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EPIGRAPHE

« L’investissement est la variable clé de l’évolution économique »

Patrick (2019)
DEDICACE

A nos parents, papa Célestin Phuati et maman Pauline Lelo qui


nous ont encouragé à vaincre l’ignorance du profit de la connaissance.

A notre grand frère Alain Phuati pour le soutien tant financier,


moral et matériel. Ainsi qu’à notre beau-frère John Mutipula.

A toute la famille Phuati, ce travail est le résultat de vos


encouragements.

REMERCIEMENTS
Au moment où nous parachevons notre travail de fin de premier
cycle, qu’il nous soit permis de formuler nos sincères remerciements à
l’endroit de tous ceux qui ont eu à jouer un rôle durant notre cursus
académique.

Dans cette vision, nous tenons avant toute chose à glorifier et à


louer l’éternel DIEU YHWH, pour nous avoir donné les capacités
nécessaires à réaliser ce travail qui sanctionne la fin de notre premier cycle
de graduat en gestion des entreprises et organisation du travail.

Nous exprimons nos sincères gratitudes auprès du Professeur


Saint-Langi Sogena François-Xavier, qui a accepté sans moindre hésitation
de prendre la direction de ce travail, ces remarques et conseils nous ont
largement guidé à atteindre nos objectifs et à l’assistant Hugor Nsaka qui, à
sa qualité d’encadreur nous a offert un encadrement scientifique de qualité.

Notre gratitude au prophète Dizolele Mpungu Wafiduswa Isaac


et à toute l’Eglise Bon Nouveau Message KCC pour leurs prières et
conseils.

Nos reconnaissances vont aussi à nos oncles, tantes et membres


de la famille Landu pour leurs encouragements et devoir accompli.

Nos remerciements à nos frères et sœurs : Mamie Phuati, Alain


Phuati, Fiston Phuati, Shico Phuati, Carine Phuati, Trésor Phuati, Charon
Phuati, Charmante Lelo, Charlène et Gracia Umba pour leurs soutiens et
encouragements.

Chaleureux remerciement aux ami(e)s de lutte : Cedric Amisi,


Victoria Mbaki, Grace Sayo, Arbotte Nzaki, Amos Maleli, Isaac Kambua,
Bachelard Kangangila, Divin Disi, Guidel Nkaotwo, Brugitte Mukulumania,
Rolly Mavungu, Michée Umba, Marluz Kalu, Jordan Panzu, Esther Betu,
Clotide Mboma, Jornelly BIkamua, Meschack Imboto, Zacharie Mpongo,
Mardain Mpoy, Plassad Mpoy, Benji Monoye, Trésor Mukuna, Berna
Mvuku, Dim claudia, Quevie Umba, Louis Kazadi, Arnold Nsalanga.

A tous ceux qui n’ont pas été cités, celle la conscience nous
reproche si nous ne sommes pas reconnaissant envers eux.

INTRODUCTION
0.1. PROBLEMATIQUE

Aujourd’hui dans le monde, l’investissement n’est plus quelque


chose de nouveau. Chaque année, quelques 1500 entreprises font aussi appel
à des investissements professionnels pour financer une étape déterminante
de leurs développements.

L’investissement étant une composante importante de la vie


économique et financière, tous, sans en être nécessairement conscients,
nous participons indirectement à cette activité, que ce soit en qualité
d’assurés, de cotisants ou d’épargnants, une partie des sommes que nous
versons aux compagnies d’assurance, aux caisses de retraite ou aux
banques est affectée au capital investissement (Poitrinal, 2010).

Quant à ce, nous pouvons dire que l’investissement étant un


facteur de la vie économique d’une entreprise, il est une bonne chose pour
son développement.

Il s’est en effet avéré que l’investissement est l’un des seuls


modes de financement pouvant répondre efficacement aux besoins élevés
des PME et notamment des entreprises innovantes (Poitrinal, 2010).

Madame Lagarde, directrice générale du FMI, annonçait en avril


2008, dans une conférence que, l’investissement est avant tout un
formidable outil de financement des entreprises, un outil de marché qui a
fait ses preuves et qui témoigne de la capacité de la sphère financière à se
mettre au service de l’économie réelle (Poitrinal, 2010).

Tout projet d’investissement accroît généralement l’activité de


l’entreprise, l’investissement engage l’avenir de l’entreprise, c’est-à-dire au
niveau de sa productivité et sa compétitivité sur le marché (Kasongo, 2018).
Il nous convient de dire que l’investissement accroît les
richesses et assume la santé financière d’une entreprise. Surtout, ne peut pas
prétendre accroître sa productivité tout en négligeant les investissements.
D’où, il sied toutefois de signaler que, l’investissement a une importance
dans une organisation pour son développement.

La rentabilité dans une entreprise est considérée comme un


atout, un positionnement tout comme une efficacité d’une organisation.
Nous pouvons dire que la rentabilité est le mode de fonctionnement dans
une entreprise. A l’aide de cette rentabilité, elle nous permet de voir si
l’entreprise est solvable.

L’investissement étant un outil hyper important dans la vie


économique, il porte son apport sur la productivité de l’entreprise, il est
présent sur la rentabilité pour tenir bon, pour améliorer la capacité de la
rentabilité d’une entreprise. La compétitivité d’une entreprise sur le marché
est fonction de l’investissement et la rentabilité.

La République démocratique du Congo, dispose d’un secteur


des entreprises publiques et des sociétés évoluant dans le secteur d’activité
économique. Toutefois, nous remarquons que, les investissements n’ont pas
influencée la santé financière des entreprises congolaises. Sur ce, nous
prenons le cas de la société nationale d’électricité (SNEL) en sigle, l’une des
entreprises ciblées qui se recherche pour son développement, et cela du fait
que, la société se retrouve à l’incapacité de satisfaire la population en
distribuant de l’énergie électrique dans des bonnes conditions pourtant,
durant toutes ces années, la SNEL a dû investir dans son domaine
d’exploitation, sous plusieurs formes.
Mais le constat est que la société sous étude n’arrive toujours pas
à décoller et se démarquer dans le temps.

Notre préoccupation dans cette étude est de répondre aux


questions suivantes :

1) Quel est le niveau d’investissement entrepris par la


SNEL durant ces quatre dernières années?
2) Quel est l’impact du niveau d’investissement sur le
niveau de la rentabilité de la SNEL durant les années sous étude?
0.2. HYPOTHESES DE TRAVAIL

L’investissement joue un grand rôle sur la santé d’une entreprise,


il enrichit sa capacité productive sur le marché.

1) Le niveau d’investissement entrepris par la SNEL durant


ces quatre années serait marginal (faible).
2) Il semblerait qu’à la SNEL, le niveau de son
investissement durant ces quatre années n’a pas influencé sa gestion, donc
l’investissement a manqué son impact sur la rentabilité de la société sous
étude.
0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Présentement, le développement s’aperçoit par l’investissement
tant pour les sociétés en faillite, aux grandes entreprises capitalistes et celles
des petites tailles.

En dépit d’être un travail de fin de cycle, à la communauté


scientifique, cette étude servira aux chercheurs de tous domaines, aux
investisseurs et entrepreneurs dans leurs recherches afin d’apprécier et de
choisir un projet d’investissement.
Cette étude donne les atouts à la SNEL, à réussir à sa mission
principale et à la bonne santé financière dans le marché d’investissement.

0.4. OBJECTIFS

La finalité de notre étude est celle de voir si l’investissement


dans les entreprises congolaises en général, particulièrement la SNEL a une
certaine influence sur sa rentabilité.

De cet objectif principal découlent les objectifs spécifiques ci-


après :

 Apprécier le niveau d’investissement de la SNEL


pendant la période sous étude.
 Mettre en évidence le niveau de rentabilité de cette
dernière.
 Mettre en relation le niveau d’investissement et le niveau
de rentabilité de l’entreprise.

0.5. METHODE ET TECHNIQUE DE RECHERHE

Pour bien mener notre recherche nous avons utilisé la méthode


d’analyse financière et la documentation.

0.6. DELIMITATION DU TRAVAIL

Nous avons choisi de circonscrire notre étude sur la période


allant de 2013 à 2016. Car, c’est pendant cette période que la société
nationale d’électricité a connu une baisse remarquable au niveau de sa
production envers les consommateurs.

0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL


Hormis, l’introduction et la conclusion, ce travail est subdivisé
en trois chapitres, dont le premier porte sur les généralités conceptuelles, le
deuxième sur la présentation du cadre d’étude et méthodologique et le
dernier porte sur la présentation, l’analyse et interprétation des résultats.

CHAPITRE 1 : GENERALITES CONCEPTUELLES


Ce chapitre aborde les contours théoriques de notre sujet
d’étude.

1.1 INVESTISSEMENT
1.1.1 Définitions

Au sens étymologique, le terme investissement a une double


origine, l’une latine et l’autre anglo-saxonne. En effet, par son origine latine,
il vient du verbe latin (investir) qui signifie (entourer, encercler).

Dans ce sens, on peut parler d’investir une ville, investir sa


confiance en quelqu’un ou de s’investir dans un travail donné. Par l’origine
anglo-saxonne, il vient du verbe (to invest) qui signifie «employer des
capitaux en vue d’accroître la production ou augmenter le rendement d’une
entreprise». Dans le cadre de ce travail, l’investissement se rapporte à la
signification de l’approche anglo-saxonne.

Pour Patrick (2019), l’investissement est la variable clé de


l’évolution économique.

Il s’agit d’une dépense, souvent immédiate, dont l’objectif à long


terme est d’augmenter la richesse d’une personne ou de la société qui
l’engage (www.sage.com).

Dans ce contexte, il apparaît comme un facteur appelé à


favoriser les changements structurels, la promotion de conditions
économiques et sociales.

Selon Jakubowicz (2019), c’est l’acte par lequel une entreprise


dépense de l’argent pour en gagner plus.

Rekik (2010), définit l’investissement comme un engagement


durable.
Morissette (2008), le considère comme toute décision qui
conduit à l’acquisition d’actifs corporels ou incorporels qui peuvent assurer
la croissance de l’entreprise.

L’investissement est un ensemble des biens et services achetés


par les agents économiques au cours d’une période donnée.
(www.lalanguefrançaise.com).

Par ailleurs, au sens courant, le mot investissement désigne un


achat qui se relèvera utile à long terme.

Il est une force créatrice des transformations structurelles et des


compétences potentielles ou latentes.

1.1.2 Classification des investissements


Selon Kasongo (2020), l’entreprise peut procéder à plusieurs
types des investissements qui peuvent être classés par leur objet ou par leur
nature.

1.1.2.1. Classification selon l'objet

On peut distinguer :

 L'investissement de remplacement ou de modernisation : remplacer un


équipement totalement amorti, usé ou démodé par un autre nouveau.
 L'investissement de rationalisation ou de productivité: chercher à réduire
les coûts de fabrication et par là même, de revient des produits, ou à
améliorer leur productivité et leur qualité.
 L'investissement d'exploitation ou de capacité: vise à accroitre la
capacité de production et de distribution de l'activité de l'entreprise, ou
se lancer dans une nouvelle activité.
 L'investissement de restructuration: vise à redresser la situation des
entreprises en difficulté technique, commerciale ou financière et ce, en
gardant la même activité.

1.1.2.2. Classification selon la nature

Dans cette classification on peut distinguer :

L'investissement industriel ou commercial : l'acquisition des biens


physiques ou corporels (terrains, constructions, matériel....).
L'investissement incorporel : l'acquisition d'actifs immatériels
permettant d'améliorer la rentabilité de l'entreprise.
L'investissement financier : l'acquisition des titres financiers (titres de
participation, prêts, TVP....) dans le but d'améliorer le résultat financier
de l'entreprise.
L'investissement humain : augmentation de l'effectif du personnel
(recrutement....) ou amélioration de sa qualification (formation, mise à
jour des compétences...

1.1.2.3. Types d’investissements selon le plan comptable général

- Les investissements corporels : qui désignent les achats des biens


corporels : immeubles, bâtiments, usines, machines, matériels,
terrains…
- Les investissements incorporels : qui concernent les achats permettant
d’augmenter la valeur du patrimoine de l’entreprise comme les
brevets, les licences, les fonds de commerce…
- Les investissements financiers : qui représentent les achats d’actions
ou d’obligations et qui augmentent le patrimoine financier de
l’entreprise.

Il est à préciser que le bilan comptable fait apparaître les


investissements effectués pour leurs montants dépréciés à la date de
réalisation du bilan,  nommé « valeur actuelle nette », correspondant ainsi à
sa valeur d’acquisition minorée de l’amortissement.

1.2. RENTABILITE

1.2.1Définitions
La rentabilité représente le rapport entre les revenus d'une
société et les sommes qu'elle a mobilisées pour les obtenir. Elle constitue un
élément privilégié pour évaluer la performance des entreprises.

Selon Pirou (2005), la rentabilité est la capacité d’un capital à


obtenir un revenu. On compare le profit obtenu au capital engagé, ce qui
permet de calculer un taux de profit.

Selon Beiton et al. (2001), la rentabilité est un rapport entre les


gains et les fonds engagés. Elle mesure l’aptitude d’une opération
économique à produire un flux de revenus actualisés supérieurs aux
dépenses engagées.

Pour Lukuitshi (2007), l’évaluation de la performance des


capitaux investis peut aussi être la mesure de l’efficacité de la gestion d’une
entreprise et son analyse est donc essentielle dans une économie libérale.

Selon Ndayo (2018), la rentabilité nous renvoie au chiffre


d'affaires de l'organisation, plus précisément à la croissance de celui-ci, afin
d'assurer la pérennité future de l'entreprise. Elle est beaucoup plus liée à la
finance et la comptabilité. Quant à ce, elle vise aussi à mesurer la
performance financière de l'entreprise.

1.2.2. Enjeux de la rentabilité


La rentabilité représente l’évaluation de la performance de
ressources investies par des apporteurs de capitaux. C’est donc l’outil
d’évaluation privilégié par l’analyse financière.

1.2.3. Types de rentabilité

Les analystes économiques distinguent deux types de


rentabilité :

a. Rentabilité économique : c'est l'appréciation de la rentabilité liée à


l'investissement sans tenir compte du mode de financement adopté pour sa
réalisation.

Elle est essentiellement destinée aux investisseurs financiers


puisqu'il intègre l'ensemble de la dette financière de l'entreprise, une
entreprise peut améliorer sa rentabilité économique en essayant d'augmenter
ses recettes et diminuer ses charges.

Pour juger la rentabilité économique d'une entreprise, il faut la


comparer à celle de son secteur d'activité. Par ailleurs, la rentabilité
économique n'intègre pas la notion de risque et ne permet donc pas de
prendre des décisions financières.

Rentabilité économique= (résultat d'exploitation - impôts sur les bénéfices) /


(capitaux propres + dettes financières) (Online : www.journal.com).

b. Rentabilité financière : c'est la rentabilité du projet, compte tenu des


charges liées au mode de financement choisi.

Le calcul de la rentabilité financière ne prend en compte que les


capitaux propres, il permet ainsi d'appréhender la capacité à dégager des
profits des seuls capitaux apportés par les actionnaires. Plus la rentabilité
financière est élevée, plus l'entreprise devient attractive pour les apporteurs
de capitaux. Il existe plusieurs techniques pour augmenter la rentabilité
financière comme l'endettement. Mais si elle est trop élevée, l'endettement
peut faire peser un risque financier plus lourd sur les actionnaires car leur
exigence de rentabilité croit également (Online : www.journal.com).

1.3. ENTREPRISE

1.3.1. Définitions

Étymologiquement, le mot entreprise dérive de « entreprendre »


daté de environ 1430-40 dans le sens de « prendre entre ses mains ». Aux
environs de 1480, il prit le sens de « prendre un risque, relever un défi, oser
un objectif ». Entreprendre dérive du mot empire, attesté dès 1175.

La notion de l'entreprise n'est pas encore clairement dégagée, pas


plus en droit positif qu'en économie politique. Il en résulte que  les auteurs
ont donné à l'entreprise un grand nombre de définitions plus ou moins
larges.

Kalum (2006), définit l’entreprise comme étant une structure


organisée où les moyens matériels, humains et financiers sont combinés de
manière à réaliser un ou plusieurs objectifs qui sont généralement de
produire des biens et services pour le marché.

Entreprise est une organisation ou une unité institutionnelle mue


par un projet décliné en stratégie, en politique et en plan d’action, donc le
but est de produire et de fournir des biens ou des services à destination d’un
ensemble de clients, en réalisant un équilibre de ses comptes de charges et
de produits.( www.,memoireonline.com).
Pour Hammouda (2008), une entreprise est une structure
économique et sociale comprenant une ou plusieurs personnes et travaillant
de manière organisée pour fournir des biens ou des services à des clients
dans un environnement concurrentiel qui est le marché ou non concurrentiel
le (monopole) dans le but de faire un bénéfice.
Selon Achelhi (2011), c’est un agent économique dont la
fonction est d’investir, de produire et de vendre les biens et services

Fayel et Pernot (2004), définissent l’entreprise comme une


organisation qui se procure des moyens de production et les utiles pour
l’élaboration des biens et des sévices destinés à être vendus à la clientèle.
(Mbaya, 2007).

On peut dire que l’entreprise est une unité de production des


biens et des services, mais c’est aussi une unité de répartition des richesses :

Pour fabriquer des biens et des services, l’entreprise doit


combiner les différents facteurs de production.

1.3.2. But de l’entreprise

Est d’atteindre l’efficacité maximale afin de minimiser les coûts


et de réaliser des profits. Pour cela, elle recherche la meilleure combinaison
possible des facteurs de production.

Les richesses créées encore appelées (valeur ajoutée) servent par


la suite à rémunérer l’ensemble des agents économiques ayant participé à
l’activité de production de l’entreprise.

1.3.3. Caractéristiques de l’entreprise


Après avoir parcouru les différentes définitions ci-dessus, nous
pouvons ressortir les caractéristiques que l’on doit trouver dans une
entreprise.
- L’autonomie : l’entreprise a sa haute hiérarchie (direction
générale) qui est le centre de décision souverainement indépendant chargée
d’orienter, d’assurer le suivi et la bonne gestion;
- La production des biens et services : l’entreprise dans sa phase
de production, crée des richesses en transformant les ressources naturelles
pour les adapter aux besoins des consommateurs;
- La vente des biens et services : après la phase de production des
biens et services, l’entreprise se retrouve sur le marché des biens et des
services dans le but de vendre et réaliser le bénéfice;
- La combinaison des facteurs de production : le travail, le capital,
l’équipement et la main d’œuvre constituent les facteurs principaux de
production utilisés dans une entreprise;
- La distribution des revenus : elle consiste une répartition des
richesses que l’entreprise a créées à partir de la combinaison des facteurs de
production. Ainsi, la main-d’œuvre est rémunérée par le salaire, le facteur
financier par les intérêts et les équipements par l’amortissement.

1.3.4. Rôle de l’entreprise

L'entreprise a trois rôles à jouer, entre autres : le rôle technique,


économique et social.
- Rôle technique est de produire dans les meilleures conditions,
par une bonne organisation.
- Rôle économique est d'adapter la production aux besoins de la
consommation.
- Rôle social est de répartir équitablement les revenus de la
production.

Pour effectuer un classement des entreprises, on utilise des


critères permettant de faire des regroupements. Il est par ailleurs intéressant
d’étudier les évolutions dans le temps de résultats de ces classifications.

1.3.5. Critères de classification des entreprises :

Selon Kola (cité par Ntuma, 2015), on peut classer les


entreprises selon différents critères notamment :

1.3.5.1. Critères juridiques

En se basant sur ce point, on distingue trois types d’entreprises :

- Les entreprises privées;


- Les entreprises publiques;
- Les entreprises semi-publiques ou d’économies mixtes.
a) Les entreprises privées : Ce sont des entreprises qui appartiennent à
des particuliers, elles peuvent être individuelles ou sociétaires.

- L’entreprises individuelle : l’entreprise est constituée par un individu


agissant sous sa seule responsabilité, son propre compte;

- L’entreprise sociétaire (personne morale) : constituée par un groupe de


personnes appelées associés ou actionnaires qui ont mis en commun
leurs apports afin de constituer le capital.
b) Les entreprises publiques

Cette typologie regroupe les entreprises qui appartiennent en


totalité à l’Etat qui y a mis des moyens financiers, matériels et engage les
personnes. Celles-ci sont différentes des entreprises privées par le fait
qu’elles sont gérées par des personnes nommées par le gouvernement
appelées mandataires.

Depuis quelque temps, une réforme est en cours et vise à rendre


cette catégorie d’entreprises performantes ou capables de contribuer
efficacement au budget de l’Etat.

c) Les entreprises semi-publiques ou d’économies mixtes

Dans ce type d’entreprises, l’Etat est actionnaire au même titre


que les opérateurs économiques privés.

1.3.5.2. Critère taille

Selon Crutzena (cité par Ntuma, 2015), ce critère permet de


distinguer les entreprises en se fondant soit sur l’effectif du personnel, soit
sur le chiffre d’affaires, soit sur l’importance des capitaux utilisés.

C’est ainsi qu’on distingue les entreprises artisanales, les petites


et moyennes entreprises (PME) ou PMI et les grandes entreprises.

A. Les entreprises artisanales 


Sont de petites unités exploitées traditionnellement et/ou le
propriétaire travaille à son propre compte, aidé souvent par sa famille et des
apprentis.

B. Les petites et moyennes entreprises (PME) ou PMI 

Ce sont des entreprises de petites dimensions dans lesquelles les


fonctions principales sont assumées par l’entrepreneur et les fonctions
secondaires généralement par les membres de famille, les amis et les
connaissances.

C. Les grandes entreprises

Ce sont des entités qui ont un effectif du personnel important


dont le chiffre d’affaires et les capitaux sont énormément grands, il est à
noter que la quasi-totalité de grandes entreprises sont des sociétés et des
entreprises publiques.

1.3.5.3. Du point de vue économique selon l’activité et le secteur

A. En fonction de l’activité :

- Artisanale : effectuer un travail manuel pour le vendre.

- Commerciale : acheter pour revendre sans transformation.

- Industrielle : transformer la matière première et vendre des produits


finis.

- Agricole : cultiver la terre et vendre la récolte.


- Entreprises de services : fournir un travail sans fabriquer d’objet et le
vendre.

B. En fonction du secteur économique déterminé par l’activité


principale :

- Secteur primaire (agriculture, pêche)


- Secteur secondaire (industrie)
- Secteur tertiaire (services). Ce secteur est vaste, on distingue quelquefois
un quatrième secteur :
- Secteur quaternaire (communication, information).

CHAPITRE 2 : CADRE METHODOLOGIQUE

Ce deuxième chapitre de notre travail est basé au tour de deux


grands points : le premier point porte sur la présentation de la SNEL, en
insistant sur son historique, sa mission et ensuite, sa nature et forme
juridique, le deuxième point porte sur la méthodologie retenue permettant de
mettre en lumière les principales informations financières.

2.1. PRESENTATION DE LA SNEL

2.1.1. Historique

La Société Nationale d’Électricité, SNEL en sigle, est un


consortium de droit public à caractère industriel et commercial créée par
l’ordonnance n° 73/033 du 16 mai 1970. A l’origine, l’entreprise avait reçu
de l’État, en tant que maître d’ouvrage, le mandat de maître d’œuvre pour
les travaux de première étape de l’aménagement du site hydroélectrique
d’Inga.

En effet, dans le souci de répondre aux besoins énergétiques du


pays, les pouvoirs Publics, par l’ordonnance Présidentielle n° 67- 391 du 23
septembre 1967, instituaient le comité de contrôle technique et financier
pour les travaux d’Inga qui sera remplacé, en 1970, par la SNEL.

A la suite de la mise en service de la centrale d’Inga I le 24


novembre 1972, la S.N.EL, devenait effectivement producteur, transporteur
et distributeur d’énergie électrique à l’instar d’une autre société d’État, la
Régie de distribution d’Eau la REGIDESO, et des six sociétés commerciales
privées existantes, ayant le même objet social. Il s’agit de : COMETRICK;
FORCES DE L’EST; FORCES DU BAS-CONQO;
SOGEFOR; SOGELEC; COGELIN.

Au cours de la même année, le gouvernement mit en marche le


processus d’absorption progressive de ces sociétés privées au profit de la
SNEL. Ce processus conduira à l’instauration d’une situation de monopole
au profit de la S.N.EL soutenue par la suite par la loi n 74/0 12 du 1974
portant reprise, par la S.N.EL, des droits, obligations et activités des
anciennes sociétés privées d’électricités.

Toutefois, la reprise totale, par la S.N.EL des activités Électriques


de la REGIDESO ainsi que celles de ces centrales n’interviendra qu’en
1979. A travers cette loi, l’État avait traduit sa volonté de s’assurer le
contrôle direct de la production, du transport et de la distribution de
l’énergie électrique, ressources stratégiques en matière de développement
économique et Social du pays.

Depuis lors, la SNEL contrôle en réalité toutes les grandes


centrales hydroélectriques et thermiques du pays. Seuls quelques micros et
mini centrales hydroélectriques du secteur minier et de petites centrales
thermiques intégrées aux installations d’entreprises isolées continuent à
relever du secteur privé.

A ce jour, le service public de l’électricité est confié à la SNEL,


il est érigé sous forme de société d’État, régie par la loi-cadre sur les
entreprises publiques et l’ordonnance n° 78/196 du 5 mai 1978 approuvant
ses statuts, sous la tutelle technique du ministère ayant l’énergie dans ses
attributions ; la tutelle administrative et financière étant assurée par le
ministère de portefeuille.

2.1.2. Situation géographique


La Société Nationale d’Électricité a son siège social au numéro
2331 sur l’avenue de la justice, dans la commune de la Gombe dans la ville
de Kinshasa. Elle est limitée :

Au nord par l’avenue de la justice;


Au sud par le boulevard du 30 juin;
A l’est par l’avenue Batetela;
A l’ouest par le conseil technique militaire belge.

Le siège de la S.N.EL est situé aux croisements des avenues


Batetela et de la justice.

2.1.3. Objectifs poursuivis par la S.N.EL

Après sa création au plan administratif et de la définition de ses


statuts par les pouvoirs publics, il incombait à la nouvelle société de
s’assumer en matérialisant ses structures fonctionnelles et ses activités sur le
terrain. Pour ce faire, partant des anciennes sociétés productrices et
distributrices d’énergies électrique ayant des structures et des cultures
différentes, il a fallu:

traduire dans les faits une véritable société d’électricité à échelon


national et internationale ;
définir son développement à court, moyen et long terme en rapport
avec les objectifs généraux lui assignés par l’Etat, produire, transporter et
distribuer l’électricité au moindre coût.
Accomplissant au mieux ces deux objectifs, S.N.EL poursuivit
sa mission de maître d’œuvre pour les travaux d’aménagement du site
d’Inga dont la première phase, Inga 1 (351 MW), officiellement démarrée le
1er janvier 1968, fut inaugurée le 24 Novembre 1972. La deuxième phase,
Inga 11(1424 MW), a vu ses installations entrer en service en 1982. Cette
période des grands travaux a été couronnée par la construction de la ligne de
plus ou moins 500 kV CC Inga - Kolwezi (1774km) ; la plus longue du
monde. Entrée en service industriel en 1983, cette ligne était initialement
destinée à l’approvisionnement en énergie électrique des mines et usines du
Katanga, au sud du pays. Aujourd’hui, elle permet une desserte de quelques
pays d’Afrique australe (Zambie, Zimbabwe et Afrique du sud).
2.1.4. Mission de la SNEL

La SNEL est naturellement chargée d’une mission de service


public, qui entraîne évidemment pour elle un certain nombre d’obligations,
c’est-à-dire l’application des lois générales du service public, à savoir
l’obligation d’adaptation, l’obligation d’assurer la continuité du service et
celle de respecter l’égalité des usagers devant le service. Lorsqu’une autorité
publique crée un service public, c’est dans le but de répondre à un besoin
collectif ou des besoins collectifs spécifiques.

Cependant, la mission dévolue à la SNEL est définie par l’article


3 de l’ordonnance - loi créant cet établissement. L’établissement a pour
objet, dit cet article, la production, le transport et la distribution d’électricité.
Il peut faire toutes opérations quelconques se rapportant directement ou
indirectement à son objet. L’ordonnance-loi de mai 1970 était plus explicite
à ce sujet.

Selon l’article 3 de ce texte, la SNEL a pour objet :


1. De capter et d’utiliser les eaux du fleuve Congo dans la région d’Inga
pour la production d’énergie électrique ou à toutes autres fins ;
2. De construire ou exploiter par elle-même ou par des tiers pour elle-même,
tous ouvrages, installations et usines pour le captage des forces hydrauliques
ou l’utilisation des sources d’énergie. Il faut préciser ici que cette formule
simple s’explique par le fait qu’Inga n’est pas la seule source d’énergie
hydroélectrique Du Congo. Il en existe d’autres, de moindre importance
certes, mais néanmoins exploitables et économiquement viables.
3. De produire par tous moyens, transporter, et utiliser de façon quelconque
l’énergie électrique sous toutes ses formes.
2.1.5. Nature et forme juridique

L’ordonnance loi n°33 du 16/5/ 1970 créant la SNEL stipule


qu’il s’agit d’une société nationale. L’ordonnance-loi n°74/023 du
09/02/1974 portant statut de la SNEL précise qu’elle est un établissement
public. En se référant au sens étymologique des termes, l’on peut dire que
la S.N.EL est une société qui appartient à la nation Congolaise. Mais cela
n’apporte aucune lumière sur la nature juridique.

C’est si vrai que l’on peut noter avec Dupont (2005), que les
expressions «entreprise nationale publiques ou nationalisée ou société
nationale » sont employées indifféremment. Ajoutons avec le même auteur,
que les entreprises nationales se définissent par opposition aux
établissements administratifs comme des organismes à caractère industriel
et commercial. Mais cette distinction non plus ne résout la question qui nous
préoccupe. Ce qu’elle ajoute, c’est qu’il s’agit d’un organisme public qui
diffère d’un établissement public administratif par son caractère commercial
et industriel. Ainsi la qualification légale n’étant pas susceptible de fournir
la certitude sur la nature juridique précise d’une institution, c’est à
l’ensemble de ses règles d’organisation et de fonctionnement qu’il faut
recourir pour-découvrir sa vraie nature juridique. Aux termes de l’article
premier de l’ordonnance-loi n° 74/023 du 09/02/1974 relative au statut de la
S.N.EL, la société nationale d’électricité est un établissement public. Sans
pouvoir revenir sur la notion de l’étab1isèment qui est connue (exploitation
juridique), rappelons toutefois que l’établissement public constitue une
technique de décentralisation par service, et que c’est un organisme public
soumis à une tutelle. Organisme public, cela revient à signifier que la
S.N.EL est une personne morale de droit public.
2.1.6. L’organisation juridique et administrative de la S.N.EL

L’énergie en générale et l’énergie électrique en particulier est


aujourd’hui considérée dans le monde entier comme étant l’élément clé de
l’industrialisation d’un pays, donc de son développement. Cette constatation
amène les pouvoirs publics à se faire un devoir de contrôler plus étroitement
ce secteur. Il y a, à cela des raisons d’ordre technique et politique. Sur le
plan technique, il y a lieu de noter qu’un certain nombre de sources
d’énergie ont la qualité de « choses communes » (ex. l’eau).

Il s’en suit que leur exploitation suppose nécessairement


l’autorisation de 1’Etat, d’autre part le transport et la distribution de
l’énergie supposent fréquemment l’utilisation du domaine public, cela
nécessite également l’intervention de pouvoirs publics soit pour autoriser,
soit pour contrôler cette utilisation.

Sur le plan politique, l’État ne peut pas se désintéresser d’un


secteur qui non seulement a un impact profond sur le développement
économique du pays, mais peut aussi entraîner des répercutions sociales
néfastes importantes. Ces impératifs ne pouvaient échapper au
gouvernement congolais qui pris la ferme décision de se rendre maître du
secteur énergétique surtout lorsqu’on sait qu’en cette matière la nature a
réellement gâter le Congo. Avoir une main mise sur ce secteur, c’est là une
mission que le comité de contrôle technique et financier d’Inga était
incapable de remplir efficacement. D’où la création d’un nouvel organisme
s’imposait. Aussi le Président de la République devait-il-répondre à cette
exigence en créant, par O.L. n°70/033 du 16/05/ 1970 un organisme
autonome chargé de tous les problèmes touchant l’aménagement et
l’exploitation hydroélectrique d’Inga; S.N.EL cerveau unique appelé à
centraliser tous le problème de l’électrification du pays. Le même texte met
fin à l’existence du comité de contrôle technique et financier pour les
travaux d’Inga (Énergie et progrès, revue trimestrielle de la S.N.EL, 1972,
p.11).
2.1.7. Structure Organique

A ce point, il nous faut d’abord signaler que la SNEL connaît un


double tutelle, celle du Ministère de l’énergie pour l’aspect technique et
celle du ministère de portefeuille pour l’aspect financier.
Du point de vue de la gestion; la SNEL est administrée par un conseil
d’administration secondé par le comité de gestion, le Collège de
commissaires aux Comptes ainsi que certains départements qui existent pour
la surveillance.

2.1.7.1. Conseil d’administration

C’est un organe dans lequel toutes les décisions de l’entreprise


sont prises. Il fixe la politique de rémunération et de recrutement des agents,
il est constitué de sept membres au minimum et neuf au maximum.
2.1.7.2. Comité de gestion

Le Comité de Gestion est composé de l’Administrateur Directeur


Général, de l’Administrateur Délégué Général Adjoint, de l’Administrateur
Directeur Technique, de l’Administrateur Directeur Financier et du
Président de la Délégation Syndicale nationale.

Le Comité de Gestion représente la Direction générale dont la


structure est décrite dans la macrostructure de la S.N.EL. Il veille à la bonne
marche et à l’application complète des décisions techno-économico-
financières de l’entreprise. La Direction Générale de la S.N.EL est
composée de neuf départements, à savoir :

- Département de l’Organisation et Contrôle (D.O.C);


- Département des Ressources Humaines (DR H) ;
- Département de Production et Transport (D.P.T);
- Département de Distribution (D.DI) ;
- Département Financier (D-FI) ;
- Département de Développement et Recherche (D.D.R) ;
- Département des Approvisionnement et Marches (D A M)
- Département du Secrétariat General (D S G)
- Département des Régions de Distribution de Kinshasa (D.D.K)

Parallèlement à cette structure, la S.N.EL créa progressivement


de 1980 à 1986 sa propre structure en lieu et place de celles héritées de ses
prédécesseurs. La restructuration de la S.N.EL, devenue aujourd’hui un
acquis, était un préalable à la conception et la définition d’un plan de
développement à long terme de la société. Ce processus de réforme était
accompagné d’une nationalisation progressive des cadres de direction et de
commandement en remplacement du personnel expatrié, il a abouti à la
situation où, depuis 1989, la S.N.EL ne compte plus que des nationaux dans
ses effectifs. En 1980, la S.N.EL a amorcé une étude de développement de
la société. A l’entre-temps, la nécessité de mener parallèlement des actions
de sauvegarde ont conduit à la mise en place du programme intérimaire
1981-1983, suivi aussitôt après du programme 1984-1986.
A l’issue du second programme Intérimaire, parallèlement aux actions, s’est
poursuivi l’élaboration de l’étude d’un plan de développement qui devrait
prendre en compte tous les problèmes de l’entreprise et ceux des acquis
qui concourent aux mêmes objectifs. Ainsi est né « le plan directeur national
de développement du secteur de l’électricité à l’horizon 2005 » dont la
publication date de 1988. Aujourd’hui, ce plan est actualisé jusqu’à
l’horizon 2015. Le plan directeur s’articulait autour des objectifs
stratégiques suivants :

rentabilisation des infrastructures de production et de transports


existants ;
satisfaction de la demande au moindre coût;
amélioration de la productivité ;
recherche de l’équilibre financier.

Ce plan a permis d’arrêter deux programmes d’investissement


prioritaires (P.I.P 1988-1990 et 19411-1993), premières tranches
d’exécution du plan directeur. L’embargo financier qui a frappé la R.D.C en
1990, les pillages de 1991 et 1993 et les deux guerres survenues au pays
(guerre de libération de 1996 à 1997 et la guerre d’agression de 1998 à2001)
ont lourdement hypothéqué l’exécution des deux programmes
d’investissements prioritaires. Le plan directeur à horizon 2015 met quant à
lui un accent particulier sur la nécessité de mettre l’énergie électrique au
porté de tous les Congolais pour leurs épanouissements, singulièrement
ceux habitant les milieux ruraux.
2.1.7.3. Collège de commissaires aux comptes

Les commissaires aux comptes ont comme rôle, la surveillance


et le contrôle de toutes les opérations de l’entreprise avec un pouvoir
illimité. Ce contrôle est donc assuré par les audits du ministère de l’énergie
et celui de finance.
2.1.9. Organigramme
2.2. COLLECTE ET TRAITEMENT DES DONNEES

2.2.1. Collecte des données

Cette partie est consacrée à mettre évidence les documents


consultés et les informations reçues à notre problème. En effet, nous avons
eu à consulter les états financiers de la SNEL pour évaluer sa santé
financière.

2.2.2. Traitement des données

A l’aide de notre outil performant qui est l’analyse financière, le


traitement des données est fait d’une manière stratégique en présentant le
bilan financier et condensé (actif et passif), afin les comptes de résultats pour
juger l’impact de l’investissement qu’a entrepris la SNEL pendant la période
sous étude.

2.3. DIFFICULTES RENCONTREES

Il est vrai que toute recherche scientifique s’accompagne des


difficultés énormes, mais l’esprit de dévouement constitue un élément
motivationnel important pour un chercheur afin de les surmonter et atteindre
les objectifs fixés.

L’élaboration de cette étude n’a pas connu que des roses. Sur ce,
une difficulté énorme au niveau de la documentation en consultant les
documents de la SNEL, en dehors de celle-ci, d’autres difficultés telles que :
manque d’accessibilité à son site, l’insuffisance des moyens financiers pour
faire face aux travaux scientifiques.
CHAPITRE 3 : PRESENTATION, ANALYSE ET
INTERPRETATION DES RESULTATS

Ce troisième chapitre et le dernier de notre étude est


essentiellement consacré à la présentation et l’analyse des résultats d’une
part et à l’interprétation des résultats d’autre part.

1.1. PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS

Dans ce premier point, nous présentons les résultats en rapport


avec la situation financière de la SNEL allant de 2013 à 2016, il s’agit :

3.1.1 Présentation du bilan financier

Comme nous le savons, le bilan présente à un moment donné, la


situation patrimoniale de l'agent économique. Dans le cas d'espèce, le bilan
de la SNEL pour la période allant de 2013 à 2016 se présente comme suit en
milliers de francs congolais courants.

Tableau 1 : Bilan financier pluriannuel


Réf

ACTIF 2013 2014 2015 2016

ACTIF IMMOBILISE (1)

20 Charges immobilisées 475 916 309 372 611 352 0 0

202 Charges à répartir 475 916 309 372 611 352 0 0

21 Immobilisations incorporelles 909 392 526 850 264 718 813 089 806 7 024 608

212 Brevets licences logiciels 909 392 526 850 264 718 813 089 806 7 024 608

Immobilisations corporelles 6 615 920 070 272 6770 670 488 859 7 121 507 171 923 8 413 477 747 238

22 Terrains 265 179 555 561 267 306 904 436 267 351 935 436 363 556 451 707

23 Bâtiments 236 885 103 003 237 738 476 241 235 333 768 924 262 524 850 202

23 Installations et agencements 5 935 293 678 080 6 093 220 044 192 6 451 001 554 403 7 651 609 498 745

241 Matériels 173 086 894 475 167 794 460 875 163 647 833 598 131 718 219 335
245 Matériels de transport 5 474 839 153 4 610 603 115 4 172 079 561 4 068 727 249

25 Avances et acomptes versés sur 20 248 477 729 22 000 007 552 24 164 884 022 34 266 548 881
immobilisations
Immobilisations financières 13 210 736 983 13 845 994 462 22 401 849 983 24 455 421 101

26 Titres de participation 5 713 479 529 5 713 479 529 5 662 453 500 5 662 453 500

27 Autres immobilisations 7 497 257 454 8 132 514 933 16 739 396 483 18 792 967 601
financières
TOTAL ACTIF 6 650 764 593 819 6 807 739 366 943 7 168 886 995 734 8 472 206 741 828
IMMOBILISE (I)
ACTIF CIRCULANT

38 Stocks 31 375 846 734 32 365 521 752 35 509 014 417 42 345 973 979

3871 Stocks en consignation 6 324 000 2 433 096 850 43 276 120 685 187 949

382 Matières premières et autres 31 369 522 734 29 932 424 902 35 465 738 297 41 660 786 030
approvisionnements
Créances et emplois assimilés 891 680 373 311 1 046 279 403 604 1 254 271 139 839 1 362 010 183 080

4091 Fournisseurs, avances versées 16 162 460 830 46 872 497 823 114 722 199 437 42 114 926 510
411 Clients 366 156 335 419 423 440 006 333 585 544 157 342 600 211 855 773

412 Autres créances 509 361 577 062 575 966 899 448 554 004 783 060 719 683 400 797

TOTAL ACTIF CIRCULANT 923 056 220 045 1 078 644 925 356 1 289 780 154 256 1 404 356 157 059
(II)
TRESORERIE – ACTIF
51 Valeurs à encaisser 567 236 886 788 604 736 1 500 055 085 1 562 427 626
53 Banques chèques postaux caisse 57 867 837 985 95 664 727 465 101 596 957 539 121 626 626 106
TOTAL TRESORERIE - 58 435 074 871 96 453 332 201 103 097 012 624 123 189 053 731
ACTIF (III)
Ecarts de conversion - Actif 72 628 277 597 056 165 278 432 078 309 293 112 459 783
(IV)
TOTAL GENERAL (I + II + 7 632 255 961 363 8 260 434 680 665 8 840 196 240 923 10 292 864 412 402
III+ IV)

Réf PASSIF 2013 2014 2015 2016

CAPITAUX PROPRES ET
RESSOURCES
ASSIMILEES
10 Capital 3 131 613 763 344 6 384 108 500 000 6 384 108 500 000 6 384 108 500 000

105 Primes et Réserves 3 377 206 517 435 41 080 694 293 -726 508 962 131 212 060 540 418

106 Ecarts de réévaluation 2 964 925 843 532 0 457 734 631 935 805 549 727
11 Réserves libres 37 342 087 641 37 342 087 641 37 342 087 641 37 342 087 641

12 Report à nouveau 374 938 586 262 3 738 606 652 -764 308 784 403 -761 087 096 950

13 Résultat net de l'exercice -359 203 489 378 -211 974 963 870 3 221 687 453 3 802 076 554
(bénéfice + ou perte -)
Autres capitaux propres 112 012 483 384 209 641 684 254 393 920 425 838 511 640 936 390

14 Subventions d'investissement 112 012 483 384 209 641 684 254 393 920 425 838 511 640 936 390

TOTAL CAPITAUX 6 261 629 274 785 6.422.855.914.677 6 054 741 651 161 7 111 612 053 362
PROPRES (I)
16 DETTES FINANCIERES ET
RESSOURCES
ASSIMILEES (1)
161 Emprunts 672 505 426 351 557 052 026 279 868 254 227 896 1 157 456 831 481

17 Dettes de crédit-bail et contrats


assimilés
18 Dettes financières diverses 99 427 989 031 441 486 182 948 477 135 932 868 567 240 967 417

19 Provisions financières pour 329 447 824 690 392 095 077 806 941 396 977 541 820 653 138 102
risques et charges
TOTAL DETTES 1 101 381 240 072 1.390.633.287.033 2 286 787 138 305 2 545 350 936 999
FINANCIERES(II)
TOTAL RESSOURCES 7 363 010 514 857 7 813 489 201 710 8 341 528 789 466 9 656 962 990 361
STABLES (I + II)
PASSIF CIRCULANT

181 Dettes circulantes H.A.O. et 26 875 162 860 25 021 558 993 28 892 561 445 33 551 994 860
ressources assimilées
Clients avances reçues 36 429 226 70 342 198 67 319 909 67 969 052

Fournisseurs d'exploitation 191 808 268 908 216 211 852 411 232 430 520 098 277 651 311 060

Dettes fiscales -10 580 409 037 94 075 751 123 133 083 574 180 148 813 859 959

Dettes sociales 25 593 795 999 18 324 543 120 13 661 299 433 13 260 697 464

Autres dettes (fournisseurs 7 778 405 641 29 526 035 383 17 797 423 496 17 934 562 454
d'investissements & créd. div.)
Risques provisionnés 0 1 520 364 011 12 632 586 038

TOTAL PASSIF 241 511 653 597 384 750 447 239 438 565 284 599 491 280 394 849
CIRCULANT (III
TRESORERIE-PASSIF

Banques crédits de trésorerie 1 729 052 645 5 367 273 464 6 129 192 401 7 941 874 169

Banques découverts -8 425 243 453 9 720 865 322 13 132 355 579 22 282 237 603
TOTAL TRESORERIE- -6 696 190 808 15 088 138 786 19 261 547 980 30 224 111 773
PASSIF (IV)
Ecarts de conversion - Passif 34 429 983 719 47 106 892 930 40 840 618 879 114 396 915 420
(V)
TOTAL GENERAL (I + II + 7 632 255 961 365 8 260 434 680 665 8 840 196 240 923 10 292 864 412 402
III + IV V)
Le tableau numéro 1, nous montre le bilan financier pluriannuel
de la SNEL, durant la période allant de 2013 à 2016. Les informations
contenues dans ce bilan nous démontrent un équilibre du bilan (actif et
passif), reprenant toutes les grandes rubriques d’un bilan, tout en mettant en
évidence la situation patrimoniale de l'agent économique, ce qui est logique
dans le marché financier.
3.1.2. Présentation du tableau de formation de résultat
Il présente à un moment donné, les différents paliers des résultats
de l'agent économique se rapportant à toutes les activités d'exploitation et
hors exploitation réalisés au cours de l'exercice comptable. Ces marges sont
déterminées par la différence entre les produits et les charges. Dans le cas
d'espèce, le TFR de la SNEL est présenté pour la période allant de 2013 à
2016 en franc Congolais.

Tableau : 2. Tableau pluriannuel de formation de résultat de la SNEL de 2013


à 2016
CHARGES 2013 2014 2015 2016

Charges des
activités
ordinaires

Charges 1 210 069 272 308 1 155 287 449 988 1 128 116 710 566
d'exploitation
Charges 37 431 767 353 66 624 399 703 59 836 973 003
financières
Total des charges 1 247 501 039 661 1 221 911 849 692 1 187 953 683 569
des activités
ordinaires
Total participation 3 446 027 330 2 754 390 288 5 665 213 613
et impôts
TOTAL 1 250 947 066 991 1 224 666 239 979 1 193 618 897 182
GENERAL DES
CHARGES
PRODUITS

CHIFFRE
D'AFFAIRES (1)
(TA + TC + TD + 433.052.705.444 532 745 880 403 546 774 058 436 578 362 875 588
TH)
VALEUR 287.498.427.960
-20 197 087 641 347 955 778 474 291 079 308 659
AJOUTEE
Total des produits 1 036 272 852 543 1 227 023 887 657 1 182 129 714 604
d'exploitation
RESULTAT 647 455 562 857 -173 116 460 657 71 736 437 668 54 013 004 037
D'EXPLOITATIO
N
Total des produits 1 933 726 424 734 017 489 15 224 251 413
financiers

RESULTAT -35 498 040 927 -65 890 382 215 -44 612 721 590
FINANCIER (+
ou -)

Total des produits 1 038 206 578 967 1 227 757 905 146 1 197 353 966 016
des activités
ordinaires
RESULTAT DES 7572 706 407 499 -208 614 501 584 5 846 055 453 9 400 282 447
ACTIVITES
ORDINAIRES
Total des produits 85 565 044 130 022 289 67 007 720
H.A.O.
RESULTAT 85 565 044 130 022 289 67 007 720
H.A.O. (+ ou -)
TOTAL 1 038 292 144 011 1 227 887 927 435 1 197 420 973 736
GENERAL DES
PRODUITS
RESULTAT NET 31908 591 311 351 2114 963 870 2.221. 687. 453 4.802. 076. 554
Le tableau 2, nous informe sur la gestion des charges et des produits
de la SNEL, nous constatons dans ce tableau que, toutes les activités
d'exploitation et hors exploitation réalisées au cours de l'exercice comptable,
en appréciant ces différents paliers du compte de résultat, que l’entreprise a
un équilibre au niveau des charges et au niveau des produits. De ce fait, nous
constatons que les résultats nets restent positifs toute la période sous étude.
3.1.3. ANALYSE FINANCIERE

3.1.3.1. Evolution des principaux postes du bilan

Tableau 3 : Analyse des différents postes du bilan

ACTIF
2013 2014 2015 2016
% % % %

ACTIF 6 650 764 593 819 6 807 739 366 7 168 886 995 8 472 206 741 828
943 734
IMMOBILISE (1) 87,14 82,41 81,09 82,31

ACTIF CIRCULANT 923 056 220 045 1 078 644 925 1 289 780 154 1 404 356 157 059
356 256
12,09 13,06 14,58 13,64

TRESORERIE - 58 435 074 871 96 453 332 201 103 097 012 624 123 189 053 731
ACTIF
0,77 1,17 1,17 1,20

Ecarts de conversion - 72 628 277 597 056 165 278 432 078 309 293 112 459 783
Actif (IV) 0,0 3,36 3,15 2,85

TOTAL GENERAL 7 632 255 961 363 8 260 434 680 8 840 196 240 10 292 864 412 402
665 923
(I + II + III+ IV) 100 100 100 100

PASSIF 2013 2014 2015 2016

CAPITAUX 6 261 629 274 785 6.422.855.914.677 6 054 741 651 161 7 111 612 053 362

PROPRES ET
RESSOURCES 82,04 77,76 68,49 69,09

ASSIMILEES
DETTES 1 101 381 240 072 1.390.633.287.033 2 286 787 138 305 2 545 350 936 999
FINANCIERES 14,43 16,84 25,87 24,73

TOTAL 7 363 010 514 857 7 813 489 201 710 8 341 528 789 466 9 656 962 990 361
RESSOURCES 96,47 94,6 94,36 93,82
STABLES ( I + II)
TOTAL PASSIF 241 511 653 597 384 750 447 239 438 565 284 599 491 280 394 849
CIRCULANT (III
3,16 4,66 4,96 4,77

TRESORERIE- -6 696 190 808 15 088 138 786 19 261 547 980 30 224 111 773
PASSIF -0,09 0,19 0,22 0,29

Ecarts de conversion - 34 429 983 719 47 106 892 930 40 840 618 879 114 396 915 420
Passif (V) 0,45 0,57 0,46 0,11

TOTAL GENERAL (I 7 632 255 961 365 8 260 434 680 665 8 840 196 240 923 10 292 864 412 402
+ II + III + IV + V) 100 100 100 100

Dans le tableau 3, présentant les principaux postes du bilan ci-


dessus, il est observé que les immobilisés pour l’année 2013 représentent
87% du total général et qui passe en 2014 avec une légère diminution à
82%. Pour l’année 2015, une petite diminution à 81%, avec une même
évolution qui est constant en 2016 avec 82%. D’une façon générale, les
immobilisations ont connu une augmentation qui représente 27%.

Les capitaux propres ont connu une baisse de 2013 à 2014, qui
est passé entre 82% et 78%. La troisième année il y a eu encore une
diminution remarquable de 68% et afin la dernière année est sanctionnée par
une petite augmentation de 69%. Sur ce, le capitaux propres en général ont
connu une régression passant de 82% à 69% par rapport au total du passif.
Les dettes financières pour la première année représente 14% et
qui passe à 17% pour la deuxième année une augmentation qui provienne de
l’extérieure. La troisième année les dettes ont subis une évolution a la hausse
de 26% et afin la dernière année une régression de 25%. Les dettes
financières en générale pour l’entreprise ont connu une évolution à la hausse
de 2013 à 2016.
3.1.3.2. Représentation graphique des différents postes du bilan

Graphique 1 : Évolution des principaux postes du bilan de la SNEL de 2013


à 2016

100
90
80
70
60 ACTIF IMMOBILISE (1)

50 CAPITAUX PROPRES
DETTES FINANCIERES
40
30
20
10
0
2013 2014 2015 2016

De la représentation graphique 1, des principaux postes du bilan,


il y a lieu de noter que :

Les financements des immobilisations proviennent des dettes


financières, au moment où les capitaux propres diminuent, les
immobilisations ont connu une légère augmentation et les dettes financières
ont connu une évolution à la hausse, ce qui prouve que les investissements
qui proviennent de dettes financières ont permis de maintenir les
immobilisations à un niveau constat pendant une période bien déterminée.

3.1.3.3. Equilibre financier minimum


Tableau 4: Calcule de l’équilibre financier minimum de la SNEL de 2013 à
2016

Formule 2013 2014 2015 2016

Fonds de (Ressources 1 184 756 248


stables-emplois 712 245 921 038 1 005 749 834 767 1 172 641 793 732
533
roulement
stables)
Besoin en (Stocks+réal-
DCTexp) 647 114 655 359 924 384 641 352 1 088 806 329 088 1 091 791 306
fonds de
575
roulement

Trésorerie (Trésorerie 65 131 265 679 81365 193 415 83 835 464 644 92 964 941 958
actif-trésorerie
passif)

Le tableau 4, nous montre que le besoin en Fonds de roulement


est positif, ce qui explique que les ressources durables financent les emplois
durables. Et nous constatons que seuls les capitaux permanents ont financé
les immobilisations dans l’actif, ce qui prouve la couverture des emplois par
les ressources.

La trésorerie est positive, il y a lieu de noter que la SNEL dispose


d’une liquidité immédiate qui se présente d’une manière croissante, ce qui
permet de contrôler les entrées et sorties d’argent dans un but d’optimiser
l’équilibre financier de la structure. De couvrir les risques liés aux taux
d’intérêts et de change et d’apporter une certaine sécurité aux paiements.
Ainsi, nous constatons que l’équilibre financier minimum de la SNEL est
respecté.

3.1.3.4. Analyse par Ratios

Tableau 5 : Calcule des différents ratios de la SNEL

Formule 2013 2014 2015 2016

1. Ratio
d’autonomie Capitaux
6 261 629 274 785 6.422.855.914.677 6 054 741 651 161 7 111 612 053 362
financière propres

Passif total 7 632 255 961 365 8 260 434 680 665 8 840 196 240 923 10 292 864 412 402

82% 78% 68% 69%

2. Ratio de
financent Capitaux
des actifs permanents
7 363 010 514 857 7 813 489 201 710 8 341 528 789 466 9 656 962 990 361
immobilis
és Actif 6 650 764 593 819 6 807 739 366 943 7 168 886 995 734 8 472 206 741 828

immobilisé 1,10 1,15 1,16 1,14

4. Ratio du
Actif
FR
circulant 923 056 220 045 1 078 644 925 356 1 289 780 154 256 1 404 356 157 059
Passif 241 511 653 597 384 750 447 239 438 565 284 599 491 280 394 849
3,82
circulant 2,80 2,94 2,86

Dans le Ratio d’autonomie financière, nous constatons qu’une


partie des financements des immobilisations provient des dettes financières.
En général ce ratio est passé de 2013 à 2016 de 82% à 78%, ce qui est
supérieur à 50% durant les années sous étude. L’autonomie financière de la
SNEL est satisfaisante mais décroissante un motif d’inquiétude.

Il est souhaitable que ce ratio soit supérieur à 1, cela suppose que


le fonds de roulement net global soit supérieur à 0. Cela étant, les
immobilisations sont financées par des ressources stables, ce qui signifie que
l’équilibre financier de l’entreprise est respecté.

3.1.3.5. Analyse de principales rubriques du compte de résultat

Tableau 6 : Évolution du compte de résultat

2013 2014 2015 2016

Chiffre d’affaires 433 052 705 444 532 745 880 403 546 774 058 436 578 362 875 588

Valeur ajoutée 287 498 427 960 -20 197 087 641 347 955 778 474 291 079 308 659

66,39% -3,79% 63,64% 50,33%

Excèdent brute 647 455 562 857 -173 116 460 657 71 736 437 668 54 013 004 037

14,95% -32,50% 13,12% 9,34%


d’exploitation

Résultat des activités 7 572 706 407 -208 614 501 584 5 846 055 453 9 400 282 447

ordinaires
1,74% -39,16% 1,07% 1,63%

Résultat net 31 908 591 311 211 974 963 870 3 221 687 453 3 802 076 554
7,37% 39,79% 0,59% 0,66%

Par le présent tableau, il y a lieu de noter que, le chiffre d’affaires


a connu une évolution croissante à la légère au niveau de l’ensemble de la
production vendue.
3.1.3.6. Présentation du graphique des principaux postes du compte
de résultat

Graphique 2 : Évolution des principaux postes du compte de résultat

700000000000
600000000000
500000000000
400000000000
300000000000 Chiffre d’affaires
200000000000 Excèdent brute d’exploi-
tation
100000000000 Résultat net

0
2013 2014 2015 2016
-100000000000
-200000000000
-300000000000

Par le présent graphique nous remarquons que, le chiffre


d’affaires a connu une évolution à la hausse venant de la première année
avec 433 052 705 444Fc et passe à la deuxième année avec 532 745
880 403Fc, et le chiffre d’affaires garde un niveau constant avec une légère
augmentation pour le reste des années de l’étude.
Au niveau de l’excèdent brut d’exploitation, nous constatons une
mauvaise gestion des charges liée à la production au sein de la SNEL, au
moment où le chiffre d’affaires augmente, les charges liées à la production
ont aussi augmenté plus que proportionnellement.
En terme de profitabilité, il y a à noter que le résultat réalisé
durant la période sous étude n’a pas été bénéfique à l’entreprise. Du fait
qu’il y a eu une mauvaise gestion sur les charges plus précisément en 2014.

3.1.4. Influence de l’investissement sur la rentabilité de la SNEL

Graphique 3 : Impact de l’investissement provenant des capitaux permanents

12,000,000,000,000

10,000,000,000,000

8,000,000,000,000

6,000,000,000,000 Cap perm


Chiffre d’affaires
Excèdent brute d’exploitation
4,000,000,000,000 Résultat net

2,000,000,000,000

0
2013 2014 2015 2016
-2,000,000,000,000

Le graphique ci-dessus nous montre qu’il y a influence des


investissements sur la rentabilité de la SNEL. Nous avons constaté que les
investissements n’ont pas influencé la rentabilité de celle-ci, du fait que les
capitaux permanents et le chiffre d’affaires n’ont pas suivi une même
évolution. D’où, nous pouvons dire l’investissement manque son impact sur
le résultat de l’entreprise sous étude.

Graphique 4 : Investissement en provenance de dettes financières

3,000,000,000,000

2,500,000,000,000

2,000,000,000,000
DETTES FINANCIERES
1,500,000,000,000 Series2
Chiffre d’affaires
1,000,000,000,000 Excèdent brute d’exploitation
Résultat net
500,000,000,000
2013 2014 2015 2016
-500,000,000,000

Par le graphique ci-dessus, la source des investissements


proviennent d’une grande partie des dettes financières précisément vers les
années 2015, en comparant avec l’ensemble de ventes réalisées durant les
années sous étude, nous constatons une situation proportionnelle entre les
dettes financières et le chiffre d’affaires, mais au sens contraire avec les
résultats, ce qui nous donne le droit de dire, la SNEL a dû faire recours aux
investissements externes, mais ces investissements ont augmenté bien sûr les
ventes sans impacter le résultat de la SNEL.
3.2. DISCUSSION DES RÉSULTATS

Nous voici arrivé à une étape très importante de notre recherche


scientifique. Étant chercheur, il est de coutume de démontrer les résultats en
expliquant à partir de la littérature et des hypothèses émises.

Par rapport à l’analyse des états financiers de la SNEL, les


résultats ont démontré que l’investissement n’influence pas toujours sa
rentabilité, mais fait augmenter soit les patrimoines ou les ventes.

La première partie de ce résultats confirme la pensé de Patrick


(2019), selon laquelle l’investissement est la variable clé de l’évolution
économique, ce qui veut dire que l’investissement améliore la capacité de
l’entreprise et est appelé à favoriser les changements structurels, la
promotion de conditions économiques et sociales.

En effet, ces résultats rejettent totalement notre première


hypothèse selon laquelle le niveau d’investissement entrepris par la SNEL
durant ces quatre années serait marginal (faible).

Sur ce, des analyses faites sur des effets de l’investissement sur
la rentabilité de la SNEL, les résultats ont montré de façon générale
l’existence d’une évolution des richesses en investissant, contrairement à
une influence sur la rentabilité.

Enfin, les résultats confirment totalement notre deuxième


hypothèse selon laquelle, le niveau d’investissements durant ces quatre
années n’a pas influencé le résultat de la SNEL, donc l’investissement a
manqué son impact sur la rentabilité de la société sous étude.
CONCLUSION

Nous voici arrivé à l’aboutissement de notre étude qui s’intitule


« Impact de l’investissement sur la rentabilité de la Société Nationale
d’Électricité ». Cette étude a été menée en vue d’apprécier le niveau de
l’investissement qu’a entrepris la SNEL pendant la période de 2013 jusqu’à
2016.

La préoccupation de notre étude se résume aux questions


suivantes

Quel est le niveau d’investissement entrepris par la SNEL durant


ces quatre dernières années? Quel est l’impact du niveau d’investissement
sur le niveau de la rentabilité de la SNEL durant les années sous étude?

En effet, l’objectif de ce travail était de voir si l’investissement


dans les entreprises congolaises en général, particulièrement la SNEL a une
certaine influence sur la rentabilité.

Partant de nos questions de recherche, nous avons formulé les


hypothèses suivantes : Le niveau d’investissement entrepris par la SNEL
durant ces quatre années serait marginal (faible), il semblerait qu’à la SNEL,
le niveau de son investissement durant ces quatre années n’a pas influencé
sa gestion, donc l’investissement a manqué son impact sur la rentabilité de
la société sous étude.

Pour atteindre nos objectifs et vérification de nos hypothèses,


nous avons utilisé la méthode d’analyse financière, laquelle a été appuyée
par la technique de la documentation.
A l’issue de l’analyse des données, les résultats suivants ont été
obtenus :

 Les investissements externes, augmentent le chiffre d’affaires et la


création des valeurs.
 L’investissement en soit, n’influence pas le résultat de l’entreprise
suite à la mauvaise gestion des charges.

Seule la première hypothèse de notre étude a été rejetée


totalement, la deuxième a été confirmée totalement.

Pour conclure, nous notons que la présente recherche a apporté


une contribution à la compréhension d’un impact de l’investissement sur la
rentabilité de la société nationale d’électricité en particulier.
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WWW.snel.cd. États financières.


TABLE DES MATIERES

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