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B.P. 202
MBANZA-NGUNGU/KONGO CENTRAL
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
Option : GESTION
Directeur :
Prof. GAMELA NGINU Odilon
Rapporteur :
C.T. KIMFUTA KIKANDA Franck
Présenté par :
KIATOKO SOLI Murphy
EPIGRAPHE
« Ce n’est pas la fin. Ce n’est même pas le commencement de la fin. Mais c’est,
peut-être, la fin du commencement »
Winston Churchill
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IN MEMORIAM
Notre mère était une femme formidable qui a influencé d’innombrable vie. A notre
regrettée maman Mimi MILAMI SOLI, que vous soyez immortalisée par ce travail. Vos
empreintes restent à jamais marquées dans le souvenir de nos pensées. C’est
aujourd’hui plus que jamais que nous apprécions la valeur de vos efforts, la justesse de
votre éducation et le caractère précieux de vos conseils.
DEDICACE
REMERCIEMENTS
Nous rendons grâce au tout puissant pour la vie et la bonne santé qu’il nous a
accordées au moment de l’élaboration dudit travail. Nous remercions, avant tout, les
autorités académiques et scientifiques de l’Université Kongo, pour leur dévouement à
notre formation.
Nous ne pouvons clore ce point précis sans remercier tous nos camarades et
compagnons de lutte en général, et particulièrement à Therance BANZUZI, ALDO NZUIKI,
Louange TEKADIOMONA, Glody LUKAU, Japhet LUKEBA, KABUNGULU SADIKI, Ronish
DIAKOTA, Isaac TSHIKUMA, Shekinah MANTEZOLO pour avoir partagé ensemble les
difficultés et épreuves de tout genre.
Que tous ceux qui ne sont pas cités ici, mais qui d’une façon ou d’une autre ont
contribué à la réussite de ce travail, trouvent à travers ces lignes l’expression de notre
profonde gratitude.
INTRODUCTION
0.1. Problématique
Le but d’une entreprise est de réaliser un projet productif, avec ses dimensions
économiques et sociétales, qui soit durable dans un environnement concurrentiel ; le
profit est un des moyens de rendre pérenne un tel projet. La vision purement
économique de l’entreprise est complétée par une dimension sociale et va donc au-
delà de la recherche du profit : cette vision économico-sociale inclut la recherche et
l’amélioration du bien-être de toutes les parties concernées par l’activité de l’entreprise
(les parie prenantes ou « stockhelders » en anglais), principalement les employés, les
clients, le public et la société.1
1
Professeur Odilon GAMELA ; cours de Politique et Entreprise ; L2/FASEG UK ; 2021 ; page 7
Page 2 sur 8
2
Godé MpoyKadima, LES ENTREPRISES PUBLIQUES EN RD CONGO. Les enjeux de la réforme, 2019
Paris: Harmattan
3
G. PEISER, Droit administratif général, 24ème éd., éd. Dalloz,2008,p.174
44
LUKOMBE NGHENDA, Droit congolais des sociétés, Tome 2, PUC, 1999, p. 942
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5
- sociétés commerciales ;
- dissolution et liquidation.
Pour les initiateurs de cette réforme, le succès allait être bénéfique d'abord à
l'Etat congolais par l'insufflement d'une nouvelle dynamique aux entreprises du
portefeuille en vue d'améliorer leur potentiel de production et de rentabilité, par la
contribution au renforcement de la compétitivité de ces entreprises et de l'ensemble de
l' économie nationale, et par l'augmentation des ressources financières de l'Etat au
travers des impôts et autres taxes. Ensuite, le succès de ces réformes devrait bénéficier
aux entreprises transformées elles-mêmes qui devraient avoir des capitaux frais dont
elles ont grandement besoin pour leur modernisation et performance.
Une entreprise performante doit être à la fois efficace et efficiente. Elle est
efficace lorsqu'elle atteint les objectifs qu'elle s'est fixés. Elle est efficiente lorsqu'elle
minimise les moyens mis en œuvre pour atteindre les objectifs qu'elle s'est fixés.
5
Art 2 de la loi N° 08/007 du 07 juillet 2008 portant dispositions générales relatives à la transformation
des entreprises publiques
6
Bertrand SogbossiBocco, Perception de la notion de performance par les dirigeants des petites
entreprises en Afrique », 2010/1 n°241 | pages 117 à 124.
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La performance renvoie donc à un résultat positif. Elle peut être approchée par
l'organisation dans son ensemble, mais elle peut concerner un domaine particulier
comme la performance financière. De nos jours, la performance recherchée au sein de
l’entreprise est la performance globale qui tient compte de plusieurs dimensions,
notamment, la dimension économique, sociale et environnementale (Baret, 2006). Ce
qui nous montre que le concept de performance est multidimensionnel et ne peut pas
7
Z. Issor, La performance de l’entreprise : un concept complexe aux multiples dimensions, 2017, Ed De
Boeck Supérieur
8
Christian HOARAU : Maîtriser le Diagnostic Financier 3e édition, paris cedex 10 p79
9
C. Botton, M.H. Jobin, N. Haithem, Système de gestion de la performance : les conditions du succès,
2012, ed Association de Recherches et Publications en Management
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Depuis 2008 certaines des entreprises du portefeuille de l'Etat ont connu une
transformation qui en a fait des sociétés commerciales. C'est dans ce contexte que la
SNEL qui était une entreprise de l'Etat a eu le statut d'une société commerciale.
0.2. Objectifs
réforme
Afin de réduire l‘abstraction dans la suite de notre recherche, nous avançons les
propositions suivantes en rapport avec nos questions de recherche.
Pour bien mener notre étude, nous avons recouru aux méthodes et techniques
suivantes :
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Avant d'entrer dans le vif de ce travail, il est de coutume scientifique que nous
commencions par passer en revue certains points qui faciliteront la compréhension du
travail. Ainsi, La première section parle de la performance et la deuxième section
présente l’approche théorique et empirique.
1.1. Définitions
Etymologiquement, performance vient de l’ancien français ‘’parformer‘’ qui signifiait «
accomplir, exécuter » au XIIIe siècle (Petit Robert). Le verbe anglais ‘’to perform’’
apparaît au XVe siècle avec une signification plus large (Stéphane Jacquet, 2011)
C’est pour cela que nous disons qu’une entreprise est dite performante si elle
est efficace, en atteignant tous ses objectifs, et efficiente en fonctionnant avec les
moyens adéquats, aux moindres coûts.
des comptes sur sa performance et sur l’utilisation des moyens mis en son autorité.
A notre avis, cette définition ne tient compte que de la réalisation des objectifs
organisationnels mais ne prend pas en considération les moyens mis en œuvre pour les
accomplir. Ainsi, nous proposons la définition suivante : La performance est la capacité
ou le degré d’une organisation d’atteindre les buts, les objectifs, les plans ou les
programmes qu’elle s’est fixée aux moindres coûts et dans les meilleurs délais.
J.-b. Carriere (1999) conclut alors que la performance n’est rien d’autre que
l’évolution de l’entreprise ou son agrandissement. Cette notion de performance peut se
résumer à l’idée de réussite ou de succès de l’entreprise (M. boyer, 1999 ; J.-P.
Mamboundou, 2003), réussite ne pouvant être obtenue sans sanction positive du
marché (P. barillot, 2001).
Dans le champ de l’entreprise, le slogan est aujourd’hui très clair et bien ciselé :
il faut performer afin de garantir la survie et la pérennité de son organisation, et
11
Bourguignon A., « Peut-on définir la performance ? », Revue française de comptabilité, 1995, p7.
12
SogbossiBocco, « Perception de la notion de performance par les dirigeants des petites entreprises en
Afrique », 2010/1 n°241 | pages 117 à 124.
13
J. SAULQUIN, G. SCHIER, « responsabilité sociale des entreprise et performance », complémentarité ou
substituabilité, la revue des sciences de gestion, 2007/1n°223, p.61
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1.2.1. Efficacité
Une action est « efficace » quand elle produit l'effet attendu. Dans une
organisation, l'efficacité dépend des enjeux en présence. Elle se définit par rapport aux
buts des acteurs et aux exigences des environnements. Elle signifie qu'on a répondu
aux activités des principaux constituants stratégiques de l'organisation.
Selon Philippe CAMUS (2000), une action est efficace si les objectifs sont
atteints. Par exemple, produire la quantité demandée.
D’après Isabelle CALME et als (2003), l’efficacité est définie comme l’atteinte
des objectifs par l’entreprise.
Pour Allain MIKOL (1989), l’efficacité d’une entreprise a longtemps été perçue
comme un concept unidimensionnel et mesurée par un seul indicateur, en particulier
financier : chiffre d’affaires, profit, rentabilité.
14
Que sais-je N° 2167 ; « l'audit opérationnel » ; édition : PUF ; Presse universitaire de France ; 1984
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1.2.2. Efficience
D’après A. ETZIONI cité par Allain MIKOL (1989), l’efficience tient compte de la
façon dont les ressources disponibles sont utilisées. L’efficience compare les résultats
(prévus ou réalisés) aux moyens (prévus ou réalisés).
Par efficience, l’entreprise ne vise pas seulement à atteindre ses objectifs, mais
aussi à les atteindre aux moindres coûts. Elle cherche pour son bien la façon dont elle
peut atteindre ses objectifs tout en dépensant des ressources moins élevées.
En voici cinq d’entre elles qui sont actuellement les plus recherchées par les
dirigeants des organisations :
15
BOURGUIGNON A, « Performance et contrôle de gestion », in Encyclopédie comptabilité-contrôle-Audit, Economica,
Paris, 2000, p 931.
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- La valeur ajoutée ;
En effet, elle est définie par Ouattara comme étant « la capacité de l’entreprise à
satisfaire sa clientèle, en lui proposant des biens et des services de bonne qualité, et qui
sont aptes à répondre aux attentes de ses clients ». (Ouattara, 2007)
rapport entre son effort social et l’attitude de ses salaires. La performance sociale est
aussi définie comme le niveau de satisfaction atteint par l’individu participant à la vie de
l’organisation. Ou encore l’intensité ; avec laquelle chaque individu adhère et collabore
aux propos et aux moyens de l’organisation.
Elle fait référence à la capacité d'une entreprise ou d'une organisation à gérer ses
relations avec ses parties prenantes, notamment les employés, les clients, les
partenaires commerciaux et les communautés locales.
Une entreprise qui réussit sur le plan de la performance sociale est capable de
créer des relations positives et durables avec ses parties prenantes, de gérer
efficacement les risques sociaux et environnementaux, et de contribuer de manière
positive à la société en général. La performance sociale peut également être mesurée
en termes de contributions philanthropiques ou de soutien apporté à des causes
sociales ou environnementales.
17
CHARLES Lusthaus, MARIE, HELENE, « cadre pour l’amélioration de la performance », évaluation
organisationnelle, Canda, 2003, p 151.
18
GUINDON M., MORIN E., BOULIANNE E. Op Cit, p 21.
19
GODQUIN M., « Microfinance repayment performance in Bangladesh: how to improve the allocation of loans by
MFIs », World Development, vol. 32, n° 11, 2004.
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Pour évaluer la performance d'une entreprise, il est nécessaire d'effectuer des mesures
à tous les niveaux : financier, économique, social, organisationnel, etc.
L'EVA (Economic Value Added) : ce ratio permet de mesurer la création de valeur pour
l'actionnaire. C'est la différence entre le résultat opérationnel et les capitaux investis.
Ces trois indicateurs sont chiffrables, c’est-à-dire qu’on peut mesurer. Ce sont
des indicateurs quantitatifs
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A la part du marché qui détermine le poids de l’organisation sur son marché et permet
de la situer par rapport à ses concurrents ;
A la fidélité des consommateurs qui étude permet de mettre en place des actions de
fidélisation des clients et ainsi d’améliorer la performance commerciale de
l’organisation ;
20
BESSIRE D., « Définir la performance », Comptabilité-Contrôle-Audit, vol.5 T1, Septembre, 1999, pp. 416-424.
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et d'analyser la structure des coûts de tout le processus qui consomme des ressources
dont il faut évaluer les coûts. Donc une analyse de chaque processus permet
d'optimiser l'utilisation de ces ressources afin de réduire les coûts. Cette démarche se
focalise sur les coûts intrinsèques du processus, en dehors de tout autre critère ou
valeur produite.
Pratiquement, ces trois méthodes sont plus ou moins adaptées selon le type de
processus. Ainsi pour :
Le tableau suivant montre ces quatre dimensions ainsi que les critères qui les
définissent. Lorsqu’on veut mesurer la performance d’une organisation, il faut d’abord
déterminer les dimensions qui sont nécessaires pour la décrire. En d’autres termes, il
faut choisir un nombre minimal de composantes principales, suffisantes pour rendre
21
MORIN E., GUINDON M., BOULIANNE E., les indicateurs de performance, Editeur Guérin Montréal, 1996.
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PERENNITE DE
EFFICIENCE ECONOMIQUE
L’ORGANISATION
- Compétitivité
- Satisfaction de la communauté
Source : MORIN, SAVOIE, BEAUDIN (1994)22.
22
MORIN E., GUINDON M., BOULIANNE E., les indicateurs de performance, Editeur Guérin Montréal, 1996, p 33.
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Dans cette section, il sera pour nous question d’énumérer les différentes théories
liées à la performance.
Depuis les travaux des économistes classiques (Porter, 1979; Barney, 1991), la
littérature relative aux déterminants de la performance de l'entreprise s'est développée
autour de deux grandes perspectives théoriques: le point de vue basé sur le marché et
le point de vue basé sur les ressources.
En effet, les travaux de Porter (1979), Geroski et Masson (1987), Cano et al (2004)
et de Grinstein (2008) considèrent que les déterminants de la performance de
l'entreprise sont liés au marché (MBV). Cette perspective met l'accent sur
l'environnement externe de l'entreprise et les caractéristiques du marché.
D’autres travaux (RBV) comme ceux initiés par Barney (1991); Peteraf, (1993) et
Day (2011) ont fourni des modèles en se concentrant sur les ressources propres à
l'entreprise pour expliquer leurs performances.
Le « Comportement » qui signifie ce que les firmes font et la manière dont elles le font.
Cela inclut les stratégies de positionnement, de R&D, de production, de prix, de
distribution, etc. Cela inclut également des variables de stratégie générale comme les
pratiques collusives ou encore les activités de fusions et d'acquisitions.
La « Performance » qui fait référence aux résultats pour l'industrie dans son ensemble
et pour les firmes individuelles.
Aujourd’hui, les nouvelles versions du modèle mettent en avant une autre force
qui influence la compétitivité des entreprises d’un secteur qui est l’état et son rôle de
législateur (la politique et la législation mises en œuvre).
L’approche Resource Based-View (RBV) est une théorie défendue par: Wernerfelt
(1984), Barney (1991) et Peteraf (1993) qui considèrent que les facteurs déterminants
de la performance de l’entreprise sont liés à son environnement interne, notamment: les
ressources de l'entreprise. Elle a fourni des cadres tels que VRIO.
VRIO est un modèle formalisé par J. Barney en 1995. Il définit les ressources clés
permettant à l’entreprise d’acquérir un avantage concurrentiel et par conséquent être
performante.
Miller et Shamsie ont fait plus tard une distinction entre les ressources basées sur la
propriété et les ressources basées sur la connaissance (Miller et Shamsie, 1996).
L’approche hybride est une théorie défendue entre autres par: Marion et al. (2012)
qui identifient trois grands courants pour expliquer les sources de performance d’une
entreprise: sa position stratégique, ses ressources et la façon dont elle les met en
œuvre.
Marion et al. (2012) s’appuient sur les travaux de Gahan et Porter (1997) pour
préciser que les caractéristiques de l’industrie et le positionnement concurrentiel des
entreprises expliqueraient la moitié de la performance. Il met en relief aussi
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Ici, l’efficacité (E) est le produit de la position stratégique (PS), des Ressources
que peut mobiliser l’entreprise (R) et de la qualité de leur mise en oeuvre (MoeR). Les
auteurs signalent que la performance sera d’autant plus forte et solide dans le temps
que l’entreprise saura renforcer les trois termes (PS, R, et Moer); mais aussi que l’un des
termes peut compenser la faiblesse dans un autre champ de performance.
La théorie des objectifs Cette théorie postule que la performance dépend des résultats
que l'entreprise s'est fixée. Les objectifs doivent être clairs, spécifiques et mesurables
pour que l'entreprise puisse les atteindre avec succès.
La théorie des ressources Selon cette théorie, l'accès à des ressources telles que la
technologie, l'information ou le capital sera un facteur déterminant dans la performance
d'une entreprise.
Dans cette partie du travail, nous allons présenter les travaux qui ont eu à
parler da la performance financière et sociale pour essayer de retracer les points
communs et les points de divergence.
J.G. Combs. et al. (2005) ont recensé 238 études empiriques utilisant 56
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indicateurs de performance. Ils ont constaté que la performance financière a été utilisée
à hauteur de 82% avec la rentabilité comme étant le choix le plus courant en termes de
mesures comptables. Les chercheurs ont conclu qu’il n’existe aucun modèle subjectif
complet, couvrant tous les aspects du rendement des entreprises et permettant une
évaluation aussi précise que celle qui est requise.
R.P. JayaniRajapathirana, Yan Hui (2017) ont réalisé une étude couvrant
379 cadres supérieurs dans le secteur des assurances au Sri Lanka. L’étude montre un
effet dominos qui se déclenche par le biais de la capacité d’innovation. En effet, la
capacité d'innovation et les innovations elles même influencent positivement sur la
performance de l'innovation, qui impacte à son tour la performance du marché et les
performances financières de l’entreprise.
A. Cabagnols et C. Le Bas (2006) ont réalisé une étude qualitative sur les
principaux déterminants de la performance sociétale (RSE) sur le plan social, sociétale
et environnemental de 214 entreprises de la région de Rhône-Alpes. Ils ont conclu que
les trois aspects de la RSE ne sont pas impactés par les mêmes facteurs. En effet, le
secteur d’activité est quasi nul dans le cas de l’engagement des entreprises en faveur
de l’environnement. Également, la taille semble avoir un effet positif sur le plan
environnemental et social. Enfin, la formalisation des connaissances et l’âge
constituent des facteurs positifs expliquant l’engagement sociétal et environnemental
des entreprises.
1.1.1. Définitions
23
L’ouverture à la concurrence des monopoles d’État, Analyses du CGEFi no 1, Ministère de l'Économie et
des Finances, avril 2013
24
Pourquoi la libéralisation des services est-elle importante ?, Organisation mondiale du commerce
(OMC)
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Selon la FMI, Les politiques qui ouvrent une économie au commerce et aux
investissements du reste du monde sont indispensables à une croissance économique
soutenue.
1.1.2. Objectifs
25
Libéralisation du commerce mondial et pays en développement, Étude thématique du FMI », sur imf.org,
octobre 2016
26
Alain Lambert, Libéralisme et dérégulation : une clarification nécessaire, Notaires/Vie professionnelle
no 265, septembre-octobre 2007
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à offrir les services les plus adaptés à la demande et les plus performants.
Dans un monde en évolution, il est difficile pour le régulateur, et même pour les
firmes du secteur, de connaitre à chaque instant la véritable frontière technologique.
L’instauration d’une forme de concurrence permet de faire émerger les techniques
innovantes et de rendre publique la nature et les performances des entreprises
performantes.
Une libéralisation n’est pas dans le principe identique à une privatisation de (ou
des) l'entreprise(s) publique(s) d'origine.
Depuis la fin des années 1980, les privatisations sont le fruit d'un consensus
largement partagé par les responsables politiques de la majorité des pays de l'Union
européenne afin de réformer les secteurs contrôlés par des entreprises publiques et de
réduire l'endettement. Le traité de Rome proclame la neutralité des autorités
européennes vis-à-vis des formes de propriété des entreprises.
L'opposition de principe s'est, par contre, manifestée beaucoup plus tôt et plus
vivement lorsqu'il s'est agi du désengagement de l'État de sociétés de service public:
transport en commun, électricité, eau, poste et télécommunications. Il apparaissait à
beaucoup que seul l'État pouvait assurer ces services de manière satisfaisante. Les
raisons ne manquaient pas. Qu'il s'agisse d'une réponse aux besoins primaires des
populations (eau), d'un levier essentiel du développement économique et social
(électricité) ou d'un enjeu stratégique, voire de sécurité nationale (télécommunications),
ces services devaient nécessairement rester dans le giron de l'État.
C'est l'action de changer, de modifier quelque chose ; c'est le passage d'un état
à un autre. Bref, c'est une modification profonde ou tout ce qui bouleverse l'ordre établi.
En effet, la réforme d’une entreprise publique peut être définie comme étant
tout changement apporté à cette dernière pour améliorer son fonctionnement en vue de
la rendre plus performante.
27
Dictionnaire Bordas, Paris 1998, Montréal, page 1208.
28
Petit Larousse illustré, Larousse/VUEF, Paris, 2001, p.869
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Cependant, il est presque inadéquat d'opter pour la forme consacrée par les
sociétés commerciales et de fonctionner comme une SARL au lieu de créer une forme
particulière adaptée à cette réalité.
2. Le secteur de l'Energie :
3. Le secteur de l'industrie :
4. Le secteur de transport :
5. Le secteur de télécommunication :
Le désengagement est une politique qui vise à soustraire une activité des
missions de l'Etat.
30
Maxence kiyana ; Entreprise du portefeuille de l’Etat en RDC, définition et exemple ; 2022
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nouvelle approche qui circonscrit néanmoins le rôle de l'Etat, n'a pas vocation à
s'installer dans les affaires en lieu et place de l'initiative privée, mais se doit d'intervenir
occasionnellement dans l'économie au moyen de l'appropriation des activités
productives qui intègrent le désengagement progressif des capitaux publics en fonction
de la croissance de l'économie et de maturation de la relève privée.
Choisir les opérateurs privés retenus pour acquérir les actions, les parts
sociales, les actifs ou la gestion de l'entreprise du portefeuille concerné.
L'ouverture et l'analyse des plis sont effectuées par une commission ad hoc,
présidée par cet organe.
Dans cette section nous allons traiter de deux grands points. Le premier point
porte sur la présentation de la SNEL, en insistant sur son historique, sa mission et en
suite sa nature et forme juridique. Le deuxième point parle de la structure organique de
la S.N.EL.
3.1.1.1. Historique
A ce jour, le service public de l’électricité est confié à la S.N.EL, il est érigé sous
forme de société d’Etat, régie par la loi-cadre sur les entreprises publiques et
l’ordonnance n° 78/196 du 5 mai 1978 approuvant ses statuts, sous la tutelle technique
du ministère ayant l’énergie dans ses attributions ; la tutelle administrative et financière
étant assurée par le ministère de portefeuille.
1. de capter et d’utiliser les eaux du fleuve Congo dans la région d’Inga pour la
production d’énergie électrique ou à toutes autres fins;
2. de construire ou exploiter par elle-même ou par des tiers pour elle-même, tous
ouvrages, installations et usines pour le captage des forces hydrauliques ou l’utilisation
des sources d’énergie. Il faut préciser ici que cette formule simple s’explique par le fait
qu’Inga n’est pas la seule source d’énergie hydroélectrique du Congo. Il en existe
d’autres, de moindre importance certes, mais néanmoins exploitables et
économiquement viables ;
L’ordonnance loi n°33 du 16/5/ 1970 créant la S.N.EL stipule qu’il s’agit d’une
société nationale ordonnance-loi n°74/023 du 09/02/1974 portant statut de la S.N.EL
précise que la S.N.EL est un établissement public. En se référant au sens étymologique
des termes, l’on peut dire que la S.N.EL est une société qui appartient à la nation
Congolaise. Mais cela n’apporte aucune lumière sur la nature juridique.
C’est si vrai que l’on peut noter avec DUPONT que les expressions « entreprise
nationale publique ou nationalisée ou société nationale » sont employées
indifféremment. Ajoutons avec le même auteur, nous disons que les entreprises
nationales se définissent par opposition aux établissements administratifs comme des
organismes à caractère industriel et commercial. Mais cette distinction non plus ne
résout la question qui nous préoccupe. Ce qu’elle ajoute, c’est qu’il s’agit d’un
organisme public qui diffère d’un établissement public administratif par son caractère
commercial et• industriel. Ainsi la qualification légale n’étant pas susceptible de fournir
la certitude sur la nature juridique précise d’une institution, c’est à l’ensemble de ses
règles d’organisation et de fonctionnement qu’il faut recourir pour-découvrir sa vraie
nature juridique.
Sur le plan politique, l’Etat ne peut pas se désintéresser d’un secteur qui non
seulement a un impact profond sur le développement économique du pays, mais peut
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Avoir une main mise sur ce secteur, c’est là une mission que le comité de contrôle
technique et financier d’Inga était incapable de remplir efficacement. D’où la création
d’un nouvel organisme s’imposait. Aussi le Président de la République devait-ilrépondre
a cette exigence en créant, par O.L. n°70/033 du 16/05/ 1970 un organisme autonome
chargé de tous les problèmes touchant l’aménagement et l’exploitation hydroélectrique
d’Inga; S.N.EL cerveau unique appelé à centraliser tous le problème de l’électrification
du pays. Le même texte met fin à l’existence du comité de contrôle technique et
financier pour les travaux d’Inga (Energie et progrès, revue trimestrielle de la S.N.EL,
1972, p. 11)
A ce point, il nous faut d’abord signaler que la S.N.EL connaît une double tutelle,
celle du Ministère de l’énergie pour l’aspect technique et celle du Ministère de
portefeuille pour l’aspect financier. Du point de vue de la gestion; la S.N.EL est
administrée par un conseil d’administration qui est secondé par le comité de gestion. Le
Collège de Commissaires aux Comptes ainsi que certains départements qui existent
pour la surveillance.
C’est un organe dans lequel toutes les décisions de l’entreprise sont prises. Il fixe
la politique de rémunération et de recrutement des agents ; il est constitué de sept
membres au minimum et neuf au minimum
tous les Congolais pour leurs épanouissements, singulièrement ceux habitant les
milieux ruraux.
Cette situation géographique montre avec plus de clarté que le siège de la S.N.EL
est situé aux croisements des avenues Batetela et de la justice.
traduire dans les faits une véritable société d’électricité à échelon national et
international ;
définir son développement à court, moyen et long terme en rapport avec les
objectifs généraux lui assignés par l’Etat ; produire, transporter et distribuer
l’électricité au moindre coût.
service en 1982. Cette période des grands travaux a été couronnée par la construction
de la ligne de plus ou moins 500 kV CC Inga - Kolwezi (1774km) ; la plus longue du
monde. Entrée en service industriel en 1983, cette ligne était initialement destinée à
l’approvisionnement en énergie électrique des mines et usines du Katanga, au sud du
pays. Aujourd’hui, elle permet une desserte de quelques pays d’Afrique australe
(Zambie, Zimbabwe et Afrique du sud).
ORGANIGRAMME DE LA SNEL
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3.2.1. Généralités
La consommation moyenne par abonné à cette époque était de 80419kw par an.
Le central hydraulique de la force du Bas-Congo fut alimenté par un poste de 70/6,6kw
et comprenait 18 cabines dont 7 de la SNEL. Signalons ici, qu’avant l’arrivée du courant
électrique de la SNEL à Mbanza-Ngungu, ce centre était alimenté par le secteur
hydraulique avec 2 possibilités : soit le barrage d’Inga, soit le barrage de Zongo.
3.2.2. Objectifs
Dans cette section, il est Question de faire une brève présentation de la SNEL/CVS
(centre de vente service) Mbanza-Ngungu.
CABINE HOPITAL;
CABINE PAN;
CABINE THYS;
CABINE NOKI;
CABINE TRABEKA;
CADINE YUKULA;
CABINE OFFITRA;
CABINE MUKOKO;
CABINE CRIST-ROI;
CABINE LOMA;
CABINE ATHENEE;
CABINE MANGU;
CABINE BOKO;
CABINE DISENGOMOKA.
3.3.1. Organisation
Secrétariat Administratif ;
Comptabilité et finance ;
Secrétariat ;
Dans le présent chapitre il s’agit de présenter le nœud de notre travail, qui est
d’évaluer niveau de performance de la SNL/MBANZA-NGUNGU avant et après sa
transformation en entreprise commerciale. Il comprend deux sections, la première
section aborde l’approche méthodologique et la deuxième section présente les
résultats de l’enquête.
- Enfin pour une analyse assez pointue, il faillait une institution qui tient dans la
durée (expérience) et disposant d’un système d’information et de gestion qui
implique des données fiables.
Les techniques sont inspirées des outils tels que les questionnaires et
un guide d’entretien ayant servi de bases d’enquête auprès des individus qui
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composent l’échantillon.
Les données obtenues ont été classées, dénombrées puis ont servi une
base dans la confection des matrices d’analyse et de calcul de certains ratios.
L’analyse des données s’est fait sur la base des résultats obtenus du
traitement des données. Elle a permis de ressortir les liens entre les différentes
données pour servir de base à la vérification des hypothèses de recherche.
Tableau n°1 : Présentation des recettes prévues et des recettes réalisées en franc
congolais de 2005 à 2022
PEVISION REALISATION
ANNEE
2005 3 426 740 000 1 077 473 600
2006 3 134 050 500 1 001 289 275
2007 3 193 543 075 1 734 528 875
2008 3 819 617 675 2 514 008 100
2009 3 740 104 525 3 308 659 825
2010 4 617 300 825 3 724 572 850
2011 4 697 095 050 3 929 998 575
2012 5 050 008 750 4 247 519 425
2013 5 280 287 875 4 251 865 025
2014 6 367 054 025 4 915 565 775
2015 6 320 382 275 4 501 294 050
2016 6 302 081 100 5 240 340 575
2017 6 833 997 900 4 100 230 200
2018 6 081 674 850 4 876 562 525
2019 6 740 359 925 5 300 875 425
2020 6 851 280 475 5 250 021 975
2021 7 033 527 700 5 333 027 950
2022 7 000 149 775 5 491 566 950
Source : Bureau commerciale de la SNEL/MBANZA-NGUNGU
Nous avons pensé convertir ces chiffres en dollar, qui est une monnaie forte,
pour éviter l’effet d’inflation. Nous reprenons ainsi dans le tableau ci-dessous
l’évolution annuelle du taux de dollar de 2005 à 2022 :
Tableau N°2 : Evolution du taux du dollar américain par rapport au franc congolais
de 2005 à 2022
TAUX
ANNEE USD
2005 431
2006 503
2007 502
2008 639
Page 57 sur 63
2009 903
2010 915
2011 911
2012 915
2013 926
2014 925
2015 925
2016 984
2017 1566
2018 1636
2019 1673
2020 1969
2021 2040
2022 2057
Source : Rapports annuels BBC
Tableau n°3 : Présentation des écarts entre dans les recettes en dollar américain de 2005 à 2022
9 000 000,00
8 000 000,00
7 000 000,00
6 000 000,00
5 000 000,00
4 000 000,00
3 000 000,00
2 000 000,00
1 000 000,00
-
04
20
05
20
06
20
07
20
08
20
09
20
10
20
11
20
12
20
13
20
14
20
15
20
16
20
17
20
18
20
19
20
20
20
21
20
22
20
23
20
PREVISION USD REALISATION USD
Dans la plupart des années, les réalisations sont inférieures aux prévisions.
Cela peut indiquer des difficultés à atteindre les objectifs fixés ou des imprévus qui
ont affecté les performances financières de la SNEL. Les prévisions et les
réalisations ont généralement diminué au cours des dernières années, avec des
fluctuations d'une année à l'autre. Cela peut refléter des défis économiques,
opérationnels ou structurels auxquels la SNEL a été confrontée.
Après 2014, on observe des écarts plus importants entre les prévisions et les
réalisations. Les variations en pourcentage sont plus élevées, atteignant -28,78 % en
2015 et -40,00 % en 2017. Cela peut indiquer des défis supplémentaires rencontrés
par la SNEL au cours de cette période.
En 2008, l'indice de référence est de 100, ce qui signifie que les recettes
réalisées cette année-là correspondent à 100% des recettes de référence. C'est la
base à partir de laquelle les autres années sont comparées. On peut observer des
variations par rapport à l'année de référence. Par exemple, en 2005, l'indice est de
63,54%, ce qui indique que les recettes réalisées cette année là représentent environ
63,54% des recettes de référence de 2008.
VARIATION en
ANNEE REALISATIONS USD ECART %
2005 2 499 938,75 - -
2006 1 990 634,74 -509 304,01 -20,37
2007 3 455 236,80 1 464 602,06 73,57
2008 3 934 284,98 479 048,17 13,86
Page 61 sur 67
Dans ce point, nous allons présenter les recettes sur facturation de la SNEL de
2005 à 2022.
Tableau N°5 : Evolution des recettes sur facturation en franc congolais de 2005 à
2022
FACTURATION
5 000 000
4 000 000
3 000 000
2 000 000
1 000 000
-
04
20
05
20
06
20
07
20
08
20
09
20
10
20
11
20
12
20
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20
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20
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16
20
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18
20
19
20
20
20
21
20
22
20
23
20
Les années 2013 et 2014 enregistrent les recettes sur facturation les plus
élevées au cours de la période étudiée. Cela peut être dû à des facteurs tels que
l'augmentation de la demande d'électricité, des tarifs plus élevés ou d'autres facteurs
économiques. Les années 2017 et 2020 présentent les recettes sur facturation les
plus basses, avec des chiffres inférieurs à 2,5 millions USD. Cela peut indiquer des
défis ou des difficultés financières rencontrées par l’entreprise au cours de ces
années.
Avant la réforme :
Après la réforme :
Page 65 sur 71
Les recettes sur facturation après la réforme montrent une tendance générale à
la croissance, bien que avec des fluctuations d'une année à l'autre. La période entre
2009 et 2014 montre une augmentation progressive des recettes sur facturation,
avec des variations positives allant de 0,43 % à 94,50 %. A partir de 2015, on observe
une baisse des recettes sur facturation, avec des variations négatives allant de -9,14
% à -50,74 %. Les années 2017 et 2020 enregistrent les écarts les plus importants,
avec des variations de -50,74 % et -4,68 % respectivement.
Le tableau montre que les écarts entre les taux de recouvrement varient. On
observe des écarts positifs et négatifs, ce qui suggère que la SNEL a connu à la fois
des périodes de réussite et des périodes de difficultés dans le recouvrement de ses
revenus.
Enfin, en 2022, l'indice atteint 158,10, indiquant une nouvelle augmentation du taux
de recouvrement.
Avant la réforme
Les écarts entre les taux de recouvrement varient, avec des valeurs positives et
négatives. Cela suggère des succès et des difficultés dans le recouvrement des
revenus de la SNEL avant la réforme.
Après la réforme :
Les variations des taux de recouvrement montrent une plus grande variation
après la réforme, allant de -15,61% à 25,67%. Cela indique des changements
significatifs dans le recouvrement d'une année à l'autre.
TAUX DE
RECOUVREMENT ECART VARIATION INDICE DE REF
ANNEE SUR FACTURATION
2005 48 - - 100
2006 41 -7 -14,58 85,42
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Les taux de recouvrement sur facturation de la SNEL ont connu des fluctuations
d'une année à l'autre, avec des variations à la hausse et à la baisse. Cependant, une
tendance générale à la hausse peut être observée. Les taux de recouvrement sur
facturation varient de 41% à 71,52% au cours de la période donnée. Cela indique une
amélioration globale de la capacité de la SNEL à collecter les revenus
correspondants à ses factures émises.
Les écarts entre les taux de recouvrement montrent une certaine variation d'une
année à l'autre. Les écarts peuvent être positifs (indiquant un dépassement des
objectifs de recouvrement) ou négatifs (indiquant un écart par rapport aux objectifs).
Les années 2009 à 2012 montrent une certaine stabilité, avec des indices se
situant autour de 100,00 à 103,54. Cela suggère que le taux de recouvrement sur
facturation est maintenu à un niveau relativement stable au cours de cette période.
Avant la réforme :
Les écarts de recouvrement sur facturation étaient mixtes, avec des écarts
négatifs et positifs par rapport aux objectifs de recouvrement. En 2006, il y a eu un
écart négatif de -14,58%, indiquant une sous-performance significative par rapport à
l'objectif. En 2007 et 2008, les écarts étaient positifs, indiquant une amélioration par
rapport à l'année précédente.
Après la réforme :
précédente.
NOMBRE DE INDICE DE
ANNEE CLIENTS ECART VARIATION REF
2005 5 763 - - 96,36
2006 5 808 45 0,78 97,11
2007 5 846 38 0,65 97,74
2008 5 981 135 2,31 100
2009 6 090 109 1,82 101,82
2010 6 287 197 3,23 96,86
2011 6 354 67 1,07 106,24
2012 6 394 40 0,63 106,91
2013 6 491 97 1,52 108,53
2014 6 602 111 1,71 110,38
2015 6 655 53 0,8 111,27
2016 6 788 133 2 113,49
2017 6 841 53 0,78 114,38
2018 6 924 83 1,21 115,77
Page 71 sur 77
A partir du tableau ci-dessus nous observons les écarts entre le nombre réel
varier considérablement d'une année à l'autre. Les variations du nombre de clients
montrent également des variations significatives d'une année à l'autre. Certaines
années présentent des écarts et des variations très importants. Par exemple, en
2015, il y a eu une augmentation remarquable de 209 clients, ce qui représente une
variation de 2,98% par rapport à l'année précédente.
Les années 2009 à 2013 montrent des indices relativement stables, avec des
valeurs se situant autour de 101,82 à 108,53. Cela suggère une certaine stabilité du
nombre de clients au cours de cette période, avec quelques variations. En 2013,
l'indice augmente à 111,27, indiquant une reprise du nombre de clients par rapport à
l'année précédente. Les années 2014 à 2022 montrent une tendance à la hausse
continue, avec des indices allant de 113,49 à 124,91. Cela suggère une augmentation
progressive du nombre de clients au fil du temps.
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Avant la réforme :
Après la réforme :
Source : Bureau de vente et nos calculs sur base des données récoltées
Nous constatons que les années 2005, 2006, 2011, 2014, 2016 et 2021 ont
enregistré des écarts négatifs, ce qui signifie que la demande réelle était inférieure à
la demande de l'année précédente. Les variations négatives correspondantes
indiquent des baisses significatives de la demande par rapport à l'année précédente.
Par exemple, en 2006, la demande a diminué de 15,56 % par rapport à 2005.
Les années 2007, 2009, 2015, 2018 et 2020 ont enregistré des écarts positifs
significatifs, ce qui signifie que la demande réelle était supérieure à la demande de
l'année précédente. Les variations positives correspondantes indiquent des
augmentations importantes de la demande par rapport à l'année précédente. Par
exemple, en 2009, la demande a augmenté de 255,26 % par rapport à 2008.
augmentation notable peut être attribuée à diverses raisons, telles que l'amélioration
de l'accès à l'électricité ou l'extension du réseau vers de nouvelles zones. Les années
2010 à 2013 montrent des indices relativement bas, avec des valeurs se situant entre
41,28 et 101,83. Cela suggère une certaine instabilité ou une légère variation du
nombre de clients au cours de cette période. En 2014, l'indice chute à 48,62,
indiquant une diminution du nombre de clients par rapport à l'année précédente.
Les années 2015 à 2017 montrent des indices relativement bas, avec des
valeurs se situant entre 48,62 et 88,99. Cela suggère une période de stabilité ou de
légère variation du nombre de clients. En 2018, l'indice augmente de manière
significative à 191,74, indiquant une forte augmentation du nombre de clients par
rapport à l'année précédente. Cette augmentation notable peut être due à des
initiatives spécifiques visant à augmenter la base de clients de la SNEL. En 2019,
l'indice continue d'augmenter à 194,50, montrant une poursuite de la tendance à la
hausse du nombre de clients. En 2020, l'indice chute à 32,11, indiquant une
diminution significative du nombre de clients par rapport à l'année précédente. Cette
diminution peut être due à des facteurs tels que des problèmes économiques, des
perturbations de l'approvisionnement en électricité ou d'autres circonstances
particulières. En 2021, l'indice augmente à 88,99, indiquant une reprise du nombre de
clients par rapport à l'année précédente.
Avant la réforme :
Les écarts et variations de la demande montrent une certaine volatilité, avec des
fluctuations importantes d'une année à l'autre. On observe une variation positive
significative en 2007, avec une augmentation de 255,26 % par rapport à l'année
précédente. Les variations négatives en 2006 et 2008 montrent des baisses de la
demande par rapport aux années précédentes.
Après la réforme :
En comparant les deux périodes, il est important de noter que la réforme a eu lieu en
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2009, et il peut y avoir des facteurs spécifiques à cette réforme qui ont pu influencer
la demande d'électricité. Cependant, l'analyse des écarts et variations montre que les
fluctuations de la demande sont présentes dans les deux périodes, indiquant la
nécessité continue d'une gestion efficace de l'approvisionnement électrique pour
faire face à ces variations.
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CONCLUSION
Ainsi, notre travail qui porte sur l’analyse de la performance des entreprises du
portefeuille transformées en entreprises commerciales, a eu comme objectif
principal l’analyser de la performance de la SNEL/Mbanza Ngungu et il poursuit
comme objectifs spécifiques :
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGE
REVUE
COURS