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EPIGRAPHE
Proverbe 37 : 2
IN MEMORIUM
II
IN MEMORIUM
A la mémoire de ma très chère tante, sœur Justine KAHUNGU pour qui nous avons
encouragé et apprendre à aimer le travail, nos prochains, les études comme source de notre
richesse et de notre épanouissement.
III
DEDICACE
Dieu tout puissant, lumière, mon sauveur et le protecteur da ma vie, grâce à qui je n’ai
rien à douter.
A mes parents Robert SENGE KINGENZI et Elysée KAHUNGU KAMBA pour tant
d’affection Parentale que vous avez toujours témoigné à notre égard, que le bon Dieu se
souvienne à jamais de vous.
A vous mon oncle Charles Kasinama et Angèle Malu pour votre soutien tant moral
que financière pour que je sois aujourd’hui ce que je suis.
A tous ceux qui nous ont encouragés durant nos études universitaires. Nous dédions ce
travail, fouit de persévéranced’abnégation et symbole de courage.
IV
AVANT PROPOS
Ce travail aurait pu être mené à bien sans appuis de tous ceux qui, de près ou de loin,
ont bien voulu nous apporter leur précieux concours.
Nous voulons, a cet effet, exprime spécialement notre profonde gratitude a tous ceux
qui ont permis l’aboutissement de ce travail, a l’occurrence le docteur KITSALI KATUNGO
Jean Hélène et l’assistant MUNANGI Trésor. Lapertinence de leurs remarque, leur droiture
morale ainsi que leur rigueur scientifique ont été pour nous l’indice d’un réelintérêt qu’ils ont
apportéà notre encadrement.
Nos remerciements s’adressent aussi à la famille KITENGE pour leur conseil a notre
égard. Enfin que tous les collègues de L2 sciences économiques et de gestion, trouvent ici
l’expression de notre profond attachement.
Hugo Senge
1
INTRODUCTION GENERALE
Les résultats obtenus grâce à cet outil sur le terrain commandent aux chercheurs et
théoriciens d’étudier les voies et moyens de sauvegarder cet outil, d’améliorer son
intervention et de permettre aux organismes qui le gèrent de perdurer et de se développer. Il
s’agit essentiellement de chercher les meilleurs voies devant assurer la pérennité des
institutions offrants ce service. Le présent travail de fin d’étude s’inscrit dans ce cadre de
recherche de viabilité financière d’une IMF. Portant du principe que pour perdurer et
prospérer, l’institution doit gérée au mieux les risque auxquels elle est soumise, en particulier
le risque de non remboursement des crédits octroyés, l’objectif de ce document a montrer
comment une institution de micro-finance peut évaluer les risques de non remboursement de
ses clients, et par suite, d’améliorer la rentabilité et efficacité de l’institution, ce qui est de
notre nature à garantir sa pérennité.
2
1. ETAT DE QUESTION
Toute institution de micro-finance est vulnérable aux risques.Quand bien même les
IMF ne peuvent pas éliminer tous les risques aux quels elles sont exposées, avec un processus
efficace de gestion des risques, elles peuvent réduire de façon significat ive, et par l’honnêteté
scientifique, nous avons le devoir moral d’apporter une solution aussi infine soit-elle à ce
problème. Dans le domaine de notre étude, certains travaux antérieurs ont été déjà réalisés.
Nous ne sommes certainement pas les premiers à porter notre intérêt sur ce sujet. A titre
illustratif nous citons ULEKU OYAKA qui avait parlé sur la problématique des crédits
octroyés aux membres des coopératives d’épargnes et de crédit, cas de la CADECO
Lubumbashi, il a montré que la non maitrise de la gestion rationnelle par les membres et le
choix non approprié des activités génératrices des recettes posent problème aux IMF. En
outre, le retard d’octroi de crédit par les IMF pousse les membres à devenir opportunité
d’activités. Le délai de remboursement ne tient pas compte de la rentabilité des activités mises
en place par les membres et afin le manque de supports des bénéficiaires et leurs suivi au
quotidien.
NYONZIMA Etienne qui avait parlé sur l’analyse financière d’une COOPEC, cas de
la COOPEC IMARA, sont rentables et que cette dernière est à mesure de faire face aux face
aux charges sans recourir à l’aide extérieur grâce aux produits réalisés par elle.
En d’autres termes, il fait découvrir les obstacles relatifs au système d’octroi des
crédits et les entraves à leur recouvrement dans la ville de Lubumbashi. Il a montré la
dégradation des crédits dans les mouvements coopératifs d’épargne et de crédit.
Il a montré que cette dégradation est due à la sélection des emprunteurs sur base des
éléments fictifs et des affinités, l’uniformisation des crédits, du taux d’intérêt, de l’échéance,
de la garantie et de la catégorie socioprofessionnel ; l’octroi des crédits sans garanties ou avec
garanties aléatoires, le manque de formation, d’accompagnement et de suivi des emprunteurs,
3
etc. Qui sont à la base de cette défaillance qui crée des incohérences et une défectuosité du
système d’octroi et de recouvrement des crédits.
Notre travail se démarque de ces travaux antérieurs du fait qu’il consiste à l’analyse du
risque financier que court les COOPEC / IMF dans l’octroi des crédits ainsi que la manière de
gérer ces risques.
2. PROBLEMATIQUE
La route vers la bancarisation de masse en RDC reste encore longue. 1La micro finance donne
l’accès à des services financiers et non financiers aux personnes qui ont de faibles ressources
et qui désirent obtenir de l’argent pour démarrer ou développer une activité génératrice de
recette. Pour se pérenniser et être viable, les institutions des micros finances doivent mettre en
place des mécanismes de gestion des risques auxquels elles seront confrontées.
Si les institutions de micro finance sont entrain de naitre et de croire, ce qui est le cas en RDC
particulièrement dans la ville de Likasi, d’autres part contre sont entrain de fermer leurs portes
ou sont entrain d’être liquidé par l’institution de tutelle qu’est la banque centrale. Plusieurs
causes sont à la base notamment, le manque d’un dispositif de contrôle interne, la
mégissionsdue aux décideurs des IMF, le manque d’expérience dans le domaine de la gestion
des IMF et ben sûre les mauvais octrois de crédit, cette dernière activité étant considérée
comme le pilier de toute IMF.
1
Carrefour micro finance, magazine d’infos du fonds de promotion micro finance en RDC, P.3
4
couvrir les insuffisances constatées dans le système financier formel. Les actions des agents
économiques prendront deux directions :
- Les agents qui disposent des moyens financiers, de l’épargne (entreprise), vont
profiter de l’incapacité des institutions financières formelles à honorer les demandes
des crédits des opérateurs économiques en se substituant en elles, et en finançant
directement ou indirectement ces agents à besoin de financement ;
- Les agents qui n’ont pas de moyens suffisants (entreprise et ménage), n’ayant pas
d’autres sources de financement, seront obligés de négocier leur financement avec les
premiers, quelque soit le taux d’intérêt. Il se développe alors, à cause du
disfonctionnement des institutions financières formelles, des activités informelles de
substitution relevant à la fois tant de la finance directe que de l’intermédiation
financière informelle.
2
KITSALI KATUNGO J. cours d’économie monétaire, CUKAS/KASUMBALESA, 2010-2011
3
KITSALI KATUNGO J.E., cours cit.
5
Le système financier moderne clase les institutions financières d’une façon générale
en quatre catégories. Elles partent de l’institut d’émission ou la banque centrale, aux banques
de dépôts ou banques commerciales agrées ; les banques d’affaires ou banques de
développement (qui octroient des crédits à moyen et long terme) jusqu’aux institutions
financières non bancaires ou institution spécialisées.4
Certaines de ces dernières ont étés créées dans le but de la mobilisation de l’épargne
(même les plus minimes) et l’octroi de petits crédits. C’est dans cette catégorie que se situe la
FINCA qui fait l’objet de notre étude. Vu ce qui précède à travers cette étude nous nous
posons la question suivante:
- La gestion des risques a-t-elle un impact sur la croissance financière d’une IMF? et si
l’octroi du crédit constituerait un risque.
3. HYPOTHESES DE TRAVAIL
L’hypothèse est une proposition de réponses provisoires à la question posée, c’est une
affirmation provisoire concernant la relation entre deux ou plusieurs variables.5
- La bonne gestion de risque par l’IMF FINCA s’explique par la décroissance du taux
de non remboursement des crédits octroyés par ce dernier, cela influence une
croissance de la rentabilité financière qui justifie l’impact de la gestion des risques de
crédit sur la rentabilité de FINCA.
Notre choix pour ce thème ne relève pas d’un hasard ; il est justifié par le fait que le
métier de banquier est un métier alléchant mais qui présente beaucoup des risques compte
tenu de la complexité des opérations bancaires. Ainsi le présent travail présente un intérêt réel
au point qu’en plus d’apporter des éclaircissements sur le rôle d’une institution financière non
bancaire, il s’atèle à l’analyse du risque financier que court cette dernière dans l’exercice de
ses fonctions. Par conséquent, les institutions de micro-finance dans leur ensemble et la
FINCA de manière particulière, trouveront ici, un outil pour renforcer des stratégies pour la
maitrise des risques liées à l’octroi de crédit.
4
KITSALI KATUNGO J. E., IDEM
5
KATELE MARC, cours de méthodes de recherches en scientifique, CUKAS/KASUMBALESA, inédit 2010-2011
6
Sur le plan personnel, ce travail nous a permis de bien comprendre les risques aux
quels sont exposés les IMF quand elles octroient des crédits mais aussi les risques externes.
La méthode est une démarche intellectuelle exigée par le schéma théorique appropriée
à elle en vue d’expliquer une série des phénomènes observé.6
Dans le cadre de ce travail, nous avons fait recours aux méthodes ci-après :
- La méthode analytique : pour analyser les documents et formulaires utilisables pour la
demande d’un crédit ;
- La méthode statistique : celle-ci nous a permis de données sous forme de tableaux.
5.2 Techniques
Pour récolter les données de notre travail, nous avons fait recours aux techniques de
documentation et d’interview.
6. OBJECTIFS DU TRAVAIL
6
KATELE MARC, IDEM
7
Dans le temps, notre porte sur les risques de crédit que courent les institutions
financières non bancaires en prenant en particulier le cas de la FINCA, lors du traitement des
opérations d’octroi du crédit, pour une période allant de 2011 à nos jours.
8. DIFFICULTES RENCONTREES
Lors de notre étude, nous nous sommes heurtés à quelques difficultés que nous avons
essayées de surmonter pour rendre la réalisation de ce travail effective, à savoir :
9. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Le second chapitre parle sur la présentation du milieu d’étude qui est FINCA ;
Le troisième chapitre concerne le risque et mode des gestions d’octroi des crédits dans
une IMF (FINCA).
8
Le présent chapitre se propose de définir les conceptions clés en rapport avec notre
sujet d’une part et de présenter la théorie générale de la micro finance ; c’est ainsi qu’il sera
subdivisé en deux section dont la première sera consacré à la définition des conceptions
opératoires et annexes contextualités par rapport à notre champ d’investigation, la seconde par
contre sera destinée à des théories faisant le soubassement de notre étude.
La définition des concepts de base nous permet d’expliquer et donner une image ou
conception exacte des mots utilisés ou des mots contenus dans notre sujet d’étude.
I.1.définition de la gestion
Il s’agit de toutes les techniques dont va faire usage l’homme pour se protéger contre
les effets néfastes lors de la réalisation du risque7. Le risque est l’exposition à une forte
probabilité de perte8. Le risque est un élémentaléatoire pouvant entrainer des dommages9. Le
risque n’est pas une mauvaise chose en soit, parfois, c’est important de prendre des risques
pour atteindre des objectifs louables qui valent vraiment la peine.
Ceci est particulièrement vrai dans IMF où les chargés de prêtprennent chaque jour
des risques en prêtant de l’argent aux personnes sans histoire en matière de crédit, ou qui
n’ont pas de garantie à offrir. Le risque est indispensable pour la bonne marche des activités
de micro crédits mais il est très important de prendre plutôt des risques calculés.
La gestion du risque ou la prise de risque calculés, réduit la probabilité des réaliser des
pertes et minimise le degré de la perte au cas où celle-ci arriverait. La gestion de risque
7
Craig Churchill et donne Coster, manuel de gestion des risqués en micro finance 2001.p2.
8
IDEM
9
IDEM
9
implique la prévention des problèmes potentiels et la détection anticipée des problèmes réels
quand ceux-ci arrivent;la gestionde risques doit suivre les trois étapes ci-après :
a) Identifier les vulnérabilités : avant de gérer des risques au sein d’une organisation, il
est important d’identifier au préalable les faiblesses, limites et menaces actuelles et
potentielles de l’organisation. Un aspect important de gestion de l’organisation à
court, moyen et longterme ;
b) Concevoir et mettre en œuvre des systèmes de contrôle: une fois que l’IMF àidentifier
ces points vulnérables, elle peut concevoir et mettre en exécution des mesures de
contrôles pour amoindrir ces risques. Par exemple, le recours préalablea une garantie
physique peut représenter une solution alternative pour minimiser les risques sur
créance dans un environnement financier particulier alors que la caution solidaire
peut-être un recourt approprié dans d’autre environnement ;
c) Suivre l’efficacité des systèmes de contrôle en place : une fois le système de contrôle
en place, les IMF doivent pouvoir suivre et apprécier son degré de fonctionnement et
son efficacité. Les outils de suivi consistent avant tout en un indicateur de
performance que les directeurs et administrateurs doivent établir et suivre à fin de
s’assurer de la bonne gestion de l’IMF. C’est trèsimportant de noter que les IMF ne
pourront pas complètement échappera l’ensemble de risque auxquels elles sont
exposées.
10
YERO HIBRAHIM, gestion financière internationale, cours, inédit, L1 econ.et de gestion, UNILI, inédit, 2012-
2013
10
Pour réduire la vulnérabilité aux risques opérationnels, les IMF doivent élaborer des
politiques et procédures qui servent de système de contrôle interne à l’organisation.12 Ces
mesures des contrôles sont préventives et détectrices ; Les contrôles préventifs empêchent les
résultats indésirables de se produit
Les risques externes échappent le plus souvent au contrôle interne de l’IMF concernée,
cependant il est nécessaire que ces risques soient perçus comme des défis auxquels l’IMF doit
faire face au risque d’être exposée à des faibles performances.
11
MIMPIYA AKAN op.cit P.510
12
MIMPIYA AKAN op .cit P.620
13
IDEM
11
Ce type de risque est sans doute le plus important de tout risque auxquelssont exposées
les institutions financière dans la mesure où il met le plus en cause la survie de l’organisation,
il résulte à la fois des facteurs liées à la santé de l’économie (récession/expansion) et des
facteurs spécifiques aux emprunteurs.
En outre ce genre des risques liés au crédit peut être décomposé en trois
compartiments :15
Le risque de crédit pose des problèmes délicats de mesures du faite que les pertes
possibles sur une contre partie dépendent non seulement des engagements mais aussi de la
probabilité de défaut des contre parties, qui n’est pas facilement mesurables.
14
André farder, all : finance entreprise ; collection syntaxe ; éd. ISSA Pearson éducation France ; 2008 P.5
15
J.DESSIC, gestion des risques et gestion d’actif de banque, 2e éd. . Dunod, paris 2003, p .72
12
Ne pas pouvoir honorer ses engagements à court terme, avoir des ressources dont le
terme inchangé.18
16
A. SERVIGNY, le risque de crédit : Nouveaux enjeux bancaire, 2e éd. Dunod, Paris 2003, P.72
17
S. DE COUSSERGUES, Gestion de la banque, éd. ; Dunod, Paris, 1999, P.105
18
A. SURLEY, le risque de crédit, nouveau enjeux bancaire, éd. Dunod. Paris, 2003 P.96
13
- Les empois et ressources doivent être analysés selon leurs liquidités et exigibilités
réelles et non juridique. Ainsi, les dépôts à vues sont souvent plus stable que le dépôt
de la clientèle ; les comptes débiteurs de la clientèle, à court terme par définition sont
souvent plus immobilisés que le crédit à échéance plus lointaine ;
- Les innovations financières de ces dernières années modifient le risque d’illiquidit de
la banque : En le minorant grâce au développement des marchés secondaire de
créances négociables, ainsi la titrisation des crédits.
C’est donc l’absence d’un dispositif de sécurité qui fait courir à la banque ce risque.
Une mesure clé pour la minimisation des risques de liquidité se réfère à la gestion de la
trésorerie. Cette gestion suppose la mise en place d’un plan de trésorerie, qui permet de
s’assurer que le montant de l’encaissement est, en tout temps, égal ou supérieur au montant
des décaissements.21
Suivre et apprécier son degré de fonctionnalité et son efficacités, les outils de suivi
consistent avant tout en un indicateur de performance que les directeurs et Administrateurs
doivent établir et suivre afin de s’assurer de la bonne gestion de l’IMF.
C’est très important de noter que les IMF ne pourront pas complètement échapper à
l’ensemble de risque auxquels elles sont exposées.
19
J.P PATAT : La monnaie financière et politique monétaire, 6E éd. Economica, Paris, 2002, P.83
20
MIMPIYA AKAN op .cit. P .510
21
IDEM
14
La question du risque de taux d’intérêt est délicate dans la mesure où il existe de nos
jours une multitude de taux avec les formes diverses.22 On pourrait citer notamment ; les taux
directeurs de la banque centrale, les taux du marché monétaire pour les titres de créances
négociables, les taux du marché financier ou taux à long terme pour les obligations, taux de
placement à court terme pour les comptes sur livrets, les taux débiteurs (créditeurs) payés par
un emprunteur (une banque) à son banquier (à ses déposants).
Les formules de taux vont des taux fixes aux taux variables en passant par les taux
révisables et les taux administrés. En outre, l’impact de l’évolution défavorable des taux pour
la banque est encore plus marqué lorsqu’il existe des options « cachés » ou « implicites » dans
les produits bancaires. C’est notamment le cas des remboursements anticipés ou des dépôts à
vue lorsque ceux-ci sont transférés vers des placements plus rémunérateurs du fait des
conditions du marché. En effet dans une telle situation, la banque aura du mal à prévoir et
mesurer avec exactitude les incidences du comportement futur de sa clientèle.23
Le risque de taux est celui causés par la modification de l’équilibre entre l’offre et la
demande de capitaux. C’est donc celui supporté par l’institution financière qui détient des
créances et des dettes à taux fixe du faite de l’évolution ultérieure des taux d’intérêt.
La détention de créances et dettes en devise fait peser sur les institutions financières,
un risque de change découlant de la variation du cours des devises dans lesquelles les
créances et dettes sont libellés par rapport au franc.24
On notera que le risque de change et le risque de taux sont impliqués puisque dans une
opération de change à terme l’achat ou la vente au comptant de devises, première étape de
l’opération donne naissance au risque de change et que le placement des franc ou devises sur
les marchés de capitaux, deuxième étape donne naissance à un risque de taux. Dans un
système de taux de change flottant, dés qu’une entreprise ou un individu réalise une opération
qui implique une entrée ou une sortie de devise dans le mois ou les années à venir, il supporte
22
H.VAN GREUNING ets.BROJAVIC : analyse et gestion du risque, éd .ESKA, paris, 2004, p .121
23
J.P.PATRA ,op .cit,p .122
24
C.DE LA BAUNE et Ali, couverture des opérations sur le risque de change par la BCC, en ligne, le 23janvier
2010.
15
un risque de change car l’entreprise ou l’individu ne connait pas à l’avance le cours de cette
devise et donc la contrepartie de ses flux en devises dans sa monnaie.
Ce type de risque de change est désigné sous les termes « risque de change de
transaction ou de conversion ». Les taux de change peuvent aussi avoir des impacts sur la
valeur de l’entreprise, celle-ci étant égale à la valeur actualisée des flux qu’elle générera dans
la future. La variation de valeur de l’entreprise due aux fluctuations des taux de change traduit
le risque de change économique. Enfin, les variations des taux de change ont des effets sur les
états comptables et, en particulier, sur les résultats comptables des entreprises, ce qui
correspond au risque de change de traduction ou comptable.
Tout crédit est une anticipation de recettes futures. Tout crédit comporte le risque que
ces recettes ne se produisent pas et qu’aucun remboursement ou bien un remboursement
partiel n’ait lieu à l’échéance. Ce risque appelé risque d’insolvabilité est essentiel dans
l’activité de l’institution de micro finance dont une des fonctions est la distribution de crédits.
L’appréciation du risque d’insolvabilité est donc une première importance et on peut
schématiser ainsi le comportement de l’institution conférée à ce risque : un crédit n’est
accordé que si le banquier estime à que la probabilité de remboursement excède celle de non
remboursement.
25
JOI BESSIS : risque de crédit et gestion de portefeuille de prêt bancaires, éd .Dunod, paris 2009, p .153
16
rechercher d’autres moyens d’appréciation des risques d’insolvabilité reposant sur des
méthodes statistique.
Les politiques de contrôle interne et les procédures conçues pour réduire efficacement
les risques de fraude commis par un employé ne sont généralement pas efficaces quant il
s’agit des fraudes provenant d’une connivence entre les employés ou de l’administration.27 Ce
cas se manifeste quand un haut cadre utilise son autorité pour inciter un subordonné à violer
les politiques de contrôle et les procédures, pour permettre au haut cadre de commettre la
fraude.Suivre et apprécier son degré de fonctionnalité et son efficacité, les outils de suivi
consiste avant tout en un indicateur de performance que les directeurs et administrateurs
doivent établir et suivre afin de s’assurer de la bonne gestion de L’IMF.C’est très important
de noter que les IMF ne pourront pas complètement échapper à l’ensemble de risque auxquels
elles sont exposées.
I.3CROISSANCE FINANCIERE
26
MIMPIYA AKAN op .cit p .690
27
ANDRE FARDER all. finance entreprise ; collection syntaxe ; éd. ISSA Pearson éducation France ,2008 P.38
28
NAISEN, BUSNESS, cycle and national inconnue .Y 1951 PP 842
17
Il ne faut donc pas confondre la croissance comme une augmentation régulière des
quantités produites, on parle ainsi de la croissance d’une entreprise ou d’une activité
économique mais le terme croissance financière concerne en revanche l’ensemble
d’unportefeuille.29
Dans cette partie, nous allons présenter l’institution de micro-finance sous ses
origines, ses définitions, ses objectifs, ses services organisés ainsi que ses catégories.
Depuis plusieurs années, dans les différents pays du monde, la micro-finance existe
sous diverses formes. Mais elle n’a connu son organisation réelle que depuis une trentaine
d’années. Dans les années 60 et 70, étaient apparut des programmes des prêts à faibles taux
dont le principe est repris sous leurs formes actuelles. Un des premiers succès reconnus
comme banque de pauvre et était la « Gramen Bank ».
L’idée de la Gramen Bank est une venue de M.YUNUS lorsqu’il prêta de sa poche
l’équivalant de 27$ USD sans gage à un groupe de 42 femmes rempailleuses de chaises de
son pays Bangladesh. Du fait qu’elles remboursaient tous leurs prêts dans les délais prévus et
vu leur enthousiasme et leur solvabilité, il décida d’étendre son système à plusieurs villages
du Bangladesh. Il demanda aux habitants des villages de son pays de s’organiser en groupe de
cinq personnes solidaires qui devraient se réunir toutes les semaines pour rembourser leurs
prêts échangéleur point de vue sur l’utilisation de ces prêts. Signalons que le crédit accordé
par YUNUS était du type solidaire et lorsque l’un de groupe fait défaut, les autres sont obligés
à assumer sa part. Considéré (Gramen Bank) comme un ONG, en 1983, l’institution adopte le
29
NAISEN, BUSNESS op .cit. p830
30
Microrate et inter-American développement Bank sustainable développement département ,micro,small and
entreprise, division, indicateur de performance pour les institutions de ,micro fin, guide technique, mars 2003,
P .42
18
statut et fut reconnue par le gouvernement du Bangladesh comme une banque indépendante.
Actuellement, elle se fait sentir dans près de 36.000 villages et prête à plus de 3.500.000
personnes.
I.1.2 Définitions
Plusieurs manières existent pour définir ce mot, bien qu’il n’ait pas encore trouvé une
place dans le dictionnaire. Néanmoins, les activités organisées par celle-ci : micro épargne,
micro crédit, micro assurance, transfert d’argent et par rapport à sa clientèle nous permettent
de formuler et donner quelques définitions.
Selon la banque centrale, la micro finance est une activité exercée par une personne
morale autre qu’un établissement de crédits, qui offre, habituellement et en vue de lutter
contre la pauvreté des services financiers à une population évoluant pour l’essentiel en marge
du système bancaire traditionnel.31
L’accent mis par la banque centrale est sur l’offre des services des crédits et épargnes
sans qu’elle parle des services sociaux. Elle a parlé de la population évoluait sans parler des
pauvres. Planète finance, un site web définit la micro finance comme « l’offre des services
financiers aux populations pauvres et exclues du système bancaire, sans ressource, ni droit de
propriété ».32. Notons que le fonctionnement permanent est conditionné par un agrément.
Cependant, pour les objectif des millénaires qui prévoient la réduction de l’extrême
pauvreté, la micro finance est l’un des programmes qui étaient pris en compte. A cet effet, la
micro finance à comme objectif si important « la lutte contre la pauvreté ». A coté de celui-ci,
institution de micro finance étant une société lucrative, elle a aussi comme second objectif,
celui de la « réalisation de bénéfices ». Par ailleurs, l’objectif de la lutte contre la pauvreté
pose deux problèmes pratiques :
31
MIMPIYA AKAN op. cit p. 320
32
WWW.planet finance.org /micro finance-entreprise/fiches
19
- Comment repérer ou savoir que l’on a touché ceux qui sont pauvres parmi les plus
pauvres ?
- Sachant que le cout de service de microcrédit à des pauvres est élevé, comment donc
trouver les moyens nécessaires de promouvoir et pus précisément financer de manière
durable sans y affecté le risque ?
Les gammes les plus fréquentes proposées sont : le micro crédits, le micro épargne, le
micro assurances, le transfert d’argentainsi que les découvertes (le débit en compte).
I.1.4.1 Le crédit
Le dictionnaire universel définit le mot crédit étant une faculté de se procurer des
capitaux, par suit de la confiance que l’on inspiré ou de la solvabilité que l’on présente.33 Cela
veut dire que le crédit est un acte de confiance qui comporte pour l’emprunteur l’engagement
de remboursement à l’échéance et l’occasion de construire son capital.
C’est ainsi que les IMF octroient aux micros entrepreneurs et aux ménager des crédits
orientés à des fins productives. Néanmoins, certaines IMF accordent des crédits de types
sociaux, c'est-à-dire destinés à la consommation à l’habitat, à la scolarité, aux soins
médicaux,…Il est donc normal que plusieurs activités soient financées par le même crédit ou
soit reparties entre investissement productif et la consommation.
Les institutions de micro finance utilisent deux méthodes pour servir sa clientèle, l’une
fondée sur un individu et l’autre sur un groupe :
- Crédit individuels : c’est le fait que les préteursdu secteur informel accordent des
crédits fondés sur la connaissance personnelle des emprunteurs plutôt que Sur une
33
Dictionnaire universel, édition 2004-2005
20
analyse de faisabilité complexe. Les crédits sont octroyés à un seul individu avec un
minimum de procédures bureautique par rapport aux secteurs formels ;
- Crédits de groupe : ils sont appelés aussi crédits solidaires. Ils font appel au
regroupement de 5 à 100 personnes (dépend de l’IMF) partageant les mêmes
sentiments.
I.1.4.2 L’épargne
L’épargne est ce qui reste des revenus après la consommation.34 Elle est aussi une
fraction d’un revenu qui n’est pas affecté à la consommation immédiate.35 A propos de ces
deux définitions, nous pouvons dire que l’épargne correspond à la partie du revenu disponible
qui n’est pas consacré à une consommation immédiate ; l’épargne est principalement
déterminée par le niveau du revenu réel. Plus le niveau du revenu d’un individu est élevé, plus
ce dernier est enclin à épargne
I.1.4.5 Le découvert
34
Ass .KITENDA adellar, micro économique, cours inédit, L1 sciences économiques et de gestion, UNILI, inédit,
2012-2013.
35
IDEM
36
DEFOURNY et Ali, économie sociale au nord et au sud, de boek-université, Bruxelles, 1999, p.51
21
commerciale, mais qui évitent certains secteurs jugés indésirable), n’ont jusqu’ici que
relativement peut investi dans le secteur de la micro finance.
A. Les dépôts
a) L’épargne volontaire
- Les dépôts à vue constituent la catégorie la plus utilisée des produits d’épargne. Ils
sont caractérisés par la souplesse des conditions d’accès :
Faible montant exigé pour l’ouverture d’un compte, proximité et accessibilité des
caisses, possibilité d’effectuer de petits versements et liberté de retraits à tout moment, facilité
d’exécution des opérations. Les dépôts à vue permettent aux populations de garder leurs
économies en lieux surs, à l’abri des pressions familiales. Le Livret de compte remis au
déposant lui permet de vérifier les opérations effectuées et le solde disponible dans le
compte ;
- Les dépôts à terme sont des dépôts bloqués pendant une période minimum de trois
mois et qui sont rémunérés par un taux prédéterminé.
Les dépôts à terme sont très peu développés pour au moins deux raisons. D’abord, les
populations ont des revenues très faibles. En suite il s’avère que la motivation essentielle de
l’épargne demeure l’accès au crédit, même si d’autres motivations comme la sécurité et la
précaution existent.
b) L’épargne obligatoire
L’épargne obligatoire est en relation directe avec le crédit. On trouve deux types
d’épargnes obligatoires :
- L’épargne préalable suit le postulat selon lequel un demandeur de crédit doit fournir
un effort financier minimum consistant à épargner régulièrement une certaine somme
37
DEFOURNY et Ali, op. cit.128-130
22
pendant une période à déterminer. Ce qui devrait prouver qu’il est capable d’apporter
au moment de sa demande de crédit une part des besoins de financement (au minimum
10%). Cette épargne est bloquée et parfois non rémunérée ;
- L’épargne de garantie sert à garantir le crédit consenti généralement à un individu ou à
un groupe. L’épargne de garantie est parfois utilisée en combinaison avec d’autres
formes de garanties (caution solidaire) de (groupe). La mobilisation de l’épargne de
garantie (ou selon les appellations : fonds de garanties, fonds de groupe, épargne
nantie) se fait selon trois procédés différents :
- Une constitution préalable de l’épargne par les moyens propres des demandeurs ;
- Un prélèvement sur le montant du crédit au moment de la mise en place du prêt. Ce
montant prélevé est bloqué comme garantie ;
- Une constitution de l’épargne au fur et à mesure que l’on rembourse le prêt. Ceci ne
constitue plus une garantie mais suppose une incitation à l’épargne.
B. Les subventions
Les dons ou les prêts sur réescompte à faible taux d’intérêtsémis par les
gouvernements et les organismes donateurs se substituent souvent à la mobilisation de
l’épargne par les institutions financières.
Mais, même lorsque ce type de fonds externes vient compléter l’épargne, l’expérience
a montré de manière convaincante que plus ils sont importants, moins l’institution est durable.
L’une des raisons en est que l’accès à des sources de fonds bon marché affaiblit la volonté de
l’institution de parvenir à l’efficacité opérationnelle
C. Les emprunts
Dans cette partie de notre travail, il sera question de présenter les théories de base sur
lesquelles se fonde notre sujet de recherche.
A partir de ces termes nous pouvons dégager les caractéristiques principales qui
peuvent nous permettrede définir les contours de la micro-finance. La micro-finance est
l’offre de service financier (crédit, épargne, assurance…) a des personnes vulnérables qui
n’ont pas accès au secteur financier traditionnel, elle vise à améliorer le revenu des
bénéficiaires par assurance…, formelles ayant trait à des petites sommes d’argents et visant à
assurer un gain ou à éviter une perte en transformant la position financière des individus qui y
font recours.
pénalitéappliquée à ceux qui ont exploité le groupe ou ceux qui ont manifesté l’intention. La
micro finance s’inspire de pratique financièrement traditionnelle en inde, en Afrique de
l’ouest. Sa version actuelle résultant de l’inventivité du docteur MUHAMED Yunus II dans
les années 70 au Bangladesh, le gramen Bank qui a résulté de cette innovation repose sur un
constat et un principe très simple « les pauvres des pauvres n’ont pas accès aux banques et
donc aux crédits car ne procédant rien qu’ils ne peuvent offrir des garanties ».
Les nouvelles entreprises issues des innovations remplacent les anciennes. C’est ainsi
qu’on parle de la destruction créatrice, cette approche est originale en économie, non pas que
les autres théories n’en tiennent pas compte, les théories de l’offre et keynésiennes sont
basées sur les observations et les hypothèses comportementales, mais elles raisonnent en
forme de l’équilibre globale, pour les keynésianismes la dépense publique peut permettre le
pleins emploie. Pour le néoclassique, il faut créer les conditions pour que le marchés s’ajuste.
II.1.HISTORIQUE
FINCA est née depuis 1984 sous l’inspiration de monsieur JOHN HATCH, un expert
en économie de développement, le docteur JHON, plein des bonnes fois et de volonté à la fois
met au profit de toutes la population sa qualité de docteur en économie de développement,
d’aider et de permettre aux micro-entrepreneurs œuvrant dans les pays en voie de
développement à pouvoir contré leurs capitaux, fructifier leurs revenus, s’épanouir grâce aux
épargnes en créant un mécanisme de prêt remboursable selon une période bien échelonnée
c’est même ça l’essentiel de la mission de FINCA. C’est depuis l’année 2003 que FINCA est
entrée en RDC plus précisément à Kinshasa c’est déjà le déboursement du 1er prêt qui arrive
en 2006 au mois de Décembre. Il y a eu naissance de deux branches (Gombe et marina) et
création du deuxième produit FINCA qui est le crédit individuel, après cette création de deux
branches à Kinshasa, il y a création d’une première branche hors Kinshasa qui est la branche
Matadi. En 2009, c’est l’arrivé de FINCA à Lubumbashi, ainsi on a créé la branche de
Lomami. En date du 1er Juin 2009, introduction en RDC du deuxième service FINCA qui est
l’épargne à Matadi. Puisqu’au départ FINCA n’a évolué en RDC qu’avec deux produits à
savoir : le prêt de grand groupe et le prêt individuel, sur réclamation des clients qui ne
pouvaient plus tolérer le prêt en grand groupe, d’une part car le montant était trop faible et
d’autres parts suite aux réunions très répétées (2 fois par mois) alors au mois d’Aout 2010 il y
a eu création d’un autre type de crédit qui est le crédit de petit groupe (SGL). Actuellement
FINCA compte 14 branches en cours dont :
1 branche à Likasi ;
2 branches à Lubumbashi ;
7 branches à Kinshasa ;
1 branche à Boma
26
En cours :
Nous allons présenter les différents qu’offre FINCA et dans lesquels se trouve la
réalisation de sa mission qui n’est autre que celle d’offrir des services financiers aux micros
entrepreneurs monde entier enfin de leur permettre de créer les emplois, cumuler les revenus
et d’améliorer les conditions de vie. Depuis sa création jusqu’à ce jour, FINCA dispose de
deux types de services à savoir :
- Service d’épargne ;
- Service de crédit.
II.2.1.2.1Dépot à vue :
- Le compte OAC au compte libre appelé surtout compte falanga ; c’est un compte
ouvert à tout client qui obtient un crédit FINCA, il peut également être à toute
personne qui en fait une demande, c’est un compte générateur d’intérêt créditeur de
1% l’an, les retraits sont illimités et les virements est sans frais.
- Le compte d’épargne : il y a encore deux sous compte à savoir :
Compte lisungi : ouvert à toute personne âgée d’au moins 18 ans ;
Avenir à vue : ouvert aux jeunes et aux enfants, l’âge est compris entre 0 à 24 Ans.
Le compte d’épargne génère les intérêts d’un taux de 2% l’an dans le sous compte
lisungi et 2,5% pour le compte avenir à vue.
27
- Compte avenir à terme ou panier d’or : c’est un compte à terme fixe de 3 mois et 12
mois, 6 mois et 12 mois ouvrable à toute personne majeur c'est-à-dire dont l’âge
minimum est de 18 ans. Le taux d’intérêt varie suivant l’échéance, par exemple :
- Pour 3 mois, le taux d’intérêt est de 2,5% l’an ;
- Pour 6 mois, le taux d’intérêt est de 2,5% l’an ;
- Pour 12 mois, le taux d’intérêt est de 3% l’an.
L’ouverture de ce compte est possible que pour un montant allant de 200$ au- delà et
sans possibilité d’ajout.
- Compte avenir à terme : c’est aussi un compte à terme fixe ouvrable à toute personne
dont l’âge varie entre 0 – 24 ans et pour un montant allant de 200$ au-delà, avec
possibilité d’ajout d’au moins 10$. Son taux est :
Pour 3 mois : 3,5% l’an ;
Pour 6 mois : 3,75% l’an ;
Pour 12 mois : 4%.
NB : Dans chaque compte, le dépôt d’un montant ≥ 500$ le taux d’intérêt est négociable.
Les conditions d’ouverture d’un compte dépendent de la nature d’une personne, soit
physique ou morale.
Le crédit individuel en anglais il est (individuel loan) est un prêt accordé à des micros
entrepreneurs dont les activités sont plus structurées et plus grande que celle éligible dans les
restes des prêts. Ce prêt très flexible est compris entre 500 à 90 000$ selon la demande de
client, il est remboursable mensuellement sur une période de 6 à 18 mois, le gage exigé pour
sécuriser le prêt sont les biens ordinaires de business, du ménage et d’hypothèque pour les
prêts ou de 20 0000$ qui permet à tous d’être éligible en plus le cas des biens restent à la
disposition du client. Les conditions pour accéder au crédit individuel sont les suivant :
II.2.2 Crédit
Une activité économique ne peut se passer de financement, par exemple, une
entreprise doit souvent disposer de moyens financiers de produire des biens qui seront
29
commercialisés et qui lui procureront des bénéfices. Elle doit en effet, acheter des factures de
productions. Une telle entreprise peut disposer de réserves financières, qu’il s’agisse des
bénéfices réalisés pendant le temps antérieur et mis de coté, ou encore des ressources
personnelles de ses propriétaires, mais d’une façon générale elle doit en présence auprès
d’autres agents économiques. De nombreux ménages souhaitent aussi utiliser des ressources
financières qu’ils ne possèdent pas et empruntent auprès des institutions financières, ces des
micro-finances.
Dans des termes plus clairs, le crédit constitue des ressources prêtées par une banque
ou un établissement financier à un agent économique qui s’engage à payer des intérêts et
rembourser le capital du prêt.38
L’IMF FINCA, s’engage aussi dans ce processus d’octroi du crédit pour financer les
activités économiques en vue de les relancer. Partant du service de crédit, FINCA à dans son
institution trois sortes des crédits.
38
30
- Avoir un business d’au moins 6 mois, faire partir d’un groupe de 15 à 40 personnes.
II.3. ORGANIGRAMME
BM
SC ODP ODP
CAISSE CAISSE
Source :Finca
31
2. LE COMPTABLE
4. LES CAISSIERS
Hiérarchiquement les caissiers sont gérés par le headteller de la branche, ce sont les
agents de la première ligne entre l’institution et les clients, ils reçoivent l’argent des dépôts de
la clientèle, procède aux retraits selon les consignes et procédures préalables.
5. LES ODP
Les officiers du portefeuille assurant une fonction support pour la branche dans
l’entrée des données dans le système informatique utiliser par la société, leur principal rôle est
de :
Le poste d’ARO (A count relation officier) consiste à identifier les marches cibles en
affirmant les clients potentiels et la consommation des produits financiers qu’offre FINCA a
savoir :
Le produit épargne ;
Les produits crédits (IL, SGL, et VG).
Les ARO analysent les activités des clients demandeur des prêts constituent des états
financiers des ce derniers en vue de faire des recommandations justes pour le déboursement et
assure le suivi des clients capitalisés et leurs fréquences du paiement.
9. C.O (Officier)
C’est l’argent de contrôle interne, son rôle est de vérifier la conformité entre la
pratique et les politiques et procédures de l’IMF, il dépend hiérarchiquement de Kinshasa où
siège le bureau national un contrôle/
Dans ce chapitre notre but était de présenter notre champ d’investigation qui est Finca et ses
différents services et montrer comment cette institution fonctionne à travers ces différents
produits et services.
34
Les risques opérationnels est la vulnérabilité à laquelle est confrontée l’IMF dans sa
gestion quotidienne qui peut provoquer la destruction de ces actifs. Comme risque
principale, le risque opérationnel se rapport à la perte d’argent à travers les défaillants, les
fraudes et les vols.
- Risque de crédit
Le risque de crédit est le plus connu et constitue la plus grave des vulnérabilités d’une
institution de micro-finance. Ce risque aussi connu comme le risque de défaillance, est lié à
l’incapacité du client de respecter les termes du contrat de prêt. Un seul micro crédit ne pose
pas un risque énorme parce que le pourcentage sur le portefeuille total est insignifiant. Mais
puisque la plupart des microcrédits ne sont pas garantis, la défaillance peut facilement
s’étendre d’un petit nombre de crédits à une partie importante du portefeuille.
Cet effet peut être aggravé par le fait que les portefeuilles de micro-finance se limitent
souvent à certains secteurs d’affaires. Par conséquent, un grand nombre des clients peuvent
être exposés à une menace externe commune. Ainsi ces facteurs doivent pousser les
gestionnaires de l’IMF à prendre des mesures de contrôle de risque de crédit pour réduire ce
dernier.
La gestion du risque de crédit peut se présenter sous deux aspects les mesures
préventives que les préteurs prennent avant l’octroi du crédit et les mesures d’encouragement
après le déboursement pour permettre le remboursement dans les délais.
35
Avant d’octroyer un crédit, l’IMF peut réduire le risque de crédit en prenant certaines
mesures de contrôle qui réduisent la défaillance ou la perte potentielle lors de la conception du
crédit, telles que l’enquête sur l’historique du client, l’orientation du client sur les attentes et
les procédures de l’IMF.
Une fois que le crédit est octroyé, la gestion du risque client transforme les mesures de
contrôles qui réduisent la perte potentielle en mesure de contrôle qui réduisent des pertes
réelles. Par conséquent, les procédures de gestion de la défaillance sont des composantes clés
dans la gestion des risques de crédit. Cette section traite les quatre mesures clés de contrôles
de risque de crédit :
1. La conception du crédit ;
2. Le choix du client ;
3. Les comités de crédit ;
4. La gestion de la défaillance.
Les produits de crédit doivent être développés pour répondre à l’objectif pour lequel le
crédit est destiné. Une fois qu’un client établit un historique de crédit avec l’IMF, cette
dernière augmente souvent la flexibilité en termes de crédit pour rendre le produit plus
approprié aux besoins du client. Ce changement reflète un équilibre entre le risque et les
mesures de contrôle.
Des nouveaux clients sont classés comme risque élevé. Une fois qu’une historique de
crédit est établit avec l’IMF ou pourrait le considérer comme moins de risque et l’IMF peut
réduire ses gardes fous.
36
Le premier pas pour limiter le risque crédit implique le choix des clients pour s’assurer
qu’ils ont la volonté et la capacité de rembourser le prêt. En analysant le profil du client par
rapport au crédit, les IMF utilisent généralement la règle des cinq composantes ci-dessus39 :
L’analyse des caractères des clients varie suivant la méthodologie d’octroi de crédit.
Concernant les méthodologies de groupe de caution solidaire, le groupe sélectionne les
membres qui sont motivés et qui ont un caractère exemplaire puisque les membres du groupe
garantissent le crédit. Avec le crédit individuel à part l’interview des voisins, les chargés des
prêts doivent aussi s’assurer que l’information fournie par le client est vraie. Cela se fait de la
manière suivante :
Les estimations de revenu et dépenses ne pourront pas être fiables et souvent les
demandeurs manquent de preuve ou documents financiers. Des chargés de prêts bien formés
élaborent des méthodologies pour améliorer la qualité des ces estimations en déterminant les
fondements de ce fait et ensuite procèdent à examiner la validité des ses hypothèses.
39
Manuel de gestion des risques en micro-finances, op.cit. p.44
37
appliquent une procédure continue de recueillement des informations sur le client pour
surmonter les défis d’évaluation de sa capacité de remboursement. Les crédits initiaux ont
tendance à être plus petits que le besoin du demandeur parce que le chargé de prêt manque
d’informations fiables pour évaluer sa capacité de remboursement.
Fiche d’occupation parcellaire, contrat, certificat, attestation de retenu sur salaire signé
par l’employeur du demandeur et la caution solidaire. Dans toutes les agences Finca,
l’épargne obligatoire exigée avant l’octroi de crédit est de 10% du montant demandé.40
Les chargés de crédit rendent visite au demandeur de prêts pour observer l’affaire et
évaluer les rapports entre le demandeur et ses clients et l’état dans lequel se trouvent les
équipements. Les institutions de micro-finance recueillent les informations par observation.
Les Conditions : le Cinquième élément, condition est le plus compliqué à évaluer par
le chargé de crédit. Dans cette situation, la procédure d’évaluation du niveau, la taille
du commerce du client et les menaces externes potentielles auxquelles le client est
soumis peuvent jouer un rôle important dans la prise des décisions commerciales
rapide par le client et aussi aider le chargé de crédit dans la prise de décisions exacte
en crédit.
Deuxièmement, elle fournit l’information pour s’assurer que le produit est conçu en
concordance avec le besoin de crédit du demandeur et de sa capacité. Troisièmement,
l’évaluation permet au chargé de crédit de collecter des informations subjectives sur le
caractère du demandeur de crédit en vue de déterminer de façon intuitive la crédibilité de ce
dernier.
Cinquièmement, l’évaluation aide à créer une relation de travail positive entre le client
et le chargé de crédit. Le risque de crédit augmente. Pour limiter le risque, l’institution
développe des politiques et procédures pour analyser chaque élément.
Ces cinq composantes ci-dessus sont pertinentes pour toute sorte d’institution de
micro-finance. Le poids accordé à chaque élément peut varier selon la méthodologie, la taille
du crédit et selon le fait que le client soit ancien ou nouveau.
40
Politique de crédit de finca
39
Ce n’est pas tous ceux qui sollicitent le crédit qui sont des clients à faible risque.
Quelle que soit la méthodologie de crédit, les agents de crédits sont supposés prendre de sages
décisions de crédit.
Les chargés de prêts doivent étudier avec pertinence les dossiers de prêt et prendre de
bonnes décisions d’octroi. Si tout le dossier de prêts est établi, et que les demandeurs de prêts
ont accompli toutes les modalités ou exigences préalables en termes de rencontres
(information et formation) et d’épargne, ils devraient pouvoir bénéficier automatiquement de
prêt. Le non respect de ces conditions et procédures engendre nécessairement une mauvaise
qualité du portefeuille.
3. La gestion de la défaillance
2) L’orientation des clients : La première chose à faire pour développé une culture
institutionnelle basée sur la tolérance zéro, est de communiquer directement ce
concept à chaque nouveau client, lors de l’adhésion, avant qu’il ne reçoive le prêt. Un
programme d’orientation doit simplement et clairement décrire les conditions des
services offerts, ce qui est attendu de chaque client et les procédures à suivre en cas
d’arriérés. Cette même orientation devra servir à instruire les nouveaux clients de
l’IMF à la politique delà tolérance zéro, établir un esprit de professionnalisme et de
sérieux dans les prestations de services à la clientèle cible ;
portefeuille que sur la quantité. Cela permettrait à chaque agent de crédit d’être
responsable des prises des décisions dans l’octroi de crédits ;
4) Les pénalités sur défaillances : Les clients doivent êtrepénalisés pour le retard de
paiements. Ceci pourrait impliquer selon la performance, l’application des charges en
référence du nombre de jours de retard et limiter l’accès au renouvellement des prêts
aux clients. Par exemple pour Finca les taux de pénalité sont fixés de la manière
suivante :
41
Politique de crédit chez finca
41
Pour des prêts d’une importance considérable, il est recommandé que le comité soit
composé de trois individus ou plus. Un comité de crédit typique est composé de cadres
supérieurs et moyens. Les responsabilités du comité ne reposent pas seulement sur
l’approbation des prêts mais aussi le suivi du progrès et leurs implications dans la gestion des
défaillances de paiement au cas où un emprunteur a un problème de remboursement. Ce
faisant le comité de crédit assume ses décisions.
En plus, les IMF doivent avoir des politiques écrites concernant l’autorité
d’approbation des crédits.43 Ces politiques doivent préciser les montant de crédits qui
pourraient être approuvés avec l’apposition des deux signatures et identifier qui a l’autorité
avec pour approuver les crédits.
En réalité, l’argent de l’IMF est risqué. Par conséquent les chargés de crédits et leurs
responsables hiérarchiques doivent signer toutes les décisions de crédit et doivent s’assurer
que le crédit sera remboursé.
Concernant les groupes de caution solidaire (crédit aux groupes), les membres de ce
dernier souvent assument partiellement la fonction du comité de crédit. Puisque les membres
du groupe garantissent le crédit de chacun des membres, leur implication dans la procédure
d’approbation des crédits est importante.
42
IDEM
43
IDEM
42
La confection d’une liste complète des fraudes potentielles est impossible. Cependant,
il est important de catégoriser les fraudes suivant les différentes étapes dans le processus
d’octroi de crédit :
Les banques ou institutions financières ont pour fonction de fournir des crédits
permettant de financer les investissements. Les contrôles réglementaires tentent de le limiter
mais la concurrence, l’optimisme et la recherche du gain incitent les banques à assouplir leurs
conditions d’octroi de crédits, ce qui tend à accentuer le risque de se retrouver face à des
débiteurs insolvables. La fraude pure et simple et les détournements de fonds sont une autre
cause de la faillite des banques.
Comme dans toute entreprise, une mauvaise gestion ou une politique de trésorerie
inadaptée peuvent aussi provoquer la faillite. De ce fait, on dit que la mauvaise gestion joue
un rôleprimordial dans la plupart des échecs bancaires. Peut-être les directeurs de la banque
ont-ils accordé des prêts non garantis à des amis ou à des membres de leur famille. Ou encore
l’avidité et la tentation de s’enrichir rapidement les pousses à des investissements hasardeux.
Les activités de crédit sont d’une importance capitale pour une IMF qui vise à
atteindre la pérennité et qui cherche la viabilité mais aussi l’autosuffisance. En effet, au sein
44
de la Finca, plus ou moins 90% de revenu proviennent des activités de crédit. Les
conséquences des pertes sur crédits seront de :
Lorsque les crédits sont en souffrance, les conséquences sont dangereuses pour la Finca.
Cette situation en effet :
Tous les crédits doivent être assortis de garanties de façons à couvrir des risques de
pertes, ou les réduire au maximum. Les garantis sont les autres éléments destinés à rendre
crédible l’engagement du client.
Il s’agit de biens matériels mise en gage ou hypothèques. La valeur de ces biens doit
compenser l’écart entre le crédit et le solde nanti par le client. Ces garanties doivent être
45
légalisées ou visées auprès des autorités compétentes. Pour les biens immobiliers il faut la
dotation (remboursement d’une dette pour un bien équivalent) en paiement ou hypothèque.
b. La garantie financière
Il consiste à retenir par blocage tout ou une partie de l’épargne de l’emprunteur pour
garantir le prêt. Cette disposition est prise par l’agent de crédit et contrôlée par le chef
d’agence. L’épargne placée en garantie ne peut servir en mettre en jour un crédit qui est en
retard sauf si le crédit est déclassé.
B. Les cautions :
a. La garantie (valeur) morale :
La FINCA ne fait des prêts qu’à des personnes dont la valeur morale est établie. Elle
doit être la première à rechercher et doit porter notamment sur l’éducation du client, la notion
d’engagement réciproque, la personnalité, la conduite et la moralité du client.
b. Caution solidaire :
Pour les crédits de groupe la caution solidaire constitue une garantie. Les emprunteurs
doivent être informés qu’ils sont responsables de l’ensemble des crédits et non seulement de
leur part.
Les membres qui font partie de la CC doivent être capables de démontrer qu’ils
possèdent une compréhension suffisante de la gestion du crédit.
En présentant l’évolution des clients, notre souci est de voir comment à) évoluer les
clients de FINCA depuis 2011 à 2014 cela pour faire analyse évolutive de ses clients. En 2011
nous avons 17 clients à KIKULA qui est passé de 79 à PANDA et de cette même année est
passé de 180 à Likasi et de même Année à diminuer de 12 à SHITURU. En 2012 Likasi à
enregistrer une augmentation de 558 clients à Kikula et à baisser de 110 à Panda et une
augmentation de 389 à Likasi-Ville, la courbe à évoluer de 135 à Shituru. En 2013, il y a eu
une évolution à Kikula qui est passée de 769, la même année, Panda à enregistrer un
accroissement de 126 et un décroissement de 320 à Likasi-ville et une évolution de 270 à
Shituru.
35
30
25
20
15
10
0
2011 2011 2012 2012 2013 2013 2014
Au regard de ce tableau, nous trouvons qu’au cours de l’année 2011, les clients
emprunter ont été de 288 dont un montant de 302 043$ au total. Les hommes ont atteint un
effectif de 188 au montant de 122 102$ les femmes avec l’effectif de 100 avec un montant de
63 246$. En 2012, nous avons un total de 1 228 clients qui ont reçu un crédit de 509 680$, les
hommes ont atteint un effectif de 677 ; pour les femmes, l’effectif a été de 545 avec un
montant d’emprunt de 85 010$. Pour l’année 2013, nous trouvons que l’effectif de clients a
atteint 1 485, avec un montant de 619 072$ 594 hommes et 891 femmes pour 97 830$.
48
Pour être consenti par la commission de crédit et par le comité de gestion, le crédit
doit être conforme aux normes, lois, règlementes et règles de déontologie qui régissent le
crédit et les différente catégories de crédits.
Cette section permettra de présenter et d’analyser les différents bilans pour les années
successifs, pour faire quelques suggestions et recommandation au regard des résultats de la
recherche.
44
Politique de crédit, op.cit. P14.
49
BILAN AUX 31 DECEMBRE 2011, 2012 et 2013 exprimé en Franc Congolais (CDF)
Actif
Compte d’exploitation pour les exercices ces aux 31 Décembre 2011, 2012 et 2013
exprimé en Franc Congolais
L’article 4 de cet arrêté accorde à la société entre autres l’exonération des bénéfices
réalisés par le présent investissement de l’impôt professionnel sur les revenus revu au titre IV
de l’ordonnance-loi n°69-009 du 10 Février 1969, telle que modifiée à ce jour.
C’est ce qui justifie qu’on ne puisse pas écrire un montant sur la rubrique de l’impôt.
- Ratios de solvabilité
Interprétation
Comme le ratio de solvabilité est de 1,3 > 1 ; Nous remarquons que FINCA est
solvable et les risques d’insolvabilité sont minimisés car la probabilité de remboursement
excède celle de non remboursement. Donc 0,4 est la possibilité de son remboursement et 1,3
est la possibilité de remboursement.
- Ratio de liquidité
Interprétation
La liquidité est bonne car elle est supérieure à 1 ; L’institution est en mesure de
couvrir les besoins inattendu comme le retrait massif des clients et les déboursements de
prêts.
- Ratio d’investissement
Interprétation
Ici, nous voyons que le radio d’investissement 1 cela veut dire que l’IMF Finca
investisse peut et gagne plus et il est en mesure d’investir avec ses fonds propres sous recourir
aux capitaux étrangers
52
- Rentabilité économique
Interprétation
Ici nous constatons que la rentabilité économique est grande c'est-à-dire l’institution
est plus grande et elle peut financer ces dépenses avec ses propres fonds.
Résultat 127643468,8
- Rentabilité financière : 𝑋100 = 321495015,6 𝑋100 = 39,7
Capital
Interprétation
La rentabilité financière est grande donc Finca est rentable financièrement elle peut
couvrir ces dépenses sans courir aux capitaux étrangers.
Comparaison
- Ratio de Financement
Interprétation
Ici, nous constatons que le radio de financement est ˂ 1. C’est –à-dire les capitaux
externes n’ont pas vraiment un impact significatif sur le financement de l’institution et Finca
peut financer ses activités avec ce fonds propres.
- Ratio de solvabilité
𝑎𝑐𝑡𝑖𝑓 1585443423,69
= = 1,35
𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑𝑒𝑡𝑡𝑒𝑠 1173624536,39
53
Interprétation
Le ratio de solvabilité de l’année 2012 est de 1,35 > 1, ici nous remarquons que Finca
est solvable et les risques d’insolvabilité sont minimisés car la probabilité de remboursement
excède celle de non remboursable donc 1,35 est la possibilité de remboursement.
- Ratio de liquidité
𝑉𝑅 + 𝑉𝐷 1467116427,78
= = 2,34
𝐷𝐶𝑇 626420026,172
Interprétation
Ici la liquidité est bonne car elle est supérieur à 1 l’institution de micro finance est en
mesure de couvrir les besoins inattendu comme les déboursements de prêts et le retrait massif
des clients.
Ratio d’investissement
𝐼𝑚𝑚𝑜𝑏 118326995,913
= = 0,28
𝑓𝑜𝑛𝑑𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒𝑠 411818887,304
Interprétation
Le radio d’investissement est bon car il est ˂ à 1. Cela veut dire que l’institution
investisse peu et gagne plus et elle peut investir avec ses capitaux propres sans recourir aux
dettes.
- Ratio de Financement
Interprétation
- Rentabilité économique
54
𝑟𝑒𝑠𝑢𝑙 171833588,695
. 100 = . 100 = 17,9
𝑐𝑎𝑝 𝑠𝑜𝑐 959023397,529
Nous constatons que la rentabilité économique est bonne c'est-à-dire 17,9 Donc
l’institution de micro finance peut financer ces dépenses avec ses propres fonds.
- Rentabilité financière
𝑟𝑒𝑠𝑢𝑙 171833588,695
. 100 = . 100 = 41,7
𝑐𝑎𝑝 𝑠𝑜𝑐 411818887,304
Interprétation
La rentabilité financière est grande cela prouve que l’institution de micro finance peut
couvrir en elle-même ces dépenses sans couvrir aux capitaux externe.
Comparaison
La rentabilité économique est inférieur à la rentabilité financière ou 17,9 < 41,7 Dans
ce cas, il y a un effet de massuet car les capitaux étrangers viennent augmenter les risques de
l’institution de micro finance.
- Ratio de solvabilité
𝑎𝑐𝑡𝑖𝑓 1747811267,78
= = 1,36
𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑𝑒𝑡𝑡𝑒𝑠 1281952616,56
≃ 1,3
Interprétation
Comme le ratio de solvabilité est de 1,36 > 1 ; Nous remarquons que FINCA est
solvable et les risques d’insolvabilité sont minimisés car la probabilité de remboursement
excède celle de non remboursement. Donc 1,35 est la possibilité de remboursement.
- Ratio de liquidité
𝑉𝑅 + 𝑉𝐷 1622803147,08
= = 2,39
𝐷𝐶𝑇 678975600,041
55
Interprétation
La liquidité est bonne car elle est de 2,39 > 1 ; l’institution de micro finance est en
mesure de couvrir les imprévus comme le retrait massifs de fonds par les clients et les
déboursements de prêts.
- Ratio d’investissement
𝐼𝑚𝑚𝑜𝑏 125008120,695
= = 0,26
𝑓𝑜𝑛𝑑𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒𝑠 4658586651,217
Interprétation
Nous constatons que le radio d’investissement est 0,26 ˂ 1. L’institution peut financée
ses activités car elle n’investisse peu et gagne plus.
- Ratio de Financement
Interprétation
Ici, le radio de financement est de 0,36 ˂ 1. L’institution peut financée ses activités
avec ses fonds propres sans faire appelle aux capitaux étrangers. Le risque d’endettait est
minime car elle a les moyens de financer ses activités avec ses capitaux propres.
- Rentabilité économique
𝑟𝑒𝑠𝑢𝑙 204329170,434
. 100 = . 100 = 19,1
𝑐𝑎𝑝 𝑠𝑜𝑐 1068835667,73
Interprétation
Nous remarquons que la rentabilité économique est bonne c'est-à-dire 19,1. Donc
l’institution de micro finance peut financer ces dépenses avec ses propres fonds sans recourir
au fonds étrangers.
56
- Rentabilité économique
𝑟𝑒𝑠𝑢𝑙 204329170,434
. 100 = . 100 = 43,8
𝑐𝑎𝑝 𝑠𝑜𝑐 465858651,217
Interprétation
La rentabilité financière es bonne cela prouve que l’institution de micro finance pet
couvrir seule ces dépenses sans courir aux capitaux étrangers.
Comparaison
La rentabilité économique est inférieur à la rentabilité financière ou 19,1 < 43,8 Donc
il y a un effet de massuet car les capitaux étrangers viennent diminuer la Rentabilité de
l’institution donc ces capitaux augmente les risques.
Source : nous-mêmes
57
4 Ratio de liquidation
3
Ratio de solvabilité
2
Ratio de financement
1
Ratio d’investissement
Année
Interprétation
Ce graphique des Ratios nous montre l’évolution des différents indicateurs pour une
période allant de 2011 à 2013. Dans ce graphique, nous constatons que les rapports de
liquidité, solvabilité ainsi que de financement croissent uniquement. Au fur et à mesure que la
liquidité est permanente et croissante au sein d’une institution de micro finance, sa capacité
d’appuyer les dettes est garantie et suit le degré de réalisation possible des éléments d’actif
(liquidité). Tant que les moyens de financement persistent et augmentent sans pour autant
investis, le rapport d’investissement diminue.
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Rentabilités
Rentabilité financière
40
30
Rentabilité économique
20
10
Année
2011 2012 2013
Interprétation
Dans ce graphique, pour toutes les années la Rentabilité financière est toujours
supérieure à la Rentabilité économique, ce qui demande que sans pour autant faire recourt aux
moyens externes, Finca peut toujours financer les activités commerciales avec ses fonds
propres. Dans ce cas il y a un effet de massuet. Il serait possible de minimiser les risques que
présentent les capitaux externes.
Ainsi, dans le cadre d’étude, la bonne gestion de risque d’octroi de crédit accordé aux
initiateurs des petites et moyen entreprises pour enfin financer leurs activités commerciales
sera un processus permettant la croissance financière de ces dites activités et l’IMF dans sa
gestion quotidienne devrait en tenir compte, pas seulement de façon théorique mais aussi
pratique pour son avancement surtout pour sa rentabilité.
59
CRITIQUES ET SUGGESTIONS
Critiques
L’institution de micro finance Finca est bien organisée, cependant nous remarquons
que la population se méfie d’elle par manque de communication et la suivie excessive font en
sorte que ceux qui sollicitent les prêts auprès de l’institution, après avoir remboursé ne
reviennent plus pour la seconde fois de peur d’être poursuivi.
Cependant nous constatons que l’étude des dossiers des demandeurs de crédits prend
plusieurs jours, ce qui fait que ceux-ci après avoir attendu longtemps perdent foi et ne
sollicitent plus les crédits.
Pour accroitre ses clients l’institution doit diminuer la distance existante entre elle et
ces derniers, chose qui cause souvent la décroissance de ses clients qui parcourent des longs
trajets pour solliciter ou rembourser un prêt. Si Finca ouvrait d’autres petites agences à travers
la ville et renforcer sa stratégie marketing, elle attirerait l’attention de la population et verrait
ses clients accroitre.
Suggestions
A cet effet, les suggestions contenues dans notre étude seront d’une grande utilité pour
les dirigeants de l’institution. Il faudra cependant se garder d’un optimisme excessif;
Les problèmes liés à la gestion de risque d’octroi de crédit sont très complexes et ne
sauraient être réglés de façon définitive, face à une économie en voie de bancarisation dans
laquelle les relations qu’entretiennent les institutions de micro finance et les banques
connaissent des profonds changements à cause de l’utilisation de plus en plus considérable
des nouvelles technologies, l’institution doit trouver le point d’équilibre entre trois
préoccupations à savoir la liquidité, la sécurité et la rendement. Pour y arriver, Finca doit
savoir avec exactitude si elle peut prêter et pourquoi. Il faut pour cela connaitre et comprendre
la personnalité de chaque client sans se laisser conduire par la sympathie;
60
Pour notre part, un dossier de crédit bien étudier vaut mieux qu’une garantie.
61
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre travail qui s’était basé sur « la gestion des risques
d’octroi de crédit et son impact sur la croissance financière d’une Institution de Micro-
Finance» ; et dont le champ empirique est la Finca/Likasi.
En effet la préoccupation majeure à laquelle nous nous étions fixés de répondre tout au
long du développement de ce travail fut celle de savoir si la gestion des risques d’octroi de
crédit aurait un impact sur la croissance financière d’une IMF et si l’octroi du crédit
constituerait un risque.
Le problème ainsi découvert, nous avions postulé l’hypothèse selon laquelle dans tous
les cas, une gestion de risque dans une IMF est expliquée par la décroissance du taux de non
remboursement et le risque d’octroi de crédit serait lié au non remboursement de crédit.
Pour mener à bien ce travail nous avons fait recours à deux approches
méthodologiques :
Nous avons recouru à la méthode analytique qui nous a permis d’apprécier les
différentes données tant théoriques que chiffrées en rapport avec notre étude;
La méthode sociologique, qui nous a permis de voir la manière dont les clients
de cette institution procèdent aux remboursements de leurs crédits.
Etant donné que tout travail scientifique doit avoir des outils techniques dans le
processus de la découverte de la vérité scientifique, le nôtre a usé de la technique
documentaire, qui a consisté à lecture des ouvrages, des travaux de mémoires et autres
documents traitant ce même domaine et la technique d’interview qui a porté sur les entretiens
avec les spécialistes de crédits et quelques clients de cette institution susceptibles de nous
fournir des informations pertinentes sur notre sujet d’étude.
Après analyse faite, il en ressort que l’IMF Finca, comme tout autre agent
économique, court de prime à bord les risques en finançant les agents économiques et fait de
son mieux pour couvrir les éventuels risques d’octroi des crédits en recourant notamment aux
capitaux étrangers qui, à leur tour représente un risque par rapport à ses capitaux propres. Tel
est le cas de sa rentabilité financière qui reste toujours supérieureà sa rentabilité économique.
Ceci constitue un problème en amont.
62
En aval, la bonne gestion de risque d’octroi de crédit par l’IMF Finca s’explique par la
décroissance du taux de non remboursement des crédits octroyés. Ensuite, au fur et à mesure
que ce taux diminue, cela influence une croissance de la rentabilité économique, ce qui
justifie l’impact de la gestion des risques d’octroi des crédits sur la rentabilité de la
Finca.C’est au regard de ces résultats que nous avons vu notre hypothèse confirmée.
Ainsi dans lecadre de notre travail, l’IMF finca doit fournir beaucoup d’efforts pour
minimiser d’autres risques auxquels nous n’avons pas fait recours dans ce travail, afin
d’élargir ses activités et d’atteindre ses objectifs.
Nousestimons que cette analyse n’est pas une panacée; nous laissons le chemin à
d’autres chercheurs voulant embrasser ce domaine d’approfondir d’avantage ce sujet
ultérieurementauprès des autres institutions.
63
BIBLIOGRAPHIE
1. OUVRAGES
1. CraigChurchill et DanCoster, Manuel de gestion des risques en micro finance 2001
P.2
2. André faider all : finance entreprise, collection syntex, éd ISSA Pearson éducation,
France, 2008 P.5
3. J.DESSIC, Gestion des risques et gestion d’actif de banque, éd, Dalloz, Paris, 1999,
P.49
4. A. de SERVIGNY, le risque de crédit : Nouveau enjeux bancaire, 2em éd. Dunod,
Paris, 2003, P.72
5. S.DECOUSSERGUES, Gestion de la banque, éd. Dunod, Paris, 1999, P.105
6. A.SURLEY, le risque de crédit
7. J.P PATAT : la monnaie, système financier et politique monétaire 6em éd économica,
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8. H.VAN GREUNING et S.BROJAVIC : analyse et gestion du risque, éd. ESKA, Paris,
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9. C. de la Baune et Alli, couverture des opérations sur le risque de change par la BCC,
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10. J.O BESSIS : risque du crédit et gestion de portefeuille de prêt bancaire, éd. Dunod,
Paris 2009, P. 153
11. MIMPIYA AKA, Congo Afrique, économie-culturelle, vie sociale, la micro finance et
le monde rural, 2007. P. 620
12. NAISEN, BUSNESS, cycle and national in connue, N.Y 1951, P. 842
2. MEMOIRES ET TFC
Webographie
EPIGRAPHE ............................................................................................................................................... I
IN MEMORIUM ........................................................................................................................................ II
DEDICACE ............................................................................................................................................... III
AVANT PROPOS ...................................................................................................................................... IV
INTRODUCTION GENERALE ..................................................................................................................... 1
1.ETAT DE QUESTION .......................................................................................................................... 2
2. PROBLEMATIQUE ............................................................................................................................ 3
3. HYPOTHESES DE TRAVAIL ................................................................................................................ 5
4. CHOIX ET INTERET DU SUJET ........................................................................................................... 5
5. METHODE ET TECHNIQUES DE RECHERCHE .................................................................................... 6
5.1 Méthode .................................................................................................................................... 6
5.2 Techniques ................................................................................................................................ 6
6. OBJECTIFS DU TRAVAIL.................................................................................................................... 6
7. DELIMITATION SPACIO - TEMPORELLE ............................................................................................ 7
8. DIFFICULTES RENCONTREES ............................................................................................................ 7
9. SUBDIVISION DU TRAVAIL ............................................................................................................... 7
CHAPITRE PREMIER : CADRE THEORIQUE ............................................................................................... 8
SECTION I. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE ............................................................................ 8
I.1. définition de la gestion ............................................................................................................. 8
I.3 CROISSANCE FINANCIERE ......................................................................................................... 16
SECTION II : CADRE THEORIQUE ET CONCEPTS ANNEXES ................................................................. 17
II. INSTITUTION DE MICRO FINANCE ............................................................................................. 17
II.2 CADRE THEORIQUE.................................................................................................................. 23
CHAPITRE DEUXIEME : CADRE EMPIRIQUE ........................................................................................... 25
II.1.HISTORIQUE................................................................................................................................. 25
II.2 SERVICES FINCA ........................................................................................................................... 26
II.2.1 Epargne de l’IMF FINCA ........................................................................................................ 26
II.2.2 Crédit .................................................................................................................................... 28
II.3. ORGANIGRAMME ....................................................................................................................... 30
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