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SOMMAIRE
1. INTRODUCTION/DESCRIPTION DU PROJET ......................................................................................... 3
1.1. CONTEXTE ............................................................................................................................................. 3
1.2. OBJECTIFS DU PROJET :.................................................................................................................... 3
1.3. COMPOSANTES DU PROJET ............................................................................................................. 3
2. OBJECTIFS DU PMPP .............................................................................................................................. 4
3. ACTEURS PARTIES PRENANTES .........................................ERROR! BOOKMARK NOT DEFINED.
4. RESUME DES ACTIVITES ANTERIEURES DE MOBILISATION DES PARTIES PRENANTES 5
TABLEAU 1 : RESUME DES ACTIVITES ANTERIEURES DE MOBILISATION DES PARTIES
PRENANTES ........................................................................................................................................................ 5
5. IDENTIFICATION ET ANALYSE DES PARTIES PRENANTES ....................................................... 8
5.1. PARTIES TOUCHEES PAR LE PROJET ........................................................................................... 8
5.2. AUTRES PARTIES CONCERNEES PAR LE PROJET .................................................................... 9
5.3. INDIVIDUS OU GROUPES DEFAVORISES OU VULNERABLES ................................................ 9
5.4. SYNTHESE DES BESOINS DES PARTIES PRENANTES AU PROJET ...................................... 10
TABLEAU 2 : SYNTHESE DES BESOINS DES PARTIES PRENANTES AU PROJET .................................................. 10
5.5. PARTIES PRENANTES ....................................................................................................................... 11
5.6. COMMUNICATION ET DIFFUSION D’INFORMATION ............................................................. 11
5.7. PROGRAMME DE MOBILISATION DES PARTIES PRENANTES ............................................ 13
5.7.1. OBJECTIFS ET CALENDRIER DU PROGRAMME DE MOBILISATION DES PARTIES
PRENANTES ...................................................................................................................................................... 13
5.8. STRATEGIE PROPOSEE POUR LA DIFFUSION DES INFORMATIONS ................................. 14
5.9. STRATEGIE PROPOSEE POUR LES CONSULTATIONS ............................................................ 16
5.10. STRATEGIE PROPOSEE POUR LA PRISE EN COMPTE DES POINTS DE VUE DES
GROUPES VULNERABLES ET DEFAVORISEES ...................................................................................... 18
5.11. CALENDRIERS .................................................................................................................................... 18
5.12. EXAMEN DES COMMENTAIRES .................................................................................................... 19
5.13. PHASES ULTERIEURES DU PROJET ............................................................................................. 19
6. RESSOURCES ET RESPONSABILITES POUR METTRE EN ŒUVRE LES ACTIVITES DE
MOBILISATION DES PARTIES PRENANTES ............................................................................................ 19
6.1. RESSOURCES ....................................................................................................................................... 19
6.2. FONCTIONS DE GESTION ET RESPONSABILITES .................................................................... 20
7. MECANISME DE GESTION DES PLAINTES .......................ERROR! BOOKMARK NOT DEFINED.
8. SUIVI ET ETABLISSEMENT DE RAPPORTS .................................................................................... 20
8.1. PARTICIPATION DES DIFFERENTS ACTEURS CONCERNES AUX ACTIVITES DE SUIVI
20
8.2. RAPPORTS AUX GROUPES DE PARTIES PRENANTES ............................................................ 20
9. MISE EN OEUVRE DU PMPP................................................................................................................ 21
10. MÉCANISME DE GESTION DES PLAINTES DE PROJET ............................................................ 21
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1. Introduction/description du projet
1.1. Contexte
La Guinée est dotée de ressources naturelles abondantes, riches en minéraux, en eau et en forêts.
En 2017, l'exploitation minière représentait 15% du PIB, 78% des exportations et 32% des
recettes publiques. La Guinée abrite de riches écosystèmes terrestres et aquatiques. Les zones
naturelles constituent d’importantes sources de moyens de subsistance de la population en leur
fournissant des services sociaux, économiques et environnementaux essentiels. La gestion de
cette richesse naturelle demeure un pilier fondamental de stabilité politique, économique,
sociale et environnementale.
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coordination efficace. Ce projet consolidera les acquis du Projet d’Appui à la Gouvernance du
Secteur Minier (PAGSEM) tout en aidant la Guinée à faire face aux nouveaux défis induits par
le développement de nouveaux projets de large envergure et complexe y compris le partage des
infrastructures auxiliaires ou les impacts cumulatifs associés dans les grandes régions minières
comme la préfecture de Boké. Les activités de cette composante sont regroupées en 2 sous-
composantes : B1. Politiques, institutions et accès aux ressources dans le secteur minier et B2.
Intégration économique du secteur minier.
Composante C. Gestion de l'environnement et des ressources naturelles (US$28 millions,
GoG US$5.4 millions). Pour améliorer la capacité du MEEF en matière de gestion des
ressources naturelles et de l'environnement, le projet: (i) renforcera la capacité institutionnelle
des principaux départements du MEEF, tels que le BGACE pour un bon suivi des impacts des
projets de développement sur l'environnement, et l'OGPR pour une meilleure gestion du réseau
d'aires protégées du pays; (ii) renforcera les normes environnementales et sociales du MEEF;
et (iii) fournira les outils appropriés pour une meilleure gestion du réseau des aires protégées
du pays et les pilotera dans les zones cibles. Une approche inclusive s'appuyant à la fois sur les
opérations de la Banque mondiale (notamment dans les secteurs sociaux, agricoles et miniers)
et d'autres opérations des donateurs dans le secteur. Les activités de cette composante sont
regroupées en 2 sous-composantes : C.1. Cadre institutionnel, appui logistique et gestion des
standards environnementaux et sociaux et C.2. Gestion des Aires protégées dans des zones
ciblées.
Ce Plan de Mobilisation des Parties Prenantes (PMPP) fait partie des documents requis par le
Cadre Environnemental et Social (CES) et identifie les principales parties prenantes affectées
par le projet, directement ou indirectement (y compris les groupes vulnérables), ainsi que celles
ayant d'autres intérêts susceptibles d'influencer les décisions relatives au projet. Il décrit
l'approche d'engagement et les stratégies permettant un engagement opportun, pertinent et
accessible aux parties prenantes tout au long de la mise en œuvre du projet. Le Plan est
également préparé conformément à la Norme Environnementale et Sociale 10 (NS 10):
Mobilisation des Parties Prenantes et Information, et de la Norme Environnementale et Sociale
1 (NS 1) de la Banque mondiale.
2. OBJECTIFS DU PMPP
L’élaboration du Plan de mobilisation des parties prenantes vise les objectifs suivants :
• Établir une approche systématique de mobilisation des parties prenantes qui permettra
au Gouvernement de la Guinée de bien identifier ces dernières et de nouer et maintenir
avec elles, en particulier les parties touchées par le projet, une relation constructive ;
• Évaluer le niveau d’intérêt et d’adhésion des parties prenantes et permettre que leurs
opinions soient prises en compte dans la conception du projet et sa performance
environnementale et sociale ;
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• Encourager la mobilisation effective de toutes les parties touchées par le projet pendant
toute sa durée de vie sur les questions qui pourraient éventuellement avoir une incidence
sur elles et fournir les moyens d’y parvenir ;
• S’assurer que les parties prenantes reçoivent en temps voulu et de manière
compréhensible, accessible et appropriée l’information relative aux risques et effets
environnementaux et sociaux du projet ;
• Doter les parties touchées par le projet de moyens leur permettant aisément d’évoquer
leurs préoccupations et de porter plainte, et au Gouvernement de la Guinée d’y répondre
et de les gérer.
La mobilisation des parties prenantes dans le cadre du Projet a commencé dès l’identification
du projet pour permettre de prendre en compte dans la conception et la mise en œuvre du projet,
les points de vue et les préoccupations des parties prenantes. Les consultations visaient
également à diffuser et à divulguer des informations relatives au projet et à planifier les
modalités de mise en œuvre, de suivi et d'évaluation du projet. Les parties prenantes englobent
des institutions gouvernementales, les populations riveraines des zones du projet. Le tableau ci-
dessous résume les activités de mobilisation entreprises jusqu'à présent.
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Moussayah et Kamalayah aires protégées et les ces difficultés et restaurer les
dans la Préfecture de conséquences sur la situation ressources naturelles dégradées
Forécariah socioéconomique du pays
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-Intégration économique du préoccupations de l’ensemble des
secteur minier dans parties prenantes
l’économie nationale
-inclusion des collectivités
locales dans tous les processus
-amélioration des
connaissances des ressources
minières du pays
Autres Ministères concernés Tout au long La prise en compte des Identification des activités
et institutions de la phase de besoins en lien avec le secteur pertinentes
d’intermédiations préparation minier Intégration de ces acteurs dans les
du projet Renforcement des capacités instances de pilotage et de mise en
œuvre du projet.
Structures Publiques d’appui Mai – juillet -Besoin en renforcement des -Renforcement des capacités
aux PME (3AE, DNPME, 2019 capacités techniques et de managériales d’accélération du
APIP, Bourse de Sous- gestion; processus de création d’entreprise
traitance) appui institutionnel et -Recrutement de consultants pour
renforcement des capacités de l’appui à l’exécution et au suivi
la BSTP; évaluation des programmes au
outil de gestion des niveau de la bourse de sous-
entreprises de sous-traitance traitance
Développement et mise en place
-faiblesse des ressources pour d’un système de suivi- évaluation
le renforcement technique et des entreprises au niveau de la
financier des entreprises BSTP
-faible capacité opérationnelle
de l’antenne APIP de Boké, Formation et financement de PME
Kindia Appui technique et financier aux
antennes APIP de Boké et Kindia
ONG d’appui aux PME, GIE Mai – juillet -Renforcement de la Renforcement des capacités des
et Groupements (CECI, 2019 professionnalisation et l’accès GIE ; réaliser des études de
AFEME, OSEZ INNOVER, aux marchés des organisations marchés ; accompagner les GIE sur
Actions Mines-Guinée, des femmes et jeunes dans les les itinéraires techniques et la
MERCOM chaines de valeurs des filières sécurisation foncière.
PCQVP ) porteuses
-développement de l’esprit -mettre en place en centre pilote de
entrepreneurial des femmes et développement d’incubateur rural
jeunes dans les zones minières et coaching des GIE/PME ; faciliter
-prendre en compte dans les l’accès des femmes aux
PDL et PAI les questions financements
d’égalités femmes-hommes et
inclusion des jeunes et -sensibilisation sur les risques
économie verte sanitaires et mobilisation de
-les risques liés à ressources financières pour les
l’exploitation artisanale du AGR des femmes
gravier et du sable par les - sensibiliser les autorités locales
femmes
-les risques liés à -accompagnement des jeunes et
l’exploitation minière femmes dans la conduite de leur
artisanale par les femmes et entreprise et dans la gestion
jeunes financière
-la prise en compte des
femmes et des jeunes dans la -former les communautés sur la
répartition des fonds de gouvernance participative et le suivi
développement local citoyen de la gouvernance locale
-renforcement des capacités et -formation des acteurs sur le
accompagnement des jeunes Contenu Local ; visite d’échange,
et femmes des zones formation sur l’élaboration des
DAO
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extractives pour leur
autonomisation
-l’engagement citoyen dans -Organisation de sessions de
les zones minières formation sur le contenu local au
profit des PME, Communautés
-renforcement de la locales, OSC, pouvoir public
compréhension des acteurs sur
le Contenu local (Elus locaux,
autorités local, entrepreneurs
locaux)
-Besoin de formation, et
sensibilisation des acteurs sur
le contenu local
Collectivités abritant les Mai –juin -le renforcement de la bonne -Poursuivre les réformes des textes
entreprises minières 2019 gouvernance dans le secteur Planifier les investissements
(Commune des Préfectures minier -Elaborer un guide de planification
de Boké et Siguiri) et -le besoin en financement des PDL et PAI qui tient compte
communautés pour la mise en œuvre des des contextes de tous les partenaires
PDL des zones minières financiers et techniques de la
-le suivi et la mise en œuvre commune
effective des mesures -Elaborer un manuel d’opération
environnementales et sociales pour la gestion des impacts
dans les zones minières environnementaux et sociaux et
-l’appui à la mise en place mettre en place un dispositif de
d’un mécanisme extra- suivi efficace
judiciaire d’arbitrage des -Elaborer un guide de mise en place
conflits entre sociétés d’un mécanisme extra-judiciaire de
minières et communes- gestion des conflits, le vulgariser
-La mise en place de texte
d’harmonisation des mesures -Elaborer de textes
de compensations des d’harmonisation, vulgarisation et
occupations des terres suivi/évaluation des textes de
cultivables par les sociétés l’application
minières.
NB : La liste des ONG n’est pas exhaustive. Elle sera mise à jour au fur et à mesure que nouvelles ONG partenaires seront identifiées.
Il s’agit de procéder aux consultations des parties prenantes dans le cadre de la préparation de
ce projet afin de contribuer de manière significative à sa conception et sa mise en œuvre réussie
en les impliquant dans la mise en œuvre des actions du projet.
Pour ce faire : procéder à l’identification et à l’analyse des groupes des différentes parties
prenantes en vue de connaitre les caractéristiques des parties touchées, des autres parties et les
vulnérables et à la synthèse de leurs besoins. La liste des parties prenantes est un «document
évolutif» qui sera mis à jour régulièrement tout au long de la vie du projet, le cas échéant.
Les visites de terrain, les réunions et les échanges tenus avec les populations des zones
d’intervention du projet ont permis de comprendre les interactions entre ces populations et les
écosystème forestier et minier. De part cette interrelation, les parties susceptibles d’être
touchées dans le cadre de la mise en œuvre du projet sont
- les agriculteurs ;
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- les pêcheurs ;
- les apiculteurs ;
- les éleveurs ;
- les exploitants clandestins miniers ;
- la confrérie des chasseurs traditionnels ;
- les groupements maraichers ;
- les artisans ;
- les tradipraticiens ;
- les teinturières et les fabriquant de savons ;
- les groupements de femmes impliqués dans l'exploitation/ et le commerce des produits
forestiers ;
- Populations résidant dans les zones minières ;
- Entreprises minières ;
- Investisseurs du secteur minier.
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Les personnes vulnérables ou défavorisés sont celles qui du fait de leur statut risquent davantage
de souffrir des impacts du projet et/ou sont plus limités que d’autres dans leur capacité à profiter
des avantages d’un projet. Ces individus ou ces groupes sont aussi plus susceptibles d’être
exclus du processus général de consultation ou de ne pouvoir y participer pleinement, et peuvent
de ce fait avoir besoin de mesures et/ou d’une assistance particulière par le projet.
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commerce des produits
forestiers
Les parties prenantes touchées par le projet sont caractérisées par une grande paupérisation et
tirent l’essentiel de leurs besoins à partir des terres qui sont exposées à l’exploitation minière et
des ressources des aires protégées, étant entendu que les espaces non protégés et les zones
tampons sont plus ou moins appauvris. Le constat révèle que toutes ces personnes seront
affectées par les activités du projet et que de manière certaine leurs activités socioéconomiques
et culturelles s’en trouveront affectées. Ainsi, la conséquence sera l’aggravation de leur
vulnérabilité dans un contexte de dégradation continue des ressources naturelles due au
réchauffement climatique et les moyens de production archaïques. Cette catégorie de partie
prenante a un pouvoir d’influence positivement ou négativement relativement faible sur le
projet et mais accorde une grande importance à sa réussite. Ces acteurs ont besoins de plus de
communication et de surveillance. Elle nécessite par conséquent d’être tenus informé de
l’avancement des activités du projet.
Au-delà, il est nécessaire de trouver des activités alternatives d’appui à ces personnes affectées
notamment en termes d’organisation et de financement d’activités génératrices de revenus en
en vue de minimiser les incidences du projet et permettre de préserver les ressources naturelles
de la Guinée. Il s’agit des activités agricoles (maraichage, cultures vivrières, élevage, etc.) et
non agricole (saponification, teinture, etc.).
Les autres parties touchées : il s’agit des ONG de développement (Fassodemen à Sidakôrô à
Faranah et AFVOGIG à Moussayh à Forécariah), les ONG intervenant dans le secteur minier
les Services de l’Administration déconcentrés et décentralisés de l’environnement, de
l’agriculture, de l’élevage, les autorités administratives (régionales, préfectorales et sous-
préfectorales) les élus locaux, les Services de Sécurité, la Société Civile, l’OGPR, le BGACE,
les différents ministères cités ci-dessus, les Organisations de sociétés civiles etc. Ces acteurs,
qu’ils soient étatiques ou non interviennent dans le développement des communautés et
interagissent pour intervenir dans les différentes localités où ils sont présents. Cette catégorie
de parties prenantes dispose d’un pouvoir élevé d’influence négativement ou positivement sur
le projet et un fort/modéré niveau d’intérêt à sa réussite. Cette catégorie est de fait les parties
prenantes naturelles du projet. Une bonne collaboration avec ces acteurs permet d’assurer leur
soutien et implication permanente dans la mise en œuvre du projet.
Les personnes vulnérables constituées par des personnes qui risquent le plus d’être touchées
négativement par les impacts des projets et dont la capacité à en tirer des avantages est plus
limitée que d’autres. Elles sont les plus susceptibles d’être exclues ou incapables de participer
pleinement au processus de consultation classique et, à ce titre, peut nécessiter des mesures ou
une assistance spécifique pour ce faire. Des échanges ont eu lieu avec les responsables du projet
et des autorités afin de prendre en compte ces personnes qui pourraient être les plus susceptibles
d’être affectées par les activités prévues et faire en sorte que les groupes sociaux vulnérables
(jeunes, personnes âgées, femmes, enfants, minorités ethniques et religieuses, personnes
handicapées, les malades de VIH/SIDA, etc.) soient informés des activités du projet, bénéficient
de ses retombées et participent efficacement à la prise de décision au niveau des communautés.
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Les canaux d’information des parties prenantes seront diversifiés et concerneront : les
assemblées communautaires, des comités décentralisés au niveau des communes, la diffusion
des informations à travers les radios communautaires, privées, la RTG, les journaux, les lettres
d’informations, les panneaux d’affichages communautaires, des réunions et rencontres
d’informations, les réseaux sociaux, les lieux de culte, etc.
Les assemblées communautaires : ce sont des réunions publiques organisées à l’attention des
communautés dans les localités touchées directement par le projet pour donner des informations
sur le projet, ses impacts positifs et négatifs, les mesures prises pour atténuer les impacts
négatifs et les retombées pour les communautés en termes d’amélioration du capital naturel et
d’amélioration de leurs conditions des vies. Aussi, les informer de l’existence d’un mécanisme
de gestion des plaintes.
La diffusion des informations à travers les radios communautaires, privées et la RTG et les
journaux : donner des informations relatives à l’existence du projet, ces retombées positives,
les impacts négatifs et les mesures pour les contourner, l’existence d’un mécanisme de gestion
des plaintes à la disposition des parties prenantes.
Les lettres d’informations : pour informer les parties prenantes sur tous les aspects du projet.
Les panneaux d’affichages communautaires : des informations relatives au projet coller sur ces
panneaux et à implanter au niveau des communes et des districts. Ils véhiculent les informations
relatives au projet notamment la tenue de réunions ou assemblées villageoises sur la gestion des
plaintes, les informations sur les propositions des activités génératrices de revenus alternatives,
etc.
Des réunions et rencontres d’informations : qui vont se tenir entre le projet et les communautés
afin de leur donner toutes les informations relatives à la prise en compte des besoins des
communautés.
Les réseaux sociaux : ils peuvent être utilisés dans le cadre du mécanisme de gestion des
plaintes.
Les leaders religieux : ils peuvent transmettre des informations sur les activités du projet
notamment ses retombées positives et sensibiliser les communautés sur la mise en œuvre des
mesures d’atténuation.
4.7. COVID 19
Depuis 2020, COVID 19 a touché tous les pays du monde. Tous les pays, y compris la Guinée,
ont mis en place des mesures pour protéger leur population et éviter la propagation du virus.
Ces mesures comprennent la nécessité de porter des équipements de protection tels que des
masques et de respecter les règles de distanciation sociale. Il est donc impératif que le projet
respecte les réglementations nationales mises en place pour COVID 19 et suive également les
procédures décrites dans la Technical Note: Public Consultations and Stakeholder Engagement
in WB-supported operations when there are constraints on conducting public meetings:
file:///C:/Users/wb439351/OneDrive%20-
%20WBG/Projects/COVID/Public%20Consultations%20in%20WB%20Operations.pdf.
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Il est conseillé de tenir les réunions en ligne plutôt qu'en personne lorsque cela est possible et
lorsque des réunions en personne sont nécessaires, il est envisagé de constituer des groupes plus
restreints, avec toutes les mesures de protection en place pour éviter que le projet ne devienne
une source de propagation.
Tous les canaux d’information devrait prendre en compte la situation du pays et le tau
d’alphabetisation, une aide devra être apportée aux personnes qui ne savent pas lire, comme
une personne de confiance, pour qu'elles agissent comme un scribe et lisent les réponses à leur
place. Il faut également s'assurer que le projet utilise des langues locales dans les
communications.
Une stratégie de consultation permanente sera également déployée pour recueillir les avis,
préoccupations des parties prenantes durant tout le cycle de préparation et de mise en œuvre du
projet. Les outils suivants seront utilisés : Interviews, tables rondes, questionnaires, réunions
publiques, ateliers, etc.
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Le but du plan de mobilisation des parties prenantes est d’identifier les parties prenantes, définir
les rôles et les responsabilités des différents acteurs qui interviennent dans sa mise en œuvre
ainsi que les échéances d’exécution et les coûts (au besoin) des activités.
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Stade du projet Liste des Méthodes Période Parties Responsabilité
informations à proposées prenantes
communiquer
de conservation mairies d’être et Social de
de la biodiversité concernées affectées l’UGP
Boites à image Ateliers Spécialiste en
Liste des acteurs communautaires Groupes Suivi évaluation
communautaires vulnérables de l’UGP
et acteurs Focus groupe Association
institutionnels avec les services des jeunes et
techniques de femmes
Enquête semi Services
structurée techniques
Analyse spatiale centraux et
SIG déconcentrés
Communiqué
dans les radios
nationales,
rurales,
communautaires
et privées des
régions
concernées
Validation des Rapport Publication sur Après validation Populations Spécialiste en
rapports d’études d’évaluation les sites internet et approbation du locales Environnement
environnementales environnemental du Ministère des rapport par la riveraines et spécialiste en
et sociales ;, e et sociale Mines et de la partie prenante Personnes Développement
obtention du Géologie et du gouvernementale susceptibles social et
certificat de Décision Ministère de et la Banque d’être Spécialiste en
conformité d’approbation l’Environnement mondiale affectées Suivi évaluation
environnementale Certificat de et sur celui de la Groupes de l’UGP
et sociale et conformité Banque vulnérables
publication des mondiale Associations
documents Affiche sur les des jeunes et
panneaux des femmes
d’affichage des Services
mairies techniques
concernées centraux,
Dépôt des déconcentrés
rapports dans les et
bibliothèques décentralisés
communales Banque
mondiale
Intégration dans le Listes des Dépôt des Avant le début des Entreprises Spécialiste en
dossier d’appel clauses documents dans travaux adjudicataires Suivi
d’offres (DAO) du environnemental les communes Conseil Environnementa
sous-projet de es et sociales concernées communal le et Spécialiste
toutes les mesures intégrées dans Services en
environnementales les Traduction du techniques Développement
et sociales de la DAO PGES chantier centraux, social
phase des travaux dans les langues déconcentrés Spécialiste en
contractualisables Plan de gestion locales si et Passation de
avec l’entreprise environnemental nécessaire et décentralisés Marchés
adjudicataire et e et sociale publication dans
approbation du les communes
PGES-chantier concernées
Exécution/mise en Rapport de suivi Dépôt des Pendant Comité Spécialiste en
œuvre des clauses de chantier documents dans l’exécution des préfectoral de Suivi
environnementales les communes travaux suivi Environnementa
et sociales concernées le et Spécialiste
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Stade du projet Liste des Méthodes Période Parties Responsabilité
informations à proposées prenantes
communiquer
Rapport Publication sur environnemen en Spécialiste
d’inspection ou les sites internet tal et social en
de contrôle des Ministères Conseils Développement
Mines et de la communaux Social de l’UGP
Géologie et de ONG locales
l’Environnement Société civile
Surveillance Rapport interne Dépôt des Pendant Comités Spécialiste en
interne de la mise de surveillance documents dans l’exécution des préfectoraux Environnement,
en œuvre des les communes travaux des sous- de suivi
mesures concernées projets environnemen Spécialiste en
environnementales tal et social Développement
et sociales et Conseils social de l’UGP
diffusion du communaux
rapport ONG locales
Surveillance Rapport de Dépôt des Pendant Comités Spécialiste en
externe de la mise surveillance documents dans l’exécution des préfectoraux Environnement
en œuvre des externe les communes travaux de suivi et Spécialiste en
mesures concernées environnemen développement
environnementales tal et social social de l’UGP
et sociales Conseils
communaux
ONG locales
Renforcement des Les besoins de Dépôt des offres Avant et après les Comité Spécialiste en
capacités des formation et des rapports séances de préfectoral de Environnement
acteurs dans la Critères de de formation formation suivi et Spécialiste en
mise en œuvre des sélection des dans les environnemen développement
mesures de candidats communes tal et social social de l’UGP
sauvegardes Rapport de concernées Élus locaux
environnementales formation ONG locales
et sociales Affichage sur Organisations
des panneaux communautair
des mairies es de base
concernées des OGPR
thèmes de BGACE
formation, des Direction
critères de Nationale des
participation et Mines
des programmes Services
de formation techniques
déconcentrés
Banque
mondiale
Audit de mise en Rapport d’audit Publication sur A la fin de la Services
œuvre des le site internet du réalisation du techniques Spécialiste en
mesures de Ministère sous-projet centraux Environnement
sauvegarde concerné ; Communes et Spécialiste en
Dépôt dans les ONG locales Développement
bibliothèques Banque social
communales mondiale Coordonnateur
du projet
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Stade du Thèmes de la Méthode utilisée Calendrier : Parties Responsabilité
projet consultation lieux/dates prenantes
Identification Le réseau guinéen Des réunions OGPR OGPR
du projet des aires protégées
et le montage du
projet et ses
différentes
articulations
Identification des Mai à juillet Collectivités BSD/MMG
besoins et des 2019 locales et
activités à réaliser communautés
pour les différentes zones minières,
parties prenantes structures
Réunions publiques
d’appui aux
PME, ONG
d’appui aux
PME, Sociétés
Civiles
Montage du projet Réunions Octobre 2018 et OGPR OGPR
février 2019 Administration, BSD/MMG
collectivités UEP
Juillet 2019 locales, ONG,
Société Civile
Préparation Les documents du Publication dans Six mois BGACE Coordonnateur
du projet projet tels que PAD, les journaux OGPR du projet
NIES du bâtiment, atelier BSD/MMG
le PPSD et les sites internet UEP/PAGSEM
documents de Réunions Consultants
sauvegarde (CGES, Distribution des
CF, PEES et PMPP) documents
imprimés dans les
institutions
concernées
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Réduire les PAGSEM,
divergences lors de ONG, etc.
la mise en œuvre
des activités afin
d’éviter des
situations de crise.
La limitation aux
ressources naturelles
des aires protégées
et des sites des
exploitations
minières
4.11. Stratégie proposée pour la prise en compte des points de vue des groupes
vulnérables et défavorisées
Les consultations avec les communautés se reposeront sur le principe d’inclusion, à savoir la
participation de tous les segments des communautés, y compris les personnes de mobilité
réduite et les autres personnes vulnérables et défavorisées. Si nécessaire, une assistance
logistique serait fournie aux représentants des régions éloignées, aux personnes à capacité
physique réduite et des moyens financiers suffisants pour leur permettre d’assister aux réunions
publiques organisées par le Projet. Dans les cas où le statut vulnérable ou défavorisé peut
entraîner la réticence ou l'incapacité physique des personnes à participer à des réunions
communautaires à grande échelle, le projet organisera des discussions séparées en petits
groupes dans un lieu facilement accessible, ce qui permet au projet de contacter les groupes qui
le souhaitent dans des circonstances normales. Pour faciliter les contacts, certaines des options
permettant d’atteindre les groupes vulnérables sont suggérés ci-dessous :
- Identifier les leaders des groupes vulnérables et marginalisés pour tendre la main à ces
groupes ;
- Impliquer les leaders de la communauté, les sociétés civiles et les ONG ;
- Organiser des entretiens individuels et des focus groupes avec les personnes vulnérables
/défavorisées dans les localités riveraines des aires protégées et des sites d’exploitations
minières ;
- Faciliter l’accès de ces personnes au mécanisme de gestion des plaintes mis en place par
l’ANAFIC ;
- Fournir des aides en terms d’assistance logistique, garde d’enfants, language,
analphabetisation et temps pour maximiser la participation aux reunions.
Cette démarche sera utilisée tout au long de la mise en œuvre du projet.
4.12. Calendriers
Acteurs Activités Périodes
Ministère de l’Environnement et Prise de contact, consultation Mai 2019
des cadres du BGACE et OGPR des cadres du BGACE et OGPR
Ministère de l’Environnement, le Recrutement des consultants Mars 2019
PACV et des cadres du BGACE et pour l’élaboration des
OGPR documents CES
Consultants des études Consultation des autorités Du 11 au 19 mai 2019
environnementales et sociales locales et des communautés
riveraines des aires protégées de
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Forécariah et Faranah ainsi que
les ONG
Pendant la mise en œuvre, les parties prenantes seront informées des étapes de mise en œuvre
du projet, notamment l’aménagement des aires protégées, le financement des activités
génératrices de revenus, le fonctionnement des comités de gestion des plaintes/griefs.
La construction des infrastructures dans les aires protégées qui nécessitera l’utilisation de la
main d’œuvre locale.
5.1. Ressources
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Les ressources allouées aux activités de mobilisation des parties prenantes seront intégrées dans
les composantes A, B, et C du projet.
Ces fonctions seront assurées sous l’autorité du Coordonnateur du projet, par les responsables
techniques des volets (pour MMG, DNM, SNCLDC et pour MEEF l’OGPR, BGACE et de
l’ABN) ainsi les Spécialistes en développement social et environnementale et les comités de
l’ANAFIC.
Le dispositif de suivi sera développé dans le rapport d’EIES du projet. Il comprendra : l’Unité
de gestion du projet (notamment les Spécialistes en Développement social et Environnemental),
le BGACE, l’OGPR, la DNM, le SNCLDC et les comités préfectoraux de suivi
environnemental et social.
La production des rapports sera planifiée par période. Il se fera en fonction de l’évolution du
projet en trimestre, semestre et annuel.
20
A ce stade, le niveau d’engagement financier pour l’exécution du PMPP n’est pas connu mais
un budget conséquent sera prévu afin de pouvoir atteindre l’objectif fixé.
Les principaux outils pour enregistrer le processus du PMPP :
Des registres seront disposés au niveau des localités d’intervention du projet et au niveau de
l’UGP ; une base de données des parties prenantes sera conçue afin d’enregistrer tous les
évènements mis en œuvre dans ce domaine.
Les différentes parties prenantes participeront au suivi des activités et des impacts. Elles seront
associées et aux résultats de la mobilisation des parties prenantes au fur et à mesure de
l’exécution des activités à travers les rapports établis, les réunions publiques, les ateliers et
groupes de discussions, les méthodes participatives, etc.
La stratégie pour informer les parties prenantes consistera en des : entretiens avec les différents
acteurs et organisations concernés, enquêtes, sondages et questionnaires, réunions publiques,
ateliers ou groupes de discussion sur des sujets précis, méthodes participatives et autres
mécanismes traditionnels de consultation et de prise de décision.
Les comités de gestion des plaintes de l’ANAFIC seront utilisés après une évaluation
concluante, qui est decrit dans le document « Guide Pratique sur le Mechanisme de Gestion des
Reclamations/Plaintes (MGR) » de avril 2020, adapté pour le projet. Le resumé du mechanisme
ce trouve ici:
Un Comité de gestion des réclamations devrait pouvoir offrir plusieurs voies et différents
formats pour la présentation de réclamations, par ex. une boîte à réclamations, le téléphone, des
lettres, par l’intermédiaire d’une personne de confiance, dans le cadre d’assemblées
communautaires, etc. Différentes options pourraient être offertes selon les usagers, mais il est
essentiel que chaque option soit comprise et acceptée par les usagers et par la collectivité. Si
plusieurs voies sont offertes, le Comité doit disposer d'une procédure claire concernant la
manière dont les réclamations seront colligées, consignées dans un système centralisé et gérées
de façon uniforme. Les canaux pour poser des réclamations doivent être bien communiques et
connus part les communautaires.
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Etape B : Le Tri et le Traitement d’une réclamation
Accusé de réception : En général, dans les communes, l’accusé de réception dans le cas de
réclamations écrites, un numéro de dossier doit être donné avec une décharge. Il peut arriver
également que les réclamations soient exprimées lors de réunions du conseil communal, dans
ce cas, les questions sont généralement inscrites dans le PV de la réunion. Par exemple, la
commune peut donner aux réclamants des décharges pour les courriers écris. Aussi, le système
peut être informatisé (pour les communes qui en disposent) et produire un imprimé de décharge
avec un numéro de requête, les contacts du réclamant, le type de service et la requête elle-même.
Un modèle d’un formulaire de réclamation est disponible à l’Annexe B.
Classification : Le Comité doit déterminer de quel « type » de réclamation il s’agit et, par
conséquent, quelle est la politique ou procédure à appliquer pour traiter la réclamation. Cette
classification des réclamations est faite selon qu’elles sont de nature sensible ou non sensible
de façon à ce que les réclamations soient traitées conformément à la politique et procédure
appropriées.
Les réclamations/plaintes peuvent être classées selon qu'elles soient de nature « sensible » et «
non sensible ».
Par exemple, une réclamation/plainte de nature non sensible peut concerner la mise en œuvre
d’activités, ou la prise d’une décision ou une position assumée par la collectivité en matière de
plaidoyer/politique. Une réclamation/plainte de nature sensible peut porter quant à elle, sur
des cas de corruption, de faute grave ou de négligence professionnelle.
La manière de gérer les réclamations diffèrera selon le type de réclamations : les réclamations
de nature sensible pourraient nécessiter la tenue d’une enquête confidentielle ; les réclamations
de nature non sensible ont de fortes chances d’être résolues plus rapidement en apportant les
changements nécessaires conformément à la documentation du programme.
Une fois que l’on a décidé comment la réclamation sera gérée, la personne plaignante doit
recevoir un accusé de réception de sa réclamation dès que possible. Il faut aussi lui expliquer
comment la réclamation sera traitée et ce qu’elle peut attendre du processus. Pour gérer les
attentes des personnes qui déposent une réclamation, il convient d’établir des délais de réponse
et d'en informer clairement les usagers. Dans le cas des réclamations de nature non sensible,
une réponse devrait pouvoir être fournie dans un délai d’une semaine ouvrable, tandis que les
réclamations de nature sensible pourraient nécessiter un délai plus long en raison de la plus
grande complexité des processus d’enquête. La personne plaignante devrait donc en être
clairement avisée. Les réponses devraient, dans la mesure du possible, être données tant
verbalement que par écrit et être consignées par le comité de façon à pouvoir vérifier qu’une
réponse a été fournie et qu’on y a donné suite.
Un MGR doit gérer des réclamations au sujet de toutes les questions allant des droits des
bénéficiaires aux griefs les plus graves, tels que la corruption, le harcèlement sexuel, la
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mauvaise gestion, l’abus d’autorité etc. Pour bien gérer les réclamations, le comité les classifie
selon qu'elles sont de nature « sensible » et « non sensible ».
Par exemple, une réclamation de nature non sensible peut concerner la mise en œuvre
d’activités, une demande d’informations, une réclamation d’activités de soutien ou la prise
d’une décision etc.
Compte tenu des risques associés au fait de soulever des questions sensibles, le MGR doit être
conçu de façon à ce que les personnes plaignantes sentent qu’elles peuvent le faire en toute
sécurité et dans l’anonymat. Les parties prenantes pourraient avoir des idées précises quant aux
moyens de surmonter cet obstacle potentiel, lesquelles pourraient être intégrées à la conception
du MGR.
En assurant les populations que les réclamations de nature sensible seront traitées de façon
confidentielle et sans représailles de la part des personnes mise en cause. Il est possible de
garantir aux personnes plaignantes un certain degré de protection. Il est donc important
d’informer les parties prenantes de la manière dont chaque type de réclamation sera géré
conformément aux politiques et pratiques organisationnelles. Il se peut qu'un partenaire dispose
déjà de politiques de gestion des réclamations au sujet de certaines questions précises (par ex.
fraude, corruption, conduite du personnel) et ces pratiques pourraient être intégrées à un MGR,
à condition qu'elles soient efficaces et sans risque pour les citoyens.
Dans les communes, la vérification peut être effectuée sur ordre du Secrétaire Général et/ou du
Maire de la commune et sous la responsabilité du Comité de Gestion des Réclamations, par le
service technique ou administratif concerné. Le Comité doit veiller à ce que le délai maximum
de 21 jours ne soit pas dépassé.
Les réclamations doivent faire l’objet d’un examen et d’une enquête pour :
o en déterminer la validité ;
o établir clairement quel engagement ou promesse n’a pas été respecté ;
o et décider des mesures à prendre pour y donner suite.
Pour vérifier, il revient au comité de décider comment faire enquête au sujet d’une réclamation.
Dans le cas des réclamations de nature non sensible, c'est le comité et le personnel du projet
ou la personne physique ou morale mise en cause qui examineront la réclamation et qui s’en
occuperont directement.
Dans le cas des réclamations de nature sensible, l’enquête sera menée en conformité avec les
politiques organisationnelles applicables auprès d'un nombre limité de personnes afin de
garantir la confidentialité, par exemple, une réclamation pour corruption financière est soumise
à la décision du chargé des finances de la collectivité et l’enquête est menée conformément aux
Politiques et procédures de la Commune en matière de fraude. Si la réclamation concerne une
situation dont la Commune ou son partenaire n’assume pas la responsabilité, le Comité peut la
renvoyer à une instance ou autorité compétente ou à une autre organisation concernée.
Points clés à prendre en compte pour les personnes qui participent aux enquêtes
• Compétence : les personnes qui mènent les enquêtes devraient avoir la capacité de prendre
les mesures et/ou décisions appropriées et de les appliquer. Une pré-évaluation sera
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entreprise pour déterminer les besoins de formation du comité et un budget sera alloué pour
l'entreprendre.
• Transparence : dans le cas des réclamations de nature non sensible et sensible, il est
important de s’assurer de la transparence de la procédure suivie. Ceci comprend la
composition de l’équipe d’enquête et le choix des responsables des décisions. Toutes les
décisions importantes qui sont prises doivent être annoncées clairement.
• Confidentialité : la confidentialité et la discrétion sont essentielles, en particulier dans le
cas des réclamations de nature sensible. Il faut s’en tenir aux informations strictement
nécessaires afin de protéger tant la personne plaignante que la personne contre laquelle la
réclamation est portée.
• Impartialité : l’impartialité des enquêteurs est cruciale si on veut que les réclamations et
les réponses qui y sont données soient traitées de façon équitable. Si les personnes qui
participent au traitement d’une réclamation ont un intérêt direct dans l’issue d’une enquête,
ceci pourrait nuire au MGR et causer plus d’angoisse ou de tort aux personnes concernées.
Ces personnes devraient donc être suivi et évalué
Certaines réclamations de nature sensible pourraient exiger que les enquêteurs soient formés
pour mener des enquêtes spécialisées de façon à ne causer aucun préjudice et à maintenir
l’intégrité du MGR (par ex. dans des cas d’exploitation et d’abus sexuel). Lorsque la
réclamation porte sur une question d’ordre pénal ou juridique, il se peut qu’elle ne puisse être
gérée à l'interne et qu’elle doive plutôt être gérée par les autorités ou soumise aux procédures
judiciaires locales. Dans ce cas, le plaignant pour faire face à ses difficultés spécifiques, doit
être soutenu par une personne ou une organisation spécialisée dans ce domaine.
Comme certaines enquêtes et réponses peuvent avoir des conséquences considérables pour la
collectivité et/ou le partenaire et/ou la personne plaignante, le Comité devrait en examiner les
risques et les implications. Dans quelle mesure la personne plaignante (et le Comite/le
partenaire) est-elle prête à faire face aux conséquences de l’enquête ? Quel rôle la personne
plaignante jouera-t-elle ? Sera-t-elle disposée à exprimer publiquement sa préoccupation ? Dans
quelles circonstances le Comite/le partenaire ou la personne plaignante voudra-t-il mettre fin à
une enquête ou refuser de la poursuivre ?
Des réclamations ou des rumeurs anonymes et malicieuses peuvent parfois donner au Comité
des raisons de croire qu’il existe d’autres questions que les gens voudraient soulever, mais qu’ils
sont réticents ou incapables de mentionner ouvertement, ou qu'ils ont des doutes quant à
l’intégrité du MGR. Ce sont là des signaux d’alarme qui peuvent être utiles au processus. Dans
les communes, le suivi des réclamations peut être assuré directement par le service technique
concerné ou le Secrétaire Général. La synthèse et l’analyse des données peuvent ne pas se faire
de façon systématique.
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Cette rétroaction démontre que le comité et la collectivité écoutent les réclamations et les
prennent au sérieux. Cela montre que les problèmes ont été examinés et que des mesures
appropriées ont été prises. Cela démontre aussi aux usagers que le MGR est un mécanisme sûr
et qui fonctionne. Il peut être utile de se demander quelle réponse la personne plaignante désire
recevoir : veut-elle être indemnisée ? Veut-elle attirer l’attention sur la question ? La réponse
peut être négative ou la réclamation peut être jugée non fondée. Ou elle peut être positive et un
dédommagement peut être offert ; il peut, par exemple, être convenu d'ajouter à la liste des
bénéficiaires quelqu'un qui n'y figurait pas auparavant. Si la réponse n’est pas acceptée, il faut
permettre à la personne plaignante d’appeler de la décision.
Lorsque la question n’est pas du ressort du comité et que la réclamation est renvoyée au Conseil
Communal ou autres instances supérieures, la personne plaignante doit en être informée ainsi
que des mesures qui ont été prises.
Etape E. Procédure d’appel (si nécessaire)
Si la réponse n’est pas acceptée et que les parties concernées ne peuvent parvenir à une solution,
la personne plaignante peut décider de faire appel de la réponse. La procédure d’appel permet
de réexaminer l'enquête déjà effectuée et de déterminer s'il y a lieu de maintenir la première
décision ou d’en prendre une nouvelle sur la base des constats issus de ce réexamen. Et si
nécessaire, les réclamations doivent être communiquées au niveau préfectoral pour mieux
résoudre.
La procédure d’appel devrait être clairement définie : dans quels cas elle peut être utilisée ;
comment elle fonctionnera et qui y participera. La procédure d’appel, lorsqu’elle est invoquée,
sert à vérifier si la décision ou la réponse initiale était appropriée. Elle devrait être menée par
des personnes différentes de celles qui ont participé à la première enquête. Ces personnes
peuvent être les cadres du Service Préfectoral de Développement (SPD) et les Services
Techniques Déconcentrés, qui doivent recevoir des formations sur le MGR, afin de démontrer
aux personnes plaignantes l'impartialité et la sécurité de la procédure et d'entretenir la confiance
dans le MGR. Les appels sont surtout interjetés dans les affaires les plus difficiles ou délicates
et permettent un réexamen de la question par du personnel supérieur. Si un trop grand nombre
de réponses font l’objet d’un appel, cela peut indiquer qu’il y a un problème, soit dans la
procédure initiale du MGR ou dans la mise en œuvre d’un projet, ou peut-être avec un membre
parmi les autorités locales. Il peut alors s’avérer nécessaire d’examiner ces facteurs plus en
détail.
Etape F. Résolution
Toutes les parties concernées par la réclamation parviennent à un accord et, plus important
encore, la personne plaignante est satisfaite du fait que la réclamation a été traitée de façon juste
et appropriée et que les mesures qui ont été prises apportent une solution.
Retour d’information : Dans les communes, le retour d’information peut se faire en général
lorsque les réclamants se présentent aux bureaux de la commune pour se renseigner. Pour les
réponses aux questions, les communes à travers leurs CGR peuvent répondre directement ou
lors de sessions ordinaires du conseil municipal, le mois suivant.
Etape G. Suivi et enregistrement des réclamations
Le Comité de Réconciliation est chargé de tenir un registre des réclamations. Chaque entrée
doit se référer à un formulaire de réclamation dûment rempli par le/les réclamants ou par le
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Comité ayant enregistré cette réclamation. Le tableau ci-dessous donne les informations et les
mécanismes du suivi des réclamations.
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