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BP : 368 GOMA
Filière : Gestion
Chef de Travaux
Janvier 2024
i
DEDICACE
A nos parents
REMERCIEMENTS
Ce mémoire étant le travail d’un dur labeur conjugué des plusieurs personnes, il nous est
impérieux d’exprimer notre reconnaissance à leur égard.
Nous remercions Dieu Tout Puissant lui qui donne la sagesse aux sages et l’intelligence à
ceux qui ont la science, pour son attention de nous avoir accompagnée et soutenue dans notre
parcours, dès le premier pas jusqu’à ces jours.
Nous disons ensuite merci à nos parents Gisèle MULAGO et Wenceslas KAHOMBO pour
avoir fait de nous ce que nous sommes et pour leur amour et affection à notre égard.
Nos remerciements vont également vers tous ceux qui n’ont pas été cité tout en ayant
contribué de près ou de loin à l’élaboration de cette œuvre. À travers celle-ci, qu’ils trouvent
l’éclat de leur fierté et qu’ils sachent que nous leur en sommes très reconnaissants.
SAMUEL KAHOMBO
iii
SIGLES ET ABRÉVIATIONS
F : Statistique F de Fisher
p. : Page
pp. : Pages
R2 : Coefficient de détermination
T : Statistique t de Student
RESUME
A travers cette étude, nous avons expliqué les déterminants de l’entrepreneuriat des jeunes en
ville de Goma à travers les caractéristiques individuelles, sociodémographiques,
socioéconomiques et le milieu environnant. Nous avons envisagé de jeter la lumière sur un
échantillon de 55 jeunes issus des incubateurs. Nos résultats révèlent l’importance de la prise
en compte des facteurs déterminants qui sont : la créativité, la confiance en soi, la religion et
la famille, les amis et le milieu, la croissance de la demande et l’encadrement par les
incubateurs, l’appui financier par les établissements de crédits et la concurrence et
l’encouragement des parents. Le prolongement des analyses aboutit à la conclusion selon
laquelle les facteurs le plus déterminants sont : la croissance de la demande et l’encadrement
par les incubateurs.
ABSTRAT
We attempt to explain the entrepreneurial intention using individual, as well as socio-
demographic, socio-economic and environmental characteristics in the city of Goma through
individual, socio-demographic and socio-economic characteristics and the surrounding
environment. We conduct a study on a sample of 55 young people from the incubators. Our
results show the importance of taking into account the following determining factors:
creativity, self-confidence, religion and family, friends and environment, growth in demand
and support from incubators, financial support from credit institutions, and competition and
encouragement from parents. The extension of the analyses leads to the conclusion that the
most decisive factors are: growth in demand and incubator support.
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INTRODUCTION GENERALE
Problématique
L’entrepreneuriat, et plus généralement la création d’entreprises, est le nouveau moteur de
l’économie (Reynolds et al., 1994 ; Desjardins, 2000 ; ONUDI, 2003 ; Rasmussen&Sorheim,
2006 ; Obschonka et al., 2010). En ce sens, il est un vecteur de développement économique
qui contribue à la réalisation de la valeur ajoutée et à l'amélioration de la croissance nationale
tout en contribuant à la lutte contre le chômage et le travail informel.
Secteur souvent porté par les jeunes, l’entrepreneuriat se présente comme une réponse face au
désengagement croissant de l’Etat à travers la création d’emplois, la redynamisation de
l’économie et partant, la réduction de la pauvreté (Cowen, 2002).
C’est ainsi que depuis les années quatre-vingt, marquées par un contexte d’aggravation
continue du chômage des jeunes, un ensemble de programmes et d’incitations se sont succédé
dans l’espoir que l’expérience entrepreneuriale soit préparée voire intégrée dans la formation
des jeunes, pour favoriser leur insertion professionnelle (Toutain&Verzat, 2017).
En convoquant les travaux de (Albagli&Henault, 1998), il a été soutenu que les mesures en
faveur de la création d’entreprises, plus précisément de PME, doivent désormais être choix
prioritaire des politiques publiques qui visent à lutter contre le chômage et à renouveler le
tissu économique national. Ils arrivent à la conclusion selon laquelle, dans la plupart des pays
de l’Afrique centrale, les responsables de l’action gouvernementale devraient accorder une
importance de plus en plus grande au rôle de l’entrepreneuriat des jeunes dans la croissance
économique.
La Banque mondiale estime que l’économie mondiale requiert 600 millions d’emplois
nouveaux sur les dix années à venir rien que pour maintenir à un niveau constant les taux
d’emploi, tandis que l’Organisation internationale du travail (OIT) relève que près de 36 %
des chômeurs du monde, soit presque 73,3 millions de personnes, sont des jeunes, ce chiffre
triplant si l’on compte les jeunes sous-employés. En outre, plus de 169 millions de jeunes
gagnent moins de 2 US$ par jour, représentant plus du tiers des travailleurs pauvres dans les
pays en développement (Banque mondiale, 2019).
En Afrique, le taux de chômage global est de 4,3% pour une population en âge de travailler
estimée à 764 millions (OIT, 2019). En outre, les travaux d’Akpa Fréjuis (2021) sur les
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enjeux et défis de la jeunesse africaine face à l’entrepreneuriat montre que le chômage des
jeunes prend de plus en plus de l’ampleur et que la solution pour juguler ce problème passe
par l’entrepreneuriat. Ce dernier est donc une alternative pour répondre aux aspirations d’une
population fortement jeune et en pleine croissance. S’agissant de cette expérience
entrepreneuriale de la population, l’Afrique subsaharienne a les taux les plus élevés
d’entreprises en phase de démarrage.
De ce fait, les donateurs se tournent de plus en plus vers l'entrepreneuriat des jeunes comme
solution à la croissance économique en allouant des fonds pour soutenir les écosystèmes
entrepreneuriaux sur l'ensemble du continent par le biais des subventions aux incubateurs, de
soutien aux réseaux ainsi qu'aux startups sélectionnées. Cependant, l'évolution vers un
écosystème entrepreneurial qui soutient les jeunes entrepreneurs orientés vers la croissance en
République démocratique du Congo (RDC) n'a pas connu les mêmes progrès qu'ailleurs en
Afrique subsaharienne.
Les défis à relever vont du manque d'esprit d'entreprise, une culture de la discrétion parmi les
investisseurs potentiels qui cherchent à rester cachés, le manque l'accès à l'électricité et à
l'internet, à l'absence de services commerciaux crédibles et d'espaces de travail abordables
pour les petites entreprises. Bien que nombre de ces défis doivent encore être résolus pour
permettre à un écosystème prospère et en pleine croissance de se développer, l'ingrédient
principal est le développement de l'économie.
Fort malheureusement, les obstacles à l’entrepreneuriat des jeunes incluent les infrastructures
et les services publics insuffisants, un capital humain et un accès au financement limités, des
obstacles règlementaires, des monopoles d’entreprises, et des incertitudes quant aux droits
fonciers.
Cependant, il existe peu de recherches orientées vers la compréhension des facteurs à la base
de la culture d’entrepreneuriat pour les jeunes congolais, particulièrement celles évoluant à
Goma. Connaitre les raisons pour lesquelles certaines de ces jeunes commencent les
initiatives entrepreneuriales et non d’autres dans un contexte d’un pays en développement
comme la RDC est fondamental.
Raison pour laquelle cette étude prévôt d’élucider les facteurs susceptibles d’expliquer
l’entrepreneuriat des jeunes évoluant en ville de Goma.
Dans ce contexte, la question principale de notre recherche est la suivante : quels sont les
déterminants de l’entrepreneuriat des jeunes dans la ville de Goma ? De manière spécifique,
ce travail cherche à répondre aux deux questions suivantes :
1. Les facteurs individuels, sociodémographiques, socioéconomiques et culturels influencent-
ils l’entrepreneuriat chez les jeunes à Goma ?
2. Lesquels de ces facteurs influencent beaucoup plus l’entrepreneuriat des jeunes dans la ville
de Goma ?
Hypothèses de recherche
En référence aux travaux de Mohamed Sabri (1998), sur les déterminants de l'entrepreneuriat
chez les jeunes à Cotonou (Benin), les résultats des analyses stipulent que la création
d’entreprise est expliquée par le fait de vouloir disposer de beaucoup d’argent et de retrouver
une autonomie de prise de décision.
Mêmement pour l’étude de (Umou et ali., 2006) sur les déterminants de l'entrepreneuriat des
jeunes en Afrique de l’Ouest : Cas de la Mauritanie et du Sénégal, les résultats présentés font
ressortir dans un premier temps que les déterminants sociodémographiques (âge, statut en
emploi, situation familiale, revenus, diplôme, réseau) et contextuels (pays, conjoncture)
influent positivement sur la création d`entreprise par les jeunes tant en Mauritanie qu`au
Sénégal. Sur cette base empirique, les hypothèses suivantes ont été émises :
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Objectifs de la recherche
Ce travail a pour objectif de mettre en exergue les principaux déterminants de
l’entrepreneuriat des jeunes dans la ville de Goma.
Spécifiquement, ce travail poursuit un objectif double. D’une part, il cherche à analyser les
effets des caractéristiques individuelles, sociodémographiques, socioéconomiques et
socioculturelles sur l’entrepreneuriat chez les jeunes à Goma. De l’autre, vérifier lesquelles de
ces caractéristiques influencent beaucoup plus l’entrepreneuriat des jeunes dans la ville de
Goma.
Une fois collectées, les données ont été soumises au traitement et à l’analyse grâce aux
logiciels Microsoft Office Excel 2019 et SPSS.23. Basé sur une démarche à la fois
descriptive, analytique et statistique, ce traitement des données a consisté à dégager des
résultats à travers les mesures de position et de dispersion, et ainsi capter les effets de nos
variables indépendantes sur la variable dépendante (déterminant de l’entrepreneuriat des
jeunes à Goma) grâce aux régressions et à l’analyse de la variance.
Délimitation de la recherche
Ce travail s’inscrit dans une dimension aussi bien spatiale que temporelle. Elle se réfère aux
jeunes entrepreneurs de la ville de Goma. Les données ayant servi à la réalisation de cette
étude sont issues des enquêtes menées de Novembre jusque fin Décembre 2023.
Plan du document
Mis à part l’introduction et la conclusion générales, ce travail est agencé sur trois chapitres.
Le premier chapitre présente la revue de littérature théorique et empirique sur les déterminants
de l’entrepreneuriat des jeunes. Dans le deuxième chapitre, sont présentés la circonscription
ainsi que le secteur de l’entrepreneuriat de la ville de Goma. Enfin, le dernier chapitre est
consacré à la méthodologie adoptée dans la collecte, le traitement et l’analyse des données, la
présentation, l’interprétation et la discussion des résultats dégagés.
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CHAPITRE I :
L'entrepreneuriat dans sa plus simple définition, elle désigne l'action d'entreprendre, de mener
à bien un projet, c'est un processus de découverte, d'évaluation et d'exploitation. Donc l’on
peut dire que l'entrepreneuriat est le fait de mener une activité dont on est soi-même
l'initiateur. Sa définition est en parfaite liaison avec son sens réel, soutenue par 3 verbes
d’action : tenter, s'engager et commencer (Tawjih, 2017).
Dans le domaine des affaires, on utilise ce terme pour désigner la création d'une activité
économique dans le but de répondre à un besoin ou d'atteindre un objectif spécifique. La
littérature relative au concept d'entrepreneuriat propose une grande variété de définitions,
puisque celui-ci expulse plusieurs manifestations.
L'entrepreneuriat est phénomène trop complexe pour être réduit à une simple définition son
intelligibilité nécessitant une modélisation complexité exclut la possibilité d'une délimitation
stricte et univoque de ses frontières sémantiques (Verstraet, 2009).
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Pour Schumpeter, « l’entrepreneuriat consiste à prendre des risques, l’entrepreneur est une
personne qui est prête à mettre en jeu sa carrière, mettre son temps et son capital dans une
situation risquée ».
Fillion et Fayolle de leurs coté définissent l’entrepreneuriat comme un « processus par lequel
des personnes prennent conscience que le fait de posséder leur propre entreprise qu’elles
pourraient créer, prennent connaissance de la marche à suivre pour devenir un entrepreneur et
se lancent dans la création et le démarrage d’une entreprise ». Ce processus s’articule autour
de quatre axes : l’individu, l’entreprise, l’environnement et son processus.
En fin, l’entreprenariat est une action humaine consistant à entreprendre pour générer de la
valeur en créant ou en développant des activités économique grâce à l’identification et a
l’exploitation de nouveaux produits, processus ou marchés (OCDE, 2006).
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De toutes ces définitions, nous vous dire que l’entrepreneuriat est la capacité qu’à un
individu à une initié une activité génératrice de revenue qui résout un problème dans la
société. C’est-à-dire vendre une solution monétaire a un problème curial au sein de la
communauté.
Le deuxième groupe des travaux, dont les auteurs viennent des disciplines diverses, partage
l’idée que les formes d’organisations créées sont très souvent de petite taille. Celles-ci sont
très souvent déployées dans des activités à petite échelle et sont cantonnées de plus en plus
dans des secteurs en marge de l’économie et de la société dominante (Hugon et ali., 1977 ;
Niang 1996).
L’on trouve dans ce deuxième groupe, les travaux qui montrent que le monde de ces petites
organisations est un monde où l’on rencontre un salariat limité, la prégnance de la proximité
spatiale (activité à petite échelle), temporelle (horizon court des décisions) et sociale
(confiance, réputation et relation de parenté ou amicale), mais aussi la logique patrimoniale
dans la gestion de l’entreprise (Hugon 1995 ; Latouche 1996 ; Hernandez 1997).
L’ensemble de ces travaux africains ne mettent pas en valeur les interactions entre les
niveaux d’analyse énumérés par Deschamps et al., (2002) qui sont susceptibles de mieux
rendre compte des facteurs déterminants de l’entrepreneuriat des jeunes. A cet égard, les
travaux de deux groupes d’auteurs ont été convoqués pour produire des connaissances
supplémentaires pour cette étude.
Le premier groupe d’auteurs a montré que les influences qui s’exercent sur la décision
d’entreprendre peuvent se retrouver à trois moments du processus entrepreneuriaux :
l’éclosion de l’idée, l’élaboration d’un projet et la création d’entreprise. Selon Gasse (2003),
certains antécédents et certaines caractéristiques apparaissent d’abord mieux préparer
l’individu à se lancer dans l’aventure entrepreneuriales, ensuite, l’environnement extérieur
doit réunir les facteurs susceptibles de créer un climat favorable à l’entrepreneuriat. Enfin,
rappelle l’auteur, le passage à l’acte d’entreprendre ne s’effectue que si l’individu peut
disposer des moyens et des ressources nécessaires au moment et à l’endroit opportuns.
Selon Fayolle (2003), plus l’éveil à l’entrepreneuriat est tôt, plus l’individu sera sensible aux
déclencheurs qui l’amèneront à entreprendre. L’éveil peut activer une envie et alimenter un
désir d’entreprendre. Ce désir ne signifie pas forcément qu’il est toujours clairement explicite,
en fin, il doit être rendue possible. Selon cet auteur, les facteurs d’influence peuvent avoir
pour principaux effets de contribuer à l’éveil, d’agir sur l’accroissement du désir et sa
réalisation, de favoriser ou inhiber le processus entrepreneurial et, enfin, de déclencher la
décision d’entreprendre.
Le deuxième groupe d’auteur, travaillant sur l’interaction entre les niveaux d’analyse
présentés ci-dessus, a approfondie l’analyse du niveau processuel. A cet égard, Shapero
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(1975) a montré que sur un territoire donné, un nombre suffisant d’individus possédant des
caractéristiques psychologiques les prédisposant à entreprendre, et qui se trouvent dans une
situation de déplacement dans leur vie professionnelle ou familiale (insatisfaction au travail,
crainte du chômage) choisissent plus souvent de créer une entreprise plutôt que de se diriger
vers un emploi salarié, à condition d’avoir identifié une occasion d’affaires et dans la mesure
où ils ont perçu que l’acte de création est crédible et désirable dans le milieu, et qu’ils en
perçoivent la faisabilité.
Dans son explication, la propension à l’action, qui fait référence au désir d’agir et aux
motivations des individus entreprenants, est clairement de nature psychologique. Les facteurs
de crédibilité, qui réunissent tout ce qui peut rassurer le candidat entrepreneur sur le caractère
valorisant et conforme aux normes sociales de son intention de créer, appartiennent au
domaine sociologique, car étroitement liés au milieu et aux groupes de référence de
l’intéressé.
La présence d’occasion d’affaires, ainsi que les facteurs qui influencent favorablement la
faisabilité perçue de l’acte de création, notamment l’accès aux ressources financières, sont
plutôt du ressort de l’économie. Shapero identifie, en plus et ce que ne font les autres auteurs
cités, un facteur situation, qui va précipiter le candidat entrepreneur dans l’action ; elle joue
essentiellement un rôle de déclenchement, mais à condition que les autres variables du modèle
soient suffisamment agissantes (Shapero et Sokol, 1982).
Ce facteur fait référence à l’effet d’imitation (une création d’entreprise en inspire une autre si
elle se trouve à proximité), qui joue ici un rôle résiduel, mais qui va être placé au centre de la
compréhension du modèle. Pour ce qui est de l’insatisfaction au travail ou de la crainte du
chômage, plus exactement du déplacement (selon la terminologie de Shapero) comme
déclencheur à aspiration entrepreneuriale, Bernard (2006) y voit « un choc important qui
interpelle la personne au plus profond d’elle-même, dans son identité » et qui le pousse à
puiser dans ces dernières ressources pour concrétiser l’acte entrepreneurial.
L’auteur pousse encore plus loin les causes de déplacement, puisqu’il les trouvent sur les
conséquences des profonds changements des structures du marché du travail et des
organisations (contexte de travail devenu extrêmement concurrentiel, la quête permanente de
la performance, l’évolution des normes internationales toujours plus contraignantes poussant
certaines entreprises à imposer une recherche incessante de compétitivité, qui ne cesse de
faire porter l’effort sur les épaules des salariés, etc.), sur les traces laissées par la violence
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psychologique au travail et sur les conséquences de cette violence sur l’identité (Bernard
2006).
La création d’entreprise est quand même précédée par une volonté ou une intention
d’entreprendre. Cette intention résume la volonté d'une personne de créer sa propre entreprise.
La volonté de créer une entreprise dépend des caractéristiques individuelles de l’entrepreneur
potentiel, de son milieu environnemental, et de ses spécificités culturelles (Benredjem, 2010).
Selon Hofstede (1980), la culture entrepreneuriale est une programmation mentale collective
propre à un groupe d’individus dans une société donnée. Cette culture entrepreneuriale peut
être enrichie et développée tout au long du processus scolaire de la personne y compris les
études supérieures. L’enseignement de l’entrepreneuriat dans les établissements de formation,
selon Rasmussen&Sorheim (2006), peut améliorer les attitudes, changer les comportements et
les croyances des jeunes étudiants quant à l’entrepreneuriat, et leur faciliter l’assimilation et
l’accessibilité au phénomène entrepreneurial.
Parmi les caractéristiques saillantes d’un entrepreneur, c’est le goût du risque ou ce qu’on
peut appeler aussi l’aventure. Un entrepreneur est celui qui saisit les occasions et les
opportunités que présente son environnement. Les caractéristiques personnelles jouent un rôle
très important. L’entrepreneur doit avoir une ouverture d’esprit et disposer d’un sens
d’observation et d’analyse. Le contexte Si le profil de l’entrepreneur est primordial dans le
processus de l’entrepreneuriat, la réussite d’un projet d’entreprise dépendra aussi de
l’environnement dans lequel sera mis en place.
Dans ce contexte, nous abordons aussi bien l’environnement proche que lointain de
l’entrepreneur. D’abord, la famille. En effet, une personne qui a grandi dans un
environnement de chefs d’entreprise parents ou frères et sœurs, aura plus la tendance à se
lancer dans la création d’entreprise. Il pourra aussi bénéficier du soutien de la famille tant en
termes d’encadrement qu’en termes de financement et d’accompagnement.
Par ailleurs, l’environnement comporte aussi les facteurs qui sont exogènes à l’entrepreneur ;
le macro-environnement notamment. Il s’agit des opportunités qui se présentent sur le marché
ou des éventuelles menaces qui risquent de contrarier le processus de création de l’entreprise.
Aussi, il convient de préciser que nous vivons dans un monde qui évolue d’une manière
continue. La technologie des années 80 n’est pas celle des années 2020 et elle subira encore
des évolutions notoires les prochaines années.
Les données économiques changent. Les échanges commerciaux sont affectés par les
nouvelles positions géo politiques. La population mondiale atteindra les 5 milliards
d’habitants dans quelques années. Le réchauffement de la planète cause de plus en plus des
changements climatiques qui ne peuvent pas être contrôlés par la population.
Les ressources naturelles ne sont pas illimitées. Tous ces paramètres nous poussent à nous
inscrire dans une nouvelle dynamique de création de richesse qui tient compte du
développement durable. Les réflexions autour des projets sont plus que jamais appelées à
prendre en compte la durabilité. L’action L’entrepreneur avec les caractéristiques définies ci-
dessus doit agir étant donné ce que présente son environnement.
Ses décisions doivent prendre en considération les opportunités qui lui sont offertes afin
d’accélérer le processus de création. Il n’en demeure pas moins qu’il se doit d’être vigilant
quant aux éventuels obstacles que présentent l’environnement et qui risquent de compromettre
le processus de création de l’entreprise. L’entrepreneur est appelé à contourner ses difficultés
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D’après le travail de Mohamed Sabri (1998), sur les Déterminants de l'entrepreneuriat Chez
les jeunes, qui cherchait à déterminer les facteurs à la base de la création d’entreprises pour
les jeunes de Cotonou. L’enquête par questionnaire a permis de collecter les données auprès
de 363 individus. Quant à l’analyse des données, l’analyse en composantes principale a
permis des réduire les différents acteurs et ne retenir les facteurs explicatifs.
En effet, les résultats des analyses stipulent que la création d’entreprise est expliquée par le
fait de vouloir disposer de beaucoup d’argent et de retrouver une autonomie de prise de
décision. En revanche, la concurrence des grandes entreprises, la lenteur des procédures
administrative ainsi que les difficultés de financement restent les principales contraintes qui
entravent le processus de création d’entreprises chez les jeunes.
En convoquant les travaux de umou, Tahirou, Pauligard, & Liboudou (2006) portant sur « les
Déterminants de l'entrepreneuriat des jeunes en Afrique de l’Ouest : Cas de la Mauritanie et
du Sénégal », avait pour objectif d’identifier et à comparer les facteurs qui entrent en jeu dans
le phénomène entrepreneurial des jeunes. La recherche vise à déterminer les facteurs qui
poussent tel ou tel jeune éduqué des milieux mauritaniens et sénégalais à s’adonner à des
activités entrepreneuriales. La recherche privilégie une méthodologie mixte : quantitative,
qualitative et comparative.
Elle s’appuie sur une recension documentaire relative aux valeurs psychologique, sociale,
économique, culturelle et anthropologique. Les résultats présentés font ressortir dans un
premier temps que les déterminants sociodémographiques (âge, statut en emploi, situation
familiale, revenus, diplôme, réseau) et contextuels (pays, conjoncture) influent positivement
sur la création d`entreprise par les jeunes tant en Mauritanie qu`au Sénégal. De manière
générale, les déterminants sont semblables d’un pays à l’autre avec toutefois des
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De plus, les résultats montrent également que les facteurs socioculturels associés à
l’entrepreneuriat comme la résilience entrepreneuriale, la motivation, le statut social des
entrepreneurs, et le recours aux sources personnelles et familiales de financement de
l’entreprise paraissent effectivement peser un poids important dans le phénomène
entrepreneurial des jeunes des deux pays.
Quant à l’étude de Maâlzj (2013) sur les déterminants de l’intention entrepreneuriale des
jeunes diplômés, elle s’est inspirée du modèle psychosocial du comportement planifié
d’Ajzel, elle a cherché a expliqué l’intention entrepreneuriale à travers les caractéristiques
individuelles et le milieu environnant. Elle a envisagé de jeter la lumière sur un échantillon de
diplômés issus de l’école supérieure de commerce de Sfax.
Les résultats révèlent l’importance des attitudes associées au comportement ainsi que
l’importance des normes sociales dans l’intention entrepreneuriale. À contrario, les
contraintes financières, la formation en création d’entreprise et tout ce qui se rapporte aux
perceptions du contrôle comportemental sont d’un effet non significatif sur l’intention.
CONCLUSION PARTIELLE
Ce chapitre a tenté d’assoir les bases théoriques sur les déterminants de l’entrepreneuriat des
jeunes. Il a été subdivisé en deux sections notamment : les fondements théoriques sur les
déterminants de l’entrepreneuriat et la revue de littérature empirique. Retenons que de toutes
ces définitions, nous vous dire que l’entrepreneuriat est la capacité qu’à un individu à une
initié une activité génératrice de revenue qui résout un problème dans la société. C’est-à-dire
vendre une solution monétaire a un problème curial au sein de la communauté.
15
CHAPITRE II.
En effet, les PME occupent une place significative dans toutes les économies et représentent
la grande part des entreprises évoluant dans le monde. Elles constituent souvent la plus
importante source d'emploi et de développement économique. Par exemple, jusqu'à la fin de
l'année 2005, la Chine comptait plus de 40 millions de PME. La valeur qu'elles créent
représente 59% du PIB du pays et 70% des exportations. Par ailleurs, elles détiennent deux
tiers des brevets d'innovation et créent 75% des emplois urbains
La charte de PME de la RDC stipule que les PMEA constituent l'épine dorsale de l'économie
mondiale en général et de l'économie congolaise en particulier ; les PMEA sont l'un des
principaux moteurs de l'innovation, de la création des richesses et de l'emploi ainsi que de
l'intégration sociale en République Démocratique du Congo. Suite à la crise multiforme qui a
sévi dans notre pays, le nombre des PMEA s'est fortement accru ces dernières années,
notamment au niveau des micros, petites entreprises et artisanales évoluant souvent dans le
secteur non structuré, dit informel.
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C'est donc un grand partage entre citoyens zaïrois des entreprises appartenant aux étrangers.
Lorsque les choses se mirent à aller de plus en plus mal pour les « nouveaux acquéreurs »
incompétents, Mobutu lança la radicalisation (étatisation de ces entreprises).En 1970, Mobutu
lança un plan de développement décennal (Objectif 80), visant à transformer la RDC en pays
industrialise, finance par des emprunts domestiques et extérieurs. La Zaïrianisation campagne
d'indigénisation et de nationalisation de l'économie, a rapidement suivi.
Treize mois plus tard, un programme de radicalisation fut mis en place pour corriger la
Zaïrianisation, ce qui entraina une concentration encore plus grande des intérêts et des
ressources du pays entre les mains des proches du pouvoir. La Zaïrianisation et la
radicalisation affaiblirent sévèrement l'économie du pays et eurent comme conséquences
l'inflation et le chômage, la liquidation des stocks et des actifs des entreprises, ainsi qu'une
pénurie des produits de première nécessité.
Cette situation provoqua le départ des investisseurs nationaux et étrangers, entrainant une
fuite massive de capitaux et la quasi-disparition de l'économie agricole. Durant les années
1970 et 1980, les chocs et influences externes ont conduit à l'effondrement de l'économie
après 1990. Pendant les années de guerre froide, le pays était un allié stratégique des Etats-
Unis contre l'Angola soutenue par les communistes.
Et de scènes de pillages intervenus dans les années 1990. On a vu apparaître des politiques
axées sur la promotion d'entreprise nouvelle ou de petites tailles, à l'aide d'incitations
financières et fiscales (voir la création de l'OPEC5 en 1973). Malgré ces efforts, les PME/PMI
1
La zaïrianisation étant « Une politique menée par l'ex président Mobutu en 1973 visant la réappropriation
nationale de l'économie ainsi que la redistribution des richesses acquises pendant la colonisation ».
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En effet, en RDC, les PME formelles appartenant aux autochtones, connaissent une
concurrence forte et déloyale de l'informel du fait de leur positionnement dans des secteurs à
faible barrière à l'entrée. L'informel, « profitant d'une totale absence de contraintes en
matière d'imposition et de réglementation sociale », met sur le marché des produits et des
services qui se vendent deux fois moins chers que ceux vendus par les PME formelles. Cette
stratégie de domination par les coûts due aux avantages de l'informel a conduit à la cessation
d'activité de beaucoup de PME/PMI formelles.
De même, suite aux mesures économiques irrationnelles prises par le gouvernement congolais
à l'époque de « Kabila père », Marsavco n'était plus en mesure de produire certains produits, à
cause de la difficulté d'accès aux devises nécessaires à l'importation des intrants.
Si l'informel joue négativement chez les entrepreneurs autochtones, nous avons observé qu'il
joue positivement chez les entrepreneurs étrangers (plus précisément chez les asiatiques). Du
fait de leur positionnement dans des secteurs d'activité à fort barrage à l'entrée (import-
export, exploitation minière, industrie), ils arrivent à intégrer l'informel dans leur chaîne de
valeur.
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Par exemple, sur l'avenue Kato au centre-ville de Kinshasa, plusieurs commerçants ambulants
congolais, voir certaines boutiques des autochtones servent d'intermédiaires dans la
commercialisation des produits (chaussures, cosmétiques, habits) de grands commerçants
chinois, libanais, pakistanais ou ouest-africains. Dans le secteur pharmaceutique tout comme
dans l'informatique, beaucoup de congolais qui étaient employés par les Indiens montent leurs
propres affaires (très souvent dans l'informel), bénéficiant ainsi du savoir-faire et des réseaux
de leur ex-patron.
Dans la mode (couture), les PME libanaises n'hésitent pas à sous-traiter une partie de leur
activité à des ateliers ou des individus (très expérimentés mais travaillant "au noir") qui font le
travail chez eux ou dans des locaux cachés, dans des conditions de sécurités insuffisantes, en
utilisant une main d'œuvre mal payée, souvent logée sur place. Cela permet de comprendre les
faibles tarifs qu'ils pratiquent sur le marché.
Enfin pour se couvrir contre le risque de change, beaucoup d'entrepreneurs ont pris cette
question à la légère, d'où leur faillite. « Le risque de change est le déficit ou le gain entraîné
par les fluctuations imprévisibles des cours de devises ». En RDC, ce risque est très élevé à
cause justement du caractère volatile et inconvertible du franc congolais. La prise en compte
de ce risque dans le management pousse les entrepreneurs à choisir le dollar américain
comme devise de facturation, ces PME travaillent en étroite collaboration avec des
cambistes congolais.
Ces entreprises sont dans les secteurs à faible barrage à l'entrée : alimentation (restauration,
boulangerie, boucherie...); construction (bois, briques, ciments); maroquinerie (cordonnerie,
garnissage...); bricolage électronique et électrique (réparation des appareils électroménagers,
téléphones, installation électrique...); informatique TIC (cybercafé, Phonie, bureautique..)
éducation (écoles et universités privées); Santé (tradi-praticiens, dispensaires hors-normes...);
usinage (bonbonnerie, glace, eau de boisson, alcool....); mécanique (réparation automobile,
quado..) etc. Le troisième est constitué d'activités prohibées par l'Etat (import-export illégal,
le marché parallèle de change, exploitation illégale de matières précieuses, proxénétisme...).
Pour montrer l'ampleur du phénomène de l'informel en RDC DeHerdt et Marysse (1996) cités
par la BIRD ont avancé quelques chiffres évocateurs. Pour les auteurs, en 1955, 39 % de la
population active (âgée de 15 à 59 ans) se trouvait dans le secteur formel, contre 61% dans
l'économie non structurée. En 1961, 29% s'y trouvaient encore, pour 71% dans le secteur
informel. En 1990, 5% seulement de la population active pouvait encore compter sur le
secteur formel.
19
Au vu de ces chiffres et après des tristes événements qui ont endeuillés l'économie de la RDC
(pillages de 1991, 1993) et la guerre de libération (1997) et celle d'agression (1998), on estime
qu'actuellement, pas plus de 1% de la population active pouvait encore compter sur le secteur
formel.
En conséquence, tout projet visant le développement de la RDC, pour être sérieux, doit
impérativement intégrer cette donne (l'informel) structurelle de l'économie congolaise. Qui
mettent à leur disposition des devises nécessaires à l'importation des marchandises ou des
intrants. La figure qui suit présente cette double face de l'informel sur l'économie du pays.
L'environnement peut être présenté comme étant l'ensemble des conditions naturelles et
culturelles susceptibles d'agir sur les organismes vivants et les activités humaines.
Cet environnement est composé des facteurs qui s'imposent à l'entrepreneur et sont relatifs à
la réglementation gouvernementale, au climat politique et à la force des groupes de pression,
qui sont susceptibles de fixer les limites à la conduite des activités entrepreneuriales et des
individus dans une société.
Il a été démontré que l'identité des entrepreneurs, le caractère formel ou informel des
établissements et le degré de croissance ou d'innovation dans les affaires ont été en partie
déterminés par l'instabilité : « en période de turbulence, les contrôles étatiques sont
susceptibles d'être intensifiés, évinçant l'entrepreneur de l'économie officielle et l'amenant à
poursuivre ses activités de façon souterraine ».
Le secteur privé formel est très réduit, sans commune mesure avec l'importance de la
population de la RDC. Des décennies de difficultés de fonctionnement et de mise à mal de la
20
bonne gouvernance ont largement contribué à amoindrir la résilience des entreprises aux
chocs économiques et à émousser leur capacité à relever les défis de la concurrence,
engendrés par la libéralisation du commerce et la réduction des coûts associés aux distances
internationales.
La structure du système productif n'a pas permis que la disparition d'entreprises existantes soit
compensée par l'entrée sur le marché local de nouvelles organisations productives. Avec
notamment la prolifération des impôts et taxes prélevés au niveau des collectivités territoriales
telles que les provinces, l'environnement fiscal n'incite pas à la formalisation et décourage les
aspirations à exister au « grand jour » en se dotant d'une comptabilité reflétant l'ensemble des
activités de l'entreprise. Ce contexte explique pourquoi, aujourd'hui, plus de 70 % de
l'économie est informelle.
Le nombre des entreprises modernes n'est pas facile à déterminer. La Fédération des
entreprises du Congo (FEC) estime qu'il n'y aurait aujourd'hui que 110 grandes entreprises et
qu'elles réalisent entre 8 et 10 % du PIB et 40 % des recettes de l'État.
À la fin des années 1980, on dénombrait encore 1 800 grandes sociétés, dont beaucoup
dédiées à la satisfaction de la demande locale. Le fisc évalue actuellement à environ 9 000 les
entreprises ayant un chiffre d'affaires de plus de 80 millions de francs congolais (environ 90
000 dollars). Ce chiffre contribue à donner une première approximation du secteur formel, au
sein duquel on dénombre moins de 1 000 entreprises d'un chiffre d'affaires supérieur à 400
000 dollars.
Une autre mesure permettant d'évaluer la taille de ce secteur est le nombre d'adhérents de la
Fédération des entreprises du Congo, la principale centrale patronale. Celle-ci avance le
nombre de 2 600 membres, dont 1 700 PME plus ou moins actives. Beaucoup d'entre elles
sont plutôt de très petites entreprises (TPE), la dénomination PME couvrant les structures
occupant au moins un salarié.
Ces dernières années, l'effort d'accumulation brute de capital fixe a été soutenu à un rythme
deux fois plus rapide que celui de la croissance économique. Selon les estimations et
prévisions les plus courantes, entre 2010 et 2013, la formation brute de capital fixe devrait
atteindre 10 à 14 % du PIB, grâce à l'accélération induite par l'extension des travaux
d'infrastructure dans les secteurs de la construction et des routes, mais également des
télécommunications, et à la finalisation de certains projets miniers financés par
21
Le secteur du bois est également porteur. La surface boisée de la RDC est de l'ordre de 155
millions d'hectares, soit 66 % de la superficie nationale. Avec seulement 12,4 millions
d'hectares exploités, soit moins de 10 % de la superficie boisée totale, la RDC est en retard
par rapport à ce qui se fait dans d'autres pays d'Afrique centrale.
Pour pouvoir créer des emplois durables, les nouveaux investissements doivent donc être
privilégiés dans les secteurs et filières où la production peut être socialement rentable en
l'absence de protections commerciales élevées. C'est pourquoi l'étude des institutions et du
coût des facteurs prend tout son sens, dans la mesure où les unes et l'autre conditionnent
l'investissement privé.
Le secteur est actuellement très peu développé en raison de contraintes majeures, telles que la
qualité des infrastructures et les tracasseries administratives, considérées comme une
manifestation de bonne gouvernance. Le parc hôtelier est sous dimensionné et l'accès aux
sites les plus spectaculaires reste malaisé.
À moyen terme, la RDC devrait donc se positionner sur des marchés de niche, tels que
l'écotourisme ou le tourisme culturel, et ce tant que ses infrastructures et son climat
administratif empêcheront d'apprécier l'étendue de sa diversité.
22
Les activités de la COPEMECO sont orientées vers la défense des intérêts de ses membres, la
promotion de la femme entrepreneure, la formation, et les services aux entreprises. La réalité
de ces activités est plus modeste, dans la mesure où le financement manque pour leur donner
de la visibilité.
Ces derniers aggravent le besoin de fonds de roulement, alors que l'obtention du crédit
bancaire est difficile et chère. L'accroissement du nombre de banques et la création de
structures de micro finance devraient toutefois contribuer à réduire ce genre de tensions
• En 2005, saisine du Secrétaire Général des Nations- Unies par le Chef de l'Etat,
engageant la RDC comme pays chef de file du réseau pour l'emploi des jeunes.
Conclusion partielle
Dans ce chapitre, il a été question de présenter démographiquement la ville de Goma
et de parler brièvement de l’environnement en RDC. Dans la première partie de ce chapitre,
nous avons présenté la population de Goma selon les communes et leurs quartiers. Dans la
seconde partie du chapitre, nous avons présenté l’historique de l’entrepreneuriat en RDC et le
contexte d’entrepreneuriat en RDC selon l’environnement des affaires et les stratégies de
promotion de l’emploi en RDC.
24
CHAPITRE III :
Bien qu’étant reconnu comme un mécanisme efficace pour juguler le problème du chômage,
l’entrepreneuriat des jeunes se heurte à un certain nombre de défis et d’obstacles. Il convient
alors d’étudier en profondeur les facteurs déterminants à la base de l’entrepreneuriat de cette
couche de la population active. Ce qui fait l’objet de ce chapitre.
Dans sa structure, il aborde dans un premier temps le cheminement méthodologique ayant
conduit à la réalisation de cette étude (3.1). Viennent ensuite la présentation des données et
l’interprétation des résultats (3.2). En fin, la dernière section est dédiée à la discussion des
résultats (3.3).
L’objet de cette étude est l’analyse des facteurs susceptibles de déterminer l’entrepreneuriat
des jeunes en ville de Goma. Pour collecter les données sur cette thématique, nous avons fait
usage de la technique d’enquête par questionnaire. Le choix porté à cette technique se justifie
par les raisons suivantes : le fait que la population d’étude est plus ou moins grande, le gain de
temps dans la collecte des données, la facilité dans les traitements des données et en fin pour
récolter les avis mitigés des enquêtés quant à l’objet d’étude.
Signalons que nous avons collecté les données sur les questionnaires imprimés sur papier et
distribués instantanément auprès des différents entrepreneurs présents dans les incubateurs,
les accélérateurs, les Co-working et ZES de la ville de Goma.
Il n’est pas aisé d’estimer le total de la population des jeunes entrepreneurs de la ville de
Goma. Pour circonscrire cette recherche, nous nous sommes intéressés aux jeunes
entrepreneurs présents dans les structures telles que : incubateurs, accélérateurs, Co-working
et ZES de la ville de Goma. Ainsi, le milieu d’investigation est donc constitué des structures
suivantes : CIFORDHAF, Un jour Nouveau Hub, I-Kioto Hub, CRES, Effective Innov, Kivu
entrepreneurs, Sage Académie, et ZES/VIRUNGA.
La population ciblée par la présente recherche est constituée des jeunes entrepreneurs ayant
d’activités entrepreneuriales fonctionnelles et viables au sein de ces différentes structures.
Pour connaitre cette population d’étude, nous avons approché les différentes directions. Le
total des startups fonctionnelles s’évalue à 112. Ce nombre a constitué notre population
d’étude.
Avec :
• n : Taille de l’échantillon
• N : Taille de la population
• E : Marge d’erreur et
• p : Ecart-type
26
Pour cette population de 112 individus, un niveau de confiance de 95% (Z = 1,96), une marge
d’erreur de 5% et un écart-type de 50%, nous avons la taille d’échantillon de 87 individus. :
Cependant, lors de l’enquête nous n’avons pas atteint tous les individus faute de leur
disponibilité.,. Le nombre réel de répondants à notre enquête s’est évalué à 55 individus, soit
un taux des réponses de 63,21% au lieu de 100% (87 individus). C’est celui-ci qui a constitué
notre échantillon.
À cet effet, pour cet échantillon de 55 individus, la marge d’erreur est devenue 9,46% soit
10%. Il a été trouvé par la formule ci-dessous :
Le traitement des données a débouché sur la description des variables d’étude et l’analyse à
l’aide des méthodes d’analyse décrites dans la suite du travail. À l’issue du traitement et de
l’analyse des données, différents tableaux des moyennes, de tests statistiques, ont été élaborés
en décrivant les résultats obtenus.
S’agissant de l’analyse des données, les méthodes suivantes ont été utilisées :
Cette méthode fait partie du groupe des méthodes descriptives multidimensionnelles appelées
méthodes factorielles. Elle permet de redimensionner ou agréger les facteurs dans des sous-
groupes appelés composantes, afin de retenir les facteurs qui expliquent le plus une variable
donnée (Carricano&Pujol, 2010).
Dans le cas d’espèce, cette étude a voulu mettre en exergue les facteurs susceptibles
d’expliquer l’entrepreneuriat des jeunes en ville de Goma.
27
Les étapes suivantes doivent être scrupuleusement observées pour aboutir à des résultats jugés
de robuste.
Cette étape permet de vérifier si les données récoltées sur l’échantillon de l’étude sont
adéquates. Deux éléments doivent être observés. L’indice KMO et le test e sphéricité de
Bartlett. L’indice KMO (Kaiser-Meyer-Olkin) permettant de mesurer la qualité de
l’échantillon, doit avoir coefficient compris 0,3 et 0,7 alors que le test de sphéricité de Bartlett
permettant d’appréhender si les variables de l’étude sont deux à deux indépendantes, doit être
significatif au seuil de 5%.
Cette étape permet d’extraire les variables pouvant faire partie de la matrice des composantes.
Les valeurs propres associées à ces variables doivent être supérieurs à 1.
c) La rotation
Afin de pouvoir interpréter les facteurs, il est généralement nécessaire de réaliser une rotation.
Celle-ci permet d’identifier des groupes de variables fortement liés les uns aux autres. La
rotation fait en sorte que chaque item ne soit fortement lié qu’à un seul facteur. Cette
opération est réalisée par une redistribution de la variance des premiers facteurs extraits aux
facteurs successifs, afin d’aboutir à une structure factorielle plus simple.
Plusieurs méthodes existent pour cette fin mais pour le cas de cette analyse nous avons
considéré la méthode Varimax qui minimise le nombre de variables ayant de fortes
corrélations sur chaque facteur.
La formation des facteurs repose sur l’importance des variables initiales sur ces facteurs. Les
« communalités » (part de variance expliquée par l’item) doivent dépasser 0,5 et si possible
0,7. Le niveau de représentation est considéré comme moyen pour un seuil de 0,40, bon pour
un seuil de 0,65 et excellent lorsque la communalité dépasse 0,80 (Evrard et al., 2003). Dans
28
cette étude la communalité fixée est de 0,5%. C’est-à-dire les facteurs qui expliquent à plus de
50% la variance.
Ce point est dédié à la présentation des statistiques descriptives relatives aux caractéristiques
aussi bien identitaires que les items captant les différents facteurs explicatifs de
l’entrepreneuriat des sujets concernés par cette étude.
D’après ce tableau la majorité (70,9%) des personnes enquêtées sont célibataires et 29,1%
sont mariés.
Niveau d'étude
Fréquence Pourcentage
Sans Niveau 4 7,3
Primaire 4 7,3
Secondaire 4 7,3
Licence 43 78,2
Total 55 100,0
Source : Nos enquêtes
De la lecture faite du tableau N° 3, l’on peut voir que l’échantillon de cette étude est composé
à 78,2% de personnes ayant un niveau d’étude de licence.
Commune de résidence
Fréquence Pourcentage
Goma 23 41,8
Karisimbi 32 58,2
Total 55 100,0
Source : Nos enquêtes
De la lecture faite de ce tableau, force est de constater que l’échantillon de cette étude est
composé à 41,8% des résidents de la commune de Goma et à 58,2% de la commune de
Karisimbi.
Tableau 5. Statistique descriptive sur les facteurs individuels de l'entrepreneuriat des
jeunes
Items N Minimum Maximum Moyenne Ecart type
La confiance en soi 55 2,00 4,00 2,9455 ,52416
La détermination (Résilience) 55 1,00 5,00 1,8909 1,30061
N 55
Source : Traitements de l’auteur sur SPSS
Ce tableau présente les moyennes des réponses des enquêtées sur les déterminants
psychologiques de l’entrepreneuriat des jeunes. Nous sommes partis d’une échelle de Likert
de niveau 5, les facteurs supérieurs à la moyenne (2,5), sont ceux qui expliquent
31
l’entrepreneuriat des jeunes dans la ville de Goma. La moyenne des moyennes de ces
différents éléments est de 2,51 et son écart-type moyen 1,04. Cette moyenne indique que les
enquêtés sont d’accord que ces facteurs précités ci-haut expliquent l’entrepreneuriat des
jeunes.
Tableau 7. Statistiques descriptives des déterminants socioculturels de l'entrepreneuriat des
jeunes
Items n Minimum Maximum Moyenne Ecart type
Ce tableau présente les moyennes des réponses des enquêtées sur les déterminants socio-
culturels de l’entrepreneuriat des jeunes. Nous sommes partis d’une échelle de Likert de
niveau 5, les facteurs supérieurs à la moyenne (2,5), sont ceux qui expliquent l’entrepreneuriat
des jeunes dans la ville de Goma. La moyenne des moyennes de ces différents éléments est de
2,32 et 1,21 son écart-type moyen. Cette moyenne indique que les enquêtés sont d’avis que
ces facteurs précités expliquent l’entrepreneuriat des jeunes.
32
N 55
Source : Traitements de l’auteur sur SPSS
33
Ce tableau présente les moyennes des réponses des enquêtées sur les déterminants
économiques et environnementaux de l’entrepreneuriat des jeunes. Les facteurs ayant une
moyenne supérieure (2,5), sont ceux qui expliquent l’entrepreneuriat des jeunes dans la ville de
Goma. La moyenne des moyennes de ces différents éléments est de 2,24 et 1,16 comme écart-
type moyen. Cette moyenne indique que les enquêtés confirment que les facteurs considérés ci-
haut expliquent l’entrepreneuriat des jeunes.
D’après ce tableau, la variance totale expliquée (Variance cumulée) est supérieure 60. Ce qui
signifie que ces trois composantes expliquent à plus de 80% la variance. Les valeurs sur ces
composantes expliquent plus de 60% de l’information.
Composante
1 2 3
Item5 :Capacité à comprendre les risques modérés ,708
Item6 :Croyance dans le contrôle de sa destinée ,673
Item2 :La détermination : Résilience ,659
Item4 :L’esprit d’initiative ,792
Item3 :Créativité ,640
Item 1 : La confiance en soi ,911
Source : Traitement de l’auteur sur SPSS
Il ressort de ce tableau que la composante que la capacité à comprendre les risques modérés,
la croyance dans le contrôle de sa destinée et la détermination ou résilience forment la
première composante. L’esprit d’initiative et la créativité forme la deuxième composante et la
confiance en soi forme la dernière composante.
Composante
1 2 3
Item12 : Avoir de l’agent ,774
Item7 : Besoin d’indépendance ou ,764
d’autonomie
Item9 : La mise en pratique des ,751
connaissances accumulées
Item13 : La reconnaissance sociale ,885
Item14 : Le désir de dominer ,916
Source : Nos traitements sur SPSS
36
Il ressort de ce tableau que la composante une est formée par les trois premières facteurs
(avoir de l’argent, besoin d’indépendance ou autonomie et la mise en pratique des
connaissances accumulées) la deuxième composante comprend le facteur connaissance
sociale et la dernière composante comprend le désir de dominer.
D’après ce tableau, la variance totale expliquée (Variance cumulée) est supérieure à 0,7. Ce
qui signifie que ces quatre composantes expliquent à plus de 70% la variance.
Composante
1 2 3 4
Item24 : Le rôle de l'université dans la ,785
diffusion de l'esprit entrepreneuriale dans la
société
Item23 : Religion ,743
Item17 : Famille ,734
Item25 : L'encouragement particulier des ,818
politiciens aux femmes entrepreneurs
Item19 : Formation académique ,774
Item21 : Espace promotionnel ,730
Item18 : Amis ou partenaires ,889
Item22 : Territoire ou ville ,558
Item20 : Formation professionnelle ,924
Source : Nos traitements sur SPSSIl
ressort de ce tableau que la composante 1 comprend trois facteurs (les rôle de l’université
dans la diffusion de l’esprit entrepreneuriale dans la société, la religion et la famille), la
composante 2 comprend aussi trois facteurs (l’encouragement particulière des politiciens aux
enfants entrepreneurs, formalisation académiques et espace promotionnel), la composante 3
comprend deux facteurs (amis ou partenaire et territoire ou ville) et enfin la composante ‘
comprend un seul facteur qui est la formation professionnelle.
D’après ce tableau, la variance totale expliquée (Variance cumulée) est supérieure 60. Ce qui
signifie que ces quatre composantes expliquent à plus de 80% la variance. Les valeurs sur ces
composantes expliquent plus de 60% de l’information.
Tableau 23. La matrice des composantes
Composante
1 2 3 4
Item26 : Disponibilité des ,825
institutions financières à financer
les PME dans la ville de Goma ?
Item29 : Le niveau des prix des ,706
matières premières
Item34 : Facilitations des ,649
incubateurs
Item32 : Croissance de la demande ,633
Item35 : Financement par la ,854
banque
Item30 : La sécurité des ,713
approvisionnements de matière
premières et équipements
Item27 : Des sources alternatives ,643
de financement (familles, amis)
Item28 : Des crédits à bas cout ,590
Item31 : Faible concurrence dans ,871
ce type d'activité
Item36 : Financements par les ,796
parents
Item37 : Epargne ,857
Item39 : Financements et ,737
accompagnements par le pair
Source : Nos traitements sur SPSS
Comme tous les tableaux de matrice de composante ci-haut, celui –ci aussi renseigne sur les
facteurs qui composent chaque composante pour ce qui concerne les déterminants
économiques et environnementaux de l’entrepreneuriat des jeunes.
40
Coefficients
Modèle Coefficients non Coefficients T Sig.
standardisés standardisés
B Erreur Bêta
standard
1 (Constante) 3,509 ,091 38,625 ,000
Gout Ris et déterm ,006 ,124 ,007 ,047 ,963
En retenant que les facteurs qui sont signifiactifs, l’équation se présente comme suit :
Conclusion
Nous pouvons signaler les facteurs les plus explicatifs de l’entreprenariat des jeunes dans la
ville de Goma sont la croissance de la demande et l’encadrement par les incubateurs car son
p-value associé est significatif au seuil de 1% soit 0,003 et son coefficient beta associé de
0,41.
ANOVAa
Modèle Somme des ddl Carré moyen F Sig.
43
carrés
1 Régression 21,587 14 1,542 3,397 ,001
Résidu 18,158 40 ,454
Total 39,745 54
Source : Nos traitements sur SPSS
D’après ce test d’Anova, le modèle est bon dans l’ensemble vu que le coefficient de
signification du test de Fisher est significatif au seuil de 5%.
Contrairement à ces différentes études, la présente étude a cherché à déterminer les facteurs
influençant l’entrepreneuriat chez les jeunes de la ville de Goma. Les résultats trouvés
postulent que les déterminants de l’entrepreneuriat des jeunes qui sont significatifs et positifs
sont : la créativité, la confiance en soi, la religion et la famille, les amis et le milieu, la
croissance de la demande et l’encadrement par les incubateurs, l’appui financier par les
établissements de crédits et la concurrence et l’encouragement des parents. Parmi ces facteurs,
le plus explicatif de l’entrepreneuriat des jeunes est la croissance de la demande et
l’encadrement par les incubateurs (composante des facteurs économiques et
environnementaux).
A en croire les résultats trouvés par la présente étude, nous confirmons partiellement
l’hypothèse selon laquelle les déterminants de l’entrepreneuriat des jeunes sont les facteurs
individuels ou personnels, psychologique, socio-culturels, économiques et environnementaux.
Par contre, nous rejetons l’hypothèse selon le déterminant le plus explicatif de
l’entrepreneuriat des jeunes est le facteur personnel ou individuel.
CONCLUSION GENERALE
Ce travail a porté sur l’analyse des déterminants de l’entrepreneuriat des jeunes en ville de
Goma. L’objectif spécifique poursuivi est double. D’une part, mettre en exergue les facteurs à
la base de l’entrepreneuriat des jeunes en ville de Goma et d’autre part, d’en relever les plus
significatifs. Les questions suivantes ont guidé la réflexion :
2. Lesquels de ces facteurs influencent beaucoup plus l’entrepreneuriat des jeunes dans la
ville de Goma ?
En référence aux travaux empiriques dédiés à la thématique, les hypothèses suivantes ont été
émises :
H1 : les caractéristiques individuelles ou personnelles, psychologiques, socioculturelles,
économiques et environnementales influenceraient l’entrepreneuriat chez les jeunes à Goma.
Pour vérifier la véracité de ces hypothèses de rechercher, nous avons utilisé les techniques et
méthodes. Pour ce qui est de technique, l’enquête par questionnaire a permis de collecter les
données auprès de l’échantillon d’étude constitué de 55 jeunes entrepreneurs issus de
différentes incubateurs et accélérateurs de la ville de Goma.
Quant à l’analyse des données, l’analyse en composante principale l’ACP a permis de réduire
les différents facteurs et ne retenir que les facteurs explicatifs de l’information, par la suite la
régression linéaire a permis de déterminer les facteurs statistiquement significatifs.
A l’aide de ces différentes méthodes, les résultats trouvés postulent que les déterminants de
l’entrepreneuriat des jeunes de la ville de Goma significatifs et positifs sont : la créativité, la
confiance en soi, la religion et la famille, les amis et le milieu, la croissance de la demande et
l’encadrement par les incubateurs, l’appui financier par les établissements de crédits et la
concurrence et l’encouragement des parents.
Parmi ces facteurs, le plus explicatif de l’entrepreneuriat des jeunes est la croissance de la
demande et l’encadrement par les incubateurs (composante des facteurs économiques et
environnementaux) car son p-value associé est significatif au seuil de 1% soit 0,003 et son
coefficient beta associé de 0,41.
Ces résultats nous ont permis de confirmer partiellement notre première hypothèse et rejeter la
deuxième hypothèse.
46
BIBLIOGRAPHIE
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Al, B. D. (2008). Comptabilité et gestion des organisations. Paris: Dunod.
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McClelland. (2007). la théorie des besoins de McClelland, dans : sociologie des
organisations. 3ème éd.,.
TABLE DE MATIRE
DEDICACE.................................................................................................................................i
REMERCIEMENTS....................................................................................................................i
SIGLES ET ABRÉVIATIONS.................................................................................................iii
RESUME...................................................................................................................................iv
ABSTRAT.................................................................................................................................iv
INTRODUCTION GENERALE................................................................................................1
Problématique..........................................................................................................................1
Objectifs de la recherche.........................................................................................................4
Méthodes et techniques utilisées.............................................................................................4
Choix et Intérêt de la recherche...............................................................................................4
50
Délimitation de la recherche...................................................................................................5
Plan du document....................................................................................................................5
CHAPITRE I :.............................................................................................................................6
REVUE DE LITTERATURE SUR LES DETERMINANTS DE L’ENTREPREUNEURIAT
DES JEUNES..............................................................................................................................6
I.1. Fondements théoriques de l’entrepreneuriat.....................................................................6
I.1.1. Définitions de l’entrepreneuriat.................................................................................6
I.1.2. Les déterminants de l’entrepreneuriat des jeunes......................................................8
I.1.3. La Culture Entrepreneuriale.....................................................................................11
I.2. Revue de littérature empirique sur les déterminants de l’entrepreneuriat des jeunes.....13
CONCLUSION PARTIELLE...............................................................................................14
CHAPITRE II...........................................................................................................................15
PRESENTATION DU SECTEUR DE L’ENTREPRENEURIAT EN VILLE DE GOMA....15
II.1. Historique de l’entrepreneuriat à Goma........................................................................15
II.2. Analyse du contexte entrepreneurial de la ville de Goma............................................19
I.2.1. Environnement entrepreneurial en RDC..................................................................19
CHAPITRE III :........................................................................................................................24
ANALYSE EMPIRIQUE DES DETERMINANTS DE L’ENTREPRENEURIAT DES
JEUNES EN VILLE DE GOMA..............................................................................................24
3.1. Approche méthodologique.............................................................................................24
3.1.1. Collecte des données...............................................................................................24
3.1.1. Traitement et analyse des données..........................................................................26
3.2. Présentation des données et interprétation des résultats.................................................28
3.2. Analyse des données et interprétation des résultats.......................................................33
3.2.1. Analyse des données par l’analyse en composante principale................................33
CONCLUSION GENERALE...................................................................................................45
BIBLIOGRAPHIE....................................................................................................................47
51