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Finances Publique

Abderrahim FARACHA
Professeur à l’ Université Hassan II Casablanca
5. Les Différentes Branches des Finances Publiques

Elles sont une discipline du droit public, et plus précisément du droit public financier. Et peuvent
être réparties en trois branches :
• le droit fiscal ;
• le droit de la comptabilité publique ;
• et le droit budgétaire.

5-1- Droit fiscal s’intéresse à la question des ressources publiques, et plus spécifiquement aux
règles techniques de détermination et de perception des recettes fiscales (impôts).

5-2- Comptabilité publique est l’ensemble des règles régissant l’encaissement et le


décaissement de l’argent public, la tenue des comptes publics, et, d’une façon générale, les
techniques de gestion publique.

5-3- Droit budgétaire est l’ensemble des règles encadrant l’adoption et la mise en œuvre du
budget, c’est-à-dire l’acte de prévision et d’autorisation financière pour l’exercice à venir.
Chapitre 1
Composantes des Finances Publiques
Composantes des Finances Publiques:

Le champ des finances publiques ne couvre pas


uniquement le budget de l’État, mais l’ensemble des
administrations publiques, qui s’organisent en quatre
secteurs :

- l’État,

- les organismes divers d’administration centrale,

- les collectivités territoriales

- et les administrations de sécurité sociale.


Composantes des Finances Publiques:

Le champ des finances publiques est généralement défini


à partir de quatre composantes :

•Les recettes : impôts constitue la principale


ressource financière
•Les dépenses ;
•Le solde,
c’est-à-dire la différence entre les recettes et les
dépenses (on utilise de manière équivalente le terme
de déficit, lorsque la différence entre les dépenses et les
recettes génère un solde négatif) ;
La dette, c’est la partie de l’engagement financier restant
dû.
Composantes des Finances Publiques:

Important
Chaque composantes peut être déclinée par sous-secteur

ainsi, parle-t-on :

des dépenses de l’Etat,


des recettes des collectivités territoriales
ou de la dette des administrations de la sécurité sociale …
Composantes des Finances Publiques:

Important
Recettes publiques =

Recettes de l’Etat

+ Recettes des organismes divers de l’administration


centrale

+ Recettes des collectivités territoriales

+ Recettes des administrations de la sécurité sociale.


Composantes des Finances Publiques:

Important

Les composantes des Finances Publiques peuvent être

- exprimées en DH

- ou en pourcentage du produit intérieur brut (PIB).

On étudie aussi l’évolution de ces composantes en termes


réels (soit « en volume », c'est-à-dire en tenant compte de
l'inflation (un DH d'aujourd'hui équivaut à plus qu'un DH de
demain).
L’impôt : Principale ressources budgétaire (1ère
composante)

Définition de l’impôt et règles d’un bon système fiscal

Définition ancienne Gaston JEZE :

«L'impôt est une prestation pécuniaire, requise des


particuliers par voie d'autorité, à titre définitif et sans
contrepartie, en vue de la couverture des charges
publiques. »
Important
La définition donnée par GASTON JEZE indique :

•Le paiement, le caractère obligatoire (opposition à


l'emprunt ou à une contribution volontaire) ;

•l'absence de lien direct entre l'impôt et les prestations de


l'Etat à l'égard du contribuable (différence avec le prix) ;

•le caractère définitif de l'impôt (ici également différence


fondamentale avec l'emprunt qui, lui, est remboursable) ;

•la contribution à la couverture des charges publiques.


L'impôt est une prestation pécuniaire

Il s'agit d'un prélèvement en argent, ce qui le distingue de la réquisition


des personnes et des biens.

Il existait en effet jadis des impôts en nature représentés généralement


par la fourniture d'une partie de la récolte par les contribuables.

L'impôt en nature injuste et incommode est pratiquement abandonné


dans les Etats modernes.
Le caractère obligatoire et définitif de l'impôt

L'impôt est établi et ensuite recouvré par voie d'autorité ou de


contrainte.

Par contrainte il faut entendre le fait d'obliger le contribuable à payer


son impôt par des voies administratives.

L’impôt s'oppose dans ce cas à l'emprunt qui, lui, est un acte volontaire.

On n'oblige pas en effet quelqu'un à souscrire un emprunt. Par contre


l'Administration oblige le contribuable à s'acquitter de sa dette fiscale.
La notion de charges publiques

Dans l'Etat libéral les charges publiques signifient, les


dépenses que l'Etat engage pour assurer le fonctionnement
de son administration et des services de sécurité (armée,
police, justice, affaires étrangères).

Mais la notion utilisée par Gaston JEZE est incomplète et


en tout cas inadaptée à l'Etat moderne qui, lui, intervient
dans le domaine économique et social.
Définition contemporaine de Lucien MEHL :

«l'impôt est

- une prestation pécuniaire,

- requise des personnes physiques ou morales de droit privé et,


éventuellement, de droit public,

- d'après leurs facultés contributives,

- par voie d'autorité,

- à titre définitif et sans contrepartie déterminée,

en vue :
- de la couverture des charges publiques de l'Etat et des autres
collectivités territoriales
- ou de l'intervention de la puissance publique.»
Les Maximes d’un bon système fiscal selon Adam Smith

Adam SMITH, lors de ses recherches pour des conditions


générales d'un bon système fiscal, a établi quatre règles :

- Première Maxime (Règle de justice)

- Deuxième Maxime (Règle de certitude ou de fixité de l'impôt)

- Troisième Maxime (Règle de commodité)

- Quatrième Maxime (Règle d'économie)


Première Maxime (Règle de justice)

« Les sujets de chaque Etat doivent contribuer aux dépenses du


Gouvernement autant que possible en raison de leurs facultés
respectives, c'est-à-dire en proportion du revenu dont ils jouissent sous
la protection de l'Etat.

La dépense du Gouvernement est, à l'égard des individus d'une même


nation, comme les frais de régie sont à l'égard des propriétaires d'un
grand domaine, qui sont obligés tous de contribuer à ces frais en
proportion de l'intérêt qu'ils ont respectivement dans ce domaine ».
Deuxième Maxime (Règle de certitude ou de fixité de l'impôt)

"La taxe ou portion d'impôt que chaque individu est tenu de payer
doit être certaine et non arbitraire.

L'époque, le mode, la quotité du paiement, tout doit être clair et


précis, tant pour le contribuable que pour l’Administration".
Troisième Maxime (Règle de commodité)

« Tout impôt doit être perçu à l'époque et selon le mode que


l'on peut présumer les plus convenables pour le
contribuable ».
Quatrième Maxime (Règle d'économie)

« Tout impôt doit être perçu de manière à ce qu'il fasse sortir


des mains du peuple le moins d'argent possible au- delà de ce
qu'il faut faire rentrer dans le Trésor de l'Etat ».
En résumé ces règles permettent :

- l'égalité devant l'impôt (règle de justice)

- que l'impôt soit certain et non arbitraire (règle de certitude)

- que l'impôt soit perçu à l'époque et selon le mode que l'on


peut supporter (règle de commodité)

- de faire rentrer les ressources qu'il faut pour le Trésor, éviter


donc de faire sortir plus d'argent des mains des contribuables
(règles d'économie).
Important

Les règles d’un bon système fiscal, à l'exception de la première,


visent surtout, les conditions extérieures de l'impôt, les relations
entre l'Etat et le contribuable à l'occasion de l'établissement de
l'assiette, de l'émission de l'impôt et de son recouvrement.
Rôles et fonctions de l'impôt

L'impôt a trois rôles dans un Etat :

- le rôle financier

- le rôle économique

- le rôle social et politique.


Le rôle financier

L'impôt sert à la couverture des dépenses publiques de la


communauté ou société, c'est le rôle original de l'impôt.

Le rôle économique

L'impôt sert de régulation économique

c'est-à-dire l'impôt joue un rôle permettant au


gouvernement par l'entremise du parlement de surtaxer les
domaines ne devant pas faire l'objet d'un effort et en
détaxant ceux devant faire objet d'une promotion.
Le rôle social

Selon la capacité contributive des contribuables l'impôt est


prélevé, c'est l'équité fiscale qui est obtenue par la progressivité
d'imposition contrairement à la proportionnalité d'imposition.

La loi fiscale, instrument par excellence de la politique de l'Etat


en matière économique, doit tendre « dans son principe comme
dans son application » vers la justice sociale et l'équité

L’impôt ne doit pas frapper aveuglement les riches et pauvres,


salariés et paysans, ménage sans enfant et familles nombreuses,
valides et invalides.
Les fonctions de l’impôt

La problématique du système fiscal s'articule aujourd'hui


autour des fonctions suivantes :

- La fonction financière

- La fonction sociale ou de redistribution

- La fonction économique ou de régulation


économique
La fonction financière

Consiste à procurer des recettes à l'Etat et aux collectivités locales afin


de leur permettre de financer les actions qui leur sont dévolues.

La fonction financière de l'impôt fut la seule à exister autrefois puisque


dans l'Etat libéral l'impôt avait pour seule finalité de financer les
dépenses de l'Etat liées à la sécurité, à la justice, à la défense
nationale et aux activités diplomatiques.

Fonction demeure valable encore de nos jours, mais avec le


changement de la nature de l'Etat qui est devenu "interventionniste"
l'impôt a en outre une fonction économique et une fonction sociale
assez importantes.
La fonction sociale ou de redistribution

C'est l’objectif de justice fiscale vers lequel il faut nécessairement


tendre pour pouvoir répartir équitablement, dans la mesure du
possible, la charge fiscale entre tous les contribuables.

Dans ce cadre les réformes fiscales doivent mettre en place des


impôts en tenant compte des facultés contributives des différentes
catégories sociales.
La fonction économique ou de régulation économique
La fiscalité n’est pas et ne doit pas être neutre.
La fiscalité doit avoir un certain rôle à jouer dans l'orientation des
activités économiques et de la consommation en privilégiant soit l'impôt
direct, soit l'impôt indirect.
La fiscalité doit en tout cas parvenir à :
- une meilleure maîtrise des revenus et notamment non-salariaux.
- une meilleure utilisation de l'épargne dans les investissements
productifs par, en particulier, l'octroi d'incitations fiscales ;
- une meilleure utilisation des droits de douane pour protéger la
production nationale, bien qu’aujourd’hui avec la libéralisation du
commerce extérieur, de l’entrée des pays dans l’O.M.C et enfin de la
mondialisation de l’économie, le concept de protection de la
production nationale n’a plus de sens ;
- une meilleure orientation du capital pour lutter contre la thésaurisation
Les Recettes
Les recettes de l’Etat (Art 11 de la loi organique 130-13 relative à la loi de finances)
Les ressources de l'Etat comprennent :
•les impôts et taxes ;
•le produit des amendes ;
•les rémunérations de services rendus et les redevances ;
•les fonds de concours, dons et legs ;
•les revenus du domaine de l'Etat ;
•le produit de cession des biens meubles et immeubles ;
•le produit des exploitations, les redevances et les parts de bénéfices ainsi que les ressources et les
contributions financières provenant des établissements et entreprises publics ;
•les remboursements de prêts et avances et les intérêts y afférents ;
•le produit des emprunts ;
•les produits divers.
•La rémunération des services rendus par l'Etat est instituée par décret pris sur proposition du
ministre intéressé et du ministre chargé des finances.
Les recettes des administrations locales

Selon la loi 47-06 relatives à la fiscalité des collectivités locales

Article 2 : Taxes au profit des communes urbaines et rurales

Sont instituées au profit des communes urbaines et rurales, les taxes


suivantes :

•taxe professionnelle ;/taxe d'habitation ; /taxe de services communaux ;/taxe


sur les terrains urbains non bâtis
•taxe sur les opérations de construction ; /taxe sur les opérations de
lotissement ;/ taxe de séjour ;
•taxe sur les débits de boissons ;
•taxe sur les eaux minérales et de table ;
•taxe sur le transport public de voyageurs ;
•taxe sur l'extraction des produits de carrières.
Toutefois, en ce qui concerne les communes rurales et par dérogation aux dispositions
de l'alinéa précédent :
•la taxe d'habitation, la taxe de services communaux et la taxe sur les opérations de
lotissement ne sont dues que dans les centres délimités, les zones périphériques des
communes urbaines ainsi que dans les stations estivales, hivernales et thermales dont
le périmètre de taxation est délimité par voie réglementaire.
•la taxe sur les terrains urbains non bâtis n'est due que dans les centres délimités
disposant d'un document d'urbanisme.

Article 3 : Taxes au profit des préfectures et provinces


Sont instituées au profit des préfectures et provinces, les taxes suivantes :
•taxe sur les permis de conduire;/ taxe sur les véhicules automobiles soumis à la visite
technique ;
•taxe sur la vente des produits forestiers.

Article 4 : Taxes au profit des régions


Sont instituées au profit des régions les taxes suivantes :
•taxe sur les permis de chasse ;
•taxe sur les exploitations minières ;
•taxe sur les services portuaires.
Recettes des administrations de sécurité sociale (CNSS)

Selon la Loi n° 1-72-184 relative au régime de sécurité sociale

Article 18 : Les ressources de la Caisse nationale de sécurité


sociale sont constituées par :

•Les cotisations, majorations et astreintes dues en application du


présent dahir ;
•Le produit du placement des fonds prévu conformément à l'article 30 ;
•Les dons et legs ;
•Toutes autres ressources à elle attribuées par une législation ou une
réglementation particulière.
Dépenses de l’Etat (2ème composante des finances publiques)

Article 12 de la loi organique 130-13 relatives à la loi de finances, les


charges de l'Etat comprennent :

•les dépenses du budget général ;

•les dépenses des budgets des services de l'Etat gérés de manière


autonome ;

•les dépenses des comptes spéciaux du Trésor.


Dépenses de l’Etat (2ème composante des finances publiques)

Article 21 :

Constituent des services de l'Etat gérés de manière autonome, les


services de l'Etat, non dotés de la personnalité morale, dont certaines
dépenses, non imputées sur les crédits du budget général, sont
couvertes par des ressources propres. L'activité de ces services doit
tendre essentiellement à produire des biens ou à rendre des services
donnant lieu à rémunération.

Les services de l'Etat gérés de manière autonome sont créés par la loi de
finances. Cette loi prévoit les recettes de ces services et fixe le montant
maximum des dépenses qui peuvent être imputées sur les budgets
desdits services.
Dépenses de l’Etat (2ème composante des finances publiques)

Article 25

Les comptes spéciaux du Trésor ont pour objet :

•soit de décrire des opérations qui, en raison de leur spécialisation ou d'un lien de
cause à effet réciproque entre la recette et la dépense, ne peuvent être
cornmodément incluses dans le cadre du budget général ;
•soit de décrire des opérations en conservant leur spécificité et en assurant leur
continuité d'une année budgétaire sur l'autre;
•soit de garder trace, sans distinction d'année budgétaire, d'opérations qui se
poursuivent pendant plus d'une année.

Ces opérations comptables sont liées à l'application d'une législation, d'une


réglementation ou d'obligations contractuelles de l'Etat, précédant la création du
compte.
Dépenses de l’Etat (2ème composante des finances publiques)

La création d'un service de l'Etat géré de manière autonome est conditionnée par
la justification de l'existence de ressources propres provenant de la rémunération
de biens ou de services rendus.
Dépenses du Budget Général

Article 13 :

•Le budget général comporte deux parties : la première partie concerne les
ressources et la seconde est relative aux charges.

•Les ressources du budget général comprennent les ressources visées à


l'article 11 ci-dessus. Les charges du budget général comprennent :

•les dépenses de fonctionnement,

•les dépenses d'investissement

•et les dépenses relatives au service de la dette publique.


Dépenses du Budget Général

Article 14 :

Les dépenses de fonctionnement comprennent :

•les dotations des pouvoirs publics ;


•les dépenses de personnel et du matériel afférentes au fonctionnement des
services publics ;
•les dépenses diverses relatives à l'intervention de l'Etat notamment en matière
administrative, économique, sociale et culturelle et environnementale ;
•les dépenses relatives à l'exécution des arrêts et décisions judiciaires
prononcés à l'encontre de l'Etat ;
•les dépenses de la dette viagère ;
•les dépenses relatives aux charges communes ;
•les dépenses relatives aux remboursements,
•dégrèvements et restitutions, fiscaux ;
•les dépenses imprévues et les dotations provisionnelles.
Article 15 :
Les dépenses de personnel comprennent :
•les traitements, salaires et indemnités,
•et les cotisations de l'Etat au titre de la prévoyance sociale et de la retraite.

Article 16 :
Les crédits ouverts au titre des dépenses de fonctionnement sont annuels.
Les dépenses de fonctionnement du budget général ne peuvent faire l'objet
d'autorisations d'engagement par anticipation.

Article 17 :
Les dépenses d'investissement sont destinées principalement à la réalisation des
plans de développement stratégiques et des programmes pluriannuels en vue de
la préservation, la reconstitution ou l'accroissement du patrimoine national.
Elles ne peuvent comprendre des dépenses de personnel ou du matériel
afférentes au fonctionnement des services publics.

Article 18 :
Les crédits relatifs aux dépenses d'investissement comprennent les crédits de
paiement et les crédits d'engagement qui constituent la limite supérieure des
dépenses que les ordonnateurs sont autorisés à engager pour l'exécution des
investissements prévus.
Déficits (3ème composante des finances publiques)

•Le budget de l’Etat est déficitaire lorsque les dépenses de l’Etat sont
supérieures aux recettes de l’Etat.

On parle alors de déficit budgétaire.

•L’Etat n’est pas la seule administration publique utilisant l’argent public.


Il y a également les collectivités territoriales, les administrations de
sécurité sociale et les organismes divers de de l’administration
centrale (Universités …). Lorsque les recettes des administrations
publiques sont inférieures à leurs dépenses, le budget public est en
déficit, on parle de déficit public

Pour financer son déficit, l’État est obligé d’emprunter.


La dette publique (4ème composante des finances publiques)

La dette publique est la somme des engagements financiers encore dû


par l’Etat, les collectivités territoriales, les organismes divers de
l’administration centrale et les administrations de sécurité sociale.

Le déficit budgétaire est un flux,

une grandeur économique mesurée au cours d’une période donnée (ex :


un an), alors que la dette est un stock, à savoir une grandeur
économique mesurée à un moment donné.

Ces deux données, bien que différentes, sont liées :

le flux du déficit budgétaire vient alimenter l’encours de dette, qui en


retour agit sur le niveau de déficit par l’augmentation des intérêts versés,
qui sont une charge (dépense) budgétaire
La dette publique (4ème composante des finances publiques)

La succession des déficits favorise l’apparition de nouveaux déficits. En effet, en


gonflant la dette, elle peut provoquer un effet "boule de neige". La dette des
administrations publiques s’accroît ainsi selon un processus auto-entretenu, la
charge d’intérêt qu’elle produit conduisant à augmenter le déficit et donc à
accroître encore l’endettement de l’État, et la charge des intérêts.

La dette augmente chaque fois qu’un déficit public est financé par un emprunt.

Les dettes publiques actuelles sont donc l’accumulation sur une longue période
des déficits publics annuels

Au sein de la dette publique, on distingue la dette publique intérieure détenue


par les agents économiques résidents au Maroc et la dette publique extérieure
détenue par les prêteurs non-résidents.
Composantes des Finances Publiques

benmohamedfaracha@gmail.com
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