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Titre de projet « Adaptation aux changements climatiques en vue de

l’amélioration de la sécurité humaine du Burkina Faso »


Pays Burkina Faso
Partenaire financier DANIDA
Partenaires techniques SP/CONEDD
Durée Trois ans 2009-2011
Contribution de la 5 000 000 DKK (438 500 000 CFA)
Coopération Danoise 870 000 US $
Contribution du PNUD 125 000 US $
Burkina Faso
Description sommaire :
Le constat des populations tout comme l’analyse des données climatologiques indique une nette augmentation
des températures et une régression de la pluviométrie. Les tendances climatiques à travers l’utilisation des
modèles climatiques et des scénarii de changement climatique traduisent une augmentation des températures
moyennes de 0,8°C à l’horizon 2025 et de 1,7°C à l’horizon 2050, une diminution de la pluviométrie de -3,4%
en 2025 et à -7,3% en 2050. En 2025, la projection indique une diminution du volume d'eau annuel écoulé de la
Comoé et du Mouhoun par rapport à la normale de 1961-1990. En revanche, les volumes annuels d'eau des
bassins du Nakanbé et du Niger augmenteront du fait de la diminution des infiltrations en faveur des
ruissellements suite à la dégradation accrue du couvert végétal. En 2050, les phénomènes observés en 2025
auront tendance à s’aggraver et les conséquences du changement climatique s'étendent aux réfugiés écologiques,
aux conflits et à l’accentuation de la dégradation de l'environnement, bien au-delà de l'agriculture.

L’évaluation de la vulnérabilité du pays aux changements climatiques, effectuée en 2006, dans le cadre de
l’élaboration du Programme d’Actions National d’Adaptation (PANA) à la variabilité et aux changements
climatiques, a identifié comme les secteurs plus vulnérables l’eau, l’agriculture, l’élevage et la foresterie. Ces
secteurs qui sont les fondements de l’économie du Burkina Faso sont davantage compromis par l’aridification et
les modifications climatiques.

Le projet de « Adaptation aux changements climatiques en vue de l’amélioration de la sécurité humaine du


Burkina Faso» qui comprend un projet exécuté par l’UICN pour le société civile et un autre projet exécuté par le
PNUD pour les structures gouvernementales, consiste principalement à :
1. Informer et sensibiliser les populations et les différents acteurs clés de la vie publique aux méfaits des
changements climatiques
2. Etablir une masse critique de ressources humaines, d’outils et d’approches pour une gestion durable des
ressources et écosystèmes naturels
3. S’adapter aux effets néfastes des changements climatiques en vue de l’amélioration durable des conditions de
vie des collectivités territoriales et leurs communautés locales utilisatrices.

1
Table des Matières

Sections Pages

Table des Matières……………………………………..………………………………02

Avant propos………………............................................................................................03

SECTION I : Introduction...……………….…………………………………………..04

SECTION II : Justification du financement..……...……………………………….....07


PARTIE 2.1. Importance et spécificité thématiques

SECTION III : Description du projet ..……...………………………………………...08


PARTIE 3.1. Bénéficiaires cibles du projet et leur emplacement
PARTIE 3.2. Site du projet
PARTIE 3.3. Objectifs du projet
PARTIE 3.4. Résultats attendus du projet
PARTIE 3.5. Cadre logique
PARTIE 3.6. Budget 2009
PARTIE 3.7. Budget 2010
PARTIE 3.8. Total Contribution DANIDA
PARTIE 3.9. Total Contribution PNUD

SECTION IV : Stratégie de mise en œuvre……….……………………………………23


PARTIE 4.1. Stratégie et arrangement institutionnels
PARTIE 4.2. Mise en œuvre et suivi-évaluation
PARTIE 4.3. Gestion des fonds

ANNEXE : ……………………………………..…………………………………………28
PARTIE Village SOURI
PARTIE Village MONKUY
PARTIE Village SAFI
PARTIE Comité du pilotage

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AVANT PROPOS

Le Burkina Faso a élaboré sur Programme d’Action National d’Adaptation (PANA) au


changement et à la variabilité climatiques en 2006 et l’a validé en novembre 2007, grâce à
l’appui de ses partenaires techniques et financiers, notamment le Programme des Nations
Unies pour le Développement au Burkina Faso (PNUD-Burkina) et le Fonds pour
l’Environnement mondial (FEM).

Le PANA du Burkina Faso a été élaboré dans le sens du renforcement des objectifs du Cadre
Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP), de la Stratégie du Développement Rural
(SDR) et du Plan d’Actions de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PAGIRE). En effet,
les quatre secteurs clefs les plus vulnérables sont l’agriculture, les ressources en eau, les
ressources animales, la foresterie/biodiversité.

La mise en œuvre des actions identifiées dans le PANA requiert la participation de toutes les
couches de la société burkinabé et un appui conséquent des partenaires au développement.

Le PNUD sollicite auprès de la Coopération Danoise une subvention en vue de la mise en


oeuvre dudit plan d’actions à travers le projet intitulé « Adaptation aux changements
climatiques en vue de l’amélioration de la sécurité humaine du Burkina Faso ». Cette
subvention sollicitée par le PNUD servira à appuyer les structures gouvernementales et
les collectivités territoriales pendant que l’UICN qui exécute le volet société civile
recevra la même subvention de la coopération Danoise. Ces deux projets s’exécuteront
en complémentarité sur le terrain.

Ce programme traduit, en outre, la volonté du PNUD pour des actions concertées et la mise en
cohérence des appuis en matière de changements climatiques au Burkina Faso.

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I. Introduction

1.1. Le contexte du Burkina Faso

Le Burkina Faso est un pays enclavé,


situé au cœur de l’Afrique de l’Ouest et
s’étendant sur une superficie de 274 000
km2. Avec une population de 13 902 972
habitants (2006), le Burkina Faso est un
des pays les moins avancé (classé 176ème
sur 177 HDI 2007). 27.2 pour cent des
populations vivent avec moins de $1 par
jour, et 71.8 pour cent vivent avec moins
de $2. Selon le Cadre Stratégique de
Lutte contre la Pauvreté (CSLP, 2003),
cette pauvreté est concentrée en zone
rurale, en particulier chez les femmes et
les enfants, de même que dans la plupart
des activités économiques. L'économie
est dominée en grande partie par
l'agriculture, l’élevage et la sylviculture.
Ces trois secteurs occupent presque 86%
de la population active, produisent
presque les deux tiers de la richesse
nationale d’exportation et plus de 40% du PIB (25% pour l’agriculture ; 12% pour l’élevage ;
3% pour la foresterie et la pêche). Ils sont responsables de la dégradation de 34% des terres
de production et des écosystèmes (Programme National de Partenariat pour la Gestion
Durable des Terres, 2006) compte tenu de l’inadaptation des modes et technologies de
production utilisés. Ce qui rend que le pays est très vulnérable aux changements et à la
variabilité climatique au regard des conséquences de l’augmentation des températures et de la
diminution de la pluviométrie décrites plus haut.

Lorsque le Programme des Nations Unies pour l’Environnement et l’Organisation


Météorologique Mondiale ont mis sur pied le Groupe Intergouvernemental d’Experts sur
l’Evolution du Climat (GIEC/IPCC) en 1988, personne n’aurait pu alors prévoir l’utilité et la
portée de ses futurs travaux. Pourtant, le message du troisième rapport d’évaluation du GIEC
publié en 2001 est clair : la recherche et la surveillance climatiques intensives permettent aux
scientifiques de posséder une meilleure confiance dans leurs connaissances sur les causes et
les conséquences du réchauffement de la planète. Il donne de façon convaincante les
conditions qui prévaudront probablement sur la Terre à la fin du XXI e siècle, avec un
réchauffement mondial de 1,4-5,8°C (2,5-10,4°F) influant sur le régime des systèmes
météorologiques, les ressources en eau, le cycle des saisons, les écosystèmes, les phénomènes
climatiques extrêmes, etc.

Il est donc évident que les politiques environnementales et de développement durable doivent
reposer sur des connaissances scientifiques éprouvées. Les choix politiques prudents doivent
s’inspirer d’analyses rigoureuses, soignées et pesées des meilleures informations scientifiques
et techniques disponibles. En effet, le GIEC présente ses évaluations sous une forme
pertinente du point de vue des politiques et universellement acceptée pour aider à la prise de

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décisions par les 185 pays faisant parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur le
changement climatique (UNFCCC).

Au Burkina Faso, les spécialistes du climat prédisent une augmentation des températures
moyennes de 0,8°C à l’horizon 2025 et de 1,7°C à l’horizon 2050, une diminution de la
pluviométrie de -3,4% en 2025 et de -7,3% en 2050. Au titre des conséquences de ces
changements climatiques on peut noter (i) une nette diminution des disponibilités en eau, (ii)
une régression du potentiel de biomasse, (iii) une réduction drastique et une dégradation des
pâturages.

Selon le Programme National de Partenariat pour la Gestion Durable des Terres, les décennies
passées ont été marquées au Burkina Faso par une grande et croissante pression sur les
ressources de la terre du fait de :
- l’accroissement des besoins en ressources naturelles (eau, sol, végétation, faune) liées à
l’augmentation de la population (triplée entre 1961 et 2001) et des animaux (augmentation
des effectifs de 64% pour les bovins et de 22% pour les caprins et les ovins entre 1996 et
2003) ;
- l’agressivité du climat liée aux sécheresses multiples, la variation inter et intra annuelle de
la pluviométrie, l’érosion pluviale et éolienne entrainant entre autres une perte annuelle
des sols variant entre 5 à 35 tonnes par an (selon l’Institut Mondial des ressources) ;
- les pratiques de gestion non durable des pâturages et/ou la surexploitation des ressources
pastorales (fourrages ligneux ou herbacés, mares naturelles… ;
- les pratiques agricoles non durables telles les cultures sur brulis et les effets pervers de
l’utilisation des intrants en particulier au niveau des cultures d’exportation comme le
coton ;
- la gestion non durable des forets et des bois telles la coupe abusive du bois pour la
satisfaction en énergie domestique (le combustible ligneux occupant 90% des besoins en
énergie des ménages), les feux de brousse incontrôlés, le braconnage (ou chasse
incontrôlée), le défrichement des forets.

Par conséquent, la production agro-sylvo-pastorale est de plus en plus menacée et il y a, en


moyenne pour le territoire du pays, une dégradation quantitative et qualitative croissantes des
terres cultivables et des pâturages (notamment de leur productivité), l'appauvrissement des
écosystèmes et de la diversité des espèces. Au plan socio-économique, il en résulte une
insécurité humaine qui se traduit par l'insécurité alimentaire, la migration des populations et
de leur bétail du nord vers le sud, l’est et l’ouest du pays ou vers les pays voisins et dans
certains cas vers les pays européens, avec l’apparition dans certains cas, de conflits entre
agricultures et éleveurs ou entre autochtones et allochtones, une augmentation de la pauvreté
avec ses corollaires d’insécurités sanitaire et éducative, ainsi qu’une compétition et une
insécurité d’accès à la terre pour les différents utilisateurs (au détriment des groupes
défavorisés tels les femmes, les jeunes, les allochtones).

Pour faire face à ses problématiques de développement et d’insécurité humaine, plusieurs


initiatives et efforts ont été faits jusque-là pour élaborer une vision à long terme, partagée par
tous les acteurs du développement (Gouvernement, populations, société civile, secteur privé,
partenaire de coopération, etc.). Au nombre de ceux-ci, nous notons entre autres, la
ratification des conventions sur la lutte contre la désertification, la conservation de la
biodiversité et la lutte contre les changements climatiques, avec l’adoption au niveau national,

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de leurs stratégies appropriées de mise en œuvre ; la réactualisation et l’adoption en 2003, du
cadre stratégique de lutte contre la pauvreté et de la stratégie de développement rural,
l’adoption récente d’une politique en matière d’environnement et d’un plan décennal d'action
pour l’environnement 2007-2017 du Burkina Faso ; le développement et/ou l’expérimentation
de techniques et savoirs locaux de conservation des eaux et du sol, d’agroforesterie tels que le
zaï, les cordons pierreux et les diguettes en terre, les demi-lunes, les mises en défens et la
Régénération Naturelle Assistée (RNA), les plantations d’arbres fruitiers, l’épandage de la
fumure organique, notamment les projets de développement.

Cependant, bien que des avancées et des améliorations aient été enregistrées, cela ne se fait
pas au rythme des besoins des utilisateurs des terres ou des ressources naturelles qui se
manifeste par la réduction rapide des zones couvertes par une végétation naturelle, une
réduction de la qualité des sols et de la quantité des eaux.

Les avantages environnementaux d’ordre général liés a la gestion durable des terres et des
écosystèmes de production ou de conservation et la séquestration du carbone ne font pas
partie des principales composantes des efforts de développement les plus récents.

1.2. Le processus de mise en œuvre du programme national de changements climatiques

Le Burkina Faso a ratifié de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements
Climatiques (CNUCC) le 20 septembre 1993 ainsi que le Protocole de Kyoto le 31 mars 2005.
Le Burkina Faso a aussi participé aux diverses concertations mondiales sur l’environnement
et le développement durable. Dans le cadre de la mise en œuvre de ces engagements, PNUD
appui le Burkina Faso du trois volets du programme Changements Climatiques qui sont : (i)
préparation de l’élaboration de Deuxième Note de communication, (ii) Adaptation au
changement et à la variabilité climatique et (iii) Mise en œuvre du Mécanisme de
Développement Propre (MDP).

Les actions majeures menées dans le cadre de la mise en œuvre de ce programme sont :

- Conformément aux dispositions de la Conférence des Parties (COP) à la CNUCC, une


première note de communication nationale sur le changement climatique donnant un
aperçu des émissions des gaz à effet de serre (GES) a été élaborée en 1991 avec
l’appui du PNUD/FEM. La seconde note est en cours de préparation. Elle devra
intégrer la situation actualisée des émissions de GES et leurs sources, l’évaluation de
la vulnérabilité, les mesures d'atténuation et d'intégration dans les politiques de
développement.
- Une Autorité Nationale Désignée du MDP a été mise en place en mai 2006. Une étude
sur le potentiel MDP du Burkina a été faite sur financement du PNUD/FEM avec
MDG Carbone qui a développé 2 Notes d’identification de projets avec l'Office
National de l’Eau et de l’Assainissement (ONEA) et la Société Nationale d’Electricité
(SONABEL).
- Le Plan d’Action National d’Adaptation aux changements climatiques (PANA) a été
élaboré de manière participative et inclusive, validé en 2006 et soumis au Secrétariat
de la CNUCC en 2007.

Le PANA du Burkina Faso a été élaboré dans le sens du renforcement des objectifs du Cadre
stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP), de la Stratégie du développement rural (SDR)

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et du Plan d’actions de gestion intégrée des ressources en eau (PAGIRE). En effet, les quatre
secteurs clefs les plus vulnérables sont l’agriculture, les ressources en eau, les ressources
animales, la foresterie/biodiversité. Aussi, les groupes les plus vulnérables sont les
populations rurales pauvres (femmes, jeunes, petits producteurs agricoles) dont les conditions
de vie sont presque exclusivement dépendantes des ressources naturelles. Douze actions
d’adaptation prioritaires et urgentes y ont été identifiées, couvrant les secteurs de l’agriculture,
des ressources en eau, de l’élevage, des forêts, de la faune, de l’énergie et de la sécurité
alimentaire. Le gouvernement a obtenu l’appui du PNUD/FEM pour la préparation d’un
projet intégrant les trois premières actions prioritaires. Ces efforts gouvernementaux restent
insuffisants au regard de l’acuité et de la récurrence des effets néfastes des changements
climatiques selon les projections des spécialistes du climat.

D’où la pertinence d’une démarche inclusive de toutes les composantes de la société


burkinabé pour accélérer le processus d’adaptation aux effets néfastes du changement
climatiques en milieu rural. La société civile constitue à cet effet une cible importante qui
peut contribuer de façon effective et efficace aux actions entreprises par le gouvernement.
Elle est restée jusque-là très passive dans les débats et réflexions autour du changement
climatique et des mesures d’adaptation. Les raisons de cette situation sont multiples et
quelques unes sont décrites ci-après.

Le Projet d’adaptation aux changements climatiques en vue de l’amélioration de la sécurité


humaine du Burkina Faso, vise à soutenir les collectivités locales et leurs communautés
utilisatrices à surmonter les différentes barrières de production agricoles et écologiques
durables, de façon à contribuer à l’amélioration durable de la sécurité humaine des
populations, notamment les plus vulnérables. Ce qui renforcera l’exploitation rationnelle des
services et fonctions écologiques au profit d’une sécurité humaine des populations.

II. JUSTIFICATION DU FINANCEMENT

2.1 Importance et spécificités thématiques

Etant donné le caractère pilote du projet, il permettra de partager le concept d’insécurité


humaine lié aux ressources et aux écosystèmes naturels. Il existe des liens entre les
changements climatiques et la sécurité dans la région. Il ressort des observations empiriques
que les effets des changements climatiques ont été déjà associés aux conflits en Afrique de
l’Ouest. Cependant, peu de recherches ont réussi à établir des liens empiriques entre les
changements climatiques et les conflits dans la région (ou ailleurs quant à cela). Cela ne veut
pas dire qu’un tel lien n’apparaîtra pas dans l’avenir, mais les moteurs de conflits et
d’instabilité sont complexes. « Évaluation des conséquences des changements climatiques sur
la sécurité en Afrique de l’Ouest, DANIDA 2007 »

La mise en œuvre de ce projet permettra de sensibiliser les acteurs clés du développement


durable du pays comme (Gouvernement, populations, société civile, secteur privé, etc.) pour
répondre au défi environnemental face aux changements climatiques.

Dans le but de relever ce défi, le Ministère de l’Environnement et du Cadre de Vie a organisé


en 2008, des campagnes de sensibilisation à travers des ateliers ayant regroupé l’ensemble des
treize régions du Burkina Faso. Ces ateliers ont permis de :
- mettre à la disposition du public, le document du PANA illustré et simplifié ;

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- d’outillés des relais locaux de formateurs pour poursuivre les campagnes de
sensibilisation, de formation et de plaidoyer sur les changements climatiques ;
- relever aux parties prenantes de la communalisation intégrale, la nécessité d’intégrer la
question du changement climatique dans leurs programmes et projets de
développement, ainsi que des opportunités offertes par les mécanismes financiers de la
convention sur les changements climatiques ainsi que sur le Mécanisme pour un
Développement Propre (MDP).

Ces ateliers ont touché au total plus de deux cent (200) participants émanant de la
représentation nationale, des notabilités coutumières et des autorités religieuses, ainsi que des
agents des services de l’environnement, de l’élevage, de l’agriculture, des communes et aussi
des membres de la société civile.

Le présent projet renforcera davantage les capacités individuelles et systémiques des acteurs
de la communalisation intégrale, En outre, Ainsi, il permettra de positionner la gestion
durable des ressources et des écosystèmes naturels au Burkina Faso, comme l’un des
principaux leviers du développement des communautés et des collectivités locales, en
référence à leurs services et fonctions, telles l’augmentation de la productivité agro-sylvo-
pastorale, l’amélioration de la sécurité alimentaire et des revenus, la restauration des terres de
production et de conservation des écosystèmes.

Par le biais de sa mise en œuvre suivant l’approche partenariale impliquant les différentes
parties prenantes (Gouvernement, collectivités et communautés locales, société civile, secteur
privé, partenaire de coopération, etc.) et de l’approche genre, les impacts positifs ou bénéfices
du projet iront en partage en priorité aux groupes locaux vulnérables, notamment les femmes,
les enfants et les migrants utilisateurs de ces ressources et écosystèmes naturels et à la co-
habitation pacifique entre les acteurs des zones d’intervention.

Ledit projet permettre en particulier en Afrique sub-saharien, de capitaliser les expériences, de


développer des approches et des actions d’adaptation appropriées pour le bénéfice des
communautés, en particulier les plus vulnérables. De ce fait, il contribuera à n’en pas douter, à
l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement. Au contraire, le non financement
du projet accentuera l’insécurité humaine déjà catastrophique au Burkina Faso, et
hypothéquera en même temps l’atteinte pour ce pays, des objectifs du millénaire pour le
développement.

III. DESCRIPTION DU PROJET:

3.1 Bénéficiaires cibles du projet et leur emplacement

Les principaux bénéficiaires du projet sont les principaux acteurs du développement durable
du Burkina Faso. Il s’agit en particulier, des collectivités locales et leurs communautés locales
utilisatrices des ressources et écosystèmes naturels des zones d’intervention, en particulier les
groupes vulnérables tels les femmes, les enfants et les migrants (ou allochtones). Le projet
leur permettra de disposer les informations sur les effets aux changements climatiques dans
les sites pilotes de mise en œuvre du PANA du Burkina Faso. Il s’agit des régions de la
Boucle du Mouhoun, du Sahel, des Cascades et du Centre Nord. Il permettra également de
disposer des qualifications requises (instruments et d'outils de gestion durable et expertise
technique) et les moyens pour une gestion durable des ressources et des écosystèmes naturels

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pour la contribution de leur sécurité humaine. Quant aux acteurs gouvernementaux, de la
société civile et du secteur privé, du fait qu’ils apporteront leurs prestations pour la mise en
œuvre du projet, bénéficieront de la capitalisation de l’expérience du projet pour sa
duplication ou la définition des politiques nationales.

3.2. Site du projet pour l’objectif 2

Oudalan
Bagawa
Tin-Akoff
Namentenga
Kobouré
Safi
Mouhoun
Monkuy
Souri

3.2.1. Mouhoun (village Monkuy et Souri)


Perception des changements climatiques et impacts au niveau provincial Mouhoun

Secteurs Manifestations (perceptions) Impacts


Agriculture  Baisse de la pluviométrie ;  Famine
 Diminution significative du nombre de jours de  Insécurité alimentaire
pluie ;  Migration
 Avortements fréquents de pluies ;  Paupérisation
 Poches de sécheresse fréquentes ;  Accentuation de la
 Accentuation des phénomènes d’inondations vulnérabilité
 Baisse des rendements agricoles
 Prolifération des adventices
 Baisse de la productivité animale
Elevage  Baisse de la productivité animale  Famine
 Baisse de l’offre fourragère  Pauvreté
 Hausse des maladies de bétail  Migration

9
 Baisse de l’offre en eau d’abreuvement  Conflits
 Accentuation de la
vulnérabilité
Eau  Baisse de la pluviométrie ;  Famine
 Diminution significative du nombre de jours de  Accentuation des
pluie ; conflits d’accès à l’eau
 Tarissement précoce des points et cours d’eau  Migration
 Avortements fréquents de pluies ;  Baisse de la production
 Baisse significative des niveaux de la nappe animale et végétale
phréatique ;  Accentuation de la
 Réduction des zones humides ; vulnérabilité
 Ensablement des cours d’eau
 Poches de sécheresse fréquentes ;
 Assèchement précoce des mares et des rivières ;
 Accentuation des phénomènes d’inondations
 Erosions et dégradations des cours
d’eau (ensablement, dégradation des berges,
etc.)

3.2.2. Perception des changements climatiques et impacts au niveau village Monkuy

Secteurs Manifestations (perceptions) Impacts


Agriculture  Baisse de la pluviométrie ;  Famine
 Diminution significative du nombre de jours de pluie ;  Insécurité alimentaire
 Avortements fréquents de pluies ;  Migration
 Poches de sécheresse fréquentes ;  Paupérisation
 Accentuation des phénomènes d’inondations  Accentuation de la
 Baisse des rendements agricoles vulnérabilité
 Prolifération des adventices  Conflits fonciers
 Baisse de la productivité animale
Elevage  Baisse de la productivité animale  Famine
 Baisse de l’offre fourragère  Pauvreté
 Baisse de l’offre en eau d’abreuvement  Migration
 Conflits
 Accentuation de la
vulnérabilité
Eau  Baisse de la pluviométrie ;  Famine
 Tarissement précoce des points et cours d’eau  Accentuation des conflits
 Baisse significative des niveaux de la nappe phréatique ; d’accès à l’eau
 Réduction des zones humides ;  Migration
 Ensablement des cours d’eau  Baisse de la production
 Poches de sécheresse fréquentes ; animale et végétale
 Assèchement précoce des mares et des rivières ;  Accentuation de la
 Accentuation des phénomènes d’inondations vulnérabilité
 ensablement,
 dégradation des berges

3.2.3. Impacts anticipés des changements climatiques sur l’agriculture et la sécurité


alimentaire à Kobouré

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SECTEUR AGRICULTURE SECURITE
ALIMENTAITRE
- Dégradation des sols - Création de banques de
- Accroissement de superficies céréales
cultivées - Déséquilibre en les
- Systèmes de productions extensifs productions céréalières
- Abandons des terres dégradées disponibles et les besoins
IMPACTS - Exodes des producteurs à la de la population,
ANTICIPES recherche de terres fertiles accentuation des déficits
- Baisses progressives des alimentaires
rendements des cultures - Faible niveau de
- Concentration des champs sur les développement des AGR
berges - Pauvreté des producteurs
- Ensablement, tarissement des - Mauvais fonctionnement
points d’eau et dégradation des des banques de céréales
digues, pertes des ressources - Manque de stratégie
hydriques appropriée de gestion des
- Extension des superficies stocks
cultivées
- la divagation des animaux dans les
bas-fonds
- Destruction des cultures sous
l’effet des fortes températures
- Pressions exercées par le bétail sur
les points d’eau et dégâts dans les
champs

3.2.4. Namentenga : impacts anticipés des changements climatiques sur l’agriculture et


la sécurité alimentaire à Safi.

SECTEUR AGRICULTURE SECURITE ALIMENTAITRE


 Extension des superficies cultivées  Sécurité alimentaire
 Inondations, érosion hydrique et tributaire de la pauvreté
éolienne des sols des berges  Niveau de sécurité
 Ensablement et dégradation des alimentaire bas
digues, tarissement précoce des  Nombre de repas par
IMPACTS points d’eau qui entraînent les ménage sont de 1à 2 par
ANTICIPES baisses de rendements du jour
maraîchage  Insuffisance de productions
 Extension des superficies cultivées agricoles pour le
 Cultures sous de fortes températures fonctionnement des
 Pressions exercées par le bétail sur banques de céréales
les points d’eau et dégâts dans les  Impacts négatifs des
champs déprédateurs des cultures
 la divagation des animaux dans les
bas-fonds qui cause des dégâts sur
les cultures
 Baisse des productions agricoles
 Poches de sècheresse
 Pauvreté des producteurs

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3.2.5. Namentenga : Synthèse des principaux effets néfastes des CC dans le terroir de
Bagawa.

Dans le domaine Dans le domaine des Dans le domaine de Dans le domaine des
de l’agriculture ressources en eau l’élevage ressources naturelles
Baisse de la fertilité Tarissement de la Réduction drastique Ensablement et réduction
des sols mare entraînant des des zones de de la profondeur de la
problèmes pâturage (extension mare, avec pour
d’abreuvement du des surfaces cultivées conséquence la perte de
bétail et de dans les bas-fonds, son caractère pérenne
maraîchage dégradation des
parcours, etc.)
Non bouclage du Baisse de la nappe Baisse de la Déforestation et
cycle des cultures phréatique productivité et de la désertification du terroir
qualité des pâturages
Baisse des Taux élevé des Mortalité d’animaux Perte de biodiversité
rendements forages négatifs et due aux maladies végétale et animale
culturaux difficulté d’accès à liées à la chaleur
l’eau potable et/ou aux fortes
concentrations du
bétail autour des
rares ressources
restantes (points
d’eau, zones de
pâturage)
Extension rapide Tarissement de la Forte pression sur les
des surfaces mare entraînant ressources et érosion des
cultivées d’importantes berges des plans d’eau
difficultés
d’abreuvement du
bétail
Déficit chronique Baisse de la
du bilan céréalier productivité et des
des ménages productions animales

3.2.6. Ouadalan ; Synthèse des principaux effets néfastes des CC dans le terroir de Tin-
Akoff.

Dans le domaine Dans le domaine des Dans le domaine de Dans le domaine des
de l’agriculture ressources en eau l’élevage ressources naturelles
Baisse de la fertilité Tarissement du Béli Réduction drastique des Ensablement et
des sols entraînant des zones de pâturage réduction de la
problèmes (extension des surfaces profondeur du Béli,
d’abreuvement du cultivées dans les bas- avec pour conséquence
bétail et de fonds, dégradation des la perte de son caractère
maraîchage parcours, etc.) pérenne

12
Non bouclage du Baisse des ressources Baisse de la productivité Déforestation et
cycle des cultures halieutiques et de la qualité des désertification du terroir
pâturages (forte
régression de
Andropogon gayanus,
Pterocarpus lucens et
disparition des
bourgoutières à
Echinochloa stagnina
dans le Béli et les
mares)
Baisse des Taux élevé des Mortalité d’animaux Perte de biodiversité
rendements forages négatifs et due aux maladies liées à végétale et animale
culturaux difficulté d’accès à la chaleur et/ou aux
l’eau potable fortes concentrations du
bétail autour des rares
ressources restantes
(points d’eau, zones de
pâturage)
Progression du front Baisse de la nappe Tarissement du Béli Forte pression sur les
agricole dans les phréatique entraînant d’importantes ressources et érosion
dépressions et les difficultés des berges des plans
berges d’abreuvement du bétail d’eau
Déficit chronique Baisse de la productivité Baisse des ressources
du bilan céréalier et des productions halieutiques
des ménages animales

3.2.7. Ouadalan : Perception des changements climatiques et impacts au niveau village


Souri

Secteurs Manifestations (perceptions) Impacts


Agriculture  Poches de sécheresse fréquentes ;  Famine
 Accentuation des phénomènes d’inondations  Insécurité alimentaire
 Baisse des rendements agricoles  Migration
 Prolifération des adventices  Paupérisation
 Baisse de la productivité animale  Accentuation de la
 Baisse de la pluviométrie ; vulnérabilité
 Diminution significative du nombre de jours de  Conflits fonciers
pluie ;
 Mortalité des bananiers
 Avortements fréquents de pluies ;

Elevage  Baisse de la productivité animale  Famine


 Baisse de l’offre fourragère  Pauvreté
 Baisse de l’offre en eau d’abreuvement  Migration
 Conflits
 Accentuation de la
vulnérabilité
Eau  Baisse de la pluviométrie ;  Famine

13
 Tarissement précoce des points et cours d’eau  Accentuation des
 Baisse significative des niveaux de la nappe conflits d’accès à l’eau
phréatique ;  Migration
 Réduction des zones humides ;  Baisse de la production
 Ensablement des cours d’eau animale et végétale
 Poches de sécheresse fréquentes ;  Accentuation de la
 Assèchement précoce des mares et des rivières ; vulnerabilité
 Accentuation des phénomènes d’inondations
 ensablement,
 dégradation des berges

3.3 Objectifs du projet :


1) Informer et sensibiliser les populations et les différents acteurs clés de la vie publique,
sur les méfaits des changements climatiques.
2) Etablir une masse critique de ressources humaines, d’outils et d’approches pour une
gestion durable des ressources et des écosystèmes naturels dans les sites pilotes de mise en
œuvre du PANA du Burkina Faso, en l’occurrence, le projet de « Renforcement des
capacités pour l’adaptation et la réduction de la vulnérabilité aux changements
climatiques» ;
3) S’adapter aux effets néfastes des changements climatiques en vue de l’amélioration
durable des conditions de vie des collectivités territoriales et leurs communautés locales
utilisatrices.

3.4 Résultats attendus et / ou produits livrables pour chacun des objectifs spécifiques (cf.
tableau sur le cade logique)

 Le document du PANA illustré et simplifié est mis à la disposition des populations,


des partenaires techniques et financiers, des administrations locales et des communes,
du secteur privé et des ONGs ;
 Le document du PANA est traduit dans les 3 langues nationales (Mooré, Dioula,
Fulfuldé) ;
 De meilleures pratiques agricoles, de technologiques, et des conventions
traditionnelles existantes en matière de gestion des ressources naturelles au niveau des
populations sont capitalisées ;
 L'équipe d’exécution ainsi que le cadre de pilotage du projet sont opérationnels ;
 Les plans de développement local (communaux et régionaux) et d’aménagement du
territoire intégrant les principes de gestion durable des ressources et des écosystèmes
naturels de la zone d’intervention du projet sont actualisés et mis en œuvre avec
l’appui du projet ;
 Des référentiels techniques (manuels de procédure, guides méthodologiques
d’élaboration de plans de développement locaux et d’outils de planification de gestion
durable des ressources et des écosystèmes naturels, supports de communication et
d’information en langues nationales) sont établis et mis en œuvre.
 Des moyens requis de formation sur l’utilisation des outils/référentiels élaborés sont
mis à la disposition des représentants des parties prenantes (y compris les ONG).

14
3.5. Cadre logique

Titre du projet : Adaptation aux changements climatiques en vue de l’amélioration de la sécurité humaine du Burkina Faso
Objectif 1 ; Sensibilisation sur les défis environnementaux ainsi que les effets néfastes des changements climatiques aux acteurs clés pour le développement
durable du Burkina Faso
Produits Attendus Activités prévues
1.1. Simplification des documents PANA à mettre à la disposition des 1.1.1. Diffuser les documents simplifiées du PANA au moins 1000
populations des administrations locales et communs et secteurs privés et exemplaires et mettre à la disposition au niveau national, régionale, et local
des ONGs

1.2.Traduction de PANA en 3 langues nationales (Mooré, Dioula, 1.2.1.Traduire le documents du PANA et la version simplifiée du PANA en
Fulfuldé) langue national, (Mooré, Dioula, et Fulfuldé)
1.2.2. Mise à la disposition de 3000 versions traduites en langue national à
tous les niveaux, au niveau national, régional et local
1.3. Multiplication du document de PANA à mettre à la disposition des 1.3.1. Multiplier 4000 documents simplifiés du PANA et versions traduites
administrations déconcentré et des partenaires techniques et tout autre en langues nationales
partenaire 1.3.2. Mise à la disposition le PANA aux administrations déconcentré et des
partenaires techniques et tout autre partenaire

1.4. Organisation d’ateliers de sensibilisation sur les changements climatiques 1.4.1. Organiser les ateliers de sensibilisation sur les Changements
au profit des différentes parties prenantes (Gouvernement, collectivités, Climatiques à tous niveaux
communautés locales, secteur privés, partenaire de coopération) 1.4.2. Renforcer/dynamiser le réseau existants sur les Changements
Climatiques
1.4.3. Former les formateurs des Changements Climatiques au niveau sous
régional ainsi que le niveau central
1.4.4. Organiser la formation spécifique sur les Changements Climatiques
aux différents acteurs de développement, (secteurs privés, journaliste,
partenaire de coopération)
Objectif 2 ; Amélioration de la capacité opérationnelle et managériale des structures (déconcentrées, décentralisées) et des acteurs
(communautés de base) impliqués dans la gestion durable des ressources et écosystèmes naturels
2.1. Des outils adaptés de planification et de gestion décentralisées des 2.1.1. Informer/sensibiliser les acteurs locaux sur les effets Changements
ressources et écosystèmes naturels, sont développés et mis à la Climatiques au niveau national ainsi que les effets particuliers dans leurs
disposition des collectivités territoriales. localités in situ
2.1.2. Elaborer 6 plans de développement local et d’aménagement du terroir
avec l’accent sur la génération des bénéfices (écologique et socio-
économiques) profitables aux communautés utilisatrices locales
2.1.3. Elaborer et mettre en œuvre une stratégie de gestion des ressources

15
humaines pour la gestion durable d’écosystème naturels
2.1.4. Elaborer des plans communaux de développement intégrant les
réponses systémique sur les changements climatiques ainsi que la gestion
durable des ressources et écosystème naturels
2.2. Des mécanismes inclusifs de dialogues entre les différents acteurs à la 2.2.1. Former les acteurs locaux
base sont redynamisés 2.2.2. Dynamiser les cadres de concertations existantes
2.2.3. Promouvoir des initiatives de coopération intercommunautaire et
intercommunale
2.3. Les meilleures pratiques coutumières et /ou les pratiques locales en 2.3.1. Capitaliser et vulgariser les meilleures pratiques et savoirs locaux
matière de réglementation de la gestion durable des ressources et 2.3.2. Mettre à la disposition des documents inventoriés sur les meilleurs
écosystèmes naturels, sont valorisées pratiques aux niveaux sous régional
2.3.3. Former les négociateurs/médiateurs sur la résolution des conflits (basé
sur la system traditionnel) dans les sites d’intervention
2.3.4. Renforcer les capacités à la gestion de prévention de conflits liés à
l’accès des ressources et écosystèmes naturels dans les sites d’intervention

2.4. Les ressources (expertises, financières et matérielles) d’appui à la gestion 2.4.1. Mettre en place de la structure de gestion du projet dans le site
durable des ressources et écosystèmes naturels, sont mises à la disposition d’intervention
des collectivités locales et leurs communautés utilisatrices. 2.4.2. Installer les équipements et moyens de fonctionnement du projet dans
le site d’intervention
2.4.3. Former/renforcer les personnes ressources locaux
3. Gestion du projet
3.1. Equipe de gestion du projet est mis en place 3.1.1. Mise en place d’équipe du projet
3.1.2. Installer les équipements et moyens de fonctionnement du projet
3.1.3. Organiser l’atelier de lancement du projet
3.1.4. Signer de convention d’appui avec les Collectivités Territoriales, et les
structures déconcentrés
3.2. Une mécanisme de suivi et d’évaluation est mis en place 3.2.1. Planifier et anticiper les revues triparties
3.2.2. Disposer le rapport d’état de l’avancement de projet trimestriel, le
rapport financier, et le rapport d’évaluation finale
3.2.3. Organiser les missions sur le terrain et mission d’évaluation
3.2.4. Réaliser les audits financiers et comptables

16
3.6. Budget 2009 en US$
3.6.1. Fonds DANIDA
Coût
RESULTATS ACTIVITES Quantité BUDGET 2009
unitaire
1.1.1. Diffuser les documents simplifiées du PANA
au moins 1000 exemplaires et mettre à la disposition
- - -
au niveau national, régionale, et local (intégré à
1.4.1)
1.2.1. Traduire les documents du PANA et la
version simplifiée du PANA en langue national, 3
4000 12,000
(Mooré, Dioula, et Fulfuldé) (langue)

1.2.2. Mise à la disposition de 3000 versions


traduites en langue national à tous les niveaux, au
niveau national, régional et local 10 3000 30,000

1.3.1. Multiplier 4000 documents simplifiés du


PANA et versions traduites en langues nationales 20 4000 80,000

1.3.2. Mise à la disposition le PANA aux


administrations déconcentrés et des partenaires
5 500 2500
techniques et tout autre partenaire

1.4.1. Organiser les 3 ateliers de sensibilisation sur


les Changements Climatiques aux niveaux
6000 3 18,000
ACT.1 communaux (participants 30 personnes par l’atelier)

1.4.1. Organiser les 5 ateliers de sensibilisation sur


les Changements Climatiques aux niveaux
20000 5 100,000
régionaux (participants 60 personnes par l’atelier)

1.4.1. Organiser les 3 ateliers de sensibilisation sur


les Changements Climatiques aux niveaux
nationaux ouagadougou/kaya/mouhoun (participants 20000 3 60,000
50 personnes par l’atelier)

1.4.2. Renforcer/dynamiser le réseau existants sur


les Changements Climatiques (par l'expert
national)
1.4.3. Former les formateurs des Changements
Climatiques au niveau sous régional ainsi que le
niveau central (par l'expert national) 8
3000 24,000
(mois)
1.4.4. Organiser la formation spécifique sur les
Changements Climatiques aux différents acteurs de
développement, (secteurs privés, journaliste,
partenaire de coopération) (par l'expert national)

Sous-total A.1 326,500

17
Coût
RESULTATS ACTIVITES Quantité BUDGET 2009
unitaire

2.1.1. Informer/sensibiliser les acteurs locaux sur les


effets Changements Climatiques au niveau national
ainsi que les effets particuliers dans leurs localités in - - -
situ (par l’expert national)

2.1.2. Elaborer 6 plans de développement local et


d’aménagement du terroir avec l’accent sur la
génération des bénéfices (écologique et socio-
économiques) profitables aux communautés
utilisatrices locales par l’expert (10jours
d’honoraire+DSA)

2.1.3. Elaborer et mettre en œuvre une stratégie de


gestion des ressources humaines pour la gestion 8000 6 48,000
durable d’écosystème naturels (10jours
d’honoraire+DSA)

2.1.4. Elaborer des plans communaux de


ACT.2 développement intégrant les réponses systémique
sur les changements climatiques ainsi que la gestion
durable des ressources et écosystème naturels
(10jours d’honoraire+DSA)

2.2.1. Former les acteurs locaux (par l’expert


national)
2.2.2. Dynamiser les cadres de concertations
existantes (par l’expert national)
2.2.3. Promouvoir des initiatives de coopération - - -
intercommunautaire et intercommunale (par
l’expert national)
2.3.1. Capitaliser et vulgariser les meilleures
pratiques et savoirs locaux (par l’expert national)
2.3.2. Mettre à la disposition des documents
inventoriés sur les meilleurs pratiques aux niveaux 5 1000 5000
sous régional (20 exemplaires par village)
2.3.3. Former les négociateurs/médiateurs sur la
résolution des conflits (basé sur la system
traditionnel) dans les sites d’intervention (par
l’expert national)
2.3.4. Renforcer les capacités à la gestion de - - -
prévention de conflits liés à l’accès des ressources et
écosystèmes naturels dans les sites d’intervention
(par l’expert national)

2.4.1. Mettre en place de la structure de gestion du


projet dans le site d’intervention (10,000 par village) 10000 6 60,000

18
2.4.2. Installer les équipements et moyens de
fonctionnement du projet dans le site d’intervention
2.4.3. Former/renforcer les personnes ressources
locaux
Divers 3000
Sous-total A.2 116,600
GMS 7% 33,352
TOTAL 476,452

19
3.7. Budget 2010 en US$
3.7.1. Fonds DANIDA
RESULTATS ACTIVITES Coût Quantité BUDGET 2010
unitaire
1.1.1. Diffuser les documents simplifiées du PANA
au moins 1000 exemplaires et mettre à la disposition
- - -
au niveau national, régionale, et local (intégré à
1.4.1)
1.2.1.Traduire le documents du PANA et la version
simplifiée du PANA en langue national, (Mooré, - - -
Dioula, et Fulfuldé)

1.2.2. Mise à la disposition de 3000 versions


traduites en langue national à tous les niveaux, au
niveau national, régional et local - - -

1.3.1. Multiplier 4000 documents simplifiés du


PANA et versions traduites en langues nationales 20 2000 40,000

1.3.2. Mise à la disposition le PANA aux


administrations déconcentré et des partenaires
- - -
techniques et tout autre partenaire

1.4.1. Organiser les 3 ateliers de sensibilisation sur


les Changements Climatiques aux niveaux
6000 3 18,000
ACT.1 communaux (participants 30 personnes par atelier)

1.4.1. Organiser les 8 ateliers de sensibilisation sur


les Changements Climatiques aux niveaux
20000 8 160,000
régionaux (participants 60 personnes par atelier)

1.4.1. Organiser 1 atelier de sensibilisation sur les


Changements Climatiques au niveau national à
Ouagadougou (participants 50 personnes) 20000 1 20,000

1.4.2. Renforcer/dynamiser le réseau existants sur


les Changements Climatiques (par l’expert
national)
1.4.3. Former les formateurs des Changements
Climatiques au niveau sous régional ainsi que le
niveau central (par l’expert national) 12
3000 36,000
(mois)
1.4.4. Organiser la formation spécifique sur les
Changements Climatiques aux différents acteurs de
développement, (secteurs privés, journaliste,
partenaire de coopération) (par l’expert national)

Sous-total
274,000
A.1

20
RESULTATS ACTIVITES Coût Quantité BUDGET 2010
unitaire
2.1.1. Informer/sensibiliser les acteurs locaux sur les
effets Changements Climatiques au niveau national
- - -
ainsi que les effets particuliers dans leurs localités in
situ (par l'expert national)
2.1.2. Elaborer 6 plans de développement local et
d’aménagement du terroir avec l’accent sur la
génération des bénéfices (écologique et socio-
économiques) profitables aux communautés
utilisatrices locales par l'expert (10jours
d'honoraire+DSA)
2.1.3. Elaborer et mettre en œuvre une stratégie de
4000 6 24,000
gestion des ressources humaines pour la gestion
durable d’écosystème naturels (10jours
d'honoraire+DSA)
2.1.4. Elaborer des plans communaux de
développement intégrant les réponses systémique
sur les changements climatiques ainsi que la gestion
durable des ressources et écosystème naturels
ACT.2 (10jours d'honoraire+DSA)
2.2.1. Former les acteurs locaux (par l'expert
national) - - -

2.2.2. Dynamiser les cadres de concertations


existantes (par l'expert national) - - -

2.2.3. Promouvoir des initiatives de coopération


intercommunautaire et intercommunale (par l'expert - - -
national)
2.3.1. Capitaliser et vulgariser les meilleures
pratiques et savoirs locaux (par l'expert national) - - -

2.3.2. Mettre à la disposition des documents


inventoriés sur les meilleurs pratiques aux niveaux - - -
sous régional (20 exemplaires par village)
2.3.3. Former les négociateurs/médiateurs sur la
résolution des conflits (basé sur la system
- - -
traditionnel) dans les sites d’intervention (par
l'expert national)
2.3.4. Renforcer les capacités à la gestion de
prévention de conflits liés à l’accès des ressources et
- - -
écosystèmes naturels dans les sites d’intervention
(par l'expert national)
2.4.1. Mettre en place de la structure de gestion du
projet dans le site d’intervention (10000 par village)
2.4.2. Installer les équipements et moyens de 10000 6 60,000
fonctionnement du projet dans le site d’intervention
2.4.3. Former/renforcer les personnes ressources
locaux
Divers
- - 8000

21
Sous-total
- - 92,000
A.2
GMS 7%
- - 27,548

TOTAL 393,548

3.8. Total Contribution DANIDA


2009 2010 2009-2010
Budget total alloué à l’Activité 1 326,500 274,000 600,500
Budget total alloué à l’Activité 2 116,600 92,000 208,600
GMS 7% 33,352 27,548 60,900
TOTAL 476,452 393,548 870,000

3.9. Total Contribution PNUD

ACTIVITE Agence Fonds Ligne 2009 2010 2011


d’exécution budgétaire
ACTIVITE 3 NEX PNUD 71300 20,000 20,000 -
Gestion du NEX PNUD 71600 10,000 10,000 -
projet DEX PNUD 71600 5000 5,000 -
NEX PNUD 72200 - - -
NEX PNUD 72800 11,000 11,000 -
DEX PNUD 73500 2500 2500 1250
DEX PNUD 74100 1500 1500 23,750
Sous-Total 50,000 50,000 25,000

*NEX : Exécution Nationale


*DEX : Exécution Directe

22
IV. STRATEGIE DE MISE EN ŒUVRE

4.1. Stratégie et arrangements institutionnels du projet PNUD-DANIDA

L’ensemble du programme qui comprend un volet exécuté par l’UICN, et un deuxième par le
PNUD sera sous la responsabilité du SP/CONEDD du MECV. Pour le projet PNUD, le
SP/CONEDD sera l’agence de mise en œuvre tant disque l’UICN aura la charge d’exécuter le
volet qui lui revient. Ces deux projets s’exécuteront de manière complémentaire et le PNUD
et l’UICN soutiendront régulièrement informés de l’avancement de chacun des volets. Pour la
coordination d’ensemble de l’exécution le ministère veillera à assurer la synergie avec les
autres programmes de Changement Climatique.

4.1.2 Organigramme du projet DANIDA

MECV

SP/CONEDD

Comité de Pilotage Equipe du projet


DANIDA

DPECV
CCTP Elargi aux Mouhoun DPAHRH / DPRA
Namentenga Mouhoun Ŕ Namentenga Ŕ
communes Oudalan
Oudalan

Relation hiérarchique
Relation de suivi, de contrôle ou de
partenariat dans la mise en œuvre

4.1.3 Arrangements institutionnels du projet PNUD-DANIDA


Les arrangements institutionnels concernent les aspects de mise en œuvre opérationnelle du
projet en rapport avec les structures étatiques dont les attributions recoupent les résultats
attendus du PNUD-DANIDA. Ils seront donc relatifs soit à des relations de travail, de suivi,
ou d’information et de capitalisation des acquis du PNUD-DANIDA. Les structures étatiques
identifiées dans le cadre de ces arrangements institutionnels relèvent aussi bien du ministère

23
de l’Environnement et du cadre de vie, de celui de l’Agriculture, de l’hydraulique et des
ressources halieutiques, de celui des Ressources animales que de celui des Transports

1. Structures du ministère de l’Environnement et du Cadre de Vie

Au sein du CONEDD lui-même, l’équipe de projet travaillera en étroite collaboration avec les
structures internes en charge du suivi de la mise en œuvre des conventions, notamment sur la
biodiversité, la lutte contre la désertification et sur les zones humides, et celle en charge de la
coordination de la production du rapport national sur l’état de l’environnement.
Au sein du ministère de l’Environnement, l’équipe de projet au sein du CONEDD sera en
relation avec la Direction des études et de la planification (DEP) pour permettre à cette
dernière de jouer son rôle de centralisation de toutes les données relatives aux projets exécutés
par le ministère. Il s’agira d’établir et d’entretenir des relations de travail suivies entre
l’équipe de projet et la DEP. La DEP prendra l’initiative de solliciter l’équipe de projet pour
toutes les informations utiles à sa mission, notamment les données du dispositif de suivi
évaluation, mais également les données relatives aux sources de financement et aux accords
signés dans ce cadre. En un mot, les données utiles à la production régulière du rapport de la
DEP sur l’État d’avancement du projet PNUD-DANIDA dans ses aspects planification,
réalisation physique et réalisation financière seront régulièrement communiquées par l’équipe
de projet à la DEP à sa demande.
De même, il en sera ainsi de la mobilisation de la contre partie financière de l’Etat, au compte
du projet qui sera planifiée par la structure centrale du Ministère de l’Environnement et du
Cadre de Vie en charge des marchés et exécutée par la Direction des Affaires Administrative
dudit ministère.
L’équipe de projet entretiendra également des relations de travail avec la Direction générale
de la conservation de la nature (DGCN). Cette dernière a besoin de capitaliser les acquis du
projet PNUD-DANIDA en relation essentiellement avec sa mission de suivi écologique, de
gestion ressources naturels et des aires de conservation. Dans ce cadre, l’équipe de projet
pourra compter sur l’expertise de cette Direction en cas de besoin pour affiner son Plan de
travail annuel en ce qui concerne les activités précises à programmer sur le terrain. En retour,
la DGCN pourra prendre à son compte les réalisations du PNUD-DANIDA dans les zones de
conservation au niveau des communes et refléter les améliorations au plan écologique dans le
suivi qu’il est chargé d’assurer au plan national. L’initiative reviendra à la DGCN et à
l’équipe de projet de formuler les requêtes chaque fois que le besoin se présente.
Au niveau de la direction technique en charge des forêts, la relation avec l’équipe de projet
sera axée sur l’internalisation des techniques de production ligneuse et de gestion des forêts
villageoises au profit des organisations paysannes couvertes par le projet. En particulier,
l’équipe de projet fera appel à la DIFOR pour le déploiement de la brigade forestière sur les
espaces identifiés dans la zone d’intervention du projet, notamment dans l’Oudalan.
Toutefois, une concertation au démarrage des activités du PNUD-DANIDA peut permettre
aux deux parties d’anticiper leurs besoins respectifs l’un envers l’autre, et de prévoir le
rythme de leur communication.
Avec la Direction générale de l’amélioration du cadre de vie (DGACV) il s’agira pour
l’équipe de projet de tirer profit de l’expertise de cette structure en ce qui concerne sa
stratégie de promotion de l’éducation environnementale, et à la DGACV d’enrichir son action
en prenant en compte les aspects liés à l’adaptation à la variabilité et aux changements
climatiques qui seront conçus dans le cadre du PNUD-DANIDA au profit des communautés
rurales.

2. Structures du ministère de l’Agriculture de l’hydraulique et des ressources halieutiques

24
Les liens se feront avec la Direction générale des ressources en eau (DGRE) pour
l’exploitation des techniques de GIRE dans l’intervention du PNUD-DANIDA. En particulier
les aspects hydrauliques des actions de CES/DRS, les mesures de lutte contre l’ensablement
des cours d’eau et la technique du goutte à goutte que le PANA PPG entend appliquer sur le
terrain au profit des villages retenus. L’apport de la DGRE portera également sur la gestion
des zones humides dans les zones couvertes par le projet. Le projet pourra ainsi bénéficier
des conseils et du savoir faire des experts de la DGRE qui constitue un partenaire clé pour les
actions d’adaptation aux CC.
L’ex Direction générale de la protection des végétaux sera également un partenaire clé de
l’équipe de projet en vue de suivre les indicateurs précurseurs de l’éclosion de foyers de
criquets migrateurs et autres ennemis des cultures dont l’apparition est liée à la variabilité du
climat.
Les structures œuvrant dans les domaines d’alerte précoce, de la sécurité alimentaire,
notamment la Direction générale de la promotion de l’économie rurale (DGPER) et les
instances de gestion du stock de sécurité et de secours d’urgence (SONAGES, CONASUR
relevant du ministère de l’Action Sociale et de la Solidarité Nationale seront impliquées pour
la liaison souhaitée entre la gestion des banques de céréales au niveau local et le stock
national de sécurité. De même la prise en compte des aspects d’adaptation aux CC dans toute
l’approche de sécurité alimentaire leur est destinée comme efforts dans le cadre du projet
PNUD-DANIDA.

3. Structures du ministère des Ressources animales

Le ministère en charge de l’élevage sera en partenariat avec l’équipe de projet à trois


niveaux :
Au niveau de la Direction générale des espaces et des aménagements pastoraux (DGEAP),
l’équipe de projet bénéficiera des conseils en vue de l’optimisation des mesures d’appui
identifiées au profit des éleveurs dans les six villages, particulièrement en ce qui concerne les
parcours, la gestion des aires de pâture et la production fourragère. Cette Direction pourra
bénéficier à son tour des techniques à développer par le projet pour la prise en comptes des
aspects d’adaptation aux CC au profit des éleveurs et de leurs troupeaux.
La Direction générale des prévisions et des statistiques d’élevage (DGPSE) sera un partenaire
privilégié du PNUD-DANIDA pour lui permettre d’affiner ses données statistiques sur les
ressources animales, et le PPG utilisera les données sur les prix des produits de l’élevage et
leurs variations dans le temps pour ses projections et l’estimation de son apport à l’adaptation
aux CC par l’augmentation des revenus des populations rurales à partir des activités de
l’élevage.
La direction en charge du suivi des épizooties, et le Laboratoire national d’élevage en
particulier seront mis à contribution pour le suivi des risques de maladies dues aux vecteurs
liés aux caractéristiques climatiques de la zone du projet. Les mesures d’adaptation des
populations et des espèces composant les troupeaux seront un sujet d’intérêt mutuel tel que
prévu dans le PAPISE.

4.2. Mise en œuvre et suivi évaluation

4.2.1. Mise en œuvre

Pour la mise en œuvre du programme(le volet PNUD et le volet UICN), chacune des parties
responsabilisées au niveau des composantes en aura la charge.

25
La mise en œuvre dudit projet « Adaptation aux changements climatiques en vue de
l’amélioration de la sécurité humaine du Burkina Faso » exécuté par le PNUD, se fera sur
la base de ses expériences passée, notamment celles développées par le FENU et le PNUD
dans la région du centre-nord à travers les projets PAPNA, PANA et ADEPAC. Ces
expériences ont porté sur entre autre, l’élaboration des Plans Communaux de Développement
(PCD) selon une démarche très participative, au niveau des communes rurales et urbaines
jouissent d’une bonne expérience dans le domaine de la sensibilisation des populations locales
sur les questions environnementales.

Les responsabilités du PNUD avec le SP/CONED comme agence du mise en œuvre


couvriront les appuis suivants :
- la facilitation de la mise en œuvre du programme ;
- La planification et le suivi de la qualité technique du programme ;
- La préparation et la soumission des rapports périodiques d’avancement et des
consultations régulières avec les bénéficiaires et les contractants ;
- Le secrétariat des réunions du Comité de suivi
- L’administration et la gestion des fonds du projet en étroite collaboration avec les
points focaux ;
- Le suivi budgétaire
- S’assurer que les fonds avancés sont utilisés en accord avec les plans de travail et le
budget du programme ;
- La préparation des termes de références ;
- La communication régulière et équitable avec toutes les parties prenantes

4.2.2. Suivi-évaluation

Le système de surveillance et de mesure de l'efficacité des actions et mécanismes du


programme intégrera :
 le suivi évaluation et le rapportage périodique de la mise en œuvre du programme ;
 le suivi des effets (écologiques et socio-économiques et de l'efficacité des actions,
mesures et mécanismes de gestion durable des ressources et écosystèmes naturels) ;

Le suivi évaluation des impacts du programme sera basé sur les indicateurs définis dans le
cadre logique.
Pour ce faire, il sera établi en réunion de planification des activités au démarrage, un tableau
de bord de suivi de l’atteinte des objectifs, conformément aux indicateurs ciblés, précisant
pour chaque indicateur :
- Les besoins d’informations au regard de la situation de référence,
- Les taux cibles d’atteinte des objectifs (bornes d’arrivée ; ex : 65% en an 2)
- Le taux d’atteinte ciblé à des étapes bien données (6 mois, 12 mois, 18 mois après le
début des activités)
- Les produits attendus pour chaque période donnée,

Un atelier trimestriel d’autoévaluation sera instauré pour le réajustement des indicateurs et/ou
taux d’atteinte des objectifs et la définition de nouvelles bornes.

Les outils de suivi de l’exécution comprendront :


- Le plan de suivi évaluation du programme
- Les plans de travail et budgets (annuels et trimestriels)
- le rapport de démarrage

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- les rapports périodiques (trimestriels et annuels) d’avancement
- les rapports de suivi budgétaires (mensuels, trimestriels et annuels)
- les revues (mi-parcours et final)
- les rapports d’évaluation externe
- les audits

Le comité de Pilotage existant du Plan d’Action National d’Adaptation aux changements


climatiques sera élargi aux points focaux des structures parties prenantes du programme
(ONG, autorités locales et éventuellement secteur privé), au représentant du SPONG, un
représentant de l’Ambassade du Danemark au Burkina Faso. En rappel, les représentants de
l’UICN et du PNUD sont déjà membres du CP existant.

Ce comité assurera la supervision générale et la surveillance technique du programme. De


manière spécifique il assurera l’examen et l’approbation de tous les documents relatifs à
l’exécution du programme, notamment :
- les plans de travail et les budgets ;
- les rapports périodiques d’avancement
- les rapports d’évaluation
- les rapports spécifiques
- Les termes de références des consultants, des évaluations et des audits.

Il prodiguera des conseils et des orientations nécessaires à la bonne exécution du programme.


Le mode de fonctionnement sera défini lors de la première réunion du comité, dès
l’approbation du projet.

4.3. Gestion des fonds


Le fonds du projet sera géré par le PNUD selon la modalité d’exécution nationale. (voir le
document « EXECUTION NATIONALE : MANUEL DES REGLES ET PROCEDURES DE
GESTION DES PROJETS/PROGRAMMES »

Les TDR du Comité de Pilotage seront reformulés par rapport à ceux existants du CP/PANA
et joints en annexe.

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ANNEXE 1. Village SOURI Croquis du terroir de Souri (SP/CONEDD, 2006)

28
ANNEXE 2 : Croquis du terroir de Monkuy (SP/CONEDD, 2006)

29
Annexe 3. CARTE DU TERROIR DE SAFI

30
Annexe 4 ; Un comité de pilotage (CP)
Il a pour objet l’orientation, l’appui-conseil, le suivi et le contrôle de la mise en œuvre du projet
PANA PPG. Le Comité de pilotage du PNUD-DANIDA sera le même que celui mis en place par
les Autorités du Burkina pour l’élaboration de la Seconde communication nationale (SCN) sur la
Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Toutefois, pour
être conforme à la réglementation en vigueur, notamment aux dispositions du decret 2007 -775
/PRESS/PM MEF relatif à la réglementation générale des projets ou programmes de développement
exécutés au Burkina, sa composition sera élargie à
 trois (3) représentants des collectivités territoriales, à raison d’un représentant du Conseil
communal, en l’occurrence le maire ou son représentant, de chacune des trois communes dont
relèvent les villages retenus dans le cadre du projet
 trois représentants des bénéficiaires, à raison d’un membre représentant l’ensemble des
groupements, organisations paysannes, organisations des professionnels, producteurs, ménages
suivis dans les deux villages par province couverte par le projet
 un représentant des partenaires techniques et financiers.

Le CP a pour attributions :
 La validation des documents clés du projet, notamment les Plans de travail annuels, les planning
et les budgets y relatifs, de même que les rapports d’étapes et autres produits issus de la mise en
œuvre du projet
 Le suivi des différentes étapes de mise en œuvre du projet
Le Comité de pilotage se réunit statutairement deux fois par an en session ordinaire, soit une fois
par semestre en juillet et décembre au plus tard, sur convocation de son président, à savoir le
Secrétaire général du ministère de tutelle technique à l’effet de :
 Examiner le plan d’exécution du projet
 Examiner les différents rapports d’évaluation du projet
 Examiner les différents rapports d’activités et financiers périodiques
 Examiner les programmes d’activités annuel, le budget et le paln de passation des marchés
 Veiller à la mise en œuvre des recommandations du Comité de pilotage, des missions de
supervision et de suivi des dfférents audits
 Evaluer les performances du(de la) coordonnateur(trice) du projet conformément à sa lettre de
mission
 Faire des recommandations à l’attention du(de la) coordonnateur(trice) du projet et des
différents partenaires intervenant dans la vie du projet
 Approuver les états financiers du projet
 Examiner tout dossier soumis à son approbation

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