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CM- Introduction au droit fiscal

Droit fiscal = matière transdisciplinaire = levée de l'impôt donc droit public mais aussi droit privé
car on parle d'entreprise , de société …
→ Le droit fiscal est caractérisé par son autonomie , la règle de base c'est la loi de finance .

Deux exemples :

-Le revenu : dans le code civil c'est une prestation pécuniaire qui est régulière or pour le
législateur fiscal le revenu ça peut être de l'argent mais aussi quelque chose en nature ( ex :
logement de fonction ) donc c'est un revenu qui doit être déclaré sur lequel il y aura de l'impôt .
Cela peut être aussi un revenu exceptionnel = je vend mon appart plus cher que je l'ai acheté , la
plus-value c'est un revenu imposé .

-La notion de domicile : en droit civil c'est le lieu où on habite . En droit fiscal , on l'appelle le
domicile fiscal . Cette notion sert à savoir qui doit payer l'impôt sur le revenu en France . Le
législateur fiscal définie le domicile fiscal de quatre manières :

-le lieu où on habite


-y séjourner plus de 183 jours par an

En droit fiscal on a l'article 14 de la déclaration de 1789 : les citoyens paient l'impôt .


Pour le droit fiscal on doit payer ses impôts en France dès lors que notre domicile fiscal est en
France même si on est étranger .

Quel est l'objectif de l'administration fiscale ?

→ Faire rentrer le plus de recettes fiscales dans les caisses de l'Etat

Le budget est un doc juridique qui rassemble l'ensemble des dépenses et des recettes d'une
collectivité publique . Il y a en plus un soucis d'équilibre entre les recettes et les dépenses surtout
pour les collectivités . L'idée c'est de pouvoir imposée un max de situations .

Le droit fiscal ne s'intéresse pas à des situations juridiques , il ne s'intéresse qu'aux faits , que il y
a une personne qui a une activité et qui lui a permit de gagner des revenus et donc ces revenus
faut les imposer .
Le droit fiscal s'en fiche si ces revenus sont légaux ou pas il s'intéresse seulement aux faits .

Partie 1 : Théorie générale de l'impôt

La fiscalité c'est d'abord l'assiette ce sur quoi porte l'impôt , ensuite c'est le calcul et enfin c'est
une affaire de recouvrement .

L'administration fiscale est loin d'être intransigeante , qui détruis le contribuable . Car dans ce
processus fiscal il existe une relation de confiance entre l'administration fiscale et le contribuable .
Ex : le fait que le contribuable déclare son patrimoine , ses revenus . Cette présomption de bonne
foie est accordée par l'administration au contribuable n'est pas irréfragable car contrôle fiscal .
Cette relation est saine si le contribuable respecte ses obligations fiscales à savoir tout déclarer
et tout payer . Mais des fois cette relation se dégrade du fait du contribuable car il peut ne pas
tout déclarer ou ne paie pas tout . Après l'administration fiscale peut se tromper aussi mais c'est
pas souvent .
L'administration quand la relation se dégrade dispose des prérogatives des puissances
publiques :

-avis à tiers détenteur : si on veut pas payer , l'administration va se servir au près de nos débiteurs
-La contrainte judiciaire : on peut aller en prison pour quelques mois pour nous forcer à payer
l'impôt

Titre 1 -L'impôt , le fisc et le contribuable ( = quand tout va bien )

Fiscus => les percepteurs romains pendant l'empire qui prélevaient l’impôt sur l’ensemble du
territoire avait une sacoche en cuire qui s'appelait le fiscus .

Buget => une sacoche en cuire là où met de l'argent

Sous - titre 1 : la définition de l'impôt

On a pas de définition normative de l'impôt , il n'y a pas de texte . Il va plutôt falloir pour trouver la
définition faire confiance à la doctrine . On ne pourra pas se contenter de cela , il va falloir regarder
les sources du droit fiscal . Il y a des principes du droit fiscal dégagés par le juge constitutionnel ou
le Conseil d'Etat .

Chapitre 1 : La notion d'impôt

Il est délicat de lui donner une définition .


Pourquoi cette notion est dure à définir ?

L'impôt est porteur de différents aspects . Il a des aspects politiques , socio , éco , juridiques . Ce
n'est pas juste une notion juridique . L'impôt c'est d'abord des aspects politiques et sociaux . Les
relations entre l'impôt et la politique sont profondes les deux peuvent influer sur l'autre =
dépendance réciproque . D'abord l'impôt à une influence sur le régime politique . Pour les
révolutions c'est le peuple qui en avait marre de toujours payer = révolte fiscale .

Ces révolutions => régime parlementaire car consentement à l'impôt . De manière annuel il faut
demander le consentement aux contribuables pour lever l'impôt . Le vote du budget = on donne ,
le parlement donne autorisation a l'exécutif de prélever l'impôt . L'impôt par le fait des révoltes
fiscales est à l'origine de nos régimes actuels . L'impôt peu subir une influence de la politique .
Selon les programmes pol , l'impôt n'est pas utilisé de la même manière . Le système fiscal mit
en place par le gouv sera différent si le gouvernement est plutôt à droite ex alléger la fiscalité des
entreprises , sur le patrimoine . Un gouvernement plutôt socio-démocrate va avoir tendance de
fiscaliser plus tous les revenus et de prévoir des systèmes de redistribution plus importants . Selon
la couleur pol de nos dirigeants le système fiscal peut changer et montrer la pol menée par cet
exécutif .
La loi de finance c'est l'acte fondateur , fondamentale de notre démocratie . Dans un pays où on
vote le budget , c'est avant toute chose , un pays où il y a des libertés politiques . Car le budget
c'est le reflet et le moteur de la puissance publique .

Les aspects éco : D'abord le choix de la matière imposable est avant tout éco . L'impôt peut aussi
avoir un impact sur l'éco . Surtout vrai depuis l'Etat providence . Aujourd'hui l’impôt peut être
utilisé pour influer l'éco , d'encourager le dev d'une activité éco ou de la limiter . Ex : dans la loi de
finance , le législateur va dire que dans certaines situations on va pouvoir avoir des crédits
d'impôts ( on enlève une certaine somme ) pour encourager l'exercice d'une activité éco .

Les aspects juridiques : on trouve l'impôt dans la loi de finance , ou les rectificatives . C'est
toujours le législateur qui le détermine . Après les collectivités peuvent déterminer le taux . Toutes
les questions juridiques tiennent à la connaissance de la façon dont la loi de finance est adoptée ,
contrôler …

Dans l'histoire cette notion d'impôt à pas toujours été analysée de la même manière . Car
l'appréhension même de l'impôt à été différente au fil des siècles .

Conception de l'impôt anglaise au 18e siècle :


L'impôt est venu avant tout comme une contribution volontaire de la part des citoyens . Ce
serait une contrepartie à un service rendu par l'Etat ex : la sécurité , vivre en paix . C'est le prix
d'un service rendu mais pas individuelle car tous les citoyens sont protégés . Au cours du 19e
sicècle au fur et à mesure que le rôle de l'Etat va changer donc il va assumer de plus en plus de
missions . On va mettre en avant plus le caractère obligatoire de l'impôt car c'est une nécessité
pour faire fonctionner la société . On met en avant le principe conditionnel c'est à dire ce n'est
plus vue comme une contrepartie juste on paye l'impôt car on doit payer l'impôt . Mais le
parlement reste l'arbitre de cet impôt . Au 20e siècle , on va analyser les aspects extra fiscaux de
l'impôt on s'intéresse à la redistribution . C'est aujourd'hui un moyen pour diminuer les inégalités
sociales car on fait payer plus d'impôt aux plus riches pour le redistribuer aux moins riches .

Deux types d'impôts :

-un impôt proportionnel : taux unique donc taille de l'assiette qui est pris en compte
-un impôt classique : Plus l'assiette augmente plus le taux d'imposition augmente donc plus on
paye d'impôts .

I-Les caractéristiques de l'impôt

On va chercher dans la doctrine pour le définir .

Gaston Jèze donne une définition de l'impôt .

La première caractéristique => à quoi ça sert ?

-Il sert à financer les charges publiques , à les couvrir = art 13 de la DDHC « pour l'entretient de
la force publique et pour les dépenses de l'administration une contribution commune est
indispensable » = en fait les missions de la puissance publique . Mais l'article est écris sous un état
libéral donc l'impôt est réduis car très peu de compétences régaliennes . Et l'impôt à ce moment là
est neutre dans le sens où ce n'est pas un outil pour influer sur l'éco .
Mais après le rôle de l'Etat va changer donc il devient plus interventionniste donc faut financer ses
missions qui sont plus importantes , la pression fiscale est plus importante , l'impôt n'est plus
neutre il sert comme un levier éco . Entre temps , il y a des phénomènes qui faut prendre en
compte tels que la décentralisation , la déconcentration , l'UE …

-2e caractéristique dans la suite de l'article : l'impôt est répartis entre les citoyens « elle est
répartie également entre les citoyens en raison de leurs facultés » . Chacun paye l'impôt selon ce
qu'il gagne , son patrimoine . L'impôt sur le revenu est calculé en fonction du foyer fiscal ( une
personne , ou plusieurs si on est mariés etc ) . C'est ce qu'on appelle la justice fiscale car cette prise
en compte de ces facultés contributives c'est pourquoi les révolutionnaires aiment bien l'impôt
direct proportionnel qui est plus juste .

-3e caractéristique : l'impôt c'est une prestation pécuniaire , un prélèvement pécuniaire donc il
est payé en somme d'argent . Avant il était payé en nature . Maintenant on paye sur internet =
obligation de télé-paiement . On a un numéro fiscal et après bah on paye .

Il existe encore aujourd'hui des exceptions où l'impôt peut être payé en nature :

-L'impôt sur la fortune immobilière = On peut payer par la remise d’œuvre d'art ou de collection .
C'est l'administration qui évalue le prix de cette œuvre . Elle accepte que si c'est en sa faveur .
-Les droits de mutation à titre gratuit = on va pouvoir donner à l'Etat par exemple un immeuble
qu'on a reçu si on a en a reçu 4 …

-4e caractéristique : l'impôt est un prélèvement obligatoire effectué par voie d'autorité donc si
on le paie pas , la puissance publique va nous obliger à le payer et nous sanctionne par des
pénalités et des intérêts de retard .

-5e caractéristique : l’impôt est un prélèvement opéré à titre définitif , donc ça veut dire qu'on va
pas avoir le remboursement de la somme qu'on paie lorsqu'on paie l'impôt ce n'est pas une
avance faite à l'administration .

-6e caractéristique : L'impôt est un prélèvement sans contrepartie . Sans contrepartie individuelle
en fait c'est une contrepartie commune , générale . On le paye juste parce qu'on a notre domicile
fiscal en France donc même si on se sert pas d'un service on s'en fiche .

II-La distinction entre l'impôt et les autres contributions publiques

L'impôt n'est pas le seul prélèvement . Il y a aussi les taxes , les redevances …

La différence entre l'impôt , les taxes et les redevances = dans les taxes et les redevances il y a une
contrepartie parce que je la paye je vais pouvoir avoir un service , une contrepartie
individualisée ce qui n'est pas le cas avec l'impôt .

Pour différencier la taxe de la redevance : 3 éléments

-Dans la taxe il n'y a pas forcément d'équivalence entre le montant de la taxe et le coût du
service rendu par la collectivité publique ex : la taxe d'enlèvement des ordures ménagères qu'on
paie parce que les services de Nimes métropoles vont venir les chercher et les traiter .
Dans la taxe , le montant de la taxe ne sera pas nécessairement équivalent au coût pour Nimes
métropole d'enlever les ordures = inférieur au véritable coût . Alors que dans la redevance il y a
une équivalence entre le montant et le coût pour la collectivité . Certaines collectivités elles
mettent une redevance des enlèvements des ordures ménagères ( un code barre sur la poubelle et
on pèse la poubelle pour payer exactement ce qui a été payé par la collectivité pour enlever ces
ordures )

-La taxe est payée par tous les habitants de la collectivité y compris ceux qui n'utilisent pas le
service , la redevance est payée que par ceux qui utilisent le service

-La taxe est assimilée à une imposition de toute nature ( art 34 de la constitution) Seul le
législateur est compétent pour créer une taxe . C'est le pouvoir réglementaire qui créer une
redevance par décret .

Chapitre 2 : Les sources du droit fiscal , de l'impôt

Double constat :

– Dans toutes les strates de la hiérarchie des normes


– Cette hiérarchie des normes dans le droit fiscal va être parfois bouleversée . Ce
bouleversement va être justifié . L'administration fiscale et le contribuable sont dans un
rapport de confiance mutuel = déclaration . Quand le contribuable demande des précisions
à l'administration = confiance . C'est pour ça qu'un simple courrier de l'administration
fiscale peut être au dessus de la loi .

I-Les sources constitutionnelles

A-La déclaration de 1789 , DDHC

Art 13 = > la nécessité de l'impôt , pour financer les charges publiques + la répartition de l'impôt
entre les contribuables .

Art 14 => « Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants,
la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement d'en suivre l'emploi, et d'en
déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée » => déterminer toutes les
composantes de l'impôt ( l'assiette ex le revenu , la quotité et cotation = calcul et recouvrement =
la manière dont l'argent arrive dans les caisses de l'Etat ) . L'article fonde la compétence du
législateur pour déterminer toutes les composantes de l'impôt et des modalités de contrôle de
l'emploi de l'impôt . Cet art est fondamental dans notre système démocratique , il fait du budget
l'acte fondamental de la démocratie de notre pays .

La constitution : deux articles

Art 34 : Le domaine de la loi , il fixe des domaines dans lesquels la loi fixe les règles . La loi c'est la
norme de base et donc le pouvoir réglementaire n'est qu'un pouvoir d'application de la loi . Le
pouvoir n'a pour mission que d'appliquer la loi + les impositions de toutes natures , c'est à la fois
les impôts mais aussi les taxes .

Art 55 : Les sources internationales ont une valeur supérieure à la loi .


II-Les sources internationales

3 types de sources :

A) -Le droit de l'UE

Il y a des règlements , des directives qui ont fait évoluer le droit fiscal , c'est une compétence
souveraine pour l'Etat pas une compétence de l'UE . Quand on a mis en place les communautés
euro on l'a mit en place avec cette idée de liberté de circulation . Donc ca veut dire qu'on a du
éliminer tout ce qui dans les frontières des communautés constituaient un handicap à la mise en
place de ces libertés . La création de ces communautés => Les Etats ont du supp leurs droits de
douanes aux frontières intérieures . Mais on s'est rendu compte que dans la fiscalité il y avait des
droits de douanes , donc des sommes à payés qui avait les mêmes effets que les droits de
douanes . Donc on a du les supprimer .
Dans les années 70 , les communautés euro se sont rendus compte que tous les états avait une
TVA et donc pour laisser les libertés de circulation il fallait qu'ils harmonisent les taux de TVA entre
ces états . Donc quand un Etat membre de l'Union veut changer un taux de TVA il faut qu'il est
l'acceptation de tous les autres états .
Le budget de l'UE est financé par plusieurs ressources . Notamment 4 impôts : le tarif douanier
commun pour les états étrangers , une partie de TVA à l'importation , …. , et une contribution que
donne chaque état = ressource RNB ( revenu national brut )

Le droit de l'UE => impact sur notre droit fiscal car il y a un principe de non discrimination . Ces
discriminations seront jugées par la cour de justice de l'UE , on peut y contester une mesure
fiscale française avec le fondement de ce principe .

-Le droit de la CEDh


===> moins importante en droit fiscal

B-LE DROIT DE LA CEDH

Catalogue de liberté. Elle parle pas vrmt d’impôt, mais on va quand même signaler que sur au
moins 2 points, elles s’applique en droit fiscal, que ce soit devant le juge interne ou le juge de la
CEDH.
—> ART6 paragraphe 1 : droit a un procès équitable —> tout justiciable a accès a un tribunal
impartial, doit savoir ce qu’on lui reproche etc. Même devant l’admin, l’art peut s’appliquer. La
procédure entre l’admin et le contribuable, fait preuve de bcp de précautions pour assurer au
contribuable, ce droit. L’admin doit motiver ses décisions en matière fiscal et laisse le temps au
contribuable.
—> ART 1 Protocole 1 de la Convention: rapport avec la protection du droit de propriété —> il
met en avant le fait que la législation des etats ne doit pas porter atteinte aux biens des individus.
Or il se trouve que parfois on peut juger l’impôt comme quelque chose de confisquatoire. Il peut
donc s’appliquer dans le cadre d’un contentieux relatif au droit fiscal, à l’impôt, car celui ci vient
confisquer une partie du patrimoine.

C-LES CONVENTIONS FISCALES


Les CF ce sont des conv internationales signées entre deux états. LA France a était le premier
état a signer une CF avec la Belgique en 1943, et depuis elle en a avec un peu tout les états
(excepter avec les paradis fiscaux, les dictatures).

Leur objet il est double:


-éviter les cas de double imposition: ils peuvent arriver lorsque deux législations fiscales
étrangères se télescopent. C le cas lorsqu’un contribuable national, va gagner des revenus dans
un autre état. Ex: on travaille en France et une fois par mois en Espagne, on doit payer pour le
même revenu, l’impôt en France car ya le domicile fiscal, et l’impôt en Espagne.
= pour un même revenu / assiette, le contribuable paye un même impôt deux fois. —> l’intérêt
de la convention c’est de régler en amont, ces éventuels télescopage. I->en précisant pour tel ou
tel cas de figure, quel est l’état dont la législation va l’emporter. Pb: elle peut pas tout prévoir,
mais ya un comité de suivi mit en place, qui dès qu’il y a un cas nouveau, va se réunir et trouver
une solution.

-éviter les cas de non imposition: on vise le cas où un contribuable national, profite de mettre
des fonds à l’étranger, ne pas déclarer des choses, autrement dit un contribuable qui fraude. Donc
l’objectif des CF c’est de permettre aux admins fiscales nationales, de communiquer entre elles,
afin d’éviter les situations où le contribuable ne paye pas d’impôt.

= 2 pays car sinon c’est bcp trop compliqué.

Le juge fr, a une petite technique pas en phase avec la hiérarchie des normes. Lorsqu’il se
retrouve dans le cas ou un contribuable a un double imposition, normalement si ya une conv, il
doit l’appliquer en premier. Or le juge essaye d’abord d’applique la loi alors même que ya une
conv, et si il estime que l’application de la loi ne permet pas d’éviter ce cas, alors il admettra
d’appliquer la conv.

P3: LES SOURCES LEGISLATIVES

ART 34 C: la loi c la norme fondamental du droit fiscal, c par elle que les règles concernant
l’assiette, le recouvrement de l’impôt sont prévues.

La Loi de Finance Initiale: dans sa première partie ya toute la partie sur les recettes fiscales.
ART 1 LF: autorise le gouv a percevoir l’impôt.

Lois de Finance Rectificatives: font évoluer la loi en matière fiscale.

Cette compétence du législateur, peut se voir limiter. Notamment par le principe de légalité.

La loi a une compétence générale sur l’ensemble de la matière fiscale, donc le pouv
réglementaire, ne peut intervenir que pour appliquer la loi. Le pouv exécutif ne peut pas adopter
des décrets pour créer un impôt etc…Tout doit être fait par la loi, le règlement ne permet que la
bonne application de la loi.

Ces sources législatives et réglementaires seront regroupées dans 2 codes diff:


-le code général des impôts: relatif à la matière imposable = fond
-le livre des procédures fiscales: procédure au calcul et recouvrement de l’impôt = forme

Ces 2 codes sont symptomatiques de la maladie de notre législateur, d’être bavard et technique.
Ya une inflation législative, ya bcp trop de lois adoptées. Et donc parfois les articles peuvent se
contredire. Et paradoxalement ya tj des cas de figures non prévus par le code. La loi reste donc
silencieuse sur certains points.
Donc on a besoin de l’interpréter.

A- LA JURISPRUDENCE

Le rôle du juge en matière fiscal est important. Le droit fiscal est un droit réel qui s’intéresse aux
faits. Le juge doit donc souvent interpréter. Et donc par ce travail sa jurisprudence va être une
véritable source du droit fiscal.

Parfois ce que dit le juge, ca ne plait pas a l’exécutif, qui du coup va faire voter une loi avec l’effet
rétroactif. Pour éviter que de nouveau le juge, donne cette interprétation de la loi. Il s’agit de lois
de validation. Elles vont donc s’appliquer même aux situations antérieures a elles. La seule limite
c que la jurisprudence rendue par le juge, ne sera pas impacter par la loi, car elle est passée en
force de chose jugée.

B-LA DOCTRINE ADMINISTRATIVE

Il faut organiser la situation fiscale du contribuable. Donc l’admin fiscale a prit l’habitude
d’interpréter la loi fiscal. Et elle l’interprète au travers de diff outil dont la doctrine. -Il s’agit de
tout ces textes dans lesquels l’admin va expliquer comment s’applique le droit fiscal. Ca peut être
des textes internes a l’andin qui ont pour vocation a expliquer aux agents de l’admin fiscale,
comment appliquer la loi.

-Un député a la capacité d’envoyer des questions au ministre, et les réponses sont publié au
journal officiel. ON a donc la possibilité de connaitre la réponse sur les livres de procédures
fiscales = doctrine. Puisqu’il donne la position de l’andin fiscale sur une position de fait.

Donc la doctrine c tout ces textes qui permettent au contribuable de savoir comment organiser
sa situation fiscale. (Ces textes ne sont pas des normes, ce sont des genres de mesures d’ordre
intérieur, ce sont des actes qui ne font pas grief).

La ou sa commence a être problématique c si l’andin va décider de changer sa doctrine et dire «


oui j’ai dis ca mais je change d’avis » « j’avais dis ce régime fiscale ne s’applique pas a vous mais
mtn si ».
—> donc l’andin si elle est encore dans son délais de contrôle fiscal, a savoir 3/5/10 ans, elle va
pouvoir redresser le contribuable. Le redressement c de dire que on a pas payer, et donc on va
payer, avec des indemnités et en plus on est fraudeur fiscal.
—> le pb c que c injuste car on faisait confiance a l’admin.
On a mit en place un système pour éviter ca.
= C surtout problématique quand l’admin vient dire que la doctrine qu’applique le contribuable
est plus souple que la loi, et que donc elle a permit de payer moins d’impôt que ce qu’on devait.
Dans ce cas, on est redressé.
La où est donc le soucis c quand la doctrine fiscale appliquer se révèle être contraire à la loi,
mais dans le sens ou elle est plus souple.

Pour éviter ca on a fait une loi dont découle 2 art:


—>ART L80 A: concerne toute la doctrine fiscal découlant des instructions, documentations
internes à l’admin.
—>ART L80 B: rapport avec les courriers du contribuable envoyé ar l’admin et les réponses
reçues.
Dans les 2 cas ces articles nous disent que le contribuable ne pourra pas être redressé, dans le cas
ou l’admin fiscale changerai de doctrine fiscal. Il ne pourra pas être redressé et y aura des
conditions pour le contribuable:
-être de bonne foi
-il doit apporter la preuve, par écrit, qu’il existait bien une doctrine admin à la date des
opérations fiscales en cause.

Donc le contribuable va être protégé et donc l’admin ne pourra pas faire de redressement fiscale
au prétexte que le contribuable aurait mal interprété la loi fiscale. Ca implique 2 choses: -l’admin
est libre d’interpréter comme elle veut la loi fiscale, même mal, y compris dans un sens contraire
au législateur. = interpréter les texte contre alegem
-dans le cas ou les conditions citées sont présentes, la hiérarchie des normes est bouleversé car
on a une loi et un acte admin, normalement c la loi qui prime, or la non grâce aux articles
précédents.

CHAPITRE 3: LES PRINCIPES DU DROIT FISCAL

C dans la jurisprudence constit et législative qu’ils se développent.

P1: LES PRINCIPES CONSTITUTIONNELS

Ces principes ont tous une base textuelle, et le CC va a partir s’un texte, les définir, ou préciser
des choses. Il n’invente rien, il déduit des art du bloc de constitutionnalité.

I-LE PRINCIPE DE LÉGALITÉ

Le CC rappel que c bien le législateur qui est compétent en matière d’impôt. Cette compétence il
l’a tire de l’art 14 de la DDHC 1789 et art 1er de la LOLF.

Il date du principe au consentement à l’impôt, puisque c par lui que le Parlement a gagner le rôle
de donner l’autorisation budgétaire.

Les limites:

-Art 38 et 47 C: implique que lorsque le Parlement n’a pas voter la LF dans les 70 jours le budget,
le gouv peut adopter le budget par voie d’ordonnance (texte de l’exécutif sur un texte législatif).

-Art 72-2 C: concerne les finances des collectivités territoriales, précise que les CO T peuvent
voter le taux des impôts locaux. Donc elles se voient reconnaitre ce droit. Le vote des taux c’est la
liquidation.

-La Doctrine Administrative


-Directive euro 1997 fixant les taux d’application de la TVA

La loi doit être la plus compréhensible pour le contribuable. Le CC a pu censurer des dispositions
législatives, car il les considérait comme inintelligible.
—> Lorsque la loi atteint un niveau de complexité tel, qu’elle devient inintelligible pour le citoyen,
elle méconnait l’art 14 de la DDHC.
« Nul n’est censé ignorer la loi » —> mais il faut la comprendre.
II-PRINCIPE DE L’ÉGALITÉ FISCALE

En droit fiscal, ce principe est utilisé, avec toute ses potentialités.


3 composantes:

-l’égalité devant la loi fiscale: la loi fiscale peut contenir des régimes qui vont être différents, le
CC va regarder pk, si ya des conditions géo, activité etc sa justifie et donc ya pas de rupture
d’égalité. Le CC prévoit donc des règles différenciées selon les situations.

-L’art 13 DDHC « la contribution publique doit être également repartit entre les contribuables en
raison de leurs facultés. = égalité devant les charges publiques ctd qu’on va vérifier que le régime
fiscal mit en place dans tel ou tel régime fiscal, tient bien compte de la répartition équitable de la
charge fiscale. Donc les contribuables ne doivent pas payer la même somme d’impôt, il faut que
la loi mette en place un système pour permettre cette répartition équitable de la charge fiscale
entre les contribuables. Donc si le CC estime que pour certains contribuables payer l’impôt en
question va le priver de manière excessive d’une partie de ces revenus, il annulera la disposition.
Le juge va juger l’excessivité en fonction du contexte social.
L’appréciation du caractère excessif de l’impôt permet donc de la période / contexte eco et
social, dans lequel le juge prononce sa décision.
On met en place un système où plus ou on a de la matière imposable, plus le taux d’imposition va
grossir. Donc le CC va vérifier que le législateur a prévu le mécanisme pour repartir l’impôt de
manière équitable.

-égalité devant l’impôt : contrôle très objectif, il va vérifier que le dispositif fiscale mis en place
est justifié soit par des critères objectifs et rationnels soit par des motifs d’intérêts générales. Le
CC va vérifier que le gouv a pas créer un impôt exprès pour embêter. Il faut qu’il se justifie. Ex: le
fait d’interdire la redbull afin de lutter contre la conso d’alcool chez les jeunes, ne justifie pas.

III-PRINCIPE DE LIBERTÉ

Justifie la rev. C paradoxale quand on parle d’ilot car l’impôt est


obligatoire. Donc où est la liberté ?
1ère réponse: en terme de théorie des idées, effectivement la DDHC est le fruit des Lumières, qui
partent du principe que effectivement, l’homme est un loup pour l’homme. Donc si on accepte
que l’état est une autorité sur nous, et qu’une partie de nos libertés soient restreintes, c parce
que l’état nous protège. L’impôt il sert a financer ce rôle de l’état de nous protéger. Donc l’impôt c
le prix de la protection des libertés.

2nd réponse: dans le cadre des procédures fiscales, le juge constitutionnel va être très attentif a
ce que ces procédures respectent bien ces droits et libertés du contribuable. Il va vérifier que les
procédures que malgré le fait le contribuable va devoir payer, elles respectent ces libertés. Ex:
procédure droit de visite et de saisit de l’admin fiscale, ctd que des agents de l’andin fiscale
peuvent venir chez nous pour saisir des pièces justificatives prouvant qu’on a fait une fraude
fiscal. Mais le CC c rendu compte qu’a aucun moment le juge judiciaire n’est intervenu dans cette
procédure. Donc puisque c comme ca, la procédure n’est pas conforme a la DDHC, le juge a
annuler l’art. Et donc la procédure mtn comprend le fait que l’admin fiscale doit d’abord
demander l’accord au juge pour se rendre chez quelqu’un pour visiter / saisir.
Il faut comprendre que le droit fiscal c souvent un jeu subtile d’option ctd que dans une situation
donnée il arrive que le contribuable est le choix entre plusieurs régimes fiscaux. Ex: pour les
sociétés de personnes, ce sont les sociétés civiles pro, ctd ce sont des sociétés mais particulières
puisque les associés c eux qui encaissent les bénéfices et si ya des déficit c leurs fond propres qui
les rembourse. Normalement les sociétés ne sont donc pas assujettis a l’impôt, mais les associés
sont assujettis sur leur impôt sur le revenu. Mais le législateur a permis une option pour leur
permettre s’il veulent de payer un impôt sur les sociétés et pas sur le revenu. La diff c que c un
impôt avec un taux progressif etc…

Ce choix est guidé par:


-le fait de vouloir payer le moins d’impôt

Donc là ou est la liberté c que l’admin ne peut pas imposer au contribuable de choisir l’option
qui lui est la moins avantageuse.
« La fiscalité est souvent un jeu subtile d’option, les options sont prévue par le législateur lui
même qui na jamais prévu de choisir l’option la plus c? »

Limite:
Le contribuable est libre a condition qu’il respecte la loi. De ne pas la manipuler.

Il y a des cas ou c difficile de savoir si le législateur a respecter la loi ou s’il a fait de la fraude.
Le choix de choisir le régime plus favorable = optimisation fiscale.

Pour faire ce choix, faut être bien conseillé.


Ce qui va faire le partage entre ceux qui font un choix légal ou non, c le respect des textes. Et la
frontière est mince, et si jamais l’admin au cours d’un contrôle fiscal (contrôle des déclarations) et
bien elle va re qualifier notre acte. Elle va nous appliquer la bonne option qu’on aurait du
appliquer = redressé.

Ya des cas de figure où on est fasse a des agissements du contribuable qui démontrent bien que
celui ci dans le choix des options a volontairement voulu violer la loi. 2 situations: -l’abus de
droit: procédure prévu a l’art L64 livre des procédures fiscales: ca peut être 2 choses:
—> l’abus de droit classique: c le cas lorsque le contribuable va procéder a une qualification
fictive d’un acte pour pouvoir payer moins d’impôt. = faire un montage juridique fictif lui
permettant d’avoir droit a l’application d’une option, qui lui permet de payer moins d’impôt, a
laquelle normalement il aurait pas pu prétendre. Ex: les droits de mutation (patrimoine) qu’on
paye durant un transfert de propriété a titre onéreux ou gratuit, style tu vend un truc a ta grand
mère et après la vente elle te le rend « sous la table ».
—>le petit abus de droit: le législateur considère que ya abus de droit, lorsque cet acte a
principalement une motivation fiscale. En gros c si l’acte juridique qu’on fait a pour ambition de
nous faire payer moins d’impôt.

Si les ascendants donnent à leurs enfants avant l’âge pivot (70ans) il y a un avantage fiscal. Selon
DGFIP cet acte n’est pas un abus de droit.
En cas de doute l’ad° ou le contribuable peut saisir le comité de l’abus de droit fiscal qui dépend du
ministère des finances et qui va donner un avis consultatif. Ce comité est composé de 3
magistrats : 1 CE, 1 Cour.cass, 1 cour des comptes. Ensuite il y a des professionnels : 1 avocat
fiscaliste, un expert-comptable, un prof d’université spécialisé en droit fiscal.
L’abus de droit est la première limite au principe de liberté.
L’acte anormale de gestion (2e acte) : dans la fiscalité des entreprises, société. Quand on gère une
société les actes de gestion sont fait dans l’intérêt de l’entreprise.
théorie de l’acte anormal de gestion : acte qui va faire peser sur l’entreprise des événements qui
n’aurait pas dû l’être.
Pour calculer son impôt, l’entreprise peux réduire charge
Fiscalité de l’entreprise : plus l’entreprise a de profit plus elle a de profit, plus elle paye l’impôt
mais elle peut détruire les charges.
Ex : chef d’entreprise multiple le salaire de ses employés. Cette décision de gestion prise par le
patron fait peser sur un l’entreprise une charge excessive, une charge étrangère à l’intérêt de l’E
Les dépenses somptuaires : charges qui vont peser sur l’entreprise tellement forte qu’elle devienne
anormale. Un montant exorbitant
Acte anormale de gestion : acte qui fait perdre à l’entreprise une partie de ses profits ou la totalité
ex : elle vend un mobilier a un prix inférieur à la valeur.
Cet acte devient anormal de gestion
Il y a une limite à la liberté fiscale a conditions de ne pas faire d’abus de droit et ne pas commettre
un acte anormal de gestion.
Un acte anormal de gestion bénéficie à tout le monde sauf l’entreprise
L’ad° est lié à l’avis donné. On parle d’accord préventif. Ils servent à rassurer le contribuable et
responsabilisé les acteurs (contribuable et l’ad°). Le contribuable est protégé contre des
éventuelles retournement de jurisprudence.
Les techniques pour demander l’avis à l’ad°
Le rescrit :
• Général : pour toutes les questions ad. L’ad° a 3 mois pour répondre et si elle ne répond pas
c’est oui
• Fiscal : pour l’abus de droit l’ad° a 6 mois pour répondre. Si elle dit que ce n’est pas un abus
de droit elle ne pourra pas revenir en arrière. Si elle ne répond pas c’est que ce n’est pas un
abus de droit.
Le rescrit vaut pour que pour l’acte en question
Le control fiscal sur demande :
c’est le contrôle par l’ad° fiscal des déclarations demandées par le contribuable. Il n’est jamais
débouté sur une présomption de fraude car le système français est basé sur une relation de
confiance.
Exception : les entreprises qui ont un chiffre d’affaires inferieur a un certain moment
L’intérêt de la démarche : on est de bonne foi et on ne veut pas en cas de ctrl payer une somme
astronomique. Le contribuable devra payer le redressement mais les intérêts de retard sont
diminués de moitié.
L’agent de ctrl vient dans l’entreprise et y reste plusieurs mois. Il peut demander tous les
documents, accéder aux stocks…
Principe de nécessité de l’impôt :
utiliser par le cons.constit pour juger du caractère nécessaire de l’impôt. Ce principe lui permet
d’examiner toutes les dispositions de la loi de finance relative au ctrl fiscal et la fraude fiscale
Art 13 DDHC : l’impôt est nécessaire pour faire fonctionner la société.
Les procédure de ctrl donne des pouv exorbitant du droit commun à l’ad° fiscal.
Le cons.constit vérifie que les droits et liberté du contribuable sont concilier avec le principe de
nécessité de l’impôt.
Le principe d’annualité de l’impôt
lié aux finances publiques. C’est par le vote annuel du budget que le parlement autorise le gouv à
percevoir l’impôt. ? Principe du consentement à l’impôt
Art 1e LF : autorise le gouv à percevoir l’impôt.
Ce n’est pas pcq chaque année le parlement autorise la perception de de l’impôt que les
dispositions dans la loi de finance sont annuelles. Les dispositions dans la LF durent tant qu’elles ne
sont pas abrogées par une LF.
Le recouvrement de l’impôt n’est pas annuel. L’ad° a le droit de nous forcer à payer temps que la
prescription quadriennale n’est pas atteinte.
L’ad° peut revenir jusqu’ a 3 année en arrière pour vérifier que tout a été déclarer.
Principe de progressivité de l’impôt
progressivité : système de calcul de l’impôt qui permet de prendre en considération que les riches
gagne plus d’argent que els moins riche.
Le tx d’imposition augmente au fur et à mesure que notre assiette augmente.
L’impôt sur les sociétés est proportionnel
Avec la progressivité l’impôt est plus juste
Principe du respect des droits à la défense
Le cons.constit peut pas appliquer art 6 DDHC. Mais vérifie que le droit de se défendre est
respecter
Respect des droits à la défense :
• Vérifier que l’ad° motive sa décision : expliquer au contribuable pq on a pris cette décision
• Pouvoir se défendre : le contribuable mis en cause par l’ad° puisse se défendre
• Droit de pouvoir effectuer un recours constitutionnel vs les décisions rendues
Il vérifie que les droits de la défense du contribuable sont garantis.
1. Les principes sans porter constitutionnel
Les principes dont se servent les juges de l’impôts (juges ordinaires)
1. Principe de territorialité de l’impôt
Permet de déterminer l’application de la loi fiscale dans l’espace. La loi fiscale s’applique sur le
territoire de l’Etat qui l’a adopté pour tous les contribuables présents sur le territoire.
En France cette territorialité pour l’impôt sur le revenu, ce principe s’illustre par le domicile fiscal
Pcq je suis sur le territoire d’un Etat je dois appliquer les lois fiscales de cet Etat peut importe ma
nationalité.
Dans notre territoire y a des zones ou la loi fiscale s’applique pas ou pas de la même façon.
Hypo 1 : sur le territoire fr, la loi fr ne s’applique pas ou différemment
ex : New Calédonie ou la Polynésie fr sont des territoires avec leur propre législation. Le droit de
métropole ne s’applique que par exception. Ça vaut aussi pour le droit fiscal.
Sur les territoires métropolitains il y a des franche (ZFU). : zone ou y a appauvrissement de la pop,
chômage en masse, peu de commerce. Le but de la ZFU et de redynamiser la zone en prévoyant
une exonération de l’impôt sur qql année.
Si on s’installe dans une ZFU, on doit engager 10% de personnes qui vivent dans cette zone.
Hypo 2 : la loi fiscale d’un Etat peut s’appliquer au-delà des frontières de l Etat
en Fr avec la notion du domicile fiscale on est imposé en Fr et sur les revenu gagner à l’étranger.
PB : Si dans l’E ou j’ai gagné les autres revenus la législation prévoit que les revenus sont
imposables
ex : domicile fiscale en Fr et revenu gagner en all. Si la loi all dit que les revenus gagner en all sont
imposable comment on fait ?
on est dans un cas de double imposition.
pour régler cela : ce sont les conventions fiscales
2. Principe de la non-rétroactivité de la loi fiscal
Art 8 DDHC : nul ne peut être puni qu'en vertu d'une loi établie et promulguée antérieurement au
délit, et légalement appliquée
La loi ne peut concerner que les situations postérieures à son eev.
Cet art s’applique pour les pénalités, les sanctions.
Les texte de lois qui concerne les pénalités fiscales n’ont donc pas d’effet et ne pourront jamais
être rétroactif
Art 2 code civil « la loi ne dispose que pour l’avenir, elle n’a pas d’effet rétroactif »
but = protégé les citoyens
La non-rétroactivité est un principe de sécurité juridique.
La non-rétroactivité des peines ne pourra jamais être remis en cause car c’est prévu par l’art
8DDHC qui fait partie du bloc de constitutionalité. Cependant une loi peut déroger à l’art 2 du code
civil. Il y a donc des lois fiscales rétroactives.
La fiscales peut être rétroactive pour plusieurs raisons. Le cons.constit a posé des condition à la
mise en place de dispositions fiscales rétroactivité
• La petite rétroactivité : l’impôt payer en 2023 est basé sur les revenus gagné en 2022. Il y a
donc une rétroactivité qui va de soi : la LF d’une année s’applique à l’assiette de l’impôt
d’une année précédente.
• La grande rétroactivité :
• La loi de validation : le législateur peut prévoir des dispositions fiscales rétroactive.
Si l’interprétation donnée par le juge à une loi ne plait pas à l’ad°, celle-ci fait voter
une loi de validation qui précise comment s’applique la loi.
elle est rétroactive pour toute sauf sur la décision rendu par le juge pcq’elle a une
autorité de la chose jugée.
• La loi interprétative : comme la loi de validation mais il n’y a pas eu de jurisprudence
avant.
• Loi qui évite les effets d’une réforme fiscale : selon si la reforme alourdi ou rend plus souple
la fiscalité le temps entre l’annonce et la mise en œuvre d’une reforme peut avoir des
impacts sur le comportement du contribuable
Ex : le gouv annonce qu’il va faire voter une loi pour que ce qui feront rénover leurs
maisons principales auront une réduction d’impôt de 80% à partir du 1e mars.
Entre l’annonce de la loi et la mise en œuvre de la loi = effet pervers car les contribuables
vont arrêter de rénover leur maison et attendre le 1e mars.
Pour éviter ces comportements ces dispositions ont des effets rétroactifs
• Rétroactivité économique : renvoie à la modification d’un régime fiscale.
Ex : on gagne des revenus sur lequel on paye un impôt sur le revenu – on organise notre
situation fiscale en fonction de cela – un jour y a une modification sur l’impôt sur le
revenu ? toute notre situation fiscales est chambouler. Donc même si en principe elle ne
vaut que pour l’avenir elle a des effets rétroactifs.
Le cons.constit a mis des conditions pour que les dispositions rétroactives ne pénalisent pas trop le
contribuable :
• Pas porter atteinte aux décisions de justice passé en force de chose jugé
• La disposition doit répondre à un motif d’intérêt général suffisant
• Ne doit pas porter atteinte à un principe à valeur constitutionnel
La rétroactivité en droit fiscal est parfois nécessaire mais pas toujours favorable aux contribuables.
C’est pour ça qu’il faut l’encadrer.

C-le principe du contradictoire


Ce principe implique que celui à qui on reproche quelque chose , le sache et qu'on peut lui
donner des info et des réponses, des observations . Ce principe recoupe au droit au procès
équitable , ca l'englobe . Le juge de l'impôt est essentiellement le juge admin mais parfois le juge
judiciaire . Souvent en défense , le contribuable pour pas payer d'impôt va dire que la procédure
n'a pas respecté le contradictoire. Il faut prendre conscience que la procédure fiscale qui prévoit à
tous les niv une contradiction entre l'administration et le contribuable . L'administration doit tj
informer le contribuable sur ce qu'elle fait , et pourquoi et l'invite à répondre . Le recours au juge
sera tj le signe de l'échec de cette discussion parce que ni l'un ni l'autre n’auront réussi à travers
le rapport contradictoire à se mettre d'accord .

D-le principe de la compétence liée de l'administration fiscale

L'administration peut se retrouver dans deux situations selon la loi :


-compétence liée => l'administration n'a pas le choix de décision
-compétence discrétionnaire => choix de la décision à rendre

La loi fiscale ne laisse aucune marge de manœuvre à l'administration = compétence liée . Donc le
juge va vérifier que l'administration dans le cas de l'espèce à bien respecté ce qu'exiger la loi .

Sous titre 2 : la détermination de l'impôt


Dans cette phase de détermination de l'impôt , on a trois grandes étapes .
1er étape : les opérations d'assiettes
L'assiette = c'est la matière imposable , ce sur quoi va porter l'impôt .

2e étape : le calcul de l'impôt => la liquidation


3e étape : Le recouvrement , l'encaissement de l'impôt

Chapitre 1 : les opérations d'assiettes

L'assiette c'est la matière imposable , ce sur quoi porte l'impôt . Ces opérations d'assiettes se
découpent en plusieurs étapes :
1e étape : il faut choisir la matière imposable ( le législateur)
2e étape : il faut trouver l'assiette
3e étape : il faut évaluer la qte d'assiette dont dispose chaque contribuable

Section 1 : le choix de l'assiette


Ce choix est fait par le législateur , c'est dans la loi qu'on détermine l'assiette de l'impôt . Il y a en
définitive deux choix à faire .
I-Le choix de l'assiette en tant que telle
Ce choix dans notre système fiscal français se base sur des réalités économiques . Ex : le revenu , le
patrimoine , les sociétés , la consommation . Pour certains impôts on peut mettre d'autres réalités
éco ex : impôt sur la conso de l'alcool mais aussi sur le volume .

II-le choix entre une imposition partielle ou intégrale de la matière imposable


Quand on choisit d'imposer la totalité de la matière imposable => un impôt synthétique : on
appréhende la totalité de la matière imposable . Cet impôt permet de prendre en considération
l'intégralité de l'assiette . Ex : impôt sur le revenu

Quand on prend en considération uniquement une assiette partielle on parle d'impôt analytique
qui ne prend en considération qu'une partie de l'assiette . Ex : impôt sur la fortune immobilière
Section 2 : la recherche de la matière imposable
Comment on fait pour trouver si un contribuable à de la matière imposable ou pas ?
L'administration va demander au contribuable de déclarer son assiette => avec la déclaration . Le
contribuable est obligé de déclarer à l'administration si il dispose de cette assiette .
Ex : impôt sur le revenu , TVA , impôt sur la fortune immobilière ...=> où il faut faire une
déclaration
Selon les impôts , la déclaration peut être régulière , ou être faite de manière occasionnelle
quand un événement particulier arrive . Ex : si on achète un bien . On appelle ça des confessions
fiscales . Mais c'est pour ça qu'il existe des contrôles fiscales pour permettre à l'administration de
contrôler la sincérité des déclarations réalisées par le contribuable . Il se peut que parfois l'attache
de rechercher la matière imposable revienne à l'administration mais dans des cas précis. Il y a
encore la possibilité pour l'administration fiscale de réaliser un recensement de ce que possède le
contribuable . Sous l'ancien régime il existait un impôt sur les fenêtres donc plus y a de fenêtres
plus il est riche donc plus d'impôt . Y a encore du recensement auj quand l'administration fiscale
décide de faire des photos pour voir si y a pas quelqu'un qui a construit une piscine sans le
déclarer .
Il y a un autre cas où c'est l'administration qui va rechercher : dans le cas de la taxation d'office ou
le redressement d'office => la taxation d'office : je n'ai rien déclaré du tout donc l'administration
pour connaître l'assiette , elle va se rendre chez le contribuable et va constater si il dispose des
éléments du train de vie = art 168 du code général des impôts ( = tableau d'éléments du train de
vie ex : la voiture , un bateau , un cheval , le domicile de maison …) . L'administration va
reconstituer le train de vie du contribuable et à chaque élément il est assigné un tarif particulier .

Dans le contrôle fiscal = l'administration va venir et chercher de quoi on dispose comme matière
imposable .

Section 3 : l'évaluation de la matière imposable

Comment on fait pour évaluer le volume de la matière imposable ?


L'administration s'en remet au contribuable en principe puisque c'est dans la déclaration que le
contribuable va dire qu'il dispose de matière imposable et en précise la qte . Cette technique de la
déclaration c'est pas juste un soucis de bonne foi du contribuable c'est aussi une question de
rentabilité car il faudrait doubler des effectifs et ça prendrait plus de temps . Ca permet de
responsabiliser le contribuable car il aura tendance et on lui fait confiance qu'il se comporte avec
civisme . Mais des fois on peut faire des erreurs . Il y a des cas de figure où c'est l'administration
qui évalue . Mais y a des exceptions où c'est l'administration qui évaluer la matière imposable .
-Des impôts où par principe c'est l'administration qui évalue la matière imposable = le cas des
impôts locaux ( taxe foncière … ) et la matière imposable c'est la valeur locative cadastrale ( au
loyer hypothétique si je le met en location ) . Cette valeur locative est mis en place par
l'administration en 1970 et ça pas évolué .

Comment on évalue ?
-l'éval réelle = on évalue les bien , le patrimoine= la valeur exacte , marchande .
-pour certains biens ou contribuables cette évaluation peut se faire selon une méthode forfaitaire
donc au lieu d 'évaluer le volume de l'assiette on évalue au forfaitaire . C'est le cas dans les
héritages , pour les contribuables dans une situation financière pas bonne .
-L'administration peut évaluer l'assiette de manière indiciaire avec des indices du train de vie . On
évalue l'assiette à partir d'indice de son train de vie .

Chapitre 2 : les opérations de liquidation


deux remarques :
-pour calculer l'impôt il faut pas que l'assiette soit un taux d'impôt et il faut un fait générateur qui
soit intervenu ca va rendre l'impôt exigible . Ex : le fait générateur ca va être d'acheter un bien …
Fait générateur : un événement qui va créer une obligation fiscale pour le contribuable quand
l'administration va le connaître l'impôt va être obligatoire .
-l'assiette que le contribuable va déclarer ce n'est jamais l'assiette sur laquelle l'administration va
calculer l'impôt . L'assiette va être diminuée , le législateur a prévu toute une série d’abattement
pour réduire l'assiette du contribuable . On va notamment prendre en compte les charges ( = tous
les frais que l'on a du faire pour pouvoir obtenir le revenu) . Il y a plusieurs catégories du revenu :
ex : le revenu du travail : pour pouvoir le gagner il faut se déplacer pour y aller = les frais seront
retirés . Sur les revenus que je gagne l'administration va nous enlever le taux pour calculer
l'impôt .Souvent les 10% d'abbatement sont inférieur aux charges réelles .
On peut demander un abbatement au réelle => faudra les calculé
I-Le choix entre impôt de quotité ou par répartition
Tous les impôts o-fr auj sont des impôts de quotité donc le choix n'existe plus .

SI on choisit les impôts par répartition ca veut dire que législateur décide seulement du montant
d’impôt qu'il veut obtenir . En fonction du nombre de contribuable et de ce qu'ils ont a déclarer on
fait payer une partie de ce montant en fonction de ce qu'ils ont déclaré . C'est rentable pour
l'administration mais pas pour le contribuable . Dans ces impôts là y a pas de taux d'imposition
donc le contribuable ne sait pas par avance à quel taux il va être imposé donc ne peut pas
organiser sa situation fiscale pour payer moins d'impôt .
Les impôts de quotité : un impôt où on va voter uniquement le taux d'impôt . Dans les lois de
finance le législateur ne vote pas un montant de recette mais une prévision de recette . Ce qui
permet aux contribuables de s'organiser .

II-Le choix entre taux ad valorem et taux spécifique


le taux ad valorem : un taux qui se calcule en % d'assiette . On applique donc un % à la valeur
imposable .
Taux spécifique : exprimé pas en % , en mètre cube , en unité monétaire ( euro) .

III-Le choix entre taux proportionnel et taux progressif


Le taux proportionnel : choisit à la révolution , c'est un taux unique , stable , constant quelque soit
le volume de l'assiette le taux restera le même .
Donc le montant de l'impôt va dépendre de la valeur de l'assiette . Donc quelque soit la valeur de
l'assiette , le taux reste la même .

L’impôt progressif : le taux augmente en même temps que l'assiette. Donc plus elle grossit , plus le
taux d'impôt va également monter . Ca implique que législateur doit faire des tranches
d'imposition .
Adam Smith dans l'ouvrage « la richesse des nations » => « il n'est pas très déraisonnable que
les riches contribuent aux dépenses de l'Etat non seulement a proportion de leurs revenus mais
encore au delà de cette proportion » .

IV-Le choix entre impôt réel et personnel


Impôt personnel = il prend en considération les facultés contributives du contribuable ex : les
charges de famille . L'objectif d'un impôt personnel c'est de personnaliser le montant d'impôt à la
situation du contribuable . Ex : l'impôt sur le revenu qui est l'archétype de l'impôt personnel car
dans le mode de calcul est pris en compte les charges de famille . Il est calculé par foyer fiscal donc
ça peut être plusieurs situations :
-si on est célibataires
-si on a des enfants …
Le quotient familiale permet de diviser les revenus qu'on a déclarer avec les membres du foyer
fiscal par le nbr de part .

Un impôt réel : s'intéresse qu'a l'assiette et on ne tient pas compte des charges de famille , si il a
un gros revenus … Cet impôt dont le montant sera le même quelque soit sa situation financière ou
les charges de famille Ex : la TVA .

Chapitre 3 : le recouvrement de l'impôt


Le recouvrement de l'impôt c'est l'encaissement de l'impôt par l'administration fiscale = le
transfert en argent du montant de l'impôt vers l'administration .
Section 1 : les acteurs du recouvrement
I-Les personnes soumises à l'impôt
Ceux qui payent on les appelle les contribuables mais l'article 13 de la DDHC dis que la contribution
commune est répartis entre les citoyens . Les personnes soumises à l'impôt ne sont pas
uniquement les citoyens français . Ceux qui payent un impôt c'est sont qui ont leur domicile fiscal
en France . En droit fiscal , les personnes physiques et morales peuvent être assujettis à l'impôt . Ca
veut dire qu'on est concerné par le régime fiscal . Quelqu'un qui est assujettis , il est soumis à une
imposition ca veut pas dire qu'il va payer surtout avec la règle du quotient familiale , les
abattements . Des fois le contribuable et le redevable ne sont pas la même personne .
Le contribuable : une fois l'impôt payé se retrouve avec moins d'argent . Celui qui va supporter
effectivement la charge de l'impôt sur son patrimoine .
Le redevable : celui qui paie effectivement l'impôt à l'administration fiscale , il fait le virement .
En général les deux c'est la même personne .

La relation entre les contribuables et l'administration :


Il y a un vrai rapport quasi-contractuelle , c'est un rapport partialement . Un vrai rapport
contradictoire que l'administration puisse s'adapter à la situation du contribuable . On peut
demander des délais si on peut pas payer ou quoi , l'administration est tj attentive à ce que
demande le contribuable . Il y a la présomption de bonne foi pour le contribuable aussi donc
l'administration lui fait confiance .

II-Les administrations fiscales


L'administration fiscale est multiple . L'acteur majeur c'est la direction général des finances
publiques . Le comptable paie la dépense mais encaisse aussi la recette . La DGFI = créer en 2008
faisant suite à la fusion de deux directions la direction générale de l'impot et la direction générale
de la comptabilité publique . Avant 2008 , selon l'impot fallait apporter son chèque a une
administration différente mais pour simplifier la chose faut que ce soit à un endroit .

La direction générale des douanes et des droits indirectes = 20 milles agents , et elle a perdu bcp
de compétence donc elle a dus se réorienter vers autres chose . Les douanes ont compétences
pour recouvrir les droits de douanes . Mais avec la construction euro , y a plus de droits de
douanes à l'intérieur mais encore à l'extérieur . Ces droits de douanes vont alimenter le budget de
l'UE . Les droits indirects , c'est la TVA mais y a eu une directive euro donc là en ce qui concerne les
douanes c'est la TVA a l'exportation / importation . On leur a donné quelques imposition pour la
protection de l'environnement ex : la tache générale sur les activités polluantes .

Section 2 : les principes généraux du recouvrement

I-Le paiement de l'impôt en somme d'argent

II-Le délais pour payer


On va faire une distinction entre les impôt qui sont recouvré par voie de rôle ou pas . Les impôt
recouvré par voie de rôle = les trois opérations sont réalisés de façon séparées , c'est le
contribuable qui déclare l'assiette , envoie la déclaration à l'administration ensuite elle va liquider
l’import et établis un doc admin qui est le rôle = l'administration va écrire le nom des contribuable
et le montant d'impôt pour chaque contribuable . L'avis d'imposition qu'on reçoit chez nous ,
l'administration va dire qu'elle est la somme qu'on doit payer et vous donne une date limite pour
le paiement ou l'impôt si il n'est pas payé la date où l'administration va venir se servir seule . Les
impôts recouvré par voie de rôle = impot en droit constaté ( les créances et les dettes ) . Quand on
recoit l'avis l'administration à une créance fiscale nous on a une dette . C'est le cas pour l'impot sur
le revenu , locaux
Si y a pas de rôle : les trois opérations sont réalisées de manière simultanée par le contribuable.
En même temps qu'il déclare sa matière imposable , il calcule combien il doit et fait le paiement
dans la même déclaration . Y a pas de délais pour payé = les impôt au comptant .

Plusieurs style de paiement pour payer l'impôt :


Le paiement intégrale = il se fait en une seul fois ex isf , tva …
Le paiement fractionné : en plusieurs fois , le contribuable étale sa dette fiscale dans le temps . Ex :
impôt sur les sociétés ou
sur le revenu avant le prélevement à la source :
-on le payer en trois parties
Quand on peut pas payer dans les délais les administrations peuvent attribuer des délais en plus
Titre 2 : l'impôt , le fisc contre le contribuable
Le relationnel se détériore si le contribuable ne paie pas l'impôt . L'administration procède donc un
recouvrement de l'impôt forcé . Le contribuable doit tout déclaré et ne doit pas fraudé ( oublie …)
il ne paiera pas le montant de l'impôt qu'il devait normalement payé . L'administration va s'en
rendre compte grâce au contrôle fiscal pour mettre à jour ses oublies , ses fraudes ça donnera lieu
au redressement fiscal = > on demande on contribuable de payer le supplément d'impôt . Le
contribuable va saisir le juge car l'administration fiscal lui demande de payer l'impôt alors qu'il dit
qu'il n'a pas à le faire .

Sous titre 1 : le recouvrement forcé


Comme l'impôt est obligatoire le contribuable doit payer . Lorsqu'il ne paie pas son impôt il
appartiendra à l'administration fiscale de le forcer à payer . Ce recouvrement forcé sera
accompagné de sanctions => des pénalités à payer , environ 10% de plus de la somme qu'il devait
payé .

Des fois ils veulent pas payer pour des raisons pol , éco ou parce qu'il n'a pas les fonds pour le
faire. Ce qu'il faut rappeler au contribuable c'est qu'il y a un rapport de partenariat avec
l'administration fiscale . Donc il faut rapporter les preuves que je peux pas payer au comptable
public . Si c'est le cas l'administration fiscale peut accorder au contribuable des délais de
paiement donc étaler dans le temps le paiement de la dette fiscale et elle peut accorder des
remises . Il faut négocier avec l'administration fiscale . Au lieu de ne pas payer , parce que sinon on
sera forcé ou ce sera un tiers qui nous doit de l'argent qui paiera ex : notre patron .

Chapitre 1 : les règles classiques de procédure du recouvrement forcé


I-Le délais de poursuite
=> Le délais d'action de l'administration , le délais au cours duquel l'administration va pouvoir
recouvré l'impôt . Donc passé ce délais , l'administration ne pourra rien faire , le contribuable sera
tranquille => le délais de prescription quadriennale
Tant du pt de vu des créances ou des dépenses , l'Etat à 4 ans pour agir dans le cas où l'Etat à une
créance sur le contribuable . En tant que créancier l'Etat à 4 ans pour recouvrir la créance , passé
ce délais c'est mort . Le délais court à partir du moment où on reçoit l'acte d'imposition . A la fin de
ces 4 ans , l'Etat ne pourra récup ses dettes pourra ne pas payer ses dettes . Y a des actes qui
peuvent suspendre ou interrompre la prescription .

Un acte interruptif = vient stopper pour de bon le délais , un nouveau délais repart à 0 .
Un acte suspensif = un acte va mettre sur pause le délais de prescription , le délais recommencera
à courir au même endroit où il s'est arrêté .

Qu'est ce qui peut être suspensif de la prescription ?


→ au moment où je vois que je vais pas pouvoir payer et que je vais voir le comptable public pour
qu'il me donne des délais de paiement ( = acte suspensif) .

Qu'est ce qui peut interrompre la prescription ?


→ la mise en demeure de payer , de commandement de payer au contribuable = acte qui
interrompre la prescription
→ l'avis à tiers détenteurs ( payé par un de nos débiteurs ) = fait repartir le délais à 0

II-La procédure mise en œuvre

1-Les actes préalables de la procédure du recouvrement forcé


C'est avant de le forcer à payer . L'administration le relance …

Une distinction : Des impôts recouvrés par voie de rôle et d'autres impôts .
Les impôt recouvrés par voie de rôle => les 3 opérations ( assiette , liquidation , recouvrement )
sont réalisées de manière séparées et étalée dans le temps et par des acteurs diff .
1: assiette ( déclaration) = contribuable
2: liquidation ( calcul) = admin
3: recouvrement = avis d'imposition

=Le rôle est un document qui liste tous les contribuables et le montant d'impôts qu'ils doivent .
Ces impôts recouvrés par voie de rôle ce sont essentiellement l'impôt sur le revenu , impôts
locaux. L'avis d'imposition est un titre exécutoire ( = donc l'administration n'a pas a saisir un juge
pour exercer) .
Les impôts pas recouvrés par voie de rôle : TVA , IFI … = le contribuable ne reçoit pas 'avis
d'imposition . Une fois qu'il a calculé le montant de l'impôt il paye . Il a pas de délais pour payer .
Il doit payer simultanément . Pour ces impôts , y a donc pas de titre exécutoire , pas de doc qui
prouve que le contribuable doit de l'argent à l'administration fiscale .
Dans ces impôts avant de pouvoir utilisés toutes les procédures l'administration doit envoyer un
acte préalable = un avis de mise en recouvrement ( = un doc dans lequel l'administration dit au
contribuable qu'il a pas payé et donc lui rappelle qu'il faut qu'il paye ) => l'administration va
recalculer le montant et va l'indiquer au contribuable qu'il doit payé dans un certains délais .
Si au terme du délais qu'il y a dans l'avis de recouvrement ou d'imposition , le contribuable ne paie
pas . L'administration va tout d'abord envoyer une lettre de relance pour lui rappeler , on ne lui dit
pas qu'il va avoir des pénalités à ce stade . Il y a des cas où l'administration est dispensé de faire
une lettre de relance :
-dans le cadre d'une taxation d'office : le cas où le contribuable n'a rien déclaré du tout ou qu'il a
fraudé donc lors du contrôle fiscal , l'administration va le redresser et lui demande de payer un
supplément d'impôt . Là le contribuable ne veut pas payé le supplément . Le redressement est
normalement contradictoire (donner son avis ) mais quand il a rien déclaré le redressement est
d'office , le contribuable n'a rien a dire . Quand le contribuable ne veut pas payé le supplément pas
besoin de lettre de relance .
-si dans les trois dernières années le contribuable s'est déjà rendu coupable d'inobservation de
ses obligations fiscales .

Après l'envoie de la lettre de relance = le contribuable à 30 j pour payer et si il paie pas on lui
envoie une mise en demeure . Dans la mise en demeure on lui indique qu'il ferait mieux de payer .
Ces courriers sont envoyés en lettre simple au contribuable . La mise en demeure lui laisse un
délais mais si y a eu une lettre de relance au préalable , le délais sera que de 8 j mais si pas y a eu
de lettre relance avant le délais sera de 30 j . Mais le contribuable peut encore ne pas payé => donc
la phase de poursuite s'ouvre .

III-La poursuite
Quand le contribuable n'a pas payé on engage la procédure du recouvrement forcé . Le dernier
acte préalable c'est un dernier courrier qui est le commandement de payer = on lui dit clairement
qu'il doit payer = > dernière possibilité pour payer et éviter des procédures comme la saisie … Ce
doc est envoyé en recommandé , on lui dit de payer sur le champs ( entre 3 et 8j pour payer ) , y a
la référence du titre juridique , le montant des sommes , pénalité de 3% sur l'acte et les risques
qu'il va avoir si il paie pas .
Toute cette procédure peut être stoppé par le contribuable en allant au comptable public pour lui
dire qu'il n'a pas l'argent , donc il faut aller négocier .

Les voies d’exécution classiques : les saisies ( l'huissier se saisie des biens de la personne ) .
4 grand types de saisies =
-la saisie mobilière
-la saisie immobilière
-la saisie rémunération
Pb : dans les voies d'exécution classique : faut passer par le juge . Pour qu'il puisse avoir une saisie
l'administration doit apporter des preuves .
C'est pour ca que l'administration utilise ses privilèges .

Chapitre 2 : Les garanties du trésors (= les privilèges )


Voie d'action de l'administration pour recouvrir l'impôt sans passer par le juge . L'administration
peut faire la saisie et utiliser ses privilèges .
Quelles sont les armes les plus efficaces pour recouvrir l'impôt ?
On va les étudier par ordre d'efficacité
Dans ces privilèges , il n'y a pas d'intervention d'un juge .

I-l'avis à tiers détenteurs


Un système simple qui a une efficacité redoutable . Le contribuable qui se trouve être dans une
situation de débiteur vis à vis de l'administration fiscale mais faut qu'il soit aussi créancier au près
d'autres . Le contribuable doit de l'argent à l'administration mais on lui doit de l'argent aussi .
Ca peut être des pensions , des aides sociales , le patron qui nous doit un salaire , les intérêts de la
banque , un loyer . Tous les contribuables qui reçoivent de l'argent peuvent être concernés par ça .
Le tiers débiteur du contribuable va recevoir cet acte a tiers détenteurs et va voir qu'il doit verser
la somme qu'il doit au contribuable à l'administration fiscale( = que la somme que le tiers devait
pas la totalité de la somme de l’impôt pas payé ). L'administration peut faire plusieurs avis à tiers
détenteurs ou cumuler ca avec une saisie pour aller jusqu'à la somme qu'il doit payer .
L'administration va aussi envoyer un courrier pour lui dire qu'elle a fait ca et pour lui dire qu'il n'a
plus à payé . Si l'administration ne fait pas ca , la procédure peut être annulée . Quand le tiers
reçoit l'avis à tiers détenteurs on lui dit pas pourquoi .
Si le tiers paie pas . A son tour c'est lui qui reçoit la lettre de relance etc … et après la procédure de
recouvrement forcé .

II-La solidarité fiscale


Un tiers va payer l'impôt à la place du contribuable . Quelle est la diff avec l'avis à tiers détenteurs .
Le tiers n'est pas un débiteur du contribuable , car il est solidaire . 2 cas de solidarités prévues :

A-La solidarité par la loi


La loi fiscale prévoit des situations où lorsque le contribuable ne paie pas , un tiers solidaire va
payer à sa place . Les rapports qui justifient ?
Deux grandes catégories :
-Les liens familiaux , Epoux , partenaires de PACS . Pour les droits de mutation ( héritage) => les
quo-héritiers sont solidaires entre eux
-Les liens du commerce . Ex : le cédant , et le cessionnaire vont être solidaires pour payer l'impôt
sur les sociétés , entreprises …
Ex : la taxe d'habitation , foncière => dans les caisses des collectivités
Solidarité en terme de fraude fiscale :
-fraude fiscale par action = solidarité avec les complices
-fraude fiscale par oublie
B-Solidarité par décision de justice
Est visé la situation ou il y a une PM qui est dirigé par quelqu'un . C'est la personne morale qui est
assujettis à l'impôt .
Société de personne : c'est la société qui paye ou les associés .
L'impôt sur les sociétés est un impôts sur les bénéfices . Ce sont les associés de la société qui
vont payé l'impôt pour les sociétés de personnes .
Solidarité par décision de justice = C'est le fait que le juge va décider qu'au lieu que ce soit la
société , qui va payer l'impôt , c'est le dirigeant qui va payer l'impôt .
=Art L266 et art L267
Il faut que le dirigeant ait commis des trucs pas bien donc soit des manœuvres frauduleuses
( fausses factures , double compta ) , des inobservations graves et répétées de ses obligations
fiscales ( il met pas le chèque avec la décla , attend la lettre de relance , paie la moitié de
l'impôt...)
Cette procédure se fait par décision de justice donc se fait par le juge . Ce juge va être saisie par
l'administration fiscale donc elle doit apporter les preuves que le dirigeant ait fait tout ça . Si le
juge considère que les conditions de l'article sont remplies il rendra une ordonnance qui
prononcera la solidarité du dirigeant ce qui va permettre à l'administration fiscale de demander au
dirigeant de payer la somme et si il paie pas = recouvrement forcé .

III-L'hypothèque légal
=> c'est sur un bien immobilier . Quand on fait un hypothèque on inscrit sur un bien immobilier .
L'hypothèque permet de vendre le bien pour celui qui fait l'hypothèque . Quand l'administration
inscrit une hypothèque sur un bien du contribuable , en même temps elle utilise un autre
privilège . Elle va vendre le bien que si les autres privilèges ne marchent pas . Elle l'utilise comme
une garantie

IV-Le privilège de l'administration


Le contribuable peut être le débiteur de plusieurs organismes . On est dans une situation où
l'administration n'est pas le seul créancier .
Le privilège signifie que lorsque y a plusieurs créanciers , l'administration passe avant eux , ils
prendront ce qui reste => y a un rang de passage .
Ce privilège peut être surpassé par des super privilèges : le privilèges des caisses de sécurité
sociales , le privilèges des frais de justice

V-La contrainte par corps


Elle fait aussi intervenir le juge . C'est l'incarcération du contribuable pour l'obliger à payer . Y a des
conditions :
-ça concerne pas des contribuables personnes morales => on ne peut pas payer mettre en prison
un dirigeant
-interdiction de faire de la contrainte pour des mineurs ou des personnes de plus de 65 ans .
-il faut que la personne se soit rendu coupable d'un comportement frauduleux
-que si le contribuable doit 12 milles euro d'impôt

Soit pour des fraudeurs , ou qui ont fait l'objet d'une taxation d'office ou qui font que changer
d'adresse . La contrainte est prononcée par le juge et doit vérifier toutes les conditions . Dans ce
cas là , le juge peut décider de prononcer une ordonnance pour l'incarcération . Cette contrainte
implique que la durée d'incarcération est limitée , selon le montant ca peut aller de quelques jours
à quelques semaines . C'est pour lui mettre la pression . Il peut tj sortir de prison en payant , ou en
prouvant son insolvabilité . CE N'EST PAS UNE PEINE !! ca veut pas dire qu'il a payé , c'est pas
libératoire au regard de la dette fiscale .

Tous ces privilèges peuvent être utilisés de manière cumulative , et en plus peut faire des saisie .
Son but c'est juste de recouvrir le montant de l'impôt donc elle choisit quoi faire pour avoir
l'argent.

Sous titre 2 : Le contrôle et le redressement fiscal

Le système fiscal français est basé sur le déclaratif , donc on fait confiance au contribuable . Y a une
présomption de bonne foi du contribuable mais c'est naturel qu'elle contrôle ces décla . Le
contrôle fiscal fera apparaître la fraude , on ne fait pas un contrôle car on pense qu'il y a une
fraude . Si le contribuable à tout bien fait , y aura pas de soucis mais si il a fais des oublis
volontairement ou pas . Le contrôle fiscal permet de remettre à jour , l'administration va
considérer qu'il n'a pas payé assez d’impôt donc elle va le redresser . Le contribuable va devoir
payer un supplément d'impôt . Y a des contribuables qui vont utiliser la loi fiscale pour payer moins
d'impôts . Des contribuables vont avoir tendance de fuir l'impôt , ou de mettre en œuvre
l'optimisation l’impôt . Fuir l'impôt ca peut être légal = mettre un dispositif pour payer moins
d'impôt .
Chapitre 1 : le comportement du contribuable face à l'impôt

Ce comportement peut être très bien . Mais le contribuable peut essayer aussi de fuir l'impôt .

Section 1 : la fuite devant l'impôt

Pas forcément fuir le pays . La fuite correspond à tous les comportements du contribuables qu'il va
mettre en œuvre pour diminuer son imposition , voir même ne pas en payer .

I-L'ampleur de la fuite devant l'impôt

Mesurer combien l'administration fiscale perd -elle de recette à cause de la fuite . Une partie
légale et l'autre illégale ( la fraude ) . Les montants qu'on a dans les rapports . On estime que 30%
des déclarations contiennent de la fuite devant l'impôt et de la fraude .
II-Les causes de la fuite devant l'impôt
On va considérer qu'il y a grands types de causes :
-les causes économiques : A partir du moment où les impôts sont issus de réalité éco , forcément a
fuite devant l'impôt peut s’expliquer la fuite . Selon l'état de l'éco, les impôts vont faire l'objet d'un
rendement plus ou moins bon . En période de crise / récession , les impôts sur la conso seront
réduits . En période de crise éco on voit une ré-acceptation de l'impôt par les contribuables . Plus
le contribuable voit ses revenus augmenter plus il va accepter l'impôt jusqu'à un certains seuil .
-les causes juridiques : La loi est très technique et parfois elle se contredit et parfois elle est
silencieuse sur certains points . Donc le contribuable va pouvoir profiter des failles de la loi fiscale .
-les causes politiques : Il existe dans les mouvements pol , et syndicales fr , des personnalités qui
incites à des fuites devant l'impôt = « ral bol fiscal » .

Section 2 : Les différents procédés de fuites devant l'impôt


Deux grand types de fuites :
-La fuite illégale
-La fuite légale => l'évasion fiscale .
Il y a des procédés légaux et des procédés illégaux (= la fraude fiscale) .
===> Ca va pas dire que l'administration va pas vouloir limiter l'évasion fiscale même si elle est
légale . Le gouvernement peut être en droit de lutter contre ces mécanismes même si ils sont
légaux car ça fait perdre de l'argent au budget de l'Etat .
I-Les procédés de fuite devant l'impôt légaux => l'évasion fiscale
On essaye de sans violer la loi de diminuer le montant de son imposition ou de ne plus en payer du
tout . En doctrine on les rassemble sous 3 catégories , on explique l'évasion fiscale par trois
comportements :
1- Le comportement peut être du à l’exploitation des lacunes du droit fiscal . Le droit fiscal est
technique , complexe et parfois il y a des troues dans la raquette ,cad des failles , des situations sur
lequel la loi fiscale n'a pas pris position . Donc y peut avoir du silence , des imprécisions , des
distorsions . Cette complexité du droit fiscal le contribuable va pouvoir s'en servir , si il est dans
une situation qui n'est pas prévue par la loi il est légitime à voir son impôt diminué ou à 0 . Tant
que la modifie pas tout ca , le contribuable peut donc profiter de ces lacunes pour voir son
imposition diminué .
2-L'évasion fiscale par exploitation des dispositions de la loi fiscale : on utilise la loi pour diminuer
son impôt. Y a des dispositions qui encouragent le contribuable à diminuer son impôt . En fait c'est
la volonté du législateur , de l'exécutif , politique que de permettre au contribuable de bénéficier
d'une diminution d'impôt . Dans ce cas là , le contribuable le fait en connaissance de cause .
Pourquoi ? Le législateur incite le contribuable à avoir un comportement particulier . Ex : Les
personnes qui construisent des maisons qui respectent les normes urbaines , ils vont avoir une
réduction fiscale .
*** Le législateur fiscale peut contraindre le contribuable à ne plus avoir un certains
comportement en augmentant la fiscalité par ex .
3-L'évasion par transfert à l'étranger : je peux transférer mon assiette ou me transférer moi même
( = exil fiscal) . La fiscalité va être plus douce mais si j'ai mon domicile fiscale en france je vais payer
des impôts sur mes revenus français et autres . Et si j'ai pas mon domicile fiscal en France j'en
paierait pas sauf si je touche des revenus français . Le domicile fiscale peut être le lieu où j'habite ,
le lieu où je séjourne mais dans ce cas là j’aurais mon domicile fiscal en France si je séjourne plus
de 183 jours dans l'année en France . Le contribuable recherche un pays où la loi fiscale est plus
douces => PARADIS FISCAL , pays refuge . On va y déposer mon assiette , je vais mettre mon
argent dans un coffre et ils n'ont pas pour objet d'être utilisé dans l'éco . Ou alors je vais investir
mes capitaux dans ce pays . Dans les deux cas , c'est pas interdit mais ce qui l'est c'est de ne pas
déclarer les revenus venant d'activité française . Les paradis fiscaux et les pays refuges , ce sont en
général des pays qui ont a peu près les mêmes particularités ( petit , indépendant , insulaires ,
population réduite … ) Ex : Monaco , Malte... La bas on a peu de contestation sociale , la population
est plutôt calme . Leur monnaie est très stable et ils ont surtout une organisation bancaire très
solide avec comme principe prioritaire : le secret bancaire .

Il y a un cas de figure qui est l'abus de droit : c'est à la limite entre l'évasion fiscale et de la fraude .
C'est vrai que l'abus de droit ce n'est pas tj illégal pourtant il est remis en question par
l'administration fiscale . Si on prend l'abus de droit classique ( = faire un montage juridique fictif
pour avoir un régime fiscal plus souple) ex : au lieu de donation ce sera une vente déguisée pour
pas payer les droits de mutation ca peut ressembler à la fraude fiscale mais ca en est pas
totalement . Mais le petit abus de droit ( = je passe un acte qui a pour but principal de diminuer
mon impôt ) , je fais rien de fictif donc je viole pas la loi donc pourquoi considérer ca comme de la
fraude ? En même temps au fond , je passe cet acte pour diminuer mon imposition , c'est très
délicat de savoir où on est l'abus de droit dans ce développement mais on est sur que c'est de la
fuite devant l'impôt .
II-La fraude fiscale

On fraude pour diminuer le montant de son impôt . Le Code général des impôts en a donner la def
= art 1741
-La fraude c'est quand on se s’outrait ou se détache du paiement de l'impôt . La fraude ne
concerne pas que au moment du paiement mais aussi au moment où on est sensé déclarer .

-Il y a de la fraude par omission


-Il y a de la fraude par action = j'ai agis , j'ai organisé pour diminuer
= deux catégories de fraude .

A-La fraude par omission


→ La plus courante pour la fiscalité des particuliers mais est répandue par la TVA . Soit j'omet de
déclarer ou j'oublie de déclarer une partie de l'assiette :
-L'omission de déclaration faite volontairement ( les pénalités seront plus élevées ) . En général ,
si y a eu contentieux y a eu redressement d'office et le contribuable devra prouver qu'il a pas
exprès .
La charge de la preuve est tj sur les épaules de l'administration fiscale et donc montrer que le
contribuable a pas fait ses obligations fiscale . Si il fait l'objet d'un recouvrement = inversement de
la charge de la preuve

-L'omission d'un élément d'assiette : le cas le plus répandue , on déclare mais pas tout . Donc si
l'administration fiscale le voit se sera un redressement contradictoire .

B-La fraude par action


Elle implique que le contribuable a fait une opération ou a établie un acte pour diminuer son
assiette . Ex : Le contribuable qui fait des fausses factures( car c'est sur le bénéfice ) pour l'impôt
sur les société , ou faire une double comptabilité . C'est une fraude qui est organisée donc si je fais
de la fraude et que celle ci est débusquée par l'administration fiscale . Si le contribuable est
démasqué il devra payé un supplément d'impôt en plus de ce qui devait payer . Le code dit que des
fois les fraudeurs pourront faire l'objet de condamnation prononcée par le juge pénal . Il pourra
faire l'objet de sanctions pénales . Les choses ont changé en 2018 . Avant 2018 , il existait une
Verrou de Bercy( le lieu où y a le ministère de la finance ) = impliquait qu'il revenait à
l'administration de choisir quel dossier de fraude fiscal pouvait faire l'objet d'une restriction
pénale. Le ministère choisissait au hasard quel dossier fera l'objet d'une restriction pénale ou
non . Pour deux dossiers similaires , l'un pouvait faire l'objet d'une restriction pénal et l'autre non .
-L'administration s'est souvent poser la question de savoir si le principe non bis inidem ( = on
peut pas être juger deux fois pour une même faute )
-Après avoir saisi le procureur , on va voir comment se passe la procédure au pénal .
Lorsque l'admin décide de saisir le procureur de la République elle le fait de manière
discrétionnaire mais il y a quand même des règles de procédures :
-La fraude fiscale doit dater de moins de 3 ans . Elle a 3 ans pour décider de réprimer pénalement
la fraude .
-Si elle décide de le saisir avant elle doit saisir pour avis la commission des infractions fiscales .
Cette commission va rendre un avis obligatoire et conforme ( = le sens de l'avis rendu devra être
suivie par l'administration fiscale ) . Cette commission à 6 mois pour se prononcer , elle doit
entendre le contribuable ( = principe du contradictoire ) et au final rendra son avis et dans 99%
des cas elle rend des avis favorable à l'administration . Si l'avis est positif , l'administration va saisir
le procureur de la République et le proc va avoir le choix de classer ou non le dossier donc peut
être saisi du juge du tribunal correctionnel du lieu où a été commis l'infraction et si on arrive
jusque là y a bcp de chance qu'il soit condamné au pénal ( il risque une amende et une peine de
prison pouvant aller de 3 ans à 5 ans si récidive) . La plupart des condamnation se limite à de la
prison avec du sursis mais la prison ferme est possible .
Le juge pénal peut aussi accompagner cette sanction de peines accessoires . De manière
obligatoire si le juge pénal condamne un contribuable pour fraude fiscale , le jugement sera publié
sur le site de la commune , ou affichage sur la porte du domicile , lieu de travail . Le contribuable
peut se voir interdire des choses ex : la suspension des droits civiques pendant 3 ans , suspension
du permis de conduire , interdiction de travailler si c'est pendant son travail que c'est arrivé ,
interdire l'accès au marché public pour une période max de 10 ans .
En 2018 , le législateur a voulu réagir après l'affaire Cahusac = donc loi pour lutter contre les gros
fraudeurs . On a fait sauter le verrou de Bercy car pour ces contribuables , l'administration n'a
plus le choix de saisir ou pas le procureur . Pour ces contribuables dont la fraude a entraîner un
redressement fiscal sup à 100 000 euros ( supplément ) ou on rabaisse le critère à 50 000 euros
pour les contribuables qui font l'objet de déclaration d'intérêt au près de la Haute Autorité sur la
transparence de la vie publique ( = elle épluche le patrimoine des hommes pol pour voir si y aura
pas un conflit d'intérêt avec leurs missions ) => ils seront concernés par la loi . Ces contribuables
feront automatiquement l'objet d'une saisine du procureur . Y a plus l'histoire de la commission .
Le Verrou de Bercy = tj pour les petits fraudeurs

Le contrôle fiscal permet de mettre à jour la fraude , mais il y a d'autres comportements qui
justifie un redressement fiscal . Ex : si le contribuable a fait des erreurs dans sa déclaration , ou
des incohérences , des oublies mais qu'ils ont été fait de bonne foi , il n'en demeure pas moins que
l'administration fiscal n'a pas reçu le montant qu'elle devait avoir . Ces comportements là aussi
même si ils sont commis de bonne foi justifieront un redressement du contribuable , ces
contribuables aussi devront payer un supplément d'impôt . Mais l'administration va être plus
compréhensive , ils n’auront pas à payer des pénalités ou pas de pénal pour eux car pas de fraude .
On est donc pas redressé uniquement qu'en cas de fraude .

Chapitre 2 : Le contrôle fiscal

Les erreurs , les oublis , les fraudes dans les déclarations feront l'objet d'un redressement . Mais il
faut les débusquer . Le contrôle fiscal permet de mettre à jour tout ça .
Mais a la base il sert à contrôler la sincérité des déclarations . Le contrôleur ne se dit pas qu'il y a
une faute à trouver mais en contrôlant il va les trouver . Notre système est basé sur la déclaration
on fait confiance au contribuable de déclarer ( ca coûte moins cher aussi ) sa matière imposable
mais elle est pas aveugle y a seulement une présomption de bonne foi c'est pourquoi y a le
contrôle fiscal . Il faut donc vérifier leur sincérité . Chaque année toutes les déclarations ne font
pas l'objet d'un contrôle c'est fait au hasard . Mais le contrôle fiscal n'est jamais mis en œuvre
parce que l'administration fiscale a un soupçon de fraude . Le principe c'est que le contrôle fiscal
n'est quasiment jamais mis en œuvre parce que l'administration a des soupçons de fraude .
Ce contrôle poussé est fait de manière aléatoire . Il se passe en plusieurs étapes . Les déclas qui
viennent d'être transmises font toute l'objet d'un contrôle formel . Après , de façon aléatoire
l'administration va faire un contrôle plus dans le fond , donc d'abord 'une vérification , un examen
critique de ma décla qu'elle va mettre en parallèle avec les infos qu'elle à déjà sur le contribuable
comme les anciennes déclarations , ont des infos qu'on lui a transmises de la part de
d'administrations qui sont obligé de les communiquer ( ex si je suis salarié , l'employeur est obligé
d'envoyer le montant de notre salaire) . Y a des cas où l'administration parce qu’elle a des
questions , elle a besoin d'infos en plus , elle va donc faire des investigations . Il se peut qu'elle est
besoin de vérifier davantage ces infos , en se rendant chez le contribuable , ou sur son lieu pro .
Elle a des pouvoirs de vérifications , qui implique que l'agent se rend chez le contribuable . A ce
moment là , il sera informé qu'il fait l'objet d'une vérification . Lorsqu'on parle des procédures
offertes à l'adm il faut se dire que l'utilisation de cs procédure peut être cumulative . Car son obj
c'est de récupérer le montant de l'impôt qui lui été du et si pour cela elle doit mettre en œuvre
toutes les procédures elle peut le faire . Y a des contrôles qui peuvent s'arrêter à toute phase .
Mais y a des délais , + elle peut concerner toutes les déclas

Section 1 : le délais de reprise


→ délais durant lequel l'administration va pouvoir contrôlé et redressé le contribuable . Ce délais
de reprise est un délais durant laquelle l'administration va pouvoir contrôler et sanctionner le
contribuable . Donc si a l'expiration du délais , elle ne l'a pas fait , elle ne pourra plus le faire . Ce
délais correspond au nbr d'années au cours desquelles l'administration va vouloir revenir en
arrière , donc de vérifier les déclas passés du contribuable .
Ce délais est diff de la prescription quadriennale .
3 types de délais ( y a des lois qui ont réduit le délais ) :
-1 an = correspond aux impôts locaux et aux contributions indirectes sauf la TVA . En matière
d'impôts locaux , l'administration a bcp d'infos , et ces impôts sont assis sur la valeur locative
cadastrale ( le loyer que je pourrai avoir si je loue mon bien ) , elle est calculée par
l'administration . Si y a contrôle il sera fait en très peu de temps , donc 1 an ca suffit .
-3 ans = Le délais pour les principaux impôts d'Etat , la TVA , impôts sur les sociétés , et l'impôt
sur la fortune immobilière .
-10 ans = pour tous les autres impôts .

Ce délais peut être modifier par 3 façons :


A-les prorogations des délais de reprise
Ce délais peut être prorogé , rallongé dans principalement 3 situations :
-En cas de manœuvre frauduleuse : Le délais de reprise va pouvoir être rallonger de 2 ans . Donc
on passe de 3 ans à 5 ans
-Lorsque l'administration a suite à une plainte qu'elle a déposé une enquête judiciaire pour
fraude fiscal à été ouverte . Dans ce cas là , le délais sera prorogé jusqu'à la 10e année .
-Dans le cadre de l'assistance administrative internationale : parfois on a un contribuable qui a
des avoirs en étrangers ( ex : revenus, loyers... ) et donc parfois elle a besoin de rentrer en contact
avec des administrations étrangères donc il faut traduire tout ça …. Le délais pourra être rallongé
jusqu'à 5 ans .

B-Des événements qui vont interrompre le délais


→ les avis de redressement vont permettre l'interruption du délais de reprise qui courrait et
faire repartir à 0 un nouveau délais .

C-la suspension du délais de reprise

-Le délais qui courre est mis sur pause par un acte et quand cet acte cesse de produire ses effets ,
le délais repartira au moment où il s'est arrêté . Ex : les demandes éclaircissement . Dans le cadre
de son pouv d'investigation , elle va faire des demande d'éclaircissement ou de justification au
contribuable . Ces demandes précisent que le contribuable va avoir deux mois pour apporter une
réponse et pendant ce délais de 2 mois le délais de reprise est suspendu .

Section 2 : le pouvoir d'investigation de l'administration fiscale

Le contrôle commence par un contrôle formel . Ensuite l'administration va plus loin , donc soit/et
elle utilise les pouvoirs d'investigations ou de vérifications . Pourquoi aller plus loin ? Parfois , des
fois elle se rend compte qu'il y a des pt obscure dans la décla , ca la questionne . Pour répondre à
cela , elle va utiliser ses pouvoirs d'investigation . Si elle décide de contrôler . Ces pouvoirs
d'investigation vont avoir pour objectif d'obtenir de l'information . La recherche d'info ou de
renseignement va suffire pour établir qu'il y est des erreurs . Y a trois types de pouvoirs
d'investigation :
-Le droit de communication → Il existe deux types de droit de communication

I-le droit de communication

A-L'étendu du droit de communication


Il existe deux types de droit de communication de l'administration fiscale :
-un droit de communication automatique , donc toute une série d'organisme , d’institutions qui
doivent communiquer des infos à l'administration fiscale sans qu'elle le demande( = le droit de
communication automatique) mais des fois elle peut demander .

1-Le droit de communication automatique


Ex : l'employeur qui doit obligatoirement envoyé le montant des salaires
Ex : les tribunaux qui examinent des dossiers où ils voit des faits faisant écho à une fraude ils
doivent le communiquer
Ex : les maires , une fois par trimestre ils doivent envoyer la liste des décès , des naissances ou des
mariages / pacs pour permettre à l'administration fiscale de savoir que notre foyer fiscal à changer
donc ça évite à certaine personne de mentir sur leur foyer fiscal .

2-le droit de communication sur demande


L'administration peut à son initiative sollicité généralement un tiers pour obtenir de l'information
sur le contribuable . On peut très bien imaginer que l'administration va utiliser ce droit au près de
notre banque , d'un avocat , d'un médecin ...Ce droit peut être exercé au près de n'importe quel
tiers .

B-L'exercice du droit de communication ( sur demande )


Lorsque le droit de communication est fait sur demande , il n'y a pas trop de formalités mais y a
deux trois règles . Le code des procédures fiscales ne prévoit pas le respect précis de telle ou telle
règle . Par contre la pratique nous renseigne sur la manière de comment il est exercé . En général ,
l'agent de l'administration fiscale , se rend chez le tiers pour avoir ce droit après avoir reçu un avis
de passage qui lui dit qu'il va avoir la visite d'un agent pour avoir la communication d'un doc
concernant le contribuable . Dans cet avis de passage , on lui dit qu'il peut être assisté par un
avocat , surtout pour être rassuré car lui craint rien . La communication se fait très souvent sur le
lieu où se trouve l'information . Ca veut dire par ex au siège de la banque , des locaux du notaires
….
Est ce que l'administration peut emporter le doc ? Elle ne pourra prendre qu'une copie , c'est
l'administration qui doit payer la photocopie . Normalement le contribuable doit être informé qu'il
est libre de communiquer ou pas l'information mais elle laisse entendre qu'il est obligé .
Quid du secret pro ou médical ?
L'administration ne doit pas se soumettre au secret pro , car elle même est soumise au secret .Elle
ne doit pas divulguer les infos . Mais un docteur peut arguer du secret médical pour refuser de
donner des infos . L'administration ne doit pas être au courant des motifs médicaux , juridiques
pour lesquels le patient , client est venu consulté . Mais les autres trucs elle saura .
L'administration n'a aucune obligation d'informer le contribuable qu'elle exerce le droit de
communication au près d'un tiers . Mais si à la fin de la procédure on décide de le redresser sur la
base des infos obtenues par le droit de communication sur demande il faudra l'informer de
comment on eu l'info et par qui .
-Il faut bien distinguer le droit de communication ( = investigation ) de la vérification car pendant la
vérif , elle peut se déplacer chez le contribuable pour avoir l'info ce qui lui permet d'aller plus loin .
Dans la vérif , le contribuable il a des garanties du droit alors que pas de garantie dans le droit de
communication . Si l'agent vérifie la pièce sur le lieu de l'info , il passe déjà à la vérif et il est plus
dans l'investigation . Donc le juge pourra annuler la poursuite .
-Le droit de communication implique que le tiers soit en capacité de fournir l'information
demandée c'est pour cela que le code général des impôts prévoit que un certains nombre de
docs ( comptables ) doivent être conservés 6 ans .

II-les demandes d'éclaircissement et de justification


L’ad° cherche pas l’info auprès de tiers mais au près du contribuable lui-même
Ces demandes peuvent être autonome, cad réalisé des le départ ou s’inscrire dans une logique cumulative
avec le droit de communication.

L’ad° utilise le ou les moyens qu’elles jugent utile pour obtenir les informations nécessaires
La réponse à la demande de l’ad° peut
• Satisfaire l’ad°
• Si l’ad° au regard de la réponse est certaine qu’ elle doit redresser le contribuable
• Aiguiser sa curiosité et va donc mettre en œuvre les procédures de vérification

1. Le champ d’application des demandes


1. Des demandes d’éclaircissement
Quand un point est obscur. Ce champ est large. Les demandes peuvent être demander par l’ad° fiscale sur
tous les points qui lui permettrai obscure dans la déclaration du contribuable ?
Aucune limite à l’utilisation de cette procédure.

2. Les demande de justifications


Implique de là par du contribuable qu’il fournisse des éléments de preuve. L’ad° attend de la part du
contribuable qu’il apporte des preuves de certain élément qu’il déclare.
Le législateur a prévu 5 cas où la demande de justificatif est possible :
• Au sujet de la situation du contribuable ou ses charges de familles
• Au sujet des charges que l’on retranche à notre revenu ou charge qui donne droit à une réduction
d’impôt. Tous ce qui ce qui est relatif au crédit de l’impôt (permet de diminuer l’impôt)
• Tous ce qui concerne les avoir ou les revenus d’avoir à l’étrangère : quand on a
• Tous les éléments qui servent de base à la détermination des revenus fonciers.
• Lorsque l’ad° a réuni des éléments qui permettent d’établir que le contribuable à des revenu plus
imposant que ce qu’il a déclaré.

2. La procédure de ces demandes


Les procédures sont plus rigides
1. Les règle de formalisme
Les demande d’éclaircissement doivent se faire par recommandé avec accusé de réparation.
Elle doit lui indiquer très clairement ce qu’elle lui demande, les points sur lesquels elle fonde sa demande.
Elle peut poser plusieurs concours.
L’ad° doit lui dire dans quel délai elle doit répondre : de base c’est un délai de deux moi. Ce délai suspend
L ad° doit dire au contribuable ce qu’il risque s’il ne répond pas :
• La taxation d’office : S’il est redressé, il risque d’être redressé sans contradictoire
Le contribuable doit répondre de manière claire
2. Comment le contribuable répond à ces questions
Il a un délai de 2 mois.
Peut demander un délai supérieur à l’ad° lorsqu’il est a l’étrangers. L’ad° est pas obligé d’accepter
La réponse du contribuable DOIT être écrite. Une réponse verbale ne vaut rien.
S’il répond reste à savoir si la réponse va convenir à l’ad°.
• Si elle estime que le contribuable est à côté de la plaque elle laisse un nouveau délai pour apporter
des précisions supplémentaires dans un délais de 30j
• Si dans ce délai qui lui accorder ne répond pas ou continu de tourner autour du pot, c’est là
la même sanction : la taxation d’office

• S’il répond avant la fin du délai de 2 mois mais que la réponse ne convient pas à l’ad, celle-ci devra
attendre la fin du délai de 2 mois avant de lui dire qu’elle n’est pas bonne
Par principe les contrôles fiscaux sont aléatoires
exception : procédure pourra être mis en œuvre que si l’ad° à des soupçons

Paragraphe 3 : Procédure de droit de visite et de saisie


C’est pour l’ad° fiscale le droit de se rendre au domicile du contribuable, de le visiter et d éventuellement
saisir des documents ou biens afin de chercher des éléments de preuve pour confirmer le soupçon de
fraude.
On veut confirmer le soupçon en perquisitionnant les preuves
La mise en place de cette procédure suppose un soupçon de fraude ainsi que l’intervention du juge
judiciaire (protège les liberté des individus)
1. L’encadrement du droit de visite et de saisi
Il y a des 2 limites
1. Le champ d’application

1e limite Le champ ne concerne pas tous les contribuables.


L’exercice de ce droit suppose qu’il existe des présomptions de fraude de la part du contribuable. Ces
soupçons de fraude ne concernent que des cas énumérés par l’art 16 du LPF :
• Le contribuable s’est laissé à des ventes ou achats sans facture
• Délivré des fausses factures
• Il a tenu une double comptabilité : l’une réel et l’autre fictive ? il transmet la fausse
Le droit de visite est de saisi se limite aux activités commerciales du contribuable ? on soupçonne ces
contribuables dans l exo de leur profession d’avoir commis des fautes.
2. L’intervention du juge
C’est lui qui va autoriser l’ad° à faire la visite et la saisi. Il va également contrôler le déroulé de la visite. Pour
que le juge autorise, l’ad° fiscale doit apporter des éléments de preuve qui laisse présumer que le
contribuable s’est livré à des manœuvre frauduleuse
Une déclaration anonyme d’un voisin n’est pas suffisante.
Le juge rendra une ordonnance avec les horaires auquel l’ad° peut se rendre dans le lieu pour chercher les
preuves
2. Le déroulement du droit de visite et de saisi
Autorisé et sous le contrôle du juge judicaire. Il se fait représenter par un OPJ. À tout moment le juge peut
décider d’arrêter ou suspendre la visite s’il l’estime nécessaire. Si la visite doit être déplacer sur d’autre lieu,
l’ouverture d’un coffre, l’ad° doit repasser devant le juge pour avoir son autorisation.
La visite se fait par surprise
Si le contribuable n’est pas sur les lieux, l’OPJ et l’ad° pourra designer 2 témoins qui pourrons représenter le
contribuable pour commencer la visite.
S’il n’y a personne, ils reviennent plutard
Les documents pourront être emporter. A la fin de la procédure il y a un procès-verbal
Ce droit de visite ou de saisi reste dans le cadre des pouvoirs d’investigation.
l’agent de l’ad° fiscal devra se contenter de trouver l’info et la ramener au sein des service de l’ad° fiscal. Il
ne devra surtout pas au moment ou il trouve les documents commencer à les analyser. ? S’il fait ça, l’agent
n’est plus dans l’investigation mais dans la vérification et les droits du contribuable sont bafoué.
Il y a un risque pour l’ad° que le contribuable aille demander l’annulation de toute la procédure

Section 3 : ces procédures de vérifications


Remarque : dans le bureau de l’ad et sans que contribuable sois au courant
Remarque : souvent les vérifications font suite à l’investigation, l’ad° va avoir envie de creuser davantage. Il
faut voir la vérification comme la conséquence de l’investigation

Paragraphe 1 : les forme de vérification


1. La vérification de comptabilité
Il s’agit de vérification de contribuable professionnel
1. Les contribuables pouvant faire l’objet de la vérification de comptabilité
Elle concerne les contribuable astreint à tenir une comptabilité. C’est pour cela que la vérification de
comptabilité vise les professionnel, les personnes qui s’occupent d’une association.
? concerne les contribuable assujettis à l’impôt sur les sociétés
Concerne les contribuables qui doivent déclarer de la TV ou des bénéfice.
?Tous les contribuables qui doivent tenir une comptabilité
2. Les périodes et les impôts vérifié
Ce n’est pas toujours la même période ni les mêmes impôts qui sont vérifiable.
Si le contribuable qui mène une comptabilité est assujettis a au moins 2 impôt :
Quand ad° fait de la vérification elle peut vérifier le contribuable sur 1 seul ou la totalité des impôts
auxquels le contribuable est assujetti : vérification générale ou vérification simple
LA vérification peut concerner les 3 ans ou l’une de ces 3 last année ou autre
?toute la période qui n’est pas prescrite : vérification complète
?une période inferieur au délai de reprise : vérification limitée
En général les vérifications seront des vérifications complète et général
3. Le déroulé de la vérification
Normalement elle se déroule dans de bonnes conditions car il n’y a pas de présomption de fraude.

1e élément : En amont de cette vérification, il faut que l’agent de l’ad fiscale ait recueillit suffisamment
d’éléments sur le contribuable
Une fois les infos nécessaires recueillis l’agent informe le contribuable qu’il va se rendre dans les locaux
pour réaliser la vérification, le contrôle fiscal.

2e élément : L’ad° doit informer le contribuable de ce qui va être vérifié, quand la visite va commencer pour
qu’il puisse se munir d’un avocat
Au lieu d’envoyer l’avis de vérification, l’agent va se déplacer pour donner en main propre l’avis de
vérification. Cela permet au vérificateur de faire une première petite visite
Dans l’avis de vérification, le contribuable doit être averti qu’il peut constituer la charte du contribuable
vérifié ou l’ad° fiscal rappel le déroulé de la procédure ainsi que tous les droits dont il dispose.
Les factures sont très importantes car permettent de justifier les achats et les bénéfices

3e élément : le lieu de la visite


ce qui fait la différence c’est que la vérification va se faire dans les locaux du contribuable. La durée de
vérification peut aller jusqu’à 3 mois donc va falloir faire une place au vérificateur.
cette vérification ne pourra avoir lieu que dans le cadre des horaires d’ouverture de la structure, cad que le
vérificateur ne pourra pas venir lorsque la structure est fermé.
Si la structure fonctionne la nuit, la vérification aura lieu de nuit. Si le cycle de production dure plusieurs
jour (h24), la vérification pourra avoir lieu pendant la nuit. La vérification a lieu pour constater si la
comptabilité et bien tenu et si elle correspond à la réalité.
Le contribuable qui est vérifié peut demander la délocalisation de la vérification, que ça ne se déroule pas
dans les locaux professionnels mais chez l’expert-comptable pour pas que l’image de l’entreprise sois
dégrader.
Il faut un contradictoire :
• Si la vérification est dans le bureau du fisc le contradictoire pas là. Le contradictoire doit
obligatoirement être oral

4e élément : les pouvoir du vérificateur


sont objectif et de faire l’examen du contribuable en mettant en balance la déclaration comptable et les
documents comptables ainsi que les éléments matériels qui permettent de tenir la comptabilité (stock…)
Le vérificateur peut s’entretenir avec tt les employés. Pour faire son travail il lui faut qu’il ait accès a tous les
documents, les lieux ou sont produit les choses. Le contribuable ne peut pas refuser de donner un doc au
vérificateur

5e éléments : après la vérification :


• Si le vérificateur a constaté que tout va bien il enverra au contribuable un avis de non-
redressement.
• S’il estime que le contribuable à commis des oublies, a fraudé, il envoie un avis de redressement en
précisant le montant du redressement.
Durant tt la vérification, il faut que le contribuable et le vérificateur échange
2. L’examen de la situation fiscale personnel (ESFP)
1. Le champ d’application
Champs d’application bcp plus large. L’ESFP ne concerne que les contribuables personne physique assujettis
à l’impôt sur le revenu.
L’objectif de l’ESFP est de faire un examen critique entre la déclaration du contribuable et l’ensemble des
éléments de trésorerie, l’ensemble des éléments de son patrimoine, l’ensemble des éléments de son train
de vie. On met en balance la déclaration fiscale du contribuable avec tous ce qui peut apporter des infos sur
le train de vie du contribuable, sa trésorerie (compte en banque), son patrimoine.
L’ESFP ne pourra être mis en œuvre par l’ad° que si elle a des soupçons d’agissement frauduleux de la part
du contribuable.
Ces soupçon arrive lorsqu’ au cours de la vérification de comptabilité elle a vu des irrégularités ? on parle de
vérification étendu.
ESFP peut débuter aussi sans qu’il y ait eu de vérification de comptabilité avant.
Tout est contrôler : balance entre ce qu’il a déclaré et la réalité.
2. Le déroulement de l’ESFP
La préparation :
on apporte en main propre un avis de vérification afin de scanner l’environnement
Le lieu de vérification
l’ESFP se déroule dans les bureaux de l’agent du fisc. La vérification se fait dans tous les cas de manière
contradictoire. Ici le contradictoire se fera par écrit, échange de courrier
Le délais max de l’ESFP est de 1 an
Les pouvoir du vérificateur :
tous les justificatifs qu’il demande, il faudra lui donner afin qu’il puisse faire la balance.
Après la vérification soit il n’y a pas de problème soit oui. Dans 99% des cas ça finit avec un avis de
redressement.

Paragraphe 2 : les garanties du contribuable vérifié


Contrairement au pouv d’investigation ou le contribuable n’a pas de garantie particulière, dans le cadre de
la vérification, le contribuable dispose de garantie. Si les garantis ne sont pas respecté, le juge pourra
annuler la procédure.

4 catégories :
-le droit au secret : les infos que ce soit dans une vérif de compta ou dans un ESFP , n'ont pas le
droit d'être divulguées par l’administration . L'administration est soumise au secret mais elle
pourra les donner à une autre administration .
-Les droits et garanties avant la procédure de vérification : le contribuable doit être avertis de la
vérification plusieurs jours à l'avance dans un délais raisonnable . Ca ne veut pas dire qu'avant la
procédure de la vérif l'administration ne peut pas venir faire une visite au contribuable pour par ex
faire un inventaire ( on constate juste pas de contrôle ) . L'avis de vérification doit comporter
certains éléments notamment la référence de l'existence de la charte du contribuable vérifié et
sinon la procédure sera nulle .
-Les garanties du contribuable pendant la procédure de vérification : le contribuable à la garantie
que régulièrement le vérificateur lui demandera de fournir des observations sur les éléments qu'il
aura recueillit . Il faut qui lui informe de manière régulière comment se déroule la procédure et
d'obtenir de sa part des observations . Ce contradictoire se fait de manière oral pour la vérif de
compta et pour l'ESFP c'est écrit . La vérification ne peut dépasser une certaine durée ( 3 mois
max pour la vérif compta et 1 an max pour la ESFP) . Le vérificateur ne peut pas emporter les
documents , il doit les consulter chez le contribuable .

-Les garanties une fois que la procédure de vérif est terminée : Le contribuable va être informé
des résultats , ils ne sont pas gardés secret . Le contribuable ne pourra jamais plus refaire l'objet
d'une même vérification , donc vérifier de nouveau pour les mêmes impôts et la même période . Si
par contre l'administration découvre a posteriori que le contribuable lui a volontairement caché
des fraudes elle pourra refaire une vérification pour les mêmes impôts et la même période .
On peut demander à un juge l'annulation de la procédure si elle respecte pas ces garanties . Mais si
on a été redressé par la procédure , le redressement est contradictoire mais dans certains cas le
redressement peut être d'office donc pas de contradictoire . Si la procédure de vérif est annulée
car elle est irrégulière cela va annuler le recouvrement contradictoire liée à cette procédure
mais cela aura aucun impact sur un recouvrement d'office .

Chapitre 3 : l'issu du contrôle = le redressement fiscal

Effectivement après avoir mis en œuvre tous ces pouvoirs ( le contrôle du bureau , les pouvoirs
d'investigations … ) l'administration au terme de l'utilisation de ces pouvoirs s’aperçoit qu'il y a des
erreurs , oublis dans la déclas du contribuable on va le redresser . Le redressement fiscal implique
que l'on va demander au contribuable de payer le supplément d'impôt qu'il aurait du payer si il
n'avait pas commis ces irrégularité . Elle recalcule l'impôt que le contribuable aurait du payer . On
va assortir à ce supplément d'impôts des sanctions ( des intérêts de retard et parfois des
pénalités qui pourront aller jusqu'à 150% du montant du supplément ) .

Section 1 : les procédures de redressement


Ces procédures de redressement vise donc essentiellement que le contribuable doit payer le
supplément . Il existe un redressement contradictoire mais il y a aussi un redressement d'office
dans des cas où le contribuable est à minima de mauvaise foi .

I-la procédure de redressement contradictoire

= la procédure classique , de droit commun qui est en général utilisée par l'administration parce
que son champs d'application est quasiment illimitée mais en contre partie la procédure doit
respecter des étapes .

A-Le champs d'application du redressement contradictoire


La procédure du redressement contradictoire concerne tous les impôts à partir du moment où le
contribuable aura satisfait à ses obligations déclaratives . Cette procédure ne s'appliquera que si le
contribuable à déclaré quelque chose . Pour les impôts dans lesquels y a pas besoin de déclaration
à faire y aura pas de redressement contradictoire , il s'applique que pour les impôts déclaratifs et
que si le contribuable à déclaré quelque chose .
B-le déroulement de la procédure de redressement contradictoire
Il faut respecter le contradictoire donc 3 étapes à réaliser :
1-L'administration fiscale va faire une proposition de redressement au contribuable ( = la
proposition de rectification adressée au contribuable) dans le délais de reprise . Cette proposition
interromps le délais de reprise , un nouveau recommencera à courir . L’administration doit
respecter un certain nombre de règle dans cette proposition :
→ envoyé en recommandé avec accusé réception
→ l'administration doit préciser que le contribuable dispose du délais de 30 jours pour répondre
à cette proposition
→ on doit dire au contribuable qu'il peut se faire assister d'un conseil de son choix ( avocat ,
expert-comptable …)
→ l'administration doit préciser le plus possible sa proposition , elle doit motivée suffisamment
parce que l'administration propose un montant de supplément d'impôts avec des intérêts de
retards et une potentielle pénalité .
→ elle doit être précise sur les raisons , les motifs pourquoi elle le redresse et explique où elle a
trouvé des erreurs … Le défaut de motivation , ou la motivation insuffisante aura la csq que cette
décision soit annulée par le juge .

2-Le contribuable doit répondre dans un délais de 30 j mais il pourra demander un surplus de
délais
→ le contribuable accepte le fait d'être redresse au montant proposé il accepte tout même les
pénalités = l'administration va mettre en recouvrement le redressement :
* si le contribuable ne paie pas : l'administration va pouvoir faire un recouvrement forcé
→ c'est pas parce que on accepte le redressement qu'on ne pourra pas le contester devant le
juge = Un renversement de la charge de la preuve .
→ Le contribuable ne répond pas dans le délais = son silence vaut acceptation
→ le contribuable refuse la proposition de redressement ou produit des observations pour
contester certains éléments ( le montant , les pénalités … ) : L'administration soit elle va décider
au vu des observations du contribuable d'abandonner le redressement soit elle va décider de le
modifier et donc elle fera une nouvelle proposition de redressement soit elle va rejeter les
observations du contribuables mais il faut qu'elle motive en droit et en fait pour justifier le rejet .
→ Le contribuable peut saisir une commission pour avis ( dernière carte à jouer avant de payer ):
a partir du moment où le contribuable reçoit le rejet de ses observations . Il a trente jours pour
saisir la commission . Il en existe deux , au niveau départementale car le contentieux fiscal est
divisé entre les deux ordres de juridictions . La plus grande partie relève du juge admin mais l'autre
partie du JJ .
JA : impôt directs sauf l'impôt sur la fortune et la TVA => la commission départementale des
impôts directs et les taxes sur le chiffre d'affaires , la commission départementale de conciliation
( impôts indirects , impôts sur la fortune et la TVA ) Dans ces commissions on a des agents de la la
DGIP et des contribuables , des experts comptable , avocat en droit fiscal . Ces commissions ont
pour rôle de rendre un avis sur la situation pour voir si c'est justifié ou non ( le redressement ) . La
commission aura 6 mois pour se prononcer . Le contribuable pourra être convoqué pour présenter
des observations . La commission peut se déplacer sur les lieux , elle peut entendre toute personne
qui peut déclarer son choix sur la situation du contribuable . L'avis de la commission sera donnée à
l'administration . Une fois qu'elle a rendu son avis , elle tranche , elle n'est pas obligé de suivre
l'avis de la commission .

II-Le redressement d'office ( = la taxation d'office )

Le contribuable n'a pas satisfait à ses obligations légales que lui impose la loi fiscale ex : pas
déclaré .
La charge de la preuve va être renversée et sera sur la charge de du contribuable .

A-le champ d'application

Son champ d'application est limité à 5 cas de figures , le redressement sera obligatoire :
-L'absence de déclaration = le défaut de déclaration => devaient déclarer et l'a pas fait donc
redresse d'office . Il y a un délais pour redresser . Si dépasse ce délais , l'administration va quand
même faire une fleur en faisant une mise en demeure avec un délais supplémentaire mais va tout
de m^me le faire payé avec une pénalité de 20% . Si il ne déclare tj pas dans le laissé , reconnaît
que pas de bonne foi et envoie une seconde mise en demeure . Puis donne une pénalité
supérieure de 40% . Si il ne déclare pas du tout après la 2e mise en demeure il fait l'objet d'une
taxation d'office et pénalité de 80 % . L'administration si ne déclare pas redresse d'office .
-Défaut de réponse à une demande d'éclaircissement ou de justification : notamment dans le
cadre des demandes d'instigations , dans un délais de 2 mois et il risque un redressement d'office .
Si on laisse l'administration avec ses interrogations ( pas toutes ) .
-Opposition au contrôle fiscal : est visé le comportement du contribuable concerné par le contrôle
fiscal , perturbe le vérificateur dans ses missions . Par ex : non communication de docs . L'examen
se fait avec les éléments communiqués et donc redressement d'office . C'est donc une infraction
pénale avec une peine de prison avec sursis et une amende et une pénalité fiscale de 150% de
l'impôt .
-Le défaut de désignation en France d'un représentant légal : parfois le contribuable sera un
étranger qui vis à l'étranger . On lui demande de désigner en France un représentant qui
communique avec l'administration en lieu et place du contribuable . Si il ne le désigne et qu'il
redressé il le sera en redressement d'office .
-Les infractions commises par les très petites entreprises . C'est pour l’impôt sur les bénéfices
( produit- les charges ) = oublier sur sa décla de revenu le montant de son chiffre d'affaire , quand
le chiffre d'affaire déclaré est inférieur à plus de 10% du Chiffre d'affaire réel , différence dans les
le montant des factures et la décla , et travail dissimulé

Hormis ces cas = redressement contradictoire

B-La procédure de taxation d'office


Une fois que l'administration a décidé de redresser le contribuable elle lui envoie un avis de mise
en recouvrement du redressement fiscal .
Mais ce n'est pas parce que y a pas de contradictoire que l'administration ne doit pas expliquer les
raisons . Un défaut de motivation entraînera l'annulation de la procédure .
Un redressement fiscal est décidé suite à un contrôle fiscal si il y a des irrégularités sur la
procédure de contrôle cela entraînera de facto l'annulation de la procédure de redressement
contradictoire mais pas pour la procédure de redressement d'office . Comment l'administration
évalue la base d'imposition sur laquelle elle va redresser le contribuable . L'administration va
calculer au mieux donc elle va se baser sur des anciennes déclas , les infos par le droit de
communication . Art 168 du code général des impôts : l'administration peut reconstituer
l'assiette du contribuable en faisant un inventaire des éléments de son mode de vie . Dans
l'article y a une liste de choses qu'on peut avoir . Y a un tarif avec chaque élément de train de vie
mais le pb pour le contribuable c'est que le tarif est souvent très élevé , il va être perdant . Ex : 3 à
5 fois plus pour la valeur locative de l'immeuble .

Section 2 : les sanctions


En plus du supplément d'impôt le redressement va être assortis de sanctions :

I-Les intérêts de retard ( = la première sanction )


Le contribuable pourra se voir appliquer des pénalités fiscales prononcées par l'administration
fiscale .

A-La nature
La jp estime que les intérêts de retard ne sont pas vraiment des sanctions . En réalité , ils viennent
réparer un préjudice du fait du retard dans le paiement de l'impôt . Implicitement , c'est comme si
l'administration avait donné un crédit d'impôt au contribuable . Donc l'intérêt de retard va
s'assimiler au crédit de l'impôt . C'est plutôt un caractère indemnitaires . La sanction doit être
motivée mais pas pour l'intérêt de retard . L'intérêt de retard doit réparer le préjudice donc tous
les contribuables devront donc en plus du supplément d'impôts s'acquitter des intérêts de retard
(taux légal)

B-Le calcul de l'intérêt de retard


Cet intérêt débute le premier jour du mois suivant celui au cours duquel la somme devait être
acquitté . Le dernier jour du calcul est le jour du paiement . Le redressement fiscal se fait dans le
cadre du délais de reprise . Potentiellement je peux être redressé pour une décla de l'année N-3
donc les IR seront costauds .
Il y a des situations dans laquelle l'administration ne demandera pas d'IR :
-La mention expresse : quand le contribuable déclare il peut avoir un doute sur certaine chose , et
donc il indique à l'administration pourquoi il a pas déclaré telle chose .
-Les demandes de renseignements restées sans réponse : On peut poser des questions à
l'administration fiscale mais si elle répond pas on reste avec nos interrogations . Dans ce cas là , si
on est redressé sur un pt de l'assiette qui fait l'objet de la question , l'administration ne va pas nous
faire payer de IR .
-Une tolérance légale : Lorsque l'administration estime que les erreurs qu'on a commise n'
excèdent par un % d'assiette . Ex : pour l'impôt sur le revenu et qu'on prend l'assiette et qu'on
considère que les erreurs commises sont au max d'1/20e de l'assiette on aura pas d'IR à payer .
Loi ESSOC 2018 ( le droit à l'erreur ) = quand on considère que le contribuable est de bonne foi ,
et qu'il a commis des erreurs , des oublis dans sa décla , les IR seront réduits de 50% si il corrige
ses erreurs avant contrôle fiscal et de 30 % si il les corrige après le contrôle fiscal .

II-Les pénalités

= 3 grands groupes
A-Les pénalités pour insuffisance de déclaration

Des sanctions prononcées par l'administration fiscale mais elles doivent être motivées .

On a une déclaration mais y a dedans des erreurs , des incohérences , des irrégularités … qui
peuvent être le fruit de comportement du contribuable complètement diff . Il peut être de bonne
foi , de mauvaise foi , fraudeur …
Toutes ces insuffisances ne vont être traitées de la même manière par l'administration fiscale par
rapport aux pénalités . Si le contribuable est de bonne foi il aura pas de pénalité , donc il doit juste
payer le supplément et les IR . Mais si il est de mauvaise foi on lui applique une pénalité de 40% du
montant de redressement . Y a aucune def de la mauvaise foi dans le code donc il faut regarder la
jp . Le juge confirme la mauvaise foi du contribuable soit par des motifs subjectifs ou objectifs .
Une analyse subjective peut par ex découler d'une réitération de l'erreur .Il est de mauvaise foi si
le contribuable ne pouvait pas ignoré qu'il commettait des erreurs , des oublis … Pour prouver la
fraude faut voir si il a fait volontairement cela pour diminuer son taux d'imposition . Si
l'insuffisance est frauduleuse les pénalités seront de 80 % .

B-Les pénalités pour méconnaissance des obligations formelles


=Lorsque le contribuable à déclaré en retard ou n'a pas déclaré du tout .
Si en retard = l'administration mis en demeure , et un délais supp ( 10% de pénalité )
→ deuxième mise en demeure , remis encore d'un délais ( 40% de pénalité )
→ et si rien = redressement d'office avec 80 % de pénalité

Si je paie pas ou je paie en retard = impôts sur le revenu ( 10%) , 5% pour la tva .

-Abus de droit = 80%


-Redressement d'une activité au culte , que je ne déclare pas = pénalité de 80 %
-opposition au contrôle fiscal = 150 % de pénalité .
Sous titre 3 : les procédures contentieuses
La saisine du juge de l'impôt elle se fait tj lorsque le conflit qui existe entre l'administration fiscale
et le contribuable s'est radicalisée à un pt que le contradictoire ne permet plus de régler les chose .
La saisine du juge marque l'échec des discussions . Quand les diverses procédures n'ont pas
réussies à régler le conflit on aura la saisine du juge , c'est la dernière étape possible .
Le contentieux fiscal est séparé entre les deux ordres juridictionnels .
JA = impôts direct sauf impôt sur la fortune + TVA
JJ = impôts sur la fortune , impôts indirects sauf la TVA

Deux types de contentieux devant le juge d'impôt ( JA ) :

Chapitre 1 : Le contentieux de l'imposition

=> Le contentieux de l'assiette car ce qu'on demande au juge c'est quand on pense qu'on est pas
assujettis à cet impôts , donc on estime qu'on doit pas le payer ou on va contester le montant de
l'impôt .
=> on put contester aussi la procédure suivie par l'administration pour obtenir ce montant
d'impôt .

-Contester le bien fondé même de l'impôt


-Contester le montant de l'impôt
-Contester la procédure

Ce qu'on tente d'obtenir c'est une diminution ou une décharge totale du montant de l'impôt .
On ne peut pas saisir en premier le juge il y a une phase avant = saisir l'administration . Le code
prévoit comme première phase du contentieux = la phase d'intervention de l'administration

Section1 : la phase administrative préalable

Tout contentieux de l’impôt commence tj par cette réclamation préalable qu'on doit donner à
l'administration . C'est la première étape du contentieux . Si on fait pas cette réclamation on ne
pourra pas saisir le juge .
Le formalisme de la réclamation : Il n'y en a pas vraiment

A-la présentation de la réclamation


Le formalisme n'est pas très excessif , il est jugé que le contribuable peut faire une réclamation
orale au près du comptable publique . Il y a quand même une trace écrite après de cette
réclamation . Ce qui est important , c'est que le contribuable exprime bien les motifs pour
lesquelles il estime que cet impôt doit être diminué ou supprimé par l'administration fiscale .
La règle => être précis sur les motivations

B-Les délais
Il y a un délais de réclamation qui est laissé au contribuable pour déposer cette réclamation . Le
délais général est de 2 ans => pendant 2 ans le contribuable pourra contester l'imposition . Pour
les impôts recouvré par voie de rôle c'est à partir du recouvrement de l'avis d'imposition pour
les impôts qui ne sont pas recouvré par voie de rôle c'est à partir de la notif de l'avis de mise en
recouvrement . A partir du moment où l’impôt devient exigible que le délais de réclamation
commence à courir .
Un délais spécifique pour les redressements fiscaux ( = quand la somme qu'on nous demande de
payer dans le cadre d'un contrôle fiscal ) = > le délais court sur trois années .
On peut faire autant de décla qu 'on veut faut juste pas dépasser le délais .

II-le paiement préalable de l'impôt


Il y a une règle qui est vraiment immuable c'est donc le principe que si le contribuable veut
contester l'impôt il doit le payer avant .
A-le principe
Car sinon tous les contribuables aurait intérêt à contester . Donc avant de déposer la réclamation
on doit payer cet impôt . Dans l'hypothèse où l'administration ou le juge nous donne raison
l'impôt nous sera remboursé . Cette règle comprend des exceptions :
B-Les exceptions
Le contribuable à la possibilité au lieu de payer l'impôt de demander un sursis de paiement . Mais
il faut qu'il est des garanties financière . L'administration accordera un sursis de paiement mais en
contre partie il faut qu'il fournisse des garanties à l'administration fiscale de nature à la
tranquilliser. Mais elle est pas obligé d'accepter les garanties , elle doit par contre lui donner une
réponse car le silence sur ces garanties vaudra une acceptation sur ces garanties ( 45 j pour
répondre ) . Le sursis de paiement est de droit lorsque le montant contesté est inférieur à 4500
euros , le contribuable bénéficiera automatiquement de ce sursis de paiement .

III-l'instruction de la réclamation et la décision de l'administration


L'administration une fois qu'elle reçoit la réclamation elle a 6 mois pour l'instruire et va donner
ensuite son opinion et sa décision .
3hypothèses :
-l'administration fait droit à la demande du contribuable
-L'administration garde le silence pendant 6 mois => elle vaut rejet donc le contribuable pourra
saisir le juge
-L'administration rejette explicitement la demande

Si l'administration ne répond rien , le contribuable n'aura pas de délais pour saisir le juge mais si
elle répond elle aura deux mois pour agir . Mais si elle ne répond pas = décision implicite de rejet
donc il ne sera pas contraint par des délais.
Par contre , si elle refuse l'administration doit elle motiver son refus .
Les ¾ des procédures s'arrêtent là car soit elle accepte soit elle motive très bien donc le
contribuable est convaincu de ne pas saisir le juge = essaie de maintenir le dialogue .

Section 2 : le recours au juge de l'impôt


Si l'administration fiscale refuse de faire droit à la réclamation du contribuable ( explicite ou
implicite ) . Le contribuable va pouvoir saisir le juge .
3 particularités :
-Le contribuable ne pourra pas demander des choses différentes ou supplémentaires par rapport
à la réclamation = pas de demandes nouvelles .
-La charge de la preuve : elle repose sur les épaules de l'administration fiscale (= elle doit prouver
que le contribuable est bien assujettis à l'impôt , ou que le montant est le bon etc …) mais il y a des
situations où la charge de la preuve est renversée et repose sur les épaules du contribuable
notamment dans le cadre du redressement contradictoire ou en cas de redressement d'office .
-Le rôle du juge : son contrôle s'exerce dans le cadre d'un recours de pleine de juridiction , le juge
va pouvoir modifier la décision de l'administration et de déterminer si le montant de l'impôt est
correct ou non . Il va donc pouvoir modifier la décision .

Chapitre 2 : le contentieux du recouvrement


Le contribuable ne va pas contester l'imposition , ce qu'il conteste c'est le recouvrement . Dans ce
contentieux c'est par rapports aux poursuites que le contribuable peut faire l'objet dans le
recouvrement forcé ( ex : l'avis à tiers détenteurs , les mises en demeures , les actes de saisis …)

On conteste ces actes de poursuites mit en place pour nous obliger à payer . Ces actes on peut
les contester de deux manières :
-on conteste la légalité externe : la forme , la procédure suivie par l'administration => la
régualarité de l'acte quant à la procédure suivie de l'administration (Ex : j'estime que les délais
n'ont pas été respectés , l'agent n'avait pas la compétence de signer l'acte ) => on doit faire une
réclamation préalable à l'administration et si elle rejette notre demande on aura deux mois pour
saisir le juge . Mais on ne pourra saisir que le juge judiciaire ( = le juge de l'exécution ) qui devra
statuer en urgence sous huit jours .
-On conteste l'existence même de l'obligation de payer : donc le fait qu'on nous demande de
payer. (Ex : je l'ai déjà payé , ou si je suis divorcé donc pas d'acte solidaire , ou si le tiers n'est plus
mon débiteur …) => réclamation préalable sur 6 mois si refus , saisine du JA ou du JJ selon l'impôt .

Deuxième partie : Le système fiscal français

Une classification ( il en existes beaucoup d'autres ) :


-l'imposition des revenus atteints les revenus des personnes physiques ou morales : IR et IS
-l'imposition du capital ou du patrimoine frappe les biens immobiliers ou immobiliers du
contribuable ( IFI , impôts directs locaux)
-l'imposition de la dépense taxe les dépenses de consommation (TVA , Droits indirects )
Titre 1 : les impôts sur le revenu
Consiste à imposer l'enrichissement car le revenu selon le code civil c'est « une somme d'argent
provenant permanente d'une manière périodique » = cette def exclue donc les gains non
périodiques et notamment les gains en capital mais également les avantages en nature .
→ Ca impose un gain . Mais en droit fiscal le revenu c'est pas exactement cela car le revenu
s'entend aussi comme les avantages en nature .
→ c'est donc l'enrichissement du contribuable qui va faire l'objet d'une imposition

on doit distinguer deux catégories :


-l'impôt sur le revenu des personne physiques
-l'impôt sur les sociétés
Chap 1 : l’imposition du revenu des particuliers
L'IR est un impôt :
-direct
-synthétique
-personnel
-de quotité
-progressif
-taux ad valorem
Section 1 : Les caractéristiques de l'impôt sur le revenu

I-Un impôt ancien ayant évolué

En France , il date du début du 20e s . C'est quand on est passé de l'état gendarme à l'état
providence . C 'est du à des prélèvements spécifiques ( les 4 vieilles ) . il a été créer par la loi du 16
juillet 1914 complétée par une loi de 1917 , par Joseph Caillaux .Le système mis en place par lui
était particulier . Il prévoyait deux types d'imposition :
-une imposition de diff catégories de revenus => on a classé les diff types de revenus , chaque
catégorie de revenu avait un impôt proportionnel . Après on avait un impôt qui touché l'intégralité
du revenu qui était progressif . Ca donner l'impression au contribuable qu'ils étaient imposés deux
fois . Petit à petit on est arrivé au système actuel notamment à partir de 1948 avec des première
évolutions ( création de l'impôt sur les sociétés …) . Après on est arrivé au système actuel .
L’impôt sur le revenu est assez mal accepté par les contribuable et est peu productif car il rapporte
que 20% des recette fiscales totales . Il rapporte peu à l'état car peu de foyers fiscaux le payent car
soit ils sont exonérer de cet impôts donc n'ont pas à déclarer ou bien ils déclarent mais vu qu'ils
ont peu de revenu ils n'en n'ont pas à payer .
Cet impôt est progressif et permet de nombreuses réductions d'impôts , abattements qui dont que
même quand on en paye on peut réduire au max ce montant .
Section 2 : les opérations d'assiette

I-les personnes imposables


Les personnes imposables à l'impôt sur le revenu l'article 1 du code général de l'impot nous le dit
« il est établit un impôt annuel sur le revenu des personnes physiques désignés sous le nom
d'impot sur le revenu »
A-le principe de l'imposition des personnes physiques par foyer fiscal
Le principe c'est que seules les personnes physiques payent l'impôt sur le revenu .
Exceptions pour les sociétés de personnes . Elles sont particulières composées d'associés , on les
forme pour exercer une profession libérale . Dans ces sociétés la règle c'est que se sont les associés
qui doivent supporter les dettes de la sociétés donc c'est logique que les bénéfices réalisés par ces
sociétés soient intégrés dans les revenus des associés . Elles ne payent pas l'impôt sur les sociétés
mais du coup c'est les associés qui vont payer l'impôt sur le revenu sur la base des bénéfices . Cette
société peut faire le choix sur option qu'elle préfère être assujettis sur l'impôt sur les
sociétés( comme les sociétés de capitaux) .
Cette imposition des personnes physiques ne se fait pas de manière individuelle , elle se fait dans
le cadre du foyer fiscal .
II-l'imposition dans le cadre du foyer fiscal
On impose donc le revenu des personnes physiques mais dans le cadre de leur foyer fiscal . La
notion de foyer fiscal c'est une notion qui a pas la même def du foyer en droit civil . Le foyer fiscal
c'est donc l'unité par lequel l'imposition par le revenu va être établis . L'idée c'est que dans le
cadre de l’impôt sur le revenu , on va donc cumuler tous les revenus des personnes qui
composent toutes les personnes qui composent le foyer fiscal .
Le foyer fiscal se compose en fonction de notre situation personnel , de famille et du fait qu'on
va avoir ou non des personnes à charges .Le foyer fiscal peut donc avoir des compositions très
différentes :
-une seule personne : divorcé , séparé , célib , veuf
-Si je suis marié ou pacsé = deux personne qui peuvent avoir des personnes à charges ( = enfants
mineurs , des majeurs infirmes , avec une carte d'invalidité ) + des personnes à charges sur option
(= les enfants majeurs jusqu'à 21 ans ou jusqu' 25 ans si on continu des études )
=> Il y a des cas où même si on est marié on peut faire l'objet d'un foyer fiscal distinct
notamment quand on habite pas sous le même toit ou si on est marié sous le régime de séparation
de bien , ou lorsqu'on est en instance de divorce ou lorsqu 'il y a eu un abandon du domicile
conjugale , ou si ils vivent plus ensemble .
=> Il y a des cas ou si un enfant mineur à son propre revenu et qu'il est important alors il pourra
au titre de l'impôt sur le revenu avoir leur propre revenu fiscal .
=> Pour les enfants mineurs d'un couple qui divorce : cela dépend de la décision du divorce si il se
fait amiable et que l'un des deux parents à la garde il ira dans le foyer du parents qui a la garde et
après l'autre qui verse la compensation sera réduite de ses impôts . Si il y a la garde partagée soit
ils se mettent d'accord sinon il ira dans le foyer fiscal du parent qui a le plus gros revenu .
=> les enfants majeurs qui se marient = peuvent faire un choix cad rester dans notre foyer fiscal ,
ou rester dans celui de notre parents ou alors aller dans celui de la belle famille .
=> quand on vit en concubinage = on est pas dans le même foyer fiscal
C'est l'ensemble des revenus du foyer fiscal qui devront être déclarés . Cette déclaration est
annuelle . Il y a quand même des situations où faire cette déclaration pouvait poser pb cad l'année
ou y en a qui décède , ou si on se marie ou divorce ...L'année du mariage : pour les revenus gagné
du 1er janv jusqu'à la date du mariage = 1e décla et après du jour du mariage jusqu'au 31 dec = 2e
déclaration . Mais du coup dans l'année du mariage on doit déclarer les revenus d'avant sur la
même décla .
Dans l'année où on divorce : on devrait aussi faire 3 décla pour les revenus dans cette année .
Pour ces revenus là on doit faire chacun notre déclaration .
La situation du décès : il va falloir faire deux déclas . Une décla pour les revenus du 1er janv
jusqu'au décès et après une deuxième décla des revenus du conjoint survivant de la date du décès
jusqu'au 31 dec .
Les contribuables étaient imposés au titre de l’impôt sur le revenu parce que ce sont des
personnes physiques et par foyer fiscal mais il faut rajouter que leur imposition elle va différer
selon que ces personnes ai ou non leur domicile fiscal en France .
B-La territorialité de l'impôt : le domicile fiscal
Il ne suffit pas d'être une personne physique et d'avoir son foyer fiscal pour payer son impôt sur le
revenu va aussi compter le domicile fiscal . L'ISR => va varier si notre domicile fiscal est en france
ou à l'étranger .
Le domicile fiscal : C'est pas forcément le lieu où on habite
1-4 cas de figures où on va considérer que notre domicile fiscal est en France ( pas cumulatifs ) :
-Si on a notre lieu de vie en France ( = le lieu de résidence )
-le fait d'avoir en France notre lieu de séjour principal (= il ne dépend pas de notre lieu de
résidence , c'est un lieu où on peut séjourner en tant que locataire , propriétaire , invitation … ) A
partir du moment où on séjourne plus de 183 j en France , on sera considéré comme ayant notre
domicile fiscal en France .
-Lorsqu'on exerce en France une activité professionnelle à titre principal ( on va regarder en
terme de régularité , de revenu , en temps de travail )
-Si on a France le centre de nos intérêts économiques = une notion très vague qui permet une
interprétation libre du juge . Pas besoin qu'on est notre lieu de résidence en France . En mode si
c'est en France qu'on fait nos principaux investissements ( ex : si je possède en France le siège
social de mes activités , le lieu où j'administre mes biens …
2-La situation des personnes au regard du domicile fiscal
Il ne faut pas croire que le fait de ne pas avoir notre domicile en France reviendra à ne pas payer
d'impôt sur le revenu .
A-Les personnes qui ont leur domicile fiscale en France
Imposée sur l'ensemble de leur revenu qu'il soit de source fr mais aussi de source étrangère .
Même si une partie de son revenu vient de l'étranger , ces revenus doivent être déclarés = la règle
du bénéfice mondiale . Tous nos revenus sont imposés . On peut avoir la nationalité étrangère et
avoir de l'impôt sur le revenu en France .
B-Les personnes qui n'ont pas leur domicile fiscal en France
Ces personnes auront quand même de l'imposition sur le revenu en France si on a des sources de
revenus en France . Mais l'impôt sur le revenu ici est que sur les revenus de source française .
Il est prévu pour ceux qui possèdent des résidences en France et qui n'ont pas de revenu de source
fr ils devront quand même s'acquitter d'un impôt sur le revenu calculé sur une base forfaitaire
qui est égal à 3 fois de la valeur locative de leur résidence .
Section 3 : la liquidation de l'impôt sur le revenu
II-Le revenu imposable
On parle du revenu global = on va additionner des revenus de diff catégories car certes l'impôt sur
le revenu est analytique il concerne plusieurs catégories de revenu . Cet impôt va frappée
l'addition de ces différentes catégories de revenus .
C'est un revenu net qui est imposé. Dans la détermination du revenu il y a tous un tas d'opérations
constituant à diminuer le revenu gagné par les membres du foyer fiscal et donc diminué l'assiette
sur laquelle va être calculé l'impôt .
C'est un revenu annuel dont il s'agit . Le revenu gagné durant l'année précédent la déclaration .
La déclaration se fait sur les revenus disponibles dans l'année . En fait si on ne m' a pas fait de
chèque ou le virement je n'ai pas le revenu disponible donc je n'ai pas à le déclarer .

La détermination = long processus => le revenu net imposable sera pas le salaire réellement
imposable car plusieurs réductions
Y a 8 catégories de revenus dont je dois déclarer la composition :
-TS : traitements , salaires , indemnités , émoluments , pensions et rente viagères
-Bénéfices industriels et commerciaux ; bénéfices des professions non commerciales et revenus
assimilés ; bénéfices de l'exploitation agricoles => payés par les associés dans les sociétés de
personnes .
-revenus fonciers = on les tire de la terre car on la loue
-revenu et capitaux mobiliers => on les tire des actions , des dividendes
-rémunération de certains dirigeants de sociétés
-plus-values de cession de biens ou de droits réalisés par les particuliers
=> Tout ca c'est Le revenu brut catégoriel => l'administration va pouvoir nous enlever une somme
qui va correspondre à ce qu'on appelle les charges ( = les dépenses qu'on a du faire pour obtenir ce
revenus ) => le revenu net catégoriel .
Les charges ( ex : les frais de déplacements … ) . Un abattement forfaitaire de 10% qui va prendre
en considération les charges qu'on a mis en œuvre pour les TS . Cet abattement est en général
forfaitaire , l'administration va par principe nous enlever 10% de notre revenu brut catégoriel .
Chaque catégorie à son abattement .
On va donc additionner ensuite tous les revenus net catégoriels . Après , on va calculer le revenu
net global . On va l'obtenir après avoir fais la somme des revenu brut catégoriels mais en prenant
en considération les déficits . Quand j'additionne les revenus catégoriels je vais pouvoir imputer les
déficit de certaines catégories = permettre d'absorber le déficit par des catégories bénéficiaires .
Donc ca va faire diminuer l'assiette de l'impôt . Et donc pour les contribuables qui ont des déficits
permettront d'être absorbé et c'est possible jusqu'au 6e exercice . Si il nous reste des déficit je vais
pouvoir les imputer sur les déclarations qui arrive . On a jusqu'à 6 ans pour les imputer .
Je vais encore avoir des charges à réduire . Mais ce ne sera pas les mêmes . Elles concernent les
situations de famille du contribuable . Notamment si 'ai des pensions à payer ( aides médicales ,
alimentaires …)
Pour arriver au revenu imposable je vais pouvoir encore enlever des choses : deux abattements
spéciaux prévus par la loi :
-les personnes ages de plus de 65 ans / les invalides avec une situations modestes
-les contribuables qui ont à leurs charges des enfants mariés , pacsés ou chargé de famille
« rattachés »
=> Il faudra faire le calcul du quotient familiale

Sur chaque tranche de revenu on a un taux différent : ( aller voir les revenus )
1e tranche : 0%
2e tranche : 11%
3e tranche : 30%
4e tranche : 40%
5e tranche : 45 %
Mais pour appliquer ce barème il faut faire un calcul préliminaire qui est le quotient familiale créer
en 1945 qui permet de personnaliser l'impôt sur le revenu . En fait , l'impôt sur le revenu prend en
compte les particularités de la situation perso du contribuable . Et c'est par ce mécanisme du
quotient familiale qu'on va appliquer le calcul de l'impôt par rapport à ces particularités .
On va diviser le revenu net imposable par le nbr de parts qui composent le foyer fiscal =
quotient familiale .
Le nbr de part dépend de la composition du foyer fiscal , il y a des situations diverses : célibataire ,
en couple , marié , pacsé , avoir des personnes à charges . Pour les deux premiers membres du
foyer fiscal , chacun comptera pour une part . Donc un couple sans enfants , on divise en deux . Si
on est marié et qu'on a deux enfants à charges chaque enfant compte pour ½ part et après à partir
de la 3e personne à charge ça compte pour une part .
Ex : 1 couple avec 4 enfants :
1+1 ( = les deux parents) +0,5+0,5 ( = les deux premiers enfants ) +1+1( = les deux derniers
enfants )
===> ils en tirent donc un avantage
Une fois qu'on a calculé le quotient familiale je vais donc obtenir le revenu net imposable par
part et donc je vais pouvoir utiliser le barème d'en haut .

Ce barème est progressif , donc on va le mettre en pratique avec deux exemples :


-Un célibataire avec un revenu net imposable de 32 000 euro => il est concerné par la 1e tranche ,
la 2e et la 3e tranche . Son quotient familiale : 32000 euros / 1 part = 32000 euros . Je vais donc
appliquer le barème sur ces 32000 euros donc le contribuable est concerné par la 1e tranche donc
10 064/ 0% = 0 . Il est concerné aussi par la 2 nd tranche = 25 659 -10064 = 15595 euros donc on
doit multiplier par 11% = 1715, 45 euros . Sur la 3e tranche donc 32 000 -25659 = 6341 euros X
30% = 1902,30 euros . Donc on doit additionner : 0 + 1715,45 + 1902, 30 = 3617,75 euros d'impôt
à payer
-Un couple marié avec deux enfants : 55 950 / 3 : 18550 :
→ sur la première tranche : 10 064 X 0
→ sur la 2e tranche 18550 – 10064 = 8586 X11 % = 944,46
→ 0+ 944,46 = 944,46 euros à payer
→ Le taux marginal : le taux le plus élevé qui va être appliqué
!! il faudra multiplier le résultat par le nbr de part !!
donc 3617,75 X1 = 3617 euros
donc 944,46 X 6 = 2833, 38 => 2833 EUROS ( on arrondie)

On va pouvoir appliquer des corrections qui doivent être appliquées dans un certain ordre . La
première qu'on peut appliquer c'est pas forcément au profit du contribuable c'est le plafonnement
du quotient familiale .Le quotient familiale permet au foyer fiscal dans le calcul de l’impôt sur le
revenu d'y trouver des avantages car ça fait diminuer le montant de son impôt mais cet avantage
va être plafonner pour éviter que selon le revenu des contribuables ils puissent à se retrouver de
plus payer d'impôt du tout . Donc chaque année on fixe le plafond des effets du quotient
familiale qui est fixé pour chaque demi part , ou quart de part additionnel , dès la première
personne à charge . Cela veut dire que l'avantage tiré du quotient familiale ne doit pas excédé
1577 euros . Donc le plafonnement ne concerne que les contribuables qui ont un revenu qui
excèdent un montant tel que sans le plafonnement il tirait un avantage démesurément excessif ,
C'est pour que le quotient familiale puisse profiter aux familles qui ont pas mal de revenu à charge
et ceux qui n'ont pas un gros revenu .
Le Code g des impôts en dessous d'un montant d’impôt brut on va pouvoir bénéficier de la
décote qui est une équation qui va donner un résultat qu'on va diminuer de l'impôt brut que
pour les contribuables qui ont un impôt brut d'un certains montant .

Les réductions ou les crédits d'impôts : intéressant parce que ca va permettre au contribuable qui
en bénéficie de réduire son impôt brut . Ces réductions ou crédits sont prévus par le législateur
fiscal et elles résultent de décisions politiques . Ces réductions / crédits permettent au
contribuable de payer moins d'impôts mais il faut les distinguer des abattements et des déductions
qui s'appliquent sur l'assiette . L'effet de l’abattement va dépendre de la taille de l'assiette alors
que le crédit d'impôt va s'appliquer quelque soit la taille de l'assiette .
Y a énormément de réductions et crédits car la puissance publique a voulu faire plaisir aux gens
et inciter les contribuables à avoir tel ou tel comportements . On a donc des réductions
d'imposition liées à la famille on peut par ex pouvoir déduire de l'impôt brut les pensions
alimentaires , les frais de scolarisation des enfants , besoin de personne à domicile . Y a un
deuxième type de réduction d'impôt lié à des dons qu'on peut faire ou à des cotisations qu'on peut
faire à des syndicats ou des partis pol . Si on donne à une asso d'IG ou reconnue d'utilité publique .
Les crédits et réductions d'impôt peuvent se cumuler .
Des réductions d’impôt liées à ds personnes dépendantes ex : si j'accueille une personne âgée
chez moi , ou si j'ai des frais liés à des centres … Ou bien des réductions liées à des dépenses
énergétiques pour l'habitation principale , sur la question des panneaux solaires , l'isolation .
Si au bout de ces opérations le montant de l'impot est inf à 61 euros je n'aurait rien a payer sinon
si.
La déclaration est annuelle au milieu du printemps => y a des obligations de délais à respecter mais
sinon y a des pénalités . On a une règle qui est la télé-réparation ont on le fait sur le site .
Au mois de sept on recoit l'avis d'imposition . Lorsque j'ai 3000 euros par mois , notre impot il
revient à un mois un mois et demi de salaire . On fait la décla sur les revenus gagné dans l'année
précédente . Avant on pouvait payer en trois , par tiers prévisionnels cad le montant de l'impôt de
l'année précédente mais divisé par trois . Avant de payer le 3e tiers on le payait après la
déclaration ce qui signifie que l'admin pouvait payer le réel montant de l'impôt . Mais tout ca
c'était avant et compliqué .
En 2019 => le prélèvement à la source . C'est F. Hollande a fait voter cette réforme qui devait
rentrer en vigueur au 1er janv 2018 mais Macron quand il a été élu il s'est posé la question de
est ce que va bien marcher donc il a décaler d'une année . On a donc plus le sysstème de tiers
prévisionnel donc on va être imposé tous les mois , on est imposé sur 12 mois . On va être prélever
à la source donc sur les salaires , l'employeur va prélever le montant de l'impôt et va le reverser à
l'administration fiscale . Il permet un étalement plus long de la dette fiscal et permet de s'adapter
plus facilement et rapidement aux évolutions de notre situation , car elle peut changer :
-sur les charges de famille
-etc...
Mtn = au début on nous communique un taux de prélèvement qui dépend de notre situation . Le
taux de prélèvement tient compte des revenus qu'on gagne et qu'on a déclaré les années
précédentes . Ce taux de prélèvement est là par rapport aux revenus déclarés par revenu foyer
fiscal . Ce taux de prélèvement ont peut le faire évaluer un mois sur l'autre .
Il ne faut pas oublier que l'impôt est calculé sur les revenus gagnés lors de l'année précédente
même si il est payé chaque mois donc c'est encore nécessaire de déclarer ses revenus pour que
l'administration vérifie que sur les derniers mois de l'année elle nous a trop payé ou pas .

Les impôts sur le patrimoine :


Le patrimoine est imposé soit en raison de son existence même donc parce que j'ai du patrimoine
je vais être imposé sur ce patrimoine , et le patrimoine peut être aussi imposé en fonction de sa
transmission . Lorsqu'on donne , vend notre patrimoine on paye de l'impôt comme les droits de
mutation a titre onéreux ou a titre gratuit . Celui qui paye cet impôt c'est celui qui achète le bien ,
l'héritier qui reçoit le bien . Lorsque le patrimoine est imposée en tant quel , on peut se dire que
aussi indirectement c'est les revenus . Car pour faire ce patrimoine on a besoin de revenu , on doit
acheter un certains nombres de biens .
→ L'impôt sur la fortune immobilière : a bcp évolué avec la réforme du président Macron .
Auparavant il existait l'ISF que Macron a supp par l'IFI . Ca change quelque chose car ce n'est plus
tout le patrimoine imposé , on ne prend en compte que le patrimoine immobilier , on a réduit
l'assiette . L’impôt sur la fortune à été mis en place par Mitterrand dans la loi de finances de 1982
en tant qu 'IGF ( impôt sur les grandes fortunes) , les recettes tirées sur cet impôt permettait
d'alléger l'impôt des plus démunis . Mais lorsque la droite l'emporte , on supprime cet impôt .
Quand FM dissous l'assemblée , la gauche revient au pouvoir en 1988 on créer l’impôt sur la
fortune puisque les recette de l'ISF sont affectées au RMI ( = ancêtre du RSA) . Un ex d'affectation
des recettes et des dépenses . Les gouv de droites qui arrivent par la suite ont décidé de pas le
supp mais de le modifier pour le rendre plus acceptable pour ceux qui le paye car il pose un pb car
on peut avoir un gros patrimoine mais pas forcément des gros moyens financiers . Il est
symbolique car il rapporte peu par rapporte à ce qui coûte . La droite sous chirac ont un peu
moderniser les choses , il été créer le plafonnement , on considère que en cumulant que ce qu'on
paye d’impôt donc IR et ISF ne doit pas dépasser 70% des revenus sinon abattement spécifique .
Ce système à été moderniser avec Villepain et après Sarko qui ont créer le bouclier fiscal qui était
une sorte de plafonnement ou l’impôt sur la fortune , le revenu , locaux ne devait pas excéder 60%
des revenus du contribuable puis après 50% . La moitié de notre revenu ne devait pas être touché
par les impôts . Mais la contribution exceptionnelle a duré que un an .
Et l'ISF est remplacé par l'IFI . L'IFI , pour l'essentiel à les mêmes caractéristiques que l'ISF mais
c'est surtout sur l'assiette qui a une grosse diff . Les personnes soumises à l'IFI c'est tj les pers
physiques dans le cadre d'un foyer fiscal . Par exemple les enfants majeures ne seront pas dans le
foyer fiscal de l'IFI. Tj la règle du domicile fiscal , si il est France je paye l'IFI pour tous mes biens
immobiliers en france mais aussi à l'étranger mais si mon DF n'est pas en France je vais payer que
pour mes biens en France . Quasiment 49% de l'assiette de l'ISF à disparu avec l'IFI , auj l'assiette
est bcp plus réduite car l'ISF il concernait ts les biens immobiliers , que les biens mobiliers
( véhicules , bateaux , bijoux ….) pour les biens nécessaires à l'exercice pro c'était exclue mais aussi
les voitures de collections , de l'art … Aussi des exonérations pour tout ce qui était propriété
intellectuel . Une exonération de 30% sur l'habitation principale .
Seuls les biens immobiliers sont concernés par l'IFI , donc pleins de choses ne sont pas dans
l'assiette de l'IFI . Cet impôt est progressif comme l’impôt sur le revenu . on évalue l'assiette à son
coût réel , donc au prix sur le marché du bien . Pour avoir ce patrimoine , on l'a acheté mais si on a
fait un prêt le montant des intérêts que je paye tous les mois on va pouvoir le déduire et le coûts
des travaux va se soustraire à la valeur des biens immobiliers . Mais on a pas besoin d'habiter dans
la résidence pour que ca rentre dans l'IFI . Pas de question de quotient familiale , finalement l'IFI
n'est pas très confiscatoire car les tx d'imposition sont pas très élevés . Pour payer l'IFI il faut au
moins avoir 1,3 Millions d'euros de patrimoine mais on sera imposé dès les 800 000 euros . Avant il
etait pas recouvré par voie de rôle donc on devait calculer soit même le montant et envoyer le
règlement contrairement à l'IR . Avec l'IFI la décla sur la fortune se fait avec la décla de l'IR , il est
mtn payé par voie de rôle comme l'impot sur le revenu .
Pourquoi l'IFI ?
-une notion de justice sociale , de redistribution = le montant des recettes permet de diminuer le
montant des impôts des plus pauvres
-permet une meilleure diffusion du patrimoine , car certains vont se séparer de patrimoine pour
plus en payer donc ils vont donner , vendre , et le patrimoine se diffuse
-c'est que cela permet de connaître le patrimoine des plus riches

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