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INTRODUCTION

A LA
FINANCE D’ENTREPRISE

SOMMAIRE
 La finance d’entreprise
 L’importance de la finance d’entreprise
 Les matières à comprendre et maîtriser pour la finance d’entreprise 
 Quels sont les principaux métiers en finance d’entreprise
 Les principales qualités pour travailler en finance d’entreprise
 Pourquoi travailler en finance d’entreprise
 Différence entre comptabilité et finance
 L’analyse financière

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Proposé par M. EKOUE Folly
La finance d’entreprise
La finance d’entreprise ou gestion financière est ce pan de la finance relatif aux
décisions financières des entreprises. Elle est assimilée à l’analyse de la valeur
créée par l’entreprise, des atouts et des risques concernant la performance
opérationnelle, ainsi que la définition des choix, des politiques
d’investissement, de financement et de gestion de la trésorerie. Son objet
essentiel est, cependant, l’analyse et la maximisation de la valeur de la firme
pour ses actionnaires envisagés sur une longue période.
Branche de la finance, elle fait référence à toutes les décisions financières qui
viennent animer le quotidien d’une entreprise. La finance d’entreprise ou la
gestion financière est essentielle pour promouvoir le développement
économique. Elle se résume à l’analyse de données financières, afin de prendre
des décisions d’investissement, de financement et celles relevant de la gestion
quotidienne qui maximisent les profits de l’entreprise.
A ce titre, la finance d’entreprise regroupe principalement toutes les décisions
relatives aux financements et aux investissements que l’entreprise doit et/ou
souhaite mettre en place. Elle englobe aussi toute une partie menant aux
analyses portées sur les états financiers d’une entreprise. Toutefois cela n’est
pas exhaustif. En effet, il est important d’y inclure également toutes les activités
liées aux finances quotidiennes d’une entreprise comme par exemple la gestion
de la trésorerie.
La finance d’entreprise s’oppose à la finance de marché qui, elle, fait référence
aux différents échanges d’actifs financiers sur les marchés financiers. Finance
d’entreprise et finance de marché sont deux domaines complètement opposés
de par leurs tâches quotidiennes mais pour autant très dépendants entre eux.

L’importance de la finance d’entreprise


La finance d’entreprise intervient dans la promotion du développement
économique. En effet, la finance d’entreprise ou gestion financière constitue un
moteur de développement économique, en ce sens que les dirigeants d’une
grande entreprise s’appuient sur elle avant de financer un projet quelconque.
De ce fait, elle peut promouvoir le développement économique en participant à
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la maximisation de la valeur de l’entreprise, en intervenant au maintien de
niveau des performances financières et en contribuant au maintien des
équilibres financiers.
Ces quelques enjeux liés à la finance d’entreprise vous en donneront une idée
beaucoup plus précise:
 Trouver des sources de financement : le financement d’une entreprise est
un élément absolument indispensable pour lui permettre d’assurer sa
croissance et son développement. A ce titre, la finance d’entreprise
permet de déterminer les principales sources de financement vers
lesquelles une entreprise pourra se tourner. Qui plus est, la finance
d’entreprise permettra de déterminer si oui ou non l’entreprise est
capable d’opter pour telle ou telle option de financement.
 Cibler des investissements : la finance d’entreprise permettra également
de cibler des opportunités d’investissements. Ce sont grâce à ces
opportunités que l’entreprise pourra continuer de s’étendre ou de lancer
de nouvelles activités. Les investissements peuvent être de natures
complètements différentes comme par exemple l’acquisition d’une
société cible ou encore la création d’une nouvelle unité de production. Le
rôle de la finance d’entreprise sera de déterminer la rentabilité de ces
projets et s’assurer que l’entreprise dispose des capacités / ressources
nécessaires pour les entreprendre.
 Réaliser des analyses financières : cet aspect est certainement le B.A.-
Ba de la finance d’entreprise. En effet, il faut avoir en tête que les
principales décisions financières seront motivées par des analyses
financières approfondies. Tout en sachant que ces décisions financières
peuvent être multiples. L’analyse financière permettra entre autre de
déterminer la santé financière d’une entreprise, de définir des choix
stratégiques ou encore d’analyser des performances historiques.
 Gestion de l’activité financière quotidienne : il ne faut pas oublier que la
finance d’entreprise est le principal support à la gestion de l’activité
financière quotidienne d’une entreprise. En effet, c’est grâce à la finance
d’entreprise que nous pouvons déterminer un budget, des prévisions
financières ou encore de gérer la trésorerie de l’entreprise. Ces tâches
sont d’autant plus importantes car il faut toujours s’assurer qu’une

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entreprise dispose des ressources financières nécessaires pour assurer
son activité.

Les matières à comprendre et maîtriser pour


la finance d’entreprise
 Analyse financière : c’est la base de tout en finance d’entreprise. C’est
dans cette matière que vous apprendrez à déterminer la situation
financière d’une entreprise. Vous apprendrez à décortiquer les états
financiers de l’entreprise ainsi qu’à calculer les principaux ratios financiers
retenus dans une analyse financière.
 Investissements & financements : Il s’agit ici d’apprendre à déterminer
la rentabilité d’un investissement grâce au calcul et à l’analyse
d’indicateurs financiers bien précis, puis l’étude des financements
possibles pour mettre en œuvre ces investissements.
 Mathématiques financières : les mathématiques financières
représentent une catégorie des mathématiques appliquées utilisée pour
les opérations financières. Elles permettent de calculer les intérêts liés
aux placements et aux emprunts bancaires qu’une entreprise pourra
contracter.
 Contrôle de gestion : le contrôle de gestion permet de calculer et
d’évaluer les performances opérationnelles d’une entreprise. Il permet de
créer des budgets et faire des prévisions financières à travers le calcul de
certains ratios spécifiques permettant d’apprécier les différents aspects
financiers de la production d’une entreprise.
 Fusions & acquisitions : Pas enseignée dans tous les cursus mais matière
très importante désormais vu les évolutions du monde, les fusions &
acquisitions traitent des questions relatives aux différentes étapes
propres au processus d’acquisition d’une entreprise ou de fusion entre
deux entreprises.

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En quoi consistent les métiers de la finance
d’entreprise et quels en sont les
principaux ?
Ce sont des métiers centrés sur l’analyse de données financières. C’est en se
basant sur les analyses des experts de la branche que les dirigeants savent si
l’entreprise est en croissance ou non, s’il est propice de réaliser des
investissements ou s’il faut au contraire réaliser des économies. La finance
d’entreprise permet également de réaliser des budgets prévisionnels et
d’évaluer la potentielle rentabilité d’une action ou d’un projet.
Les métiers de la finance d’entreprise ont adapté leurs services et leurs
compétences aux évolutions sociales et technologiques. Au sein de cabinets
d’audit, de sociétés de conseil ou de banques, les professionnels du secteur
assurent la performance économique des clients dans le respect des obligations
légales et des procédures internes et participent au pilotage et à la prise de
décision.
La finance d’entreprise ouvre le champ à plusieurs métiers :
 Analyste crédit : l’analyste crédit a pour but de réaliser des analyses
financières des fournisseurs et / ou clients d’une entreprise afin de
déterminer la santé financière de ces derniers. Ces analyses permettront
d’influencer de manière positive ou négative les décisions du top
management surtout quand il s’agira de renouveler des contrats par
exemple. Nous retrouvons le métier d’analyste crédit dans toutes les
grandes banques, dans les agences de rating, mais aussi dans les
directions financières des grands groupes.
 Analyste financier : l’analyste financier peut-être impliqué sur toutes les
missions qui animent le quotidien d’une direction financière. Il pourra
aussi bien réaliser des analyses financières que de participer à des sujets
de croissance externe (M&A) ou encore évaluer la rentabilité des futurs
projets de l’entreprise. En clair, l’analyste financier aura pour rôle de
supporter l’activité quotidienne de la direction financière de l’entreprise
dans laquelle il exerce. Comme vous aurez pu le deviner,
nous pourrons retrouver le métier d’analyste financier dans les directions
financières de toutes les entreprises. Le poste d’Analyste financier est le

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principal métier visé lorsque nous faisons référence à la finance
d’entreprise au sens large.
 Analyste risques : l’analyste risques a un rôle plus ou moins similaire à
celui de l’analyste crédit puisqu’il est chargé de réaliser des analyses
financières pour déterminer le niveau de risques associés à l’entreprise
étudiée. Nous retrouvons l’analyste risques dans la plupart des grandes
banques comme mentionné pour l’analyste crédit.
 Auditeur financier : le métier d’auditeur financier consiste à valider les
comptes financiers d’une entreprise. En clair, l’auditeur financier est
responsable de la fiabilité de ces derniers. C’est donc un métier très
financier et comptable dans lequel il faut être capable de comprendre
l’activité de l’entreprise étudiée. In fine, l’auditeur financier doit s’assurer
que les règles comptables en vigueur sont bien appliquées et respectées.
Nous retrouvons le métier d’auditeur financier dans tous les cabinets
d’audit, aussi bien dans les petites structures que dans les Big Four.
 Contrôleur de gestion : le rôle d’un contrôleur de gestion est de mesurer
les performances de l’activité d’une entreprise. En clair, il doit assurer le
suivi financier opérationnel de l’entreprise dans laquelle il travaille. Ses
principales tâches consisteront donc à réaliser des reportings financiers
ainsi que des tableaux de bords spécifiques dans lesquels il devra faire
ressortir les principales tendances. Ce travail impliquera donc l’analyse de
ratios financiers bien spécifiques et propres au contrôle de gestion. Il
devra également être capable de tirer les bonnes conclusions qu’il
présentera à ses supérieurs. Le métier de contrôleur de gestion peut aussi
bien être exercé dans la plupart des entreprises en ayant le besoin que
dans des grands cabinets d’audit.
 Contrôleur financier : le contrôleur financier a un rôle complètement
différent du contrôleur de gestion. Le contrôleur financier aura pour
missions principales de contrôler les comptes financiers de l’entreprise
dans laquelle il travaille et d’en assurer la fiabilité et la régularité tout en
tenant compte des normes comptables en vigueur. A ce titre, il devra
notamment piloter le processus budgétaire, contrôler les clôtures
comptables ou encore analyser les écarts au niveau des comptes
financiers et si besoin, apporter les corrections nécessaires. Pour mener à
bien ses différentes tâches, le contrôleur financier sera amené à interagir
avec de nombreux interlocuteurs financiers de l’entreprise. Le métier de
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contrôleur financier peut être exercé aussi bien dans une entreprise, une
banque ou un cabinet d’audit.
 Analyste Investissement : le rôle de l’analyste investissement sera
d’identifier des opportunités d’investissements et d’en évaluer la
faisabilité. Par conséquent, il devra être capable de mesurer la rentabilité
d’un investissement grâce à des indicateurs financiers bien spécifiques. Il
devra également être capable de synthétiser ces opportunités afin de
pouvoir les présenter de manière claire et concise à ses supérieurs. Nous
retrouvons le métier d’Analyste Investissement dans les directions
financières de la plupart des grandes entreprises.
 Analyste en financement de projets : l’analyste en financement de
projets, comme son nom l’indique, travaillera sur le financement des
projets qu’il gère. Cela impliquera donc de structurer et d’exécuter les
différentes opérations de financement afférentes à ses projets, d’être en
charge de la modélisation financière du projet (business plan). Nous
pouvons retrouver le métier d’analyste en financement de projets aussi
bien en banque que dans certaines entreprises.
 Analyste en Transaction Services : le métier d’analyste en Transaction
Services sera étroitement lié aux Fusions et Acquisitions. En effet,
l’analyste en Transaction Services devra effectuer un certain nombre
d’analyses financières sur l’opération qu’il étudie comme par
exemple analyser les performances historiques, appréhender le besoin en
fonds de roulement, calculer des ratios financiers bien précis, étudier le
secteur d’activité de l’entreprise ou encore d’évaluer les différents risques
pouvant en altérer la valorisation. Nous retrouvons le poste d’analyse en
Transaction Services dans tous les big four (EY, PWC, KPMG et Deloitte)
mais également dans des plus petites structures indépendantes
spécialisées en Transaction Services.
 Analyste en Fusions Acquisitions : comme son nom l’indique, l’analyste en
Fusions Acquisition sera chargé de travailler sur le rapprochement
d’entreprise aussi bien dans un cadre de fusion que de croissance externe
(acquisition). L’analyste M&A devra réaliser des présentations et des
valorisations financières des entreprises cibles afin de trouver des
acheteurs potentiels et le cas échéant, de gérer le processus de cession
ou d’acquisition de A à Z. Le métier d’analyste Fusions Acquisitions est
présent dans toutes les grandes banques, dans toutes les banques
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d’affaires spécialisées en Fusions Acquisitions, ainsi que dans la plupart
des grandes entreprises.
 Analyste en Private Equity : L’analyste Private Equity devra cibler des
entreprises potentielles sur lesquelles son fonds d’investissement pourra
investir et faire fructifier son capital. Ces principales missions seront
notamment de cibler des entreprises cibles, de modéliser des business
plans ou encore de rédiger des mémorandums d’investissement. Le
métier d’Analyste en Private Equity, à la différence du poste d’Analyste en
Fusions Acquisitions, ne se trouve que dans des fonds d’investissement.
 Administrateur indépendant de société : en contact direct avec la
direction, il contribue, par ses compétences et sa liberté de jugement, au
bon fonctionnement d’un conseil d’administration ;
 Auditeur interne / externe : il examine le fonctionnement d’une
entreprise afin d’y déceler des failles ou des points de blocage et propose
des solutions pour y remédier
 Consultant en organisation financière : il intervient auprès d’entreprises
soumises à une problématique comptable ou financière pour proposer
des solutions.
 Directeur Administratif et Financier : en étroite collaboration avec la
direction générale, il veille à la bonne exécution de la stratégie et des
procédures et coordonne les services qu’il supervise.
 Directeur financier : il assure l’équilibre financier de l’entreprise, mais
aussi ses performances économiques en étant rattaché à la direction
générale.
 Gestionnaire de patrimoine : il conseille ses clients particuliers et
professionnels et les aide à placer au mieux leur argent, après
l’établissement d’un bilan de leur situation fiscale et patrimoniale.
 Secrétaire général : il veille à l'application des orientations administratives
et financières de l’entreprise et assure le suivi de la comptabilité, de la
trésorerie et de la fiscalité.
 Conseiller financier : c’est un professionnel qui peut travailler avec des
particuliers, à qui il propose des conseils dans la gestion de leur
patrimoine ou avec des entreprises, à qui il propose des placements et
toute sorte d’investissements.
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 Trésorier : il a notamment pour mission d’assurer la solvabilité de
l’entreprise, d’analyser les risques liés à ses investissements et d’assurer
la sécurité de ses transactions.

Les principales qualités pour travailler en


finance d’entreprise
Travailler dans le monde la finance en général et celui de la finance d’entreprise
en particulier requiert certaines qualités :
 Une appétence pour les chiffres : avant de se lancer en finance
d’entreprise, il faut déjà être certain d’avoir une appétence réelle pour les
chiffres. Un financier baigne quotidiennement dans les chiffres. Si ce n’est
pas votre tasse de thé ce n’est pas un monde pour vous.
 Maitriser Excel : c’est un outil phare et indispensable en finance. C’est
simple, TOUT LE MONDE l’utilise. Si vous pensiez vous en sortir sans
maitriser Excel, vous faites clairement fausse route. L’utilisation d’Excel
en finance d’entreprise est quotidienne. Il sera donc primordial d’être un
crack sur cet outil informatique pour espérer faire carrière.
 Comprendre et parler anglais : C’est la langue incontournable en finance
d’entreprise. Votre maitrise de l’anglais doit être parfaite pour espérer
faire une grande carrière en finance. Si vous péchez un peu sur l’anglais,
remédiez-y le plus vite possible. Même à un poste de junior, il vous sera
demandé de maitriser cette langue internationale. Qui plus est, dans les
grands groupes, la plupart des documents financiers ne sont qu’en
anglais. C’est une nécessité.
 Etre travailleur : la finance d’entreprise est un secteur d’élite. Et qui dit
élite, dit travailleur ! A défaut d’être un secteur lucratif, ce secteur vous
demandera parfois une grande capacité de travail aussi bien dans
l’apprentissage des différentes matières financières que dans la
préparation des entretiens en finance, mais également dans le monde
professionnel quand il faudra répondre présent lorsque les
deadlines seront serrées.
 Etre motivé : la motivation est une qualité qui rejoint la qualité
précédente. En effet, le monde de la finance est un milieu exigeant où il
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vous faudra faire preuve d’une grande motivation pour vous démarquer
du lot. C’est grâce à une excellente motivation et à des capacités de travail
remarquables que vous pourrez envisager la carrière de vos rêves en
finance d’entreprise.
 Avoir une culture générale en finance : la finance d’entreprise est un
secteur très vaste où beaucoup de connaissances sont nécessaires pour
faire avancer les choses (à défaut de vous faire avancer vous). Plus votre
culture générale en finance sera grande et plus vous aurez des facilités à
progresser dans ce secteur. En effet, votre ouverture d’esprit vous
permettra de repousser les limites de l’apprentissage toujours plus loin !
C’est un atout conséquent pour celles et ceux qui veulent faire une grande
carrière en finance d’entreprise.

Pourquoi travailler en finance d’entreprise ?


Quelques motivations pour travailler en finance d’entreprise :
 La rémunération : Dans cette branche, le salaire est intéressant quand on
vraiment qualifié et performant. Dans certains métiers plus que d’autres
mais dans l’ensemble le salaire est somme toute convenable. La finance
est un secteur qui peut rapporter énormément d’argent en fonction du
poste pratiqué.
 L’attrait pour les chiffres : une motivation de travailler en finance est, bien
évidemment, l’appétence pour les chiffres. En effet, il ne faut pas oublier
que votre métier représentera une grande partie de vos journées. Alors
autant faire quelque chose que vous affectionnez. L’attrait pour les
chiffres et la logique entre ces chiffres peuvent être de fortes
motivations.
 Le prestige : la finance d’entreprise est un secteur prestigieux. Certaines
personnes peuvent vouloir exercer pour le prestige qui se dégage de ce
secteur. Quoi de plus gratifiant que d’avoir travaillé sur une acquisition
qui fait la une des journaux ? Même si tous les métiers en finance
d’entreprise n’ont pas le même prestige, la finance fascine et fascinera
encore longtemps.

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Proposé par M. EKOUE Folly
 Les possibilités de carrière : en finance d’entreprises, les opportunités de
carrière peuvent être nombreuses. Nous distinguons trois grandes
catégories d’opportunités : la possibilité de faire une ascension fulgurante
au sein d’une entreprise, la possibilité de travailler à l’étranger et enfin la
possibilité d’exercer plusieurs métiers différents au sein d’une même
carrière. La finance fait partie de ces rares secteurs où vous pourrez être
confrontés à ces trois catégories d’opportunités de carrière. Et c’est
logiquement un aspect motivant pour travailler en finance d’entreprise.

Différence entre comptabilité et finance


Comptabilité est l’art de conserver systématiquement le registre des
événements et des transactions commerciales, de manière à établir la situation
financière et la rentabilité de la société à la fin de l’exercice. La finance comme
dit plus haut, se préoccupe elle, de l'allocation et de la gestion des ressources.
En effet, la comptabilité fournit aux utilisateurs des informations financières sur
la société aux fins d’une prise de décision rationnelle et les finances se
concentrent sur des questions relatives à l’argent, aux placements, au crédit,
aux services bancaires et aux marchés.
Beaucoup pensent que la comptabilité et la finance ne font qu'un, mais ce sont
deux disciplines différentes.
La comptabilité est le processus complet d'identification, d'enregistrement, de
classification, de synthèse, de reporting, d'interprétation et d'analyse des
informations financières. C'est l’art d'enregistrer systématiquement les
transactions, de garder une trace correcte des états financiers sur la base de la
norme comptable. À l'aide des états financiers d'une entité, un audit interne et
un audit fiscal sont réalisés à la fin de l'exercice.
Cet état financier est lisible par les utilisateurs après l’audit, qui peut ainsi
consulter les performances et la position de l’entreprise pour une période
donnée. Les utilisateurs des états financiers incluent toutes les parties prenantes
telles que créanciers, débiteurs, prêteurs, fournisseurs, investisseurs,
actionnaires, employés, etc.
Le financement est la science de l’acquisition et de l’affectation (c’est-à-dire des
dépenses ou des investissements) de fonds de manière efficace. L’aspect majeur

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de la finance est la «valeur temporelle de l’argent», c’est-à-dire que la valeur de
l’argent change avec le temps.
Il aide à analyser tout budget pour choisir un plan d’investissement optimal, ce
qui réduit le facteur de risque pour une entreprise.
Les principales différences entre la comptabilité et la finance sont :
 La comptabilité est un archivage méthodique des transactions des
entreprises tandis que Finance étudie la gestion des fonds de la meilleure
façon possible.
 La comptabilité est un sous-ensemble de la finance
 Les informations comptables sont utiles aux utilisateurs des états
financiers pour comprendre la situation financière de l'entreprise, tandis
que les finances sont utiles pour prévoir la performance de l'entité à
l'avenir.
 La comptabilité utilise le compte de résultat, le bilan, le tableau de flux de
trésorerie, etc. comme outils. Par contre, l’effet de levier, la budgétisation
des immobilisations, l’analyse des ratios, l’analyse des risques, la gestion
du fonds de roulement, etc. sont des outils financiers.
 Il y a quatre branches de la comptabilité alors qu'il n'y a que trois branches
de la finance.
L'interdépendance
La comptabilité et les finances font toutes deux parties de l'économie. Ces deux
entités sont dépendantes l'une de l'autre, par exemple la comptabilité fait partie
de la finance et la finance dépend de la comptabilité. L'analyse financière est
effectuée à l'aide des états financiers soumis par l'auditeur. En d'autres termes,
ils sont très étroitement liés, ou on peut dire que la fin de la comptabilité est le
début de la finance.

L’analyse financière

Elle commence par la compréhension et la maîtrise des flux.


L’entreprise est une structure humaine organisée visant à mobiliser des
ressources pour produire des biens et/ou des services. Pour ce faire,

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Proposé par M. EKOUE Folly
l’organisation réalise différentes opérations que l’on peut classer selon leur
objectif en trois :
 les opérations d’exploitation qui relèvent de l’activité courante, de la
finalité de l’entreprise. Acheter de la matière première, payer les salaires,
vendre des produits ou des prestations sont des activités d’exploitation.
Le cycle d’exploitation comprend donc toutes les opérations relatives à la
production et à la vente des produits ou services de l’entreprise. Il débute
donc avec la livraison des fournisseurs et se termine avec le règlement
des clients. La différence entre les encaissements et les décaissements
générés par les opérations d’exploitation est alors l’excédent de
trésorerie d’exploitation.
 les opérations d’investissement qui concourent à la modification du
périmètre de l’entreprise, de son appareil productif et de sa stratégie. Le
cycle d’investissement rassemble les opérations ayant pour objet
l’acquisition ou la cession d’immobilisations. L’achat d’un terrain, la
construction d’une usine, la vente d’une machine sont des opérations
d’investissement.
 les opérations de financement qui permettent à l’entreprise de disposer
des ressources nécessaires à son activité. Elles concernent les opérations
d’endettement et de remboursement des emprunts, mais également les
opérations sur fonds propres (augmentations de capital, distribution de
dividendes).
Ces opérations (exploitation, investissement, financement) génèrent deux
types de flux : les flux physiques et les flux monétaires.
Le décalage entre les flux physiques et monétaires crée pour l’entreprise un
besoin de financement ou un excédent de financement.
L’un des objectifs de la finance d’entreprise est alors d’optimiser la structure
des décalages de flux monétaires pour permettre à l’entreprise de disposer de
ressources suffisantes à son activité et à son développement.
Les trois principaux cycles ne sont pas totalement indépendants. Les différents
flux doivent être considérés comme concourant tous à l’atteinte des objectifs
de l’entreprise puisque c’est, par exemple, le niveau de l’excédent de
trésorerie d’exploitation qui déterminera les besoins de l’entreprise en matière
de flux de financement. De la même manière, les flux d’investissement ont

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pour but d’améliorer le cycle d’exploitation. Ils sont donc décidés en fonction
des résultats et des objectifs des flux d’exploitation.
Comment transcrire ces flux ?
Les documents comptables sont la base indispensable à l’analyse financière.
Les systèmes comptables sont tous organisés autour de la distinction de deux
documents principaux : le compte de résultat et le bilan. Il est indispensable de
bien comprendre les mécanismes d’élaboration de ces deux documents pour
pouvoir en faire ensuite l’analyse.
Le compte de résultat retranscrit tous les flux de la période écoulée,
généralement une année. Il est organisé autour des notions de charges
(sommes versées ou à verser) et de produits (sommes reçues ou à recevoir),
réparties selon leur nature : exploitation, financier, exceptionnel. Le compte de
résultat permet ainsi de distinguer différents niveaux de résultats :
 le résultat d’exploitation est calculé par différence entre produits et
charges d’exploitation. Il est représentatif de la capacité de l’entreprise à
générer, pour la période considérée, un profit ou une perte à partir des
seules opérations du cycle d’exploitation, c’est-à-dire sans tenir compte
des modes de financement ou des opérations
d’investissement/désinvestissement. Le résultat d’exploitation peut être
un premier élément d’analyse de la pertinence de l’activité économique
de l’entreprise ;
 le résultat financier est calculé par différence entre produits financiers et
charges financières. Il est représentatif de la capacité de l’entreprise à
équilibrer ses opérations de financement (paiement des frais financiers
d’emprunts et encaissement des placements de trésorerie par exemple).
Il est fréquent que le résultat financier soit négatif, notamment dans les
entreprises fortement endettées
 le résultat exceptionnel est calculé par différence entre produits
exceptionnels et charges exceptionnelles. Il est représentatif des flux non
récurrents de l’entreprise et intègre notamment les opérations de
l’exercice associées au cycle d’investissement (cession d’éléments de
l’actif immobilisé). L’analyste portera souvent un regard attentif sur le
résultat exceptionnel qui peut largement améliorer ou amoindrir le
résultat net ;
 le résultat courant est calculé par différence entre, d’une part les produits
d’exploitation et financiers, d’autre part les charges d’exploitation et
financières. C’est donc la somme du résultat d’exploitation et du résultat
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Proposé par M. EKOUE Folly
financier. Le résultat courant permet d’avoir une vision de la capacité de
l’entreprise à générer du profit sur la base de ses activités principales en
tenant compte de la façon dont elles sont financées
 le résultat comptable ou résultat net est calculé par différence entre tous
les produits et toutes les charges ou par addition des résultats
d’exploitation, financiers et exceptionnels. Le résultat net sera ensuite
distribué aux actionnaires et/ou mis en réserve.

Le bilan est couramment présenté comme une photographie du patrimoine


de l’entreprise à un instant donné. Le bilan rend effectivement compte des
stocks de l’entreprise, c’est-à-dire des ressources (passif) et des emplois
(actif) dont l’entreprise dispose à un moment donné, mais qui se sont
constitués par accumulation tout au long de sa vie. C’est une image des biens
dont l’entreprise est propriétaire (actif) et de la manière dont ils sont financés
(passif). Il présente donc des stocks constitués par accumulation,
contrairement au compte de résultat qui lui rend compte des flux générés par
l’activité durant une seule période.

Elle se poursuit par l’analyse de l’information comptable


L’analyse de l’information comptable vise à porter un diagnostic sur la santé
de l’entreprise, en vue de prendre des décisions. Pour réaliser un tel
diagnostic, l’analyste utilise quelques concepts de base qu’il est essentiel de
comprendre avant d’entamer l’étude des comptes de l’entreprise : la
rentabilité, le risque, la solvabilité, la liquidité.
La rentabilité est généralement l’objectif principal des dirigeants et
actionnaires de l’entreprise. Elle mesure la capacité de l’entreprise à dégager
des bénéfices. La rentabilité est évaluée en comparant l’accroissement de la
richesse (le résultat) aux moyens mis en œuvre pour l’obtenir. C’est donc le
rapport d’un gain (issu du compte de résultat : résultat d’exploitation, résultat
courant, résultat net) et d’un stock (issu du bilan : capitaux propres,
ressources durables). On distingue classiquement la rentabilité économique
de la rentabilité financière.
Le risque est une variable des décisions des investisseurs et des dirigeants.
Les partenaires financiers ou les futurs actionnaires réalisent un arbitrage
rentabilité/risque. L’analyse financière a donc pour objectif, après avoir
mesuré la rentabilité de l’entreprise, d’évaluer le degré de risque auquel les
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Proposé par M. EKOUE Folly
ressources prêtées ou investies sont soumises. Le risque peut notamment se
mesurer en comparant les ressources propres de l’entreprise et ses dettes
financières. Une entreprise plus endettée est synonyme de risque supérieur.
La solvabilité mesure la capacité de l’entreprise à faire face à moyen ou long
terme à ses obligations (dettes financières à long et moyen terme,
fournisseurs d’immobilisations).
La liquidité mesure la capacité de l’entreprise à faire face à court terme à ses
obligations (salaires, charges fiscales, etc.). Elle est évaluée en comparant
l’actif à moins d’un an de l’entreprise (stocks, créances clients, disponibilités,
etc.) au passif exigible à moins d’un an (fournisseurs, salaires, dettes fiscales
et sociales, concours bancaires). Plus l’actif disponible est supérieur au passif
exigible, plus le degré de liquidité de l’entreprise est élevé.

Les soldes intermédiaires de gestion


On compte neuf soldes intermédiaires de gestion qui sont calculés à partir des
postes du compte de résultat. Ils permettent :
 d'analyser étape par étape la formation du résultat net en partant du
chiffre d'affaires,
 d'expliquer la répartition de la richesse créée par l'entreprise entre les
employés, l'Etat, les organismes sociaux, les apporteurs de capitaux et
l'entreprise elle-même,
 de distinguer et d'optimiser les différentes fonctions de l'entreprise :
commerciale, approvisionnement, production, ressources humaines,
investissement, financement ainsi que les opérations exceptionnelles non
liées directement à l’activité.
Les soldes intermédiaires de gestion permettent ainsi d'identifier rapidement
sur quel indicateur il faut agir en cas de problème de rentabilité.
Il est important de bien distinguer les trois premiers soldes intermédiaires de
gestion qui sont essentiellement destinés à l’analyse de l'activité, des six
autres dédiés à l’analyse du résultat.
Comment calculer les soldes intermédiaires de gestion ?
Comment interpréter les soldes intermédiaires de gestion ?
La marge commerciale
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Proposé par M. EKOUE Folly
Marge commerciale = Ventes nettes de marchandises - Coût d’achats des
marchandises vendues
Elle est utilisée uniquement pour les entreprises commerciales (achat de biens
et revente en l’état sans aucune transformation) ou les entreprises industrielles
exerçant aussi une activité commerciale.
La marge commerciale permet de :
 mesurer la performance de l'activité commerciale,
 traduire dans le temps l’impact de la politique commerciale de
l’entreprise.
Il est conseillé de calculer la marge commerciale pour chaque ligne de produit et
mesurer ainsi celle qui contribue le plus à la formation de la marge commerciale
globale de l’entreprise.
L’analyse de cet indicateur doit interpeller le dirigeant sur certaines questions
stratégiques :
 Quel est son pouvoir de négociation face aux fournisseurs et auprès des
clients ?
 Le coût des achats de marchandises a-t-il augmenté ou diminué ?
 Faut-il augmenter le prix des marchandises vendues face à l'augmentation
du coût des achats pour conserver la marge commerciale ? Si oui, la
concurrence permet-elle d’augmenter le prix ?
 Quel est le produit qui contribue le plus à la marge commerciale globale
de l’entreprise, et inversement quel est celui qui y contribue le moins ?
La marge commerciale peut s’exprimer aussi en pourcentage du chiffre
d’affaires :
Taux de marge commerciale = (Marge commerciale / Chiffre d’affaires) x 100
La production de l’exercice
Contrairement aux autres, cet indicateur ne se calcule pas par différence entre
un produit et une charge mais par la somme des éléments suivants :
Production de l’exercice = Production vendue +/- Production stockée +
Production immobilisée
Il est utilisé par les entreprises artisanales et industrielles, c’est-à-dire celles qui
opèrent une transformation entre l’achat et la vente. Il permet de :

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Proposé par M. EKOUE Folly
 mesurer l’activité de production pour une période donnée,
 calculer la marge brute de production.
Marge brute de production = Production de l’exercice - Coût d’achat des
matières premières consommées
L’évolution de la marge brute dans le temps permet d’apprécier la politique
d’approvisionnement de l’entreprise : choix des fournisseurs, maîtrise de la
variation des prix des matières premières, etc.), et ses effets sur la rentabilité.
A l’inverse du chiffre d’affaires qui ne prend en compte que la production
vendue, cet indicateur est plus pertinent car il tient compte de la production
stockée et de la production immobilisée. Ces dernières sont évaluées au prix de
revient ou au coût de production contrairement à la production vendue qui est
évaluée au prix de vente.
 La production immobilisée correspond à la somme des travaux
réalisés par une entreprise pour son propre besoin.
 La production stockée correspond à la différence entre le stock final et le
stock initial, c’est-à-dire les produits fabriqués qui sont stockés en attente
d'être vendue.
Attention : l’augmentation du montant de production stockée dans le temps est
la conséquence soit d’une augmentation des stocks, soit d’un changement de
méthode d’évaluation des stocks. Dans tous les cas, cette augmentation
engendre une hausse du résultat net de l’exercice qui peut cacher une mauvaise
année commerciale et des invendus.
La valeur ajoutée
Valeur ajoutée = Marge commerciale + Production de l’exercice
- Consommations de l’exercice en provenance de tiers
Elle mesure la richesse créée par l’activité de l’entreprise. Le montant de la
valeur ajoutée doit être le plus élevé possible pour pouvoir :
 rémunérer le personnel (salaires + charges sociales),
 payer les impôts et taxes,
 distribuer les dividendes aux associés,
 assurer l’autofinancement de l'entreprise.

L’excédent brut d’exploitation (EBE)


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Proposé par M. EKOUE Folly
Excédent brut d’exploitation = Valeur ajoutée + Subvention d’exploitation
- Impôts, taxes et versements assimilés - Charges de personnel
Cet indicateur traduit la performance de l’entreprise après paiement des salaires
et impôts indirects. Il permet de financer l’entreprise et de rémunérer les
apporteurs de capitaux.
C'est l'indicateur privilégié pour la comparaison inter-entreprises dans la
mesure où il ne tient pas compte des choix des dirigeants en matière de
politique de financement (charges financières), d’investissement (choix de la
durée d’amortissement), d’événements exceptionnels (vente d’un matériel
suite à une décision de désinvestissement par exemple), de distribution de
dividendes et de mode d’imposition.
L’EBE peut être négatif, dans ce cas-là il s’agit d’une insuffisance brute
d’exploitation.
Parmi les causes possibles :
 Une trop faible marge commerciale : la fixation du prix est-il bon ? Les
achats sont-ils bien négociés?
 Le nombre de ventes de produits et/ou services ne permettent pas de
couvrir les charges fixes (frais généraux tels que : un loyer trop cher,
des dépenses de communication trop élevées, etc.).
 Une masse salariale trop importante par rapport aux
prévisions d'activité.

Le résultat d’exploitation
Résultat d’exploitation = Excédent brut d’exploitation + Reprises sur charges
d’exploitation + Transferts de charges d’exploitation + Autres produits de
gestion - Dotations aux amortissements et aux provisions - Autres charges de
gestion
Il représente la performance nette d’exploitation de l’entreprise dans la mesure
où il ne tient pas compte de la politique financière mais reste influencé par la
politique d’amortissement des investissements.
Le résultat courant avant impôts
Résultat courant avant impôts = Résultat d’exploitation + Produits financiers
- Charges financières
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Proposé par M. EKOUE Folly
Il mesure la performance des activités d’exploitation et financière de
l’entreprise. Contrairement au résultat d’exploitation, il reflète la politique de
financement dans la mesure où il tient compte du résultat financier.

Le résultat exceptionnel
Résultat exceptionnel = Produits exceptionnels - Charges exceptionnelles
Il indique le résultat sur les opérations à caractère exceptionnel et non
récurrent, c’est-à-dire qui ne se rapportent pas au cycle normal d’exploitation
de l’entreprise. Le résultat exceptionnel peut refléter la politique
de désinvestissement de l’entreprise, c'est par exemple le cas lorsque
l'entreprise vend certains de ses actifs.

Le résultat net de l’exercice


Il représente ce qui reste à la disposition de l’entreprise après le versement de
la participation des salariés et de l’impôt sur les bénéfices.
Résultat net de l’exercice = Résultat courant avant impôts +/- Résultat
exceptionnel - Participation des salariés - Impôt sur les bénéfices

Les plus-values et moins-values sur cession d’éléments d’actifs


Plus-values et moins-values sur cession d’éléments d’actifs = Produits des
cessions d’éléments d’actifs - Valeurs comptables des éléments d’actifs cédés
Ce solde mesure le niveau de désinvestissement de l’entreprise. Par exemple :
la cession importante d’éléments d’actifs peut être un signe de
désinvestissement pour des raisons de difficultés financières.

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Proposé par M. EKOUE Folly

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