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B.P.854/BUKAVU
SECTIONS DES SCIENCES COMMERCIALES, ADMINISTRATIVES ET
INFORMATIQUE DE GESTION
DEPARTEMENT DES SCIENCES COMMERCIALES ET ADMINISTRATIVES
EPIGREPHE
« Le succès professionnel ne se mesure pas seulement par le diplôme que l’on possède, mais
aussi par la volonté, la persévérance et la capacité à surmonter les obstacles qui se dressent sur
notre chemin »
Anonyme
« Fortifie-toi seulement et aie bon courage, en agissant fidèlement selon toute la loi que Moise,
mon serviteur, t’a prescrite ; ne t’en détourne ni à droite ni à gauche, afin de réussir dans tout
ce que tu entreprendras ».
Josué, 1 :7
II
DEDICACE
A l’éternel Dieu tout puissant,
REMERCIEMENTS
Quel extraordinaire puzzle que s’avère la réalisation de ce travail ? Cette réalisation est le fruit
du concours de plusieurs personne.,
Nos vifs remerciements s’adresset à l’ETERNEL DIEU Tout Puissant, le maître des temps et des
circonstances, le créateur des Cieux et de la terre, lui qui nous a doté d’une intelligence et d’une
sagesse.
En deuxième lieu, nous adressons également nos remerciements à tous le corps académique et
scientifique de l’Institut Supérieur Pédagogique de Buk avu, ISP/ BKV en sigle, et plus
particulièrement ceux du département des Sciences Commerciales et Administratives pour la
qualité de leur formation. Par ce même truchement, nous exprimons notre profonde gratitude au
Directeur de ce travail, en la personne de l’Assistant KOKO MUKURU Yves qui, malgré ses
multiples tâches au sein de l’ISP/BKV n’a pas douté de diriger ce travail et pour ce faire il s’est
sacrifié.
Nous tenons à adresser nos sincères remerciements à nos parents biologiques, frères et sœurs
biologiques pour leur amour et affection.
A toute la famille de CIRHAKARHULA et BALOLAGE qui sans relâche avez supporté mes
faiblesses, mes émotions,.
Que ceux qui ont contribué mais non cités dans ce travail puissent se sentir également remercier.
SIGLES ET ABREVIATIONS
AGRE : Agence de recrutement de l’Etat
Al. : Alliés
BKV : Bukavu
BM : Banque Mondiale
FP : Fonction Publique
MF : Micro Finance
RESUME
Trouvé un emploi rémunéré à Bukavu est devenu un casse - tête pour les jeunes qui viennent de
finir fraîchement l’université. C’est ainsi, que ce travail est élaboré pour évaluer les
déterminants de l'insertion professionnelle des jeunes dans la ville de Bukavu afin de formuler
des suggestions aux autorités politiques. L’enquête s’est déroulé auprès de 182 jeunes résidant à
Bukavu, en République démocratique du Congo ayant une tranche d’âgés de 18 à 35 ans, et qui
sont à la recherche d'un emploi ou qui sont récemment entrés sur le marché du travail. A cet
effet, après avoir procédé à une analyse descriptive des données, une modélisation
économétrique, les résultats suivant ont été dégagé : que le fait pour les jeunes d’être une femme,
d’être marié, de vivre en milieu rural, d’avoir travaillé et réalisé un stage durant les études et
avoir réussi à obtenir un emploi de quelque nature à sa première expérience professionnelle
affecte positivement le jeune dans son processus d’insertion professionnelle à Bukavu.
Au regard de ces résultats, nous suggérons aux autorités politiques de renforcer le système
éducatif en préparant les jeunes à l’auto-emploi et en leur accordant des stages durant le cursus
scolaire.
Mots clés : Insertion professionnelle, Jeune, analyse, déterminants, marché du travail, Bukavu.
ABSTRACT: Finding a paid job in Bukavu has become a headache for young people who have
just finished university. This is how this work is developed to evaluate the determinants of the
professional integration of young people in the city of Bukavu in order to formulate suggestions
to the political authorities. The survey took place among 182 young people residing in Bukavu,
in the Democratic Republic of Congo, aged 18 to 35, and who are looking for work or who have
recently entered the market work. To this end, after carrying out a descriptive analysis of the
data and econometric modeling, the following results were identified: that the fact for young
people of being a woman, of being married, of living in a rural environment, of having worked
and completed an internship during studies and having succeeded in obtaining a job of some kind
during their first professional experience positively affects the young person in the ir professional
integration process in Bukavu. In view of these results, we suggest that political authorities
strengthen the education system by preparing young people for self-employment and granting
them internships during school
Key Words: professional integration, youth, analysis, determinants, labour market, Bukavu
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0. INTRODUCTION
0.1. Problématique
L'emploi est un paramètre indispensable à prendre en compte pour assurer et maintenir une
croissance économique soutenable (Mambo 2016). Il génère des revenus pour le ménage et
stimule la demande globale des biens et services. C'est dans ce sens que l’Orga nisation des
Nations Unies (ONU) et ses 193 États membres ont consacré le 8ème des objectifs de
développement durable à la promotion d’une croissance économique durable et inclusive à
travers l'emploi et un travail décent pour tous (Behanzin P. et al, 2016).
Reconnus au plan mondial comme la population la plus active, les jeunes sont confrontés à des
normes difficultés dans leurs insertions sur le marché du travail. Leur situation est
particulièrement préoccupante car ils courent presque trois fois plus les risques d'être au
chômage que les adultes (BIT, 2012). Dans les pays en voie, de développement l'extension des
emplois précaires, de faibles productivités et pour la plu part concentrés dans le secteur informel
accentuent la pauvreté. Les chômages des jeunes et les sous emplois devenant de plus en plus
grandissant freinent l'appareil de production et empêchent le décollage économique réel de ces
États (Bignon frédys. M et ol, 2017)
L'emploi est depuis les origines humaines un facteur indispensable pour la survie et le bien-être
des individus. Dans les pays développés, le chômage est considérée comme un problème qui
incombe à la responsabilité des gouvernants et la découverte des solutions durables reste leur
souci majeur et est donc un indicateur significatif de leurs croissances économiques.
Plus du tiers des jeunes dans le monde sont à la recherche d'un emploi sans pouvoir en trouver,
ou ont totalement cessé d'en chercher un, ou encore, travaillent sans arriver à franchir le seuil de
pauvreté de deux dollars par jour. L'emploi des jeunes est un problème que connaissent tous les
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pays d'Afrique particulièrement en République Démocratique du Congo, seul que soit leur stade
de développement économique (BM. OP cit. 2009).
En effet, le problème du travail en RDC d'une manière générale et dans la ville de Bukavu en
particulier n'est pas un phénomène récent. Il remonte au début de la période coloniale, celle-ci est
une période de révolution économique : révolution par l'ouverture de pays noir aux courants
commerciaux, mondiaux, révolution par la mise en chantier de ressources minières et agricoles
mais surtout par la mobilisation soudaine de population clairsemées et repliées sur elle- même qui
sont engagées sur elle dans une ouverture prodigieuse, à laquelle rien ne la préparait et dont les
premières serait extrêmement douloureuse par elle.(Chiraza Landry 2016)
Selon « la masse intellectuelle de Bukavu » une organisation locale qui vise à intégrer les jeunes
sur le marché d'emploi, la majorité des jeunes diplômés d'état, gradués et licenciés ont du mal à
accéder à un emploi décent malgré qu’ils soient capables de travailler mais l'environnement ne
leur permet pas de se faire embaucher.
Ainsi, le chômage est devenu une chose inévitable puisque les jeunes s'en donnent aux travaux
ne répondant pas à leur profit, mais sous contrat de travail et avec un salaire dérisoire et
irrégulier, ces jeunes espèrent tout de même pouvoir trouver un emploi répondant à leur profit.
(Mamboleo b. 2016)
Ajoutons ainsi que, chaque année plusieurs jeunes sortent de l'université e t des écoles pour venir
augmenter les nombres de demandeurs d'emploi mais malheureusement le gouvernement ne
retraite pas les vieux (les agents qui ont déjà dépassé l'âge 60 à 65 ans) qui sont aux postes de
travail pour céder les places aux jeunes diplômés qui viennent fraîchement de l'université, ni ne
fait de la création d'emplois sa priorité (BM, op cit. 2009)
Le marché de travail de Bukavu se situe dans une économie en sous-emploi, caractérisé par un
fort taux de chômage où la probité de trouver un emp loi diminue et celle de perdre son emploi
augmenter (KASHAMUKA et ESSUBE T... 2006 - 2008)
jeunes peut être un défi raison de facteurs tels que le manque d'opportunités la concurrence
accrue et les contraintes socio-économiques. C'est pendant, malgré ces difficultés, certains jeunes
parviennent à s'insérer professionnelle dans la ville de Bukavu, voici quelques éléments sur la
façon dont une petite partie de ces jeunes accéder à un emploi à Bukavu : Formation
professionnelle, réseautage, opportunités associatives, stage et programme de mentorat,
utilisation des plateformes en ligne. Il convient de noter que ces opportunités ne sont accessibles
qu'à une petite portion de jeunes à Bukavu, et qu'il est nécessaire de continuer à soutenir et à
découper les initiatives visant à faciliter l'accès des jeunes à l'emploi dans la ville de Bukavu.
C'est pendant des investissements dans l'éducation, la formation professionnelle, les
développements des compétences, et création d'un environnement entrepreneuriale favorable.
Cela étant, nous nous sommes posé les questions suivantes, lesquelles résument notre
problématique en ces termes :
1. Quelles sont les déterminants de l'insertion professionnelle des jeunes dans la ville de Bukavu ?
2. Quelles sont les conséquences et les prérogatives de lutte contre le chômage chez les jeunes de
18 ans à 35 ans dans la ville de Bukavu ?
0.2. Hypothèses
Pour donner réponses aux questions posées ci- haut nous avons formulé nos hypothèses de
recherches de la manière ci-après : l’insertion professionnelle des jeunes dans la ville de Bukavu
seraient influencés par : le sexe, l’âge, l’état – civil, le niveau d’étude, le domaine de formation,
le lieu de résidence, l’expérience professionnelle, avoir réalisé un stage de professionnalisation,
la maîtrise des NTIC, la formation supplémentaire et le capital social.
0.3. Objectifs
Tout travail doit avoir un objectif à atteindre qu'il se fixe. En effet, le présent travail scinde les
objectifs assignés en objectif global et spécifiques.
visant à renforcer le système éducatif en préparant les jeunes à l’auto – emploi et en leur
accordant des stages, durant le cursus scolaire.
La raison qui nous a poussés à choisir ce thème est justifié par le fait que le chômage est l'un de
fléau le plus souvent énumérés par la population entière de la ville de Bukavu.
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Ce travail de recherche s’articule dans son ensemb le sur trois principaux chapitres, l’introduction
et la conclusion mises à part.
Le premier chapitre porte sur la revue de la littérature, et comprend deux sections dont la revue
de la littérature théorique, et la revue de la littérature empirique ; le deuxième chapitre concerne
le cadres théorique et méthodique, le troisième chapitre quant à lui est consacré à la présentation
et à l'interprétation des résultats.
L’accès difficile à certaines personnes cible, le manque des moyens suffisants, le refus par
certaines personnes cibles, la perturbation de l’année académique.
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Selon Fournier et Monette (2000), l'insertion socioprofessionnelle est définie comme le passage
réussi entre la formation et la vie active. Ils ont su montrer l'importance de la formation dans le
processus d'insertion socioprofessionnelle. S'insérer dans la vie active impose à l'individu d'être
détenteur d'une formation. Par conséquent, les personnes munies d'un diplôme, d'une
qualification accèderaient plus facilement à un emploi permanent, à plein temps et mieux
rémunéré.
Dans le cadre de ce travail, on retient la définition de Mone tte (2000), selon laquelle l’insertion
professionnelle est le passage réussi entre la formation et la vie active.
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En outre, à travers cette même recherche, Camera et Zanou (2006) ont prouvé que les jeunes
ivoiriens vivants en milieu urbain ont une probabilité plus faible d'obtenir un emploi que ceux en
milieu rural. Dans le même sens, une étude menée au Cameroun en 2010 sur les factures
explicatives de l'insertion des jeunes Camerounais sur le marché du travail par l'institut National
de la statistique, a abouti à la même conclusion en précisant que les jeunes en milieu urbain cours
3 fois plus le risque d'être chômeur plutôt que d'être actif occupé sur le marché du travail. Il
montre également que l'état matrimonial du jeune influence sa probabilité d'être inactif,
Chômeurs ou actif occupé sur le marché du travail. A cet effet, par rapport à un jeune célibataire,
ceux mariés (ou en union libre) et ceux divorcés (ou veufs) ont respectivement 0,8 et 1,2 fois
plus de risque d'être chômeur plutôt qu'actif occupé.
La conclusion d'une étude réalisée par Mambout dans la ville de Yaoundé en 2006 sur les
stratégies d'insertion professionnelle des jeunes de cette ville révèle que l'environnement familial
influence significativement leur insertion professionnelle. Le fait qu'un jeune soit le chef de
ménage, le fils ou la fille de chef de ménage impacte négativement son accès au marché du
travail tandis que l'existence d'enfants de moins de 14 ans et le nombre d'actifs occupés dans le
ménage augmentent la probité du jeune de s'insérer. L'étude établit aussi que l'accès des jeunes à
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l'emploi est fortement influencé par l'environnent économique du chef de ménage notamment
son niveau d'insertion et son secteur d'activité. De manière générale, les jeunes qui vivent dans le
ménage où le chef travaille ont beaucoup plus de chances de participer au marché du travail. En
effet, toutes les variables relatives au secteur d'activité du chef de ménage sont toutes
significatives et positives. Explicitement, les jeunes dont le chef de ménage travaille dans le
secteur formel (public et privé) ont moins des chances de s'insérer que ceux dont le chef de
ménage exerce dans l'informel.
Plusieurs études d'analyse des facteurs explicatifs de l'insertion professionnelle des jeunes
mettent également en exergue une discrimination caractérisée par une inégalité d'accès à l'emploi
en défaveur des femmes (Bolly et al (2009) ; El- Baradiy et Loudhmadi (2014). Elles indiquent
aussi que l'accès d'un jeune sur le marché du travail est également influencé par sa croyance
religieuse, son réseau relationnel, sa maîtrise de l'outil informatique et ses compétences en
techniques de recherche d'emploi (ROCAREE, 2011).
Ainsi donc, il ne suffit plus actuellement d’avoir un diplôme ou d’être co mpétent pour trouver un
emploi dans la FP dans la ville de Bukavu, il faut en plus de cela avoir un « parapluie » c’est-à-
dire une personne qui est haut-placée hiérarchiquement dans la FP ou dans la politique qui
recommande le candidat. Nous avons donc supposé que les individus qui ont des telles «
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Dans un premier temps, les chercheurs d’emploi font un arbitrage entre les offres d’emplois qui
leur sont proposées et le fait de rester au chômage. Ils ne se décident à occuper ces emplois que
si le montant du salaire qui leur est proposé est supérieur à l’espérance mathématique (c’est-à-
dire la moyenne) du salaire que l’on pourra leur proposer plus tard. Le niveau de salaire qui
détermine s’il est plus avantageux pour le travailleur d’entrer sur le marché du travail (sort ir du
chômage) est appelé « salaire de réservation ». On peut ainsi parler d’un chômage volontaire. En
d’autres termes, le travailleur reste au chômage tant que le bénéfice marginal qu’il retire des
offres d’emploi qui lui sont proposées demeure inférieur au bénéfice marginal qu’il a à rester au
chômage, dans l’attente d’offres meilleures. La rémunération au-dessous de laquelle le
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travailleur va décider d’entrer dans l’inactivité (de passer du statut de chômeur au statut d’inactif)
est appelé « salaire de réserve ».
Dans un second temps, le chômage involontaire succède au chômage volontaire, les chômeurs
recherchant à tout prix un emploi.
Pour certains, le taux élevé du chômage chez les femmes s’expliquerait en partie par cette théorie.
Le coût du chômage (absence de salaire) étant moins lourd pour les femmes dont le mari travaille
et pour les jeunes entretenus par leur famille, ceux-ci seraient moins pressés d’obtenir un emploi.
Dans la littérature théorique l’on décèle deux grandes conceptions du capital social : les
approches du capital social comme un bien privé et les approches du capital social comme bien
public. L’approche bien privée du capital social est cernée par trois principales dimensions : La
force des liens (Granovetter, 1973), la structure du réseau (Burt, 1992) et la nature des ressources
accessibles (Lin, Vaughn, & Ensel, 1981). Dans l’approche bien publique, le capital social est
considéré comme un actif détenu collectivement (Coleman, 1988).
Toujours sur le plan théorique, les auteurs assignent trois rôles principaux au capital social sur le
marché du travail. Ce sont : la transmission de l’information sur le marché du travail, la sélection
de candidats à l’embauche pour les employeurs, les effets de pairs, et effet de népotisme. En
revanche, la théorie qui soutient notre analyse est celle de Calvo-Armengol et Jackson (2004).
Selon cette théorie, l’usage des réseaux sociaux à des implications sur les inégalités sur le
marché du travail et leur persistance. De ce fait, les auteurs considèrent un modèle ou les
travailleurs peuvent obtenir des informations sur les offres d’emplois grâce à leur réseau, la
structure de celui-ci étant modélisée de manière explicite par un graphe. Considérons deux
agents i et j. Supposons qu’ils soient initialement au chômage et que j’obtienne un emploi. En
devenant employé, il devient une source d’information éventuelle pour i sur les offres d’emploi.
La probabilité pour i de devenir à son tour employé s’en trouve accrue. A l’inverse, un travailleur
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qui ne serait lié qu’à des chômeurs a peu de chances de trouver un emploi puisque son réseau est
alors totalement inefficace dans la recherche d’un emploi.
Cette corrélation entre les statuts induit donc une persistance des niveaux de chômage au sein des
réseaux. Les réseaux où le taux de chômage est initialement important auront beaucoup de
difficultés à améliorer leur situation, le canal informel étant inefficace. Cependant, si les réseaux
sont identiques, cette inégalité des taux d’emploi disparaît à long terme. Si les réseaux sont
dissymétriques, les distributions de revenus et d’emploi dans chacun des réseaux seront par
contre différentes et ce de manière persistante.
L’agencement de liens peut être plus ou moins efficace dans la transmission de l’information (ce
qui renvoie au problème d’efficacité précédemment évoqué) et donc conduire, au sein du réseau,
à un taux de chômage plus ou moins grand et à des niveaux de salaires plus ou moins élevés.
Dans un tel cadre, l’employabilité du point de vue du capital social est source d’inégalité. En
effet en permettant aux individus du même réseau d’atteindre facilement leurs buts, il exclut les
individus en dehors du groupe n’ayant pas accès à un capital social de qualité. Cette situation est
source d’exclusion sociale pour la majorité des jeunes qui, n’ayant pas de connaissances, se
retrouvent cantonnés dans des emplois précaires ou restent plusieurs années dans leur situation
de chômage. Ceci est susceptible de réduire leur chance d’accès à un emploi. A long terme cela
pourrait aggraver la pauvreté de la population.
1995). A cet effet, selon Hotchkiss & Borow (1984,1990), les jeunes qui grandissent dans un
milieu rural ont une vision plus étroite et une moindre aspiration de la structure professionnelle
du pays par rapport à ceux qui ont grandi en milieu urbain.
Par ailleurs, l’environnement familial est sensé impacter les aspirations professionnelles des
jeunes. Pour Allard & Ouellette (1995), les vécus professionnels des membres de la famille sont
supposés influencer les perceptions du marché du travail des enfants. Les niveaux d’éducation et
professionnelle qu’atteignent les parents pourraient donc déterminer les convictions des jeunes à
l’égard du marché du travail (Hotchkiss & Borow, 1984,1990). À l’instar de l’OCDE
(1977,1979), Mason (1985) a tenté de montrer qu’il est souhaitable de s’attendre à ce que
l’insertion professionnelle des jeunes soit aussi influencée par l’atmosphère politique du pays. Il
pense que les lois ou règlements qui régissent les activités.
Du point de vue Économique, la notion d'emploi peut se définir comme un ensemble de tâches et
de devoirs devant être exécutés par une même personne. Dans son sens le plus courant, l'emploi
définit l'exercice d'une profession dans le cadre d'une activité rémunérée par un salaire, un
traitement (dans la fonction publique) ou des horaires (pour les indépendants). Il est alors régi
par un contrat signé entre un employeur et un employé pour la réalisation d'un travail par
l'exercice d'une profession, ou bien pour un travailleur indépendant. Au sens du BIT, est employé,
toute personne ayant travaillé ne serait-ce qu'une heure durant une semaine de référence. Cette
notion, au sens du recensement de la population, concerne les personnes ayant déclaré avoir un
emploi dans le formulaire.
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faudra baisser le salaire. En effet, selon ces auteurs, la cause du chômage est l’absence
d’ajustement à la baisse du salaire réel. Cette variable stratégique devrait permettre selon eux, de
réaliser l’équilibre sur le marché en la réduisant, afin d’accroitre la demande de tra vail des
entreprises. Ainsi, les employés qui auraient refusé de travailler à ce prix d’équilibre seront
confrontés à un chômage qualifié de volontaire. En revanche, les keynésiens réfutent cette
construction théorique des néo-classiques par l’introduction d’une approche macroéconomique.
Keynes, dans la « Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie » publiée en 1936,
déclare que le chômage peut être involontaire du fait de l’insuffisance de la demande effective
sur le marché des biens. Il fonde sa critique sur le fait qu’une baisse des salaires réduira le
pouvoir d’achat des travailleurs, et donc la demande de biens adressée aux entreprises. De ce fait,
on assistera à un manque d’incitation de ces dernières à embaucher des employés pour accro ître
leur production. Fort de ce raisonnement, bien qu’il conçoive aussi que la demande du travail est
une fonction décroissante du salaire réel, il fustige l’existence d’un réel marché de travail car
l’offre de travail est liée à court terme à la demande effective (les ventes attendues par les
entreprises) plutôt qu’au salaire. En conséquence, contrairement aux classiques qui optent pour
une autorégulation du marché du travail, la théorie keynésienne prône une stimulation de la
demande anticipée de biens par une politique interventionniste de l’Etat afin d’encourager les
entreprises à embaucher. Par ce dénouement théorique, il ressort que le marché du travail touche
essentiellement aux mécanismes de création d’emplois. Toutefois, quand bien même des emplois
supplémentaires seraient créés, les offreurs de travail (surtout les primo-demandeurs d’emploi) se
retrouvent bien souvent dans une situation où ils ne savent pas où trouver les employeurs
potentiels. En effet, l'information sur la demande de travail circ ule surtout dans des milieux
restreints et n’est pas toujours accessible à l'ensemble de la population. D'où un processus de
quête d’emploi rationnel dans une économie où les emplois ne sont pas interchangeables.
Apparue en 1970, la théorie de la quête d’emploi ou « Job Search » repose sous l’hypothèse
d’une asymétrie d’informations entre les offreurs et les demandeurs d’emplois dans un régime de
concurrence pure et parfaite du marché du travail. Stigler (1962) illustrait cette théorie par le fait
que le salarié qui cherche un emploi ne sait pas où sont les employeurs potentiels. Du coup, dans
un contexte où les emplois sont diversifiés, les offreurs de travail auront tendance à chercher
l’emploi souhaité jusqu’au moment où le coût de la recherche excède le gain supplémentaire
espéré, allongeant ainsi par la même occasion la durée du processus d’insertion. À travers le
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modèle classique de flexibilité des salaires, Vincens (1998) démontre que le demandeur d’emploi
est capable de donner son accord au salaire qui lui est proposé en l’acceptant ou en le refusant.
Tel que le souligne, la théorie du salaire de réserve, il existe un salaire en dessous duquel le
chercheur d’emploi refuserait tout poste. Face à cette exploration théorique, la conclusion qui
semble se dégager est la suivante : l’insertion professionnelle des jeunes serait influencée par la
demande de travail, les mécanismes de quête de l’emploi mis en place sur un marché de
flexibilité de l’information ainsi que l’existence ou non d’un salaire de réserve.
théorie du filtre prônée par Arrow (1973) vient démontrer qu’il ne suffit pas d’accumuler des
capacités productives en investissant dans l’éducation et la formation pour s’insérer sur le
marché de l’emploi. Stipulant que la théorie du capital humain explique peu les faits, il explique
que la formation, en particulier le diplôme n’apporte que des informations individuelles
(intelligence, capacité de travail). De ce fait, compte tenu des qualités recherchées par les
employés, l’éducation apparait donc comme un signal permettant d’apprécier les potentialités des
offreurs de travail, ne servant ainsi qu’à les identifier ou à les sélectionner dans le but de pouvoir
les filtrer. Par conséquent, la théorie du capital humain renforcée par celle du filtre donne au
niveau et au type de diplôme obtenu, une importance toute légitime dans l’analyse de l’insertion
professionnelle. Jugées non acceptables.
A titre exemplatif, nous évoquons les ouvrages, mémoires, rapports, articles, consultés ci-après :
2. AÏSSI YUMA MWANA E. (2022) aborde une étude sur la « Professionnalisation des
diplômes académiques et insertion professionnelle des jeunes en R.D. Congo ». L’objectif était
d’expliquer les facteurs qui entravent l’insertion professionnelle des jeunes diplômés
universitaire dans la ville de Bukavu en République Démocratique du Congo. Les données ont
été collectées sur base des interviews menées auprès de 130 jeunes diplômés universitaires de
moins de 30 ans en recourant. Les résultats des analyses des données par théorisation encrée
relèvent certains facteurs entravant l’insertion professionnelle de jeunes diplômés universitaire,
il s’agit entre autres : le manque d’expérience professionnelle, l’exigence des employeurs lors de
recrutement ainsi que l’inadéquation entre la formation universitaire et les caractéristiques
d’emploi. L'originalité de notre sujet par rapport à ce travail réside au niveau de l’orientation
thématique, alors que nous tentons d’analyser les déterminants de l'insertion professionnelle des
jeunes à Bukavu, son étude cherche se propose d’identifier les facteurs entravant l’insertion
professionnelle des jeunes diplômés universitaire dans la ville de Bukavu en République
Démocratique du Congo.
3. BEHANZIN et al. (2015) dans son travail sur les déterminants de l’insertion professionnelle
des jeunes au Bénin, il vise à identifier les déterminants de l’insertion professionnelle des jeunes
au Bénin. Les données ont été collectées auprès de de 3338 jeunes béninois âgés de 15 à 29 ans
extraits de la base de données de l’Enquête sur la Transition de l’Ecole vers la Vie Active
(ETVA) effectuée en 2012 par l’Institut National de la Statistique et de l’Analyse économique. A
cet effet, après avoir procédé à une analyse descriptive (univariée, bivariée des données), une
modélisation économétrique a été effectuée grâce aux logiciels EXCEL, STATA 13 et R 3.2.3. Il
aboutit aux résultats selon lesquels les jeunes enquêtés sont majoritairement mariés, du sexe
masculin et très peu instruits. Par ailleurs, le fait pour le jeune d’être une femme, d’être marié, de
vivre en milieu rural, d’avoir travaillé et réalisé un stage durant les études et d’avoir réussi à
obtenir un emploi de quelque nature à sa première expérience professionnelle affectent
positivement la procession d’insertion professionnelle du jeune. Nous c'est
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propose d’analyser les déterminants de l'insertion professionnelle des jeunes dans la ville de
Bukavu afin de formuler des suggestions aux autorités politiques visant à renforcer le système
éducatif en préparant les jeunes à l’auto – emploi et en leur accordant des stages, durant le cursus
scolaire.
Ces diplômés (43%) ne recherchent pas volontairement l'emploi parce qu'ils attendent la réponse
à une demande d'emploi introduite au sein des entreprises.
Notre travail se différencie de ce travail du fait que son objectif était d'identifier les obstacles à
l’insertion professionnelle des diplômés de l'ESU tandis que le nôtre se propose d’analyser les
déterminants de l'insertion professionnelle des jeunes dans la ville de Bukavu afin de formuler
des suggestions aux autorités politiques visant à renforcer le système éducatif en préparant les
jeunes à l’auto – emploi et en leur accordant des stages, durant le cursus scolaire.
5. Jennifer Schonlzer (2008) a abordé une thématique intitulée : «Les déterminants de l’accès à
l’emploi chez les jeunes diplômés de la formation professionnelle au Maroc ». L’objectif de sa
recherche était d’explorer les facteurs qui favorisent ou limitent l’accès à l’emploi chez les
jeunes diplômés de la formation professionnelle (FP) au Maroc. Pour se faire, il fait recours aux
techniques documentaires, d'interview et la méthode descriptive, méthode de collecte des
données. Les résultats démontrent que les femmes ont moins de chance d’accéder à l’emploi que
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les hommes et que les diplômés dont le père exerce une profession de « Cadre supérieur » ou «
Artisan » ont une probabilité sensiblement supérieure aux autres diplômés d’accéder à l’emploi
mais également, les diplômés de niveau de formation les plus élevés (technicien et technicien
spécialisé) sont plus susceptibles de trouver un emploi que les autres, toute chose égale par
ailleurs. Il s’avère également que le domaine d’étude favorise l’accès à l’emploi, tel est le cas des
bâtiments et travaux publics, ainsi que l’artisanat de services. Pour nous, être embouché peut
faire référence à plusieurs facteurs, soit le sexe, l’âge, l’état – civil, le niveau d’étude, le domaine
de formation, le lieu de résidence, l’expérience professionnelle, avoir réalisé un stage de
professionnalisation, la maitrise des NTIC, la formation supplémentaire et le capital social.
7. FOUZI MOURJI et al. (2008) a tenté dans ses recherches doctorales à faire essaie sur la
modélisation de l’insertion Professionnelle des dip lômés de l’enseignement supérieur au Maroc.
L’objectif était d’analyser l’insertion des diplômés de l’enseignement supérieur dans le marché
du travail au Maroc. Chemin faisant, il a fait recours à la méthode descriptive, statistique et à la
technique documentaire et d'interview. Les résultats de l’enquête auprès de 3994 diplômés
provenant de plusieurs établissements de l’enseignement supérieur indiquent que les chances de
trouver plus facilement un emploi sont souvent liées aux filières de formation (les je unes
bacheliers en sciences techniques et en sciences mathématiques au Maroc ont des itinéraires
universitaires plus prometteurs, du fait de leur large éventail de choix et de leur avantage
comparatif pour accéder aux formations sélectives).
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8. Mehdi LE PETIT-GUERIN (2021) mène une étude visant à analyser et évaluer l’influence
de différents facteurs sur la transition des jeunes de l’école au monde du travail, tout en mettant
en évidence des disparités contextuelles entre pays. Il a fait recours aux méthodes descriptives,
statistique, documentaire et aux techniques d'enquête par questionnaires et d'interview. Les
études a été réalisée sur un échantillon sur 58 012 jeunes de 15 à 29 ans ayant achevé leur
scolarité, répartis dans 5 régions et 30 pays, soit un échantillon moyen est de 1934 personnes par
petit, de sorte que le plus petit échantillon était de 618 individus (Moldavie) et le plus important
était de 3819 individus (Madagascar). Pour cette première analyse, la construction des modèles,
les statistiques mobilisées et les résultats montrent que si le diplôme offre une certaine protection
contre l’emploi de mauvaise qualité, certaines catégories de jeunes y restent vulnérables, au
premier rang desquelles on trouve les jeunes issus de foyers pauvres et les femmes. Les
mécanismes mis en évidence confirment l’ampleur d’éléments connus, tout en révélant la
complexité du phénomène à travers des pays aux problématiques très spécifiques. Ce travail
espère ainsi participer au renouvellement de l’approche conceptuelle et analytique de l’insertion
professionnelle des jeunes dans les pays à revenu faible ou intermédiaire tandis que le nôtre c'est
analysé les déterminants de l'insertion professionnelle des jeunes à Bukavu.
22
Cependant, malgré ces opportunités économiques, la ville de Bukavu fait face à des défis
importants en termes d'infrastructures et de développement économique. L'accès à l'électricité, à
l'eau potable et aux transports reste limité, ce qui entrave le développement des entreprises et la
création d'emplois.
En outre, la situation sécuritaire dans la ville de Bukavu est préoccupante, avec des conflits
armés sporadiques qui peuvent affecter la stabilité économique et l'emploi. Cela crée également
des défis pour les investisseurs potentiels et les entrepreneurs. Dans l'ensemble, le marché de
l'emploi dans la ville de Bukavu présente à la fois des opportunités et des défis. Il est important
de mettre en place des politiques et des programmes visant à promouvoir le développement
économique, à améliorer les infrastructures et à renforcer la sécurité afin de favoriser la création
d'emplois et d'améliorer les conditions de vie des habitants de la ville de Bukavu.
(Constitution de la RDC, art 36). Un certain nombre de mesures doivent être mises en œuvre
pour améliorer l’adéquation entre l’offre et la demande du travail, assurer la fluidité suffisante du
marché d’emploi et à stimuler la création d’emploi. L’efficacité de toutes ces mesures ne doit pas
perdre de vue l’idée selon laquelle toute augmentation d’emploi d’une unité entraîne une
diminution moins proportionnelle du chômage (Ngongo M. 2019). Théoriquement, le
gouvernement estime que la question de l’emploi constitue une préoccupation majeure de la
stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté en RDC. L’un des défis les plus pressants
auquel le gouvernement doit faire face est l’adoption des politiques d’emploi qui permettront aux
entreprises d’utiliser les jeunes universitaires déversés dans le marché d’emploi.
Dans la ville de Bukavu, plusieurs initiatives sont mises en place pour faciliter l'accès à l'emploi
et lutter contre les antivaleurs qui peuvent exister dans ce secteur. Tout d'abord, des centres de
formation professionnelle sont mis en place pour permettre aux jeunes d'acquérir les
compétences nécessaires pour trouver un emploi. Ces centres offrent une formation dans divers
domaines tels que l'agriculture, le commerce, la mécanique, l'informatique, etc. Ils visent à
renforcer les capacités des jeunes et à les préparer au marché du travail.
En outre, des programmes de sensibilisation so nt organisés pour informer les jeunes sur les
opportunités d'emploi disponibles et les aider à choisir une carrière qui correspond à leurs
intérêts et à leurs compétences. Ces programmes mettent également l'accent sur l'importance de
l'éducation et de la formation continue pour améliorer les perspectives d'emploi.
Pour lutter contre les antivaleurs dans le marché de l'emploi, des actions sont menées pour
promouvoir l'éthique professionnelle et lutter contre la corruption. Des codes de conduite sont
mis en place pour réglementer les pratiques professionnelles et promouvoir la transparence et
l'intégrité.
Enfin, des efforts sont déployés pour renforcer la sécurité dans la région et garantir un
environnement propice aux investissements et à la création d'emplois. Cela comprend la
collaboration avec les forces de sécurité locales pour prévenir les conflits armés et garantir la
stabilité économique. Il est essentiel de continuer à soutenir ces initiatives et à investir dans le
développement économique de la ville de Bukavu. Cela permettra de créer davantage d'emplois,
de réduire le taux de chômage et d'améliorer les conditions de vie des habitants.
24
Le marché d’emploi à Bukavu est confronté à des nombreux défit, notamment le chômage élevé,
le manque d’infrastructures et les inégalités, Cependant, certaines opportunités existent dans des
secteurs spécifiques nécessitant des compétences spécialisées. Des efforts sont nécessaires pour
améliorer les conditions d’emploi et promouvoir le développement économique durable da ns la
ville de Bukavu.
Suite à la carence des entreprises et postes à occuper, la question d’accès au service public
devient hypothétique quels que soient les diplômes, la mention obtenue, la filière pour suivie, la
crédibilité de l’institution, etc. Suivant notre expérience et nombreux témoignages recueillis,
pour occuper un poste stratégique dans l’administration publique, il faut soit être membre d’un
parti politique au pouvoir, soit appartenir à une même loge soit encore avoir un frère ou un
parrain initié dans le système évoqué (Kitungano, 2019). Certes, le problème d'accès à l'emploi
pour les diplômés de l’université est aujourd'hui l'une des principales causes du
dysfonctionnement social en RDC.
L’Etat garantit le droit au travail, la protection contre le chômage et une rémunération équitable
et satisfaisante assurant au travailleur ainsi qu’à sa famille une existence conforme à la dignité
humaine, complétée par tous les autres moyens de protection sociale, notamment, la pension de
retraite et la rente viagère (Constitution de la République, art 36). Le développement du système
éducatif congolais est problématique dans le sens que la jeunesse congolaise est encouragée à
obtenir une éducation supérieure, mais une fois diplômée, elle devra faire face à un grand risque
de chômage. Les jeunes diplômés se retrouvent au chômage à cause d'une inadéquation tant
quantitative que qualitative entre l'offre de travail qualifiée et les besoins du marché du travail
congolais.
25
La population de jeunes professionnels dont l'âge évolue entre 18 à 35 ans dans la ville de
Bukavu est 515 350 (Mairie de Bukavu 2022) dont 124926 dans la commune de BAGIRA,
191891dans la commune d’IBANDA, et 198533 dans la commune de KADUTU,
jeunes
B : Variables indépendantes
Tel qu’exposé dans la revue de la littérature empirique, l’insertion professionnel des jeunes est
fonction du : Age, Sexe, religion, niveau d’étude, milieu de de résidence, état – civil, domaine
d’étude, expérience professionnelle du jeune, capital social, offres d’emplois disponibles, ….
Age du répondant : l’âge de l’individu entre en ligne dans le cadre d’accès à l’emploi, les
individus moins âgés ont du mal à accéder à leur premier emploi que leurs aînés (Cissé, 2005).
D’autres chercheurs confirment les résultats selon lesquels l’âge augmente la probabilité d’être
insérer professionnellement. La raison sous – jacente est que les jeunes qui viennent de finir
fraîchement leur étude auront du mal pour accéder à un emploi car s upposé comme quelqu’un
qui n’a pas suffisamment d’expérience. Dans le contexte de la ville de Bukavu, les jeunes sans
expérience semblent être refoulés par les recruteurs. C’est pour on s’attend aux résultats selon
lequel l'âge aurait une influence positive sur l’insertion professionnelle du jeune. Pour mesurer
cette variable nous laisserons la possibilité au jeune de déclaré son âge actuel (nombre d’années
déjà écroulés depuis sa naissance jusqu’au jour de l’enquête).
H1 : L’âge de l’individu aurait une influence positive sur son insertion professionnelle.
Sexe du répondant : dans le contexte des pays en développement l’inégalité d’accès à l’emploi
en défaveur des femmes reste encore un problème d’actualité. Les femmes semblent être
marginalisées car lorsque les compétences de l’homme et de la femme sont égales, c’est
l’homme qui est souvent sélectionné. La raison sous – jacente est que les femmes une fois avoir
accouché, il lui faudra 3 mois/14 semaines de congé de maternité. Dans le contexte de la ville de
Bukavu le contexte est le même sauf dans quelques organisations des Nations Unies, ONG
internationales et organisations jouissants de financement des organisations précitées. Pour
capter cette variable, le code 1 symbolisera le sexe masculin alors que le code 0 le sexe féminin.
H2 : le sexe de l’individu aurait une influence positive sur son insertion professionnelle et qu’à
compétence égale, les hommes auraient plus de chance d’être embauché que les femmes.
école conventionnée catholique un catholique et vice versa pour le cas des écoles protestantes.
Cette variable est dichotomique et prendra 4 modalités : (0) Sans religion ; (1) Catholique ; (2)
Protestante ; (3) Musulmane ; (4) Kimbanguistes ; (5) Autres
H3 : la religion aurait un effet positif et sur significatif sur l’insertion professionnel du jeune
Bukavien.
Niveau d'étude : Cissé a montré que l’éducation augmente les chances d’accéder au travail et
d’en trouver. Avec une estimation économétrique basée sur un modèle logit binaire, l’auteur a
trouvé qu’au Sénégal, plus l’individu est instruit, plus il a des chances d’accédé à un emploi. Les
individus sans niveau d'étude sembleraient être refoulés lors de recherche d'emploi car certains
emplois spécifiques exigent un niveau d'étude minimum souvent pour des raisons de
compétences techniques ou des connaissances spécialisées. Dans cette étude, il serait question de
devoir si le niveau d’étude accroit la probabilité de d’accédé à un emploi. Cette variable a 4
modalités d’où (1) diplômé d’Etat, (2) gradué, (3) licencié, (5) aucun diplôme
H4 : le niveau d'étude a une influence positive sur l'accès à l’insertion professionnelle du jeune à
Bukavu, donc attendu est négatif.
Expérience professionnelle : c’est un élément du capital humain d’un individu. Plus on acquiert
de l’expérience dans un domaine déterminé au sein d’une entreprise, plus on a accès à certains
postes de responsabilité et certaines fonctions dont l’accès n’est pas garanti par le niveau de
diplômé qu’on possède (safi B. 2009). C’est une variable qualitative, elle sera mesurée par 1 si
l’individu a occupé un emploi avant et 0 si non.
H5 : l'expérience professionnelle a une influence positive sur l’accès à l’emploi, donc attendu est
positif.
Capital social : Ici nous distinguons le capital social latent du capital social mobilisé. Le capital
social latent ; consterne les réseaux auxquels appartient l’individu et dans lesquels s’inscrivent
les relations sociales dont dispose l’individu (Lin, 1999).C’est l’ensemb le des relations sociales
dont dispose l’individu dans son environnement social et qui peuvent lui permettre ses buts.
H6 : le capital social a une influence positive sur l’accès à l’emploi, donc attendu est positif
28
L’appartenance à un à parti politique : cette variable joue sur l’accès à l’emploi de jeunes
diplômes. Aboubakar démontre que dans les pays sous-développés, le fait d’appartenir à un parti
politique influe positivement sur l’accès à l’emploi. C’est ainsi que cette variable a deux
modalités 0 si l’individu n’appartient pas à un pari politique
Profession du pè re : les parents avec un niveau d’instruction élevé et bien intégré dans les
réseaux sociaux facilitent l’accès à l’emploi à leurs enfants. Jennifer(2008) dans son travail,
souligne que les diplômés dont le père exerce une profession de cadre supérieur ou d’artisan ont
une possibilité sensiblement supérieure aux autres diplômes d’accéder à l’emploi
H8 : la profession du père aurait une influence positive sur l’insertion professionnelle du jeune à
Bukavu
Domaine d’étude : l’hypothèse derrière cette variable que l’on a plus de chance d’accéder à
l’emploi grâce aux domaines d’études qu’on a faites. Cette variable a aussi 7 modalités. D’où 1
si l’individu a fini dans les sciences informatiques, 2 si l’individu a fini en étrécie, 3 si l’individu
a fini en mécanique, 4 si l’individu a fini en médecine, 5 si l’individu en sciences socia les, 6 si
l’individu a fini en agriculture et élevage, 7 si l’individu a fini en en droit, 8 si l’individu a fini en
journalisme.
H9: les domaines d’études aurait un effet positif sur l'insertion professionnelle du jeune à
Bukavu
H10 : L'Etat-civil de l'individu aurait un effet positif sur l'insertion professionnelle du jeune à
Bukavu.
29
Offres d'emplois disponibles : Le contexte économique et les opportunités d'emploi dans une
région ou un secteur d'activité particulier peuvent également influencer l'insertion
professionnelle des jeunes. L'accès aux opportunités: les offres d'emplois offrent aux jeunes un
accès direct aux opportunités professionnelles elles leur permettent de découvrir les postes
vacants dans différentes domaines et secteur ce qui élargit leur possibilités d'emploi. Les offres
d’emplois disponibles font référence aux opportunités d'emploi actuellement ouvertes et
proposées par les employeurs. elle consiste à des annonces ou des annonces d'emplois qui
décrivent les postes vacants, les exigences, les responsabilités et les qualifications nécessaires
pour occuper ces postes.
H11 : les offres d'emplois disponibles auront une incidence positive sur l'employabilité du jeune
à Bukavu
H12 : l’institution de provenance a une influence positive sur l’insertion professionnelle des
jeunes à Bukavu
aux opportunités et réduire les contraintes liées au déplacement. Certains milieux de résidence
peuvent offrir des infrastructures de soutiens tels que de centres d'emplois, des incubateurs
d'entreprises qui peuvent aider les jeunes dans leur insertion. Pour mesurer cette variable nous
laisserons la possibilité au jeune de déclaré leur commune de rés idence. Pour capter cette
variable, le Code (1) katudu, (2) ibanda, (3) bagira.
H13 : le milieu de résidence d'un individu aurait une influence positive sur l'insertion
professionnelle du jeune à Bukavu.
H14 : les politiques publiques aurait un effet positif sur l'insertion professionnelle du jeune à
Bukavu.
M 111 61,0
F 71 39,0
Ce tableau relève que notre population d’étude est majoritairement constituée de sexe masculin
est plus élevée que celle de sexe féminin. Cela montrer qu’il y a encore une petite discrimination
liée au genre en termes d’accès aux études universitaires.
22 à 25 ans 76 41,7
26 à 29 ans 44 24,1
30 à 35 ans 25 13,6
Le tableau n°2 met en avant l’évolution croissante des proportions de jeunes des différents
groupes d’âge (18 ans à 21 ans, 22 ans à 25 ans, 26 ans à 29 ans, 30 ans à 35 ans) quelle que soit
la situation sur le marché de l’emploi. De plus, il permet de constater que la proportion des
jeunes âgés de 18 ans à 21 ans passe sous la barre des 20,3% au sein des différentes classes
caractérisant la possession d’un emploi. De plus, ces classes sont caractérisées par une forte
présence des jeunes âgés de 22 ans à 25 ans (respectivement 41,7%, 26ans à 29ans la proportion
des jeunes passe à 24,1% et 30 ans à 35 ans passe à 13.6.
Marié 36 19,8
Divorcé 1 ,5
Les résultats indiquent que le sexe a une influence positive et significative sur l’accès à l’emploi.
Ces résultats sont vrais et logiques en ce sens que la plupart de jeunes Bukavien demeurent
chômeurs à cause du manque d’emploi.
Kadutu 46 25,3
Bagira 32 17,6
L’analyse de ce tableau montre que sur 182 jeunes soit 100%, 104 soit 57,1% sont de la
commune d’Ibanda, 46 soit 25,3% sont de la commune de Kadutu et 32 soit 17,6% sont de la
commune de Bagira. Ces résultats se conformes aux données démographiques de la ville de
Bukavu, où Ibanda bas le record en termes d’habitants par commune.
Gradué 78 42,9
Licencié 43 23,6
Voulant s’informer sur le niveau d’étude des jeunes de Bukavu dont l’âge évolue entre 18 à 35
ans, on remarque les jeunes détenteurs d’un diplôme universitaires à la recherche de l’emploi
sont plus nombreux. Pour ce qui est du diplôme d’Etat, le contexte de la ville de Bukavu est qu’il
est devenu difficile que ces diplômes accèdent à l’emploi à cause du manque d’industrie.
34
Informatique 82 45,1
Electricité 14 7,7
Mécanique 12 6,6
Médical 4 2,2
Journalisme 6 3,3
Droit 3 1,6
On constate que sur 182 jeunes dont l’âge évolue entre 18 à 35 ans 82 soit 45,1% ont fait un
domaine d’étude informatique, 38 on fait les sciences sociales soit 20,9%, 23 ont fait
l’agriculture et élevage, soit 12,6%, 14 soit 7,7% ont comme domaine d’étude électricité,12 soit
6,6% ont comme domaine d’étude mécanique, 6 ont fait le journalisme soit 3,3% , 4 soit 2,2%
ont un domaine d’étude la médecine et 3soit 1,6% ont un domaine d’étude de droit. A Bukavu,
aucun domaine ne rassure l’accès à l’emploi rémunéré.
35
Protestante 62 34,1
Musulmane 6 3,3
Kimbanguiste 2 1,1
Autres 12 6,6
Il ressort de ce tableau que la majorité des répondants est catholique suivi des protestants, cela
est correct dans le contexte de la ville de Bukavu, où ce sont ces deux religions qui détiennent le
grand nombre de fidèles.
Tableau 8 : De la répartition des enquêtés selon qu’ils ont suivi une formation
professionnelle
Non 52 28,6
Ces résultats montrent que les jeunes pour s’occuper pendant leur chômage, ils suivent des
formations dans l’idée que cela accroîtra la chance d’être embauché.
36
Tableau 9 : De la répartition des enquêtés selon le temps de recherche d’emploi après les
études
0 à 1 an 77 42,3
2 à 4 ans 87 47,8
5 à 7 ans 14 7,7
8 à 10 ans 4 2,2
Au regard de ce tableau nous constatons que bons nombres des jeunes parviennent à s’insérer
professionnelle 2 à 4 ans après leurs études. Cette longue durée n’est pas sans conséquences en
termes de compétences, car une fois non entrenues après 4 ans, les compétences se détériorent.
Tableau 10 : De la répartition des enquêtés selon qu’ils sont informés sur le marché de
travail à Bukavu
Non 61 33,5
Nous constatons dans ce tableau que sur 182 jeunes soit 100% 121 soit 66,5 sont informés sur le
marchés de travail à Bukavu et 61soit 33,5 sont non informés sur le marché de travail a Bukavu.
37
Oui 99 54,4
Non 83 45,6
Nous constatons dans ce tableau que 99 soit 54,4 sur 182 soit 100% ont été soutenues par leurs
familiers pour être abouché et 83 soit 45,6% ne sont pas soutenues par leurs familiers dans leur
Tableau 12 : De la répartition des enquêtés selon qu’ils ont obtenues un emploi rémunéré
depuis leur sortie de l’école
Non 80 44,0
Ce tableau relève que 102 soit 56% sur 182 soit 100% ont déjà obtenues un emploi rémunéré
depuis leur sortie de l’école et 80 n’ont jamais eu un emploi rémunéré depuis leur sortie de
l’école.
38
Tableau 13 : De la répartition des enquêtés selon les difficultés rencontrés lors de recherche
d’emploi
L’observation attentive de ce tableau met en évidence que sur 182 enquêtés soit 100% 64 soit
35,2 ont manqués d’opportunités pour s’insérer professionnellement sur le marché du travail à
Bukavu, 44 soit 24,2% ont manqués de l’expérience pour être embouché et 33 soit 18,1% n’ont
pu être embouché pour cause de faible niveau de rémunération, 30 soit 16,5% ont rencontrés les
difficultés de discrimination liées à l’âge, au genre, etc. et 11 soit 6% ont manqués de
qualification pour être embouché.
Il ressort de ce tableau que 76 soit 41,8% sur 182 soit 100% ont rencontrés comme obstacles le
manque de ressources financières, 45 soit 24,7 les normes sociales et familiales, 28 soit 15,4%
les préjuges et la discrimination, 17 soit 9,3% la pratique d’héritage et 16 soit 8,8% les normes
de genre
Tableau 15 : De la répartition des enquêtés selon les compétences plus demandes sur le
marchés de travail à Bukavu
Compétences les plus recherchées sur le marché d’emploi Bukavien Effectifs Pourcentage
Dans ce tableau nous constatons que sur 182 enquêtés soit 100% 100 soit 54,9% ont montrés
que ce sont les compétences techniques qui sont plus recherchés sur le marché de travail, 39 soit
21,4% compétences en leadership, 24 soit 13,2% compétences linguistiques et 19 soit 10,4%
compétences en communications.
40
Oui 95 52,2
Non 87 47,8
Ce tableau nous montre que sur 182 enquêtés 95 soit 52,2% ont déjà êtes témoin de
discrimination dans l’insertion professionnelle des jeunes à Bukavu, et 87 soit 47,8% n’ont
jamais êtes témoin de discrimination dans l’insertion professionnelle du jeune à Bukavu.
Implique qu’il y a discrimination liée à l’âge et à l’ethnie lors de l’insertion sur le marché de
travail à Bukavu.
0 à 1 an 61 33,5
2 à 4 ans 92 50,5
5 à 7 ans 19 10,4
8 à 10 ans 10 5,5
Ce tableau relève que 92 soit 50,5% sur 182 ont une tranche d’ancienneté de 2 à 4 ans et 61soit
33,5% 0 à 1 an, 19 soit 10,4% 5 à 7 ans et 10 ont une tranche d’ancienneté de 8 à 10 ans
0 à 5 Dollars 25 13,7
10 à 25 Dollars 32 17,6
30 à 55 Dollars 34 18,7
60 à 75 Dollars 27 14,8
Nous constatons dans ce tableau que sur 182 enquêtés, 64 soit 35,2% ont un revenu mensuel de
80 dollars et plus, 34 soit 18,7% 30 à 55 dollars, 27 soit 14,8% 60 à 75 dollars ,32 soit 17,6%
10 à 25 dollars et 25 soit 13,7% ont un revenu mensuel de 0 à 5 dollars.
Nous constatons dans ce tableau que, sur 182 enquêtés, 33 d’entre eux soit 18,1% sont en mesure
de faciliter l’accès au marché, 72 d’entre eux soit 39,6% sont en mesure de donner des
informations nécessaires fournissant un grand effort à l’accès au financement, 44 d’entre eux soit
24,2% sont capables de faire une sensibilisation quant à l’avantage que présente l’entrepreneuriat,
et 33 d’entre eux soit 18,1% sont en mesure d’offrir des informations et programmes des
mentorats en entrepreneuriat.
Tableau 20 . De la répartition des enquêtés selon les mesures politiques qui pourraient
améliorer l’insertion professionnelle
Sur 182 de nos enquêtés 70 d’entre eux soit 38,5% ont suggère aux jeunes de faire
l’entrepreneuriat, 59 soit 32,5% suggèrent de favoriser la création des emplois, 35 d’entre eux
soit 19,2% suggèrent aux jeunes de renforcer l’éducation et la formation professionnelle et 18
d’entre eux soit 9,9% recommandent aux jeunes d’améliorer l’information sur les opportunités.
43
Il ressort de ce tableau que sur 182 enquêtés soit 100% 50 parmi eux soit 27,5% suggèrent que
pour préparer les jeunes à la vie professionnelle de promouvoir l’entrepreneuriat, 46 parmi eux
soit 25,3% suggèrent aux jeunes d’encourager les stages et l’apprentissages, 33 soit 18,1%
suggèrent de renforcer l’éducation et formation professionnelle, 29 d’entre eux soit 15,9%
suggèrent qu’au puissent fournir aux des conseils en orientation professionnelle et 24 d’entre eux
soit 13,2% recommandent la facilitation d’accès aux informations sur le marché du travail.
44
III.2. Tableau croisés entre tableau n°12 et les autres variables : âge, sexe, domaine de
formation,
18 ans à 21 SEX M 7 11 18
ans E
F 6 14 20
Total 13 25 38
22 ans à 25 SEX M 12 23 9 6 50
ans E
F 8 11 2 4 25
Total 20 34 11 10 75
26 ans à 29 SEX M 4 8 17 29
ans E
F 1 5 9 15
Total 5 13 26 44
30 ans à 35 SEX M 6 3 5 0 14
ans E
F 6 2 1 2 11
Total 12 5 6 2 25
Total 50 77 43 12 182
Il ressort de ce tableau que sur 182 enquêtés soit 100% 7 sont de sexe mascilin qui ont un
diplome d’etat et 11 sont de graduat et au cun licient ayant une tranche d’age entre 18 ans à 21
ans, 6 sont de sexe feminin ayant un niveau d’étude de duplome d’etat et 14 sont des graduats. 12
sont de sex M ayant un niveau d’étude de diplôme d’etat, 23 graduats 9 sont de licenciers et 6
sont sans diplome ayant une trache d’age entre 22 ans à 25 ans, 8 etant de sexe F ayant un niveau
de diplôme d’etat 11 licencients 2 licencient 4 sans diplôme. 4 sont de sexe M ayant un niveau
d’étude de diplôme d’etant, 8 graduats, 17 licencients ont une tranche d’age de 26 ans à 29 ans, 5
sont de sexe F et sont de diplomés d’etant, 9 sont de licenciés et 5 sont de graduants. 6 sont de
sexe M et sont de diplomés d’etet, 2 graduats et 1 sans diplôme ayant une tranche d’age entre 30
ans à 35 ans, 12 sont de F ayant un niveau d’étude de diplôme d’etat, 5 sont de graduats 6
licencien et 2 sont sans diplôme.
N Pourcentage marginal
F 71 39,0%
Gradué 77 42,3%
Licencié 43 23,6%
46
5 1 0,5%
Divorcé 1 0,5%
Protestante 62 34,1%
Musulmane 6 3,3%
Kimbaguiste 2 1,1%
Autres 12 6,6%
Bagira 32 17,6%
Electricité 14 7,7%
Mécénique 12 6,6%
Médical 4 2,2%
Agriculture et 23 12,6%
élevage
47
Journalisme 6 3,3%
Droit 3 1,6%
Manquant 0
Total 182
Sous-population 85a
Nous suggérons aux jeunes de la ville de Bukavu ayant une tranche d’age entre 18 à 35 ans de :
Suivre une formation adaptée aux besoins du marché du travail local, Créer une présentation de
soi et développer des compétences de communication efficacies, Prenez contact avec des
entreprises locales et des réseaux professionnels pour mieux comprendre les besoins de
l'entreprise et les opportunités d'emploi disponibles, Réfléchir à l'ouverture à l'emploi et à la
création d'emploi, envisageant d'ouvrir son propre business, Favoriser la participation des jeunes
aux activités de développement économique et social de la région.
Pour les autorités, nous pouvons suggérer : Créer des programmes de formation adaptés aux
besoins du marché du travail local pour les jeunes, Appuyer les jeunes dans leur recherche
d'emploi et leur insertion professionnelle en créant des programmes de formation professionnelle
et d'insertion sur le marché du travail, Promouvoir la création d'emplois dans la région et
encourager les entreprises locales à embaucher des jeunes, Favoriser la coopération entre les
jeunes, les autorités et les entreprises pour améliorer les conditions de travail et l'insertion
professionnelle des jeunes, Aider les jeunes à créer leur propre business en leur fournissant des
conseils et des ressources financières.
48
3.2. Recommandations
Nous recommandons aux jeunes de la ville de Bukavu ayant une tranche d’age entre 18 à 35 ans
de : Favoriser la formation continue et l'apprentissage des compétences nécessaires pour le
marché du travail local, Créer une présentation de soi et développer des compétences de
communication efficacies, Créer des liens avec des entreprises locales et des réseaux
professionnels pour mieux comprendre les besoins de l'entreprise et les opportunités d'emploi
disponibles, Réfléchir à l'ouverture à l'emploi et à la création d'emploi, envisageant d'ouvrir son
propre business, Participer aux activités de développement économique et social de la région.
49
CONCLUSION
Le problème crucial que pose l’accès des jeunes au marché du travail dans le monde nous a
amené à analyser les déterminants de l’insertion de professionnelle des jeunes dans le cadre
particulière du marché Bukavien. L’objectif de ce travail était d’analyser les déterminants de
l'insertion professionnelle des jeunes dans la ville de Bukavu. La question au centre de cette
étude était d’analysé les déterminants de l’insertion profession des jeunes à Bukavu ? A la
réponse à cette question de l’insertion profession des jeunes à Bukavu serait influencée par : le
sexe, l’âge, l’état – civil, le niveau d’étude, le domaine de formation, le lieu de résidence,
l’expérience professionnelle, la religion, avoir réalisé un stage de professionnalisation, la
maitrise des NTIC, la formation supplémentaire et le capital social.
Pour cela, l’enquêté a été réalisé sur 182 jeunes résidant à Bukavu, en République démocratique
du Congo ayant une tranche d’âgés de 18 à 35 ans, et qui sont à la recherche d'un emploi ou qui
sont récemment entrés sur le marché du travail. A l’issue des analyses, se dégagent les résultats
suivants : Ainsi, nous suggérons aux pouvoir publics d’accorder une place de choix au capital
humain dans leurs politiques économiques de développement. En effet, le renforcement du
système éducatif par la préparation des jeunes à l’auto-emploi et l’érection des stages en priorités
tout au long des cycles de formation permettront aux jeunes d’avoir les compétences nécessaires
pour obtenir plus facilement un emploi stable. Aussi, est-il indispensable pour l’Etat de
promouvoir un climat économique favorable à création d’emplois, en occurrence par le secteur
privé.
50
TABLE DE MATIERE
EPIGREPHE...................................................................................................................................... I
DEDICACE ...................................................................................................................................... II
REMERCIEMENTS......................................................................................................................... III
SIGLES ET ABREVIATIONS.......................................................................................................... IV
RESUME......................................................................................................................................... VI
0. INTRODUCTION ..........................................................................................................................1
1.3. Autres approches des déterminants de l’insertion professionnelle des jeunes ........................... 12
CONCLUSION................................................................................................................................ 49
ANNEXES....................................................................................................................................... 56
53
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
1. Ouvrages et articles
2. AIT SOUDANE. J. & al 2020. « les déterminants de l’accès à l’emploi chez les jeunes
diplômés de l’enseignement supérieur au Maroc », revue Française d’économie et de gestion
« volume 1 : numéro 3 » pp : 123-151
3. BEHANZIN et al. 2015. Analyse des déterminants de l’insertion professionnelle des jeunes
au Bénin, P. 85 - 157
7. GARY, B. 1973. human capital, a theorical and empirical analysis,with special reference to
education. Clumbia university press, 187- 125
8. JENNIFER SCHONLZER 2008. Les déterminants de l’accès à l’emploi chez les jeunes
diplômés de la formation professionnelle au Maroc. P. 85 - 159
10. MEHD LE PETIT-GUERIN 2021. Analyse des comparative des conditions d’insertion
professionnelle des jeunes. P. 1 - 100
54
12. NAUZE, E., et TOMASINI M. 2002. Diplôme et insertion sur le marché du travail ;
approches socioprofessionnelle et salariale du déclassement, mémoire pour l'optantion du
diplôme doctorale Economie et statistique, N° 354
2. Mémoires et thèses
1. ALLARD. R,. & OUELLETTE, J.-G, 1995. « vers un modèle macroscopique de déterminants
de l’insertion socioprofessionnelle des jeunes », université de monction, faculté de science de
l’éducation, centre de recherche et de developpement en éducation, groupe de recherche en
orientation professionnelle, p. 498-517.
2. CAMARA, L., et ZANOU B. 2006. Capital humain et insertion des jeunes sur le marché de
travail ; cas de la commune d’Aboisso (cote d’ivoire). Ecole nationale supérieur de statistique et
d’économie appliquées, Abidjan
3. SAFI, B., 2009. genre, capital social et insertion des diplômes universitaires dans la ville de
Bukavu, inédit, UCB.
5. MAMBOU F., 2006. Stratégie d’insertion des jeunes de la ville de Yaoundé, Mémoire de fin
de cycle, institut sous régional d’économie appliquée, Yaoundé.
3. Webographie
2. https://www.erudit.org/for/revues/rjs/2016-v1- n2-rjs05911/1076127ar.pdf
56
ANNEXES
57
QUESTIONNAIRE D'ENQUÊTE
Nous vous remercions de participer à cette enquête sur l’analyse des déterminants de l'insertion
professionnelle des jeunes à Bukavu. Vos réponses nous aiderons à bien comprendre les facteurs
qui influencent l'employabilité des jeunes à Bukavu.
Veuillez répondre aux questions suivantes en indiquant votre choix en cochant l’assertion
correspondante ou en fournissant les informations demandées.
Identification de l'enquêté(é)
5) Quel est votre niveau d'étude ? a) Diplômé d'État b) Gradué c) licencié d) Aucun diplôme
1) Avez-vous Suivi une formation professionnelle ou des compétences spécifiques pour vous
aider dans votre recherche d'emploi ? a) Oui b) Non
58
2) Combien de temps avez-vous cherché un emploi après avoir terminé les études? R)...............
ans
4) Avez-vous déjà obtenu un emploi rémunéré depuis votre sortie de l'école ? a) Oui b) non
5) Quelles sont les principales difficultés que vous avez rencontrées lors de votre recherche
d'emploi ? (veuillez cocher toutes les réponses applicables) a) manque d'expérience
professionnelle b) manque de qualifications c) Manque d'opportunités d'emplois d)
discrimination liée à l'âge, au genre, à l'ethnie, etc. e) faible niveau de rémunération
8) Avez-vous bénéficié d'un soutien familial ou d'un réseau de contacts dans votre recherche
d'emploi ? a) Oui b) non
9) Dans quelle mesure pensez-vous que les normes culturelle influencent l'employabilité des
jeunes à Bukavu ? a) pas du tout b) un peu c) modérément d) Beaucoup e) énormément
10) Avez-vous déjà été témoin de discriminations liées au genre, à l’ethnie ou d’autres facteurs
sociaux dans le processus d’insertion professionnelle des jeunes à Bukavu ? a) oui b) non
12) Quelles sont, selon vous, les mesures politiques ou stratégiques qui pourraient améliorer
l'insertion professionnelle des jeunes à Bukavu ? a) Renforcer l’éducation et la formation
professionnelle b) encourager l’entrepreneuriat des jeunes c) favoriser la création d’emplois
dans les secteurs à fort potentiel d) améliorer l’accès à l’informions sur les opportunités
13) Comment les jeunes peuvent-ils être encouragés à entreprendre leurs propres entreprises à
Bukavu ? a) faciliter l’accès aux marchés b) fournir un accès au financement c)sensibiliser
sur l’avantages de l’entrepreneuriat d) offrir des formations et des programmes des mentorats
en entrepreneuriat
59
14) Quel est le rôle de l'éducation dans votre parcours d'insertion Professionnelle ? a) acquérir
des compétences et techniques dans mon domaine d’études b) développer des compétences
transversales c) développer un réseau de contacts professionnels d) donner confiance en soi
15) comment les jeunes peuvent-ils être mieux préparés à la vie professionnelle à Bukavu ? a)
Renforcer l'éducation et la formation professionnelle b) Encouragez le stage et les
apprentissages c) promouvoir l'entrepreneuriat d) fournir des conseils en orientation
professionnelle e) Faciliter l'accès à l'information sur le marché du travail
16) quels sont les obstacles culturels ou traditionnels qui peuvent influencer l’insertion
professionnelle des jeunes dans la ville de Bukavu ? a) les normes de genre b) les pratique
d’héritage c) les normes sociales et familiales d) le manque des ressources financiers
e) les préjuges et la discrimination
17) quels types des compétences sont plus demandés sur le marché du travail à Bukavu ?
a) compétences techniques b) compétences linguistiques compétences interpersonnelles
c) compétences en leadership d) compétences en communication
18) Quel conseil donneriez-vous aux jeunes qui cherchent à s'insérer professionnellement à
Bukavu ?……...….…………………………………………………………………………………
............................................................................................................................................................