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PLAN DU COURS
INTRODUCTION
1- LA FISCALITE
2- L’IMPOT
3- LA PERSONNALITE JURIDIQUE
4- L’ASSUJETTI ET LE REDEVABLE
INTRODUCTION
L’impôt a été, tout au long des siècles, le sujet qui préoccupe manifestement les
responsables publics ainsi que les agents économiques (la population fiscale, représentée par
les contribuables) en raison de son importance capitale, car le fonctionnement normal de
toute société suppose visiblement la couverture des charges publiques qui ne peuvent être
assurées que par l’impôt (Allais, 1990, 16). Par ailleurs, le fonctionnement normal de toute
société suppose visiblement la couverture des charges publiques qui ne peuvent être assurées
que par l’impôt.
1- LA FISCALITE
1-1- Définition :
La fiscalité se réfère à l'ensemble des règles, des lois et des pratiques qui régissent la
perception, la liquidation et au recouvrement des impôts et des taxes.
Elle désigne donc l'ensemble des règles et des lois qui concernent les impôts. C'est
un système mis en place par le gouvernement pour collecter des contributions pécuniaires
(sommes d’argent) auprès des citoyens et des entreprises. Ces sommes seront déterminées,
collectées et gérées par les autorités fiscales.
1-2-Rôle de la fiscalité
Le rôle de la fiscalité est multiple. Parmi ses aspects, on retrouve le financement des
dépenses publiques, la redistribution des revenus, la régulation et la stabilisation de
l’économie, ainsi que l’encouragement de la croissance économique.
Ce terme englobe également la défiscalisation (dispositifs de réduction d’impôt mis en place
par l'État pour le contribuable) et les différents moyens adaptés à chaque individu, lui
permettant de contribuer selon sa situation.
2- L’IMPOT
2-1-Définition
Les impôts sont des contributions financières obligatoires imposées aux individus et aux
entreprises en fonction de leurs revenus, de leurs transactions et de leur propriété. Les
recettes fiscales ainsi générées sont ensuite utilisées pour financer les dépenses publiques,
telles que les infrastructures, l'éducation, les soins de santé et autres services essentiels.
L’impôt se caractérise par trois critères :
-Le caractère pécuniaire ;
- Le caractère obligatoire et Le caractère législatif.
-Une prestation sans contrepartie ;
-Une prestation qui est perçue au profil des collectivités publiques que sont : l’état et les
wilayas et communes ;
2-2- DISTINCTION
La redevance :
C’est une somme d'argent versée régulièrement par l'usager en contrepartie de
l'utilisation d'un service public, la redevance est proportionnelle à la prestation fournie.
Par exemple, la redevance audiovisuelle est seulement réglée au fisc par les contribuables
qui possèdent une télévision. Le montant correspond au coût du service.
La taxe parafiscale
Les taxes parafiscales sont des taxes qui sont calculées sur la valeur de la marchandise
importée et qui ont principalement pour but la protection des industries nationales (exemple :
produits textiles). La taxe est applicable à l'importation des biens destinés à être mis à la
consommation.
Mission financière :
L’état prélève sur les contribuables riches pour financer les dépenses sociales en vue
d’améliorer la situation des citoyens économiquement faibles ce qui permettrait de resserrer
l’éventail des revenus qui est le gage de l’homogénéité nécessaire à la paix sociale.
Le rôle de régulation:
-Exemptions d'impôt permet à une personne, association ou fondation de ne pas être taxée sur
une certaine somme et sous certaines conditions.
-Réductions d’impôts, C’est un avantage fiscal qui peut prendre la forme de taux réduits
d’imposition en faveur de certain opérations comme le bénéfice réinvestie et certaines activités de
production
2-4-Classification de l'impôt
Des critères principaux permettant de réaliser plusieurs classifications des différents impôts
b)-Impôt personnel:
Il est modulé en fonction de la situation personnelle du contribuable ; cet impôt est censé
prendre en considération l'ensemble de la situation économique, financière et sociale du
contribuable
3-1-Personne morale :
C’est un groupement doté de la personnalité juridique. La personnalité juridique donne
à la personne morale des droits (nom, domicile, nationalité, droit d'acquérir, d'administrer et
de céder un patrimoine...) et des devoirs.
4-L’ASSUJETTI ET LE REDEVABLE
4-1-L’ ASSUJETTI
4-2-LE REDEVABLE
C’est la personne à qui incombe le paiement de l’impôt à raison d’une opération imposable.
Le système fiscal algérien est un système essentiellement déclaratif sous réserve de droit de
contrôle et de vérification. Il se compose de deux grandes parties distinctes :
La première partie s’intéresse à la fiscalité ordinaire.
Cette dernière s’applique sur l’ensemble des activités des personnes physiques et
morales, des biens et des services, elle est constituée de la fiscalité directe et indirecte.
Elle vise les produits pétroliers ainsi que les activités propres au secteur des
hydrocarbures.
Par ailleurs, ce système à l’instar des architectures fiscales observées dans les pays voisins,
notamment celles du Maroc et de la Tunisie, représente un héritage historique du régime
français, bien entendu suivi de plusieurs réformes fiscales, fondamentalement celle de
l’année 1992. Cette dernière vise la simplification du système fiscal à travers l’institution de
trois nouveaux impôts à savoir la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA), l’institution de l’Impôt
sur les Bénéfices des Sociétés (IBS) et la création de l’Impôt sur le Revenu Global (IRG). De
surcroit, la politique fiscale algérienne, après la réforme de 1992, s’est suivie d’un processus
permanant de réforme, de modernisation et de reconstruction de l’administration fiscale qui
ont accompagné les différentes périodes de croissance économique.
Ces réformes ont été bien adoptées dans l’espoir d’aménager l’émergence des PME/PMI,
d’encourager l’investissement productif, de poursuivre le processus de simplification et
l’élargissement de l’assiette fiscale des différents impôts et taxes.
Le système fiscal actuel englobe plusieurs impôts et taxes, on distingue parmi les
principaux impôts directs
Personnes physiques
Associés de sociétés de personnes
Associés de sociétés civiles professionnelles
Membres de sociétés en participation indéfiniment et solidairement responsables
Membres de sociétés civiles soumises au même régime que les sociétés en nom
collectif. (Art 7 CIDTA) Un précompte d’Impôt sur le revenu global (IRG) suit un
barème progressif
2-2-Impôt Forfaitaire Unique (IFU)
Sont soumis au régime de l’impôt forfaitaire unique, les personnes physiques exerçant
une activité industrielle, commerciale, non commerciale, artisanale ainsi que les coopératives
d’artisanat d’art et traditionnelles, dont le chiffre d’affaires annuel n’excède pas huit millions
de dinars (8.000.000 DA), à l’exception de celles ayant opté pour le régime d’imposition
d’après le bénéfice réel ou le régime simplifié des professions non commerciales (BNC).
(Art.282 ter CIDTA et art. 7 LFC 2022).
Sociétés de capitaux (SPA, SARL, EURL, Sociétés en commandite par actions, etc.) ;
Entreprises unipersonnelles à responsabilité limitée ;
Sociétés de personnes et sociétés en participation au sens du code de commerce ayant
opté pour leur imposition à l’IBS ;
Sociétés civiles ayant opté pour l’assujettissement à l’IBS.
Taux d’imposition : Le taux de l’impôt sur les bénéfices des sociétés est fixé à :
(Art 150 du CIDTA)
La taxe foncière est une taxe annuelle qui frappe toutes les propriétés bâties et les
propriétés non bâties, selon un barème de calcul, quelle que soit leur situation juridique, sises
sur le territoire national à l’exception de celles qui en sont expressément exonérées. Cette
taxe est acquittée auprès de la recette des impôts du lieu de situation du bien. (Art.13 LF
2023).
Sont soumis à cette taxe, les activités industrielles, commerciales ou artisanales, de banque
et d’assurance ainsi que de professions libérales exercées par des producteurs, grossistes et
prestataires de services.
Un taux normal de 19% qui s’applique aux produits, marchandises, denrées, objets et
opérations qui ne sont pas soumis au taux réduit ;
Un taux réduit de 9 % : qui s’applique aux opérations et produits définis dans l’article 23 du
code des TCA.