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Environnement économique

Sujet : Inégalités : définition, typologie d’inégalité, mesure.

On définit les inégalités par les différences entre les individus ou groupes sociaux qui se traduisent
en termes d’avantages ou de désavantages et qui en conclu une hiérarchie entre ces individus ou
groupes. Une différence ne devient une inégalité que si elle concerne un accès différencié à des
ressources socialement valorisé. Ainsi, les inégalités reposent sur des formes de hiérarchisation
sociale dont les normes et les valeurs sont au fondement. Les inégalités sont donc historiquement et
socialement construite et il existe une dynamique des inégalités. Elles sont multiformes mais
également cumulative. Elles constituent un champ d’étude particulièrement dynamique des sciences
sociales. D’une manière générale l’approche économique conduit à s’interroger prioritairement sur
les conditions de répartition des ressources monétaires et l’approche sociologique permet d’élargir la
réflexion en envisageant les modalités de la construction sociale d’inégalité.

Quels sont les différents types d’inégalité ? Quels outils nous permettent de les mesurer ?

Nous allons donc dans un premier temps différencier les grands types d’inégalités et dans un
deuxième temps nous allons évoquer les différents outils de mesure.

On retrouve dans les inégalités économiques qui se caractérise par :


- les différences de répartition du patrimoine (c’est-à-dire l’ensemble des biens que possèdent un
individu à un moment donné). Par exemple, en France en 2019, le patrimoine net des 10% les plus
aisés est 43 fois supérieur à celui des 50% les plus pauvres. Mais la plupart du temps, les inégalités de
patrimoine se font remarquer au moment de l’héritage.

- les différences de répartition du revenu (donc ce qu’un individu ou un ménage gagne en une
année). Les inégalités de revenu sont particulièrement présente au travail que ce soit entre les
salariés, au licenciement, etc. Par exemple, aujourd’hui on s’aperçoit que 10% des travailleurs les
plus riches gagnent 48,9% des revenus totales du travail, tandis que les 50% les plus pauvres ne
gagnent que 6,4%. Mais en France, les inégalités de patrimoine sont plus importantes que les
inégalités de revenus. Cela s’explique en raison du lien entre revenu et patrimoine, car les inégalités
de patrimoine augmentent les inégalités de revenus entre les ménages.
=> Ces deux types d’inégalités sont les plus présente car elles sont d’une part très rependue mais
aussi d’autre part car elles sont à l’origine de nombreuse inégalités sociales.

Par ailleurs nous retrouvons également les inégalités sociales qui ne se caractérise non pas par une
liste exhaustive mais par les inégalités d’accès à la culture dont la fracture numérique entre les
générations et population défavorisé, les inégalités d’accès aux loisir et lieux culturels, les inégalités
d’acquisition de capital sociale, les inégalités de santé, d’accès au logement, de poursuite d’étude,
etc. On dit qu’elles sont cumulatives car elles s’entrainent entre elles par ex : les inégalités de
revenus et patrimoine donnent naissances à des inégalités d’accès au logement, santé, éducation, …
Elles sont interactives mais elles sont aussi liées entre elles par des processus cumulatifs qui alimente
la polarisation de la structure sociale : les avantages des uns s’additionnent pendant que les
désavantages des autres se renforcent. Une autre caractéristique des inégalités économique et
sociale c’est qu’elles ont tendance à se reproduire d’une génération à une autre.

Il existe des indicateurs afin de mesurer les inégalités : on peut tout d’abord utiliser les
regroupements de populations en déciles suivant les revenus qu’ils ont et calculer ainsi le rapport
interdécile. Un décile découpe la population en tranche de 10% en fonction du revenu ou du
patrimoine dans un ordre croissant. En dessous du premier décile de revenu on retrouve les 10% les
moins aisé de la population et au-dessus du dernier décile on retrouve les 10% le plus aisé de la
population. Au dernier décile il y a des revenus très inégaux du fait qu’il n’y a pas de bornes
supérieures. Le rapport interdécile mesure le rapport entre le revenu minimum des 10% les plus
aisés de la population et le revenu maximum des 10% les moins aisés de la population. L’intérêt étant
de résumer en un chiffre la distribution de la variable étudiée. Plus le résultat est élevé plus les
inégalités sont présente. En revanche il ne donne aucun renseignement sur la distribution des 2
extrémité retenue, là où les écarts sont les plus marqués. Par ailleurs on peut utiliser la courbe de
lorenz qui permet d’en déduire le coefficient GINI compris entre 0 et1, les inégalités sont d’autant
plus fortes que le coefficient est élevé.

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