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Fiche de lecture

Étape 1: Présentation

*Nom des auteurs : Alain Birh et Roland Pfefferkorn


diplôme et profession: Alain Birh est Professeur à l'université de Franche comté
et membre du Laboratoire de sociologie et d'anthropologie (LASA-UFC). Il est l'auteur de
nombreuses études sur le socialisme et le mouvement ouvrier.
Roland Pfefferkorn est un professeur de sociologie français de l'Université Marc Bloch à
Strasbourg, il est membre du laboratoire CNRS Culture et société en Europe. Ses recherches portent
principalement sur les inégalités sociales dans la France contemporaine et plus particulièrement leur
dimension cumulative.

*Titre du livre: Le système des inégalités

*Editeur, collection, nombre de pages: La Découverte, collection Repères , 128 p


*Année d'édition et ou de réédition: Mars 2008
*ISBN : 978-2-7071-5220-6

Etape 2:

• les mots clés: Inégalités, habitus, égalité des chances, pauvreté, richesse
• Rapport avec les programmes de SES: Ce livre correspond aussi bien au programme de
seconde que celui de première ou de terminale. Ca lecture peut se révélée difficile en
seconde mais elle est convenable pour les élèves de première et de terminale. On retrouvze
beaucoup d'élément de sociologies mais aussi d'économie. Pour le programme de seconde,
les inégalités par rapport à l'emploi correspondent au chapitre sur l'emploi et sur les
classification socio-professionnelles. En première, ce livre peut être enrichissant par rapport
au chapitre sur la socialisation, les inégalités abordées dans ce livre en sont le résultat
directe; De plus ce livre est enrichie par de nombreuses statistiques et les indices utilisées et
présentés correspondent au chapitre sur la comptabilité nationale abordé en première. En
terminale, le chapitre sur la stratification sociale et les inagalités cole parfaitement aux sujets
de livre.
• Ce livre permet d'élargir la vision du cours et nous donne une idée plus concraite sur les
statistiques et leur mise en rapport avec les démarches théoriques par exemple. Le cours
s'en trouve enrichie et on retrouve dans ce livre beaucoup de sujet différents abordés en
cours. L'utilisation des données statistiques semblable à celles vu dans le chapitre sur la
comptabilité nationale mais aussi des annalyses sociologiques qui les complètent et
correspondent au chapitre sur la socialisation.

Etape 3 :
*Dans l'introduction, les auteurs définissent le cadre de l'étude qu'ils s'apprêtent à présenter,
le contexte historique et les caractéristiques du problème qu'ils vont traiter. Ils énoncent ainsi la
vision de la société sur les inégalités qu'elle rencontre et les problèmes qui en découlent. De cette
facon ils s'interrogent sur les concéquences de ces inégalités , leurs situation dans la réalité,
comment elles s'installent, pourquoi est-ce qu'elles perdurent de génération en génération. Les
auteurs proposent un plan en quatre parties pour répondre à toutes ces interrogationS. Les auteurs,
dans la première partie se proposent de définir les inégalités et pourquoi on parle de sustème. Ils
décrivent le champ des inégalités, c'est à dire, jusqu'ou elles interviennent. Ils donnent une
définition des notions employées et donnent tous les sens des inégalités et la facon dont elles sont
traitées dans la société. Ils distinguent ainsi, inégalités mathématiques, inégalités inégalités sociales,
naturelles, individuelles et sociales. Ils font également un parallèle entre la notion d'injustice et
d'inégalité et s'interrogent sur sa légitimité. Les auteurs opèrent également une présentation des
moyens statistiques employés pour étudier ces inégalités. Dans la deuxième parti, les intéractions
entre les inégalités sont mises en avant, dans tous les domaines, de la santé au logement , en passant
par le travail, le taux de mortalité et le mode de vie. Toutes les inégalités sont mises en avant ici
ainsi que leurs multiples effets. Dans la troisième parti le cumul de ces inégalités est mis en avant
par rapport à la richesse et à la pauvreté. Les auteurs expliquent comment les inégalités sont
cumulées différamment selon que l'on est riche ou pauvre et en quoi cette simple différence peut
influer trés fortement sur leur santé, leur mode de vie, leur longévité. La quatrième parti traite de la
reproduction des inégalité, ou comment elles se transmetent de génération en génération. Le constat
sur une éventuelle « égalité des chances » y est plutôt négatif puisque il semble que ces inégalités
soient très difficile à éviter, « l'héréditer social » est un fait indéniable et les détails de cet
« héritage »sont mis en avant dans cette partie, l'influence de l'éducation, de la famille et biensur du
milieu social y sont décrites.

*Alain Bihr et Roland Pfefferkorn développent l'idée que les inégalitées ne serai rien sans
l'injustice, qu'elles n'existerai pas. Le sentiment d'injustice est la base de la conscience des
inégalités. C'est d'abord sur ce point que les auteurs s'expriment avant de poursuivre sur le principe
d'« égalité des chances » qu'ils concidèrent comme un « curieux oxymore ». Dans la première parti,
les deux auteurs exposent leurs points de vue, et démontent un a un les arguments qui légitimeraient
les inégalités ou du moins aiderais à duper , en quelques sorte, l'opinion publique. C'est ainsi qu'ils
dénoncent ceux qui défendent les inégalités au nom du droit à la différence, pour cela ils montre la
confusions faite entre égalité et identité, soit qu'être égaux n'impose pas d'être identiques. L'opinion
dégagée par les auteurs à ce stade du livre est déjà clairement énoncée et il apparaît que les
inégalités semble être à leur yeux une source d'injustice et de polarisation de la société, leur vision
éclairée par des statistiques dans les parties suivantes met en avant une division de la société en
classes sociales très partagées, ce qui n'est pas sans rappeler l'idéologie marxiste. Idéologie à
laquelle ils font d'ailleurs référence pour indiquer les limites de la théorie Rawlsienne. Cette
théorie est basée sur un libéralisme politique, elle cherche a définir les conditions de légitimité des
inégalités et en même temps d'égalité des chances. Rawl défends ainsi que les inégalités sont
justifiées lorsqu'elle permettent une amélioration du sort des plus défavorisées. Par exemple, selon
lui il est justifié qu'il y ait des riches et des pauvres si l'usage que les premiers font de leur richesse
permet d'élever le niveau de vie des seconds au-dessus de ce qu'il serait si une parfaite égalité des
fortunes et des revenus régnait. Les auteurs comparent cette thèse à la domination des maîtres sur
leurs esclaves dans l'antiquité, parce qu'il prétendaient être indispensables à leur bonheur. Ensuite
ils stipulent que cette argumentation compart une situation réelle à une situation hypothétique qui
paraitra toujours moins bonne que la première. Les auteurs expliques que « Dans l'exemple
précédent, la démonstration des bienfaits sur les plus pauvres des inégalités de revenus et de
fortune se fait en comparant un capitalisme du type de celui appliqué durant les beaux jours du
fordisme, à un égalitarisme grossier pratiquant la redistribution égalitaire entre les plus pauvres des
revenus des autres membres mieux lotis de la société. » Ils continuent en ajoutant que cette
argumentation « évite soigneusement de comparer le capitalisme libéralisé d'aujourd'hui à ce que
serait une société communiste dans laquelle la participation de ch acun au travail social et à ses
bénéfices serait régie par le principe « De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins »
Marx, 1875 » La première parie est donc faite pour énoncer la thèse des auteurs à propos des
inégalités et on constate que leurs solutions face à de telles inégalités semble être un système plus
égalitaire. Dans les parties suivantes, Alain Bihr et Roland Pfefferkorn exposent les multiples
causes des inégalités et les intercations entre elles. Par exemple, il établissent une correlationentre le
niveeau professionnel et la santé, en se basant sur les statistiques, ils viennent à conclurent qu'un
cadre sera en meilleure santé et aura une espérance de vie plus importante que l'ouvrier, parce qu'il
préfère le jogging à la cigarette. Ce n'est qu'un exemple parmi des dixaines de correlation que l'on
peut déduire de chaque caractéristique. Pour le logement par exemple, la situation sociale et le
niveau professionnel est très iffluent sur le niveau de vie et donc sur les possibilités d'habitations, de
locations ou dans les meilleurs cas, de propriétés. Les liens établies entre chaque inégalités sont
appuyés par des courbes et tableaux statistiques. Le cumul des inégalités abordé dans la partie trois
creuse un peu plus l'écart concidérable entre riches et pauvres. Etayée de la même façon par des
données statistique, la thèse desauteurs et ctte fois ci centrée sur l'évolution des riches et des
pauvres. Ils estiment que les statistiques sur la situation sociale des riches sont quasi inexistantes
alors que celles sur les pauvres sont très nombreuses. Selon eux, les riches ont une volonté de rester
« entre soit » et on les moyens de cacher leur situation. De plus, ils subissent, comme les pauvres,
un effet de cumulation des inégalités, mais dans le sens inverse, ce qui n'est pas particulièrement
revendiqué. La dernière partie centrée sur le maintient des inégalités stipule que l'hérédité sociale
qui est à l'origine d'un « système » engendrant des inégalités. L'héritage et aussi abordée dans cette
parti et expose les inégalités face aux transfèrent intergénérationnels
Cette dernière parti renforce l'idée que les inégalités sont "à vie" et sont trés difficiles à changer.
En conclusion les auteurs ajoutent que les modes de consommations divergent selon les situations
socio-professionnelles, ce qui renforce l'idée de segmentation de la société. Ils exposent la
hiérarchisation de la société dans un deuxième temps et incistent encore sur le "pur mythe" de
l'égalité des chances pour conclure sur une division de lasociété en classes sociales.

*Les auteurs semblent prôner dans ce livre une opinion tranchée sur la stratification de la
société et leurs solution semble être une société plus égalitaire. Les auteurs répondent seulement à
des questions théoriques concernant les inégalités et n'énoncent pas de solutions claires pour y
remédier. Ils exposent la réalité des inégalités en donnant leur point de vue et en s'appuyant sur des
données statistiques. Ils décrivent le système des inégalités et expliquent sont fonctionnement et ses
conséquences sociales et économiques.
Etape 4:

• Dans l'ensemble j'ai trouvé ce livre trés intêressant, il apporte une vision complète des
inégalités de toutes sortes. L'exposé des correlations entre les inégalités élargie notre
vision sur les concéquences de ces inégalités, cela pousse à réfléchir. Certaines tournures
de phrases se sont révélées un peu compliquées mais ce livre convient bien à un niveau
première terminale. La présence des données statistiques a permis d'enrichire
l'argumentation et de lui donner un poids plus important. Ces donnée sont aussi un
apport concrait supplémentaire au livre ce qui est trés positif. Le sujet abordé, en
plusd'être très intéréssant est complétement d'actualité et aide à rendre certaines idées du
cours plus concraites par rapport à leur application directe à la société. Le sujet des
inégalité est réccurent dans notre société, que ce soit dans le passé ou pour l'avenir, ce
livre apporte des indications théoriques qui relève de la société en elle même.

• Les limites du livre se trouve dans le développement parfois un peu trop technique ou
trop accés sur les statistiques. Il est parfois difficile de suivre, surtout quand il s'agit des
lectures de statistiques ou d'analyses de graphiques, on peu très bien constater par nous
même avec les tableaus ou les graphiques et les analyses des documents sont parfois trop
poussées selon moi, les graphiques en eux même avec quelques phrases explicatives
suffirait. Le point de vue des auteurs est peu être un peu trop tranchés parfois, leur vision
contraste complétement avec l'idée d'une « moyennisation »de la société, ils constatent
au contraire sa polarisation, de quoi selon eux réhabiliter le concept de classes sociale.
• Il aurait peut-être été intéressant de confronter deux visions des inégalités, ou alors de
prolonger les idées des auteurs jusqu'a des solutions ou de simples idées répondants à
leurs idées.

Etape5:

Le système des inégalités de Alain Bihr et Roland Pfefferkorn est un livre riches et complet
traitant des inégalités de notre société. Les auteurs nous exposent leur vision des inégalités et les
définissent clairement avant de développer les différents formes d'inégalités comptées dansnotre
société. Ils établissent les relations entre les inégalités sociales, professionnelles, sanitaire, face au
logement ou encore à l'éducation. Les constats sont établis avec des graphiques permettant une
approche supplémentaire des données statistiques. Le cumul des inégalités aussi bien chez les riches
que chez les pauvres est également traité. Les auteurs décrivent ici un système se perdurant par
l'hérédité sociale et le manques d'égalité des chances. Ils dressent un constat péssimiste de notre
société qu'ils estiment comme polariséé, segmentarisée ou divisée en classes sociales. Ce livre est
adapté au niveau de première et de terminale.

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