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Proposée par : Pascale et Frédéric Lafon (Lycée Jay de Beaufort , Périgueux (24), Académie de Bordeaux
Modalités de la MEA :
par le travail de groupe
par l’autoévaluation
par la mise en ligne et la comparaison des productions des différents groupes (classe renversée)
Contexte de l’activité Activité en classe entière ou en demi-groupe
La classe est répartie en plusieurs groupes. Les groupes ont le choix entre deux scénarii de
tâche complexe différent selon leur niveau d’ambition : les plus motivés peuvent choisir
sur la base du volontariat le scénario de l’incidence fiscale.
l’élève doit être capable de définir les notions de recettes publiques ,
de prélèvements obligatoires de recettes fiscales , d’impôts directs et
indirects enfin d’impôts proportionnels et d’impôts progressifs afin
de les distinguer et de les illustrer
L’élève doit-être en mesure d'expliquer La complexité des
comparaisons dans le temps (analyse longitudinale) et dans l’espace
(analyse transversale) des prélèvements obligatoires
L’élève doit être capable de transférer la maîtrise de recettes
publiques à des situations problèmes
L’élève doit-être capable de voir les prolongements en s’appuyant sur
des recherches personnelles et des exemples d'actualité
Chaque groupe est doté de deux ordinateurs portables, de 4 écouteurs pour visionner les
vidéos et pour répondre aux questions et opérer son travail. Les productions seront par la
suite déposées sur la partie classe renversée du pearltrees de la filière ES du lycée Jay de
Beaufort : ici
Niveau : Première
Thème : Thème 5 – Régulations et déséquilibres
Prérequis nécessaires :
Introduction le budget de l’Etat
Cette séquence se situe après le point 3.3 qui a permis de se rendre compte
Document 1 : que les marchés ne sont pas forcément des marchés de CPP
Les acteurs des finances publiques sont tous les organismes, publics et privés (ex : l’Unedic), financés
principalement par des prélèvements obligatoires sur les ressources des Français (sur leurs revenus,
leur patrimoine, etc.) ou leur consommation et intervenant dans un but d’intérêt général.
Il s’agit :
de l’État ;
des collectivités territoriales et de leurs groupements : communes, départements, régions,
collectivités d’outre-mer, collectivités à statut particulier, établissements publics de
coopération intercommunale, syndicats mixtes, etc. ;
des organismes de protection sociale : organismes obligatoires de Sécurité sociale, Unedic ;
d’organismes divers d’administration centrale et sociale : opérateurs de l’État (notamment
établissements publics nationaux), organismes finançant des politiques sociales (ex :, Fonds de
financement de la protection complémentaire de la couverture universelle du risque maladie,
Fonds de financement de l’allocation personnalisée à l’autonomie). Y sont inclus également
des organismes de droit privé participant à la puissance publique ;
de l’Union européenne.
Source : http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/finances-publiques/definition-
histoire/definitions/qui-sont-acteurs-finances-publiques.html
Document 2 : Cliquez ici pour regardez la vidéo de dessine moi l’économie : le budget de l’Etat
La notion de prélèvements obligatoires fut à l’origine définie par l’OCDE (Organisation de coopération
et de développement économiques) comme recouvrant l’ensemble des "versements effectifs opérés
par tous les agents économiques au secteur des administrations publiques (élargi en Europe aux
institutions de l’Union européenne), tel qu’il est défini en comptabilité nationale, dès lors que ces
versements résultent, non d’une décision de l’agent économique qui les acquitte, mais d’un processus
collectif de décisions relatives aux modalités et au montant des débours à effectuer, et que ces
versements sont sans contrepartie directe"
Les finances publiques distinguent les différents types de prélèvements obligatoires selon la nature
de leur contrepartie :
les impôts : prélevés sur l’ensemble des contribuables, ils trouvent leur contrepartie dans les
dépenses de l’État ;
les cotisations sociales : prélevées au profit des organismes de protection sociale, elles ont
une contrepartie dans les prestations sociales ;
les taxes fiscales : perçues sur les particuliers à l’occasion de la fourniture d’un service, sans
équivalence absolue entre son montant et son prix (ex : taxe locale d’équipement, taxe
funéraire).
Cette classification est indépendante de la dénomination retenue. Par exemple, la taxe sur la valeur
ajoutée (TVA) n’est pas une taxe mais un impôt.
Le niveau des prélèvements obligatoires est mesuré par la part qu’ils occupent dans la richesse
nationale. Il constitue un indicateur de l’intervention publique, qui ne peut s’interpréter
indépendamment des choix politiques d’organisation de la société.
Source : http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/finances-
publiques/approfondissements/prelevements-obligatoires-france-pays-occidentaux.html
Questions :
1. Pourquoi parle t’on de prélèvements obligatoires
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2. En fonction de quels critères différencie-ton les prélèvements obligatoires ?
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Etape 12 – Analyse
Document 4 :
Document 5 :
Le TPO apparaît relativement élevé en France par rapport aux autres grands pays développés, mais a
connu une évolution similaire à celle des autres pays de l’OCDE (qui est passé, en moyenne, de 25,4%
du PIB en 1965 à 33,8% en 2009 et 33,9% en 2010 soit une hausse de _____%) et de l’Union
européenne (qui est passé, en moyenne, de 27,6% en 1965 à 38,4% en 2009 soit une hausse de
______%).
L’ensemble des pays de l’OCDE s’est récemment engagé dans une politique de maîtrise du taux de
prélèvements obligatoires : ainsi, après avoir progressé de près de 10 points entre 1965 et 2001, le
TPO s’est ensuite stabilisé jusqu’en 2007, avant de diminuer du fait de la crise financière. La nécessité
de maîtriser les déficits et la croissance de l’endettement publics tend toutefois à faire augmenter à
nouveau ce taux dans la zone euro depuis 2011.
Source : http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/finances-
publiques/approfondissements/prelevements-obligatoires-france-pays-occidentaux.html
Questions :
5. Complétez les trous
6. La France se différencie-t-elle de ses partenaires
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Document 6 :
Cependant, le taux de prélèvements obligatoires est une construction statistique dont la pertinence
ne doit pas être surestimée. Le TPO n’est pas un bon indicateur du "poids" de l’État.(….)
Plus généralement, la signification des comparaisons internationales de TPO est limitée. En effet, ce
taux apparaît plus faible dans les pays, comme les États-Unis, où l’assurance maladie et les régimes de
retraite sont très largement privés. Les cotisations sont alors versées à des mutuelles, des assurances
ou des fonds de retraite privés et ne constituent pas des prélèvements obligatoires.
L’évolution du TPO d’une année sur l’autre doit être également interprétée avec précaution. Ainsi, ce
taux diminue, toutes choses égales par ailleurs, si la Sécurité sociale baisse les cotisations sociales
obligatoires et cesse de rembourser certains médicaments qui sont ensuite pris en charge par les
ménages ou par des mutuelles dont le coût augmente en proportion. De même, à déficit public
constant, une nouvelle subvention à la recherche tend à accroître les prélèvements obligatoires, alors
que cela n’est pas le cas d’une nouvelle exonération d’impôt en faveur de la recherche.
Enfin, le montant des prélèvements obligatoires est étroitement lié à la conjoncture économique.
D’une part, les recettes fiscales ont tendance à augmenter en période de forte croissance et à diminuer
lorsque l’activité se ralentit. D’autre part, le TPO dépend de l’évolution du PIB exprimée en euros
courants : il est donc sensible à la croissance économique et à l’inflation.
Ainsi, il est sans doute plus instructif de s’intéresser à la structure des prélèvements obligatoires, par
laquelle la France se singularise. En effet, la France est l’un des pays industrialisés où la part dans le
PIB des cotisations sociales versées aux administrations publiques est la plus élevée (18,8% en 2011
selon les chiffres établis par l’OCDE, qui diffèrent légèrement de ceux calculés par l’INSEE, contre 16,9%
pour l’Allemagne, 8,4% pour le Royaume-Uni et 6,2% pour les États-Unis), tandis que la part des impôts
sur le revenu et les bénéfices y est relativement faible (10,1% du PIB en 2011 contre 11,8% aux États-
Unis, 11% en Allemagne, 12,9% au Royaume-Uni, 15,17% en Suède et 29,4% au Danemark).
Cette structure n’est pas sans conséquences. D’une part, le travail est relativement taxé en France par
le biais des cotisations sociales et patronales. D’autre part, la progressivité des prélèvements
obligatoires payés par les ménages, c’est-à-dire le fait que ces prélèvements croissent plus que
proportionnellement aux revenus, repose pour l’essentiel sur une base étroite.
Source : http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/finances-
publiques/approfondissements/prelevements-obligatoires-france-pays-occidentaux.html
Questions :
7. Pourquoi le taux de prélèvement obligatoire ne permet-il pas vraiment d’opérer des
comparaisons internationales ?
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8. En quoi le taux de prélèvement obligatoire est-il très sensible au contexte économique et
social ?
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9. Quelle est donc la meilleure façon de comparer les pays du point de vue des prélèvements
obligatoires ? En quoi la France se différencie t’elle de ses partenaires ?
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Document 7 : Cliquez ici pour regarder la vidéo Tout comprendre sur l'impôt
Questions :
10. Quels sont les deux caractéristiques essentielles pour définir un impôt ?
Caractéristique 1 :
Caractéristique 2 :
11. Distinguez impôts directs et impôts indirects :
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12. Distinguez impôts proportionnels et impôts progressifs
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Document 8 : Quels sont les différents impôts perçus par l’État ? (voir l'animation)
Questions :
13. Quel est le poids des impôts proportionnels , des impôts progressifs dans la structure fiscale
française . Que pouvez-vous en conclure ?
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