
Annexes

Embranchement Classes Ordres Familles Espèces


Annexes

Protostoniens Annelida Oligocheta Lumbricidae Eiseniella tetraedra


Araignea Aranea sp.1
Aranea
Aranea sp.2
Arachnida
Scorpionida Buthidae Androctonus austrlis
Geophilidae Geophilus langicormis
Myriapoda Chilopoda
Lithobius sp.
Brachinu explodens
Carabidae Cicindela silvatica
Carabus glabratus
Cleridae Claridae esprind
Coccinellidae Coccinella septempunctata
Halpidae Halipus fluviatilis
Histridae Hister cadvrinus
Coleoptera
Geotrups stercorarius
Scarabeidae Geotrups vernalis
Melolontha melolontha
Cerambycidae Cerambyse cerdo
Arthopoda
Cerambyse auricularia
Dermaptera labiduridae Forficula arachidis
Culicidae Culex pipiens
Insecta Diptera
Bombylius medius
Dictyoptera Phyllidae Labolamba motabilise
Phthiraptera Pediculidae Pediculus sp.
Corixidae Corixa punetata
Arididae Acridella nasuta
Heteroptera Pentatomidae Palomena virridissima
Pentatoma rufipes
Formicidae Formica rufa
Componotus ligniperda
Hymenoptera
Lasius nigre
Vespidae Polistes gallicus
Nemeabidae Vanessa atalanta
Lepidoptera Nymphalidae Areschnia levana
Pieridae Pieres brassicae
Sphingidae Sphinx ligustri
Mantoptera Mantidae Mantis religiosa
Caenagrionidae Coengrion puella
Annexes

Odonatoptera Libillulidae Sympterum sanguinum


Gryllidae Gryllus palemetorum
Acheta domestica
Phanopteridae Isophya pyrenaea
Acrididae Lacusta migratoria
Orthoptera
Gryllotalpidae Gryllotalpa gryllotalpa
Tetrigidae Tetrix subulata
Calanoides Calanoides Aretodioptomus salinus
Cladocera Daphnidae Daphnis sp.
Crustacea
Phylopoda Aleneidae Artemia salina
Philodinidae Philodina sp.
Lecanidae Lecane sp.
Vers Branchnionidae Branchionus
Rotifera Bdelloides
quadridentatus
Notholca striata
Lymnaeidae Lymnaea stagnalis
Stagnicola sp.
Mollusca Gastropoda
Planorbidae Planorbius cornrus

Annexe 5c. Liste des espèces de poisson du lac dans la région d’El Golea.

Classes Ordres Familles Espèces


Gambusia affinis (BAIRD ET GIRARD,
Poecilidae
Pisces cyprinodontiformes 1983)
Cyprinidae Barbus pallary (ALMACA, 1970)

Annexe 5d. Liste des espèces amphibiens du lac dans la région d’El Golea

Classes Ordres Familles Espèces


Amphibia Anoura Bufonidae Bufo mauritanicus (Schlegel, 1841)
Ranidae Rana ridibunta (Pallas, 1771)
Résumé

Résumé
Pour recenser la faune Orthoptérique des régions sahariennes, nous avons effectué une
synthèse bibliographique des travaux réalisés sur les orthoptères durant la période (2017-2020)
dans six régions différentes à savoir Ghardaïa, Ouargla, Biskra, Adrar, El Goléa et El Oued , les
méthodes utilisées par les auteurs dans leur travaux sont : Filet Fauchoir, Quadrat et Capture à la
main, les résultats obtenus de ces trois méthodes sont 71 espèces orthoptères dont : 47 espèces
dans la région de Ghardaïa, 31 sur El Goléa, 24 sur El Oued ,22 sur Adrar, 16 sur Biskra et enfin
21 sur Ouargla , sachant que ces espèces appartiennent au sous ordre diffèrent, 61 espèces
caelifères et 10 espèces ensifères. Le sous ordre des caelifères est représenté par deux groupes :
Acridomorpha et Tetrigoidea. Par contre le sous ordre des ensifères est représenté par quatre
groupe (Tettigonioidea ,Gryllidea, Trigonidiidea et Myrmecophilidea). Nous avons observé dans
le sous-ordre Caelifère une dominence de trois sous famille d'Acrididae : les Oedipodinae, les
Gomphocerinae et Eyprepocnemidinae dans les six stations étudiées, elles représentent
respectivement (40%), (13%) et (11%).

Mots clés : Synthèse – Orthoptères – Régions Sahariennes – Cealifères – Ensifères.


Abstract

Abstract
In order to identify the Orthoptera fauna of the Saharan regions, we conducted a literature review
of orthopteran-related works published between 2017 and 2020 in six different Saharan regions,
including Ghardaia, Ouargla, Biskra, Adrar, El Goléa, and El Oued.
The methods employed by the authors in their works are Sweep net, Quadrat and catch by hand.
The results obtained from these three methods are 71 orthoptera species including: 47 species in
the Ghardaia region, 31 species in El Goléa, 24 species in El Oued, 22 species in Adrar, 16
species in Biskra, and finally 21 species in Ouargla, given that these species belong to the
different sub-orders, 61 Caelifera species and 10 Ensiferum species.
Aspidomorpha and Tetrigidae are the two groups that make up the suborder Caelifera. In contrast,
four groups represent the suborder Ensifera: the Tettigoniidae, Gryllidae, Trigonid Idea, and
Myrmecophagidae.
Three Acrididae subfamilies: Oedipodinae, Gomphocerinae, and Eyprepocnemidinae represent
respectively 40%, 13%, and 11% of the total Acrididae at the six stations under study.

Keywords: Review – Orthoptera – Saharan Regions – Cealifera – Ensifera.


‫الملخص‬

‫الملخص‬
‫اله{{دف من عملنا هو تس{{ليط الض{{وء على تن{{وع الحش{{رات الط{{ائرة مس{{تقيمات األجنحة ‪ Orthoptera‬في‬
‫المناطق الصحراوية‪ ،‬قمنا بعم{ل ملخص تركي{بي لمجموع{ة من االعم{ال المنج{زة خالل الف{ترة الممت{دة بين (‬
‫‪ )2020-2017‬في ست مناطق مختلفة‪ ،‬وهي غرداية‪ ،‬ورقلة‪ ،‬بسكرة‪ ،‬أدرار‪ ،‬الجلف{{ة‪ ،‬القولي{{ة‪ .‬وواد الس{{وف‪.‬‬
‫الطرق التي استخدمت من اجل هذه الدراسة هي‪ :‬الش{{بكة الص{{يادة ومربع{{ات وااللتق{اط بالي{{د‪ ،‬النت{ائج ال{تي تم‬
‫نوع{ ا في منطق{{ة غرداي{ة‪ 31 ،‬في‬
‫نوعا من مس{{تقيمات األجنح{{ة موزع{{ة ك{االتي‪ً 47 :‬‬
‫الحصول عليها هي ‪ً 71‬‬
‫القولية (المنيع{{ة)‪ 24 ،‬في واد ‪ 22‬في أدرار و‪ 16‬في بس{{كرة وأخ{{يراً ‪ً 21‬‬
‫نوع{ ا في ورقل{{ة‪ ،‬م{{ع العلم أن ه{{ذه‬
‫األن{{واع تنتمي إلى ف{{وق فص{{يلة مختلف{{ة‪ 10 ،‬تحت رتب{{ة انس{{يفيرا ‪ Ensifera‬و‪ 61‬تحت رتب{{ة ك{{اليفيرا‬
‫‪ .Caelifera‬الرتبة الفرعية كاليفيرا ‪ Caelifera‬ممثلة بمجموعتين‪ Acridomorpha :‬و‪ .Tetrigoidea‬من‬
‫ناحية أخرى‪ ،‬الرتبة الفرعية انسيفيرا ‪ Ensifera‬ممثلة بأربع مجموعات (فصيلة الجن{{ادب او النطاط{{ات ذات‬
‫و‬ ‫الق{{{{رون الطويل{{{{ة ‪ Tettigoniidae‬وفص{{{{يلة صراص{{{{ير الغي{{{{ط ‪Gryllidae‬و ‪Trigonidiidea‬‬
‫‪ .)Myrmecophilidea‬الحظنا في الرتبة الفرعية كاليفيرا ‪ Caelifera‬هيمن{{ة ثالث فص{{ائل منعائلة الج{{راد‬
‫ذو القرون القص{{يرة‪ Acrididae Oedipodinae :‬و‪ Gomphocerinae‬و‪ Eyprepocnemidinae‬في‬
‫المحطات الست المدروسة‪ ،‬وهم يمثلون على التوالي (‪ )٪40‬و (‪ )٪13‬و (‪.)٪11‬‬

‫الكلمات المفتاحية‪ :‬ملخص تركيبي – الحشرات الطائرة مستقيمات األجنحة ‪ -‬المناطق الصحراوية‬
‫كاليفيرا ‪ Caelifera-‬انسيفيرا ‪-.Ensifera-‬‬

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