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République démocratique du Congo


MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
UNIVERSITAIRE
UNIVERSITE KONGO

B.P. 202
MBANZA-NGUNGU

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION


PROVINCE DU KONGO CENTRAL

Travail de fin de cycle

SOURCES DE FINANCEMENT DES PETITES


ET MOYENNES ENTREPRISES(PME)
« Cas de la ville de Mbanza-Ngungu »

Directeur :
Prof.MASAMBA LULENDO MPANDA Val
Rapporteur :
C.T. KIMFUTA KIKANDA Franck

Présenté par :
KIATOKO SOLI Murphy

Année Académique 2020 -2021


i

EPIGRAPHE

«Il n’y a qu’avec une totale immaturité qu’on peut accomplir des
grandes choses ; celles que les gens qui sont trop matures et trop sérieux ne
pourront jamais accomplir, même pas imaginer tellement qu’ils ont l’esprit étriqué ».
ii

IN MEMORIAM
Notre mère était une femme formidable qui a influencé
d’innombrable vie. A notre regrettée maman Mimi MILAMI SOLI, que vous soyez
immortalisée par ce travail. Vos empreintes restent à jamais marquées dans le
souvenir de nos pensées. C’est aujourd’hui plus que jamais que nous apprécions la
valeur de vos efforts, la justesse de votre éducation et le caractère précieux de vos
conseils.

Que ton âme repose en paix !

KIATOKO SOLI Murphy


iii

DEDICACE

A mes très chers grands parents KIATOKO SOLI LEONARD et


MASISILUA NLEMVO EUPHRASIE pour tant de sacrifices et d’amours manifestés en
mon égard, pour votre présence dans ma vie, Je vous aime énormément.

KIATOKO SOLI MURPHY


iv

REMERCIEMENTS

Au terme de ce travail qui sanctionne la fin de notre cycle de graduat en Sciences


économiques et de gestion à l’université Kongo « UK » en sigle, il est pour nous un
devoir impérieux de reconnaître que malgré tant de peines endurées pour aboutir à
ce stade, et cela au prix de sacrifices et privations, ce travail constitue le fruit des
efforts conjugués de plusieurs personnes que nous tenons à remercier sur cette
page.

Nous rendons grâce au tout puissant pour la vie et la bonne santé qu’il nous a
accordées au moment de l’élaboration dudit travail. Nous remercions, avant tout, les
autorités académiques et scientifiques de l’université Kongo, pour leur dévouement à
notre formation.

Nous remercions plus particulièrement le Professeur Val MASAMBA LULENDO


MPANDA et le chef des travaux KIMFUTA KIKANDA Franck, pour avoir accepté
respectivement la direction et l’encadrement de ce travail. Qu’ils soient rassurés que
nous leur restons reconnaissant.

Nous remercions également nos frères et sœurs, Oncles et tantes: Junior NLEMVO
SOLI, Sandrine SOLI, Alida SOLI, Hermine SOLI, Corneille MANDA, Verro LEMA, Pascal
MUDJIKONDA, Mony MANENE, Divine BAZOLANA, Plamedie NYOTA, pour votre
amour fraternel et soutien matériel.

Nous ne pouvons clore ce point précis sans remercier tous nos camarades et
compagnons de lutte en général, et particulièrement à Merveille MIANKODILA,
Therance BANZUZI, ALDO NZUIKI, Louange TEKADIOMONA, Gloire MAKIESE, Glody
LUKAU, Japhet LUKEBA, KABUNGULU SADIKI, Onyx LOMAMI, Jonathan N’GOY,
Vandrish DIASIVI, Ronish DIAKOTA, Isaac TSHIKUMA, Shekinah MANTEZOLO pour
avoir partagé ensemble les difficultés et épreuves de tout genre.

Que tous ceux qui ne sont pas cités ici, mais qui d’une façon ou d’une autre ont
contribué à la réussite de ce travail, trouvent à travers ces lignes l’expression de
notre profonde gratitude.
KIATOKO SOLI Murphy
v
1

0. INTRODUCTION

0.1. Problématique
Les PME sont l'épine dorsale de l’économie. Elles constituent la plus
grande partie du tissu économique et représentent plus de 90 pourcent
de toutes les entreprises. Elles sont la source la plus importante d’emploi
dans tous les secteurs économiques et dans les zones rurales et
urbaines et contribuent à la réduction des écarts de développement.
Elles favorisent un développement équitable sur une large base et offrent
plus de possibilités pour les femmes et facilite la participation des
jeunes dans le développement économique du pays. Avec la
mondialisation, le secteur des PME est non seulement considéré comme
un secteur de « protection et de promotion», mais aussi comme une
force pour "la croissance et le développement" (SNPME : Stratégie
Nationale des Petites et Moyennes Entreprises).
Actuellement les PME se lancent dans un défi d’entreprendre dans
toutes branches de l’activité économique. D’où ses financements, ses
outils de gestion etc. sont considérés par la littérature managériale
comme un moyen permettant aux PME de faire face au contexte d’un
environnement de plus en plus complexe mais aussi à ceux de sa propre
performance (Manika j.p, 2011).
Dans la plupart des pays en voie de développement et des pays les
moins avancés, les PME font face à d‘importantes contraintes
financières pour leur développement et leur croissance.
Le secteur des PME, cependant, est confronté en RDC à un large éventail
de défis institutionnels, financiers et autres parmi lesquels un accès
limité aux finances, aux technologies et aux marchés. S’y ajoutent aussi
la question de l'esprit d'entreprise, et les compétences de gestion au sein
des PME.
Par ailleurs, à la base du développement de tout secteur privé se trouve
la création d’entreprises dont l’entrepreneuriat devient ainsi un choix
prioritaire des politiques publiques africaines, un champ de recherche
essentiel qui attire de plus en plus des chercheurs dans les pays
développés et ceux en voie de développement et un domaine de
formation privilégié (Miambutila M, 2017).
L’activité entrepreneuriale est l’action de créer de la richesse et/ou de
l’emploi par la création ou la reprise d’entreprise. L’entrepreneuriat
2

consiste donc à lancer un projet, à organiser les ressources nécessaires


et à assumer tant de risques que de bénéfices. Ainsi, le développement
économique, politique et culturel d’un pays provient de l’action des
entrepreneurs, qui contribuent largement à la croissance, à l’innovation, à
la création d’emploi et des richesses (Binda D, 2017).
Concrètement il s’agit principalement du développement des petites et
moyennes entreprises opérant, le plus souvent, dans le secteur informel
de l’économie. Ainsi, ce secteur qui présente un poids considérable dans
les économies africaines, est devenu le principal pourvoyeur d’emplois et
assure la satisfaction d’un nombre croissant des besoins des
populations. Les PME permettent ainsi d’amortir les effets de la crise et
de lutter contre la pauvreté.
La croissance des petites moyennes entreprises contribue de manière
importante à l’expansion économique des pays en phase de
transformation économique. Mc Millan et Woodruff ont découvert qu’une
cause importante de la croissance exceptionnelle de l’économie chinoise
est le développement spectaculaire des petites et moyennes entreprises.
En effet, le contenu et les termes des problèmes financiers que
l'entreprise doit affronter, de même que la gamme des solutions qu'elle
peut leur apporter, sont manifestement liés aux caractéristiques de son
environnement financier ainsi qu'à ses caractéristiques propres. Même si
les prescriptions de la gestion financière peuvent prétendre à un
caractère général, il est donc probable que leur contenu doit être adapté,
et au moins nuancé, selon les situations auxquelles elles s'appliquent.1
En République démocratique du Congo, la PME apparaît depuis le milieu
des années 1970 comme un vecteur essentiel de la croissance et
comme le relai indispensable de la grande unité de production.
Cependant, les PME n'ont pas été à même de créer un tissu économique
de base favorisant la multiplication des échanges sur tout le territoire et
ainsi le décollage de l'économie.2
Pour contribuer efficacement au développement de la RDC, les petites et
moyennes entreprises ont besoin d’améliorer leurs compétences de
gestion, leur capacité d’accueil d’informations et leur base technologique
pour assurer leur pérennité. Autant des défis qui demandent aux PME

1 Elie Cohen, GESTION FINANCIERE DE L'ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT FINANCIER,


EDICEF/AUPELF, Paris 1991
2
EDGARD MAKUNZA KEKE, la performance des entreprises Africaines : problèmes et Stratégies de
PME en RDC, Pulaval, 2001
3

d’avoir un financement pour y arriver.


Les PME de la ville de Mbanza-Ngungu situées à l’ouest de la République
Démocratique du Congo à 150 kilomètres de la capitale Kinshasa ne font
pas exception aux PME de la RDC en général quant à ce qui concerne les
difficultés de financement. Ce travail se préoccupe ainsi à répondre à la
question principale suivante : Quelles sont les principales sources de
financement des PME dans la ville de Mbanza-Ngungu?
Notre question principale est accompagnée de trois questions
spécifiques suivantes :
 Les PME de Mbanza-Ngungu s’adressent-elles aux banques pour
leur financement?
 S’adressent-elles plutôt ou aux institutions de microfinance pour le
développement de leurs activités ?
 Les membres de famille et les connaissances constituent-elles les
seules sources de financement des PME de la ville de Mbanza-
Ngungu?
0.2.0bjectifdel'étude
L’objectif principal de cette étude est de connaître les principales
sources de financement dans la création et le fonctionnement des PME
dans la ville de Mbanza-Ngungu.
Spécifiquement il s’agit de connaître si les PME de Mbanza-Ngungu
recourent aux banques, aux institutions de microfinance ou à d’autres
sources de financement pour leurs activités.
0.3. Hypothèse de l'étude
Les principales sources de financement dans la création et le
développement des PME dans la ville de Mbanza-Ngungu demeurent la
tontine, l’aide familiale, l’emprunt auprès de micro-finance et l’épargne
personnelle.
0.4. Choix et Intérêt du sujet
Le choix de notre sujet est marqué par la naissance d’un nombre élevé
des PME, ce qui ne nous a pas laissé indifférent étant donné qu’en RDC
le secteur informel et les PME tentent de jouer un rôle stabilisateur de
l’économie en fournisseur plus de 80% d’emplois en milieu urbain.3

3
ShombaKinyamba et alii, 2014, P.71
4

L’intérêt de notre étude est de mettre à la disposition de tout intellectuel


désireux de travailler dans le même domaine, une source d’informations
particulières sur les sources de financement des PME ; mais aussi
d’attirer l’attention des décideurs politiques sur les difficultés de
financement des PME en général et des PME de Mbanza-Ngungu en
particulier.
0.5. Méthodologie de recherche
La méthodologie mettra la lumière sur les méthodes et techniques qui
vont orienter notre recherche.
1°/ Méthodes
L’étude requiert la mise en place d’une méthodologie rigoureuse. Car il
est question dans ce travail de poser des repères théoriques qui
serviront à des recherches de grande envergure fondée sur un
paradigme hypothético-déductif.
Ainsi, notre démarche consiste à produire progressivement des
connaissances entre le terrain c’est-à-dire les entrepreneurs
(propriétaires des PME) et la théorie c’est-à-dire la littérature sur le
financement des PME. En effet, nous avons accédé au terrain avec
quelques idées apriori : la méthode déductive et nous avons donné
l’occasion au terrain de faire émerger de nouvelles idées susceptibles
d’enrichir les théories : la méthode inductive.
2°/ Techniques de la recherche
Notre étude s’inscrit dans le cadre d’une recherche empirique de
vérification et donc privilégie une démarche hypothético-déductive.
Notre approche méthodologique est analytique, et s’est appuyée sur la
technique documentaire qui nous a permis d’obtenir des informations
nécessaires et fiables pour notre étude. Une enquête par questionnaire
sur terrain a été menée par la suite auprès d’un échantillon des
propriétaires des PME de la ville de Mbanza-Ngungu.
0.6. Délimitation du sujet
Tout travail scientifique nécessite d’être délimité dans le temps et dans
l’espace, afin de nous permettre de mener notre étude avec efficacité et
beaucoup de lucidité. Ainsi dans le temps, notre travail couvre la période
allant de 2016 à 2020 et dans l’espace, il concerne la ville de Mbanza-
Ngungu.
5

0.7. Ossature du travail


Pour répondre de manière réaliste aux questions relevées par notre
étude, outre l’introduction et la conclusion, nous organisons ce travail
autour de trois chapitres suivants :
 Chapitre 1 : Considérations générales sur les PME ;
 Chapitre 2: Présentation du milieu d’étude ;
 Chapitre 3: Présentation et interprétation des résultats.
6

CHAPITRE 1. CONSIDERATIONS THEORIQUES

Nous présentons dans ce chapitre, les concepts clés utilisés dans le


présent travail. Ainsi, ce chapitre comprend deux sections dont : la
première traite de l’analyse de concepts et la deuxième présente
l’approche théorique et empirique.

Section 1 : Analyse des concepts

1.1. Petites et moyennes entreprises


1.1.1. Définitions

Tout d’abord, la PME est un terme difficile à définir, toute tentative de


définition universelle a été abandonnée car elle est spécifique à chaque
pays. Pour Julien (1988), la diversité est une première caractéristique de
la réalité économique des PME. Une diversité par la dimension du
marché, du statut juridique et des produits. C’est donc ainsi que dans
l’évolution de la pensée économique, il n’existe pas une définition
universelle à une PME. Alors que, les critères de classement changent
d’un secteur à l’autre, d’une économie à une autre et d’un pays à l’autre.
D’après Storey en 1994, il arrive souvent que les PME soient définies
différemment dans des économies développées. Cependant, il est à
noter que toutes les définitions qui sont mis au point pour catégoriser
les PME, prennent en compte les caractéristiques économiques,
financières, juridiques et sociales dans la distinction de ces entreprises.

Nous pouvons alors retenir quelques définitions dont chacune se réfère


à un aspect :

La PME, en terme juridique et même financier, est une entreprise


indépendante qui s’opère dans des secteurs primaires, manufacturiers
ou des services et dont les fonctions de responsabilité s’imposent le
plus souvent à une personne en général seul propriétaire du capital.4

Selon la Banque Mondiale, les PME sont des entreprises engagées dans
les activités comportant les difficultés d'accès sous la forme
d'infrastructures et de ressources humaines et qui n'ont pas d'accès aux

4
J.P et C. BRUYET, entrepreneur, revue organisation, paris, 1990, p56
7

crédits des institutions financières (Kinzonzi V.P, 1995).

Une PME est une micro entreprise qui traduit la réalisation des activités
économiques et doit intégrer les principaux éléments de la culture
5
d’entreprise ou du moins celle qu’on cherche à atteindre.
Pour Gingembre Léon, les PME sont celles qui sont exploitées par des
patrons qui risquent dans leurs affaires, dans leurs propres capitaux et
qui exercent dans ces affaires, une administration et des techniques
effectives, et qui ont des contacts directs et permanents avec leur
6
personnel.
Au Japon : la PME est définie en se servant des critères comme le
nombre des travailleurs, le capital et le secteur d'activité, c'est-à-dire
considère comme PME une sorte d'entreprise qui n'emploie pas plus de
300 personnes et qui a un capital inférieur à 50 personnes et qui a un
capital inférieur à 10 millions (de gens), pour celles qui ont des activités
dans les secteurs du commerce et de services.7
Concernant la définition de la PME en RDC, plusieurs définitions sont
formulées, soit en fonction du capital financier ou de l'effectif employé,
soit en fonction de la nationalité du propriétaire ou du mode de gestion
spécialisé. Nous avons retenus quatre définitions suivantes (Camilleri, J-
L, 1996) :

- La loi n°073-011 du 05 janvier 1973 portant création de l'Office de


Promotion de Petites et Moyennes Entreprises Congolaises (OPEC)
définit les PME comme les entreprises agricoles, commerciales,
industrielles et des services qui sont la propriété des personnes
physiques de nationalité Congolaise ou des sociétés au capital détenu
en majorité par des personnes physiques ou morales de nationalité
Congolaise dans les quelles toutes les fonctions de gestion, c'est-à-dire
administration, finance, production, commercialisation,
approvisionnement sont exercées par le chef d'entreprise. Il est souvent
reproché à cette définition d'avoir un caractère inapproprié et sommaire.
Cette définition met surtout l'accent sur la nationalité des propriétaires
qui ne doivent être que de nationalité Congolaise, donc le législateur tend
5
C. FOURNIER, technique de gestion des PME, approche pratique, les éditions d’organisations,
paris, 1995
6
MAKUNZA KEKE, la performance des entreprises Africaines : problèmes et Stratégies de PME
en RDC, Pulaval, 2001, P. 84-89
7
Revue, les PME au Japon «in japon économique» , spécial n°53,p.2
8

à réserver le secteur des PME aux seuls entrepreneurs nationaux. Et, elle
insiste sur la concentration de la gestion au niveau de chef d'entreprise.8
- Le décret-loi n° 086 du 10 juillet 1998, portant régime fiscale
applicable aux PME en matière d'impôt sur les revenus professionnels et
d'impôts sur le chiffre d'affaires à l'intérieur tel que modifié à ce jour,
définit la PME comme toute entreprise quelle que soit sa forme juridique,
qui emploie un personnel de moins de 200 personnes et dont la valeur
totale du bilan ne dépasse pas 448 millions de francs Congolais. Cette
définition, qui repose sur des critères bien définis vient remédier au
caractère sommaire et inapproprié de la première définition. Elle ouvre
les portes du secteur de PME aux étrangers.

- La loi n° 004/2002 du 21 février 2002 portant code des


investissements entend par PME, les entités économiques constituées
soit sous forme d'entreprises individuelle soit sous forme d'entreprise
sociétaire. Sous la première forme, la propriété revient aux personnes
physiques et le chef d'entreprise est tenu d'assurer lui-même les
fonctions de gestion financière et administrative. Sous la seconde forme,
il s'agit de la société employant au moins 5 travailleurs.

- La charte du PME de mars 2006 définit la PME comme toute unité


économique dont la propriété revient à une ou plusieurs personnes
physiques ou morales et qui présentent des caractéristiques suivantes :
Nombre d'emplois permanents de 1 à 200 personnes ; Chiffre d'affaires
hors taxes de moins de 200.000.000Fc ; Tenue d'une comptabilité selon
le système comptable en vigueur en RDC et mode de gestion concentré
ou ouvert à la décentralisation. Malgré tous les détails et précisions que
nous apporte cette dernière définition, il est reproche une faiblesse à
celle-ci : l'utilisation d'une monnaie étrangère.
1.1.2. Rôles de la PME
Les PME sont des acteurs importants à la performance économique et
sociale des plusieurs pays du monde, elles permettent la résolution des
problèmes fondamentaux du développement par l'intégration de la
population au processus de développement économique (Caillat A,

. Ordonnance-loi n°73-011 du 05 janvier 1973 partant création et organisation d'un office de


8

promotion des PME


9

1982).

1.1.2.1. Rôle économique


En effet, un bon développement est celui dont la quintessence est
intérieure et de ce fait, il importerait d’accroître la consommation des
produits et des ressources locales. A cet effet, la PME se prête mieux à
ce rôle car elle exerce des effets d’entraînement, c’est-à-dire qu’elle
contribue à la valorisation des ressources internes par la création
d’autres activités de base telle que le développement de l’agriculture,
l’intégration du secteur artisanal, pour une entreprise manufacturée, le
9
développement du secteur tertiaire.

La première fonction de l’entreprise est la création de richesse. C’est une


organisation marchande qui se distingue de l’institution qui a pour
finalité la régulation de la vie sociale, ou de l’association dont l’objet est
la réalisation d’un projet sans but lucratif. La PME joue un rôle important
dans l’économie d’un pays :
- Augmentation de la consommation des ressources locales : Les
PME sont aptes à utiliser les ressources locales. Suite à la faiblesse de
leurs investissements, elles éprouvent des difficultés pour importer les
matières qui nécessitent beaucoup de devises et formalités. Pour pallier
à cette difficulté, elles se tournent vers de sources intérieures
d'approvisionnement contribuant ainsi à réduire la dépendance à l'égard
des importations et à accroître le marché intérieur.

- Création des foyers de richesses : L'existence et/ou la promotion


des PME constitue pour l'Etat une source importante de mobilisation de
recettes publiques par le biais de la fiscalité. Elle facilite également la
mobilisation de l'épargne privée.

- Intégration industrielle et innovation technologique : Les PME


dans leur version PMI constitue à l'essor de l'industrie et de l'innovation
technologique. Elles sont des vecteurs de diffusion des connaissances,
lesquelles deviennent ainsi accessibles et peuvent être commercialisées
par la grande entreprise au travers de transferts de technologie ou

9
Revue, les PME au japon «in japon économique», spécial n°53, p.2
10

l'acquisition. Elles occupent aussi une place prépondérante dans la


fabrication des pièces et des composantes pour les grandes entreprises
en raison de la spécialisation de leur compétence et de leur coût de
production.

- Augmentation de la concurrence et la diversité sur le marché : Les


PME par leurs innovations, amènent des nouveaux produits adaptés aux
besoins des consommateurs sur le marché. Ce qui crée une concurrence
avec les anciens produits et amène une diversité sur le marché. Cette
situation amène les entreprises existantes à améliorer la qualité de leur
produit ainsi que leur productivité en fin de rester compétitives sur le
marché. Ce qui implique une augmentation du PIB.
1.1.2.1. Rôle social des PME
Par la création d’emploi, on vise à réduire le chômage, la population se
prend en charge et cela favorise d’une manière la réduction de la
pauvreté.10
Toutes choses restant égales par ailleurs, toute économie a pour finalité
le bien être de sa population, ainsi nous avons :
- Création d'emplois et lutte contre le chômage : Les PME
constituent la catégorie d'entreprises longtemps marginalisées pour tant
créatrices de richesses et d'emplois. D'ailleurs, elles contribuent
largement à la lutte contre la pauvreté et constitue 80% de l'économie
formelle de la RDC. En RDC, le secteur de PME est relativement plus
créateur d'emplois et réduit jusqu'à un certain pourcentage de chômage.
La lutte contre le chômage constitue la préoccupation des tous les pays
surtout les pays en voie de développement qui souffrent d'un taux de
chômage élevé. La RDC a été victime de pillage des années 90 et 91 et
de retombée de la guerre, c'est ce qui a occasionné la destruction des
unités de production, un départ massif des entrepreneurs, la fermeture
des plusieurs autres entreprises locales. Ce désinvestissement a conduit
au chômage ; c'est dans cet environnement de dégradation du tissu
économique que la population s'est lancée dans la création des petites
unités de production entre autre le PME pour se prendre en charge.
- Contribution à la lutte contre la pauvreté : La pauvreté constitue
aujourd'hui l'un des facteurs incitatifs à la création des PME, lesquels
s'avère dans une certaine mesure comme une stratégie de survie. Ainsi à
10
Bisengimana(R) : la PME moteur de développement, cadicec-information, n44, p25
11

ce sujet, l'effort de PME ne peut faire l'objet de contestation car, elle


arrive tout de même à faire vivre la population Congolaise ne fût-ce que
satisfaire les besoins primaires (besoin alimentaire, besoin vestimentaire,
etc.).

- Contribution à l'apprentissage et à la formation : Les PME


constituent en fait un terrain où se forment beaucoup d'entrepreneurs
dans des domaines variés tels que la gestion, la commercialisation et
tant d'autres domaines (Par de séminaires). Elle s'avère un lieu propice
au développement de l'esprit d'innovation.

1.1.3. Classification des PME

1.1.3.1. Les PME du secteur formel

Ayant pratiquement une taille similaire avec celle des PME informelles,
les PME formelles sont d’une forme un peu plus purifiée des PME
informelles. Elles sont soumises aux règles contractuelles, à des
autorisations fiscales. Elles représentent toute activité enregistrée qui
suit la réglementation de l’Etat et bénéficiant des facilités d’accès au
crédit et aux technologies modernes pour sa meilleure productivité.
Les PME informelles :
Il est important de rappeler que les PME informelles relèvent du
rendement du secteur dont la définition reste toujours contextuelle car
variant selon les auteurs et les points de vue considérés suite au
fonctionnement d’une base extralégale.
Pour Monsieur Verhaegen Guy, une PME informelle est toute activité
économique spontanée à caractère individuel, échappant en grande
partie au contrôle de l’administration, évoluant en marge souvent des
obligations légales et non recensées par les statistiques officielles, ne
bénéficiant pas des avantages de l’Etat. (VERHAEGEN, 1985)
Le secteur informel en RDC occupe à l’heure actuelle 25% de la
population active. Le reste de cette population active, soit 75% se
réfugient dans d’autres activités parmi lesquelles, les activités agricoles
d’autosuffisance.
Le secteur informel comprend les activités ci-après (NDUBA, 2000, p.31) :
12

Les petites ou très petites entreprises qui fonctionnent sur un modèle


des activités modernes : les activités de restauration, de Répartition, de
transformation,...
Les activités spécifiques commerciales : petites boutiques, petits
vendeurs, coiffeur, porteurs, etc.
Les activités de menus services : laveur de voitures, cireurs, coiffeurs,
porteurs,...
Les activités de type traditionnel, cultuel, spirituel ou psychologique :
guérisseurs, féticheurs, marabouts, pasteurs, charlatans,...
Un grand nombre de demandeurs d’emploi transitent par ce secteur
salarié. Ils ne peuvent accepter de quitter ce secteur pour l’emploi salarié
que si les salaires proposés dans le secteur salarié sont nettement
supérieurs aux revenus retirés dans les activités informelles.

1.1.4. Caractéristiques des PME congolaises (Manika J.P, 2014).


Les PME congolaises évoluent dans un environnement inadéquat et se
caractérisent principalement par les constants suivants :
 La grande majorité des PME fonctionne dans l’informel, cette
situation ne permet pas à l’Etat de connaitre de manière précise la
contribution des PME au PIB du pays et leur importance réelle du
point de vue de la collecte et de la redistribution du revenu national ;
 La gestion des ressources humaines, matérielles et financières est
sous la responsabilité d’une seule personne qui est le propriétaire ;
 Les PME sont en grande partie des entreprises individuelles où la
personne physique des promoteurs joue un grand rôle, de sorte
qu’à sa mort, l’entreprise baisse ses activités ou disparait
carrément avec elle ;
 Les ressources financières proviennent pour la plupart des
promoteurs et des membres de leurs familles, car le financement
bancaire est presque inexistant pour ce genre d’entreprise ;
 Les dépenses personnelles du promoteur sont confondues avec
celles de l’entreprise et le bénéfice réalisé est généralement
affecté aux besoins précités ;
 La majorité des PME utilisent des matériels de production qui sont
artisanaux, par conséquent, leurs produits sont moins compétitifs
par rapport à ceux de grandes entreprises.
13

11
1.1.5. Difficultés et faiblesses des PME
Certaines faiblesses et difficultés handicapent le fonctionnement
harmonieux de ces entreprises. Elles sont d’ordre interne et externe.
1.1.5.1. Au niveau interne
a) L’insuffisance des capacités de gestion
Elle s’explique par la maîtrise très limité ou la méconnaissance des outils
de gestion comme la tenue de la comptabilité, le calcul du coût de
revient, l’élaboration d’un plan de trésorerie et la confusion entre la
caisse de l’entreprise et la poche de l’initiateur.
b) L’atrophie de la fonction marketing
Beaucoup de propriétaires des PME se préoccupent plus des questions
de production, de crédit que du marché et ne fournissent aucun effort
pour faire la promotion de leurs produits.
c) Le manque de formation et d’information
Les responsables de PME ne se soucient pas, en tout cas moins de leur
propre formation ou de leurs collaborateurs et ne créent pas des réseaux
d’information pourtant utiles à la vie de l’entreprise.
d) L’insuffisance de respect des normes de qualité
Le non-respect de normes de qualité place les produits de PME à des
positions peu compétitives par rapport aux produits concurrents
importés.
e) L’ignorance de textes juridiques
Cette ignorance les expose à des tracasseries diverses et pertes
énormes en temps et en argent.
12
1.1.5.2. Au plan externe
a) L’insuffisance des structures d’appui et d’encadrement
Les structures sensées appuyer ou encadrer les PME ont elles-mêmes
besoin d’appui ou d’encadrement et ne remplissent donc pas leur rôle.
b) Les difficultés d’accès au marché extérieur
Les contraintes d’accès au marché extérieur, notamment une législation
assez lourde, d’énormes frais à l’exportation, constituent des barrières
pour les PME.
11
MAKUNZA KEKE(E), la performance des entreprises problématiques et stratégies des PME en
RDC, P.U Laval 2001
12
MAKUNZA KEKE(E),Op.cit, P.56
14

c) Le manque de crédit
Les PME éprouvent d’énormes besoins en fonds de roulement ou
d’investissement mais, il n y a plus de structures de financement
adaptées à leurs conditions. Le manque de moyens les oblige à utiliser
des machines souvent obsolètes et rendant donc une qualité moindre
des produits.
d) Le manque de politique claire en faveur des PME
Alors qu’elle devait bénéficier d’un régime particulier en matière de
formation, de fiscalité ou parafiscalité, d’accès à l’énergie,
d’encadrement, etc. il existe souvent un vide en cette matière et les PME
sont soumises aux mêmes conditions que les grandes entreprises.
Nonobstant ces difficultés et faiblesses, les PME développent des
mécanismes de survie et s’adaptent mieux au contexte actuel. De ce fait,
elles peuvent jouer un rôle important pour l’intégration économique et la
lutte contre la pauvreté.
La PME est d’une importance capitale en ce sens qu’elle permet la
résolution des problèmes fondamentaux de développement par
l’intégration de la population au processus de développement
économique.
1.2. Sources de financement des PME
1.2.1. Définitions
Est l’opération qui consiste, pour celui qui finance à consentir des
ressources monétaires pour celui qui est financé à se procurer des
ressources monétaires nécessaires à la réalisation d’un projet (« lever
des fonds »).
Par financement, il faut entendre l’ensemble des ressources tant internes
qu’externes à disposition d’une entreprise (société, indépendant ou
ASBL).
1.2.2. Types des sources de financement

Il existe deux grands modes de financement :

- ceux dont l'origine provient des associés de la société, ou de


l'entrepreneur lui-même pour une entreprise individuelle. On parle alors
de fonds propres (financement interne);
- ceux dont l'origine est externe, qui proviennent principalement des
organismes financiers (PIERRE CLÉON).
15

1.2.2.1. Les sources de financement internes

Il s'agit essentiellement :

- Du capital social : qui est la principale ressource financière de


l'entreprise. Le capital social est formé par l'ensemble des apports de
biens en nature (physique) et en numéraire du promoteur ou des
associés et n'est exigible par aucun créancier ;
Et de l'autofinancement : c’est la forme préféré de financement des
entreprises, en effet, c’est la plus facile à mettre en œuvre car il n’y a pas
à obtenir l’accord des personnes extérieures à l’entreprise et qu’elle
n’entraine pas de frais. Toutes les entreprises l’utilisent y compris les
plus grandes.
L’autofinancement est le financement des investissements par les
moyens propres de l’entreprise, c’est la ressource qui provient de
l’activité de l’entreprise et conservée par elle. L’autofinancement a pour
avantage d’assurer à l’entreprise son indépendance.

1.2.2.2. Sources de financement externe


Le financement externe représente, pour de nombreuses entreprises, un
flux de capitaux non négligeable. Généralement, les entreprises y ont
recours lorsqu’elles manquent des capitaux propres. Donc, il peut être
d’un grand secours pour les entreprises en cours de création ou pour
celles qui cherchent à se développer. Cela leur permet de mener à bien
leurs opérations de fonctionnement, de production et de prestations de
services.
Il existe de ce fait plusieurs sources de financement externes, parmi
lesquelles on peut citer :

- Le crédit ordinaire ou emprunt indivis : le crédit peut être défini


comme l'opération qui consiste à mettre à la disposition d'un agent qui a
besoin de liquidités, de la monnaie pendant une certaine période et
contre remboursement à des périodes ultérieures, du capital majoré
d'intérêts.
- Le crédit-bail ou leasing : c'est une opération indirecte de
financement qui consiste en une location de matériel et qui permet aux
16

PME de disposer d'un actif industriel contre le paiement de loyer. Le


contrat de crédit-bail est caractérisé par la mise à la disposition d'un
matériel au choix, la détermination d'une durée de location, le paiement
de loyer et la possibilité de rachat du bien à l'issu du contrat. Le crédit-
bail est aussi perçu comme un contrat de location-vente ;
- Capitaux pour le financement du besoin en fonds de roulement : A
ce titre, il s'agit essentiellement des crédits bancaires de court terme
entrainant un décaissement de fonds et dénommé à cet effet « crédit par
caisse ou de trésorerie ». Plusieurs catégories sont à distinguer
(SongoloLukeba, 2006).

 Les facilités de caisse : Ce sont des crédits consentis pour


remédier à un décalage de courte durée entre les recettes et les
dépenses des entreprises ;
 Le découvert bancaire : C'est un crédit de trésorerie mis à la
disposition d'une entreprise dont les besoins en fonds de roulement (BFR)
dépassent les possibilités du fonds de roulement;
 Le crédit de campagne ou crédit saisonnier : C'est le type de crédit
accordé surtout aux entreprises ayant des activités saisonnières, c'est à
dire un type de production qui se réalise à un moment donné de l'année
(cas des PME exerçant dans l'agrobusiness);
 Le crédit relais : Il s'agit d'un crédit mis en place dans l'attente
d'une importante entrée financière qui peut résulter soit d'une cession
d'immobilisation, d'une augmentation de capital, ou d'émission
d'emprunts;
 Et l'escompte d'effets de commerce : L'escompte commercial est
une opération de crédit par laquelle la banque met à la disposition du
client le montant d'un effet de commerce (document matérialisant une
créance) sans attendre l'échéance. Il s'agit donc pour la banque
d'acheter l'effet et d'anticiper l'encaissement de sa créance au profit de
son client contre déduction d'agios (frais bancaires).
 Les crédits ou engagements par signature : Les crédits par
signature encore appelés engagements par signature sont des concours
accordés par la banque sous forme d'engagement en faveur de
l'entreprise pour exécuter une obligation en cas de défaillance de celle-ci.
Leur particularité est qu'ils n'entrainent pas de décaissements de fonds
sauf en cas de défaillance de l'entreprise. La banque peut engager sa
signature de trois(3) manières différentes, soit en se portant caution, soit
en avalisant des effets de commerce ou soit dans le cadre d'un crédit
documentaire.
17

1.2.3. Choix de mode de financement


Le choix de mode de financement a fait l’objet de nombreux
développements en matière de théorie financière, celui relatif au choix
d’une structure financière permettant d’optimiser la politique de valeur
actionnariale n’a finalement de « concurrent » que celui relatif à
13
l’efficience des marchés financiers.
Effectuer un choix de mode de financement consiste à procéder à
l’arbitrage entre l’utilisation ou le financement par endettement par
capitaux propres (fonds propres).
En d’autres termes, c’est l’ensemble des décisions stratégiques d’une
entreprise consistant à faire l’arbitrage entre les différents modes de
financement avec comme souci majeur de pouvoir maximiser la valeur
de la firme.
1.3. Contraintes de financement des PME

Souvent considérées comme une priorité nationale en raison de leur


contribution à la création d’emplois, les PME connaissent des difficultés
financières chroniques. Le déséquilibre de leur structure de bilan n’est
cependant pas attribuable aux seules spécificités endogènes de ces
firmes ; il provient également des problèmes rencontrés par les PME
pour établir des relations coopératives avec les banques. Le manque de
fonds propres et les risques qui accompagnent un surendettement à
court terme ne pourront en effet être résorbés que si les intermédiaires
financiers acceptent de réviser leurs critères d’octroi du crédit qui
désavantagent actuellement les unités de petites dimensions (Nadine
LEVRATTO)

Deux contraintes essentielles expliquent la répugnance des


établissements de crédit pour financer ce genre d’entreprises : la
première, essentiellement d’ordre externe, est liée à la nature et aux
caractéristiques des banques. Les établissements de crédit évitent de
prendre des risques excessifs en matière de distribution de fonds. Cette
préoccupation s’accentue bien entendu quand il s’agit de la PME.

Pour se prémunir contre ce risque supposé élevé, les banques exigent


des garanties réelles que la quasi-totalité de ces PME sont dans
l’incapacité d’offrir, ce qui les exclut tout naturellement des

13
Op.cit.
18

financements bancaires.

Les établissements du crédit ont très peu d’expérience dans le domaine


des prêts à la PME en général. Ils apparaissent souvent incapables et
non outillés pour faire la distinction entre les bonnes et les mauvais
emprunteurs. Et pour contourner les difficultés qu’elles rencontrent pour
évaluer les risques courus au niveau de ces PME, les banques leur
alourdissent les procédures et exigent d’elles d’importantes garanties,
diverses assurances (incendies, vol, …) et même souvent une garantie
hypothécaire. La méconnaissance du milieu de la PME par les banques
ainsi que les frais élevés inhérents aux crédits à ce type d’entreprises
(faibles montants, coûts de l’information, …) font que le coût de
traitement, de gestion et de suivi des dossiers de crédit pour ces
entreprises soit énormément onéreux (Mangole, 2015).

La seconde, cependant d’ordre interne, est relative à la structure


financière de ces entreprises et à leur organisation interne. En effet, une
structure financière déséquilibrée, une organisation centralisée et
personnalisée, un manque de transparence, un très faible encadrement
ne font que renforcer les réticences des banques à financer cette
population de PME. Celle-ci se caractérise tout d’abord par la grande
faiblesse de leurs fonds propres, ce qui constitue une contrainte majeure
de l’obtention de financement bancaires (SongoloLukeba, 2006).

Les dirigeants propriétaires sont très réticents quant à l’ouverture de leur


capital à d’autres personnes étrangères en raison du caractère familial
de ces entreprises et du souci de préserver l’autonomie financière en
matière de gestion et de décision. De plus, l’absence de transparence
dans la gestion à travers notamment la manipulation des documents
comptables et financiers, voire leur inexistence, ne fait qu’effriter leur
crédibilité et altérer leur image de marque auprès des établissements du
crédit, un déficit de confiance qui affecte sérieusement les relations
banques-PME est une grande incompréhension mutuelle. En vue de
réduire au mieux le niveau de risque que s’uniraient les banques et bien
offrir des services financiers aux PME. On a deux types de contrôle
qu’exercent les préteurs sur les emprunteurs (Bahati N., 1997).

1.4. Besoins de financement des PME


Les PME ont des besoins de financement de deux sortes à notre sens:
19

- Les besoins liés au cycle d'investissement ;


- Les besoins liés au cycle d'exploitation.
Les besoins liés à la trésorerie (que nous intégrerons dans le cycle
d'exploitation car n'étant qu'une résultante)
1.4.1. Les besoins liés au cycle d'investissements
Les PME ont besoins des allocations de ressources à long terme pour
assurer le développement de leur activité. Il s'agit par exemple des
investissements:

 Incorporels (fonds de commerce, recherches et développement


pour les entreprises innovantes...) ;
Financement des investissements par les fonds propres. On y intègre
l'apport des associés par augmentation du capital, les subventions
d'investissement et d'équipement ainsi que des aides et les indemnités
d'assurance.
 Corporels (machines pour les besoins de production, matériels
roulants pour des besoins d'exploitation...),
 Humains (formation du personnel et du chef d'entreprise en
particulier).
Toutefois, les PME ne disposent pas assez de fonds de roulement
devant permettre le financement des besoins en fonds de roulement. Le
capital de ce genre de société n'est pas souvent à la hauteur des
ambitions et le besoin d'indépendance des chefs d'entreprise (les PME)
ne facilite pas les opérations d'ouverture de capital nécessaire à la
mobilisation des ressources à long terme.
Les emprunts bancaires ne sont pas toujours faciles à contracter du fait
des risques PME très sensibles aux établissements de crédits. Il en est
de même des sûretés à apporter pour avaliser les dits emprunts.
Les opérations d'investissements ne sont pas très souvent étudiées par
les professionnels d'où parfois leur manque de cohérence.
1.4.2. Les besoins liés au cycle d'exploitation
Les PME disposent de beaucoup d'atouts liés à la gestion de leur cycle
d'exploitation en termes de maîtrise des différents leviers de l'entreprise.
Mais l'optimisation bilanciel relative à l'allocation efficace des
20

ressources pose parfois problème. Il s'agit par exemple de:


 La maîtrise du niveau des stocks pour éviter l'immobilisation
financière inutile ;
La gestion des créances et des dettes (manque de maîtrise des
échéances ou de suivi des impayés, elles sont souvent tributaires des
donneurs d'ordre à l'image des relations entre grande distribution et
petits agriculteurs, l'aéronautique et les sous-traitants, l'industrie
automobile et petits équipementiers...) et de ce fait la gestion de la
trésorerie.
 Dépendance à l'égard des fournisseurs et/ou des clients les plus
importants ;
Besoin en fonds de roulement : c'est les fonds nécessaires à financer le
cycle d'exploitation du fait du décalage entre la liquidité des actifs nets et
l'exigibilité des dettes nettes (nette de trésorerie). Cela se calcule
simplement par actifs circulants nets diminués des dettes à courts
termes nets. Si la différence est positive, on est en besoin de fonds de
roulement à financer par le fond de roulement. Sinon, nous sommes en
excédent en fonds de roulement générant une trésorerie positive
contrairement au cas précédent.
Par fonds de roulement, on entend l'excédent des ressources stables
(capital+emprunts+réserves+résultats non distribués+autres ressources
à long terme).
 Manque de main d'œuvre qualifié dans la gestion et le
management des ressources financières et opérationnelles.
1.4.3. Besoins en matière d’innovation.
L’innovation dans une entreprise signifie l’introduction de produits, de
service ou de processus nouveaux ou améliorés. Elle augmente non
seulement les chances de survie de l’entreprise, mais l’aidera également
à prospérer et à générer une augmentation des bénéfices.
Dès qu’il s’agit de projet de recherche et développement, il est surtout
question de choix risqués et couteux, de plus le coût des travaux de
recherche et développement compte parmi les principales contraintes au
développement. Malheureusement le concours du secteur bancaire au
financement de ce type de projet reste timide.
Les processus d’innovation sont clairement marqués par la permanence
des nombreuses subventions, avances remboursables et avantages
21

fiscaux octroyés par les organismes publics.


Donc d’une part les besoins de financement des PME sont différentes,
les plus importants sont les investissements, l’exploitation et à
l’innovation et d’autres part le caractère familial des PME accentue la
relation d’indépendance entre famille et entreprise, le dirigeant
propriétaire cherche sauvegarder sa souveraineté sur l’entreprise jusqu’à
s mort pour le transmettre ) ses héritiers pour cela il ne peut pas utiliser
certaines politiques des grandes firmes comme augmentation du capital
ou recours à la bourse…
Le caractère familial des PME limite ainsi le choix de financement qui
reste la plupart du temps par des moyens internes qui ne sont pas
suffisants pour financer les besoins de l’entreprise surtout face à la
mondialisation.

Section 2 : Approche Empirique

2.1. Etude Empirique sur les sources financement des PME

Mangole (2015) présente une étude sur les « Sources de financement et


activités économiques ». Cette étude s’est focalisée sur l’analyse de
l’impact de la nature de financement sur le choix du secteur d’activité.
Ses résultats montrent que seuls le genre, la possession de la place fixe,
le positionnement de l’entreprise, le profit, la capital, le chiffre d’affaire et
la taxe à payer influencent le choix de secteur.

Quant à Songolo Lukeba (2006), dans son travail portant sur : « les
sources de financement des PME de la ville de Bukavu », cherche à
analyser les sources de financement des PME de la ville de Bukavu, et
conclue comme tel : les PME de la ville de Bukavu font recours exclusif
aux fonds propres, aux dons et héritage, à l’épargne personnelle et au
crédit avec une faible proportion.

Bahati N. (1997) dans son étude : « la problématique de financement


des PME à Bukavu », cherche à identifier les contraintes de financement
des PME dans la ville de Bukavu. Tout en rejoignant son prédécesseur,
l’auteur réalise que les PME financent leurs besoins par le résultat de
leurs propres efforts (autofinancement et fonds propres) ; certains
adhérent à un circuit informel de financement pour la résolution de leurs
problèmes financiers et à l’emprunt auprès des particuliers.
22

Mulinda Amani F., dans son travail portant sur : « Le choix de mode de
financement et la pérennité des PME de la ville de Bukavu ». L’objectif
majeur était de dégager l’impact du choix de mode de financement sur la
pérennité des PME de la ville de Bukavu. Il aboutit au résultat selon
lequel la pérennité des PME est expliquée par l’autonomie financière, le
coût de financement, la liquidité générale, la solvabilité à coût terme ou
financement par dettes et conclut que le choix de mode de financement
a un impact significatif sur la pérennité des PME de la ville de Bukavu.

Cependant, THI HONG VAN et (2009) ; analyse « les déterminants de


l’accès au financement bancaire des PME. Les PME font face à des
problèmes d’accès au financement qui peuvent freiner leur
développement. L’analyse confirme l’importance pour la PME de tenir
des livres comptables vérifiés, de posséder des biens à offrir en garantie,
d’investir dans la production et les nouvelles technologies et de
bénéficier du soutien des autorités locales.
23

CHAPITRE 2. PRESENTATION DU CADRE D’ETUDE

Ce chapitre présente la brève historique de la création de la ville de


Mbanza-Ngungu, ainsi que sa situation géographique et administrative
dans le premier point ; Le deuxième point analyse la situation
démographique et enfin le troisième présente la situation socio-
économique.

Section 1 : Historique et situation géographique

1.1. Historique
La ville de Mbanza-Ngungu a vu le jour depuis la colonisation sous
l’ancienne appellation de « Thysville ». Elle a été créée le 25 juillet 1934
par l’arrêt N° 107/AIMO du Gouvernement central. L’initiative de création
d’une ville à cet endroit est l’œuvre du colonel Albert THYS qui, attiré par
un climat favorable aux Européens et une eau de la source de très bonne
qualité, s’est résolu de procéder à une mutation de tous les bureaux de la
compagnie du chemin de fer et d’y bâtir un sanatorium pour les
employés de ladite compagnie. C’est pour dire que Mbanza-Ngungu est
née dans les sillages de la création des Ateliers Centraux des chemins
de fer, l’actuelle Société Commerciale de Transport et de Ports(SCTP),
qui a donné naissance à cette entité
En 1904, il opéra les transfères de l’administration du district des
cataractes de TUMBA à 70km en virons vers le Sona Qongo, qui part la
suite, pris le nom de Thysville en 1905, en mémoire de l’initiateur du
projet, puis MBANZA-NGUNGU, sous le régime du recourt à l’authenticité
prônée par le Maréchal MOBUTU pendant la deuxième République.
En regard du décret-loi N° 081 du 02/07/1998, portant organisation
territoriale et administrative de la RDC, la ville de Mbanza-Ngungu est
une entité administrative du territoire du même nom, déconcentrée et
dépourvue de l’autonomie financière, compétence réservée aux entités
Administratives décentralisées et les villes à l’heure actuelle.
Celle-ci deviendra officieusement en 2017 la troisième ville de la
province du Kongo-Central, mais jusqu’à ce jour son administration
officielle reste un non-événement.
24

1.2. Situation Géographique

La ville de Mbanza-Ngungu est Située au centre du secteur Boko dans le


territoire de Mbanza-Ngungu, elle est bornée à l'Est par le groupement
Kifua, au Nord par le groupement Kiazi, à l'Ouest et au Sud par le
groupement Luvaka, tous du secteur Boko.

Elle est actuellement ville, dans la province du Kongo-Central. Cette ville


2
a une superficie de 93 Km , traversée par la nationale n°1 et est située à
154km de Kinshasa et à 211 km de la ville portuaire de Matadi.

Section 2 : Situation Administrative et démographique

2.1. Situation Administrative

La ville de Mbanza-Ngungu est subdivisée en six quartiers à savoir :


Ngungu, Révolution, Loma, Disengomoka, Noki et Ebeya.
2.1.1. Quartier NGUNGU

Ce quartier se trouve au centre de Mbanza-Ngungu. En effet, Il comporte


plusieurs institutions et infracteurs publiques telles que : les écoles tant
primaires que secondaires, les centres de santé, l’Hôpital Général de
Référence de NSONA-NKULU, des écoles d'enseignement médical, le
camp militaire lieutenant-colonel Bilolo (camps EBEYA) et le camp des
policiers, ainsi que la prison centrale.
2.1.2. Quartier DISENGOMOKA

C'est un plateau érodé, borné au Nord par le quartier NGUNGU, à l'Ouest


par celui de NOKI et à l'Est par le camp militaire EBEYA.

Il comprend 5 cellules et plus de 65 avenues. On trouve dans ce quartier


un vieux temple protestant qu’on appelle communément « ville haute »,
construit au sommet de la colline.

On signale en outre la présence d’un amphithéâtre Saint Alphonse et des


différents bâtiments commerciaux tout au long de la route nationale N°1.
Par ailleurs, certaines parcelles renferment des espèces rurales pour la
culture maraichère le plus souvent sont : la tomate, le choux…
25

2.1.3. Quartier REVOLUTION

C'est la juridiction la plus peuplée de la ville de Mbanza-Ngungu et la plus


étendue par rapport aux autres. Elle est limitée au Nord et au Sud par le
quartier NGUNGU. Ce quartier abrite le parking central, le stade officiel
PAPA KITEMOKO et le marché OFFITRA.

Signalons que ce quartier et généralement menacé par des érosions de


grande envergure qui dépassent même la compétence de l’autorité
locale.
2.1.4. Quartier LOMA

C'est un quartier fort accidenté et déchiqueté par des érosions. Il est


limité au Nord et à l'Est par le secteur BOKO, à l'Ouest par le quartier
REVOLUTION et au Sud par le quartier DISENGOMOKA. La population de
ce quartier s'adonne principalement à l'agriculture.
2.1.5. Quartier NOKI

C’est un quartier administratif par excellence, où l’on trouve le siège des


institutions du district des Cataractes, de la police et du territoire de
Mbanza-Ngungu, le parquet général de grande instance, l’Etat-major. Il
comprend le campus de l'Université Kongo (U.K), l'Institut Supérieur
pédagogique (I.S.P), l’institut universitaire d’étude et de formation en
développement (I.U.E.F.D), une école secondaire protestante, des écoles
primaires catholiques et officielles, les hôtels Cosmopolites et Makani
qui ont été malheureusement pillés en octobre 1991. Le dernier a été
restauré tandis que l'autre est encore en ruine.

En outre, on y trouve des ateliers centraux de la Société Congolaise de


Transport et de Port (S.C.T.P) ex ONATRA, la R.T.M.B et la RADIO VUVU-
KIETO.

Il comprend 6 cellules et plus de 38 avenues ajouté à cela le nouveau


lotissement non encore débaptisé en avenues. Par ailleurs, outre les
services administratifs et les commerces, les maraichers évoluent aussi
dans ce quartier, pour la plus part, ils cultivent le chou pommé, la tomate
pommé et plusieurs autres légumes. Il est borné au nord par les
quartiers Ngungu et Disengomoka, à l'Est par le village Mbamba, à
l'Ouest par le quartier Ngungu et au Sud par le village Kidiaki.
26

2.1.6. Quartier EBEYA

C'est un camp militaire situé à l'Est de la ville de Mbanza-Ngungu. Il est à


noter que les données démographiques ne concernent que
exclusivement la population civile, c’est-à-dire les épouses et les enfants
des militaires qui y résident. On pratique la culture maraichère, telle que
la culture de ciboule, le chou pommé, de tomate pommé, etc.

2.2. Situation Démographique


Nous signalons que l’analyse des données démographiques d’ordre
administratif se rapporte à l’année 2018.
2.2.1. Population actuelle

Il importe de faire observer que l’analyse des données démographiques


d’ordre administratif se rapporte à l’année 2020.Le tableau ci-dessous
donne la répartition de la population de Mbanza-Ngungu par quartier.
Le tableau ci-après donne la répartition de la population de Mbanza-
Ngungu par quartier en 2020.
27

Tableau N0 1: Répartition de la population de Mbanza-Ngungu par quartier et par nationalité en 2020

Total
Population Congolaise Population Etrangère
N° Général

Quartiers Homme Femme Garçon Fille Total Homme Femme Garçon Fille Total

1 Ebeya 1 330 1263 1427 1333 5 353 5353

2 Disengomoka 10490 8 229 8 950 9 087 36756 817 1 139 600 593 3 149 39 905

3 Ngungu 3220 3 083 3 460 3 693 13 456 170 248 305 552 1 275 14 731

4 Noki 2 897 3 191 3 382 3 383 12 853 198 252 301 318 1 069 13 922

20 1
5 Révolution 10 043 12 660 17 042 60 619 803 1 295 1 487 5 030 65 649
874 445

6 Loma 6 130 6 944 8 235 8 940 30 249 253 330 210 370 1 163 31 412

47 159 3
Total 34110 35 370 42 496 2 241 3 264 2 903 11 686 170 972
310 286 278
Source : Bureau du Territoire de Mbanza-Ngungu, Rapport annuel 202
28

Graphique n°1 : Répartition de la population de la cité de Mbanza-


Ngungu par quartier en 2020.

Population

Ebeya
3%
Loma
18%
Disengomoka
23%
Revolution
39% Ngungu
Noki 8%
8%

Le graphique ci-dessus nous montre que cette population est


inégalement répartie dans la cité. En effet, le quartier Révolution est le
plus peuplé de la population totale, suivi respectivement des quartiers
Disengomoka, Loma, Ngungu, Noki et enfin du quartier Ebeya. Cette
répartition est due principalement à la différence d’étendue de ces
quartiers.
Les langues parlées à Mbanza-Ngungu sont :
 Le kikongo, plus précisément le kindibu
 Le lingala, parlé par la majeure partie de la population
 Le français.
Ci-dessous nous présentons l’évolution de la population de la cité de
Mbanza-Ngungu de 2002 à 202O.
Tableau N02 : Evolution de la population dans la cité de Mbanza-Ngungu
de 2002 à 2020
Année Nombre Accroisseme
s d'habitants nt
2002 113 242
2003 79 777 -29,6%
2004 83 946 5,2%
29

2005 85 518 1,9%


2006 89 843 5,1%
2007 95 932 6,8%
2008 96 915 1,0%
2009 99 128 2,3%
2010 101 809 2,7%
2011 104 038 2,2%
2012 109 900 5,6%
2013 124 780 13,5%
2014 148 602 19,1%
2015 148 568 0,0%
2016 148 696 0,1%
2017 158 586 6,7%
2018 158 741 0,1%
2019 168 272 6,0%
2020 170 972 1,6%
Source : Bureau du territoire de Mbanza-Ngungu, Rapports annuels 2002-
2020.
La figure qui suit présente de manière évolutive la population de la cité
de Mbanza-Ngungu.
Graphique n°2 : Evolution de la population de la cité de Mbanza-Ngungu
de 2002 à 2020

Nombre d'habitants
180000
160000
140000
120000
100000
80000
60000
40000
20000
0
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
2020

Le graphique ci-haut montre que la population de la cité de Mbanza-


30

Ngungu a connu une décroissance entre 2002 et 2003, passant de


113.242 à 79.777 habitants, soit 30% de réduction. A partir de 2004, cette
population n’a fait qu’augmenter avec des taux de croissance variant de
0,1% à 19,1%. Durant la période 2002-2020, la croissance moyenne de la
population est de 5,8% dans la cité de Mbanza-Ngungu.

Section 3 : Situation Socio-Economique

La ville n’a aucune grande entreprise capable d’embaucher un grand


nombre des travailleurs et pouvant distribuer des salaires élevés. C’est
ce qui explique en partie la faiblesse du revenu de sa population. Il y’a
l’absence d’un pôle de croissance capable d’exercer des effets
d’entrainement d’autres secteurs de l’économie Ngunguoise. La grande
partie de cette population est focalisée à l’agriculture qui est encore
rudimentaire. Mais nous savons qu’il existe aussi dans cette ville
quelques activités économiques que nous pouvons regrouper en trois(3)
catégories : les activités manufacturières, les activités primaires et les
activités secondaires qui sont les services et les commerces.
3.1. Activités Primaires

Sur toute l’étendue de la ville, l’industrie dans le secteur primaire est


inexistant dans l’activité, nous rencontrons uniquement des paysans qui
pratiquent l’élevage et travaillent la terre en vendant les produits qui en
résultent.
 L’élevage : Par son climat et végétation, la ville de Mbanza-Ngungu
a d’énormes possibilités d’élevage qui sont malheureusement mal
exploitées. Les principales causes de la sous exploitation des
potentialités naturelles sont la sous information de la population
pastorale et le manque des moyens financiers pour exploiter les
fermes.
L’élevage ne constitue pas une activité très importante dans la cité, elle
est pratiquée pour l’autoconsommation, la vente et accessoirement
comme motif de prestige.
 L’agriculture: constituant un facteur fondamental de l’activité
humaine, l’agriculture a pour objectif l’exploitation du sol afin d’en
tirer profit pour satisfaire les besoins essentiels de l’homme : son
31

habitat, sa nourriture et son habillement.


L’agriculture pratiquée dans la dite cité est une agriculture primitive. Elle
est pratiquée en savane ou en forêt sur des petites étendues de terre ;
l’outillage est très rudimentaire : houe, machette, arrosoir,… Les
principales cultures sont : arachides, maïs, manioc, patates douces,
légumes, fruits, etc.
 Les coopératives d’aide aux agriculteurs : Il y a quelques
associations qui aident les agriculteurs de la contrée telles que :
l’APRODEC et la CAMEC.
3.2. Activités Manufacturières

Comme pour les activités primaires, les activités manufacturières dans


la ville de Mbanza-Ngungu ne sont pas développées. Nulle part nous
rencontrons une seule firme qui évolue dans ce secteur. Toutefois, nous
pouvons signaler la présence d’une Organisation Non Gouvernementale
dénommée ACOTREPAL et L’INCUBATEUR.
 L’ACOTREPAKL: transforme les produits de la terre pour la vente
tels que le thé « BULUKUTU », du piment ;
 L’INCUBATEUR : transforme le produit de la terre pour la vente tel
que de jus naturel etc.
Le reste des activités de transformation que l’on peut signalé se
recrutent dans l’artisanat de l’informel, par exemple l’entreprise
« MBUTALEKI » alias MAVOS qui transforme le piment naturel en piment
de table.
3.3. Activités Tertiaires

La ville de Mbanza-Ngungu est un centre commercial qui a été mis en


équilibre instable lors des pillages de novembre 1991 et de décembre
1993. Les maisons commerciales importantes qui ont existé avant ces
événements ont presque toutes fermés leurs portes et d’autres en
continuant les activités sont tombées en banqueroute.
Il y a reprise des activités avec hésitations dues à l’insécurité et au climat
politique du pays. Toutefois, quelques grandes maisons de commerce
fonctionnent à l’exemple de :ONO CONGO, PAPA HENRY, SUPER
MARCHE, YONG HE, BETO NA BETO, PAPY MAYANGI, MONT FLEURY,
KIYAMBU, C’EST PREVU, etc.
32

Le service

Les activités de service dans la ville de Mbanza-Ngungu comprennent:


1. L’atelier de la SCTP pour la Répartition des locomotives ;
2. La REGIDESO, Agence de Mbanza-Ngungu. Son administration est
située sur l’avenue Sainte Thérèse dans le quartier NGUNGU. Sa
station d’exploitation se trouve à LOMA ;
3. La SNEL, centre de Mbanza-Ngungu : La Société National
d’Electricité centre de vente et de service de Mbanza-Ngungu a un
caractère commerciale, elle s’occupe de la distribution du courant
électrique ;
4. Les Poste de Télécommunication : l’Office Nationale de Poste et
Télécommunication est présentée dans ladite ville et comporte un
bâtiment qui abrite les installations de deux secteurs, entre autre :
la poste et la centrale de télécommunication.

3.4. Activités bancaires et non bancaires

 Les Activités Bancaires

Par activité bancaire, on entend toute activité en rapport avec les


banques. En ce qui est des intuitions financières, la ville de Mbanza-
Ngungu dispose trois banques: la FBN (First Bank Nigeria), la Pro crédit
Bank et la RawBank.
 Les Activités non Bancaires

La ville dispose de quelques caisses d’épargne qui joue un rôle très


important dans l’économie locale par la collecte d’épargne des membres
et l’octroi des crédits. Ainsi on trouve à travers la ville : la Caisse
Générale d’Epargne du Congo(CADECO), la Caisse d’Action Mutuelle
d’Epargne et du Crédit(CAMEC), la Caisse Générale d’Epargne
Kimbanguiste(CADEKI) et la Caisse Populaire de Crédit Luymas(CPCL).
33

3.5. Transport et Communication

 Transport
La route Kinshasa-Matadi communément appelé « la nationale n° 1 », est
la plus exploitée pour les transports des biens locaux et étrangers.
Le parc automobile de la ville de Mbanza-Ngungu comprend plus de 100
voitures, exploitant un espace de circulation de 12Km. Le tronçon
Mbanza-Ngungu est fréquenté par des taxis. Le trajet le plus long est
celui utilisé par les véhicules qui desservent les marchés des localités
environnantes de la ville de Mbanza-Ngungu sur des routes de desserte
agricole. En vue de développer le secteur de transport de cette ville,
l’association des chauffeurs du Congo (ACCO) avait été mise en place.

 Communication
Pour faciliter la communication entre ces citoyens, la ville de Mbanza-
Ngungu a vu s’implanter des entreprises de téléphone cellulaire
suivantes : VODACOM, ORANGE, AIRTEL et AFRICELL. Sans oublier
l’internet, la phonie et la presse écrite, la ville dispose aussi des radios
telles que : Radio GKV ; Radio NTEMO, Radio VUVU KIETO, Radio
NGUNGA, Radio RATELKI, et deux chaines de télévision : VKV et RTMB.
3.6. ACTIVITE EN RAPPORT AVEC LES PME

La ville de Mbanza-Ngungu dispose un grand nombre des PME qui


participe au développement et à la croissance économique de la ville,
dont : des Maison commerciale ; des Maison de couture ; des petites
entreprises industrielles ; des hôtels.
Et en ce qui concerne les hôtels, La ville de Mbanza-Ngungu était au
paravent convoitée par beaucoup d’étrangers en particulier les
Européens, avait un certain nombre de sites touristiques qui
motivaient également cette attraction ; mais depuis un certain
nombre d’années la réalité n’est plus comme celle de la belle
époque. Cependant, nous pouvons faire allusion à certains sites tels
que :
 Les installations des ateliers centraux de la SCTP ex ONATRA,
l’unique de telle envergure dans toute l’Afrique Centrale pour la
Répartition des locomotives. A titre exemplatif, ces ateliers ont
pu adaptés il y a de cela quelques années les blocs moteurs
des bateaux dans des locomotives et grâce à cette
34

ingéniosité, les locomotives sont encore en circulation jusqu’à


nos jours ;
 Le site de l’Université Kongo à LUVAKA, situé à quelques
kilomètres du centre-ville ;
 Les sites des fameuses grottes situés à moins de d’une dizaine
de kilomètres ; plus précisément dans la contrée appelée LANGA. Il
en existe plusieurs dont les plus reconnues et les plus visitées sont
au nombre de trois(3), à savoir : la grotte des poissons aveugles, la
grotte de guano et la grotte des chutes.
Ces grottes actuellement abandonnées à elles-mêmes, constituent des
sites touristiques non négligeables et donc une source de revenu
potentielle pour ladite cité en particulier et de la nation congolaise en
général.
Quant à ce qui concerne l’hôtellerie, signalons tout de même que
beaucoup d’hôtels qui autre fois avaient marqués leur histoire à Mbanza-
Ngungu ne sont plus opérationnels, devenus pour certains des simples
maisons d’habitation.
35

CHAPITRE 3. SOURCES DE FINANCEMENT DES PME A MBANZA-


NGUNGU

Ce chapitre présente essentiellement les résultats de l’enquête réalisée


auprès des propriétaires-Dirigeants des PME de Mbanza-Ngungu sur les
sources de financement. Il comprend deux sections, la première section
aborde l’approche méthodologique et la deuxième section présente les
résultats de l’enquête.

Section 1: approche méthodologique

1.1. Echantillon et Questionnaire d’enquête


Ce travail concerne principalement les sources de financement des PME
de la ville de Mbanza-Ngungu. Ainsi, pour connaitre ces sources et entrer
en contact avec les dirigeants de ces PME et connaitre ces sources,
nous avons recouru à un questionnaire d’enquête qui était administré
auprès de 50 Propriétaires-Dirigeants des PME à Mbanza-Ngungu. Ce
questionnaire comprend entre autres les rubriques suivantes : les
caractéristiques du propriétaire-dirigeant, les caractéristiques de la PME
ainsi que les sources de financement de la PME.
Pour la constitution de notre échantillon, un registre des pme obtenu
auprès de la DGI.

1.2. Méthodes d’analyse


Rappelons que notre travail a pour objectif d’analyser les sources de
financement des petites et moyennes entreprises de la ville de Mbanza-
Ngungu. Pour atteindre cet objectif nous avons opté pour deux
méthodes descriptive et analytique qui s’appuient sur le questionnaire
comme outil de collecte de données.
L’enquête était effectuée au mois de novembre 2021 auprès des PME de
la ville de Mbanza-Ngungu et avait concerné un échantillon de 50
répondants tirés par convenance.
Pour répondre à notre problématique, nous avons collecté les données
en utilisant la technique de recherche d’un «questionnaire d’enquête ».
Dans le questionnaire nous n’avons utilisé que des questions fermées et
est structuré en trois parties : La première partie est relative aux
caractéristiques du propriétaire dirigeant, la deuxième partie est
36

consacrée aux caractéristiques de la PME et enfin la troisième partie est


relative aux Sources de financement de la PME
Dans ce cadre, le questionnaire contient 20 questions à savoir :

Le mode d’administration était le face à face, nous avons préféré être


présents lors des réponses aux questionnaires pour la rapidité et
l’obtention des réponses fiables.

Section 2 : Présentation des résultats

Nous présentons dans cette section les résultats de l’enquête. Il s’agit


principalement des caractéristiques liées au propriétaire de la PME, les
caractéristiques liées aux PME et enfin les sources de financement de
ces PME.
2.1. Caractéristiques du propriétaire dirigeant

Ici, nous allons analyser chaque variable concernant le propriétaire-


dirigeant. Il est question de/du : genre, l’âge, niveau d’études et quartier
d’habitation

2.1.1. Sexe
Le tableau ci-dessous reprend la répartition des propriétaires selon le
sexe.

Tableau n°1: Répartition des enquêtés selon le sexe

Sexe Fréquenc Effectif Effectif Effectif


e valide cumulatif
MASCULI
33 66,0 66,0 66,0
N
FEMININ 17 34,0 34,0 100,0
Total 50 100,0 100,0
Source : Données de l'enquête
Les données du tableau ci-dessus nous montrent que sur les 100% des
37

propriétaires dirigeants des PME enquêtées, 66% sont des hommes et


34% sont des femmes.

2.1.2. Age
Dans le tableau suivant, nous répartissons les propriétaires selon leur
âge.

Tableau n°2: Répartition des enquêtés selon l'âge

Age Fréquenc Effectif Effectif Effectif


e valide cumulatif
MOINS DE 30
4 8,0 8,0 8,0
ans
30-39 ans 17 34,0 34,0 42,0
40-49 ans 16 32,0 32,0 74,0
50-59 ans 7 14,0 14,0 88,0
60 ans et plus 6 12,0 12,0 100,0
Total 50 100,0 100,0
Source : Données de l'enquête
Il ressort du tableau ci-dessus que sur les 100% des propriétaires PME
enquêtées ; 34% sont âgés de 30 à 39 ans ; 32% sont âgés de 40 à 49
ans; 14% sont âgés de 50 à 49 ans ; 12% sont âgés de 60 ans et plus; et
enfin 8% sont âgés de moins de 30 ans. L’âge moyen des enquêtés est
de 43,3 ans.
2.1.3. Niveau d’études
On a trouvé utile de connaitre le niveau d’instruction des enquêtés, ce
que nous reprenons dans le tableau ci-dessous :
Tableau n°3: Répartition des enquêtés selon le niveau d'études

Niveau d’étude Fréquenc Effectif Effectif Effectif


e valide cumulatif
PRIMAIRE 1 2,0 2,0 2,0
SECONDAIRE 19 38,0 38,0 40,0
SUPERIEUR 30 60,0 60,0 100,0
Total 50 100,0 100,0
38

Source : Données de l'enquête


De ce tableau, il ressort que sur 100% des PME enquêtées, 60% des
propriétaires de ces PME ont fait les études supérieures ou
universitaires ; 38% ont fait les études secondaires et 2% ont fait les
études primaires.

2.1.4. Quartier d’habitation


Il nous a semblé utile de connaitre les différents quartiers d’habitation
des entrepreneurs.
Tableau n° 4. Répartition des enquêtés selon le quartier d’habitation

Adresse Fréquenc Effectif Effectif Effectif


e valide cumulatif
NGUNGU 13 26,0 26,0 26,0
DISENGOMOK
11 22,0 22,0 48,0
A
LOMA 9 18,0 18,0 66,0
NOKI 10 20,0 20,0 86,0
REVOLUTION 7 14,0 14,0 100,0
Total 50 100,0 100,0
Source : Données de l’enquete
Il se dégage du tableau ci-dessus que sur 100% des PME enquêtées, 26%
des propriétaires dirigeants habitent le quartier Ngungu ; 22% habitent le
quartier Disengomoka ; 20% habitent le quartier Noki ; 18% habitent dans
le quartier Loma et enfin 14% dans le quartier Révolution.
2.2. Caractéristiques de la PME

Ici, nous parlerons de caractéristiques suivantes : année de création,


secteur d’activité, nombre d’employés à la création, nombre d’employés
actuels, capital initial, capital actuel, niveau de rentabilité et principale
difficulté.

2.2.1. Ancienneté
La répartition selon l’ancienneté des PME est reprise dans le tableau ci-
dessous :
39

Tableau n°5: Répartition des enquêtés selon l’ancienneté de la PME

Durée Fréquenc Effectif Effectif Effectif


e valide cumulatif
MOINS DE 4
7 14,0 14,0 14,0
ans
4-8 ans 12 24,0 24,0 38,0
8-12 ans 13 26,0 26,0 64,0
12-16 ans 5 10,0 10,0 74,0
16-20 ans 5 10,0 10,0 84,0
20 ans ou plus 8 16,0 16,0 100,0
Total 50 100,0 100,0
Source : Données de l'enquête
L'analyse du tableau ci-dessus montre que sur 100% des PME enquêtées,
26% ont une ancienneté comprise entre 8 et 12 ans ; 24% en ont de 4 à 8
ans ; 16% ont une ancienneté de 20 ans ou plus ; 14% ont une ancienneté
de moins de 4 ans et enfin 10% ont respectivement une ancienneté de 12
à 16 ans et de 16 à 20 ans. L’ancienneté moyenne des PME enquêtées
est de 11,04 ans.
2.2.2. Secteur d’activité
Le tableau ci-dessous reprend le secteur d’activité de PME enquêtée :
Tableau n°6: Répartition des enquêtés selon le secteur d'activité

Secteur d’activité Fréquenc Effectif Effectif Effectif


e valide cumulatif
AGRICULTURE ET
5 10,0 10,0 10,0
ELEVAGE
ARTISANAT OU
2 4,0 4,0 14,0
INDUSTRIE
COMMERCE 29 58,0 58,0 72,0
TRANSPORT 1 2,0 2,0 74,0
AUTRES SERVICES 13 26,0 26,0 100,0
Total 50 100,0 100,0
Source : Données de l'enquête
Les données du tableau ci-dessus montrent que 58% des PME
enquêtées sont dans le commerce, 26% sont dans autres services ; 10%
40

sont dans l'agriculture et élevage ; 4% sont dans l’artisanat ou industrie


et enfin 2% sont dans l'artisanat et industrie.
2.2.3. Nombre d’employés à la création
Dans le tableau suivant, nous reprenons le nombre d’employés à la
création de PME
Tableau n°7 : Répartition des enquêtés selon le nombre d'employés à la
création

Nombre d’employés à la Fréquenc Effectif Effectif effectif


création e valide cumulatif
MOINS DE 3
24 48,0 48,0 48,0
PERSONNES
3-6 PERSONNES 17 34,0 34,0 82,0
6-9 PERSONNES 5 10,0 10,0 92,0
9-12 PERSONNES 1 2,0 2,0 94,0
PLUS DE 15
3 6,0 6,0 100,0
PERSONNES
Total 50 100,0 100,0
Source : Données de l'enquête
De ce tableau ci-dessus, il ressort que sur 100% des PME enquêtées,
48% ont débuté avec moins de 3 employés ; 34% ont eu à la création 3 à
6 employés ; 6% ont débuté avec plus de 15 employés et enfin 2% ont
débuté avec 9 à 12 employés.L’effectif moyen des PME enquêtées à la
création est de 4,02 employés.
2.2.4. Nombre actuel d’employés
Ici, nous reprenons le nombre actuel d’employés dans le tableau ci-
dessous :

Tableau n°8: Répartition des enquêtés selon le nombre actuel


d'employés

Nombre d’employés actuels Fréquenc Effectif Effectif effectif


e valide cumulatif
MOINS DE 3
17 34,0 34,0 34,0
PERSONNES
41

3-6 PERSONNES 12 24,0 24,0 58,0


6-9 PERSONNES 14 28,0 28,0 86,0
9-12 PERSONNES 5 10,0 10,0 96,0
12-15 PERSONNES 1 2,0 2,0 98,0
PLUS DE 15
1 2,0 2,0 100,0
PERSONNES
Total 50 100,0 100,0
Source : Données de l'enquête
Il ressort du tableau ci-dessus que sur les 100% des PME enquêtées,
34% ont actuellement moins de 3 employés ; 28% ont 6 à 9 employés ;
24% ont 3 à 6 employés ; 10% ont 9 à 12 employé et enfin 2% ont
respectivement 12 à 15 et plus de 15 employés. Les PME enquêtées ont
actuellement en moyenne 5,34employés chacune.
2.2.5. Capital initial
La répartition des PME selon leur capital initial est reprise dans le
tableau suivant :
Tableau n°9:Répartition des enquêtés selon le capital initial

Capital initial Fréquenc Effectif Effectif effectif


e valide cumulatif
MOINS DE
2 4,0 4,0 4,0
250$
250 à 500$ 4 8,0 8,0 12,0
500-1000$ 7 14,0 14,0 26,0
1000-2000$ 13 26,0 26,0 52,0
2000$ ET
24 48,0 48,0 100,0
PLUS
Total 50 100,0 100,0
Source : Données de l'enquête
Il se dégage du tableau ci-dessus que sur les 100% des PME enquêtées,
48% ont commencé leur activité avec un capital initial de plus 2000$;
26% ont commencé avec un capital allant de 1000 à 2000$; 14% ont
débuté leur activités avec un capital de 500 à 1000$; 8% avec un capital
de 250 à 500$ et enfin 4% ont commencé avec moins de 250$.Le capital
initial moyen des PME enquêtées est de 1730 $US.
42

2.2.6. Capital actuel


Dans le tableau suivant, nous reprenons la répartition des PME selon leur
capital actuel
Tableau n°10 : Répartition des enquêtés selon le capital actuel
Capital actuel Fréquenc Effectif Effectif effectif
e valide cumulatif
MOINS DE
1 2,0 2,0 2,0
500$
500 à 1000$ 6 12,0 12,0 14,0
1000-2000$ 4 8,0 8,0 22,0
2000-4000$ 19 38,0 38,0 60,0
4000-12000$ 16 32,0 32,0 92,0
12000$ ET
4 8,0 8,0 100,0
PLUS
Total 50 100,0 100,0
Source : Données de l'enquête
Les données du tableau ci-haut nous montrent que sur 100% des PME
enquêtées, 38 ont actuellement un capital de moins de 2000 à 4000$;
32% ont un capital allant de 4000 à 12000$; 12% ont un capital de plus
de 500 à 1000$; 8% ont respectivement un capital de 1000 à 2000$ et
12000$ et plus et enfin 2% ont un capital de moins de 500$.Le capital
actuel moyen des PME enquêtées est de 4715 $US.
2.2.7. Niveau de Rentabilité
Le tableau suivant reprend la répartition des PME selon le niveau de
rentabilité

Tableau n°11 : Répartition des enquêtés selon le niveau de rentabilité

Niveau de Fréquenc Effectif Effectif effectif


rentabilité e valide cumulatif
TRES ELEVE 4 8,0 8,0 8,0
ELEVE 5 10,0 10,0 18,0
MOYEN 28 56,0 56,0 74,0
FAIBLE 13 26,0 26,0 100,0
Total 50 100,0 100,0
Source : Données de l'enquête
43

L'analyse de ce tableau nous montre que sur 100% des PME enquêtées,
56% estiment qu’elles ont un niveau de rentabilité moyen ; 26% pensent
qu’elles ont une rentabilité faible ; et 10% déclarent qu’elles ont une
rentabilité élevée et enfin 8% ont une rentabilité très élevée.
2.2.8. Principales difficultés
Ici, nous présentons les différentes difficultés des PME dans le tableau
suivant :
Tableau n°12 : Répartition des enquêtés selon lesprincipales difficultés

Principales difficultés Fréquenc Effectif Effectif effectif


e valide cumulatif
PROBLEMES LIES A
4 8,0 8,0 8,0
L'ACCES AU CREDIT
TRACASSERIES
5 10,0 10,0 18,0
ADMINISTRATIVES
MULTIPLICITE DES
25 50,0 50,0 68,0
IMPOTS ET TAXES
PROBLEMES
D'ENERGIE
4 8,0 8,0 76,0
ELECTRIQUE OU
D'EAU
L'INSECURITE 6 12,0 12,0 88,0
INSTABILITE DE LA
4 8,0 8,0 96,0
MONNAIE
AUTRES 2 4,0 4,0 100,0
Total 50 100,0 100,0
Source : Données de l'enquête
Le tableau ci-dessus nous indique que sur 100% des PME enquêtées,
50% ont comme principale difficulté la multiplicité des impôts et taxes;
12% pensent que c’est l’insécurité ; 10% ont pour principale difficulté les
tracasseries, 8% ont respectivement pour principale difficulté les
problèmes liés à l'accès au crédit, le problème d’énergie électrique ou
d’eau et l’instabilité monétaire et enfin 4% ont d’autres difficultés.
44

2.3. Sources de financement de la PME

Ce point reprend les caractéristiques suivantes : sources de financement


à la création, sources de financement actuelles, crédit bancaire au cours
de trois dernières années, le montant du denier crédit bancaire, accès au
crédit bancaire, crédit de microfiance au cours de trois dernières années,
montant du dernier crédit de microfinance et accès du microfinance.
2.3.1. Sources de financement à la création
Dans le tableau ci-dessous, nous reprenons les différentes sources de
financement initial auxquelles recourent les PME
Tableau n°13: Répartition des enquêtés selon la source de financement
à la création

Source de financement à la Fréquenc Effectif Effectif effectif


création e valide cumulatif
EPARGNE
34 68,0 68,0 68,0
PERSONNELLE
AIDE DES MEMBRES
9 18,0 18,0 86,0
DE FAMILLE
AIDE D'UNE
ASSOCIATION, D'UNE
1 2,0 2,0 88,0
ONG OU D'UN
ORGANISME
CREDIT D'UNE
3 6,0 6,0 94,0
BANQUE
CREDIT D'UNE
INSTITUTION DE 2 4,0 4,0 98,0
MICRO FINANCE
ENDETTEMENT 1 2,0 2,0 100,0
Total 50 100,0 100,0
Source : Données de l'enquête
Les données du tableau ci-dessus nous montrent que sur 100% des PME
enquêtées, 68% ont comme source de financement à la création
l'épargne personnelle; 18% ont comme source de financement au
démarrage l'aide des membres de la famille ; 6% ont commencé leur
activité avec le crédit d’une banque ; 4% avec la micro-finance et enfin 2%
respectivement ont comme source de financement à la création l’aide
d’une association, d’une ONG ou d’un organisme et l’endettement.
45

2.3.2. Sources de financement actuelles


Le tableau suivant prend les sources de financement actuelles des PME
Tableau n°14: Répartition des enquêtés selon la source de financement
actuelle

Source de financement actuel Fréquenc Effectif Effectif effectif


e valide cumulatif
AUTOFINANCEMENT
(revenus propres de la 44 88,0 88,0 88,0
PME)
CREDIT BANCAIRE 2 4,0 4,0 92,0
CREDIT D'UNE
INSTITUTION DE 3 6,0 6,0 98,0
MICRO-FINANCE
AUTRES 1 2,0 2,0 100,0
Total 50 100,0 100,0
Source : Données de l'enquête
Sur 100% des PME enquêtées, 88% ont pour Source de financement
actuelle l'autofinancement ; 6% ont pour source de financement le crédit
d’une institution de micro-finance, 4% le crédit bancaire et enfin 2% ont
d’autres source de financement.
2.3.3. Crédit bancaire au cours de 3 dernières années
Nous allons reprendre le crédit bancaire obtenu au cours de trois
dernières années par les PME enquêtées dans le tableau ci-dessous :
Tableau n°15. Répartition des enquêtés selon le crédit bancaire
bénéficié au cours de trois dernières années.

Crédit Fréquenc Effectif Effectif effectif


bancaire au e valide cumulatif
cours de 3
dernières
années
OUI 8 16,0 16,0 16,0
NON 42 84,0 84,0 100,0
Total 50 100,0 100,0
46

Source : Données de l'enquête


De l'analyse du tableau ci-haut, il ressort que sur les 100% des PME
enquêtées, 84% des n'ont pas bénéficié d'un crédit bancaire au cours
des trois dernières années et 16 ont bénéficié d'un crédit bancaire.
2.3.4. Montant de crédit bancaire bénéficié au cours de trois dernières années
Le dernier montant du dernier crédit bancaire des MPE sera repris dans
le tableau suivant :
Tableau n°16: Répartition des enquêtés selon le montant du crédit

Montant de crédit bénéficié au Fréquenc Effectif Effectif effectif


cours de trois dernières années e valide cumulatif
250 à 500$ 1 2,0 12,5 12,5
500-1000$ 1 2,0 12,5 25,0
1000-2000$ 4 8,0 50,0 75,0
6000$ ET
2 4,0 25,0 100,0
PLUS
Total 8 16,0 100,0
Non réponses 42 84,0
Total 50 100,0
Source : Données de l'enquête
Il ressort du tableau ci-haut que sur les 100% des PME ayant bénificié
d’un crédit bancaire, 50% ont bénéficié d'un crédit bancaire de 1000 à
2000$ ; 25% ont bénéficié d'un crédit bancaire de plus de 6000$ et enfin
12,5% ont béneficier respectivement de 250 à 500$ et de 500 à 1000$ au
cours de trois dernières années.Le montant moyen du dernier crédit
bancaire des PME enquêtées est de 2515,62 $US.

2.3.5. Accessibilité au crédit bancaire


Dans le tableau suivant, nous reprenons l’accessibilité des PME
enquêtées
Tableau n°17: Répartition des enquêtés selon l'accessibilité au crédit
bancaire

Accessibilité au crédit bancaire Fréquenc Effectif Effectif effectif


e valide cumulatif
47

FACILE 6 12,0 16,2 16,2


ASSEZ
9 18,0 24,3 40,5
FACILE
DIFFICILE 22 44,0 59,5 100,0
Total 37 74,0 100,0
Non réponses13 26,0
Total 50 100,0 0
Source : Données de l'enquête
Il ressort du tableau ci-dessus que 59,5% pensent que l’accès au crédit
est difficile; 24,3% disent que l’accès au crédit est assez facile et enfin
16,2% disent que c’est facile.
2.3.6. Crédit de micro finance au cours de trois dernières années
Ici ; il est question de reprendre le crédit de micro fiance au cours de
trois dernières années dans le tableau suivant :
Tableau n°18: Répartition des enquêtés selon qu'on a bénéficié ou non
d'un microcrédit

Crédit de micro Fréquenc Effectif Effectif effectif


finance au cours e valide cumulatif
de trois dernières
années
OUI 8 16,0 16,0 16,0
NON 42 84,0 84,0 100,0
Total 50 100,0 100,0
Source : Données de l'enquête
Les données du tableau ci-haut nous montrent que sur 100% des PME
enquêtées, 84% n'ont pas bénéficié d'un microcrédit au cours des trois
dernières années et 16% en ont bénéficié au cours des trois dernières
années.
2.3.7. Montant du dernier crédit de microfinance
Le tableau ci-dessous reprend le montant du dernier crédit de
microfinance
Tableau n°19: Répartition des enquêtés selon le montant du dernier
microfinance
48

Fréquenc Effectif Effectif effectif


e valide cumulatif
250 à 500$ 2 4,0 22,2 22,2
500-1000$ 2 4,0 22,2 44,4
1000-2000$ 3 6,0 33,3 77,8
6000$ ET
2 4,0 22,2 100,0
PLUS
Total 9 18,0 100,0
Non réponses 41 82,0
Total 50 100,0
Source : Données de l'enquête
Il ressort du tableau ci-haut que sur les 100% des PME ayant bénificié
d’un crédit bancaire au cours de trois dernières années, 33,3% ont
bénéficié d'un crédit bancaire de 1000 à 2000$ et 22,2% ont béneficier
respectivement de 250 à 500$, de 500 à 1000$ et de plus de 6000$ au
cours de trois dernières années.Le montant moyen du dernier crédit de
microfinance des PME enquêtées est de 2194,44 $US.
2.3.8. Accessibilité au microcrédit
La répartition des PME selon l’accessibilité au microfinance sera reprise
dans le tableau ci-dessous :
Tableau n°20: Répartition des enquêtés selon l'accessibilité au
microcrédit

Accessibilité au Fréquenc Effectif Effectif effectif


microcrédit e valide cumulatif
FACILE 6 12,0 15,4 15,4
ASSEZ
14 28,0 35,9 51,3
FACILE
DIFFICILE 19 38,0 48,7 100,0
Total 39 78,0 100,0
Non réponses 11 22,0
Total 50 100,0
Source : Données de l'enquête
Il ressort du tableau ci-dessus que sur les 100% des PME, 48,7% pensent
que l’accès au crédit est difficile; 35,9% disent que l’accès au crédit est
assez facile et enfin 15,4% disent que c’est facile.
49

Conclusion

Les petites et moyennes sont l'épine dorsale de l’économie.


Elles constituent la plus grande partie du tissu économique et
représentent plus de 90 pourcent de toutes les entreprises. Elles sont la
source la plus importante d’emploi dans tous les secteurs économiques
et dans les zones rurales et urbaines et contribuent à la réduction des
écarts de développement. Elles favorisent un développement équitable
sur une large base et offrent plus de possibilités pour les femmes et
facilite la participation des jeunes dans le développement économique
du pays.
En abordant cette étude, l’interrogation générale était de trouver les vrais
obstacles qui empêchent les petites et moyennes entreprises à avoir
accès au financement. A cette préoccupation, la problématique de notre
travail était de répondre à la question principale suivante :
Quelles sont les principales sources de financement des PME dans la
ville de Mbanza-Ngungu?
Notre question principale était accompagnée de trois questions
spécifiques suivantes :
 Les PME de Mbanza-Ngungu s’adressent-elles aux banques pour
leur financement?
 S’adressent-elles plutôt ou aux institutions de microfinance pour le
développement de leurs activités ?
 Les membres de famille et les connaissances constituent-elles les
seules sources de financement des PME de la ville de Mbanza-
Ngungu?
L’objectif principal de cette étude était de connaître les principales
sources de financement dans la création et le fonctionnement des PME
dans la ville de Mbanza-Ngungu.
Spécifiquement il s’agissait de connaître si les PME de Mbanza-Ngungu
recourent aux banques, aux institutions de microfinance ou à d’autres
sources de financement pour leurs activités.
Ainsi, nous avons émis l’hypothèse selon laquelle les principales sources
de financement dans la création et le développement des PME dans la
ville de Mbanza-Ngungu demeurent la tontine, l’aide familiale, l’emprunt
50

auprès de micro-finance et l’épargne personnelle.


Pour répondre à ce problème de recherche, nous avons utilisé la
technique de la recherche complétée par l’analyse statistique.
Apres notre enquête, sur cinquante PME, nous avons constaté que la
majorité de propriétaires sont du genre masculin soit 66%, âgés en
moyenne de 43ans, ont presque tous fait les études supérieures ou
universitaires et résidant dans les quartiers suivants : 26% des
propriétaires dirigeants habitent le quartier Ngungu ; 22% habitent le
quartier Disengomoka ; 20% habitent le quartier Noki ; 18% habitent dans
le quartier Loma et enfin 14% dans le quartier Révolution.
Les PME enquêtées se caractérisent par les points suivants :

 Une ancienneté moyenne de 11,04 ans ;

 58% des PME enquêtées évoluent dans le commerce, 26% sont


dans autres services ; 10% sont dans l'agriculture et élevage ; 4%
sont dans l’artisanat ou industrie et enfin 2% sont dans l'artisanat
et industrie ;
 Un effectif moyen à la création est de 4,02 employés ;
 Un effectif moyen actuel de 5 employés chacune ;

 Elles ont commencé leurs activités avec une de 1730 $US ;


 Une moyenne du capital actuel de 4715 $US ;
 56% estiment qu’elles ont un niveau de rentabilité moyen ; 26%
pensent qu’elles ont une rentabilité faible ; et 10% déclarent
qu’elles ont une rentabilité élevée et enfin 8% ont une rentabilité
très élevée ;
 50% ont comme principale difficulté la multiplicité des impôts et
taxes; 12% pensent que c’est l’insécurité ; 10% ont pour principale
difficulté les tracasseries, 8% ont respectivement pour principale
difficulté les problèmes liés à l'accès au crédit, le problème
d’énergie électrique ou d’eau et l’instabilité monétaire et enfin 4%
ont d’autres difficultés.
De cette enquête, nous constatons aussi ce qui suit :
 68% des PME ont comme source de financement à la création
51

l'épargne personnelle; 18% ont comme source de financement au


démarrage l'aide des membres de la famille ; 6% ont commencé
leur activité avec le crédit d’une banque ; 4% avec la micro-finance
et enfin 2% respectivement ont comme source de financement à la
création l’aide d’une association, d’une ONG ou d’un organisme et
l’endettement ;
 88% ont pour Source de financement actuelle l'autofinancement ;
6% ont pour source de financement le crédit d’une institution de
micro-finance, 4% le crédit bancaire et enfin 2% ont d’autres source
de financement ;
 84% des affirment ne pas avoir bénéficié d'un crédit bancaire au
cours des trois dernières années ;
 16% ont bénéficié d'un crédit bancaire et le montant moyen du
dernier crédit bancaire des PME enquêtées est de 2515,62 $US ;
 59,5% pensent que l’accès au crédit bancaire est difficile; 24,3%
disent que l’accès au crédit est assez facile et enfin 16,2% disent
que c’est facile. ;
 84% n'ont pas bénéficié d'un microcrédit au cours des trois
dernières années ;
 8 PME bénéficié d’un crédit de microcrédit et la moyenne du
dernier crédit s’élève à 2194,44 $US ;
 48,7% pensent que l’accès au microcrédit est difficile; 35,9% disent
que l’accès au crédit est assez facile et enfin 15,4% disent que
c’est facile.
Nous avons abouti aux résultats suivants après analyse : la principale
source de financement des PME à la création est l'épargne personnelle
et la principale source de financement actuel est l'autofinancement. Le
crédit bancaire et le microcrédit qui ne représentent pas une part
importante dans le financement des activités des PME. Ce qui peut être
la cause fondamentale de la non croissance de ces entreprises
Recommandations
A l’Etat : De disposer des organisations d’accompagnement pour le
financement des projets des PME.
Aux entreprises : De formaliser leurs activités économiques pour gagner
52

la confiance des banques et des institutions de microfinance.


53

BIBLIOGRAPHIE

1. OUVRAGES

 CAILLAT A., (1982) Economie d’Entreprise, collection n°87-Ed N°116 Espagne,


Hachette Technique.

 CAMILLERI, J-L, (1996) « La petite entreprise Africaine : mort ou résurrection »


 Cohen.E, (1991) Gestion financière de l’entreprise et développement financier,
EDICEF/AUPELF, Paris

 FOURNIER C., (1995) Technique de gestion des PME, approche pratique, les
éditions d’organisations, paris
 J.P et BRUYET C., (1990) Entrepreneur, revue organisation, paris

 KINZONZI V.P (1995), Comptabilité analytique pour les PME, Ed. VIENNE
ONUDI
 MAKUNZA K.E., (2001) La performance des entreprises Africaines :
problèmes et Stratégies de PME en RDC, Pulaval

2. COURS ET REVUES

 Bisengimana(R) : la PME moteur de développement, cadicec-information

 Caractéristiques et importance des PME, Revue de l’OCDE sur le


développement 2/2004(n°5)

 MANIKA J.P, Cours d’entrepreneuriat, G3 FASEG, Université Kongo 2018-2019,


Mbanza-Ngungu

3. TFC ET MEMOIRES

 MANIKA M., (2011), Soutien de l'entrepreneuriat féminin par la micro finance,


thèse doctorale, université de Bretagne occidentale, France

 MIAMBUTILA. M, (2017) : Problématique du succès entrepreneurial des PME


féminines de Mbanza-Ngungu, Mémoire UK/FASEG
54

ANNEXES
QUESTIONNAIRE D’ENQUETE

Nous voulons mener une étude sur les sources de financement de PME dans la ville
de Mbanza-Ngungu. Ainsi, nous prions d’avoir l’amabilité de répondre aux questions ci-dessous pour
nous permettre d’atteindre ce but. Nous vous promettons que le traitement de ces données sera fait
en toute confidentialité. Veuillez pour cela encercler le chiffre correspondant à la réponse ou inscrire
la réponse sur les pointillés.

1. Caractéristiques du propriétaire-dirigeant

Q1. Sexe du propriétaire

1. Masculin 2. Féminin

Q2. L’âge du propriétaire

1. Moins de 30ans 2. 30 à 39ans 3. 40 à 49ans 4. 50 à 59ans 5. 60ans et plus

Q3. Niveau d’études du propriétaire

1. Primaire 2. Secondaire 3. Supérieur ou universitaire 4. Sans instruction

Quartier d’habitation ………………………..

2. Caractéristiques de la PME

Q4. Année de création de la PME……………………….

Q5. Secteur d’activité de la PME

1. Agriculture 2. Artisanat ou industrie 3. Commerce 4. Transport 5. autres


services (hôtellerie, restauration,…)

Q6. Nombre d’employés à la création : ………………..

Q7. Nombre d’employés actuellement : ………………..

Q8. Capital initial (fonds de démarrage)

1. Moins de 250$ 2. 250-500$ 3. 500-1000$ 4. 1000-2000$ 5. 2000-6000$ 6.


6000$ et plus

Q9. Capital actuel (fonds actuel)

1. Moins de 500$ 2. 500-1000$ 3. 1000-2000$ 4. 2000-4000$ 5. 4000-


12000$ 6. 12000$ et plus

Q10. Quel est le degré de votre rentabilité ?

1. Très élevé 2. Elevé 3. Moyen 4. Faible 5. Très faible

Q11. Principale difficulté

1. Problème liés à l’accès au crédit 2. Tracasserie administratives 3. Multiplicité des


impôts et taxes
55

4. Problème d’énergie électrique ou d’eau 5. La corruption 6. L’insécurité 7. Mauvais


fonctionnement de la justice

8. l’instabilité de la monnaie 9. L’incertitude politique 10. Autres : …………………………..

3. Sources de financement de la PME

Q12. Quelle était la principale source de financement à la création de l’entreprise

1. Epargne personne 2. Aide des membres de la famille 3. Aide d’une association, dune
ONG ou d’un organisme 4.Crédit d’une banque 5.Crédit d’une institution de micro finance
6.Endettement 7.Autres :…………………………………

Q13. Quelles sont les sources de financements de la PME actuellement (c’est-à-dire pendant
son fonctionnement) (on peut cocher plus d’une réponse)

1. Autofinancement (revenus propres de la PME) 2. Crédit bancaire 3. Crédit d’une


institution de micro-finance

4. Emprunt auprès des amis, connaissances et membres de famille 5. Autres : …………………..

Q14. Aviez-vous bénéficié d’un crédit bancaire au cours de trois dernières années :

1. Oui 2. Non

Q15. Si oui, quel était le montant du dernier crédit :

1. Moins de 250$ 2. 250-500$ 3. 500-1000$ 4. 1000-2000$ 5. 2000-6000$

6. 6000$ et plus

Q16. L’accès au crédit bancaire est-il facile pour votre PME ?

1. Facile 2. Assez facile 3. Difficile

Q17. Aviez-vous bénéficié d’un crédit d’une institution de micro finance au cours de trois
dernières années ?

1. Oui 2. Non

Q18. Si oui, quel était le montant du dernier microcrédit :

1. Moins de 250$ 2. 250-500$ 3. 500-1000$ 4. 1000-2000$ 5. 2000-6000$

6. 6000$ et plus

Q19. L’accès au microcrédit est-il facile pour votre PME ?

1. Facile 2. Assez facile 3. Difficile

Q20. Que pensez-vous du cout du crédit bancaire ou du microcrédit (taux d’intérêt et


commissions) ?

1. Faible 2. Acceptable 3. Elevé


56

Merci pour votre collaboration !


57

Table des matières

EPIGRAPHE i
IN MEMORIAM ii
DEDICACE iii
REMERCIEMENTS iv
0. INTRODUCTION 1
0.1. Problématique 1
0.2.0bjectifdel'étude 3
0.3. Hypothèse de l'étude 3
0.4. Choix et Intérêt du sujet 3
0.5. Méthodologie de recherche 4
0.6. Délimitation du sujet 4
0.7. Ossature du travail 4
CHAPITRE 1. CONSIDERATIONS THEORIQUES 5
Section 1 : Analyse des concepts 5
1.1. Petites et moyennes entreprises 5
1.1.1. Définitions 5
1.1.2. Rôles de la PME 7
1.1.3. Classification des PME 9
1.1.4. Caractéristiques des PME congolaises (Manika J.P, 2014). 11
1.1.5. Difficultés et faiblesses des PME 11
1.2. Sources de financement des PME 13
1.2.1. Définitions 13
1.2.2. Types des sources de financement 13
1.2.3. Choix de mode de financement 15
1.3. Contraintes de financement des PME 16
1.4. Besoins de financement des PME 17
1.4.1. Les besoins liés au cycle d'investissements 17
1.4.2. Les besoins liés au cycle d'exploitation 18
1.4.3. Besoins en matière d’innovation. 19
Section 2 : Approche Empirique 19
2.1. Etude Empirique sur les sources financement des PME 19
58

CHAPITRE 2. PRESENTATION DU CADRE D’ETUDE 21


Section 1 : Historique et situation géographique 21
1.1. Historique 21
1.2. Situation Géographique 21
Section 2 : Situation Administrative et démographique 22
2.1. Situation Administrative 22
2.1.1. Quartier NGUNGU 22
2.1.2. Quartier DISENGOMOKA 22
2.1.3. Quartier REVOLUTION 22
2.1.4. Quartier LOMA 23
2.1.5. Quartier NOKI 23
2.1.6. Quartier EBEYA 23
2.2. Situation Démographique 24
2.2.1. Population actuelle 24
Section 3 : Situation Socio-Economique 28
3.1. Activités Primaires 28
3.2. Activités Manufacturières 29
3.3. Activités Tertiaires 29
3.4. Activités bancaires et non bancaires 30
3.5. Transport et Communication 31
3.6. ACTIVITE EN RAPPORT AVEC LES PME 31
CHAPITRE 3. SOURCES DE FINANCEMENT DES PME A MBANZA-NGUNGU 33
Section 1: approche méthodologique 33
1.1. Echantillon et Questionnaire d’enquête 33
1.2. Méthodes d’analyse 33
Section 2 : Présentation des résultats 34
2.1. Caractéristiques du propriétaire dirigeant 34
2.1.1. Sexe 34
2.1.2. Age 34
2.1.3. Niveau d’études 35
2.1.4. Quartier d’habitation 35
2.2. Caractéristiques de la PME 36
2.2.1. Ancienneté 36
2.2.2. Secteur d’activité 37
59

2.2.3. Nombre d’employés à la création 37


2.2.4. Nombre actuel d’employés 38
2.2.5. Capital initial 38
2.2.6. Capital actuel 39
2.2.7. Niveau de Rentabilité 40
2.2.8. Principales difficultés 40
2.3. Sources de financement de la PME 41
2.3.1. Sources de financement à la création 41
2.3.2. Sources de financement actuelles 42
2.3.3. Crédit bancaire au cours de 3 dernières années 42
2.3.4. Montant de crédit bancaire bénéficié au cours de trois dernières années 43
2.3.5. Accessibilité au crédit bancaire 44
2.3.6. Crédit de micro finance au cours de trois dernières années 44
2.3.7. Montant du dernier crédit de microfinance 44
2.3.8. Accessibilité au microcrédit 45
Conclusion 47
BIBLIOGRAPHIE 50
ANNEXES 51
Table des matières 53

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