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SECRETARIAT GENERAL
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DIRECTION DES ETUDES
ET DE LA PLANIFICATION
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COMITE DE PILOTAGE EVIPNet-BURKINA
Janvier 2010
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TABLES DES MATIERES PAGES
INTRODUCTION…………………………………………………..…………………………4
I- CONTEXTE GENERAL………….……………………………….………………………4
I-1 Contexte…………………………………………………….…………………….………4
III-4 Les évidences disponibles et les expériences connues ne sont pas utilisées aux
2010-2013 …………………………………………………………………………………..17
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LISTE DES TABLEAUX
Tableau N°1 : Identification des stratégies et des activités par objectifs
Spécifiques
Tableau N°2 : Planning des activités du plan d’action 2010-2013 et coûts estimatifs
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INTRODUCTION
I- CONTEXTE GENERAL
I.1 Contexte
Pays sahélien enclavé, le Burkina Faso a une superficie de 274 200 Km2 avec un
climat tropical de type soudanien. Il est confronté aux effets persistants des cycles
successifs de sécheresse, dans un contexte de dégradation accélérée des
ressources naturelles et de l’environnement.
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Selon le recensement général de la population et de l’habitat de décembre 2006, sa
population était estimée à 14 017 262 habitants, avec des caractéristiques
démographiques qui se résumaient à un taux de croissance démographique moyen
de 3,1% par an entre 1996 et 2006, une composition par sexe de 51,7% de femmes
contre 48,3% d’hommes, et une forte inégalité de peuplement selon les régions
variant entre 22 et 1154 habitants au km2.
Sur le plan socioculturel, le pays compte 67 ethnies ayant, pour la plupart, des
attitudes, des comportements et des pratiques susceptibles d’avoir des
répercussions néfastes sur la santé des populations.
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L’organisation du système national de santé est faite sur 03 niveaux qui sont :
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Le taux de fréquentation des formations sanitaires a doublé entre 1998 et 2007
passant de 19,8% à 42,6% et le rayon moyen d’action des CSPS de 9,98 km à
7,69 km pour la même période (Annuaire statistique DEP/Santé 2007).
Dans le domaine de la lutte contre le VIH/SIDA et les IST, des efforts importants ont
été déployés. Ce qui a permis de réduire et de stabiliser la prévalence du VIH en
dessous de 2% dans la population générale (1,6% en 2007).
Malgré les efforts déployés, les indicateurs de santé du Burkina Faso demeurent
faibles. Parmi les principales raisons qui expliquent cette situation, il y a entre
autres : une croissance démographique élevée, des taux de morbidité et de mortalité
également élevés, les mauvaises conditions d’hygiène et d’assainissement, la
faiblesse et la mauvaise gestion des ressources humaines en santé, mais aussi
l’insuffisance des revenus économiques des ménages pour la santé.
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I.2. JUSTIFICATION DE L’ELABORATION DU PLAN D’ACTION 2010-2013
- développer les capacités nécessaires à une culture de prise de décision et ce, par
des preuves scientifiques dans les pays à faible revenu ;
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d’action a suivi le processus suivant: constitution d’un comité restreint de 05
membres le 20 mai 2009 à la fin de l’atelier, chargé de rédiger un draft du plan
d’action
• Élaboration dudit plan par le comité restreint entre Mai 2009 et Janvier 2010 et
sa ventilation aux différents membres du comité élargi pour lecture et
amendement ;
• Organisation d’un atelier d’amendement et d’adoption du plan par le comité
élargi d’EVIPNet-Burkina en Janvier 2010 ;
• Finalisation de l’élaboration du plan d’action par le comité restreint
• Présentation du document finalisé aux autorités du ministère de la santé et sa
soumission du plan d’action pour recherche de financement
Selon le plan stratégique de 1995, le domaine de la recherche pour la santé est sous
la coordination technique de l’Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS),
l’un des quatre instituts du CNRST.
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- le Laboratoire national de Santé publique de Ouagadougou ;
Enfin, des ONG nationales et internationales ainsi que des bureaux d’études privés
mènent des activités de recherche pour la santé au Burkina Faso.
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par l’intervention des partenaires extérieurs. C’est pourquoi, l’allocation de
ressources financières aux institutions de recherche par le budget de l’Etat et la
création du Fonds d’appui à la recherche en santé (FARES) constitue des éléments
positifs qui améliorent les capacités de financement de la recherche pour la santé.
Malgré les efforts consentis par le gouvernement ces dernières années, ce
déséquilibre persiste. En effet, selon une étude menée en 2007 sur le financement
de la recherche en santé au Burkina, il ressort que l’apport financier des partenaires
extérieures à la recherche pour la santé représente 87,5% tandis que celui du public
est 12,3% et le privé national 0,2%.
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III.3-Les organes de gestion et les mécanismes de diffusion
Les organes de gestion de la recherche pour la santé constitués par les conseils
scientifiques, les comités de gestion ou conseil d’administration et les comités
d’éthique existent et fonctionnent dans la plupart des structures de recherche.
Cependant, certains comportent encore des insuffisances. Les conseils scientifiques
ont essentiellement un rôle consultatif. Ils se réunissent une fois par an et leurs
principales attributions portent sur l’orientation scientifique des centres de
recherche, leurs priorités de recherche, la qualité et la pertinence des protocoles de
recherche élaborés et l'évaluation de la qualité des résultats de recherche. En ce
qui concerne les comités de gestion, ils ont un pouvoir délibératif et se réunissent
une ou deux fois par an autour des documents financiers et de planification des
centres de recherche.
Les questions d’éthique dans la recherche pour la santé, prennent de plus en plus
une place importante au sein des centres et instituts de recherche avec la création
des comités institutionnels d’éthique : Centre Muraz en 1998, le CRSN en 2000,
l’IRSS en 2004 et le CNRFP depuis 2008. Le comité d’éthique de la recherche en
santé a été créé depuis 2002 par décret No 2002-536/PRES/PM/MS/MESSRS du
21/11/202. Il a pour mission principale de promouvoir l’éthique de la recherche en
santé au Burkina Faso. Les insuffisances constatées actuellement en éthique de la
recherche portent sur le nombre d’études soumis ou non à l’examen du comité
d’éthique, la question du consentement éclairé, la surveillance des études en cours,
la déclaration de conflit d’intérêts de l’investigateur et la formation en éthique ;
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• les Journées des sciences de la santé de BOBO (JSSB) et les journées
scientifiques de Nouna : ces journées constituent un cadre de partage et de
promotion des résultats de la recherche en santé ;
• les revues scientifiques au plan national et international. Elles sont disponible surtout
dans les universités et les centres de recherche pour la santé. Mais, elles sont parfois
méconnues, ce qui pose le problème de la diffusion des résultats de recherche au
bénéfice des acteurs de la recherche voire du public ;
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produits sanitaires, aux accords internationaux et aux droits de propriété
intellectuelle entre autres.
La mise en place de la stratégie EVIPNet-Burkina fait partie des efforts développés
par le Burkina Faso pour corriger ces insuffisances.
Le plan d’action de EVIPNet vise à promouvoir une large diffusion et une utilisation
systématique des résultats de recherche pertinents dans les prises de décisions en
matière de santé, la formulation des politiques, programmes et projets de santé.
IV.2.1- BUT
Promouvoir l’utilisation des résultats de recherche dans la prise de décision, ou la
formulation des politiques, programmes et projets de santé.
IV.2.2- OBJECTIFS
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IV.3- STRATEGIES ET ACTIVITES
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- Renforcer les capacités - Formation des - Former les différents acteurs.
des différents acteurs différents acteurs
pour une meilleure (décideurs,
l’utilisation des résultats journalistes) pour
de recherche pour la prise l’utilisation des
de décision résultats de
recherche.
- Voyages d’études, - Effectuer des voyages d’études.
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VI. SUIVI ET EVALUATION DU PLAN D’ACTION 2010-2013
La coordination du projet sera assurée par l’équipe d’EVIPNet-Burkina qui en est le
promoteur. A cet effet, le responsable de l’équipe exercera le rôle de coordonnateur
projet. En tant que coordonnateur, il est le responsable du projet qu’il coordonne et
supervise les activités. Il de ce faite le répondant auprès du ministère de la santé,
des partenaires techniques financiers et les responsables des réseaux EVIPNet
Africa, Asie et Europe et d’autres bailleurs de fonds.
- Il est assisté dans ces taches par un secrétariat exécutif permanent chargé du
suivi de la mise en œuvre des activités du plan d’action. Les fonds du projet seront
logés à la DEP du ministère de la santé suivant une ligne budgétaire spécifique avec
des possibilités de décaissement sans grande contraintes administratives. Les
sorties de fonds s’effectueront selon les procédures de décaissement de la DEP du
ministère de la santé. Le suivi des activités du plan d’action sur le terrain sera
conjointement effectué par l’équipe de pilotage d’EVIPNet-Burkina, le ministère de la
santé et les bailleurs de fonds suivant un protocole de collaboration
consensuellement élaboré. Il se fera à travers des réunions périodiques du comité
restreint et du comité élargi, des rencontres trimestrielles et annuelles de suivi et de
réprogrammation/réajustement des activités.
Les activités de suivi évaluation du plan d’action 2010-2013 seront soutenues par
des supports élaborés à divers niveau.
Les indicateurs suivants serviront à mesurer le degré de mise en œuvre du plan :
- Taux de réalisation des activités programmées;
- Taux de réalisation des activités programmées avec financement sûr ;
- Taux de mobilisation des membres du réseau ;
- Taux d’absorption des fonds alloués ;
- Pourcentage de réalisation des réunions et ateliers institutionnalisés par le réseau
EVIPNet-Burkina
- Pourcentage de rencontres de programmations organisées
- Taux de promptitudes dans la rédaction et la transmission des rapports
trimestriels, des rapports d’exécution à mi-parcours du plan et final.
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