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Esprit School of Business

Département Sciences de Gestion


Parcours : Comptabilité

Cours de l’Impôt sur le revenu des personnes


physiques
ET de l’impôt sur les sociétés
IRPP-IS

Enseignant: Mme. Leila SOUISSI TRABELSI


Public cible : Etudiants de la Deuxième Année Licence
en Sciences de Gestion, Parcours : Comptabilité
Année Universitaire: 2022-2023
Plan du Cours Fiscalité
Chapitre introductif : Introduction à l’étude de la fiscalité

Première partie : L’impôt sur le Revenu des Personnes Physiques (IRPP)


Chapitre I : Champ d’application de l’IRPP

Chapitre II : Modalité de détermination de l’IRPP


Chapitre III : Régimes d’imposition des différentes catégories de revenus
Chapitre IV : Exceptions à la règle d’impositions sur le revenu global

Deuxième partie : L’impôt sur les sociétés (IS)


Chapitre I : Champ d’application de l’IS
Chapitre II : Le tableau de détermination du résultat fiscal
Chapitre III : Les modalités de paiement de l’IS
Esprit School of Business
Département Sciences de Gestion
Parcours : Comptabilité

Chapitre introductif :
Introduction à l’étude
de la Fiscalité
Chapitre introductif :
Introduction à l’étude de la fiscalité
Plan du chapitre
Introduction

Section I : Définition et caractéristiques de l’impôt

Section II : Fonctions et classification de l’impôt

Section III : Le système fiscal tunisien

Section IV : Les sources du droit fiscal


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Introduction :
Genèse du terme « fiscalité »
◼ Le mot « fisc » provient du latin «fiscus», petite
corbeille utilisée par les percepteurs romains
destinée à recueillir l’argent
des contribuables.
Le terme fiscalité regroupe tout ce qui
touche de prés ou de loin aux prélèvements
opérés au profit de l’Etat.

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Introduction
Genèse du terme « fiscalité »
◼ Le grand Larousse définit la fiscalité comme étant
« Le système de perception des impôts, l’ensemble
des lois qui s’y rapportent et les moyens
qui s’y conduisent. »
◼ De même, la fiscalité est la branche du droit public
constituée de l’ensemble des dispositions (règles)
juridiques relatives aux impôts.
Elle désigne donc, l’ensemble des règles, lois
et mesures qui régissent le domaine fiscal d’un pays
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Introduction :
Les motifs d’étudier la fiscalité
La fiscalité est une compétence majeure pour
les professions comptables, financières et juridiques
pour les trois raisons suivantes :
◼ C’est une compétence indispensable à l’exercice
des métiers comptables, financiers et juridiques.
◼ C’est un créneau porteur. Le marché de la fiscalité
est appelé à prendre un essor important au cours
des prochaines années.
◼ C’est une compétence de plus en plus estimée
dans le marché du travail.
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Section I : Définition
et caractéristiques
de l’impôt
I.1 Définitions
◼ Définition N°1 : Définition de Gaston Jéze
(1931)
Dans son cours de « Finances Publiques »
Gaston Jéze a défini l’impôt comme
« une prestation pécuniaire requise
des particuliers par voie d’autorité, à titre
définitif et sans contrepartie, en vue
de la couverture des charges publiques. »

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I.1 Définitions (Suite)
◼ Définition N°3 : Définition de Monsieur
Abdelmajid Abouda (1998)
M. Abdelmajid Abouda a défini l’impôt
comme « un prélèvement en argent établi
par la loi et effectué par voie d’autorité, à titre
définitif et sans contrepartie sur les revenus des
personnes physiques ou morales en vue de la
couverture des charges publiques et à l’effet d’agir
en tant que régulateur économique, social et
moral «
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I.1 Définitions (Suite)
◼ L’impôt peut être défini comme une prestation
pécuniaire établie par la loi, requise
des personnes physiques et des personnes
morales de droit privé mais aussi du droit
public, par voie d’autorité, à titre définitif
et sans contrepartie directe en vue
de la couverture des charges publiques
ou à des fins d’intervention de la puissance
publiques.
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I.2 Caractéristiques de l’impôt
1. Le caractère pécuniaire de l’impôt ;
2. La nature législative de l’impôt ou la légalité
de l’impôt ;
3. Le caractère général de l’impôt ;
4. Le caractère autoritaire de l’impôt ;
5. Le caractère définitif de l’impôt ;
6. L’absence d’une contrepartie directe ;
7. La finalité immédiate de l’impôt : La couverture
des charges publiques.
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I.2 Caractéristiques de l’impôt (suite)

1. Le caractère pécuniaire de l’impôt : l’impôt


est acquitté (payé) en argent.
2. La nature législative de l’impôt ou la légalité
de l’impôt : L’impôt ne peut être prélevé
qu’en vertu d’une loi. L’article 36
de l’ex-constitution tunisienne stipule que :
« Les impôts de l’Etat, les emprunts publics et
les engagements financiers ne peuvent
être décidés que par la loi. ».
13
I.2 Caractéristiques de l’impôt (suite)

3. Le caractère général de l’impôt


L’impôt est général : il est exigé
de tous les contribuables qui sont en principe
égaux devant la loi fiscale. Le contribuable
peut être une personne physique, une personne
morale de droit privé mais aussi de droit public.
« Les impositions sont instituées pour une
application générale et impersonnelle »

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I.2 Caractéristiques de l’impôt (suite)
4. Le caractère autoritaire de l’impôt:
• L’impôt est un acte de puissance publique,
son prélèvement est établi et perçu par voie
d’autorité.
• Le caractère autoritaire veut dire d’abord
que la nature, l’assiette et le taux sont déterminés
unilatéralement par la puissance publique.
Ensuite, le contribuable est juridiquement obligé de
payer l’impôt et que le recouvrement a lieu
au besoin par la force 15
I.2 Caractéristiques de l’impôt (suite)
5. Le caractère définitif de l’impôt
Contrairement à l’emprunt, l’impôt est payé
à titre définitif. Il ne peut faire l’objet
de remboursement.
6. L’absence d’une contrepartie directe
L’impôt est dû sans contrepartie. Il n’est
pas la rémunération d’un service ou d’un bien reçu
en échange, mais la participation par voie
d’autorité au financement de l’Etat.
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I.2 Caractéristiques de l’impôt (suite)

7. La finalité immédiate de l’impôt :


La couverture des charges publiques
L’impôt est prélevé en vue de faire face
aux dépenses nécessaires au fonctionnement
de l’Etat. Il constitue une ressource
très importante pour les administrations
en vue de couvrir les charges relatives
aux services publics.
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Section II : Fonctions
et classification
de l’impôt
II.1 Fonctions de l’impôt
Généralement, on attribue quatre fonctions
à l’impôt :
◼ Première fonction : Une fonction financière ;

◼ Deuxième fonction : Une fonction économique ;

◼ Troisième fonction : Une fonction sociale ;

◼ Quatrième fonction : Une fonction morale.


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Fonctions de l’impôt :
La fonction financière de l’impôt

La première fonction de l’impôt est


d’assurer la couverture des charges
publiques, comme le disait Gaston Jéze
« Il y a dépenses, il faut les couvrir. »

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Fonctions de l’impôt :
La fonction économique de l’impôt
◼ L’impôt est utilisé comme instrument (outil)
de la politique économique. Il exerce une action sur
l’économie par le moyen de deux sortes d’actions :
1. Une action structurelle : Il s’agit de mesures
durables visant à modifier la structure de l’économie,
pour encourager un secteur économique
ou dynamiser une région ou résorber le chômage.
Exemple : Les incitations fiscales sous forme
de dégrèvement d’impôt (Diminution d’impôt).
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Fonctions de l’impôt :
La fonction économique de l’impôt (suite)
2. Une action conjoncturelle : Par le moyen
de l’impôt, l’Etat agit sur les faits imprévisibles
pour stabiliser la situation. Il s’agit de mesures
ponctuelles qui disparaissent quand leur cause
disparait.
Exemple : Le décret de 25/12/1974 instituant une
taxe conjoncturelle perçue lors de l’exportation
des phosphates à la suite de la hausse du prix
de ces produits. Cette taxe est supprimée le
15/04/1976 quand le prix de ces produits a baissé.
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Fonctions de l’impôt :
La fonction sociale de l’impôt
La fonction sociale de l’impôt comporte
deux aspects :
1. L’aspect contribution équitable à la couverture
des charges publiques.

2. Et la recherche d’une régulation sociale


par le biais de la redistribution des revenus.

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Fonctions de l’impôt :
La fonction morale de l’impôt
La dernière fonction de l’impôt qui n’est
pas moins importante est celle
de régulateur moral. C’est ainsi que l’Etat
taxe fortement certains produits jugés
immoraux afin de décourager
leur consommation tels que les produits
alcoolisés.
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II.2 Classification des impôts
Plusieurs critères ont été retenus pour classer
les impôts dont on peut citer les plus importants :
◼ Classification d’après la position du contribuable
au regard de l’impôt (II-2-1) ;
◼ Classification d’après le mode de répartition ou
de calcul des impôts (II-2-2) ;
◼ Classification d’après la matière imposable
ou l’assiette (II-2-3) ;
◼ Classification d’après les modalités d’établissement
de l’impôt (II-2-4).
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II-2-1 : Classification d’après :
La position du contribuable au regard de l’impôt

Classification d’après la position de


contribuable au regard de l’impôt

Impôt
Impôt réel
personnel

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II-2-1 : Classification d’après :
La position du contribuable au regard de l’impôt (Suite)

L’impôt personnel L’impôt réel

• L’impôt personnel atteint • L’impôt réel vise à


la capacité contributive du atteindre un élément
contribuable appréciée économique (Un bien) sans
en termes de revenus ou de considération
capital tout en tenant de la situation personnelle
compte de sa situation de son détenteur
personnelle et familiale • Exemple : TVA, Droit de
• Exemple : L’IRPP consommation

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II-2-2 : Classification d’après :
Le mode de répartition ou de calcul des impôts

Classification d’après le mode de


répartition ou de calcul des impôts

Impôt fixe
Impôt de répartition Impôt spécifique
Impôt proportionnel
Impôt de quotité Impôt ad valorem
Impôt progressif

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II-2-2 : Classification d’après :
Le mode de répartition ou de calcul des impôts (Suite)
◼ Impôt fixe, Impôt proportionnel et Impôt progressif
L’impôt est dit fixe lorsque son montant est constant et ne varie pas
quelque soit l’importance de la matière imposable (assiette ou base
imposable). Ainsi, son montant est prédéterminé et appliqué
de façon mécanique telle que la taxe de voyage.

L’impôt est dit proportionnel lorsque son taux est constant


pour l’ensemble de l’assiette imposable (le taux ne varie pas avec
l’évolution de la base imposable).
Exemple : L’impôt sur les sociétés (I.S) 15% du bénéfice imposable.
L’impôt est dit progressif lorsque son taux croit au fur et à mesure
de l’augmentation de la base imposable.
Exemple d’impôt progressif : L’I.R.P.P, plus le revenu imposable augmente
plus le taux d’imposition augmente
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II-2-2 : Classification d’après :
Le mode de répartition ou de calcul des impôts (Suite)
◼ Impôt de répartition et Impôt de quotité
L’impôt de répartition est celui dont le produit est fixé
à l’avance par le législateur puis réparti entre les contribuables.
Ce système suppose que soient connues à l’avance,
la liste nominative des redevables et les bases d’imposition, chose
qui n’est pas possible, c’est pour cela il est abandonné.

L’impôt de quotité est celui dont le taux d’impôt est fixé


à l’avance par le législateur et non pas la recette
Exemple : 15% pour l’impôt sur les sociétés. Dans ce cas,
il suffit d’appliquer le taux à la base imposable pour obtenir le
montant de l’impôt dû.
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II-2-2 : Classification d’après :
Le mode de répartition ou de calcul des impôts (Suite)
◼ Impôt spécifique et Impôt ad valorem
L’impôt est dit spécifique lorsque son assiette est exprimée
par une unité de mesure tels le nombre, le poids, la surface,
le volume ou la longueur des objets soumis à l’impôt. En d’autre
terme, l’impôt spécifique est assis (établi) sur une base exprimée en
quantité de matière imposable. Exemple : X dinars par tonnes
transportée, X dinars par hectolitre d’alcool…

L’impôt ad valorem atteint la matière imposable dans sa valeur


et se traduit par un pourcentage de cette même valeur.
Ainsi, la base d’imposition de l’impôt ad valorem est exprimée
en unités monétaires.
L’impôt ad valorem est préférable à l’impôt spécifique.
Il est plus utilisé et plus pratiqué
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II-2-3 : Classification d’après :
La matière imposable ou l’assiette

Classification d’après la matière


imposable ou l’assiette

Impôt sur la
Impôt sur le Impôt sur le consommation
revenu capital ou sur la dépense

32
II-2-3 : Classification d’après :
La matière imposable ou l’assiette (Suite)
◼ Impôt sur le revenu, Impôt sur le capital et Impôt sur la
consommation
L’impôt ou les impôts sur le revenu frappent les revenus
des contribuables : personnes physiques ou personnes morales .
Exemples des impôts sur les revenus : L’IRPP et l’IS

L’impôt sur le capital dit aussi « Impôt sur la fortune ou sur le


patrimoine ». L’imposition du capital recouvre l’ensemble
des prélèvements à raison soit de la détention d’éléments du capital,
soit à l’occasion d’une transaction.
L’impôt sur la consommation frappe les emplois du revenu ou de capital
affectés à l’acquisition de biens et services.
Exemple d’impôt sur la consommation : La taxe sur la valeur ajoutée
(TVA) et des droits de consommation.
33
II-2-4 : Classification d’après :
Les modalités d’établissement de l’impôt

Classification d’après les modalités de


l’établissement de l’impôt

Impôt Impôt
direct indirect

34
II-2-4 : Classification d’après :
Les modalités d’établissement de l’impôt (Suite)

L’impôt direct L’impôt indirect

• L’impôt direct est un impôt • L’impôt indirect est un


qui s’applique à une personne impôt qui frappe une
. Il est supporté directement opération, un bien ou un
et personnellement par un acte. Il est supporté
contribuable tel que l’Impôt par le consommateur
sur les Revenus des Personnes tel que la Taxe sur la
Physiques (IRPP) ou l’Impôt
Valeur Ajoutée (TVA) et les
sur les sociétés (IS)
droits de consommation

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Section III : Le système
fiscal tunisien
Le système fiscal tunisien
◼ Les impôts directs (IRPP et IS).
◼ Les impôts indirects (TVA et Droits de consommation)
◼ Les droits de douanes.
◼ Les droits d’enregistrement et de timbres.
◼ Les taxes parafiscales (TFP et FOPROLOS).
◼ Les taxes locales (TIB et TNB).
◼ Les impositions diverses.

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Section IV : Les sources
du droit fiscal
Les sources du droit fiscal
Le droit fiscal tunisien se caractérise par l’extrême diversité se
ses sources. Ces sources sont, dans l’ordre hiérarchique
décroissant, les suivantes :
◼ La constitution ;
◼ Les conventions fiscales internationales ;
◼ La loi – La loi de finances ;
◼ Le règlement (Décrets et Arrêtés) ;
◼ Les principes généraux du droit ;
◼ La jurisprudence fiscale ;
◼ La doctrine administrative ;
◼ La doctrine.

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Les sources du droit fiscal :
1. La constitution
La constitution contient des dispositions relatives :
◼ Au droit fiscal du citoyen ;

◼A la règle de l’équité fiscale ;


◼A l’autorité compétente pour instituer un impôt,
définir son assiette et fixer son taux ;
◼A la procédure d’adoption des conventions
internationales ;
◼A l’égalité devant la loi fiscale.
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Les sources du droit fiscal :

2. Les conventions fiscales internationales


Les conventions fiscales internationales
sont des traités conclus entre deux Etats ou plus
en vue de définir les règles d’imposition des
revenus qu’un citoyen de l’un des Etats réalise
dans l’autre Etat. Elles visent aussi à éviter
ou du moins à limiter la double imposition
de ces revenus.
Traité : Accord, convention, contrat, engagement, pacte, entente.
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Les sources du droit fiscal :
3. La loi – La loi des finances
L’impôt relève du domaine de la loi.
Ainsi, seule la loi peut instituer un impôt, définir
son assiette, fixer son taux et
les procédures de recouvrements.
Aux termes de l’article 36 de l’ex-constitution
« Les impôts de l’Etat, les emprunts publics
et les engagements financiers ne peuvent
être décidés que par la loi. »
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Les sources du droit fiscal :
4. Le règlement (Décrets et Arrêtés)
(‫)األوامر و القرارات‬
◼ Les décrets (‫ )األوامر‬: Les décrets relèvent
de la compétence du Président de la République.
Ils sont pris soit en vertu d’une délégation d’une loi
fiscale ou d’une loi de finances soit en vertu
des pouvoirs généraux de réglementation qui sont
conférés à la fonction du Président
de la République par la constitution
◼ Les arrêtés (‫ )القرارات‬: Les arrêtés sont élaborés
par les ministres dont le pouvoir leur a été délégué
par une loi fiscale ou un décret.
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Les sources du droit fiscal :
5. Les principes généraux du droit
◼ Le principe de l’égalité devant l’impôt : Toutes
les personnes se trouvant dans des situations
identiques doivent être traitées dans les mêmes
conditions et soumises au même régime.
◼ Le principe de non rétroactivité : Selon ce principe,
un texte fiscal ne peut s’appliquer à une imposition
dont le fait générateur est antérieur à sa date
d’entrée vigueur.
◼ Le respect du droit de la défense et du caractère
contradictoire des procédures en matière fiscales.
44
Les sources du droit fiscal :
6. La jurisprudence fiscale

Il s’agit de jugements rendus en matière


fiscale par les juridictions contentieuses
qui concernent le plus souvent la contestation
par un contribuable d’une interprétation
de la loi par l’administration fiscale.
La jurisprudence fiscale peut jouer un rôle
important dans la formation du droit fiscal
tunisien si elle est publiée.

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Les sources du droit fiscal :
7. La doctrine administrative

La doctrine administrative est constituée


essentiellement par les bulletins officiels de la
direction des impôts (BODI), les réponses
ministérielles ainsi que les réponses adressées
par les autorités fiscales aux questions posées
par les contribuables.
En pratique, la doctrine administrative domine
les usages fiscaux en Tunisie et constitue de ce fait
presque l’unique source d’interprétation opérante
des textes.
46
Les sources du droit fiscal :
8. La doctrine

La doctrine des auteurs est toujours utile


à la diffusion d’une culture fiscale.
Elle peut aider à l’interprétation des textes
et faire un contre poids par rapport
à la doctrine administrative. Toutefois en
Tunisie, la doctrine demeure d’un poids
faible par rapport à la doctrine
administrative.
47
Merci pour votre
attention

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