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0. INTRODUCTION
Notre introduction comporte huit points. Le premier aborde l’état de
la question, le deuxième pose la problématique de l’étude, le troisième dévoile les
hypothèses du travail, le quatrième traite du choix et intérêt du sujet, le cinquième fait la
délimitation spatio-temporelle du sujet, le sixième précise l’approche méthodologique, le
septième révèle les difficultés rencontrées et le huitième déclare le canevas du travail.

0.1 ETAT DE LA QUESTION


La littérature financière et économique regorge plusieurs réflexions
sur le diagnostic financier. Et le diagnostic financier que nous voulons poser sur la
SIFORCO constitue notre apport à la compréhension et à la révolution des difficultés
financières auxquelles est confrontée cette entreprise et qui font obstacle à son envol.

Loin de nous la prétention de répertorier toutes les études qui ont été
menées sur le diagnostic financier, nous reprenons ci-après et à titre illustratif quelques
explications que nous avons trouvées dans nos recherches pour prouver que nous ne
sommes pas le premier à aborder la question. Elle a été abordée par plusieurs personnes
avant et consistera à occuper une place de choix dans les préoccupations des financiers
étant donné la pertinence de son contenu et de son objectif.

En effet, G. DEPALLENS et J.P JOBARD dans leur ouvrage


intitulé « gestion financière de l’entreprise » écrivent que quand on réalise un diagnostic
financier d’une entreprise, on repère en premier lieu, les signes ou les symptômes, qui
révèlent des difficultés financières présentes ou à venir comme par exemple, des tensions
sur la trésorerie ou la baisse de la capacité d’autofinancement. On cherche en suite à
identifier les causes de ces difficultés enfin, on recommande des actions de correction
destinées à faire disparaitre les difficultés et les dysfonctionnements.

Le diagnostic financier possède donc un caractère prospectif, mais il


ne peut être réalisé sans procéder à une analyse financière. Analyse et diagnostic
financiers sont donc indissolublement liés. On fera cependant remarquer que lorsque l’on
cherche à repérer les causes des difficultés financières on peut identifier des causes qui ne
sont pas de nature financière mais qui peuvent appartenir par exemple à la gestion du
marketing ou des ressources humaines1

ALBERT CORHAY et MAPAPA MBANGALA dans leur ouvrage


intitulé « Fondements de gestion financière » précisent que le diagnostic financier est un
jugement porté sur l’évolution des comptes annuels d’une entreprise dans le but
d’apprécier sa situation financière et de mesurer sa rentabilité. Pris globalement, ces deux
objectifs répondent aux préoccupations des divers partenaires sociaux intéressés par les
activités de l’entreprise et permet d’anticiper l’appréciation que ces tiers pourront porter
sur elle. Les actionnaires propriétaires juridiques de l’entreprise sont intéressés par la
rentabilité censée rémunérer leur capital à risque. Le banquier, créancier financier, veut
s’assurer de la capacité de l’entreprise à faire face à ses engagements actuels et futurs. Les
travailleurs, principal facteur de production, sont concernés par la répartition de la
richesse et la survie de l’organisation.

1
G. DEPALLENS et J.P JOBARD : gestion financière de l’entreprise, Paris, 11ème Edition SIREY, 1997, P.430
2

Les pouvoirs publics, garant de l’environnement, sont directement


concernés par la santé financière de l’entreprise, indicateur de la croissance économique 2

Enfin, d’après E. KANGODIE et LOFELE BOPONGE, le diagnostic


financier revêt une importance particulière car il conduit l’entreprise à arrêter ses
objectifs, à définir sa stratégie ou à modifier sa politique à court terme 3

0.2 PROBLEMATIQUE
Les gestionnaires, les propriétaires, les travailleurs, les partenaires
commerciaux et financiers et les pouvoirs publics sont généralement apaisées lorsque les
indicateurs de la situation financière de l’entreprise sont au vert et que leur évolution
augure des lendemains meilleurs. Par contre, ils sont frustrés lorsque ces mêmes
indicateurs virent au rouge. Ils soulèvent trois questions majeures.
1 Quelles sont les difficultés financières auxquelles est confrontée
l’entreprise ?
2 Quelles sont les causes de ces difficultés ?
3 Et quelles sont les actions correctives que l’on peut mettre en œuvre
pour faire disparaitre des difficultés et les dysfonctionnements ?

Ces trois questions constituent l’objet du diagnostic financier. Comme


on le réalise, le diagnostic financier permet de se faire une idée plus au moins objective
sur la santé financière, les performances et les perspectives qu’offre l’entreprise. Grâce au
diagnostic financier, le gestionnaire parvient à détecter les principaux symptômes
révélateurs d’obstacles à venir et prend des dispositions qui s’imposent.

Aussi, le diagnostic financier permet de doter l’entreprise d’une


structure financière appréciable, de préserver la rentabilité commerciale, financière et
économique de l’entreprise et d’assurer sa croissance, pourquoi pas la sécurité d’emploi
pour les travailleurs. A travers la structure financière, on vérifie l’équilibre des cycles
d’investissement, d’exploitation et de trésorerie, on apprécie l’autonomie financière et on
évalue le degré de dépendance financière.

Dès lors, on comprend que le diagnostic financier revêt une


importance particulière d’autant plus que les décisions qu’il induit, rétrocèdent à
l’entreprise son rôle de fer de lance de l’économie et de porte-étendard de la croissance
économique.

Dans ce mémoire l’opportunité nous a été donnée de poser le


diagnostic financier de la SIFORCO de 2010 à 2014. Concrètement, nous allons tenter de
donner les réponses aux questions ci-après :
0. Comment se présente la structure financière de la SIFORCO ? est-elle
dominée par les fonds propres ou par l’endettement ?
1. Quelle analyse peut-on faire de l’évolution des indicateurs de
l’équilibre financier ?
2. Qu’en est-il de la rentabilité et de la capacité d’autofinancement de la
SIFORCO ?
2
A.CORHAY et M. MBANGALA : fondements de gestion financière, liège, Editions UDL, 2009, P.45
3
E.KANGODI et LOFELE BOPONGE : notes de cours de gestion financière, 3ème Graduat, ISC-Kinshasa, 2004-2005
3

Toutes ces préoccupations constituent les grandes lignes autour


desquelles s’ordonnera notre réflexion scientifique nous y avons répondu de manière
claire et précise dans la deuxième partie de notre mémoire dont les deux objectifs majeurs
sont : apprécier la situation financière de la SIFORCO et mesurer sa rentabilité.

0.3. HYPOTHESE DE L’ETUDE


Une hypothèse est une réponse anticipée à une question ou à une série
de questions que l’on se pose dans la problématique de l’étude. En ce qui nous concerne,
nous nous sommes porté des hypothèses suivantes :
1. La structure financière de la SIFORCO serait dominée par les fonds
propres ;
2. L’évolution des indicateurs de l’équilibre financier serait appréciable ;
3. Etant donnée la grande valeur ajoutée qui caractérise l’activité
forestière, la SIFORCO serait globalement rentable et sa capacité
d’autofinancement serait satisfaisante.

0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET


Nous avons porté notre choix sur le diagnostic financier de la
SIFORCO pour répondre à l’impératif de recherche que nous imposent les règlements
académiques. Son développement a élargi nos connaissances en comptabilité générale, en
gestion et d’analyse financière particulièrement.

S’agissant de l’intérêt du sujet, nous estimons qu’il est bien réel. Il


tient à l’importance que revêt le diagnostic financier. Il est bon de savoir d’où vient
l’entreprise, où elle est et où elle va, quel est son état de santé financière. Les réponses à
toutes ces questions permettent de déterminer la valeur, les forces et les faiblesses de
l’entreprise afin d’éviter de s’exposer aux aléas liés à la gestion et de saisir des
opportunités pour améliorer sa santé économique et financière.

0.5. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE


Délimiter un travail scientifique, c’est circonscrire son champ
d’analyse aussi bien dans l’espace que dans le temps. La présente étude porte sur le
diagnostic financier d’une entreprise industrielle bien connue. Il s’agit de la Société
Industrielle et Forestière du Congo, SIFORCO en sigle qui a son siège social à Kinshasa.
Pour ce faire, nous avons retenu la période allant de 2010 à 2014.

0.6. APPROCHE METHODOLOGIQUE


Pour l’élaboration, nous avons fait usage des méthodes descriptives et
analytique et des techniques documentaires et d’interview. En effet, la méthode
descriptive nous a permis de décrire la situation financière de la SIFORCO durant la
période sous étude. Par contre grâce à la méthode analytique, nous avons analysé la santé
financière de la SIFORCO afin d’identifier les différents problèmes financiers auxquels
elle est confrontée et proposer des mesures correctives. S’agissant de la technique
documentaire, elle nous a facilité à consulter les ouvrages, syllabus, notes de cours et
documents divers ayant trait à notre sujet. En fin, la technique d’interview nous a permis
d’éclairer certaines zones d’ombre par des réponses aux questions que nous avons posées
à certains agents et cadres de la direction financière de la SIFORCO.
4

0.7. DIFFICULTES RENCONTREES


Aucune œuvre scientifique ne peut s’élaborer sans difficulté. La nôtre
n’a pas dérogé à la règle. Nous avons eu de la peine à accéder aux états financiers et aux
données relative à la présentation de l’entreprise. Les nombreux rendez-vous avec la
direction financière nous ont coûté beaucoup d’argent en termes de transport. L’accès aux
théoriques et à l’internet a été limité faute de moyens financiers

0.8. CANEVAS DU TRAVAIL


Hormis l’introduction et la conclusion nous avons rédigé notre
mémoire en deux parties. La première intitulée concepts de base de l’analyse financière
comprend deux chapitres. Le premier parle de l’entreprise et du diagnostic financier
tandis que le deuxième planche sur les indicateurs de la structure financière, de la
rentabilité, de l’autofinancement et du cash-flow.

La deuxième partie intitulée analyse financière présente la SIFORCO


dans son premier chapitre et pose de diagnostic financier de la SIFORCO dans son
deuxième chapitre.
5

CHAP I : ENTREPRISE ET DIAGNOSTIC FINANCIER


Le diagnostic financier de l’entreprise est indispensable pour se
rendre compte de l’évolution de sa santé financière.

Nous structurons ce chapitre en deux sections consacrées


respectivement à l’entreprise et au diagnostic financier.

1.1. Entreprise
1.1.1. Définition4
Jusqu’à présent, l’entreprise a été définie par sa fonction principale :
produire des biens pour un marché. On sait aussi que c’est dans l’entreprise que se prend
l’initiative de la production et de la coordination entre les différents facteurs de production
qui, finalement se résument au travail et au capital. C’est aussi dans les entreprises que les
techniques se développent et se concrétisent en investissements qui accroissent la
productivité du travail et rendent possible la croissance. On peut définir l’entreprise
comme étant un organisme autonome produisant des biens ou des services pour un
marché en vue de réaliser un profit.

L’entreprise est un organisme, c’est-à-dire un tout composé d’organes


différents dépendant les uns des autres mais dont chacun a une fonction bien déterminée.
Cette notion d’organisme implique l’idée d’une stabilité, d’une permanence : l’entreprise
est faite pour durer. On ne pourrait pas parler d’entreprise si quelqu’un répare l’auto de
son voisin, car la notion de durée n’y est pas, cela reste occasionnel.

L’autonomie est aussi une notion essentielle à l’entreprise, cela


signifie qu’une entreprise possède sa propre direction et qu’elle a réellement des pouvoirs
de décision, cela ne signifie pas nécessairement qu’une entreprise puisse décider
n’importe quoi, à n’importe quel moment mais que les décisions fondamentales lui
appartiennent, par exemple décision de continuer ou d’arrêter la production, décision des
investissements, décision sur le choix des produits, décision d’engager du personnel ou de
le licencier, décision des prix de vente etc…

Certes les entreprises restent soumises aux lois, aux règlements ; elles
restent soumises à la concurrence éventuelle et aux pressions des groupes économiques et
sociaux. Une des caractéristiques essentielles de l’autonomie est la comptabilité propre.
L’entreprise produit des biens ou des services. Cette caractéristique est aisée à
comprendre pour la plupart des entreprises industrielles ou agricoles : elle est déjà plus
difficile à saisir pour les entreprises commerciales qui apprennent ne servent que
d’intermédiaires ; on peut cependant dire qu’elles sont productrices du service qui consiste
précisément à distribuer les biens.

Quant aux entreprises financières (banques, caisses, hypothécaires


etc….), il est plus délicat encore de voir les services qu’elles produisent étant donné
qu’elles servent seulement d’intermédiaires dans la circulation des capitaux.

4
J.C KALU – MAMBWENE : Notes de cours d’organisation comptable, 2ème graduat, Isc, Kinshasa, 2007-2008, P1-
2
6

L’entreprise produit pour un marché. Cela signifie deux choses :


- si la production est consommée par les producteurs eux-mêmes, on ne
pourra pas parler d’entreprise. Par exemple posséder un jardin et y
faire pousser des légumes et pommes de terre pour sa famille, ne sera
pas une entreprise.
- La production pour un marché implique une certaine notion de risque.
Il n’est pas certain, en effet, que toute la production pourra être
écoulée, ni qu’elle pourra l’être à un bon prix, l’entreprise supporte le
résultat, bon ou mauvais du risque couru.

Théoriquement, il y a une grande différence entre l’entreprise qui


produisant pour un marché, court un risque et l’exploitation qui ne produit pas pour un
marché et ne court pas les mêmes risques. On utilise souvent le mot exploitation à propos
des entreprises publiques précisément parce que celles-ci ne seraient pas soumises au
risque, ou en tout cas parce que leur mobile ne serait pas le profit, mais cette distinction
est plus théorique que réelle car, dans ce cas, entreprise et exploitation fonctionnent
suivant les mêmes règles des gestions ou d’organisation. Les mêmes problèmes s’y
rencontrent. Aussi, vaut-il mieux ne pas accorder trop d’importance à cette distinction.

L’entreprise produit en vue d’un profit. Le but fondamental d’une


entreprise n’est pas de fabriquer tel ou tel produit mais bien de gagner de l’argent, il arrive
cependant des cas où le but n’est pas nécessairement d’obtenir le plus grand profit, mais
plutôt de mettre à la disposition le maximum de biens et ou de services du coût le plus
bas. C’est souvent le cas des entreprises publiques ou même des coopératives. Dans l’un
et l’autre cas, le calcul économique reste le même dans l’ensemble.

1.1.2 Rôle
L’entreprise évolue dans un environnement communautaire où elle
5
joue un triple rôle :
- Rôle technique : produire des biens et services
- Rôle économique : satisfaire les besoins de consommation
- Rôle social : répartir sans forme des salaires aux travailleurs, des
impôts pour l’Etat, des intérêts et rentes pour les bailleurs de fonds et
propriétaires fonciers

1.1.3 Importance
L’importance de l’entreprise peut être mesurée essentiellement à
travers les effets d’entrainement que son activité produit. Dans l’accomplissement de son
rôle technique, l’entreprise participe à la croissance de la production nationale et au
développement économique en général. Mais, puisque la production, implique la
combinaison d’un certain nombre de facteurs de production la numération de ceux-ci par
l’entreprise permet également d’apprécier son importance. Les travailleurs reçoivent à
chaque fin du mois une rémunération, ce qui permet à chacun de se prendre en charge, de
s’occuper de sa famille et de scolariser ses enfants etc…

5
A.MUBENGA : Notes de cours de comptabilité générale, ISC, Kinshasa, 2007-2008
7

Les pouvoirs publics ne sont pas en reste. Ils perçoivent divers impôts
et taxes, ce qui leur permet d’intervenir dans le domaine économique et social et de
réaliser ainsi les progrès économique et social du pays.

1.1.4 Objectifs6
Les objectifs de l’entreprise dans les théories économiques sont la
maximisation des profits, la maximisation du chiffre d’affaires, la maximisation des
fonctions d’utilité etc.

a. La maximisation des profits


La théorie classique de l’entreprise retenait un objectif unique; la
maximisation des profits. Cet objectif de maximisation des profits était atteint lors qu’il y
avait égalité entre la recette marginale et le coût marginal de l’entreprise.

Cette théorie, adoptée pendant longtemps fit ensuite l’objet de


nombreuses critique :
- Le problème se posait d’abord de savoir quel était le bénéfice à
maximiser la théorie ne précisait pas s’il s’agissait du bénéfice à long
terme ou du bénéfice à court terme.
- L’objectif de maximisation qui avait été proposé à l’origine par
l’économiste français COURNOT en 1938, ne concernait que la
situation de monopole.

Les économistes anglo-saxons l’ont ensuite étendu aux situations de la


concurrence parfaite et de la concurrence imparfaite. Or il faut bien, souligner que cet
objectif n’est pas opérationnel dans des marchés de concurrence imparfaite. Dans ces
marchés, les actions optimales d’une entreprise dépendent des actions des autres
entreprises. En fin, cet objectif ne tient pas compte de l’incertitude et du risque.

b. Les autres objectifs proposés


Plusieurs économistes ont fait apparaitre ensuite, à partir d’enquêtes
réalisées dans les entreprises, que l’objectif poursuivi n’était pas la maximisation des
profits mais plutôt la recherche d’un profit normal.

D’autres objectifs ont alors été proposés :


 L’objectif d’un taux de profit suffisant, qui permet aux dirigeants de
garder le contrôle financier de l’entreprise : l’objectif de maximisation
du chiffre d’affaires sans la contrainte d’un profit minimum.
 La maximisation d’une fonction d’utilité des dirigeants qui dépendrait
de plusieurs variables comme le salaire, la capacité d’investissements
des dirigeants.

Ces objectifs sont souvent orientés vers la maximisation d’une


variable sans certaines contraintes. Le problème restait cependant de trouver un objectif
opérationnel tout en reconnaissant que l’entreprise a plusieurs objectifs.

6
E. MAKUNZA-KEKE, Notes de cours de gestion financière à CT, ISC, Kinshasa, 2011-2012, P13-14
8

1.1.5 Typologies7
Du point de vue économique, les entreprises peuvent être classées
selon leur taille, la nature de leur activité ou le secteur dans lequel elles évoluent.

a. Taille de l’entreprise
Selon ce critère, on distingue les entreprises de grande taille, les
petites et moyennes entreprises (PME), les micros et petites entreprises (MPE), et les
toutes petites entreprises (TPE). Il n’existe pas une définition uniforme de la taille des
entreprises. Chaque environnement utilise des critères qui lui sont propres, c’est ainsi
qu’une PME dans un pays donné peut être considérée comme une grande entreprise dans
un autre pays.

Quelle que soit la classification adoptée, on fait souvent référence au


critère de l’effectif (nombre de personnes occupées) pour définir la taille d’une entreprise
dans l’union européenne par exemple, est considérée comme.
 Micro entreprise : de 0 à 9 personnes employées
 Petite entreprise : de 10 à 49 personnes employées
 Moyenne entreprise : de 50 à 249 personnes employées
 Grande entreprise : plus de 249 personnes employées

Mais l’introduction d’un critère financier (chiffre d’affaires et/ou total


du bilan) est complément nécessaire pour saisir la véritable importance d’une entreprise,
ses performances et sa situation par rapport à la concurrence.

b. Nature d’activité
On distingue généralement trois formes d’entreprises selon l’activité
économique : l’entreprise commerciale, l’entreprise industrielle et l’entreprise de service.

L’entreprise commerciale est celle qui consiste à vendre en l’état les


stocks de marchandises achetées. C’est l’exemple des magasins, des grandes surfaces, des
boutiques de modes, etc. Le patrimoine de ces entreprises n’exige pas un investissement
énorme en équipement comparativement à ce que l’on peut observer dans une entreprise
industrielle.

L’entreprise industrielle est celle qui transforme les matières


premières en produits finis, lesquels sont destinés à la vente. Il peut s’agir d’une activité
artisanale (boulangerie menuiserie, savonnerie), ou d’une industrie géante à l’instar des
concentrations et des conglomérats.

Une entreprise industrielle exige beaucoup des moyens


d’investissements en équipement et en fonds de roulement.

L’entreprise de service est celle qui vend ses services à d’autres


agents économiques. Très souvent, le service vendu n’est pas stockable, contrairement aux
entreprises commerciales et industrielles. C’est le cas d’une société de transport, d’une
polyclinique, d’une société de nettoyage…
c. Secteur d’activités
7
A.CORHAY et M.MBANGALA : Fondements de gestion financière, Liège. Ed. UDL, 2009, PP7-9
9

En économie libérale néo-classique les entreprises peuvent être


groupées en deux grands secteurs d’activités, le secteur public et le secteur privé. La
différence entre les deux est essentiellement juridique.

Le secteur public regroupe plusieurs catégories de services publics,


entre autres les services publics régaliens (défense nationale, justice, police, etc…), les
secteurs publics de l’Etat-providence ou services publics non marchands (éducation, santé,
action sociale, culture…) ; les services publics a un réseaux ou services publics marchands
(distribution d’eau, électricité, poste, télécommunication, transport etc…) toutes ces
activités ont en commun la mission qui leur est assignée par les pouvoirs publics-
propriétaires juridiques, à savoir l’intérêt général).

Par contre, les activités du secteur privé appartiennent aux personnes


privées qui ont pris l’initiative de mettre les moyens financiers à la disposition de
l’entreprise et ont pour principal objectif, la réalisation de lucre.

Il existe aussi des entreprises d’économie mixte dans lesquelles


pouvoirs publics et investisseurs privés mettent ensemble des ressources pour la
réalisation d’une activité économique. Dans pareilles entreprises, très souvent, la part des
pouvoirs publics est minoritaire c’est-à-dire inférieur à 50% de l’ensemble du capital
social engagé.

1.2 Diagnostic financier


1.2.1. Généralités sur le terme diagnostic
1. Définitions8
La notion de diagnostic est importée au médecin : c’est l’action qui
consiste à identifier une maladie en repérant ses signes ou symptômes.

Tout diagnostic comprend trois étapes :


 L’identification des signes, symptômes ou syndromes qui
correspondent à un ensemble de symptômes ;
 L’identification, ou désignation, de l’affection ou de la maladie ;
 En fin le pronostic, et la thérapeutique proprement dite, qui consiste à
recommander des soins ou actions de correction.

Quand on réalise le diagnostic financier d’une entreprise, on repère en


premier lieu, les signes ou les symptômes, qui révèlent de difficultés financières présentes
ou à venir, comme par exemple des tensions sur la trésorerie ou la baisse de la capacité
d’autofinancement.

On cherche ensuite à identifier les causes de ces difficultés, enfin, on


recommande des actions de correction destinées à faire disparaitre les difficultés et les
dysfonctionnements.

Le diagnostic financier possède donc un caractère prospectif, mais il


peut être réalisé sans procéder à une analyse financière. Analyse et diagnostic financiers
sont donc indissolublement liés. On fera cependant remarquer que lorsque l’on cherche à
8
G.DEPALLENS et J.P JOBARD : Gestion financière de l’entreprise, 11ème Edition SIREY, Paris, 1997, P43
10

repérer les causes des difficultés financières, on peut identifier des causes qui ne sont pas
de nature financière mais qui peuvent appartenir, par exemple à la gestion du marketing
ou des ressources humaines.

2. Importance
Le diagnostic financier revêt une importance particulière car il conduit
à la prise des décisions :
 L’entreprise arrête ses objectifs, définit sa stratégie ou modifie sa
politique à court terme se fondant sur le diagnostic ;
 L’investisseur s’y référera pour prendre des décisions d’achat on de
vente ;
 La décision d’accorder ou de refuser un crédit ou un prêt, les
conditions de crédit en dépendent9.

3. Types10
Nous pouvons mener autant de diagnostic qu’il y a des fonctions dans
l’entreprise d’une façon générale, nous pouvons distinguer trois formes de diagnostic :
financier, économique et social.

A. Diagnostic financier
Comme nous l’avons dit ci-haut, le diagnostic financier consiste à
faire les points sur la situation et l’activité financière de l’entreprise de façon à détecter les
symptômes révélateurs des phénomène susceptible d’entraver à brève échéance la
poursuite des objectifs qu’elle s’est fixée et de mettre en péril ses prévisions.

Le diagnostic financier porte essentiellement sur le compte de résultat,


l’évolution de la trésorerie d’exploitation, la structure financière et la trésorerie à court
terme.

B. Diagnostic économique
Il comprend en fait le diagnostic commercial proprement dit et celui
afférent à l’outil de production. Il porte sur l’état des lieux et les moyens d’action.

C. Diagnostic social
Il porte sur :
- Le climat social
 Syndicat dominant ;
 Comité de l’entreprise ;
 Analyse des conflits sociaux de dernières années.

- L’organisation
 Fonction ;
 Responsabilité ;
9
M.MBANGALA : Notes de cours d’analyses des états financiers, 3ème Graduat, ISC, Kinshasa, 2009-2010
10
Idem
11

 Effectif ;
 Pyramide des âges.

1.2.2 Cycles de l’entreprise


On a coutume de séparer traditionnellement l’activité de l’entreprise
en trois cycles financiers, à savoir11
 Le cycle d’investissement qui correspond à l’acquisition des
immobilisations, à leur amortissement et à leur cession ;
 Le cycle d’exploitation qui correspond aux achats de stocks, au
processus de fabrication et à la vente des produits finis ou de
prestation des services ;
 Le cycle de trésorerie qui est définie par les opérations ayant pour
objet la gestion des disponibles de l’entreprise et la couverture à court
terme, en cas d’insuffisance de disponibilités des besoins de
financement de l’entreprise par des concours bancaires sous forme de
crédits, de mobilisations des créances ou de découvertes.

1.2.3 Etats financiers


1.2.3.1 Bilan12
1. Définition
Le bilan est un document de synthèse juridico-financier décrivant le
patrimoine économique de l’entreprise. Il fait partie des comptes annuels dont
l’établissement est obligatoire.

Le bilan est à une date déterminée la situation économique et


financière d’une entreprise dont il présente la liste des éléments actifs et passifs. La
différence entre, d’une part les biens et créances qu’elle possède et d’autre part, les dettes
mesure la situation nette de l’entreprise.

Le bilan reflète le patrimoine de l’entreprise


ACTIF = PASSIF
EMPLOIS = RESSOURCES

Le bilan peut être schématisé comme suit :


 A l’actif les emplois sont classés en actifs immobilisés, actifs
circulants et trésorerie - actif. L’actif est éventuellement complet par
un compte d’écart de conversion

11
E. KANGODIE MALONGO :Notes de cours de gestion financières, ISC, Kinshasa, 2011-2012
12
O.SAMBE et M.DIALLO : Le praticien comptable, système comptable OHADA,
12

Les actifs immobilisés comprennent :


 Les charges immobilisées ;
 Les immobilisations incorporelles ;
 Les immobilisations corporelles ;
 Les avances et acomptes versés sur immobilisations ;
 Les immobilisations financières

L’actif circulant comprend :


 Les stocks ;
 Les créances et emplois assimilés (fournisseurs, clients, autres
créances)

La trésorerie – actifs est composée des titres de placement, des valeurs


à encaisser des banques, chèques postaux et caisse.

 Au passif, les ressources correspondant aux ressources stables ou


passif circulant à la trésorerie – passif. Un compte d’écart de
conversion complète éventuellement le passif.

Les ressources stables correspondent aux capitaux propres et


ressources assimilées et comprennent :
 Le capital ;
 Les primes et réserves ;
 Le résultat net de l’exercice ;
 Les autres capitaux propres (subventions d’investissement, provisions
réglementées et fonds assimilées)
 Les dettes financières, dettes et provisions pour risques)

Le passif circulant comprend :


 Les dettes circulantes et ressources HAO ;
 Les clients avances reçus ;
 Les fournisseurs d’exploitation ;
 Les dettes (fiscales, sociales et autres)
 Les risques provisionnés.

La trésorerie passive comprend les banques, crédits de trésorerie et


d’escompte et les banques, découverts.

Le bilan est un instrument de synthèse des informations de l’entreprise


et le système comptable OHADA a préconisé l’enregistrement de différentes opérations
dans les comptes pour en permettre l’analyse et le suivi.

1.2.3.2 Tableau de formation de résultat ou compte de résultat13


13
M.MBANGALA et R.WANDA : Comptabilité générale OHADA, Paris, Edition Droit – Afrique.com, 2013
13

Dans le but de fournir, sur l’activité de l’entreprise, plus


d’informations aux personnes extérieures et plus particulièrement de montrer comment
elle a généré un bénéfice ou perte, le législateur comptable impose aux entreprises de
publier, autre le bilan, un autre tableau appelé « compte de résultat » ou « compte de
gestion ».
Dans ce tableau on enregistre tous les produits (recettes) et toutes les
charges (coûts) qui interviennent dans l’entreprise lors de la réalisation des opérations.

Le compte de résultats se présente dans la forme d’un tableau


diptyque. Les produits sont enregistrés dans la partie droite et les charges dans la partie
gauche. Dans la plupart des normes (systèmes) comptables, pour des raisons de clarté, on
distingue généralement trois comptes des résultats : le compte de résultats d’exploitation
inhérent aux activités normales de l’entreprise, le compte de résultats financier qui
enregistre toutes les activités financières et le compte de résultat hors activités ordinaires
(HAO), qui portent sur les activités qui n’ont pas un caractère habituel ou récurrent. Cette
présentation des comptes de gestion a l’avantage de distinguer très clairement les résultats
issus des opérations d’exploitation, objet social de l’entreprise de ceux issus des
opérations à caractère financier et ceux relatifs aux activités habituelles ou
exceptionnellement (HAO)

Tableau n° 1
Le tableau ci-après donne une illustration synthétique du compte de résultat.
Charges Compte de résultats Produits
Charges d’exploitation Produits d’exploitation
Charges financières Produits financiers
Charges HAO Produits HAO
Source : Tableau élaboré par nous-même.

1.2.3.3 Tableau de financement ou tableau financier des ressources et emplois (TAFIRE)14


Le tableau financier des ressources et des emplois (TAFIRE) est un
état financier de synthèse qui fait partie intégrante des états financiers annuels. Il retrace
les flux de ressources et les flux d’emplois de l’exercice. On peut voir apparaitre pour
l’exercice, les flux d’investissements, les autres emplois et ressources financiers et la
variation de trésorerie.

L’équation du TAFIRE qui est composée de deux parties se résume en


ces deux grandes composantes, à savoir : besoin de financement d’exploitation (BFE) +
trésorerie = fonds de roulement (FDR).

Ainsi, le BFE et la trésorerie représentent la première composante ou


la première partie du TAFIRE et le fonds de roulement représente la deuxième partie.

14
M.MBANGALA et R WANDA : Op.Cit, P50
14

CHAPITRE II : INDICATEURS DE LA STRUCTURE FINANCIERE, DE


LA RENTABILITE, DE L’AUTO-FINANCEMENT
ET DU CASH FLOW
Le diagnostic financier est un exercice qui repose sur un
certain nombre d’indicateurs de la structure financière, de la rentabilité, de
l’autofinancement et du cash-flow. Nous essayons de les passer en revue
dans ce chapitre clé.

2.1. Indicateurs de la structure financière


2.1.1. Fonds de roulement15
Plusieurs définitions du fonds de roulement existent dans la
littérature et dans la pratique des affaires.

Pour certains, le fonds de roulement est synonyme de


disponibilités. Pour d’autres, le fonds de roulement est la différence entre les
fonds propres et l’actif immobilisé net. Ce qui revient au même en définissant
le fonds de roulement comme étant la différence entre les capitaux circulants
et l’ensemble des dettes.

Enfin, l’acception la plus répandue à laquelle nous nous


rallions est celle qui définit le fonds de roulement comme étant l’excédent des
capitaux permanents qui reste à la disposition de l’entreprise après avoir
financé les actifs acycliques.

2.1.2. Sortes
On distingue :
 Le fonds de roulement net ;
 Le fonds de roulement propre ;
 Le fonds de roulement étranger ;
 Le fonds de roulement total, brut ou économique.

a) Fonds de roulement net (FRN)


Le fonds de roulement net représente l’excédent des
ressources stables sur les besoins stables. Il constitue une ressource de
structure mise à la disposition du fonctionnement de l’entreprise 16

Il sera calculé par le haut et par le bas du bilan17


 Haut du bilan : FRN= CAP. PERM – VIN

CAP PERM = capitaux permanents
15
S.MANZAMBI – KAVAKO : notes de cours d’Analyse des états financiers, 4ème Graduat, ISC, Kinshasa, 2012-2013
16
M.DEPREZ er M. DUVANT : Méthodes quantitatives de gestion, Tome 2, Paris, Ed. LICET, 1984, P81
17
E. LUMBU – FUANA : synthèse de l’analyse financière, 3ème Graduat/ sciences commerciales et fin, ISC-
Kinshasa, 2013-2014
15

VIN= valeurs immobilisées nettes


 Bas du bilan : FRN= C.C – DCT

C.C= capitaux circulants
DCT= dettes à court terme

b) Fonds de roulement propre (FRP)


Le fonds de roulement propre est la partie des capitaux propres
non utilisée au financement des immobilisations nettes ou encore la partie des
capitaux propres qui finance les capitaux circulants. Son existence signifie que
les immobilisations sont financées par les capitaux propres 18

Formules :
Par le haut de bilan : FRP = CAP. PROPRES – CAPITAUX FIXES
Par le bas du bilan : FRP = CAP.CIRC – DETTES TOTALES

c) Fonds de roulement échangé (FRE)19


Le fonds de roulement étranger est la partie des capitaux
étrangers non utilisée au financement des immobilisations nettes ou encore la
partie des capitaux étrangers qui finance les capitaux circulants.

Son existence signifie que les immobilisations sont financées


par les capitaux étrangers.

Formules :
FRE = FRN –FRP = DL & MT

a. Fonds de roulement total, brut ou économique20


C’est le fonds de roulement constitué par le total de l’actif
circulant ou l’actif de roulement.

Formules :
FRT = VE + VR + VD = capitaux circulants

2.1.3. Importance du fonds de roulement21


Dans l’industrie
Dans une entreprise industrielle le fonds de roulement net
doit être suffisant, surtout pour les entreprises qui produisent sur commande.
Ces types d’entreprises sont caractérisés par des encours de production
importants, des versements d’acomptes par les clients et des crédits
18
P.CONSO : Gestion financière de l’entreprise, Paris 7ème Edition, DUNOD, 1985, P183
19
E.LUMBU – FUANA : Op.cit, P10
20
MUSHEMBULA 6 KIWA : notes de cours d’analyses des états financiers, 3ème graduat, ISC,Kinshasa, 2013-2014
21
E.KANGODI-MALONGO : Op.cit
16

spécialisés. Toutefois, ces avances des clients ne suffisent pas pour couvrir la
totalité des dépenses d’exploitation et les crédits spéciaux ne sont consentis
que moyennant une structure financière saine et solide.

Dans le commerce
Les entreprises commerciales étant caractérisées par une
grande rotation des stocks, un crédit-fournisseur important et un degré de
liquidité des stocks considérable, ce genre d’entreprises requiert un fonds de
roulement net qui servirait, dans ce cas uniquement pour financer les stocks
non couverts par le crédit-fournisseur.

Dans les services


Les entreprises de services dépourvus des stocks de matières
premières, de marchandises et de produits finis sont également caractérisées
par l’absence du crédit-fournisseur. Elles ont besoin d’un fonds de roulement
pour couvrir les achats de fournisseurs pour les services qu’elles rendent aux
clients.

2.1.4. Appréciation du niveau de fonds de roulement22


Les fonds de roulement net peut être pléthorique, équilibré,
positif mais insuffisant, nul et négatif.

1° Fonds de roulement pléthorique


Constat : FRN >VE
Conséquence financière : le FRN couvre aussi une partie de
valeurs réalisables à CT
2° Fonds de roulement équilibré
Constat : FRN = VE
Conséquence financière : c’est la situation idéale. Dans ce
cas, les valeurs réalisables à court terme et les valeurs
disponibles sont entièrement financées par les dettes à court
terme.

3° Fonds de roulement positif mais insuffisant


Constat : FRN >0
FRN >V.E
Conséquence financière : dans ce cas, le FRN finance
seulement une partie des valeurs d’exploitation. Ce sont les
dettes à court terme qui financent le déficit.

4° Fonds de roulement nul


22
MUSHEMULA –KIWA :Op.cit
17

Constat : FRN = 0
CAP.PERMANENTS = CAP. FIXES
Conséquences financière : ce sont les dettes à court terme
qui financent la totalité de capitaux circulants.

5° Fonds de roulement négatif


Constat : FRN<0
CAP.PERM < CAP.FIXES
Conséquence financière : les dettes à court terme financent
la totalité des capitaux circulants ainsi qu’une partie des
capitaux fixes, ce qui n’est pas normal.

2.1.5. Evolution du fonds de roulement23


2.1.5.1. Causes de la variation positive
Les opérations ci-après modifient de façon positive le fonds
de roulement :
Augmentation du capital social en numéraire ;
Emprunt à long et moyen terme contracté auprès des
institutions financières ;
Cession des actifs immobilisés ;
Capitalisation de dettes-fournisseurs ;
Présence des bénéfices non distribués.

2.1.5.2. Causes de la variation négative


Nous retrouvons les opérations suivantes à la base de la
variation négative du fonds de roulement net :
Acquisition des actifs immobilisés ;
Affectation des réserves ;
Remboursement d’emprunts à long et moyen terme ;
Pertes d’exploitation de l’exercice.

2.1.2. Besoins en fonds de roulement


2.12.1. Généralités24
La notion des besoins en fonds de roulement se rapporte à la
gestion financière à court terme de l’entreprise. Une fois que l’entreprise a
acquis les immobilisations indispensables à son activité de production, elle va
devoir financer les besoins liés à son cycle d’exploitation. Il existe, en effet, un
décalage temporel entre d’une part, les dépenses engagées par l’entreprise
pour produire et d’autre part, les recettes tirées de la vérité de ses biens ou
services produits.
Aussi, l’entreprise a besoin de matières premières et d’autres
biens intermédiaires qui sont consommés dans le temps selon la cadence de
23
MUSHEMBULA – KIWA :Op. cit
24
MANZAMBI – KAVAKO :Op.cit
18

l’entreprise. De plus, l’entreprise peut dans certains cas bénéficier des délais
de paiement accordés par ses fournisseurs, ce qui permet de différer dans le
temps de règlement de ces charges de la même manière, l’entreprise peut
être amenée à concéder les délais de paiement à ses clients et enregistrer
alors les créances sur clients qui retardent d’autant la perception par
l’entreprise des encaisses liées à des ventes déjà réalisées.

En effet, quand les délais de financement accordés aux


clients ajoutés à la période de stockage sont supérieurs au délai consenti par
les fournisseurs, le cycle d’exploitation se boucle en retard et aboutit à un
manque de trésorerie pour satisfaire les fournisseurs c’est le manque de
trésorerie qui s’appelle besoin en fonds de roulement.

2.1.2.2. Définition
Comme le nom l’indique, le Besoin en fonds de roulement
représente ce dont l’entreprise a besoin pour avoir une activité normale. Il se
définit comme « la partie des besoins d’exploitation qui n’est pas assurée par
les ressources d’exploitations » le BFR comprend l’ensemble de l’actif circulant
sans la trésorerie active du quel est déduit le passif circulant sans la trésorerie
passive.

2.1.2.3. Calcul des BFR


Le Besoin en fonds de roulement est égal à la différence
entre les postes figurant dans la partie basse du bilan fonctionnel (emplois et
ressources d’exploitation) à l’exclusion des éléments intervenant dans le calcul
de la trésorerie nette. D’où l’équation suivante25
BFR = emplois d’exploitation – ressources induites par l’activité de l’entreprise

Ce qui est possible de traduire par la formule ci-après :


Fournisseurs + autres dettes d’exploitation
BFR= (stocks + encours – clients + autres créances d’exploitation) – encours

La détermination de la valeur du besoin en fonds de


roulement d’une entreprise consiste à estimer les besoins de son cycle
d’exploitation.

2.1.2.4. Contenu des BFR


Comme nous venons de le voir, le besoin en fonds de
roulement est égal à la différence de l’actif circulant sans la trésorerie, les
25
BELLAN .M : Finance moderne d’entreprise, les outils du diagnostic financier, 7ème Ed. GUALINO, Paris
2003- ; P102
19

masses financières qui constituent le contenu des besoins en fonds de


roulement sont les emplois d’exploitation (actif circulant sans la trésorerie
active) et les ressources induites par l’activité de l’entreprise (passif circulant
sans la trésorerie passive).

Il convient de noter que le BFR peut être décomposé en


besoin en fonds de roulement d’exploitation (BFRE) et en besoin en fonds de
roulement hors exploitation (BFRHE) de la manière suivante 26 :

BFRE = ACE – P.E


BFRHE = ACHE – DCTHE
BFR = BFRE + BFRHE

ACE= Actifs circulants restructurés d’exploitation
PE= Passifs d’exploitation
ACHE= Actifs circulants restructurés hors exploitation
DCTHE= Dettes à court terme hors exploitation.

En effet, les ACE sont constitués de valeurs d’exploitation, des


créances commerciales à court terme et des comptes de régularisation de
l’actif lié à l’exploitation. Les PE comprennent toutes les dettes commerciales à
court terme ainsi que les comptes de régularisation du passif liés à
l’exploitation.

Les ACHE comprennent les autres créances à court terme et les


comptes de régularisation de l’Actif hors exploitation.

En fin, les dettes à CT, hors exploitation regroupent les autres


dettes à court terme hors exploitation et hors dettes financières à CT.

2.1.2.5. BFR et gestion du cycle d’exploitation27


Le BFR fluctue chaque jour en raison d’un nombre important
de facteurs qui intéressent la gestion du cycle d’exploitation de l’entreprise.
Nous pouvons mettre en évidence les facteurs clés qui peuvent avoir des
répercussions immédiates sur le BFR. Il s’agit principalement de :
1. La longueur du cycle d’exploitation et l’importance de stocks
nécessaires ;
2. La durée des délais de paiement obtenus des fournisseurs ;
3. La longueur des délais de paiement accordés aux clients ;
4. La croissance ou la diminution du chiffre d’affaires.

26
A.CORHAY et M.MBANGALA :Op.cit, P57
27
A.CORHAY et M.MBANGALA : Op.cit, P58
20

2.1.2.6. Appréciation de BFR28


Trois cas de figure peuvent se présenter :
1. BFR=0 : tous les besoins cycliques ont été financés par les
ressources cycliques
2. BFR >0 : le besoin en fonds de roulement est positif. Il s’agit
d’une situation où les ressources cycliques sont inférieures
aux besoins cycliques, l’entreprise recourt au fonds de
roulement pour financer l’excédent de besoins.
3. BFR<0 : le besoin en fonds de roulement est négatif. C’est
une situation où les ressources cycliques sont supérieures
aux besoins cycliques. L’excédent des ressources cycliques
renforce le fonds de roulement.

2.1.2.7. Agissement de l’entreprise sur son BFR29


Quand il y a génération de besoin de financement, la marge
de manœuvre de l’entreprise se situe à deux niveaux pour réduire son B.F.R.

En effet, elle peut tenter :

d’agir sur les délais


 Revoir sa politique commerciale et réduire dans la mesure du
possible, le crédit moyen qui est accordé aux clients ;
 Renégocier auprès de ses fournisseurs des délais de
paiement plus long, cela devrait se révéler plus facile si les
fournisseurs n’ont pas de monopole ;
 Dans le cas contraire, accélérer la rotation des stocks.

d’agir sur les volumes


 Réduire les quantités stockées tout en évitant les ruptures de
stock, catastrophiques pour l’image de marque de
l’entreprise ;
 Réduire les créances-clients en incitant ceux-ci à payer au
comptant, par exemple, en leur consentant un escompte ;
 Accroitre dans la mesure du possible le crédit-fournisseur
donc promouvoir un endettement plus élevé vis-à-vis des
tiers fournisseurs.

Selon la situation de l’entreprise et ses choix en matière de


politique commerciale et financière, elle agira sur l’une ou l’autre.

2.1.3. Trésorerie

28
LOFELE – BOFENGE : cours inédit de gestion – financière, 3ème Graduat, ISC, Kinshasa, 2004-2005, P41
29
LOFELE-BOFONGE :Op.cit, P41
21

2.1.3.1. Généralités30
La trésorerie est l’un des postes stratégiques de toute
entreprise parce qu’elle conditionne sa capacité à financer son activité et
l’ensemble de ses besoins. Une attention particulière est donc accordée à
l’analyse des postes de trésorerie et à son évolution d’un exercice à l’autre.

2.1.3.2. Définition
La littérature regorge plusieurs définitions de la trésorerie. En
voici quelques-unes que nous avons glanées çà et là au cours de nos
recherches.

En effet, R.FERDINANDIER et V.KOEN dans leur ouvrage


intitulé Marché de capitaux et techniques financières définissent la trésorerie
comme étant la différence entre les valeurs disponibles et les ressources de
trésorerie. Les valeurs disponibles stricto sensu comprennent essentiellement
les disponibles en caisse, en banque, à la caisse d’épargne à l’office des
comptes chèques postaux. Les ressources de trésorerie comprennent les
soldes créditeurs des comptes « banque » (découverts bancaires ou crédit de
mobilisation de créances)31

MUSHEMBULA – KIWA considére que la trésorerie est la


masse des capitaux rendus disponibles par le jeu des recettes et dépenses.
Elle doit constamment permettre à l’entreprise de faire face aux dettes qui
viennent à l’échéance32

En fin MANDIANGU dit que la trésorerie peut être perçue


comme la différence entre les capitaux permanents dont dispose l’entreprise et
ses besoins de financement33

2.1.3.3. Objectifs, rôle et importance34


La trésorerie est une grande référence de la gestion
financière de l’entreprise, car elle est dotée de la capacité de bien gérer des
situations difficiles de celle-ci en tenant compte des objectifs suivants :
Renforcer le carnet de commande ;
Gérer les flux financiers de manière optimale ;
Rétablir le climat social ;
Minimiser les charges ou maximiser les revenus financiers ;
Regagner la confiance du personnel et de l’environnement ;
Maîtriser le risque de change ;
Retrouver un niveau de rentabilité convenable ;
30
A.SILLERO : audit et révision légale, Paris, Ed.ESIKA, 200-, P37
31
R.FERDINANDIER et V.KOEN : Marché de capitaux et techniques financières, Paris , Ed. Economica, 1997, P41
32
MUSHEMBULA-KIWA : Op.cit
33
MANDIANGU : notes de cours d’analyse des états financiers 3ème Graduat, ISC,Kinshasa, 2015-2016, P45
34
LOFELE-BOFANGE : cours inédit de gestion financière, 3ème Graduat, ISC,Kinshasa, 2014-2015, P54-55
22

Obtenir une structure financière de l’entreprise ;


Mettre tout en œuvre pour assurer à l’entreprise les liquidités
suffisantes pour faire face à ses échéances impératives
maintenant son activité sans interruption et mener à bonne
fin son plan d’investissement et de développement.

La trésorerie s’avère importante dans la mesure où elle


permet à l’entreprise d’évaluer la possibilité de ses avoirs à faire face à ses
engagements financiers à court terme et d’assurer aujourd’hui et demain la
solvabilité de l’entreprise et répond aux différents soucis que peut se faire tout
gestionnaire, à savoir :
Assurer la sécurité financière de l’entreprise en honorant ses
engagements aux échéances survenues avec des frais
financiers et administratifs ;
Distribuer et affecter les revenus aux différents axes
financiers de l’entreprise.

2.1.3.4. Moyens pour alimenter la trésorerie35


L’entreprise alimente sa trésorerie par divers moyens :
d’abord par ses propres encaissements provenant des ventes au comptant et
des règlements de ses clients à l’échéance. Mais, ceci est insuffisant par lui
assurer les disponibilités nécessaires pour faire face aux décaissements. Elle a
donc recours :
à des crédits obtenus auprès de ses fournisseurs (cela
reporte à 30, 60 ou 90 jours les décaissements et lui procure
une aisance de trésorerie entre-temps), mais aussi auprès de
l’Etat (obligation douane) et surtout des banques
(découverts, avances en compte courant ou ouverture de
crédit).
à la mobilisation de ses créances sur les clients. Au lieu
d’attendre la date d’échéance à laquelle ces créances sont
exigibles, l’entreprise peut les échanger contre des liquidités
grâce à diverses formules à savoir :
1. La négociation des effets de commerce ;
2. La substitution d’un organisme spécialisé aux clients de
l’entreprise (la gestion du factoring) ;
3. La mobilisation des créances sur les clients.

2.1.3.5. Types et modes de calcul36


On distingue :
35
S.MEYER : économie et gestion de l’entreprise, tome2, Paris, 3ème Ed.DUNOD, 1988, P163
36
MUSHEMBULA-KIWA :Op.cit
23

La trésorerie totale ou à terme ;


La trésorerie immédiate ou à vue ;
La trésorerie nette ;
La trésorerie active ;
La trésorerie passive.

a. Trésorerie totale ou à terme


C’est la différence entre la somme des valeurs réalisables et
disponibles et les dettes à court terme. Certains auteurs conseillent la
correction des valeurs réalisables en y soustrayant les fausses créances et des
dettes à court terme en soustrayant les fausses dettes.

D’où la formule devient :


T.T = (VR – AAF) + VD – DCT – AAC
En termes de ratio :
( VR− AAF ) +VD
R=
DCT − AAC

Où : T.T = trésorerie à terme


VR = valeurs réalisables
AAF = avances et acomptes versés aux fournisseurs (fausses créances)
DCT = dettes à court
AAC = avances et acomptes reçus des clients (fausses dettes)

b. Trésorerie immédiate ou à vue


La trésorerie immédiate est l’excédent des valeurs disponibles après
le remboursement ou l’apurement total des dettes à court terme.
Formule : T.I = VD – (DCT – AAC)
VD
En terme de ratio : R =
DCT −AAC

c. Trésorerie nette
C’est la différence entre les ressources mises en œuvre pour
financer l’activité (FRN) et les besoins entrainés par l’activité (BFR)
Formule : T.N = FRN – BFR
FRN
En terme ratio : R =
BFR

d. Trésorerie active
24

C’est la somme des valeurs disponibles et des valeurs mobilières de


placement.

e. Trésorerie passive
C’est l’ensemble des découverts bancaires et des effets escomptés.

2.1.3.6 Causes de dégradation de la trésorerie6


La dégradation de la trésorerie provient :
- Soit de la diminution du fonds de roulement ;
- Soit de l’accroissement du besoin de financement de l’exploitation
Trésorerie = FR - BFR

Les causes de la dégradation de la trésorerie peuvent être


schématisées comme suit :
Trésorerie

FR BFE

FR

- Disposition d’une source de financement stable


- Accroissement des immobilisations (ex : investissements
réalisés sans apport de ressources stables
BFE
- Augmentation de l’activité (ex : accroissement des ventes) ;
- Changement des conditions d’exploitation (ex : constitution
de stocks de sécurité) ;
- Règles de gestion (ex : délais de règlement des clients de 30
à jours)

2.1.3.7 Appréciation de la trésorerie nette(7)(7)

T.N = FRN – BFR


= VD – Dettes financières à court terme

(7)(7)
A. CORHAY et M.MBANGALA : op.cit, P.61
25

Si la trésorerie nette est positive, cela signifie que le FRN zest


supérieur au BFR ; en d’autres termes, cela montre que l’entreprise dispose
d’un excédent de liquidités.

Néanmoins, cet excédent de liquidités, s’il est trop élevé est


le signe d’une mauvaise gestion ou d’un mauvais placement.

En revanche, une trésorerie négative signifie que l’entreprise


est obligée de recourir au découvert bancaire ou au crédit bancaire à court
terme. Si ce n’est pas en soi nécessairement trop grave, cette situation peut le
devenir si elle devient chroniquement structurelle.

2.1.4 Liquidité
2.1.4.1 Définition
La liquidité est la capacité ou l’aptitude que possède un
élément d’actif à se transformer en monnaie ou en argent liquide.

Elle se définit également comme étant le degré de réalisation


possible des différents éléments de l’actif. Elle est fonction notamment de
stocks, de créances et de la conjoncture économique (8)(8)

2.1.4.2 Sortes de liquidité(9)(9)


On distingue principalement trois sortes de liquidité :
- La liquidité générale
- La liquidité réduite
- La liquidité immédiate

1ère Liquidité Générale


La liquidité générale indique la capacité des valeurs
circulantes à couvrir l’exigible à court terme, dans l’hypothèse d’un
remboursement immédiat de ce dernier.

C’est la différence entre les valeurs circulantes et les dettes


à court terme. On l’appelle aussi fonds de roulement de liquidité (FRL)

Formule :
LG ou FRL = VC – DC
VC
En terme de ratio : R = DCT

(8)(8)
MUSHEMBULA KIWA : op.cit
(9)(9)
ILASHI UNSHENGWO : cours inédit d’analyse financière, 3ème graduat, UPC, Kinshasa, 2008 – 2009, P.42
26

2ème a liquidité
Compte tenu du risque de liquidité élevé lié aux valeurs
d’exploitation, les analystes financiers ont introduit la notion de liquidité
réduite.

Celle-ci exclut les valeurs d’exploitation qui sont les actifs les
moins liquides de valeurs circulantes.

La liquidité réduite mesure donc la capacité de l’entreprise à


payer des dettes à court terme avec ses valeurs circulantes hors stocks.

Formule :
L.R = 5VC – S) – DCT
VC−S
En terme de ratio : R= DCT
Où : LR = liquidité réduite
V.C = valeurs circulantes
S = stocks
DCT = Dettes à court terme

3ème Liquidité immédiate


L’incertitude de transformation des créances en liquidités a
conduit les analystes financiers à la notion de liquidité immédiate. Celle-ci
exclut des valeurs circulantes les stocks et les créances. Elle permet donc de
mesurer la capacité de l’entreprise à payer ses dettes à court terme avec ses
disponibilités seulement car les valeurs réalisables présentent aussi une
certaine pesanteur dans leur conversion en liquidités.

Formule : L.I = VD – DCT


VD
En terme de ratio : R = DCT

2.1.5. Solvabilité
2.1.5.1 Généralités(10)(10
La solvabilité mesure l’aptitude de l’entreprise à l’ensemble
des fonds de tiers. Plusieurs ratios peuvent être calculés pour appréciés
l’autonomie financière de l’entreprise. Cependant, le niveau de l’endettement
suffit-il à juger la solvabilité d’une firme ?

Nous pensons que non car une entreprise peut être


fortement endettée et être solvable tant qu’on continue à lui confiance. C’est
pourquoi il est pertinent de pousser l’analyse ou delà de l’indépendance

(10)(10)
A.CORHAY et M. MBANGALA : op.cit, P. 64
27

financière dont bénéficie la firme en déterminant la capacité de l’entreprise à


couvrir ses dettes et ses charges financières avec les revenus qu’elle génère.
2.1.5.2 Ratios
2.1.5.2.1 Autonomie financière(11)(11)
Plusieurs ratios peuvent exprimer le degré d’endettement et
d’autonomie financière de la firme. On le distingue selon que l’on s’appuie sur
les fonds propres, les fonds de tiers ou sur la combinaison des deux.

1ère Fonds propres et degré de solvabilité


D’une manière générale, ont dit qu’une entreprise dispose
d’une autonomie financière lorsque plus de la moitié des ressources dont elle
dispose, provient de ses capitaux propres. Cette indépendance financière peut
être caractérisée par le ratio suivant :

Fonds propres x 100


Autonomie financière = Total du passif
Fonds de tiers
= 1 - Total du passif x 100

Lorsque le ratio du degré d’autonomie financière (capitaux


propres passif total) augmente, le financement de l’entreprise se trouve
globalement moins tributaire des capitaux empruntés. L’explication e cette
autonomie peut être trouvée dans l’augmentation du capital ou dans le report
au bilan des revenus générés par l’entreprise, ce pour quoi, il est toujours
conseillé d’analyser, comme c’est le cas pour tous ratios, son évolution dans le
temps.

2ème Ratio d’endettement


Fonds de tiers
Protection des créances = Total du passif
Lorsque ce ratio est supérieur à 1, cela signifie que
l’entreprise ne dispose pas d’une autonomie financières et par conséquent la
protection des créances diminue du fait de la croissance du degré
d’endettement une telle interprétation est statique car elle considère la
protection des créances au cas où ceux-ci seraient amenés à mettre en œuvre
un moyen extrême pour récupérer leurs créances.

En revanche, le degré d’endettement peut être vu comme un


indicateur du risque financier de l’entreprise. Il s’agit du risque que court
l’entreprise en se finançant en partie par des fonds de tiers dont la
rémunération et le remboursement sont considérés comme fixes alors que les
résultats aussi que la liquidité de l’entreprise sont variables.

(11)(11)
A.CORHAY et M. MBANGALA : op.cit, P. 65-66
28

3ème Dettes à long terme, capitaux permanents et solvabilité


Une analyse des dettes à long terme s’impose car elles
constituent un des facteurs clés dans la constitution des capitaux permanents
et la détermination de l’équilibre financier et participent à la détermination du
fonds de roulement net.

Pour cette raison, il est intéressant que l’on analyse leur part
relative dans la constitution des capitaux permanents, si cette part tend vers
1, cela indique que les investissements économiques d’exploitation sont en
grande partie par des capitaux emprunts, ce qui traduit le signe d’une
dépendance financière. Ce ratio est obtenu par la formule suivante :

Dettes à longterme x 100


Dépendance = capitaux permanent ¿
¿

4ème Levier financier


Fonds de tiers
Ratio = Fonds propres

Lorsque ce ratio est égal à l’unité, on dit que le levier


financier est unitaire, c’est-à-dire que les ressources de l’entreprise
proviennent pour moitié des fonds propres et pour moitié des fonds de tiers.
Par contre un ratio supérieur à 1 indique que l’entreprise ne dispose pas d’une
indépendance financière car les fonds de tiers représentent plus de 50% de
l’ensemble de ses ressources. Celle-ci retrouve son autonomie lorsque ce ratio
est inférieur à l’unité.

2.1.5.2.2 Capacité de remboursement


Fonds de tiers
Couverture de fonds de tiers = Cashflow brut

Ce ratio donne une indication sur la capacité dont dispose à


rembourser ses dettes vis-à-vis de tiers avec le potentiel de ses flux de
trésorerie.

2.2. Analyse de la rentabilité


2.2.1. Généralités(12)(12)
La notion de rentabilité est liée à celle de bénéfice et
s’apprécie donc en comparant le résultat et la valeur des moyens mis en
œuvre pour l’obtenir.

(12)(12)
MANZAMBI KAVAKO : op.cit
29

En effet, la survie d’une entreprise est corollaire de deux


contraintes dont le respect de l’équilibre financier et la contrainte de
rentabilité.
La contrainte de l’équilibre financier qui est de nature
physico-financier, résulte des échanges des biens et services ainsi que les
opérations d’endettement.

Par contre, la contrainte de rentabilité repose sur les


relations contractuelles de l’entreprise avec son environnement en perpétuelle
mutation.

Bref, la rentabilité est l’objectif poursuivi par tous ceux qui


sont concernés par l’existence de l’entreprise.

La rentabilité présente des aspects différents, suivant la


nature des termes de comparaison. Le premier terme de comparaison peut
être le résultat net ou le résultat avant impôt ou la capacité
d’autofinancement. Le second terme peut être les capitaux propres ou l’actif
net ou les capitaux permanents ou chiffre d’affaire. On peut la définir par des
taux ou des ratios. Ces derniers permettent des comparaisons dans le temps
ou dans l’espace.

2.2.2 Sortes
Selon le critère du résultat qui nous intéresse. Particulièrement on
distingue :
- La rentabilité commerciale
- La rentabilité économique
- La rentabilité financière

1ère Rentabilité commerciale(13)(13)


La rentabilité commerciale est définie par rapport au chiffre
d’affaires (la vente pour l’entreprise commerciale ou la production vendue par
l’entreprise industrielle ou de service). On distingue ainsi deux ratios de
rentabilité commerciale : marge brute sur chiffre d’affaires et marge nette sur
chiffre d’affaire.

a. Rentabilité commerciale brute


Ce ratio est très intéressant lorsqu’il est utilisé pour comparer
plusieurs entreprises appartenant au même secteur.
Résultat Brute d ' exploitation
Marge brute sur chiffre d’affaire = Chiffre d ' affaires

b. Rentabilité commerciale nette

(13)(13)
A. CORHAY et M. MBANGALA : op.cit, PP 71 – 72
30

Résultat net d ' exploitation


Marge nette sur chiffre d’affaire = Chiffre d ' affaires
Par rapport au ratio précédent celui-ci prend en compte les
charges non décaissées et les produits non encaissés.

La confrontation de la rentabilité commerciale nette fait


ressortir la politique d’amortissement et l’évolution d’investissements.

2ème Rentabilité économique(14)(14)


La rentabilité économique est le rapport entre le résultat
comptable et les capitaux investis.
EBE ou résultat d ' exploitation
Rentabilité économique = Capitaux investis

3ème Rentabilité financière(15)(15)


La rentabilité financière permet d’apprécier l’efficacité de
l’entreprise par rapport aux capitaux propres investis par les actionnaires.

Résultat net
Ratio = Capitaux propres

2.2.3. Autofinancement
2.2.3.1 Généralités
L’autofinancement est l’une de trois sources de financement
aux quelles l’entreprise recourt, les deux autres étant les capitaux propres
externes et l’endettement.

L’autofinancement maintient la valeur de l’entreprise par des


amortissements et des provisions et accroit la valeur de celle-ci par des
réserves et des bénéfices non distribués. Il comporte des avantages et des
inconvenants.

2.3.2 Définition
L’autofinancement peut être défini comme étant l’ensemble des moyens
de financement puisés dans l’entreprise, ces moyens sont :
1. Les réserves réelles qui constituent un prélèvement sur le
bénéfice réalisé et qui visent la consolidation des capitaux
propres de l’entreprise,
2. Les bénéfices non distribués
3. Les réserves occultes qui proviennent soit de la sous-
estimation de certains postes d’actifs, soit de la
surestimation de certains postes du passif. N’apparaissant
pas au bilan, les réserves occultes se traduisent par la
(14)(14)
M. DARBELET, L. IZARD te M. SCARAMUZZA: op.cit, P 195
(15)(15)
FILIPI L et JANIN R : lire et analyser l’information financière de l’entreprise, Ed. Paris, 2006, P. 173
31

réduction de la base imposable. La partie non impose reste


dans l’entreprise et sert d’autofinancement,
4. Les amortissements et provisions, aussi longtemps qu’ils ne
sont pas encore utilisés dans l’achat des biens destinés à
remplacer ceux qui sont amortis, les amortissements
constituent une source d’autofinancement. par contre, les
provisions sont des réserves constituées par un but précis.
Elles se constituent avant même que le résultat net après
impôt net soit connu.
32

CHAPITRE III : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE

III.1. Dénomination de l’entreprise


a. Société Industrielle et Forestière du Congo en sigle SIFORCO.
b. Adresse : Elle est située au quartier Monaco, usine de
Maluku dans la commune de Maluku
c. Statut juridique : Société par Action à Responsabilité
Limité S.A.R.L
d. Objectif de l’institution : exploitation forestière, usine de
traçage et scierie.

III.2. Aperçu historique


En 1971, la société Karl Danzer de la République Fédérale
d’Allemagne décide de s’implanter en République Démocratique du Congo ;
une Société Privée à Responsabilité Limitée (SPRL) dénommée DANZER
ZAIRE, est alors crée.

Après les prospections forestières dans la Province Orientale


d’abord, à l’Equateur ensuite et du Bandundu ; une convention est signée le
03/07/1972, entre l’Etat zaïrois et la société DANZER.

Cette convention d’une durée initiale de dix ans, prévoyait


notamment la construction d’une usine de transformation, sciage et
tranchage du bois qui été installée à Maluku et qui opérationnelle depuis
1977.

La même année, la société a régulièrement augmenté ses


productions tant à exportation que pour le marché national.

En 1981, à la demande du conseil exécutif, la société avait


installé une chaine de montage des bancs scolaires afin d’approvisionner les
différentes écoles de la République.

En 1985 un projet d’investissement avait été introduit auprès


de la commission nationale des investissements. Il s’agissait de l’exploitation
d’une nouvelle concession forestière à BOLILA dans la province Orientale,
projet qui a été agréée par l’arrêté interdépartemental n°CB/PLAN/0037/86 du
26 mars 1986. Ces investissements avaient été réalisées tels que prévus et
avaient atteint la capacité nominale et avaient permis l’augmentation sensible
des exploitations du bois.

En 1989, un nouveau projet de financement est introduit


auprès de la Commission Nationale des Investissements pour l’extension, la
modernisation et la diversification à Kinshasa/Maluku.
33

C’est alors que verront le jour le chantier d’exploitation


forestière de BUMBA ainsi qu’une scierie dans la même localité.

En février 2012, le Groupe Danzer, propriétaire de la société


a décidé de vendre toutes ses actions au groupe Blantter Elwin qui est devenu
propriétaire de la Société jusqu’à ce jour.

III.3. Principale activité


La SIFOCO est une société industrielle dont l’activité
principale est l’exploitation forestière. Elle dispose également d’une usine de
transformation des bois en sciage et tranchage. Toute production en grumes
est acheminée à Maluku par pontons ou radeaux grâce aux unités flottantes.

La production ainsi acheminée à Maluku est soit exportée à


l’état, c’est-à-dire en bois grumes ; soit transformée en dépités ou placage
dont une bonne partie est exportée et une autre partie vendue localement.

En 1985, la SIFORCO, à la demande du gouvernement


zaïrois, installe une chaine de montage des bancs scolaires.

A ses débuts, elle exportait dans les provinces :


Orientale : BOLILA ;
Equateur : KODORO ;
Bandundu : OSWE

Mais, vu la pauvreté de certains sites d’exploitations,


SIFORCO ne possède actuellement que de trois chantiers d’exploitation
forestière situés dans les Provinces :
BANDUNDU ;
EQUATEUR ;
KINSHASA.

NOM LOCAL NOM SCIENTIFIQUE


Acajou Khaya granipalolia
Sipo Entandrophagma utile
Tiama Entandrophagma augo
Sapeli Entandrophagma celinduim
Kosipo Entandrophagma condotlir
Afromosia Pericopsio excilsa
Iroko Chlophora excilsa
Dibetou Lova tricli voides

N.B : Bois grume : troncs d’arbres abattu, ébranché et recouvert et sans


écorce.
34

Débités : bois transformés en feuilles de placage ou bois


tranches sciés.

III.4. Complexe Industrielle de Maluku


III.4.1. Situation géographique
La Société Forestière du Congo « SIFORCO », en sigle est
une des principales usines de transformation de bois en Afrique. Ses
installations situées dans la zone industrielle de Maluku, aux environs de 80
km au Nord-Est de la capitale de la République Démocratique du Congo
Kinshasa, forment un complexe industriel le long du fleuve Congo.
Superficie : 23 Ha
Usine des placages : actuellement non opérationnelle ;
 Capacité de production : 12.000 m3 grumes ;
 Trois trancheuses valette ;
 Une scierie de tête brenta ;
 Une dérouleuse ;
 Trois séchoirs ;
 Deux massicots.

Usine de sciage avec atelier d’affutage


 Capacité de production : 100.000 m3 grumes ;
 Une scie de tête brenta ;
 Une scie multi lame de reprise Link ;
 Deux déligneuses UKIAH ;
 Une machine CANALY d’une production moyenne de
25m3/jour ;
 Deux ébouteuses ;
 Un tapis de triage ;
 Séchoirs :10.
Menuiserie et scie de récupération
 Ateliers ;
 Caterpillar ;
 Mercedes ;
 Mécanique ;
 Electrique ;
 Magasin pièces de rechange.

Sociale et administration
 Un bâtiment administratif regroupant tous les bureaux
administratifs ;
 Un centre de santé ;
 Base –vie : 14 maisons pour expatriés ;
 01 centre d’hébergement « mess » ;
35

 Un bus scolaire est mis à la disposition des écoliers et la


population de Maluku ;
 Des planches sont octroyées, sur demande de la commune
de Maluku pour la fabrication des cercueils en cas décès
survenus à Maluku.
 Main d’œuvre : 405 (Maluku + chantiers)

III.5. Concession forestière (SIFORCO +SEDAF)


III.5.1. Situation géographique
1. Concession YAKATA : Province de l’Equateur
2. Concession BOMONGO : Province Orientale
3. Concession HEMBE : Province Orientale
4. Concession BOLOBO : Province de Bandundu
Nombres de titres : 10 ;
Superficie totale de titres : 20072.419 Ha ;
Titres en activité : 4 ;
Superficie des titres en activité : 802.033 Ha

Exploitation forestière :
 Matérielles de construction ;
 et entretien routes ;
YAKATA BOLOBO TOTAL
Bulldozer D7H et D7R = 4 3 7
Niveleuses = 2 1 3
Bennes = 1 1 2
Tractopelle = 1 0 1
Grue = 1 0 1

Matériels de production (débardage – transport)

Débardeuse skidder 528 et 545 426


Chargeurs frontaux caterpillar 980 2 2 4
Camions grumiers : actors 3340 4 2 6
Mercedes 2638 1 0 1
Iveco 2 0 2
Benne adaptée pour le transport 2 1 3

Sociale et administration

Centre de santé 1
Base –vie nationaux 2
Expatrié 2
Bureau administratif 1
36

III.6. Cadre juridique


La SIFORCO fonctionne sous le registre de commerce n°5016
KIN, avec une forme juridique de Sociétés Congolaises par Action à
Responsabilité Limitée, en sigle « SCARL » sous le n° d’Identification Nationale
A15-356 J.

Le capital social est de l’ordre de 24.665.000 zaïres soit


204.345.000 de francs congolais divisés en 246.650 actions répartis entre les
actionnaires.

III.7 Structure organique


III.7.1. L’administrateur Directeur Général
Il s’occupe de la coordination et du contrôle de l’ensemble de
la gestion de la société. Il établit la politique générale de la société et, est
garant du climat de l’entreprise.

III.7.2. Le Directeur Général


Actuellement appelé Directeur Gérant, il seconde
l’administrateur directeur générale et s’occupe de la gestion quotidienne des
affaires de l’administration du personnel, il remplace l’ADG en cas d’absence.

III.7.3. Le Directeur d’Exploitation


Hiérarchiquement supérieur sur l’ensemble du personnel,
« forêt », responsable de l’organisation du secteur « forêt » depuis la
prospection jusqu’à la mise à l’eau. Il établit les programmes d’exploitation
suivant les nécessités commerciales données par la Direction de production en
qualité et en quantité, contrôle en permanence le réseau fluvial, les
programmes d’entretien du matériel, assure le suivi des approvisionnements
des chantiers en pièces des échanges, des matières consommables, du
carburant et lubrifiants, etc….

III.7.3. Le Directeur de Production


Hiérarchiquement supérieur sur l’ensemble du personnel de
l’usine de transformation à Maluku, il est responsable de la bonne marche de
l’usine, responsable de l’exécution des programmes de transformation en
quantité et en qualité suivant les commandes export.

III.7.4. Le Directeur technique


Il contrôle les programmes d’entretien et coordonne les
activités de tous les services faisant partie des finances. Il assure la meilleure
gestion des capitaux financiers de l’entreprise.
37

III.7.5. Le Directeur du personnel


Il s’occupe de la gestion du personnel congolais sur
l’ensemble de la société. Ce poste est vacant mais actuellement chapoté par le
chef du personnel.

III.8. Source de financement


Pour couvrir ses charges pendant cette période, la SIFORCO
a tiré ses ressources du financement de la maison –mère en Allemagne. C’est
vers début 2004 que la vente locale a reprise à travers le dépôt ouvert à
Maluku et au centre-ville.

III.9 Organigramme de la SIFORCO


Il est important de signaler qu’à ce jour le nouveau cadre
organique de la SIFORCO n’étant pas encore mis en œuvre, l’entreprise
continue à fonctionner avec les structures provisoires. L’organigramme repris
ci-dessous est modifié dans la SIFORCO restructure.
38

A.D.G
Achats
Directeur Général

Communicat Protocole Juridique Assurance Sec & surv

Secrétariat

Exploit.foret Exploitation Mgr Technical Finance Personnel

K5 Mbandaka Sciage/affutage M.C.M Compt.gen Sce


Personnel

K7 mentole Tranchage Atelier mec Compt.Anal Sce

Rémunération

K8 bumba vente local atelier elc informatique sce


médical

K9 bolila rabotage atelier cater export/impor sce


social

K10 vakata garage statistiques

Chantier naval

Entretien

Menuiserie

Navigation
39

Chapitre IV : LE DIAGNOSTIC FINANCIER DE LA SIFORCO


DE 2010 – 2014

Ce chapitre constitue le point de chute de notre réflexion. Il nous


permet de réaliser le diagnostic financier de la société industrielle et forestière du
Congo, SIFORCO, de 2010 à 2014 il s’agit pour nous ici de faire le point sur la
situation financière de cette entreprise afin de repérer les difficultés financières qu’elle
a rencontrées durant cette période, l’identificateur causes éventuelles et de
recommander des actions de corrections.

4.1. Présentation de matière d’analyse


4.1.1. Généralités
Le matériel d’analyse désigne l’ensemble des documents
comptables et financiers internes ou externes susceptibles d’éclairer ma vision de toute
personne désirant connaitre la situation financière de l’entreprise.

En ce qui nous concerne, le matériel d’analyse est constitué


essentiellement des bilans et des tableaux de formation de résultat que la SIFORCO a
élaborés de 2010 à 2014

4.1.2. Présentation des états financiers


1. Bilans de la SIFORCO de 2010 à 2014
Les bilans de la SIFORCO de 2010 à 2013 ont été élaborés et
présentés conformément aux dispositions de l’ordonnance-loi 2078-020 du 16 juillet
1976 qui soumet tout agent économique ayant des activités en République
Démocratique du Congo à la tenue de la comptabilité, suivant les normes du plan
comptable général congolais régi par le conseil permanent de la comptabilité au
Congo, CPCC en sigle.

Par contre, le bilan de 2014 a été établi suivant les dispositions du


système comptable OHADA en vigueur en République Démocratique du Congo,
depuis le 1èr Janvier 2014 ce bilan a été élaboré selon les normes du système normal.

En résumé, les valeurs immobilisées reprises dans les différents


bilans ont été comptabilisées au coût de revient et réévaluées conformément aux
dispositions des arrêtés du Ministre des finances portant fixation des coefficients de
réévaluation appréciables aux bilans alors au 31 décembre des années concernées. Font
aussi partie des valeurs immobilisées les dépôts et cautionnements qui ne subissent
pas le principe de réévaluation.

Les valeurs d’exploitation n d’exploitation ont été valorisées à leurs


coûts d’achat et tenues conformément à la méthode d’inventaire permanent. Les
valeurs réalisables ont été évaluées au coût historique. Les valeurs disponibles
correspondant aux soldes figurant dans les procès-verbaux de comptage des espèces et
des attestations bancaires arrêtées au 31 décembre de ces cinq années.
40

Au passif nous retrouvons les capitaux permanents et les dettes à


court terme. Les capitaux permanents comprennent les fonds propres et les dettes à
long et moyen terme le capital social de la SIFORCO évalue à 4.470.000.989 FC n’a
subi aucun mouvement durant les cinq années de notre étude, et cela conformément du
principe de fixité du capital.

Les dettes à court terme s’éclatent en deux catégories à savoir, les


comptes de tiers et les comptes financiers.

Cela dit, nous présentons ci-après les bilans de la SIFORCO de


2010 à 2014 en franc congolais courant tels que nous les avons reçus de la Direction
financière de cette entreprise.

A. Bila du 31 Décembre 2010


SIFORCO
Direction financière
BILAN AU 31.12.2010
Option : Francs congolais

ACTIF MONTANT BRUT AMORTIS. ET MONTANT NETS


PROVISION
VALEURS IMMOBILISEES
200 Frais préliminaires 13 807 322 574 13 807 322 574 0
210 Terrains 137 066 732 137 066 732
220 Voies de transport et bâtiments 30 569 364 599 30 009 046 857 560 317 742
223 Matériel, Equipement et mobilier 229 371 721 116 224 836 429 567 4 535 291 549
230 Immobilisations en cours 783 716 041 783 716 041
260 Dépôt & caution 13 725 000 13 725 000
TOTAL VALEURS IMMOBILISEES 274 682 916 062 6 030 117 065
VALEURS D’EXPLOITATION
310 Matières et fournitures 4 418 346 773 385 237 496 4 033 109 277
311 Mat. Premières bois en grumes 4 973 721 711 4 973 721 711
340 Produits finis-bois 4 528 428 583 1 524 000 799 3 004 427 784
340 Contre plaqués 447 267 281 447 267 281
TOTAL VALEURS D’EXPLOITAION 14 367 764 348 1 909 238 295 12 458 526 052
VALEURS REALISABLES
400 Fourniss. Av. et acptes payées 537 894 413 197 628 598 340 265 815
410 Clients locaux 376 470 996 44 845 932 331 625 064
419 Clients étrangers 51 514 540 157 51 514 540 157
420 personnels 24 091 130 24 091 130
430 Etat 0
452 Cotraco société apparentée 3 348 159 318 3 348 159 318
460 Débiteurs divers 5 225 175 282 719 801 218 4 505 374 064
467 I.F.O Débiteurs Groupe KD 196 631 122 196 631 122
470 Comptes régularisations d’actif 1 638 098 739 1 638 098 739
TOTAL VALEURS REALISABLES 62 861 061 157 962 275 748 61 898 785 409
VALEURS DISPONIBLES
561 Banques CDF 1 080 316 1 080 316
562 Banques comptes RME 504 791 932 504 791 932
570 Caisses 15 605 987 15 605 987
591 Virement internes 73 520 000 73 520 000
TOTAL VALEURS DISPOBLES 594 998 235 0 594 998 235
TOTAL ACTIF 352 506 739 802 271 524 313 040 80 982 426 762
41

SIFORCO
Direction Financière
BILAN AU 31.12.2010
OPTION : Francs congolais

PASSIF MONTANTS NETS


CAPITAUX PERMANENTS ET EMPRUNTS
FONDS PROPRES
100 Capital social 4 790 000 989
120 Report à nouveau -70 914 139 188
130 Résultat Net de la période -10 035 171 807
140 Plus-value de réévaluation 13 716 497 064
SOUS TOTAL -62 442 812 942
DETTES A LONG ET MOYEN TERME
160 Emprunts K.D. à long terme 12 515 236 278
SOUS TOTAL 127 515 236 278
TOTAL CAPITAUX PERMANENTS 65 072 423 336
DETTES A COURT TERMES
COMPTES DE TIERS
400 Fournisseurs locaux 1 338 673 587
402 Autres fournisseurs étrangers 211 030 132
403 Fournisseurs du groupe Danzer 1 615 608 606
410 Clients, avances et acomptes reçus 17 282 187
420 Personnels 79 195 486
430 Etat 146 299 997
460 Créditeurs Divers 217 486 715
467 IHC Créditeur Groupe KD 354 921 479
470 Comptes de régularisation du passif 5 096 283 601
SOUS TOTAL COMPTES DE TIERS 9 076 781 790
COMPTES FINANCIERES
501 Emprunts à court terme 5 369 440 036
562 Banques comptes R.M.E. 1 463 781 600
SOUS TOTAL COMPTES FINANCIERS 6 833 221 636
TOTAL DETTES A COURT TERME 15 910 003 426
TOTAL PASSIF 80 982 426762

Source : Direction financière de la SIFORCO


42

SIFORCO
Direction financière

BILAN AU 31.12.2011
Option : Francs congolais

ACTIF MONTANT AMORTIS. ET MONTANT


BRUTS PROVISIONS NETS
VALEURS IMMOBILISEES
200 Frais préliminaires 15 929 507 292 15 929 507 292 0
210 Terrains 158 133 915 158 133 915
220 Voies de transport et bâtiments 35 415 558 700 34 589 305 728 826 252 972
223 Matériel, Equipement et mobilier 265 790 144 715 259 207 100 807 6 583 043 908
230 Immobilisations en cours 924 168 146 924 168 146
260 Dépôt & caution 13 725 000 13 725 000

TOTAL VALEURS IMMOBILISEES 318 231 237 768 309 725 913 827 8 505 323 941

VALEURS D’EXPLOITATION
310 Matières et fournitures 5 569 662 014 385 237 496 5 184 424 518
311 Mat. Premières bois en grumes 4 602 028 033 244668 725 4 357 359 308
340 Produits finis-bois 5 917 862 649 2 624 166 695 3 293 695 954
340 Contre plaqués 103 355 092 103 355 092

TOTAL VALEURS D’EXPLOITAION 16 192 907 788 3 254 072 916 12 938 834 872

VALEURS REALISABLES
400 Fourniss. Av. et acptes payées 572 787 569 197 628 598 375 158 971
410 Clients locaux 605 395 651 44 845 932 560 549 719
419 Clients étrangers 64 875 243 460 64 875 243 460
420 personnels 31 602 367 31 602 367
460 Débiteurs divers 4 614 776 998 719 801 219 3 894 975 779
467 I.F.O Débiteurs Groupe KD 348 294 619 348 294 619
470 Comptes régularisations d’actif 2 511 748 168 2 511 748 168
TOTAL VALEURS REALISABLES 73 559 848 832 962 275 749 72 597 573 083

VALEURS DISPONIBLES
561 Banques CDF 25 183 030 25 183 030
562 Banques comptes RME 12 208 072 12 208 072
570 Caisses 12 552 902 12 552 902
591 Virement internes 1 361 618 1 361 618
TOTAL VALEURS DISPOBLES 51 305 622 0 51 305 622
TOTAL ACTIF 408 035 300 010 313 942 262 492 94 093 037 518
43

SIFORCO
Direction Financière

BILAN AU 31.12.2011
OPTION : Francs Congolais

PASSIF MONTANTS NETS


CAPITAUX PERMANENTS ET EMPRUNTS
FONDS PROPRES
100 Capital social 4 790 000 989
120 Report à nouveau -80 949 310 995
130 Résultat Net de la période -2 353 972 806
140 Plus-value de réévaluation 16 570 235 865
SOUS TOTAL -61 943 046 947
DETTES A LONG ET MOYEN TERME
160 Emprunts K.D. à long terme 141 480 532 720
SOUS TOTAL 141 480 532 720
TOTAL CAPITAUX PERMANENTS 79 537 485 773
DETTES A COURT TERMES
COMPTES DE TIERS
400 Fournisseurs locaux 1 854 180 808
402 Autres fournisseurs étrangers 206 422 837
403 Fournisseurs du groupe Danzer 520 451 774
410 Clients, avances et acomptes reçus 1 476 965
420 Personnels 185 326 376
430 Etat 225 184 742
460 Créditeurs Divers 711 334 247
470 Comptes de régularisation du passif 4 235 135 801
SOUS TOTAL COMPTES DE TIERS 7 939 513 550
COMPTES FINANCIERES
501 Emprunts à court terme 4 993 388 268
562 Banques comptes R.M.E. 1 622 649 927
SOUS TOTAL COMPTES FINANCIERS 6 616 038 195
TOTAL DETTES A COURT TERME 14 555 551 745
TOTAL PASSIF 94 093 037 518
44

SIFORCO
Direction Financière

Bilan au 31 décembre 2012


SIFORCO
Direction financière

B. BILAN AU 31.12.2012
Option : Francs Congolais

ACTIF MONTANT AMORTIS. ET MONTANT


BRUTS PROVISIONS NETS
VALEURS IMMOBILISEES
200 Frais préliminaires 16 361 804 179 16 361 804 179 0
210 Terrains 162 425 378 162 425 378
220 Voies de transport et bâtiments 30 768 706 447 29 890 887 797 877 818
223 Matériel, Equipement et mobilier 270 835 678 318 263 954 384 788 877 818 650
230 Immobilisations en cours 513 006 944 6 881 293 530
513 006 944
TOTAL VALEURS IMMOBILISEES 318 641 621 266 310 207 076 764 8 434 544 502

VALEURS D’EXPLOITATION
310 Matières et fournitures 5 568 232 218 385 237 496 5 182 994 722
311 Mat. Premières bois en grumes 1 429 775 150 1 429 775 150
340 Produits finis-bois 399 691 430 399 691 430
340 Contre plaqués 1 213 693 1 213 693

TOTAL VALEURS D’EXPLOITAION 7 398 912 490 385 237 496 7 013 674 995

VALEURS REALISABLES
400 Fourniss. Av. et acptes payées 235 341 051 235 341 051
410 Clients locaux 578 228 030 12 954 879 565 273 151
419 Clients étrangers 3 415 377 3 415 377
420 personnels 433 459 495 433 459 495
460 Débiteurs divers 4 980 598 230 4 980 598 230
470 Comptes régularisations d’actif 994 164 536 994 164 536
TOTAL VALEURS REALISABLES 7 225 206 718 12 954 879 7 212 251 839

VALEURS DISPONIBLES
561 Banques CDF 16 035 471 16 035 471
570 Caisses 6 203 834 6 203 834
591 Virement internes 11 013 683 11 013 683
TOTAL VALEURS DISPOBLES 33 252 989 0 33 252 989
TOTAL ACTIF 333 289 993 464 310 605 269 139 22 693 724 325
45

C. BILAN AU 31.12.2012
OPTION : Francs Congolais

PASSIF MONTANTS NETS


CAPITAUX PERMANENTS ET EMPRUNTS
FONDS PROPRES
100 Capital social 4 790 000 989
120 Report à nouveau -83 303 283 801
130 Résultat Net de la période -3 040 341 166
140 Plus-value de réévaluation 19 559 214 086
SOUS TOTAL -61 994 409 891
DETTES A LONG ET MOYEN TERME
160 Emprunts K.D. à long terme 71 605 724 962
SOUS TOTAL 71 605 724 962
TOTAL CAPITAUX PERMANENTS 9 611 315 071
DETTES A COURT TERMES
COMPTES DE TIERS
400 Fournisseurs locaux 2 813 228 247
410 Clients, avances et acomptes reçus 35 891 163
420 Personnels 56 325 570
430 Etat 317 577 098
460 Créditeurs Divers 137 033 214
470 Comptes de régularisation du passif 4 767 160 266
SOUS TOTAL COMPTES DE TIERS 8 127 215 559
COMPTES FINANCIERES
501 Emprunts à court terme 2 191 961 556
562 Banques comptes R.M.E. 2 763 232 139
SOUS TOTAL COMPTES FINANCIERS 4 955 193 696
TOTAL DETTES A COURT TERME 13 082 409 254
TOTAL PASSIF 22 693 724 325
46

D. Bilan au 31 décembre 2013


BILAN AU 31.12.2013
Option : Francs Congolais

ACTIF MONTANT AMORTIS. ET MONTANT


BRUTS PROVISIONS NETS
VALEURS IMMOBILISEES
200 Frais préliminaires 16 361 804 179 16 361 804 179 0
210 Terrains 162 425 378 162 425 378
220 Voies de transport et bâtiments 30 768 706 447 29 956 242 414 812 464 033
223 Matériel, Equipement et mobilier 225 261 999 614 221 646 757 893 3 615 241 721
230 Immobilisations en cours 256 067 679 3 615 241 721

TOTAL VALEURS IMMOBILISEES 272 811 003 297 267 964 804 486 4 846 198 811

VALEURS D’EXPLOITATION
310 Matières et fournitures 4 801 307 782 4 801 307 782
311 Mat. Premières bois en grumes 3 611 705 795 3 611 705 795
340 Produits finis-bois 984 810 661 984 810 661
340 Contre plaqués 1 213 693 1 213 693

TOTAL VALEURS D’EXPLOITAION 9 399 037 931 0 9 399 037 931

VALEURS REALISABLES
400 Fourniss. Av. et acptes payées 457 151 288 457 151 288
410 Clients locaux 632 006 657 632 006 657
419 Clients étrangers 10 815 075 10 815 075
420 personnels 883 754 678 883 754 678
460 Débiteurs divers 3 082 344 409 3 082 344 409
470 Comptes régularisations d’actif 1 078 367 226 1 078 367 226
TOTAL VALEURS REALISABLES 6 144 439 333 0 6 144 439 333

VALEURS DISPONIBLES
561 Banques CDF 340 160 313 340 160 313
570 Caisses 19 250 000 19 626 019
591 Virement internes 19 250 000
TOTAL VALEURS DISPOBLES 379 036 332 0 379 036 332
TOTAL ACTIF 288 733 516 893 267 964 804 486 20 768 712 407
47

E. Bilan au 31 décembre 2014

4.1.1.1 Tableaux de formation du résultat et compte de résultat de la SIFORCO de


2010 à 2014
Se référant au plan comptable général congolais le résultat est
déterminé par la méthode de paliers successifs. La même méthode se retrouve
également en SYSCOHADA avec les soldes intermédiaires de gestion, SIG en sigle.

Nous présentons ci-après le TFR et le compte de résultat de la


SIFORCO de 2010 à 2014.

A. TFR au 31 décembre 2010


TABLEAU DE FORMATION DU RESULTAT
OPTION : EURO AU 31.12.2010

DESIGNATION CHARGES PRODUITS SOLDE DE GESTION


DEBIT CREDIT
71 Production vendue locale 1 619 511 449
71 Production vendue export 19 157 771 491
72 Production stockée 1881 689 076
61 Mat. Et fournitures consommées 9 458 050 382
62 Transports consommés 6 105 127 509
63 Autres services consommés 2 742 378 146
81 VALEUR AJOUTEE 18 305 556 037 22 658 972 016 4 353 415 979
81 Valeur ajoutée 4 353 415 979
74 Produit Divers 1 025 980 809
64 Charges et pertes divers 44 397 488
65 Charges du personnel 4 879 680 386
66 Contributions et taxes 2 981 231 059
67 Intérêts 364 046 337
82 RESULTAT BRUT D’EXPLOIT. 8 665 355 270 5 379 396 788 3 285 958 482
82 Résultat brut d’exploitation 3 285 958 482
68 Dotation aux amortissements 7 073 895 595
78 Reprise provision de bois 275 402 628
83 RESULTAT D’EXPLOITATION 10 359 854 077 275 402 628 10 084 451 449
83 Résultat d’exploitation 10 084 451 449
84 Résultat S/cession 70 056 925
85 RESULTAT AVANT CONTRIBUT. 10 084 451 449 70 056 925 10 014 394 524
85 Résultat avant contribution 10 014 394 524 0
86 Contribution professionnelle 20 777 283
87 RESULTAT NET D’EXERCICE 10 035 171 807 0 10 035 171 807

Source : Direction financière de la SIFORCO


48

B. TABLEAU DE FORMATION DU RESULTAT


OPTION : Francs Congolais au 31.12.2011

DESIGNATION CHARGES PRODUITS SOLDE DE GESTION


DEBIT CREDIT
71 Production vendue locale 1 686 457 475
71 Production vendue export 19 169 656 380
72 Production stockée 1 017 740 388
61 Mat. Et fournitures consommées 11 624 959 306
62 Transports consommés 4 756 443 150
63 Autres services consommés 3 614 186 738
81 VALEUR AJOUTEE 19 995 589 194 21 873 854 243 1 878 265 049
81 Valeur ajoutée 1 878 265 049
74 Produit Divers 8 876 624 206
64 Charges et pertes divers 529 107 881
65 Charges du personnel 5 120 746 742
66 Contributions et taxes 3 217 003 662
67 Intérêts 835 205 312
82 RESULTAT BRUT D’EXPLOIT. 9 702 063 597 10 754 889 255 1 052 825
82 Résultat brut d’exploitation 0 1 052 825 658
68 Dotation aux amortissements 3 394 501 205
78 Reprise provision de bois
83 RESULTAT D’EXPLOITATION 3 394 501 205 1 052 825 658 2 341 675 547
83 Résultat d’exploitation 2 341 675 547
84 Résultat S/cession 9 236 810
85 RESULTAT AVANT CONTRIBUT. 2 341 675 547 9 236 810 2 332 438 737
85 Résultat avant contribution 2 332 438 737 0
86 Contribution professionnelle 21 534 069
87 RESULTAT NET D’EXERCICE 2 353 972 806 0 2 353 972 806
49

C. TABLEAU DE FORMATION DU RESULTAT


OPTION : Francs Congolais au 31.12.2012

DESIGNATION CHARGES PRODUITS SOLDE DE GESTION


DEBIT CREDIT
71 Production vendue locale 1 050 504 517
71 Production vendue export 9 876 717 269
72 Production stockée 1 677 376 737
61 Mat. Et fournitures consommées 4 045 402 675
62 Transports consommés 2 600 796 199
63 Autres services consommés 3 257 177 768
81 VALEUR AJOUTEE 9 903 376 642 12 604 598 522 2 701 221 880
81 Valeur ajoutée 2 701 221 880
74 Produit Divers 3 067 927 563
64 Charges et pertes divers 493 132 442
65 Charges du personnel 3 915 371 619
66 Contributions et taxes 1 141 624 086
67 Intérêts 708 170 602
82 RESULTAT BRUT D’EXPLOIT. 6 258 298 750 5 769 149 443 -489 149 307
82 Résultat brut d’exploitation 0
68 Dotation aux amortissements 3 022 667 334 -489 149 307
78 Reprise provision de bois
83 RESULTAT D’EXPLOITATION 3 022 667 334 -489 149 307 3 511 816 641
83 Résultat d’exploitation 3 511 816 641
84 Résultat S/cession 482 924 238
85 RESULTAT AVANT CONTRIBUT. 3 511 816 641 482 924 238 3 028 892 403
85 Résultat avant contribution 3 028 892 403 0
86 Contribution professionnelle 11 448 763
87 RESULTAT NET D’EXERCICE 3 040 341 166 0 3 040 341 166
50

TFR au 31 décembre 2013

TABLEAU DE FORMATION DU RESULTAT


Option : Francs Congolais

DESIGNATION CHARGES PRODUITS SOLDE DE GESTION


DEBIT CREDIT
71 Production vendue locale 2 413 611 122
71 Production vendue export 8 162 735 644
72 Production stockée 2 767 049 876
61 Mat. Et fournitures consommées 4 640 943 746
62 Transports consommés 4 912 468 972
63 Autres services consommés 3 951 603 364
81 VALEUR AJOUTEE 13 505 016 082 13 343 396 642 -161 619 440
81 Valeur ajoutée -161 619 440
74 Produit Divers 1 058 399 884
64 Charges et pertes divers 2 311 374 756
65 Charges du personnel 2 028 727 458
66 Contributions et taxes 1 371 332 422
67 Intérêts 730 569 800
82 RESULTAT BRUT D’EXPLOIT. 6 442 004 436 896 780 444 -5 545 223 992
82 Résultat brut d’exploitation 0 -5 545 223 992
68 Dotation aux amortissements 3 535 306 838
78 Reprise provision de bois
83 RESULTAT D’EXPLOITATION 3 535 306 838 -5 545 223 992 9 080 530 830
83 Résultat d’exploitation 9 080 530 830
84 Résultat S/cession 2 581 059 057
85 RESULTAT AVANT CONTRIBUT. 9 080 530 830 2 581 059 057 6 400 471 773
85 Résultat avant contribution 6 400 471 773 0
86 Contribution professionnelle 114 452 156
87 RESULTAT NET D’EXERCICE 6 613 923 929 0 6 613 923 929
51

C. Compte de résultat au 31 décembre 2014


TFR AU 31.12.2013
Option : Francs Congolais

PASSIF MONTANTS NETS


CAPITAUX PERMANENTS ET EMPRUNTS
FONDS PROPRES
100 Capital social 4 790 000 989
120 Report à nouveau -86 343 624 967
130 Résultat Net de la période -6 613 923 929
140 Plus-value de réévaluation 19 559 214 086
SOUS TOTAL -68 601 333 821
DETTES A LONG ET MOYEN TERME
160 Emprunts K.D. à long terme 75 500 353 284
SOUS TOTAL 75 500 353 284
TOTAL CAPITAUX PERMANENTS 6 892 019 463
DETTES A COURT TERMES
COMPTES DE TIERS
400 Fournisseurs locaux 6 187 464 450
410 Clients, avances et acomptes reçus 11 182 979
420 Personnels 46 625 734
430 Etat 1 014 458 538
460 Créditeurs Divers 723 646 576
470 Comptes de régularisation du passif 355 923 582
SOUS TOTAL COMPTES DE TIERS 8 339 301 859
COMPTES FINANCIERES
501 Emprunts à court terme 4 824 987 016
562 Banques comptes R.M.E. 712 404 O69
SOUS TOTAL COMPTES FINANCIERS 5 537 391 085
TOTAL DETTES A COURT TERME 13 876 692 944
TOTAL PASSIF 20 768 712 407

4.2. Travaux préparatoires aux besoins financiers


4.2.1. Généralités
On passe du bilan comptable au bilan financier en
s’affranchissant de certaines conventions comptable dans la recherche d’une meilleure
adéquation à la réalité économique. On procède dans ce but à :
Des corrections de présentation notamment pour mettre en évidence
en évidence des masses plus significatives à l’actif comme au passif
dans une optique de gestion ou de liquidité ;
Des corrections de valeurs, principalement en remplaçant les
valeurs historiques pour des valeurs actuelles37

Notons cependant que l’élaboration des bilans financiers est


généralement précédée par un certain comme de travaux.

37
PEROCHON.C : comptabilité générale, Ed. FOUCHER, Paris, 1995, P395
52

Ces derniers portent essentiellement sur la déflation des états


comptables, l’affectation des résultats comptables et le retraitement de certains postes
des bilans.

4.2.2. Déflation des bilans


Comme bien d’autres entreprises évaluant en République
Démocratique du Congo, la SIFORCO fait face à l’inflation. Cette dernière est entre
autre causée par la dépréciation de la monnaie nationale et posé problème de la
comparaison notamment des bilans successifs mais pour y parvenir on procède à la
déflation des bilans grâce aux coefficients de flatteurs.

1. Coefficient déflateur
Le coefficient déflateur est un indice de prix utilisé pour supprimer
l’influence de la variation de prix quand on veut mesurer et comparer dans le temps
des variables économiques et réelles38 en d’autres termes, un coefficient déflateur est
un instrument qui permet et corriger une grandeur économique financière des effets de
l’inflation. Il se calcule notamment en se référant dans le cache de la méthode bancaire
aux cours de change de la principale devise étrangère de référence. Dans notre pays,
c’est le dollar américain.

2. Formules et calculs
Le coefficient s’obtient par application de la formule ci-après :
Taux de change(année de base)
Coéf. déflateur
Taux de change (année quelconque)

Les cours de change du dollar américain en franc congolais aux 31


décembre 2010 et 2011 extraits du rapport annuel 2011 de la banque commerciale du
Congo, BCDC en sigle et ceux des 31 décembre 2012, 2013 et 2014 extrait de
l’internet se présentent comme suit :
Au 31 décembre 2010 : 1$ US= 915,00 FC ;
Au 31 décembre 2011: 1$ US= 910,82 FC ;
Au 31 décembre 2012 : 1$ US= 915,00 FC ;
Au 31 décembre 2013 : 1$ US= 929,88 FC ;
Au 31 décembre 2014 : 1$ US= 925,00FC.

Ainsi les coefficients déflateurs se calculent comme suit :


4.2.3. Travaux préparatoires aux bilans financiers
4.2.3.1 Généralités
On passe du bilan comptable au bilan financier en s’affranchissant
de certaines conventions comptables dans la recherche d’une meilleure adéquation à la
réalité économique. On a procède dans ce but à :
Des corrections de présentation notamment pour mettre en évidence
des masses plus significatives l’actif comme du passif dans une
optique de gestion ou de liquidité ;

38
VALENTE. M : dictionnaire économique – financier –banque-comptabilité, Ed. Dalloz, Paris, 1993, P222
53

Des corrections de valeurs, principalement en remplaçant les


valeurs historiques par des valeurs actuelles39

Notons cependant que l’élaboration des bilans financiers est


généralement précédée par un certain nombre de travaux. Ces derniers portent
essentiellement sur la déflation des états comptables, l’affectation des résultats
comptabl.es et le retraitement de certaines postes de bilans.
Coef. Déflateur =

4.2.3.2. Déflation des bilans


Comme bien d’autres entreprises évoluant en République
Démocratique du Congo, la SIFORCO fait face à l’inflation. Cette dernière est entre
autre causée par la dépréciation de la monnaie nationale et pose le problème de la
comparaison notamment des bilans successifs. Mais pour y parvenir on procède à la
déflation des bilans grâce aux coefficients déflateurs.

4.2.3.3 Coefficient déflateur


Le coefficient déflateur est un indice de prix utilisé pour supprimer
l’influence de la variation de prix quand on veut mesurer et comparer dans le temps
des variables économiques et réelles 40. En d’autres termes un coefficient déflateur est
un instrument qui permet de corriger une grandeur économique en financière des effets
de l’inflation. Il se calcule notamment en se référant dans le cache de la méthode
bancaire aux cours de change de la principale devise étrangère de référence. Dans
notre pays, c’est le dollar américain
Coef. Déflateur =
4.2.3.4. Formules et calculs
Le coefficient s’obtient par application de la formule ci-après :
Taux de change(année de base)
Coéf. déflateur
Taux de change (année quelconque)

Les cours de change du dollar américain en franc congolais aux 31


décembre 2010 et 2011 extraits du rapport annuel 2011 de la Banque Commerciale du
Congo, BCDC en sigle, et ceux des 31 décembre 2012, 2013 et 2014 extrait de
l’Internet de présentent comme suit :
Au 31 décembre 2010 : 1$ Us=915,00 FC ;
Au 31 décembre 2011 : 1$ Us=910,82 FC ;
Au 31 décembre 2012 : 1$ Us=920,00 FC ;
Au 31 décembre 2013 : 1$ Us=929,00 FC ;
Au 31 décembre 2014 : 1$ Us=925,00 FC ;

Ainsi les coefficients déflateurs se calculent comme suit :


Coéf. défl 2010=915/915=1 ;
Coéf. défl 2011=915/910,82=1,0046 ;
Coéf. défl 2012=915/920=0,9946 ;
39
PERCHON, C : comptabilité générale, Ed. Foucher, Paris, 1995, P395
40
VALENTE, M : dictionnaire économique – financier banque-comptable, Ed.DALLOZ, Paris, 1993, P.222
54

Coéf. défl 2013=915/929,88=0,9840 ;


Coéf. défl 2014=915/929=0,9849 ;

Pour passer du franc courant au franc constant, nous utilisons la


formule suivante :
Montant en franc constant = Montant en franc courant x coefficient
déflateur
Cette formule sert d’élément neutralisateur de l’inflation et permet
ensuite d’obtenir des bilans et TFR déflatés.

4.2.4. Affectation des résultats


Le résultat d’un exercice comptable d’une entreprise peut être un
bénéfice ou une perte c’est le tableau de formation du résultat ou le compte de résultats
qui permet de le déterminer.

En principe, le bénéfice est affecté à la conservation et é la


distribution tandis que la perte est reportée ou compensée totalement ou partiellement.

La SIFORCO n’a réalisé que des pertes durant toute le période sans
étude. Nous présentations ci-après le tableau d’affectation de ces résultats.

Tableau 1 : Affectation des résultats de la SIFORCO en millions en franc courant


de 2010 à 2014
Années 2010 2011 2012 2013 2014
Rubriques
I. Avant- affectation
1. Répport à Nouv. -70.914 -80.949 -83.303 -86.344 -92.958
2. Résultat de l’exercice -10.035 -2.354 -3.041 -6.614 -7.353
3. Total à affecter -80.949 -83.303 -86.344 -92.958 -100.311
II. Affectation
1.Repport à nouveau -80.949 -83.303 -86.344 -92.958 -100.311
2.Dividende 0 0 0 0 0
3.Total affecté -80.949 -83.303 -86344 -92.958 -100.311
Source : Tableau élaboré par nous-même à partie des bilans de la SIFORCO

De l’observation de ce tableau d’affectation des résultats il ressort


que les pertes réalisées ont été intégralement mises en report. Ces pertes cumulées se
traduisent par une dégradation progressive du patrimoine réel. Ce qui dénote une
mauvaise gestion d’exploitation.

La SIFORCO demeure incapable de porter les produits


d’exploitation plus haute que les charges d’exploitation. S’agissant du dividende,
aucun franc a été distribue

4.2.4.1. Tableau de modification des fonds propres et dettes à C.T


55

Nous présentons ci-après le tableau de modification des fonds


propres et des dettes à CT de la SIFORCO de 2010 à 2014
Tableau n°2 : Tableau de modification des fonds propres et dettes à CT de la
SIFORCO en millions de franc courant de 2010 à 2014
Années 2010 2011 2012 2013 2014
Rubriques
I. F.P avant affectation
+ affectation 18.506 21.360 24.350 24.350 24.530
- Report à N -80.949 -83.303 -86.344 -92.958 -100.311
2. FP après affectation -62.443 -61.943 -61.994 -68.608 -75.781
II. DCT avant
affectation+affectation 15.910 14.556 13.082 13.877 10.316
Dividence 0 0 0 0 0
=DCT après affectation 15.910 14.556 13.082 13.877 10.316
Source : Tableau élaboré par nous-même à partir des bilans de la SIFORCO

Ce tableau nous donne l’évolution des fonds propres et dettes à


courts terme avant et après affectation. Il en ressort que les reports à nouveau ont
affecté négativement les fonds propres avant affectation tandis que les dettes à CT
avant et après affectation sont restée les mêmes à cause de la non distribution des
dividendes.

4.2.5. Retraitement des bilans


Après avoir passé en revue l’Actif et le Passif des différents bilans
de la SIFORCO nous constatons qu’a l’exception du compte écart de conversion du
passif qui doit faire partie des capitaux propres, tous les autres comptes sont
financièrement acceptables là où ils se trouvent.

4.2.5.1 Présentation financière des bilans


1. Généralités41
Le bilan qui sont des mains d’une comptable est malaise à lire, car
il présente une multitude de rubrique pour une analyse financière fiable il faut
procéder à la présentation financière des bilans qui consiste en l’affectation des
résultats et du regroupement des postes du bilan en grande masses de la capitaux. Il y a
deux procédés pour présenter financièrement un bilan. Il s’agit de bilan condensé et de
bilan synthétique.

2. Bilan condensé
Le bilan condensé est un bilan financier composé de sept rubriques,
à savoir :
Quatre à l’actif : VIN, VE, VR et VD ;
Trois du passif : FP, DL & MT et DCT.
Nous présentons les bilans condensés de la SIFORCO
successivement en franc courant et en franc constant.
En franc courant

41
MUSHEMBULA-KIWA : Op.cit.
56

Tableau n°3 : Bilan condensé de la SIFORCO en millions de franc courant de


2010 à 2014
Années 2010 2011 2012 2013 2014
Rubriques
I. Actif
VIN 6.030 8.505 8.435 4.846 3.698
VE 12.459 12.939 7.014 9.399 8.578
VR 61.899 72.598 7.212 6.144 2.494
VD 595 33 33 379 33
TOTAL 80.983 94.093 2..694 20.768 14.823
II. Passif
FP -62.443 -61.943 -61.994 -68.608 -75.781
DL & MT 127.516 141.480 71.606 75.499 80.288
DCT 15.910 14.556 13.082 13.877 10.316
TOTAL 80.983 94.093 22.594 20.768 14.823
Source : Tableau élaboré par nous-même à partir des bilans de la SIFORCO

Le tableau ci-dessus nous donne la situation comparative des bilans


condensés de la SIFORCO en millions de franc courant de 2010 à 2014. Il donne un
aspect dynamique que de cette entreprise et constitue un véritable miroir de la
structure financière de la SIFORCO au cours de ces cinq exercices.

Il en ressort que la tendance générale de poste aussi bien de l’actif


que de passif est à la baisse s’agissant particulièrement des valeurs immobilisées à
l’actif, nous estimons que leur diminution se fait due aux divers déclassements opérés
et cessions effectuées.

Les valeurs réalisables dominent à l’actif en 2010 et 2011 tandis


qu’en 2012, ce sont des valeurs immobilisée qui fournissent le gros du montant. En
2013 et 2014 l’Actif de la SIFORCO est dominé par les valeurs d’exploitation.

Au passif nous remarquons que les pertes cumulées ont fini par
rendre les fonds propre négatifs durant trente périodes sous étude. Donc, la structure
financière de la SIFORCO est restée dominée par les dettes, ce qui ne va pas sans
poser le problème de solvabilité.
57

- En franc constant
Tableau n°4 : Bilan condensées de la SIFORCO en millions de franc constant de
2010 à 2014
Années CD=1 CD=1,004 CD=0,9946 CD=0,984 CD=0,9849
Rubriques 2010 6 2012 0 2014
2011 2013
I. Actif
VIN 6.030 8.544 8.389 4.768 3.642
VE 12.459 12.999 6.976 9.249 8.448
VR 61.899 72.932 7.173 6.046 2.456
VD 595 51 33 373 52
TOTAL 80.983 94.526 22.571 20.436 14.598
II.Passif
FP -62.443 -62.228 -61.659 -67.510 -74.637
DL & MT 127.516 142.131 71.219 74.291 79.075
DCT 15.910 14.623 13.011 13.655 10.160
TOTAL 80.983 94.526 22.571 20.436 14.598
Source : Tableau élaboré par nous-même à partir des tableau n°3

Le tableau ci-dessus nous donne les bilans condensés en millions de


franc constant. Ils sont déflatés sur base des coefficients de déflateurs que nous avons
calculés précédemment.

Comparés aux bilans non déflatés, les bilans condensés en franc


constant de 2012 à 2014 connaissant une réduction de valeur à cause de la dépréciation
de la monnaie nationale par rapport au dollar américain en 2011, le bilan condensé
déflaté enregistre une augmentation de valeur par rapport au bilan condensé non
déflaté de la même année. Cette situation est consécutive à l’appréciation du franc
congolais par rapport au dollar américain

Par ailleurs, les tendances relatives aux bilans condensés non


déflatés se conservent.
58

3. Bilan synthétique
Le bilan synthétique est un bilan composé de quatre rubriques, deux
de chaque côté :
A l’actif : capitaux fixés (CF) et capitaux circulants(CC) ;
Au Passif : capitaux permanents(CAP.PERM) et dettes à court
terme (DCT)

Nous présentons ci-après les bilans synthétiques de la SIFORCO.

Tableau n°5 : Bilans synthétique de la SIFORCO en millions de franc constant de


2010 à 2014
Années 2010 2011 2012 2013 2014
Rubriques
I. Actif
CF 6.030 8.544 8.389 4.768 3.642
CC 74.953 85.982 14.182 15.668 10.956
TOTAL 80.983 94.526 22.571 20.436 14.598
II. Passif
CAP.Perm 65.073 79.903 9.560 6.781 4.438
DCT 15.623 14.623 13.011 13.655 10.160
TOTAL 80.983 94.526 22.571 20.436 14.598
Source : Tableau élaboré par nous-mêmes à partir du tableau n°4

Ce tableau nous donne la situation comparative des bilans


synthétiques déflatés de la SIFORCO de 2010à 2014.

Les masses financières attitrées y sont reprises avec prédominance


des capitaux circulant à l’Actif et des capitaux permanents au Passifen2010 et 201.ces
dettes à court terme se taillent la part du liode2012à 2014.

4.2.5.2. Présentation graphique des bilans


1. Généralités
La représentation graphique des bilans permet une lecture rapide et
facile des données financières ; c’est par cette raison qu’avec exige en premier lieu,
l’établissement du tableau de cristallisation.

Cristalliser un bilan, c’est réduire ses différents postes en quelques


chapitres essentiels en les regroupant en grandes familles comme pour le bilan
condensé, avec une différence, la transformation des valeurs absolues en pourcentage.

Une fois le tableau décristallisation établi, le tracé du graphique di


visualisation et du graphique en bandes devient aisé.
59

2. Tableau de cristallisation
Dans un tableau de cristallisation toutes les valeurs absolues des
rubriques bilant aires sont calculées en pourcentage par rapport au total du bilan. Pour
des raisons de commodité, nous arrondissons le pourcentage, soit à l’unité supérieure
soit à l’unité inférieure. Mais le total du bilan donne toujours100%.

Nous présentons ci-après le tableau de cristallisation des bilans de


la Siforco de 2010 à 2012.

Tableau N° 6 : Tableau de cristallisation des bilans de SIFORCO de 2010 à2014 en


millions de franc constant

Années 2010 % 2011 % 2012 % 2013 % 2014 %


Rubriques
I .Actif
VN 6030 7 8.544 9 8.389 37 4.768 23 3.642 25
VE 12.459 15 12.999 14 6.976 31 9.249 45 8.448 58
VR 61.899 76 72.932 77 7.173 32 6.046 30 2.456 17
VD 595 2 51 0 33 0 373 2 52 0
TOTAL 80.983 100 94.526 100 22.571 100 20.436 100 14.598 100
II. Passif
CAP .PR -62.443 -77 -62.228 -65 -61.659 -273 -67.510 -330 -74.637 -
DL&MT 127.516 157 142.131 150 71.219 315 74.291 363 79.075 511
DCT 15.910 20 14.623 15 13.011 88 13.655 67 10.160 542
69
TOTAL 80.983 100 94.526 100 22.571 100 20.436 100 14.598 100

Source : Bilans élaborés par nous-même à partir des bilans condensés déflatés.

Ce tableau reprend l’évolution de sept grandes rubriques des bilans


condensés en franc constant, avec pour chaque masse financière, Son pourcentage par
rapport au total du passif.

S’agissant de l’Actif, il ressort ce qui suit :


Les valeurs
60

GRAPHIQUES 1 : Graphique de visualisation des bilans cristallisés de la SIFORCO 2010 à 2014


2010 2011 2012 2013 2014
A FRN P A FRN P A FRN P A FRN P A FRN P
VIN
VIN 7% 9% CAP
CAP VIN VIN CAP.
VE CAP PERM
CAP
VE VIN PERM 23% 25% PERM
15% FRN 14% PERM 33%
PERM 37% 42% 31%
85%
73% 80% FRN 10%
FRN 6%
VR FRN 5%
FRN
77%
VR 76% VE
VE
76% 45%
31% DCT
ECT-35% DCT VE
ECT-26% 69%
VR 67% 58% ECT-6%

76% DCT

58%
VR
VR 30%

ECT 58% ECT 61% 32%

DCT
DCT 15%
20% VD VR
VD 2% 2% 17%

100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100%

Source : Graphique élaborer par nous-mêmes à partir du tableau de cristallisation


61

Légende

VIN VE VR VD CAP PERM DCT

Echelle authentique

Ce graphique di visualisation des bilans cristallisés de la


SIFORCO de 2010 à 2014 est établi sur base du tableau de cristallisation des
bilans condensés de flattés pour la même période.

Il en ressort que toutes les masses financières des bilans


condensés déflatés apparaissent, avec pour chacune d’elle son pourcentage par
rapport aux capitaux investis et l’on peut voir l’évolution du fonds de roulement
net et de l’écart du court terme.

Début en bout les capitaux permanents ont couvert


l’intégralité des actifs fixes, ce qui donne lieu à un fonds de roulement net
positif. Il en est de même de l’écart du court terme. Il est resté également positif
durant la période de sous étude, les valeurs réalisables et disponibles étant
supérieures aux dettes à court terme.

4.4. Evolution des indicateurs de la structure financière


1. Fonds de roulement
2. Fonds de roulement net
Formules
Par le haut du bilan : FRN=CAP.PERM – VIN
Par le bilan : FRN= A.C – DCT

Nous calculons ci-après le fonds de roulement de la


SIFORCO de 2010 à 2014.

Tableau n°7 : Fonds de roulement de la SIFORCO en millions de franc constant


de 2010 à 2014
Années 2010 2011 2012 2013 2014
Eléments
I. Par le haut du bilan
1. CAP. 65.073 79.903 9.560 6.781 4.438
PERM 6.030 8.544 8.398 4.768 3.642
2. VIN
3. FRN 59.043 71.359 1.171 2.013 796
II. Par le bas du bilan
1.AC 74.953 85.982 14.182 15.668 10.956
2.DCT 15.910 14.623 13.011 13.655 10.160
3. FRN 59.043 71.359 1.171 2.013 796
III. Variation du FRN 16.718 12.316 -70.188 842 -1.217
62

Source : Tableau élaboré par nous-même à partir des bilans synthétique déflatés de la SIFORCO
Ce tableau retrace l’évolution du fonds de roulement net de
la SIFORCO en millions de francs constants de 2010 à 2014.

Il en ressort que du point de vue statique, les capitaux


permanents ont financé l’intégralité des actifs fixes. L’excédent de ces
ressources de langue durée dénote une bonne maitrise du cycle d’investissement
et prouve le respect du principe de l’équilibre financier minimum et celui de la
sécurité financière.

S’agissant de la variation du fonds de roulement net, l’on


note avec satisfaction qu’elle a été positive en 2010, 2011 et 2013. Ce qui
signifie que durant ces trois années, les ressources acycliques mobilisées ont
permis de couvrir la totalité des emplois acycliques qu’a généré le cycle
d’investissement.

Par contre, en 2012 et 2014, la SIFORCO a connu une


variation négative du fonds de roulement net, les ressources acycliques
mobilisées n’ont pas été à la hauteur des empois acycliques, le déficit a été
comblé par des ressources de court terme.

3. Fonds de roulement propre


Formules
- Par le haut bilan : FRN=CAP. PROPRES –VIN
- Par le bas du bilan : FRP =AC – TOTAL dettes

Nous calculons ci-après le fonds de roulement propre de la


SIFORCO de 2010 à 2014

Tableau 8 : Fonds de roulement propre de la SIFORCO en millions de franc


constant de 2010 à 2014
Années 2010 2011 2012 2013 2014
Eléments
I. Par le haut du bilan
1. CAP. -62.443 -62.228 -61.659 -67.510 -74.637
PERM 6.030 8.544 8.398 4.768 3.642
2. VIN
3. FRP -68.473 -70.772 -70.048 -72.278 -78.279
II.Par le bas du bilan
1. AC 74.953 85.982 14.182 15.668 10.956
2. DL & MT 127.516 142.131 71.219 74.291 79.075
3. DCT 15.910 14.623 13.011 13.655 10.160
4. Total Dettes 143.426 156.754 84.230 87.946 89.235
5. FRP -68.473 -70.772 -70.048 -72.278 -78.279
III. Variation du FRP -4.772 -2.299 724 -2.230 6.001
63

Source : Tableau élaboré par nous-même à partir des bilans condensés déflatés

Ce tableau nous indique l’évolution du fonds de roulement


propre de la SIFORCO en millions de franc constant de 2010 à 2014.
Il en ressort que la SIFORCO a enregistré un fonds de
roulement propre négatif durant les cinq années, ce qui signifie que les capitaux
propres n’ont pas suffi à financer les valeurs immobilisées.

En ce qui concerne la variation du fonds de roulement l’on


note qu’elle a été positive seulement en 2012. Durant les autres années les
ressources propres mobilisées n’ont pas permis de financier l’intégralité des
actifs fixés.

4. Fonds de roulement étranger


Formules
FRE = FRN – FRP
FRE = DL & MT
Nous calculons ci-après le fonds de roulement étranger de la
SIFORCO de 2010 à 2014.
Tableau n° 9 : Fonds de roulement étranger de la SIFORCO en millions de franc
constant de 2010 à 2014
Années 2010 2011 2012 2013 2014
Eléments
1. FRN 59.043 71.359 1.171 2.013 796
2. FRP -68.473 -70.772 -70.048 -72.278 -78.279
3. DL&MT 127.516 142.131 71.219 74.291 79.075
4. FRE 127.516 142.131 71.219 74.291 79.075
5. FRE 21.490 14.615 -70.912 3.072 4.784
Source : Tableau élaboré par nous-mêmes à partir des tableaux n°7 et 8

Le tableau ci-dessus nous donne la situation comparative du


fonds de roulement étranger de la SIFORCO en millions de franc constant de
2010 à 2014.

Il s’en dégage que face à l’insuffisance des fonds propres, la


SIFORCO a fait appel à l’endettement de longue durée par financer son cycle
d’investissement.

La variation du fonds déroulement étranger est négative en


2012. Elle est positive durant le reste des autres.
64

5. Fonds de roulement total, brut ou économique


Formule
FRT = VE + VR + VD
= AC
Nous calculons ci-après le fonds de roulement total de la
SIFORCO de 2010 à 2014

Tableau n°10 : Fonds de roulement total de la SIFORCO en millions de franc


constant de 2010 à 2014
Années 2010 2011 2012 2013 2014
Eléments
1. V.E 12.459 12.999 9.249 9.249 8.448
2. V.R 61.899 7.173 6.046 6.046 2.456
3. V.D 595 33 373 373 52
4. AC 74.953 14.182 15.668 15.668 10.956
5. FRT 74.953 14.182 15.668 15.668 10.956
Source : Tableau élaboré par nous-mêmes à partir des bilans condensés déflatés

Ce tableau nous donne l’évolution du fonds de roulement


total de la Siforco en million de franc constant de 2010 à 2014
Il s’en dégage que le SIFORCO à réellement disposé des
ressources pouvant lui permettre de rembourser ses dettes à courts terme sans
faire appel à ses actifs fixés
65

4.5. Besoins en fonds de roulement


Formules
BFR = emplois cycliques – Ressources cycliques ;
Emplois cycliques = VE + VR
Ressources cycliques = DCT – Dettes financières

Nous calculons ci-après les besoins en fonds de roulement


de la SIFORCO de 2010 à 2014.

Tableau n°11 : Besoins en fonds de roulement de la SIFORCO en millions de


franc constant de 200 à 2014
Années 2010 2011 2012 2013 2014
Eléments
I. Emplois cycliques
1. VE 12.459 12.999 6.976 9.249 8.448
2. VR 61.899 72.932 7.173 6.046 2.456
3. EC 74.358 85.931 14.149 15.295 10.904
II. Réssources cycliques
1. DCT 15.910 14.623 13.011 13.655 10.160
2. Dettes financières 6.833 6.646 4.928 5.449 2.067
Emprunt à C.T 5.369 5.016 2.180 4.748 --
Découvert bancaire 1.464 1.630 2.748 701 643
Banque crédit -- -- -- -- 157
d’escompte
Banque crédit de -- -- --a -- 1.267
trésorerie
3. R.C 9.077 7.977 8.083 8.206 8.093
III. BFR 65.281 77.954 6.066 7.089 2.811
IV. BFR 15.722 12.673 -17.354 1.023 -4278
Source : Tableau élaboré par nous-mêmes à partir des bilans condensés déflaté

Ce tableau nous retrace l’évolution des besoins en fonds de


roulement de la SIFORCO de 2010 à 2014 en millions de francs constant.
Il s’en dégage que le BFR sont passées de 65.281 millions
de Fc en 2010 à 2.811 millions de Fc. Ce qui dénote soit une bonne maitrise des
besoins cycliques au cas où l’activité économique de l’entreprise aurait gardé
son ampleur normale, soit une baisse d’activité économique de l’entreprise.
Concernant l’analyse de besoins en fonds déroulement, nous constatons que la
SIFORCO à terminer chaque exercice BFR positif ce qui signifie que son cycle
d’exploitation n’a pas été capable de générer des ressources financières
suffisantes pour couvrir les emplois. Il faut chaque fois recourir au fonds
déroulements net et/ou aux dettes financières à court terme pour combler le
déficit.
4.5.3 Trésorerie
4.5.3.1 trésorerie à terme ou à échéance
66

Formule
VR+ VD− AAF
Ratio¿
DCT − AAF
Nous calculons ci-après le ratio de trésorerie à terme ou à
échéance de la SIFORCO de 2010 à 2014.
Tableau n°12 : trésorerie à terme ou à échéance de la SIFORCO de 2010 à 2014
Années 2010 2011 2012 2013 2014
Eléments

1. VR 61.899 72.932 7.173 6.046 2.456


2. VD 595 51 33 373 52
3. AAF 340 377 234 455 299
4. VR+VD˗AAF 62.154 72.606 6.972 5.964 2.209
5. DCT 15.910 14.623 13.011 13.655 10.160
6. AAC 17 1 36 11 154
7. DCT- AAC 15.893 14.622 12.975 13.644 10.006
8. Ratio 3,91 4,97 0,54 0,44 00,22
Source : Tableau élaboré par nous-mêmes à partir des bilans condensé déflatés.

Le tableau ci-dessus nous donne l’évolution du ratio de la


trésorerie à terme ou à échéance de la SIFORCO de 2010 à 2014.

De manière générale, il en ressort que l’évolution de ce ratio


est forte à la baisse. Il est passé de 3,91 en 2010 à 0,22 en 2014, soit une
régression de 3,69 S’est révélée moins à moins capables d’honorer ses
engagements à court terme avec les réalisables et les disponibles. En 2010 et
2011 la SIFORCO avait étalé au grand jour sa solvabilité à court terme. Le ratio
de trésorerie à terme à l’issus des deux années était très satisfaisant, par ce que
largement supérieur à 1. C’est plutôt à partir de 2012 que la situation s’est
fortement détériorée. Tous les trois ratios sont restés en deçà de 1.

4.5.3.2 Trésorerie immédiate ou à vue


Formule
VD
Ratio ¿
DCT −AAC

Nous calculons ci-après le ratio de la trésorerie immédiate


ou à vue de la SIFORCO de 2010 à 2014.

Tableau n°13 : immédiate ou à vue de la SIFORCO de 2010 à 2014


Années 2010 2011 2012 2013 2014
Eléments

1. VD 595 51 33 373 52
2. DCT – AAC 15.893 14.622 12.975 13.644 10.006
3. Ratio 0,037 0,003 0,003 0,027 0,005
67

Source : Tableau élaboré par nous – mêmes à partir du tableau n°12.

Il se dégage de ce tableau que la SIFORCO n’a pas été


mesure de rembourser la totalité des dettes à court terme avec les valeurs
disponibles. Aucun ratio n’a atteint même le seuil minimal de 0,25 que la
gestion financière considère comme admissible.
La situation de la trésorerie à vue de cette entreprise est
donc restée préoccupante durant la période sous étude.
4.5.3.3 Trésorerie nette
Formules
1. TN = FRN – BFR
2. TN = T.A – T.P
Nous calculons ci-après la trésorerie nette de la SIFORCO de 2010 à
2014.
Tableau n°14 : Trésorerie nette de SIFORCO de 2010 à 2014 en millions de franc
constant
Années 2010 2011 2012 2013 2014
Eléments
I. Trésorerie nette
1. FRN 59043 71359 1171 2013 796
2. BFR 65281 77954 6066 7089 2811
3. T.A -6238 -695 -4895 -5076 -2015
II. Trésorerie nette
1. T.A 595 51 33 373 52
2. T.P 6833 6646 4928 5449 2067
3. T.N -6238 -6595 -4895 -5076 -2015
Source : Tableau élaboré par nous-mêmes à partir des bilans condensés déflatés et des tableaux n°7 et 11.

Le tableau ci-haut nous donne la situation de la trésorerie


nette de la SIFORCO de 2010 à 2014 en millions de franc constant.

Il s’en dégage que la trésorerie nette de cette entreprise est


resté négative de bout en bout. Le fonds de roulement net n’a pas suffi à
financer des besoins en fonds de roulement. Ce cas défigure veut simplement
dire les actifs fixes ont été intégralement financés par de capitaux permanents,
mais l’excédent de ces ressources à long terme n’a pas permis de couvrir la
totalité des besoins en fonds de roulement, ce qui a entrainé une trésorerie nette
négative.

La SIFORCO a donc fait recours aux dettes financières à


court terme pour financer une partie de son cycle d’exploitation au fond, cette
situation n’a pas du tout inquiétante et reflète la réalité de la plupart des
entreprises. Elle était devenue préoccupante en 2011 lorsque la part de la
trésorerie négative avait augmenté hauteusement qu’en cette année la
SIFORCO à pratiqué une bonne stratégie financière. Elle a réussi à augmenter
très significativement ses capitaux permanents.
68

4.5.4 Liquidité
Formules
AC
1. Ratio de liquidité générale =
DCT
VR+ VD− AAF
2. Ratio de liquidité réduite =
DCT − AAC
VD
3. Ratio de liquidité immédiate =
DCT −AAC
Nous calculons ci-après le ratio de liquidité de la SIFORCO de 2010 à
2014.
Tableau n°15 : liquidité de la SIFORCO de 2010 à 2014
Années 2010 2011 2012 2013 2014
Eléments
I. Liquidité générale
1. A.C 74953 85982 14182 15668 10956
2. DCT 15910 14623 13011 13655 10160
3. Ratio 4,71 5,88 1,09 1,15 1,08
II. Liquidité réduite
1. VR+VD - AAF 62154 72606 6972 5964 2209
2. DCT – AAC 15893 14622 12975 13644 10006
3. Ratio 3,91 4,97 0,54 0,44 0,22
III. Liquidité immédiate
1. VD 595 51 33 373 52
2. DCT – AAC 15893 14622 12975 13644 10006

3. Ratio 0,037 0,003 0,003 0,027 0,005


Source : tableau élaboré à partir des bilans synthétiques déflatés et du tableau n°12

Au regard de ce tableau, il apparait que seul le ratio de


liquidité générale est satisfaisant bien qu’affichant un profil décroissant il est
resté supérieur au seuil minimal de 1 prouvant ainsi la solvabilité à court terme
de la SIFORCO.

Par contre, le ratio de liquidité réduite est satisfaisant en


2010 et 2011. Il s’est détérioré à partir de 2012.

Quant au ratio de liquidité immédiate, il est resté trop faible


durant la période étudiée.
69

4.5.5 Solvabilité
Formule
Total Bilan
Ratio =
Total Dettes

Nous calculons ci-après le ratio de solvabilité de la SIFORCO de 2010 à


2014.
Tableau n°16 : Solvabilité de la SIFORCO de 2010 à 2014
Années 2010 2011 2012 2013 2014
Eléments

1. VD 595 51 33 373 52
2. DCT – AAC 15.893 14.622 12.975 13.644 10.006
3. Ratio 0,037 0,003 0,003 0,027 0,005
Source : Tableau élaboré par nous – mêmes à partir des bilans condensés déflatés.

Le tableau ci-dessus nous indique l’évolution du ratio de


solvabilité de la SIFORCO de 2010 à 2014.

Il s’en dégage que la SIFORCO n’a prouvé aucune fois sa


solvabilité. Le ratio calculé à cet effet est resté en deçà du seuil minimal de 1.
Ce qui nous fait dire à cette allure, cette entreprise sera obligée de fermer et
certains créanciers risquent de ne pas rentrer dans leurs droits.

4.5.6 Indépendance financière


Formule :
capitaux propre x 100
Ratio =
total passif
Tableau n°17 : indépendance financière de la SIFORCO de 2010 à 2014
Années 2010 2011 2012 2013 2014
Eléments

1. CAP PR -62443 -62228 -61659 -67510 -74637


2. Total Passif 80983 9452 22571 20436 14598
3. Ratio -77% -66% -273% -330% -511%
Source : tableau élaboré par nous – mêmes à partir des bilans condensés déflatés.

Au regard de ce ratio, il apparait clairement que la


SIFORCO n’est financièrement indépendante. Les pertes accumulées ont fini
par noyer le capital social et les autres ressources financières finalement, elles
ont données lieu à un capital propre négatif.
70

4.5.7 Dépendance financière


Formule :
capitaux étrangers x 100
Ratio =
total passif

Tableau n°18 : Dépendance financière de la SIFORCO de 2010 à 2014


Années 2010 2011 2012 2013 2014
Eléments

1. Cap étrangers 143426 156754 84230 87946 89235


2. Total Passif 80893 94526 22571 20436 14598
3. Ratio 177% 166% 373% 430% 611%
Source : tableau élaboré par nous – mêmes à partir des bilans condensés déflatés.

Le constat qui se dégage de l’observation du niveau très


élevé du ratio de dépendance financière est que la SIFORCO est totalement
dépendante du financement extérieur. Bien sûr, il ne pouvait en être autrement
car elle ne dispose pas des ressources propres.
71

4.6 Analyse de la rentabilité


4.6.1 Rentabilité commerciale
Formules :
RBE x 100
 Marge brute sur chiffre D’affaires = chiffre d ' affaire
RNE x 100
 Marge nette sur chiffre d’affaire = chiffre d ' affaire

Nous calculons ci-après la rentabilité commerciale de la


SIFORCO de 2010 à 2014

Tableau n°19 : Rentabilité commerciale de la SIFORCO de 2010 à 2014


Années 2010 2011 2012 2013 2014
Eléments
I. marge brute
sur ch. D’aff.

1. Cap étrangers -3286 1053 -489 -5545 -5596


2. Total Passif 20778 20856 10927 10577 10279
3. Ratio -15,81% 5,05% -4,48% -52,43 -54,44%
II. Marge nette
sur ch. D’aff.

1. RNE -10084 -2342 -3512 -9081 -6575


2. Ch. Aff 20778 20856 10927 10577 10279
3. Ratio -48,53% -11,23% -32,14% -85,86% -63,97%
Source : Tableau élaboré par nous – mêmes à partir des comptes de résultat de la
SIFORCO.

Ce tableau nous retrace l’évolution des ratios de rentabilité


commerciale de la SIFORCO de 2010 à 2014. Deux ratios mis exergue. Il s’agit
de la marge brute sur chiffre d’affaires et de la marge nette sur chiffre
d’affaires.
Au regard des valeurs trouvées, nous constatons que la gestion
d’exploitation de la SIFORCO n’est pas efficace. La marge brute sur le chiffre
d’affaire a enregistré un ratio de 5,05% en 2011. Partout ailleurs la situation est
catastrophique. L a situation est plus grave avec le ratio expressif de la
marge nette sur les chiffres d’affaires. Ce qui pose la problématique de
l’efficacité des stratégies commerciales et de l’analyse de la structure du coût de
revient.
72

4.6.2 Rentabilité économique (ROI)


Formule
EBIT x 100
1. ROI =
Total Actif
2. EBIT = résultat avant impôt + charge financières
Nous calculons ci-après la rentabilité économique de la
SIFORCO de 2010 à 2014

Tableau n°20 : Rentabilité économique de la SIFORCO de 2010 à 2014


Années 2010 2011 2012 2013 2014
Eléments

1. Res. Av. impôt -10014 -2332 -3029 -6499 -Z7456


2. Ch. Finales 364 835 708 731 676
3. EBIT -9650 -1497 -2321 -5768 -6780
4. Total actif 80983 94023 22694 202768 14823
5. ROI -11,92% -1,59% -10,23% -27,77% -45,74%
Source : Tableau élaboré par nous – mêmes à partir des comptes des résultats de la
SIFORCO.

Nous relevons également ici inefficacité de la LSIFORCO à


rentabiliser les capitaux économiques investis, le ratio de rentabilité
économique est resté négatif de bout à bout. C’est une conséquence logique de
la négativité du résultat net d’exploitation.

4.6.3 Rentabilité financière (ROI)


Résultat net x 100
Formule : ROE =
capitaux propres

Nous calculons ci-après la rentabilité financière de la


SIFORCO de 2010 à 2014.

Tableau n°21 : Rentabilité financière de la SIFORCO de 2010 à 2014


Années 2010 2011 2012 2013 2014
Eléments

1. Res. Net -10035 -2354 -3040 -6614 -7353


2. Cap. Propres -62443 -61943 -61994 -68608 -75781
3. Ratio 16,07% 3,80% 4,90% 9,64% 9,70%
Source : Tableau élaboré par nous – mêmes à partir des bilans non déflatés de la
SIFORCO
73

Bien que le ratio calculé soit positif, la rentabilité financière


de la SIFORCO n’est pas appréciable.
Le résultat net après impôt qu’en est indicateur par
excellence est resté négatif durant toute la période. Le signe positif du ratio est
dû simplement à la fraction.

4.6.4 Rentabilité selon le critère de la valeur ajoutée


« La valeur ajoutée brute exprime une création de valeur ou
l’accroissement de valeur que l’entreprise apporte aux biens et aux services en
provenance des tiers pour cette production »(5)(5)

De la valeur ajoutée un certain nombre de ratios peuvent être


calculés.

4.6.1 Rentabilité sociale


Formule :
charges salariales x 100
Ratio =
valeur ajoutée

Tableau n°22 : Rentabilité sociale de la SIFORCO de 2010 à 2014


Années 2010 2011 2012 2013 2014
Eléments
1. Ch. Sal. 4880 5121 3915 2029 2568
2. V.A 4353 1878 2701 -162 -3028
3. Ratio 112, 11% 272, 68% 144,95% -1252, 47% -84, 81%
Source : Tableau élaboré par nous-mêmes à partir des comptes de résultat de la SIFORCO

Ce tableau nous donne l’évolution du ratio indicatif de la


rentabilité sociale de la SIFORCO de 2010 à 2014.

Il s’en dégage que les charges salariales ont été largement


supérieures à la valeur ajoutée. Deux hypothèse ses peuvent être, envisagées :
soit les salaires sont élevés, soit l’effectif du personnel est important.

(5)(5)
G. DEPALLENS et J.P JOBAR : Gestion financière de l’entreprise, 11ème édition, éd. SIREY, paris, 1997 P.461
74

4.6.4.2 Part du capital physique


Formule :
D otation aux amortissements x 100
Ratio =
V aleur ajoutée

Tableau n°23 : Part du capital dans le valeur ajoutée de la SIFORCO de 2010 à 2014
Années 2010 2011 2012 2013 2014
Eléments

1. Dot. Aux Amort. 7074 3395 3023 3535 979


2. Val. Ajoutée 4353 1878 2701 -162 -3028
3. Ratio 162,51% 180,78% 111,92% -2182,10% -32,33%
Source : Tableau élaboré par nous – mêmes à partir des comptes des résultats de la
SIFORCO.

Il se dégage de ce tableau que le ratio du capital physique est


positif durant les trois premières années et négatif pendant les deux derniers
années.

4.6.4.3 Part des pouvoirs publics


Formule :
impôtset taxes x 100
Ratio =
valeur ajoutée

Tableau n°24 : Part des pouvoirs publics dans la valeur ajoutée de la SIFORCO
de 2010 à 2014
Années 2010 2011 2012 2013 2014
Eléments

1. Impôts et Taxes 2981 3217 1142 1371 1315


2. Val. ajoutée 4353 1878 2701 -162 -3028
3. ratio 68,48% 171, 30% 42,28% -846,30% -43,43%
Source : Tableau élaboré par nous – mêmes à partir des comptes des résultats de la
SIFORCO.

Il se dégage de ce tableau que la valeur ajoutée a permis de


rémunérer les pouvoirs publics durant les deux dernières années la valeur
ajoutée n’ a pas existé.
75

4.6.4.4 Part des capitaux étrangers


Formule :
Charge financières x 100
Ratio =
valeur ajoutée

Tableau n°25 : Part des capitaux étrangers dans la valeur ajoutée de la


SIFORCO de 2010 à 2014
Années 2010 2011 2012 2013 2014
Eléments

1. char. Financière 364 835 708 731 676


2. Val. ajoutée 4353 1878 2701 -162 -3028
3. ratio 8,36% 44,46% 26,21% -451,23% -22,32%
Source : Tableau élaboré par nous – mêmes à partir des comptes des résultats de la
SIFORCO.
Nous constatons, au regard des valeurs trouvées de 2010 à 2012 que la
SIFORCO consacre tout de même une part significative de la valeur ajoutée à la
rémunération des capitaux étrangers.
4.7 Autofinancement et cash-flow
4.7.1 Autofinancement
4.7.1.1 Autofinancement de maintien
L’autofinancement de maintien comprend les dotations aux
amortissements et provision diminués des reprises sur amortissements et
provision.
Nous calculons ci-après l’autofinancement de maintien de la SIFORCO
de 2010 à 2014
Tableau n°26 : Autofinancement de maintien de la SIFORCO de 2010 à 2014 en
millions de Fc
Années 2010 2011 2012 2013 2014
Elements

1. Dot. Aux Amort. 7074 3395 3023 3535 979


2. Rep. Sur Amort. 275 0 0 0 0
3. Autofinancement 6799 3395 3023 3535 979
4. Coéf. Défl. 1 1,0046 0,9946 0,9840 0,9892
5. Autofin. Déflaté 6799 3411 3007 3478 968
Source : tableau élaboré par nous – mêmes à partir des comptes des résultats de la
SIFORCO.

Ce tableau nous donne l’évolution de l’autofinancement de


maintien de la SIFORCO en millions de franc courent et constant de 2010 à
2014.
76

Au regard de ce montant, nous constatons que


l’autofinancement calculé affiche un profil décroissant. Mais son existence
signifie que la SIFORCO était par venue durant la période sans étude à dégager
une trésorerie potentielle capable de maintien son capital technique.

4.7.1.2 Autofinancement de croissance


L’autofinancement de croissant est représenté au passif du
bilan par tous les comptes de prolongement du capital.

Nous calculons ci-après, l’autofinancement de croissance de


la SIFORCO de 2010 à 2014.

Tableau n°27 : Autofinancement de croissance de la SIFORCO en millions de Fc


de 2010 à 2014
Années 2010 2011 2012 2013 2014
Eléments

1. cap. Propres de
l’exercice -62443 -62228 -61659 -67510 -74637
2. cap. Propres de
l’exercice précédent -47786 -62443 -62228 -61659 -67510
3. Autofin. De croiss -14657 215 569 -5851 -7127
Source : Tableau élaboré par nous – mêmes à partir des bilans condensés déflatés.

Le tableau ci-dessus nous donne l’évolution de


l’autofinancement de croissance de la SIFORCO en millions de franc constant
de 2010 à 2014.

Au regard des montants calculés il ressort que


l’autofinancement de croissance est passé de – 14657 millions Fc en 2010 à -
7.127 millions de Fc en 2014, soit un accroissement de 7.530 millions de Fc. Ce
qui est tout de même appréciable.

Mais l’analyse par année révèle que la SIFORCO n’a été


capable de dégager une trésorerie potentielle pour sa croissance qu’en 2011 et
2012, années à l’issus de quelle l’autofinancement de croissance s’est chiffré à
215 millions et 569 millions de Fc respectivement en 2010, 2013 et 2014
l’autofinancement de croissance a été négatif. Le patrimoine réel n’a connu une
croissance. Bien au contraire les pertes réalisées ont appauvri l’entreprise.
77

4.7.1.3 Autofinancement total


L’autofinancement total est égal à la somme de
l’autofinancement de maintien et de l’autofinancement de croissance.

Nous calculons ci-après l’autofinancement total de la


SIFORCO de 2010 à 2014.

Tableau n°28 : Autofinancement total de la SIFORCO en millions de franc


constant de 2010 à 2014
Années 2010 2011 2012 2013 2014
Eléments

1. Autof. De maitien 6799 3411 3007 3478 968


2. Autof. De croissant -14657 215 569 -5851 -7127
3. Autof. Total -7858 3626 3576 -2373 -6159
Source : Tableau élaboré par nous – mêmes à partir des tableaux n°26 et 27.

Au regard de ce tableau nous remarquons que


l’autofinancement total a été négatif en 2010, 2013 et 2014. Cette situation est
concutive à l’importance de l’autofinancement négatif des années. Par contre en
2011 et 2012, la situation a été satisfaisante. L’activité économique de la
SIFORCO a effectivement généré un autofinancement total.

Qu’à cela ne tienne, l’autofinancement total est passé de -


7858 millions de Fc en 2010 à -6159 millions de Fc en 2014, soit un
accroissement de 1699 millions de Fc.
78

4.7.2 Cash-flow
4.7.2.1 Cash-flow brut
Formule : CFR= Résultat net de l’exercice
+ Moins-values des cessions d’immobilisations
- Plus-values des cessions d’immobilisations
- Subsides en capital amortis
+ Dotation aux amortissements et provisions
- Reprises sur amortissements et provisions
X
Tableau n°29 : Cash-flow Brut de la SIFORCO en millions de Fc de 2010 à 2010
Années 2010 2011 2012 2013 2014
Eléments
1. Rés. Net de l’exercice -10035 -2354 -3040 -6614 -7353
2. Plus-values de cession d’immobilisa 70 9 483 2581 0
3. Dotation aux Amort 7074 3395 3023 3535 979
4. Repr. Sur Amort et provision 275 0 0 0 0
5. CFB en Franc constant -3306 1032 -500 5660 -6374
6. Coef. Défl. 1 1,0046 0,9946 0,9840 0,9892
7. CFB en franc constant -3306 1037 -497 -5569 -6305
Source : Tableau élaboré par nous – mêmes à partir des TFR et comptes des résultats de la SIFORCO.

Le tableau nous retrace l’évolution du cash-flow brut de la


SIFORCO de 2010 à 2014 e millions de franc courant et constant.

Il s’en dégage que s’est seulement en 2011 que la


SIFORCO a prouvé sa capacité à générer des ressources internes, partant
ailleurs, le cash-flow brut négatif indiquant par là un excédent des charges
décaissables sur les produits encaissables.
79

4.7.2.2 Cash-flow d’activité (CFA)


Formules
1. CFA= EBIT – Δ BFR – Impôt sur le bénéfice
2. EBITDA= EBIT + Dotations aux amortissements – reprise sur amortissement

A. Calcul de EBITDA
1. Tableau de calcul de EBITDA
Années 2010 2011 2012 2013 2014
Eléments
1. EBIT -9650 -1497 -2321 -5768 -6780
2. Dotations 7074 3395 3023 3535 979
3. Reprises 275 0 0 0 0
4. EBITADA en franc courant -2851 1898 702 -2233 -5801
5. Coéf. Déflaté 1 1,0046 0,9840 0,9840 0,9892
6. EBITADA en franc constant -2851 1907 -2197 -2197 -5738
Source : Tableau élaboré par nous-mêmes à partir du tableau n°20 et des comptes des résultats de la
SIFORCO.

B. Calcul de la variation des besoins en fonds de roulement


Tableau de calcul de la variation des BFR en millions de franc constant de 2010 à 2014
Années 2010 2011 2012 2013 2014
Eléments
1. BFR de l’exercice 65281 77954 6066 7089 2811
2. BFR de l’exercice
Précédent 39690 65281 77954 6066 7089
3. ΔBFR 25591 12673 -71888 1023 -4278
Source : Tableau élaboré par nous – mêmes à partir du tableau n°11.

C. Cash-flow d’activité
Tableau n°30 : Cash-flow d’activité de la SIFORCO en millions de franc constant
de 2010 à 2014
Années 2010 2011 2012 2013 2014
Eléments
1. EBITDA -2851 1907 698 -2197 -5738
2. Δ BFR 25591 12673 -71888 1023 -4278
3. Impôt sur le Bénéf. 21 22 11 112 102
4. CFA -284631 -10788 72575 -3332 -1562
Source : Tableau élaboré par nous – mêmes à partir du tableau de calcul de l’EBITDA et de la
variation de BFR et des comptes des résultats de la SIFORCO.

Il ressort de ce tableau que la SIFORCO a enregistré un


cashflow d’activité positif en 2012. Ce qui dénote ‘une bonne gestion du cycle
d’exploitation et un bon signe en rapport avec le potentiel d’autofinancement
des investissements nouveaux. En même temps, il nous fournit indication
précise sur la capacité qu’avait la SIFORCO à couvrir le remboursement
80

d’emprunt et à procéder à de nouveaux investissements sans faire appel au


financement extérieur.
Par contre en 2010, 2012, 2013 et 2014 le Cash-flow
d’activité a été négatif faisant ainsi apparaitre une situation critique de liquidité
à laquelle la SIFORCO était confrontée.

4.7.2.3 Cash-flow de financement (CFF)


Formule :
CCF= Δ capital social
+ Δ dettes à court terme
+ Δ dettes financières à court terme
- Charges financières
- Dividendes

A. Variation du capital social


Tableau de calcul
Années 2010 2011 2012 2013 2014
Eléments
1. Cap social de
l’exercice N 4790 4790 4790 4790 4790
2. Cap social de
l’exercice N-1 4790 4790 4790 4790 4790
3. Δ Capital 0 0 0 0 0
Source : Tableau élaboré par nous – mêmes à partir des bilans de la SIFORCO.

B. Variations des dettes à Long terme


Tableau de calcul
Années 2010 2011 2012 2013 2014
Eléments
1. DLT de l’exercice 127516 141480 7166 75499 80288
2. DLT de l’exercice précédent 106026 127516 141480 71606 75499
3. Δ DLT 21490 13964 -69874 3893 4789
Source : Tableau élaboré par nous-mêmes à partir des bilans de la SIFORCO.

C. Variations des dettes à court terme


Tableau de calcul
Années 2010 2011 2012 2013 2014
Eléments
1. Dettes fin. de l’exercice 6833 6616 4955 5537 2099
2. Dettes fin. de l’exercice précédent 2097 6833 6616 955 5537
3. Δ dettes financières 4736 -217 -1661 582 -3438
4. Coéf. Déflaté 1 1,0046 0,46 0,9840 0,9892
5. Δ dettes finan. Déflatée 4736 -218 16652 573 -3401
81

D. Cash-flow de financement
Tableau n°31 : Cash-flow de financement de la SIFORCO en millions de franc
constant de 2010 à 2014
Années 2010 2011 2012 2013 2014
Eléments
1. Δ DLT 21490 14028 -69497 3831 4737
2. Δ D. fin. à CT 4736 -218 -1652 573 -3401
3. charge financières 364 839 704 719 669
4. Dividende 0 0 0 0 0
5. CFF 25862 12971 -718553 3685 667
Source : Tableau élaboré par nous-mêmes à partir des bilans et comptes des résultats de la SIFORCO.

Il ressort de ce tableau que la SIFORCO a contacté des


dettes à long et moyen terme en 2010, 2011, 2013 et 2014. Elle en a remboursé
en 2012. Elle a contacté également des dettes financières à court terme en 2010
et 2013. Elle en a aussi remboursé en en 2011, 2012 et 2014 la SIFORCO a
payé des charges financières mais n’a pas distribué des dividendes parce que le
résultat net de l’exercice était chaque année négatif.

Tout compte fait, la SIFORCO a enregistré sauf en 2012, un


excédent des ressources financières sur les emplois financiers. C’est ce
qu’indique le cash-flow de financement calculé.

4.7.2.4 Cash-flow net


Formule
CFN= VDN – VDN-1
Tableau n°32 : Cash-flow net de la SIFORCO en millions de franc constant de
2010 à 2014
Années 2010 2011 2012 2013 2014
Eléments
1. VD de l’exercice 595 51 33 379 53
2. VD de l’exercice précédent 97 595 51 33 379
3. CFN en franc courant 498 -544 -18 346 -326
4. Coéf. Déflaté 1 1,0046 0,946 0,9840 0,9892
5. CFN en franc constant 498 -547 -18 340 -322
Source : Tableau élaboré par nous-mêmes à partir des bilans de la SIFORCO.

Il parait que la trésorerie active de la SIFORCO s’est


amélioré en 2010 et 2013 et s’est retiré en 2011, 2012 et 2014
82

4.7.2.5 Free cash-flow (FCF)


Formule
FCF = CFN – CFF

Tableau n°33 : Free cash-flow de la SIFORCO en millions de franc constant de


2010 à 2014
Années 2010 2011 2012 2013 2014
Eléments
1. CFN 498 -547 -18 340 -322
2. CFF 25862 12971 -71853 3685 667
3. FCF -25364 -13518 71835 -3345 -989
Source : Tableau élaboré par nous-mêmes à partir des tableaux n°31 et 32.

Hormis le free cash-flow de 2012, les autres free cash-flow indiquent que la SIFORCO
n’avait pas disposé d’assez de liquidités pour financer les investissements prévus il
traduisent les montants qui manquent pour faire face aux investissements.

4.7.2.6 Cash-flow d’investissement


Formule :
CFI= FCF – CFA

Tableau n°34 : Cash-flow d’investissement de la SIFORCO en millions de franc


constant de 2010 à 2014
Années 2010 2011 2012 2013 2014
Eléments
1. CFF -25364 -13518 71835 -3345 -989
2. CFA -28463 -10788 72575 -3332 -1562
3. CFI 3099 -2730 -740 -13 573
Source : tableau élaboré par nous-mêmes à partir des tableaux n°30 et 33.

Il se dégage de ce tableau que la SIFORCO a enregistré un


cash-flow d’investissement positif en 2010 et 2014 et un cash-flow
d’investissement négatif en 2011, 2012 et 2013.

Le cash-flow négatif signifie qu’après avoir encaissé lors de


la cession d’une partie d’actifs fixes et après avoir décaissé las de l’acquisition
de nouvelles immobilisations, la différence entre ces deux flux s’est révélée
négatif.

Par contre, le cash-flow d’investissement traduit la situation


inverse. Les recettes issues de la cession d’immobilisation ont été supérieures
aux dépenses engagées pour l’acquisition de nouvelles immobilisations.
83

4.8 Résultat du diagnostic financier


Le diagnostic financier que nous venons de faire a porté sur
les bilans et les comptes de résultat de la SIFORCO pour la période allant de
2010 à 2014.

L’analyse financière des bilans nous a permis d’examiner


l’équilibre financier et l’aptitude financière de la SIFORCO à faire face à ses
engagements à court et long terme.

L’analyse financière des comptes de résultat nous a donné


l’opportunité d’apprécier la rentabilité de cette entreprise. S’agissant de
l’analyse financière des bilans, les observations suivantes ont été relevées :
1. Le fonds de roulement net est resté positif durant la période. Ce qui
nous a fait dire que la SIFORCO a su préserver son équilibre
financier pendant les cinq années.
2. Le cycle d’exploitation n’a pas été en mesure de générer des
ressources supérieures aux emplois. Cette situation a donné a un
besoin en fonds de roulement que la SIFORCO à financer par le
fonds de roulement net pour partie et par les dettes financières à
court terme par partie. Ce qui a engendré une trésorerie nette
négative. Au fond, cette stratégie de financement n’est pas du tout
inquiétante et reflété la réalité de la plus part des entreprises
industrielles. Mais pour le cas de la SIFORCO, elle était devenue
préoccupante en 2011 lorsque la part de la trésorerie nette négative
avait augmenté. Heureusement qu’en cette année la SIFORCO avait
réussi à augmenter très significativement ses capitaux permanents.
3. La trésorerie à terme était satisfaisante en 2010 et 2011 avec un
ratio de 3,91 et 4,97 respectivement. Elle s’est effondrée à partir de
2012 où le ratio est tombé en deçà de 1
4. Le ratio de solvabilité est resté inférieur à 1 étalant aussi au grand
jour l’insolvabilité de la SIFORCO
5. La structure financière de la SIFORCO est littéralement dominée
par les capitaux étrangers. Tous les ratios de dépendance financière
sont restés largement supérieurs à 100%

En ce qui concerne des comptes de résultat, tous les


indicateurs presque sont au rouge. La SIFORCO n’est pas rentable sur le plan
commercial, économique et financière. Quant à l’autofinancement, la
SIFORCO est parvenue durant la période sous étude à dégager une trésorerie
potentielle capable de maintenir son capital technique.
84

L’autofinancement de croissance n’a pas été satisfaisant, le


même constat a été fait sur les différents cash-flows de manière globale.

4.9 Recommandation
A la lumière de tout ce qui vient d’être évoqué, les
recommandations suivantes peuvent être formulées à l’endroit des dirigeants de
la SIFORCO :
1. S’ils croient encore à l’avenir de leur entreprise, qu’ils demandent
aux actionnaires d’augmenter très significativement le capital social
de manière à amortir les pertes cumulées
2. Que la vitesse de rotation des stocks soit accélérée dans la mesure
du possible et que la politique de recouvrement des créances
commerciales soit révisée afin de réduire les emplois cycliques.
3. La structure du coût de revient doit être revisitée afin d’élaguer les
charges inutiles s’il n’est pas possible d’accroitre le chiffre d’affaire
et d’autres produits d’exploitation.
4. Au cas où la proposition relative à l’augmentation du capital en
espèces par les anciens actionnaires ne serait pas évidente, ces
derniers peuvent accepter d’ouvrir le capital à certains créances qui
le couvraient. Dans ce cas, le niveau de l’endettement diminuerait
et les capitaux propres redeviendraient positifs.
85
86

CONCLUSION
Nous voici au terme de notre mémoire, il a porté sur le
diagnostic financier de la SIFORCO de 2010 à 2014.

Pour le rédiger, nous avons subdivisé son contenu en deux


parties. La première intitulée Approche théorique de l’étude a comporté deux
chapitres. La première a traité de généralités sur le diagnostic tandis que le
deuxième a été consacré aux indications de structure financière de la rentabilité,
à l’autofinancement et cash-flow.
La deuxième partie intitulée approche pratique de l’étude a
présenté la SIFORCO dans son premier chapitre et a fait le diagnostic financier
de la SIFORCO de 2010 à 2014 dans son deuxième chapitre.

En rédigeant ce mémoire nous étions conduits par une seule


préoccupation : faire le point sur la santé financière de la SIFORCO afin de
détecter les difficultés financières aux quelles cette entreprise confrontée et
proposer d’éventuelles solution, cette préoccupation a donné lieu à trois
questions majeurs, à savoir :
1. Comment se présente la structure financière de la SIFORCO ? est-
elle dominée par les fonds propres ou par capitaux étrangers ?
2. Quelle analyse peut-on faire de l’évolution des indicateurs de
l’équilibre financier ?
3. Qu’en est-il de a rentabilité et de la capacité d’autofinancement de a
SIFORCO ?

A cet effet, nous avons émis les hypothèses suivantes :


1. La structure financière de la SIFORCO est dominée par les fonds
propres
2. L’évolution des indicateurs de l’équilibre financier est appréciable
3. La SIFORCO est globalement rentable et sa capacité
d’autofinancement satisfaisante.

Après analyse financière des bilans et des comptes de


résultats, aucune hypothèse n’a été vérifiée.

La structure financière de la SIFORCO est dominée par


l’endettement. Nous l’avons remarqué par le ratio de dépendance financière :
 177 % en 2010
 166 % en 2011
 373 % en 2012
 430 % en 2013
 611 % en 2014

La SIFORCO a préservé son équilibre financier durant la


période sans étude. Le fonds de roulement net qu’en est l’indicateur
d’appréciation par exercice est positif.
87

 59.043 millions de Fc en 2010


 71.359 millions de Fc en 2011
 1.171 millions de Fc en 2012
 2013 millions de Fc en 2013
 796 millions de Fc en 2014

Mais son évolution n’est pas appréciable. Elle est plutôt


baissière. La SIFORCO n’a pas été rentable commercialement,
économiquement et financièrement, tous les trois types de ratio sont restés
négatifs.
Années 2010 2011 2012 2013 2014
Eléments
Rentabilité commerciale -48,53% -11,23% -32,14% -85,86% -63,97%
Rentabilité économique -11,92% -1,59% -10,23% -27,77% -45,74%
Rentabilité financière -16,07% -3,80% 4,90% 9,64% 9,70%

Bien que le ratio de la rentabilité financière est positif, la


SIFORCO n’a pas su rentabiliser les capitaux propres les résultats net est resté
négatif de bout en bout. Cette situation est due à la simplification de deux
signes moins qu’apparaissent au numérateur et au dénominateur de la fraction.

La capacité de l’autofinancement n’a pas été prouvée. Elle a


été plus négative que positive.

Compte tenu de cet état de lieu nous suggérons une


augmentation très significative du capital social, accélération de la vitesse de
rotation de stocks si c’est possible une révision de la politique de recouvrement
des créances commerciales et une analyse rigoureuse de la structure du coût de
revient.
88

Dénomination de l’entreprise : Société Industrielle Et Forestière Du Congo


Sigle usuel : SIFORCO
N°RCCM : CD ONG/RCCM 13-B-0556 N° Impôt: A 0700517
Exercice clos le31/12/2014 Durée (en mois) 12

A-BILAN ACTIF
Réf. ACTIF Exercice N EX. N+1
Brut Amort./Prov Net
ACTIF IMMOBILISE(1)

AA Charges immobilisées ………………. ………………. ……………. ……………


AX Frais d’établissement ………………. ………………. …………… ……………
AY Charges à repartir ………………. ………………. …………… ……………
AC Primes de remboursement des ………………. ………………. …………… …………….
obligations

AD Immobilisation incorporelles ……………….. ……………….. …………… ……………


AE Frais de recherche et de développ. ……………….. ……………….. …………… ……………
AF Brevets, licences, logiciels ………………... ………………... …………… ……………
AG Fonds commercial ……………….. ……………….. …………… ……………
AH Autres immobilisations incorpor. 16 361 804 179 16 361 804 179 ……………. ……………

AI Immobilisation corporelles
AJ Terrains 162 425 378 ………………. 162 425 378 162 425 378
AK Bâtiments 30 768 706 447 30 021 597 031 747 109 416 812 464 033
AL Installations et agencements
AM Matériel 13 344 210 593 132 357 463 757 1806 746836 2660740 017
AN Matériel de transport 90 905 256 516 89 923 577 827 981 678 689 954 501 704

AP Avances et acomptes versés ……………….. ……………….. ……………. …………….


sur immobilisation

AQ immobilisations financières ……………….. ……………….. ……………. …………….


AR titres de participation ……………….. ……………….. ……………. …………….
AS autres immobilisation financières ……………….. ……………….. ……………. …………….

AW (1) dont H.A.O


Brut :………………./……………..
Net :…………….../……………….

AZ TOTAL ACTIF IMMOBILISE (I) 272 542 413113 688 44442704 3697960319 4846198811

Certifie sincère et conforme aux règles système comptable OHADA


Nom :…………………………………………………………………………………………….
Qualité : ………………………………………………………………………………………..
Signature – date : ………………………………………………………………………….
89

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BILAN ACTIF
Réf ACTIF Exercice N EX. N+1
. Brut Amort./Prov Net
AZ Report total actif immobilisé 272 542 403 113 26884442794 3697960319 4846198811
ACTIF CICULENT
BA Actif circulent H.AO ………………… …………… ................ …………….
BB Stocks
BC Marchandises ……………….. ……………. …………. …………….
BD Matières prem. Et autres approv. 5 098 546 349 …………….. 5098546349 4801307782
BE En cours ……………… ……………… …………….. …………….
BF Produits fabriqués 3 478 681 305 ……………… 3478681305 4597730149
BG Créances et emplois assimilés
BH Fournisseur, avances versées 301 854 143 …………… 301854143 457 151 288
BI Clients 780 342 829 …………… 780342829 632 006 657
BJ Autres créances 1 412 276 581 …………… 1412276581 5 055281388
BK TOTAL ACTIF CIRCULANT (II) 11 071 701 207 ……………. 11071701207 15543477264

BQ Titre de placement ……………….. …………….. ……………. …………….


BR Valeurs encaissé ……………… …………….. ……………. …………….
BS Banques chèques postaux, caisse 53 271 592 …………….. 53 271 592 379 036 332
BT TOTAL TRESORERIE-ACTIF (III) 53 271 592 …………….. 53 271 592 379 036 332
BU Ecart de conversion-actif (IV) ……………….. ……………. ……………. …………….
(perte probable de change)
BZ TOTAL GENERAL (I+II+III+IV) 283 667 375 912 268844442794 14822933118 20768712407

Certifie sincère et conforme aux règles système comptable OHADA


Nom :…………………………………………………………………………………………….
Qualité : ………………………………………………………………………………………..
Signature – date : ………………………………………………………………………….
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BILAN PASSIF
Réf PASSIF Exercice N Exercice N – 1
(avant répartition)
CAPITAUX PROPRES ET RESS. ASSIMIL
CA Capital 4 790 000 989 4 790 000 989
CB Actionnaires capital non appelé ……………………. …………………….
CC Primes et réserves …………………….. …………………….
CD Primes d’apport, d’émission, de fusion 19 559 214 086 19 559 214 086
CE Ecarts de réévaluation …………………….. ……………………..
CF Réserves indisponibles ……………………..
CG Réserves libres 92 957 548 897 86 343 624 967
CH Report à nouveau ± 7 353 488 880 6 613 923 929
CI Résultat net de l’exerc. (bénéf. + ou perte - ) …………………….. ……………………
CK Autres capitaux propres …………………….. ……………………
CL Subvention d’investissement …………………….. …………………….
CM Provision réglementées et fonds assimilés

CP TOTAL CAPITAUX PROPRES (I) 75 961 822 702 68 608 333 201
DETTES FIN. ET RESSOUR. ASSIMIL (1)

DA Emprunts 80 287 834 590 75 500 353 284


DB Dettes de crédit-bail et contrats assimilés ……………………. …………………….
DC Dettes financière diverses ……………………. …………………….
DD Provisions financières pour risques et charges ……………………. ……………………..
DE 2.3.1.1.1 Dont
HAO :………………/………………..

DF TOTAL DETTES FINANCIERES (II) 80 287 834 590 75 500 353 284
DG TOTAL RESSOURCES STABLES (I+II) 4 326 011 888 6 892 019 463

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Nom :…………………………………………………………………………………………….
Qualité : ………………………………………………………………………………………..
Signature – date : ………………………………………………………………………….
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BILAN PASSIF
Réf PASSIF Exercice N Exercice N+1
(avant répartition)
DG Report total ressources stables 4 326 001 888 6 892 019 463
PASSIF CIRCULANT
DH Dettes circul, H.A.O et ressource assimilées ……………………. …………………….
DI Clients avances reçus 156 093 138 11 182 979
DJ Fournisseurs d’exploitation 5 121 982 076 6 187 464 450
DK Dettes fiscales 1 390 766 434 1 014 458 538 538
DL Dettes sociales 97 410 406 46 625 734
DM Autres dettes 1 450 046 536 1 079 570 158
DN Risques provisionnés …………………….. ……………………...
DP TOTAL PASSIF CIRCULANT (III) 8 216 298 590 8 339 301 859
TRESORERIE PASSIF
DQ Banques, crédits d’escompte 159 717 070 ……………………
DR Banques, crédits de trésorerie 1 286 612 265 4 824 987 016
DS Banques découverts 653 160 955 712 404 069
DT TOTAL TRESORERIE PASSIF (IV) 2 099 490 290 5 537 391 085
DU Ecarts de conversion – passif (IV) 181 132 350 …………………..
(Grain probable de charge)
DZ TOTAL GENERAL (I+II+III+IV+V) 14 822 933 118 20 768 712 407

Certifie sincère et conforme aux règles système comptable OHADA


Nom :…………………………………………………………………………………………….
Qualité : ………………………………………………………………………………………..
Signature – date : ………………………………………………………………………….
92

Dénomination de l’entreprise : Société Industrielle Et Forestière Du Congo


Sigle usuel : SIFORCO
N°RCCM : CD ONG/RCCM 13-B-0556 N° Impôt: A 0700517
Exercice clos le31/12/2014 Durée (en mois) 12

B-COMPTE DE RESULTAT
Réf CHARGES Exercice N Exercice N – 1
ère
(1 Partie)
ACTIVITE D’EXPLOITATION

RA Achat de marchandises ……………………. ……………………..

RB - Variation de stocks ……………………. ……………………..


(marge brute sur matières voir TG)
RC Achats de matières et fournitures liées 3 570 103 372 4 640 943 746
RD -variation de stocks

RE Autres achats ……………………. ……………………..


RH - Variation de stocks (±) ……………………. ……………………..
RI Transports 2 561 278 429 4 912 468 972
RJ Service extérieurs 4 841 168 998 3 951 603 364
RK Impôts et taxes 1 315 129 989 1 371 332 422
RL Autres charges 536 519 118 2 311 474 756
(valeur ajoutée voir TN)
RP Charge de personnel (1) 2 568 181 280 2 028 727 458
RQ (excédent brut d’exploitation voir TQ)
RS Dotation aux amortissements et provisions 978 602 898 3 535 306 838

RW Total de charges d’exploitation 16 370 984 084 22 751 757556


(résultat d’exploitation voir TN)

Certifie sincère et conforme aux règles système comptable OHADA


Nom :…………………………………………………………………………………………….
Qualité : ………………………………………………………………………………………..
Signature – date : ………………………………………………………………………….
93

Dénomination de l’entreprise : Société Industrielle Et Forestière Du Congo


Sigle usuel : SIFORCO
N°RCCM : CD ONG/RCCM 13-B-0556 N° Impôt: A 0700517
Exercice clos le31/12/2014 Durée (en mois) 12

COMPTE DE RESULTAT
Réf PRODUITS Exercice N Exercice N – 1
ère
(1 Partie)
ACTIVITE D’EXPLOITATION

TA Ventes de marchandises …………………….. …………………….

TB MARGE BRUTE SUR MARCHANDISE ……………………... ……………………

TC Ventes produits fabriquées 10 279 022 051 10 576 346 766


TD Travaux, services vendus …………………….. …………………….
TE Production stockée (ou déstockages) 1 117 835 150 2 767 049 876
TG MARGES BRUTE SUR MATIERE

TH Produits accessoires …………………….. …………………….

TI CHIFFRE D’AFFAIRE
(TA+TC+TD+TH)……………/…………….
TJ (1) Dont à l’exportation…………./………….

TK Subvention d’exploitation ..…………………… …………………….


TL Autres produits 634 854 551 1 058 399 884

TN VALEUR AJOUTEE ;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ……………………... …………………….


TQ EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION ……………………... …………………….

TS Reprises de provision s
TT Transferts de charges

TW Total des produits d’exploitation 9 796 041 452 14 401 796 526
TX (RESULTAT D’EXPLOITATION) Bénéfice(+) ;
perte ( - )

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Nom :…………………………………………………………………………………………….
Qualité : ………………………………………………………………………………………..
Signature – date : ………………………………………………………………………….
94

Dénomination de l’entreprise : Société Industrielle Et Forestière Du Congo


Sigle usuel : SIFORCO
N°RCCM : CD ONG/RCCM 13-B-0556 N° Impôt: A 0700517
Exercice clos le31/12/2014 Durée (en mois) 12

COMPTE DE RESULTAT
Réf PRODUITS Exercice N Exercice N – 1
ème
(2 Partie)

RW Report total des charges d’exploitation 16 370 984 084 22 751 757 556

ACTIVITE FINANCIERE
SA
SC Frais financiers 675 756 027 730 569 800
SD Pertes de change ……………………. ……………………
Dotation aux amortissements aux ……………………. ……………………
provisions
SF Total des charges financières 675 756 027 730 569 800
(résultat financier voir UG)
SH Total des charges des activités ……………………... ……………………
ordinaires
(résultat des activités ordinaires voir
UI)

HORS ACTIVITES ORDINAIRES


SK (H.A.O) ……………………... ……………………..

SL Valeurs comptables des cessions ……………………... ……………………..


SM d’immobilisation ……………………... ……………………..
Charges H.A.O
Dotation H.A.O
SO Total des charges H.A.O ……………………. ……………………..

(résultat H.A.O voir UP) ……………………... …………………….

SQ Participation des travailleurs ……………………… ……………………..


SR Impôts sur résultat 102 790 221 114 452 156
SS Total participation et impôts 102 790 221 114 452 156
ST TOTAL GENERAL DES CHARGES 17 149 530 332 23 596 779 512
(Résultat net voir UZ)

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Nom :…………………………………………………………………………………………….
Qualité : ………………………………………………………………………………………..
Signature – date : ………………………………………………………………………….
95

Dénomination de l’entreprise : Société Industrielle Et Forestière Du Congo


Sigle usuel : SIFORCO
N°RCCM : CD ONG/RCCM 13-B-0556 N° Impôt: A 0700517
Exercice clos le31/12/2014 Durée (en mois) 12

COMPTE DE RESULTAT
Réf PRODUITS Exercice N Exercice N – 1
ère
(1 Partie)
TW 9 796 041 452 14 401 796 526
ACTIVITE FINANCIERE

UA Revenus financiers ……………………... ……………………...


UC Gains de change ……………………... ……………………...
UD Reprises de provisions ……………………... ……………………...
UE Transferts de charges ……………………... ……………………...
UF Total des produits financiers …………………….. ……………………...
UG RESULTAT FINANCIER
(+ou -)........................ ……………………... ……………………..
UH Total des produits des activités ordinaires 9 796 041 452 14 401 796 526
UI RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES
(+ou-) ………………
UJ (1) Dont
impôt………………/……………….
Correspondant
HORS ACTIVITES ORDINAIRE (H.A.O)
UK Produits des cessions d’immobilisations ……………………... 2 581 059 057
UL Produits H.A.O …………………….. ……………………..
UM Reprises H.A.O ……………………... ……………………...
UN Transferts de charges ……………………... ……………………...
UO Total des produits H.A.O …………………….. ……………………..

UP RESULTAT H.A.O

(+ou -) ……………………….

UT TOTAL GENERAL DES PRODUITS 9 796 041 452 16 982 855 583
UZ RESULTAT NET
Bénéfice (+) : perte (-) ………………………… 7 353 488 880 6 613 923 929

Certifie sincère et conforme aux règles système comptable OHADA


Nom :…………………………………………………………………………………………….
Qualité : ………………………………………………………………………………………..
Signature – date : ………………………………………………………………………….
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TABLE DES MATIERES

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