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DROIT FISCAL

IMPOT SUR LE REVENU


IMPOT SUR LES SOCIETES

Nicolas-Benoit AVILLANEDA
INTRODUCTION GENERALE

Le droit fiscal, le droit et la justice

Le droit fiscal est des plus simples illustrations de ce le droit.

est donc la plus parfaite de ce qui est juste, car chacun prend
la part doit au financement de la cité. Ce pas parce que paye son
impôt a la vertu de justice. On paie ses impôts car part
communique les rémunérations et part, car sans paiement, on sera
sanctionné.
INTRODUCTION GENERALE

Une autre trilogie : droit fiscal, finances publiques et loi de finances

au droit fiscal, on à la même chose que les


finances publiques. On étudie le même diamant sous deux facettes différentes.

Fiscal vient du latin fiscus, ce qui signifie la désignation panier. dans


ses paniers que fiscale romaine récoltait récolté par les
impôts. De fil en aiguille, ces paniers ont désigné le trésor public. Cela permet de
comprendre comment les finances de fonctionnent, je mets
dans le panier, puis je me sers dans le panier pour payer.
INTRODUCTION GENERALE

Une autre trilogie : droit fiscal, finances publiques et loi de finances

Gaston Jèze : « Il y a des dépenses, il faut les couvrir ». En finances publiques, on a étudié
la 1ère partie, on étudiera la 2Nde. Il faut donc des recettes.

Le Parlement a le monopole de la création de . Seule une loi peut créer un impôt, le


modifier ou le supprimer. Mais même si les liens entre et la loi de finance sont forts,
la loi de finance pas le monopole de la création, de la modification ou de la suppression
de . Celui qui a le monopole est le Parlement. On peut avoir des dispositions fiscales
dans quelle loi, un monopole législatif mais pas exclusivement de la loi de
finance.

Le lien entre loi de finance et impôt est fort, si on prend la LOLF, on constate que dans la
LOLF, le terme imposition revient un certain nombre de fois.
INTRODUCTION GENERALE

Le consentement à

Le consentement à est des éléments de la démocratie. le fait


que le peuple vient consentir librement à devra payer. Selon
1er de la loi de finance, par les représentants que le peuple consent chaque
année à .

Il est demandé au peuple par la voie de ses représentants chaque année,


un véritable gage de démocratie. Ce sont les parlementaires qui vont consentir à
. Pour en arriver là, il a fallu des siècles de combat pour que le peuple
gagne ce consentement à .
INTRODUCTION GENERALE

La légalité fiscale et fiscale

La légalité fiscale est la conséquence directe du consentement à .

Cela veut dire que seul le législateur peut définir les règles de -à-
dire ce qui va être frappé par . Lorsque le législateur crée un impôt, il va forcément
dire quelle est son assiette et fixer le taux ou le tarif (chiffre donné directement).

Le principe ne découle pas du consentement à découle de 13 de


la DDHC. Nous sommes tous égaux devant nous prenons tous une part aux
charges fiscales manière égale, mais nous sommes ici dans une égalité distributive,
nous sommes tous égaux en fonction étalon qui sont nos capacités financière.
PARTIE 1 :

FRANCAIS
Chapitre 1er

une notion énigmatique, ambiguë, imprécise et incertaine.

Comme les impositions de toute nature ne font définition donnée à


énumération constitutionnelle. le juge qui pour cerner cette notion
va dire au cas par cas ce qui est et ce qui pas une imposition de toute nature. On
rendu compte se trouvait avec différentes catégories de prélèvement.

Le législateur donnant un nom à un prélèvement peut avoir une imagination débordante, il


peut impôt, taxe, participation. Ce qui compte est le régime juridique de ce
prélèvement.

En fonction du régime juridique, cela ne sera pas le même contentieux, les mêmes lois
Chapitre 1er

Définition attribuée à Gaston Jeze :

« Prélèvement pécuniaire de caractère obligatoire effectué en vertu de prérogatives de puissance publique à


»

Cela veut dire :


Chapitre 1er

- Un prélèvement pécuniaire :

donc un impôt perçu en argent. La plupart des exceptions qui consistait en une forme de paiement
en nature de a disparu. Une exception qui subsiste est la dation en paiement, possibilité de payer des
droits de succession ou de mutation non pas en argent mais par la remise pour protéger le
patrimoine artistique national.

- Un prélèvement obligatoire :

Au-
Chapitre 1er

- Un prélèvement effectué en vertu de prérogatives de puissance publique :

Notre système repose en partie sur des déclarations. Evidemment, le fait que le contribuable remplisse ou corrige une
déclaration part du présupposé y a une relation de confiance. Mais il ne faut pas faire confiance au contribuable,
doit pouvoir contrôler avec exactitude la déclaration faite par le contribuable.

- Un prélèvement définitif :

Il ne faut pas confondre et obligatoire. On ne revoit jamais . obligatoire est le fait que
oblige à prêter de nous remboursera. pas restitué est légalement dû. pas été
prélevé à tort, il sera restitué.

- Un prélèvement sans contrepartie :

Cette contrepartie est le fonctionnement des services publics. Mais ce pas une contrepartie juridique.
Le fait que paie des impôts ou que paie pas ne nous donne droit

- Un impôt en vue le financement des charges publiques


Chapitre 1er

II. Les taxes

Tous les exemples de taxes qui nous viennent à (exemple : taxe sont des impôts.

La taxe comme est un prélèvement à caractère obligatoire.

Jeze disait que la taxe était un prélèvement pécuniaire, que un prélèvement à caractère obligatoire, effectué en vertu
de PPP, à titre définitif, seulement est payé sans contrepartie déterminé.
Chapitre 1er
II. Les taxes

contrepartie :

la taxe se définit comme une somme exigée en contrepartie du fonctionnement service public à caractère administratif. Ce SP à
caractère administratif peut être géré par une CT, un établissement public administratif. Une véritable taxe est doté de la
contrepartie. La taxe va être payée par tout usager potentiel le SP à caractère administratif. La seule taxe connue est la taxe
des ordures ménagères.

Tout usager potentiel du service va venir payer cette taxe, en tant potentiel utilisait le service, ou non.

Un prélèvement obligatoire :

potentiel du service devra obligatoirement payer cette taxe, il se trouve être dans la même situation que le contribuable Les
taxes sont des impôts affectés au financement du SP.

Le montant de la taxe pas équivalent au cout du service rendu :

Le tarif de la taxe pas à être en lien direct avec le coût du service (CE 8 avril 1949, Société des salaisons de Gascogne).
Chapitre 1er
III. Les redevances
Une redevance est acquittée en contrepartie de service ou ouvrage public

La redevance est acquitté par un usager comme la taxe seulement il y a une différence qui paye la redevance
est un usager réel, va payer la redevance celui qui utilise effectivement le SP ou public alors que la taxe
virtuel.

Exemple : prix au Louvre une redevance, également pour la piscine

Le tarif de la redevance

Comme le législateur pas le monopole sur les redevances, il peut les créer ou non. Le tarif de la redevance ne sera
pas fixé par le législateur mais par une autorité administrative.

Le service public bénéficiaire de la redevance

Une taxe ne peut bénéficier un service public à caractère administratif. Mais qui dit service public administratif ne
dit pas forcément uniquement taxe et peut dire aussi redevance.
Chapitre 2
impositions
Chapitre 2
impositions

Section 1 : la fixation des règles

est ce qui va être frappée par .

Exemple 1 : pour sur le revenu, le revenu.

Exemple 2 : pour sur les sociétés, le bénéfice.

Il va donc falloir déterminer la matière imposable. ce que le législateur va


décider ?

Il va ensuite falloir déterminer comment évaluer, fixer, cette matière imposable.


Chapitre 2
impositions

I. La détermination de la matière imposable

A. sociale

Il de savoir si veut créer un impôt réel ou personnel ?

réel est un impôt qui vient frapper une chose. On ne va pas tenir compte de la personne même du contribuable.
vient frapper la chose. On a donc un impôt, et on ne tient pas compte de la situation personnelle du contribuable.

Exemple : la TVA.

personnel va venir frapper une chose, mais en tenant compte de la situation personnelle, ou de certains éléments
de la situation du contribuable.

Exemple :
Chapitre 2
impositions

I. Les revenus

Mais -ce revenu ? :Il y a une notion fiscale beaucoup plus accueillante que la notion civile.

En droit fiscal, la notion de revenu a été beaucoup plus étendue que pour les civilistes : en droit fiscal, la notion de revenu à des revenus non
monétaires et pas directement convertibles en argent.

II. Le capital

Il existe différents types portant sur le capital : impôt de solidarité sur la fortune, impôt de droit de succession par exemple, impôts
synthétiques sur le patrimoine global, tous les impôts qui portent sur les mutations onéreuses (vente) ou les mutations à titre gratuit (donation).

III. Les dépenses

sur la dépense va venir frapper la richesse du contribuable au moment où cette richesse sort de son patrimoine. typiquement, la TVA.
Chapitre 2
impositions

IV.

Crée-t-on un impôt direct ou impôt indirect ?

direct est un impôt qui va permettre le contribuable, selon ses capacités contributives, directement
entre ses mains. Il va venir verser de à fiscale.

indirect serait un impôt qui viendrait imposer le contribuable, sans tenir compte de ses capacités contributives,
non pas entre ses mains, mais entre les mains tiers. En matière indirects, il a pas de contribuables.
ne connaît pas de contribuables, elle ne connaît que des assujettis à la TVA.
Chapitre 2
impositions
II. de la matière imposable

2 façons la matière imposable : soit directement, soit indirectement.

A. Evaluation directe

par le biais déclaration contrôlée. Elle repose sur un système déclaratif. A système qui repose
sur une relation de confiance. .

B. Evaluation indirecte

va procéder à de la matière imposable par un détour. Il y a deux situations : cela peut être une
procédure normale et prévue mais aussi dans les cas où le contribuable ne jouant pas le jeu de la déclaration
va devoir se débrouiller.

Deux types de procédures :

évaluation forfaitaire : par forfait ou une évaluation indiciaire : par indice.


Chapitre 2
impositions
Section 2 : La variabilité des taux

est-il proportionnel ou progressif ?

A. Impôt proportionnel

A la Révolution, proportionnel, à dire constant sur de la matière imposable.

Exemple 1 : sur les sociétés est fixé à 33%. Exemple 2 : la CSG. Exemple 3 : la TVA : il y a certes différents taux de
TVA, mais sur un produit alimentaire, le taux sera de 5,5 %.

donc mathématique selon les révolutionnaires.

A. Impôt progressif

Pour sur le revenu, on applique le système par tranche. Pourquoi appliquer le système par tranche et non le
système par classe ? Car le système par classe est injuste. Système qui pousse encore plus à la fraude.

Imaginons : de 1 à 20.000 => 0% ; de 20.001 à 80.000 => 20 %.


Chapitre 2
impositions
Section 3 : Les règles de recouvrement de

I. Le paiement de

A. Le contribuable, et le redevable

Il faut vraiment distinguer ces trois termes.

Le contribuable est la personne supportant juridiquement la charge de la personne en qui en application de la loi
fiscale va venir demander le paiement de .

: dans certains cas, nous avons qui peut comme un contribuable car il supporte juridiquement
la charge de mais il ne supporte pas la charge économique. En réalité, cette personne va reporter la charge
économique de sur un tiers. Il y a donc celui qui supporte juridiquement la charge de et celui qui la supporte
économiquement, ce ne sont pas les mêmes.

Exemple : la TVA : le commerçant en supporte juridiquement la charge, mais économiquement le boulanger ne supporte pas la
charge économique, il la reporte sur le consommateur. Pour ce contribuable un peu particulier on parle à la TVA.
Chapitre 2
impositions
Section 3 : Les règles de recouvrement de

I. Le paiement de

A. Le contribuable, et le redevable

Le redevable : que soit contribuable ou assujetti, il y a un point commun, pour les deux est établi juridiquement en
leur nom. Mais peut dans certains cas venir réclamer le paiement de à une personne qui ne sera ni un
contribuable ni un assujetti mais un redevable.

En temps normal, un contribuable est en même temps redevable de .

B. Impôt en nature/ impôt en argent

I. Les mécanismes de recouvrement de

Comme va être recouvré ?

Il est mis en recouvrement par un type public : les comptables publiques, certes chargés de la dépense mais aussi
chargés de recouvrer les finances publiques.
PARTIE II :

LES PRINCIPALES IMPOSITIONS EN FRANCE


TITRE I:

IMPOT SUR LE REVENU


CHAPITRE 1 : DOMICILE FISCAL

La domiciliation fiscale est indépendante tant de la domiciliation civile ou ordinaire, que de la


nationalité de la personne concernée.

Le contribuable domicilié en France est débiteur obligation fiscale « illimitée » : quelle


que soit sa nationalité (française ou étrangère), il doit en principe, être assujetti à en
France sur de ses revenus de source française ou étrangère. Ce principe peut
comporter des dérogations résultant des conventions internationales relatives aux doubles
impositions
CHAPITRE 2 : LE FOYER FISCAL

En matière le contribuable est le foyer fiscal. Le mécanisme de quotient familial et


foyer fiscal est apparu au début du 20ème qui était une mesure nataliste et qui vise à prendre
en compte les capacités contributives du contribuable.

Le foyer fiscal prend en compte la situation personnelle du contribuable, cad son régime
matrimonial, ses enfants et éventuellement des personnes rattachées au foyer. La notion de
foyer fiscal pas dans tous les Etats (ex, GB où chacun va être imposé sur ses
revenus).
CHAPITRE 2 : LE FOYER FISCAL

Section 1 : la composition du foyer fiscal

La règle de par foyer consiste à cumuler, pour les soumettre à une imposition
unique, des bénéfices et revenus de toute catégories réalisés par les
membres du foyer fiscal.
CHAPITRE 2 : LE FOYER FISCAL

Section 1 : la composition du foyer fiscal


Contribuable Personnes à charge de droit Personnes à charge rattachés

1/ Personne seule (célibataire, veuve, Enfants : 0,5 part Enfant majeur célibataire : 0,5 part 1/ Enfants mariés, pacsé et/ ou
divorcé, séparé, situation de chargés de famille (si à un
concubinage) : 1 part Ce sont les enfants du contribuable (enfants enfant) : il faut que les conditions
mineurs, infirmes quelque soit leur âge) OU les de gauche soit remplies (moins de
personnes recueillis (=mineurs vivant sous le 1/ - de 21 ans au 1er janvier 21ans)
toit du contribuable et à la charge exclusive du
2/ Couple marié : 2 parts contribuable)

2/ - de 25 ans au 1er janvier continu ses Donne droit à abattement de


études 5698 euros par personne sur le
Toute personne invalide vivant sous le toit du revenu global
contribuable : 0,5 part
3/ Couple pacsé : 2 parts
3/ quelque soit son âge : pendant
effectue son service national
CHAPITRE 2 : LE FOYER FISCAL

Section 2 : la détermination du revenu global

1. Calcul DES REVENUS CATEGORIELS NETS


Les revenus des particuliers sont classés en 8 catégories :
- A chaque revenu catégoriel brut on applique le schéma suivant pour déterminer le revenu net :
Revenu catégoriel brut (TS, RF, BA, BNC, BIC, RCM, DIR, PV)
----
Dépenses
----
Abattement éventuel (auquel le contribuable peut prétendre)
----
Déficit éventuel de la catégorie
==
REVENU NET CATÉGORIEL

2- étapes du calcul du revenu net global imposable(RNGI)


1ère étape : LE REVENU (OU DEFICIT) GLOBAL (RG)
RG = Résultats nets catégoriels
Chacun de ces résultats nets catégoriels pouvant être un déficit catégoriel, la somme algébrique peut être négative, dans ce cas on est en présence déficit global
CHAPITRE 2 : LE FOYER FISCAL

Section 2 : la détermination du revenu global


2ème étape : LE REVENU BRUT GLOBAL (RBG)
RBG = RG Déficits globaux des années antérieures

3ème étape : LE REVENU NET GLOBAL (RNG)


RNG = RBG Charges déductibles du revenu

4ème étape : LE REVENU NET GLOBAL IMPOSABLE (RNGI)

RNGI = RNG Abattements

3-Calcul du quotient familial

QF= RNGI/ nombre de parts


4-

Une fois les tranches calculées, il suffit de les additionner (impôt pour une part) et de les multiplier par le nombre de parts :(impôt brut)

5-
CHAPITRE 2 : LE FOYER FISCAL

Section 2 : la détermination du revenu global


4ème étape : LE REVENU NET GLOBAL IMPOSABLE (RNGI)

RNGI = RNG Abattements

5-

Impôt brut
-
Plafonnement du QF
-
Décote
-

=
Impôt net
CHAPITRE 3 : LES REVENUS DU PARTICULIER

1ère notion : le revenu global brut


des membres du foyer fiscal. Ce revenu global brut est la somme mathématique de tous revenus du
foyer fiscal, dans un foyer fiscal, il peut y avoir différents types de revenus :
- les revenus fonciers
- les bénéfices industriels et commerciaux
- les bénéfices agricoles
- les traitement salaires pensions et rentes viagères
- les bénéfices non commerciaux
- les revenus des capitaux mobiliers
- les plus values de cession
- les rémunérations des gérants majorités des SARL et des associés de société de personnes
CHAPITRE 3 : LES REVENUS DU PARTICULIER

Section 1 : les traitements et salaires

Les TS sont des gains perçus par les professionnels salariés dépendants, cad par des
travailleurs placés sous la dépendance/ subordination employeur ou
autorité.
CHAPITRE 3 : LES REVENUS DU PARTICULIER

Section 1 : les traitements et salaires

Les TS sont des gains perçus par les professionnels salariés dépendants, cad par des travailleurs placés
sous la dépendance/ subordination employeur ou autorité.

2 types de régime de déduction des frais professionnels :

- frais réels : ne seront déductibles que les dépenses strictement personnelles

- régime forfaitaire : abattement de 10% sur les TS appliqué sur le montant des TS imposables

Si la personne a plusieurs contrats de travail, et pour chaque activité il pas possible de distinguer : soit frais
réels pour soit forfaitaire.
CHAPITRE 3 : LES REVENUS DU PARTICULIER

Section 2 : les revenus fonciers

On peut le combiner avec le régime des sociétés de personne.

Champ : Les RF se sont les revenus qui proviennent de la location, de propriétés bâties ou non bâties
de toute nature ne sont pas compris dans les bénéfices entreprise industrielle ou commerciale,
exploitation agricole ou profession non commerciale, revenus des Sociétés immobilières (si non
soumises à les revenus tirés des fonds de placement immobilier
CHAPITRE 3 : LES REVENUS DU PARTICULIER

Section 2 : les revenus fonciers


A. Le régime micro foncier

Les régimes micro (foncier, BIC, BNC) sont les régimes de droit commun, donc on pas pour le
régime micro. DONC les contribuables qui sont imposées dans les conditions de droit commun sont au
régime micro.

quand les recettes (loyers encaissés) sont inférieures ou égales à 15 300 euros. Le revenu
imposable est alors égal au montant des loyers perçus diminué abattement forfaitaire de 30%
représentant les charges.

B. Le régime réel

Le revenu foncier imposable à est égal, chaque année, à la différence entre le montant des
recettes encaissées et le total des frais et charges acquittées.
CHAPITRE 3 : LES REVENUS DU PARTICULIER
Section 3 : les revenus de capitaux mobiliers

Les RCM sont issus de placements financiers réalisés par les particuliers. 2 grandes catégories :

- les dividendes et autres produits de placement à revenu variable : dividendes, distribution de réserves, RK

- les produits de placement à revenus fixes : les obligations, les intérêts de compte courant intérêts de livrets
fiscalisés. Les intérêts sont déductibles pour la personne morale qui les versent en principe.

Acquitté au moment du versement des revenus de placements financiers par l'établissement payeur, le prélèvement
forfaitaire obligatoire constitue une avance sur le revenu.

Son taux est de 12,8 % pour l'ensemble des produits versés à compter de 2018 (à l'exception des produits des bons ou
contrats de capitalisation ou d'assurance-vie de plus de 8 ans afférents à des versements effectués à compter du 27.9.2017
qui sont soumis au prélèvement au taux de 7,5%).

Vous pouvez demander à être dispensé de ce prélèvement sur les revenus de l'année N si le revenu fiscal de référence de
votre foyer fiscal au titre de -dernière année (N-2) ne dépasse pas certaines limites (revenu fiscal de référence de
2017 pour les revenus perçus en 2019) :
CHAPITRE 3 : LES REVENUS DU PARTICULIER

Section 4 et 5 : les plus-values immobilières

Par principe, la PV dégagée par un particulier lors de la vente immeuble est imposable. La cession intervenant au
travers société de personne soumise à suit le même régime.

PV= prix de cession prix

La PV peut être réduite abattement pour durée de détention et est taxée à 19% (+ 15,5% de prélèvements sociaux)

La PV est éteinte au bout de 22 ans pour la PV, et au bout de 30 ans en matière de prélèvements sociaux. Pas
en dessous période de 5 ans de détention.
CHAPITRE 3 : LES REVENUS DU PARTICULIER

Section 6 : les bénéfices non commerciaux

BNC peuvent être classés en trois groupes :

- les bénéfices des professions libérales


- les produits des charges et offices
- les profits ne relevant autre catégorie

Sont imposables en BNC les gains des joueurs professionnels dans des conditions permettant de supprimer ou
fortement normalement inhérent aux jeux de hasard.
CHAPITRE 3 : LES REVENUS DU PARTICULIER

Section 7 : les bénéfices agricoles

Les bénéfices de agricole comprennent les profits résultants pour de la vente /


consommation des produits de tous terrains propres à la culture et des produits de + Toute personne qui
obtient des produits au cours ou à la fin cycle de production végétal ou animal.
CHAPITRE 3 : LES REVENUS DU PARTICULIER

Section 8 : les bénéfices industriels et commerciaux

Les BIC concernent des bénéfices des entreprises individuelles mais aussi certaines sociétés commerciales
réputées transparentes.

Le résultat de individuelle fait partie du revenu de et est imposé sur la tête de celui-ci.
TITRE II:

IMPÔT SUR LES SOCIETES


SOUS-TITRE I:

LES CONDITIONS DE DROIT COMMUN


CHAPITRE 1

Section I. Les activités imposables par nature

Art 34 CGI : sont considérés comme BIC, les bénéfices qui sont réalisés par des PP et qui proviennent de activité
commerciale, industrielle ou artisanale.
DONC toute personne réalisant des actes de commerce à titre de profession habituelle sera soumise au régime des BIC MAIS le droit fiscal va
plus loin en intégrant les artisans.

Il faut distinguer les activités commerciales par nature : ce sont les revenus des commerçants, des industriels et des artisans.

La JP considère que les opérations en vue de la revente relèvent de la catégorie des BIC dès lors que ces opérations ne présentent pas
un simple caractère occasionnel.

I. Les activités assimilées

Les BIC par détermination de la loi (art 34 et 35 I CGI) : Le CGI rattache certaines opérations aux BIC bien que ne présentent pas un caractère
commercial sur le plan juridique.
Ex, les locations meublées, les produits de la construction immobilière, des marchands de biens

I. Les activités accessoires

Les BIC peuvent également prendre en compte les activités accessoires de commerciale, industrielle ou artisanale : BIC par attraction.
CHAPITRE 1

Section II. La détermination du résultat comptable

En cours les opérations sont enregistrées en appliquant les règles comptables.

ainsi que comptabilise tous les produits et toutes les charges sans se préoccuper de leur régime
fiscal.

Tel est le principe de la primauté du droit comptable, exprimé à 38 quater de III


CHAPITRE 1

Section III. La passage du résultat comptable au résultat fiscal et ses retraitements extracomptables.

Pour obtenir le résultat net fiscal, il convient parfois en raison de l'existence de certaines dispositions spécifiques, de
faire subir au résultat net comptable des rectifications extra-comptables positives (réintégrations) ou négatives
(déductions).

ll y a lieu également de tenir compte, pour la détermination du résultat fiscal, des abattements fiscaux et des déductions
dont peuvent bénéficier certaines entreprises.
CHAPITRE II : Les produits imposables

Section I. Principes

Les bénéfices passibles de sont déterminés en principe de la même manière que les BIC soumis à
(art 209 CGI) MAIS il existe des exceptions.

Ce qui est pareil que pour les BIC :

stocks
Produits
charges
Amortissements
provisions
CHAPITRE II : Les produits imposables

- Aux termes de l'article 12 du code général des impôts (CGI), l'impôt sur le revenu est dû
chaque année à raison des bénéfices ou revenus réalisés par le contribuable au cours de la
même année.

- Ce principe de l'annualité, affirmé en matière d'impôt sur le revenu, se retrouve dans


les articles 36 du CGI et 37 du CGI relatifs à la détermination de la période d'imposition des
bénéfices industriels et commerciaux.
CHAPITRE II : Les produits imposables

Ce produit brut découle de même de de il découle de la vente


des biens ou des services dont le commerce constitue même de .

On le mesure en observant la manière dont achète, fabrique puis vend les produits dont elle fait le
commerce, et plus techniquement les stocks. du produit conduit à sur la
manière dont comptabilise les revenus découlant de la vente de ses stocks.
La formule exacte du produit brut : le produit brut au titre exercice est la somme
de toutes les ventes au titre exercice auquel il faut ajouter le stock à la clôture moins tous les achats de
auxquels le stock de .

PBE = ventes au titre exercice + stock à la clôture les achats de et le stock


de
CHAPITRE II : Les produits imposables

Les produits financiers

Les dividendes

a). Le régime de droit commun

Lorsqu'une société distribue tout ou partie de son bénéfice, le revenu distribué aux associés
ou actionnaires est qualifié de dividende, imposable pour son bénéficiaire.

Les dividendes n'étant pas considérés comme une rémunération, mais comme des revenus
de capitaux mobiliers, ils ne sont pas soumis à cotisations sociales, mais donnent lieu au
paiement à la source des prélèvements sociaux, comme les intérêts des comptes
courants et des comptes bloqués d'associés
CHAPITRE II : Les produits imposables

Les produits financiers

Les dividendes

b). Le régime spécial des sociétés mères et filiales applicable aux dividendes (étrangère
ou française)

Le régime mère-fille est une option fiscale utilisée dans les groupes de sociétés dans le but de faire remonter
les produits de participation issus des filiales en limitant les impacts fiscaux.

Il permet à la société mère de bénéficier exonération sur les sociétés sur les dividendes reçus par
ses filiales.

En contrepartie, une quote-part de frais et charges calculée au taux de 5% sur le montant des dividendes
reçus doit être réintégrée dans le résultat fiscal de la société mère.
CHAPITRE II : Les produits imposables

Les produits financiers

Les dividendes

b). Le régime spécial des sociétés mères et filiales applicable aux dividendes (exemple à formuler)

Le régime mère-fille est une option fiscale utilisée dans les groupes de sociétés dans le but de faire remonter les
dividendes.
Il permet à la société mère de bénéficier exonération sur les sociétés sur les dividendes reçus par ses
filiales. En contrepartie, une quote-part de frais et charges calculée au taux de 5% sur le montant des dividendes reçus
doit être réintégrée dans le résultat fiscal de la société mère.

Dans cette situation la société X détenant x % des titres filiale x bénéficie ainsi du régime des sociétés mères et
filles, les conditions étant remplies.
Les revenus perçus sont exonérés sous déduction quote-part de frais et charges égale à 5 % du dividende, soit : X
CHAPITRE II : Les produits imposables

Les produis exceptionnels

Le principe

Les profits exceptionnels de toute nature, autres que les subventions et indemnités sont à comprendre dans les bases
imposables lorsqu'ils peuvent être considérés comme acquis à l'entreprise ou ont pour contrepartie des créances
certaines dans leur principe et dans leur montant.

- de dons et legs ;
- de lots non réclamés de la Loterie nationale ;
- de remises de dettes ;
- d'opérations financières ;
- de dégrèvements d'impôts.
CHAPITRE III. LES CHARGES DEDUCTIBLES
Section I. Les conditions

Cette question complexe découle préoccupation simple à comprendre. Avant de retirer les fruits,
commence par supporter des charges. Chronologiquement, la naissance et la réalisation des
charges précèdent la naissance et la réalisation des produits. Il se peut que se décalage sur
plusieurs exercices.

Les règles générales de déduction (Conditions de fonds et de formes) (récapitulatif)

3 conditions à remplir pour que les charges soient déductibles du résultat net imposable :

- La charge doit se traduire par une baisse de net de .

- Les frais doivent être engagés dans de de . Ils doivent se rattacher à une
gestion normale selon une jurisprudence constante (mais pas selon la loi )

- Ces frais doivent être régulièrement comptabilisés et appuyés de justificatifs suffisants (factures )
CHAPITRE III. LES CHARGES DEDUCTIBLES

Section I. Les conditions

Les règles générales de déduction : conditions de fonds

- La charge doit se traduire par une baisse de net de .

En cela les frais généraux se distinguent du coût des immobilisations, lesquelles vont être utilisées
durablement comme moyen .

Néanmoins le fisc tolère, pour simplifier, que les immobilisations de faible valeur unitaire (matériels et outillages < 500
euros) soient traitées comme des charges depuis une réponse ministérielle de M. BUR le 10/12/2001.

- Les frais doivent être engagés dans de de . Ils doivent se rattacher à une
gestion normale selon une jurisprudence constante (mais pas selon la loi ) exemple les dépenses
somptuaires ne sont pas déductibles du résultat net imposable de la société.
CHAPITRE III. LES CHARGES DEDUCTIBLES

Section I. Les conditions

Les règles générales de déduction Conditions de formes

- Les frais généraux doivent être déduits des résultats de au cours duquel ils sont
engagés.
CHAPITRE III. LES CHARGES DEDUCTIBLES

engagées, -à-dire dès présentent pour le caractère dette certaine


dans son principe et montant.

Les charges engagées au cours de et qui restent à payer à la clôture doivent être prises en
compte dès lors de dettes certaines dans leur principe et montant.

Les charges enregistrées au cours de mais qui correspondent à des achats/ biens dont la
fourniture / prestation vont ultérieurement intervenir : être soustraites des charges de par
compte de régularisation

(Pas évoqué)
CHAPITRE III. LES CHARGES DEDUCTIBLES

Section II. Les charges déductibles

Il est possible de déduire

le CGI vise expressément les loyers avec les charges locatives,


les redevances de toute nature,

les dépenses de publicité,

Les véhicules de tourisme pas être déduits pour la fraction de leur prix qui excède 18 300 TTC OU 9 900 euros
pour des véhicules considérés comme polluants. Un véhicule de tourisme est destiné au transport de personnes,

Les dépenses de fonctionnement : soit immobilisé ou être immédiatement déduit pour éviter leur prise en compte

Les frais de représentation

Certains impôts ou taxes sont déductibles


CHAPITRE III. LES CHARGES DEDUCTIBLES

Les achats (tous les achats effectués peuvent être déductibles si conditions respectées)

Les services extérieurs

Les loyers et charges locatives

Principe (Vérifications si les conditions sont remplies)

une somme que paie le locataire à son propriétaire, au début de son bail et en une seule fois.
Le pas de porte est fréquemment considéré comme un supplément de loyer : le propriétaire souhaite se prémunir
contre les hausses de loyer qui ne suivent pas la hausse de la valeur locative réelle des locaux.
Il en fait « droit ».
CHAPITRE III. LES CHARGES DEDUCTIBLES

Les services extérieurs

sont respectées)
CHAPITRE III. LES CHARGES DEDUCTIBLES

Les autres services extérieurs

Ce sont les frais relatifs aux conseils exerçant auprès de l'entreprise.

Exemples : le montant des honoraires d'avocats, d'experts comptables, des commissaires aux
comptes.
CHAPITRE III. LES CHARGES DEDUCTIBLES

Les autres services extérieurs

Les charges de publicité, de cadeaux, de déplacements, mission et réception

- Ces charges sont déductibles si :

assortis de justifications.
CHAPITRE III. LES CHARGES DEDUCTIBLES

Les autres services extérieurs

Les charges de publicité, de cadeaux, de déplacements, mission et réception

- Frais de réception

assortis de justifications.

Remarque : existe restriction pour dépense somptuaire


CHAPITRE III. LES CHARGES DEDUCTIBLES

Les charges de publicité, de cadeaux , de déplacements, mission et réception

- Frais de voyage et de déplacement

i
de justifications suffisantes.

Remarque : Là aussi existe une obligation de déclaration spécifique

Une question se pose pour les dépenses au titre de voyage dit de « stimulation », exemple :

- Les cadeaux

que
leurs valeurs ne soient pas excessives.

Remarque : Existe une obligation de déclaration spécifique


CHAPITRE III. LES CHARGES DEDUCTIBLES

Les charges de publicité, de cadeaux , de déplacements, mission, de


subvention et réception

- Charges de publicité, de déplacement et de mission :

ifications.

- Des subventions octroyées à des associations par des parrainages publicitaires (exemple de rédaction) :

La subvention octroyée à une association sportive constitue une charge déductible du résultat net imposable de

sont donc déductibles.


CHAPITRE III. LES CHARGES DEDUCTIBLES

Les charges de publicité, de cadeaux , de déplacements, mission et réception

- Charges de publicité, de déplacement et de mission :

Ils font partis des frais généraux déductibles sont engagés dans de et assortis de justifications.

- Frais de réception (dépenses somptuaires)

Ils font partis des frais généraux déductibles sont engagés dans de et assortis de justifications.

Important : existe restriction pour dépense somptuaire Ils ne sont pas déductibles du résultat net imposable même
sont engagés dans de ; par exemple les chasses en Sologne ou les week ends de ski à
Courchevel
CHAPITRE III. LES CHARGES DEDUCTIBLES

Les dons

société.

Exemple : comment rédiger

:
CHAPITRE III. LES CHARGES DEDUCTIBLES

Les dons

:
CHAPITRE III. LES CHARGES DEDUCTIBLES

Impôts et taxes

Principe

Ils sont déductibles du résultat imposable en tant que frais généraux sous condition (voir les autres slides)
CHAPITRE III. LES CHARGES DEDUCTIBLES

Impôts et taxes

- frappe les bénéfices des sociétés de capitaux et des personnes morales qui leurs sont fiscalement assimilées.

- Cet impôt est exigible lors de la réalisation des bénéfices quelle que soit qui leur est donnée par la
suite. (peu importe soient ensuite distribués, mis en réserve )

- Lorsque les bénéfices de ces sociétés et autres personnes morales sont distribués aux associés, ces derniers doivent
supporter au titre de ces distributions. Il pour une personne physique, de sur le revenu, dans la
catégorie des revenus distribués et si la personne morale est passible de sur les sociétés, celui-ci sera soumis à
sur les sociétés au titre de cette distribution.
CHAPITRE III. LES CHARGES DEDUCTIBLES

Impôts et taxes

Depuis l'an 2000, les entreprises imposables à sur les sociétés (IS) ayant un chiffre supérieur à 7,63
millions sont assujetties à une contribution sociale, égale à 3,3% de l'impôt sur les sociétés à régler, diminué
d'un abattement de 763 000 . La contribution sociale n'est pas due lorsque l'IS est inférieur à 763 000 .
CHAPITRE III. LES CHARGES DEDUCTIBLES

Impôts et taxes

La taxe sur les véhicules de société

La taxe sur les véhicules de tourisme de société (TVS) à toutes les entreprises possédant des
véhicules particuliers et basées sur le territoire français.

Cela, peu importe leur régime (impôt sur les sociétés, impôt sur le revenu) ou la forme de leur statut
juridique (Sarl ou encore Entreprise individuelle ..). Les associations ne sont pas concernées par la TVS

Pour régler la TVS, il suffit de remplir le formulaire Cerfa n°2855-SD. La taxe doit être payée le 30 novembre au
plus tard. Ainsi, la TVS de 2016 était à régler avant le 1er décembre 2016. La TVS 2017 sera quant à elle à régler
avant le 1er décembre 2017. Le paiement peut s'effectuer par chèque, par virement ou en liquide si le montant à
régler est inférieur à 300 euros
CHAPITRE III. LES CHARGES DEDUCTIBLES

Impôts et taxes

La taxe sur les véhicules de société

Attention : La taxe sur les véhicules de société pas déductible du résultat net imposable de la société.
Elle doit donc être réintégrée fiscalement.
CHAPITRE III. LES CHARGES DEDUCTIBLES

Impôts et taxes

La taxe sur les véhicules de société

Puissance fiscale du véhicule (en chevaux).

Les montants forfaitaires sont les suivants :

- 3 cv : 750
- de 4 à 6 cv : 1 400
- de 7 à 10 cv : 3 000
- de 11 à 150 cv : 3 600
- 16 cv et plus : 4 500
CHAPITRE III. LES CHARGES DEDUCTIBLES
Impôts et taxes

La contribution économique territoriale (CET)

Depuis 2010, la contribution économique territoriale (CET) remplace la taxe professionnelle sur les équipements et
biens mobiliers (TP), à laquelle étaient soumises les entreprises et les personnes physiques ou morales qui exercent
une activité professionnelle non salariée.

La CET est composée de la cotisation foncière des entreprises (CFE) et la cotisation sur la valeur ajoutée des
entreprises (CVAE).

Les amendes pénales ne sont pas déductibles (excès de vitesse, stationnement).


Les pénalités d'assiette (l'entreprise n'a pas déposé à temps la déclaration) ne sont pas déductibles.
Les pénalités de recouvrement (l'entreprise a déposé à temps la déclaration ou a fait une erreur, mais a payé avec retard) ne
sont pas déductibles.
CHAPITRE III. LES CHARGES DEDUCTIBLES

Les autres services extérieurs

Les charges du personnel (Justifications à effectuer)

Les charges de personnel (salaires, appointements, primes, indemnités, avantages


en nature notamment les véhicules* ), ainsi que les charges sociales sont déductibles
dans la mesure où elles correspondent à un travail effectif et dans la mesure où elles
ne sont pas excessives ni exagérées.

En principe, les dépenses à caractère social sont déductibles sociales,


comité d'hygiène, comité d'entreprise).

* Impôt sur le revenu : Quand un salarié doit effectuer de nombreux déplacements,


met généralement un véhicule à sa disposition ; en nature est
donc dans ce cas limité à privé fait le salarié pendant les week
ends et les jours congés.
CHAPITRE III. LES CHARGES DEDUCTIBLES

Les autres services extérieurs

Amortissements excédentaires (Véhicules de tourisme)


(en cas soit déduction soit amortissements pratiqués)

Les véhicules de tourisme pas être déduits pour la fraction de leur prix qui
excède 18 300 TTC OU 9 900 euros pour des véhicules considérés comme
polluants.

Un véhicule de tourisme est destiné au transport de personnes


CHAPITRE III. LES CHARGES DEDUCTIBLES

Les autres services extérieurs

Amortissements excédentaires (Véhicules de tourisme) (en cas : exemple)

% = 12

: 100/5 = 20 %
Ainsi, il y a lieu de pratiquer la limitation à la déductibilité des amortissements portant sur des véhicules de tourisme.

La mise en circulation étant intervenue en 2016, il convient de retenir un plafond de déductibilité de 18


véhicules qui émettent moins de 200 g de CO2 par km.
CHAPITRE III. LES CHARGES DEDUCTIBLES

Les autres services extérieurs

Amortissements excédentaires (Véhicules de tourisme) (en cas

Il en résulte que :

Amortissement comptabilisé (y x 20 % x prorata temporis


Amortissement déductible (18 300 x 20 % x prorata temporis

A réintégrer extra-comptablement (2058-A) = z-


CHAPITRE III. LES CHARGES DEDUCTIBLES

Les charges financières classiques

Le capital doit être entièrement libéré.

Limite de déductibilité : taux effectif moyen pratiqué par les établissements de crédit pour les prêts à taux
variables aux entreprises d'une durée supérieure à 2 ans (TMPV)

COMPRENDRE
CHAPITRE III. LES CHARGES DEDUCTIBLES

Les charges financières classiques

Les jetons de présence

Dans les sociétés anonymes, les administrateurs et les membres du conseil de surveillance perçoivent des jetons de
présence qui constituent leur rémunération.

La fraction déductible des jetons de présence est égale à la moyenne des rémunérations brutes à caractère de
salaires des 10 ou 5 personnes les mieux rémunérées (seuil de 200 salariés) X le nombre d'administrateurs (au
prorata du temps de nomination) X 5 %.

Pour les sociétés employant moins de 5 salariés 457 X le nombre d'administrateurs.

COMPRENDRE
CHAPITRE III. LES CHARGES DEDUCTIBLES

Les charges financières classiques

La quote-part pour frais et charges (RSMF) (N/A)

Le taux de la quote-part pour frais et charges applicable aux groupes fiscalement intégrés a été abaissé à
1%, l'exonération concerne donc 99% du dividende perçu.

Attention : La société-mère doit détenir plus de 95 % de la société-fille.


CHAPITRE IV. LES AMORTISSEMENTS

Les amortissements permettent de constater la perte de la valeur élément imputable à ou


juridique / technique.

En dégageant une charge déductible du résultat imposable, les amortissements permettent à de


dégager certaines sommes excédentaires pour de nouveaux biens. Cela incite donc les entreprises à
renouveler leurs immobilisations.
CHAPITRE IV. LES AMORTISSEMENTS

Section I. Les méthodes

Amortissement linéaire : méthode de droit commun qui consiste à déterminer une


annuité constante que va appliquer pendant la durée .

Le point de départ : mise en service du bien


Annuité constante
Le calcul se fait en jours sur une base de 360 jours

Amortissement dégressif : mode dérogatoire qui consiste à amortir


beaucoup au début et peu à la fin (annuités décroissante). Permet
le remplacement, et de déduire plus rapidement.
CHAPITRE V. LES PROVISIONS
Section I. Les conditions de déduction des provisions

Provision : somme déduite des résultats en prévision perte (dépréciation élément de


perte ou charge qui pas encore effective mais que les évènements en cours
rendent probables (Art 39 1 5° CGI).
La constatation provision en comptabilité permet de la situation patrimoniale réelle de
en avertissant de la probabilité événement futur. La provision donne donc une image plus
conforme à la réalité de la solvabilité de . du principe comptable de
prudence.
point de vue fiscal, la prudence de qui constitue une provision conduit à minorer
de donc ne doit pas être utilisé comme un outil fiscale.

En tout état de cause, permet de traiter et .


CHAPITRE V. LES PROVISIONS
Section I. Les conditions de déduction des provisions

4 conditions de fond

La provision doit être destinée à faire face à une perte ou à une charge déductible : si une charge non déductible
des résultats, la provision correspondante ne le sera pas davantage.
La perte ou charge doit être nettement précisée dans sa nature et son montant, ce qui suppose deux choses :
Une individualisation précise de déprécié ou de la nature de la charge ou de la perte escomptée
Une évaluation avec une approximation suffisante du montant de la perte ou de la charge : il ne faut donc pas avancer
des chiffres purement arbitraires.
La perte ou la charge doit être probable et non simplement éventuelle : incertitude qui affecte le principe de la
charge ou son montant, donc certaine dose de subjectivité.
La perte ou la charge doit trouver son origine dans en cours : le fait générateur de la provision doit exister
à la clôture de . doit donc évoquer un événement précis qui produit avant la clôture de
et qui rend probable la survenance charge ou perte.

2 conditions de forme :
Les provisions doivent être effectivement comptabilisées ;
Les provisions doivent être inscrites sur le tableau des provisions à joindre à la déclaration des résultats de .
CHAPITRE V. LES PROVISIONS
Section II. Les exemples de provisions

A. Les provisions pour dépréciation des immobilisations

Les provisions pour créances douteuses ou litigieuses


Les provisions pour dépréciation des titres de participation
Les provisions sur les stocks
CHAPITRE V. LES PROVISIONS
Section II. Les exemples de provisions
Provisions pour risques et charges

Ces provisions visent à anticiper la survenance probable charge du fait de la réalisation risque. Il en le règlement de charges qui sont
certaines dans leur principe, mais dont le montant pas encore connu.

1/ Les provisions pour frais de personnel : en principe, les frais de personnel constituent des charges normales et annuelles qui viennent en déduction des résultats de
au cours duquel elles ont été engagées. à la clôture de on sait que va exposer des dépenses de personnel, nt
des primes/ compléments de salaire qui peuvent être évaluées de manière approximative. On peut passer une provision pour les dépenses de personnel à condition « que
a pris ferme auprès des salariés » (CE, 18 juin 1971). Si le montant de la prime est fixe, on peut passer directement la charge, donc on ne passe une
provision que quand on ne connaît pas le montant précis de la prime (nt quand primes variables fixées en fonction du CA de .

Pour licenciement : Si la décision de licenciement est prise formellement avant la clôture de (ex, convocation à un entretien préalable), les indemnités peuvent
faire provision déductible sur le plan fiscal. La charge sera déductible seulement à de la procédure de licenciement quand il sera devenu définitif.
Par exception, les provisions destinées à faire face au paiement pour licenciement économique ne sont pas déductibles fiscalement. Elles ne le seront
la date où le licenciement est notifié.
On peut provisionner le montant de que va verser sauf lorsque le montant de est déjà connu. Ce sera pour les L pour motifs éco, car le
montant va être fixé par la loi ou par la convention, donc on passera directement le montant en charge.

Pour indemnités de départ à la retraite : les indemnités seront versées soit


o Grâce à une gestion externe reposant sur : les cotisations sont des charges déductibles des résultats imposables dans les conditions de droit
commun.
o Grâce à une gestion interne reposant sur le provisionnement : les provisions passées ne sont alors pas déductibles.
CHAPITRE V. LES PROVISIONS
Section II. Les exemples de provisions

Provisions pour risques et charges

Pour litige :
- faire face à un litige qui est né à la cloture de cad que a été mis en demeure ou assigné (CE, 7 aout 2008) mais la
provision peut être passée quelque soit la solution éventuelle du litige.
- le litige peut être judiciaire mais aussi arbitrale (CE, 4 décembre 2013)
- Si le litige est tranché à la cloture de : on passe directement une charge. La JP précise que la charge est certaine en cas de
jugement exécutoire.
- Le litige doit nous exposer à payer des dépenses déductibles, si on fait contrôle fiscal, une évaluation des pénalités
réclamée, mais ces pénalités ne sont pas déductibles, donc la provision passée ne sera pas déductible. Seuls les D&I sont déductibles.

Les provisions pour perte : nt pour les marchés de travaux, on a un contrat qui ne nous rapportera pas on peut provisionner cette
perte, ce qui suppose
- que le contrat se déroule sur plusieurs exercices
- au titre exercice, soit déficitaire pour nous, donc que le coût du contrat est plus important que le produit qui nous revient.

Les provisions pour impôts : quand le FG de intervient au cours de mais que ne sera exigible titre
exercice ultérieur, peut constater une provision.
Peut aussi constituer une provision pour un risque probable de rappel qui résulte procédure de rectification. La provision ne
sera déductible que si est lui même déductible (ce qui pas le cas de .
CHAPITRE V. LES PROVISIONS

Pertes latentes de changes

Les modalités applicables sont les mêmes que celles vues pour les gains de change (voir chapitre sur les produits
imposables).

Exemple :

La société A achète le 15/11/N des marchandises pour 1 000 $, le règlement à 30 jours.


Le 15/11/N, le cours du dollar est de 1 = 1,25 $.

Lors du règlement, le 15/12/N, la société annule la dette de son fournisseur (800) mais son règlement de 1000 $ va lui
800 = 33,33.

Cette perte de change définitive va être comptabilisée dans un compte 666. Fiscalement, cette charge est déductible
CHAPITRE V. LES PROVISIONS

Particularités

Provisions pour créances douteuses

- Créance douteuse : recouvrement incertain en raison de la situation du débiteur.

- Créance litigieuse : créance dont le montant même est contesté par le débiteur.
CHAPITRE VI. LA DETERMINATION DU RESULTAT

Le régime fiscal du portefeuille-titres

Les titres de participation : Instruments de pouvoir et de conquête (Volonté de contrôle

Aux termes du 18ème alinéa du 5° du 1 de l'article 39 du CGI, constituent des titres de participations (Article 219-I-a ter
du CGI) :

- les parts ou actions de société revêtant ce caractère sur le plan comptable ;

- les actions acquises en exécution d'une offre publique d'achat ou d'échange lorsque l'entreprise en est l'initiatrice et les
titres ouvrant droit au régime des sociétés mères, si ces actions ou titres sont inscrits en comptabilité au compte de titres
de participation ou à une subdivision spéciale d'un autre compte du bilan correspondant à leur qualification comptable.

Les titres de placement


CHAPITRE VI. LA DETERMINATION DU RESULTAT

La déclaration du résultat imposable

Principe : Baisse progressive de l'impôt sur les sociétés

La loi n° 2019-759 du 24 juillet 2019 portant création d'une taxe sur les services numériques et modification de la trajectoire
de baisse de l'impôt sur les sociétés a modifié le programme de la baisse de l'impôt sur les sociétés.

À titre exceptionnel, en 2019, il est de 33,3 % au -delà de 500 000 pour les entreprises ayant réalisé un chiffre d'affaires
d'au moins 250 millions d'euros.

L'impôt sur les sociétés (IS) est prélevé sur les bénéfices réalisés au cours d'un exercice annuel par les entreprises exploitées en
France. L'entreprise doit faire une déclaration et payer l'IS à dates fixes. Il peut être augmenté de la contribution sociale.
CHAPITRE VI. LA DETERMINATION DU RESULTAT

Le taux de droit commun

Sont obligatoirement assujetties à l'impôt sur les sociétés :

les sociétés anonymes (SA) ;


les sociétés à responsabilité limitée (SARL) ;
les sociétés en commandite par actions (SCA) ;
les sociétés par actions simplifiées (SAS) ;
les sociétés d'exercice libéral (SEL, SELARL).
CHAPITRE VI. LA DETERMINATION DU RESULTAT

Le taux de droit commun

L'IS est une option facultative (mais définitive) pour :

l'entrepreneur individuel en EIRL;


l'entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) ;
les sociétés en nom collectif (SNC) ;
les sociétés en participation ;
les sociétés civiles ayant une activité industrielle ou commerciale ;
les sociétés créées de fait.
CHAPITRE VI. LA DETERMINATION DU RESULTAT

Le taux de droit commun

Pour les exercices ouverts du 1er janvier au 31 décembre 2019, le taux normal de l'IS est

de 28 % jusqu'à 500 000 des bénéfices imposables,


puis de 31 % sur la fraction de bénéfice supérieure à 500 000 .

Ces 2 taux sont ceux qui doivent s'appliquer en principe.

Mais il existe une dérogation pour les entreprises ayant réalisé un chiffre d'affaires d'au moins 250 millions d'euros au cours de ce
mêmes exercices.

Les taux normaux de l'impôt sur les sociétés qui s'appliquent à ces dernières sont
de 28 % jusqu'à 500 000
CHAPITRE VI. LA DETERMINATION DU RESULTAT

Le taux de droit commun

Mais il existe une dérogation pour les entreprises ayant réalisé un chiffre d'affaires d'au moins 250 millions d'euros au cours de ce
mêmes exercices.

Les taux normaux de l'impôt sur les sociétés qui s'appliquent à ces dernières sont
de 28 % jusqu'à 500 000
et 33,33 % au-delà de cette somme.
CHAPITRE VI. LA DETERMINATION DU RESULTAT

Les taux réduits concernent les PME dont :

le CAHT

le capital a été entièrement reversé et est détenu à au moins 75 % par des personnes physiques (ou par une société
appliquant ce critère).

Le taux de 15 % s'applique sur la tranche inférieure à 38 120 de bénéfices pour les entreprises dont :

le capital a été entièrement reversé et est détenu à au moins 75 % par des personnes physiques (ou par une société
appliquant ce critère).

Le taux de 28 % s'applique, pour l'exercice ouvert à partir du 1er janvier 2017, sur la tranche comprise
entre 38120 et 75000

Le taux de 28 % s'applique, pour l'exercice ouvert à compter du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2018, sur la tranche
comprise entre 38120 et 500 000

Au-delà, le bénéfice est imposé au taux normal.


CHAPITRE VI. LA DETERMINATION DU RESULTAT
Les autres contributions

Les sociétés peuvent être redevables d'autres contributions :

la contribution sociale qui représente 3,3 % de dû pour les entreprises réalisant un


chiffre moins 7,63 millions et dont dépasse 763 000 ;

la contribution exceptionnelle de 15 % de l'IS (pour les entreprises dont le chiffre d'affaires


est supérieur à 1 et la contribution additionnelle de 15 % de l'IS (pour les entreprises
dont le chiffre d'affaires est supérieur à 3 qui s'appliquent au titre des exercices clos
entre le 31 décembre 2017 et le 30 décembre 2018.
CHAPITRE VI. LA DETERMINATION DU RESULTAT
Le taux des plus-values immobilières

Le taux réduit de 19 % concerne les plus-values de cessions d'immeubles, de droits réels


immobiliers, de titres de sociétés à prépondérance immobilière ou de droits afférents à un
contrat de crédit-bail immobilier quand ces cessions sont faites au profit de certaines
sociétés.

Ce taux s'applique uniquement quand l'entreprise s'engage à conserver l'immeuble (ou les
titres ou les droits) pendant 5 ans.
CHAPITRE VI. LA DETERMINATION DU RESULTAT

Le versement de quatre acomptes

décembre :

1ER acompte : 15 mars ;


2ème acompte : 15 juin ;
3ème acompte : 15 septembre ;
4ème acompte : 14 décembre ;

Le paiement du solde
CHAPITRE VI. LA DETERMINATION DU RESULTAT

Section III. Le traitement des déficits

Le report en avant des déficits


Le report en arrière des déficits
CHAPITRE VI. LA DETERMINATION DU RESULTAT
Section III. Le traitement des déficits

Le report en avant

- L'imputation du report en avant est plafonnée, c'est-à-dire qu'elle est limitée à 1 million par an, majoré de 50 %
de la fraction du bénéfice supérieure à ce plafond.

- Par exemple, une société réalisant un bénéfice de 3 millions peut imputer un précédent déficit, quel que soit
son montant, dans la limite de 2 millions soit 1 million + (2 millions x 50 %).

COMPRENDRE

Le report en arrière (carry-back) (N/A)


CHAPITRE VI. LA DETERMINATION DU RESULTAT
Section III. Le traitement des déficits

Le report en avant

Le déficit subi pendant un exercice est considéré comme une charge déductible du bénéfice des
exercices suivants sans limitation dans le temps.

À savoir : il n'y a pas d'option à établir pour le report en avant, ce régime est appliqué
automatiquement à un compte de résultat déficitaire lors de la déclaration de résultat.
CHAPITRE VI. LA DETERMINATION DU RESULTAT
Section III. Le traitement des déficits

Le report en avant
Plafonnement

L'imputation du report en avant est plafonnée, c'est-à-dire qu'elle est limitée à 1 million par an,
majoré de 50 % de la fraction du bénéfice supérieure à ce plafond.

Exemple :

Résultat déficitaire en N-1

Résultat excédentaire en N
Part de N-1 à reporter en N : 1 000 000 + 50% x (1 050 000 - 1 000 000 - ) = 1 025 000

Part de N-1 restant à reporter sur les exercices postérieurs à N : 1 500 000 -
CHAPITRE VI. LA DETERMINATION DU RESULTAT
Section III. Le traitement des déficits

Le report en avant

.Entreprise en difficulté

Pour les sociétés en difficulté, la limite est majorée du montant des abandons de créances consentis
dans le cadre d'une procédure de conciliation en application d'un accord homologué ou dans le
cadre d'une procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire.

La majoration du plafond des déficits antérieurs imputables sur le bénéfice, consécutives à des
abandons de créances, s'applique seulement aux sociétés bénéficiant de ces abandons.
Report de l'excédent

Si le bénéfice de l'exercice suivant n'absorbe pas la totalité du déficit (ou si la fraction de déficit n'a
pas pu être déduite du fait de la limitation de la déduction), l'excédent du déficit peut être reporté
dans les mêmes conditions (notamment de limitation) sur les exercices suivants.
CHAPITRE VI. LA DETERMINATION DU RESULTAT
Section III. Le traitement des déficits

Le report en avant

.Entreprise en difficulté

Pour les sociétés en difficulté, la limite est majorée du montant des abandons de créances consentis dans
le cadre d'une procédure de conciliation en application d'un accord homologué ou dans le cadre d'une
procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire.

La majoration du plafond des déficits antérieurs imputables sur le bénéfice, consécutives à des abandons
de créances, s'applique seulement aux sociétés bénéficiant de ces abandons.

Report de l'excédent

Si le bénéfice de l'exercice suivant n'absorbe pas la totalité du déficit (ou si la fraction de déficit n'a pas pu
être déduite du fait de la limitation de la déduction), l'excédent du déficit peut être reporté dans les mêmes
conditions (notamment de limitation) sur les exercices suivants.
CHAPITRE VI. LA DETERMINATION DU RESULTAT
Section III. Le traitement des déficits

Le report en avant

.Entreprise en difficulté

Par exemple, si une entreprise soumise à l'IS est déficitaire à hauteur de 50 000 sur l'exercice
2012, elle peut reporter ce déficit sur les exercices suivants.
Si, en 2013, elle réalise un bénéfice de 10 000 sur lequel elle peut imputer le déficit de 2012, son
résultat imposable est nul et elle ne paie pas d'IS.
Son déficit en instance de report à la clôture de l'exercice 2013 est alors de 40 000 . Si, en 2014,
elle réalise un résultat bénéficiaire de 60 000 son résultat imposable à l'IS est alors de 20 000
(60 000 - 40 000).
L'intégralité du déficit en instance de report à la clôture de l'exercice 2013 est déduit du bénéfice
2014.
CHAPITRE VI. LA DETERMINATION DU RESULTAT
Section III. Le traitement des déficits

Le report en arrière (Carry-Back)

Si le déficit est reporté sur le bénéfice réalisé l'exercice précédent, il s'agit d'un report en arrière, établi sur option par la société.

Limité à un seul exercice

Le report en arrière est autorisé uniquement sur un seul bénéfice, celui de l'exercice précédent, et dans la limite d'1 million .

L'option porte sur tout ou partie du déficit, dans la limite du bénéfice de l'exercice précédent et du plafond.

*Si le déficit n'a pas pu être reporté en arrière, du fait du plafond ou d'une insuffisance de bénéfice sur l'exercice précédent, le déficit
demeure reportable sur les exercices ultérieurs (report en avant).
CHAPITRE VI. LA DETERMINATION DU RESULTAT
Le report en arrière (Carry-Back)

Exemple :

Résultat déficitaire en N = 100 000

Résultat excédentaire en N-1 = 25 000


Imputation du déficit de N sur N-1 = 25 000
Montant restant reportable (en avant) = 75 000

Option à établir

Pour opter pour le report en arrière d'un déficit, l'entreprise doit mentionner sa demande d'application du report en arrière dans la
déclaration de résultats à la ligne « Déficit de l'exercice reporté en arrière » (tableau n°2058 A concernant le régime réel
d'imposition et n°2033 B pour le régime simplifié).

Sans cette mention, le déficit de l'exercice est reporté en avant sur les exercices suivants.

De plus, une déclaration spéciale n°2039-SD doit être déposée avec le relevé du solde de l'IS à la date de liquidation de l'IS de
l'exercice au titre duquel l'option est exercée (ou avec la déclaration de résultat si l'option intervient après le dépôt du relevé de
SOUS-TITRE II:

LES GROUPES DE SOCIETES


Bien que les groupes de sociétés n'aient pas de personnalité juridique, leur existence est néanmoins reconnue par diverses dispositions, en
matière fiscale notamment.

Indépendamment de certaines constructions jurisprudentielles ou administratives (subventions et abandons de créances ; quartiers généraux
de sociétés régimes légaux que nous examinons successivement ci-après :

- le régime d'intégration fiscale ;


- le régime des sociétés mères et filiales.

Les régimes de groupes dont il est question ici sont de nature exclusivement fiscale. Un système de consolidation est applicable par ailleurs
en matière comptable.
: le régime des sociétés mères (Déjà appréhendé)

Les sociétés et autres organismes soumis à l'IS au taux normal qui détiennent des participations représentant au moins 5
% du capital de la société émettrice peuvent déduire de leur bénéfice les produits nets de ces participations.

L'institution de la contribution sociale (et de la contribution exceptionnelle pour les entreprises dont le chiffre d'affaires
excède 250 supprimée pour les exercices clos depuis le 31 décembre 2016) et la suppression, depuis le 1er janvier
2005, de l'avoir fiscal ont donné un intérêt tout particulier au régime des sociétés mères, malgré l'existence de la
réintégration de la quote part de frais et charges (voir no1495), comme le montre l'exemple suivant.
: le régime des sociétés mères (Déjà appréhendé)

Les sociétés et autres organismes soumis à l'IS au taux normal qui détiennent des participations représentant au moins 5
% du capital de la société émettrice peuvent déduire de leur bénéfice les produits nets de ces participations.

L'institution de la contribution sociale (et de la contribution exceptionnelle pour les entreprises dont le chiffre d'affaires
excède 250 supprimée pour les exercices clos depuis le 31 décembre 2016) et la suppression, depuis le 1er janvier
2005, de l'avoir fiscal ont donné un intérêt tout particulier au régime des sociétés mères, malgré l'existence de la
réintégration de la quote part de frais et charges (voir no1495), comme le montre l'exemple suivant.
: le régime des sociétés mères (Déjà appréhendé)

Le régime des sociétés mères est également avantageux dans les cas suivants :

lorsque la société participante est déficitaire ;

ou si le crédit d'impôt (retenue à la source) attaché aux dividendes est insuffisant pour effacer l'IS dû sur ces mêmes
dividendes.
: le régime des sociétés mères (Déjà appréhendé)

Pour qu'une société ou un organisme puisse bénéficier du régime fiscal des sociétés mères, les conditions suivantes
doivent être réunies :

une option doit être exercée ;

la société ou l'organisme doit être soumis à l'IS au taux normal ;

les titres de participation doivent être nominatifs ou déposés dans un établissement agréé ;

les titres doivent être détenus en pleine propriété ;

la participation doit représenter au moins 5 % du capital de la filiale ;

les titres de participation doivent être conservés au moins 2 ans.


Le régime d'intégration se caractérise essentiellement par deux mécanismes favorables au fonctionnement des groupes. Ils consistent :

- à soumettre à l'impôt sur les sociétés un résultat global, obtenu en faisant la somme algébrique des résultats des sociétés du groupe ;

- à neutraliser certaines opérations internes au groupe.

Le premier est important au regard de l'imputation des déficits.

Dès lors que l'on peut faire masse des résultats, les résultats positifs et négatifs des différentes sociétés du groupe peuvent être
immédiatement compensés. L'intégration permet ainsi d'éviter que certains résultats ne soient imposés alors qu'il existe par ailleurs des
déficits qui, dans le meilleur des cas, ne pourraient être imputés qu'ultérieurement.

Le second aspect concerne les conséquences des relations intragroupe.


Le second aspect concerne les conséquences des relations intragroupe.

Pour le calcul des résultats, certaines de ces opérations font l'objet d'ajustements destinés à en neutraliser les effets.

Les ajustements consistent à corriger le résultat d'ensemble du groupe en réintégrant, pour les opérations considérées, les montants déduits
au niveau des sociétés et en déduisant les montants inclus dans leurs résultats. On notera en outre que les opérations internes de fusion,
d'apport partiel d'actif ou de cession peuvent se succéder en franchise d'impôt.

Lorsque certaines sociétés du groupe sont déficitaires ou faiblement bénéficiaires, l'application du régime de groupe diminue ou
supprime le risque de déperdition des crédits d'impôt afférents aux revenus de valeurs mobilières étrangères et optimise l'utilisation de crédits
d'impôt accordés à raison d'opérations particulières (crédit d'impôt recherche, par exemple).
Le second aspect concerne les conséquences des relations intragroupe.

En contrepartie, le régime d'intégration n'est pas sans inconvénients.

Son champ d'application est assez restreint, en raison du taux de participation (95 % au moins) exigé de la société mère (ou de
l'entité mère européenne dans le cas d'une intégration horizontale) dans le capital des filiales. Des modalités plutôt complexes et l'obligation
d'un suivi précis des opérations intragroupe peuvent alourdir la gestion. En outre, certains ajustements du résultat sont temporaires et
susceptibles d'être remis en question si les sociétés concernées sortent du groupe. Soulignons enfin que le régime de groupe peut être à
l'origine de certains surcoûts, par exemple au regard de la contribution sociale sur les bénéfices.

Ces inconvénients doivent être pris en considération lorsqu'il s'agit d'apprécier l'intérêt de recourir à d'autres procédés de nature à faciliter eux
aussi le fonctionnement des groupes.

Pour obtenir, par exemple, l'imputation des déficits de filiales sur les résultats de la société mère, n'est-il pas plus simple de donner à
ces filiales la forme de sociétés de personnes ?

De même, le régime fiscal des sociétés mères et filiales ne permet-il pas d'aboutir à un résultat similaire à celui de l'intégration en matière de
distributions ?
Un examen au cas par cas est en fait nécessaire pour pouvoir se prononcer.

Mais on remarquera que ces autres procédés, outre qu'ils ne sont pas toujours eux-mêmes sans inconvénients, ne répondent que de façon
sectorielle, et donc limitée, aux besoins des groupes de sociétés, tandis que le régime d'intégration fiscale présente l'avantage d'un système
global.
Champ d'application

SOCIÉTÉS CONCERNÉES

Le régime d'intégration est applicable aux sociétés (sociétés mères et filiales) soumises en France, de plein droit ou sur option, à l'impôt sur
les sociétés au taux de droit commun sur la totalité des résultats de leurs exploitations françaises.

Sont exclues du régime les sociétés dont tout ou partie du bénéfice échappe à l'impôt en vertu d'une disposition particulière :

par exemple, les sociétés de capital-risque, les jeunes entreprises innovantes, les coopératives agricoles.

Cette exclusion ne concerne pas les sociétés implantées en zones franches urbaines, en zones franches outre-mer, dans un bassin d'emploi
à redynamiser ou dans une zone de restructuration de la défense.
NIVEAUX DE PARTICIPATIONS

CGI art. 223 A, I al. 1 et 3 à 6

Selon qu'il s'agit du capital de la mère ou des filiales, les conditions exigées sont exactement inverses.

Le capital de la société mère tête de groupe ne doit pas être détenu, directement ou indirectement, à 95 % au moins, par une autre
personne morale soumise à l'impôt sur les sociétés dans les conditions de droit commun ou selon les modalités prévues à l'article 214 du
CGI.

Toutefois, le capital de la mère peut être détenu indirectement à 95 % au moins par une autre personne morale soumise à l'IS dans
les conditions susvisées, lorsque ce seuil est atteint du fait de l'interposition d'une ou plusieurs sociétés non soumises à cet impôt dans ces
mêmes conditions (société étrangère, par exemple) ou du fait de l'interposition d'une ou plusieurs personnes morales qui y sont soumises
mais dont le capital n'est pas détenu, directement ou indirectement, à 95 % au moins par cette autre personne morale.

Le capital des filiales doit être détenu à 95 % au moins, directement ou indirectement, par la société mère de manière continue pendant
toute la durée de l'exercice. Une filiale pour laquelle le seuil est franchi en cours d'exercice ne peut être incorporée au groupe qu'à partir de
l'exercice suivant.
NIVEAUX DE PARTICIPATIONS

CGI art. 223 A, I al. 1 et 3 à 6

Le taux de détention de 95 % de la société (mère ou filiale) est, dans la limite de 10 % du capital, calculé abstraction faite des titres
nouvellement émis dans le cadre d'options de souscription ou d'achat d'actions consenties aux salariés, dans le cadre d'une attribution
gratuite d'actions ou d'une augmentation de capital réservée aux adhérents d'un plan d'épargne entreprise.

Ne sont pas non plus retenus les titres attribués dans les mêmes conditions, après rachat, aux salariés non mandataires. Cette règle de calcul
ne s'applique plus à compter de l'exercice au cours duquel le salarié cède ses titres ou cesse ses fonctions dans la société.
DETENTION INDIRECTE

Les droits détenus indirectement par la société mère sont ceux qui sont détenus par l'intermédiaire d'une ou plusieurs sociétés membres du
groupe. Le pourcentage est apprécié en multipliant entre eux les taux de détention successifs dans la chaîne des participations.

La détention à 95 % au moins est assimilée à une détention à 100 %, sauf lorsqu'il s'agit d'apprécier le niveau de détention indirecte de la
société mère (CGI ann. III art. 46 quater-0 ZF).

La société mère peut donc dans certains cas choisir entre le statut de tête de groupe ou celui de filiale.

Lorsqu'une filiale est détenue par deux ou plusieurs sociétés intermédiaires, ces participations s'additionnent.

Au regard du capital de la société tête de groupe, les droits détenus par l'intermédiaire d'une filiale étrangère sont considérés comme une
détention indirecte.
NIVEAUX DE PARTICIPATIONS

a. M détient 95 % de F1. F1 détient 95 % de F2. F2 peut faire partie du groupe, sauf si F1 n'en fait pas partie.

b. M détient 95 % de F1, qui détient 50 % de F3. M détient également 95 % de F2, qui détient 45 % de F3. F3 peut faire partie du groupe, si
F1 et F2 en font partie, M étant censée détenir indirectement dans F3 : (100 × 50 %) + (100 × 45 %) = 95 %.

c. M détient 95 % de F1, qui détient 50 % de F3. M détient également 44 % de F3 et 90 % de F2, qui détient 6 % de F3. F2 n'est pas
intégrable (participation inférieure à 95 %). Par voie de conséquence, la participation de F2 dans F3 ne peut être prise en compte et F3 n'est
pas non plus intégrable (participation directe et indirecte de M égale à : [(100 × 50 %) + 44 % ] = 94 %.

d. H détient 95 % de A, qui détient 94 % de M. H détient également 95 % de B, qui détient 1 % de M. M ne peut se constituer tête de groupe
car son capital est considéré comme détenu par H à hauteur de (95 % × 94 %) + (95 % × 1 %), soit 90,25 %.

e. M détient 90 % de F qui détient 100 % de G. M détient par ailleurs 80 % de B qui détient 10 % de F. F peut se constituer tête de groupe
avec sa filiale G car sa détention à 95 % au moins par M [90 % + (80 % × 10 %)] est réalisée par l'intermédiaire de B dont le capital est détenu
à moins de 95 % par M.
2. Formation du groupe intégré

L'intégration fiscale est facultative.

Les groupes qui souhaitent se placer sous ce régime doivent donc formuler une option en ce sens.

La société mère, lors de cette option, délimite le périmètre d'intégration, qui ne peut toutefois englober que des sociétés à l'égard desquelles
la condition de taux de participation est remplie et qui arrêtent leur exercice comptable à la même date.
OPTION POUR L'INTÉGRATION

CGI art. 223 A

Le groupe naît de l'exercice d'une option par la société mère et se maintient de cinq ans en cinq ans par le renouvellement tacite de cette
option. L'intégrante peut toutefois mettre fin à l'existence du groupe au cours de la période quinquennale en évinçant toutes
ses filiales (application du principe suivant lequel le périmètre du groupe est révisable annuellement).

L'option pour l'intégration horizontale est exercée pour la même période par une société détenue à 95 % au moins par l'entité mère non
résidente, directement ou par l'intermédiaire d'une société étrangère.

Le délai d'exercice de l'option expire à la date de dépôt de la déclaration de résultat de l'exercice précédant celui au titre duquel elle est
exercée. Elle est accompagnée de la liste des sociétés qui seront membres du groupe ainsi que de leur accord formel (CGI ann. III art. 46
quater-0 ZD et ZE).
PÉRIMÈTRE D'INTÉGRATION

La société mère peut délimiter librement le périmètre d'intégration du groupe et n'y inclure que certaines de ses filiales. De même, ces
dernières peuvent s'opposer à leur intégration dans le groupe ou décider d'en sortir à l'échéance du renouvellement de l'option. Le contenu et
la délimitation du périmètre d'intégration sont fixés par exercice et peuvent, en conséquence, varier au cours de la période de validité de
l'option.

Mais bien entendu le groupe ne peut inclure que des personnes morales entrant dans le champ d'application du régime.

Les exercices comptables de la société mère et des filiales doivent coïncider. Ces exercices ont en principe une durée de douze mois. Cette
condition s'impose dès le premier jour d'application du régime.

Les ajustements éventuellement nécessaires doivent donc intervenir avant.

Les groupes sont cependant autorisés à tout moment à écourter ou allonger la durée d'un exercice afin de décaler la date de clôture. Cette
modification ne peut intervenir qu'une seule fois au titre d'une période couverte par une même option. Elle doit être notifiée à l'administration
dans le délai de dépôt de la déclaration de résultat de l'exercice précédant celui dont la date de clôture est modifiée. Autre possibilité de
modification de l'exercice comptable en cas d'absorption, de scission, de scission partielle ou d'acquisition à 95 % de la société mère.
Détermination du résultat d'ensemble

CGI art. 223 B s.

Le résultat d'ensemble du groupe intégré est déterminé par la société mère. Il est constitué par la somme algébrique :

- des résultats des sociétés du groupe, ainsi que des plus-values et moins-values nettes à long terme de ces sociétés ;

- et des rectifications, positives ou négatives, qui doivent leur être apportées.


Section III. Les opérations intragroupes

Les transactions intragroupes : intégration au prix de transfert


Les aides intragroupes
Section III. Les opérations intragroupes

Les transactions intragroupes : intégration au prix de transfert

Selon la définition de de Coopération et de Développement Economiques (OCDE), les prix de


transfert sont prix auxquels une entreprise transfère des biens corporels, des actifs incorporels, ou rend des
services à des entreprises .

Ils se définissent plus simplement comme étant les prix des transactions entre sociétés même groupe et
résidentes différents : ils supposent des transactions intragroupes et le passage frontière.

Il finalement opération -export au sein même groupe, ce qui exclut toute transaction à
avec des sociétés indépendantes ainsi que toute transaction intragroupe sans passage de frontière.
Section III. Les opérations intragroupes

Les transactions intragroupes : intégration au prix de transfert

Les entreprises sont concernées non seulement pour les ventes de biens et de marchandises, mais également pour
toutes les prestations de services intragroupes : partage de certains frais communs entre plusieurs entreprises du
groupe (frais générale ou de siège), mise à disposition de personnes ou de biens, redevances de
concession de brevets ou de marques, relations financières, services rendus par une entreprise du groupe aux
autres entreprises

Les prestations de services non rémunérées et les mises à disposition gratuites de personnel ou
incorporels entre entreprises associées sont également concernées auraient dû être
rémunérées, conformément au principe de pleine concurrence.
Section III. Les opérations intragroupes

Les transactions intragroupes : intégration au prix de transfert

Exemple 1 : au sein groupe, une filiale A établie en France vend des ordinateurs à une autre filiale B établie en
Grande-Bretagne, le prix de vente des ordinateurs est un prix de transfert.

Exemple 2 : une société mère française A facture des frais de siège à ses filiales B et C, situées à le
service facturé relève des prix de transfert.

Exemple 3 : une entreprise A fabrique en France des biens vend à une filiale étrangère B qui les
commercialise, le prix de vente est un prix de transfert.

Exemple 4 : une transaction transfrontalière entre des entreprises non associées ne constitue pas un prix de
transfert.
Section III. Les opérations intragroupes

Les transactions intragroupes : intégration au prix de transfert

La notion de groupe :

La notion de groupe suppose de liens de dépendance entre les différentes entreprises qui le composent.
Deux entreprises sont dépendantes et donc appartiennent à un même groupe si participe
directement ou indirectement à la direction, au contrôle ou au capital de ou si les deux entreprises sont
détenues ou sont sous même entreprise ou même groupe.

Le lien de dépendance peut être juridique (de droit) ou de fait.


Section III. Les opérations intragroupes

Les transactions intragroupes : intégration au prix de transfert

La notion de groupe :

La dépendance juridique (ou de droit)

Une entreprise française est placée sous la dépendance entreprise étrangère lorsque cette dernière possède
directement ou indirectement une part prépondérante dans son capital ou la majorité absolue des droits de vote
dans les assemblées ou .

En pratique, la détention de la majorité du capital (plus de 50 %) suffit à caractériser la dépendance.


Section III. Les opérations intragroupes

Les transactions intragroupes : intégration au prix de transfert

La notion de groupe :

La dépendance de fait :

Il y a dépendance de fait si étrangère exerce dans française directement ou indirectement un


véritable pouvoir de décision (ou inversement).
Section III. Les opérations intragroupes

Les transactions intragroupes : intégration au prix de transfert

La notion de groupe :

La dépendance de fait :

Elle existe, par exemple, dans les cas suivants :


une entreprise française qui est liée par un contrat avec une entreprise étrangère qui lui impose le prix de produits
vendus ;
deux entreprises française et étrangère qui ont le même nom et qui utilisent le concours des mêmes
représentants et se partagent les commandes recueillies par ces représentants ;
une entreprise qui fabrique en France des biens sous une marque détenue par un résident étranger sans contrat
de licence alors que étrangère achète la totalité de la production de française et intervient
dans la gestion et dans la commercialisation en France des produits vendus à des clients indépendants.
Section III. Les opérations intragroupes

Les transactions intragroupes : intégration au prix de transfert

La notion de groupe :

La dépendance de fait :

La dépendance de fait se caractérise donc par la capacité entreprise à imposer des conditions économiques
à une autre entreprise.
Section III. Les opérations intragroupes

Les transactions intragroupes : intégration au prix de transfert

La notion de groupe :

Le cas des entreprises établies dans un pays où elles bénéficient régime fiscal privilégié

La dépendance est présumée établie lorsque la transaction concerne une entreprise française et une entreprise
étrangère qui est domiciliée dans un pays où elle bénéficie régime fiscal privilégié.
Section III. Les opérations intragroupes

Les transactions intragroupes : intégration au prix de transfert

le lien entre les prix de transfert et la fiscalité

En fixant leurs prix de transfert, les groupes opèrent des choix qui affectent de façon immédiate et directe
fiscale des États concernés par les transactions.

Par conséquent, les États vérifient que les entreprises implantées sur leur territoire et qui commercent avec
entreprises liées et implantées à sont correctement rémunérées pour les opérations réalisées et déclarent
la juste part du résultat devant leur revenir eu égard aux activités déployées.
Section III. Les opérations intragroupes

Les transactions intragroupes : intégration au prix de transfert

le prix de pleine concurrence

Afin de pouvoir que les bases de chaque pays sont les plus justes possibles, les
conflits entre les différentes administrations fiscales et les distorsions de concurrence entre les entreprises, les pays
membres de ont adopté le principe du de pleine pour les opérations intragroupes.

Il signifie que le prix pratiqué entre des entreprises dépendantes doit être le même que celui qui aurait été pratiqué
sur le marché entre deux entreprises indépendantes.

57 du code général des impôts reprend ce même principe en exigeant que, aux fins de les
conditions convenues par des parties ayant un lien de dépendance dans le cadre de leurs relations financières ou
commerciales soient celles auxquelles on pourrait si les parties aucun lien de dépendance.

Dès lors, afin tout risque fiscal, doit que ses prix de transfert ne pas de ce
prix de pleine concurrence
Section III. Les opérations intragroupes

Les transactions intragroupes : intégration au prix de transfert

(ART 57 CGI)

pour contester certains prix de transfert, c'est-à-dire des prix et conditions pratiqués par des
entreprises appartenant à un groupe et situées dans des Etats différents qui des services, des
marchandises ou des actifs.

Entreprises visées : il faut un lien de dépendance de droit ou de fait, et à apporteur la preuve.

Entreprises sous la dépendance ou qui contrôlent des entreprises hors de France ;


Entreprises qui sont sous la dépendance entreprise/groupe possédant le contrôle hors de France.
Exception : si le transfert avec des entreprises situées dans un pays avec un régime fiscal privilégié, pas
besoin de lien de dépendance : c'est-à-dire un pays dans lequel sur les bénéfices ou revenu est inférieur de
plus de la moitié à celui que aurait subi dans les conditions de droit commun en France, selon ART 238
A CGI.
Section III. Les opérations intragroupes

Les transactions intragroupes : intégration au prix de transfert

(ART 57 CGI)

Exception : si le transfert avec des entreprises situées dans un pays avec un régime fiscal privilégié, pas
besoin de lien de dépendance : c'est-à-dire un pays dans lequel sur les bénéfices ou revenu est inférieur de plus
de la moitié à celui que aurait subi dans les conditions de droit commun en France, selon ART 238 A CGI.

Opérations sanctionnées : opérations constitutives transfert indirect de bénéfices au profit des entreprises
établies à et ne relevant pas de la gestion normale de (majoration du prix minoration
du prix de vente, ou tout autre moyen comme un abandon de créance, intérêts à taux réduit ).
Section III. Les opérations intragroupes

Les transactions intragroupes : intégration au prix de transfert

(ART 57 CGI)

Conséquences :

rapporte aux résultats de française les bénéfices indirectement transférés (elle doit
prouver accordé !).

Si la preuve est apportée, peut échapper au redressement en prouvant que les avantages en cause
répondent à des nécessités commerciales réelles (ex : accorder un prêt sans intérêts à sa filiale étrangère en vue
de développer ses propres exportations ).
Section III. Les opérations intragroupes

Les transactions intragroupes : intégration au prix de transfert

(ART 57 CGI)

TA MONTREUIL 31 OCTOBRE 2012 : en cas de cession de titres non cotés par une société française à une société
étrangère avec laquelle elle entretien des liens de dépendance, il y a un avantage si prouve un écart
significatif entre le prix de cession et la valeur vénale des titres (en 17,5% pas un écart significatif).

CAA PARIS 31 DÉCEMBRE 2012 STÉ DE PARTICIPATIONS ET D ÉTUDES DES BOISSONS SANS ALCOOL : la conversion au sein
trouve international, acheteur-revendeur en commissionnaire pas, au sens de 57, conduit à un transfert
de clientèle au profit du commettant établi à .

CAA VERSAILLES 5 FÉVRIER 2013 STÉ NESTLÉ FINANCE INTERNATIONAL LTD : doit prouver et le
montant des avantages. Si elle pas établi la comparaison entre le prix de la transaction litigieuse et le prix
pratiqué pour une telle transaction entre des entreprises similaires exploitées normalement, pas de contestation.
Section III. Les opérations intragroupes

Les aides intragroupes

Abandon de créances = (qualifié comme un produit étranger à de


acte par lequel le titulaire de la créance renoncer à demander le paiement de
tout ou partie de sa créance au débiteur. donc remise de dettes.
Section III. Les opérations intragroupes

Les aides intragroupes

Abandon de créance à caractère commerciale : trouve sa cause dans de relations commerciales


entre le créancier et son débiteur (ex fournisseur qui va abandonner une partie de ses créances pour préserver un
débouché ou un client qui viendrait en aide à son fournisseur pour préserver une source . La
créance abandonnée présente elle même un caractère commercial.

BUT : maintenir ou développer les relations commerciales.


Section III. Les opérations intragroupes

Les aides intragroupes

Abandon à caractère financier : ne se conçoit des groupes de sociétés.

3 critères cumulatifs :

Existence lien capitalistique entre les parties

La créance abandonnée doit présenter un caractère financier

Volonté du créancier de préserver la valeur de son investissement financier : cad préserver la valeur de ses titres (la
protection du renom est un motif financier)
Section III. Les opérations intragroupes

Les aides intragroupes

y a des relations commerciales ET financières, le juge doit rechercher la motivation du créancier,


la finalité poursuivie (CE 27 OCTOBRE 2010 CAISSE D PARGNE DE LORRAINE) : consenti
par une banque à sa filiale a un caractère financier dès lors pas le niveau
existant entre les deux sociétés, et permet à la filiale de maintenir son activité et de respecter la
réglementation bancaire).
Section III. Les opérations intragroupes

Les aides intragroupes

Le régime applicable

Les abandons de créances sont très utilisés en pratique, car permettent notamment à la SM de bénéficier avantage
fiscal. de créance est en principe une charge déductible, donc un moyen de faire remonter les déficits de
la filiale dans les bénéfices de la SM. La déductibilité a donc été très restreinte.
Section III. Les opérations intragroupes

Les aides intragroupes

Le régime applicable

Les abandons à caractère commercial

Charge déductible pour celui qui le consent

Produit imposable pour celui qui le reçoit (disparition créance donc augmentation de net et
du résultat imposable) mais très souvent ce produit va être compensé par le déficit.

(!) Doit être dans de la société mère, cad dans une gestion commerciale normale.
Section III. Les opérations intragroupes

Les aides intragroupes

Le régime applicable

Les abandons à caractère financier (art 39 13 CGI)

PPE : charge non déductible pour celui qui le consent (conséquences : pour le calcul de la PV de cession des titres de

pour celui qui le

.
Section III. Les opérations intragroupes

Les aides intragroupes

Le régime applicable

Exception pour celui qui le consent accord homologué dans une


procédure judiciaire ou de conciliation etc. pas de contrepartie à
.

impuissant à restaurer la situation nette de la filiale, les titres possédés par le créancier ne valent

Si la situation nette redevient positive,


associés
Section III. Les opérations intragroupes

Les aides intragroupes

Le régime applicable

Exception pour le bénéficiaire :

Principe : taxée comme un produit imposable (taux de droit commun).

Exception ART 216 A CGI les abandons de créance à caractère financier consentis par des sociétés mères (ART
145 CGI) ne sont pas imposables à deux conditions cumulatives (assimilation à une augmentation de capital !) :

Abandon non déductible pour la société qui le consent.


Le bénéficiaire à augmenter son capital en numéraire au profit du créancier pour une somme au
moins égale au montant de dans un délai de 2 ans à compter de au cours duquel
a été consenti.
Section III. Les opérations intragroupes

Les aides intragroupes

Cas particulier des abandons de créance dans un contexte international :

CE TELECOISE 16 mai 2003 le CE accepte la théorie des abandons de créance à caractère commercial au profit de
succursales étrangères à condition que le principe de territorialité soit respecté. Deux conditions :

Déduction uniquement existe entre le siège et sa succursale des relations commerciales ;


La cause du soutien apporté à la succursale doit avoir pour origine française, c'est-à-dire le
soucis de maintenir/développer une activité en France (pas de violation du principe de territorialité si
commercial est consenti pour valoriser française).

Si est à caractère financier, la société qui la consent ne peut pas la déduire.


T
SUR LES SOCIETES
TITRE III:

LA TAXE A LA VALEUR AJOUTEE


La TVA, abréviation usuelle de la taxe sur
la valeur ajoutée, est née en France en
1954 en même temps que le roll
aux Etats-Unis.

Les historiens du rock front remonter sa


naissance à la nuit du 5 au 6 juillet 1954
au cours de laquelle Elvis Presley a gravé
à Memphis All Right (Mama).
Le mécanisme de la TVA est simple.

La TVA est perçue à chaque étape du processus de production et de


distribution des biens et des services, mais sous déduction de la taxe acquittée à
des étapes précédentes, autrement dit, le fournisseur ou le
prestataire facture la TVA à son client (TVA collectée), déduit le montant de la
TVA payée à ses propres fournisseurs et prestataires (TVA déductible) et verse la
différence à .

Chacun des agents économiques opère de même. Finalement, le poids de la


TVA est supporté par le consommateur final qui lui, ne peut pas récupérer la
TVA.

Il y a donc détataxtion des consommateurs intermédiaires et taxation des


taxation des consommations finales. A ce titre, la TVA est un impôt indirect : elle
est perçue auprès de collecteurs (les entreprises) qui assument un rôle
intermédiaire entre et le redevable (le consommateur final).
La TVA présente trois avantages :

- Elle est neutre : son montant est le même quelle que soit la longueur du
circuit économique ;

- Elle est difficile à frauder : la taxe ne peut être déduite par un


opérateur que possède une facture en bonne et due forme ;

- Elle est indolore pour les contribuables : il est moins traumatisant pour un
contribuable de payer la TVA lors de chaque dépense plutôt que de
déclarer ses revenus et de voir le montant de ses impôts
annuels.
LA TVA EN FRANCE ET DANS LES PAYS
EN DROIT INTERNE
Principes de la TVA
Le principe central de la TVA est d'éviter les impositions cumulatives dites « en cascade ».

En effet, taxer la dépense à chaque stade de la commercialisation d'un bien ou d'un service, sur la base de la
valeur dépensée, revient à intégrer dans l'assiette de l'impôt la valeur de taxes déjà récoltées au stade
précédent.

Dans le calcul de la TVA, l'assiette de l'impôt à chaque stade de la dépense est la seule valeur ajoutée à
ce stade.

Concrètement, la personne physique ou morale assujettie à la TVA (appelée redevable) va :

collecter la TVA en majorant ses prix hors-taxe du taux légal de la taxe sur la valeur ajoutée ;
reverser à l'État la différence entre le total de la TVA collectée sur ses opérations réalisées et le total de la
TVA déductible sur ses charges.
Ainsi, on ne taxe que la « valeur ajoutée » (définie comme la différence entre le produit des ventes et/ou des
prestations de service et le coût des consommations intermédiaires facturées).
Les assujettis notamment les entreprises tiennent généralement leur comptabilité « hors taxe » et
enregistrent pour ce faire des écritures valorisées « hors-taxe » (en abrégé HT, soit l'abréviation conventionnelle
en France pour « hors taxe », l'abréviation « TTC » signifiant au contraire « toutes taxes comprises »).
Ainsi les assujettis à la TVA jouent en fait auprès de leurs clients le rôle de collecteur d'impôt pour le compte de
l'État, sans que cette charge ne les touche personnellement. Ce mécanisme garantit la « neutralité
économique » de la TVA2.
Principes de la TVA
Ainsi, on ne taxe que la « valeur ajoutée » (définie comme la différence entre le produit des
ventes et/ou des prestations de service et le coût des consommations intermédiaires
facturées).

Les assujettis notamment les entreprises tiennent généralement leur comptabilité « hors
taxe » et enregistrent pour ce faire des écritures valorisées « hors-taxe » (en abrégé HT, soit
l'abréviation conventionnelle en France pour « hors taxe », l'abréviation « TTC » signifiant au
contraire « toutes taxes comprises »).

Ainsi les assujettis à la TVA jouent en fait auprès de leurs clients le rôle de collecteur d'impôt
pour le compte de l'État, sans que cette charge ne les touche personnellement. Ce
mécanisme garantit la « neutralité économique » de la TVA.
Principes de la TVA
Ainsi, on ne taxe que la « valeur ajoutée » (définie comme la différence entre le produit des
ventes et/ou des prestations de service et le coût des consommations intermédiaires
facturées).

Les assujettis notamment les entreprises tiennent généralement leur comptabilité


« hors taxe » et enregistrent pour ce faire des écritures valorisées « hors-taxe » (en abrégé
HT, soit l'abréviation conventionnelle en France pour « hors taxe », l'abréviation « TTC »
signifiant au contraire « toutes taxes comprises »).

Ainsi les assujettis à la TVA jouent en fait auprès de leurs clients le rôle de collecteur d'impôt
pour le compte de l'État, sans que cette charge ne les touche personnellement. Ce
mécanisme garantit la « neutralité économique » de la TVA.
Personne assujettie à la TVA:

Toute personne réalisant de manière indépendante à titre onéreux et habituel, des


livraisons de biens ou de services dans le cadre activité économique est
assujettie à la TVA (commerçants, artisans, industriels, les agriculteurs, les professions
libérales: experts comptables, notaires, avocats, huissiers, architectes, à
des médecins et auxiliaires médicaux)

Être assujetti signifie concrètement doit collecter la tva sur ses ventes et la
reverser à et retour on gagne le droit de déduire la TVA sur ses
achats(donc se la faire rembourser).

Cela valable que si réalise des opérations imposables à la TVA sinon, on


est qualifié de personne assujettie non redevable.
Imposables :

Par nature (art 256 du CGI) :

Opérations effectuées à titre onéreux, par un assujetti, dans le cadre activité


économique: activité commerciale, industrielle, agricole, libérale.

Par détermination de la loi (art 257 du CGI) :

acquisitions intra-communautaires (provenant de pays de


importations (provenant de pays hors UE),
achats neufs ou en cours
services publics en concurrence avec des activités privées.
Exonérées :

Par la loi (exonération sans option)

opérations réalisées dans le cadre activité ne présentant pas un caractère économique:

médecine, paramédical et transport des malades, frais exonéré pour les


vétérinaires car animaux).
enseignement scolaire, supérieur, professionnel, artistique, sportif
activités des associations à but non lucratif

opérations exonérées par la loi: intérêts, prêts, escomptes, agios,


location de biens immobiliers destinés à des particuliers, locations de terrains et terrains
à usage agricole
opérations soumises à une taxation spécifique : assurance, bourse, PMU, loto, ventes
anciens, ventes de fonds de commerce
Subventions reçues par les entreprises
livraisons intracommunautaires
exportations
de la TVA
Non imposables :

les produits financiers:

gestion des dividendes par une société holding, activité financière SA :


activités des particuliers
services publics administratifs (en règle générale)
EXIGIBILITÉ/DÉDUCTIBILITÉ DE LA TVA
EXIGIBILITÉ DE LA TVA
Les opérations de donnent en principe naissance soit à de la TVA
EXIGIBLE doit à soit à de la TVA DÉDUCTIBLE (que va nous
rembourser).

Date :

date à laquelle fiscale a le droit de réclamer le paiement de la TVA


exigible. La TVA exigible doit alors être reportée sur la déclaration de TVA.

Date de déductibilité:

date à laquelle le client peut faire apparaître la TVA déductible sur sa déclaration
de TVA.

Fait générateur :

Evènement qui donne naissance à la créance de TVA de fiscale.


DÉDUCTIBILITÉ DE LA TVA
CONDITIONS DE FOND :

Le bien ou service acheté doit servir à la réalisation opération imposable à la TVA.

Exceptions :

(La TVA reste déductible si le bien ou service est destiné aux exportations, aux livraisons
intracommunautaires, aux ventes en suspension de taxe)

Le bien ou service acheté doit être nécessaire à et être engagé dans


de .

Si le bien est utilisé à la fois à des fins personnelles et à des fins professionnelles, la TVA
déductible prorata de professionnelle

Le bien ou service acheté ne doit pas faire exclusion du droit à déduction


posée par le CGI
DÉDUCTIBILITÉ DE LA TVA
CONDITIONS DE FORME :

La TVA à récupérer doit figurer sur un document justificatif :

Facture pour les achats ;

Déclaration DAU (document administratif unique);

Une mention sur la déclaration de TVA pour une livraison à soi-même


ou pour une acquisition intracommunautaire ;

Les documents doivent être conservés 6 ans ;


RESUME
EUROPEENNE
FIN

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