Vous êtes sur la page 1sur 17

CHAPITRE 4: LES CHARGES

Le résultat d'un exercice donné s'établie en prenant en compte la


différence entre les produits et les charges.

Les charges comprennent trois grandes masses :

 les sommes décaissées ou à décaisser par l'entreprise:


 en contre-partie des marchandises, approvisionnement, fournitures,
matières, travaux et service consommés par l'entreprise ainsi que les
avantages qui lui ont été accordés;
 en vertu d'une obligation légale que l'entreprise doit remplir (patente,
amende, cotisations diverses...).
 la valeur comptable d'élément s cédés, détruits ou disparus ;
 les charges non décaissées (amortissement, provision) qui sont des
réserves latentes.

En règle générale, les charges sont comptabilisées et distinguées selon


leur nature juridique. Le système comptable OHADA distingue deux natures
de charges:

 les charges d'activité ordinaire (charges d'exploitation et charges


financières)

Ce sont les charges assumées par l'entreprise correspondant à son objet


social dans les conditions normales d'exploitation et qui se reproduisent de
manière récurrente.

 les charges hors activité ordinaire.

Ce sont les opérations ou événements distincts des activités ordinaires et


n'étant pas en conséquence censés se reproduire de manière fréquente et
régulière.

Pour sa part, le CGI subdivise les charges en:

frais généraux (art.11-I);


charges financières (art.11-II);

1
pertes proprement dites (art.11-III);
report des déficits (art.11-IV);
amortissements (art.11-V-a);
provisions (art.11-VI).

La comptabilisation des charges influe directement sur le montant du


résultat comptable. Mais cela ne veut pas dire que toutes les charges
comptabilisées sont nécessairement déductibles sur le plan fiscal. Pour
qu'elles soient déductibles en fiscalité, les charges doivent remplir un certain
nombre de conditions de portée générale et de caractères spécifiques selon la
nature des charges.

NB :

 Acte anormal de gestion : l’acte anormal de gestion est le fait de


mettre une dépense ou une perte à la charge de l’entreprise ou de la
priver d’une recette sans être justifiée par les intérêts de l’exploitation
commerciale.

 Le principe de non immixtion dans la gestion de l'entreprise : les


dirigeants de l'entreprise sont les maîtres de sa gestion et en
supportent, le cas échéant, la responsabilité.

2
Section 1: Les règles générales de déduction

1-Les conditions de déductibilité

Il s'agit de principes généraux qui précisent à quelles conditions une


charge est, ou n'est pas, déductible pour le calcul du résultat fiscal.

1.1 Les conditions de forme:

Les charges doivent être comptabilisées au cours de l'exercice auquel


elles se rapportent : cette comptabilisation doit s'appuyer sur des justificatifs
(factures par exemple).

1.2 Les conditions de fond

Conformément aux dispositions de l'article 11 du CGI, pour être admis


fiscalement en déduction du bénéfice imposable, les frais et charges
nécessités par l’exercice de l’activité imposable au Gabon et satisfaisant aux
conditions suivantes :

 être exposés dans l'intérêt direct de l'exploitation ou se rattacher à la


gestion normale de l'entreprise;
 correspondre à une charge effective et être appuyés de justifications
suffisantes;
 se traduire par une diminution de l'actif net de l'entreprise;
 être compris dans les charges de l'exercice au cours duquel ils ont été
engagés;
 ne pas être exclus des charges déductibles par détermination de la loi;
 ne pas être considérés comme acte anormal de gestion.

3
2. L’exercice d'imputation

2.1 Principe

Les charges sont déductibles des produits de l'exercice au cours


duquel elles ont été engagées.

Suivant le principe de " l'indépendance des exercices" et du


"rattachement des charges aux produits", l'entreprise n'est pas en droit de
déplacer des charges d'un exercice sur un autre. Ce principe est tempéré par
les charges dont la répartition est admise par la fiscalité.

2.2 Analyse

Analyse des charges Régime Situations correspondantes


de l'exercice N

charges engagées et Les salaires du mois de novembre ont été


payées au cours de déductibles comptabilisés le 25 du mois et payés le 5
décembre. Ces salaires sont déductibles au titre
l'exercice N de l'exercice N.

charges engagées au déductibles L'entreprise estime à 50.000 frs cfa sa


cours de l'exercice N consommation d'électricité du mois de décembre
mais restant à payer N qui sera facturée en janvier N+1.
Cette charge est fiscalement déductible l'année N.

Charges payées mais Non déductibles Le loyer commercial, payé d'avance en novembre,
concernant l'exercice concerne l'exercice N+1 pour un montant de
suivant 100.000 frs cfa.
Cette charge n'est pas déductible au titre de
l'exercice N.
En principe, les charges de l'exercice doivent être
réduites de ces charges constatées d'avance.

Remarques

4
 Les charges à reporter (charges différées, charges à étaler, frais
d'acquisition des immobilisations) ne sont pas considérées comme des
actifs. Les dépenses correspondantes sont, selon le cas, soit
enregistrées en charges, soit incorporées dans le coût d'entrée des
immobilisations.
 Les frais d'établissement (frais de constitution, frais d'établissement,
frais d'augmentation du capital) peuvent être au choix de l'entreprise:
 comptabilisés en charges et être déductibles comptablement et
fiscalement au titre de l'exercice au cours duquel ils ont été
engagés;
 inscrits à l'actif du bilan et amortis linéairement sur 5 ans (pas
de prorata temporis).

3. Les distinctions entre les immobilisations et frais généraux

3.1 Principe

Les acquisitions d'immobilisations ne constituent pas des charges


immédiatement déductibles du résultat fiscal (il n'y a pas de diminution de
l'actif net).

3.2 La distinction entre charges et immobilisations

 Qu'est ce qu'une immobilisation?

L'administration fiscale se réfère à la définition des immobilisations


par le plan comptable.

Sont considérés comme des immobilisations les actifs qui réunissent


simultanément les quatre conditions suivantes:

 l'actif doit être identifiable;


 il doit avoir une valeur économique positive, traduite par les avantages
économiques futurs attendus par l'entreprise;
 il doit être contrôlé par l'entreprise;
 il peut être évalué avec une fiabilité suffisante.

5
Section 2: L'analyse de la déductibilité des charges décaissées

1. Les achats

Les achats déductibles sont ceux effectués au cours de l'exercice


(payés ou non).

Le montant déductible est égal au prix d'achat majoré des frais


accessoires (transport, assurance, dédouanement) et éventuellement
diminué des remises consenties par les fournisseurs.

Pour la détermination du bénéfice fiscal, l'administration fiscale


surveille particulièrement:

 les achats sans facture;


 les achats fictifs ou les factures d'achat établies par toute personne
différente du véritable fournisseur;
 les factures de complaisance dont le caractère fictif a été reconnu par
l'entreprise qui les établies;
 les achats fictifs dissimulant des détournements dans la comptabilité.

Le contrôle des achats se fait par pointage des factures ou tout autre
document tenant lieu.

2. Transport et déplacement

Ce compte contient généralement les frais de transport du personnel,


de voyage et des déplacements professionnels, les frets et transports de
marchandises.

Sont exclus pour la détermination du bénéfice fiscal les frais de


transport se rattachant à l'acquisition d'une immobilisation.

6
En général une fois justifiées, les charges de déplacement et de
transport sont déductibles pour la détermination du bénéfice imposable.

3. Loyers et charges locatives

a) Les loyers et charges locatives

Les loyers échus ou courus portant sur les locaux et matériels affectés
à l'exploitation sont déductibles pour la détermination du bénéfice imposable
à condition que ces loyers ne présentent pas un caractère exagéré par
rapport aux locations similaires.

b) Le droit d'entrée ou pas de porte

Le droit d'entrée a généralement le caractère d'une immobilisation


incorporelle; il est exclu des charges déductibles.

Il peut également constituer un supplément de loyer à repartir sur la


durée du bail, cette déduction est admise si le loyer est inférieur au prix du
marché.

c) Le dépôt de garantie

La somme versée à titre de dépôt de garantie constitue un élément de


l'actif immobilisé et ne peut être considérée comme une charge tant qu'elle
n'est pas définitivement acquise par le bailleur.

d) Le contrat de crédit-bail mobilier

Les loyers résultant de contrat de crédit-bail mobilier constituent des


charges déductibles sauf si la période de crédit-bail est anormalement courte
par rapport à la durée d'utilisation du bien.

4. Les charges d'entretien et de réparation

7
Les dépenses d'entretien ou de réparation ayant pour objet de
maintenir ou de remettre en état d'utilisation l'immobilisation ont le
caractère de charges et sont déductibles.

En revanche, ne constituent pas de frais d'entretien et de réparation,


les dépenses qui ont pour objet l'augmentation de la valeur d'un élément
d'actif immobilisé ou ayant pour effet de proroger sa durée normale
d'utilisation.

5. Les redevances

En règle générale, les redevances pour l'utilisation des brevets,


licences, marques, dessins et modèles en cours de validité payées à une
entreprise située au Gabon ou dans un Etat de la CEMAC sont déductibles
pour la détermination du bénéfice imposable.

Toutefois, lorsqu'elles profitent à une entreprise située hors de la


CEMAC et participant à la gestion au capital d'une entreprise gabonaise ne
sont pas déductibles et sont de ce fait considérées comme des distributions
des bénéfices.

6. Frais de siège et frais d'assistance technique

Les frais de siège pour la part incombant aux opérations faites au


Gabon et les rémunérations de certaines prestations effectives (assistance
technique, financière, comptable, administrative) à l'instar de prestations
intellectuelles vendues aux entreprises gabonaises par les personnes
morales étrangères sont déductibles pour la détermination du bénéfice
imposable dans la limite de 10% du bénéfice avant déduction de frais en
cause.

7. Commission sur achat de marchandises

8
Les commissions ou courtages portant sur les marchandises achetées
pour le compte des entreprises situées au Gabon sont déductibles dans la
limite de 5% de la valeur des achats hors taxe.

8. Primes d'assurance

Les primes d'assurance sont déductibles en général pour la part


incombant aux opérations faites au Gabon.

Toutefois, elles doivent remplir les conditions suivantes :

 être destinées à couvrir un risque dont la réalisation entrainerait une


perte ou une charge déductible du résultat;

Exemple: prime d'assurance incendie, vol de véhicule.

 constituer l'accessoire d'une charge d'exploitation, elle même


déductible.

Les primes d'assurance maladie versées aux compagnies d'assurance


locales au profit du personnel lorsque ne figure pas dans les charges
déductibles le remboursement de frais médicaux au profit des mêmes
personnes.

Les primes versées en exécution du contrat d'assurance vie qui est


généralement souscrites au profit de l'entreprise elle-même ou sur la tête de
son personnel et qui ont pour objet de compenser le préjudice qui résulterait
pour l'entreprise du décès de la personne visée dans le contrat ne sont pas
déductibles pour la détermination du bénéfice imposable.

9. Rémunérations dues au personnel

D'une manière générale, toutes les sommes allouées au personnel


(cadres, employés ou ouvriers) à titre de salaire, appointement, indemnité y
compris les charges connexes aux salaires, les charges de sécurité sociale ou

9
de formation professionnelle sont déductibles pour la détermination du
bénéfice imposable à condition qu'elles ne soient pas excessives par rapport
au service rendu, et correspondent à un travail effectif.

Les références aux notions de tantièmes et jetons de présence ont été


supprimées au profit des indemnités de fonction.

Les indemnités de fonction versées aux administrateurs des sociétés


ne sont admises en déduction du bénéfice imposable, sauf s’ils ont le
caractère de salaire.

Les indemnités de session allouées aux membres du conseil d’administration


ne sont déductibles que pour autant qu’elles représentent la rémunération
normale de travail effectué.

10. Charges sociales

Les charges sociales sont déductibles notamment les cotisations patronales,


de sécurité sociale ainsi que les cotisations ouvrières obligatoires lorsqu'elles
sont prises en charge par l'entreprise.

11. Impôts et taxes

Tous les impôts et taxes mis à la charge de l'entreprise et mis en


recouvrement au cours de l'exercice sont en principe déductibles pour la
détermination du bénéfice imposable, à condition qu'il trouve leur origine
dans les opérations effectuées par l'entreprise elle-même.

Ne sont pas déductibles pour la détermination du bénéfice imposable,


l'impôt sur les sociétés, les amendes, et les pénalités de toute nature mise à
la charge du contrevenant.

12. Charges financières

10
Les charges financières sont déductibles dès lors que la dette présente un
caractère commercial ou qu'elle a été contractée pour les besoins de
l'entreprise (intérêt payé aux banques, aux vendeurs de fonds de commerce,
et aux fournisseurs).

Ne sont pas déductibles, les intérêts sur emprunt contracté et rétrocédé à


une tierce entreprise ou à un actionnaire.

13. Libéralités, dons

Les libéralités et dons ne constituent pas en principe des charges


déductibles du bénéfice imposable. Cependant les versements à des œuvres
ou organismes d’intérêt général, à caractère social ou familial, à condition
qu’ils soient situés au Gabon sont admis en déduction dès lors qu’ils sont
justifiés et dans la limite de 1‰ du chiffre d’affaires de l’exercice.

11
Section 3: L'analyse de la déductibilité des charges non
décaissées

Les charges non décaissées sont composées essentiellement des


amortissements et des provisions.

1. Les amortissements

L'entreprise est tenue en matière d'amortissement, au respect de deux


types d'obligations: des obligations comptables d'une part et des obligations
fiscales d'autre part.

1.1 Approche comptable

a) Définition des biens amortissables

Un actif amortissable est un actif dont l'utilisation par l'entreprise est


déterminable.. L'utilisation est définie comme la consommation des
avantages économiques attendus par l'entreprise.

Seuls les biens dont l'utilisation est limitée dans le temps sont
amortissables, ce qui exclut par exemple, les terrains et les fonds de
commerce.

b) Définition de l'amortissement

12
L'amortissement consiste à repartir la valeur brute d'un élément d'actif
sur sa durée d'utilisation prévue par l'entreprise. C'est donc
l'amoindrissement de la valeur d'une immobilisation résultant de l'usage, du
temps ou du changement technologique (obsolescence).

1.2 Approche fiscale

a) Principes

Les normes comptables peuvent faire apparaître des différences avec le


droit fiscal (durée, base amortissable par exemple).

Ces différences entre les règles comptables et les règles fiscales donnent lieu:

 soit à des amortissements dérogatoires;


 soit à des déductions ou réintégrations extracomptables.

b) Conditions de déduction

Pour être admis en déduction sur le plan fiscal, les amortissements


doivent satisfaire à deux types de conditions.

 Conditions de fond

Conditions Commentaires

Les amortissements ne doivent Cela exclut:


être pratiqués que sur des -les biens dont l'entreprise n'est pas
éléments de l'actif immobilisé propriétaire (bien loués ou en crédit-
bail);
soumis à dépréciation.
-les éléments de l'actif qui ne sont pas
immobilisés (biens comptabilisés dans
les stocks par exemple)
-les immobilisations qui ne se
déprécient pas du fait de leur utilisation

13
(terrains, fonds de commerce,
immobilisations financières)

Les amortissements ne doivent Cela exclut les amortissements relatifs


pas être exclus des charges aux biens somptuaires, la fraction non
déductibles par une disposition déductible des amortissements des
fiscale. véhicules de tourisme et des biens mis à
la disposition d'un dirigeant ou d'un
membre du personnel.

 Conditions de forme

Conditions Commentaires

Les amortissements doivent La déduction fiscale n'est possible que si les


être effectivement constatés en amortissements ont été comptabilisés.
comptabilité.

Les amortissements doivent Les amortissements doivent être reportés:


être reportés sur un relevé
normalisé.

1.3 Les amortissements réellement différés

Les amortissements réellement différés sont des amortissements qui n'ont


pas été comptabilisés. Il existe deux sortes d'amortissement réellement
différés.

 les amortissements irrégulièrement différés


Sur le plan fiscal, il faut se placer toujours à la clôture de chaque
exercice afin de vérifier si le minimum d'amortissement exigé a été
atteint ou non. Lorsque le cumul d'amortissement linéaire est inferieur
à l'amortissement minimum requis, l'écart constitue un
amortissement irrégulièrement différé sans que l'on puisse distinguer
selon que le résultat de l'exercice est bénéficiaire ou déficitaire.

14
 les amortissements régulièrement différés
Dès lors qu'à la fin d'exercice, le montant de l'amortissement pratiqué
est au moins égal au montant cumulé des amortissements linéaires.
 les amortissements réputés différés

Contrairement aux amortissements différés, les amortissements réputés


différés sont constatés en comptabilité dans des conditions normales.

2. Les provisions

2.1 Principes généraux

La constitution des provisions est prévue par le code de commerce en


application du principe de prudence comptable, qui commande de traduire
dans les comptes tous les risques et pertes intervenues au cours de
l'exercice ou au cours d'un exercice antérieur, et qui ont pour conséquence
l'amoindrissement de la valeur d'un élément d'actif.

Conformément à l'article 11-VI sont déductibles, les provisions constituées


en vue de faire face à des pertes ou à des charges nettement précises que les
évènements en cours rendent probables.

2.2 Conditions de déductibilité de la provision

La déduction de la provision est subordonnée à des conditions tenant d'une


part à leur objet et d'autre part à leur forme.

a) Objet de la provision

Pour être déductible, la provision doit avoir été constituée en vue de faire
face à des pertes ou à des charges. Il s'agira de la prise en compte d'une
charge ou d'un risque, qui se traduit par une diminution de la valeur d'un

15
élément d'actif (provision pour dépréciation des stocks, provision pour
risques et charges).

Ces pertes doivent être des pertes réversibles.

La charge couverte par la provision doit être de nature déductible pour la


détermination du bénéfice imposable. Ainsi l'entreprise ne peut déduire une
provision de l'impôt sur les sociétés. Une provision qui couvre les charges ou
les risques se rattachant à un acte anormal de gestion ne peut être
déductible.

Ces pertes doivent être nettement précisées, ce qui permet de rejeter


les dettes non précisées ou sans fondement.

Une provision n'est déductible que si elle correspond à des pertes ou charges
susceptibles d'être évaluées avec le maximum d'approximation. Pour ce faire,
elle doit être calculée à partir des éléments réels et non selon les procédés
forfaitaires.

- Ces pertes doivent être celles que l'entreprise sera amenée à supporter au
cours de l'exercice suivant mais ayant pris naissance à la clôture de
l'exercice.

Ainsi, ne sont pas fiscalement provisionnables les dépenses ou des pertes


qui par nature sont déductibles lors de leur ordonnancement.

Exemples:

o provision pour congé payé;


o provision pour gratification;
o provision pour grosse réparation.

b) Conditions de forme

Pour être déductibles, les provisions doivent avoir été effectivement


constatées dans les écritures de l'exercice avant la fin du délai de déclaration
de résultat.

16
Suivant les règles des normes comptables, les provisions pour risques et
charges figurent au passif et les provisions pour dépréciation des éléments
d'actif viennent en diminution de ces comptes.

Lorsque ces conditions ne sont pas remplies, les sommes en cause même
inscrites dans un compte de charges à payer sont à réintégrer pour la
détermination du bénéfice imposable.

17

Vous aimerez peut-être aussi