Vous êtes sur la page 1sur 93

UNIVERSITE DE KINSHASA

FACULTE DE PSYCHOLOGIE ET DES SCIENCES DE


L’EDUCATION
Département de Gestion des Entreprises et Organisation du
Travail

INCIDENCE DE LA POLITIQUE DE
TARIFICATION DE LA SOCIETE NATIONALE
D’ELECTRICITE SUR SA CAPACITE
D’AUTOFINANCEMENT
DE 2010 à 2013
PAR
MBO BOIPIA EMMANUEL

Mémoire présenté et défendu en vue de


l’obtention du grade de Licencié en Gestion
des Entreprises et
Organisation du Travail

OPTION : Entrepreneuriat et gestion des


P.M.E
DIRECTEUR : Christophe LUSENDI
MATUKAMA
Professeur Ordinaire
Encadreur : YADISADILA KIKA Pitshou
Chef de Travaux

Année académique 2015 – 2016


EPIGRAPHE

« Un sourire coute moins cher que l’électricité‚ mais il donne


autant de lumières »

Abbé Pierre
DEDICACE.

A mes parents, pourtant des sacrifices consentis et le


degré d’affection témoigné en notre faveur.

A ma famille biologique et chrétienne.


REMERCIEMENTS

La gratitude nous pousse à remercier tous ceux


qui de loin comme de près, d’une manière ou d’une autre, ont
apporté un plus à notre formation.
Nos remerciements vont à l’endroit de tous les
Professeurs, Chefs de Travaux et Assistants à la Faculté de
Psychologie et Sciences de l’Education, particulièrement au
professeur LUSENDI MATUKAMA qui, malgré ses multiples
occupations, a accepté de diriger ce travail.
Nos sincères remerciements vont également à
l’endroit de Monsieur le Chef de Travaux YADISADILA
PITSHOU qui, malgré ses multiples occupations, nous a fourni
des remarques et des conseils judicieux pour que nous
arrivions à réaliser ce travail.
Nous remercions sincèrement nos amis et
connaissances, qui n’ont pas cessé de nous soutenir à chaque
fois que le besoin se faisait sentir ,entre autres : GUYLAIN
KASONGA, NSAKA KAZADI, VERDOTTE KAMBA, FANNY
MWIKA, IRENE, BIBI BWAKADA, FOLO ILUNGA, CHARLE,
NESTOR, CEDA KABWE, NIKEL, BAKOMEKA, MERVEILLE,
FRANCINE, NONO MAMPUYA ,BIKOKO WA BIKOKO, MOSADA,
CHRISTIAN OPANGO, MONIQUE MUSHIKA, SADRA MOKOSO,
BRUNELLE KASAUNGA, MODWA, CHRISTINE YOWA,
JOHANATH KALUNGA , FREDDY MUKEBA . Qu’ils trouvent
dans ce travail l’expression de notre gratitude.
Nous adressons aussi nos sincères
remerciements à tous ceux que la mémoire défaillante n’a pas
pu citer ici.
LISTE DES ABREVIATIONS

 A.D.T : Administrateur Directeur Technique


 B .F.R.E : Besoin en Fonds de Roulement d’Exploitation
 B.F.R.H.E : Besoin en Fonds de Roulement Hors Exploitation
 B.T : Basse Tension
 C .A : Chiffre d’Affaires
 C.A.F : Capacité d’Autofinancement
 C.P : Capitaux Permanents
 D.A.M : Département des Approvisionnements et Marchés
 D.C.T: Dettes à Court Terme
 D.D : Département de Distribution
 D.E.S : Bureau des Etudes et des Standards
 D.F : Département de Finance
 D.L.M.T : Dette à Long et Moyen Terme
 D.O.C : Département de l’organisation et du contrôle
 D.P.S : Direction de la Prévention et la Sécurité du travail
 D.P.T : Département de la production et Transport
 D.R.H : Département de Ressources Humaines
 F.A.C : Forces Armées Congolaises
 F.O.I : Fonds d’Origine Interne
 F.P : Fonds Propre
 H .T : Haute Tension
 L.M.T : Long et Moyen Terme
 M.B : Marge Brute
 M.B.A : Marge Brute d’Autofinancement
 M.T : Moyenne tension
 P max : puissance maximale
 PF : puissance à facturer
 PS : puissance souscrite
 PV : Prix de vente
 R.A : Ratio d’Autofinancement
 R.S.A : République Sud-Africaine
 SNEL : Société Nationale D’Electricité
 V.A : Valeur Ajoutée
 V.C : Valeurs Circulantes
 V.D : Valeurs Disponibles
 V.E : Valeurs d’Exploitations
 V.I : Valeurs Immobilisés
 V.R : Valeurs Réalisables
 WA : Energie Relevé au compteur 
 WR : Energie Réactive
INTRODUCTION

I PROBLEMATIQUE

Actuellement, l'énergie électrique est devenue un indicateur


du niveau de développement. On constate que les pays les plus
avancés sont ceux qui consomment plus de l'énergie électrique.

Cette énergie figure dans le même titre que l'eau potable,


l'éducation et les denrées alimentaires, donc parmi les biens de
première nécessités. Par son usage diversifié, elle passe pour l'un des
grands facteurs de développement de la société humaine,
développement entendu comme étant un niveau de maturation des
conditions socio-économiques qui permettent à un peuple d'améliorer
continuellement son bien-être.

Selon Nkwembe (2010) sans nul doute, le niveau de


l'économie nationale est parallèle à la consommation de l'énergie. Cela
apparaît lorsqu'on met en évidence la corrélation entre la consommation
de l'énergie par tête d'habitant et le produit national brut. Il convient de
noter que, l'utilisation de cette énergie permet l'épanouissement et la
fixation des populations dans leurs milieux d'existence.

Une entreprise en situation de monopole jouit de la


liberté dans la fixation des prix de son produit, elle est Price-maker et
les acheteurs sont Price-taker. Cependant cette liberté n'est pas
toujours de mise dans le cas de monopole que jouit la SNEL. Quand on
dit que la SNEL a le monopole cela suppose qu'elle est la seule
entreprise qui produit de `électricité en République Démocratique du
Congo.

Par ailleurs, la discrimination des prix dans la tarification


pratiquée par cette entreprise ne fait qu'entrainer des distorsions dans
l'économie en raison des coûts élevés qu'elle fait supporter certaines
catégories d'agents économiques, en l'occurrence des entreprises
commerciales et industrielles appelées à supporter des coûts élevés
pour compenser les tarifs faibles appliqués aux catégories vulnérables
qui sont les ménages.

Selon cohen(1991) les entreprises évoluent en effet dans un


espace financier qui leur offre des instruments et des possibilités
d’actions spécifiques, mais qui les soumet aussi à des contraintes
drastiques. En effet, les sociétés commerciales autres fois entreprise
publiques sont des instruments aux mains de l’Etat pour lui permettre
de réussir sa politique. Elles sont appelées à être de micro - pôle de
développement. Mais une question reste à poser ont-elles réussi leurs
missions? Au regard de la situation économique actuelle, cela ne nous
paraît pas évident, et cela pour multiples raisons, mais seulement,
après cet échec constaté et au moment où le financement des
entreprises est de plus en dans le discours des dirigeants politiques.

Parler du financement des nouvelle sociétés commerciales


revêt un intérêt particulier . Certaines des sociétés commerciales
congolaises ne sont pas viables au regard des critères de
fonctionnement des unités de production dans une économie de
marché.

Il existe cependant, plusieurs sources de financement


entre autres les capitaux propres constitué de plusieurs formes et le
capitaux étrangers . Mais l’insuffisance d’autofinancement risque de
tarir les sources externes de financement à terme. L’autofinancement
consistera donc en toute hypothèse l’amorce inévitable de tout plan de
financement à terme : les bailleurs de fonds externes n’accepteront
d’apporter des ressources durables que si le montant de
l’autofinancement engendré par l’entreprise les rassure sur sa viabilité
et ses performances.
Taïrou (2004) affirme dans le même sens que
l’autofinancement est la première ressource de financement dont
dispose l’entreprise. Le niveau de cette ressource est fonction de la
capacité d’autofinancement de l’entreprise et de sa politique de
dividendes. En effet l’autofinancement prive les actionnaires d’une
partie des bénéfices générés par l’entreprise.

Dans la mesure où l’autofinancement est engendré


par l’activité de l’entreprise elle-même, il apparaît enfin comme le seul
gage possible d’une autonomie et d’une stabilité suffisante dans le
financement .

En effet, tous les problèmes évoqués ci-dessus


s’appliquent à toutes les entreprises congolaises et plus
particulièrement à la SNEL qui connait, la me-gestion, la quasi
inexistence des subventions, la difficulté d’accéder aux crédits auprès
de certaines institutions Financières, la vétusté de ses matériels,
l’insolvabilité des certains abonnés car certaines factures leurs
parviennent au moment où ils sont pendant plusieurs jours sans
fourniture électrique, rendent l’entreprise incapable de bien assurer
ses services par ce que se trouvant dans des difficultés financière. Il
découle pour la SNEL une insuffisance chronique des Ressources
financières nécessaires pour l’autofinancement de son activité. La
capacité d’autofinancement préserve l’indépendance financière de
l’entreprise, rassure les apporteurs des capitaux externes sur les
possibilités de rémunération et de mise en valeur de fonds qu’ils
peuvent fournir et garantir le remboursement des emprunts, on
comprend donc que cette contrainte réduit également la capacité
d’endettement de la SNEL et par conséquent sa capacité à satisfaire
ses abonnés par des services de qualité.
Au regard du contexte ci haut évoqué, la présenté étude
soulève les interrogations suivantes :

 La politique de facturation de la SNEL permet-elle d’assurer


son autonomie financière ?
 Quelle est l’incidence de la politique tarifaire de l’énergie
électricité sur sa capacité d’autofinancement ?
Voilà les questions qui constituent la taille de fonds dans nos
réflexions de synthèse sur l’incidence de la politique de tarification
d’énergie électrique sur la capacité d’autofinancement de la SNEL,
dans le contexte qui est le sien est ceci dans l’optique de
l’amélioration de sa performance.

02 HYPOTHESE DU TRAVAIL

En guise e réponses provisoires à nos questions, nous


partons de l’hypothèse selon laquelle la politique de prix de la SNEL lui
permettrait d’assurer son autonomie financière.

Certes, la politique de facturation permettrait à la


SNEL d’assurer son autonomie financière, cette insuffisance serait due
au manque de paiement de facture par ses abonnées.
03 INTERET DU SUJET

Nous savons que, toute entreprise de production


minime soit-elle ne peut survivre sans la commercialisation de son
produit et pour bien vendre, le produit doit être de bonne qualité. Par
là, le prix sera accepté, car on dit que le prix d'un bien est fonction de
sa qualité. C'est pourquoi une politique de tarification de l'énergie
requiert une attention particulière de la part du pouvoir public afin de
mettre les mécanismes appropriés qui conduiront toutes les parties
impliquées à converger les efforts pour un épanouissement
communautaire.

En outre le choix de ce sujet est fait suite à


l'importance qu'a l'électricité sur la vie d'un peuple et sur une
entreprise qui en a le monopole d'exploitation ainsi que par
l’importance de la SNEL dans le développement de la République
Démocratique du Congo.

Une politique de tarification de l’énergie électrique vise


avant tout fixation des tarifs pour chaque catégorie des clients et la
modalité de paiement des factures. La gestion tarifaire constitue l’un
des éléments essentiels d’une politique de tarification de l’énergie
électrique.
04 METHODOLOGIE

Pour atteindre les objectifs assignés à cette étude,


nous avons recouru aux méthodes et techniques

Suivantes :

 méthode descriptive ;
 méthode d ’analyse financière.
Et les techniques suivantes ont servis à la récolte des données :
 la technique documentaire ;
 la technique d’interview libre.

05 DELIMITATION DU SUJET

Nous avons circonscrit notre étude à la période


allant de 2010 à 2013 ce choix est justifier par la disponibilité et la
cohérence des inhérentes aux problèmes spécifiques de cette entreprise,
et cette étude se limite à une seule entreprise de la place qui est la
SNEL.

06 CANEVAS DU TRAVAIL

0utre l’introduction et la conclusion ce travail


comporte trois chapitres dont le premier traite du cadre conceptuel, le
deuxième met en évidence le cadre méthodologique et le dernier
analyse l’incidence de la politique de tarification d’énergie électrique
sur la capacité d’autofinancement de la SNEL.
CHAPITRE PREMIER. GENERALITES CONCEPTUELLES

Ce chapitre est consacré à la définition des concepts clés


pouvant aider à élucider la compréhension des lecteurs .Il comporte
trois sections dont la première traite les notions relatives à
l’autofinancement, alors que la deuxième se focalise sur la tarification
et la troisième porte sur les études antérieures.

Section 1 : NOTION DE L’AUTOFINANCEMENT

La bonne et la mauvaise santé d’une entreprise s’apprécient à


travers un certain nombre d’indicateurs financiers comme le chiffre
d’affaires et le résultat net. Mais, parmi tous les critères susceptibles
d’être pris en compte, l’autofinancement est vraisemblablement celui
qui relève le pouvoir explicatif le plus important parce que il est la clé
de voûte de l’analyse financière.

1.1. Définition de l’autofinancement

Pour cotta (1968), l’autofinancement est compris comme


étant le financement interne des investissements d’une entreprise. Il
comprend les amortissements, les provisions et les résérves.
Toute entreprise a en effet, plusieurs moyens de financer
ses investissements . Elle peut soit emprunter à l’extérieur en lançant
un emprunt obligatoire, soit en recourant a un financement bancaire.
Elle peut aussi opérer une augmentation du capital soit en faisant
appel aux anciens actionnaires, soit aux nouveaux. L’ entreprise peut
de préférence utiliser ses ressources propres car ce financement ne lui
couterait rien. Dans ce dernier moyen , il s’agit de l’Autofinancement.

Pour conso (1984), l’autofinancement est l’ensemble des


moyens de financement que dégage l’entreprise par elle-même.
L’autofinancement est donc égal au surplus monétaire qu’elle tire de
son exploitation et qui demeure pour une longue période à la
disposition de l’entreprise. Cette définition exclut donc les bénéfices
distribués elle exclut aussi les fonds dégagés par les cessions d’actif à
l’exception des plus-values à long terme qui peuvent accompagner
celle-ci.

bettone (2001), définit l’autofinancement comme la part


d’investissements financés par un agent économique avec ses propres
ressources. Le profit non distribué (autofinancement- de croissance),
les provisions et les dotations aux amortissements (autofinancement
de maintien) sont un moyen de s’autofinancer et ainsi de ne pas
recourir à l’emprunt. En comptabilité nationale, l’autofinancement
peut être appréhendé dans le compte acquisitions financières (épargne
nette formation brute de capital fixe).

Quant à depalliens (1983), l’autofinancement est une


source des capitaux que l’entreprise se crée et entretient elle-même par
son activité propre et qui est constitué par les moyens de financement
permanent que l’entreprise touche dans ses propres ressources.
Pour ce, il est donc nécessaire que l’entreprise puisse
réaliser des bénéfices pour assurer un niveau élevé de son
autofinancement, dans le cas contraire l’entreprise aura des difficultés
pour s’autofinancer.

Pour nous l’autofinancement est la part des ressources


financières internes que crée l’entreprise elle-même par son activité
propre et destinée à concourir au financement des investissements et
de divers besoins financiers nés de son cycle d’exploitation.

Cette dernière définition semble satisfaisante pour le besoin


de la présente étude, dans la mesure où elle stipule que :
l’autofinancement n’englobe qu’une part de ressources internes de
financement suite à la gestion de l’activité même de l’entreprise il
dépend donc, non seulement de la possibilité de constituer les
amortissements et provisions (autofinancement de maintien) mais
aussi et surtout de la possibilité de réaliser un sur plus monétaire
minimum et de disposer sur ce dernier d’une partie libre à ne pas
distribuer (autofinancement de croissance)

1.1.1. Calcule de l’autofinancement

Selon Corhary et Mbangala (2009) ce mode de financement


interne provient des activités réalisées par l’ensemble des opérations
de gestion de l’entreprise au cours d’un exercice comptable donné. « Le
cash flow brut ou capacité d’autofinancement (CAF), contribue à
assurer l’indépendance financière de l’entreprise et accroitre sa
capacité d’endettement. En tant que source de financement, il présente
l’avantage de ne pas entrainer d’importants coûts de transaction ni le
risque de perte de contrôle de l’entreprise 

Cependant il convient de préciser que l’autofinancement


n’est constitué que par la partie du cash flow qui n’est pas distribuée
sous la forme de dividende (réserves et bénéfice reporté).Il se définit
mathématiquement par :

Autofinancement = cash-flow - Dividendes distribués

1.1.1.1 Détermination et mesure de l’autofinancement

L’autofinancement, considéré comme correspondant à un


surplus monétaire dégagé par l’entreprise sur activité propre et
conservée par elle pour financer son développement futur, peut faire
l’objet de deux affectations fondamentales.

D’une part, il peut être engagé durablement dans le


financement d’actifs immobilisés (il s’agit des investissements au sens
traditionnel du terme) et d’autre part, il peut être affecté au
remboursement d’emprunts.

Ainsi, la comparaison entre le montant des dettes à long et


à moyen terme et celui de l’autofinancement (ou de la capacité
d’autofinancement) fournit aussi une indication précise sur la capacité
de remboursement d’une entreprise.

Techniquement, l’autofinancement exige à la fois que ses


composantes et son mode de calcul, à cet égard deux démarches
convergentes peuvent être proposées (formule ci-dessus).
Selon Kasongo (2015), la capacité d’autofinancement (CAF)
est un calcul complémentaire aux ratios qui permet de juger la
capacité de l’entreprise à autofinancer sa croissance, c’est indicateur
du résultat de l’exercice.

 Elle indique les liquidités dégagées par une entreprise au cours


de son exercice ;
 Elle mesure le montant de ressources dégagées au cours de
l’exercice et qui restent dans l’entreprise pour rassurer la
distribution des bénéfices, le remboursement en capital des
emprunts à moyens et l’autofinancement nécessaire au
renouvellement des immobilisations.

La capacité d’autofinancement est le financement interne


disponible qui joue un rôle fondamental dans le développement de
l’entreprise. Elle permet d’assurer la croissance sans recourir à des
tiers et sans entraîner des charges financières importantes, tout en
préservant la capacité d’endettement. Elle permet aussi :

- De renouveler les investissements ou de les augmenter ;


- D’augmenter ses fonds de déroulement ;
- De rembourser les dettes financières ;
- De rémunérer les associés.

On peut calculer la CAF de deux façons

A .La méthode additive

Capacité d’autofinancement = résultat de l’exercice+


dotations aux amortissements et aux provisions -reprises sur
l’amortissement et provisions + valeur comptable des éléments d’actifs
cédés- produits des cessions d’éléments d’actifs.

B. La méthode soustractive
Capacité d’autofinancement = excèdent brut d’exploitation
+ autres produits d’exploitation encaissables + transfert de charges +
produits financiers encaissables + produits exceptionnels encaissable –
autres charges décaissables d’exploitation – charges financières
décaissable – charge d’exceptionnelle décaissables - participation des
salariés - impôts sur ces bénéfices.

L’autofinancement est la part de la capacité


d’autofinancement consacrée au financement de l’unité commerciale.
C’est la ressource interne de l’entreprise après rémunération des
associés.

Autofinancement = CAF - dividendes versé aux associés.

Selon Griffiths (1993), la capacité d’autofinancement


est «  la capacité de l’entreprise à financer grâce à son activité, par elle-
même, ses investissements »

Sont ainsi exclus de la CAF les charges et les produits «  calculés » qui
donneront pas lieu à encaissement ou un décaissement (dotations et
reprises aux amortissements et aux provisions).Sont également exclus
les charges et les produits liés au cycle d’investissement( plus et moins
values sur cession d’immobilisations)

Cet indicateur est observé avec une attention particulière


par les investisseurs car il s’agit du montant disponible à l’entreprise
pour :

- L’investissement : achat d’immobilisations ou financement de


l’augmentation du besoin en fonds de roulement
- Le remboursement de ses dettes financière ;
- Le versement des dividendes à ses actionnaires.
Pour que l’autofinancement contribue à la croissance d’une
entreprise, elle doit être plus utilisé pour le financement des
investissements qui va provoquer l’accroissement positif de l’un ou de
tous ces éléments : les immobilisations, la taille, le besoin en fonds de
roulement, le volume de production et qui conduira peut être à
l’augmentation du résultat de l’exercice.

1.1.1.2.Sortes d’autofinancement

Selon Kneipek (1997), On distingue généralement deux


sortes d’autofinancement.

 Autofinancement de maintien : il a pour objectif de maintenir le


niveau de potentiel économique acquis par l’entreprise.
L’autofinancement de maintien est composé des dotations aux
amortissements et les provisions pour changes et pertes ainsi
que les provisions pour risques.
 Autofinancement de croissance : son objectif est de permettre
l’expansion des activités de l’entreprise qui ne veut pas recourir
au financement externe et qui veut rembourser ses emprunts
contractés. Il est composé de bénéfice mis en resserves, de report
à nouveau qui n’est toutefois qu’un élément de provision
d’autofinancement du fait qu’il peut être distribuée à l’exercice
suivant aux associés, et de plus ou moins plus-values
d’exploitation v.

Du point de vue externe, l’entreprise peut utiliser des crédits


à long ou à moyen terme, des crédits à court terme en dehors des
subventions.
a. Crédit à long ou moyen terme

Généralement, les crédits sont accordés par des institutions


financières qui regorgent des fonds importants pour des financements
des entreprises.

En effet, des crédits à long ou moyen terme ont une


caractéristique d’être obligatoirement remboursable avec des intérêts à
des échéances déterminées au moment où l’entreprise recours à leur
utilisation.

B .Crédit à court terme

Ces crédits correspondent notamment à des avances des


fonds ou des délais de paiement consentis pour une durée maximum
de deux ans.

L’entreprise obtient auprès des banques ou des particuliers,


ces crédits pour financer généralement ses valeurs réalisables à court
terme de manière à résoudre momentanément le problème de la
trésorerie et certaines difficultés temporaires.

C. Subvention

Selon Conso (1984), une subvention est une aide financière


non remboursable accordée par l’Etat ou une collectivité publique à
une entreprise.

Il existe trois sortes de subvention :

- Subvention d’exploitation : elle représente des sommes, d’argent


destinées à compenser l’insuffisance des prix de vente et à faire
des charges d’exploitation ;
- Subvention d’équipement : C’est celle accordée par l’Etat, par des
collectivités publique ou éventuellement des tiers en vue
d’acquérir ou des créer des immobilisations ;
- Subvention d’équilibre : sont obtenus en fonction du résultat de
l’entreprise bénéficiaire avec pour objectif de palier au déficit du
résultat que l’on veut équilibrer.

Avec ces ressources financières l’entreprise arrive donc à


financer des investissements.

 Besoin de financement de l’entreprise

Selon Kinzozi (2000), l’évaluation des besoins de


financement constitue la première étape dans la mesure où « quel que
soit le mode de financement que l’entreprise bénéficiera, cela engendre
un coût qui se traduit sous forme de

- Bénéfice à payer aux associés pour le capital social ;

- intérêt et frais pour le capital emprunté;

- Escompte de caisse privée à l’entreprise en cas de règlement à terme

Des biens acquis par l’entreprise y resteront de façon


permanente et seront financés par les ressources permanentes ; ils
constituent des immobilisations figurant à l’actif du bilan, il y a donc
une correspondance entre la durée de vie des immobilisations et celle
des capitaux servant à leur financement.

Ainsi, une fois l’évaluation des besoins de financement


faite, sur base des nécessités de l’entreprise en fonction donc de la
nature et de la durée des opérations à financer, l’entreprise opérera un
choix sur les techniques de financement.

 Ressources internes de financement

Les ressources internes de financement sont


essentiellement constitués des fonds propres, généralement, les fonds
propres de l’entreprise sont un des éléments déterminants, qui jouent
aussi le rôle multiplicateur des ressources stables nécessaires à la
couverture des besoins de financement de l’entreprise et permet à
l’entreprise des faire face aux ses risques et entreprendre de nouveau.

1.1.1.3. Avantages et convenients de l’autofinancement

A. avantages

Selon Keiser (2004), les principaux avantages de


l’autofinancement sont :

 Il assure une indépendance vis-à-vis des tiers pourvoyeurs de


fonds(banques, établissement de crédit, fournisseurs…….) ;
 Il permet une plus grande latitude au niveau de la stratégie
financière (notamment en maintenant l’existence d’un volant de
sécurité au niveau de crédit-bail….) ;
 Il permet de freiner l’endettement et donc le poids des charges
financières ;
 Il permet une stratégie de prix plus compétitive par allégement de
charges ;
 Il autorise une plus grande liberté en matière de choix
d’investissement (exploitation, immobilisations d’expression, de
remplacement,…….) ;
 Il améliore la sécurité de financement en cas des crises
conjoncturelles (lorsque le crédit est rare et cher) ;
 La valeur boursière de l’action s’améliore, pour l’augmentation de
la situation nette.

B. inconvénients

Les inconvénients sont suivants :


 Il peut provoquer en cas d’abus une pression sur les salaires, le
partage de la valeur ajoutée au profit de l’autofinancement.
 Il peut être un facteur de hausse des prix surtout pour les
entreprises en situation de monopole ou quasi-monopole
 Il peut inciter à la pratique d’investissement inutiles et donc les
ressources gâchées ;
 Il peut priver l’entreprise de l’effet de levier favorable par
l’endettement.

Section 2 : TARIFICATION

Selon Leclerk (1987), la tarification peut être définie comme


étant la fixation de pouvoir public d’une taxe que les usagers doivent
payer en échange d’un service qui leur est rendu.

Le tarif quant à lui est une contribution en pouvoir


d’achat que l’agent économique doit fournir en contre partie de la mise
à sa disposition exclusive d’un bien ou d’un service utile.

2.1. Conditions économiques de la tarification

Il y a certain nombre de conditions à réunir pour que la


tarification soit mise en place notamment :
- Les unités distribués doivent faire l’objet d’une mise en
disposition exclusive pour que celui qui paie en soit le seul
consommateur ;
- Les consommateurs doivent être libre d ajuster les quantités
qu’ils achètent en fonction du prix ;
- Les différentes unités doivent être parfaitement échangeables
compte tenu de même type de satisfaction qu’elle procure aux
consommateurs.

2.1.1.Principe de la tarification

En fonction des principes théoriques de la tarification, elle


doit conduire à facturer chaque prestataire à son coût réel c'est-à-dire
l’on doit intégrer tous les éléments qui ont intervenus dans le
processus de la réalisation de prestation en question.

A ce propos, l’on peut épingler les principes tarifaires ci-


après :

- Le niveau du tarif ;
- L ’équilibre externe du tarif ;
- L’équilibre interne du tarif .

2.2. Méthodes de fixation du tarif

Il existe plusieurs méthodes de fixation des tarifs, mais


pour ce qui est de la SNEL, il y a trois méthodes généralement utilisées
en l’occurrence celle de fixation du prix au cout marginal, celle relative
à la discrimination, et enfin, la tarification au cout moyen.
2.2.1. Tarification au coût marginal

Cette méthode qui depuis quelques temps n’est plus


d’application à la SNEL, mais elle est actuellement appliquée dans bon
nombre de pays disposant des réseaux énergétiques interconnectés.

Ici, l’on tient compte du niveau effectif des couts pour


déterminer le tarif. Le tarif ainsi appliqué permet à l’entreprise non
seulement de couvrir les charges de production mais de réaliser une
marge.

Seulement, étant donné l’impossibilité de l’appliquer en


cas de monopole naturel (caractérisé par le cout marginal croissant), la
SNEL n’y recourt plus.

2.2.2. Tarification discriminante

Ce type de tarification est à peu près celui qui est


d’application actuellement à la SNEL, le tarif ainsi appliqué est basé
sur la localisation géographique de chaque consommateur c'est-à-dire
la même quantité de biens est vendue à des prix différents sur les
différent marchés, cela étant la perte subie dans un lieu est
récompensée par le surplus capturé dans un autre lieu.

2.2.3. Tarification au coût moyen

Cette tarification permet de taxer les consommateurs de


l'énergie d'après leur niveau de consommation, du revenu et du
pouvoir d'achat. Mais bien qu'elle est bonne pour les catégories
sociales, elle, cependant annule le profit de l'entreprise jusqu'à un
minimum permettant sa survie.

2.3 . Calcul du tarif de la SNEL

2.3.1. Tarif basse tension


Pour facturer un client, la SNEL utilise la forme binaire
qui fait intervenir aux grandeurs, pour la détermination du montant à
facturer : il y a l'énergie à facturer et de la puissance à facturer.

a) L'énergie à facturer

Pour l'obtention de l'énergie à facturer exige qu'on trouve


le temps (T) d'utilisation de la puissance souscrite (P) selon la relation
ci-après T= EC /PS. Avec t : temps d'utilisation ; PS : puissance
souscrite ; EC : énergie consommée. Le temps ainsi trouvé, l'obtention
de l'énergie à facturer se calcul de la manière suivante : EF= PSxT avec
EF : énergie à facturer.

b) La puissance à facturer

L'obtention de cette puissance maximale à facturer (PF)


se fait par l'utilisation dite maximale (P max) trouvé d'après le relevé
du compteur et de la puissance souscrite par le client.

- Si la P max est inférieur à PF sera égale à PS.

- Si la P max est égale à PS, la PF sera égale à P max

- Si la Pmax est supérieure à PS, la PF sera égale à Pmax atteinte


augmentée des pénalités de 50 pourcent du déplacement par rapport à
la puissance souscrite.

Avec PF : puissance à facturer

PS : puissance souscrite

P max : puissance maximale.

2.3.2.  Calcul de facteur puissance

Pour les grands consommateurs, le FP facteur puissance,


joue sur le tarif. Il peut être calculé par l'utilisation de la relation.
FP=

Avec Wa : énergie relevé au compteur ; wr énergie réactive


calculée d'après les relevés du compteur.

2.3.2.1.  Tarif moyenne tension et haute tension

Pour ce qui est de la facturation moyenne tension,


c'est un processus complexe dont nous retiendrons deux termes
A et termes B d'après le service de la comptabilité de la SNEL. 15(*)

Le terme A=MFxTarif (K W) où MF est la moyenne à facturer ;

Le terme B=MFxHUx tarif où HU heure utilisée.

Le tarif haute tension destiné à l'exportation se fait


par contrat entre la SNEL et le client sous la supervision du -
ministère de l'énergie.

Les tarifs de la SNEL sont fixés par une


commission mixte SNEL et experts du ministère de l'économie et
de l'industrie. Et ces tarifs sont proposés au ministère ayant cette
entreprise dans ses attributions pour apprécier.

Pour des raisons politico sociales les tarifs fixés par


la commission ne sont jamais appliqués.

2.4. Evolution des tarifs à la SNEL

2.4.1. Evolution du tarif global de l'énergie électrique en RDC

Le tableau ci-dessous décrit l'évolution des tarifs moyens globaux


de l'énergie électrique en RDC de 2008 à 2013.

Tableau N°1 : Evolution des tarifs moyens annuels en Républi
que Démocratique du Congo de 2008 à 2013 en USD
Année 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Tarif en 0,0471 0,0643 0,0525 0,0420 0, 0410 0, 035
moyen
USD

Source : tableau élaboré par nous sur base des données de la


commission des activités commerciales de la SNEL.

Les données du tableau ont été tirées du rapport des


ventes en USD. Il ressort ce qui suit : au cours de cette période de 6
ans, le tarif moyen oscillait autour de 0, 0469 USD le KWH avec un
écart type de 0,0094

Le niveau le plus élevé a été enregistré en 2009, où le


tarif moyen s'est élevé à 0, 0643 USD le KWH. Il importe à ce sujet de
relever que ce tarif qui est d'application en RDC est le plus bas de
toute l'Afrique, comme le démontre le tableau ci dessous relatif au tarif
moyen de l'énergie des pays les plus pauvres d'Afrique.

Tableau N°2 :Tarif moyens en Afrique (par KWH en USD par KW)

Pays Tarifs moyens par KWH


en USD
GUINNEE BISSAU 0, 31
TCHAD 0, 30
GUINEEEQUATORIALE 0, 25
BURKINA FASO 0, 19
GUINEE 0, 18
CAP VERT 0, 16
MAURITANIE 0, 16
TOGO 0, 16
RCA 0, 14
MALI 0, 14
SENEGALE 0, 14
SIERRA LEONE 0, 13
SAU TOME 0, 13
ANGOLA 0, 12
BRAZZA 0, 12
CAMEROUN 0, 11
MADAGASCAR 0, 10
NIGER 0, 10
MALAWI 0, 09
TANZANI 0, 09
OUGANDA 0, 09
COTE D'IVOIRE 0, 08
KENYA 0, 08
MAZAMBIQUE 0, 08
ZIMBABWE 0, 05
RDC 0, 04

Source : rapport de la banque mondiale(2012) 

D'après ce tableau ci-dessus :

La République Démocratique du Congo se trouve au bas


de l'échelle en ce qui est du tarif moyen en KWH parmi les pays
Africains pauvres avec 0,04 USD en le comparant avec la guinée
Bissau où le KWH coute 0, 31 USD le kWh.

2.4.2. Evolution des tarifs moyens en fonction des catégories de


client

Si au cours du point précédent, il a été question d'une


analyse globale des tarifs moyens suivant la catégorisation de client de
la SNEL.

Le tableau ci-après décrit ce qui a été cette évolution


durant la période sous analyse.

Année 2008 2009 2010 2011 2012 2013


BT 0, 035 0, 064 0, 055 0, 041 0, 031 0, 0235
MT 0, 107 0, 107 0, 095 0, 093 0,095 0, 0921
HT 0,330 0,043 0,44 0,038 0,038 0,0412

Tableau N°3 Evolution des tarifs moyens annuels dans chaque


catégories de client en USD par MWh de 2008 à 2013

Ce  tableau élaboré sur base des données des rapports des
activités commerciales de la SNEL relative aux ventes en MWH et ventes en
USD.

Il ressort de ce tableau ci-dessus, les constats ci-après :

Pour la catégorie BT, le tarif moyen annuel au cours de


cette période est de 0,0416 USD par MWh, le niveau le plus élevé a été
observé en 2009 avec 0,064 USD par MWH et le plus bas l'a été en 2013
avec 0,0235 USD par MWH.

Pour la catégorie MT, le tarif moyen annuel durant cette


période est de 0,0821 USD par MWh, le niveau le plus élevé a été atteint en
2008 et 2009 soit 0,107 USD par MWh tandis que les niveaux le plus faible
son atteint en 2013 soit 0,0921USD par MWh.

Pour la catégorie HT, le tarif moyen est 0,105 USD par MWh,
le niveau le plus élevé est en 2010 avec un tarif moyen annuel de 0,044 USD
par MWh et son faible niveau en 2011 et 2012 avec 0,038 USD par MWh.

2.3. LA TARIFICATION DE L’ECTRICITE

La tarification est la fixation du prix, selon un tarif précis, des


droits à s’acquitter ou du prix des marchandises et services.

Elle informe les consommateurs sur les coûts des moyens mis
en œuvre pour lui fournir l’électricité. Chaque Etat organise un conseil
concernant les structures tarifaires pour l’énergie électrique dans son propre
territoire ou à l’intérieur d’une communauté régionale ou sous régionale
donnée. Les tarifs sont fondés sur les principes généraux suivants :

a. Reproduire l’entièreté des coûts.


Les tarifs doivent couvrir tous les coûts des charges réelles liées
à la production, au transport et à la distribution de l’énergie électrique, il y a
:

- Les coûts des consommables et matières consommées dans les centrales


thermiques ;

- Les frais d’exploitation des centrales et des réseaux des transports et de


distribution (salaires et matériaux) ;

- Les coûts d’amortissement et de financement des investissements dans les


parcs de production et dans les réseaux de distribution.

b. Traduire la structure

Les coûts de production, de transport et de distribution


d’électricité, qui doivent être représenté dans les tarifs, peuvent être
regroupés en trois grands types

- Les coûts indépendants des prélèvements d’électricité tels que ceux du


comptage, du relevé, de la facturation ;

- Les coûts liés aux débits maximums des prélèvements qui déterminent la
capacité que doit avoir le câble ou la ligne alimentant une installation ainsi
que la dimension des réseaux et des postes de transformation ;

- Les coûts proportionnels à l’énergie consommée constituée essentiellement


par les coûts des combustibles utilisés dans les centres.

Cette structure à trois termes des coûts se reflète dans les


différents tarifs en prenant en considération les caractéristiques moyennes
de prélèvement de grands groupes des consommateurs.

Il est à noter également que les coûts sont tributaires de l’endroit


où l’électricité est prélevée.

D’après l’importance de leurs prélèvements, les consommateurs


sont alimentés à différents stades de la chaîne de production, de transport et
de distribution d’énergie électrique. Les grands consommateurs industriels,
raccordés à un poste de haute tension doivent uniquement prendre en
charge les coûts de production et de transport auxquels s’ajoutent pour les
petites et moyennes entreprises, ceux de la transformation vers la moyenne
tension et du réseau correspondant et enfin, pour les abonnés résidentiels et
professionnels, les coûts de la transformation vers la basse tension et des
réseaux correspondants.

C Empêcher les discriminations

Les tarifs doivent répercuter sur chaque catégorie des


consommateurs et au sein de chacune d’entre elles, les coûts qu’occasionne
son approvisionnement. Cela permet d’éviter que certaines catégories de
consommateurs ou certains consommateurs s’en substituent à d’autres.

2.3.1. BREVE DESCRIPTION DES TARIFS

La présente description ne se veut pas exhaustive. Les


dispositions tarifaires et leurs modalités d’application sont décrites de
manière complète dans les textes réglementaires relatifs à l’énergie électrique
ainsi que dans les documents coordonnés établis par le comité de gestion
des entreprises d’électricité.

A. TARIFS BASSE TENSION

Les Tarifs Basse Tension comprennent les clients résidentiels ou


les clients professionnels. Techniquement, les tarifs de basse tension sont
plus élevés que les autres tarifs à cause des coûts occasionnés pour
convertir l’électricité transportée en haute tension en une faible tension pour
l’approvisionnement des consommateurs de basse tension.

B. TARIFS MOYENNE TENSION

Les Tarifs Moyenne Tension comprennent les industries


consommatrices de l’énergie électrique dont les tarifs sont techniquement
d’un niveau intermédiaire entre ceux de basse tension (tarifs plus élevés) et
ceux de la haute tension (tarifs moins élevés)

L’approvisionnement de ces clients nécessite des coûts pour


conversion de tension.

C .TARIFS HAUTE TENSION

Les Tarifs Haute Tension comprennent essentiellement des


industries des grosses consommatrices de l’énergie électrique.

Ces tarifs sont techniquement les moins élevés parce que


l’approvisionnement de ces clients se fait à haute tension donc à un même
niveau de tension que celui auquel le transport d’électricité se réalise.

Ce qui évite donc des investissements supplémentaires au titre


d’acquisition de convertisseurs de tension.

2.4. LA TARIFICATION DE L’ELECTRICITE PAR LA SNEL

Selon Lecleq et Conelian (1972), le prix est une contribution au


pouvoir d’achat que l’agent économique doit fournir en contrepartie de la
mise à sa disposition exclusive d’un bien ou d’un service.

Le prix de l’électricité en RDC fait l’objet d’une tarification


négociée par la SNEL, le gouvernement et le monde professionnel quelques
fois, il fait l’objet des tarifs administrés, c’est-à-dire imposé par le
gouvernement.

En matière de fixation des prix de l’électricité, l’intervention de


l’état apparait comme une variable non contrôlée par la SNEL, qui se voit par
moment obligée de fournir L’énergie électrique à un prix bien inférieur au
coût de revient.

Les conséquences qui en découlent sont principalement de deux


ordres
- Amenuisement des perspectives de la continuité d’activité dans les
conditions idéales et,
- Difficultés d’amélioration de la qualité de services rendue au public.

La perspective de continuité d’activité s’assombrit du fait


notamment d’un certain nombre de facteurs traduisant des difficultés
financières au sein de la SNEL.

- Une situation nette négative ou un fonds de roulement négatif;


- L’utilisation d’importants emprunts à court terme pour financer des
prêts ou des investissements non susceptibles d’être réalisés
rapidement;
- Le fait que viennent à l’échéance des emprunts importants dont le
renouvellement est nécessaire sans qu’apparaissent des possibilités de
renouveler ces crédits ;
- L’impossibilité de régler les créances à l’échéance normale.

2.4.1. ORGANISATION DE LA TARIFICATION D’ELECTRICITE ET DE


L’ETAT D’ELECTRIFTCATION EN RDC

Des textes légaux et réglementaires organisent la tarification de


l’énergie électrique au Congo, et l’état de l’électrification de notre pays
présage une situation de sous-développement avec un faible taux de desserte
sur le plan national.

2.4.1.1. ORGANISATION DE LA TARIFICATION

Conformément à l’ordonnance-loi N°83-026 du 12 septembre


1983, les tarifs d’électricité sont soumis à l’homologation préalable du
Ministre ayant l’économie dans ses attributions.
Dans ce cadre, la SNEL soumet ses propositions des tarifs de
base tension, au début de chaque année civile, pour approbation par la
signature d’un Arrêté par ledit Ministère. S’agissant des tarifs des clients
haute tension et moyenne tension, bien que ceux ci soient contractuels, la
SNEL fixe le tarif de référence et en informe ledit Ministère.

L’arrêté ministériel N° 010 du 18 avril 1998 est le dernier texte


organisant la tarification de l’électricité en RDC. Aux termes de ce texte :

- Les tarifs de vente d’énergie électrique applicables aux abonnés basses


tensions dans le secteur hydraulique sont fixés comme suit en dollars
américains payable en francs congolais au taux du jour fixé par la banque
centrale du Congo.

1) BASSE TENSION SOCIALE

100 KWh = 2,65 USD par mois

2) BASSE TENSION ORDINAIRE

A. Abonnés disposant d’un compteur

a. Résidentielle 1

Tranches consommation (KWh) TARIF

1 - 100 0,0398 USD/ KWh


101 – 200 0,0394 USD/ KWh
201 – 300 0,0390 USD/ KWh
301 – 400 0,0386 USD/ KWh
401 – 501 0,0382 USD/ KWh
501 - + 0,0378 USD/ KWh

Résidentielle 2

Tranches de consommation (KWh) TARIF


1-600 0,0888 USD/ KWh
601 – 800 0,0879 USD/ KWh
801 – 1000 0,0870 USD/ KWh
1001 – 1200 0,0861 USD/ KWh
-1201 - + 0,0852 USD/ KWh

B Abonnées Basses Tensions Ordinaires Sans Compteur

Il leur sera appliqué une facturation forfaitaire qui tient


compte de la localisation de leur point alimenté suivant le classement
des localités fixé en annexe au présent arrêté

Forfait 1 Forfait 2

- 300 KWh / mois; - 400 KWh / mois;


- Facture mensuelle: - Facture mensuelle:
11,82 USD/mois 15,68 USD/mois
- Localités concernés: - Localités concernés:
4ème rang 3ème rang
Forfait 3 Forfait 4

- 600 KWh I mois; - 900 KWh / mois;


- Facture mensuelle: - Facture mensuelle:
53,28 USD/mois 79,56 USD/ mois
- Localités concernés: - Localités concernés:
2ème rang 1er rang
1. Basse tension Semi-industrielle

a) Commerciale

Tranches de consommation (kwh) Tarif


1 — 200 0,111 USD/kwh
201 — 500 0,110 USD/kwh
501 — 1000 0,109 USD/kwh
1001 — 1500 0,108 USD/kwh
1501 - + . 0,107 USD/kwh

b) Force motrice

Tranches de consommation (kwh) Tarif


1 200 0,152 USD/kwh
201 — 500 0,150 USD/kwh
501 — 1000 0,149 USD/kwh
1001 — 1500 0,147 USD/kwh
1501 - + 0,146 USD/kwh

2.4.1.2 ETAT D’ELECTRIFICATION EN RDC

Le paramètre le plus significatif d’analyse de la desserte de la


population est « le taux d’électrification » qui est le rapport entre le
nombre d’abonnés par ménage ayant accès à l’électricité et le nombre
total des ménages. Ce taux est très disparate au niveau national.

Cette distorsion entre les taux découle de l’évolution


historique d’électrification du pays qui privilégiait la desserte des
centres miniers et industriels et accessoirement l’alimentation de la
population.

Elle a été aggravée par l’absence d’une politique que l’Etat


devrait mettre en place parallèlement à la construction des grands
ouvrages. S’agissant des installations de distribution, celles-ci sont
dans un état de vétusté criante et de surcharge quasi permanente.

Leur exploitation est rendu difficile par un manque de


programme d’entretien systématique, le personnel ne disposant ni de
pièces de rechange ni d’outillage approprié.
Nous ne pouvons donc pas nous étonner de la mauvaise
qualité de service rendu par la SNEL qui se caractérise par des
coupures fréquentes de fournitures d’énergie électrique même dans les
localités occupés par la SNEL.

Du fait que le pays exporte de l’énergie électrique, l’on


pourrait penser qu’il s’agit du surplus, c’est-à-dire de la quantité
excédentaire qu’il produit mais on se rend compte qu’il n’en est pas
ainsi car le taux d’électrification sur tout le territoire national, si l’on
considère les statistiques de 2010 est de 9%

2.4.1.3. CATEGORIES DE CLIENTS

Les clients de la SNEL peuvent être regroupés en quatre


catégories, à savoir: clients ordinaires locaux privés, clients ordinaires
Etat, clients étrangers et clients travaux et prestations diverses.

a) Clients ordinaires locaux privés

Les clients ordinaires locaux privés concernés dans cette


catégorie, tous les clients pour l’énergie à basse tension, à moyenne
tension et à haute tension.

b) Clients ordinaires Etat


Les clients ordinaires Etat concerné dans cette catégorie il y a
les Ministères, la Présidence de la République, les Forces Armées
Congolaises (FAC), les entités décentralisées, tous gérés par les
services du portefeuille.

c) Client étrangers

Les Clients étrangers concernés dans cette catégorie sont la


République du Congo, de l’Angola, du Zimbabwe, RSA etc., gérés par la
Direction Générale de la SNEL.

d) Client travaux et prestations diverses

Les clients travaux et prestations diverses concernés ici dans


cette catégorie, tous les travaux que la SNEL effectue pour ses clients.
Ces travaux font l’objet d’une facturation spéciale. C’est le cas par
exemple de dépannage, de travaux sur cabines, mesure et contrôle
moyenne tension et

2.4.1.4. LA POLITIQUE TARIFAIRE D’ELECTRICITE

La tarification de l’électricité au Congo se trouve confrontée à


deux obstacles majeurs dont l’impact affecte gravement la capacité
d’autofinancement de la SNEL.

Il s’agit de :

-Faible niveau de recouvrement de créances et,

- L’abandon de la tarification au coût de revient.

Le protocole de tarification d’électricité 2008-2009, le


dernier en date nous permet de mieux présenter un tel impact.
Aux termes de ce protocole, la SNEL s’assigne les objectifs
tarifaires ci-après :

- Assurer la couverture des charges d’exploitation et de


maintenance ainsi que la relance de l’activité de l’entreprise ;
- Rendre positif le fonds de roulement;
- Rétablir les équilibres internes et externes des tarifs;
- Maintenir, en dépit de l’équilibre tarifaire susmentionné, une
tarification sociale pour les plus démunis protégés par le
gouvernement;
- Rétablir l’équilibre interne des tarifs c’est-à-dire chaque usager
doit être chargé en fonction du coût que sa fourniture
occasionnée;
- Rétablir l’équilibre externe des tarifs, c’est-à-dire aucune
péréquation n’est admissible d’un réseau en faveur d’un autre.

a)TARIFICATION AU COÛT DE REVIENT

Il est retenu d’élaborer des tarifs sur la base des coûts


standards. Cette méthode présente l’avantage de déterminer le prix de
revient à partir des ratios normatifs de gestion.

L’option ci-après pourrait être retenue dans la


détermination de ratios normatifs de gestion

- Ratio d’autofinancement: minimum 30%


- Ratio d’endettement: maximum 60%
- Ratio de rentabilité financière : 8% en fin de période

Section 3 : ETUDES ANTERIEURES


Dans ce point, il sera question de présenter
quelques études similaires à notre travail afin de montrer notre
spécificité par rapport a notre travail .

Sur ce, nous avons retenu les études suivants :

3.1 L’ETUDE DE BONGEBA NGAKONI Christian

Il a mené ses recherches sur «  l’analyse des


déterminations de l’autofinancement des industrielles cas de la
Cimenterie de Lukala (CILU) » en 2007. A cet effet, son objectif était
d’évaluer les déterminants de l’autofinancement de la CILU, en vue de
donner un éventail des solutions pouvant amener les responsables à
prendre les décisions conséquentes.

Au terme de ses investigations, les résultats de ses


analyses nous donnent les informations suivantes : le principe de
l’équilibre financier minimum était respecté ; car les fonds de
roulement nets est resté positif durant toute la période de l’étude.

En évaluant les ratios, il s’était observé par le ratio


d’autonomie financière que l’entreprise est financée par les dettes à
grande proportion ; elle n’est pas autonome.

Au point de vue opératoire, certains déterminants


de » l’autofinancement dont l’excédent brute d’exploitation, la capacité
d’autofinancement et l’autofinancement d’expansion et de maintien
sont fluctuants. Cependant, la valeur ajoutée s’accroit annuellement et
favorise l’intégration de l’entreprise dans l’économie.

3.2 LE TRAVAIL DE Mahena GILDAS ANAGO.

Cet auteur a entrepris une étude sur « la


consommation d’électricité et croissance économique en côte d’Ivoire.
Objectif :principale était d’étudié les relations entre la consommation
d’électricité et la croissance économique en côte d‘ivoire.

Pour ce faire, cet auteur a recouru au test de


cointregration de Pesaran et smith ainsi que le test de causalité de
Toda- Yamamoto.

Résultat obtenu de ses recherches

Les estimations du test de cointegration de Pesaran


indiquent que la consommation d’électricité agit positivement sur la
croissance économique à long terme par contre à court terme son
influence sur la croissance économique n’est pas significative, par
ailleurs les tests de causalité de todo Yamamoto relève une causalité
unidiretectionnelle allant du PIB vers la consommation d’électricité
stipulant ainsi que les politiques de restriction de l’électricité n’ont
aucun impact sur la croissance économique

3.3 L’ETUDE DE NGALAMULUME BAKAJIKA MILLY

Il a travaillé sur « la problématique d’autofinancement des


investissements à l’ONC de 1999 à 2004 ». Sa problématique était
résumée par la question suivante : que faut-il faire pour que l’ONC
sorte de cette situation de crise de financement ?

Pour nous permettre à bien réaliser cette étude les


méthodes et techniques ci-après nous ont été utiles :

La méthode d’analytique ; méthode de ratios ; et la technique


documentaire ; ainsi que la technique d’interview. 

Après ses recherches, il a abouti au résultat suivant :


Le ratio autofinancement /investissement est demeuré inferieur à un
(>1), soit en deçà de la norme durant toute la période ;

Les causes internes de cet état de choses sont notamment  :


l’insuffisance des ressources, le rapport de travail difficile entre
employeur et syndicat, l’exportation d’un seul produit, le café ; la
réduction partielle du patrimoine de l’ONC par les phénomènes
naturels et la vétusté de matériels d’exploitation, la rigidifié des
charges fixes face au niveau bas de l’activité, la difficulté de
recouvrement des créances de l’entreprise et le vieillissement de son
personnel et leur démotivation.

Les difficultés externes sont dues notamment : au partage


des entreprises publiques entre les partis politiques, les guerre, les
maladies cafiers « TRACHEOMYCOSE »,la chute des prix sur le marché
international et les prix non rémunérateurs pratiqués sur le marché
local.

Ces difficultés tant internes qu’externes, ont limité


les activités de l’ONC d’une part et d’autres part, elles ont entravés ses
capacités d’expansion. Cela a pour retombée, l’insuffisance des
ressources d’autofinancement qui peuvent assurer le financement des
investissements.
CHAPITRE DEUXIEME : CADRE METHODOLOGIQUE

Toute étude qui se veut scientifique accorde une


place importante à la démarche méthodologique, car elle définit de
grandes étapes parcourues par le chercheur pour atteindre les
objectifs assignés à son étude. Pour ne pas transgresser cette règle
d’or, nous consacrons ce chapitre à la démarche méthodologique
utilisée pour récolter et traiter les données de notre étude.

A cet effet, il sera aussi question de donner un


aperçu rapide de notre milieu d’étude qui est la société nationale
d’électricité, avant de présenter les méthodes et techniques.

SECTION 1 : PRESENTATION DE LA SNEL

Cette section va nous présenter quelques aspects du


fonctionnement de la SNEL et en plus qu’elle retracera le parcours
historique, les informations que nous allons présenté dans cette
section son tirer dans un Rapport mensuel, DDK CVS, enquête
mené par les agents de la SNEL 

1.1. Brève historique de la SNEL

La société nationale de l’électricité SNEL en sigle, est un


établissement de droit public caractéristique Industriel et commercial,
crée par l’ordonnance loi N°73/033 du 16 Mai 1970
A sa création, la société nationale d’électricité avait reçu de
l’Etat congolais, le mandat de maitre d’œuvre dans les travaux de
l’étape initiale de l’aménagement d’hydro-électrique du site d’Inga.

Dans le souci de répondre aux besoins énergétique de la


République Démocratique du Congo, le pouvoir public avait institué
par l’ordonnance présidentielle n°67/391 du 23 septembre 1967, le
comité de contrôle technique et financier pour les travaux d’Inga, ce
comité sera remplacé par la société nationale d’Electricité.

Suite à la mise en service de la centrale d’Inga I’ le 24


novembre 1972, la société nationale d’électricité devient réellement
productrice transporteuse et distributrice de l’énergie électrique
comme toute entreprise publique, la REGIDESO et les six sociétés
commerciales privées existantes qui ont le même objectif social, à
savoir:

 Force de l’Est
 Cogelin
 Cometrick
 Forces du Bas-Congo
 Société générale des forces hydro-électrique
 Société africaine d’électricité (SOGBLEC)

A la même année, le gouvernement avait mise en marge le


processus d’absorption progressive de ces sociétés privées par la
société nationale d’électricité, processus qui sera suivi d’une loi
n°74/012 du 14 juillet 1974.

Cependant, en ce qui concerne la REGIDESO, la reprise


totale par la SNEL des alliances électrique y compris ses centrales
n’interviendra qu’en 1979.
Dès lors, la SNEL contrôle en réalités toutes les grandes
centrales hydroélectriques et thermiques du pays, seules quelques
micros et mini centrales hydroélectriques du secteur minier et des
petites centrales thermiques intégrées du secteur minier et des petites
centrales thermiques intégrées aux installations d’entreprises isolées
demeurent indépendantes.

A ce jour le service public de l’électricité est confié à la


SNEL énergie sous forme de société d’état régie par la loi cadre sur les
entreprises publiques et l’ordonnance n°78/6 du 5 mai 1878
approuvant ses statuts, sous la tutelle du ministère ayant l’énergie
dans ses attributions.

Ainsi, après sa création administrative et sa définition


statutaire par les pouvoirs publics, il incombait à la nouvelle société de
s-’assurer en matérialisant ses structures fonctionnelles et ses
activités sur le terrain.

Après les travaux d’aménagement du site d’Inga, dont la


première phase Inga I, officiellement démarrée le 01 janvier 1968 fut
inaugurée le 24 novembre 1972 et la deuxième phase Inga II, entrée en
service en 1982, suivie la période de grand travaux qui a été couronnée
par la construction de la ligne 500 KV THTCC (très haute tension
courant continu) Inga-Shaba, 1740 KW, la plus longue du monde,
entrée en service en 1983 pour approvisionner en énergie électrique, le
minier et usines du Katanga, au Sud du pays.
1.2. activité de la societé

Les activités de la SNEL se déroulent successivement comme suit:

• D’abord la SNEL produit l’énergie électrique dans les sociétés


situées le plus souvent en brousse
• En suite, après la production, elle assure le transport de l’énergie
du lieu de la production au lieu de consommation.

1.2.1 Mesure de l’activité

Pour mesurer l’activité d’une entreprise, les indicateurs les


plus utilisés sont : le chiffre d’affaires, la marge brute et la valeur
ajoutée.

a) Chiffre d’affaires

Le chiffre d’affaires est l’ensemble de valeuris réalisées par


une entreprise au cours d’une période donnée. C’est le solde créditeur
du compte 70 ventes .

Néanmoins, le C.A, traduit souvent une croissance


apparente de l’activité du fait qu’il peut être la conséquence de
l’inflation sans qu’il ait eu un accroissements de quantités, c’est aussi
qu’il est conseillé de l’interpréter en isolent l’effet prix.

b) Marge brute (MB)

La marge brute ou encore appelée marge commerciale ne


concerne que les entreprises de règle (commerciale important) ainsi
que les attitudes commerciales des entreprises mixtes qui, a côté d’une
activité de fabrication, achètent également, des marchandises pour les
revendre à l’Etat, sous transformation.

c) Valeur ajoutée(VA)
La valeur ajoutée exprime une création de valeur ou
l’accroissement de valeur que l’entreprise apporte aux biens et services
en provenance de tiers dans l’exercice de ses activités professionnelles
courantes.

Elle est mesurée par la différence entre la traduction de la


période et les consommations de biens fournis par des tiers pour cette
production.

1.3. Types de services

Nous distinguons 3 types de services, à savoir: la haute


tension (HT), la moyenne tension (MT) et la basse tension (BT) le
processus de fonctionnement des services se fait de la manière ci-
après:-

Au départ, l’énergie est produite sous forme de moyenne


tension. Pour assurer le transport de cette énergie, on élève cette
moyenne tension en haute tension puis en très haute tension, pris on
la réduit de très haute tension en moyenne pour finalement attendre la
base tension destinée à la consommation de ménages.

A. Département de Recherche et développement (DRV)

Le département de recherche et développement est chargé de


la planification du développement de l’entreprise à moyen et long
terme dans tous les aspects de l’activité, il compte à son sein:

• La division de planification de développement


• La division de l’analyse économique et financière
• La division de recherche des financements extérieurs

B. Département de l’organisation et du contrôle (DOC)


Ce département est chargé de l’organisation des activités de
l’entreprise, il comporte trois directions, à savoir:

• La direction de l’Organisation avec deux divisions, département


organisationnel et organisation du travail
• La direction du contrôle général chargée du contrôle de gestion à
travers l’audit administratif et l’audit techniques
• La direction de l’informatique et de la bureautique pour
maintenance des applications, les études de techniques
informatiques, l’information et l’exploitation des ordinateurs

C. Secrétariat général

Ce secrétariat général est compose des:

 Une division des services généraux;


 Une division juridique;
 Une division presse et relation publique;
 Une division centre de gestion de l’informatique et de
documentation-
 Le bureau des études et des standards (DES)
 La direction de la prévention et la sécurité du travail (DPS)

2. Ensemble 2: les fonctions sous la coordination de l’administrateur


directeur technique (ADT)

Les fonctions sous la coordination de l’administrateur


directeur technique, elle a- à son sein quatre service dont:
a. Département de production et transport (DPT)

Le département de la production et du transport est chargé


de la production-et du transport d’électricité, il comprend cinq
directions à savoir:

 Une direction de la production ;


 Une direction de transport ;
 Une direction de centres autonomes ;
 Une direction du transport Inga-Katanga ;
 Une direction des télécommunications .

b. Département de distribution (D.D)

Le département de distribution est chargé de la


commercialisation de l’électricité est comprend:

 Une direction des réseaux de distribution;


 Une direction commerciale;
 Une direction régionale de distribution du Bas-Congo

c. Département des régions de distribution de Kinshasa (DDK)

 Une direction de l’exploitation et de la maintenance;


 Une direction administrative et financière;
 Une direction régionale de Kinshasa/ Nord;
 Une direction régionale de Kinshasa/ Est;
 Une régionale de Kinshasa/ Sud;
 Une régionale de Kinshasa/ Ouest.

d. Département des approvisionnements et des marchés (DAM)

Le département des approvisionnements et des marchés comprend:

 Une direction de gestion des stocks;


 Une direction des marchés;
 Une direction d’équipement (DE) qui compte en son sein les
divisions suivantes:
- Gestion des projets ;
- Etudes ;
- Topographie.

Ensemble 3: les fonctions sous coordination de l’administrateur


directeur financier (ADP)

Les fonctions sous la coordination de l’administrateur


directeur financier, elle a à son sein deux services dont:

a) Département de finances (DF)

Le département de finances est changé de gérer les finances et regorge


a son sein:

• Une direction des comptabilités;


• Une direction de budgets;
• Une direction de la trésorerie générale.

b) Département de ressources humaines (DRH)

La département de ressources humaines est changé de


gestion du personnel et comprend:

• Une direction de gestion du personnel ;


• Une direction de la formation du personnel ;
• Une direction médicale.
ORGANIGRAMME DE LA SNEL

Conseil d’administration

Comité
Président de Gestion
Délégué Général

Bureau du P.D.G
-

Bureau Général Adjoint

D.E.S D.D.V

D.P.S D.O.C
A.D.T A.D.F

- D.F. D.R.H
A.P.T. D.D.K D.D D.A.M. D.E.
Source :
- Secrétariat Général de la SNEL

Section 2 CADRE METHODOLOGIE

2.1.Méthodes

Selon pinto et grawirtz (1971), la méthode est l’ensemble


des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à
atteindre les vérités qu’elle fournit, les démontre et les véfie.

2.1.1. METHODES UTILSEES

.la méthode descriptive elle nous a permis de décrire la


situation actuelle de la SNEL.

Méthode d’analyse financière : elle nous a permis


d’analyser les données financières (bilan et TFR) de l’entreprise sous
étude par les ratios et indicateurs financiers, afin de nous permettre
d’émettre une opinion du point de vue financier sur l’autofinancement
et la tarification
2.2. Techniques

Selon muluma (2003), les techniques sont des


instruments, des procédés opératoires pour récolter les données sur le
terrain. Les techniques sont l’ensemble des moyens et des procédés
qui permettent à un chercheur de rassembler des informations
originales ou de seconde main sur un sujet donné.

2.2.1. TECHNIQUE UTILISEES

la technique documentaire elle nous a permis de


rechercher et de dépouiller tous les documents nécessaires au
traitement du sujet. C’est ainsi que nous avons pu consulter des
ouvrages, des revues, des notes de cours, des travaux de fin de cycle.

Technique d’interview libre : cette technique nous a permis


d’obtenir des informations nécessaires à la compréhension du sujet
grâce aux entretiens que nous avons eu avec les agents de la SNEL.
CHAPITRE TROISIEME : ANALYSE DE L’INCIDENCE DE LA
POLITIQUE DE LA TARIFICATION DE L’ENERGIE
ELECTRIQUE SUR SA CAPACITE
D’AUTOFINANCEMENT DE LA SNEL

Ce chapitre fait une analyse de l’incidence de la politique de


tarification de l’énergie électrique de la SNEL sur sa capacité
d’autofinancement. Il comporte deux sections dont la première est la
présentation des états financiers bilan , tableau de formation de résultat
ainsi que les calculs de FRN,BFR ,TRESORERIE,RATIOS,CAF et la
deuxième sections traite les indicateurs de la SNEL , les portefeuille
client de la SNEL et presentation de recette de la SNEL de 2010 à 2013

L’unité monétaire utilisée dans le cadre de notre étude


est le dollar américain et cela pour mener à bien notre recherche ;
pour corriger l’effet de l’appréciation du franc congolais nous avons
pris les taux de change annuels en dollar américain des années sous
examen comme diviseur.

Tableau n°4 : Evolution de taux de change de 2010-2013

Année 2010 2011 2012 2013


Rubriques
1 USD 904,53 911,78 889,12 910,33
Source : Rapport de la Banque Centrale du Congo

Section I. PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS DE LA SNEL

Tableau n°5 : Bilan condensé pluriannuel de la SNEL de 2010 à


2013 en USD

Actif
Année 2010 2011 2012 2013
Rubrique
Valeurs 237162585,98 428084897,72 711504718,95 800476529,5
immobiliers

Valeurs 46998836,52 8930470,95 8456576,96 15981713,52


d'exploitations
Valeurs réalisables 202682789,43 256923913,04 290577328,29 354308480,68
Valeurs 6431452,66 6595363,85 13524299,15 11335807,587
disponibles
Total actif 493275664,59 700534645,56 1024062923,34 1182096531,22
Passif
Fonds propres -19835915,56 -65735,91 -258839094,37 -254856876,21

Dettes financierés 196606460,92 282787763,47 931974906,7O 1014399762

Dettes à court 316505119,28 417812617,99 350927110,66 422553645,11


terme
Total passif 493275664,59 700534645,56 1024062923,34 1182096531,22

Source : sur base de nos calculs à partir des états financiers de la


SNEL

L’examen de ce bilan pluriannuel de la SNEL permet de


constater une évolution croissante de son total passif de
493275664.49 $ en 2010 et à 1182096531, 22$ en 2013.

La présentation du bilan financier en bilan synthétique se


fait suite aux aspects de la règle de l’équilibre financier minimum qui
stipule que les ressources durables (fixes ou stables), financent les
emplois durables (fixes ou stables) et les ressources cycliques
financent les emplois cycliques.

Ainsi, comme emplois stables nous avons les valeurs


immobilisées ; et emplois cycliques nous avons les valeurs circulantes
qui présentent la somme de valeurs d’exploitations, valeurs réalisables,
valeurs disponibles, les emplois stables et valeurs circulantes forment
l’actif du bilan

Tableau n°6 : Tableau de formation de résultat de la SNEL de 2010


à 2013 en USD
D/C CPTE DESIGNATION DE 201 2011 2012 2013
COMPTES
C 70 VENTES DIVERSES 20 146 533 261 154 948 30 606 415 21 589 490
D 60 STOCKS VENDUS -5 069 809 -53 936 930 -3 801 298 -7 273 903
C 80 MARGE BRUTE 15 076 724 207 218 018 26 805 118 14 315 587
C 80 MARGE BRUTE 15 076 724 207 218 018 26 805 118 14 315 587
C 71 PRODUCTION VENDUE 58 632 159 77 621 630 100 662 934 118 790 94
C 72 PRODUCTION 0 0 0
STOCKEES
C 73 TRAV. FAITS PAR NS- 1 757 585 06 1 529 385 66 3 430 690 55 2 438 606 55
MEMES
D 61 MATIERES ET FOURNI. -16 935 466 01 -23 708 094 325 -34 994 315 242 -34 512 892 4
CONS.
D 62 TRANSPORTS -1 958 443 737 -3 409 330 895 -2 796 125 817 -3 323 780 692
CONSOMMES
D 63 AUTRES SCES -2 848 385 286 -5 059 104 576 -7 130 699 910 -8 686 828 463
CONSOMME
C 81 VALEUR AJOUTEE 104185442,69 131130001,63 187572527,65 217960852,70
C 74 PRODUITS ET PROFITS 17 582 376 267 34 184 216 602 16 871 256 774 10 498 908 937
DIVERS
C 76 SUBVENTION 0
D’EXPLOITATION
C 77 INTERETS REÇU 154 335 23 532 358 15 385 207 0
C 78 REPRISE S/PROVISION 480 688 079 4 124 136 835 3 775 432 091 2 953 755 061
EXIGIBLE
D 64 CHARGE ET PERTES -7 115 538 171 -10 446 649 301 -17 182 085 820 -11 578 808 113
DIV.
D 65 CHARGE DU 21 251 277 156 34 296 246 432 46 938 388 072 41 457 954 815
PERSONNEL
D 66 CONTRIBUTION ET -1 098 096 996 -7 295 437 378 -5 417 817 255 -5 463 610 584
TAXES
D 67 INTERETS LOCAUX -130 635 876 -1 571 390 451 -1 446 369 251 -3 038 865 170
D 67 INTERETS SUR -1 018 736 136 -1 355 302 239 -1 289 303 590 -1 253 242 270
EMPRUNTS
D 68 DOTATION AUX -8 030 432 115 -20 516 770 929 -17 889 719 754 -20 993 174 485
PROVISIONS EXIGIBLE
C 82 RESULTAT BRUT 18 081 028 076 10 031 793 907 -10 302 319 977 4 387 377 402
D’EXPL.

C 82 RESULTAT BRUT 37988508,19 32321193,06 56453591,1303 35522775,5297


D’EXPL.
REPRISE SUR 0 274 485 491 0
AMORTIS.
78 REPRISE/PROV, NON 1 246 831 190 3 341 191 753 3 659 742 082 2 806 027 742
EXIGIBLE
78 DOTATIONS AUX 7990536.6239 241240836. 02 258839094,365 254856876,20
AMORTISSEMENTS

D 68 REPRISE SUR AMORTI.


C 83 RESULTAT NET -25114581 -243600591,21 -260107087,16 319807279,87
D’EXPLOIT.
84 RES. / CESSION
D’IMMOB.
C PLUS-VALUE DE
CESSION
D MOINS-VALUE DE -3 443 425 -759 376 655 -151 283 333
CESSION
C 74 BONI DE CHARGE 37 413 591 094 74 531 121 649 9 101 686 180 5 743 501 676
D 64 PERTE DE CHARGE -27 431 941 353 -96 612 736 584 -5 763 958 -3 444 741 354

C 85 RES. NET AVANT -18 308 092 780 -95 415 815 517 -42 567 780 125 -31 901 260 809
CONTRIB.
D 86 IMPOS SUR LES BEN. -111 367 656
&PRO
C 87 REULTAT DE LA 13835693,66 34216449,46 21006550344610 23664974,27
PERIODE

Source : Direction générale de la SNEL


Tableau n°7 : Tableau cristallisé de l’actif et passif de la SNEL de
2010 à 2013

Année 2010 % 2011 % 2012 % 2013 %

Rubrique
Valeurs 237162585,983 48,07 428084897,723 61,1 711504718,951 69,43 802128391,655 67,87

Immobilie
rs
256113078,61 51,92 272449747,838 38,9 312558204,389 30,57 379968139,565 32,13
Valeurs
circulante
s
Total actif 493245664,59 100 700534645,561 100 1024062923,34 100 118296531,22 100

Passif
Capitaux 176770545,3 35,83 282722027,6 40,36 673135812,7 65,73 759541886,081 64,25

permanen
tes
Dettes à 316505119,275 64,16 417812617,994 59,64 350927110,662 34,27 422553645,141 35,75

court
terme
Total 493275664,59 100 700534645,561 100 1024062923,34 100 118296531,22 100
passif
Source : sur base de nos calculs à partir de tableau 3

Après l’analyse de ce tableau il se dégage ce qui suit :

Les immobilisées sont supérieures aux valeurs circulantes.


Par contre au passif les dettes à court terme représentent une valeur
de 65% contre 34,5% capitaux permanents durant toute la période de
notre étude.
Tableau n°8 Bilan fonctionnel pluriannuel en USD
Années 2010 2011 2012 2013
Rubrique
VImmo 237162585,983 428084897,72 711504718,95 802128391,65

V circulant 312558204.39 379968139,57

256113078.61 272449747.84

Total Actif 493275664.56 700534645.56 1024062923.29 1 182 096531.22


Capitaux 176770545,3O 282722027.6O 673135812.7o 759541886.08
Per
417812617,99 350927110,59 422553645,14
Dettes à CT 316505119,26

Total passif 493275664.56 700 534645.56 1 024062923.29 1182095531.22

Source : Etabli par nous même à partir de tableau 5

I.2 ANALYSE DE L'EQUILIBRE FINANCIER DE LA SNEL

L'orthodoxie financière exige que dans une entreprise, les


ressources durables financent les capitaux économiques et que les
ressources à court terme financent les emplois à court terme .Pour
apprécier l’équilibre financier de la SNEL ,nous allons recourir aux
indicateurs qui sont

 Fond de roulement ;
 Besoin en fond déroulement ;
 La trésorerie ;
 Les ratios de gestion ;
 SIG.
I.2.1. Fonds de Roulement Net (FRN)

Tableau n°9: Calcul de fonds de roulement net de la SNEL de


20010 à 2013 en USD
Année 2010 2011 2012 2013
Rubrique
Capitaux permanents 176770545,3 282722027,6 373137812,678 759541886,081
(1)

Valeurs immobilisées 237162585,9833 428084897,723 711504718,951 802128391,655

(2)
FRN (3)=(1)-(2) -60392040,68 -145362870,1 -38368906,273 -42585505,574
Source: sur base de nos calculs à partir de tableau 5 de la SNEL

Au regard de ce tableau, il sied de noter que durant toutes


les années qui couvrent notre étude, le FRN est négatif cela explique
que la SNEL est dans une situation de déséquilibre total, car le FRN
est négatifs. Cette situation prouve que la SNEL respecte pas la règle
de l’équilibre financier ou celle de la sécurité financière c’est-à-dire
qu’elle n’a pas pu couvrir ses emplois stables par des capitaux
permanents.

La SNEL a besoin des capitaux frais pour améliorer son fond


de roulement car les capitaux permanents ne financent pas totalement
les immobilisations. Partant des archives nous remarquons que ces
déséquilibres structurels qui remontent à la création de la société
depuis 1970 demeurent, il résulte des dotations successives de l'état en
infrastructure. Ce déséquilibre persiste suite à l'administration de ses
tarifs par l'Etat congolais alors que ses coûts sont constamment
réévalués au taux de change du marché.

A présent, nous examinons le ratio de fond de roulement net,


le fond de roulement propre et le fond de roulement étranger pour
s'imprégner de la situation financière de la SNEL.
I.2.1.1 Ratio de fonds de roulement net

Ce ratio nous donne l'évolution de fond de roulement net durant


la période qui couvre notre étude. Il permet d'apprécier l'équilibre
structurel de l'entreprise, il est plus important que sa valeur augmente car
cela indique que le taux de couverture des emplois fixes par les
ressources stables permet de vérifier que les emplois à Long terme sont
couverts par les ressources Long terme.

capitauxpermanets
RFRN =
valeursimmobiliséesbrutes

Tableau n°1O: Ratio de fonds de roulement net de la SNEL de 2010 à


2013 en USD

2010 2011 2012 2013


Capitaux permanents (1) 176770545,3o 282722027,6o 673135812,7o 759541886,08

Valeurs immobilisées (2) 237162585,98 428084897,72 711504718,95 802128391,65

Ratio de FRN (1)/(2) 0,745355953 0,6604344818 0,9460735745 0,9469081184

Source: sur base de nos calculs à partir de tableau 5

II ressort de ce tableau que au cours de la période sous examen,


ce ratio était inférieur à 1, ce qui montre que les capitaux permanents
ne couvrent pas la totalité des valeurs immobilisées.

I.2.1.2. Fonds de roulement propre (FRP)

L’autofinancement assure à l'entreprise les possibilités


d'emprunts indispensables à la réalisation de son programme
d'investissement et le fonds déroulement propre permet d'apprécier la
capacité de l'entreprise a financée ces valeurs immobilisées.

FRP = CAPITAUX PROPRES – VIM


Tableau n° 11: Calcul de fond de roulement propre de la SNEL de
201 à 2013
Année 2010 2011 2012 2013
Rubrique
Capitaux propres (1) -19835915,5629 -65735,905164 ̵258839094,365 ̵254856876,21

Valeur immobilisée 237162585,983 428084897,723 711504718,951 802128391,65

(2)
FRP =(1)-(2) -256998501,545 -428151633,62 -452665624,58 -547271515,45

Source: sur base de nos calculs à partir de tableau 3

II ressort de ce tableau que la SNEL pendant la période sous


examen a un fond de roulement propre toujours négatif. C'est qui explique
que la SNEL ne dispose pas d'un fond déroulement lui permettant d'assurer
le financement de ses valeurs immobilisées et d'exploitation.

I. 2.1.3. Fonds de roulement étranger (FRE)

C'est l'excédent de fond de roulement net sur le fonds de


roulement propres.

Formule : FRN-FRP - FRE

Tableau n°12 : Calcul de fonds de roulement de la SNEL de 2010 à 2013


en USD

Année 2010 2011 2012 2013


Rubrique
FRN -60392040,68 -145362870,1 -38368906,273 -42585505,574

FRP -25698501,55 -428151633,63 -452665624,59 -547271515,45

FRE -34693539 .1349 282788763,53 414296718,31 504686009,87


Source: sur base de nos calculs à partir des états financiers de la SNEL

Pendant la période sous examen le fonds de roulement


étranger a été négatif à la premier période sous examen et trois dernière
périodes de notre étude le fonds de roulement étranger est positif cela
explique que durant les trois périodes la SNEL a financé son
exploitation qu'avec les capitaux empruntés.
I.2.2. calcul de besoin en fonds de roulement de la SNEL 2010 à
2013

Le besoin en fonds de roulement est la différence entre les


valeurs circulantes hors trésorerie active et les dettes à court terme
hors trésorerie passive.

Tableau n°11 : Evolution de besoin en fonds de roulement de la SNEL


de 2010 à 2013 en USD
Année 2010 2011 2012 2013
Rubrique
1. Emplois cycliques 249681625,952 265854383,991 299033905,247 370290194,197

316505119,275 417812617,994 250927110,662 422553645,22


2. Ressources cycliques
-66823493,322 -151958234 -51893205,414 -522663451
BFRE (1)-(2)
Source : sur base de nos calculs à partir des états financiers de la SNEL

Il ressort de ce tableau que le besoin en fonds de roulement est


négatif pour toute la période qui couvre notre étude, ce qui montre qu’il n’y
a pas une présence de besoin de financement.

III. 2.3. calcul de la trésorerie de la SNEL DE 2010 à 2013

La trésorerie est déterminée par la différence entre le fonds


de roulement et le besoin en fonds de roulement.
Tableau a° 13: la trésorerie nette de la SNEL de 2010 a 2013 en
USD
Années
N° Rubriques 2010 2011 2012 2013
FRN
1 -60392040,68 -45362870,1 -38368906,273 -42585505,574
BFR
2 -66823493,32 -151958234 -51893205,41 -52263451
TN= (1)-(2)
3 6431452,64 6595363,90 13524299,14 9677945,448

Source: sur base de nos calculs à partir des états financiers de la SNEL

Après lecture ce tableau nous montre clairement que les


ressources propres de la SNEL lui ont permis de financer entièrement ses
besoin en fonds de roulement par les capitaux permanents pour toutes la
période sous étude car les besoin en fonds de roulement sont inférieurs au
fonds de roulement.

I.2.4. calcul de ratio de gestion

La liquidité est une notion qui fait intervenir les capitaux


circulant selon leur degré de liquidité, ainsi on distinguer la liquidité
générale de la liquidité réduite ; la liquidité est directement liée au
cycle d'exploitation de l'entreprise.

I.2.4.1. Ratio de liquidité

a) Liquidité générale

Le Ratio du fonds déroulement de liquidité ou Ratio de liquidité


est fonction de l'actif circulant et les dettes à court terme, il se calcule de la
manière suivante :

Valeurs circulantes
Dettes à court terme
Tableau n°14 : Calcul de la liquidité générale de la SNEL de 2010 à
2013 en USD
Année 2010 2011 2012 2013
Rubrique
Valeurs circulantes 256113078,61 272449747,84 312558204,39 379968139,57

Dettes à CT 316505119,28 419812617,99 350927110,66 422553645,11

Liquidité 1/2 0,80919 0,6520 0,8906 0,8987

Source : sur base de nos calculs à partir des états financiers de la SNEL

A travers ce tableau nous constatons que la ratio de


liquidité générale de la SNEL de 2010 à 2013 est inférieure à 1 c’est-à-dire que
les actifs circulants sont inférieurs aux dettes à court terme. de l’actif
circulant ne permet pas de rembourser toutes les dettes à court terme.

b) La liquidité réduite

Cette liquidité est fonction de l'actif réalisable à


court terme y compris les disponibles et les passifs à court terme. Cette
liquidité se calcule comme suit :

[(Valeur réalisable + Valeurs disponibles)/Dettes à court terme]


Année 2010 2011 2012 2013

Rubrique

Valeur disponible (1) 6431452,66 6595363,85 13524299,15 11335807,59

Valeur réalisable (2) 202682789,43 256923913,04 290577328,29 354308480,68

Dette à court terme (3) 316505119,28 417812617,99 350927110,662 422553645,11

Liquidité réduite (l)+(2)/(3) 0,66099 0,630711 0,8665 0;86532

Tableau n° 15 : Calcul de la liquidité réduite de la SNEL de 2010 à


2013 en USD

Source : Etabli à parti de tableau 3

Partant du résultat de ce tableau, nous constatons que


compte tenu des valeurs réalisables et disponibles, le Remboursement
des dettes à court terme ne peut pas être fait à l’aide des actifs
circulants minoré de la trésorerie un problème pour toute la période sous
étude.

Ceci est visible à travers les ratios de liquidité réduite qui


sont tous inférieurs à 1, car les dettes à court terme sont supérieur.

Année 2010 2011 2012 2013

Rubrique

Valeur disponible (1) 6431452,66 6431452,66 6431452,66 6431452,66

Dette à court terme (2) 316505119,26 316505119,28 316505119,28 316505119,28

RLI3=(1) /(2) 0,020320216 0,020320216 0,020320216 0,020320216

Tableau n°16 : Calcul du ratio de liquidité immédiate de la SNEL


de 2010 à 2013

Source : sur base de nos calculs à partir des Etats financiers de la SNEL
L’examen de ce tableau de la SNEL permet de constater que la
SNEL n’était pas en mesure de couvrir ses dettes à l’aide de ses disponibilités
au cours de la période sous examen.

c) Ratio de Solvabilité Général (RSG) de la SNEL de 2010 à 2013

Le ratio de solvabilité générale est le rapport entre l'actif total et


les dettes totales. Il permet d'apprécier la capacité de l'entreprise à payer la
totalité de ses dettes à l'aide de ses actifs.

La santé financière est bonne lorsque RSG>1

Tableau n°17. Calcul du ratio de solvabilité de la SNEL de 2010 à


2013
Années 2010 2011 2012 2013

Val dispo (1) 451078473,347 700534645,564 1024062923,34 1182096531,22

Dette à court terme (2) 470914388.975 700600381,47 1282902017,40 1436953407,11

RLI = (l)/ (2) 0,8578778732 0,999908172 0,7982393897 O.8228408215

Source : Sur base de nos calculs à partir des états financiers de la SNEL

II ressort de ce tableau que le ratio de solvabilité générale de


la SNEL, selon son évolution est jugé mauvais il reste durant toutes les
années sous étude inférieure à 1. Nous pouvons affirmer que l'actif de la
SNEL ne lui permet pas de payer la totalité de ses dettes exigibles.

I.2.4.3. Ratio d’autonomie financière ou d’indépendance


financière
Ce ratio qui intéresse particulièrement les créanciers,
indique dans quelle mesure l’entreprise travail avec ses fonds propres
et exprime le degré d’indépendance de cette dernière.

Formule : capitaux
Capitauxpropres
propres
Indépendance
Autonomie financière
financière==capitaux
Total passif
permanents

Tableau n°18 : Détermination des ratios d’autonomie financière

(R4) et de l’indépendance financière (R3).


Années 2010 2011 2012 2013
Rubrique
Cap prop (1) -19835915,56 -243600591,21 ̵260107087,16 ̵319807279,87

Total passif (2) 493275664,59 700534645,561 1024062923,34 118296531,22


Cap perm (3) 176770545,3O 282722027,6O 673135812,7o 759541886,08
R3 (1)/(2) -0,040 -0,347 ̵0,253 ̵2,703
Variation en % _ -38.7 -60 2.45
R4 (1)/(3) -0,112 -0,861 ̵0,386 ̵0,421
Variation en % _ -97,3 -12,47 3,5
Source : Elaboré par nous même sur base de tableau de la SNEL

Nous constatons que le ratio de l’indépendance financière


(R3) est négatif en 2010 2013 avec des ratios respectifs de -0,040 , -
0,347  à partir de 2012 jusqu’en 2013 c’est positif 0,253 et 2,703.Ainsi
nous avons aussi constaté que pour l’autonomie financière de 2010 à
2013 elle est négative avec comme valeur respective -0,112 et -0 ,861 ̵
0,386 et ̵0,421

Pour le ratio de l’autonomie financière, il présente le même


comportement que le précédent

I.3. ANALYSE DE RENTABILITE

I.3.1. Rentabilité économique


La rentabilité économique est un indicateur qui mesure
l’efficacité des moyens économiques de l’entreprise à travers les
résultats qu’ils génèrent. Elle est obtenue par la formule suivante  :

Resultat d ' exploitation


RE= Actif économique
∗100

Tableau n°19 : Détermination de la rentabilité économique de


2010 à 2013
Années 2010 2011 2012 2013

Rubrique
Res d’exp (1) -25114581 -243600591,21 -260107087,16 319807279,873

Actif éco (2) 156 930 072 247 078 113 1 772 474 786 875 850 215

RE (1)/(2) -0,1600 -0,098 -0,336 0,365

Variation en % _ -62,99 67,04 79,86

Source : Elaboré par nous même sur base de tableau 2 et 3.

Les moyens financiers de l’entreprise ont été moins


efficaces vu le résultat toujours négatif pendant les trois périodes sous
étude. La 4émé période que le résultat a changé .

La rentabilité économique de 2010 à 2012 est de -0,160 ; -


0,098 ; -0,336 et en 2013 nous avons constaté une amélioration
0,365, mais vu la situation économique de l’entreprise nous pouvons
dire que cette amélioration est insignifiant.

Tableau n°2O: la rentabilité financière

Désignation 2010 2011 2012 2013


Résultat net (1) -25114581 -243600591,21 -260107087,16 319807279,87

Capitaux propres (2) -19835915,56 -65735,91 -258839094,37 -54856876,21

Rentabilité financière 3705,746 1,004 -1,255


½ 1,27

Source : nous-mêmes, à partir de tableau 3 et 2

Ce tableau est éloquent et prouve que la rentabilité


financière de la SNEL est suffisante. En d'autres termes, les capitaux
propres investis en à 2010 ont rapporté 1,27 pour les capitaux
investis en 2011 ont rapporté ; 3705,746 en 2012 ; 1,004 en 2013 ; -
1,255.  Cette situation est bonne dans le sens que sur 4 ans il n y a
que en 2013 qu’il y a eu un résultats négatif. La SNEL est rentable
financièrement mais pas économiquement

I.4 CALCULE DE L’AUTOFINANCEMENT


Tableau n°21: Détermination de la capacité d'autofinancement
(méthode additive)

Désignation 2010 2011 2012 2013

Résultat net (1) -25114581 -243600591,212 -260107087,16 319807279,873

Dotation aux amort & 7990536.6239 241240836. 016 258839094,365 254856876,20


prov (2)

CAF = (1) + (2) -17124044 -2359755.2 -1267992.8 574664156

Source : Nous-mêmes à partir de tableau 3 et 2

Après nos calcul nous avons constaté que durant les


périodes sous étude l’entreprise n’a eu qu’une seule période ou années
a financé ses investissements c’est-à-dire que pendant 4 ans de notre
étude l’entreprise se financer que à la dernière année.

I.4.1 VARIATION DE LA CAF


Tableau n° 22: variation de la CAF
Désignation 2010 2011 2012 2013

CAF (1), -17124044 -2359755.2 -1267992.8 574664156

Variation (2) - -14764288.8 -1091762 ,4 575932148,8

Pourcentage% 86,2% 46,27% 33, 45%

Ce tableau nous renseigne que la CAF a augmenté de


86,2% en 2011 ,elle est en suite baisée en 2012 de 46,27% a
encore baissée de nouveau en 2013 de 33,45%.

variation de la CAF
100
90
80
70
60
variation de la CAF
50
40
30
20
10
0
2010 2011 2012 2013

Cette courbe présente la situation selon laquelle, la


CAF a connu une augmentation au cours de la deuxième période, une
baisse significative en troisième années, puis une baisse très
significative à la quatrième période.

I.4.2. LA PART DE LA CAF AFFECTEE DANS LE FONDS PROPRES


Tableau n°23 part de la capacité d’autofinancement affectée dans
le fonds propres
Désignation 2010 2011 2012 2013

CAF (1) -17124044 -2359755.2 -1267992.8 574664156

Résultat net (2) -25114581 -243600591,212 -260107087,16 319807279,873

CAF –RNET=3 7990537 241240836 258839094,3 254856876.

Source : nous meme a partir de tabeau 3 et

Ce tableau révèle que l’entreprise n’a pas pu


s’autofinancer simplement par ce que le résultats de l’autofinancement
est négatif durant les trois périodes sous étude, seulement à la
dernière période de notre étude nous avons constaté une valeur
positive ce qui signifie que l’entreprise se autofinancée qu’à la dernière
années sous examen.
I.5 CALCUL. DE MARGE DE L’AUTOFINANCEMENT

Tableau n° 24: MARGE DE L’AUTOFINANCEMENT

Désignation 2010 2011 2012 2013


Résultat net (1) -25114581 -243600591,212 -260107087,16 319807279,873

Dotation aux amort & 7990536.6239 241240836. 016 258839094,365 254856876,20


prov (2)

MBA 1+2
-33105118 -2359755.2 -1267992.8 345292967
Source :nous meme a partir de TFR,(tableau3)

Commentaire :

I.6 CALCUL DE FONDS D’ORIGINE INTERNE

Tableau n ° 25 FONDS D’ORIGINE INTERNE

Désignation 2010 2011 2012 2013


MBA (1)

-33105118 -2359755.2 -1267992.8 345292967


Remboursement
Emprunt LMT. (2)

- - - -
F.O.I= (1)-(2)

-33105118 -2359755.2 -1267992.8 345292967


Evolution en %
15.03% 2.86% 0,99%

Les fonds d’origine interne sont déficitaires pour trois


périodes de sous étude .En prenant comme années de base 2010, il
passe de -33105118 à -1267992.8 ce qui signifie que l’entreprise a
financé son exploitation essentiellement avec des fonds d’origine
externe pendant ces trois périodes.
Nous pourrons tenté de croire que ce déficit est conjoncturel
et donc limité aux années sous étude. Le problème est structurel,
d’origines bien lointaines qui remontent à la création de l’entreprise.

En effet, à sa création, l’entreprise a été dotée des


infrastructures lourdes dont la rentabilité ne se réalise qu’a grande
échelle de production. Il revenait donc à la SNEL de développer les
réseaux de transport et de distribution de l’énergie électrique pour
améliorer le taux de desserte nationale en électricité.

Les faibles moyens financiers d’origine interne dus à


l’intervention de l’Etat dans la politique de tarification de l’électricité
n’ont pas pu permettre à la SNEL d’atteindre une grande échelle de
production susceptible de rentabiliser ses infrastructures.

Section II.LES INDICATEURS DE PERFORMANCE

Tableau n° 25
INDICATEUR 2010 2011 2012 2013

1. Puissance installée (MW) 2.442 2.442 2. 442 2.442

2. Puissance disponible (MW) 1.175 1.393 1. 281 1.501,74

3. Taux de disponibilité Inga 1&2 (%) 50 57 57 64,28

4. Production totale (GWh) 7.409 7.189 7. 594 8.349,00

5. Production Inga (GWh) 5.024 4.204 4 .954 5.745,60

6. Capacité de transport Inga-Kinshasa (GWh) 935,5 829,8 1.172,2 3.256,3

7. Exportations en HT (GWh) 514 192 39 56,7

8. Indisponibilité ligne Inga-Kinshasa (heures) 8,66 18,68 6,33 10,76

9. Indisponibilité ligne Inga-Kolwezi (heures) 975,70 915 509,60 375,37

10. Pertes en distribution (GWh) 261 23 626 468,9

11. Taux énergie non distribuée (%) 3,75 0,34 8,47 10

12. Taux recouvrement (%)(sans arriérés) 51,4 51.0 56,6 48,6

13. Taux recouvrement global (%)(avec arriérés) 69,4 78.5 65,6 58,6

14. Taux recouvrement Etat (%) 34,2 3,8 8,07 19,71

15. Taux recouvrement clients paraétatiques (%) 23 26,7 35,6 16,0

16. Taux recouvrement exportations (%) 94,0 25,0 44,0 34,9

17 .Arriérés SNEL avec clients privés ($ millions) 482,05 416,89 312,19 249,00
18. Arriérés SNEL avec Etat ($ millions) 106,03 409,97 31,07 54,83
19. Energie facturée (GWh) 6.697 6.805 7 389 7.587

20. Nombre total clients facturés 440.777 483.719 540. 789 596.691

21. Nombre clients résidentiels facturés 401.284 440.750 487.056 545.149

22. Effectif SNEL 7.183 7.232 7 .391 7.372

23. Ratio clients/Employé SNEL 61,36 66,89 73,17 80,87

24. Tarif Moyen ($/kWh) 0,046 0,046 0,058 0,069

25. Tarif Moyen résidentiel ($/kWh) 0,010 0,010 0,022 0,038

26. Revenus recouvrés par kWh produit ($/kWh) 0,029 0,034 0,037 0,037

27. Revenus recouvrés par kWh facturé ($/kWh) 0,032 0.035 0,038 0,041

28. Ventes totales ($ millions) 310,632 310,592 430,147 520.884

29. Revenus totaux recouvrés ($ millions) 215,692 243,668 282,502 312.576

30. Charges du personnel ($ millions) 67,168 73,661 90,267 102,463

31. Dépenses effectives maintenance Inga ($ millions) 3,900 1,500 6,702 4,60

32. Dépense effectives maintenance transport ($ 2,05 3,02 4,68 3,940


millions)
33. Clients résidentiels avec Compteur (%) 2,8 4,3 5,8 10

COMMENTAIRES
1. Au 31 décembre 2010, la puissance installée s’est élevée à 2 442
MW, 2. 4422.4422.442

2. La puissance disponible moyenne est passée à 018,17 MW en


2013contre 999,75 MW en 201 3, soit un accroissement de 1,84
MW justifié par les actions de fiabilisation et maintenance des
machines en service.

3. Le taux de disponibilité de puissance des groupes d’Inga 1&2 a


décru de 2,10% ; de 38,63% en 2014 à 37,82% en 2015; suite à
l’indisponibilité du groupe 4 d’Inga 2 durant toute l’année 2013.
Toutefois, l’intensification des travaux de maintenance et
d’entretien des groupes en service a réduit sensiblement l’impact
dû à ce déficit.

Cette performance a subi, également, les effets négatifs de


l’hydrologie très sévère jamais enregistrée durant toute la dernière
décennie, aussi bien au sud qu’à l’ouest.

4. La production nette totale s’est accrue de 2,55% suite à


l’accentuation des actions de maintenance, des entretiens des
groupes et à la maîtrise du délestage sélectif du réseau,
principalement au Katanga.

5. La production des centrales d’Inga s’est détériorée de 3% pour les


mêmes raisons ci-haut évoquées.

6. L’énergie transportée sur les lignes Inga-Kinshasa et Inga-Kongo


Central ont diminué respectivement de 5% et 7% suite
principalement à leur saturation. Les améliorations
significatives sont attendues avec la fin des travaux de
construction et mise en service de la deuxième ligne Inga-
Kinshasa projetée  ;

7. L’énergie transportée sur la ligne THTCC Inga-Kolwezi s’est


accrue de 3,96%;

8. Les quantités d’énergie exportée en HT ont baissé de 14,59%.


Cette baisse est justifiée principalement par le déficit de
production face à une demande intérieure sans cesse croissante,
dont la conséquence a été la suspension de l’export vers l’Afrique
australe et la gestion en floating de l’interconnexion avec SNE
Brazzaville.
9. L’indisponibilité de la ligne INGA-KINSHASA s’est chiffrée à 1,68
heures en 2013 contre 3,566 heures en 2013, soit une
amélioration de 52,89%.
10. Par contre, le temps d’indisponibilité de la ligne THTCC
Inga-Kolwezi a connu une détérioration de 71,75% ; soit 182,93
heures en 2015 contre 106,51 heures en 2014; justifiée par la
réalisation des travaux de réhabilitation des lignes électriques
THTCC 500 kV dans le cadre du marché SAPMP avec la firme
KALPATARU, lesquels ont exigé de multiples interruptions de
fourniture pour faciliter l’avancement.

11. Le taux de recouvrement sur facturation (sans arriéré) a


baissé de 4,34% par rapport à 2013. Cette faiblesse provient de
la qualité de service rendu, caractérisée par l’intensification du
délestage dans les grands centres et à Kinshasa à la suite du
déficit en énergie et à la fragilité des équipements de distribution.
Pour maintenir l’activité, environ 737 cabines ( 367 à Kinshasa et
370 en provinces) ont été soumises à un délestage régulier. La
puissance moyenne journalière délestée à Kinshasa s’est élevée à
109,2 MW. tous ces facteurs n’ont pas rendu aisées les actions
de recouvrement.

12. Le taux de recouvrement global avec arriérés a connu un


décroissement de 2% pour les mêmes raisons.

13. Le taux de recouvrement des factures Etat reste faible, soit


15,78%, en contradiction avec les objectifs de performance de
l’Etat fixés à 100% dès la 1 ère année du Contrat de performance
ETAT-SNEL. A fin 2013, la créance SNEL sur l’Etat congolais
s’élève à USD millions 95,29.

14. Il en est de même des clients entreprises publiques


transformées (paraétatiques) pour lesquels le taux de
recouvrement s’est élevé à 21,55%.

Pour les créances d’avant la transformation, il a été décidé


au terme des travaux de certification des créances et dettes croisées
entre entreprises publiques transformées arrêtées au 31 décembre
2011, que la créance SNEL sur quelques entreprises, certifiées d’une
valeur totale de USD 573.136.639,47 serait, compte tenu de la
précarité de leur trésorerie, converties en parts appartenant à SNEL.
Rien n’est fait à ce jour, et cette créance ne fait que s’accroître.

15. Le taux de recouvrement à l’exportation est faible en raison


de nombreux accords de partenariats et coopération entre
ETATS.

16. Le volume des arriérés avec les clients privés est croissant
en raison de la faiblesse du taux de recouvrement.

17. Il en est de même du client ETAT.


18. L’énergie facturée a été de 7.559 GWh.

19. Le nombre total des clients facturés était de 622.210.


Comparé à l’année 2012 (597.684), il est observé un
accroissement de 4,10% consécutif à la poursuite des travaux
d’identification et prise en charge des clients frauduleux.

20. Le nombre des clients résidentiels facturés est de 570.598.

21. Le tarif moyen était estimé à 0,087USD/KWh. Cette


amélioration fait suite à la poursuite des ajustements tarifaires.
Cependant, cette moyenne est loin de s’approcher de la réalité
aussi longtemps que la facturation de presque 85% des clients
BT se fera au forfait, d’une part, et d’autre part, les tarifs
resteront administrés par les pouvoirs publics.

22. Le tarif moyen résidentiel est de 0,073 USD/KWh, suite à


l’atteinte des tarifs cibles en Basse tension sociale et résidentielle
1 et 2.

23. Les ventes se sont accrues de 6,09% suite à l’application


des ajustements tarifaires.

24. Les revenus recouvrés ont connu un accroissement de 4%


suite aux campagnes intensives de recouvrement forcé
organisées au courant de l’année.

25. Le taux des clients résidentiels avec compteurs est passé de


10% à 13% suite à la campagne de placement des compteurs
auprès des clients.
26. L’effectif du personnel a diminué de 244 unités, soit de
7.262 en 2014 à 7.018 en 2013, suite aux mouvements de sortie,
principalement par retraite et décès du personnel. SNEL attend
toujours la levée de la mesure de gel d’embauche du
Gouvernement pour renforcer ses effectifs, surtout dans les
métiers de base.

27. Le ratio client facturé par employé a atteint 89.

28. Les charges du personnel se sont élevées à millions USD 111,752


contre millions USD 105,958 en 2014, soit un écart positif de
5,47%. Cet accroissement est dû au paiement, durant l’année, des
arriérés de la gratification au mérite des exercices 2010-2012.

II .PORTE FEUILLE CLIENT

Nous reprenons dans cette rubrique la situation du portefeuille de


créances détenues par la SNEL sur ces clients. Le table au qui suit reprend le niveau
des --arriérés cumulés, la facturation de l’année, le paiement de cette facturation,
les impayés et le constat sur le taux de recouvrement  

clientèle Arriérés Facturation Paiement Impayés au Taux (%) de


21(USD) (1) (USD) (2) (USD) (2) (USD) (4) recouvrement
(5)= (3)/ (2)
BT 6630663 23386474 64699 83223145 21
Privé 3405162 20370532 6146462 4872923 20
Para-étatique 663066 2338647 323496 2678215 14
Etat 31138403 677295 - 31815698 -
MT 26445692 97990222 34109270 329326644 35
Privés 39816854 37842920 31472104 46187670 83
Para-étatique 29199026 15778924 1575108 43402842 10
etat 19642812 44368378 1062058 239736132 2
HT 147275698 27312928 2997051 171591575 11
Gécamines 46173053 14526349 1518000 59181402 10
autres 101102645 12786579 1479051 112410173 12
exportation 15242777 23130658 19100652 19272783 67
clientèle Arriérés Facturation Paiement Impayés au Taux (%) de
(USD) (1) (USD) (2) (USD) (2) (USD) (4) recouvrement
(5)= (3)/ (2)
BT 66306631 23386474 6469960 83223145 28
Privé 20370532 6146462 48729232 30
Para-étatique 34505162 2338647 323496 2678215 14
Etat 663066 677295 - 31815698 -
31138403
MT 26445692 97990222 34109270 329326644 35
Privés 39816854 37842920 31472104 46187670 83
Para-étatique 29199026 15778924 1575108 43402842 10
etat 19642812 44368378 1062058 239736132 2
HT 147275698 27312928 2997051 171591575 11
Gécamines 46173053 14526349 1518000 59181402 10
autres 101102645 12786579 1479051 112410173 12
exportation 15242777 23130658 19100652 19272783 83
TOTAL 494.270.798 171.820.282 62.676.233 603.414.147 36
Source :SNEL,Politique tarifaire

Le taux de recouvrement global en est de 36%, soit


un encaissement 171.820.282 USD pour une facturation
annuelle de 171.820.282 USD .Ce faible taux de recouvrement
est constaté au niveau des vente intérieur, et essentiellement
de clients :

- Etat :0% en BT ,2% en MT ;


- Para – étatiques : 14%en BT,10% en MT et 12% en HT ;
- GECAMINES : 10% en HT .

II .2 PRESENTATION DE RECETTES DE LA SNEL DE 2010 à


2013
Le fonctionnement de la SNEL dépendant des
recettes qu'elle réalise, nous présentons sous ce tableau les recettes
prévues et les recettes réalisées sur une période de 4 ans soit de
2010_Ce tableau présente les recettes prévues et réalisées de janvier à
décembre pour chaque année et va permettre de ressortir les écarts
pour chaque mois.

Tableau n° 27 : Présentation des recettes prévues et des recettes


réalisées de 2010 à 2013 en dollars américains

Années 201O 2011 2012 2013

Mois
Rec Rec Rec Rec Rec Rec Rec Rec

Prévues Réalisées Prévues Réalisées Prévues Réalisées Prévues Réalisées


Janvier 150110,47 64031,58 171727,15 68232,33 145066,1 73458,63 143770,2 65024,54
Février 152467 72694,26 157218,59 80819,18 152317,02 83907,15 143594 74389,26
Mars 162186,88 89612,32 151111,63 126151,1 155840,1 104368,15 121610 69605,81
Avril 150391,33 74921,12 150561,5 88419,37 147404,7 88053,58 152792 69503,18
Mai 151165,63 87493,2 154311,85 83939,6 148724,8 48000 148615,2 75347,01
Juin 123924,2 157520,83 74832,42
167983,9 3 158838,6 88131,82 149702 87441,21
Juillet 180552,77 90538,11 166734,55 112147,7 143525 81175,81 161442 79151,02
Août 159865,98 87296,9 150830,5 81316,8 137221,8 73370,82 155986 86052,75
Septembre 168611,26 83891,17 147167,62 86134,8 155274,7 66280,41 141860,95 88321,15
Octobre 120309,4 143738,51 84134,8
163122,2 4 133511,7 80809,6 169111 75435,05
Novembre 155902,11 71167,86 147167,67 81296,44 137511,7 72556,85 186955,05 86305,75
Décembre 171451,7 91586,52 148760,2 80819,6 131937,6 95472,6 193088,99 88407,09
Total 1933811,2 1057466, 1846850,5 1048244,1 1727173,8 955585,42 1868527,4 944983,82
3 7 4 4 2 4

Source : commerciale de la SNEL

En observant ce tableau, nous remarquons que les recettes


réalisées sont de loin inférieures à celles prévues. Ceci signifie que les
montants recouvrés par la SNEL sont inférieurs à ceux facturés et cela
pour toute la période sous étude.

Les écarts ressortis des données sont significatifs pour les


années 2010 et 2011, soient 1028064,53 $ et 876344,53 $ suite
période.
Par contre à partir de l'année 2012 jusqu'à 2013, nous
constatons que les écarts se sont améliorés soient de 798606,46 $ et
771588,4 $ du fait que la SNEL alimentait la majorité des quartiers de
la ville de avec une bonne quantité d'énergie électrique et le pouvoir
d'achat des abonnés s'était amélioré.

Pour l'année 2010 les écarts se sont encore élevés soit


923543,62 $ suite aux travaux de réhabilitation des cabines
électriques de différents quartiers afin de maximiser la production
électrique pour les années à venir, ce qui fait que la SNEL a engagé des
dépenses qui ont réduit les recettes à percevoir.

En effet les écarts énoncés ci-dessus sont obtenus à


partir du tableau n°3 en faisant la différence entre la somme des
recettes prévues et celles réalisées.

Tableau n°2 : Synthèse des prévisions et des réalisations des recettes


annuelles

Année Prévisions Réalisations


201O 1933811,23 1057466,7
2011 1846850,54 1048244,14
2012 1727173,82 955585,42
2013 1868527,44 944983,82

Source : Nos calcul

Nous rappelons qu’apprécier la structure financière


d’une entreprise, c’est évaluer d’une part la adéquation entre ses
moyens économiques et les ressources financières dont elle
dispose et d’autres part évaluer les risques en courus en matière
de liquidité, de solvabilité et d’autonomie financière.
Au regard des résultat, nous nous rendons compte
que la SNEL n’a pas une autonomie financière, ainsi que la CAF,
le fonds propres internes sont négatifs. Rappelons en outres
qu’une entreprise viable est celle qui présente des conditions
nécessaires pour se développer, pour durer. Les résultats nous
montrent que la SNEL ne réalise pas de bons résultats, la
situation est critique. La SNEL n’est pas viable.

CONCLUSION

Nous sommes arrivés au terme de notre étude sur « 


incidence de la politique de tarification de l’énergie électrique sur la
capacité d’autofinancement de la Société National d’Electricité » ,est
une étude de cas qui s’est fixé comme objectifs de démontre que la
politique de tarification actuellement d’application en RDC est un
obstacle à l autofinancement de la SNEL .

Nous avons émis une hypothèse selon laquelle la


politique de tarification de l’énergie électrique de la SNEL lui,
permettrait d’assurer son autonomie financière.

Pour nous permettre à bien réaliser cette étude les


méthodes et techniques ci-après nous ont été utiles :

méthode descriptive, méthode d’analyse financière, technique


documentaire ,technique d’interview libre.

Cette étude a été subdivisée en trois chapitres : le


premier chapitre a été consacré aux généralités conceptuelles sur le
sujet pour la meilleure compréhension des concepts utilisés, le second
chapitre a présenté l'entreprise sous étude ainsi que les méthodes et
techniques et le troisième a analysé la politique de tarification de
l’énergie électrique sur la capacité d’autofinancement de la SNEL.

Notre préoccupation principale en menant cette étude était


tournée autours des questions suivantes : la politique de facturation
de la SNEL permet-elle d’assurer son autonomie financière ?; la
SNEL,dispose-t-elle une trésorerie suffisante pour faire face à ses
engagements ?; cette insuffisance est due à la politique de tarification
ou au non-paiement de facture par les abonnées ?;

Les recours à ces méthodes et techniques nous ont


permis d'aboutir aux résultats ci-après :

Que pendant la période sous étude, le fonds de roulement a été négatif


au cours de la période sous examen cela signifie que la SNEL ne
dispose pas d’un fonds déroulement lui permettant d’assurer le
financement de ces valeurs immobilisées et d’exploitation ;
 Que le BFR est négatif pour toute la période sous étude, ce qui
montre qu’il n’ya pas une présence de besoin de financement ;
 La trésorerie a été positive au cours de la période sous étude ;
 Que les risque de faillite en courus en matière de liquidité, de
solvabilité et d’autonomie financière sont grands ;
 Que la CAF est négative durant trois périodes sous études , cela
traduit une situation critique ;
 Les fonds d’origine interne sont déficitaires pour trois périodes de
sous étude .En prenant comme années de base 2010, il passe de
-33105118 à -1267992.8 ce qui signifie que l’entreprise a financé
son exploitation essentiellement avec des fonds d’origine externe
pendant ces trois périodes.

 CAF a augmenté de 86,2% en 2011 ,elle est en suite baisée en


2012 de 46,27% a encore baissée de nouveau en 2013 de
33,45%.
 rentabilité financière de la SNEL est suffisamment En d'autres
termes, les capitaux propres investis en à 2010 ont rapporté -
1,266 pour les capitaux investis en 2011 ont rapporté ; 3705,746
en 2012 ; 1,004 en 2013 ; -1,255.  Cette situation est bonne
dans le sens que sur 4 ans il n y a que en 2013 qu’il y a eu un
résultat négatif. La SNEL est rentable financièrement mais pas
économiquement
Rentabilité financière de la SNEL est suffisamment ;
 Que les ressources stables n’ont pas été en mesure de couvrir les
emplois stables, cela traduit ainsi le déséquilibre de la de la
structure financière de cette entreprise ;

Le manque de compteur chez certains abonnés


affecte la situation financière de la SNEL dans la mesure où, elle a du
mal à quantifier l'énergie facturé par rapport à l'énergie lui envoyée par
INGA , ainsi que l’insolvabilité de certains abonnés sur la qualité de
service rendu par la SNEL.

En résumé, la SNEL connait d’énorme difficultés


suite a l’application du tarif social inferieur à son prix de revient, à
l’énormité des charges surtout celle du personnel et aux manque à
gagner générés par l’accès gratuit à l’électricité à certaines catégories
des abonnés. Cette situation ne permet pas à l’entreprise de
reconstituer la capacité de son outil de production par la voie des
amortissements et des provisions et prive l’entreprise d’importantes
ressources financières indispensables à son fonctionnement et à sa
croissance.

L’entreprise est obligée de recourir aux ressources


externes (emprunt) pour financer même son exploitation courante, des
ressources qu’elle ne peut régénérer à partir de la politique de
tarification actuelle.

De tout ce qui précède, nous infirmons notre


hypothèse qui était selon laquelle la politique de tarification de
l’énergie électrique de la SNEL lui, permettrait d’assurer son
autonomie financière

Dans le souci de voir cette entreprise toujours


évoluant normalement et pour éviter la discontinuité des ses services,
nous suggérons ce qui suit :

 Que la SNEL puis améliorer la qualité de service rendu par ses


abonnés afin de retrouver sa santé financière ;
 Que l'Etat accorde des subventions à la SNEL pour lui permettre
de procéder à la mise en place des compteurs à la disposition des
tous les abonnés en vue d'éviter les tarifs forfaitaires et lui
permettre de quantifier l'énergie facturée ;
 Que l'Etat révise à la hausse les tarifs élaborés par le ministère
de l'économie en vue de permettre l'accroissement des recettes
afin d'en utiliser pour acquérir les matériels adéquat pour le bon
fonctionnement de l'entreprise ou carrément procéder à la
suppression de la dépendance de la SNEL vis-à-vis du ministère
de l'économie qui élabore les tarifs qui sont d'application à la
SNEL
 Que les dirigeants de la SNEL baissent l’effectif du personnel
pour ainsi avoir un standard effectif acceptable pour prémunir la
SNEL contre l’énormité des charges du personnel.

Cette situation ne permet pas à l’entreprise de


reconstituer la capacité de son outil de production par la voie des
amortissements et des provisions et prive l’entreprise d’importantes
ressources financières indispensables à son fonctionnement et à sa
croissance.

BIBLIOGRAPHIE

Beitone, A. (2004). Dictionnaire des sciences économique.


Paris : Armand colin.

Bongeba ngakoni, C.(2007). Analyse des déterminants de


l’autofinancement des
entreprises industrielles
cas de la CILU. Mémoire
inédit en Université de
Kinshasa.

Cohen, E. (1991) .Gestion financière de l’entreprise et développement


financier. Paris :edicf .

Conso, P. & Cie J., (1983). Dictionnaire de gestion financière.


Paris : .Armand colin
Corhary, R. & Mbangala, M. (2009). Fondements de gestion
financière .Liège : Université de
Liège

Cotta, A. (1968).Dictionnaire des sciences économiques. Paris :


Maison mame.

Depallens, G. (1983).Gestion financière de l’entreprise .Paris :sirey .

Gildas anago , M.(2011). La consommation d’électricité et croissance


économique en côte d’Ivoire. Mémoire
inédit. Ecole national supérieure de
statistique et d’économie appliqué
en SEA-Abidjan-Elève

Griffiths, S.(1983) . Gestion financière .Paris :Cedex.

Journal officiel de la RDC , n° 005/cab /min- econat& com./2009 /


du 07 mars 2009 portant fixation des tarifs de
vente d’énergie électrique par la SNEL pour ses
abonnes Haute tension, Moyenne tension et basse
tension.

Kasongo, A. (2015).Analyse financière . cours Inedit. Université de


Kinshasa, kinshasa.

Keister, M. (2004).Gestion financière. Paris : Eska.

Kinzozi, V. (2000).Gestion financière et développement, collection


comptabilité financière et développement.
Kinshasa.
Kneiper, P. (1997).Trésorerie de l’entreprise. Bruxelles : édition de
Boeck.

Lecleq H. & Conelian M. (1972).Etude d’économie publique in cahiers


économiques et sociaux.
Kinshasa: unaza. 

Mavungu, A. (2014).Gestion financière. cours Inédit. Université de


Kinshasa, kinshasa.

Muluma M . , (2003) .Le guide du chercheur en sciences sociales et


humaines. Kinshasa : Sogedes.

Ngala mulume , M. (2007).La problématique de l’autofinancement des


investissements à l’ONC
(1999 à 2002). Mémoire
inédit en Université de
Kinshasa.

Nkwembe, B.(2010).Géographie économique. Cour inedit.G2,


Kinshasa.

Pintor, R. & gratwitz. (1971) .Les méthodes des sciences sociales.


Paris : dalloz.

Rapport de la banque mondiale : stratégie énergétique pour


l'Afrique

Snel : Document interne de l'entreprise, service de la comptabilité

Snel : Rapport mensuel, DDK CVS, enquête mené par les agents de la
SNEL

Tairou, A.(2004) .Analyse et décision financière. Paris

www.snel.com.( consulter le 09/02/2016)

Vous aimerez peut-être aussi