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INTRODUCTION
L’impôt est une contribution au budget de l’Etat mise à la charge des individus par des Lois de
finances (L.F). Ces L.F et leurs annexes fiscales proposées par le gouvernement et votées par
l’Assemblée Nationale, autorisent le gouvernement à lever des impôts, aménager l’assiette des
impôts, supprimer des impôts, etc.… et ce aux fins de réaliser l’équilibre économique et
financier.
La fiscalité ou Droit Fiscal est l’ensemble de ces textes qui organisent les rapports
financiers entre l’Etat et les contribuables.
Ces textes sont réunis et agencés suivant une codification pour donner le Code Général
des Impôts (CGI).
Les impôts sont omniprésents à toutes les étapes de la vie de l’activité de l’entreprise et
frappent :
• Les actes affectant les structures ou le patrimoine de l’entreprise (création de
la Société, modification du capital, fusion des sociétés, dissolution de
société…)
• L’activité de l’entreprise : taxe sur la valeur ajoutée “TVA”, AIRSI, TOB,
etc…
• Le potentiel ou les facteurs de production de l’entreprise :
o Facteur Travail (main-d’œuvre) : les impôts sur salaire
o Facteur Capital Economique (outil de travail) : les impôts fonciers, les
patentes
• Les bénéfices réalisés par l’entreprise : Impôts BIC, Impôt Synthétique etc...
La fiscalité recouvrant tous les domaines de la vie, son étude requiert dans un premier temps de
voir les notions fondamentales de l’impôt (section 1) puis dans un second temps présenter
l’élaboration juridique et technique de l’impôt (section 2).
1-1 DEFINITION
La fiscalité peut être définie comme un « ensemble de lois, règlements, procédures et pratiques
administratives relatifs à l’impôt ».
C’est donc une réglementation définissant les impôts d’un pays, d’une collectivité locale, d’un
organisme international et aussi leur perception.
On pourrait inclure dans le fait fiscal tous les comportements du fisc à l’égard des citoyens.
Aussi, au-delà des techniques mêmes qui masquent parfois sa réalité fondamentale, la fiscalité
doit être comprise d’abord comme un fait politique et social, comme « une chose de l’homme ».
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Ainsi défini, la fiscalité est donc une matière juridique, c’est la matière du droit fiscal. C’est-à-
dire cette branche du droit public qui réglemente les rapports entre l’Administration et les
citoyens
L’abus de droit
Il y a abus de droit lorsque, dans le but de se soustraire en totalité ou en partie à l’impôt, le
contribuable produit à l’administration fiscale un acte qui dissimule la portée véritable d’un
contrat ou d’une convention. Exemple : une donation déguisée en vente ou un salaire présenté
sous forme de prêt.
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Lorsque l’anormalité d’une charge est retenue par l’administration, elle ne sera pas déductible
de la base de l’impôt sur les bénéfices et la somme concernée sera imposée entre les mains du
bénéficiaire de l’opération.
Exemple : les libéralités, la cession d’un bien de l’entreprise à un dirigeant à un prix inférieur
à sa valeur réelle…).
2-1 DEFINITION
Aucun texte ne définit l’impôt précisément
Selon le dictionnaire Larousse, l’impôt est un prélèvement que la société exige de l’individu en
vertu du principe de la solidarité nationale pour subvenir aux dépenses d’intérêt général et aux
charges résultant des dettes de l’Etat.
On peut tout aussi bien dire que l’impôt est un prélèvement pécuniaire requis des particuliers
(personnes morale et physique), par voie d’autorité, à titre définitif et sans contrepartie en vue
d’assurer le financement des dépenses publiques.
En d’autres termes l’impôt un prélèvement obligatoire sans contrepartie direct et à titre définitif
effectué par l’Etat et les collectivités locales sur le revenu des contribuables en vue de couvrir
les charges publiques
D’une telle définition on peut aisément tirer les traits distinctifs de l’impôt d’avec les autres
prélèvements obligatoires
De ces définitions découlent les principales caractéristiques suivantes
2- 2 les principales caractéristiques de l’impôt
L’impôt est :
❖ Une prestation pécuniaire
L’impôt se paie en « argent »
Dans ses modalités de paiement, l’impôt moderne est un prélèvement sous forme pécuniaire ;
ce qui exclut, en principe, l’extinction de la dette fiscale par un autre moyen de paiement.
Néanmoins, certains systèmes fiscaux actuels prévoient la notion de paiement qui consiste à la
remise d’un bien en paiement de son impôt. Les débiteurs de droits de succession ou de donation
sont par exemple autorisés à s’acquitter de leurs dettes fiscales par la remise d’une œuvre d’art.
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jouissent de l’autonomie financière et se livrent à une activité de caractère industriel ou
commercial et à des opérations de caractère lucratif »
❖ A titre définitif
L’impôt n’est pas un prêt.
A la différence de l’emprunt, l’impôt légalement dû et régulièrement acquitté n’est en principe
ni restituable, ni remboursable sauf dans les cas de surtaxe.
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2-3 L’IMPORTANCE DE L’IMPOT DANS LA SOCIETE
L’impôt est en effet si intiment, lié à l’évolution des sociétés et à celle de leurs institutions
politiques, juridiques et économiques que le « citoyen de l’Etat moderne considère l’impôt
comme une institution naturelle, si désagréable qu’il soit ». Bien plus, on considère que
« l’histoire fiscale d’un peuple constitue une part essentielle de son histoire tout court ».
L’impôt en tant que fait social apparaît comme un fait politique car l’histoire de l’Etat est
indissociable de celle de l’impôt. En effet l’entrée des ETATS dans la modernité politique est
marquée par le transfert du pouvoir fiscal aux représentants du peuple.
Déjà, l’article 14 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 affirmait le
principe du consentement de l’impôt, un principe qui illustre de manière parfaite et concrète le
rapport entre le droit fiscal et le droit politique. Car la conquête de la liberté ne s’est pas
seulement limitée à la liberté politique, mais aussi à la souveraineté fiscale.
Pour ce faire, en côte d’Ivoire, la constitution dispose que « le parlement vote la loi et consent
l’impôt ».
En somme, « l’impôt est source de vie pour l’Etat… » et apparaît par conséquent comme un
moyen d’exercice du pouvoir politique.
Outre les liens étroits qu’il entretient avec la politique, l’impôt est intimement lié à
l’environnement économique. Ainsi, son rendement est tributaire de l’activité économique et
son poids plus ou moins grand renseigne sur le degré d’intervention de l’Etat dans l’économie.
De même, la fiscalité occupe une place essentielle dans les politiques sociales menées par l’Etat.
Ceci est vrai tant en ce qui concerne la répartition de la charge fiscale entre les différentes
catégories socio-économiques concernées, que l’usage qui est fait des sommes prélevées.
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- Les impôts perçus par l’Etat, tels l’impôt sur le revenu, l’impôt sur les bénéfices, la
TVA, une partie des droits d’enregistrements, …
- Les impôts perçus par les collectivités locales (département, région, …) tels les impôts
locaux (Patente, Impôt sur le patrimoine foncier, taxe d’habitation et taxes assimilées).
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5) LES ADMINISTRATIONS EN CHARGE DE L’IMPOT EN COTE D’IVOIRE
❖ La Direction Générale des Impôts pour l’assiette, le contrôle, le recouvrement, le
contentieux des impôts directs, des taxes indirectes intérieures, des droits
d’enregistrement et de timbre à l’exception du recouvrement des impôts perçus par voie
de rôle.
❖ La Direction Générale de la Comptabilité Publique et du Trésor pour le recouvrement
des droits perçus par voie de rôle. Le rôle est un document qui contient une décision
administrative établissant la liste des contribuables. Le rôle émis par la DGI est acheminé
au trésor chargé du recouvrement.
N.B : « le Code Général des Impôts » et le « livres des Procédures fiscales » ainsi que « le Code
des Investissements » etc., regroupent les lois et autres dispositions fiscales en vigueur.
2) LA TECHNIQUE FISCALE
La technique fiscale comporte quatre opérations :
➢ L’assiette ;
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➢ La liquidation ;
➢ Le recouvrement ;
➢ Le contrôle.
❖ L’assiette
L’assiette est l’ensemble des règles appliquées ou des opérations effectuées pour :
- Etablir l’existence de la matière imposable (éléments qui doivent être soumis à
l’impôt) ;
- Evaluer cette matière imposable ;
- Déduire les exonérations et les abattements ;
- En vue de déterminer la base imposable ou base d’imposition.
Mais au sens strict, l’assiette peut être définie comme la base imposable ou base d’imposition.
❖ La liquidation
La liquidation est l’opération de calcul de l’impôt : elle consiste à appliquer à la base
d’imposition le taux prévu en vue d’obtenir le montant de l’impôt.
❖ Le recouvrement
C’est l’ensemble des opérations et pratiques, des règles et procédures qui permettent de faire
passer l’impôt du patrimoine du contribuable dans les caisses de l’Etat. Le recouvrement des
impôts et taxes est assuré par le comptable public.
En d’autres termes, le recouvrement, c’est la perception de l’impôt par le comptable public ou
le paiement de l’impôt par le contribuable.
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➢ D’harmoniser le chiffre d’affaires requis des contribuables pour relever du régime du
bénéfice réel normal ou du régime du bénéfice réel simplifié, sans distinction liée à la
nature de l’activité (achat-vente ou prestation de services).
➢ De rendre éligibles les personnes morales et les contribuables passibles de l’impôt sur
les bénéfices non commerciaux au régime de l’impôt synthétique, dès lors que leur
chiffre d’affaires se situe dans les seuils de ce régime.
T A B L EA U D E S D I F F E R E N TS REGIME
NB : Le régime de l’entreprenant (ART 33 LPF 2021) regroupe les entreprises dont le chiffre
d’affaires annuel toutes taxes comprises n'excède pas 50 millions de francs. Ces entreprises
sont soumises à la taxe communale de l'Entreprenant (TCE) lorsque leur chiffre d'affaires ne
dépasse pas 5 millions de francs, et à la taxe d'Etat de l'Entreprenant (TEE) lorsque leur chiffre
d'affaires est compris entre 5 millions et 50 millions de francs.
NB : Selon la LFP 2021 en son article 33 prévoit pour les entreprises qui relèvent du régime
des microentreprises, la possibilité d’opter pour leur assujettissement à ladite taxe et donc au
régime du réel simplifié, lorsqu’elles réalisent un chiffre d’affaires annuel toutes taxes
comprises d’au moins cent millions (100 000 000) de francs.
AGENTS
ACTIVITES CATTC PAR AN REGIMES D’IMPOSITION
ECONOMIQUES
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4- LEXIQUE FISCAL
❖ Base d’imposition : revenus, biens, droits ou valeurs auquel est appliqué le taux
ou le barème de l’impôt pour obtenir la somme due par la personne imposable.
❖ Champ d’application : ensemble des biens, des activités, des situations ou des
opérations concernées par une disposition fiscale ou budgétaire et détermination
des limites dans lesquelles cette disposition s’applique dans le temps et dans
l’espace.
❖ Crédit d’impôt : créance sur le Trésor dont bénéficie sous certaines conditions
Le crédit d’impôt concernant la TVA s’impute sur l’impôt dû ou fait l’objet d’un
remboursement total ou partiel si le montant de l’impôt est nul ou inférieur à celui du crédit.
❖ Exonération, exemption : Etre exonéré ou exempté de l’impôt c’est ne pas être soumis
à cet impôt ; ne pas payer cet impôt.
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❖ Fiscalité intérieure : c’est le régime fiscal des impôts appliqués à l’intérieur du pays,
par opposition à la fiscalité de porte qui s’applique aux impôts à l’entrée du pays.
❖ Taxe : représente le coût d’un service rendu par la collectivité qui la perçoit (taxe
d’enlèvement des ordures ménagères). Ce caractère restrictif n’est guère respecté. Dans
la pratique, le terme taxe est devenu synonyme d’impôt.
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CONTROLE DE CONNAISSANCE
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CHAP II : LES DROITS D’ENREGISTREMENT
Etant donné : APS1= APS déjà taxé ; APS2 = apports nouveaux ou APS à taxer ; APS3=total APS
qui est la somme des deux (APS2 + APS1)
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Si 10 000 000 <APS1 < On a une seule tranche 1e T : APS2 x0 ,15%
5𝑚𝑖𝑙𝑙𝑑𝑠 et de taxation
X
APS3<5milliards
Si 10 000 000 <APS1 < On a deux tranches de 1eT :(5milliards- APS1)x0 ,15% X
5𝑚𝑖𝑙𝑙𝑑𝑠 et taxation 2eT :(APS3-5milliards)x0 ,05%
APS3>5milliards X
Si APS1 > 5𝑚𝑖𝑙𝑙𝑖𝑎𝑟𝑑𝑠 donc On a une seule tranche 1e T : APS2 x0 ,05%
APS3>5milliards de taxation X
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COURS
1- Définition
L'enregistrement consiste, en principe, dans l’analyse, sur un registre spécial tenu par le receveur
de l’enregistrement, d'un acte constatant un fait juridique ou d'une déclaration souscrite à défaut
d'acte.
Les Droits d’Enregistrement sont des droits perçus à l’occasion de l’enregistrement de certains actes
juridiques (par exemple, les actes de cession d’immeubles, les contrats de bail, les actes constitutifs
de société, les actes de succession, etc.)
La formalité de l’enregistrement, par exemple d’un acte sous seing privé, consiste dans l’analyse
juridique de l’acte sur une formule spéciale fournie par l’Administration. Cette formule accompagnée
de deux exemplaires du document, est revêtue des mêmes signatures que l’acte lui-même et reste
déposé au Bureau de l’Enregistrement. Les actes authentiques (actes rédigés notamment par les
notaires) à présenter à l’enregistrement sont également soumis à la formalité du double exemplaire.
2- Champ d’application
Le code général des impôts soumet obligatoirement à la formalité de l’enregistrement certains
actes :
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- Les actes d’état civil (acte de naissance, de décès, de mariage) reçu par les officiers
d’état civil et les extraits qui en sont délivrés (article 589 du CGI)
- Les sociétés d'état ou d'économie mixte accordant des crédits aux pet ites entreprises,
sociétés coopératives et association de prévoyance et à l’habitat ; pour les actes,
pièces et écrits de toute nature dont les droits seraient supportés par ces sociétés
d'état ou d'économie mixte de crédit (article 621 du CGI)
- Les sociétés mutuelles de production rurale pour tous les actes
- Etc.
NB : Dans le cadre de la fiscalité des entreprises, les droits d’enregistrement sont constitués des droits
que l’entreprise paye lors :
➢ de la création ou de la constitution de sociétés ;
➢ de la modification du capital social ;
➢ de la fusion ,la scission, l’apports partiels ;
➢ de la dissolution de société ;
➢ de la cession de certains éléments du patrimoine de l’entreprise.
1-2-L'apport en nature
Il y a apport en nature lorsqu'un associé ou actionnaire transfère à la société le droit de propriété d'un
bien. Ce sont les autres types d’apports qui n’ont pas un caractère liquide. Ce sont en général
des éléments tels que : la licence, les brevets, les biens immobiliers (terrains et constructions), les
biens matériels, mobiliers, les actions ou titres (titres de participation et titres de placement) et les stocks.
Ces apports en nature doivent être libérés intégralement à la constitution.
NB : les dettes exigibles d’un associé font partir des apports en nature
1-3-L'apport en industrie
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L'apport en industrie est représenté par l'apport de connaissance technique. Il ne concoure pas à la
formation du capital mais donne droit au partage du bénéfice.
Les apports purs et simples sont ceux qui confèrent à l'apporteur en échange de sa mise de simples droits
sociaux (actions, parts sociales), exposés à tous les risques de l'entreprise. Les apports purs et simples
constituent l'apport net de la société ou l'apport réel de l'associé. La somme des apports purs et simples
forme le montant du capital social de départ.
Il y a apport à titre onéreux chaque fois que l’apporteur se fait rémunérer par le biais d'un équivalent
soustrait des risques sociaux. Au regard de la terminologie fiscale, l'apport à titre onéreux représente
une somme d'argent (prix des actions) ou une obligation que la société s'engage à honorer au nom et
pour le compte de l'apporteur. Les apports à titre onéreux sont des apports dont la contrepartie peut être,
une reconnaissance de dette., le remboursement en espèce d'une partie de la valeur du bien apporté, ou
la prise en charge d'un passif de l'associé par la société en constitution. L'ATO est assimilé à une vente
; c'est une véritable mutation taxée en tant que telle au droit de mutation applicable à la nature du bien.
NB : Dans les apports à titre onéreux, ce ne sont pas des dettes qui sont apportées mais des actifs grevés
de dette d'où la nation d'apport mixte.
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des impôts qui exclut certains stocks qu’il qualifie de marchandises neuves de la taxation du
fonds de commerce et de ses éléments (article 721 du CGI)
Il s’agit de calculer les différents droits et taxes qui vont constituer le droit d’enregistrement à
payer lors de la constitution. Ces droits sont au nombre de trois :
Les droits sur les APS,
Les droits sur les ATO,
les droits et taxes de publicité foncière (DPF).
Le barème dégressif
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REMARQUES
1- Pour l’application des taux, on tient compte de l’ensemble des apports effectués par les
associés à titre purs simples, c'est-à-dire le capital social. Il faut éviter de taxer les
APS par associé. Par contre l’analyse des apports est réalisée par associé soit :
Capital social = somme APS qui sont à taxer.
2- En ce qui concerne les immeubles bâtis et non bâtis (terrains et constructions), il est
perçu une taxe additionnelle au titre de la taxe de publicité foncière au taux de 1,2%
(hors les droits immobiliers et du droit d’apport).
3- La taxation prend en compte aussi les apports en numéraire libérés et non libérés.
4- En ce qui concerne les apports en nature la taxation frappe la valeur réestimée et non la
valeur au bilan.
5- Si le montant des droits d’apports est supérieur à 25 000 000, l’entreprise peut payer ses droits
en 3 versements.
Ce sont des impôts calculés sur les apports sous forme de passif. Ces droits sont également appelés
droits de mutation. Les droits ATO sont calculés lorsque l’APS a été obtenue après la prise en
charge du passif par l’entreprise en constitution.
Pour calculer les droits ATO, il convient d’observer d’abords les taux de mutation avant le
calcul des droits qui se fera selon deux méthodes.
Cette méthode dite favorable à l’entreprise ; c’est lorsque l’acte constitutif indique l’ordre
d’imputation des ATO avec les éléments de l’apport brut réel en commençant par ceux qui ont
un taux de mutation faible vers ceux qui supportent les taux les plus élevés
NB : les droits ATO sont calculés associés par associé.
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Mode de calcul des droits sans ordre
d’imputation
Cette méthode n’est pas favorable à l’entreprise mais plutôt à l’administration fiscale. Elles sont au
nombres de deux.
- Méthode d’imputation du passif dans un ordre préférentiel ouvrant droit à des tarifs
profitables au TRESOR PUBLIC de la manière la plus optimale qui soit (séminaire
au LTA Cocody du 22 au 27 avril 2013)
Dans ce cas, les ATO seront imputés sur les éléments qui subissent les taux les plus élevés vers les
éléments qui supportent les taux de mutation les plus faibles. C’est l’inverse de la méthode favorable à
l'entreprise
L'administration fiscale Ivoirienne retient cette méthode.
REMARQUES
1- D’après le séminaire du LTA Cocody du 22 au 27 avril 2013 l’hypothèque ne bénéficie plus d’une
imputation particulière (c.-à-d. priorité d’imputation sur l’élément générateur de l’hypothèque). Elle est
considérée comme une dette au même titre que les autres dettes et seront imputées selon le mode
d’imputation des dettes ordinaires.
2- Il est conseillé de liquider les DA (droit sur les APS) selon la méthode favorable au fisc ou méthode
d’imputation sans ordre sans faire intervenir le coefficient APS.
3- Le contribuable ne paie qu’un seul des droits :
- si DP > DF, alors il paie le DP
- si DP < DF, alors il paye le DF
Les droits fixes (DF) ne s’additionnent pas, c’est le plus élevé des DF qui vient ou qu’on porte au total
de la colonne des DF.
4- Si dans un exercice ou un devoir, le principe de liquidation des droits de mutation n’est pas indiqué,
alors on calcule les droits avec la méthode favorable à l’entreprise seulement.
5- Dans les deux (2) principes, il est conseillé de taxer les DA de façon globale par contre, la taxation
des ATO se fait “associé par associé” sous les deux (2) principes.
En cas d’augmentation du capital par une société de capital (SA et SARL) par des apports en nature,
en numéraire, par conversion des créances en actions, des obligations, de comptes courants
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associés, de dettes fournisseurs en actions ; les droits d’enregistrement se calculent selon le régime
de droit commun c’est à dire de la même façon qu’à la constitution cependant pour la taxation des
APS (les apports nouveaux), il faut tenir compte du capital primitif ou de la base déjà taxée (capital
nominal + primes) par apport nouveau (Constitution et augmentation antérieure) pour l’application
du barème dégressif.
Les ATO et la DPF sont taxés comme à la constitution.
Remarques
1- L’augmentation se fera le plus souvent avec :
- Primes d’émission (excèdent du prix d’émission sur la valeur nominale des actions et parts
sociales)
- Primes d’apports (excèdent de la valeur des biens apportés en nature lors de l’augmentation de
capital sur la valeur nominale des actions ou parts sociales)
2- les droits d’apports sont assis sur le montant global des apports (prime comprise)
3- la capitalisation ultérieure de la prime sera passible du seul droit fixe de 18 000f et ceci parce qu’elle
a déjà été taxée lors de l’émission des apports
4-La taxation des ATO se fera également selon le régime de droit commun (article 754)
Pour une société dont le siège est établi hors de Côte d'ivoire. Le droit d'enregistrement est un droit
fixe de 18 OOCF (article 703 du CGI), à condition que le dit acte a déjà supporté à l'étranger un droit
proportionnel d'enregistrement
I.2. Les droits dus en cas d’incorporation (article 758 du CGI)
En cas d’incorporation des réserves du bénéfice, du report à nouveau, des provisions, le droit
proportionnel au taux de 6% dit droit d’apport majoré est appliqué pour les sociétés de capital
soumises à l’IRVM sans tenir compte du capital ancien ou de la base ancienne (déjà taxée)
En ce qui concerne les sociétés de personnes (SNC, société civile, société en commandite simple) il
convient d’appliquer le barème dégressif sur le total des apports en numéraire, en nature, des
conversions de dettes et des incorporations ; ce total correspond aux apports nouveaux.
Les ATO et la DPF sont taxés comme à la constitution
L’incorporation de la réserve spéciale de réévaluation est soumise également
à 6%. L’écart de réévaluation est la plus-value constatée sur les
immobilisations réévaluées du fait du rehaussement de leur valeur
comptable. Cet écart est inscrit au passif du bilan
21
me
L e 3è 1/3 est versé 2 ans plus tard majoré des intérêts au taux légal (taux d’escompte
BCEAO).
I. DEFINITIONS
I.1 La fusion
La scission consiste à scinder une société et à partager son patrimoine (biens et dettes)
entre au moins 2 autres sociétés nouvelles ou anciennes.
Avant de liquider les droits chez la société bénéficiaire, il convient d’établir avant tout le tableau de
partage, du patrimoine de la société scindée à partir de son bilan de liquidation (bilan après
réévaluation des biens et des dettes).
C’est lorsqu’une société A apporte à une ou plusieurs sociétés, une partie de son
patrimoine et continue d’exister avec l’autre partie.
NB : En ce q u i concerne l ’ é v a l u a t i o n de s a pport s c ’e st-à-dire l ’ a n a l y s e des apports,
elle se fera uniquement chez la société apporteuse.
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Quant à la liquidation des droits, elle est réalisée chez la société bénéficiaire comme si
elle procédait à une augmentation de capital par apport nouveau (taxation à l’article 754 du
CGI).
Elle est effectuée chez la société apporteuse et permet de déterminer l’actif net apporté
(APS) par la société à une autre société. Cet actif net s’obtient de deux manières.
Méthode1 : APS = Actif réel – Dettes exigibles
La liquidation des droits est réalisée chez la société bénéficiaire comme si elle procédait à
une augmentation de capital par apport nouveau.
Les différents droits à calculer lors des fusions chez la société bénéficiaire sont les droits d’apports
(article 754), les droits ATO et la DPF.
Il existe deux régimes de taxation
Le régime commun de taxation ;
Le régime spécial des fusions (RSF).
Le régime institué par les articles 755 et suiva nts du C GI, est o b l i g a t o i r e
e n c e qui concer ne les fusion s et les scissions. II est optionnel en ce qui concerne les
apports partiels d'actif. En conséquence, les parties peuvent décider de placer leurs
apports sous le régime prévu pour la constitution des sociétés si le coût fiscal, en
considération des apports effectués, parait plus avantageux.
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✓ D a n s le cas de fusion et de scission, les apports résultant des conventions doivent
prendre effet à la même date et doivent entraîner dès leur réalisation, la dissolution
systématique de la société apporteuse.
✓ D a n s le cas d’apport partiel d’actif, les sociétés concernées doivent manifester
expressément dans l’acte d’apport, leur volonté.
Les dispositions des articles 755,756 et 757 du CGI prévoient le régime fiscal suivant :
- Droit d’apport réduit de moitié sur la valeur de l’actif net apporté, soit :
• De 0 à 10 000 000 : Exonéré
• De 10 000 000 à 5 milliards : 0,15 %
Au-dessus de 5 milliards : 0,05%
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Le partage des acquêts sociaux est fixé par l’article 748 du CGI. Selon cet article le droit de
partage est de 1%, il s’applique à l’actif net partagé.
ANNEXES
2) Calcul des droits sur ATO : TABLEAU RÉCAPITULATIF DES TAUX:
Ordre ÉLÉMENTS TAUX
1 Trésorerie 18 000
2 Créances 18 000
3 Droits sociaux (action, part sociale) 18 000
4 Immobilisation financière (titre de participation, prêt, caution...) 18 000
5 Marchandises neuves (marchandises, matières premières produits 18 000
finis, emballages...)
6 Biens meublos apportés en dehors du fonds de commerce 18 000
7 Bail de meubles ; location-vente 18 000
8 Mutation d'immeuble installé à l’étranger 1,5% +DPF
9 Bail à durée limitée (location fonds de commerce) 2,5%
10 Échange d'immeuble avec retour 2% + DPF +
mutation •
11 Échange d’immeuble sans retour 3% + DPF
12 Acquisition d’immeubles 4% + DPF
13 Bail à durée illimitée 10%
14 Fonds de commerce (éléments corporels et incorporels) 10%
15 Stock de combustible (carburant, gaz,... ) 10%
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EXERCICES D’APPLICATION
DE 1
Liquider les droits d’apports (droit sur les APS) dans les cas suivants :
1-montant des APS =3 000 000 000
2-montant des APS=5 000 000 000
3-montant des APS=12 000 000 000
DE 2
Samira et Ali décident de créer une société en faisant les apports suivants :
Samira Fonds de commerce : 6 000 000 000 Ali immeuble : 4 000 000 000
Caisse : 2 000 000 000 Apport en banque 5 000 000 000
TAF :
1) Calculer le capital de cette entreprise.
2) Liquider le droit exigible.
3) L’entreprise peut-elle obtenir un recouvrement différé de ses droits ? Si oui, citer les échéances
légales de versement ainsi que les montants dus à ces échéances sachant que les taux d’escompte
BCEAO s’élèvent à 5% et que l’entité a été constituée le 01/01/2006
DE 3
Les apports de Mr Abdul pour créer son entreprise :
Fonds de commerce : 50 000 000, Immeuble : 20 000 000, caisse : 10 000 000.
Après quelques années de fonctionnement, il décide d’apporter la totalité de son patrimoine à la création
d’une nouvelle société appelée SOUTRA.
Les apports d’Abdul ont été estimés comme suit :
❖ Fonds de commerce 120% de leur valeur
❖ L’immeuble a connu une décote de 10% de sa valeur.
TAF :
On vous demande de liquider les droits exigibles lors de la création de la nouvelle société SOUTRA.
DE 4
Safi, Abdul et Zokou décident de créer l’entreprise BIMOGO. Les apports de chaque associé sont :
Safi apporte en dehors de son fonds de commerce, les éléments suivants
Construction 950 000 000 ;
Matériels 800 000 000
Marchandises : 100 0000 000
Clients : 50 000 000
Banque : 30 000 000
Emprunt : 120 000 000
Fournisseurs : 90 000 000F
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Caisse : 15 000 000
Bâtiment industriel :110 000 000
Dettes fiscales :240 000 000
Ecart de conversion actif :100 000 000
Zokou apporte du numéraire pour montant
de1 750 000 000
TAF : Calculer les droits dus à la constitution par la méthode favorable à l’entreprise et par la
méthode favorable au fisc (méthode Française et méthode Ivoirienne)
DE 5
Une SA au capital de X milliards de francs procède à une augmentation de capital par apports
suivants :
Apports en espèces 800 000 000
Capitalisation des comptes courants associés 200 000 000
Apport d’un immeuble 100 000 000 grevé d’hypothèque de 50 000 000
Capitalisation de la dette fournisseur 1 500 000 000
TAF
Calculer le droit exigible lors de cette opération dans les cas suivants :
a) X = 1 000 000 000 ; X = 4 000 000 000 ; X = 6 000 000 000
DE 6
Le 01/01/2008 la SA SOTOUBA au capital de 150 000 actions de 30 000 F l’action a absorbé la
SARL BIMOGO. Le bilan se présente comme suit :
ACTIF PASSIF
LIBELLÉS MONTANTS LIBELLES MONTANTS
Fonds commercial 350 000 000 Capital 2 000 000 000
Terrain 800 000 000 Réserves 1 170 000 000
Constructions 200 000 000 Dettes financières 580 000 000
Matériels & outillages 1 200 000 000 Passif circulant 125 000 000
Stock de marchandises 450 000 000
Clients 750 000 000
Banque 50 000 000
Caisse 20 000 000
Écart de conversion 55 000 000
TOTAL 3 875 000 000 TOTAL 3 875 000 000
27
1) Établir le tableau de plus & moins-values sur éléments d’actif
2) Établir le bilan de liquidation
3) Les deux sociétés hésitent entre le régime de droit communs et le régime spécial de fusion ;
que conseillez-vous
DE 7
En janvier 2005, compte tenu des difficultés financières la SA FC dont le bilan se présente ci-dessous
décide de se scinder en deux.
La SA COBA au capital de 4 500 000 000(dont 500 000 000 d’incorporation de réserve) reçoit le
bâtiment, 75% de l’actif circulant et 70% des disponibilités.
La SNC BENZ, nouvellement constituée reçoit le reste de l’actif.
Le passif exigible de la SA FC est réparti proportionnellement aux actifs réels.
Bilan SA FC
Frais de rech et dvpt 200 000 000 Capital 3 500 000 000
Matériel et outillage 1 100 000 000 Réserve 400 000 000
Bâtiment 1 400 000 000 Emprunt 150 000 000
Terrain 800 000 000 Fournisseur 300 000 000
Stock marchandises 210 000 000
Créance 340 000 000
Banque 250 000 000
caisse 50 000 000
Travail à faire
• 1- Quelles sont les conditions d’application du régime spécial de fusion ?
• 2-Liquider les droits dus lors de cette scission par la SA « COBA » (régime spécial de fusion)
• 3-Calculer les droits dus par la SNC « BENZ. »
DE 8
L’entreprise DJIDJA est créée par trois associés ZOKOU, ABDUL et SAMIRA, détenant
respectivement 50% 30% et 20%, du capital. Après trois (03) années de fonctionnement,
Scénario de partage :
Hypothèse 1 : ZOKOU reprend son bâtiment qu’il a apporté à la constitution. Le fonds de commerce
est également attribué à ZOKOU
. ABDUL reçoit les matériels et enfin SAMIRA reçoit les créances.
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Hypothèse 2 : ZOKOU reçoit le fonds de commerce et le matériel. ABDUL reçoit bâtiment apporté
par ZOKOU Enfin, SAMIRA reçoit les créances.
TAF :
1) Calcule l’actif net partageable.
2) Calcule les droits dus dans chaque hypothèse après avoir analysé le scénario de partage.
TRAVAUX DIRIGES
DE 9
La SA BIMOGO est constituée le 01/01/N. les fondateurs font les apports suivants ;
- Divers actionnaires apportent du numéraire pour 6.000.000.000 F dont 20% représentent un prêt fait
à la société qui est remboursable avec intérêt;
- Monsieur Fongnon apporte son fonds de commerce exploité jusqu’au 30/11/ N-1
ACTIF PASSIF
LIBELLES MONTANT LIBELLES MONTANT
Terrains 15.000.000 Capital 230.000.000
Bâtiment commercial 75.000.000 Dettes 100.000.000
Matériel de bureau 10.000.000
Fonds commercial 20.000.000
Stock de marchandises 120.000.000
Créance clients 80.000.000
Caisse 10.000.000
TOTAL ACTIF 330.000.000 TOTAL PASSIF 330.000.000
- Madame Samira apporte un bâtiment de 40.000.000 F grevé d’une hypothèque de 10 000 000 ; elle
apporte aussi un chèque de 30.000.000 F
Le 01/01/N+3, la SA fait une augmentation de capital de la manière suivante :
- 40.000 actions de nominal 10.000 F émises à 25.000 F.il s’agit d’une augmentation en numéraire ;
- capitalisation de dette fournisseurs à hauteur de 20.000.000 F ;
- Incorporation de réserve facultative de 400.000.000 F ;
- Apport d’un bâtiment industriel de 500.000.000 F grève d’une hypothèque de 50.000.000 F.
TAF:
1- Liquider les droits dus lors de la constitution de la société (méthode favorable à l’entreprise)
2- Si la méthode favorable au Fisc avait été adoptée quel aurait été le montant des droits de
mutation de l’apport de Monsieur Fongnon ?
3- Liquider les droits dus lors de l’augmentation.
4- Calculer le capital après cette augmentation
DE :10
Le 01/01/19N, la SA « BIMOGO » est créée au moyen d’apports suivants
▪ Aké a apporté à la constitution :
- Terrains nus : 1 600 000 000
- Immeuble bâti : 1 200 000 000
- Marchandises : 790 000 000
- Créances : 310 000 000
- Dettes fournisseurs : 2 000 000 000 (la société s’engage à les prendre en charge)
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▪ Affi a fait apport de son fonds commercial qui s’élève à 600 000 000
▪ Antoinette a, quant à elle, apporté sa villa d’une valeur de 500 000 000.
Le 31/12/19N+1, Mlle Antoinette se retire en cédant ses actions à Affi pour 700 000 000.
Le 01/01/19N+5, elle (la société « BIMOGO ») procède a une première augmentation de son capital
de 4 500 000 000 au moyen de :
*Apport en espèces : 2 600 000 000 (avec 600 000 000 comme prime d’émission).
*Construction : 1 000 000 000 (hypothèque 500 000 000).
*Incorporation des réserves facultatives : 900 000 000.
Le 01/01/19N+6, elle procède à une deuxième augmentation de capital de 1 000 000 000 de francs au
moyen de :
✓ Incorporation au capital de la réserve spéciale de réévaluation réalisée au 31/12/19N+5 :
montant : 400 000 000
✓ Incorporation au capital de la prime d’émission de 600 000 000 de francs.
Le 01/01/19N+10, la SA « BIMOGO» est absorbée par la SA « SEREBI » au capital de
11 000 000 000. AU 31/12/19N+9 le passif du bilan de liquidation de la SA « BIMOGO » se
présentait comme suit :
Capital = 9 000 000 000
Réserves = 3 500 000 000
Plus value de liquidation = 1 500 000 000
Emprunt = 500 000 000
Fournisseurs = 2 500 000 000
Banque (découvert) = 500 000 000
NB : Les deux (2) sociétés ont opté pour le régime spécial de fusion. Aussi l’actif net apporté, par le
SA « BIMOGO» comporte des immeubles (bâtis & non bâtis) d’un montant de 4 000 000 000.
TRAVAIL A FAIRE :
1- Calculer les droits dus à la constitution
2- a/ Calculer les droits dus lors de la cession de actions d’Antoinette à Affi.
b/ Que se passerait-il si ces parts avaient été cédées au 31/12/19N+4 au même prix ?
DE : 11
La société anonyme "SOGONA" qui éprouve des difficultés financières depuis le 19 septembre 2001 a
décidé le 31/12/2003 de se dissoudre par apport de son patrimoine à deux autres sociétés anonymes :
KETA-CI et DJAKODO-CI.
Les bilans des trois sociétés à la date de scission se présentent comme suit :
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BILAN DE SOGONA AU 31-12-2003
Frais de recherche et dvlpt 633 750 000 Capital non amorti 1 875 000 000
Terrains nus 675 000 000 Capital amorti 375 000 000
Constructions 1 125 000 000 Réserves 675 000 000
Matériels de bureau 600 000 000 Dettes financières 367 500 000
Matériels et outillage 108 750 000 Dettes fiscales 337 500 000
Stock de marchandises 300 000 000 Dettes sociales 112 500 000
Clients 262 500 000 Provision pour perte de change 37 500 000
Banque 150 000 000 Dettes fournisseurs 225 000 000
Caisse 112 500 000
Ecart de conversion actif 37 500 000
Renseignements complémentaires
- Le matériel de bureau est repris à 115% de sa valeur
- Les constructions sont reprises avec un abattement de 5 %
- Les stocks et les créances sont repris avec une décote de 10%
- Les écarts de conversion sont couverts entièrement par les provisions
- Les dettes financières sont retenues pour 300 000 000 f.
Les éléments de l’actif sont équitablement repartis comme suit :
- Immobilisation 45% à KETA-CI et le reste à DJAKODO
- ACTIF CIRCULANT : 2/3 pour DJAKODO.
- TRESORERIE ACTIF : 30 % Pour KETA-CI
- Les dettes sont reparties au prorata des apports reçus par chaque société.
ACTIF PASSIF
Immobilisation 3 750 000 000 Capital 5 000 000 000
Actif circulant 2 500 000 000 Réserves 250 000 000
Trésorerie actif 687 500 000 Dettes financières 625 000 000
Passif circulant 1 062 500 000
La société KETA-CI avait procédé le 01/02/2002 à une augmentation de capital par incorporation de
réserves légales 500 000 000 f et de réserves facultatives 125 000 000 f.
Le bilan de DJAKOD-CI se présente comme suit :
ACTIF PASSIF
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Immobilisation 4 250 000 000 Capital non amorti 5 250 000 000
Actif circulant 2 625 000 000 Capital amorti 1125 000 000
Trésorerie actif 1 000 000 000 Réserves 375 000 000
Dettes financières 500 000 000
Passif circulant 625 000 000
7 875 000 000 7 875 000 000
TAF :
1°) calculer les droits dus lors de la scission selon le régime spécial
2°) quel devrait être le montant des droits à acquitter si les sociétés avaient opté le régime du droit
Commun
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