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Institut national de la

Université Aube
statistique et de la
Nouvelle
démographie

Rapport de stage.

Thème : Analyse statistique et économique de


la pauvreté dans les pays membres
d’AFRISTAT : le cas du Burkina Faso. 

Maitre de stage : Monsieur


Présenté par : SOULAMA Issaka NIANGAO
Franck Alain Kevin

AOUT 2021.
Tables des matières
AVANT PROPOS

Ce travail est avant tout un exercice destiné à mettre en "pratique" les connaissances reçu lors
de mes deux années de formation en science économique et de gestion a l’université Aube
Nouvelle de Ouagadougou. Mais plus qu'un exercice, ce travail est mené dans l’optique de
m’imprégner des réalités de la vie professionnel, de me familiarisé avec l’univers de l’entreprise
et surtout de concrétisé mon projet professionnel. Il est pratique puisqu'il est appliqué aux
données de quelques pays (Les pays membres d’AFRISTAT), que le lecteur aura le plaisir de
découvrir dans les pages suivantes.

Ainsi, ce travail peut intéresser un public divers qui aura a travaillé sur l’analyse de la pauvreté
de ces pays pour constituer de manière efficiente des documents tels que des rapports.

Tout en gardant le caractère sérieux d'un travail de classe, ce document a souvent emprunté un
style d'expression relaxe afin d'entretenir l'intérêt du lecteur.

Nous profitons de cette page pour adresser nos sincères remerciements à la Direction de la
statistique et de Synthèse Economique (DSSE) de l’Institut National de la Statistique et de la
Démographie (INSD), à l'ensemble du personnel de la dite direction ,à mes enseignant à
l’université , et en particulier à Monsieur NIANGAO. Nos remerciements vont également à tous
ceux qui prendront la peine de lire ce document et y apporteront leurs critiques constructives.
Dédicace

Je dédie ce travail comme un témoignage d’affection, de respect, d’admiration : à mes parents à


ma famille et aussi à monsieur NIANGAO mon maitre de stage qui m’ont aidé moralement et
matériellement. A toute les personnes d’assurance qui se sont préoccupées d’améliorer et
d’enrichir mes connaissances grâ ce à leurs efforts et leurs conseils .
Sigles et abréviation

 AEA : Apport d'énergie alimentaire


 AFRISTAT : Observatoire économique et statistique d’Afrique Subsaharienne
 ANSD : Agence nationale de la statistique et de la démographie – Ex Direction de la
Prévision et de la Statistique
 CBE : Coû t des besoins essentiels CEA : Communauté économique des Nations unies pour
l'Afrique
 CEMAC : Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale CERA Centre
d’études de recherche et d’analyse d’AFRISTAT
 CNS : Conseil national de la statistique
 CNSEE : Centre national de la statistique et des études économiques
 CSLP : Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté
 CSP : Catégorie socio-professionnelle
 DGSCN : Direction générale de la statistique et de la comptabilité nationale
 DGSEE : Direction générale de la statistique et des études économiques
 DIAL : Développement institutions & analyse de long terme
 DNSI : Direction nationale de la statistique et de l’informatique
 DSA : Dimension sociale de l’ajustement
 DSCN : Direction de la statistique et des comptes nationaux
 DSDS : Directions des statistiques démographiques et sociales
 DSEED : Direction de la statistique des études économiques et démographiques
 DSRP : Document de stratégie pour la réduction de la pauvreté
 EBC : Enquête budget consommation
 EBCVM : Enquête burkinabé sur les conditions de vie des ménages
 ECAM : Enquête camerounaise auprès des ménages
 ECMR : Enquête sur les conditions de vie des ménages ruraux
 ECOM : Enquête congolaise auprès des ménages
 ECOSIT : Enquête sur la consommation des ménages et le secteur informel
 ECS : Enquête sur la conjoncture sociale
 EDM : Enquête sur les dépenses des ménages (Enquête UEMOA)
 EDML : Enquête sur les dépenses des ménages de Libreville
 EEBC : Enquête exploratoire budget consommation
 EGEP : Enquête gabonaise auprès des ménages pour l’évaluation de la pauvreté
 EIBC : Enquête intégrale budget consommation
 EIBEP : Enquête intégrée de base pour l’évaluation de la pauvreté
 ELAM : Enquête légère auprès des ménages
 ELIM : Enquête légère intégrée auprès des ménages
 EMCES : Enquête malienne de conjoncture économique et sociale
 EMEP : Enquête malienne pour l’évaluation de la pauvreté
 EMS/WHS : Enquête mondiale sur la santé / World health survey
 ENSI : Enquête nationale sur le secteur informel
 ENV : Enquête sur le Niveau de Vie EP : Enquête prioritaire
 EPAM : Enquête permanente auprès des ménages
 EPP : Evaluation participative de la pauvreté
 EPSF : Enquête pauvreté et structure familiale
 ESA : Enquête socio-anthropométrique
 ESAM : Enquête sénégalaise auprès des ménages
 ESP : Evaluation Subjective de la Pauvreté
 ESP : Enquête sur les priorités
 ESPS : Enquête de suivi de la pauvreté au Sénégal
 FAO : Fonds des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture
 FEI : Food-energy Iitake FGT : Foster-Greer-Thorbecke
 FMI : Fonds monétaire international
 IBM : Institution de Breton Woods
 IDFR : Inquerito as despesas e receitas familiares / Enquête sur les dépenses et les
revenus des ménages
 ILAP : Inquérito ligeiro para avaliaçao de pobreza INS : Institut national de la statistique
CONTEXTE DU STAGE

L’université Aube nouvelle situé aux 1200 logements et qui a été créé en octobre 1992
est un établissement d’enseignement supérieur privé membre du CAMES.
En outre elle est composée d’instituts et des unités de formation et de recherche.
Les diplô mes délivrés au sein de l’université sont la licence, le master et le doctorat.
Pour l’obtention de ces différents diplô mes les étudiants doivent produire des
documents tels que des mémoires des thèses ou encore des rapports de stage après avoir
effectuer un stage professionnel dans une entreprise. C’est dans ce sens que j’ai décidé
de mener un stage pratique à l’INSD (Institut National de la Statistique et de la
Démographie) qui est le service officiel des statistiques au Burkina Faso.
Pour le déroulement du stage j’ai été accueilli au service de la DSSE (Direction de la
statistique et de la synthèse économique) de la dite institut.
Brève presentation de l’ecole

Les différents documents produit par les étudiants pour obtenir des diplomes

Les différents stages effectuer par les étudiants dans le cardre de leurs formation

Transition pour parler de votre stage

Brève présentation de l INSD

Présentation de la direction et du service dacceuil

INTRODUCTION

La pauvreté désigne dans une société donnée le fait d’être dans une situation
d’infériorité matériel par rapport aux individus les plus favorisés.
Sa mesure passe généralement par l’établissement d’un seuil de pauvreté défini à l’aide
d’indicateurs.
La dynamique de la pauvreté fournit une dimension supplémentaire à la nature de la
pauvreté dans un pays.
Son analyse à des enjeux politiques et économiques important car elle permet de mettre
en place des stratégies efficaces permettant d’atteindre un résultat souhaité.
Concernant le Burkina Faso notons que ce pays évalue la pauvreté de manière absolue
en utilisant la méthode des couts de besoins essentiels.
Malgré des progrès le pays est confronté à des défis de développement, notamment en
matière de santé et d’éducation.
Le pays a 40,1% de sa population vivant sous le seuil national de pauvreté.
Notre travail suivra le plan suivant.
Nous allons dans un premier temps définir les concepts à travers la revue documentaire
puis ensuite nous présenterons les différents indicateurs de mesures grâ ce au cadre
théoriques et conceptuelle et enfin nous analyserons et nous ferons la synthèse des
différents sujets traités avant de conclure.

Theme general sur lanalyse de la pauvreté : Le concepts ,sa mesure,sa dynamique,la


dimension polithique du phénomène

Position du probleme :Présenter les methodes de mesure ,d’analyse et le résultat produit


pour le cas du Burkina

Plan du rapport
Revue documentaire

 Notion de pauvreté.

La pauvreté est l'insuffisance des ressources matérielles (manque d'argent) et des


conditions de vie, ne permettant pas à des êtres humains de vivre dignement selon les
droits légitimes et vitaux de la personne humaine, et les condamnant aux difficultés de la
survie au jour le jour. Au sens économique, la pauvreté est une notion à la fois facile à
comprendre et difficile à définir. Elle désigne le manque ou la mauvaise qualité de
ressources (naturelles, financières, immatérielles, etc.) vécu par des personnes, groupes
de personnes, régions du monde, etc. Au sens religieux, la pauvreté est considérée
comme une condition initiale d'écoute optimale de Dieu et d'attention aux besoins de son
prochain et s'oppose en ce cas à la misère, condition de dénuement qui au contraire
dégrade la personne et l'empêche d'atteindre sa dimension spirituelle.

 Définition des différents types de pauvreté.

Nous distinguons deux type de pauvreté à savoir la pauvreté monétaire et la pauvreté


non monétaire.
La pauvreté monétaire stipule que le bien-être résulte d’une insuffisance des ressources
monétaires qui entraîne une consommation insuffisante. Elle s’appuie soit sur le revenu,
soit sur la consommation traduite en valeur monétaire. Cette approche est dominante et
la plus utilisée par les institutions internationales, notamment la Banque Mondiale. Part
contre la pauvreté non monétaire contrairement aux utilitaristes, se basent sur la
définition du bien- être d’un point de vue social, en effet le bien-être n’est pas traduit en
termes de ressources monétaires, mais en termes de libertés et d’accomplissements.

 Profil de pauvreté

Un profil de pauvreté sert à montrer les principales formes de la pauvreté. Il permet d’identifier
les groupes vulnérables d’un certain point de vue, leurs principales caractéristiques
(démographiques, sociales, économiques et psychosociologique), comment ces groupes sont
répartis d'une région à l'autre. Il permet principalement de caractériser comment les dotations
et les opportunités dont tirent profit les ménages leur permettent de faire face à des risques, leur
assurant ainsi un certain niveau de vie. Le profil de pauvreté contribue ainsi à enrichir la
connaissance sur la pauvreté et à orienter utilement le ciblage des groupes vulnérables et la
formulation des politiques en faveur de ceux-ci.

 Choix de l’indicateur de bien être.

Cependant avant de définir le profil de pauvreté il faut avant tout identifier l’indicateur de bien
être. Indépendamment de la méthode de détermination du seuil de pauvreté, tous les pays ont
choisi la dépense de consommation comme indicateur du bien-être du faite de sa stabilité dans
le temps, de la pertinence de ses données, mais aussi parce qu’elle est naturellement liés au bien-
être de l’individu.
 Méthodes de détermination du seuil de pauvreté monétaire.

Pour déterminé le seuil de pauvreté nous pouvons avoir recours à deux principales
méthodologie.

Tout d’abord nous avons la mesure absolue du seuil de pauvreté qui est la méthode la plus
utilisé .Cette méthode peut se baser soit sur le cout des besoins essentiel soit sur l’apport
énergétique alimentaire ou encore sur le seuil des un ou deux dollars de la banque mondial .

Ensuite il ya la méthode du seuil relatif qui se base sur la fraction de la dépense


moyenne/médiane par tête .Cette méthode n’est utilisé que dans deux pays à savoir la Cô te
d'Ivoire et le Cap-Vert.

 Cas du Burkina Faso

Notons que le Burkina Faso évalue la pauvreté de manière absolue en utilisant la méthode des
couts de besoins essentiels. Cette méthode repose sur l’estimation de deux composantes pour la
détermination du seuil de pauvreté à savoir une composante alimentaire et une composante non
alimentaire. Le seuil de pauvreté est obtenu comme la somme des seuils alimentaire et non
alimentaire. L’utilisation de cette méthode impose souvent, pour l’estimation de chacune des
composantes, des choix techniques qui peuvent affecter la pertinence des résultats par rapport à
l’évaluation du seuil de pauvreté.

 Mesure de la pauvreté

Aujourd’hui, tout le monde s’accorde sur le fait que la pauvreté est un phénomène complexe,
pluridimensionnel, ne pouvant être réduit à sa simple expression monétaire .La pauvreté
selon le PNUD et la Banque mondiale. Le PNUD déclare ainsi que « la pauvreté n’est pas un
phénomène unidimensionnel – un manque de revenus pouvant être résolu de façon
sectorielle. Il s’agit d’un problème multidimensionnel qui nécessite des solutions
multisectorielles intégrées » [2000a : 34]. De même, la Banque mondiale affirme que la
pauvreté a des « dimensions multiples », de « nombreuses facettes » et qu’elle est « la
résultante de processus économiques, politiques et sociaux interagissant entre eux dans des
sens qui exacerbent l’état d’indigence dans lequel vivent les personnes pauvres.

 Source de données pour la mesure de pauvreté

Les principales sources de données pour la mesure de la pauvreté sont :


 les données de sources administratives produites par les différents services
sectoriels (éducation, santé, emploi, agriculture, etc.) nationaux qui constituent
une information abondante mais qui est malheureusement peu valorisée.
 les enquêtes budget consommation (EBC) auprès des ménages ou les dispositifs
assimilés.
 les investigations qualitatives, utilisées à l’origine pour évaluer les besoins des
bénéficiaires des projets, sont aujourd’hui de plus en plus valorisées dans les
enquêtes pour appréhender d’autres aspects de la pauvreté. Leur caractéristique
commune est d’obtenir une expression de la pauvreté par les enquêtés eux-
mêmes afin de compléter les informations fournies par les analyses
quantitatives.
CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL

Outils technique de l’analyse de la pauvreté

Les principaux outils techniques de l’analyse de la pauvreté peuvent être résumés en trois
classes :

 Les indices de la classe FGT. Cet outils , devenu à présent assez classique, permet de
caractériser l’ampleur de la pauvreté et d’identifier les pauvres. Il s’agit notamment des
indices de la classe FGT (P0, P1, P2 et leurs contributions respectives). De façon
systématique, ils servent de base pour l’analyse de la pauvreté et leur interprétation est
assez aisée. De nos jours, des travaux ont permis d’approfondir les analyses basées sur
ces indicateurs. Ces travaux ont montré qu’il est possible de décomposer la variation des
indices de la classe FGT suivant plusieurs points de vue.
 Les indices d’inégalité de la distribution du niveau de vie et les outils
assimilables. Ces indicateurs visent en particulier à examiner la distribution de
l’indicateur de bien-être ainsi que les inégalités des niveaux de vie. L’utilisation de ces
outils est moins systématique et leur interprétation beaucoup moins évidente. Si
certains pays (Comores, Burundi, Congo, Guinée équatoriale) les ont utilisés dans leurs
récents profils de pauvreté, dans la grande majorité des Etats membres, ces outils sont
encore très peu employés.
 Les outils de simulation de l’impact des politiques économiques et sociales .Ces
outils récents dans les travaux d’analyse de la pauvreté, ne sont quasiment pas utilisé
dans les profils de pauvreté des Etats membres, principalement du fait de la complexité
de leurs mise en œuvre. Fondés sur des modèles économétriques, ces outils visent à
simuler l’impact sur la pauvreté de certaines politiques économiques et sociales

Les indicateurs monétaires

Une tendance baissière de l’ordre de 4 points de pourcentage de l’incidence de la pauvreté sur la


période 2014-2018 au niveau national.
Selon les résultats de l’enquête multisectorielle continue, le taux de pauvreté s’établit à 36,2% en
2018 contre 40,1% en 2014. Le seuil de pauvreté qui correspond à la dépense annuelle en deçà
duquel les individus sont considérés comme pauvres est passé de 153 530 F CFA en 2014 à
164 955 F CFA en 2018.
L’analyse selon le milieu de résidence indique que la baisse de la pauvreté est plus marquée en
milieu urbain qu’en milieu rural. En effet, l’incidence de la pauvreté est passée de 13,7% en 2014
à 10,0% en 2018 en milieu urbain selon les résultats des EMC 2014 et 2018, soit une baisse de
3,7 points de pourcentage. Par contre dans le milieu rural, la baisse est de 3 points de
pourcentage car l’incidence est passée de 47,5% en 2014 à 44,6% en 2018. Le nombre de
pauvres selon l’EMC-2018 est estimé à 7,3 millions de personnes dont 93,3% en milieu rural.
Ainsi, neuf pauvres sur dix vivent en milieu rural. Le pourcentage de pauvres est passé de 40,1%
en 2014 à 36,1% en 2018, soit une baisse de 4% de points de pourcentage.
o Quelques indicateurs monétaires.

 Le seuil de pauvreté : C’est un indicateur lié à la pauvreté. Il peut être défini de manière
relative ou absolue. Ce seuil prend des valeurs radicalement différentes selon l’option de
calcul retenue pour le pays.
 Le revenu des ménages : C’est la somme des revenus de tous les occupants d’un même
logement .Cependant il n’est pas considéré comme un indicateur pertinent du faite de son
manque de sensibilité.
 Le seuil calorique normatif : Le préalable dans le cadre de la détermination du seuil de
pauvreté par la méthode du coû t des besoins essentiels est de convenir sur le choix d’un
seuil calorique normatif. Le niveau de ce seuil est sensé traduire les besoins nutritionnels
nécessaires à un individu normal pour être en bonne santé. Toutefois, ce besoin
énergétique varie selon le climat, l'altitude, les caractéristiques du corps humain et
l'activité physique exercée.
 La dépense de consommation : C’est une donnée essentielle sur la santé économique
d’une localité. Cet indicateur est considéré comme le meilleur.

Les indicateurs non monétaires

En absence de données sur la consommation ou les revenus pour évaluer la pauvreté, ce sont
des indicateurs non monétaires qui sont utilisés pour dégager une tendance de la pauvreté.
L’amélioration des indicateurs non monétaires de la pauvreté concerne aussi bien le milieu
urbain que le milieu rural.

Au niveau des indicateurs de l’éducation, le taux d’alphabétisation des adultes est passé de 34%
en 2014% à 37% en 2018 et celui des jeunes de 15-24 ans (indicateur ODD) est passé de 50% à
54% entre 2014 et 2018. Le taux brut de fréquentation scolaire, quant à lui, est passé de 74% à
77% sur la même période.
Pour les indicateurs de conditions de vie, l’accès à l’eau potable est passé de 74% en 2014 à 77%
en 2018. Le taux d’électrification est passé de 24% en 2014 à 46% en 2018, grâ ce
essentiellement à l’énergie solaire dont le taux d’utilisation est passé de 5% en 2014 à 26% en
2018. La proportion des ménages dont le bâ timent principal est fait de matériaux définitifs passe
de 23% en 2014 à 27% en 2018 et celle des ménages ayant accès à des latrines améliorées était
de 12% en 2014 et a atteint 20% en 2018. La proportion des ménages ayant accès à internet est
passée de 1,5% en 2014 à 3,4% en 2018.
La possession des actifs s’est améliorée au cours des quatre dernières années. La proportion des
ménages possédant une moto est passée de 46% en 2014 à 61% en 2018 et celle des ménages
possédant une automobile est passée de 32 pour mille en 2014 à 42 pour mille en 2018. La
progression la plus spectaculaire est la possession d’une plaque solaire car elle est passée de
12% en 2014 à 42% en 2018.
Sujet 1 : La dynamique de la pauvreté au BF entre 1998 et 2018

 Définition
La dynamique de la pauvreté fournit une dimension supplémentaire à la nature
de la pauvreté dans un pays.

 Choix des indicateurs

o Evolution de l’indice de pauvreté

Seuil de Indice P0 Profondeur P1 Sévérité P2


pauvreté
1994 41099 44,5 14 6
1998 72690 45,2 13,7 5,9
2003 82672 46,4 15,5 7,1
2009 180735 46,7 15,1 6,7
2014 153642 40,1 9,7 3,3

Représentation graphique

Seuil de pauvreté
200000
180000
160000
140000
120000 Seuil de pauvreté
100000
80000
60000
40000
20000
0
1994 1998 2003 2009 2014
50
45
40
35
30
Indice P0
25
Profondeur P1
20 Sévérité P2
15
10
5
0
1994 1998 2003 2009 2014

Analyse et interprétation.

Nous constatons que le seuil de pauvreté a connu une forte évolution entre 1994 et 2009.

En effet il est passé de 41000 à 183000 avant de légèrement chuter au alentours de 153000 en
en 2014.

De façon générale le seuil de pauvreté a connu une forte croissance.

Cela traduit une hausse des prix et une augmentation du niveau de vie en générales .

o Evolution de l’indice de pauvreté humaine.

1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004


IPH-1 0,29 0,306 0,312 0,317 0,291 0,311 0,335
Rang 142 144 143 143 143 138 133
Nombre 143 146 146 144 144 140 136
de pays
classés

Analyse graphique
IPH-1
0.34
0.33
0.32
0.31
IPH-1
0.3
0.29
0.28
0.27
0.26
1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

Analyse et interprétation.

Nous constatons que l’IPH-1 est passé de 0,29 à 0,32 entre 1998 et 2001 puis a atteint un record
de 0,34 en 2004.

Le Burkina Faso est toujours classer à la fin de liste se qui traduit son extrême pauvreté.

Conclusion sujet 1 : EN définitive nous pouvons retenir que le Burkina Faso est un pays très
pauvre et que une grande partie de sa population vie en dessous du seuil de pauvreté.

De façon générale, faute de moyens financiers et de ressources humaines, l’éducation et la santé


sont trop peu valorisés.

Le pays est donc confronté à de grands défis de développement.

Pour que la situation du pays s’améliore il faut miser sur la bonne gouvernance.

C'est-à -dire qu’il faut des dirigeants innovateurs capable d’apporté des solutions.

Il faut également miser sur une meilleur productivité , des institutions plus fortes ,de meilleurs
politiques et j’en passe.

Sujet 2 : La dynamique des inégalités de revenu au BF entre 1998 et 2018

 Définition

Les inégalités de revenus sont la forme la plus connues des inégalités sociale.

En effet, celles-ci sont souvent discutées dans les médias.

Les revenus considérés sont au nombre de trois : les revenus du travail, les revenus
du capital ainsi que les transferts sociaux.

 Choix des indicateurs


o Revenus (en milliers) et sous-emploi.

Revenu mensuel moyen dans l’emploi principal 39 ,7


Revenu mensuel médian dans l’emploi principal 17
Revenu mensuel moyen dans l’administration 93,9
Revenu mensuel moyen dans les entreprises publiques 101,8
Revenu mensuel moyen dans le secteur privé formel 73,1

Représentation graphique

Chart Title

Revenu mensuel moyen Revenu mensuel médian


dans l’emploi principal dans l’emploi principal
Revenu mensuel moyen Revenu mensuel moyen
dans l’administration dans les entreprises
publiques
Revenu mensuel moyen Revenu mensuel moyen
dans le secteur privé dans le secteur informel
formel

Analyse et interprétation.

Nous constatons que le revenu mensuel est plus élevé dans les entreprises publiques que dans
tous les autres secteurs.

Conclusion sujet 2 : En définitive il convient de retenir que les revenus sont répartie de
manière très inégale et qu’ils sont plus abondant dans le secteur public.

Sujets 3 : Structure des dépenses.

 Définition.

Elle se compose essentiellement des dépenses en terme d’alimentation et de santé .

 Choix des indicateurs.

o Structure des dépenses de santé.


Part dans la
santé
Frais de consultations 5,6
Frais d'analyses médicales 10,2
Médicaments 75,6
Frais d'hospitalisation 4,7
Autres services médicaux 4
Total santé 100

o Représentation graphique.

Part dans la santé

Frais de consultations
Frais d'analyses
médicales
Médicaments
Frais d'hospitalisation
Autres services médicaux

o Structure des dépenses alimentaire.

Part dans
l'alimentation
Pains, céréales, tubercules et légumineuses 51,7
Viande 9
Poissons et produits de la mer 3,8
Huiles et graisses 5,4
Fruits 1,5
Légumes 6,2
Sucre 2,2
Lait, œufs 1,7
Sel, épices, sauces et alimentation nda 7,9
Café, thé, cacao 1,5
Boissons non alcoolisées 1,1
Boissons alcoolisées 4,5
Tabac 3.4
Total alimentation 100
o Représentation graphique

Part dans l'alimentation


Pains, céréales, tu- Viande
bercules et légu-
mineuses
Poissons et produits de la Huiles et graisses
mer
Fruits Légumes
Sucre Lait, œufs
Sel, épices, sauces et al- Café, thé, cacao
imentation nda
Boissons non alcoolisées Boissons alcoolisées
Tabac

o Conclusion sujet 3 : Il convient de retenir d’une part que les médicaments occupent
une trop grande proportion dans la part de la santé et d’autre part que la population du
Burkina consomme majoritairement des céréales.

Synthèse des résultats

La présente étude qui s’inscrit dans le cadre des activités du Programme stratégique de
travail d’AFRISTAT pour la période 2006-2010, apporte un éclairage nouveau et global
sur les pratiques des Etats membres d’AFRISTAT en matière de mesure et d’analyse de la
pauvreté. Elle renseigne sur les bonnes pratiques identifiées dans ces Etats, sur les
insuffisances et les améliorations qu’il est souhaitable d’envisager. Elle présente les
insuffisances et les améliorations qu’il est souhaitable d’envisager par rapport à la
mesure et à l’analyse de la pauvreté dans les Etats membres d’AFRISTAT. Elle répond
bien à l’objectif de caractériser l’impact des choix méthodologiques sur l’estimation de la
pauvreté. En effet, les analyses effectuées ont confirmé que des variations sensibles de la
pauvreté sont souvent consécutives à de simples changements méthodologiques. C’est
un aspect de l’analyse de la pauvreté qu’il convenait de bien caractériser afin que les
analystes de la pauvreté dans les Etats membres et les décideurs politiques prennent
conscience des subtilités de la mesure de la pauvreté. L’analyse des résultats de la
pauvreté sans un examen rigoureux des choix méthodologiques adoptés devrait inviter à
nuancer leurs interprétations. Il importe donc d’associer à chaque résultat produit, la
méthodologie qui va avec.
Conclusion

Au terme de notre travail il convient de retenir que grâ ce à cette étude les méthodes
d’analyses de la pauvreté ont connu une nette évolution pour les pays membres
d’AFRISTAT.
En effet l’étude a permis de dégager les indicateurs de mesure de la pauvreté dont le plus
important est la consommation des ménages.
En définitive notons que cette première étape des travaux d’AFRISTAT autour de la
pauvreté ouvre ainsi la voie à des perspectives d’amélioration des méthodes de mesure
et d’analyse de la pauvreté plus adaptées aux réalités des Etats membres.

Recommandation 

Les résultats mis en évidence dans cette étude sont certes nécessaires mais pas
suffisants pour envisager une harmonisation des méthodes de mesure de la pauvreté
dans les Etats membres d’AFRISTAT. En plus, il conviendra d’assurer non seulement un
suivi de la mise en œuvre des orientations méthodologiques proposées, mais aussi leur
évaluation périodique. Mais cela suppose que tous les Etats membres adoptent ces
différentes orientations et collaborent étroitement avec AFRISTAT afin de s’assurer de
leur bonne application.

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