Vous êtes sur la page 1sur 15

République de Côte d’Ivoire

Union-Discipline-Travail
------------

Ministère des Eaux et Forêts

-------------

--------------

PROJET D’INVESTISSEMENT FORESTIER PHASE 2

RECRUTEMENT D’UN CONSULTANT (FIRME) POUR LA REALISATON


D’UN CONSTAT D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DES
TRAVAUX DE REHABILITATION DES VOIES D’ACCES, PISTES
PERIMETRALES, PISTES INTERIEURES DU PARC NATIONAL DE TAI

Termes de référence

Octobre 2023
SOMMAIRE

SIGLES ET ACRONYMES .................................................................................................................................... 3

INTRODUCTION ................................................................................................................................................. 4

I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION DE L’ETUDE ..................................................................................................... 5

II. CONSIDERATION D’ORDRE METHODOLOGIQUE ............................................................................................. 5

III. OBJECTIFS DE LA MISSION ........................................................................................................................... 6

IV. DESCRIPTION DE LA CONSISTENCE DES TRAVAUX ...................................................................................... 7

V. MISSION DU CONSULTANT ........................................................................................................................... 8

VI. DUREE ET LIVRABLE DE L’ETUDE ............................................................................................................... 12


6.1 Durée de l’élaboration du CIES ..................................................................................................................... 12
6.2 Livrables du CIES ......................................................................................................................................... 13

VII. PROFIL DU CONSULTANT .......................................................................................................................... 13

VIII. CONTENU ET PRESENTATION DU RAPPORT DE L’ETUDE .......................................................................... 14

9. METHODE DE SELECTION ET DOSSIER DE CANDIDATURE ........................................................................... 15

2
SIGLES ET ACRONYMES
ANDE Agence Nationale De l’Environnement
BNETD Bureau National Technique d’Etudes
CES Cadre Environnementale et Sociale
CGES Cadre de Gestion Environnementale et Sociale
CIES Constats d’Impacts Environnementales et Sociales
Km Kilomètres
km² Kilomètres Carrées
NES Normes Environnementales et Sociales
OIPR Office Ivoirienne des Parcs nationaux et Réserves
ONGs Organisation Non Gouvernementales
PIF2 Projet d’Investissement Forestier phase 2
PTF Partenaires Techniques Financiers
SODEFOR Société nationale de Développement Forestier
TdRs Termes de Références

3
INTRODUCTION
Pour développer une croissance inclusive et durable tirée par une agriculture plus productive et résiliente, la Côte
d'Ivoire s'est engagée à gérer ses ressources naturelles - terre, forêt et eau - de manière plus durable. Le pays,
d'une superficie totale de 322 463 km² et d'un littoral de 550 km, est divisé en deux grandes régions écologiques -
une zone forestière au sud et une zone de savane au nord - et quatre (04) grands bassins fluviaux. Son économie
repose largement sur les abondantes terres agricoles : le secteur agricole contribue à 21 % du produit intérieur brut
du pays (2020) et emploie 70 % de la population active. La Côte d’Ivoire est le premier producteur et exportateur
mondial de plusieurs produits agricoles, dont le cacao qui représente environ un tiers des exportations totales.
Les ressources naturelles du pays, par exemple la forêt, qui a déjà été épuisée par une déforestation massive, en
particulier dans la zone sud où vit 75,5 % de la population, subit une pression croissante en raison de la croissance
démographique rapide (PAD, PIF2).
Le pays a perdu effectivement environ 13 millions d'hectares (ha) de couverture forestière, réduisant sa surface
d'environ 46% en 2000 à environ 11% aujourd'hui. De 1990 à 2015, la Côte d’Ivoire a enregistré le taux de
déforestation le plus élevé au monde, perdant en moyenne 4,3% de sa superficie totale par an (BNETD, 2016).
Selon la Société nationale de Développement Forestier (SODEFOR), l'empiètement sur les Forêts Classées de
l'État est passé de 18% (1996) à environ 50% (2014). De 2017 à 2018, le pourcentage d'augmentation des forêts
perdues en Côte d'Ivoire était le deuxième plus élevé au monde.
Ainsi, la disparition rapide des forêts en Côte d’Ivoire a amené le gouvernement à initier des programmes avec
l’appui des Partenaires Techniques et Financiers (PTF) en vue de l’accompagner dans la conservation des Parcs
Nationaux (PN) et Réserves Naturelles (RN) et dans la réhabilitation des Forêts Classées (FC). C’est ainsi que le
pays a bénéficié, de mai 2018 à mai 2023, d’un financement de 15 millions de dollars du fonds d’investissement
climatique pour mettre en œuvre la phase 1 du Projet d’Investissement Forestier (PIF) administré par la Banque
mondiale. Les résultats encourageant de cette phase ont permis la prolongation de ce financement à travers une
seconde phase d’un mont de 148 millions de dollars sur sept (07) ans. Le PIF 2 a pour objectif de conserver et
d’accroître le stock forestier et d'améliorer l'accès aux sources de revenus provenant de la gestion durable des
forêts pour certaines communautés dans les zones cibles.
Il intervient à l’intérieur et autour de dix-neuf (19) forêts classées et quatre (4) Parcs Nationaux et Réserves
naturelles (Parc national de Taï, Réserve partielle de faune de Nzo au sud-ouest, le Parc national du Mont Peko à
l’ouest et la Réserve naturelle de Mabi Yaya au sud-est).
Le projet est structuré autour de cinq (5) principales composantes :
- Composante 1 : Appui à l’élaboration des Plans d’Aménagement Participatif des Forêts ;
- Composante 2 : Appui à la mise en œuvre des Plans d’Aménagement Participatif des FC de catégorie 3
dans la boucle du cacao ;
- Composante 3 : Gestion durable des Parcs nationaux et Réserves naturelles ;
- Composante 4 : Appui au Programme de reboisement à grande échelle dans les FC ciblées de catégorie
4 dans la zone des Savanes ;
- Composante 5 : gestion et suivi / évaluation du projet.
Par la nature, la localisation, les caractéristiques et l’envergure des activités envisagées ainsi que l’ampleur des
impacts environnementaux et sociaux potentiels associés à ces activités, le PIF 2 est classé dans la catégorie de
’’Risque élevé ’’selon les critères de catégorisation environnementale de la Banque mondiale et huit (8) Normes
Environnementales et Sociales (NES) du Cadre Environnemental et Social (CES) sont pertinentes et applicables
à ce projet, à savoir :
(i) NES n°1 « Évaluation et gestion des risques et des effets environnementaux et sociaux »
(ii) NES n°2 « Emploi et conditions de travail» ;
(iii) NES n°3 « Utilisation rationnelle des ressources et prévention et gestion de la pollution » ;
(iv) NES n°4 « Santé et sécurité des populations » ;
4
(v) NES n°5 « Acquisition des terres, restrictions à l'utilisation des terres et réinstallation involontaire» ;
(vi) NES n°6 « Préservation de la biodiversité et gestion durable des ressources naturelles biologiques»;
(vii) NES n°8 « Patrimoine culturel » et
(viii) NES n°10 « Mobilisation des parties prenantes et information ».
Pour soutenir la mise en œuvre du projet, les instruments de gestion environnementale et sociale suivants ont été
préparés :
(a) un Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES) incorporant des dispositions pour la lutte intégrée
contre les ravageurs et la gestion du patrimoine culturel ;
(b) un Cadre de Réinstallation avec une stratégie de restauration des moyens de subsistance (CR) ;
(c) un Plan d'Engagement Environnemental et Social (PEES) ;
(d) un Plan de Mobilisation des Parties Prenantes (PMPP);
(e) les Procédures de Gestion de la Main-d'œuvre (PGMO), y compris la gestion des risques liés au travail des
enfants, et
(f) une étude sur les conflits sociaux pour atténuer les risques et impacts environnementaux et sociaux potentiels
associés aux activités du projet.
Conformément au cadre de gestion environnementale et sociale, tous les sous-projets doivent faire l’objet
d’évaluation environnementale et sociale avant leur réalisation.

I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION DE L’ETUDE


Dans le cadre de la mise en œuvre de la composante 3 du PIF2, relative à la gestion durable des parcs nationaux
et des réserves naturelles, la réhabilitation des voies d’accès, pistes périphériques et voies intérieures a été
identifiée comme l’une des activités indispensables à l’atteinte des objectifs de ladite composante. A cet effet, 100
Km de pistes ont été identifiées dans les régions de la Nawa, San-Pédro et Cavally. Notamment 37 km de voie
d’accès (Anassou-Kouassikro, Djouroutou-Ecotel, Camp Sao-Point 14, Gbarou-Pt 18), 28 km de pistes
périmétrales (Point 19-Point18), 35 km de pistes intérieures (Buyo-ADK et Paulé Oula-SRET).
Au-delà des opportunités économiques, financières et sociales qu’offre ce sous-projet de réhabilitation des
différentes voies dans les régions ciblées, surtout pour la facilitation des activités de suivi et de surveillance de
l’OIPR, il n’est pas sans conséquences sur l’environnement biophysique et humain. Afin de s’assurer de la prise
en compte des paramètres sociaux et environnementaux pendant la réalisation des travaux, l’ensemble des pistes
a fait l’objet d’une sélection environnementale et social « Screening ». Les travaux de réhabilitation des différents
itinéraires d’une longueur totale de 100 Km se sont vus classés à l’annexe II du décret n° 96-894 du 08 novembre
1996 déterminant les règles et procédures applicables aux études relatives à l’impact environnemental des projets
de développement (équivalent de la catégorie des risques modérés de la Banque mondiale).
Par conséquent, un Constat d’Impact Environnemental et Social (CIES) devra être réalisé conformément au Cadre
Environnemental et Social (CES) et tel que défini dans le Plan d’Engagement Environnemental Social (PEES) du
PIF 2.
C’est à ce titre que les présents Termes De Référence (TDR) ont été élaborés pour définir les modalités de
recrutement d’un Consultant pour la réalisation de ladite étude. Ils précisent le mandat et le profil du Consultant à
recruter et ce, conformément au Cadre environnemental et social (CES) de la Banque mondiale notamment la
Norme Environnementale et Sociale (NES) no 1 qui énonce les responsabilités de l’Emprunteur en matière
d’évaluation, de gestion et de suivi des risques et effets environnementaux et sociaux associés.

II. CONSIDERATION D’ORDRE METHODOLOGIQUE

5
Le rapport de CIES doit être présentée d'une façon claire et concise et se limiter aux éléments pertinents à la bonne
compréhension du sous-projet et de ses impacts. Ce qui peut être schématisé ou cartographié doit l'être, et ce, à
des échelles adéquates.
Les méthodes et les critères utilisés doivent être présentés et explicités en mentionnant, lorsque cela est possible,
leur fiabilité, leur degré de précision et leurs limites d'interprétation. En ce qui concerne les descriptions des milieux
biophysique et humain, il sera nécessaire de faire ressortir les éléments permettant d'apprécier leur qualité
(localisation des stations d'inventaire et d'échantillonnage, dates d'inventaire, techniques utilisées, limitations…).
Aussi, la méthode de consultation des parties prenantes doit être claire et inclusive et basée sur une approche
participative afin d’avoir tous les avis et suggestions. Les sources de renseignements doivent être données en
référence.

III. OBJECTIFS DE LA MISSION


Le but du CIES est
(i) d'identifier les éléments sensibles existant dans l'environnement du sous-projet, de
(ii) déterminer les activités du sous-projet susceptibles d'avoir des impacts sur le milieu biophysique et
les communautés locales,
(iii) d’évaluer les impacts potentiels du sous-projet et de recommander des mesures d'atténuation des
impacts négatifs et de bonification des impacts positifs afin de garantir sa durabilité environnementale
et sociale.
De manière spécifique, conformément au Décret n° 96-894 du 08 novembre 1996 et du CES de la Banque
mondiale, et en valorisant les contenus des instruments de gestion E&S existants (avec références précises), le
CIES consistera à :
- décrire de façon synthétique l’ensemble des activités du sous-projet (réhabilitation des pistes d’accès, des
pistes périmétrales et intérieurs) le contexte de leur réalisation (raisons et justifications
environnementales, sociales et techniques de l’activité) ;
- identifier les comités de gestion des plaintes existants dans la zone d’intervention et évaluer leur niveau
de fonctionnalité et proposer des mesures de redynamisation ;
- décrire l'état initial des milieux naturels et humains de la zone d’impact du sous-projet et les composantes
susceptibles d’être affectées ainsi que les enjeux environnementaux et sociaux ;
- mener une revue du cadre politique, juridique et institutionnel en matière d’environnement et sociale;
identifier toutes les lacunes qui pourraient exister et faire des recommandations pour les combler dans le
contexte des activités du sous-projet ;
- examiner les conventions et protocoles dont la Côte d’Ivoire est signataire en rapport avec les activités du
sous-projet, présenter les normes environnementales et sociales pertinentes applicables au sous-projet
et ce, selon le CES de la Banque mondiale ;
- identifier et analyser les impacts potentiels (positifs et négatifs, directs et indirects, cumulatifs ou associés,
temporaires et permanents) des activités du sous-projet ; cette analyse des impacts devra considérer les
risques de Violence Basées sur le Genre (VGB), Exploitation et Abus Sexuel (EAS) /d’Harcèlement Sexuel
(HS) et les conflits sociaux ainsi que l’emploi et aux conditions de travail des mineurs (travail des
enfants) et le travail force;
- présenter la méthodologie d'évaluation de l'importance des impacts de manière qualitative et/ou
quantitative en utilisant, le cas échéant, l'outil d’évaluation économique des dommages
environnementaux;
- traiter de la procédure de gestion des ressources culturelles physiques en cas de découvertes fortuites ;
- réaliser des consultations des parties prenantes au sous-projet (OIPR, bénéficiaires, PAP, autorités
administratives et coutumières, opérateurs économiques, populations, etc.). Les procès-verbaux y
compris les listes des participants à ces consultations seront annexés au rapport de CIES ;

6
- faire l’analyse des risques et accidents (chantier, circulation et autre) liés au sous-projet et proposer des
mesures de prévention et de gestion ;
- préciser le fonctionnement du mécanisme de gestion des plaintes spécifique au sous-projet en s’appuyant
sur le MGP du projet présenté dans le CGES et le PMPP ;
- faire l’analyse des impacts socio-économiques et des possibles pertes ou les mesures qui devront être
prise en charge pour l’éviter et la procédure a respecter s’il y a des impacts pendant les travaux ;
- élaborer un Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) aligner sur le CES de la Banque
mondiale ainsi qu'un programme de surveillance et de suivi environnemental et social pour assurer le
respect des exigences légales, environnementales et sociales pour vérifier pour l'essentiel, la pertinence
et l'efficacité des mesures de protection de l'environnement et du milieu humain qui ont été proposées.
Ce PGES devra par ailleurs estimer les coûts des actions recommandées, décliner les responsabilités
institutionnelles de sa mise en œuvre, évaluer les capacités techniques, matérielles et organisationnelles
des acteurs et proposer des mesures de renforcement des capacités dans la mesure du possible.

IV. DESCRIPTION DE LA CONSISTENCE DES TRAVAUX


Le CIES devra décrire toutes les activités prévues dans le cadre de la réhabilitation des pistes afin de faciliter
l’identification des risques et impacts potentiels et proposer des mesures d’atténuation. Pour se faire, le Consultant
travaillera en étroite collaboration avec l’OIPR pour la description des travaux de réhabilitations.
De façon générale, les travaux de réhabilitation concernent 100 Km de piste. A savoir :
- 37 km de pistes d’accès (Anassou – Kouassikro ; Djouroutou -Ecotel ; Campement SAO-Pt 14 ; Gbarou-
Pt 18) ;
- 28 km de pistes périmétrales (Pt19 – P18) et
- 35 km des pistes intérieures (BUYO-ADK et PAULE OULA - SRET).
Les travaux consistent en :
- l’installation du chantier sur des sites existants ;
- le dégagement de l’emprise technique ;
- le reprofilage mécanisé de la chaussée ;
- la réalisation de fossés latéraux sur les deux rives de la piste pour l’écoulement des eaux pluviales ;
- le traitement des zones critiques des pistes par la construction d’ouvrages hydrauliques (buses, Dalots,
ponts) pour le franchissement des zones ;
- la mise en œuvre de remblai de matériaux sélectionnés (graveleux latériques) ;
- le rechargement partiel ou continu de la chaussée en matériaux sélectionnés (graveleux latériques) et ;
- le repli du chantier.
Le récapitulatif des itinéraires et les conclusions de la sélection environnementale sont présentés dans le tableau
ci-dessous :
Tableau 1: récapitulatif des pistes à réhabiliter
Localités Longueur
N° Itinéraire Classification Observation
(région/département) (km)
Piste d’accès Anassou - Annexe II (catégorie B de CIES à réaliser suivant le
Nawa / Méagui 01 10
Kouassikro la BM) décret n° 96-894
San-Pedro / San- Pistes d’accès Gbarou – Pt Annexe II (catégorie B de CIES à réaliser suivant le
02 10
Pedro 18 la BM) décret n° 96-894
Pistes d’accès Djouroutou – Annexe II (catégorie B de CIES à réaliser suivant le
San-Pedro / Tabou 03 Ecotel
07
la BM) décret n° 96-894
Pistes d’accès Campement Annexe II (catégorie B de CIES à réaliser suivant le
San-Pedro / Tabou 04 SAO – Pt14
10
la BM) décret n° 96-894
7
San-Pedro / San- Annexe II (catégorie B de CIES à réaliser suivant le
05 Piste périmétrale Pt19 – Pt18 28
Pedro la BM) décret n° 96-894
Annexe II (catégorie B de CIES à réaliser suivant le
Nawa / Buyo 06 Piste intérieure BUYO – ADK 24
la BM) décret n° 96-894
Piste intérieure PAULE OULA – Annexe II (catégorie B de CIES à réaliser suivant le
Cavally / Taï 07 SRET
11
la BM) décret n° 96-894
Longueur totale 100
Source : rapport de screening
NB : le Consultant devra se servir des livrables (APS ou APD et Etudes Techniques) de l’ingénieur conseil
pour mieux décrire les travaux à réaliser afin d’identifier tous les impacts et risques associés et proposer
des mesures pertinentes pour les gérer.

V. MISSION DU CONSULTANT
Au regard du contexte et des objectifs de l’étude, la mission du Consultant se déroulera autour des points suivants :
1. Validation du plan de travail avec l’UCP du PIF 2
Il s’agit de la confirmation du plan de travail, particulièrement en ce qui concerne les itinéraires concernés par le
CIES, les documents existants (études techniques APD…), et les thèmes qui feront l’objet d’analyses plus
spécifiques ainsi que des modalités d’intervention, notamment la participation des parties intéressées et des
groupes et communautés potentiellement affectés, y compris les populations locales et le processus de
consultation.

2. Description du sous-projet, analyse du cadre politique, juridique et institutionnel et de


l’environnement socio-économique et biophysique

 Description du sous-projet
Le consultant décrira de façon synthétique le sous-projet et son contexte en se servant au tant que possible de
cartes à une échelle appropriée. La description du sous-projet doit inclure les caractéristiques techniques de
l’aménagement qui sera réalisé, les matériaux et ressources matérielles et humaines de chantier nécessaires, les
installations et services, les activités d’installation, des travaux et d’exploitation (avec référence précises aux études
techniques en question), permettant de mieux appréhender les risques et impacts environnementaux et sociaux y
relatifs, ainsi que les mesures d’atténuation qui seront proposées. A cet égard, les éléments à décrire porteront sur
les composantes, caractéristiques et modalités de fonctionnements. Cette description prendra en compte les points
suivants :

- contexte et justification du sous-projet de réhabilitation des pistes ;


- analyse des alternatives ou options du sous-projet ;
- localisation géographique du sous-projet ;
- plan d’aménagement du site du sous-projet ;
- description du processus de mise en œuvre du sous-projet.

 Description du cadre politique, juridique et institutionnel de mise en œuvre du sous-projet

Le consultant fera une synthèse de/des :

(i) la politique nationale en matière de protection de l'environnement et sociale ;


(ii) la législation et la réglementation ivoirienne relative à la qualité de l’environnement et sociale, à
la santé et la sécurité, à la protection des milieux sensibles, aux mesures de contrôle de
l’occupation des sols et aux ouvrages ; de même que les textes législatifs et réglementaires
régissant le domaine routier et forestier. Il rappellera les dispositions-clefs du Code de

8
l’Environnement, du décret relatif aux EIES. Ces textes (Constitution, lois, décret, arrêtés, etc.)
inventoriés devront être présentés dans une matrice comme suit :

Tableau 2: Extraits de la Réglementation Environnementale Applicable au Projet


Texte juridique Article ou dispositions se rapportant au Lien avec les activités du projet
projet
Loi Constitutionnelle n°2020- 348 du 19
mars 2020 modifiant la Loi n°2016-886
du 08 novembre 2016 portant
Constitution de la République de Côte
d’Ivoire
Loi Cadre n°96-766 du 03 octobre 1996
portant Code de l’Environnement.
...........

(iii) conventions et accords internationaux et sous régionaux signés ou ratifiés par la Côte d’Ivoire et
traitant des aspects environnementaux et sociaux relatifs à ce type de sous-projet ;

(iv) la description des Normes Environnementales et Sociales (NES) de la Banque mondiale pertinentes
applicables au sous-projet dont il faut tenir compte dans le domaine de la protection de l’environnement biophysique
et humain aux fins d'assurer la qualité du milieu récepteur aussi bien sur le plan national qu’à l'échelon local et
régional lors de la réalisation des travaux de réhabilitation des pistes.

Le Consultant fera une analyse comparative de la règlementation nationale et des NES de la Banque mondiale
applicables au sous-projet, faire ressortir les écarts et proposer des mesures afin que les activités se déroulent en
tenant compte des exigences des deux parties.

(v) institutions publiques nationales, privées et autres dont les types d’intervention seront divers, à tous
les stades de mise en œuvre du sous-projet. L'accent devra être mis sur les acteurs des régions concernées par
le sous-projet. Par ailleurs, les textes inventoriés doivent être présentés dans une matrice comme suit :

Tableau 3: résumé des conventions et accords ratifiés par la Côte d’Ivoire en lien avec les activités du projet

Intitulés de la convention ou Date de ratification par Objectif visé par la Aspect en lien avec les
accord la Côte d’Ivoire convention ou accord activités du projet
Convention de Londres relative à la
conservation de la faune et de la
flore à l'état naturel (1933)

Les Consultants(es) valoriseront les contenus du Cadre de gestion environnemental et social (CGES) du
projet (sous forme de références précises, sans reprendre le texte intégral) en les complétant et/ou
actualisant en fonction des besoins

3. Description de l’état initial de la zone du sous-projet


Cette section du CIES comprend la description des composantes des milieux biophysique et socio-économiques
pertinentes de la zone d’intervention du sous-projet.

L’analyse de l’état initial de l'environnement naturel du sous-projet sera focalisée sur la :

 délimitation de la zone d’influence directe et indirecte du sous-projet ;


 description des composantes pertinentes de l'environnement biophysique notamment :
o les données de l’état initial de la qualité de l’air, des cours d’eaux et du niveau acoustique dans
la zone du sous-projet ;

9
o le relief, la pédologique, géologique, climat, hydrogéologie, hydrographie (formations géologique,
structure, texture des sols …) ;
o végétation (les différentes formations végétations, les espèces végétales menacées, l’inventaire
des espèces floristiques le long de l’itinéraire (zone du sous-projet)) ;
o les zones écologiquement sensibles et aires protégées (cours d’eau, zones humides à caractère
sacré ou non, forêts classées, arbres et forêts sacrés, parcs et réserves, mont…) ;
o faune (l’inventaire des espèces, des différents habitats de la faune et la présence ou non des
espèces rares ou menacées de disparition dans la zone du sous-projet).

 description des composantes du milieu humain


o établissements humains (caractéristiques démographiques: nombre d’habitants, densité;
nombre de concessions et autres infrastructures touchées telles que habitats, marchés, ateliers,
magasins, écoles, centres de santé, puits, forages d'eau; plantations, cultures de rentes et
annuelles,...) ;
o sites culturels (cimetières, lieux et cours d'eaux sacrés …), archéologiques et cultuels (église,
mosquée, objet ou site d'adoration, etc.) ;
o mode de vie, composition du tissu social, cultures locales (interdits, us et coutumes, etc.) ;
o l'économie locale et régionale (pêche, agriculture, artisanat, tourisme et loisir, etc.), le
dynamisme des activités agricoles et économiques, les niveaux de revenu et de pauvreté, etc. ;
o le foncier (statut, usages…)
o les activités socio-économique
o etc.

L’analyse du milieu récepteur a pour objectif de faire apparaître, autant que faire se peut, le niveau de sensibilité
de chaque composante de l’environnement susceptible d’être perturbée par les travaux de réhabilitation des pistes.

Concernant l'environnement socio-économique, l'objectif étant à partir de cette description, de montrer en quoi le
sous-projet est susceptible d’introduire des déséquilibres ou des déstructurations sur l’organisation socio-
économique (changement de statuts sociaux, altération des modes de vie, usages du foncier, ressources
naturelles, et moyens de subsistance, bouleversement des valeurs, des croyances, et des groupes sociaux
vulnérables).

4. Identification, analyse et évaluation des risques et impacts environnementaux et sociaux


potentiels du sous-projet de réhabilitation des pistes
Le Consultant identifiera les impacts aussi bien positifs que négatifs des travaux à réaliser. Il distinguera les impacts
directs, indirects, cumulatifs ou associés, temporaires et permanents. L’analyse des impacts sera présentée
clairement selon la relation cause-effets (composante – activité - impacts) ; elle pourrait intégrer les modes de vie
locaux et les droits d’accès aux ressources et sur l’égalité d’accès aux opportunités de développement,
spécialement pour des groupes qui risquent d’être affectées par le sous-projet. Le Consultant identifiera les risques
que le sous-projet proposé provoque des déplacements physiques et/ou économiques involontaires, destructions
de bien et perturbation d’activités ou diminue l’accès aux ressources, ou altère le mode de vie des populations
affectées, par rapport à la situation de départ. Le consultant devra aussi regarder la possibilité d’ajuster les
constructions en fonctionne de l’emprise disponible pour avoir le minimum d’impact possible. L’APD pour les pistes
et les bâtiments doivent être informer et coordonner avec le CIES. Le consultant doit inclure une analyse sur les
impacts de l’augmentation de circulation, les possibles d’accidents routiers, les risques liés au travail de l’extérieur
et les dispositions pour les hébergements des travailleurs. Les impacts seront évalués et classés par sources et
degré d’importance.

5. Recommandations

10
Cette section, dans la réalisation du CIES, vise les principaux objectifs suivants : Au regard de l’évaluation de
l’importance des impacts, le Consultant devra faire des recommandations visant à une intégration harmonieuse du
sous-projet dans son environnement immédiat. Ainsi, il proposera des actions à mener pour une surveillance et un
suivi environnemental et social adéquat et efficace des activités du sous-projet en tenant compte des
caractéristiques des composantes du milieu qui abrite ce sous-projet.

Ces actions devront être clairement identifiées et les moyens ou méthodes nécessaires pour l’accomplissement de
chaque action devront être également précisés.

6. Risque/impacts du sous-projet sur le climat


La conduite des activités aura un impact sur la flore en fonction de l’emprise des pistes à réhabiliter et sur
l’atmosphère par le dégagement du Dioxyde de Carbone (CO2) qui est un Gaz à Effet de Serre (GES). Vu la
sensibilité de la zone du sous-projet, le Consultant (firme) identifiera tous les risques et impacts des activités sur le
changement climatique. Il estimera dans la mesure du possible la quantité de GES dégagée par l’ensemble des
travaux et proposer des mesures ou des recommandations pour l’atténuation de ces impacts.

7. Plan de Gestion Environnementale et Sociale


La rédaction du PGES traduira les recommandations du CIES sous forme de plan opérationnel. Par conséquent,
le CIES décrira les mécanismes mis en place (actions requises) pour assurer le respect des exigences
environnementales et sociales et le bon fonctionnement des travaux, des équipements et des installations ainsi
que le suivi de l’évolution de certaines composantes du milieu naturel et humain, affectées par le sous-projet.

Le PGES s’articulera autour des points suivants :

 Les risques potentiels environnementaux et sociaux potentiels résultant des travaux de réhabilitation des
pistes;
 les mesures d’atténuation et/ou de compensation des impacts négatifs proposées ;
 les indicateurs de suivi ;
 le programme de surveillance environnementale et sociale qui comprendra :
- la liste des éléments nécessitant une surveillance ;
- l’ensemble des mesures et moyens envisagés pour protéger l’environnement, éviter, réduire et
atténuer les impacts socio-économiques, les accidents et incidences, les risques liés au travail
d’extérieur ;
- les caractéristiques du programme de surveillance (échéancier de réalisation, ressources humaines
et financières affectées au programme) ;
 le programme de suivi environnemental et social avec un accent sur :
- les raisons du suivi et la liste des éléments nécessitant un suivi ;
- les objectifs du programme de suivi, les composantes visées par le programme et les méthodes
scientifiques envisagées ;
- le nombre d’études de suivi prévu ainsi que leurs caractéristiques (méthodes scientifiques,
échéancier de réalisation) ;
- les modalités concernant la production des rapports de suivi (nombre, fréquence).
 le cadre institutionnel de mise en œuvre du PGES intégrant un programme de renforcement des capacités
des acteurs de mise en œuvre et leurs responsabilités ;
 l’estimation des coûts de mise en œuvre du PGES ;
 la matrice de synthèse du PGES sera élaborée et tiendra compte des aspects non exhaustifs suivants :
les impacts et les mesures d’atténuation en fonction des différentes phases de mise en œuvre du sous-
projet et des indicateurs de suivi environnemental et social pertinents, mesurables et juxtaposables aux
impacts.

8. Consultation des parties prenantes, diffusion et publication du rapport


11
Conformément au CES de la Banque mondiale et au PMPP du projet, la participation des acteurs impliqués, des
citoyens, des communautés et personnes affectées par le projet dans le processus de planification et de décision
est une exigence dans la mise en œuvre des projets de développement.
Dans le cas du présent sous-projet, la consultation des acteurs, communautés et personnes affectées devra être
amorcée le plus tôt possible afin que le sous-projet devienne plus acceptable socialement.
Le consultant précisera l’étendue des consultations qu’il aura entreprises en vue de recueillir les points de vue et
les préoccupations de toutes les parties intéressées par la réalisation du sous-projet (communautés bénéficiaires,
personnes affectées, autorités préfectorales et coutumières, structures techniques régionales, ONG, etc.). Pour ce
faire, un processus efficace d’information et de consultation des parties prenantes de la zone directe et indirecte
d’influence du sous-projet devra être mis en place.
Les réunions d'information et de consultation des parties prenantes tenues pendant le processus de sélection
environnementale et sociale se poursuivront pendant la réalisation du CIES. Elles seront basées sur une approche
participative afin de favoriser les conditions d'un développement équitable du sous-projet ainsi qu’à des solutions
comprises et acceptées par tous.
Ainsi, le Consultant décrira les préoccupations, attentes et suggestions des populations concernant le sous-projet,
les éléments controversés qui ont été soulevés et les réponses apportées à ces préoccupations. La méthodologie
de la consultation devra être présentée de façon très claire et comprendre : le calendrier ou programme de
réalisation des consultations, y compris les entités rencontrées (y compris les personnes défavorisées et
vulnérables), les supports ayant servi pour la consultation (procès-verbaux, listes de présence, etc.), les voies
appropriées pour la consultation (focus group, enquêtes, réunion publique, interview, etc.), la documentation des
résultats des consultations. Le consultant veillera à ce que les consultations seront inclusives, considérant toute la
population non seulement les leaders, dans les langues locaux et accessible pour des personnes non instruits.
Ces procès-verbaux et les listes de présence dûment signées par les différentes parties prenantes seront annexés
au rapport du CIES.
Le consultant facilitera la coordination et la participation des ONG, des secteurs privés et du secteur public pendant
la réalisation du CIES ainsi que la formulation de ses conclusions et recommandations. Il documentera les différents
échanges et sessions de concertation en mentionnant les propositions des parties prenantes et personnes
affectées par le sous-projet. Il devra démontrer comment est-ce que l’avis des personnes défavorisées et
vulnérables a été considéré lors de la consultation des parties prenantes tel que défini par le Plan de Mobilisation
des Parties prenantes.

VI. DUREE ET LIVRABLE DE L’ETUDE


6.1 Durée de l’élaboration du CIES
La durée totale de la réalisation du CIES est de 40 jours ouvrables, y compris les délais des missions de terrain,
de rapportage et de validation du rapport provisoire et la rédaction du rapport final intégrant les observations de
l’ANDE et de la Banque mondiale tel que défini dans le tableau 4 ci-dessous.

12
Tableau 4: Durée de la conduite du CIES
Durée (jours Durée (jours
Désignation
Ouvrables) ouvrables cumulés)
Préparation méthodologique (rapport de démarrage avec plan de travail) 02 02
Reunion de cadrage avec l’UCP (discussion et validation du rapport de
01 03
démarrage avec plan de travail)
Mission terrain (y compris les consultations publiques) 20 23
Rédaction du rapport provisoire 12 35
Restitution du rapport provisoire 01 36
Validation du rapport provisoire à l’ANDE 01 37
Rédaction du rapport définitif (intégrant les observations de l’ANDE et de
03 40
la Banque mondiale)

La durée calendaire entre le démarrage effectif de CIES et le dépot du rapport final ne devra pas excéder 45 jours.
6.2 Livrables du CIES
Le rapport ne dépassera pas 50 pages (hors annexes) et sera succinct et précis.
Dans le cadre de la restitution du CIES, le Consultant devra soumettre un rapport provisoire de l’étude sous format
papier et électronique (MS WORD et PDF sur clé USB).
Après la réalisation de la revue de qualité par le client, le Consultant transmettra vingt-cinq (25) copies en version
Numérique sur clé USB et trois (3) rapport en version physique du rapport provisoire (NB : les cartes, plans,
graphiques et photos devront être en couleur pour toutes les copies) à l’ANDE en vue de la validation en comité
interministériel.
Le Consultant devra fournir une version finale (2 physiques et 2 numériques sur clé USB) du rapport du CIES qui
prend en compte à la fois les observations de la partie nationale (validation par l’ANDE) et celles de la Banque
mondiale.

VII. PROFIL DU CONSULTANT


Le Consultant sera une firme agréée par le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable et ANDE
pour la réalisation des évaluations environnementales. Il devra justifier d’au moins :
- cinq (5) années d’existence légale ;
- la réalisation de dix (10) missions d’Evaluation Environnementale (Cadre de Gestion Environnementale
et Sociale (CGES), Etude d’Impact Environnementale et Sociale (EIES), Audit environnemental, Constat
d’Impact Environnemental et Social (CIES), etc.) ;
- la réalisation de trois (3) missions d’Etudes ou de Constat d’Impact Environnemental et Social
(EIES/CIES) dont un projet ou sous-projets relatif à la réhabilitation ou à la construction de route de terre
en milieu (agro)forestier financés ou cofinancés par les partenaires internationaux (Banque mondiale,
Banque Africaine de Développement, Agence Française de Développement, etc.) ;
L’exécution effective de chaque mission doit être justifiée par une attestation de bonne exécution délivrée par le
commanditaire de l’étude.

Le Consultant (firme) devra proposer une équipe de trois (3) Experts clés que sont :

 Un ou une Gestionnaire en Environnement, spécialiste en Évaluations Environnementales et


Sociales – Chef de mission : il sera d’un niveau d’étude minimum BAC+5 en gestion de l'environnement

13
ou des ressources naturelles ou toute autre discipline similaire (géographie, environnement et cadre de
vie, biologie, foresterie, etc.). Il devra avoir au moins :
o dix (10) ans d’expériences professionnelles en évaluation environnementale ;
o réalisé ou participé en tant qu’expert environnementaliste clé à cinq (5) missions d’évaluation et
gestion environnementales et sociales (EESS, CGES, Plan de Gestion des Pestes, CIES, EIES
ou d’Audit environnemental) de politiques, plans, programmes, projets ou sous-projets en milieu
(agro)forestier financés ou cofinancés par les partenaires internationaux (Banque mondiale,
Banque Africaine de Développement, Agence Française de Développement, etc.) ;
o réalisé ou participé en tant qu’expert environnementaliste clé à trois (3) missions de CIES ou
d’EIES de projets de réhabilitation ou de construction de route en milieu (agro)forestier financés
ou cofinancés par les partenaires internationaux (Banque mondiale, Banque Africaine de
Développement, Agence Française de Développement, etc.) ;

 Un ou une Socio–Économiste : Expert de niveau d’étude minimum BAC+5 en sociologie, socio-


économie ou tout autre diplôme équivalent. Il devra avoir au moins :
o cinq (5) ans d’expériences professionnelles en étude socio-économique en milieu rural et
(agro)forestier en particulier ;
o réalisé ou participé en tant qu’expert sociologue ou socio-économiste clé à cinq (5) missions
d’études d’évaluation environnementale et sociale ou socioéconomiques de programmes, projets
ou sous-projets en milieu (agro)forestier financés ou cofinancés par les partenaires
internationaux (Banque mondiale, Banque Africaine de Développement, Agence Française de
Développement, etc.) ;
o réalisé ou participé en tant qu’expert sociologue ou socio-économiste clé à trois (3) missions
d’EIES/CIES dans le cadre de projets ou sous-projets de réhabilitation ou de construction de
route ou d’infrastructure routière en milieu (agro)forestier.
 Un ou une Ingénieur(e), spécialisé(e) en Génie Civil : Expert de niveau d’étude minimum BAC+5, il
devra avoir au moins :
o cinq (5) ans d’expériences professionnelles en milieu rural et (agro)forestier en particulier ;
o participé, en tant qu’Ingénieur Génie civil clé, à la réalisation de cinq (5) études techniques et/
ou travaux de réhabilitation / construction de route ou d’infrastructure routières en milieu
(agro)forestier ;
o participé en tant qu’expert clé Ingénieur Génie Civil dans la réalisation d’une (01) mission
d’EIES/CIES de projets ou sous-projets de réhabilitation ou de construction de route en milieu
(agro)forestier.

VIII. CONTENU ET PRESENTATION DU RAPPORT DE L’ETUDE


Pour la rédaction du rapport du CIES, le Consultant devra se référer au model indicatif ci-après, relatif à l'annexe
IV du décret n°96-894 du 08 novembre 1996, déterminant les règles et procédures applicables aux études relatives
à l'Impact Environnemental des projets de développement en Côte d’Ivoire :
 Table des matières ;
 Liste des Acronymes ;
 Résumé exécutif (français et anglais)
 Introduction
- Contexte et justification de l’étude ;
- Objectifs du CIES ;
- Responsables du CIES ;
- Procédure et portée du CIES ;
- Méthodologie et programme de travail.
 Description du sous-projet
- Promoteur du sous-projet ;
- Sites du sous-projet ;
14
- Justification du sous-projet ;
- Description du sous-projet et de ses alternatives (incluant la situation sans le sous-projet) ;
- Chronogramme de mise en œuvre des activités.
 Cadre politique, juridique et institutionnel
 Etat initial de l’environnement du sous-projet (milieux biophysique et humain)
 Identification, analyse/prédiction et évaluation de l’importance des impacts induits par le sous
projet
- Description et analyse des incidences potentielles des activités du projet sur les composantes
biophysiques et socio-économiques ;
- Evaluation de l’importance des impacts ;
- Evaluation comparative des variantes ;
- Méthodes et techniques utilisées ;
- Incertitudes et insuffisances des connaissances.
 Recommandations
 Changement climatique
 Plan de gestion environnementale et sociale
- Description des mesures (démarrage des travaux, pendant les travaux, pendant l’exploitation) et
leurs coûts ;
- Cadre organisationnel de mise en œuvre du PGES ;
- plan d’hygiène santé sécurité ;
- Plan d’urgence ;
- Plan pour emploi ;
- Mécanisme de gestion des découvertes fortuites ;
- Mécanisme spécifique de gestion des plaintes ;
- Mécanisme de suivi-évaluation du PGES ;
- Matrice de synthèse du PGES.
 Consultation des parties prenantes
 Références bibliographiques
 Annexes
- Clause environnementale et sociale à insérer dans le contrat de l’entreprise ;
- Liste des personnes rencontrées ;
- Participation du public (consultations publiques, etc.) ;
- Support de communication (coupures de presse, opinions écrites, etc.) ;
- Programme de collecte des données sur le terrain ;
- Rapport d’analyse des paramètres environnementaux ;
- Rapport d’étude faune et flore ;
- Cartes de situation des activités du sous-projet ;
- TdRs du CIES ;
- Toute autre documentation pertinente.

9. METHODE DE SELECTION ET DOSSIER DE CANDIDATURE


Le recrutement sera effectué suivant la méthode de sélection fondée sur les Qualifications du Consultant (SQC)
en accord avec les procédures définies dans le Règlement de Passation des Marchés pour les Emprunteurs
sollicitant de la Banque mondiale le financement de projets d’investissement (FPI) de juillet 2016 mis à jour en
Novembre 2017 et Août 2018. La firme sera retenue en fonction de ses qualifications et expériences pertinentes
pour la mission à exécuter.

15

Vous aimerez peut-être aussi