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I

EPIGRAPHE

« Le méchant emprunte et ne rend

pas, mais le juste témoigne de la

faveur et fait des dons »

Proverbe 37 : 2

IN MEMORIUM
II

IN MEMORIUM

A la mémoire de ma très chère tante, sœur Justine KAHUNGU pour qui nous avons
encouragé et apprendre à aimer le travail, nos prochains, les études comme source de notre
richesse et de notre épanouissement.
III

DEDICACE

Dieu tout puissant, lumière, mon sauveur et le protecteur da ma vie, grâce à qui je n’ai
rien à douter.

A mes parents Robert SENGE KINGENZI et Elysée KAHUNGU KAMBA pour tant
d’affection Parentale que vous avez toujours témoigné à notre égard, que le bon Dieu se
souvienne à jamais de vous.

A vous mes sœurs et frères ; Hugues SENGE, BENEDICT SENGE et Joceline


SENGE, l’amour et le soutien tant moral que spirituel inconditionnel, partout et toujours
contre vente et marées.

A vous mon oncle Charles Kasinama et Angèle Malu pour votre soutien tant moral
que financière pour que je sois aujourd’hui ce que je suis.

A vous mes cousins et cousines ; Déogracias, Marin, Felly, Pélasie et José


LANGWANA, Alain, Vianney, Thierry, Vanessa et Andy KAKESA, Guylain, Doris,
Collette, et Tantine KITIMINI, Tina, Live, Théphile et Crino KASIANA, Billy et Patrick
KIKATI, Alfred KAHUNGU, Fatima MAFUTA.

A tous ceux qui nous ont encouragés durant nos études universitaires. Nous dédions ce
travail, fouit de persévéranced’abnégation et symbole de courage.
IV

AVANT PROPOS

Ce travail aurait pu être mené à bien sans appuis de tous ceux qui, de près ou de loin,
ont bien voulu nous apporter leur précieux concours.

Nous voulons, a cet effet, exprime spécialement notre profonde gratitude a tous ceux
qui ont permis l’aboutissement de ce travail, a l’occurrence le docteur KITSALI KATUNGO
Jean Hélène et l’assistant MUNANGI Trésor. Lapertinence de leurs remarque, leur droiture
morale ainsi que leur rigueur scientifique ont été pour nous l’indice d’un réelintérêt qu’ils ont
apportéà notre encadrement.

A tous nos professeurs du primaire, secondaire et de l’université de Likasi (UNILI).

A tous nos amis et collègues : kelvin BONO-BONO, Patrick KANGANZILA, Clovis


NKWI, SUPER NGULU, Fabrice MILUNDA,MAX MALESU, AboubacarNGUNZA,
Fulgence YIKU, Fils KASANZA, Guyguy KIMBUNGU, Felly BONDO, ACKE
MUSILEO,Thierry ANUAN, Fabien MUKILA,Blanchard UZIMESA, Tony KASONGO,
George BANTAPI,KASONGO WA NKULU, EMERY MATUNGULU, Junior
KOMONA,Bernice MILAMBO,Marie jeanne MILAMBO, Olivier KAPENDA IDUMA,
Olivier KAPYA MUMBA, jdl MANDJANGU, David LUSANGA, Philipe KITENGE,
Gabriel Ilanga.

Trouver a ce travail de fin d’étude l’expression de notre gratitude.

Nos remerciements s’adressent aussi à la famille KITENGE pour leur conseil a notre
égard. Enfin que tous les collègues de L2 sciences économiques et de gestion, trouvent ici
l’expression de notre profond attachement.

Hugo Senge
1

INTRODUCTION GENERALE

De nos jours, on parle beaucoup de microcrédit, une innovation dans le monde de la


Finance, qui a permis aux populations démunies dotées de capacités productives et créative,
longtemps exclues du système financier classique, de pouvoir accéder au marché du crédit et
devenir des agents dans l’économie.

Cette composante de la micro-finance, longtemps méconnue se trouve, aujourd’hui à


la une de l’activité. Grace à cette instrument, un pauvre, qui faute de moyens ni de garanties,
ne pouvait, au par avant entreprendre aucune activité, peut se transformer, aujourd’hui, s’il en
à la volonté et l’esprit créateur, en micro- entrepreneur en créant une activité génératrice de
capitaux, ce qui constitue la réussite économique et de promotion social. Il est notoirement
admis, de nos jours qu’avec le microcrédit, on peut briser le cercle vicieux de la pauvreté et
promouvoir la croissance moyennant des couts réduits, et avec de faibles sommes d’argents
dans une multitude de secteurs.

Les résultats obtenus grâce à cet outil sur le terrain commandent aux chercheurs et
théoriciens d’étudier les voies et moyens de sauvegarder cet outil, d’améliorer son
intervention et de permettre aux organismes qui le gèrent de perdurer et de se développer. Il
s’agit essentiellement de chercher les meilleurs voies devant assurer la pérennité des
institutions offrants ce service. Le présent travail de fin d’étude s’inscrit dans ce cadre de
recherche de viabilité financière d’une IMF. Portant du principe que pour perdurer et
prospérer, l’institution doit gérée au mieux les risque auxquels elle est soumise, en particulier
le risque de non remboursement des crédits octroyés, l’objectif de ce document a montrer
comment une institution de micro-finance peut évaluer les risques de non remboursement de
ses clients, et par suite, d’améliorer la rentabilité et efficacité de l’institution, ce qui est de
notre nature à garantir sa pérennité.
2

1. ETAT DE QUESTION

Toute institution de micro-finance est vulnérable aux risques.Quand bien même les
IMF ne peuvent pas éliminer tous les risques aux quels elles sont exposées, avec un processus
efficace de gestion des risques, elles peuvent réduire de façon significat ive, et par l’honnêteté
scientifique, nous avons le devoir moral d’apporter une solution aussi infine soit-elle à ce
problème. Dans le domaine de notre étude, certains travaux antérieurs ont été déjà réalisés.
Nous ne sommes certainement pas les premiers à porter notre intérêt sur ce sujet. A titre
illustratif nous citons ULEKU OYAKA qui avait parlé sur la problématique des crédits
octroyés aux membres des coopératives d’épargnes et de crédit, cas de la CADECO
Lubumbashi, il a montré que la non maitrise de la gestion rationnelle par les membres et le
choix non approprié des activités génératrices des recettes posent problème aux IMF. En
outre, le retard d’octroi de crédit par les IMF pousse les membres à devenir opportunité
d’activités. Le délai de remboursement ne tient pas compte de la rentabilité des activités mises
en place par les membres et afin le manque de supports des bénéficiaires et leurs suivi au
quotidien.

NYONZIMA Etienne qui avait parlé sur l’analyse financière d’une COOPEC, cas de
la COOPEC IMARA, sont rentables et que cette dernière est à mesure de faire face aux face
aux charges sans recourir à l’aide extérieur grâce aux produits réalisés par elle.

MAROY KAMUNTU, la problématique de la gestion des crédits dans les


coopératives d’épargne et de crédit du Katanga e RDC, le cas des COOPEC de la ville de
Lubumbashi de 2009 à 2010. Il a démontré les failles qu’accusent le système d’octroi et de
recouvrement, les conséquences de ces faiblesses sur le recouvrement de prêts accordés.

En d’autres termes, il fait découvrir les obstacles relatifs au système d’octroi des
crédits et les entraves à leur recouvrement dans la ville de Lubumbashi. Il a montré la
dégradation des crédits dans les mouvements coopératifs d’épargne et de crédit.

Il a montré que cette dégradation est due à la sélection des emprunteurs sur base des
éléments fictifs et des affinités, l’uniformisation des crédits, du taux d’intérêt, de l’échéance,
de la garantie et de la catégorie socioprofessionnel ; l’octroi des crédits sans garanties ou avec
garanties aléatoires, le manque de formation, d’accompagnement et de suivi des emprunteurs,
3

etc. Qui sont à la base de cette défaillance qui crée des incohérences et une défectuosité du
système d’octroi et de recouvrement des crédits.

Notre travail se démarque de ces travaux antérieurs du fait qu’il consiste à l’analyse du
risque financier que court les COOPEC / IMF dans l’octroi des crédits ainsi que la manière de
gérer ces risques.

2. PROBLEMATIQUE

Le secteur de la micro-finance en RDC est à un stade de décollage le trajet de cette dernière a


été marqué par des périodes de croissance et des périodes creuses. Le secteur est maintenant à
un carrefour dans son évolution vers la pérennité. Il a déjà fait preuve de sa robuste capacité
de survivre dans les périodes de crise, mais pas encore sa potentialité à long terme pour la
croissance pérenne.

La route vers la bancarisation de masse en RDC reste encore longue. 1La micro finance donne
l’accès à des services financiers et non financiers aux personnes qui ont de faibles ressources
et qui désirent obtenir de l’argent pour démarrer ou développer une activité génératrice de
recette. Pour se pérenniser et être viable, les institutions des micros finances doivent mettre en
place des mécanismes de gestion des risques auxquels elles seront confrontées.

Si les institutions de micro finance sont entrain de naitre et de croire, ce qui est le cas en RDC
particulièrement dans la ville de Likasi, d’autres part contre sont entrain de fermer leurs portes
ou sont entrain d’être liquidé par l’institution de tutelle qu’est la banque centrale. Plusieurs
causes sont à la base notamment, le manque d’un dispositif de contrôle interne, la
mégissionsdue aux décideurs des IMF, le manque d’expérience dans le domaine de la gestion
des IMF et ben sûre les mauvais octrois de crédit, cette dernière activité étant considérée
comme le pilier de toute IMF.

Par conséquent, le disfonctionnement des IMF peut s’avérer fatal au développement


économique et bien entendu, à l’amélioration du bien-être social. C’est ainsi qu’en cas de
difficultés de fonctionnement du secteur financier dans un pays, la nécessité de poursuivre les
activités économiques par les opérateurs économiques les conduits très souvent à procéder par
des substitutions en développement des méthodes appropriées pouvant leur permettre de

1
Carrefour micro finance, magazine d’infos du fonds de promotion micro finance en RDC, P.3
4

couvrir les insuffisances constatées dans le système financier formel. Les actions des agents
économiques prendront deux directions :

- Les agents qui disposent des moyens financiers, de l’épargne (entreprise), vont
profiter de l’incapacité des institutions financières formelles à honorer les demandes
des crédits des opérateurs économiques en se substituant en elles, et en finançant
directement ou indirectement ces agents à besoin de financement ;
- Les agents qui n’ont pas de moyens suffisants (entreprise et ménage), n’ayant pas
d’autres sources de financement, seront obligés de négocier leur financement avec les
premiers, quelque soit le taux d’intérêt. Il se développe alors, à cause du
disfonctionnement des institutions financières formelles, des activités informelles de
substitution relevant à la fois tant de la finance directe que de l’intermédiation
financière informelle.

Tel est le cas de l’intermédiation financière en RDC à l’heure, actuelle. Le système


bancaire classique est considéré comme pratiquement sinistré, subissant les séquelles de la
crise économique et politique qui sévit en RDC depuis les années 90.

Il a été constaté la faillite de banques commerciales contrôlées par l’Etat,


l’essoufflement de celles à capitaux privés, la fermeture de plusieurs IMF ou simplement la
liquidation de ces dernières par la BCC. Dans le monde des affaires, le crédit est un
instrument incomparable, sans lui les entreprises voire mêmes les ménages, seraient incapable
de se développer, avec lui les possibilités de la production et des échanges deviennent
infinies, c’est le principale facteur du progrès d’une nation mais aussi de l’humanité. Parmi
les principales attributions des banques figure celle de la collecte de l’épargne dans le
publique. L’épargne, dans son sans général, est considérée comme une partie du revenue qui,
pendant une période donnée, n’est pas consacrée à la consommation.2

Les néoclassiques considèrent l’épargne comme une consommation différée dans le


temps. L’individu accepte de renoncer à une consommation immédiate et l’épargne ainsi
réalisée lui permettra d’augmenter son revenu et sa consommation.

Pour ce courant de pensée, l’épargne apparait ainsi comme le moteur de tout


développement car elle permet de financer les investissements d’après la loi des débouchés.3

2
KITSALI KATUNGO J. cours d’économie monétaire, CUKAS/KASUMBALESA, 2010-2011
3
KITSALI KATUNGO J.E., cours cit.
5

Le système financier moderne clase les institutions financières d’une façon générale
en quatre catégories. Elles partent de l’institut d’émission ou la banque centrale, aux banques
de dépôts ou banques commerciales agrées ; les banques d’affaires ou banques de
développement (qui octroient des crédits à moyen et long terme) jusqu’aux institutions
financières non bancaires ou institution spécialisées.4

Certaines de ces dernières ont étés créées dans le but de la mobilisation de l’épargne
(même les plus minimes) et l’octroi de petits crédits. C’est dans cette catégorie que se situe la
FINCA qui fait l’objet de notre étude. Vu ce qui précède à travers cette étude nous nous
posons la question suivante:

- La gestion des risques a-t-elle un impact sur la croissance financière d’une IMF? et si
l’octroi du crédit constituerait un risque.

3. HYPOTHESES DE TRAVAIL

L’hypothèse est une proposition de réponses provisoires à la question posée, c’est une
affirmation provisoire concernant la relation entre deux ou plusieurs variables.5

- La bonne gestion de risque par l’IMF FINCA s’explique par la décroissance du taux
de non remboursement des crédits octroyés par ce dernier, cela influence une
croissance de la rentabilité financière qui justifie l’impact de la gestion des risques de
crédit sur la rentabilité de FINCA.

4. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Notre choix pour ce thème ne relève pas d’un hasard ; il est justifié par le fait que le
métier de banquier est un métier alléchant mais qui présente beaucoup des risques compte
tenu de la complexité des opérations bancaires. Ainsi le présent travail présente un intérêt réel
au point qu’en plus d’apporter des éclaircissements sur le rôle d’une institution financière non
bancaire, il s’atèle à l’analyse du risque financier que court cette dernière dans l’exercice de
ses fonctions. Par conséquent, les institutions de micro-finance dans leur ensemble et la
FINCA de manière particulière, trouveront ici, un outil pour renforcer des stratégies pour la
maitrise des risques liées à l’octroi de crédit.

4
KITSALI KATUNGO J. E., IDEM
5
KATELE MARC, cours de méthodes de recherches en scientifique, CUKAS/KASUMBALESA, inédit 2010-2011
6

Sur le plan personnel, ce travail nous a permis de bien comprendre les risques aux
quels sont exposés les IMF quand elles octroient des crédits mais aussi les risques externes.

5. METHODE ET TECHNIQUES DE RECHERCHE


5.1 Méthode

La méthode est une démarche intellectuelle exigée par le schéma théorique appropriée
à elle en vue d’expliquer une série des phénomènes observé.6

Dans le cadre de ce travail, nous avons fait recours aux méthodes ci-après :
- La méthode analytique : pour analyser les documents et formulaires utilisables pour la
demande d’un crédit ;
- La méthode statistique : celle-ci nous a permis de données sous forme de tableaux.

En ce qui concerne des techniques de recherche, consistant aux différents instruments


utilisés pour récolter les informations (données), nous avons fait recours aux techniques
documentaires (en récoltant les informations dans différents ouvrages et outres documents,
sites internet…) ainsi qu’aux entretiens avec les clients.

5.2 Techniques
Pour récolter les données de notre travail, nous avons fait recours aux techniques de
documentation et d’interview.

- La technique documentaire : pour consulter les ouvrages et autres documents en


rapport avec notre sujet de recherche afin de bien étoffer celui-ci ;
- La technique d’interview : nous a permis de mener un entretien avec le personnel de la
FINCA pour plus d’éclaircissements sur des mesures préventives.

6. OBJECTIFS DU TRAVAIL

L’objet de ce travail se résume en ces termes :

- Dégager les types de risques que connaissent les IMF ;


- Garantir à la FINCA une très bonne qualité de portefeuille, une minimisation des
risques de pertes sur créances.

6
KATELE MARC, IDEM
7

7. DELIMITATION SPACIO - TEMPORELLE

Dans le temps, notre porte sur les risques de crédit que courent les institutions
financières non bancaires en prenant en particulier le cas de la FINCA, lors du traitement des
opérations d’octroi du crédit, pour une période allant de 2011 à nos jours.

Dans l’espace, ce travail concerne seulement la FINCA.

8. DIFFICULTES RENCONTREES

Lors de notre étude, nous nous sommes heurtés à quelques difficultés que nous avons
essayées de surmonter pour rendre la réalisation de ce travail effective, à savoir :

- Le manque d’accès aux documents financiers souhaités pour réaliser le présent


travail ;
- Le problème de moyens financiers n’était pas en reste ;
- La maladie qui a affecté notre assistance à certaines séances des cours très important,
car nous devrions voyager loin de Likasi pour nous faire soigner.

9. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l’introduction et la conclusion générale, notre travail est subdivisé en 3


Chapitres :

Le chapitre premier parle de considérations générales de base (les risques financiers et


la micro finance) ;

Le second chapitre parle sur la présentation du milieu d’étude qui est FINCA ;

Le troisième chapitre concerne le risque et mode des gestions d’octroi des crédits dans
une IMF (FINCA).
8

CHAPITRE PREMIER : CADRE THEORIQUE

Comme toute entreprise, l’institution financière court plusieurs types de risqués en


accordant des crédits qui proviennent soit de l’emprunteur (insolvabilité), soit par l’évolution
économique générale (risque de taux et de change) soit encore par la structure financière de
l’institution.

Le présent chapitre se propose de définir les conceptions clés en rapport avec notre
sujet d’une part et de présenter la théorie générale de la micro finance ; c’est ainsi qu’il sera
subdivisé en deux section dont la première sera consacré à la définition des conceptions
opératoires et annexes contextualités par rapport à notre champ d’investigation, la seconde par
contre sera destinée à des théories faisant le soubassement de notre étude.

SECTION I. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE

La définition des concepts de base nous permet d’expliquer et donner une image ou
conception exacte des mots utilisés ou des mots contenus dans notre sujet d’étude.

I.1.définition de la gestion

Il s’agit de toutes les techniques dont va faire usage l’homme pour se protéger contre
les effets néfastes lors de la réalisation du risque7. Le risque est l’exposition à une forte
probabilité de perte8. Le risque est un élémentaléatoire pouvant entrainer des dommages9. Le
risque n’est pas une mauvaise chose en soit, parfois, c’est important de prendre des risques
pour atteindre des objectifs louables qui valent vraiment la peine.

Ceci est particulièrement vrai dans IMF où les chargés de prêtprennent chaque jour
des risques en prêtant de l’argent aux personnes sans histoire en matière de crédit, ou qui
n’ont pas de garantie à offrir. Le risque est indispensable pour la bonne marche des activités
de micro crédits mais il est très important de prendre plutôt des risques calculés.

La gestion du risque ou la prise de risque calculés, réduit la probabilité des réaliser des
pertes et minimise le degré de la perte au cas où celle-ci arriverait. La gestion de risque

7
Craig Churchill et donne Coster, manuel de gestion des risqués en micro finance 2001.p2.
8
IDEM
9
IDEM
9

implique la prévention des problèmes potentiels et la détection anticipée des problèmes réels
quand ceux-ci arrivent;la gestionde risques doit suivre les trois étapes ci-après :

a) Identifier les vulnérabilités : avant de gérer des risques au sein d’une organisation, il
est important d’identifier au préalable les faiblesses, limites et menaces actuelles et
potentielles de l’organisation. Un aspect important de gestion de l’organisation à
court, moyen et longterme ;
b) Concevoir et mettre en œuvre des systèmes de contrôle: une fois que l’IMF àidentifier
ces points vulnérables, elle peut concevoir et mettre en exécution des mesures de
contrôles pour amoindrir ces risques. Par exemple, le recours préalablea une garantie
physique peut représenter une solution alternative pour minimiser les risques sur
créance dans un environnement financier particulier alors que la caution solidaire
peut-être un recourt approprié dans d’autre environnement ;
c) Suivre l’efficacité des systèmes de contrôle en place : une fois le système de contrôle
en place, les IMF doivent pouvoir suivre et apprécier son degré de fonctionnement et
son efficacité. Les outils de suivi consistent avant tout en un indicateur de
performance que les directeurs et administrateurs doivent établir et suivre à fin de
s’assurer de la bonne gestion de l’IMF. C’est trèsimportant de noter que les IMF ne
pourront pas complètement échappera l’ensemble de risque auxquels elles sont
exposées.

I.1.1gestion de risque de crédit


Les banques, comme beaucoup des IMF, sont soumise aux risques. Toutesfois,
elles sont soumises à plus de forme de risque que la plus part des autres institutions10. La
maitrise des risques bancaires est ainsi un enjeu important. Au titre de ses activités, les
banques en général et les institutions de micro-finance en particulier sont en effet
exposées à des différentes natures de risques.

I.1.2 Les différents types de risques


La banque et particulièrement les IMF sont confrontées à des risques d’origine
diverse. Sous ce point nous tenterons de présenter quelques uns de ces risques qu’une
institution de micro-finance peut courir.

10
YERO HIBRAHIM, gestion financière internationale, cours, inédit, L1 econ.et de gestion, UNILI, inédit, 2012-
2013
10

I.1.2.1 Risques institutionnels


Le succès d’une institution de micro-finance est défini comme la capacité de cette
dernière à fournir, de façon indépendante, des services financiers à un nombre important de
personnes à faibles revenus, et ce de façon durable. L’évaluation des risques par rapport à
cette définition expose l’organisation à trois niveaux de risques institutionnels : risque liés à la
mission sociale, risques liés à la mission commerciale et risque de dépendance.

I.1.2.2 Risques opérationnels


Le risque opérationnel est la vulnérabilité à laquelle est confrontée l’IMF dans sa
gestion quotidienne ainsi que la qualité de son portefeuille (risque de crédit), le risque de
fraude et le vol (risque de sécurité).11 Le risque opérationnel a rapport à la perte d’argent à
travers les crédits défaillants, les fraudes et les vols.

Pour réduire la vulnérabilité aux risques opérationnels, les IMF doivent élaborer des
politiques et procédures qui servent de système de contrôle interne à l’organisation.12 Ces
mesures des contrôles sont préventives et détectrices ; Les contrôles préventifs empêchent les
résultats indésirables de se produit

I.1.2.3 Risque Externes


Les dirigeants des IMF doivent évaluer les risques externes auxquels ces dernières
sont exposées.13 Une institution de micro-finance peut disposer d’un personnel et d’un
système de gestion et de contrôle très performant, mais elle pourrait cependant être confrontée
à d’énormes problèmes provenant de son environnement.

Les risques externes échappent le plus souvent au contrôle interne de l’IMF concernée,
cependant il est nécessaire que ces risques soient perçus comme des défis auxquels l’IMF doit
faire face au risque d’être exposée à des faibles performances.

Il s’agit notamment de la concurrence (implantation d’autres IMF, banque


commerciale et d’autres institutions de crédit), la démographie (taux de mortalité, taux de
scolarité, mobilité de la population, …), environnement physique (inondation, éruption
volcanique, cyclone, sécheresse,…), la macro-économique (l’évaluation inflation)

11
MIMPIYA AKAN op.cit P.510
12
MIMPIYA AKAN op .cit P.620
13
IDEM
11

I.1.2.4 Risque de crédit


Est, un des risques pour lesquels les institutions de micro-finance sont exposées. Les
risques de crédit se défini traditionnellement comme risque de pertes consécutives au dépend
d’un emprunteur sur un engagement de remboursement de la dette (prêt, obligation, bancaire,
créance commerciale) qu’il a contracté.14

Ce type de risque est sans doute le plus important de tout risque auxquelssont exposées
les institutions financière dans la mesure où il met le plus en cause la survie de l’organisation,
il résulte à la fois des facteurs liées à la santé de l’économie (récession/expansion) et des
facteurs spécifiques aux emprunteurs.

En outre ce genre des risques liés au crédit peut être décomposé en trois
compartiments :15

- Le risque de défaut, de défaillance, ou de contre partie qui correspond à tout


manquement ou tout retard sur le versement du principale de la dette contractée, selon
l’agence de notation Moody’s ;
- Le risque de dégradation de la qualité du crédit qui correspond au risque que la qualité
de crédit perçue de l’emprunteur se détériore, cette dégradation se traduit par une
hausse de la prime du risque (crédit spread) lié à l’emprunteur qui se défini comme
l’écart entre le rendement exigé d’un emprunteur risqué sur le marché et le taux sans
risque (rendement de titre de la dette souveraine). En effet, le risque de dégradation et
de défaut sont corrélés dans la mesure où la détérioration de la qualité peut être
poursuivie d’une défaillance ;
- L’incertitude liée au taux de recouvrement qu’il est possible d’obtenir après
survenance de défaut (à la suite de procédures judicaire).

Le risque de crédit pose des problèmes délicats de mesures du faite que les pertes
possibles sur une contre partie dépendent non seulement des engagements mais aussi de la
probabilité de défaut des contre parties, qui n’est pas facilement mesurables.

14
André farder, all : finance entreprise ; collection syntaxe ; éd. ISSA Pearson éducation France ; 2008 P.5
15
J.DESSIC, gestion des risques et gestion d’actif de banque, 2e éd. . Dunod, paris 2003, p .72
12

I.1.2.5 Le risque d’illiquidité

On l’aborde en général sous trois angles :16

- Très souvent, le risque d’illiquidité intervient quant le banque ne dispose pas de


liquidité suffisantes pour couvrir les besoins inattendues comme par exemple le retrait
massif des dépôts ou de l’épargne des clients. C’est donc l’absence d’un matelas de
sécurité qui fait courir aux IMF ce risque. On peut définir encore le risque d’illiquidité
sous forme d’un état d’illiquidité extrême pouvant conduire à la faillite d’un
établissement du secteur financier. Des pertes importantes pouvant être à l’origine de
cette situation, il peut s’en suivre de retrait massif de fonds ou la fermeture des lignes
de crédit d’autres banques ce qui peut provoquer la crise d’illiquidité. Il y a dans ce
cas une crise de la confiance du marché à l’égard de l’établissement concerné. La
troisième acceptation du risque d’illiquidité pour une IMF est relative à sa capacité de
lever des ressources sur le marché à un cout normal pour couvrir ses besoins. Cette
capacité dépend essentiellement de la situation de liquidité du marché et de celle de
l’établissement de crédit lui-même. Il y a ici une crise de confiance des préteurs à
l’égard de l’établissement considéré.

Une quatrième cause, souvent exogène à l’établissement, peut être à l’origine du


risque d’illiquidité. Il peut s’agir notamment d’une grave crise économique, une
règlementation contraignante ou restrictive entrainant les fermetures sur certains segments de
marché ou des catastrophes. Mais la solidarité entre les banques et l’intervention des banques
centrales permet d’éviter ces situations extrêmes en raison du risque systémique qu’elles
pourraient engendrer.17Ce risque découle de la fonction de transformation d’échéance
d’une institution, le terme des emplois étant généralement supérieur à celui de ressources, la
banque peut se trouver confronter à deux situations délicates :

Ne pas pouvoir honorer ses engagements à court terme, avoir des ressources dont le
terme inchangé.18

Ce risque d’illiquidité peut aussi s’expliquer comme suit :

16
A. SERVIGNY, le risque de crédit : Nouveaux enjeux bancaire, 2e éd. Dunod, Paris 2003, P.72
17
S. DE COUSSERGUES, Gestion de la banque, éd. ; Dunod, Paris, 1999, P.105
18
A. SURLEY, le risque de crédit, nouveau enjeux bancaire, éd. Dunod. Paris, 2003 P.96
13

La première situation, appelé également risque d’illiquidité immédiate et celle où


l’institution est impossible de faire à une demande massive et imprévue de retrait de fonds de
la clientèle. La seconde situation, appelé risque de transformation, et surveiller par le
coefficient de fonds propres et de ressources de l’analyse financière, quant à lui, portera son
attention sur les points suivants : 19

- Les empois et ressources doivent être analysés selon leurs liquidités et exigibilités
réelles et non juridique. Ainsi, les dépôts à vues sont souvent plus stable que le dépôt
de la clientèle ; les comptes débiteurs de la clientèle, à court terme par définition sont
souvent plus immobilisés que le crédit à échéance plus lointaine ;
- Les innovations financières de ces dernières années modifient le risque d’illiquidit de
la banque : En le minorant grâce au développement des marchés secondaire de
créances négociables, ainsi la titrisation des crédits.

I.2.2 Le risque de liquidité

Très souvent, le risque de liquidité intervient quand la banque ne dispose pas de


liquidités suffisantes pour couvrir les besoins inattendus comme par exemple les retraits
massifs des clients, les déboursements des prêts, le paiement des factures.20

C’est donc l’absence d’un dispositif de sécurité qui fait courir à la banque ce risque.
Une mesure clé pour la minimisation des risques de liquidité se réfère à la gestion de la
trésorerie. Cette gestion suppose la mise en place d’un plan de trésorerie, qui permet de
s’assurer que le montant de l’encaissement est, en tout temps, égal ou supérieur au montant
des décaissements.21

Suivre et apprécier son degré de fonctionnalité et son efficacités, les outils de suivi
consistent avant tout en un indicateur de performance que les directeurs et Administrateurs
doivent établir et suivre afin de s’assurer de la bonne gestion de l’IMF.

C’est très important de noter que les IMF ne pourront pas complètement échapper à
l’ensemble de risque auxquels elles sont exposées.

19
J.P PATAT : La monnaie financière et politique monétaire, 6E éd. Economica, Paris, 2002, P.83
20
MIMPIYA AKAN op .cit. P .510
21
IDEM
14

I.2.3 Risque de taux

La question du risque de taux d’intérêt est délicate dans la mesure où il existe de nos
jours une multitude de taux avec les formes diverses.22 On pourrait citer notamment ; les taux
directeurs de la banque centrale, les taux du marché monétaire pour les titres de créances
négociables, les taux du marché financier ou taux à long terme pour les obligations, taux de
placement à court terme pour les comptes sur livrets, les taux débiteurs (créditeurs) payés par
un emprunteur (une banque) à son banquier (à ses déposants).

Les formules de taux vont des taux fixes aux taux variables en passant par les taux
révisables et les taux administrés. En outre, l’impact de l’évolution défavorable des taux pour
la banque est encore plus marqué lorsqu’il existe des options « cachés » ou « implicites » dans
les produits bancaires. C’est notamment le cas des remboursements anticipés ou des dépôts à
vue lorsque ceux-ci sont transférés vers des placements plus rémunérateurs du fait des
conditions du marché. En effet dans une telle situation, la banque aura du mal à prévoir et
mesurer avec exactitude les incidences du comportement futur de sa clientèle.23

Le risque de taux est celui causés par la modification de l’équilibre entre l’offre et la
demande de capitaux. C’est donc celui supporté par l’institution financière qui détient des
créances et des dettes à taux fixe du faite de l’évolution ultérieure des taux d’intérêt.

I.2.4 Risque de change

La détention de créances et dettes en devise fait peser sur les institutions financières,
un risque de change découlant de la variation du cours des devises dans lesquelles les
créances et dettes sont libellés par rapport au franc.24

On notera que le risque de change et le risque de taux sont impliqués puisque dans une
opération de change à terme l’achat ou la vente au comptant de devises, première étape de
l’opération donne naissance au risque de change et que le placement des franc ou devises sur
les marchés de capitaux, deuxième étape donne naissance à un risque de taux. Dans un
système de taux de change flottant, dés qu’une entreprise ou un individu réalise une opération
qui implique une entrée ou une sortie de devise dans le mois ou les années à venir, il supporte

22
H.VAN GREUNING ets.BROJAVIC : analyse et gestion du risque, éd .ESKA, paris, 2004, p .121
23
J.P.PATRA ,op .cit,p .122
24
C.DE LA BAUNE et Ali, couverture des opérations sur le risque de change par la BCC, en ligne, le 23janvier
2010.
15

un risque de change car l’entreprise ou l’individu ne connait pas à l’avance le cours de cette
devise et donc la contrepartie de ses flux en devises dans sa monnaie.

Ce type de risque de change est désigné sous les termes « risque de change de
transaction ou de conversion ». Les taux de change peuvent aussi avoir des impacts sur la
valeur de l’entreprise, celle-ci étant égale à la valeur actualisée des flux qu’elle générera dans
la future. La variation de valeur de l’entreprise due aux fluctuations des taux de change traduit
le risque de change économique. Enfin, les variations des taux de change ont des effets sur les
états comptables et, en particulier, sur les résultats comptables des entreprises, ce qui
correspond au risque de change de traduction ou comptable.

I.2.5 Les risque d’insolvabilité

Tout crédit est une anticipation de recettes futures. Tout crédit comporte le risque que
ces recettes ne se produisent pas et qu’aucun remboursement ou bien un remboursement
partiel n’ait lieu à l’échéance. Ce risque appelé risque d’insolvabilité est essentiel dans
l’activité de l’institution de micro finance dont une des fonctions est la distribution de crédits.
L’appréciation du risque d’insolvabilité est donc une première importance et on peut
schématiser ainsi le comportement de l’institution conférée à ce risque : un crédit n’est
accordé que si le banquier estime à que la probabilité de remboursement excède celle de non
remboursement.

Il est celui propre à l’institution et concerne la survie de l’institution de micro-finance.


Il est présenté ici en dernier car il est en général la conséquence de la manifestation d’un ou
plusieurs des risques précédent et que l’institution n’a pu prévenir.25

Comment apprécier la capacité d’un emprunteur à rembourser le crédit ? L’étude des


documents financiers produits par l’emprunteur qui s’attache aux critères de développement
du demandeur est la méthode la plus utilisée. Cette méthode rencontre vite une limite :

Comment apprécier le risque d’insolvabilité lorsque l’emprunteur est un simple


particulier et qu’il ne peut fournir aucun bilan ou compte de résultat ? Avec le développement
du marché des particuliers, cette question s’est posée de plus en plus fréquemment et
insuffisance des renseignements concernant ces emprunteurs à conduire les banquiers à

25
JOI BESSIS : risque de crédit et gestion de portefeuille de prêt bancaires, éd .Dunod, paris 2009, p .153
16

rechercher d’autres moyens d’appréciation des risques d’insolvabilité reposant sur des
méthodes statistique.

I.2.5.1 Risque de fraude

Aucune institution de micro-finance ne peut se prévaloir d’être à l’abri de fraude


exécutée par le personnel isolement ou de connivence avec le client.26 Dans toutes les
opérations financières il y a risque de fraude. L’IMF ne peut prétendre éliminer la fraude, il
faut la minimiser. La fraude en micro-finance ne s’arrête pas seulement aux activités d’octroi
de crédits de l’organisation ; il est fort possible que les IMF soient plus vulnérables à la fraude
au niveau de son système d’épargne parce que ce n’est pas facile de la détecter à ce niveau. La
fraude aussi peut se manifester dans la gestion des opérations de l’agence tels que le
détournement des fonds de caisses, les détournements d’argent de remboursement, le
remboursement fictifs, les dépôts fictifs,…

Les politiques de contrôle interne et les procédures conçues pour réduire efficacement
les risques de fraude commis par un employé ne sont généralement pas efficaces quant il
s’agit des fraudes provenant d’une connivence entre les employés ou de l’administration.27 Ce
cas se manifeste quand un haut cadre utilise son autorité pour inciter un subordonné à violer
les politiques de contrôle et les procédures, pour permettre au haut cadre de commettre la
fraude.Suivre et apprécier son degré de fonctionnalité et son efficacité, les outils de suivi
consiste avant tout en un indicateur de performance que les directeurs et administrateurs
doivent établir et suivre afin de s’assurer de la bonne gestion de L’IMF.C’est très important
de noter que les IMF ne pourront pas complètement échapper à l’ensemble de risque auxquels
elles sont exposées.

I.3CROISSANCE FINANCIERE

Départ son aisance, parler de la croissance c’est parler de l’accroissement de la


production globale d’une économie. C’est donc un phénomène quantitatif que l’on peut
mesurer, c’est aussi un phénomène de longue durée. En effet, une augmentation brutal et sans
lendemain de la production nationale ne correspond pas à la croissance économique.28

26
MIMPIYA AKAN op .cit p .690
27
ANDRE FARDER all. finance entreprise ; collection syntaxe ; éd. ISSA Pearson éducation France ,2008 P.38
28
NAISEN, BUSNESS, cycle and national inconnue .Y 1951 PP 842
17

Il ne faut donc pas confondre la croissance comme une augmentation régulière des
quantités produites, on parle ainsi de la croissance d’une entreprise ou d’une activité
économique mais le terme croissance financière concerne en revanche l’ensemble
d’unportefeuille.29

SECTION II : CADRE THEORIQUE ET CONCEPTS ANNEXES


II. INSTITUTION DE MICRO FINANCE

Dans cette partie, nous allons présenter l’institution de micro-finance sous ses
origines, ses définitions, ses objectifs, ses services organisés ainsi que ses catégories.

II.1 Origine de la micro-finance

Depuis plusieurs années, dans les différents pays du monde, la micro-finance existe
sous diverses formes. Mais elle n’a connu son organisation réelle que depuis une trentaine
d’années. Dans les années 60 et 70, étaient apparut des programmes des prêts à faibles taux
dont le principe est repris sous leurs formes actuelles. Un des premiers succès reconnus
comme banque de pauvre et était la « Gramen Bank ».

Le fondateur de la banque était MUHAMMAD YUNUS docteur en économie de


l’université de Vanderbilt aux Etats-Unis. L’idée lui est venue durant une terrible famine au
Bangladesh en 1974.30

L’idée de la Gramen Bank est une venue de M.YUNUS lorsqu’il prêta de sa poche
l’équivalant de 27$ USD sans gage à un groupe de 42 femmes rempailleuses de chaises de
son pays Bangladesh. Du fait qu’elles remboursaient tous leurs prêts dans les délais prévus et
vu leur enthousiasme et leur solvabilité, il décida d’étendre son système à plusieurs villages
du Bangladesh. Il demanda aux habitants des villages de son pays de s’organiser en groupe de
cinq personnes solidaires qui devraient se réunir toutes les semaines pour rembourser leurs
prêts échangéleur point de vue sur l’utilisation de ces prêts. Signalons que le crédit accordé
par YUNUS était du type solidaire et lorsque l’un de groupe fait défaut, les autres sont obligés
à assumer sa part. Considéré (Gramen Bank) comme un ONG, en 1983, l’institution adopte le

29
NAISEN, BUSNESS op .cit. p830
30
Microrate et inter-American développement Bank sustainable développement département ,micro,small and
entreprise, division, indicateur de performance pour les institutions de ,micro fin, guide technique, mars 2003,
P .42
18

statut et fut reconnue par le gouvernement du Bangladesh comme une banque indépendante.
Actuellement, elle se fait sentir dans près de 36.000 villages et prête à plus de 3.500.000
personnes.

Cependant, en Afrique, la pratique de la micro finance d’une période plus ancienne,


surtout au début des années 60 dans le pays comme Cameroun, Burkina Faso, la RDC,…

I.1.2 Définitions

Plusieurs manières existent pour définir ce mot, bien qu’il n’ait pas encore trouvé une
place dans le dictionnaire. Néanmoins, les activités organisées par celle-ci : micro épargne,
micro crédit, micro assurance, transfert d’argent et par rapport à sa clientèle nous permettent
de formuler et donner quelques définitions.

Selon la banque centrale, la micro finance est une activité exercée par une personne
morale autre qu’un établissement de crédits, qui offre, habituellement et en vue de lutter
contre la pauvreté des services financiers à une population évoluant pour l’essentiel en marge
du système bancaire traditionnel.31

L’accent mis par la banque centrale est sur l’offre des services des crédits et épargnes
sans qu’elle parle des services sociaux. Elle a parlé de la population évoluait sans parler des
pauvres. Planète finance, un site web définit la micro finance comme « l’offre des services
financiers aux populations pauvres et exclues du système bancaire, sans ressource, ni droit de
propriété ».32. Notons que le fonctionnement permanent est conditionné par un agrément.

I.1.3 Objectif de la micro finance

Cependant, pour les objectif des millénaires qui prévoient la réduction de l’extrême
pauvreté, la micro finance est l’un des programmes qui étaient pris en compte. A cet effet, la
micro finance à comme objectif si important « la lutte contre la pauvreté ». A coté de celui-ci,
institution de micro finance étant une société lucrative, elle a aussi comme second objectif,
celui de la « réalisation de bénéfices ». Par ailleurs, l’objectif de la lutte contre la pauvreté
pose deux problèmes pratiques :

31
MIMPIYA AKAN op. cit p. 320
32
WWW.planet finance.org /micro finance-entreprise/fiches
19

- Comment repérer ou savoir que l’on a touché ceux qui sont pauvres parmi les plus
pauvres ?
- Sachant que le cout de service de microcrédit à des pauvres est élevé, comment donc
trouver les moyens nécessaires de promouvoir et pus précisément financer de manière
durable sans y affecté le risque ?

I.1.4 Les services organisés par l’IMF

Une institution de micro finance à pour fonction première l’intermédiation financière.


Les services organisés par les institutions de micro finance sont aussi organisées par les
banques classiques. Elles se diffèrent du point de vu clientèle. Vu cette clientèle, les IMF
offrent des micros services c'est-à-dire réduits à leurs niveau, selon la capacité de leurs
revenus.

Les gammes les plus fréquentes proposées sont : le micro crédits, le micro épargne, le
micro assurances, le transfert d’argentainsi que les découvertes (le débit en compte).

I.1.4.1 Le crédit

Le dictionnaire universel définit le mot crédit étant une faculté de se procurer des
capitaux, par suit de la confiance que l’on inspiré ou de la solvabilité que l’on présente.33 Cela
veut dire que le crédit est un acte de confiance qui comporte pour l’emprunteur l’engagement
de remboursement à l’échéance et l’occasion de construire son capital.

C’est ainsi que les IMF octroient aux micros entrepreneurs et aux ménager des crédits
orientés à des fins productives. Néanmoins, certaines IMF accordent des crédits de types
sociaux, c'est-à-dire destinés à la consommation à l’habitat, à la scolarité, aux soins
médicaux,…Il est donc normal que plusieurs activités soient financées par le même crédit ou
soit reparties entre investissement productif et la consommation.

Les institutions de micro finance utilisent deux méthodes pour servir sa clientèle, l’une
fondée sur un individu et l’autre sur un groupe :

- Crédit individuels : c’est le fait que les préteursdu secteur informel accordent des
crédits fondés sur la connaissance personnelle des emprunteurs plutôt que Sur une

33
Dictionnaire universel, édition 2004-2005
20

analyse de faisabilité complexe. Les crédits sont octroyés à un seul individu avec un
minimum de procédures bureautique par rapport aux secteurs formels ;
- Crédits de groupe : ils sont appelés aussi crédits solidaires. Ils font appel au
regroupement de 5 à 100 personnes (dépend de l’IMF) partageant les mêmes
sentiments.

I.1.4.2 L’épargne

L’épargne est ce qui reste des revenus après la consommation.34 Elle est aussi une
fraction d’un revenu qui n’est pas affecté à la consommation immédiate.35 A propos de ces
deux définitions, nous pouvons dire que l’épargne correspond à la partie du revenu disponible
qui n’est pas consacré à une consommation immédiate ; l’épargne est principalement
déterminée par le niveau du revenu réel. Plus le niveau du revenu d’un individu est élevé, plus
ce dernier est enclin à épargne

I.1.4.5 Le découvert

Le découvert permet à une entreprise de faire face temporairement à un besoin en


fonds de roulement, dépassant les possibilités de ces fonds de roulement.36 Ce service est
organisé par une institution de micro finance dans le cadre d’encourager un client ponctuel et
solvable. Il consiste à octroyer à un client une somme d’argent supérieur à ce qu’il détient à
son compte. Ce crédit à une échéance ne dépassant pas quinze jours.

I.1.5 Le fonctionnement de la micro finance

Les ressources des institutions de micro finance proviennent essentiellement des


dépôts des clients, des subventions et des emprunts.

A l’heure actuelle la majorité des investissements étrangers en micro finance d’origine


privée provient de sources à vocation sociales notamment d’organisations professionnelle,
ONG et de philanthropes fortunés. Les investisseurs commerciaux qui cherchent à maximiser
leurs profits, comme les investisseurs socialement responsables (soucieux de rentabilité

34
Ass .KITENDA adellar, micro économique, cours inédit, L1 sciences économiques et de gestion, UNILI, inédit,
2012-2013.
35
IDEM
36
DEFOURNY et Ali, économie sociale au nord et au sud, de boek-université, Bruxelles, 1999, p.51
21

commerciale, mais qui évitent certains secteurs jugés indésirable), n’ont jusqu’ici que
relativement peut investi dans le secteur de la micro finance.

I.1.5.1 Les ressources et sources de financement

A. Les dépôts

Les dépôts peuvent être de deux sortes37 :

a) L’épargne volontaire

L’épargne volontaire est constituée de deux types :

- Les dépôts à vue constituent la catégorie la plus utilisée des produits d’épargne. Ils
sont caractérisés par la souplesse des conditions d’accès :

Faible montant exigé pour l’ouverture d’un compte, proximité et accessibilité des
caisses, possibilité d’effectuer de petits versements et liberté de retraits à tout moment, facilité
d’exécution des opérations. Les dépôts à vue permettent aux populations de garder leurs
économies en lieux surs, à l’abri des pressions familiales. Le Livret de compte remis au
déposant lui permet de vérifier les opérations effectuées et le solde disponible dans le
compte ;

- Les dépôts à terme sont des dépôts bloqués pendant une période minimum de trois
mois et qui sont rémunérés par un taux prédéterminé.

Les dépôts à terme sont très peu développés pour au moins deux raisons. D’abord, les
populations ont des revenues très faibles. En suite il s’avère que la motivation essentielle de
l’épargne demeure l’accès au crédit, même si d’autres motivations comme la sécurité et la
précaution existent.

b) L’épargne obligatoire

L’épargne obligatoire est en relation directe avec le crédit. On trouve deux types
d’épargnes obligatoires :

- L’épargne préalable suit le postulat selon lequel un demandeur de crédit doit fournir
un effort financier minimum consistant à épargner régulièrement une certaine somme

37
DEFOURNY et Ali, op. cit.128-130
22

pendant une période à déterminer. Ce qui devrait prouver qu’il est capable d’apporter
au moment de sa demande de crédit une part des besoins de financement (au minimum
10%). Cette épargne est bloquée et parfois non rémunérée ;
- L’épargne de garantie sert à garantir le crédit consenti généralement à un individu ou à
un groupe. L’épargne de garantie est parfois utilisée en combinaison avec d’autres
formes de garanties (caution solidaire) de (groupe). La mobilisation de l’épargne de
garantie (ou selon les appellations : fonds de garanties, fonds de groupe, épargne
nantie) se fait selon trois procédés différents :
- Une constitution préalable de l’épargne par les moyens propres des demandeurs ;
- Un prélèvement sur le montant du crédit au moment de la mise en place du prêt. Ce
montant prélevé est bloqué comme garantie ;
- Une constitution de l’épargne au fur et à mesure que l’on rembourse le prêt. Ceci ne
constitue plus une garantie mais suppose une incitation à l’épargne.

B. Les subventions

Les dons ou les prêts sur réescompte à faible taux d’intérêtsémis par les
gouvernements et les organismes donateurs se substituent souvent à la mobilisation de
l’épargne par les institutions financières.

Mais, même lorsque ce type de fonds externes vient compléter l’épargne, l’expérience
a montré de manière convaincante que plus ils sont importants, moins l’institution est durable.
L’une des raisons en est que l’accès à des sources de fonds bon marché affaiblit la volonté de
l’institution de parvenir à l’efficacité opérationnelle

C. Les emprunts

Recours à lignes de financement et des fonds de garantie. La mise à disposition des


institutions de micro finance de fonds de garantie par les bailleurs de fonds et les Etats,
généralement domicilié dans les banques de la place, et devenu au fur et à mesure des années,
une pratique de plus en plus répondue (d’avantage que les lignes de refinancement). Certains
opérateurs de micro finance, ou encore certaines banques ne sont pas prêt à s’engager dans les
activités de micro financement dans les contextes risqués que sous couvert d’un fonds de
garantie. Les institutions de micro finance réglementées se tournent de plus en plus vers les
sources de financement locales.
23

II.2 CADRE THEORIQUE

Dans cette partie de notre travail, il sera question de présenter les théories de base sur
lesquelles se fonde notre sujet de recherche.

II.2.1 La théorie de la micro-finance

La notion de la micro-finance recouvre une grande diversité de réalité, aucune


définition n’a permis jusqu’ici de donner une représentation de cette réalité complexe. En
effet à propos de cesecteur trouve-t-on micro-finance, secteur intermédiaire, système financier
décentralisé, industrie de la micro-finance, économie de la micro-finance,…

A partir de ces termes nous pouvons dégager les caractéristiques principales qui
peuvent nous permettrede définir les contours de la micro-finance. La micro-finance est
l’offre de service financier (crédit, épargne, assurance…) a des personnes vulnérables qui
n’ont pas accès au secteur financier traditionnel, elle vise à améliorer le revenu des
bénéficiaires par assurance…, formelles ayant trait à des petites sommes d’argents et visant à
assurer un gain ou à éviter une perte en transformant la position financière des individus qui y
font recours.

Elle se spécifie pour l’importance de la proximité géographique, financière et sociale


permettant de prendre des décisions adaptées au contexte socio-économique de population
ciblées et d’établir un lieu privilégié de confiance. Compte tenue du faible montant de ces
opérations de crédit, d’épargne et d’assurance parle-t-on de microcrédit, de micro épargne et
de micro-assurance. Le microcrédit est un crédit d’un montant peu élevé sensiblement
inférieur au crédit qu’une entreprise ou qu’un ménage peu solliciter auprès d’une banque. La
banque mondiale retient un plafond de 30% du PNB/h (banque mondiale 2004). Ces activités
économiques peuvent être de P.M.E ou T.P.E ; la micro-épargne est un petit montant
d’épargne qui sert à rembourser le microcrédit ou à constituer une épargne de précaution sa
périodicité est soit mensuelle, soit hebdomadaire ou journalier. La micro-assurance est une
assurance fournir aux particuliers par les biais de leur affiliation. C’est un mécanisme de mise
en commun à la fois des risques et des ressources de groupes entiers afin de garantir une
protection à tous les membres contre les conséquences financières de risque (santé,
incendie,…) déterminé sur base naturelle. Dans le cadre d’un partage du risque des obstacles
a une nouvelle adhésion et partant, l’exécution de future prestation constitue la
24

pénalitéappliquée à ceux qui ont exploité le groupe ou ceux qui ont manifesté l’intention. La
micro finance s’inspire de pratique financièrement traditionnelle en inde, en Afrique de
l’ouest. Sa version actuelle résultant de l’inventivité du docteur MUHAMED Yunus II dans
les années 70 au Bangladesh, le gramen Bank qui a résulté de cette innovation repose sur un
constat et un principe très simple « les pauvres des pauvres n’ont pas accès aux banques et
donc aux crédits car ne procédant rien qu’ils ne peuvent offrir des garanties ».

II.2.2 La théorie de l’entrepreneur

SCHUMPETER étudie le cycle économique comme succession économique et de


ralentîmes, remet en avant le rôle moteur de l’entrepreneur dans la dynamique de l’économie.
Un entrepreneur n’est pas un chef d’entreprise ou plutôt tous les chefs d’entreprises ne sont
pas des entrepreneurs, un entrepreneur est celui qui introduit une innovation dans l’économie,
une innovation c’est un nouveau produit, nouveau service, ce n’est pas forcément une
technologie, ça peut être également un nouveau marché comme l’exportation. Ce sont les
innovations qui entrainent la croissance de l’économie.

Les nouvelles entreprises issues des innovations remplacent les anciennes. C’est ainsi
qu’on parle de la destruction créatrice, cette approche est originale en économie, non pas que
les autres théories n’en tiennent pas compte, les théories de l’offre et keynésiennes sont
basées sur les observations et les hypothèses comportementales, mais elles raisonnent en
forme de l’équilibre globale, pour les keynésianismes la dépense publique peut permettre le
pleins emploie. Pour le néoclassique, il faut créer les conditions pour que le marchés s’ajuste.

SCHUMPETER s’inscrit dans le cadre néoclassique et n’est pas d’accord avec


KEYNES qui affirme que la création des conditions favorables peut faire stagner l’économie
car les grandes entreprises développent un comportement des gestionnaires et non
d’entrepreneurs et pourtant c’est l’entrepreneur qui contribue plus à la connaissance, il a donc
prédit la fin du capitalisme.

Au sein de ce chapitre notre objectif était de définir des différents variables et de


présenter l’institution de micro finance dans un cadre général. Car, celle-ci est liée a des
risques, ces derniers étant inévitables dans sa gestions quotidienne devrait en tenir compte,
pas seulement de façon théorique, mais aussi pratique pour son avancement ou
épanouissement sur tout pour sa rentabilité.
25

CHAPITRE DEUXIEME : CADRE EMPIRIQUE

FINCA (Fondation International for Community Assistance) est une société de la


micro-finance existant dans plus de 22 pays dans le monde, lancé depuis l’équateur en
Amérique latine et s’est étendu dans plusieurs pays de l’Amérique latine et du caraïbe, en
Europe et aussi en Afrique où elle se trouve actuellement dans 6 pays à savoir : La R.D.C, la
Zambie, la Tanzanie, l’Ouganda, le Malawi et la Cameroun.

II.1.HISTORIQUE

FINCA est née depuis 1984 sous l’inspiration de monsieur JOHN HATCH, un expert
en économie de développement, le docteur JHON, plein des bonnes fois et de volonté à la fois
met au profit de toutes la population sa qualité de docteur en économie de développement,
d’aider et de permettre aux micro-entrepreneurs œuvrant dans les pays en voie de
développement à pouvoir contré leurs capitaux, fructifier leurs revenus, s’épanouir grâce aux
épargnes en créant un mécanisme de prêt remboursable selon une période bien échelonnée
c’est même ça l’essentiel de la mission de FINCA. C’est depuis l’année 2003 que FINCA est
entrée en RDC plus précisément à Kinshasa c’est déjà le déboursement du 1er prêt qui arrive
en 2006 au mois de Décembre. Il y a eu naissance de deux branches (Gombe et marina) et
création du deuxième produit FINCA qui est le crédit individuel, après cette création de deux
branches à Kinshasa, il y a création d’une première branche hors Kinshasa qui est la branche
Matadi. En 2009, c’est l’arrivé de FINCA à Lubumbashi, ainsi on a créé la branche de
Lomami. En date du 1er Juin 2009, introduction en RDC du deuxième service FINCA qui est
l’épargne à Matadi. Puisqu’au départ FINCA n’a évolué en RDC qu’avec deux produits à
savoir : le prêt de grand groupe et le prêt individuel, sur réclamation des clients qui ne
pouvaient plus tolérer le prêt en grand groupe, d’une part car le montant était trop faible et
d’autres parts suite aux réunions très répétées (2 fois par mois) alors au mois d’Aout 2010 il y
a eu création d’un autre type de crédit qui est le crédit de petit groupe (SGL). Actuellement
FINCA compte 14 branches en cours dont :

 1 branche à Likasi ;
 2 branches à Lubumbashi ;
 7 branches à Kinshasa ;
 1 branche à Boma
26

 1 branche à Matadi, Kolwezi et Bukavu

En cours :

- 1 branche à Lubumbashi (bel air) ;


- 1 branche à Kinshasa (Limité).

II.2 SERVICES FINCA

Nous allons présenter les différents qu’offre FINCA et dans lesquels se trouve la
réalisation de sa mission qui n’est autre que celle d’offrir des services financiers aux micros
entrepreneurs monde entier enfin de leur permettre de créer les emplois, cumuler les revenus
et d’améliorer les conditions de vie. Depuis sa création jusqu’à ce jour, FINCA dispose de
deux types de services à savoir :

- Service d’épargne ;
- Service de crédit.

II.2.1 Epargne de l’IMF FINCA

L’épargne FINCA comprend 2 dépôts à savoir :

II.2.1.2.1Dépot à vue :

Deux comptes se situent dans cette forme de dépôt :

- Le compte OAC au compte libre appelé surtout compte falanga ; c’est un compte
ouvert à tout client qui obtient un crédit FINCA, il peut également être à toute
personne qui en fait une demande, c’est un compte générateur d’intérêt créditeur de
1% l’an, les retraits sont illimités et les virements est sans frais.
- Le compte d’épargne : il y a encore deux sous compte à savoir :
 Compte lisungi : ouvert à toute personne âgée d’au moins 18 ans ;
 Avenir à vue : ouvert aux jeunes et aux enfants, l’âge est compris entre 0 à 24 Ans.

Le compte d’épargne génère les intérêts d’un taux de 2% l’an dans le sous compte
lisungi et 2,5% pour le compte avenir à vue.
27

II.2.1.2.2 Dépôt à terme ou compte bloqué

Cette forme comprend aussi deux comptes à savoir :

- Compte avenir à terme ou panier d’or : c’est un compte à terme fixe de 3 mois et 12
mois, 6 mois et 12 mois ouvrable à toute personne majeur c'est-à-dire dont l’âge
minimum est de 18 ans. Le taux d’intérêt varie suivant l’échéance, par exemple :
- Pour 3 mois, le taux d’intérêt est de 2,5% l’an ;
- Pour 6 mois, le taux d’intérêt est de 2,5% l’an ;
- Pour 12 mois, le taux d’intérêt est de 3% l’an.

L’ouverture de ce compte est possible que pour un montant allant de 200$ au- delà et
sans possibilité d’ajout.

- Compte avenir à terme : c’est aussi un compte à terme fixe ouvrable à toute personne
dont l’âge varie entre 0 – 24 ans et pour un montant allant de 200$ au-delà, avec
possibilité d’ajout d’au moins 10$. Son taux est :
 Pour 3 mois : 3,5% l’an ;
 Pour 6 mois : 3,75% l’an ;
 Pour 12 mois : 4%.

NB : Dans chaque compte, le dépôt d’un montant ≥ 500$ le taux d’intérêt est négociable.

II.2.1.3 Condition d’ouverture d’un compte

Les conditions d’ouverture d’un compte dépendent de la nature d’une personne, soit
physique ou morale.

II.2.1.3.1 Personne physique

- Agé d’au moins 18 ans ;


- Présentation de la carte d’identité, ou permis de conduire, passeport ;
- L’ouverture est gratuite.
28

II.2.1.3.2 Entreprise ou personne morale

- Le NRC ou l’autorisation d’ouverture ou id. Nat. Ou tout simplement le statut notarié ;


- L’ouverture est gratuite.

II.2.2.1.1 Le crédit individuel

Le crédit individuel en anglais il est (individuel loan) est un prêt accordé à des micros
entrepreneurs dont les activités sont plus structurées et plus grande que celle éligible dans les
restes des prêts. Ce prêt très flexible est compris entre 500 à 90 000$ selon la demande de
client, il est remboursable mensuellement sur une période de 6 à 18 mois, le gage exigé pour
sécuriser le prêt sont les biens ordinaires de business, du ménage et d’hypothèque pour les
prêts ou de 20 0000$ qui permet à tous d’être éligible en plus le cas des biens restent à la
disposition du client. Les conditions pour accéder au crédit individuel sont les suivant :

- Etre majeur (au moins 18 ans) ;


- Fournir une pièce d’identité valable ;
- Disposer d’un business d’au moins 2 ans ;
- Même des expatriés résident en RDC sont éligible à condition qu’ils résident au moins
5 ans en RDC et qu’il se cherche au grand congolais ;
- Posséder au moins un document de commerce légal (NRC, permis d’exploitation,
autorisation d’ouverture, ID. NAT…).

II.2.2.1.2 Le crédit de petit groupe (SGL)

C’est un crédit commercial octroyé à un groupe solidaire de 5 à 10 personnes au terme


d’une réunion de formation, les clients peuvent recevoir un crédit compris entre 400 et 5000$
remboursable chaque 4 semaine après le jour de la capitalisation. Les conditions pour accéder
au crédit SGL (Small Group Loan) sont :

- Etre majeur (au moins 18 ans) ;


- Etre Congolais ;
- Avoir un business d’au moins 6 mois d’existence.

II.2.2 Crédit
Une activité économique ne peut se passer de financement, par exemple, une
entreprise doit souvent disposer de moyens financiers de produire des biens qui seront
29

commercialisés et qui lui procureront des bénéfices. Elle doit en effet, acheter des factures de
productions. Une telle entreprise peut disposer de réserves financières, qu’il s’agisse des
bénéfices réalisés pendant le temps antérieur et mis de coté, ou encore des ressources
personnelles de ses propriétaires, mais d’une façon générale elle doit en présence auprès
d’autres agents économiques. De nombreux ménages souhaitent aussi utiliser des ressources
financières qu’ils ne possèdent pas et empruntent auprès des institutions financières, ces des
micro-finances.

Dans des termes plus clairs, le crédit constitue des ressources prêtées par une banque
ou un établissement financier à un agent économique qui s’engage à payer des intérêts et
rembourser le capital du prêt.38

L’IMF FINCA, s’engage aussi dans ce processus d’octroi du crédit pour financer les
activités économiques en vue de les relancer. Partant du service de crédit, FINCA à dans son
institution trois sortes des crédits.

II.2.2.1 Sortes de crédits octroyés par FINCA

A ce niveau FINCA dispose de trois sortes de crédits :

- Le crédit individuel (IL) ;


- Le crédit de petits groupes (SGL),
- Le crédit de grands groupes (V.B) ;
- Fournir une pièce d’identité ;
- Faire partie d’un groupe solidaire de 5 à 10 ;
- Et résider dans le quartier actuel pendant au moins 6 mois.

II.2.2.1.3 Le crédit de grand groupe (V.B)

C’est un crédit commercial octroyé à un groupe solidaire de 15 à 40 personnes qui


possèdent et se réunissent chaque fin du mois pour discuter de leurs affaires. Une fois
organisés et formés, ces gents peuvent bénéficier d’un crédit de 50 à 3000$ pour les besoins
de fonds de remboursement. Les conditions pour accéder au crédit de grand groupe V/B
(Village Banking) sont les suivantes :

- Etre majeur et de nationalité congolaise ;

38
30

- Avoir un business d’au moins 6 mois, faire partir d’un groupe de 15 à 40 personnes.

II.3. ORGANIGRAMME

BM

ARS SSSS COMPTABLE

ARO ARO ARO HEAD TELLER

SC ODP ODP

CAISSE CAISSE

Source :Finca
31

II.4 STRUCTURE DE FINCA


1. B.M (BRANCHE MANAGER)
C’est lui le chef de la branche, il gère et supervise la totalité des opérations réalisées
sur place dans la branche, il dépend hiérarchiquement du RM (régional manage).

2. LE COMPTABLE

Le comptable est membre dirigeant de la branche, il représente le staff de la branche a


ces réunions, ila la responsabilité de fixer des cibles aux staffs de la branche, puis d’élaborer
des stratégies pour que ces cibles soient atteintes.

3. HEAD TELLER (superviseur des caisses)

Hiérarchiquement le HT dépend du comptable de la branche, son rôle est de superviser


la caisse et de gérer principalement les liquidités de la branche. Il assure aussi toute
transaction de liquidité de sa branche, celui qui gère le gage cash du produit il est (individuel
loan).

4. LES CAISSIERS

Hiérarchiquement les caissiers sont gérés par le headteller de la branche, ce sont les
agents de la première ligne entre l’institution et les clients, ils reçoivent l’argent des dépôts de
la clientèle, procède aux retraits selon les consignes et procédures préalables.

5. LES ODP

Les officiers du portefeuille assurant une fonction support pour la branche dans
l’entrée des données dans le système informatique utiliser par la société, leur principal rôle est
de :

 Créer les clients dans les systèmes ;


 Entrer les données des clients dans le système ;
 Le postage des prêts dans le système ;
 L’activation des comptes clients.

Les ODP dépendent hiérarchiquement du comptable de la branche.


32

6. ARS (Acount Relation Supervisor)

L’ARS ou le superviser de crédit, est un poste qui consiste à superviser et


fairerespecter le budget en terme de cible lui assigner par l’institution ; il coordonne les
activités de ARO (A count relation officier) ou simplement les promoteurs de crédit. Sous sa
supervision et les amènent à atteindre leur cibles individuels c’est le gardien de la
méthodologie et de la politiqueque FINCA édictées pour la bonne marche des activités d’offre
des services financières, les dépendent hiérarchiquement du BM (branche manager).

7. LES PROMOTEURS DES CREDITS (ARO)

Le poste d’ARO (A count relation officier) consiste à identifier les marches cibles en
affirmant les clients potentiels et la consommation des produits financiers qu’offre FINCA a
savoir :

 Le produit épargne ;
 Les produits crédits (IL, SGL, et VG).

Les ARO analysent les activités des clients demandeur des prêts constituent des états
financiers des ce derniers en vue de faire des recommandations justes pour le déboursement et
assure le suivi des clients capitalisés et leurs fréquences du paiement.

8. SSSS (Service, Saving, Supervision, Support)

Le poste de S4 ou superviseur des épargnes, il supervise les épargnes et conçois des


politiques d’attraction d’épargne.

9. C.O (Officier)

C’est l’argent de contrôle interne, son rôle est de vérifier la conformité entre la
pratique et les politiques et procédures de l’IMF, il dépend hiérarchiquement de Kinshasa où
siège le bureau national un contrôle/

Par extension, ce terme, désigne le département destiné à aider la direction dans la


gestion des risques, on l’appelle aussi « l’inspection » ou « complaisance ».
33

Dans ce chapitre notre but était de présenter notre champ d’investigation qui est Finca et ses
différents services et montrer comment cette institution fonctionne à travers ces différents
produits et services.
34

CHAPITRE TROISIEME : RISQUE ET MODE DE GESTION DU CREDIT


OCTROYE DANS UNE IMF (FINCA)

Le présent chapitre concernera la description de la gestion des crédits qu’octroie Finca


à partir des opérations qu’elle réalise avec sa clientèle, de présenter et analyser les différentes
données pour faire quelques suggestions et recommandation au regard des résultats de la
recherche.

SECTION I : LA GESTION DES RISQUES OPERATIONNELS ET SYSTEME DE


CONTROLE

Les risques opérationnels est la vulnérabilité à laquelle est confrontée l’IMF dans sa
gestion quotidienne qui peut provoquer la destruction de ces actifs. Comme risque
principale, le risque opérationnel se rapport à la perte d’argent à travers les défaillants, les
fraudes et les vols.

III.1 : Types de risques opérationnels


On distingue trois types de risques opérationnels: le risque de crédit, de fraude et celui
de sécurité.

- Risque de crédit

Le risque de crédit est le plus connu et constitue la plus grave des vulnérabilités d’une
institution de micro-finance. Ce risque aussi connu comme le risque de défaillance, est lié à
l’incapacité du client de respecter les termes du contrat de prêt. Un seul micro crédit ne pose
pas un risque énorme parce que le pourcentage sur le portefeuille total est insignifiant. Mais
puisque la plupart des microcrédits ne sont pas garantis, la défaillance peut facilement
s’étendre d’un petit nombre de crédits à une partie importante du portefeuille.

Cet effet peut être aggravé par le fait que les portefeuilles de micro-finance se limitent
souvent à certains secteurs d’affaires. Par conséquent, un grand nombre des clients peuvent
être exposés à une menace externe commune. Ainsi ces facteurs doivent pousser les
gestionnaires de l’IMF à prendre des mesures de contrôle de risque de crédit pour réduire ce
dernier.

La gestion du risque de crédit peut se présenter sous deux aspects les mesures
préventives que les préteurs prennent avant l’octroi du crédit et les mesures d’encouragement
après le déboursement pour permettre le remboursement dans les délais.
35

Avant d’octroyer un crédit, l’IMF peut réduire le risque de crédit en prenant certaines
mesures de contrôle qui réduisent la défaillance ou la perte potentielle lors de la conception du
crédit, telles que l’enquête sur l’historique du client, l’orientation du client sur les attentes et
les procédures de l’IMF.

Une fois que le crédit est octroyé, la gestion du risque client transforme les mesures de
contrôles qui réduisent la perte potentielle en mesure de contrôle qui réduisent des pertes
réelles. Par conséquent, les procédures de gestion de la défaillance sont des composantes clés
dans la gestion des risques de crédit. Cette section traite les quatre mesures clés de contrôles
de risque de crédit :

1. La conception du crédit ;
2. Le choix du client ;
3. Les comités de crédit ;
4. La gestion de la défaillance.

1. La conception d’un produit de prêt

L’IMF (Finca) peut contourner une partie importante du risque de défaillance en


développement des produits qui tiennent compte des besoins des clients. Les produits clients
comprennent la taille du crédit, le taux d’intérêt, le délai de remboursement, les conditions de
garantie et toutes autres exigences spécifiques.

Les produits de crédit doivent être développés pour répondre à l’objectif pour lequel le
crédit est destiné. Une fois qu’un client établit un historique de crédit avec l’IMF, cette
dernière augmente souvent la flexibilité en termes de crédit pour rendre le produit plus
approprié aux besoins du client. Ce changement reflète un équilibre entre le risque et les
mesures de contrôle.

Des nouveaux clients sont classés comme risque élevé. Une fois qu’une historique de
crédit est établit avec l’IMF ou pourrait le considérer comme moins de risque et l’IMF peut
réduire ses gardes fous.
36

2. L’analyse de l’historique des clients

Le premier pas pour limiter le risque crédit implique le choix des clients pour s’assurer
qu’ils ont la volonté et la capacité de rembourser le prêt. En analysant le profil du client par
rapport au crédit, les IMF utilisent généralement la règle des cinq composantes ci-dessus39 :

 Caractère : En micro-finance, le caractère est le seul moyen important pour faire


l’historique des nouveaux clients. En étudiant le caractère des clients, l’IMF s’aura
d’avantage si le client à l’intention de rembourser. Les clients avec un caractère
exemplaire trouveront un moyen pour rembourser leurs crédits si leurs
affaireséchouaient.

L’analyse des caractères des clients varie suivant la méthodologie d’octroi de crédit.
Concernant les méthodologies de groupe de caution solidaire, le groupe sélectionne les
membres qui sont motivés et qui ont un caractère exemplaire puisque les membres du groupe
garantissent le crédit. Avec le crédit individuel à part l’interview des voisins, les chargés des
prêts doivent aussi s’assurer que l’information fournie par le client est vraie. Cela se fait de la
manière suivante :

- Analyser les références personnelles et sociale pour évaluer la réputation du


demandeur ;
- Utiliser des groupes de solidarités dans lesquelles les clients choisissent les autres
membres qu’ils trouvent honnêtes et à qui ils font confiance ;
- Interviewer le client pour comprendre sa motivation pour bénéficier d’un crédit.
 Capacité : Pour évaluer la capacité de remboursement d’un demandeur les chargés de
prêt procèdent à l’évaluation de son affaire et de son ménage. Il est compliqué
d’évaluer la capacité de remboursement d’un demandeur à revenu bas.

Les estimations de revenu et dépenses ne pourront pas être fiables et souvent les
demandeurs manquent de preuve ou documents financiers. Des chargés de prêts bien formés
élaborent des méthodologies pour améliorer la qualité des ces estimations en déterminant les
fondements de ce fait et ensuite procèdent à examiner la validité des ses hypothèses.

Le demandeur estime que le commerce génère assez de fond pour rembourser le


crédit. Les IMF en générales et Finca en particulier octroient initialement des petits crédits et

39
Manuel de gestion des risques en micro-finances, op.cit. p.44
37

appliquent une procédure continue de recueillement des informations sur le client pour
surmonter les défis d’évaluation de sa capacité de remboursement. Les crédits initiaux ont
tendance à être plus petits que le besoin du demandeur parce que le chargé de prêt manque
d’informations fiables pour évaluer sa capacité de remboursement.

On demande aux clients de maintenir des informations de base de leurs activités


concernant les revenus et les dépenses qui vont au retour aider les chargés de prêt à prendre
des décisions de crédit fondées sur ces informations et tailler les crédits ultérieurs en tenant
compte de la trésorerie de l’activité. Quant aux petits crédits, il est approprié que le caractère
du demandeur soit un élément d’historique clé. Au fur et à mesure que la taille du crédit
s’augmente il faut passer des informations douces comme le caractère aux informations plus
difficiles comme la capacité. Pour prendre des décisions de crédit juste, il est donc nécessaire
que les chargés de crédit recueillent des informations à temps pour leur permettre de
déterminer la capacité commerciale de leur client.

 Lecapital : A part l’évaluation des flux financiers de l’affaire, pour déterminer sa


capacité de remboursement de crédit, la plus part des IMF en générales et Finca en
particulier recueillent des informations sur l’actif et le passif de l’affaire et c’est à
partir de cette information qu’elles établissent un simple bilan. Ceci permet au chargé
de crédit de déterminer si l’affaire est solvable. Avec les plus petits crédits, cet
élément est probablement le moins important, mais sa signification augmente au fur et
à mesure que le crédit augmente. Dans certains cas, la taille de crédit est liée au capital
de l’activité. Certaines IMF font l’inventaire des actifs pour réduire le risque de crédit.
Bien qu’elles ne le disent pas clairement, les chargés de crédit envoient un message
au client en lui disant que s’il manquait le remboursement ses actifs pourront être
saisis. C’est une forme de garantie déguisée ;
 La Garantie : une des raisons pour laquelle des institutions de micro-finance ont vu le
jour, c’est que les banques traditionnelles ne fournissent pas leurs services aux
individus qui n’ont pas la garantie classique.

La Finca demande comme garanties les documents ci-après :


38

Fiche d’occupation parcellaire, contrat, certificat, attestation de retenu sur salaire signé
par l’employeur du demandeur et la caution solidaire. Dans toutes les agences Finca,
l’épargne obligatoire exigée avant l’octroi de crédit est de 10% du montant demandé.40

Les chargés de crédit rendent visite au demandeur de prêts pour observer l’affaire et
évaluer les rapports entre le demandeur et ses clients et l’état dans lequel se trouvent les
équipements. Les institutions de micro-finance recueillent les informations par observation.

 Les Conditions : le Cinquième élément, condition est le plus compliqué à évaluer par
le chargé de crédit. Dans cette situation, la procédure d’évaluation du niveau, la taille
du commerce du client et les menaces externes potentielles auxquelles le client est
soumis peuvent jouer un rôle important dans la prise des décisions commerciales
rapide par le client et aussi aider le chargé de crédit dans la prise de décisions exacte
en crédit.

La procédure d’évaluation commerciale des clients et surtout leurs ménages aussi


atteignent cinq buts principaux.Premièrement, l’évaluation indique si le demandeur est
solvable après avoir recueilli les données nécessaires sur son commerce, les dettes encours du
demandeur, et le flux financier de son ménage.

Deuxièmement, elle fournit l’information pour s’assurer que le produit est conçu en
concordance avec le besoin de crédit du demandeur et de sa capacité. Troisièmement,
l’évaluation permet au chargé de crédit de collecter des informations subjectives sur le
caractère du demandeur de crédit en vue de déterminer de façon intuitive la crédibilité de ce
dernier.

Quatrièmement, cette procédure joue un rôle d’éducation du client concernant les


aspirations et les mécanismes du préteur.

Cinquièmement, l’évaluation aide à créer une relation de travail positive entre le client
et le chargé de crédit. Le risque de crédit augmente. Pour limiter le risque, l’institution
développe des politiques et procédures pour analyser chaque élément.

Ces cinq composantes ci-dessus sont pertinentes pour toute sorte d’institution de
micro-finance. Le poids accordé à chaque élément peut varier selon la méthodologie, la taille
du crédit et selon le fait que le client soit ancien ou nouveau.

40
Politique de crédit de finca
39

Ce n’est pas tous ceux qui sollicitent le crédit qui sont des clients à faible risque.
Quelle que soit la méthodologie de crédit, les agents de crédits sont supposés prendre de sages
décisions de crédit.

Les chargés de prêts doivent étudier avec pertinence les dossiers de prêt et prendre de
bonnes décisions d’octroi. Si tout le dossier de prêts est établi, et que les demandeurs de prêts
ont accompli toutes les modalités ou exigences préalables en termes de rencontres
(information et formation) et d’épargne, ils devraient pouvoir bénéficier automatiquement de
prêt. Le non respect de ces conditions et procédures engendre nécessairement une mauvaise
qualité du portefeuille.

3. La gestion de la défaillance

Certains prêts deviennent à la longue défaillants et inévitablement non recouvrables.


Pour réduire ces cas de défaillance une IMF doit recommandée les six méthodes pour la
gestion de défaillance ci-après :

1) Culture Institutionnelle : Une méthode essentielle pour la gestion de défaillance est


d’entretenir une culture institutionnelle basée sur la tolérance zéro de retards et un
suivi automatique des comptes accusant de retard de paiements. Les IMF peuvent
également rappeler aux clients dont les comptes sont récemment devenus défaillantes
que leurs jours de remboursement s’approche ;

2) L’orientation des clients : La première chose à faire pour développé une culture
institutionnelle basée sur la tolérance zéro, est de communiquer directement ce
concept à chaque nouveau client, lors de l’adhésion, avant qu’il ne reçoive le prêt. Un
programme d’orientation doit simplement et clairement décrire les conditions des
services offerts, ce qui est attendu de chaque client et les procédures à suivre en cas
d’arriérés. Cette même orientation devra servir à instruire les nouveaux clients de
l’IMF à la politique delà tolérance zéro, établir un esprit de professionnalisme et de
sérieux dans les prestations de services à la clientèle cible ;

3) Les primes d’encouragement au personnel : L’implication du personnel en vue de


décourager la défaillance peut s’avérer efficace avec l’institution d’un système de
primes d’encouragement. Les primes devraient être plutôt basées sur la qualité du
40

portefeuille que sur la quantité. Cela permettrait à chaque agent de crédit d’être
responsable des prises des décisions dans l’octroi de crédits ;

4) Les pénalités sur défaillances : Les clients doivent êtrepénalisés pour le retard de
paiements. Ceci pourrait impliquer selon la performance, l’application des charges en
référence du nombre de jours de retard et limiter l’accès au renouvellement des prêts
aux clients. Par exemple pour Finca les taux de pénalité sont fixés de la manière
suivante :

- 0,02% par jours pour les crédits aux groupes ;


- 0,03% par jours pour les crédits ordinaires.
5) Respects des termes de contrat : une IFM va perdre contrôle de la qualité de son
portefeuille si elle ne met pas les termes du contrat en vigueur. Les IMF ne doivent
pas instaurer des politiques qu’elles ne pourront pas faire appliquer dans les contrats.
Le refus de collaboration d’un client défaillant doit être sévèrement puni selon les
procédures en vigueur chez l’IMF y compris l’utilisation de système judiciaire local
s’il y a lieu.41 Les clients doivent être sensibilisés des pénalités et procédures de
défaillance avant même de recevoir leur crédit pour qu’ils sachent exactement à quoi
ils ont affaire si le crédit n’est pas remboursé ;
6) Le rééchelonnement du crédit : il arrive souvent que les emprunteurs aient la volonté
mais ne soient pas en mesure de payer. Après être assuré que ceci est réellement vrai
(c'est-à-dire s’assurer que les clients ne sont pas entrain de jouer avec les sentiments),
il serait approprié de rééchelonner un certain nombre de crédits. Un certain nombre de
crédits. Ceci doit être fait dans les conditions exceptionnelles qui peuvent impliquer
par exemple le prolongement de l’échéance de crédit ou la réduction en montant
périodique à rembourser. Pour démontrer leurs transparences, les IMF doivent dans
leur qualité du portefeuille séparer les crédits réguliers des crédits rééchelonnés.

4.Les comités de crédit


Etablir un comité de plusieurs personnes pour la prise décisions d’octroi des crédits est
une mesure essentielle de contrôle pour réduire le risque de crédit (et la fraude). S’il revient à

41
Politique de crédit chez finca
41

un seul individu de prendre des décisions d’octroi de crédit, d’annulation de crédit ou de


rééchelonnement, ce pouvoir peut être facilement abusé.42

Pour des prêts d’une importance considérable, il est recommandé que le comité soit
composé de trois individus ou plus. Un comité de crédit typique est composé de cadres
supérieurs et moyens. Les responsabilités du comité ne reposent pas seulement sur
l’approbation des prêts mais aussi le suivi du progrès et leurs implications dans la gestion des
défaillances de paiement au cas où un emprunteur a un problème de remboursement. Ce
faisant le comité de crédit assume ses décisions.

En plus, les IMF doivent avoir des politiques écrites concernant l’autorité
d’approbation des crédits.43 Ces politiques doivent préciser les montant de crédits qui
pourraient être approuvés avec l’apposition des deux signatures et identifier qui a l’autorité
avec pour approuver les crédits.

Ces mesures réduisent les risques d’approuver les crédits au hasard.

En réalité, l’argent de l’IMF est risqué. Par conséquent les chargés de crédits et leurs
responsables hiérarchiques doivent signer toutes les décisions de crédit et doivent s’assurer
que le crédit sera remboursé.

Concernant les groupes de caution solidaire (crédit aux groupes), les membres de ce
dernier souvent assument partiellement la fonction du comité de crédit. Puisque les membres
du groupe garantissent le crédit de chacun des membres, leur implication dans la procédure
d’approbation des crédits est importante.

Les chargés de crédits ne doivent pas hésiter à :

1) Rejeter la demande de crédit d’un groupe de solidarité dont les membres ne se


connaissent pas ou ne se font pas mutuellement confiance ;
2) Encourager les membres sérieux du groupe à éliminer ceux qui sont moins séreux et ;
3) Promouvoir les petits prêts que les membres sont surs de remboursé. Pour se
comporter de cette manière, le comité de crédits a besoin des outils et une formation
pour l’évaluation des activités commerciales et le comportement des clients pour

42
IDEM
43
IDEM
42

facilité la discussion en groupe et pour tester l’engagement de chaque membre du


groupe.
- Les Risques de Fraude

Aucune institution de micro-finance ne peut se prévaloir d’être à l’abri de fraude


perpétrée par le personnel isolément ou de connivence avec le client. Dans toutes les
opérations financières il y a risque de fraude. Cette partie résume les types de fraude et traite
des mécanismes pour prévenir et détecter les fraudes.

- Les types de fraude

La confection d’une liste complète des fraudes potentielles est impossible. Cependant,
il est important de catégoriser les fraudes suivant les différentes étapes dans le processus
d’octroi de crédit :

1) Déboursement des crédits ;


2) Remboursement ;
3) Procédure de garantie ;
4) Activité de clôture.
43

Tableau n°1 : Exemple de fraudes en IMF

Décaissement Remboursement Garantie Clôture


Le chargé de crédit Le chargé de crédit Le chargé de crédit Le remboursement
octroie le crédit à un collecte les collecte les garanties des épargnes forcées
client fictif remboursements mais ne les dépose n’a pas été fait aux
délivre un reçu mais pas au magasin. clients. Les
ne réserve pas emprunteurs ont
l’argent oublié des les
réclamer.
Le caissier s’est Les agents collectant Le magasinier a Le chargé de crédit
octroyé le crédit les remboursements détourné les biens de collecte les prêts qui
ne les reversent pas à garanties et a passé ont été déjà passés en
temps de fausses écritures perte pour son propre
dans les livres de compte
stock
Le chargé de crédit Le chargé de crédit
charge des frais non des pénalités non
officiels aux clients. officielles
Source : Manuel de gestion des risques en micro-finance, page 53

Les banques ou institutions financières ont pour fonction de fournir des crédits
permettant de financer les investissements. Les contrôles réglementaires tentent de le limiter
mais la concurrence, l’optimisme et la recherche du gain incitent les banques à assouplir leurs
conditions d’octroi de crédits, ce qui tend à accentuer le risque de se retrouver face à des
débiteurs insolvables. La fraude pure et simple et les détournements de fonds sont une autre
cause de la faillite des banques.

Comme dans toute entreprise, une mauvaise gestion ou une politique de trésorerie
inadaptée peuvent aussi provoquer la faillite. De ce fait, on dit que la mauvaise gestion joue
un rôleprimordial dans la plupart des échecs bancaires. Peut-être les directeurs de la banque
ont-ils accordé des prêts non garantis à des amis ou à des membres de leur famille. Ou encore
l’avidité et la tentation de s’enrichir rapidement les pousses à des investissements hasardeux.

Les activités de crédit sont d’une importance capitale pour une IMF qui vise à
atteindre la pérennité et qui cherche la viabilité mais aussi l’autosuffisance. En effet, au sein
44

de la Finca, plus ou moins 90% de revenu proviennent des activités de crédit. Les
conséquences des pertes sur crédits seront de :

- Mettre en danger la confiance des déposants ;


- Pénaliser les emprunteurs qui respectent leurs obligations ;
- Diminuer les bénéfices et quelques fois causer un déficit qui empruntera les fonds
propres.

Lorsque les crédits sont en souffrance, les conséquences sont dangereuses pour la Finca.
Cette situation en effet :

- Entraine une rotation plus lente du portefeuille ;


- A un impact négatif sur les fonds propres et pet conduire à des pertes d’actifs ;
- Donne les mauvais exemples à la population.

- Les risques de sécurités

Tous les crédits doivent être assortis de garanties de façons à couvrir des risques de
pertes, ou les réduire au maximum. Les garantis sont les autres éléments destinés à rendre
crédible l’engagement du client.

Les garanties doivent être la propriété de l’emprunteur ou de celui qui cautionne le


prêt.

Les garanties ne sont pas un substitut à la capacité de remboursement.

L’évaluation des garanties doit être faite de façon professionnelle et impartiale.

- Type de garanties exigées

La FINCA dispose de sortes des garanties exigées :

- Les suretés réelles ;


- Les cautions.
A. Les suretés réelles
a. Hypothèque et gage

Il s’agit de biens matériels mise en gage ou hypothèques. La valeur de ces biens doit
compenser l’écart entre le crédit et le solde nanti par le client. Ces garanties doivent être
45

légalisées ou visées auprès des autorités compétentes. Pour les biens immobiliers il faut la
dotation (remboursement d’une dette pour un bien équivalent) en paiement ou hypothèque.

Le document approprié est le certificat d’enregistrement de la maison qui doit porter


l’inscription hypothécaire et le contrat encours de validité et qui dépasse la période de crédit
accompagné d’un acte de cession suspensive notariée.

b. La garantie financière

Il consiste à retenir par blocage tout ou une partie de l’épargne de l’emprunteur pour
garantir le prêt. Cette disposition est prise par l’agent de crédit et contrôlée par le chef
d’agence. L’épargne placée en garantie ne peut servir en mettre en jour un crédit qui est en
retard sauf si le crédit est déclassé.

B. Les cautions :
a. La garantie (valeur) morale :

La FINCA ne fait des prêts qu’à des personnes dont la valeur morale est établie. Elle
doit être la première à rechercher et doit porter notamment sur l’éducation du client, la notion
d’engagement réciproque, la personnalité, la conduite et la moralité du client.

b. Caution solidaire :

Pour les crédits de groupe la caution solidaire constitue une garantie. Les emprunteurs
doivent être informés qu’ils sont responsables de l’ensemble des crédits et non seulement de
leur part.

Organe de gestion de crédit

Qualificationet formation de la commission de crédit

Les membres qui font partie de la CC doivent être capables de démontrer qu’ils
possèdent une compréhension suffisante de la gestion du crédit.

Toute candidature à la CC doit reposer uniquement sur la capacité du postulant


d’exercer les responsabilités de ce poste et peut être motivée aucune autre raison. Il importe
que les membres de la CC suivent un programme interne d’orientation sur les politiques de la
Finca et qu’ils bénéficient d’une formation permanente sur l’évolution du risque lié au crédit.
Au sein de la FINCA, la CC est composée de 3 membres ou plus.
46

Tableau n°2 évolution de client

Année KIKULA % PANDA % LIKASI % SHITURU %


2011 17 0,17 79 0,79 180 1,8 12 0,12
2012 588 5,88 110 1,1 389 3,89 135 1,35
2013 769 7,69 126 1,26 320 3,2 270 2,7
2014 1249 12,49 200 2 191 1,91 373 3,73
TOTAL 2623 515 1080 790
Source : FINCA

En présentant l’évolution des clients, notre souci est de voir comment à) évoluer les
clients de FINCA depuis 2011 à 2014 cela pour faire analyse évolutive de ses clients. En 2011
nous avons 17 clients à KIKULA qui est passé de 79 à PANDA et de cette même année est
passé de 180 à Likasi et de même Année à diminuer de 12 à SHITURU. En 2012 Likasi à
enregistrer une augmentation de 558 clients à Kikula et à baisser de 110 à Panda et une
augmentation de 389 à Likasi-Ville, la courbe à évoluer de 135 à Shituru. En 2013, il y a eu
une évolution à Kikula qui est passée de 769, la même année, Panda à enregistrer un
accroissement de 126 et un décroissement de 320 à Likasi-ville et une évolution de 270 à
Shituru.

Tableau n°3 évolution de crédit remboursé et non remboursé

Année Crédit Crédit Crédit non % crédit % crédit non


consentis remboursés remboursés remboursé remboursés
2011 489 681 367 260,59 122 420,4 75% 25
2012 261 621,95 209 297,56 52 324,39 80 20
2013 198 870 189 297,56 9 572,6 92 8
Source : Rapport des évolutions des crédits de la Finca
47

35

30

25

20

15

10

0
2011 2011 2012 2012 2013 2013 2014

Ce graphique nous permet de constater que les risques de non remboursement


décroit. Au fur et à mesure que l’institution accorde les prêts et qui démontre la bonne gestion
de l’institution qui est prouvé par sa rentabilité financière.

Tableau n°4 évolution de crédit accordé aux clients

Année Total client Crédit accordé Hommes Femmes


emprunté
Nombre Montant Nombre Montant
2011 288 302 043 188 122 102 100 63 246
2012 1 228 509 680 677 292 008 545 85 010
2013 1 485 619 072 594 304 021 891 97 830
Total 3 001 1 430 795 1459 718 131 1 536 246 086
Source : Rapport des évolutions de crédit Finca.

Au regard de ce tableau, nous trouvons qu’au cours de l’année 2011, les clients
emprunter ont été de 288 dont un montant de 302 043$ au total. Les hommes ont atteint un
effectif de 188 au montant de 122 102$ les femmes avec l’effectif de 100 avec un montant de
63 246$. En 2012, nous avons un total de 1 228 clients qui ont reçu un crédit de 509 680$, les
hommes ont atteint un effectif de 677 ; pour les femmes, l’effectif a été de 545 avec un
montant d’emprunt de 85 010$. Pour l’année 2013, nous trouvons que l’effectif de clients a
atteint 1 485, avec un montant de 619 072$ 594 hommes et 891 femmes pour 97 830$.
48

5. Mécanisme des gestions des risques 44

La Finca ne doit pas consentir du crédit au-delà du plafond de crédit prescrit. Ce


montant est établi par Finca Likasi en accord avec Finca RDC. Les plafonds de crédit de
Finca tiennent compte de l’actif global, de la qualité du portefeuille, de la gestion générale
attestée par les rapports d’inspections, de la qualité et quantité des ressources humaines
disponibles. Finca prête d’abord sur base de la capacité et de la volonté de remboursement du
client (caractère) les garanties sont subordonnées à cette capacité et celle-ci ne doivent pas le
remplacer. Toute décision sur demande d’emprunt exige des agents de crédit l’acquisition de
toutes les informations nécessaires. Les données fournies par l’emprunteur tel que la
résidence, l’emploi, les biens possédés, les dettes et les revenus doivent être validées. Les
formulaires doivent être bien remplis et le dossier complété dans tous les cas. La situation
financière de l’emprunteur doit être analysée et vérifiée au besoin, tous dossiers doivent être
montrés de façon rigoureuse.

Conformité aux lois, règlements et règles :

Pour être consenti par la commission de crédit et par le comité de gestion, le crédit
doit être conforme aux normes, lois, règlementes et règles de déontologie qui régissent le
crédit et les différente catégories de crédits.

SECTIONII : APPRECIATION DES PERFORMANCES FINANCIERES DE FINCA

Cette section permettra de présenter et d’analyser les différents bilans pour les années
successifs, pour faire quelques suggestions et recommandation au regard des résultats de la
recherche.

44
Politique de crédit, op.cit. P14.
49

BILAN AUX 31 DECEMBRE 2011, 2012 et 2013 exprimé en Franc Congolais (CDF)

Actif

Exercice 2011 2012 2013


Rubrique
Actif non courants
Valeurs Immobilisées nettes 98.283.621,5217 118.326.995,913 125.008.120,695
Total des emplois Fixes 98.283.621,5217 118.326.995,913 125.008.120,695
Actif courants
Caisse et banque 385.148.104,391 550.971.900,478 633.883.798,521
Crédit à la clientèle, nets 741.271.968,086 888.915.329,695 962.737.010,521
Régularisation de l’actif et autres 29.322.916,6956 27.229.197,6086 26.182.338,0434
valeurs à recevoir
Total actif courant 1.155.742.989,17 1.467.116.427,78 1.622.803.147,08
Total Actif 1.254.026.610,69 1.585.443.423,69 1.747.811.267,78
Passif
Fonds propres
Capital social 36.797.139,1304 36.797.139,1304 36.797.139,1304
Report à nouveau 151.369.466,434 194.847.727,304 194.847.727,304
Résultat de la période plus-value 127643468,869 171833588,695 204329170,434
nette de Réévaluation 5.684.941,26086 8.340.432,17391 29.884.614,3478
Total des Fonds Propres 321.495.015,695 411.818.887,304 465.858.651,217
Passif non courants
Dettes à long et moyen terme 435.659.497,608 547.204.510,217 602.977.016,521
Passifs courants
Dépôts de la clientèle 409.722.601,956 529.722.770,26 589.722.854,434
Dette à court terme 39.443.698,4782 41.224.118,5217 37.663.278,4347
Autres valeurs à payer et 47.705.796,9565 5.547.313,3913 51.589.467,1739
provisions
Total Passif courant et non 932.531.595 1.173.624.536,39 128.195.261,56
courant
Total de fond propre et dette 1.254.026.610,69 1.585.443.423,69 1.747.811.267,78
Source : Rapport de l’audit externe sur les états financiers
50

Compte d’exploitation pour les exercices ces aux 31 Décembre 2011, 2012 et 2013
exprimé en Franc Congolais

Exercice 2011 2012 2013


Rubrique
Produits d’exploitation
Revenu du portefeuille 555.172.003,956 727.611.570,4 813.831.353,9
Revenu des placements 4.216.604,86956 5.607.202,957 6.302.502
Autres revenus 1.867.519,60869 2.530.213 2.861.559,696
Total des revenus d’exploitation 561.256.128,433 735.748.986,652 822.995.415,6
Charges d’exploitation
Frais Financier 30.578.220,913 33.954.196,57 35.642.184,39
Dotation aux provisions 3.866.328,69565 4.143.013,609 3.589.643,783
Autres charges d’exploitation 422.360.951 549.011.029,6 612.336.067,4
Total charges d’exploitation 456. 805.501,565 587.108.239,8 651.567.895,6
Charge nette d’exploitation/Gains
de charge 104.450.626,9 148.640.746,7 171.427.518,9
Pertes/Gains de charge (- 970.804,6957) (970.804,6957) 7.255.146,261
Charge nette d’exploit. Avant 103.479.822,2 147.669.942 17.862.665,2
impôt
Impôts - - -
Charge nette d’exploit après impôt 103.479.822,2 147.669.942 17.862.665,2
Charge hors exploitation
Prise sur les provisions des crédits - - -
Produits hors exploitation 24.163.646,7 24.163.646,7 25.646.505,22
Résultat net 127.643.468,9 171.833.585,7 204.329.170,4
Source : Rapport de l’audit externe sur les Etats Financiers.

Une précision important : selon l’arrêté interministériel n°479/CAB 1000/PLAN/2009


et n°150/CAB/1000/FINCA/2009 du 5 Juin 2009, le projet d’investissement présente par
FINCA RDC SARL avait été agrée au bénéfice des avantages du régime général unique du
code des investissements.
51

L’article 4 de cet arrêté accorde à la société entre autres l’exonération des bénéfices
réalisés par le présent investissement de l’impôt professionnel sur les revenus revu au titre IV
de l’ordonnance-loi n°69-009 du 10 Février 1969, telle que modifiée à ce jour.

C’est ce qui justifie qu’on ne puisse pas écrire un montant sur la rubrique de l’impôt.

L’année 2011 la performance de Finca était de la manière suivante

- Ratios de solvabilité

𝐴𝑐𝑡𝑖𝑓 1 254 026 610


= = 1,344
𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑𝑒𝑡𝑡𝑒𝑠 932 531 595

Interprétation

Comme le ratio de solvabilité est de 1,3 > 1 ; Nous remarquons que FINCA est
solvable et les risques d’insolvabilité sont minimisés car la probabilité de remboursement
excède celle de non remboursement. Donc 0,4 est la possibilité de son remboursement et 1,3
est la possibilité de remboursement.

- Ratio de liquidité

𝑉𝑅 + 𝑉𝐷 115 574 2 989,17


= = 2,32
𝐷𝐶𝑇 496 872 097,392

Interprétation

La liquidité est bonne car elle est supérieure à 1 ; L’institution est en mesure de
couvrir les besoins inattendu comme le retrait massif des clients et les déboursements de
prêts.

- Ratio d’investissement

𝐼𝑚𝑚𝑜𝑏 98 283 621,5217


= = 0,030
𝐹𝑜𝑛𝑑 𝑃𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒𝑠 321 495 015,695

Interprétation

Ici, nous voyons que le radio d’investissement 1 cela veut dire que l’IMF Finca
investisse peut et gagne plus et il est en mesure d’investir avec ses fonds propres sous recourir
aux capitaux étrangers
52

- Rentabilité économique

𝑅é𝑠𝑢𝑙 127 643 468,869


𝑋100 = 𝑋100 = 16,8
𝐶𝑎𝑝 757 154 513,2

Interprétation

Ici nous constatons que la rentabilité économique est grande c'est-à-dire l’institution
est plus grande et elle peut financer ces dépenses avec ses propres fonds.

Résultat 127643468,8
- Rentabilité financière : 𝑋100 = 321495015,6 𝑋100 = 39,7
Capital

Interprétation

La rentabilité financière est grande donc Finca est rentable financièrement elle peut
couvrir ces dépenses sans courir aux capitaux étrangers.

 Comparaison

La Rentabilité économique < à la Rentabilité Financière ou la Rentabilité Financière >


Rentabilité économique. Dans ce cas, il y a un effet de massuet car les capitaux étrangers
viennent diminuer la Rentabilité de l’institution de micro finance donc ces capitaux ont
augmenté mes risques.

- Ratio de Financement

𝑓𝑜𝑛𝑑𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒𝑠 𝟑𝟐𝟏𝟒𝟗𝟓𝟎𝟏𝟓,𝟔𝟗𝟓


= = 𝟎, 𝟑𝟒𝟒
𝑓𝑜𝑛𝑑𝑠 𝑒𝑡𝑟𝑎𝑛𝑔𝑒𝑟𝑠 𝟗𝟑𝟐𝟓𝟑𝟏𝟓𝟗𝟓

Interprétation

Ici, nous constatons que le radio de financement est ˂ 1. C’est –à-dire les capitaux
externes n’ont pas vraiment un impact significatif sur le financement de l’institution et Finca
peut financer ses activités avec ce fonds propres.

Pour l’année 2012, la performance de Finca était de la manière suivant :

- Ratio de solvabilité

𝑎𝑐𝑡𝑖𝑓 1585443423,69
= = 1,35
𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑𝑒𝑡𝑡𝑒𝑠 1173624536,39
53

Interprétation

Le ratio de solvabilité de l’année 2012 est de 1,35 > 1, ici nous remarquons que Finca
est solvable et les risques d’insolvabilité sont minimisés car la probabilité de remboursement
excède celle de non remboursable donc 1,35 est la possibilité de remboursement.

- Ratio de liquidité

𝑉𝑅 + 𝑉𝐷 1467116427,78
= = 2,34
𝐷𝐶𝑇 626420026,172

Interprétation

Ici la liquidité est bonne car elle est supérieur à 1 l’institution de micro finance est en
mesure de couvrir les besoins inattendu comme les déboursements de prêts et le retrait massif
des clients.

Ratio d’investissement

𝐼𝑚𝑚𝑜𝑏 118326995,913
= = 0,28
𝑓𝑜𝑛𝑑𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒𝑠 411818887,304

Interprétation

Le radio d’investissement est bon car il est ˂ à 1. Cela veut dire que l’institution
investisse peu et gagne plus et elle peut investir avec ses capitaux propres sans recourir aux
dettes.

- Ratio de Financement

𝑓𝑜𝑛𝑑𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒𝑠 411818887,304


= 1173624536,39 = 0,35
𝑓𝑜𝑛𝑑𝑠 𝑒𝑡𝑟𝑎𝑛𝑔𝑒𝑟𝑠

Interprétation

Ici, nous ne constatons que le radio de financement ˂ 1. C’est-à-dire l’institution est à


mesure de financer ses activités avec ce fonds propres sans recourir aux capitaux externes.

- Rentabilité économique
54

𝑟𝑒𝑠𝑢𝑙 171833588,695
. 100 = . 100 = 17,9
𝑐𝑎𝑝 𝑠𝑜𝑐 959023397,529

Nous constatons que la rentabilité économique est bonne c'est-à-dire 17,9 Donc
l’institution de micro finance peut financer ces dépenses avec ses propres fonds.

- Rentabilité financière

𝑟𝑒𝑠𝑢𝑙 171833588,695
. 100 = . 100 = 41,7
𝑐𝑎𝑝 𝑠𝑜𝑐 411818887,304

Interprétation

La rentabilité financière est grande cela prouve que l’institution de micro finance peut
couvrir en elle-même ces dépenses sans couvrir aux capitaux externe.

 Comparaison

La rentabilité économique est inférieur à la rentabilité financière ou 17,9 < 41,7 Dans
ce cas, il y a un effet de massuet car les capitaux étrangers viennent augmenter les risques de
l’institution de micro finance.

Pour l’année 2013, FINCA à réaliser comme performance suivant :

- Ratio de solvabilité

𝑎𝑐𝑡𝑖𝑓 1747811267,78
= = 1,36
𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑𝑒𝑡𝑡𝑒𝑠 1281952616,56

≃ 1,3

Interprétation

Comme le ratio de solvabilité est de 1,36 > 1 ; Nous remarquons que FINCA est
solvable et les risques d’insolvabilité sont minimisés car la probabilité de remboursement
excède celle de non remboursement. Donc 1,35 est la possibilité de remboursement.

- Ratio de liquidité

𝑉𝑅 + 𝑉𝐷 1622803147,08
= = 2,39
𝐷𝐶𝑇 678975600,041
55

Interprétation

La liquidité est bonne car elle est de 2,39 > 1 ; l’institution de micro finance est en
mesure de couvrir les imprévus comme le retrait massifs de fonds par les clients et les
déboursements de prêts.

- Ratio d’investissement

𝐼𝑚𝑚𝑜𝑏 125008120,695
= = 0,26
𝑓𝑜𝑛𝑑𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒𝑠 4658586651,217

Interprétation

Nous constatons que le radio d’investissement est 0,26 ˂ 1. L’institution peut financée
ses activités car elle n’investisse peu et gagne plus.

- Ratio de Financement

𝑓𝑜𝑛𝑑𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒𝑠 4658586651,217


= = 0,36
𝑓𝑜𝑛𝑑𝑠 𝑒𝑡𝑟𝑎𝑛𝑔𝑒𝑟𝑠 1281952616,56

Interprétation

Ici, le radio de financement est de 0,36 ˂ 1. L’institution peut financée ses activités
avec ses fonds propres sans faire appelle aux capitaux étrangers. Le risque d’endettait est
minime car elle a les moyens de financer ses activités avec ses capitaux propres.

- Rentabilité économique

𝑟𝑒𝑠𝑢𝑙 204329170,434
. 100 = . 100 = 19,1
𝑐𝑎𝑝 𝑠𝑜𝑐 1068835667,73

Interprétation

Nous remarquons que la rentabilité économique est bonne c'est-à-dire 19,1. Donc
l’institution de micro finance peut financer ces dépenses avec ses propres fonds sans recourir
au fonds étrangers.
56

- Rentabilité économique

𝑟𝑒𝑠𝑢𝑙 204329170,434
. 100 = . 100 = 43,8
𝑐𝑎𝑝 𝑠𝑜𝑐 465858651,217

Interprétation

La rentabilité financière es bonne cela prouve que l’institution de micro finance pet
couvrir seule ces dépenses sans courir aux capitaux étrangers.

Comparaison

La rentabilité économique est inférieur à la rentabilité financière ou 19,1 < 43,8 Donc
il y a un effet de massuet car les capitaux étrangers viennent diminuer la Rentabilité de
l’institution donc ces capitaux augmente les risques.

Tableau n°𝟕de synthèse sur les ratios

Année Formule 2011 2012 2013


Ratios
Solvabilité Actif 1,34 1,35 1,36
Total Dettes
Liquidité VR + VD 2,34 2,34 2,39
DCT
Financement Fonds Propre 0,32 0,35 0,36
Fonds étranger
Investissement Immob 0,34 0,28 0,26
Fonds étranger
Rentabilité Résultat 16,8 17,9 19,1
X 100
économique Cap perm

Rentabilité Résultat 39,7 41,7 43,8


financière Cap Prop

Source : nous-mêmes
57

Graphique sur les Ratios

4 Ratio de liquidation

3
Ratio de solvabilité
2

Ratio de financement
1
Ratio d’investissement
Année

2011 2012 2013

Interprétation

Ce graphique des Ratios nous montre l’évolution des différents indicateurs pour une
période allant de 2011 à 2013. Dans ce graphique, nous constatons que les rapports de
liquidité, solvabilité ainsi que de financement croissent uniquement. Au fur et à mesure que la
liquidité est permanente et croissante au sein d’une institution de micro finance, sa capacité
d’appuyer les dettes est garantie et suit le degré de réalisation possible des éléments d’actif
(liquidité). Tant que les moyens de financement persistent et augmentent sans pour autant
investis, le rapport d’investissement diminue.
58

Graphique sur les Rentabilités

Rentabilités

Rentabilité financière

40

30
Rentabilité économique

20

10

Année
2011 2012 2013

Interprétation

Dans ce graphique, pour toutes les années la Rentabilité financière est toujours
supérieure à la Rentabilité économique, ce qui demande que sans pour autant faire recourt aux
moyens externes, Finca peut toujours financer les activités commerciales avec ses fonds
propres. Dans ce cas il y a un effet de massuet. Il serait possible de minimiser les risques que
présentent les capitaux externes.

Ainsi, dans le cadre d’étude, la bonne gestion de risque d’octroi de crédit accordé aux
initiateurs des petites et moyen entreprises pour enfin financer leurs activités commerciales
sera un processus permettant la croissance financière de ces dites activités et l’IMF dans sa
gestion quotidienne devrait en tenir compte, pas seulement de façon théorique mais aussi
pratique pour son avancement surtout pour sa rentabilité.
59

CRITIQUES ET SUGGESTIONS

Au terme de notre travail, nous nous permettons de faire quelques critiques et


suggestions pour rendre la gestion du risque d’octroi de crédit plus efficace pour sa rentabilité
et sa pérennité.

 Critiques
L’institution de micro finance Finca est bien organisée, cependant nous remarquons
que la population se méfie d’elle par manque de communication et la suivie excessive font en
sorte que ceux qui sollicitent les prêts auprès de l’institution, après avoir remboursé ne
reviennent plus pour la seconde fois de peur d’être poursuivi.
Cependant nous constatons que l’étude des dossiers des demandeurs de crédits prend
plusieurs jours, ce qui fait que ceux-ci après avoir attendu longtemps perdent foi et ne
sollicitent plus les crédits.
Pour accroitre ses clients l’institution doit diminuer la distance existante entre elle et
ces derniers, chose qui cause souvent la décroissance de ses clients qui parcourent des longs
trajets pour solliciter ou rembourser un prêt. Si Finca ouvrait d’autres petites agences à travers
la ville et renforcer sa stratégie marketing, elle attirerait l’attention de la population et verrait
ses clients accroitre.
 Suggestions

A cet effet, les suggestions contenues dans notre étude seront d’une grande utilité pour
les dirigeants de l’institution. Il faudra cependant se garder d’un optimisme excessif;

Les problèmes liés à la gestion de risque d’octroi de crédit sont très complexes et ne
sauraient être réglés de façon définitive, face à une économie en voie de bancarisation dans
laquelle les relations qu’entretiennent les institutions de micro finance et les banques
connaissent des profonds changements à cause de l’utilisation de plus en plus considérable
des nouvelles technologies, l’institution doit trouver le point d’équilibre entre trois
préoccupations à savoir la liquidité, la sécurité et la rendement. Pour y arriver, Finca doit
savoir avec exactitude si elle peut prêter et pourquoi. Il faut pour cela connaitre et comprendre
la personnalité de chaque client sans se laisser conduire par la sympathie;
60

La décision d’octroi de crédit doit prendre en compte la personnalité du futur crédité,


la valeur de l’entreprise, l’intérêt que présente ses besoins et la possibilité de le satisfaire; les
garanties fiables qui peuvent être offertes ainsi que les modalités de crédits.

Pour notre part, un dossier de crédit bien étudier vaut mieux qu’une garantie.
61

CONCLUSION GENERALE

Nous voici au terme de notre travail qui s’était basé sur « la gestion des risques
d’octroi de crédit et son impact sur la croissance financière d’une Institution de Micro-
Finance» ; et dont le champ empirique est la Finca/Likasi.

En effet la préoccupation majeure à laquelle nous nous étions fixés de répondre tout au
long du développement de ce travail fut celle de savoir si la gestion des risques d’octroi de
crédit aurait un impact sur la croissance financière d’une IMF et si l’octroi du crédit
constituerait un risque.

Le problème ainsi découvert, nous avions postulé l’hypothèse selon laquelle dans tous
les cas, une gestion de risque dans une IMF est expliquée par la décroissance du taux de non
remboursement et le risque d’octroi de crédit serait lié au non remboursement de crédit.

Pour mener à bien ce travail nous avons fait recours à deux approches
méthodologiques :

 Nous avons recouru à la méthode analytique qui nous a permis d’apprécier les
différentes données tant théoriques que chiffrées en rapport avec notre étude;
 La méthode sociologique, qui nous a permis de voir la manière dont les clients
de cette institution procèdent aux remboursements de leurs crédits.

Etant donné que tout travail scientifique doit avoir des outils techniques dans le
processus de la découverte de la vérité scientifique, le nôtre a usé de la technique
documentaire, qui a consisté à lecture des ouvrages, des travaux de mémoires et autres
documents traitant ce même domaine et la technique d’interview qui a porté sur les entretiens
avec les spécialistes de crédits et quelques clients de cette institution susceptibles de nous
fournir des informations pertinentes sur notre sujet d’étude.

Après analyse faite, il en ressort que l’IMF Finca, comme tout autre agent
économique, court de prime à bord les risques en finançant les agents économiques et fait de
son mieux pour couvrir les éventuels risques d’octroi des crédits en recourant notamment aux
capitaux étrangers qui, à leur tour représente un risque par rapport à ses capitaux propres. Tel
est le cas de sa rentabilité financière qui reste toujours supérieureà sa rentabilité économique.
Ceci constitue un problème en amont.
62

En aval, la bonne gestion de risque d’octroi de crédit par l’IMF Finca s’explique par la
décroissance du taux de non remboursement des crédits octroyés. Ensuite, au fur et à mesure
que ce taux diminue, cela influence une croissance de la rentabilité économique, ce qui
justifie l’impact de la gestion des risques d’octroi des crédits sur la rentabilité de la
Finca.C’est au regard de ces résultats que nous avons vu notre hypothèse confirmée.

Ainsi dans lecadre de notre travail, l’IMF finca doit fournir beaucoup d’efforts pour
minimiser d’autres risques auxquels nous n’avons pas fait recours dans ce travail, afin
d’élargir ses activités et d’atteindre ses objectifs.

Nousestimons que cette analyse n’est pas une panacée; nous laissons le chemin à
d’autres chercheurs voulant embrasser ce domaine d’approfondir d’avantage ce sujet
ultérieurementauprès des autres institutions.
63

BIBLIOGRAPHIE
1. OUVRAGES
1. CraigChurchill et DanCoster, Manuel de gestion des risques en micro finance 2001
P.2
2. André faider all : finance entreprise, collection syntex, éd ISSA Pearson éducation,
France, 2008 P.5
3. J.DESSIC, Gestion des risques et gestion d’actif de banque, éd, Dalloz, Paris, 1999,
P.49
4. A. de SERVIGNY, le risque de crédit : Nouveau enjeux bancaire, 2em éd. Dunod,
Paris, 2003, P.72
5. S.DECOUSSERGUES, Gestion de la banque, éd. Dunod, Paris, 1999, P.105
6. A.SURLEY, le risque de crédit
7. J.P PATAT : la monnaie, système financier et politique monétaire 6em éd économica,
Paris, 2002, P. 83
8. H.VAN GREUNING et S.BROJAVIC : analyse et gestion du risque, éd. ESKA, Paris,
2004, P.121
9. C. de la Baune et Alli, couverture des opérations sur le risque de change par la BCC,
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10. J.O BESSIS : risque du crédit et gestion de portefeuille de prêt bancaire, éd. Dunod,
Paris 2009, P. 153
11. MIMPIYA AKA, Congo Afrique, économie-culturelle, vie sociale, la micro finance et
le monde rural, 2007. P. 620
12. NAISEN, BUSNESS, cycle and national in connue, N.Y 1951, P. 842
2. MEMOIRES ET TFC

1. ULEKU OYAKA, la problématique de crédit octroyé aux membres des coopératives


d’épargnes et de crédit, cas de la CADECO Lubumbashi 2011
2. NYONZIMA Etienne, l’analyse financière d’une COOPEC, cas de la COOPEC
IMARA de 2012.
3. MAROY KAMUNTU, la problématique de la gestion des crédits dans les COOPEC
du Katanga, Cas de la ville de Lubumbashi 2010
64

3 . COURS ET AUTRES DOCUMENTS


1. YERO HIBRAHIM, gestion financière internationale, 2012 – 2013
2. Rapport de la banque centrale du Congo 2009
3. Microrate et inter- American Développement Bank sustainable Développement
Département, micro, Småland entreprise 2003
4. Dictionnaire Universel, éd. 2005
5. Assistant NGOYI KITENDA Adhelard, cours de micro économique, 2012 – 2013

Webographie

Http//www. Mémoire on line.Com

Http//www. WIKIPEDIA, encyclopédie libre 2014

Http//www. Google. Fr, portail micro finance.


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TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE ............................................................................................................................................... I
IN MEMORIUM ........................................................................................................................................ II
DEDICACE ............................................................................................................................................... III
AVANT PROPOS ...................................................................................................................................... IV
INTRODUCTION GENERALE ..................................................................................................................... 1
1.ETAT DE QUESTION .......................................................................................................................... 2
2. PROBLEMATIQUE ............................................................................................................................ 3
3. HYPOTHESES DE TRAVAIL ................................................................................................................ 5
4. CHOIX ET INTERET DU SUJET ........................................................................................................... 5
5. METHODE ET TECHNIQUES DE RECHERCHE .................................................................................... 6
5.1 Méthode .................................................................................................................................... 6
5.2 Techniques ................................................................................................................................ 6
6. OBJECTIFS DU TRAVAIL.................................................................................................................... 6
7. DELIMITATION SPACIO - TEMPORELLE ............................................................................................ 7
8. DIFFICULTES RENCONTREES ............................................................................................................ 7
9. SUBDIVISION DU TRAVAIL ............................................................................................................... 7
CHAPITRE PREMIER : CADRE THEORIQUE ............................................................................................... 8
SECTION I. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE ............................................................................ 8
I.1. définition de la gestion ............................................................................................................. 8
I.3 CROISSANCE FINANCIERE ......................................................................................................... 16
SECTION II : CADRE THEORIQUE ET CONCEPTS ANNEXES ................................................................. 17
II. INSTITUTION DE MICRO FINANCE ............................................................................................. 17
II.2 CADRE THEORIQUE.................................................................................................................. 23
CHAPITRE DEUXIEME : CADRE EMPIRIQUE ........................................................................................... 25
II.1.HISTORIQUE................................................................................................................................. 25
II.2 SERVICES FINCA ........................................................................................................................... 26
II.2.1 Epargne de l’IMF FINCA ........................................................................................................ 26
II.2.2 Crédit .................................................................................................................................... 28
II.3. ORGANIGRAMME ....................................................................................................................... 30
66

II.4 STRUCTURE DE FINCA.................................................................................................................. 31


1. B.M (BRANCHE MANAGER) ....................................................................................................... 31
2. LE COMPTABLE .......................................................................................................................... 31
3. HEAD TELLER (superviseur des caisses) ..................................................................................... 31
4. LES CAISSIERS............................................................................................................................. 31
5. LES ODP ..................................................................................................................................... 31
6. ARS (Acount relation supervisor) .............................................................................................. 32
7. LES PROMOTEURS DES CREDITS (ARO) ..................................................................................... 32
8. SSSS (Service, Saving, Supervision, Support) ............................................................................. 32
9. C.O (Officier) .............................................................................................................................. 32
CHAPITRE TROISIEME : RISQUE ET MODE DE GESTION DU CREDIT OCTROYE DANS UNE IMF (FINCA) 34
SECTION I : LA GESTION DES RISQUES OPERATIONNELS ET SYSTEME DE CONTROLE ...................... 34
III.1 : Types de risques opérationnels ........................................................................................... 34
3. La gestion de la défaillance ....................................................................................................... 39
4.Les comités de crédit .................................................................................................................. 40
5. Mécanisme des gestions des risques ................................................................................... 48
SECTIONII : APPRECIATION DES PERFORMANCES FINANCIERES DE FINCA...................................... 48
CONCLUSION GENERALE ....................................................................................................................... 59
BIBLIOGRAPHIE ...................................................................................................................................... 63
TABLE DES MATIERES ............................................................................................................................ 65

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