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-l’impôt est nécessairement établi par la loi, laquelle doit en fixer les
règles essentielles : base de calcul, taux et modalités de recouvrement
(article 34 de la constitution). Cela le distingue de certains autres
prélèvements obligatoires, telles les cotisations sociales dont la loi se borne à
fixer le principe, en laissant au pouvoir réglementaire le soin d’en déterminer
le taux et la base de calcul.
-Les impôts frappant les revenus ou les bénéfices : impôt sur les sociétés et
impôt sur le revenu.
-L’ensemble des autres impôts ou taxes, qui eux-mêmes doivent être divisés
en deux catégories, à savoir :
l’impôt sur les sociétés qui frappe les bénéfices des sociétés « de
L’impôt sur les sociétés et l’impôt sur le revenu ont un caractère global en ce
sens qu’ils atteignent le bénéfice net (ou le revenu net) réalisé par le
contribuable (personne morale ou personne physique) compte tenu, en
principe, de l’ensemble des profits qu’il a réalisés et de l’ensemble des
charges ou pertes qu’il a exposées ou subies au cours de la période fiscale
écoulée.
En effet, la taxe sur la valeur ajoutée, principale composante des taxes sur le
chiffre d’affaires, repose sur le principe des déductions en vertu duquel
chaque assujetti calcule la taxe sur le prix des biens vendus ou des services
rendus et déduit la taxe qui a grevé le coût des éléments constitutifs de ce
prix.
Par ailleurs, la TVA est un impôt réel, en ce sens que son exigibilité dépend
de la nature des opérations réalisées et n’est pas liée, en principe, à la
personnalité de leurs auteurs ni au cadre juridique dans lequel elles
s’inscrivent. La TVA est aussi un impôt général sur la dépense, car elle
concerne toutes les formes de consommation.
-les Centres des impôts des petites entreprises et des particuliers (CIPEP) ;
I- La loi fiscale
Les dispositions législatives et celles des traités internationaux constituent la
seule véritable source du droit fiscal, les autres éléments auxquels on
accorde cette dénomination n’étant en réalité que des sources dérivées.
Ce code comprend 815 articles sans compter ceux, presque aussi nombreux,
formant les annexes consacrés aux principaux textes fiscaux non codifiés.
C’est pour quoi, si une différence apparaît sur un point particulier entre le
texte codifié et le texte original, c’est en fonction de ce dernier que le juge de
l’impôt doit obligatoirement se prononcer.