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Droit fiscal L2 AES - Viola

Droit fiscal (Université Toulouse I Capitole)

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Droit fiscal

Introduction Générale
Partie 1 : Le système fiscal en général
Partie 2 : Les différents impôts français
Partie 3 : Contrôle et contentieux fiscal

Introduction Générale

Nous allons aborder :


La notion centrale du droit fiscal (l’impôt)
Les titulaires de ce droit fiscal : qui définit et arrête le pouvoir fiscal ?
Contestation de l’impôt : forme divergente entre les différentes périodes

Chapitre 1 : La notion d’impôt


Définition : l’impôt est un prélèvement opéré par voie de contrainte par la puissance publique
ayant pour objectif essentiel de couvrir les charges publics et d’être réparti en fonction de la
faculté contributive des citoyens.

Section 1 : L’impôt est un prélèvement forcé

Le prélèvement fiscal est un fait institutionnel, dès qu’il y a un système social organisé il y a
impôt (en nature, pécuniaire). Une société organisée doit mettre des moyens pour remplir des
missions que l’on considère que chaque individu ne peut pas réaliser seul. On met en commun
des moyens pour que la puissance publique puisse exercer ses missions pour le compte de
l’ensemble des citoyens. Dès que l’homme a fait société, la notion d’impôt est intervenue. Le fait
de pouvoir prélever l’impôt a toujours été l’attribut essentiel de la souveraineté, de l’Etat
(pouvoir régalien).
Il s’agit d’un prélèvement forcé car il est fixé de manière unilatérale par l’Etat (il n’est pas
négociable) mais aussi, car ce dernier dispose de la puissance publique (il peut l’utiliser pour
contraindre le citoyen qui ne voudrait pas payer l’impôt). C’est paradoxale de parler de prélèvement
forcé, lorsque l’axe majeur des premiers articles de la DDHC (article 14) parle du consentement à
l’impôt « les citoyens ont le droit de constater par eux mêmes ou par leur représentant la nécessité
de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la
quotité l’assiette le recouvrement et la durée ».
Ce pouvoir est important, on doit lui fixer des limites, c’est au parlement d’encadré celui-ci.

Section 2 : L’impôt doit couvrir les charges publiques

Historiquement deux conceptions se sont opposés (pour les charges publiques) :


1. Il y a d’un côte les libéraux classiques : historiquement l’impôt devait exclusivement servir à
la couverture des charges publiques, entendu de façon minimale. Ils étaient pour un état
gendarme, l’état ne devait pas agir sur l’économie, socialement. Cette conception a inspiré la
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DDHC sur la question de l’impôt, à l’article 13 il est dit « pour l’entretien de la force publique
et de l’administration une contribution commune est indispensable » (conception réduite du rôle
de l’Etat, il a peu de charges donc pas besoin de gros moyens = moins d’impôts)
2. Les interventionnistes : l’impôt doit avoir aussi un intérêt économique et social, en prélevant
l’impôt on pourra avoir une action économique (l’Etat pourra être banquier entrepreneur ect,
ne pas laisser ça qu’au privée). Mais aussi, une action sociale : l’Etat le redistribue sous la
forme d’actions sociales (verser une allocation). Il peut avoir ce rôle social par lui même en
utilisant l’impôt progressif, l’Etat prend en compte les questions d’égalité devant l’impôt (rôle
économique et social).

Ces 2 thèses sont toujours en opposition :

Par exemple sur le déficit budgétaire : les libéraux disent qu’il ne faut pas dépenser plus qu’on en
perçoit vs les interventionnistes qui ne prennent pas trop une grande attention, d’autres
interventionnistes qui prennent comme exemple Keynes qui évoque que faire du déficit durant des
périodes est une bonne chose (par exemple des constructions, plus de travailleurs, plus d’impôt,
croissance économique).

Les français en moyenne consacre 49% de leur revenu au fonctionnement de la collectivité (impôt,
cotisation…). La moitié vont sur des revenus de transferts (redistribuer sous formes d’allocations,
retraites ect) et l’autre, des dépenses publiques (faire fonctionner les services publiques, mairie,
l’Etat ect).

Section 3 : L’impôt a pour fondement la répartition des charges publiques en


fonction des facultés contributives de chacun

L’impôt a souvent été contester, pas dans son principe, mais plutôt sa finalité donnée ou encore les
modalités de perceptions. Il n’y a pas de contestation sur le principe car, d’après certains auteurs,
pour les citoyens la contre partie de cette impôt sont des services rendues par l’Etat (je sacrifie
mon patrimoine privée et l’Etat me rend des services).
Certains auteurs considèrent que l’impôt doit être comme une prime d’assurance (je sacrifie une
partie de mon patrimoine pour que l’Etat me rende des services de protections, la capacité de
jouir de toutes mes libertés). Pour Montesquieu « les revenus de l’Etat sont une portion que
chaque citoyen donne de son bien pour avoir la sureté de l’autre et à jouir agréablement ».

D’autres auteurs vont plus loins, ils souhaitent que l’Etat joue un rôle plus important. L’impôt
sera le prix à payer en contre partie de services rendus (pas que sur le plan de la sécurité). Pour
Mirabaud « l’impôt est un prix des avantages que la société procure aux individus ».

On constate qu’il n’y a pas de corrélation entre le niveau de service rendu et le niveau d’impôt
payer. Quelque soit l’approche que l’on vient d’aborder ce n’est pas suffisant pour définir l’impôt.
L’impôt, à certes, pour but de rendre des services et d’assurer la sécurité ,mais surtout, il a pour
objectif d’assurer une solidarité entre les membres du corps social.
Un des rôles de l’Etat est de veiller sur les plus défavorisés, afin qu’il ne soient pas exclus de la
société sous prétexte qu’ils ne participeraient pas aux dépenses.

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Il est basé non pas sur les services à rendre ou les services rendus ,mais, sur les facultés
contributives de chacun. L’auteur Gaston Jèze dit « les citoyens profitent en bloc des services de
l’Etat il est normal qu’ils s’en répartissent les charges et que chacun en supporte sa part non par
rapport aux avantages reçues mais en fonction de ses facultés »

Chapitre 2 : Le pouvoir fiscal

Problématique : Qui sont ses représentant du peuple qui vont détenir ce pouvoir fiscal?

Un choix a été fait dans le régime actuelle (qui remonte à la révolution), le pouvoir fiscal est
délégué non pas au peuple mais à ses représentants (pouvoir représentatif).
En matière de fiscalité, la plupart des régimes du monde ont cette délégation pour l’impôt, même si
depuis quelques années, on trouve des systèmes où le peuple détient se pouvoir fiscal (localement
comme Porto Alegre, ils se réunissent en assemblée afin de fixer l’affectation des impôts et ses
attentes).
Si on regarde la constitution française, l’assemblée nationale possède le dernier mot de l’impôt (car
elle est élue directement par le peuple). En France celui qui détient le pouvoir fiscal est le
parlement (pouvoir exécutif).

Section 1 : Le pouvoir formel du parlement

A l’article 34 de 1858 il est explicitement dit que le pouvoir fiscal, budgétaire est détenu par le
parlement (le corps législatif). Le gouvernement ne peut pas par un décret créer un impôt, seul, le
législateur seul peut créer un impôt.
Dans les faits, la 5ème république a eu pour objectif de rationaliser le parlementarisme . Le
pouvoir fiscal est détenu par le parlement mais c’est le gouvernement en réalité détenteur. Sous la
3ème et 4ème, le projet était modifié par le parlement, aujourd’hui il n’est presque pas touché.
Pourquoi ? On a diminué le pouvoir d’initiative du parlement, de plus, on a donné de nouveaux
pouvoir au parlement pour intervenir dans le débat budgétaire.

1. Les limites au droit d’initiative et d’amendement des parlementaires

Les parlementaires pouvaient amender comme ils le voulaient sans limite le projet de finance du
gouvernement. Désormais, ce n’est plus le cas, l’article 40 de la constitution interdit aux
parlementaires de proposer par amendement des diminutions de ressources publiques ou la
création et l’aggravation d’une charge publique. Les amendements tendant à majorer un crédit
budgétaire, ne serait-ce que d'un euro, n'étaient pas distribués.
Le conseil constitutionnel a admit les amendements compensés. Un parlementaire pourra
diminuer une recette à condition que dans le même temps il en augmente une autre. Il y a eu un
assouplissement avec la loi organique de 2001, le droit budgétaire a été revu, à compté de cette
date « la charge publique » (article 40) a été interprété à l’échelle de la mission. .
Ce qui signifie concrètement qu'il introduit un principe de compensation, au sein d'une même
mission : il est possible de réduire les crédits d'un programme afin d'abonder ceux d'un autre
programme, sans que le montant global ne soit majoré au niveau de l'ensemble de la mission.
Le Parlement vote le budget par mission (unité de vote). Une mission est créée à l’initiative du
Gouvernement et peut être ministérielle ou interministérielle. La mission regroupe un ensemble de
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programmes concourant à une même politique publique. Le Parlement peut modifier la


répartition des dépenses entre programmes au sein d’une même mission. Dans le projet de loi de
finances pour 2019, on compte 32 missions pour le budget général.
Le droit d'amendement donne aux parlementaires la possibilité de modifier la répartition des
crédits entre les programmes d'une même mission. Ils peuvent également créer, modifier ou
supprimer un programme. Ce droit d'amendement doit toutefois respecter les dispositions de
l'article 40 de la Constitution : les parlementaires ne peuvent pas proposer des amendements se
traduisant par la création ou l'aggravation du niveau global des dépenses au niveau des missions,
ou par une diminution des ressources de l'État. De même, seul le Gouvernement a la faculté de
créer une mission ou de redéployer des crédits entre des programmes de missions différentes.
(https://www.budget.gouv.fr/reperes/performance/articles/missions-programmes-actions-
troisniveaux-structurent-le-budget)

Globalement, malgré tout, le pouvoir d’amendement a été affaiblit considérablement au début de


5ème république et atténuer au fil du temps.

2. L’arsenal des prérogatives gouvernementales

On va donner des outils juridiques au gouvernement qui vont permettre d’affaiblir le pouvoir
législatif et de retrouver des marches d’actions qu’il n’avait pas sous la 3ème et 4ème républiques.

Voici les 4 nouvelles instaurations sous la 5ème république :

1. Le gouvernement peut amender son propre projet article 33 alinéa 1 : (alors que dans les
anciennes républiques non, d’autant plus le gouvernement n’avait pas l’initiative financière). Le
gouvernement peut déposer des amendements sans aucun limite durant le débat budgétaire. Comme
les parlementaires sont limités par l’article 40, s’ils veulent faire un amendement, ils doivent
demander au gouvernement.

2. Le gouvernement peut éliminer les amendements surprises article 44 aliéna 2 : désormais, il ne


peut pas avoir d’amendements surprises qui n’aurait pas été discuté au préalable en commission
des finances.

3. Le gouvernement peut demander le vote bloqué article 44 alinéa 3 : les parlementaires n’ont
aucun moyen d’empêcher le vote de la loi, la seule chose qu’ils peuvent faire est d’allonger le
débat pour que l’opinion publique face pression au gouvernement. Il peut y avoir obstruction
parlementaire pour empêcher le passage de la loi. Ainsi, la constitution a mis en place le vote
bloqué, le gouvernement peut arrêter la discussion et de demander le vote bloqué.

4. Le gouvernement peut engager sa responsabilité sur un projet de loi de finance article 49-3 : Il
utilise cette arme lorsqu’il sentirait que le projet de loi qu’il a proposé risque de ne pas avoir la
majorité à l’assemblée nationale. L’exemple le plus récent est celui du mandat de Francois
Hollande, une cinquantaine ne voulaient pas voter la loi du travail El Komri ainsi Manuel Vals a
utilisé cette article.
Comme pour le voté bloqué, la discussion s’arrête : le gouvernement énonce qu’il engage sa
responsabilité sur le texte. Le texte est considéré comme voté, il n’y a pas de vote de
l’assemblée nationale.

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Le gouvernement s’expose à une mention de censure : il s’agit d’un texte qui sert a renverser le
gouvernement. Soit aucune mention de censure n’est déposée : le texte est donc considéré comme
adopté. Ou alors, une loi de censure peut-être mise en place « êtes vous d’accord du renversement
du gouvernement ». Ainsi, soit elle est rejetée : le gouvernement reste en place et la loi aussi, soit, la
loi de censure est adoptée et à partir de ce moment le gouvernement est renversé, le texte est
donc considéré comme non adopté. Cette procédure de la mention de censure peut-être utilisée
dans le cadre de la loi de finances.

Section 2 : Une procédure maîtrisé par l’exécutif

L’exécutif a la main sur le pouvoir fiscal, le parlement assimile juste le texte du gouvernement
(entièrement rédigé par lui). Le gouvernement est aidé par une administration la DGI (Direction
Générale des impôts) qui l’aide à rédiger les textes. Formellement, il faut malgré tout que le
parlement vote le texte, mais, ce dernier le fait sans marche de manœuvre.
Néanmoins, le gouvernement n’a pas un pouvoir absolu en matière de fiscalité, il est contraint à
certains nombres de limite.

Section 3 : Un pouvoir fiscal qui connait des limites

Malgré la maîtrise du pouvoir fiscal par l’exécutif, il convient de relever que ce pouvoir est parfois
contraint.
Le peuple lui même : il a délégué le pouvoir à ses représentants, cela ne veut pas dire pour autant
que ce dernier n’a rien à dire. Le gouvernement risque parfois de faire face à l’opinion publique
en matière de fiscalité et budgétaire.
La fiscalité doit tenir compte du contexte économique nationale, européenne, international :
l’Union Européenne n’a pas de pouvoir fiscal, certains européens fédéralistes veulent faire
relever l’impôt (opinion minoritaire). Le budget européen est abonder des contributions des
états, non pas par des impôts européens. Malgré le fait qu’elle n’aie pas de pouvoir fiscal,
l’Union Européenne a une influence grâce au pouvoir de veiller à la libre concurrence en
Europe. De plus, elle demande d’harmoniser la fiscalité pour éviter le dumping fiscal.
Le traité de Maastricht fixe des pourcentages que les pays membres de l’UE doivent respecter.
La contrainte imposée par l’UE a été fixé par le peuple français (référendum pour Maastricht).
Chapitre 3 : La contestation de l’impôt

Ces expressions du refus de l’impôt ont pris différentes formes. Même si, l’impôt repose sur un
consentement, il y a eu des contestations en France. Sous forme de révolte, de fraude individuelle
collective, ou encore d’évasion fiscale.

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Section 1 : Les révoltes fiscales dans l’histoire

Les révoltes s’associent à une contestation de l’administration générale (rare que sur les
questions fiscales).

1. Des contestations anciennes…

Dès l’Ancien Régime les révoltes sont présentes sous différentes formes. La contestation n’était pas
basée uniquement sur l’impôt, par exemple, la révolte de la gamelle était aussi contre la montée
progressive de la monarchie contre les provinces.

2. Aux contestations de la période contemporaine…

Des mouvements ont marqué l’histoire :

Le mouvement Poujadiste : Pierre Poujade a lancé dans les années 1950 un combat non pas
contre l’impôt direct mais contre le contrôle fiscal. Ce qui est parti d’une localité (le Lot) est
devenu un mouvement national d’une grande ampleur. Ce mouvement syndical a pris un
mouvement politique. Aux élections de 1956, des personnes se présentent poujadistes, 50
députés poujadistes seront élus. Le mot d’ordre était la contestation de la soi disant inquisition
fiscale subit par les artisans et les commerçants. Ne maitrisant pas les autres domaines, ce
mouvement est vite disparu.
Le mouvement CIDUNATI : Gerard Nicoud va créer un comité représentant des
commerçants en 1970. Des grandes surfaces commerciales commencent à faire des dégâts aux
petits commerçants. Ce mouvement était fondé sur l’illégalité fiscal des grandes surfaces et des
petits commerces. En 1970, des manifestations violentes ont lieu. Le mouvement CIDUNATI a
disparu car il ne s’est pas imposé politiquement, à l’inverse, du mouvement Poujadiste.
Le mouvement des gilets jaunes : ce mouvement est dû à l’origine à la hausse fiscale du gazole.
Par la suite ce mouvement s’est entendu à plusieurs revendications comme le référendum
d’initiative citoyenne.

Section 2 : La fraude fiscale

La fraude fiscal est un acte individuel dont l’objectif est d’échapper en partie ou au en totalité au
sacrifice fiscale demandé par l’Etat. Elle a été défini juridiquement, le Conseil des Impôts
(instance nationale pour rendre des avis de conseil au gouvernement sur toutes les questions
relatives à la fiscalité » a donné une définition de la fraude « il y a fraude dès lors qu’il s’agit d’un
comportement délictuel délibéré consistant notamment à dissimuler une fraction de recette et à
majorer des charges ». La fraude est une pratique difficile à évaluer puisqu’elle est masquée, mais,
aujourd’hui, en moyenne, elle est évaluée à 5-6% des dépenses publiques soit 75 millards
d’euros par an.
Les formes prises pour la fraude fiscale sont nombreuses et de en plus plus difficiles à démasquer.
L’Etat essaie de s’adapter à ces évolutions pour lutter contre cette dernière. Durant ces 15
dernières années, il y a une intention encore plus particulière à la fraude fiscale. Exemple 2008 est
créer une délégation nationale contre la fraude fiscale.

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Lutter contre la fraude est un principe de justice et d’équité, si l’état ne luttait pas contre la
fraude cela inciterait les autres à frauder mais aussi cela accentuerait le sentiment d’injustice face à
l’impôt.
En 2013 une loi a été voté contre la fraude fiscale, notamment en 2018. Ces efforts ont été affaiblis
par le Ministre du budget Cahuzac, ayant lui même fraudé le fisc.
Toutes ces lois malgré tout, ont permis la création d’une police fiscale. Le régimes des sanctions
a été amplifié, notamment, en direction des intermédiaires.
Une pratique Name and Shame existe, cette dernière est très peu utilisée en France. Elle signifie
nommé et faire honte, de plus de la sanction, les fraudeurs sont publiés et le montant des
fraudes via la presse nationale ou locale. Les résultats ont été améliorer, l’Etat a démasquer de
plus en plus de fraude.

A côté de la fraude on a des contribuables qui vont montré leur revenu taxable sans pour autant
enfreindre la loi en profitant des silences de la loi. On ne parlera plus de fraude, mais d’évasion
fiscale.

Section 3 : l’évasion fiscale

Il s’agit de la mise en oeuvre de moyens par des contribuables visant à diminuer ou à


supprimer l’imposition de leur patrimoine. Par exemple : quand une entreprise va transférer ses
actifs à l’étranger vers un pays où la pression fiscale est moindre. On va utiliser des moyens légaux
comme établir son siège en Irlande (3% Irlande vs 30% au UE), il s’agit d’un dumping fiscal. Il
est illégal quand l’entreprise n’est pas vraiment déplacée, ou pour un particulier, faire disparaître via
les paradis fiscaux (les banques vont avoir un secret bancaire très développé).
Il y a eu ces dernières années des affaires journalistes (mondial) qui ont relevé le nom de tous les
contribuables profitant des paradis fiscaux. Ainsi, les pays ont porté une intention plus
importante sur les paradis fiscaux (taxer plus le pays).
L’évasion fiscale est un enjeu très important en matière d’équité mondiale. Elle est encore plus
difficile à évaluer, elle est évaluée entre 30 et 60 millards d’€. A l’échelle européenne, elle est
estimée à 1000 milliards €. Il faut une lutte internationale mais aussi interne.
Partie 1 : Le système fiscal en général

Dans cette partie, nous étudierons dans un premier temps les différentes catégories d’impôts
existantes dans le monde avant d’aborder les techniques fiscales, puis nous finirons par les sources
du droit fiscal et grandes principes qui s’appliquent.

Chapitre 1 : Les différentes catégories d’impôts

Il est rare qu’un pays fiscal repose entièrement sur un impôt unique. On a aucun exemple, même si
certains économiques avaient fondés un impôt unique : physiocrates considéraient que l’impôt
pouvait être un impôt basé sur la propriété foncière.
Il y a une pluralité d’impôts, il convient d’essayer de classer ces impôts en catégories. Il y a trois
critères qui permettent de les classer :
Distinction des impôts en fonction de la matière imposable dont ils sont assis (assiette).

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Distinctions des impôts en fonction de la collectivité bénéficiaire de cet impôt.


Distinction de l’impôts aux autres type de prélèvements qui s’en rapprochement mais qui ne
sont pas, au sens juridique du terme, des impôts

Section 1 : La distinction des impôts en fonction de leur assiette fiscale

Un impôt se fondera toujours sur une richesse, mais, cette dernière est susceptible de revêtir des
formes différentes. Elle peut avoir de multiples apparences économiques, le législateur lorsqu’il
voudra taxer une richesse, pourra faire cette taxation à différents moments de l’existence de
cette richesse.
Si le prélèvement se fait au moment où la richesse est acquise par le contribuable , on aura
affaire à l’impôt sur le revenu.
Si ce prélèvement se fait au moment où cette richesse (assiette fiscale) est détenue par le
contribuable ; on aura affaire à l’impôt sur le capital.
Si le prélèvement se fait lorsque cette richesse sort sur capital du contribuable : on aura
affaire à l’impôt sur la consommation.

Cette distinction est la plus utilisée : par rapport au moment du prélèvement.

1. Les impôts sur le revenu

Les impôts sur le revenu s’élève à un peu moins de 20% sur l’ensemble France. Lorsqu’on utilise
le revenu comme assiette, cela soulève plusieurs problèmes : un problème de définition, un
problème technique (comment percevoir cet impôt) et des problèmes économiques (taxer un revenu
aura un effet économique différent que de taxer un capital/consommation)

A. Le problème de la définition du revenu comme assiette de l’impôt

La notion de revenu a été saisi en premier lieu en droit civil, ce dernier donne une définition simple
du revenu « c’est une somme d’argent provenant d’une source permanente (capital) d’une
manière périodique »

Cette définition est trop étroite en droit fiscal, ainsi, celui-ci a élargit cette définition. En droit
fiscal, le revenu couvre certes des revenus monétaires (comme l’évoquait le droit civil) mais
également des revenus en nature.
En droit fiscal on a estomper la différence entre la source du revenu qui est le capital, et le revenu
lui même qui est issus de ce capital. On considère souvent, que l’augmentation de valeur d’un
capital peut-être considéré comme un véritable revenu. Par exemple : une entreprise qui va vendre
des machines dont elle ne sert plus, le salaire qu’elle va apercevoir de ces gains sont des revenus.
D’un pays à l’autre cette définition pourra varier.

B. Les problèmes techniques de l’impôt sur le revenu

Le législateur lorsqu’il veut taxer un revenu, il a le choix entre deux grandes techniques, afin
d’appréhender cette matière imposable.
Soit, il va d’imposer le revenu global perçu par un contribuable (+ les revenus par un
contribuable puis taxer sur cette addition), on parle d’impôt sur le revenu synthétique/globale.
Soit le législateur va décider lorsqu’il y a une pluralité de revenus du contribuable, de taxer
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de façon différentes et spécifiques chaque type de revenu. On parlera d’impôt sur le revenu
analytique.

L’impôt sur le revenu en France a cette spécificité : on distingue en France 8 catégories de revenus.
Impôts revenu analytique ou synthétique? On aura un mix des deux, dans l’évaluation de la matière
imposable on aura une approche analytique (chaque catégories de revenus bénéficiera d’une
estimation différente), par contre si on parle de l’impôt lui même, portera sur le revenu global du
foyer fiscal (revenu global de référence)

C. Les problèmes économiques de l’impôt sur le revenu

Un impôt sur le revenu à deux avantages par rapport aux autres types d’impôts :
Ce sont des impôts qui ont un fort rendement, en moyenne, les impôts sur le revenu représente
les 2/3 (66%) des recettes fiscales. Mais dans les pays industrialisés, il y a des exceptions, comme
en France : les impôts sur le revenu ne représente que 20% des recettes fiscales de l’Etat. Il
s’agit d’un impôt progressif : si le revenu augmente, l’impôt aussi. Cet avantage peut devenir un
défaut pour certains :
- certains disent, qu’à un moment si on taxe fort les grands revenus il y a risque de fraude et
d’évasion fiscal.
- rentabilité : plus il y a de revenus plus l’impôt se concentre sur les grands revenus = ainsi il y
évasion/fraude = donc diminution des rendements de cet impôt = répercussion sur les autres.
Ainsi, si l’Etat augmente l’impôt, ce dernier doit renfoncer ses contrôles.
Le principale inconvénient de l’impôt sur le revenu est son caractère ostensible.

Courbe de Laffer expliquant cette corrélation :

Section 2 : les impôts assis sur le capital

Les impôts assis sur le capital représentent un peu moins de 10%. La notion de capital pose moins
de difficultés à définir. Il s’agit d’un élément de richesse présentant une certaine stabilité. Il
existe de multiples formes de capitaux (par ex : entre les capitaux immobiliers et mobiliers), la
taxation sera donc différentes. On pourra faire une distinction entre les capitaux productifs (un
immeuble qui sera loué = est productif, il est une source de revenu) et les capitaux non productifs
(des bijoux, des oeuvres d’art). Cette distinction est interessante car on taxera plus un capital
productif qu’un capital non productif.
On peut distinguer
Un impôt synthétique : l’impôt est sur la totalité du capital
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Un impôt analytique : l’impôt différencié en fonction des capitaux).


Un impôt périodique sur le capital : comme par exemple la taxation sur les droits de
succession.

S’il est épisodique et périodique : taxation plus forte que les taxes périodiques

Section 3 : les impôts assis sur la consommation

Les impôts sur la consommation représente à peu près 25% des prélèvements obligatoires.
L’impôt intervient lorsque la richesse du contribuable sort du patrimoine de celui-ci, pour se
procurer des denrées, des services. Tous les impôts sur la consommation ont un point commun :
ils sont acquittés (payer) par un redevable qui n’est pas le contribuable final. Le poids de cet
impôt est répercuté sur le tiers consommateur final. Par exemple : Le redevable de la TVA sont
les entreprises, le contribuable : les consommateurs. L’entreprise va répercuter cette taxe dans le
prix de base.

Ces impôts sur la consommation soulève à la fois des problèmes techniques, et des problèmes
économiques.

A. Les problèmes techniques des impôts sur la consommation

A l’origine, deux techniques de prélèvements s’opposaient :


La première technique, celle des Taxes Uniques : les produits qui étaient fabriqués faisaient
l’objet d’une taxation unique en stade déterminé de leur fabrication. Donc, à partir de ce moment,
l’impôt s’incorporait au prix et se rapportait tout au long du circuit de fabrication. Le
consommateur final payait. Cette technique était utilisée en France jusqu’à la fin de la seconde
guerre mondiale : on appliquait la taxe a un moment donné du parcours de la production
d’un produit, mais, ne s’appliquant qu’une fois, cette dernière était élevée = ce qui incitait à
la fraude.
La deuxième technique, celle des Taxes Cumulatives/en cascade : chaque fois qu’il y a une
transaction sur un bien, une taxe est prélevée. On contourne l’inconvénient de la taxe unique :
sur les autres transactions vous récupérez quelque chose malgré une fraude faite auparavant .
Cette taxe est moins élevée puisqu’elle se répercute plusieurs fois. L’impôt porte sur la totalité
du bien : plus le circuit est long, plus il y a des taxes qui s’ajoutent. Les circuits longs sont
pénalisés par rapport aux circuits courts.

Une nouvelle technique à donc été inventé par un français, Maurice Lauré en 1954, invente la
Taxe sur la Valeur Ajouté : chaque fois qu’un produit passe entre les mains d’un intermédiaire
dans un circuit économique, il va avoir une valeur ajouté (cette intermédiaire va rajouter une
plusvalue). Son idée est de dire que l’impôt de la consommation devra se porter sur la valeur
ajoutée et non pas sur la valeur du prix dans sa globalité.
Le problème est la complexité de son système : lorsqu’un intermédiaire devra prélever de la TVA
pour le compte de l’état, il va pouvoir déduire toutes les taxes préalablement payer en amonts, il va
pas payer une taxe sur les taxes déjà payer.

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Principe d’une taxe cumulative :

- Première transaction : le producteur vend un bien à 100€ à un grossiste : le taux de la taxe


cumulative est de 10% soit 10€. Le producteur vend donc, au grossiste 110€ = 10€ pour
l’Etat.
- Deuxième transaction : Le grossiste veut vendre au détaillant le produit à 150 : taxe
cumulative 10% soit 15€ pour l’Etat
- Le détaillant vendra au consommateur le bien final à 200 € : taxe cumulative 20€ L’état
aura prélevé dans le cadre de la taxe cumulative : 45€

Principe de la TVA :

- Le producteur vend au grossiste le bien 100€ : le taux de TVA est de 10% : 10€ pour l’Etat
- Le grossiste vend au détaillant le bien 150€, taux de TVA 10 % : 5€ pour l’Etat
- Le détaillait vend au consommateur le bien final à 200€ : 5 pour l’Etat et 195 pour le
détaillant
L’Etat aura prélevé dans le cadre de la TVA = 20 €

Si on était dans un circuit court, et que le bien était vendu directement à 200€ = 20€ de TVA
Ainsi, un circuit de long ou court au même prix de vente = la taxe sera la même plus de
problème entre circuit court et long.

B. Les problèmes économiques des impôts sur la consommation.

Si on regarde uniquement les recettes fiscales (on enlève les recettes sociaux), la TVA à elle seule
représente 45% des recettes fiscales de l’Etat. Si on prend tous les impôts sur la consommation,
ces derniers représentent 60% des recettes fiscales de l’Etat. Dans les trois types d’impôts : de
revenus, capital : les impôts sur le consommation sont ceux qui constitues la part la plus important.
Ces impôts ne sont pas ostensibles, les citoyens les paient sans, s’en apercevoir : l’impôt n’est
pas vécu comme une confiscation.
L’inconvénient de ces impôts sont injustes car il ne tient pas en compte la faculté contributive des
contribuables : le même taux de TVA sera payer pour tous les citoyens peu importe les moyens.
Ainsi, les impôts sur la consommation vont poser plus lourdement sur les familles nombreuses.
La seule façon de rendre moins injustes ces impôts est de faire des discriminations dans les taux
selon la nature de produits : on va taxer plus faiblement la TVA sur les biens de premières
nécessités, et un taux plus important sur les produits de luxe.
Cette discrimination posera des problèmes : quelle catégorie par exemple pour le caviar, comme
vous allez taxer plus fortement les produits de luxe, les produits seront encore moins accessibles
aux moins aisés.

Section 2 : La distinction des impôts en fonction des collectivités bénéficiaires

En France pendant longtemps, l’Etat était le seul bénéficiaire des impôts. A compter de
1982, avec la déconcentration, la loi admet une libre administration des collectivités
territoriale. Ainsi, l’Etat n’était plus le seul bénéficiaire, les collectivités territoriales ont

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également pu percevoir comme l’Etat des impôts. Attention, les impôts locaux ne sont
pas créer par les collectivités mais par le législateur, ils peuvent juste choisir le taux.

4 impôts étaient perçus par la collectivité :


- La taxe d’habitation
- La taxe professionnel
- La taxe foncière sur les propriétés bâties
- La taxe foncière sur les propriétés non bâties

La taxe professionnel a été supprimé, on l’a remplacé par un autre impôt productif sur les
entreprises mais rapportant bien moins (CVAE,CFE). Plus récemment, Emmanuel
Macron a supprimé la taxe d’habitation sur les résidences principales. Ces exemples
démontrent que la collectivité ne peut pas créer d’impôt.

L’Union Européenne ne peut pas prélever d’impôt européen, son budget sera alimenté
par des contributions de la part des Etats soit une affectation une partie des impôts
nationaux. Mais, l’UE n’est pas donc pas bénéficiaire de l’impôt, c’est l’Etat qui l’est et qui
lui en verse une partie.

Section 3 : la distinction entre les impôts et les autres prélèvements obligatoires

On utilise souvent le terme impôts pour tous les types de prélèvements. Mais juridiquement, il
faut faire attention à l’impôt d’un coté, et les taxes, les redevances, les prélèvements sociaux.

1. Les Taxes

Comme l’impôt, une taxe est un prélèvement forcé à caractère obligatoire, ils ont une nature
fiscale comme les impôts. Mais, à la différence de l’impôt, qui est perçu sans contre partie, la
taxe est perçue à l’occasion d’une prestation offerte par l’Etat ou une collectivité territoriale.
Elle est perçue que s’il y a un service par exemple dans la collectivité : l’enlèvement des ordures
ménagères, cette taxe ne peut pas servir à autre chose qu’à ce service d’enlèvement des ordures
ménagères. C’est parce que le service existe que la taxe est créer et prélever, alors, que si on ne
bénéficie pas du service nous même on ne paie pas la taxe. L’enlèvement des ordures ménagères est
adossé sur la taxe foncière dans les collectivités, ceux qui ont un bien dans la commune vont payer
cette taxe. Mais, vous pouvez avoir un immeuble et ne pas payer cette commune, ni le louer, mais
payer quand même la taxe.
Comme les taxes ont une nature fiscale, elles ont le même régime juridique que l’impôt, cad,
une taxe ne peut-être créer que par le législateur.

2. Les redevances

Une ressemblance avec les taxes : elles sont perçues à l’occasion d’un service rendu. Mais, les
redevances ne peut-être exigées que si cette personne a effectivement directement bénéficier
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de ce service. Seul donc, les usagers du service paieront une redevance, ainsi, une personne qui
n’utilise pas le service, ne paiera pas de redevances (par exemple l’enlèvement des ordures
ménagères = paiement = que pour les gens qui utilisent ce service)

En 1958, le Conseil d’Etat dans l’arrêt syndical transport aérien, a fait cette distinction entre les
taxes et les redevances : pour les redevances il y a une certaine proportion entre la redevance
payée et le service rendue (ainsi que le nombre de personnes dans le foyer fiscal).

Une différence fondamentale est qu’elles n’ont pas de caractère fiscale, mais un caractère
contractuel qui ne relève pas du domaine de la loi. Contrairement à la taxe, une autorité locale
pourra créer une redevance.

La redevance se distingue d'une taxe en ce que la première est un prélèvement non obligatoire payé
par l'usager d'un service (ex. ticket de musée), quand la deuxième est un prélèvement obligatoire au
profit d'un service public déterminé duquel le débiteur de la taxe est usager (taxe sur les ordures
ménagères, par exemple)

3. Les prélèvements sociaux

Les prélèvements sociaux sont des prélèvements obligatoires, ils ne sont pas prélevés au profit
de l’Etat mais au profit d’organismes de droit privée : comme les caisses d’assurance maladie.
Leur recouvrement n’est pas réalisé par le fisc, mais par l’URSAF. Pendant longtemps, les
prélèvements sociaux ont été perçu sans autorisation parlementaire préalable. Le parlement n’avait
pas son mot à dire concernant le budget de la sécurité sociale. A compter de 1996, désormais, le
parlement interviendrait par le biais de l’adoption chaque année d’une loi de finance de la
sécurité sociale. Comme il vote chaque année la loi initiale, du budget de l’Etat, le parlement
adopte annuellement le budget de la sécurité sociale via la loi de finance de la sécurité sociale.

Les prélèvements sociaux servent à financer une partie de la Sécurité sociale, des retraites et du
revenu de solidarité active (RSA).

Pendant longtemps la hausse des cotisations a permis de couvrir la hausse des dépenses sociales
(retraites), mais, on a finit par considérer que les cotisations étaient importantes. Ainsi dans les
années 90, considérant qu’il serait compliqué de faire face aux nouvelles dépenses de l’époque, un
impôt a été créer la contribution sociale généralisée. Qui a en quelque sorte fiscalisé une partie
de la protection sociale. La protection était de base couverte pas sur les cotisations sociales =
puis après en partie sur des impôts. Après cette impôt, une autre a été créer la contribution aux
remboursement de la dette sociale afin de rembourser la dette de la sécurité sociale. Ces deux
impôts reposent aussi sur des ressources sur le capital, et non pas, que sur le travail.
Avant la crise sanitaire, budget de l’état 300-340 millions d’euros -> prévision 2021 : 380 390 Sécu
: 500 millions -> 2021 : 500 millions

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Chapitre 2 : La technique fiscale

Une fois que la matière fiscale (assiette) de l’impôt a été choisi par le législateur, il va devoir
appliquer une technique pour aboutir au paiement d’un impôt. Il va y avoir trois phases successives
qui devront être réaliser sur cette assiette fiscale pour aboutir à l’impôt.
Ces trois phases sont :
Il faut évaluer la matière imposable : quelle méthode va être utilisée ?
Il faut évaluer la dette du contribuable : qu’il doit payer
Opération de recouvrement : comment on va faire pour prélever cette somme au près du
contribuable

28/09/2023:Section 1 : L’évaluation de la matière imposable

Pour être efficace, cette évaluation doit être d’abord la plus exacte possible. Elle doit être la plus
précise possible à la réalité de la matière imposable du revenu, du capital par ex. L’exactitude est
une garantie d’une bonne et juste imposition. L’idéal est qu’elle soit notamment, discrète, il faut
éviter l’inquisition fiscale. C’est une tâche très compliquée : il faudrait démultiplier les agents du
fisc pour réaliser cette mission. Comme on ne consacre pas ces moyens, on va imaginer des
méthodes d’évaluations que les contribuables pourront réaliser eux mêmes. Il existe trois méthodes
d’évaluations, qui vont de la méthode qui implique le plus le contribuable à une méthode qui
n’implique pas du tout ce contribuable.

I. La méthode dite : de la déclaration controlée (la méthode de droit commun/ méthode de


l’évaluation réel)

Cette méthode permet de faire connaitre l’existence même de la matière imposable, par ex le
revenu : son montant, et puis souvent on a avec cette méthode des éléments qui vont permettre de
vérifier l’exactitude de la déclaration : des pièce justificatifs. On va demander au contribuable des
éléments qui vont venir personnaliser l’impôt (par ex : la composition du foyer fiscal). Cette
technique de la déclaration controlée va permettre une meilleure connaissance de la matière
imposable et de la situation fiscale globale du contribuable. De plus, cette méthode allège le
travail du fisc.

Néanmoins il y a des inconvénients, pour le contribuable ce n’est pas toujours simple de remplir
une déclaration fiscale. On peut faire appel à des spécialistes (comptable, notaire) mais d’une part
il faut avoir des moyens, et puis, si on a recourt à un notaire/avocat ce qu’il dit ne l’engage pas. La
justesse de la déclaration dépend de la bonne fois du contribuable d’où le nom de la méthode de la
déclaration controlée. Cette déclaration est controlée par le fisc, ils peuvent s’effectuer de
différentes façon : sur place (généralement dans le cas des entreprises), sur pièces. On peut trouver
des erreurs durant ces contrôles de bonnes fois.
L’administration fiscale ne va pas contrôler toutes les déclarations, la fraude est donc un pari. En
moyenne on est contrôle tous les 4 ans au titre de l’impôt sur le revenu.
II. La méthode forfaitaire

On va évaluer à partir d’un ou plusieurs éléments qui sont considérés comme révélateurs de ces
bases. L’évaluation du commerçant : se fera par rapport au chiffre d’affaire (pas le bénéfice :
méthode réel). Cette évaluation approximative va se faire soit à partir de données fournies par loi,

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on parlera de forfait légal, soit, à partir de données fournies par le contribuable lui même : on l’
appellera le forfait conventionnel.

A. Le forfait légal

La base d’imposition est déterminée à partir de données fixées par avance par le législateur.
Le législateur va établir une présomption légale, selon laquelle, la présence de certains
éléments chez un contribuable entraine de fait l’existence d’une matière imposable. Ce forfait
légal a été très largement utilisé en matière agricole, les bénéfices ont été pendant très très
longtemps ont été évaluer de façon forfaitaire et non pas de manière réelle. La France était divisée
en région agricole, dans chacune de ces régions le fisc prenait deux trois exploitations test, il
évaluait le rendement de ces exploitations et il calculait un bénéfice moyen à l’hectare. A partir de
là, l’administration établissait un forfait légal, les agriculteurs de cette région n’avait pas à
déclarer leurs rendements réels, ils multiplient pour connaitre la matière imposable, peut
importe la réalité du bénéfice de l’exploitation. On se fondait sur une évaluation forfaitaire. Le
problème est qu’on prenait en guise de forfait les rendements les moins bons (sous évalué à la
réalité) = avantages pour l’agriculteur.

Comme il y a un gros écart dans le forfait légal et la réalité, on a imaginer un autre forfait : le
forfait conventionnel

B. Le forfait conventionnel

Le forfait conventionnel résulte d’un accord entre le contribuable et l’administration. Par cet
accord, les deux parties vont reconnaitre que la valeur de la matière imposable sera d’un
certain montant, qui sera un montant individuel et temporaire. L’accord sera personnalisé avec
l’administration, le contribuable va donner quelques éléments à l’administration, sur cette base
l’administration fera une évaluation sommaire. Il va y avoir une discussion entre le contribuable et
l’administration, cette dernière va faire une estimation de ce qu’il lui semble être le bénéfice
imposable du contribuable, que le contribuable acceptera ou pas. Ils peuvent se mettre d’accord sur
la matière imposable qui sera différente entre ces deux années.

Ces méthodes forfaitaires ont un avantage pour le contribuable :


les obligations comptables fiscales du contribuable sont considérablement allégés (moins
d’obligations, de justifications). C’est une sécurité pour le contribuable, on va évaluer par
anticipation ce que sera la matière imposable.
Une fois qu’il y a accord : forfait conventuel ou forfait légal, le contribuable à l’assurance du
montant de l’impôt qui sera prélevée par avance.
Ce qui est également un avantage pour l’administration : elle va savoir à l’avance le montant
d’impôt qu’elle percevra, elle aura des recettes sures et stables. (vaut mieux avoir un forfait sous
évalués qu’une évaluation réel qui se traduira par un déficit).

Le gros inconvénient, se trouve surtout au niveau du forfait légal, c’est là que les sous évaluations
de la matière imposable sont les plus importantes. Le forfait légal a été essentiellement appliqué
en matière de revenu agricole et ce forfait légal qui aurait du être calculer par régions sur les
rendements, on s’alignait plutôt pour calculer les rendements les plus faibles. Casi
systématiquement, les agriculteurs étaient gagnants car la matière imposable (le bénéfice réalisée)
était supérieure au forfait estimé. Dès les années 80, les études démontraient que les 2/3 de la
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matière imposable échappait à la taxation des bénéfices agricoles. La critique est moins vrai
pour les forfaits conventionnels, sinon il y aura pas.

L’état a gardé pendant des années le forfait légal en matière agricole car pendant longtemps
personnes n’a oser remettre en cause ce système. En 2015, un gouvernement a finalement le
forfait légal en matière agricole qui a été remplace par un régime nouveau : le micro bénéfice
agricole .

III. La méthode indiciaire

Il n’y a aucune implication de la part du contribuable, c’est un signe extérieur de la matière


imposable qui est retenu par le législateur comme reflétant la valeur de cette matière
imposable. L’impôt sur les portes et fenêtres mis en place à la Révolution, encore existante au
début du 19ème siècle : on regardait le résidence des personnes, plus il y avait de portes de fenêtres,
plus la maison était grande plus a priori les résidents avaient les moyens de se payer ce type de
maison = le degré d’aisance d’un contribuable. Pour l’administration il s’agit d’un système idéal ,
très simple. Toutefois, cette impôt a été abandonner car elle était approximative et injuste,
arbitraire. Cette méthode indiciaire n’est plus utilisée pour évaluer les impôts à l’échelle nationale,
néanmoins, celle-ci est toujours utilisée pour l’évaluation des impôts locaux (taxe d’habitation).
Au niveau de l’Etat, on l’utilise encore mais pas pour évaluer l’impôt mais plus comme un contrôle
(si elle estime que le revenu du contribuable est plus de 30% supérieur a ce qui a été déclaré,
l’administration pourra retenir le revenu indiciaire qu’elle a estimé).

La méthode la plus utilisée en France est la méthode de la déclaration controlée.

Une fois que la matière imposable est évaluée, quelques soit la méthode, on va passer à la deuxième
phase : la liquidation l’impôt.

Section 2 : La liquidation de l’impôt

Il s’agit de l’ensemble des opérations a effectuer sur la base imposable, pour obtenir le
montant de l’impôt dû par un contribuable.
L’opération principale de liquidation sera simple : il s’agira d’appliquer un taux à la matière
imposable. Des calculs auront pour objectif de personnaliser l’impôt, en fonction de la facultés
contributives de chacun.
Pour liquider un impôt il faut répondre à deux questions essentielles : comment déterminer le taux
d’un impôt (les impôts de répartitions vs les impôts de quotité) ? Comment va t’on appliquer ce
taux (les impôts proportionnels vs les impôts progressifs)

I. Impôt de répartition et impôt de quotité

Dans la technique de la répartition le législateur va fixer à l’avance dans la loi, non pas le
taux de l’impôt, mais son produit, cad le rendement qu’on attend de lui. Cet objectif sera
répartir par départements, arrondissements, communes…

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L’avantage de ce système (plus utilisé aujourd’hui), est que l’Etat avait un rendement égal à son
estimation. L’inconvénient majeur est que pour un même impôt national il y aura des taux
différents en fonction des communes : cela dépendait de la richesse de chaque territoire. Pour
prélever le même montant car la matière était moindre ou plus importante, il y avait des écarts
importants.
D’où le choix d’une autre technique : l’impôt de quotité, le législateur fixe le taux. l’avantage
est qu’il y a un traitement égal pour tout le territoire. Néanmoins l’inconvénient est que vous avez
moins de certitude sur le rendement.

II. Impôt proportionnel et impôt progressif

Un impôt proportionnel a un taux constant, quelques soit la matière imposable à laquelle il


s’applique. Le taux d’impôt sera de 8% que la matière imposable sera de 100 ou 1000 le taux
sera le même.

L’impôt progressif, s’élève avec la quantité de matière imposable. Plus il y aura de matière
imposable, plus le taux sera élevé.

Si l’Etat choisi l’impôt progressif, il faudra élaborer des techniques pour y arriver. La
progressivité doit être limitée par le haut (sinon pas de limite, au bout d’un certain volume le taux
sera de 100%). Il existe trois modalités de progressivité :
1. Il y a la progressivité directe : c’est un système où le taux de l’impôt augmente de manière
continue avec la matière imposable jusqu’à une limite fixé par le législateur (jusqu’à 100
000 10% et pour chaque 1000 supp de ces 100 000 le taux augmenter de 0,1%). L’avantage :
plus vous gagnez plus le taux est élevé. L’inconvénient : il est assez complexe, pas simple
d’usage.
2. Il y a la progressivité globale : on va diviser la matière imposable en classe, le taux
augmentera au fur et à mesure dès lors qu’on changera de classe (de 0 à 100 000€ première
classe : 10% / de 100 000 à 300 000€ 20% jusqu’à une limite fixé par le législateur). Avantage :
simplicité, inconvénient : la progressivité est discontinue, quand on change de classe le taux
augmente brusquement (1 euro de plus = 20 000 euros de plus)
3. Il y a la progressivité par tranche : la matière imposable va être divisée par tanche, le taux
va augmenter au fur et à mesure que vous changez de tranche. Mais ici, le taux importante
ne va s’appliquer qu’à la fraction de matière imposable contenue dans la tranche
concernée. Grâce a ce système, on cumule les avantages des deux autres systèmes : facilité
pour l’administré et continuité.

Par exemple on divise une matière imposable en 4 tranches.

Première classe : de 0 à 10 000 taux de 5% = 500€


Deuxième classe : de 10 001 à 20 000 taux de 10 % = 1000 €
Troisième classe de 20 001 à 50 000 taux de 20 % = 6000 €
Quatrième classe : au de-là de 50 001 taux de 30 % = 7500€

Dans le cadre de la progressivité globale : je gagne 50 000 € par an, combien je vais payer
d’impôt? Je me situe dans la troisième classe, le taux est de 20 %, je paie 10 000€ d’impôt. Je
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gagne 50 001€, je me situe à la quatrième classe, le taux est de 30%, je pais 15 000 € soit 5000€
de plus pour 1€.

Dans le cadre de la progressivité par tranche : je gagne 50 000 € par an, combien je vais payer
d’impôt? Je me situe dans la troisième classe, le taux est de 20 %, je vais payer 7500 €.
Je gagne 50 001€, je me situe à la quatrième classe, le taux est de 30%, je vais payer 7500,5€ . Les
1€ sont taxés à 30%.

C’est l’impôt par tranche qui est utilisé pour le revenu en France.

Quel est l’avantage d’avoir un impôt progressif par rapport à un impôt proportionnel? Cela
dépendra de la façon dont la richesse est répartie dans le pays donné, si la richesse est répartie
équitablement, de façon proportionnel, il vaudra mieux mettre en place un impôt proportionnel. Par
contre, si la richesse se situe dans la main des plus aisés, le pays à intérêt à mettre en place l’impôt
progressif.

Section 3 : le recouvrement de l’impôt

Par qui est-il réalisé? Quels sont les délais qui s’imposent? Quels sont les procédures ?

I. Les agents du recouvrement : les comptables publiques

Pour les opérations d’assiettes et de liquidation, on aura l’intervention des agents d’assiettes qui
sont les inspecteurs des impôts, les plus connus. Le recouvrement est assuré par des comptables
publiques tel que le percepteur. Cette distinction entre d’un côté les agents d’aissiettes et les
agents comptables est justifiée pour un soucis de bonne administration. La responsabilité qui pèse
sur les comptables publiques est plus importante que celle qui pèse sur les autres agents comme les
agents d’assiettes.

II. Les délais de paiement et de recouvrement de l’impôt

Ce sont deux délais différents :


• les délais de paiement sont accordés aux contribuables pour leur permettre de s’acquitter de
leur dette une fois qu’ils ont été averti (pour payer l’impôt)
• Les délais de recouvrements sont les délais durant lesquels l’administration pourra agir
pour exiger le paiement de l’impôt (elle a le pouvoir d’agir pour obtenir le pouvoir de l’impôt,
passer ce délais elle ne pourra plus revendiquer l’impôts.

1. Les délais de paiement

On fait la distinction du délais de paiement entre les impôts indirects (ils sont payés par des tiers)
comme la TVA de ce accordé au paiement des impôts directs (ce sont des impôts supporter
directement par l’assujetti.
A. Les délais pour les impôts indirects

Il n’y a pas de délais de paiement, les redevables sont tenues d’acquitter leur impôt au moment
même où ils déposent leur déclaration. Cela s’appelle le système des droits au comptant. Par ex
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une entreprise soumise à la TVA va faire sa déclaration à l’Etat : le montant, celle qu’elle a payé en
amont = la différence qu’elle doit. En même temps qu’elle fait cette déclaration, elle doit envoyer le
montant.
Deux agents vont intervenir :
• L’agent d’assiette qui va contrôler la déclaration
• Le comptable publique qui va réceptionner le chèque

Il y a des exceptions, il existe des impôts indirects pour lesquels des délais de paiements peuvent
être accordé : ce n’est plus le système des droits au comptant mais le système des droits
constatés. Par exemple : les droits de successions, le paiement n’est pas immédiat.

B. Les délais de paiement pour les impôts directs

Les choses sont précisées dans le code des impôts qui donnent explicitement ce délais : « un impôt
direct est exigible le dernier jour du mois suivant celui de sa mise en recouvrement ». On met un
recouvrement des impôts le premier octobre, il devient exigible le 30 novembre. A partir de cette
date, le 30 novembre dans l’exemple, le comptable publique va pouvoir contraindre au paiement.
L’administré peut s’acquitter de l’impôt dès la réception de la mise en recouvrement, ou, les jours
qui suivent. A coté de cette date d’exigibilité, il y a la date limite de paiement qui s’impose au
contribuable : date à partir de laquelle, des pénalités de retard sont appliquées.
Le code pénal précise la date limité « c’est le 15 du troisième mois suivant celui de la mise en
recouvrement », dans notre exemple : la date limite est exigible le 30 novembre, mais, la date limite
sera le 15 janvier.

Néanmoins, il existe des exceptions : il y a des cas où l’exigibilité est immédiate (l’administration
pourra immédiatement agir sans tenir compte du délais fixé par le code) en cas de déménagement
du contribuable ou de redressement judiciaire. Il y a une crainte, que l’administration ne puisse
pas récupérer l’impôt.

II. Les délais de recouvrement

L’administration à la pouvoir de réclamer le paiement d’un impôt seulement pendant un certain


temps, passer ce délais, l’administration fiscale ne pourra plus agir (l’impôt sera en quelque sorte
perdu). Ce délais est de 4 ans à partir du jour de la mise en recouvrement (à partir du jour où le
contribuable a été notifier du montant).
Mais, si l’administration fiscale pendant ce délais engage des poursuites, va en quelques sortes
relancer l’administré, le délais se met à courir à nouveau pour 4 ans à compter de cet acte de
relance.
Passer ce délais, sans relance, l’administration ne peut plus intervenir. Néanmoins le comptable
publique, peut le contester : il doit recouvrir ces impôts, s’il n’agit pas au terme de ces 4 ans, c’est
ce dernier qui devient redevable. Il devra payer de sa poche l’argent qu’il n’a pas pu récupérer.
Néanmoins, le système n’est pas automatique, il y a des garanties pour protéger les comptables : ils
doivent s’assurer pour couvrir ses risques lié à sa fonction.
III. Les différentes procédures de recouvrement

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1. Les procédures de recouvrements classiques

Essentiellement il existe 3 procédures :


Le recouvrement par voie de rôle
Le paiement instantanés
La retenue à la source

A. Le recouvrement par voie de rôle

Cela concerne les impôts directs comme l’impôt sur le revenu, l’impôt local, c’est une méthode par
laquelle l’administration réclame le paiement de l’impôt à partir d’un acte appelé le rôle
nominatif (il s’agit d’un avis de paiement : l’avis d’un position pour l’impôt sur le revenu). Les
impôts recouvrés par voie de rôle sont mis en recouvrement à la fin de l’année suivant celle au
court de laquelle la matière imposable est apparue.

B. Le paiement spontané

Le contribuable va s’acquitter de sa dette sans attendre l’initiative de l’administration, comme un


bon nombre d’impôts indirects tels que la TVA (paiement du montant dès la déclaration). Cela vaut
aussi pour quelques impôts directs tels que les impôts sur les sociétés (4 acomptes au cours de
l’année sur la base des années précédentes, début de l’année suivante elle déclare le résultat, et
calcule le montant dû : soit les acomptes suffisent alors c’est bon, ou alors un chèque de la
différence).

C. La retenue à la source

Le fisc va exiger le paiement de l’impôt à une autre personne que le contribuable, appelé le tiers
payeur qui paiera le montant de l’impôt au fisc et retiendra son montant sur les sommes versées
au contribuable. Un salarié qui paie l’impôt sur le revenu, il y a 4 ans on était sur le système du
recouvre par voir de rôle (il déclarait, recevait l’acte nominatif et payer), désormais, c’est
l’employeur qui paie directement à l’administration fiscale l’impôt dû par le salarié, il va retenir ce
montant sur le salaire de l’employé chaque mois.
Ce système a l’avantage d’être rapide et sûre pour l’administration, puisqu’il va s’intéresser à
l’employeur. Ce dernier a connu un succès dans les pays anglo-saxons, par contre, en France ce
système a eu du mal à ce mettre en place. Pourtant, beaucoup d’auteurs de fiscalistes disaient que
l’impôt sera moins douloureux, moins ostentatoires les impôts sur le revenus.
Depuis une vingtaine d’années, on a essayé de mettre ce système en France. Dès Jacques Chirac,
le gouvernement de Villepin a essayé la mise en place de la retenue à la source pour l’impôt sur le
revenu. Néanmoins, ils l’ont abandonné, mais, l’idée est réapparue sous le mandat de Francois
Hollande. Ainsi, la réforme a été rengagé, tout était prévu pour qu’elle rentre en vigueur le 1
janvier 2018.
Néanmoins, Macron élu en 2017 suspend la réforme, mais, il ne l’abandonne pas. Il donne un an
supplémentaire au gouvernement pour répondre aux interrogations des français et corriger le
dispositif. Finalement, la réforme est rentrée en vigueur le 1 janvier 2019.
L’avantage du contribuable est la suppression du décalage de l’impôt : le montant de l’impôt
colle à la réalité (un chômeur de 2020 va payer 2019 lorsqu’il travaillait ; l’inverse est vrai aussi).
Il est lissé sur 12 mois non pas à 10 mois si on avait opter au paiement par mensualisation. Le

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problème majeur, est le risque de double imposition : L’Etat a actée sur la non perception des
impôts en 2018.
1er janvier 2019 : revenu à la source cad les français ont payer leur impôt du en janvier 2019 + en
octobre 2019, ils reçoivent l’avis d’imposition pour les impôts perçus en 2018. A la bascule il y a
une année où on paiera deux fois le même impôt à cause du décalage.
De plus une autre crainte s’ajoute : dévoiler à l’employeur leur situation. Néanmoins, le
contribuable fait annuellement une déclaration sur l’impôt sur le revenu : le fisc va calculer
l’impôt que le contribuable doit, comme dans le cadre d’un prélèvement à voie de rôle, et
communiquera le taux à l’employeur (par exemple prélever 12% sur le salaire). Il a été prévu
par la loi un taux non personnalisé, neutre : pour que l’employeur ne connaisse pas la situation
de son salarié. L’administration appliquera par ex un taux du célibataire sans enfant, mais la
différence sera payée par le salarié.

2. La procédure de recouvrement forcé

L’administration pour procéder à la mise en recouvrement dispose de la puissance publique et de ce


qu’on appelle le privilège de l’action d’office. Ce privilège dispense des formalités des créanciers
et astreint à recourir les recouvrement. L’administration n’a pas besoin de faire appel à un juge
pour mettre en place la procédure de recouvrement forcé.

Même si l’Etat n’a pas besoin de passer par un juge, il va devoir suivre une procédure :
• L’administration va envoyer un acte notifiant la somme due, imposée avec un délais
d’acquittement. Cette acte juridiquement se nomme l’acte en mise en recouvrement. Cet avis est
envoyé sans frais (on ne prévoit pas de pénalités car c’est le premier avis qui est donné au
contribuable).
• L’essentiel des contribuables paient, si, un contribuable ne paie pas et ne répond pas à cette avis
de mise en recouvrement. L’administration va décerner une contrainte : c’est un acte juridique
qui est un titre exécutoire que l’on va envoyer au contribuable et qui va permettre d’engager
des poursuites contre le contribuable sans passer par le tribunal. C’est quoi ces poursuites ? Il
va pouvoir faire appel à un auxiliaire de justice par un huissier, sans intervention préalable du
tribunal.
• Si le contribuable ne réagit toujours pas : l’administration va envoyer un nouveau acte appelé le
commandement à payer avec frais supplémentaire de 3% (on vous demande de payer mais en
plus vous avez 3% supplémentaire à régler).
• Si le contribuable refuse toujours de payer : ses biens seront saisis avec frais supplémentaires
de 5%. Les meubles sont saisis, et les immeubles si la somme est importante qui seront vendus
aux enchères. 7,5%

L’impôt a un caractère inéluctable, l’administration peut contraindre le contribuable à payer, sans


même solliciter un juge.
Chapitre 3 : les sources du droit fiscal

Pour simplifier on va distinguer les sources internes, nationales du droit fiscal des sources
internationales.

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Section 1 : Les sources internes du droit fiscal

Au sommet de ces sources juridiques, du droit fiscal, on trouve le bloc constitutionnel (pas
exemple dans la DDHC il y a à l’article 14 : le principe du consentement à l’impôt) et même au
seins de la DDHC et de la Constitution (article 34). Bien évidemment, il y a des sources
législatives qui est l’essentiel du droit fiscal.
Il y a également des sources réglementaires, on va trouver des éléments concernant le droit fiscal
au seins de règlements, de décrets, d’arrêtés. Si on pousse cette hiérarchie, on retrouve des
sources du droit fiscal dans la jurisprudence des différentes juridiction. On trouve des sources du
droit fiscal à tous les niveau. Au fil du temps, les lois, les règlements se sont multipliés si bien que
dans les années 80, on a décidé de mettre de l’ordre et de codifier le droit fiscal (on a regrouper les
normes existence au seins du code des impôts). Ce code est divisé en deux parties : la première
partie recouvre les dispositions relatives aux régimes des différents impôts puis une seconde partie
sur la procédure fiscale, elle régit les relations entre l’administration et les contribuables. Dans
chacune des deux parties, il y a deux sous parties : une partie législative et réglementaire. Les
articles du code qui commence par L - chiffre, ce sont des articles législatifs, R-chiffre pour des
articles réglementaires.

Section 2 : les sources internationales du droit fiscal

I. Les conventions fiscales

Une convention fiscale est un traité international conclue entre le France et un autre Etat et
qui ont une valeur supérieure à la loi française dès leur ratification. Les traités internationaux
s’imposent aux lois. Quelle est la finalité? Lorsque la France signe une convention fiscale avec un
autre état c’est essentiellement pour éviter la double imposition pour une personne en matière
d’impôt direct. Par exemple : un français qui vit à la frontière de la Belgique et qui y va tous les
jours pour y travailler, il a un impôt sur le revenu, imaginons que la France impose l’impôt su rue
revenu en fonction du lieu d’habitation, mais que la Belgique demande de payer les impôts du
travail aux travailleurs français : son salaire subirait une double imposition. Ainsi les conventions
fiscales vont permettre d’éviter cela. Ils vont se mettre d’accord, l’impôt serait payer que dans le
pays du lieu de résidence et non pas le lieu de travail.
En 1943 est signée la première convention avec la Belgique et la France

Au fil du temps les conventions se sont étoffées : les pays vont profiter de ces dernières pour
prévoir entre les 2 pays des mesures d’assistances administratives réciproques. Les pays vont
s’échanger des informations sur la situation fiscale de leurs ressortissant respectifs, afin
d’éviter la double imposition mais aussi d’éviter des évasions fiscales.
II. Les normes communautaires

L’Union Européenne n’a pas le pouvoir de lever l’impôt par un traité. Pour autant, il y a des normes
communautaires, des traités européens qui ont des conséquences indirects sur la fiscale. Ainsi,
à sa création l’UE a fixé comme objectif de supprimer toutes les entraves aux marchés intérieurs
européennes. En 1968 cette dernière, a choisit une libre circulation des biens et des services en
seins de l’UE : ainsi y a une suppression des droits de douanes. Même si chaque pays est souverain,
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sous couvert du principe de la libre circulation des biens, l’UE a demander par directives aux Etats
d’harmoniser leur fiscalité. Par exemple au niveau de la TVA : l’UE a demandé d’harmoniser leur
taux.

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Chapitre 4 : les grands principes du droit fiscal

Le droit fiscal est régie par de nombreux principes dont la plupart datent de plusieurs décennies,
voir siècle comme par exemple le principe d’égalité devant l’impôt.

Section 1 : le principe d’égalité devant l’impôt

Il s’agit du principe qui sert de fondement au recours devant le conseil constitutionnel à


l’encontre des lois fiscales, et au delà, plus des tiers des avis du conseil constitutionnel on était
statué sur le principe d’égalité. Ce principe est ancien puisqu’il est contenu dans la DDHC, article
13. Le problème est qu’on a pas de définition précise de ce qu’est l’égalité devant l’impôt, c’est le
CC, au fur et à mesure de sa jurisprudence l’a élaboré.
Le juge (conseil constitutionnel) et le conseil d’Etat admettent qu’il y aie des différenciations en
matière fiscale, qu’ils puissent avoir des règles fiscales différentes en fonction des contribuables. Il
est admit que des différentiations soient faites dans deux cas :
En fonction de la situation particulière des contribuables qui nécessiteraient un traitement
différencié. Par exemple on va avoir un régime d’imposition différente en outre-mer car il y a des
conditions économiques et géographique singulière. La TVA ne sera pas la même qu’en
Métropole.
Au nom de l’intérêt général

Section 2 : Le principe de progressivité de l’impôt

Paradoxalement, ce principe découle du principe d’égalité devant les charges publiques, les facultés
contributives vont graduer le montant de l’impôt. Ce principe d’équité est à interpréter comme
chaque contribuable, contribue aux charges de la Nation en fonction de ses moyens. L’effort qu’on
demande via le taux de l’impôt sera plus important pour les plus aisées. L’égalité se trouve
lorsque le taux est le même pour deux foyers ayant les mêmes facultés contributives.

Section 3 : le principe de l’annualité de l’impôt

Ce principe découle de l’annualité budgétaire : la perception des impôts par l'administration est
autorisée pour une année par la loi des finances. Néanmoins il y a des exceptions, des mesures
fiscales peuvent être prises en dehors de la loi et entrent en vigueur pour plus d’une année et
restera tant qu’une autre mesure ne l’annule pas/ne la remplace pas.
Le recouvrement de l’impôt pour certains impôts dépassent le cadre annuel. Mais globalement le
principe de l’annualité fiscale s’applique fortement en matière de droit fiscal

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Section 4 : le principe de non rétro activité de la loi fiscale

Ce principe est un principe général du droit : article 2 du code civil. Il y a malgré tout une
exception en matière d’impôt direct, la loi fixe des taux de façon rétroactive. Par exemple, lorsque
l’impôt était recouvert par voie de rôle, par exemple en décembre 2017 on a voté une loi de finance
fixant les taux d’impôts sur le revenu qui s’appliquerait en 2018 sur la base de revenu acquis en
2017.
Plus généralement des dérogations à la non rétroactivité sont admises par le CC, mais, en posant
des limites. Selon ce dernier, une mesure qui serait rétroactives ne pourraient en aucun aboutir à
remettre en cause le droit de propriété. La fiscalité ampute le patrimoine du contribuable, c’est
pour cela que les exceptions de rétroactivité sont rares

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Chapitre 5 : L'administration fiscale

On a l’habitude de découper l’administration fiscale en deux types de structures : d’un coté, les
directions générales, de l’autre, les diverses commissions et comités dont le rôle est
essentiellement d’assurer une médiation entre les contribuables et le fisc, pour prévenir les conflits
entre l’administration et le contribuable.

Section 1 : les directions générales

Suite à la dernière grande réforme de 2008 qui a impacté l’administration fiscale, on distingue deux
directions générales :
• La Direction Générales des Finances Publics : née en 2008 de la fusion de la direction général
des impôts et de la direction général de la comptabilité publique.
• La direction générale des douanes et des droits indirects

I. La direction générale des finances publiques

Née en 2008 de la fusion de deux anciennes directions générales, elle est composée de 100 000
agents et son rôle est essentiellement de concevoir et d’élaborer les taxes législatifs et
réglementaires relatifs à la fiscalité. An delà, elle veille également a l’établissement de l’assiette
et à la mise en oeuvre du contrôle des impôts, droits et taxes de toute nature, ainsi, qu’à leur
recouvrement.
Il y a au seins de cette dernière, des services déconcentrées au plan local, il existe des directions
régionales : ils vont s’occuper des impôts et taxes concernant les entreprises. Puis il va y avoir
des directions départementales qui vont se subdiviser en centre des impôts. C’est à ce niveau, du
centre des impôts qui est concerner le dossier fiscal de chaque contribuable. Les services de
l’ancienne direction de la comptabilité publique assure pour leur part l’exécution du budget de
l’Etat mais aussi des collectivités territoriales et sont chargés du recouvrement de tous les
impôts perçus par voie de rôle.

II. La direction générale des douanes et des droits indirects

Il y a 16 000 agent au coeur de cette direction, elle est chargée de la liquidation et du


recouvrement des contributions indirects. On connaît cette direction car, souvent, on en parle
dans les médias car elles ont des missions très visibles : par exemple la lutte contre le trafic
stupéfiant, la contrebande du tabac, les contrefaçons des produits de luxe.

Section 2 : les commissions consultatives

Il en existe des dizaines, au niveau national et local :

1. Le Conseil des prélèvements obligatoires : il a été créé en 2005, (substitué au conseil des
impôts). L’objectif de ce conseil est d’analyser le système fiscal français et de rendre
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régulièrement des avis, sur de potentiels changements législatifs et mise à disposition pour le
gouvernement. On retrouve des spécialistes qualifiés nommés par le gouvernement, des
fiscalistes, des membres de l’administration fiscal ect. Rôle : de consultation, d’appui, d’avis
en direction du gouvernement.
2. Le comité du contentieux fiscal douanier et des changes : ce comité est plus spécialisée, il est
composé de conseillers d’Etat, de la cours de cassation, ou de la cours des comptes. Il peut être
saisi par le ministre en charge des finances, par le Directeur Général des Finances public, ou le
Direction des Douanes et des Impôts indirects. Il a pour mission de se prononcer sur les
demandes de remises par des contribuables, ou de modérations d’impôts préalablement établie,
ou de pénalité. La plupart du temps, ces personnalités font appeler à ce comité, des magistrats
vont donner des conseils à l’autorité qui va statuer (oui ou non pour abaisser les pénalités ect), il
n’est pas obligé de suivre le conseil de ce dernier. Rôle : d’avis.
3. La commission départementale de conciliation : elle est composée d’un magistrat de l’ordre
judiciaire, du direct des services fiscaux, un notaire, 3 représentants de l’administration des
impôts, et trois représentants des contribuables. Elle est compétente pour les problèmes
d’évaluations en matière de droit d’enregistrement, et également sur l’impôt sur la fortune
immobilière.
4. La commission départementale des impôts directs et des taxes sur le chiffre d’affaire : elle
est composée d’un conseiller des tribunaux administratif, qui aura le rôle de président. De 3
représentants des contribuables et de deux représentants de l’administration fiscale. Elle peut
être saisit par l’administration ou par un contribuable. Elle va trancher les désaccords sur le
montant d’impôt des bénéficies commerciaux, des bénéfices non commerciaux et des
bénéfices agricoles.
5. La commission communale des impôts directs : elle est présidée par le maire de la commune,
et est composée de 6 à 8 membres en fonction de la taille de la commune. Elle est consultée
pour estimer la valeur locative des propriétés bâties et non bâties (valeur locative
cadastrale).

Partie 2 : le régime d’imposition de la fiscalité française

• Impôt sur les sociétés


• Impôt sur la dépense
• Impôt sur le capital
• Impôt sur le revenu

Titre 1 : les impôts sur le revenu

On parle aujourd’hui en France, des impôts sur le revenu, le plus connu est l’ impôt sur le revenu
des personnes physiques : 75 milliards € de recette pour l’Etat soit 25% des recettes fiscales de
l’Etat. Néanmoins, il y a d’autre impôt sur le revenu qui sont crées : la contribution sociale
généralisé qui est une forme d’impôt sur le revenu. Son rendement est de l’ordre de 100 milliards €.

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Chapitre 1 : l’impôt sur le revenu des personnes physiques


Il s’agit d’un impôt synthétique, qui porte donc sur l’ensemble des revenus des ménages, qui
frappe chaque année le revenu global de chaque foyer fiscal. A ce jour, moins de 50 % des foyers
fiscaux paient cet impôt, soit 43 % : 16 millions de foyers fiscaux sont exonérés. Aujourd’hui, le
seuil au delà duquel un ménage devient assujetti (paie d’impôt sur le revenu) est de 15 333 € pour
un célibataire et 38 699 € pour un couple avec deux enfants (en dessous de ces chiffres :
exonération). De plus, il s’agit d’un impôt progressif mais aussi, personnalisée (on tient compte
aussi d’éléments tels que la composition du foyer fiscal.

Section 1 : le champs d’application de l’impôt sur le revenu des personnes physiques

Ce champ peut être déterminé en fonction des personne imposables (qui?) mais aussi, grâce aux
revenus (quels revenus sont soumis?)

I. Les personnes imposables

Il concerne les personnes physiques, partant du principe que les personnes morales sont assujettis à
l’impôt sur les sociétés. Cependant, on distingue deux types de personnes morales :
Les sociétés de capitaux qui sont soumises sur l’impôt sur les sociétés.
Les sociétés de personnes soumises à l’impôt sur le revenu.

Sur cette base, deux règles doivent être respectées :


La règle du domicile fiscale
La règle de l’imposition par foyer

A. La règle du domicile fiscale en France

Principe : de la territorialité de l’impôt sur le revenu.

Globalement dans le monde on a trois critères différents, il y a des pays où celui qui paie l’impôt sur
le revenu est le national (on tient compte de sa nationalité : tous français seraient soumis à l’impôt
alors). Dans d’autres pays, c’est la source du revenu (dans ce pays là = impôt sur le revenu dans ce
pays quelques soit la nationalité ou le domicile). Et pour finir, dans d’autres pays c’est le critère du
domicile, en France c’est ce dernier est utilisé. Toute personne ayant son domicile fiscal en France
est passible de l’IRPP à raison de l’intégralité de ses revenus (peut importe sur les revenus sont
perçus en France ou à l’étranger).

Le critère du domicile :
D’abord cela va concerner les contribuables qui ont leurs foyers en France (le lieu où la famille
habite habituellement).
Elargissement : également aux contribuables qui ont leurs lieux de séjours en France (+ de 180j
par an).

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Encore plus d’élargissement : les contribuables qui exercent leurs activités professionnelles en
France (même si on y séjourne pas).
Les contribuables qui ont le centre de leur intérêts économiques en France (avoir des revenus
un peu partout dans le monde, mais si ce centre économique est en France = domicile fiscal).
Problème pour les salariés français envoyés temporairement en mission à l’étranger mais qui
conserverait son domicile fiscale : risque de double taxation. Soit cela est géré par une convention
fiscale, s’il y en a pas, la règle qui s’applique en France est que le salarié est exonéré de l’impôt
sur le revenu en France sous réserve que l’impôt supporté à l’étranger correspondent au moins au
2/3 de ce qu’il aurait dû en France.

B. La règle de l’imposition par foyer

Jusqu’à 1843, c’était le chef de famille qui était imposé sur le revenu à raison certes de ses revenus
personnels mais également, des revenus de sa famille (des autres membres). La loi de finance de
1983 a supprimé la société de chef de famille, elle prévoit que les impôts seraient soumis aux
foyers, aux couples. Par couple, on entend les personnes mariés et également, les personnes
pacsées. Par contre le concubinage n’est pas reconnu en droit fiscal.
Définition du foyer par le code des impôts : ce sont les parents, et leurs enfants âgés de moins
de 18 ans ou infirmes. Néanmoins, il y a des exceptions, des personnes ne sont pas dans le foyer
fiscal au sens du code des impôts, et qui peuvent se rattacher au foyer et inversement. Par exemple,
les parents peuvent demander qu’un enfant mineur fasse l’objet d’une imposition distinct. Une
personne qui est normalement émancipée d’un foyer, peut demander le rattachement au foyer des
parents avec leurs accords jusqu’à 21 ans, et si on poursuit des études jusqu’à 25 ans.

II. Le revenu imposable

Pour qu’un revenu soit imposable il doit avoir 5 caractéristiques :


Le revenu imposable est un revenu réel : l’administration fiscale, taxe le montant exacte des
sommes dont le contribuable à bénéficier (la réalité des revenus perçus), ce qui explique pour
l’impôt sur le revenu de la déclaration controlée et de la méthode de l’évaluation réel.
Exception : pour certains catégories de revenus, le fisc autorise une évaluation inexacte (méthode
forfaitaire)
Le revenu imposable est un revenu global : on va taxer toutes les catégories de revenues dont un
foyer fiscal à bénéficié durant une année. Il existe en France, huit catégories de revenues différents :
les revenus fonciers, les bénéficies industriels et commerciaux, les rémunérations des dirigeants de
société, les traitements salaires pensions et rentes, les bénéfices professionnels non commerciaux,
les bénéfices des exploitations agricoles, les revenus des capitaux mobiliers, les plus values de
cession à titre onéreux de biens ou de droits de toutes natures. On va faire l'addition de toutes les
sources de revenues possibles, et comme le revenu global cela signifie qu’une perte enregistré dans
une catégorie est compensée par les gains réalisés dans une autre. Certains revenus sont
exonérés par exemple, les retraites des anciens combattants ou encore les allocations familiales. Le
revenu imposable est un revenu net, pour chaque catégorie de revenu : le revenu retenu est net, cad,
égal à la différence entre le revenu brut et les charges supportés par le contribuable en vue de
l’acquisition ou de la conservation de ce revenu.

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Le revenu imposable est un revenu annuel, sur les revenus perçus l’année même. Il y a des
dérogations à ce principe d’annualité, par exemple rapport déficitaire (on peut reporter ce déficit
les années suivantes).
Le revenu imposable et un revenu disponible : il ne dépend que de la volonté du contribuable de
le percevoir ou pas.

Section 2 : La détermination des bases de l’impôt sur le revenu

On détermine ces bases en deux temps : on va évaluer les revenus catégoriels puis on va déterminer
le revenu global net imposable.

Sous section 1 : l’évaluation des revenus catégorielles

Il y a un principe commun : elles consistent toutes à évaluer un revenu net.

I.Les traitements salaires, pensions et rentes

Il s’agit de la catégorie la plus importante en volume, elle représente 80% des revenus imposables
au titre de l’IRPP.

Définition : Les traitements et salaires se sont toutes les rémunérations perçues en raison d’une
profession salarié qu’elle soit publique (traitement) ou qu’elle soit privée (salaire). Sont
considérés comme salarié, tout ceux qui sont liés à un employeur par un contrat de travail ou qui
sont tenus vis à vis de ceux qui utilisent leurs services par des liens de subordination ou d’étroites
dépendances. Parfois l’application de ce régime, salarié soulève des difficultés. Par exemple, les
médecins libéraux perçoivent des honoraires, par contre, si le médecin est attaché à une entreprise
ou une collectivité, et qu'il est donc subordonné à cette dernière alors, il sera considéré comme un
salarié.

Sont imposables au même titre que les salaires des indemnités compensatrices, qui viennent se
substituer à un salaire. Par exemple, les allocations chômages ou encore les indemnités
journalières versées en cas de maladie.

Par contre il y a des rémunérations qui sont exonérées, comme par exemple le remboursement
des faits réels versés par l’employeur qui couvrent les frais professionnels. Un salarié va utiliser
sa voiture pour un déplacement, l’employeur va lui rembourser les frais d’essence : ce n’est pas
un salaire. Il y a des exonérations, comme les primes, par exemple les titres restaurations que
l’entreprise donne aux salariés = exonérés de l’IRPP.

Il existe également des exonérations sociales et économiques, comme les prestation maternités,
accident de travail. Enfin, les salaires perçus par les jeunes âgés de - de 26 ans, pendant les
congés scolaires ou universitaires sont également exonérés d’IRPP dans la limite annuelle de trois
fois le montant mensuel du sic. On a des jobs d’été, on est exonéré à trois fois le smic si c’est plus
+ = IRPP.

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Les pensions, sont des allocations représentants la contrepartie de droits acquis à raison
d’une activité exercée antérieurement, par exemple la pension retraite. D’une réduction ou
d’une perte de capacité, exemple pension invalidité. Ou qui constitue un secours pour certaines
personnes, par ex les pensions alimentaires.

Les rentes viagères sont des allocations, qu’une personne appelée le débirentier, s’engage à
payer à une autre personne, le crédirentier, pendant la vie de celle-ci. Elles ne sont imposables
que sur une partie de leur montant, et cela en fonction de l’âge du crédirentier.

Le régime des pensions et rentes est équivalents à celui des traitements et salaires.

II. Les modalités d’évaluations

Le traitement brut comprend en principe toutes les rémunérations, ayant fait l’objet d’un paiement
effectif au cours de l’année. Ces rémunérations sont aisément connue par l’administration fiscale,
car l’employeur est tenu de les déclarer au fisc.

A ces rémunérations, il faut ajouter les avantages en nature comme par exemple on nous met à
disposition un logement gratuit. L’évaluation est alors plus difficile, comment évaluer l’avantage de
la disposition d’une voiture par l’entreprise.

Sur la base de ce traitement brut, pour arriver au traitement net, il faut déduire des frais, cad toutes
les dépense d'engagées par le salarié afin d’acquérir ou conserver son revenu = les frais
professionnels (par exemple frais de déplacements, de restauration, etc). Si l’employeur rembourse
ses frais, il ne faut pas les déclarer.

Comme l’évaluation est difficile, le législateur a établit une évaluation forfaitaire. Aujourd’hui le
forfait légal est de 10% pour les frais professionnels. Quand il fait sa déclaration, il peut déduire de
ses revenus brut (revenu + avantage en nature) 10% aux frais professionnels (cela ne nécessite pas
de justification, néanmoins il y a un plafond : 12 652€, chacun des membres du foyer fiscal). On
peut juger en tant que salarié, que les frais professionnels dépassent les 10 %, libre à vous d’opter à
ce moment de la déduction des frais réels. Néanmoins, il faudra fournit tous les justificatifs (de
déplacement, de restauration ect).

Dans le cas limite, où les frais réels seraient supérieurs aux bénéfices perçus, on peut imputer ces
frais dans une autre catégorie de revenu.

III. Les bénéficies industriels et commerciaux

A. La définition des BIC

Les BIC, sont les profits des professions industriels et commerciales exercées par des personnes
physiques, soit individuellement, soit en société. Sont également regardés comme activité générant
des profits commerciaux : les bénéfices procurés par une activités artisanales ou extractives
(minières) et les profits de certaines opérations immobiliers.
Lorsqu’un commerçant exerce conjointement à son activité principale, des activités de natures
agricoles ou libérales : les profits qui tirent de ces dernières sont imposés comme des BIC.

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B. Les modalités d’évaluation des BIC

Il existe 3 régimes, les micro-entreprises, le bénéfice réel simplifié et enfin le bénéfice réel normé.

1.Le régime des micro-entreprises

Ce régime touche un plus de 400 000 contribuables. Il s’applique aux petites entreprises
individuelles, qui ne sont pas en mesure de tenir une comptabilité en bonne et du forme et dont le
chiffre d’affaire n’excède pas 176 200 € pour les entreprises de ventes de marchandises, de
nourritures à consommer sur place, ou de fournitures de logements. Et, excède pas 72 600€
pour les entreprises de prestations de services autres que les restaurants, cafés et hôtels. Pour ces
entreprises en dessous de ces seuils, le bénéfice imposable = à la fraction du chiffre d’affaire
annuel restant après un abattement forfaitaire pour frais professionnels de 71%, pour les
commerçants et de 50% pour les prestataires de services. Seuls les exploitants individuels sont
soumis à ce régime, ce qui exclue toutes les sociétés.

Les obligations comptables sont minimales, ils doivent tenir un registre des états et un livre
journal des recettes. Depuis 2009, est apparu le régime des auto entrepreneurs qui bénéficient du
régime micro fiscal simplifié. Ils peuvent opter, le versement libératoire de l’IRPP (on va verser un
% du CA), pour les commerçants le versement libératoires est 13, et pour les prestataires de service
23,7%.

2.Le régime du bénéfice réel simplifié

Il s’applique de pleins aux entreprises, avec un chiffres d’affaires compris en 176 200 et 789 000,
pour les prestataires chiffre d’affaire 72 600 € et 247 000 €. Dans ce régime, à un peu plus
d’obligations fiscales : bilan abrégé, un compte de résultat simplifié. Le bénéfice imposable est le
chiffre d’affaire après déduction des frais réels.

3. Le régime du bénéfice normal

Il s’applique à toutes les entreprises dépassant le seuil des régimes simplifiés. Ce régime implique la
tenue d’une comptabilité complète. Le bénéfice imposable est le chiffre d’affaire après déduction
des frais réels. La comptabilité est encore plus poussé que dans le régime précédent.

Les BIC concernant beaucoup les entreprises qui n’ont pas beaucoup d’obligations de comptabilité,
ce qui n’est pas pratique pour l’administration. En 1975 le législateur a créer des organismes les
centres de gestion agréés. L’objectif est d’inciter, les contribuables à passer du régime forfaitaire,
au régime du bénéfice réel. Quel intérêt pour une petite entreprise d’adhérer à un centre de
gestion? Pour inciter a y aller, le législateur avait accordé un abattement de 20% sur le régime
imposable.
Néanmoins en 2006, le législateur à supprimer l’abattement de 20%, en la supprimant, il y avait un
risque que les entreprises n’y adhérent plus. Le législateur à mis en place un nouveau système en
2007 : s’ils n’y adhérent pas, le bénéfice sera taxé de 25%. Depuis 2010, la dispense de majoration
est étendue également au contribuable, s’appuyant sur des experts comptables bénéficiant du visa
fiscal. La loi de finances de 2021, prévoit la suppression progressive de la majoration de 25%,
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pour certaines professions qui n’y adhèrent pas (les artisans, les petites entreprises, travailleurs
indépendants).

III. Les bénéfices agricoles

A. Définition

Ce sont les revenus que procurent l’exploitation de fonds ruraux par le propriétaire exploitant : le
métayer ou le fermier. Les profits tirés de l’élevage sont assimilés à des bénéfices agricoles. B. Les
modes d’évaluation pour les bénéfices agricoles :

Pendant longtemps, il y avait unes sous imposition manifeste des budgets, ainsi on a abandonné le
forfait forfaitaire. Désormais, il existe deux

1. Les microbenefices agricoles

Ils remplacent l’ancien forfait agricole abandonné avec la loi de finance de 2016 : régime de
forfait forfaitaire qui aboutissait à une large sous estimation. Relève de ce régime, les exploitants
agricoles dont la moyenne des recettes mesurées sur deux deux années consécutives n’excèdent
pas 85 800€.
Le bénéfice imposable des exploitants est égal à la moyenne triennales des recettes (y compris
l’année d’imposition) diminuer d’un abattement de 87%.

2. L’évaluation réelle

Pour les exploitants qui dépassent ce seuil, ils se trouvent dans une méthode d’évaluation réelle.
On distingue deux catégories : ceux qui sont au bénéfice réel simplifié, ainsi ils réalisent des
bénéfices entre 85 000 et 365 000 €. Pour ceux qui excèdent 350 000€, ils se trouvent au bénéfice
réel normal. Dans les deux cas il n’y a pas d’abattement forfaire, on déduit la réalité des frais
professionnels.

Les jeunes agricoles ont une situation particulière, les moins de 35 ans agriculteurs qui seraient à
l’un des régimes d’évaluations réels, ils bénéficient d’un abattement de 100% sur l’exploitation =
ils sont exonérés. Puis un abattement de 50% les 4 années suivantes.

III. Revenus fonciers

A. Définition

Ils sont issus de la location d’immeubles bâtis ou de terrains. Si l’immeuble loué est nu (càd vide
de meubles) il relève des revenus fonciers. S’il est loué meublé alors il relève de catégorie des
Bénéfices Indus et Commerciaux.

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B. Les modalités d’évaluations

Le revenu foncier qui est imposable est égal au revenu brut foncier - les charges de propriétés

• Revenu brut foncier : il s’agit du montant des recettes de toutes natures perçues par le
propriétaire durant un exercice : le loyer. On ajouté également au loyer, des recettes
exceptionnelles comme le droit d’entrée à payer. Néanmoins les dépôts de garantie ne sont pas
imposables (ce n’est pas une recette pour le propriétaire)

• Les charges de propriétés : le Code des Impôts distingue 5 catégories de charges déductibles :

1. Les dépenses qui ont pour objet d’apporter à un local d’habitation un équipement ou un
niveau de confort nouveau, sans modifier la structure de l’immeuble (par exemple
installation d’un chauffage, d’un ascenseur).

2. Les dépenses de gérance et de rémunérations des gardes et des concierges :

3. Les impôts fonciers payer sur ces locaux d’habitations (les impôts à la collectivité sont
déductible du revenu brut).

4. Les intérêts d’emprunts pour l’acquisition, la construction, la réparation et l’amélioration


de l’immeuble.

5. Les dépenses d’entretiens et de réparations correspondant à tout les travaux du


propriétaires sur l’immeuble pour le remettre ou le maintenir en bonne état. Néanmoins,
ils ne doivent pas modifier la consistance de l’immeuble.

En ce qui concerne la déclaration d’un revenu foncier, le propriétaire doit détailler tout les
éléments (s’il a plusieurs immeubles, elle doit se faire immeuble pas immeuble). Si au titre du
revenu global foncier, apparait un déficit foncier à une année donnée (par ex : l’année des travaux,
plus de dépenses que des recettes de l’année). Il est déductible sur les revenus d’autres natures
(déficit de 5000 alors on peut les déduire sur une autre catégorie de revenue, les salaires).
Néanmoins, il y a plafond annuel : 10 700€, s’il est supérieur, la fraction du déficit à 10 700€ est
imputable sur le revenu foncier des 10 exercices à venir (déficit de 12 000 à une année donnée,
on peut l’immédiatement imputer les 10 700 sur d’autres catégories de revenues, ce qui est en plus,
1300€ on peut le répercuter sur les revenus fonciers de l’année suivante).

Il y a certains contribuables qui peuvent imputer le déficit foncier en totalité sans plafond sur le
revenu global :

Les propriétaires des monuments historiques

Ou d’immeubles situés dans un secteur sauvegardé.

Les travaux sont plus couteux de faire des travaux sur des monuments que sur un logement
classique. Ainsi, ils peuvent imputer ce déficit foncier sur les autres revenus sur la même année.

Enfin ile existe depuis 1998, un régime du micro foncier qui s’applique pour les revenus bruts
fonciers annulés inférieurs à 15 000€ (si on a - de 15 000 de revenu foncier annuel on est au régime
de micro foncier) ainsi il y a un abattement de 30%. Ce dernier correspond aux charges de
propriétaires.
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IV. Les bénéfices non-commerciaux

A. Définition

Il s’agit de la catégorie des bénéfices restant. On y trouve les bénéfices des professions libérales
(qui sont des activités intellectuelles s’exercent en toute indépendance : les médecins, architectes).
De plus, on y trouve les produits des charges et offices (qui sont des activités réglementées dont le
titulaire dispose du droit de présenter son successeur : la vénalité des offices. On y trouve les
notaires, huissiers, commissaire priseur). Dans cette catégorie on trouvera toutes les professions qui
ne sont pas raccrochées à une catégorie de revenue.

B. Les modalités d’évaluation du bénéfice imposable

Il existe deux modalités d’évaluations :

1. Le micro BNC : qui concerne les entreprises inférieur à 72 600 €. Une exception pour les
titulaires de charges et offices, ils ne peuvent pas en bénéficier, même s’ils ont un CA inférieur à
72 600. Pour les autres, ils bénéficient automatiquement d’un abattement forfaitaire de 34%
pour frais professionnels. Le propre des micro, ont des obligations comptables allégées.

2. Pour tout les bénéficiaires des charges et offices ainsi que les entreprises ayant un chiffre
d’affaire supérieur à 72 600€, sont soumis à la déclaration controlé. Ainsi, ils ne bénéficient pas
d’un abattement forfaitaire, ils doivent déduire la réalité des frais professionnels qu’ils ont
engagés. De plus, leurs obligations comptables sont plus lourdes

Pour conclure, les bénéficiaires peuvent adhérer s’ils le souhaitent à une association de gestion
agrée, qui tiennent une comptabilité pour les bénéficiaires.

V. Les revenus de capitaux mobiliers

A. Définition

Ce sont les revenus que procurent la possession d’un capital composé de valeurs mobilières. Il
ne faut pas confondre le capital mobilier et le revenu de ce capital que sont les obligations et
les créances. Le régime fiscal des revenus de capitaux mobilier était un des plus complexe.
Aujourd’hui, sous l’impulsion de Macron, un système de prélèvement forfaitaire unique a été
instaure : plus connue sous le nom de flat tax. Il dispense de la soumission au barème progressif
de l’impôt sur le revenu. Cette flat tax est un montant de 30% soit 12,8% d’impôt sur le revenu
auxquels ont ajoutent 17,2% de prélèvement sociaux.

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Sont exonérés sur l’impôt sur le revenu : les intérêts du plan d’épargne populaire, du livret A,
des livrets de développement durable et les intérêts des plans d’épargnes et logements et
compte épargne et logement.

VI. Les plus values

1. Les plus values immobilières

Constitue des plus values imposables, tous les gains en capital réalisés lors de la cession à titre
onéreux d’un bien ou d’un droit immobilier. Il y a des exonérations, qui concernent essentiellement
des plus values qui proviennent de la cession de la résidence principale, et celle née lors de la
cession d’un logement, lorsqu’un contribuable n’est pas déjà propriétaire de sa résidence principale.
En outre, sont exonérés engagements, les plus values réalisées par des contribuables titulaires d’une
pension vieillesse ou de la carte d’invalidité, et qui ne sont pas imposables au titre de l’impôt sur le
revenu. Enfin, les plus values, qui proviennent de la cession d’immeuble détenue depuis plus de 22
ans sont exonérés, ainsi que celle réalisée lors de la cession d’immeuble dont le prix totale n’excède
pas 15 000 €.

• Pour les plus values à court terme : qui concerne la vente d’immeuble détenu depuis - de 6 ans,
la plus value est calculée par la simple différence entre le prix de vente et le prix d’achat
augmenté des frais de notaire.

• Pour les plus values à long terme : qui concerne la vente d’immeuble détenu de + de 6 ans. On
prend la prix de vente - le prix d’achat actualisé en fonction de la hausse des prix. Seule
ensuite une fraction de la plus value à long terme est soumise à l’impôt sur le revenu. Au delà de
la 6ème année, chaque année de possession entraine une réduction de 6% (par en 2017 prix
de vente - prix d’achat - 6% = ainsi exonération à 100%). Le paiement de l'impôt relatif à une
plue value peut-être étalée sur 5 ans à la demande du contribuable (ce sont des événements
exceptionnels, ça peut entrainer un impôt donc conséquent).

2. Les plus values sur les biens meubles

Application est peu fréquente et concerne la cession de biens meuble supérieurs à 5 000 €. Sont
exonérés les meubles meublant, les appareils ménagers et les voitures (sauf voiture de
collection).

Le régime applicable est le même que celui des + values immobilière mais les abattements
apparaissent dès la deuxième année de détention de 5%. Ainsi exonération totale après 22 ans de
détention.
Pour finir, il existe des régimes spéciales : les métaux précieux sont taxés à 11%. Les bijoux,
objets d’art de collection et d’antiquité sont soumis à un taux de 6%. Sont exonérées les ventes
inférieurs à 5000 € et les cessions aux musées ou bibliothèques.
VII. Les rémunérations des dirigeants de certaines sociétés

Les rémunérations dépendent des sociétés de personnes comme celles des exploitants individuels,
sont regardés comme des éléments du bénéfice et sont imposés en tant que tel sur l’impôt sur le
revenu au nom de leurs bénéficiaires et sans pouvoir être déduite du résultat imposable de
l’entreprise. Les rémunérations que perçoivent certains dirigeants de personnes morales

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assujetties à l’impôt sur les sociétés (ex : les gérants majoritaires de SARL) sont imposées comme
des salaires et bénéficie à ce titre de l’abattement de 10% pour frais professionnels.

Une fois que ces catégories de revenus sont additionnées = revenu total imposable auquel on va
déduire les déficits globaux des 5 années antérieures (dès lors qu’on a une année en excédant)
pour aboutir au revenu brut global.

Dès le stade de l’évaluation de nos différents revenus, les modalités d’évaluations entrainent
des distorsions entre les différents revenus. Ainsi on a plusieurs études récentes qui montrent
que les revenus du travail sont imposés à 90% au barème progressif, tandis que les revenus du
capital comme par exemple, les revenus de capitaux mobiliers sont imposés à moins de 20% (à
cause de nombreuses déductions comme la flat tax).

Sous-section 2 : la détermination du revenu globale nette imposable

Sur ce revenu brut global, on va appliquer des déductions (ne pas confondre avec les déductions
catégorielles : les abattements étaient liés aux frais professionnels, désormais les déductions ne
seront pas lié au revenu mais au charge général qui pèsent sur le contribuable). Ces charges
générales que l’on peut déduire du revenu brut global, sont définies par la loi. Il existe deux grandes
types de charges.
I. Les pensions alimentaires

On va distinguer les pensions versées à des enfants mineurs et à enfants majeurs. En principe, il
n’y a pas de pension à enfant mineur, mais en cas de divorce, de séparation, sont admises en
déductions les pensions versés aux enfants mineurs dont le contribuable n’a pas la garde (il va
pouvoir la déduire de son revenu brut global).
Les pensions aux enfants majeurs, sont déductibles également, cette pension constitue un
revenu : il doit le déclaré, c’est un revenu imposable pour l’enfant qui en bénéficie. Le plafond est
fixé à 5959€.
Enfin sont également admises en déduction les pensions alimentaires versées à un conjoint
séparé ou divorcé si ce versement résulte d’une décision de justice.

III. Les abattements spéciaux pour personnes à charge

C’est un abattement en faveur des contribuables qui ont à leur charge des enfants mariés. Si l’un des
deux conjoints a moins de 21 ans ou moins de 25 ans poursuivant des études, il peut demander son
rattachement au foyer fiscal, vu qu’il est marié cela rattache l’ensemble du foyer (le couple marié).
Si le rattachement est acceptée par les parents il est donc globalisé, on va pouvoir déduire du revenu
global brut imposable des parents des abattements pour personne à charge.
Toutes ces déductions nous donnent le revenu net global, ce n’est qu’à partir de là que sera calculé
l’impôt due par le foyer fiscal.
Section 3 : le calcul de l’impôt sur le revenu

C’est ce qu’on appelle la liquidation de l’impôt sur le revenu, cette liquidation est complexe,
c’est l’administration qui fait le calcul. Son objet, est de personnaliser l’impôt comme par
exemple, tenir compte de la situation familiale du foyer fiscal : il y aura un aménagement familial
dans le calcul. La liquidation doit aussi s’assurer de la progressivité de l’impôt, le même taux ne
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sera pas le même en fonction des différents types d’impôts. De plus, toutes une séries de calculs
accessoires viennent modifier le taux d’impôt, soit à la hausse ou à la baisse.
I. L’aménagement de l’impôt : le système du quotient familial

On va diviser le revenu net global en part en fonction de la situation familiale. L’objectif est de
proportionné le montant de l’impôt aux facultés contributives de chaque foyer. Le quotient est crée
en 1945, on sort de la seconde guerre mondiale : objectif de relancer la natalité par l’impôt.
Ainsi, ce système est mis en place pour diminuer la charge fiscale du foyer en fonction du
nombre d’enfant à charge.
Au couple, on va ajouter les personnes à charges : les enfants mineurs célibataires, les enfants
célibataires de plus de 18 ans et les enfants en situation d’handicap sont attachés de plein droit
au foyer fiscal quelque soit leur âge.

Une part : célibataire, veuf, divorcé


Demi part : pour une personne charge en plus pour les célibataires
Deux part : pour les personnes mariés ou pacsés + demi part pour les personnes à charges sauf
à partir du troisième enfant c’est une part supplémentaire (non pas une demi part)

Les familles nombreuses bénéficient d’un taux réduit, un même revenu est divisé par le nombre
de part.

II. L’application de la progressivité

A partir du revenu global net imposable, on le divise par le nombre de part = montant d’une part
de revenu. A cette part va y être appliqué un barème progressif. Il est actualisé chaque année,
actuellement il y a 5 tranches :

1. De 0 à 10 084 € : 0% (100 000 de revenu et 10 part : 10 000 on applique le barème, on est dans
la première tranche = non imposable)

2. De 10 085 à 25 710 € : 14%

3. De 25 711 à 73 516 €: 30%

4. De 73 517 à 158 122 € : 41% (100 000 € homme célibataire = imposable, l’effet du quotient
familial !!)

5. Au-delà 158 122€ : 45 %

= montant du par part donc faut multiplier par le nombre de part = impôt global brut dû par
le foyer fiscal !!

Tendance à la baisse. Les taux les plus élevés étaient de 72% dans les années 20 (le max);
Aujourd’hui on est dans les taux les plus bas depuis cet entre deux guerres.

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III. Les opérations accessoires de calcul de l’impôt

Le sytème du quotient familial qui a pour but de réduire la pression fiscale, avait un
inconvénient : il avantageait beaucoup plus les gros revenus. On a plafonner l’avantage conféré par
le quotient familial, et on a considéré que le montant de la diminution d’impôt résultant de
l’application du quotient familial. Ne devait pas excéder 1 579€ par demie part supplémentaire. On
va calculer notre impôt avec notre quotient familial, on va le calculer sans les personnes à charges.
Niche fiscale
A côté il y a une série d’opération qui va diminuer l’impôt due, exemple quand on fait des dons à
des associations ou à des partis politiques. On va pouvoir déduire 66% de ces dons de l’impôt
qu’on devra payer.
Par exemple, on doit 10 000€ d’impôt = on a verser 1000€ à un parti politique = on peut déduire
66% de ces impôts donc on va payer l’impôt 10 000 - 666€.
Il existe un plafond, la déduction ne peut pas dépasser 20% du revenu net global.
Si on emploi un salarié à domicile, on peut déduire 50% des sommes versées à l’employer, dans la
limite de 12 000€ maximum.

= il s’agit de déduction impôt


Les crédits d’impôts sont remboursable lorsque leur montant est supérieur au montant due.
Par exemple, les frais de gardes de jeunes enfants de - 6 ans (on peut les déduire). Le plafond est
fixé à 50% des frais plafonné à 2300€ par enfant.
On doit payer impôt de 1000 - 2300 = l’état doit même rembourser la différence ce n’est pas une
simple déduction.

= Ne pas confondre déduction fiscale ≠ crédit d’impôt


Les impôts inférieurs à 61€ ne sont pas mise en recouvrement. Si c’est 30€ 50€… on ne procède
pas au recouvrement : ça lui coutera plus cher la mise en recouvrement.
Il existe des dizaines de niche fiscales, depuis 2009 il est décidé de plafonné les niches fiscales, des
avantages fiscaux résultant des déductions, crédits d’impôts…
Aujourd’hui, on peut au maximum déduire 10 000 €, la niche ne peut pas entretenir une économie
de 10 000€ par personne. Il y a eu un plafond car, s’il y existe des personnes aisées qui ne paient pas
l’impôt sur le revenu grâce aux niches fiscales (ils ont des stratégies pour ne pas payer l’impôt). Le
plafond vient plus rendre plus équitable l’impôt + favoriser l’emploi (beaucoup n’était pas déclaré =
possibilité dé déduire = ils avaient un avantage fiscale, c’était plus intéressant de payer l’impôt que
les cotisations).

Section 1 : le champs d’application de l’impôt sur les sociétés.

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Chapitre 2 : Les impositions supplémentaires sur le revenu

Il existe deux impositions supplémentaires notables :


La contribution sociale généralisée
La contribution au remboursement de la dette sociale

Section 1 : la contribution sociale généralisée

Elle a été crée en 1971, avant cette loi, elles étaient toutes adossés sur les cotisations (patronales +
salariales). Mais dans les années 90, le trou de la sécurité sociale est importante, il faut donc
chercher des moyens supplémentaires. Le Conseil Constitutionnel considère qu’il s’agit d’un
impôt, ce dernier est supérieur au rendement de l’IRPP.
La contribution sociale généralisée concerne l’ensemble des revenus, l’assiette est donc plus
large que celle l’assiette de l’IRPP.
La CSG taxe plus les revenus du capital que ne le fait l’IRPP : le taux s’élève à 50%.

Le problème est que la CSG se base sur les revenus perçus : un phénomène de double imposition à
lieu. On la paie sur la revenu et on paie ensuite l’impôt sur le revenu sur la même assiette = double
imposition. Ainsi en 1993, il est décidé qu’une partie de la CSG payé sera déductible de l’impôt sur
le revenu.
Inconvénient : une personne qui n’est pas imposable sur le revenu paiement toute la CSG, alors
qu’elle ne pas déduire une partie de la CSG sur le revenu = il y a donc une iniquité.
Le gouvernement d’Edouard Philippe a décidé une hausse de la CSG de 1,7%. Au début du
mandat de Macron voulait diminuer les cotisations salariales, pour donner du pouvoir d’achat au
salarié.
Le problème est que les cotisations servent à avoir des indemnités chômages ect = baisse du
budget de la sécurité sociale. Ainsi, le gouvernement augmente la CSG, celle-ci a une assiette
plus large, elle est payé par les revenus du patrimoine. Les charges sociales sont transférées sont
les revenus du patrimoines.
Il y a une augmentation du pouvoir d’achat car même s’ils ont payé + de CSG, ils ont une
baisse des cotisations plus importantes.

Des personnes sont mis en difficultés comme les retraités : ils ont vu l’augmentation des cotisations
alors qu’ils ne cotisent plus.
I.Les revenus d’activités et de remplacement
Les revenus d’activités recouvrent les salaires : on prend le salaire brut - 3% pour les frais
professionnels = sur cette assiette se portera la CSEG.
Pour les non salariés : l’assiette est le bénéfice net imposition avant l’imputation des reports
déficitaires. Pour tout ces revenus d’activités, la CSEG versé à l’URSARF à un taux de 9,2%
déductible à hauteur de 6,8% de l’impôt sur le revenu.

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Concernant, les revenus de remplacements (allocations chômages, pensions, retraites) :

• Pour les allocations chômages le taux est réduit à 6,2%

• Pour les pensions retraites, il existe différents taux qui s’appliquent suite à la réforme de
Macron :
Le taux pleins :pour les grandes retraites : taux de 8,3% déductible à hauteur de 5,6%
Un taux médian : taux de 6,6% déductible à hauteur de 4,2%
Le taux réduit : le taux est de 3,8% et est déductible à hauteur de 3,8%

• Le RSA et les allocations familiales sont exonérés de CSEG


II. Les revenus du patrimoine
On y trouve les revenus fonciers, les plus values mobilières et immobilières et les revenus de
capitaux mobiliers.
Ici, le CSEG est perçu par le trésor public 8,2 % déductible sur l’impôt sur le revenu à hauteur de
6,8%
III. Les produits de placements
Il s’agit des produits des obligations, des bons du trésor le taux est de 9,2% et déductible de l’impôt
sur le revenu au titre de 6,8%. Seulement si le contribuable a a opté pour la déclaration au titre de
l’impôt sur le revenu et non pas le prélèvement forfaitaire.

Section 2 : La contribution au remboursement à la dette sociale

Elle a été crée en 1996, elle a un taux unique 0,5% et n’est pas déductible sur l’impôt sur le
revenu. L’assiette est encore plus large que la CSEG, par exemple elle vise également les produits
de la vente, d’objets précieux ou de métaux.
A l’origine, elle devait être temporaire, en 96 il était dit qu’elle devait prendre fin en 2004. Mais
une du 13 août 2004 , vient pérenniser la contribution au remboursement à la dette sociale : il
n’y a pas de date limite, elle sera prélevé jusqu’à l’extinction de la datte sociale.

Depuis 2019, en plus de la CSEG de la CSRDS : il existe le prélèvement de solidarité qui porte
sur le revenu du patrimoine et de placement, son taux est de 7,7%. Il servira à abonder par exemple
RSA.
Titre 2 : l’impôt sur les sociétés

L’impôt sur le société est apparu dans les années 20, premièrement au Etats Unis puis en Allemagne.
En France il n’a été instauré qu’après la seconde guerre mondiale, en 1948. Son rendement
s’élève entre 40 et 50 milliards d’euros. En principe, seul les sociétés de capitaux y sont soumises
car elles ont une capacité contributive propre. Les sociétés dites de personnes sont soumis à l’impôt
sur le revenu. Aujourd’hui 1/3 des entreprises paient l’impôt sur les sociétés. Il y a un débat
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aujourd’hui, paient l’impôt sur les sociétés, les sociétés qui ont leur siège social en France. Se pose
alors le problème des GAFA, on se pose la question s’il n’est pas possible d’un taux commun à tous
les pays (certains mettent en place des petits taux = pour inciter les sociétés à installer leur siège
chez eux) : impôt minimal de 15% ce qui diminuerait le dumping fiscal entre état. Pour les
entreprises du numériques, une réflexion se pose pour que les entreprises ne paient pas l’impôt sur
les sociétés seulement où elles ont un siège mais partout où elles réalisent un chiffre d’affaires.

(Trou ici)

Sont soumis à la TVA par choix du législateur dans le but d’une égalité de traitement fiscal : Les
produits de TVA ainsi que les livraisons à soit même.
A l’inverse, sur choix du législateur, certaines opérations qui devraient y être soumises en sont
exonérés : les exportations toujours dans l’optique d’empêcher une distorsion de concurrence.
L’exonération concerne également le transport international, de même, certaines activités libérales
ont été exonérées au fils des années, surtout depuis 1878. Les activités médicales, paramédicales et
vétérinaires sont exonérés de TVA depuis 1882.
Les notaires sont également exonérés depuis 1883
Sont exonérés en base ceux qui ont un petit chiffre d’affaires (les entreprises comme celles de
livraisons de biens, la franchise est à 85 800€ HT, dès lors que son chiffre d’affaires est inférieur à
celui-là elles sont exonérés.
Les entreprises de service de 34 400€, idem.
Le fait d’être exonéré de TVA n’est pas forcément un avantage puisque quand une entreprise verse
sa TVA à l’état, elle en déduit la TVA qu’elle a payé en amont.

Section 2 : Le calcul de la TVA exigible

§1 : Le fait générateur et l’exigibilité de la TVA

Le fait générateur est l’évènement qui donne naissance à la créance fiscale du trésor public sur le
contribuable.
L’exigibilité est le moment ou l’état peut réclamer l’impôt.

Pour celui qui est soumis à la TVA, l’exigibilité (je crois) lui permet de savoir à quelle période
d’imposition il pourra rattacher les opérations réalisées.
Pour le client, elle détermine la date à laquelle il peut récupérer la TVA.

Pour les opérations de vente, le fait générateur et l’exigibilité coïncident puisqu’au même moment :
la livraison du bien, soit la date de facturation.
Pour les prestations de service, le fait générateur est l’exécution du service tandis que l’exigibilité
n’intervient qu’au moment de l’exécution du prix total. Si payé en plusieurs fois la TVA intervient à
chaque étape.

§2 La base d’imposition de la TVA

On va prendre en compte le prix de base de la TVA + Les éventuels fait complémentaires tel que des
frais de transport.

§3 : Les taux de TVA


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On arrive applique un taux, une TVA brute qui est due sur l’opération et qui est à la charge du client.
TVA versé par l’entreprise qui ne la versera pas brut à l’état, mais elle va verser une TVA net, c’est-
à-dire que de sa TVA brut, elle va déduire toutes les TVA qu’elle a éventuellement payée en amont.
D’habitude c’est 20%

Il y a des taux réduits qui sont de 5,5%, qui concerne les biens de première nécessité ainsi que les
travaux de réparation et restaurations des bâtiments de plus de 2 ans.
Ya un taux de 2,2% jcp sur quoi
La presse a un taux de 2,1%

Les territoires d’outre-mer bénéficient d’un taux minoré de 8,6% pour le taux normal, et en corse il
y a des taux de TVA minorés qui vont de 0,90% à 20% pour le taux normal.

Pour permettre de garder les territoires reliés au territoire, les transports maritimes en corse sont
exonérés de TVA.

Le calcul de la TVA déductible ou de la TVA net

En effet, la TVA qui a touchée les éléments du prix d’une opération imposable est déductible de la
TVA brut applicable à cette opération. La déduction devrait se faire par opération or par commodité,
la déduction de la TVA va se faire de façon globale tous les mois en retenant l’ensemble des
opérations imposables d’une entreprise sur cette période.
Les achats fait par l’entreprise ouvrent, en principe, a une TVA déductible et les ventes, à une TVA
exigible.
La TVA n’est déductible que dans la mesure ou on ka retrouvera dans un document justificatif,
l’entreprise a besoin d’avoir des preuves pour la faire déduire.
Une fraude existe : vendre sans facture pour ne pas payer la TVA, mais facilement visible par le fisc.
Des fraudes un peu plus complexes existent, c’est l’inverse, on fait des fausses factures, une
entreprise fictive va faire une facture à une entreprise réelle, ce qui permettra de réduire une TVA
fictivement payée.
Depuis la réforme de 2007 on a décidé que la TVA déductible résulterait de l’application de
coefficient calculés d’abord provisoirement au moment de l’acquisition puis définitivement avant le
25 avril de l’année suivante.
Concrètement le montant de la TVA déductible est fonction du coefficient de déduction se
rapportant à ce bien.
La TVA déductible est égale à la TVA effectivement payée, multipliée par ce coefficient de
déduction.
Le coefficient de déduction est égal au coefficient d’assujettissement multiplié par le coefficient de
taxation, multiplié par le coefficient d’admission.

Pour chacun de ces 3 coefficient, on a une note de 0 à 1


0 voulant dire qu’il n’y a pas de TVA déductible, et 1 100% déductible.

Le coefficient d’assujettissement dépend de l’affectation du bien à des opérations dans le champ ou


hors champ d’application de la TVA.

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Le coefficient de taxation dépend de l’utilisation du bien. Si le bien n’est utilisé que pour des
opérations imposables, alors le coefficient sera de 1, s’il participe uniquement à des opérations non
imposables,0.

Le coefficient d’admission dépend de la règlementation en vigueur qui peut restreindre voire


exclure le droit à déduction pour le bien acheté. SI une législation spécifique existe : coefficient 0
sinon 1

Il suffit qu’un seul des coefficients soit de 0 pour que l’opération ne soit pas déductible.

Chaque coefficient qui est appliqué au cours d’une année est un coefficient provisoire. L’ensemble
de ce coefficient doit être définitivement arrêté avant le 27 avril de l’année suivante.
Il y a des limites à ce droit à déduction, l’ensemble des dépenses personnelles ne sont pas
déductibles.
Sont également exclues les dépenses relatives aux véhicules de transport de la personne.
Les seules personnes qui sont habilités à récupérer la TVA sur l’achat d’un véhicule sont les
transporteurs publics, les entreprises de location d’automobile ainsi que les constructeurs et
revendeurs de véhicules.
Sont également exclues les cadeaux d’entreprise, sauf les biens de l’entreprises cédées à titre de
cadeau publicitaire ouvre droit à la déduction dès lors que leur valeur unitaire est inférieure à 69
euros ? (jcp le chiffre)
Sont également exclues à déduction les produits (jcp).

Chapitre 2 : Les impôts particuliers sur la dépense

Ce sont des impôts indirectes, frappant des produits de consommation spécifiques.


Ils représentent globalement 10% des recettes fiscales de l’état.
On distingue deux types d’impôts particuliers sur la dépense :
Les accises et les prestations de divertissement.

Section 1 : Les accises

Ce sont des impôts qui ne sont pas assis sur le chiffre d’affaires mais sur un produit en particulier.
On peut distinguer 3 types d’accises : les droits sur l’alcool, le taux de l’accise sera différent selon
l’alcool (alcool éthylique, vin, bière), les tabacs manufacturés ainsi que le pétrole (PICPE : taxe
intérieur de consommation sur les produits énergétiques, la les taux sont élevés (70% d’accises en
moyenne) avec le débat qu’il y a actuellement

Section 2 : Les taxes sur les prestations de divertissement

Ce sont des taxes qui sont perçus pour la plupart au profit des communes, par exemple la taxe sur
les maisons de jeu et les casinos.
Il y a également les taxes sur les associations sportives.

Fin du titre 3 qui était les impôts sur la dépense.

Titre 4 : Les impôts sur le capital

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Par capital, il faut entendre toute accumulation de richesse ayant une certaine stabilité.
C’est pourquoi les plus-values sont considérées comme des revenues, en raison de leurs caractères
exceptionnels.
L’impact de l’impôt sur le capital est faible puisqu’il ne représente que 5% des prélèvement
obligatoires mais ils ont une grande portée symbolique.
Ils ne sont que rarement importants, cela dit dans les pays les plus libéraux comme EU, Japon, UK
etc., ils sont à 10% donc sont plus importants.
Il pourra être imposé soit à l’occasion de sa transmission et on parlera alors de droit
d’enregistrement, soit pour sa simple détention ou autre exemple : les impôts locaux.

Chapitre 1 : Les impôts ( occasionnelles ) : Les droits d’enregistrement

C’est la déclaration donnant lieu à la jouissance d’un bien et de droit d’enregistrement.


Nous étudierons dans un premier temps les formalités de cet enregistrement puis, dans un second
temps, les principaux enregistrements en France.

Section 1 : La formalité de l’enregistrement

§1 Le champ d’application de l’enregistrement

Il y a des actes juridiques qui sont obligatoirement soumis à la formalité de l’enregistrement comme
les actes notariés, les cessions d’actes de commerce. Certains de ces actes sont notamment soumis à
une obligation de publication foncière, qui permet d’assurer la collecte, la conservation.
Les actes qui sont soumis à cette double obligation sont soumis à une formalité fusioné :
Sont comme tel : la transmission de droit réel immobilier, les beaux de longue durée et enfin les
actes déclaratifs de droit réel immobilier

§2 Les modalités d’exécution de la formalité

Cette formalité de l’enregistrement doit être effectuée à la recette des impôts dont dépend le
rédacteur de l’acte, ou encore celle du domicile de l’une de des parties. L’enregistrement doit être
effectué en principe dans le mois à compter de l’acte ou de l’accusations pour la simple.
Pour les formalités fusionnées il faut la former au bureau des hypothèque de la situation des
immeubles, quelle que soit la résidence de l’auteur. Elle doit être réalisé dans un délai de 2 mois à
compter de la date de l’acte.

§3 : L’assiette des droits d’enregistrement

Sont appliqués sur la valeur vénale du bien transmis à la date du fait générateur de l’impôt.
Cette valeur vénale correspond tout simplement au prix du marché.

La liquidation des droits d’enregistrement


Il y a un taux proportionnel et non progressif. Parfois même, fixe.

Section 2 : Les droits de mutation à titre onéreux

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On distingue ici 4 types de droit de mutation

§1 : Les ventes d’immeuble

Les droits d’enregistrement sur les ventes d’immeubles sont perçus au prof des collectivités
territoriales. Historiquement le taux des ventes d’immeuble état de 5,10% qui se décomposaient
comme ceci : 3,80% qui va au département 1,20% à la taxe communale, 0,10 l’état.
La taxe départementale a été élevé à 4,10% dans de nombreux départements.
Le taux le plus courant est maintenant 5,81%.

§2 : Les cessions de fonds de commerce

Les droits ici sont perçus, en principe, au profit de l’état mais s’y ajoutent des taxes additionnelles,
départementales et communales.
Le taux aujourd’hui est de 3% pour les cessions de fonds de commerce, comprisent entre 23 000 et
200 000€ et de 5% au-delà de 200 000€.
Si la cession est inférieure à 23 000€, c’est un droit fixe qui est attendu, un droit de 125€

§3 Les cessions de part sociales


Les cessions de part social (SARL) société civiles ou société de personnes sont obligatoirement
soumises à l’enregistrement avec un payement de 3%.
Pour la cession d’actions de société non-côté on applique un droit de 3% plafonné à 5000€.
Les cessions d’actions de société côtés en bourse n’entraine pas de formalité d’enregistrement.

§4 : Les droits d’apport en société

Les apports en numéraires sont exonérés de droit de mutation.


Pour les apports en nature (immeuble, fonds de commerce), si la société à laquelle on fait l’apport
relève de l’impôt sur le revenu, ils sont exonérés.
Si la société relève de l’impôt sur le revenu, on appliquera les taux que l’on a vu précédemment.

Section 3 : Les parts de mutations à titre gratuit

Elles représentent une faible part du gain de l’état mais sont importante parce que ce sont les
donations en famille ou les héritages.

§1 : Les droits de succession


Ils représentent environ 14 milliards d’euros, ces droits sont perçus sur la fraction d’héritage
revenant à chaque délégataire

1/ L’actif net successorale

C’est la valeur globale du patrimoine du défunt, diminué de ce que l’on appel les dettes justifiées
ainsi que la valeur des biens qui sont exonérés.
Ce sont les hérités qui évaluent la valeur vénale des biens transmis au moment du décès.
Il existe des bases légales d’évaluation.

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A noter que si dans la succession il y a la résidence principale, elle bénéficiera d’un abattement de
20%.

2/ La liquidation des droits de succession

Les droits de succession sont calculés sur la part net revenant à chaque ayant-droit
La déclaration doit se faire dans les 6 mois du blessé. Une majoration de 10% pouvant être appliqué
s’il y a un retard dans la déclaration, de plus d’un an.
Les droits de succession sont calculés en appliquant au montant de cette part nette, diminué d’un
abattement, un taux qui est généralement progressif.
En 2007, la loi a rendu exonéré les droits de succession ?
Pour les autres hérités, ils vont bénéficier d’un abattement en fonction de leurs liens.
L’abattement en ligne directe est de 100 000€.
Pour les frères et sœur, l’abattement est de 15 932€ et pour les neveux et nièces : 7967.
A défaut d’autres abattements il est opéré un abattement de 1594€ sur chaque part successorale.
Pour une succession en ligne directe, le taux variera de 5% à 45%, c’est le montant de la succession
qui va influer.
Entre frère et sœur, le taux variera de 35 à 45 pourcents.
Entre neveu et nièces le taux est de 55%
Pour les autres : 65%

Il existe des exonérations, certaines sont liées aux personnes par exemple, sont exonérées de droit de
mutation, les successions de victimes de guerre ou d’actes de terrorisme, ou bien les dons et legs fait
à des collectivités publiques.

Les sommes versées en cas d’assurance vie sont exonérés de droit de mutation.

§2 Les droits de donation


Ils sont appliqués dans les mêmes conditions que les droits de successions, avec cependant quelques
spécificités.
Ainsi l’abattement de 20% concernant la résidence principale ne s’appliquera pas.
Il est à noter que les conjoints ne sont pas exonérés et qu’ils bénéficient d’un abattement de
80 724€.
Enfin, les transmissions d’entreprise par donation sont exonérées (pas sur) et peuvent bénéficier du
payement fractionné et différé de l’impôt.

Chapitre 2 : Les impôts permanant

Il s’agit-là d’impôts perçus par la simple détention d’un capital, et ce tout au long de la vie.
Il y a l’IFI (impôt sur la fortune immobilière) ainsi que l’impot qui concerne des collectivités
territoriales, les impôts locaux.

Section 1 : L’impôt sur la fortune immobilière

Cet impôt remplace l’ancien ISF : Impôt de solidarité sur la fortune qui était l’objjet de nombreuses
controverse.
C’est la gauche, en arrivant au pouvoir qui a fondé cette chose, avec l’aire de l’IGER.

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Lorsque la droite revient elle le supprime.


Lorsque la gauche revient en pouvoir, rétablissement de l’impôt sur ave l’ISF.
Malgré que la droite soit revenu, elle n’a jamais supprimé cet impôt.
Macron était très critique a l’égard de l’ISF mais ne l’a pas supprimé comme il l’avait promis. Il a
remplacé par l’impôt sur la fortune immobilière
Sont également exonérés du domaine imposable les biens assujettis par la personne.

§2 : .. et investissement de l’IFI

Cet impôt doit être acquitté spontanément de la part du contribuable, qui va le faire chaque année
avant le 15 juin, en même temps qu’il fait sa déclaration, il paye.
A partir de là on va appliquer un taux avec un barème bien précis avec un taux par tranche qui va
de :
0,5% à 1,5%.
Pour payer l’IFI, il faut avoir un patrimoine immobilier supérieur à 1,3 M €
Pour les patrimoines de plus de 10 M, le taux est de 1,5%.

Il existe enfin des réductions d’IFI pour investissement ou don, ainsi par exemple, on va pouvoir
déduire des dons fait à des fondations reconnus d’utilités publiques, à des fonds universitaires.
Enfin, il est à noter qu’il existe un plafonnement global puisque le total de l’impôt sur le revenu +
l’impôt sur la fortune immobilière, payée par le contribuable ne doit pas excéder 75% des revenus
nets imposables du contribuable.

Autre exemple d’impôt permanant sur le capital : les impôts locaux.


Ces impôts sont nés à la révolution, mais leurs formes modernes datent de 1973 en ce qui concerne
la taxe d’habitation et les taxes foncières tandis que la taxe professionnelle est de 1975.
Ces impôts se fondent quasiment tous sur la valeur locative cadastrale de ces biens.
Cela représente 30% des collectivités soit 80 milliards d’euros. Avec une particularité, ce sont des
impôts locaux, crée par le législateur, mais une fois crée, ils sont aux mains des collectivités, qui
peuvent chacune fixer les taux de ces impôts.

On distingue d’une part les impôts fonciers, ainsi que la taxe d’habitation, et enfin, celui qui a
remplacé la taxe professionnelle, la CET (Contribution économique territoriale).

§1 Les taxes foncières.

D’abord il y a les taxes foncières sur le foncier bâtit qui a rapporté en 2020 plus de 34 milliards
d’euro
Puis les taxes foncières sur le foncier non bâtit qui a rapporté en 2020, 1 milliard d’euros.

I/ La taxe foncière sur le foncier bâti, elle concerne tout propriétaire d’un immeuble bâtit, ce qui
recouvre également des ouvrages d’art ainsi que des bateaux qui seraient utilisés en un point fixe.
L’assiette de la taxe sur le foncier bâtit représente environ 50% de la valeur locative cadastrale de
l’immeuble (c’est le loyer théorique qu’un propriétaire devrait tirer de son bien s’il le louait aux
conditions normales du marché.)

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Aujourd’hui, le foncier bâti n’est plus perçu que par le bloc communal, jusqu’e l’an dernier les
départements en profitaient aussi, mais la taxe d’habitation a été supprimé, alors qu’elle était perçu
par les communes, donc on leur a transféré la part qui revenait aux départements.
Certaines personnes sont exonérés de cette taxe, celles qui perçoivent le fond de vieillesse ou celui
spécial d’invalidité seulement au titre de leurs habitations principales.
De même, les personnes de plus de 75 ans, à revenu modeste, sont exonérées. (environ moins
d’11 000 euros par ans).
II/ La taxe sur le foncier non bâtit
Elle touche tous les propriétaires de terrains non bâtis ou de terrain vide.
Sa base d’imposition est de 80% de la valeur locative cadastrale du terrain.
Le non bâtit concerne majoritairement les agriculteurs, il existe de nombreux systèmes de
réductions, d’exonérations, notamment pour les jeunes agriculteurs lorsqu’ils s’installent, ils vont
être exonérés pour quelques années.
L’année propose aussi des dégrèvements après des catastrophes naturelles. C’est des éxonérations
temporaires.
La taxe sur les fonciers non bâtis est perçu par le bloc communal (communes et établissement
publiques de communication intercommunal EPCI)

§2 : La taxe d’habitation

Tous les propriétaires, locataires ou occupants à titre gratuit de locaux imposables sont redevable de
la taxe d’habitation.

Cette taxe d’habitation rapportait à l’échelle communale un peu plus de 20 milliards d’euros.
Ici aussi de nombreuses exonérations sont possibles, par exemple pour les personnes à faible revenu.
La base d’imposition est calculée en fonction de la valeur locative d’habitation (cette fois-ci, on
prend 100%), par contre, cette taxe contrairement aux foncières, prend en compte la situation
familiale et financière du contribuable. 3 niveaux de collectivités pouvaient la percevoir, région,
commune et département.
Depuis 2000 on a enlevé la part régionale.
Depuis 2010 on a enlevé la part départementale.
Ne reste plus que la part communale.
Depuis 2005, la redevance audiovisuelle (qui est une taxe) qui est due par les particuliers détenant
un téléviseur, était adossée à la taxe d’habitation.
Le montant de la taxe audiovisuelle est de 138€ en métropole et 88€ en outre-mer
Désormais la redevance audiovisuelle est adossée à l’impôt sur le revenu, puisque la taxe
d’habitation disparait.
Emmanuel Macron avait promis s’il était élu, de supprimer la taxe d’habitation, en disant que l’état
compenserait cette perte auprès des communes. Toujours pendant la campagne, il avait dit qu’il
supprimerait la taxe d’habitation pour les 80% les plus pauvres.

Ils votent le dispositif en 2018 mais le conseil constitutionnel intervient et déclare qu’il n’est pas
possible d’enlever la taxe pour une partie de la population.
Soit il abandonnait la réforme, soit il supprimait la taxe pour tous les francais.
Il a donc décidé de supprimer la taxe d’habitation pour 100% des francais.
Il est prévu qu’elle soit supprimée pour tous les francais en 2023.
Problème : les communes…

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Pour compenser cette perte, on va compenser par un autre impôt.


La taxe sur le foncier bâti, elles en profitaient aussi mais du coup elles ont récupéré les parts
départementales.
Les communes ont été satisfaite car elles ne perdaient pas d’autonomie fiscal.
Problème : les départements
Bah même problème ici, sauf que l’état a dit non et ils ne seront compensés que financièrement et
pas avec un impôt. Il va être compensé par une autre part de la TVA aux départements.
Les francais, à la fin du mandat d’Emmanuel macron auront vu une suppression casi totale de la
taxe d’habitation (qui ne reste plus que pour les résidences secondaires).
Les francais sont content de ne plus la payer, mais l’état a compensé ces 26 milliards d’euros. Sauf
que ces 26 milliards ont été pris sur le budget de l’état.
Conclusion, ces 26 milliards d’euros, il faut bien les trouver quelque part, et l’état refuse
d’augmenter les impôts nationaux.

§3 : La contribution économique territoriale

La taxe professionnelle a été supprimé par Sarkozy en 2009 parce qu’il considérait qu’elle pénalisait
les entreprises qui investissaient. Elle reposait sur le nombre d’employés et le chiffre d’affaires.
Il l’a remplacé par un nouvel impôt : celui de la contribution économique territoriale.
Elle se scinde en 2 parties : La CFE (cotisation foncière des entreprises) qui est la part foncière, et
une part sur la valeur ajoutée créer par les entreprises : CVAE (la cotisation sur la valeur ajoutée des
entreprises).

I/ La CFE : Un impôt strictement communal

En effet elle n’est perçue que par les communes et l’autre truc intercommunal.
Elle est sur la valeur locative des propriétés bâtis et non bâtit auquel on va appliquer un taux, qui est
fixé par les collectivités concernée.
Le législateur a fixé une cotisation minimum.

II/ La CVAE : Un impôt partagé

Elle est perçue à tout niveau,(elle l’état), les départements 23,5%, les régions 50% et 26,5% pour les
communes
Sont imposables au titre de la CVAE, les entreprises déjà imposables au titre de la CFE et dont le
chiffre d’affaires est supérieur à 500 000€.
En 2021 a eu lieu une réforme importante dans la loi finance 2021, puisqu’après s’être attaqué la
taxe d’habitation, il voudrait supprimer ce qu’i appel les « impôts productifs » donc la contribution
économique territoriale entre autres.
La loi de finance a divisé par 2 la part versée par les entreprises, il a supprimé la part régionale.
La part régionale sera compensée par l’état qui attribuera aux régions une part de la TVA.

Comme la contribution économique territoriale ne compensait pas du tout économiquement la


suppression de la taxe professionnelle.
Il a été créer à coté de la contribution économique territoriale, d’autres impôt comme l’IFER (impôt
forfaitaire sue les entreprises de réseaux). Qui a été créé en 2009.

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