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CONSEIL FISCAL
Imm. Goro
Face au Restaurant la « Vieille Marmite »
Avenue du Mali - Rue 311 –Porte C 361
Hamdallaye ACI 2000
Bamako, BP : 2009
Tél. : (223) 20 23 26 74 / 6674 97 87
E-mail : cheick_dio@yahoo.fr
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___________
COURS DE FISCALITE
ENA
Janvier 2012
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PROBLEMATIQUE GENERALE DE L’IMPOT
De nos jours, c’est à dire dans le monde moderne, pour définir l’impôt l’on se
base sur la définition apportée par Gaston JEZE (dans son ouvrage intitulé
Cours de Finances Publiques) « l’impôt est une prestation pécuniaire
obligatoire, effectuée par voie d’autorité, à titre définitif, sans contrepartie
déterminée, en vue de la couverture des charges publiques ».
Cette idée est récente. En effet, l’impôt n’était pas toujours perçu en argent
en Europe et chez les Assyriens on ne percevait pas l’impôt en argent mais en
nature (en fer par exemple). D’ailleurs dans nos sociétés traditionnelles, il
existe des formes particulières de prélèvement sous forme de dons aux chefs
traditionnels et de sacrifice.
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devient obligatoire et non la rencontre de volonté comme c’est le cas d’un
contrat passé entre deux particuliers.
· l’impôt est prélevé à titre définitif : cela signifie qu’il y a une absence
totale de contrepartie en matière d’impôt, autrement dit l’impôt n’est pas
retourné. Mais cette question est à nuancer car à travers les impôts, l’Etat
effectue des travaux d’intérêt général, à savoir : construction de route
d’école, d’hôpitaux, la défense, etc....
3
2- La théorie impôt - échange : C’est une sorte d’échange entre individus et la
société. Selon Montesquieu dans l’esprit des lois « l’impôt est une part dont
l’individu se sépare afin de pouvoir jouir du reste en toute tranquillité », c’est à
dire que l’impôt est la garantie de la garantie de l’individu de vivre en paix.
Cette théorie présente quand même une limite, à savoir qu’elle ne mentionne
point l’idée de charge publique.
La classification des impôts est toujours difficile, mais retenons que le CGI fait
une distinction dichotomique des impôts en impôts directs et indirects.
- L’impôt direct est défini comme un prélèvement directement opéré sur les
biens ou les revenus du contribuable par voie de rôle. Il est supporté directement
par le contribuable qui n’a pas la possibilité de le reporté sur les autres
contribuables. L’impôt direct est considéré comme juste parce que
personnalisable. L’impôt direct est par ailleurs adaptable à la situation
économique et sociale du contribuable.
- L’impôt indirect est celui qui est prélevé indirectement sur le contribuable à
l’occasion de ses actes de consommation et de production. Il ne donne pas lieu à
l’établissement d’un rôle. Il n’est pas personnalisable et est injuste. Alors
pourquoi le garder? Parce qu’il est invisible et très rentable, indolore et
anesthésiant.
Les impôts indirects sont multiples par rapports aux impôts directs. Les droits de
douane sont aussi classés comme impôts indirects.
Intérêts de la distinction :
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· Du point de vue de l’administration, contributions directes et indirectes
relèvent d’organisations distinctes. Le mode de recouvrement diffère
aussi en fonction de cette distinction puisque les impôts directs sont
recouvrés en vertu d’un titre exécutoire préalablement établi par
l’administration et notifié au contribuable tandis que les impôts
indirects sont perçus au moment même où se réalisent les opérations
imposables sans émission préalable d’un quelconque titre exécutoire.
Mais certains impôts directs ne sont pas perçus selon la procédure du
rôle nominatif : ITS, TL, TA, CFE….
L’impôt réel est celui qui a pour assise une chose, exemple : la taxe sur le sucre,
le thé.
L’impôt personnel est l’impôt qui est dû en raison de l’existence de la personne
même. Elle concerne les personnes physiques comme morales. Ils sont très
faibles et très rares à l’opposé des impôts réels qui sont nombreux et dominants
de nos jours
L’impôt cédulaire est l’impôt catégoriel, c’est à dire qui frappe une partie du
revenu d’un individu. L’impôt général est l’impôt qui fait somme (masse) des
revenus d’un individu pour les imposer en une seule fois. Au Mali, nous avion le
double usage de l’impôt cédulaire et de l’impôt général (ce n’est plus le cas
depuis avril 99 avec la suppression de l’IGR).
L’impôt général est taxé selon un taux progressif, alors que les impôts
catégoriels sont taxés selon un taux proportionnel.
L’impôt de quotité est celui pour lequel il est établi un taux, exemple sur
100.000 FCFA on impose un taux de 10%
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Paragraphe V : Impôts proportionnels - impôts progressifs
L’impôt proportionnel est l’impôt pour lequel le taux appliqué est invariable
quelque soit le montant de la matière imposable, exemple : l’IRF, BIC, etc....
- revenu de 100 F = 2%
- revenu de 2000 F = 4%
- revenu de 4000 F = 8%
- revenu de 8.000 F = 16%
Ces charges ont été favorisées, après la 2ème guerre mondiale par la théorie
Keynésienne du déficit systématique. Cette théorie a été remise en cause par
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pensée libérale. Les adeptes de cette théorie sont BUCHMAN (école de « public
choice »). Cette école est soutenue par Alain MEGE qui préconise l’équilibre
budgétaire c’est à dire un allégement des charges par la privatisation.
- Le système social,
- Le système d’économie libérale
- le système d’économie sous - développé
- le système d’intégration économique
L’économie socialiste est une économie collectivisée, c’est à dire une économie
dans laquelle, les moyens de production sont détenus par l’Etat et pour cela, il
faut éviter que les particuliers dégagent des bénéfices sur les individus. C’est
une économie centralisée c’est à dire où tout est prévu par le plan. Ce système
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prévoit le taux de la collectivité, la valeur ajouté. C’est un système dans lequel
les prix sont administrés, autrement dit c’est le plan qui détermine les prix sur le
marché et détermine les salaires. Le rôle de l’Etat serait limité. En effet toutes
les charges publiques sont converties par l’Etat lequel les prélève sur les
entreprises dont il est propriétaire.
En cas d’investissement l’Etat n’a plus besoin d’impôt. Par conséquent les
besoins sont limités. En dépit de son rôle limité l’impôt n’a jamais été supprimé.
Ainsi on n’a retenu un certain nombre d’impôt tels que : les impôts minimums
sur le salaire; impôt sur les secteurs semis libre; impôt sur les chiffres
d’affaires....).
L’économie libérale n’est pas à confondre avec l’économie capitaliste. Elle est
surtout marquée le privilège à l’initiative privée, alors que l’économie capitaliste
repose sur le capital accumulé et réinvesti. Elle est marquée aussi par la
recherche du profit, la concentration des capitaux en quelques mains.
Dans cet état à économie libérale, le régime politique est libéral. Le rôle de
l’Etat consiste à réguler l’économie, à donner des directives et surtout à secourir
les laissés pour compte (les victimes du système). Dans un tel contexte l’impôt
joue un rôle important et le système fiscal est complexe. En effet c’est l’impôt
qui va fournir à l’Etat les moyens de son action en plus de la couverture des
charges publiques. Mais dans ces pays le rendement des impôts est bien élevé à
cause de la forte productivité et la circulation rapide des capitaux.
Les pays sous développés sont marqués par la faiblesse de la productivité de leur
économie. Ce sont des économies dominées par un ou deux produits miniers,
une culture de rente et une agriculture de subsistance. Dans tel système le
niveau de recettes fiscales est faible, car les activités imposables sont limitées,
par ailleurs les activités agricoles sont peu taxées en raison des difficultés
d’évaluation des revenus agricoles. On assiste aussi à une résistance à l’impôt
dans le milieu informel ; ceci s’explique notamment par l’absence de retour,
c’est à dire on ne voit pas les réalisations attendues, le système d’organisation
social et le phénomène de l’incivisme fiscal.
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place réduite, car ils sont faibles et peu diversifié : l’impôt le plus important en
la matière est l’IBIC et l’ITS qui fournissent plus de 30% du rendement des
impôts directs. Les bénéfices individuels et commerciaux sont très réduits, de
même que les salaires sont faibles, les revenus fonciers existent mais ne sont
pas connus. (lire NGAOSYVATH Phéniphanh, « le rôle de l’impôt dans les
pays en voie de développement LGDJ, 1er édition, 1976 et 86, 2ème édition).
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Chapitre II : La procédure de perception de l’impôt
- La phase de l’assiette,
- La phase de la liquidation;
- La phase du recouvrement.
Elle est également appelée constatation et peut être définie comme l’ensemble
des opérations administratives tendant à la détermination et à l’évaluation de la
matière imposable. Son étude exige l’analyse des modes de détermination de la
matière imposable puis celle des modes d’évaluation.
Lorsque le pouvoir public veut prélever un impôt, la question est de savoir sur
quoi doit être prélevé l’impôt. Les matières de l’impôt sont nombreuses et
variées :
2 – les revenus : Les revenus susceptibles d’être soumis à l’impôt sont multiples
et variés : les traitements e salaires (ITS), les plus-values (……..taxe sur les plus
values), les revenus de placement : revenus des banques, dépôt et cautionnement
(IRC) dividendes (IRVM), revenus fonciers (IRF)…..etc.
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Paragraphe II : Évaluation de la matière imposable
· L’évasion fiscale est un usage habile de la loi fiscale pour éviter l’impôt. Il
s’agit couramment d’une utilisation des lacunes de la loi ou de transférer ses
biens ou revenu dans un pays où la fiscalité est moins forte, c’est à dire dans
les paradis fiscaux : Bahamas, Liberia, suisse.
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Section II : La liquidation et recouvrement de l’impôt
Il est celui qui donne naissance à la dette fiscale. Ce peut être un acte juridique
ou un fait juridique.
· Acte juridique : c’est un acte de vente suivi de d’achat. Les faits générateurs
sont nombreux et variables en la matière, par exemple :
Cette opération de calcul de l’impôt peut être faite soit par l’administration
fiscale ou douanière, soit par le contribuable : assujetti à la TVA, les employeurs
qui calculent et versent les taxes sur salaires : CFE, TL, TA.
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1 – Le rôle nominatif :
4 – Le paiement direct :
5 – Le recouvrement forcé :
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tiers les sommes qui sont dues ou les objets mobiliers qui
appartiennent à son débiteur) ; la saisie vente (voie d’exécution qui
aboutit à la vente).
b- Les personnes qui, sans disposer au Mali d’une habitation dans les conditions
définies à l’alinéa précédent, ont néanmoins au Mali le lieu de leur séjour
principal.
4 - Les personnes se trouvant en congé hors du Mali, et qui sont visées à l’article
13 du CGI.
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5- Les fonctionnaires ou agents de l’Etat et des collectivités publiques servant
dans les pays étrangers où ils sont exemptés d’impôt sur le revenu ou d’un
impôt similaire en vertu des dispositions des accords internationaux.
En principe sont imposables à l’ITS, les traitements et salaires c’est à dire tous
les éléments qui participent à la rémunération du salarié quelles qu’en soient la
forme et la périodicité. Ce sont :
Ø Les majorations :
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· Certaines primes et indemnités consenties pour des raisons liées à des
événements affectant personnellement le salarié :
1- Assiette ITS =
Montant total brut des rémunérations :
-
Primes et indemnités non imposables à l’ITS
-
Retenues faites par l ‘employeur en vue de la constitution de pensions ou
de retraites dans la limite de 4% des salaires bruts.
Le montant net des revenus imposables est arrondi aux mille francs inférieurs.
2 – Taux de l’ITS :
Plus de 3.500.000
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Section III : Détermination du montant de l’ITS à payer
A retenir que :
L’ITS porte chaque mois sur les sommes payables aux intéressés au cours du
même mois selon les modalités suivantes :
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Ø Lorsque l’employeur ou la partie versante est domicilié au Mali, l’impôt est
perçu par voie de retenue opérée pour le compte du Trésor au moment de
chaque paiement (article 411-1 du LPF) ;
Ø Les salariés rétribués par plusieurs employeurs, sont tenus d’effecteur une
déclaration annuelle, dans les conditions prévues à l’article 29 du LPF.
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A) Redevables soumis à cette contribution
Ce sont les employeurs, personnes physiques ou morales, passibles
de l’impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux ou de
l’impôt sur les bénéfices agricoles. Les personnes employant à titre
privé des salariés (domestiques, chauffeurs, etc.) ne sont pas
assujetties à la contribution forfaitaire.
B) Assiette
L’assiette de ces impôts est constituée par le montant brut des
traitements, salaires, rémunérations, indemnités payés à l’ensemble
du personnel, majoré, le cas échéant, de la valeur réelle des
avantages en nature. Elle est d’ailleurs identique pour les 2 taxes.
L’assiette de ces taxes est donc plus large que celle retenue pour le
calcul de la base des salaires soumise à l’ITS : les avantages en
nature notamment y sont soumis pour leur valeur réelle dans tous les
CFE , TFP,
cas, que leurs bénéficiaires soient ou non des expatriés. Par ailleurs,
TEJ
les retenues pour retraite ne sont pas déduites de la base taxable
comme en matière d’ITS. En revanche, l’indemnité spéciale de
solidarité, qui est exonérée de tout impôt ou taxe, est de ce fait
également exonérée de la Contribution Forfaitaire et de la Taxe de
Formation Professionnelle.
C) Exonérations
Dans le cadre du Code Général des Impôts (Cf. : articles 161à 163),
il est prévu 3 cas d’exonération temporaire à la Contribution
Forfaitaire et à la Taxe de Formation Professionnelle. Il s’agit :
- des sommes ou avantages en nature versés ou alloués à des salariés
recrutés à compter du 1er janvier 1990, lorsque ces salariés sont
titulaires de l’un des diplômes mentionnés à l’article 132 du CGI1 et
sont âgés de moins de 40 ans à la date de leur embauche. La durée
de l’exonération est de 3 ans à partir de la date de l’embauche du ou
des salariés concernés;
1
Ce diplôme peut être un diplôme de l’enseignement fondamental, de l’enseignement secondaire général,
technique et professionnel, de l’enseignement supérieur ou d’un établissement professionnel agréé.
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- des allocations versées aux jeunes diplômés dans le cadre du stage
de formation institué par le décret no 92-128/PM-RM du 18 Avril
1992. Toutefois, le plafond des déductions autorisées à ce titre est
fixé annuellement pour l’ensemble des entreprises par voie d’arrêté
interministériel. De plus, la déduction est entière pour la première
période, mais dégressive pour les 2 périodes suivantes.
D Taux
La base taxable est comme indiquée, identique pour les deux taxes.
Les taux sont les suivants : CFE : 3,5% ; TFP : 2% ; TEJ : 2%.
E) Modalités de recouvrement
L’employeur est tenu de calculer lui-même et de verser ensuite le
montant des taxes au Receveur du Centre des Impôts dont dépend le
domicile de l’employeur ou le siège de l’entreprise. Les modalités
de paiement et les délais sont les mêmes qu’en matière de retenues
pour l’ITS sur les salaires : les taxes doivent être versées
spontanément par l’employeur dans les 15 premiers jours du mois
suivant celui au cours duquel les salaires ont été payés ou devraient
l’être.
Exemple : Les taxes dues sur les salaires du mois de décembre 2005
devront être versées le 15 janvier 2006 au plus tard. Toutefois si le
montant mensuel n’excède pas 5.000 F le versement peut n’être que
trimestriel : il doit alors être effectué, pour chaque trimestre écoulé,
dans les 15 premiers jours des mois d’avril, juillet, octobre et
janvier.
Dans le cas de transfert du domicile hors du ressort du Centre des
Impôts compétent, ainsi que dans le cas de cession ou de cessation
d’entreprise, les taxes doivent être immédiatement versées. En cas
de décès, les taxes dues doivent être versées par les héritiers dans les
15 premiers jours suivant celui du décès.
F) Sanctions
Dans les cas de défaut de déclaration ou de minoration ou
d’inexactitude des sommes dues, l’amende encourue est égale à
100% des droits non déclarés ou compromis.
Lorsqu’il s’agit de retard dans le paiement, l’amende fiscale
encourue est égale à 2% des sommes dues par mois de retard
décompté du 16 du mois au 15 inclus du mois suivant, tout mois
commencé étant considéré comme un mois entier.
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A) Redevables soumis à cette contribution
Ce sont tous les employeurs, personnes physiques ou morales.
TL B) Assiette
L’assiette de ces impôts est constituée par le montant brut des
traitements, salaires, rémunérations, indemnités payés à l’ensemble
du personnel, majoré, le cas échéant, de la valeur réelle des
avantages en nature.
C) Exonérations
Aucune exonération n’est applicable.
D) TAUX
1%
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L'IMPOSITION DES BENEFICES INDUSTRIELS ET COMMERCIAUX
A / Champ d'Application :
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1/ Les produits bruts : Ils comprennent le bénéfice d’exploitation et les
gains
Exceptionnels (plus-values).
V Par analogie avec la règle applicable aux ventes, les achats qui doivent
être pris en considération sont ceux qui ont été effectués au cours de
l’exercice envisagé, même si leur prix n’était pas encore payé à la clôture
de l’exercice.
23
· Les gains exceptionnels : plus values :
Exemple :
24
L’acquisition, la plus-value n’est imposable que pour la moitié de son
montant ;
a/ les frais généraux : Ils sont nombreux et variés, parmi les plus
importants, on peut
citer :
25
- Les dépenses d’entretien, d’éclairage, les primes d’assurance
concernant l’entreprise.
26
. Matériel lourd industriel : sa durée maximum d’utilisation est prévue
pour 15 ans soit
6, 60% par an 10 à 20%.
Exemple :
Exemple : Une machine a été acquise par l ’entreprise le 1/07/90 pour le prix de
20 millions ; taux d’amortissement 10%. Pour l’exercice 1990 l’annuité
d’amortissement sera de :
20.000.000 x 10 x 6
------------------------- = 1.000.000
100 x 12
A retenir que les 6/12 représentent les 6 mois sur 12 de l’année 90 pendant
lesquels la machine a été utilisée et a donc perdu de sa valeur. L’amortir sur
l’année entière reviendrait à pratiquer un amortissement excessif.
27
. le tableau d’amortissement est joint à la déclaration et est suffisamment
détaillé ;
c/ Les Provisions :
La provision est une déduction opérée sur le bénéfice pour faire face :
d/ Déficit : Une entreprise qui, au cours d’un exercice, subit une perte n’est pas
imposable sur ses résultats, puisque ceux-ci sont négatifs.
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Exemple : Une Imprimerie passible de l’impôt BIC a subit en 1988 une perte de
300.000 F et en 1989 une perte de 500.000 F. Son bénéfice s’élève en 1990 à
2.000.000. Il sera imposable sur :
e/ Calcul de l’impôt :
Le taux de l’impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux est de 25% avec
un minimum de perception de 0, 75%. Dans tous les cas l’impôt à payer ne peut
être inférieur à 1200 000 FCFA, si le contribuable est passible du BIC/IS
En vertu des dispositions de l’article 240 CGI, ce contribuable devra payer 1 200
000 FCFA .
f/ Mode de Paiement :
L’impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux (BIC) est établi par voie de
rôle; le contribuable est informé de l’impôt qu’il doit payer par un avertissement
qui lui est adressé par le service chargé du recouvrement (receveur, percepteur)
et qui lui indique non seulement la somme à payer, le lieu de paiement et le délai
dont il dispose pour s’en acquitter.
. Nombre d’acomptes : 3
. Date de versement : dans les 15 derniers jours des mois de mars, juillet
et novembre.
29
. Montant : chaque acompte est égal au ¼ de la dernière imposition
établie au titre de
l’impôt sur les BIC. Pour les sociétés nouvelles, l’acompte est égal au ¼
de l’impôt calculé sur un bénéfice évalué à 5% du capital social appelé.
Exercice n°2 : Une société nouvelle est crée le 15 janvier 1999 au capital de
150.000.000 F
› Obligations Permanentes
Tous les contribuables soumis à l’impôt BIC doivent tenir une comptabilité
régulière et complète. Un certain nombre de documents doivent être
obligatoirement servi : livre-journal, livre d’inventaire, relevé de toutes les
factures et pièces justificatives de dépenses représentant des charges ou des
acquisitions. Tous ces documents doivent être conservés pendant 10 ans pour
être présentés aux agents des impôts lorsqu’ils en font la demande.
› Obligations Périodiques :
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annexes servant à justifier le bénéfice ou le déficit déclaré. Ces pièces sont les
suivantes :
. le bilan,
Le contribuable doit également indiquer, les noms des personnes ayant rédigé
les documents comptables, avec indication des honoraires qui leur ont été versés
s’il s’agit de personnel non salarié. Si ces sommes ne sont pas indiquées, elles ne
peuvent être admises en frais généraux.
h/ Sanctions :
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amener le contribuable à régulariser sa situation. Si l’année suivante le
contribuable persiste à ne pas faire de déclaration, on renouvellera la taxation
d’office en l’augmentant fortement.
- Il est de 35%.
Taux de l’IS - Cependant, le minimum de 0,75% du chiffre d’affaires
continuera à être prélevé même en cas de déficit.
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Paragraphe III : Le régime de l'impôt synthétique
33
Le défaut de paiement, de retard est sanctionné par une
Sanctions en cas de amende de 25%.
non-Paiement ou de En cas de perte, un duplicata sera délivré à 10.000 F CFA
Perte de la Vignette quelle que soit la vignette, le duplicata ne peut être délivré
que par le receveur. La vignette ne peut être délivrée que sur
présentation de la carte d’identité fiscale délivrée par la
Direction Nationale des Impôts.
Contribuables
Exemples de tarifs Cotisations
Applicables . Agence de voyage de tourisme dont le chiffre d’affaires
annuel est inférieur ou égal à 30 Millions et supérieur à 20
Article 177 du Millions…1.200.000
Code Général des . Commerçants en gros demi-gros ou au détail dont le
Impôts chiffre d’affaires annuel inférieur ou égal à 30 Millions et
supérieur à 20
Millions……………………………………………………
…900.000
. Entreprise de menuiserie dont le chiffre d’affaire annuel
est inférieur ou égal à 30 Millions et supérieur à 10
Millions………………600.000
. Teinturier(e)
simple…………………………………………..36.750
. Teinturier(e) revendeur
……………………………………..120.000
. Imprimerie dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur ou
égal à 30 Millions et supérieur à 25
Millions………………………….1.200.000
34
L’impôt sur le Revenu Foncier
A/ Revenu Imposable
- Les revenus sont taxables dans cette catégorie même s’ils proviennent
d’immeuble figurant à l’actif du bilan d’une société, toute fois s’il s’agit
d’une société passible de l’impôt sur les sociétés (SA, SARL), les revenus
sont alors compris dans l’assiette de cet impôt et exonérés d’impôt sur le
revenu foncier.
Exonération
Certains revenus bien que provenant d’immeuble bâti sont exonérés d’IRF
- L’exonération peut être permanente : l’immeuble ne faisant pas l’objet de
location, l’immeuble appartenant à l’Etat ou aux collectivités publiques
affectées à un service publique et improductive de revenu, immeuble affecté
à l’exercice du culte.
Il convient de noter que l’IRF n’est dû que sur les immeubles donnés en location
à la condition que l’immeuble ne soit exonéré.
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Lorsque les loyers sont encaissés par une telle société ils sont ajoutés comme
revenu accessoire au résultat d’exploitation pour être taxer à l’IS.
Dans tous les cas, qu’il s’agisse d’imposition à l’IRF ou à l’IS, il convient de
déterminer la base à soumettre à l’impôt.
Sont concernés dans cette hypothèse sont les immeubles productifs des revenus
appartenant à des personnes physiques ou à des personnes morales autres que les
sociétés de capitaux c’est à dire sociétés de personnes SNC, sociétés civiles
A) Le revenu brut
Les sommes perçues par le propriétaire au cours de l’année d’imposition à titre
de loyer ou de recette accessoire constitue le revenu brut de l’immeuble. Ce sont
les loyers présumés avoir été perçus par le propriétaire au cours de la période à
laquelle il se rapporte, sauf preuve contraire.
Par loyers perçus, il faut entendre aussi bien les loyers payés en espèces par le
locataire que ceux acquittés sous une autre forme. Le propriétaire doit déduire
des loyers perçus, les dépenses qu’il a faites et qui incombent normalement au
locataire (eau, électricité…). En revanche, il doit être ajouter au loyer perçu les
dépenses payées par ses locataires et qui normalement lui incombent.
B) Le revenu brut
Ainsi déterminé ce revenu brut ne fait l’objet d’aucune réduction au titre des
charges se rapportant à l’amortissement, à l’entretien de l’immeuble. En
conséquence, l’impôt est indiqué directement sur le revenu brut à des taux qui
ont étés aménagés pour tenir compte de l’absence de déduction de charge.
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Le revenu imposable est égal à la différence entre le montant du revenu brut
foncier et le total des charges.
A- Revenu brut
B- Charges déductibles
Application :
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On procède alors ainsi qu’il suit :
Les obligations concernent aussi bien les propriétaires que les locataires
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Obligations des locataires
Les bénéfices de certaines locations dont le prix moyen mensuel est supérieur à
100 000 F ainsi que les organismes et collectivités publiques quel que soit le
montant du loyer doivent obligatoirement opérer et reverser au trésor public une
retenu sur les loyers dus au propriétaire. Les retenues effectuées au cours d’un
mois déterminé doivent être reversées au plu tard le 15 du mois suivant à la
perception du cercle ou de la commune locataire.
- Nom payement de l’impôt dans les délais (1 mois. A partir de la date de mise
a recouvrement) : Majoration de 10% de l’impôt du
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Impôt sur les revenus des valeurs mobilières (IRVM).2
Les valeurs mobilières sont des biens tel que les parts d’intérêts, les actions, les
obligations et généralement tout capital placé et productif de revenus. Ces biens
rentrent dans la catégorie des meubles d’où leur nom et rapportent à leurs
titulaires des revenus qui reçoivent des appellations diverses : dividendes,
intérêts, arrérages, tantième, jeton de présence.
Ce sont :
· Les produits des actions, des parts de société (dividendes, part de bénéfice)
ayant leur siège social au Mali. Il s’agit en réalité de société qui a subi (l’IS a
35%)
· Les produits de créances et emprunts de toute nature émise par les sociétés
commerciales et les établissements ayant leurs sièges au Mali ;
40
· Certains revenus sur lesquels pèse une présomption de distribution ;
· Tous les bénéfices qui ne sont pas mis en réserve ou incorporés dans le
capital.
Certains revenus quoi que rentrant dans l’une des catégories visées ci- avant sont
exonérés de l’IRVM par l’article 105 du CGI. A titre d’exemple, on peut citer :
A – Fait générateur :
C’est la mise en distribution qui fait naître la dette d’impôt. Un bénéfice est
réputé distribué, les intérêts sont réputés payés à partir du moment où ils sont
mis en à la disposition de leur bénéficiaire ; peu importe la date à laquelle
l’actionnaire ou l’obligataire vient effectivement les encaisser :
· Pour les Actions et part intérêts dans les SARL et obligations : le fait
générateur est constitué par la mise en distribution.
Il résulte de cette règle que tant que les bénéfices ne sont pas distribués, l’IRVM
n’est pas dû. C’est tout à fait logique, dans la mesure où l’impôt sur le revenu ne
peut être dû que si le revenu est effectivement perçu.
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Tel n’est pas le cas lorsque les bénéfices réalisés par la société restent investis
dans l’entreprise.
Application :
Il résulte de ce qui précèdent que seuls les revenus mis en paiement sont
taxables.
· Pour les Actions : le montant des dividendes est fixé par l’assemblée
d’actionnaire
· Pour les obligations : les intérêts distribués dans l’année.
· Créance, dépôt et compte courant cautionnement par : le montant brut des
intérêts payés.
IV : Taux et paiement de l’impôt
A - Taux :
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C- Paiement :
S’il s’agit d’une société nouvelle, l’IRVM présumé est déterminé en prenant
comme base le bénéfice présumé qui est égal à 5% du capital appelé.
- avant le 25 octobre :
10.000.000 x10 = 200.000
5 x100
Soit un total de ………………………………………800.000 FCA
15.000.000 x 10 = 1.500.000
100
déjà payé = 800.000
reste dû = 700.000
43
Cette somme de 700.000 devra être immédiatement versée après qu’ait été prise
la décision de distribution.
100.000.000 x 5 = 5.000.000
5.000.000 x 10
= 125.000
4 x 100
L’impôt doit être payé avant le 25 des mois de janvier, avril, juillet et octobre
de chaque année. Chaque versement est calculé sur les sommes mises en
distribution au cours du trimestre précédent.
44
Le surplus sera réparti entre les associés soit : 5.000.000 – 500.000 = 4.500.000
F
1- Les produits imposables sont payés par des banquiers : ceux-ci doivent
acquitter l’impôt dans les conditions prévues aux articles 121 à 123 du CGI
(tenue d’un registre spécial, paiement de l’impôt dans le mois de mai, août,
novembre et février au bureau de l’enregistrement dont dépend le siège de
l’enregistrement).
2 - Les produits imposables sont payés par des particuliers : l’impôt est
acquitté au moyen de timbres fiscaux apposés soit sur les quittances, soit sur le
compte ou l’inscription est opérée.
Diarra doit lui donner un reçu de versement de cette somme. Dans ce cas, ce
reçu devra être revêtu en plus des timbres de quittance ordinaires, de timbres
fiscaux représentant l’IRVM dû pour un montant de 50.000 F x 9 % = 4.500 F
Ce dépôt est à la charge du créancier et c’est lui qui est tenu à l’achat et à
l’apposition des timbres. Toutefois, créancier et débiteur sont solidairement
responsable du paiement de l’impôt.
Dans le cas où cette somme de 50.000 aurait été versée hors du Mali et sans
qu’aucune quittance soit établie, le créancier devrait déclarer à l’enregistrement
et payer l’impôt correspondant le 31 mars 2000 au plus tard. Le bureau
compétent est celui dont dépend le domicile ou la résidence du créancier.
45
Paragraphe V : Obligations des redevables
Les sociétés susceptibles de distribuer les sommes taxables doivent déposer une
copie de leur statut à la recette des domaines de l’enregistrement et du timbre.
Une copie des comptes rendus de délibération doit être déposée dans le mois de
leur date.
Si les produits imposables sont payés par des banquiers ceux ci doivent payer
l’impôt dans les conditions suivantes : tenue d’un registre spécial paiement de
l’impôt dans les mois de mai ou novembre et février à la recette de
l’enregistrement dont dépend le siège de l’établissement bancaire.
CHAPITRE PRELIMINAIRE
46
· Loi N°05-048 du 18 Août 2005 :
Institution du régime simplifié d’imposition en matière de TVA.
II-CONTRAINTES
§ Administration fiscale : formation des agents afin d’exercer un contrôle
régulier et approfondi des déductions, et connaissance de la comptabilité
des entreprises.
47
1/ VENTES ET LIVRAISONS DE BIENS MEUBLES CORPORELS
Par vente il faut entendre toute opération à titre onéreux ayant pour effet de
transférer à un tiers la propriété d’un bien.
2/ TRAVAUX IMMOBILIERS
Par travaux immobiliers il entendre tous les travaux exécutés par les différents
corps de métiers participant à la construction, l’entretient et la réparation de
bâtiments et d’ouvrages immobiliers, les travaux publics, les travaux de
chaudronnerie du bâtiment et de construction métallique, les travaux de
démolition, les travaux accessoires préliminaires à ces travaux immobiliers.
3/ PRESTATIONS DE SERVICES
4/ LIVRAISON A SOI-MEME
C’est l’opération par laquelle une personne obtient en vue de l’utiliser elle-
même un bien à partir de produits, d’éléments ou de moyens lui appartenant, que
cette personne fasse ou non appel à des tiers pour tout ou partie de l’élaboration
du bien.
Les prestations de services ne sont pas visées par la mesure.
5/ IMPORTATIONS
48
6/ ACTIVITES DE PRODUCTION, DE FABRICATION, DE
RENOVATION ET TRANSFORMATION.
Pour qu’il ait activité économique taxable, selon les dispositions de l’article 190
du CGI, il faut une opération :
Sont réputés agir de manière indépendante les personnes qui exercent une
activité sous leur propre responsabilité et jouissent d’une totale liberté dans
l’organisation et l’exécution des travaux qu’elle comporte.
49
Exclusion des travailleurs salariés
· LES IMPORTATEURS
· LES REVENDEURS EN L’ETAT
· VENDEURS D’IMMEUBLES NEUFS BATIS
· PRODUCTEURS INDUSTRIELS, ARTISANTS OU AGRICULTEURS
· ENTREPRENEURS DE TRAVAUX DE RENOVATION OU DE
TRANSFORMATION
· ENTREPRENEURS DE TRAVAUX IMMOBILIERS
· CONTRIBUABLES DEPASSANT LE PLAFOND DE L’IMPÔT
SYNTHETIQUE art.72 CGI
· PRESTATAIRES DE SERVICE
50
3.1. EXONERATION D’ORDRE ECONOMIQUE
SECTION 4. TERRITORIALITE
51
· De travaux immobiliers, lorsque ceux-ci sont effectués au Mali
52
Pour l’application de cette règle il y a lieu de se référer aux dispositions
contenues dans le code des douanes.
Toutes les sommes versées pour un motif quelconque en sus du prix fixé
au marché de travaux.
Il comprend :
Par neuf, il faut entendre un immeuble qui n’a encore jamais été utilisé où
occupé.
Un immeuble neuf n’est donc pas obligatoirement un immeuble achevé,
prêt à être utilisé ou occupé. Les immeubles inachevés doivent être
considérés comme des immeubles neufs, puisqu’ils n’ont pas encore été
utilisés
53
Ø LIVRAISONS A SOI-MEME : prix de revient des biens faisant l’objet
des livraisons.
- les indemnités perçues à des titres divers entrent dans la base d’imposition à la
TVA lorsqu’elles représentent les contreparties, directes ou indirectes, d’une
opération imposable
54
- Subvention qui constitue le complément direct du prix d’une
opération imposable
- Subvention d’équilibre ou de fonctionnement
Les subventions reçues par un assujetti ne sont pas imposables à la TVA
quand elles présentent le caractère d’une libéralité c’est-à-dire qu’elles sont
accordées sans contrepartie :
Exemple : prime d’équipement versée par l’Etat dans le cadre d’une politique
d’incitation à l’investissement.
55
La non imposition des débours est subordonnée aux trois conditions
simultanés suivantes :
- l’intermédiaire doit agir en vertu d’un mandat préalable et explicite
- l’intermédiaire doit rendre compte à son commettant du montant
exact des dépenses
- l’intermédiaire doit justifier, auprès du service des Impôts compétent,
de la nature et du montant exact des débours, par tous moyens
appropriés (factures, etc.…)
BIEN D’OCCASION
56
Section 2 : règles particulières d’assiette (dérogations aux règles générales
d’assiette)
Ø Le CA imposable est constitué par la différence entre le prix total payé par
le client et le prix facturé à l’agence ou à l’organisateur par les
entrepreneurs de transport, les hôteliers, les restaurateurs, les
entrepreneurs de spectacle et les autres assujettis qui exécutent
matériellement les services utilisés par le client.
Ø Conséquences :
- Agence de voyages et organisateurs de circuit touristique
Ø Article 234 : ils ne peuvent pas déduire la TVA afférente au prix payé aux
entrepreneurs de transport, aux hôteliers, aux restaurateurs, aux
entrepreneurs de spectacle et autres assujettis qui exécutent
matériellement les services utilisés par le client.
CA taxable est égal au montant total des recettes provenant de la vente des
billets déduction faite de la TVA et des droits de timbre.
CHAPITRE 3 : FAIT GENERATEUR ET EXIGIBILITE (Article 204 à
206 CGI)
· FAIT GNERATEUR
ü LE FAIT GENERATEUR EST L4EVENEMENT JURIDIQUE QUI
DONNE NAISSANCE A LA CREANCE DE L’ETAT.
· EXIGIBILITE
ü La date à la quelle l’administration est fondée à réclamer le paiement de la
taxe.
57
Ø Livraison de biens :
ü Fait générateur : transfert de propriété (livraison)
ü Exigibilité : transfert de propriété (livraison)
Ø Prestations de services :
ü Fait générateur : exécution de la prestation
ü Exigibilité : encaissement du prix ou des acomptes
Ø Travaux immobiliers :
ü Fait générateur : exécution des travaux.
ü Exigibilité : exécution des travaux et paiement d’acomptes
Ø Importations :
ü Fait générateur : franchissement du cordon douanier
SECTION I : PRINCIPE :
Les assujettis sont autorisés à déduire du montant de l’impôt exigible sur leurs
opérations la TVA facturée ou liquidée lors de l’achat ou de l’importation :
58
ayant un lien direct avec les déplacements ou la résidence (article 209
CGI). Exception : les vêtements de travail ou de protection (uniforme
obligatoire) ; locaux et matériels affectés à la satisfaction collective
des besoins du personnel sur les lieux de travail, les dépenses relatives
à la fourniture à titre gratuit au personnel salariés chargés
spécialement de la surveillance ou la garde des lieux de travail,
toutefois, les logements de fonction sont exclues.
59
ayant le caractère de matériel commercial ou de matériel de bureau,
n’ouvrent pas droit à déduction. N’ouvrent pas droit également à droit
à déduction, « les meubles meublants », car par hypothèse, ils n’ont
aucun lien direct avec l’activité de l’Enterprise.
Lorsque le prorata définit afférent à chacune des quatre années suivant celle de
l’acquisition ou de la première utilisation d’un bien constituant une
immobilisation varie de plus de cinq points par rapport au prorata définitif
retenu pour effectuer la déduction initiale, il est procédé soit au reversement
soit à la déduction complémentaire d’une fraction de la taxe ayant grevé
initialement l’immobilisation.
60
Quelle que soit la durée d’amortissement du bien considéré
61
5/5 – 1/5 = 4/5 en cas de cession avant le 1er janvier 2002
5/5 – 2/5 = 3/5 en cas de cession au cours de l’année 2002
5/5 – 3/5 = 2/5 en cas de cession au cours de l’année 2003
5/5 – 4/5 = 1/5 en cas de cession au cours de l’année 2004
Le remboursement est limité à une somme égale à 60% de la TVA qui aurait
grevé les biens dont l’exportation a été constatée par l’administration des
douanes au cours du trimestre, si ceux-ci avaient été vendus à l’intérieur du
pays.
62
- Ventes a l’exportation de marchandises taxées à 18% à l’intérieur = 3
700 000
Mois de mai 2009 :
- Achats de marchandises au taux de 18% = 800 000 HT
- Ventes à l’exportation de marchandises taxées à 18 % à l’intérieur = 1
500 000
Mois de juin 2009 :
- Achats de marchandises au taux de 18% = 2 600 000 HT
- Ventes à l’exportation de marchandises taxées à 18 % à l’intérieur = 4
800 000
Correction :
Ø Calcul de la TVA qui aurait grevé les biens exportée s’ils avaient été
vendus au mali ;
Octobre 2008 : 700 000 x 18% =126 000 francs
Novembre 2008 : 500 000x 18% = 90 000 francs
Décembre 2008 : 800 000 x 18% = 144 000 francs
TOTAL DE LA TVA THEORIQUE : = 360 000 francs
Ø Calcul du plafonnement à 60 % :
360 000 x 60% = 216 000 francs
63
B/ LES ENTREPRISES QUI PERDENT LA QUALITE DE REDEVABLE
(art 228 CGI) :
L’excédent de crédit de taxe déductible dont l’imputation n’a pu être opérée peut
faire l’objet de remboursement pour son montant total.
64
4. Les exploitants individuels exclus du régime de l’impôt synthétique en
application de article 71 CGI lorsque le CA annuelle HT n’excède pas
trente millions.
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Ø Livre journal côté et paraphé
Ø Journal auxiliaire des ventes
Ø Journal auxiliaire des achats
Ø Un livre d’inventaire
Ø Pour les comptabilités informatisées, un fichier dont le logiciel permet de
procéder à tout a contrôle
66
Ø Dans les quinze premiers jours de chaque mois pour les opérations
effectuées le mois précédent ;
Ø Déclaration obligatoire même en absence d’opérations imposables
67
2/ PAIEMENT (Art 116.1 et 116 .2 LPF) :
A défaut, les taxes et le cas échéant, les pénalités qui s’y rapportent, sont payées
par la personne cliente pour le compte de la personne n’ayant pas
d’établissement au Mali.
L’impôt doit être acquitté au plus tard le 31 mars de chaque année ou le cas
échéant le premier jour ouvrable suivant cette date lorsque celle-ci tombe sur un
jour non ouvrable ou dès le premier jour du début d’exercice de l’activité
taxable si cette date ce situe après le 31 mars.
68
CHAPITRE 8 : INFRACTION ET SANCTIONS
CHAPITRE 9 : PRESCRIPTIONS
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· Les majorations d’impôts se prescrivent en même temps que le principal.
Article 583 LPF.
v ASSIETTE :
§ Le recours gracieux
§ Dégrèvement d’office : art 646 et 647 LPF
§ Le contentieux au sens strict :
v RECOUVREMENT
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