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Droit fiscal = matière transdisciplinaire = levée de l'impôt donc droit public mais aussi droit privé
car on parle d'entreprise , de société …
→ Le droit fiscal est caractérisé par son autonomie , la règle de base c'est la loi de finance .
Deux exemples :
-Le revenu : dans le code civil c'est une prestation pécuniaire qui est régulière or pour le
législateur fiscal le revenu ça peut être de l'argent mais aussi quelque chose en nature ( ex :
logement de fonction ) donc c'est un revenu qui doit être déclaré sur lequel il y aura de l'impôt .
Cela peut être aussi un revenu exceptionnel = je vend mon appart plus cher que je l'ai acheté , la
plus-value c'est un revenu imposé .
-La notion de domicile : en droit civil c'est le lieu où on habite . En droit fiscal , on l'appelle le
domicile fiscal . Cette notion sert à savoir qui doit payer l'impôt sur le revenu en France . Le
législateur fiscal définie le domicile fiscal de quatre manières :
Le budget est un doc juridique qui rassemble l'ensemble des dépenses et des recettes d'une
collectivité publique . Il y a en plus un soucis d'équilibre entre les recettes et les dépenses surtout
pour les collectivités . L'idée c'est de pouvoir imposée un max de situations .
Le droit fiscal ne s'intéresse pas à des situations juridiques , il ne s'intéresse qu'aux faits , que il y
a une personne qui a une activité et qui lui a permit de gagner des revenus et donc ces revenus
faut les imposer .
Le droit fiscal s'en fiche si ces revenus sont légaux ou pas il s'intéresse seulement aux faits .
La fiscalité c'est d'abord l'assiette ce sur quoi porte l'impôt , ensuite c'est le calcul et enfin c'est
une affaire de recouvrement .
L'administration fiscale est loin d'être intransigeante , qui détruis le contribuable . Car dans ce
processus fiscal il existe une relation de confiance entre l'administration fiscale et le contribuable .
Ex : le fait que le contribuable déclare son patrimoine , ses revenus . Cette présomption de bonne
foie est accordée par l'administration au contribuable n'est pas irréfragable car contrôle fiscal .
Cette relation est saine si le contribuable respecte ses obligations fiscales à savoir tout déclarer
et tout payer . Mais des fois cette relation se dégrade du fait du contribuable car il peut ne pas
tout déclarer ou ne paie pas tout . Après l'administration fiscale peut se tromper aussi mais c'est
pas souvent .
L'administration quand la relation se dégrade dispose des prérogatives des puissances
publiques :
-avis à tiers détenteur : si on veut pas payer , l'administration va se servir au près de nos débiteurs
-La contrainte judiciaire : on peut aller en prison pour quelques mois pour nous forcer à payer
l'impôt
Fiscus => les percepteurs romains pendant l'empire qui prélevaient l’impôt sur l’ensemble du
territoire avait une sacoche en cuire qui s'appelait le fiscus .
On a pas de définition normative de l'impôt , il n'y a pas de texte . Il va plutôt falloir pour trouver la
définition faire confiance à la doctrine . On ne pourra pas se contenter de cela , il va falloir regarder
les sources du droit fiscal . Il y a des principes du droit fiscal dégagés par le juge constitutionnel ou
le Conseil d'Etat .
L'impôt est porteur de différents aspects . Il a des aspects politiques , socio , éco , juridiques . Ce
n'est pas juste une notion juridique . L'impôt c'est d'abord des aspects politiques et sociaux . Les
relations entre l'impôt et la politique sont profondes les deux peuvent influer sur l'autre =
dépendance réciproque . D'abord l'impôt à une influence sur le régime politique . Pour les
révolutions c'est le peuple qui en avait marre de toujours payer = révolte fiscale .
Ces révolutions => régime parlementaire car consentement à l'impôt . De manière annuel il faut
demander le consentement aux contribuables pour lever l'impôt . Le vote du budget = on donne ,
le parlement donne autorisation a l'exécutif de prélever l'impôt . L'impôt par le fait des révoltes
fiscales est à l'origine de nos régimes actuels . L'impôt peu subir une influence de la politique .
Selon les programmes pol , l'impôt n'est pas utilisé de la même manière . Le système fiscal mit
en place par le gouv sera différent si le gouvernement est plutôt à droite ex alléger la fiscalité des
entreprises , sur le patrimoine . Un gouvernement plutôt socio-démocrate va avoir tendance de
fiscaliser plus tous les revenus et de prévoir des systèmes de redistribution plus importants . Selon
la couleur pol de nos dirigeants le système fiscal peut changer et montrer la pol menée par cet
exécutif .
La loi de finance c'est l'acte fondateur , fondamentale de notre démocratie . Dans un pays où on
vote le budget , c'est avant toute chose , un pays où il y a des libertés politiques . Car le budget
c'est le reflet et le moteur de la puissance publique .
Les aspects éco : D'abord le choix de la matière imposable est avant tout éco . L'impôt peut aussi
avoir un impact sur l'éco . Surtout vrai depuis l'Etat providence . Aujourd'hui l’impôt peut être
utilisé pour influer l'éco , d'encourager le dev d'une activité éco ou de la limiter . Ex : dans la loi de
finance , le législateur va dire que dans certaines situations on va pouvoir avoir des crédits
d'impôts ( on enlève une certaine somme ) pour encourager l'exercice d'une activité éco .
Les aspects juridiques : on trouve l'impôt dans la loi de finance , ou les rectificatives . C'est
toujours le législateur qui le détermine . Après les collectivités peuvent déterminer le taux . Toutes
les questions juridiques tiennent à la connaissance de la façon dont la loi de finance est adoptée ,
contrôler …
Dans l'histoire cette notion d'impôt à pas toujours été analysée de la même manière . Car
l'appréhension même de l'impôt à été différente au fil des siècles .
-un impôt proportionnel : taux unique donc taille de l'assiette qui est pris en compte
-un impôt classique : Plus l'assiette augmente plus le taux d'imposition augmente donc plus on
paye d'impôts .
-Il sert à financer les charges publiques , à les couvrir = art 13 de la DDHC « pour l'entretient de
la force publique et pour les dépenses de l'administration une contribution commune est
indispensable » = en fait les missions de la puissance publique . Mais l'article est écris sous un état
libéral donc l'impôt est réduis car très peu de compétences régaliennes . Et l'impôt à ce moment là
est neutre dans le sens où ce n'est pas un outil pour influer sur l'éco .
Mais après le rôle de l'Etat va changer donc il devient plus interventionniste donc faut financer ses
missions qui sont plus importantes , la pression fiscale est plus importante , l'impôt n'est plus
neutre il sert comme un levier éco . Entre temps , il y a des phénomènes qui faut prendre en
compte tels que la décentralisation , la déconcentration , l'UE …
-2e caractéristique dans la suite de l'article : l'impôt est répartis entre les citoyens « elle est
répartie également entre les citoyens en raison de leurs facultés » . Chacun paye l'impôt selon ce
qu'il gagne , son patrimoine . L'impôt sur le revenu est calculé en fonction du foyer fiscal ( une
personne , ou plusieurs si on est mariés etc ) . C'est ce qu'on appelle la justice fiscale car cette prise
en compte de ces facultés contributives c'est pourquoi les révolutionnaires aiment bien l'impôt
direct proportionnel qui est plus juste .
-3e caractéristique : l'impôt c'est une prestation pécuniaire , un prélèvement pécuniaire donc il
est payé en somme d'argent . Avant il était payé en nature . Maintenant on paye sur internet =
obligation de télé-paiement . On a un numéro fiscal et après bah on paye .
Il existe encore aujourd'hui des exceptions où l'impôt peut être payé en nature :
-L'impôt sur la fortune immobilière = On peut payer par la remise d’œuvre d'art ou de collection .
C'est l'administration qui évalue le prix de cette œuvre . Elle accepte que si c'est en sa faveur .
-Les droits de mutation à titre gratuit = on va pouvoir donner à l'Etat par exemple un immeuble
qu'on a reçu si on a en a reçu 4 …
-4e caractéristique : l'impôt est un prélèvement obligatoire effectué par voie d'autorité donc si
on le paie pas , la puissance publique va nous obliger à le payer et nous sanctionne par des
pénalités et des intérêts de retard .
-5e caractéristique : l’impôt est un prélèvement opéré à titre définitif , donc ça veut dire qu'on va
pas avoir le remboursement de la somme qu'on paie lorsqu'on paie l'impôt ce n'est pas une
avance faite à l'administration .
-6e caractéristique : L'impôt est un prélèvement sans contrepartie . Sans contrepartie individuelle
en fait c'est une contrepartie commune , générale . On le paye juste parce qu'on a notre domicile
fiscal en France donc même si on se sert pas d'un service on s'en fiche .
L'impôt n'est pas le seul prélèvement . Il y a aussi les taxes , les redevances …
La différence entre l'impôt , les taxes et les redevances = dans les taxes et les redevances il y a une
contrepartie parce que je la paye je vais pouvoir avoir un service , une contrepartie
individualisée ce qui n'est pas le cas avec l'impôt .
-Dans la taxe il n'y a pas forcément d'équivalence entre le montant de la taxe et le coût du
service rendu par la collectivité publique ex : la taxe d'enlèvement des ordures ménagères qu'on
paie parce que les services de Nimes métropoles vont venir les chercher et les traiter .
Dans la taxe , le montant de la taxe ne sera pas nécessairement équivalent au coût pour Nimes
métropole d'enlever les ordures = inférieur au véritable coût . Alors que dans la redevance il y a
une équivalence entre le montant et le coût pour la collectivité . Certaines collectivités elles
mettent une redevance des enlèvements des ordures ménagères ( un code barre sur la poubelle et
on pèse la poubelle pour payer exactement ce qui a été payé par la collectivité pour enlever ces
ordures )
-La taxe est payée par tous les habitants de la collectivité y compris ceux qui n'utilisent pas le
service , la redevance est payée que par ceux qui utilisent le service
-La taxe est assimilée à une imposition de toute nature ( art 34 de la constitution) Seul le
législateur est compétent pour créer une taxe . C'est le pouvoir réglementaire qui créer une
redevance par décret .
Double constat :
Art 13 = > la nécessité de l'impôt , pour financer les charges publiques + la répartition de l'impôt
entre les contribuables .
Art 14 => « Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants,
la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement d'en suivre l'emploi, et d'en
déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée » => déterminer toutes les
composantes de l'impôt ( l'assiette ex le revenu , la quotité et cotation = calcul et recouvrement =
la manière dont l'argent arrive dans les caisses de l'Etat ) . L'article fonde la compétence du
législateur pour déterminer toutes les composantes de l'impôt et des modalités de contrôle de
l'emploi de l'impôt . Cet art est fondamental dans notre système démocratique , il fait du budget
l'acte fondamental de la démocratie de notre pays .
Art 34 : Le domaine de la loi , il fixe des domaines dans lesquels la loi fixe les règles . La loi c'est la
norme de base et donc le pouvoir réglementaire n'est qu'un pouvoir d'application de la loi . Le
pouvoir n'a pour mission que d'appliquer la loi + les impositions de toutes natures , c'est à la fois
les impôts mais aussi les taxes .
3 types de sources :
Il y a des règlements , des directives qui ont fait évoluer le droit fiscal , c'est une compétence
souveraine pour l'Etat pas une compétence de l'UE . Quand on a mis en place les communautés
euro on l'a mit en place avec cette idée de liberté de circulation . Donc ca veut dire qu'on a du
éliminer tout ce qui dans les frontières des communautés constituaient un handicap à la mise en
place de ces libertés . La création de ces communautés => Les Etats ont du supp leurs droits de
douanes aux frontières intérieures . Mais on s'est rendu compte que dans la fiscalité il y avait des
droits de douanes , donc des sommes à payés qui avait les mêmes effets que les droits de
douanes . Donc on a du les supprimer .
Dans les années 70 , les communautés euro se sont rendus compte que tous les états avait une
TVA et donc pour laisser les libertés de circulation il fallait qu'ils harmonisent les taux de TVA entre
ces états . Donc quand un Etat membre de l'Union veut changer un taux de TVA il faut qu'il est
l'acceptation de tous les autres états .
Le budget de l'UE est financé par plusieurs ressources . Notamment 4 impôts : le tarif douanier
commun pour les états étrangers , une partie de TVA à l'importation , …. , et une contribution que
donne chaque état = ressource RNB ( revenu national brut )
Le droit de l'UE => impact sur notre droit fiscal car il y a un principe de non discrimination . Ces
discriminations seront jugées par la cour de justice de l'UE , on peut y contester une mesure
fiscale française avec le fondement de ce principe .
Catalogue de liberté. Elle parle pas vrmt d’impôt, mais on va quand même signaler que sur au
moins 2 points, elles s’applique en droit fiscal, que ce soit devant le juge interne ou le juge de la
CEDH.
—> ART6 paragraphe 1 : droit a un procès équitable —> tout justiciable a accès a un tribunal
impartial, doit savoir ce qu’on lui reproche etc. Même devant l’admin, l’art peut s’appliquer. La
procédure entre l’admin et le contribuable, fait preuve de bcp de précautions pour assurer au
contribuable, ce droit. L’admin doit motiver ses décisions en matière fiscal et laisse le temps au
contribuable.
—> ART 1 Protocole 1 de la Convention: rapport avec la protection du droit de propriété —> il
met en avant le fait que la législation des etats ne doit pas porter atteinte aux biens des individus.
Or il se trouve que parfois on peut juger l’impôt comme quelque chose de confisquatoire. Il peut
donc s’appliquer dans le cadre d’un contentieux relatif au droit fiscal, à l’impôt, car celui ci vient
confisquer une partie du patrimoine.
-éviter les cas de non imposition: on vise le cas où un contribuable national, profite de mettre
des fonds à l’étranger, ne pas déclarer des choses, autrement dit un contribuable qui fraude. Donc
l’objectif des CF c’est de permettre aux admins fiscales nationales, de communiquer entre elles,
afin d’éviter les situations où le contribuable ne paye pas d’impôt.
Le juge fr, a une petite technique pas en phase avec la hiérarchie des normes. Lorsqu’il se
retrouve dans le cas ou un contribuable a un double imposition, normalement si ya une conv, il
doit l’appliquer en premier. Or le juge essaye d’abord d’applique la loi alors même que ya une
conv, et si il estime que l’application de la loi ne permet pas d’éviter ce cas, alors il admettra
d’appliquer la conv.
ART 34 C: la loi c la norme fondamental du droit fiscal, c par elle que les règles concernant
l’assiette, le recouvrement de l’impôt sont prévues.
La Loi de Finance Initiale: dans sa première partie ya toute la partie sur les recettes fiscales.
ART 1 LF: autorise le gouv a percevoir l’impôt.
Cette compétence du législateur, peut se voir limiter. Notamment par le principe de légalité.
La loi a une compétence générale sur l’ensemble de la matière fiscale, donc le pouv
réglementaire, ne peut intervenir que pour appliquer la loi. Le pouv exécutif ne peut pas adopter
des décrets pour créer un impôt etc…Tout doit être fait par la loi, le règlement ne permet que la
bonne application de la loi.
Ces 2 codes sont symptomatiques de la maladie de notre législateur, d’être bavard et technique.
Ya une inflation législative, ya bcp trop de lois adoptées. Et donc parfois les articles peuvent se
contredire. Et paradoxalement ya tj des cas de figures non prévus par le code. La loi reste donc
silencieuse sur certains points.
Donc on a besoin de l’interpréter.
A- LA JURISPRUDENCE
Le rôle du juge en matière fiscal est important. Le droit fiscal est un droit réel qui s’intéresse aux
faits. Le juge doit donc souvent interpréter. Et donc par ce travail sa jurisprudence va être une
véritable source du droit fiscal.
Parfois ce que dit le juge, ca ne plait pas a l’exécutif, qui du coup va faire voter une loi avec l’effet
rétroactif. Pour éviter que de nouveau le juge, donne cette interprétation de la loi. Il s’agit de lois
de validation. Elles vont donc s’appliquer même aux situations antérieures a elles. La seule limite
c que la jurisprudence rendue par le juge, ne sera pas impacter par la loi, car elle est passée en
force de chose jugée.
Il faut organiser la situation fiscale du contribuable. Donc l’admin fiscale a prit l’habitude
d’interpréter la loi fiscal. Et elle l’interprète au travers de diff outil dont la doctrine. -Il s’agit de
tout ces textes dans lesquels l’admin va expliquer comment s’applique le droit fiscal. Ca peut être
des textes internes a l’andin qui ont pour vocation a expliquer aux agents de l’admin fiscale,
comment appliquer la loi.
-Un député a la capacité d’envoyer des questions au ministre, et les réponses sont publié au
journal officiel. ON a donc la possibilité de connaitre la réponse sur les livres de procédures
fiscales = doctrine. Puisqu’il donne la position de l’andin fiscale sur une position de fait.
Donc la doctrine c tout ces textes qui permettent au contribuable de savoir comment organiser
sa situation fiscale. (Ces textes ne sont pas des normes, ce sont des genres de mesures d’ordre
intérieur, ce sont des actes qui ne font pas grief).
Donc le contribuable va être protégé et donc l’admin ne pourra pas faire de redressement fiscale
au prétexte que le contribuable aurait mal interprété la loi fiscale. Ca implique 2 choses: -l’admin
est libre d’interpréter comme elle veut la loi fiscale, même mal, y compris dans un sens contraire
au législateur. = interpréter les texte contre alegem
-dans le cas ou les conditions citées sont présentes, la hiérarchie des normes est bouleversé car
on a une loi et un acte admin, normalement c la loi qui prime, or la non grâce aux articles
précédents.
Ces principes ont tous une base textuelle, et le CC va a partir s’un texte, les définir, ou préciser
des choses. Il n’invente rien, il déduit des art du bloc de constitutionnalité.
Le CC rappel que c bien le législateur qui est compétent en matière d’impôt. Cette compétence il
l’a tire de l’art 14 de la DDHC 1789 et art 1er de la LOLF.
Il date du principe au consentement à l’impôt, puisque c par lui que le Parlement a gagner le rôle
de donner l’autorisation budgétaire.
Les limites:
-Art 38 et 47 C: implique que lorsque le Parlement n’a pas voter la LF dans les 70 jours le budget,
le gouv peut adopter le budget par voie d’ordonnance (texte de l’exécutif sur un texte législatif).
-Art 72-2 C: concerne les finances des collectivités territoriales, précise que les CO T peuvent
voter le taux des impôts locaux. Donc elles se voient reconnaitre ce droit. Le vote des taux c’est la
liquidation.
La loi doit être la plus compréhensible pour le contribuable. Le CC a pu censurer des dispositions
législatives, car il les considérait comme inintelligible.
—> Lorsque la loi atteint un niveau de complexité tel, qu’elle devient inintelligible pour le citoyen,
elle méconnait l’art 14 de la DDHC.
« Nul n’est censé ignorer la loi » —> mais il faut la comprendre.
II-PRINCIPE DE L’ÉGALITÉ FISCALE
-l’égalité devant la loi fiscale: la loi fiscale peut contenir des régimes qui vont être différents, le
CC va regarder pk, si ya des conditions géo, activité etc sa justifie et donc ya pas de rupture
d’égalité. Le CC prévoit donc des règles différenciées selon les situations.
-L’art 13 DDHC « la contribution publique doit être également repartit entre les contribuables en
raison de leurs facultés. = égalité devant les charges publiques ctd qu’on va vérifier que le régime
fiscal mit en place dans tel ou tel régime fiscal, tient bien compte de la répartition équitable de la
charge fiscale. Donc les contribuables ne doivent pas payer la même somme d’impôt, il faut que
la loi mette en place un système pour permettre cette répartition équitable de la charge fiscale
entre les contribuables. Donc si le CC estime que pour certains contribuables payer l’impôt en
question va le priver de manière excessive d’une partie de ces revenus, il annulera la disposition.
Le juge va juger l’excessivité en fonction du contexte social.
L’appréciation du caractère excessif de l’impôt permet donc de la période / contexte eco et
social, dans lequel le juge prononce sa décision.
On met en place un système où plus ou on a de la matière imposable, plus le taux d’imposition va
grossir. Donc le CC va vérifier que le législateur a prévu le mécanisme pour repartir l’impôt de
manière équitable.
-égalité devant l’impôt : contrôle très objectif, il va vérifier que le dispositif fiscale mis en place
est justifié soit par des critères objectifs et rationnels soit par des motifs d’intérêts générales. Le
CC va vérifier que le gouv a pas créer un impôt exprès pour embêter. Il faut qu’il se justifie. Ex: le
fait d’interdire la redbull afin de lutter contre la conso d’alcool chez les jeunes, ne justifie pas.
III-PRINCIPE DE LIBERTÉ
2nd réponse: dans le cadre des procédures fiscales, le juge constitutionnel va être très attentif a
ce que ces procédures respectent bien ces droits et libertés du contribuable. Il va vérifier que les
procédures que malgré le fait le contribuable va devoir payer, elles respectent ces libertés. Ex:
procédure droit de visite et de saisit de l’admin fiscale, ctd que des agents de l’andin fiscale
peuvent venir chez nous pour saisir des pièces justificatives prouvant qu’on a fait une fraude
fiscal. Mais le CC c rendu compte qu’a aucun moment le juge judiciaire n’est intervenu dans cette
procédure. Donc puisque c comme ca, la procédure n’est pas conforme a la DDHC, le juge a
annuler l’art. Et donc la procédure mtn comprend le fait que l’admin fiscale doit d’abord
demander l’accord au juge pour se rendre chez quelqu’un pour visiter / saisir.
Il faut comprendre que le droit fiscal c souvent un jeu subtile d’option ctd que dans une situation
donnée il arrive que le contribuable est le choix entre plusieurs régimes fiscaux. Ex: pour les
sociétés de personnes, ce sont les sociétés civiles pro, ctd ce sont des sociétés mais particulières
puisque les associés c eux qui encaissent les bénéfices et si ya des déficit c leurs fond propres qui
les rembourse. Normalement les sociétés ne sont donc pas assujettis a l’impôt, mais les associés
sont assujettis sur leur impôt sur le revenu. Mais le législateur a permis une option pour leur
permettre s’il veulent de payer un impôt sur les sociétés et pas sur le revenu. La diff c que c un
impôt avec un taux progressif etc…
Donc là ou est la liberté c que l’admin ne peut pas imposer au contribuable de choisir l’option
qui lui est la moins avantageuse.
« La fiscalité est souvent un jeu subtile d’option, les options sont prévue par le législateur lui
même qui na jamais prévu de choisir l’option la plus c? »
Limite:
Le contribuable est libre a condition qu’il respecte la loi. De ne pas la manipuler.
Il y a des cas ou c difficile de savoir si le législateur a respecter la loi ou s’il a fait de la fraude.
Le choix de choisir le régime plus favorable = optimisation fiscale.
Ya des cas de figure où on est fasse a des agissements du contribuable qui démontrent bien que
celui ci dans le choix des options a volontairement voulu violer la loi. 2 situations: -l’abus de
droit: procédure prévu a l’art L64 livre des procédures fiscales: ca peut être 2 choses:
—> l’abus de droit classique: c le cas lorsque le contribuable va procéder a une qualification
fictive d’un acte pour pouvoir payer moins d’impôt. = faire un montage juridique fictif lui
permettant d’avoir droit a l’application d’une option, qui lui permet de payer moins d’impôt, a
laquelle normalement il aurait pas pu prétendre. Ex: les droits de mutation (patrimoine) qu’on
paye durant un transfert de propriété a titre onéreux ou gratuit, style tu vend un truc a ta grand
mère et après la vente elle te le rend « sous la table ».
—>le petit abus de droit: le législateur considère que ya abus de droit, lorsque cet acte a
principalement une motivation fiscale. En gros c si l’acte juridique qu’on fait a pour ambition de
nous faire payer moins d’impôt.
Si les ascendants donnent à leurs enfants avant l’âge pivot (70ans) il y a un avantage fiscal. Selon
DGFIP cet acte n’est pas un abus de droit.
En cas de doute l’ad° ou le contribuable peut saisir le comité de l’abus de droit fiscal qui dépend du
ministère des finances et qui va donner un avis consultatif. Ce comité est composé de 3
magistrats : 1 CE, 1 Cour.cass, 1 cour des comptes. Ensuite il y a des professionnels : 1 avocat
fiscaliste, un expert-comptable, un prof d’université spécialisé en droit fiscal.
L’abus de droit est la première limite au principe de liberté.
L’acte anormale de gestion (2e acte) : dans la fiscalité des entreprises, société. Quand on gère une
société les actes de gestion sont fait dans l’intérêt de l’entreprise.
théorie de l’acte anormal de gestion : acte qui va faire peser sur l’entreprise des événements qui
n’aurait pas dû l’être.
Pour calculer son impôt, l’entreprise peux réduire charge
Fiscalité de l’entreprise : plus l’entreprise a de profit plus elle a de profit, plus elle paye l’impôt
mais elle peut détruire les charges.
Ex : chef d’entreprise multiple le salaire de ses employés. Cette décision de gestion prise par le
patron fait peser sur un l’entreprise une charge excessive, une charge étrangère à l’intérêt de l’E
Les dépenses somptuaires : charges qui vont peser sur l’entreprise tellement forte qu’elle devienne
anormale. Un montant exorbitant
Acte anormale de gestion : acte qui fait perdre à l’entreprise une partie de ses profits ou la totalité
ex : elle vend un mobilier a un prix inférieur à la valeur.
Cet acte devient anormal de gestion
Il y a une limite à la liberté fiscale a conditions de ne pas faire d’abus de droit et ne pas commettre
un acte anormal de gestion.
Un acte anormal de gestion bénéficie à tout le monde sauf l’entreprise
L’ad° est lié à l’avis donné. On parle d’accord préventif. Ils servent à rassurer le contribuable et
responsabilisé les acteurs (contribuable et l’ad°). Le contribuable est protégé contre des
éventuelles retournement de jurisprudence.
Les techniques pour demander l’avis à l’ad°
Le rescrit :
• Général : pour toutes les questions ad. L’ad° a 3 mois pour répondre et si elle ne répond pas
c’est oui
• Fiscal : pour l’abus de droit l’ad° a 6 mois pour répondre. Si elle dit que ce n’est pas un abus
de droit elle ne pourra pas revenir en arrière. Si elle ne répond pas c’est que ce n’est pas un
abus de droit.
Le rescrit vaut pour que pour l’acte en question
Le control fiscal sur demande :
c’est le contrôle par l’ad° fiscal des déclarations demandées par le contribuable. Il n’est jamais
débouté sur une présomption de fraude car le système français est basé sur une relation de
confiance.
Exception : les entreprises qui ont un chiffre d’affaires inferieur a un certain moment
L’intérêt de la démarche : on est de bonne foi et on ne veut pas en cas de ctrl payer une somme
astronomique. Le contribuable devra payer le redressement mais les intérêts de retard sont
diminués de moitié.
L’agent de ctrl vient dans l’entreprise et y reste plusieurs mois. Il peut demander tous les
documents, accéder aux stocks…
Principe de nécessité de l’impôt :
utiliser par le cons.constit pour juger du caractère nécessaire de l’impôt. Ce principe lui permet
d’examiner toutes les dispositions de la loi de finance relative au ctrl fiscal et la fraude fiscale
Art 13 DDHC : l’impôt est nécessaire pour faire fonctionner la société.
Les procédure de ctrl donne des pouv exorbitant du droit commun à l’ad° fiscal.
Le cons.constit vérifie que les droits et liberté du contribuable sont concilier avec le principe de
nécessité de l’impôt.
Le principe d’annualité de l’impôt
lié aux finances publiques. C’est par le vote annuel du budget que le parlement autorise le gouv à
percevoir l’impôt. ? Principe du consentement à l’impôt
Art 1e LF : autorise le gouv à percevoir l’impôt.
Ce n’est pas pcq chaque année le parlement autorise la perception de de l’impôt que les
dispositions dans la loi de finance sont annuelles. Les dispositions dans la LF durent tant qu’elles ne
sont pas abrogées par une LF.
Le recouvrement de l’impôt n’est pas annuel. L’ad° a le droit de nous forcer à payer temps que la
prescription quadriennale n’est pas atteinte.
L’ad° peut revenir jusqu’ a 3 année en arrière pour vérifier que tout a été déclarer.
Principe de progressivité de l’impôt
progressivité : système de calcul de l’impôt qui permet de prendre en considération que les riches
gagne plus d’argent que els moins riche.
Le tx d’imposition augmente au fur et à mesure que notre assiette augmente.
L’impôt sur les sociétés est proportionnel
Avec la progressivité l’impôt est plus juste
Principe du respect des droits à la défense
Le cons.constit peut pas appliquer art 6 DDHC. Mais vérifie que le droit de se défendre est
respecter
Respect des droits à la défense :
• Vérifier que l’ad° motive sa décision : expliquer au contribuable pq on a pris cette décision
• Pouvoir se défendre : le contribuable mis en cause par l’ad° puisse se défendre
• Droit de pouvoir effectuer un recours constitutionnel vs les décisions rendues
Il vérifie que les droits de la défense du contribuable sont garantis.
1. Les principes sans porter constitutionnel
Les principes dont se servent les juges de l’impôts (juges ordinaires)
1. Principe de territorialité de l’impôt
Permet de déterminer l’application de la loi fiscale dans l’espace. La loi fiscale s’applique sur le
territoire de l’Etat qui l’a adopté pour tous les contribuables présents sur le territoire.
En France cette territorialité pour l’impôt sur le revenu, ce principe s’illustre par le domicile fiscal
Pcq je suis sur le territoire d’un Etat je dois appliquer les lois fiscales de cet Etat peut importe ma
nationalité.
Dans notre territoire y a des zones ou la loi fiscale s’applique pas ou pas de la même façon.
Hypo 1 : sur le territoire fr, la loi fr ne s’applique pas ou différemment
ex : New Calédonie ou la Polynésie fr sont des territoires avec leur propre législation. Le droit de
métropole ne s’applique que par exception. Ça vaut aussi pour le droit fiscal.
Sur les territoires métropolitains il y a des franche (ZFU). : zone ou y a appauvrissement de la pop,
chômage en masse, peu de commerce. Le but de la ZFU et de redynamiser la zone en prévoyant
une exonération de l’impôt sur qql année.
Si on s’installe dans une ZFU, on doit engager 10% de personnes qui vivent dans cette zone.
Hypo 2 : la loi fiscale d’un Etat peut s’appliquer au-delà des frontières de l Etat
en Fr avec la notion du domicile fiscale on est imposé en Fr et sur les revenu gagner à l’étranger.
PB : Si dans l’E ou j’ai gagné les autres revenus la législation prévoit que les revenus sont
imposables
ex : domicile fiscale en Fr et revenu gagner en all. Si la loi all dit que les revenus gagner en all sont
imposable comment on fait ?
on est dans un cas de double imposition.
pour régler cela : ce sont les conventions fiscales
2. Principe de la non-rétroactivité de la loi fiscal
Art 8 DDHC : nul ne peut être puni qu'en vertu d'une loi établie et promulguée antérieurement au
délit, et légalement appliquée
La loi ne peut concerner que les situations postérieures à son eev.
Cet art s’applique pour les pénalités, les sanctions.
Les texte de lois qui concerne les pénalités fiscales n’ont donc pas d’effet et ne pourront jamais
être rétroactif
Art 2 code civil « la loi ne dispose que pour l’avenir, elle n’a pas d’effet rétroactif »
but = protégé les citoyens
La non-rétroactivité est un principe de sécurité juridique.
La non-rétroactivité des peines ne pourra jamais être remis en cause car c’est prévu par l’art
8DDHC qui fait partie du bloc de constitutionalité. Cependant une loi peut déroger à l’art 2 du code
civil. Il y a donc des lois fiscales rétroactives.
La fiscales peut être rétroactive pour plusieurs raisons. Le cons.constit a posé des condition à la
mise en place de dispositions fiscales rétroactivité
• La petite rétroactivité : l’impôt payer en 2023 est basé sur les revenus gagné en 2022. Il y a
donc une rétroactivité qui va de soi : la LF d’une année s’applique à l’assiette de l’impôt
d’une année précédente.
• La grande rétroactivité :
• La loi de validation : le législateur peut prévoir des dispositions fiscales rétroactive.
Si l’interprétation donnée par le juge à une loi ne plait pas à l’ad°, celle-ci fait voter
une loi de validation qui précise comment s’applique la loi.
elle est rétroactive pour toute sauf sur la décision rendu par le juge pcq’elle a une
autorité de la chose jugée.
• La loi interprétative : comme la loi de validation mais il n’y a pas eu de jurisprudence
avant.
• Loi qui évite les effets d’une réforme fiscale : selon si la reforme alourdi ou rend plus souple
la fiscalité le temps entre l’annonce et la mise en œuvre d’une reforme peut avoir des
impacts sur le comportement du contribuable
Ex : le gouv annonce qu’il va faire voter une loi pour que ce qui feront rénover leurs
maisons principales auront une réduction d’impôt de 80% à partir du 1e mars.
Entre l’annonce de la loi et la mise en œuvre de la loi = effet pervers car les contribuables
vont arrêter de rénover leur maison et attendre le 1e mars.
Pour éviter ces comportements ces dispositions ont des effets rétroactifs
• Rétroactivité économique : renvoie à la modification d’un régime fiscale.
Ex : on gagne des revenus sur lequel on paye un impôt sur le revenu – on organise notre
situation fiscale en fonction de cela – un jour y a une modification sur l’impôt sur le
revenu ? toute notre situation fiscales est chambouler. Donc même si en principe elle ne
vaut que pour l’avenir elle a des effets rétroactifs.
Le cons.constit a mis des conditions pour que les dispositions rétroactives ne pénalisent pas trop le
contribuable :
• Pas porter atteinte aux décisions de justice passé en force de chose jugé
• La disposition doit répondre à un motif d’intérêt général suffisant
• Ne doit pas porter atteinte à un principe à valeur constitutionnel
La rétroactivité en droit fiscal est parfois nécessaire mais pas toujours favorable aux contribuables.
C’est pour ça qu’il faut l’encadrer.
La loi fiscale ne laisse aucune marge de manœuvre à l'administration = compétence liée . Donc le
juge va vérifier que l'administration dans le cas de l'espèce à bien respecté ce qu'exiger la loi .
L'assiette c'est la matière imposable , ce sur quoi porte l'impôt . Ces opérations d'assiettes se
découpent en plusieurs étapes :
1e étape : il faut choisir la matière imposable ( le législateur)
2e étape : il faut trouver l'assiette
3e étape : il faut évaluer la qte d'assiette dont dispose chaque contribuable
Quand on prend en considération uniquement une assiette partielle on parle d'impôt analytique
qui ne prend en considération qu'une partie de l'assiette . Ex : impôt sur la fortune immobilière
Section 2 : la recherche de la matière imposable
Comment on fait pour trouver si un contribuable à de la matière imposable ou pas ?
L'administration va demander au contribuable de déclarer son assiette => avec la déclaration . Le
contribuable est obligé de déclarer à l'administration si il dispose de cette assiette .
Ex : impôt sur le revenu , TVA , impôt sur la fortune immobilière ...=> où il faut faire une
déclaration
Selon les impôts , la déclaration peut être régulière , ou être faite de manière occasionnelle
quand un événement particulier arrive . Ex : si on achète un bien . On appelle ça des confessions
fiscales . Mais c'est pour ça qu'il existe des contrôles fiscales pour permettre à l'administration de
contrôler la sincérité des déclarations réalisées par le contribuable . Il se peut que parfois l'attache
de rechercher la matière imposable revienne à l'administration mais dans des cas précis. Il y a
encore la possibilité pour l'administration fiscale de réaliser un recensement de ce que possède le
contribuable . Sous l'ancien régime il existait un impôt sur les fenêtres donc plus y a de fenêtres
plus il est riche donc plus d'impôt . Y a encore du recensement auj quand l'administration fiscale
décide de faire des photos pour voir si y a pas quelqu'un qui a construit une piscine sans le
déclarer .
Il y a un autre cas où c'est l'administration qui va rechercher : dans le cas de la taxation d'office ou
le redressement d'office => la taxation d'office : je n'ai rien déclaré du tout donc l'administration
pour connaître l'assiette , elle va se rendre chez le contribuable et va constater si il dispose des
éléments du train de vie = art 168 du code général des impôts ( = tableau d'éléments du train de
vie ex : la voiture , un bateau , un cheval , le domicile de maison …) . L'administration va
reconstituer le train de vie du contribuable et à chaque élément il est assigné un tarif particulier .
Dans le contrôle fiscal = l'administration va venir et chercher de quoi on dispose comme matière
imposable .
Comment on évalue ?
-l'éval réelle = on évalue les bien , le patrimoine= la valeur exacte , marchande .
-pour certains biens ou contribuables cette évaluation peut se faire selon une méthode forfaitaire
donc au lieu d 'évaluer le volume de l'assiette on évalue au forfaitaire . C'est le cas dans les
héritages , pour les contribuables dans une situation financière pas bonne .
-L'administration peut évaluer l'assiette de manière indiciaire avec des indices du train de vie . On
évalue l'assiette à partir d'indice de son train de vie .
SI on choisit les impôts par répartition ca veut dire que législateur décide seulement du montant
d’impôt qu'il veut obtenir . En fonction du nombre de contribuable et de ce qu'ils ont a déclarer on
fait payer une partie de ce montant en fonction de ce qu'ils ont déclaré . C'est rentable pour
l'administration mais pas pour le contribuable . Dans ces impôts là y a pas de taux d'imposition
donc le contribuable ne sait pas par avance à quel taux il va être imposé donc ne peut pas
organiser sa situation fiscale pour payer moins d'impôt .
Les impôts de quotité : un impôt où on va voter uniquement le taux d'impôt . Dans les lois de
finance le législateur ne vote pas un montant de recette mais une prévision de recette . Ce qui
permet aux contribuables de s'organiser .
L’impôt progressif : le taux augmente en même temps que l'assiette. Donc plus elle grossit , plus le
taux d'impôt va également monter . Ca implique que législateur doit faire des tranches
d'imposition .
Adam Smith dans l'ouvrage « la richesse des nations » => « il n'est pas très déraisonnable que
les riches contribuent aux dépenses de l'Etat non seulement a proportion de leurs revenus mais
encore au delà de cette proportion » .
Un impôt réel : s'intéresse qu'a l'assiette et on ne tient pas compte des charges de famille , si il a
un gros revenus … Cet impôt dont le montant sera le même quelque soit sa situation financière ou
les charges de famille Ex : la TVA .
La direction générale des douanes et des droits indirectes = 20 milles agents , et elle a perdu bcp
de compétence donc elle a dus se réorienter vers autres chose . Les douanes ont compétences
pour recouvrir les droits de douanes . Mais avec la construction euro , y a plus de droits de
douanes à l'intérieur mais encore à l'extérieur . Ces droits de douanes vont alimenter le budget de
l'UE . Les droits indirects , c'est la TVA mais y a eu une directive euro donc là en ce qui concerne les
douanes c'est la TVA a l'exportation / importation . On leur a donné quelques imposition pour la
protection de l'environnement ex : la tache générale sur les activités polluantes .
Des fois ils veulent pas payer pour des raisons pol , éco ou parce qu'il n'a pas les fonds pour le
faire. Ce qu'il faut rappeler au contribuable c'est qu'il y a un rapport de partenariat avec
l'administration fiscale . Donc il faut rapporter les preuves que je peux pas payer au comptable
public . Si c'est le cas l'administration fiscale peut accorder au contribuable des délais de
paiement donc étaler dans le temps le paiement de la dette fiscale et elle peut accorder des
remises . Il faut négocier avec l'administration fiscale . Au lieu de ne pas payer , parce que sinon on
sera forcé ou ce sera un tiers qui nous doit de l'argent qui paiera ex : notre patron .
Un acte interruptif = vient stopper pour de bon le délais , un nouveau délais repart à 0 .
Un acte suspensif = un acte va mettre sur pause le délais de prescription , le délais recommencera
à courir au même endroit où il s'est arrêté .
Une distinction : Des impôts recouvrés par voie de rôle et d'autres impôts .
Les impôt recouvrés par voie de rôle => les 3 opérations ( assiette , liquidation , recouvrement )
sont réalisées de manière séparées et étalée dans le temps et par des acteurs diff .
1: assiette ( déclaration) = contribuable
2: liquidation ( calcul) = admin
3: recouvrement = avis d'imposition
=Le rôle est un document qui liste tous les contribuables et le montant d'impôts qu'ils doivent .
Ces impôts recouvrés par voie de rôle ce sont essentiellement l'impôt sur le revenu , impôts
locaux. L'avis d'imposition est un titre exécutoire ( = donc l'administration n'a pas a saisir un juge
pour exercer) .
Les impôts pas recouvrés par voie de rôle : TVA , IFI … = le contribuable ne reçoit pas 'avis
d'imposition . Une fois qu'il a calculé le montant de l'impôt il paye . Il a pas de délais pour payer .
Il doit payer simultanément . Pour ces impôts , y a donc pas de titre exécutoire , pas de doc qui
prouve que le contribuable doit de l'argent à l'administration fiscale .
Dans ces impôts avant de pouvoir utilisés toutes les procédures l'administration doit envoyer un
acte préalable = un avis de mise en recouvrement ( = un doc dans lequel l'administration dit au
contribuable qu'il a pas payé et donc lui rappelle qu'il faut qu'il paye ) => l'administration va
recalculer le montant et va l'indiquer au contribuable qu'il doit payé dans un certains délais .
Si au terme du délais qu'il y a dans l'avis de recouvrement ou d'imposition , le contribuable ne paie
pas . L'administration va tout d'abord envoyer une lettre de relance pour lui rappeler , on ne lui dit
pas qu'il va avoir des pénalités à ce stade . Il y a des cas où l'administration est dispensé de faire
une lettre de relance :
-dans le cadre d'une taxation d'office : le cas où le contribuable n'a rien déclaré du tout ou qu'il a
fraudé donc lors du contrôle fiscal , l'administration va le redresser et lui demande de payer un
supplément d'impôt . Là le contribuable ne veut pas payé le supplément . Le redressement est
normalement contradictoire (donner son avis ) mais quand il a rien déclaré le redressement est
d'office , le contribuable n'a rien a dire . Quand le contribuable ne veut pas payé le supplément pas
besoin de lettre de relance .
-si dans les trois dernières années le contribuable s'est déjà rendu coupable d'inobservation de
ses obligations fiscales .
Après l'envoie de la lettre de relance = le contribuable à 30 j pour payer et si il paie pas on lui
envoie une mise en demeure . Dans la mise en demeure on lui indique qu'il ferait mieux de payer .
Ces courriers sont envoyés en lettre simple au contribuable . La mise en demeure lui laisse un
délais mais si y a eu une lettre de relance au préalable , le délais sera que de 8 j mais si pas y a eu
de lettre relance avant le délais sera de 30 j . Mais le contribuable peut encore ne pas payé => donc
la phase de poursuite s'ouvre .
III-La poursuite
Quand le contribuable n'a pas payé on engage la procédure du recouvrement forcé . Le dernier
acte préalable c'est un dernier courrier qui est le commandement de payer = on lui dit clairement
qu'il doit payer = > dernière possibilité pour payer et éviter des procédures comme la saisie … Ce
doc est envoyé en recommandé , on lui dit de payer sur le champs ( entre 3 et 8j pour payer ) , y a
la référence du titre juridique , le montant des sommes , pénalité de 3% sur l'acte et les risques
qu'il va avoir si il paie pas .
Toute cette procédure peut être stoppé par le contribuable en allant au comptable public pour lui
dire qu'il n'a pas l'argent , donc il faut aller négocier .
Les voies d’exécution classiques : les saisies ( l'huissier se saisie des biens de la personne ) .
4 grand types de saisies =
-la saisie mobilière
-la saisie immobilière
-la saisie rémunération
Pb : dans les voies d'exécution classique : faut passer par le juge . Pour qu'il puisse avoir une saisie
l'administration doit apporter des preuves .
C'est pour ca que l'administration utilise ses privilèges .
III-L'hypothèque légal
=> c'est sur un bien immobilier . Quand on fait un hypothèque on inscrit sur un bien immobilier .
L'hypothèque permet de vendre le bien pour celui qui fait l'hypothèque . Quand l'administration
inscrit une hypothèque sur un bien du contribuable , en même temps elle utilise un autre
privilège . Elle va vendre le bien que si les autres privilèges ne marchent pas . Elle l'utilise comme
une garantie
Soit pour des fraudeurs , ou qui ont fait l'objet d'une taxation d'office ou qui font que changer
d'adresse . La contrainte est prononcée par le juge et doit vérifier toutes les conditions . Dans ce
cas là , le juge peut décider de prononcer une ordonnance pour l'incarcération . Cette contrainte
implique que la durée d'incarcération est limitée , selon le montant ca peut aller de quelques jours
à quelques semaines . C'est pour lui mettre la pression . Il peut tj sortir de prison en payant , ou en
prouvant son insolvabilité . CE N'EST PAS UNE PEINE !! ca veut pas dire qu'il a payé , c'est pas
libératoire au regard de la dette fiscale .
Tous ces privilèges peuvent être utilisés de manière cumulative , et en plus peut faire des saisie .
Son but c'est juste de recouvrir le montant de l'impôt donc elle choisit quoi faire pour avoir
l'argent.
Le système fiscal français est basé sur le déclaratif , donc on fait confiance au contribuable . Y a une
présomption de bonne foi du contribuable mais c'est naturel qu'elle contrôle ces décla . Le
contrôle fiscal fera apparaître la fraude , on ne fait pas un contrôle car on pense qu'il y a une
fraude . Si le contribuable à tout bien fait , y aura pas de soucis mais si il a fais des oublis
volontairement ou pas . Le contrôle fiscal permet de remettre à jour , l'administration va
considérer qu'il n'a pas payé assez d’impôt donc elle va le redresser . Le contribuable va devoir
payer un supplément d'impôt . Y a des contribuables qui vont utiliser la loi fiscale pour payer moins
d'impôts . Des contribuables vont avoir tendance de fuir l'impôt , ou de mettre en œuvre
l'optimisation l’impôt . Fuir l'impôt ca peut être légal = mettre un dispositif pour payer moins
d'impôt .
Chapitre 1 : le comportement du contribuable face à l'impôt
Ce comportement peut être très bien . Mais le contribuable peut essayer aussi de fuir l'impôt .
Pas forcément fuir le pays . La fuite correspond à tous les comportements du contribuables qu'il va
mettre en œuvre pour diminuer son imposition , voir même ne pas en payer .
Mesurer combien l'administration fiscale perd -elle de recette à cause de la fuite . Une partie
légale et l'autre illégale ( la fraude ) . Les montants qu'on a dans les rapports . On estime que 30%
des déclarations contiennent de la fuite devant l'impôt et de la fraude .
II-Les causes de la fuite devant l'impôt
On va considérer qu'il y a grands types de causes :
-les causes économiques : A partir du moment où les impôts sont issus de réalité éco , forcément a
fuite devant l'impôt peut s’expliquer la fuite . Selon l'état de l'éco, les impôts vont faire l'objet d'un
rendement plus ou moins bon . En période de crise / récession , les impôts sur la conso seront
réduits . En période de crise éco on voit une ré-acceptation de l'impôt par les contribuables . Plus
le contribuable voit ses revenus augmenter plus il va accepter l'impôt jusqu'à un certains seuil .
-les causes juridiques : La loi est très technique et parfois elle se contredit et parfois elle est
silencieuse sur certains points . Donc le contribuable va pouvoir profiter des failles de la loi fiscale .
-les causes politiques : Il existe dans les mouvements pol , et syndicales fr , des personnalités qui
incites à des fuites devant l'impôt = « ral bol fiscal » .
Il y a un cas de figure qui est l'abus de droit : c'est à la limite entre l'évasion fiscale et de la fraude .
C'est vrai que l'abus de droit ce n'est pas tj illégal pourtant il est remis en question par
l'administration fiscale . Si on prend l'abus de droit classique ( = faire un montage juridique fictif
pour avoir un régime fiscal plus souple) ex : au lieu de donation ce sera une vente déguisée pour
pas payer les droits de mutation ca peut ressembler à la fraude fiscale mais ca en est pas
totalement . Mais le petit abus de droit ( = je passe un acte qui a pour but principal de diminuer
mon impôt ) , je fais rien de fictif donc je viole pas la loi donc pourquoi considérer ca comme de la
fraude ? En même temps au fond , je passe cet acte pour diminuer mon imposition , c'est très
délicat de savoir où on est l'abus de droit dans ce développement mais on est sur que c'est de la
fuite devant l'impôt .
II-La fraude fiscale
On fraude pour diminuer le montant de son impôt . Le Code général des impôts en a donner la def
= art 1741
-La fraude c'est quand on se s’outrait ou se détache du paiement de l'impôt . La fraude ne
concerne pas que au moment du paiement mais aussi au moment où on est sensé déclarer .
-L'omission d'un élément d'assiette : le cas le plus répandue , on déclare mais pas tout . Donc si
l'administration fiscale le voit se sera un redressement contradictoire .
Le contrôle fiscal permet de mettre à jour la fraude , mais il y a d'autres comportements qui
justifie un redressement fiscal . Ex : si le contribuable a fait des erreurs dans sa déclaration , ou
des incohérences , des oublies mais qu'ils ont été fait de bonne foi , il n'en demeure pas moins que
l'administration fiscal n'a pas reçu le montant qu'elle devait avoir . Ces comportements là aussi
même si ils sont commis de bonne foi justifieront un redressement du contribuable , ces
contribuables aussi devront payer un supplément d'impôt . Mais l'administration va être plus
compréhensive , ils n’auront pas à payer des pénalités ou pas de pénal pour eux car pas de fraude .
On est donc pas redressé uniquement qu'en cas de fraude .
Les erreurs , les oublis , les fraudes dans les déclarations feront l'objet d'un redressement . Mais il
faut les débusquer . Le contrôle fiscal permet de mettre à jour tout ça .
Mais a la base il sert à contrôler la sincérité des déclarations . Le contrôleur ne se dit pas qu'il y a
une faute à trouver mais en contrôlant il va les trouver . Notre système est basé sur la déclaration
on fait confiance au contribuable de déclarer ( ca coûte moins cher aussi ) sa matière imposable
mais elle est pas aveugle y a seulement une présomption de bonne foi c'est pourquoi y a le
contrôle fiscal . Il faut donc vérifier leur sincérité . Chaque année toutes les déclarations ne font
pas l'objet d'un contrôle c'est fait au hasard . Mais le contrôle fiscal n'est jamais mis en œuvre
parce que l'administration fiscale a un soupçon de fraude . Le principe c'est que le contrôle fiscal
n'est quasiment jamais mis en œuvre parce que l'administration a des soupçons de fraude .
Ce contrôle poussé est fait de manière aléatoire . Il se passe en plusieurs étapes . Les déclas qui
viennent d'être transmises font toute l'objet d'un contrôle formel . Après , de façon aléatoire
l'administration va faire un contrôle plus dans le fond , donc d'abord 'une vérification , un examen
critique de ma décla qu'elle va mettre en parallèle avec les infos qu'elle à déjà sur le contribuable
comme les anciennes déclarations , ont des infos qu'on lui a transmises de la part de
d'administrations qui sont obligé de les communiquer ( ex si je suis salarié , l'employeur est obligé
d'envoyer le montant de notre salaire) . Y a des cas où l'administration parce qu’elle a des
questions , elle a besoin d'infos en plus , elle va donc faire des investigations . Il se peut qu'elle est
besoin de vérifier davantage ces infos , en se rendant chez le contribuable , ou sur son lieu pro .
Elle a des pouvoirs de vérifications , qui implique que l'agent se rend chez le contribuable . A ce
moment là , il sera informé qu'il fait l'objet d'une vérification . Lorsqu'on parle des procédures
offertes à l'adm il faut se dire que l'utilisation de cs procédure peut être cumulative . Car son obj
c'est de récupérer le montant de l'impôt qui lui été du et si pour cela elle doit mettre en œuvre
toutes les procédures elle peut le faire . Y a des contrôles qui peuvent s'arrêter à toute phase .
Mais y a des délais , + elle peut concerner toutes les déclas
-Le délais qui courre est mis sur pause par un acte et quand cet acte cesse de produire ses effets ,
le délais repartira au moment où il s'est arrêté . Ex : les demandes éclaircissement . Dans le cadre
de son pouv d'investigation , elle va faire des demande d'éclaircissement ou de justification au
contribuable . Ces demandes précisent que le contribuable va avoir deux mois pour apporter une
réponse et pendant ce délais de 2 mois le délais de reprise est suspendu .
Le contrôle commence par un contrôle formel . Ensuite l'administration va plus loin , donc soit/et
elle utilise les pouvoirs d'investigations ou de vérifications . Pourquoi aller plus loin ? Parfois , des
fois elle se rend compte qu'il y a des pt obscure dans la décla , ca la questionne . Pour répondre à
cela , elle va utiliser ses pouvoirs d'investigation . Si elle décide de contrôler . Ces pouvoirs
d'investigation vont avoir pour objectif d'obtenir de l'information . La recherche d'info ou de
renseignement va suffire pour établir qu'il y est des erreurs . Y a trois types de pouvoirs
d'investigation :
-Le droit de communication → Il existe deux types de droit de communication
L’ad° utilise le ou les moyens qu’elles jugent utile pour obtenir les informations nécessaires
La réponse à la demande de l’ad° peut
• Satisfaire l’ad°
• Si l’ad° au regard de la réponse est certaine qu’ elle doit redresser le contribuable
• Aiguiser sa curiosité et va donc mettre en œuvre les procédures de vérification
• S’il répond avant la fin du délai de 2 mois mais que la réponse ne convient pas à l’ad, celle-ci devra
attendre la fin du délai de 2 mois avant de lui dire qu’elle n’est pas bonne
Par principe les contrôles fiscaux sont aléatoires
exception : procédure pourra être mis en œuvre que si l’ad° à des soupçons
1e élément : En amont de cette vérification, il faut que l’agent de l’ad fiscale ait recueillit suffisamment
d’éléments sur le contribuable
Une fois les infos nécessaires recueillis l’agent informe le contribuable qu’il va se rendre dans les locaux
pour réaliser la vérification, le contrôle fiscal.
2e élément : L’ad° doit informer le contribuable de ce qui va être vérifié, quand la visite va commencer pour
qu’il puisse se munir d’un avocat
Au lieu d’envoyer l’avis de vérification, l’agent va se déplacer pour donner en main propre l’avis de
vérification. Cela permet au vérificateur de faire une première petite visite
Dans l’avis de vérification, le contribuable doit être averti qu’il peut constituer la charte du contribuable
vérifié ou l’ad° fiscal rappel le déroulé de la procédure ainsi que tous les droits dont il dispose.
Les factures sont très importantes car permettent de justifier les achats et les bénéfices
4 catégories :
-le droit au secret : les infos que ce soit dans une vérif de compta ou dans un ESFP , n'ont pas le
droit d'être divulguées par l’administration . L'administration est soumise au secret mais elle
pourra les donner à une autre administration .
-Les droits et garanties avant la procédure de vérification : le contribuable doit être avertis de la
vérification plusieurs jours à l'avance dans un délais raisonnable . Ca ne veut pas dire qu'avant la
procédure de la vérif l'administration ne peut pas venir faire une visite au contribuable pour par ex
faire un inventaire ( on constate juste pas de contrôle ) . L'avis de vérification doit comporter
certains éléments notamment la référence de l'existence de la charte du contribuable vérifié et
sinon la procédure sera nulle .
-Les garanties du contribuable pendant la procédure de vérification : le contribuable à la garantie
que régulièrement le vérificateur lui demandera de fournir des observations sur les éléments qu'il
aura recueillit . Il faut qui lui informe de manière régulière comment se déroule la procédure et
d'obtenir de sa part des observations . Ce contradictoire se fait de manière oral pour la vérif de
compta et pour l'ESFP c'est écrit . La vérification ne peut dépasser une certaine durée ( 3 mois
max pour la vérif compta et 1 an max pour la ESFP) . Le vérificateur ne peut pas emporter les
documents , il doit les consulter chez le contribuable .
-Les garanties une fois que la procédure de vérif est terminée : Le contribuable va être informé
des résultats , ils ne sont pas gardés secret . Le contribuable ne pourra jamais plus refaire l'objet
d'une même vérification , donc vérifier de nouveau pour les mêmes impôts et la même période . Si
par contre l'administration découvre a posteriori que le contribuable lui a volontairement caché
des fraudes elle pourra refaire une vérification pour les mêmes impôts et la même période .
On peut demander à un juge l'annulation de la procédure si elle respecte pas ces garanties . Mais si
on a été redressé par la procédure , le redressement est contradictoire mais dans certains cas le
redressement peut être d'office donc pas de contradictoire . Si la procédure de vérif est annulée
car elle est irrégulière cela va annuler le recouvrement contradictoire liée à cette procédure
mais cela aura aucun impact sur un recouvrement d'office .
Effectivement après avoir mis en œuvre tous ces pouvoirs ( le contrôle du bureau , les pouvoirs
d'investigations … ) l'administration au terme de l'utilisation de ces pouvoirs s’aperçoit qu'il y a des
erreurs , oublis dans la déclas du contribuable on va le redresser . Le redressement fiscal implique
que l'on va demander au contribuable de payer le supplément d'impôt qu'il aurait du payer si il
n'avait pas commis ces irrégularité . Elle recalcule l'impôt que le contribuable aurait du payer . On
va assortir à ce supplément d'impôts des sanctions ( des intérêts de retard et parfois des
pénalités qui pourront aller jusqu'à 150% du montant du supplément ) .
= la procédure classique , de droit commun qui est en général utilisée par l'administration parce
que son champs d'application est quasiment illimitée mais en contre partie la procédure doit
respecter des étapes .
2-Le contribuable doit répondre dans un délais de 30 j mais il pourra demander un surplus de
délais
→ le contribuable accepte le fait d'être redresse au montant proposé il accepte tout même les
pénalités = l'administration va mettre en recouvrement le redressement :
* si le contribuable ne paie pas : l'administration va pouvoir faire un recouvrement forcé
→ c'est pas parce que on accepte le redressement qu'on ne pourra pas le contester devant le
juge = Un renversement de la charge de la preuve .
→ Le contribuable ne répond pas dans le délais = son silence vaut acceptation
→ le contribuable refuse la proposition de redressement ou produit des observations pour
contester certains éléments ( le montant , les pénalités … ) : L'administration soit elle va décider
au vu des observations du contribuable d'abandonner le redressement soit elle va décider de le
modifier et donc elle fera une nouvelle proposition de redressement soit elle va rejeter les
observations du contribuables mais il faut qu'elle motive en droit et en fait pour justifier le rejet .
→ Le contribuable peut saisir une commission pour avis ( dernière carte à jouer avant de payer ):
a partir du moment où le contribuable reçoit le rejet de ses observations . Il a trente jours pour
saisir la commission . Il en existe deux , au niveau départementale car le contentieux fiscal est
divisé entre les deux ordres de juridictions . La plus grande partie relève du juge admin mais l'autre
partie du JJ .
JA : impôt directs sauf l'impôt sur la fortune et la TVA => la commission départementale des
impôts directs et les taxes sur le chiffre d'affaires , la commission départementale de conciliation
( impôts indirects , impôts sur la fortune et la TVA ) Dans ces commissions on a des agents de la la
DGIP et des contribuables , des experts comptable , avocat en droit fiscal . Ces commissions ont
pour rôle de rendre un avis sur la situation pour voir si c'est justifié ou non ( le redressement ) . La
commission aura 6 mois pour se prononcer . Le contribuable pourra être convoqué pour présenter
des observations . La commission peut se déplacer sur les lieux , elle peut entendre toute personne
qui peut déclarer son choix sur la situation du contribuable . L'avis de la commission sera donnée à
l'administration . Une fois qu'elle a rendu son avis , elle tranche , elle n'est pas obligé de suivre
l'avis de la commission .
Le contribuable n'a pas satisfait à ses obligations légales que lui impose la loi fiscale ex : pas
déclaré .
La charge de la preuve va être renversée et sera sur la charge de du contribuable .
Son champ d'application est limité à 5 cas de figures , le redressement sera obligatoire :
-L'absence de déclaration = le défaut de déclaration => devaient déclarer et l'a pas fait donc
redresse d'office . Il y a un délais pour redresser . Si dépasse ce délais , l'administration va quand
même faire une fleur en faisant une mise en demeure avec un délais supplémentaire mais va tout
de m^me le faire payé avec une pénalité de 20% . Si il ne déclare tj pas dans le laissé , reconnaît
que pas de bonne foi et envoie une seconde mise en demeure . Puis donne une pénalité
supérieure de 40% . Si il ne déclare pas du tout après la 2e mise en demeure il fait l'objet d'une
taxation d'office et pénalité de 80 % . L'administration si ne déclare pas redresse d'office .
-Défaut de réponse à une demande d'éclaircissement ou de justification : notamment dans le
cadre des demandes d'instigations , dans un délais de 2 mois et il risque un redressement d'office .
Si on laisse l'administration avec ses interrogations ( pas toutes ) .
-Opposition au contrôle fiscal : est visé le comportement du contribuable concerné par le contrôle
fiscal , perturbe le vérificateur dans ses missions . Par ex : non communication de docs . L'examen
se fait avec les éléments communiqués et donc redressement d'office . C'est donc une infraction
pénale avec une peine de prison avec sursis et une amende et une pénalité fiscale de 150% de
l'impôt .
-Le défaut de désignation en France d'un représentant légal : parfois le contribuable sera un
étranger qui vis à l'étranger . On lui demande de désigner en France un représentant qui
communique avec l'administration en lieu et place du contribuable . Si il ne le désigne et qu'il
redressé il le sera en redressement d'office .
-Les infractions commises par les très petites entreprises . C'est pour l’impôt sur les bénéfices
( produit- les charges ) = oublier sur sa décla de revenu le montant de son chiffre d'affaire , quand
le chiffre d'affaire déclaré est inférieur à plus de 10% du Chiffre d'affaire réel , différence dans les
le montant des factures et la décla , et travail dissimulé
A-La nature
La jp estime que les intérêts de retard ne sont pas vraiment des sanctions . En réalité , ils viennent
réparer un préjudice du fait du retard dans le paiement de l'impôt . Implicitement , c'est comme si
l'administration avait donné un crédit d'impôt au contribuable . Donc l'intérêt de retard va
s'assimiler au crédit de l'impôt . C'est plutôt un caractère indemnitaires . La sanction doit être
motivée mais pas pour l'intérêt de retard . L'intérêt de retard doit réparer le préjudice donc tous
les contribuables devront donc en plus du supplément d'impôts s'acquitter des intérêts de retard
(taux légal)
II-Les pénalités
= 3 grands groupes
A-Les pénalités pour insuffisance de déclaration
Des sanctions prononcées par l'administration fiscale mais elles doivent être motivées .
On a une déclaration mais y a dedans des erreurs , des incohérences , des irrégularités … qui
peuvent être le fruit de comportement du contribuable complètement diff . Il peut être de bonne
foi , de mauvaise foi , fraudeur …
Toutes ces insuffisances ne vont être traitées de la même manière par l'administration fiscale par
rapport aux pénalités . Si le contribuable est de bonne foi il aura pas de pénalité , donc il doit juste
payer le supplément et les IR . Mais si il est de mauvaise foi on lui applique une pénalité de 40% du
montant de redressement . Y a aucune def de la mauvaise foi dans le code donc il faut regarder la
jp . Le juge confirme la mauvaise foi du contribuable soit par des motifs subjectifs ou objectifs .
Une analyse subjective peut par ex découler d'une réitération de l'erreur .Il est de mauvaise foi si
le contribuable ne pouvait pas ignoré qu'il commettait des erreurs , des oublis … Pour prouver la
fraude faut voir si il a fait volontairement cela pour diminuer son taux d'imposition . Si
l'insuffisance est frauduleuse les pénalités seront de 80 % .
Si je paie pas ou je paie en retard = impôts sur le revenu ( 10%) , 5% pour la tva .
=> Le contentieux de l'assiette car ce qu'on demande au juge c'est quand on pense qu'on est pas
assujettis à cet impôts , donc on estime qu'on doit pas le payer ou on va contester le montant de
l'impôt .
=> on put contester aussi la procédure suivie par l'administration pour obtenir ce montant
d'impôt .
Ce qu'on tente d'obtenir c'est une diminution ou une décharge totale du montant de l'impôt .
On ne peut pas saisir en premier le juge il y a une phase avant = saisir l'administration . Le code
prévoit comme première phase du contentieux = la phase d'intervention de l'administration
Tout contentieux de l’impôt commence tj par cette réclamation préalable qu'on doit donner à
l'administration . C'est la première étape du contentieux . Si on fait pas cette réclamation on ne
pourra pas saisir le juge .
Le formalisme de la réclamation : Il n'y en a pas vraiment
B-Les délais
Il y a un délais de réclamation qui est laissé au contribuable pour déposer cette réclamation . Le
délais général est de 2 ans => pendant 2 ans le contribuable pourra contester l'imposition . Pour
les impôts recouvré par voie de rôle c'est à partir du recouvrement de l'avis d'imposition pour
les impôts qui ne sont pas recouvré par voie de rôle c'est à partir de la notif de l'avis de mise en
recouvrement . A partir du moment où l’impôt devient exigible que le délais de réclamation
commence à courir .
Un délais spécifique pour les redressements fiscaux ( = quand la somme qu'on nous demande de
payer dans le cadre d'un contrôle fiscal ) = > le délais court sur trois années .
On peut faire autant de décla qu 'on veut faut juste pas dépasser le délais .
Si l'administration ne répond rien , le contribuable n'aura pas de délais pour saisir le juge mais si
elle répond elle aura deux mois pour agir . Mais si elle ne répond pas = décision implicite de rejet
donc il ne sera pas contraint par des délais.
Par contre , si elle refuse l'administration doit elle motiver son refus .
Les ¾ des procédures s'arrêtent là car soit elle accepte soit elle motive très bien donc le
contribuable est convaincu de ne pas saisir le juge = essaie de maintenir le dialogue .
On conteste ces actes de poursuites mit en place pour nous obliger à payer . Ces actes on peut
les contester de deux manières :
-on conteste la légalité externe : la forme , la procédure suivie par l'administration => la
régualarité de l'acte quant à la procédure suivie de l'administration (Ex : j'estime que les délais
n'ont pas été respectés , l'agent n'avait pas la compétence de signer l'acte ) => on doit faire une
réclamation préalable à l'administration et si elle rejette notre demande on aura deux mois pour
saisir le juge . Mais on ne pourra saisir que le juge judiciaire ( = le juge de l'exécution ) qui devra
statuer en urgence sous huit jours .
-On conteste l'existence même de l'obligation de payer : donc le fait qu'on nous demande de
payer. (Ex : je l'ai déjà payé , ou si je suis divorcé donc pas d'acte solidaire , ou si le tiers n'est plus
mon débiteur …) => réclamation préalable sur 6 mois si refus , saisine du JA ou du JJ selon l'impôt .
En France , il date du début du 20e s . C'est quand on est passé de l'état gendarme à l'état
providence . C 'est du à des prélèvements spécifiques ( les 4 vieilles ) . il a été créer par la loi du 16
juillet 1914 complétée par une loi de 1917 , par Joseph Caillaux .Le système mis en place par lui
était particulier . Il prévoyait deux types d'imposition :
-une imposition de diff catégories de revenus => on a classé les diff types de revenus , chaque
catégorie de revenu avait un impôt proportionnel . Après on avait un impôt qui touché l'intégralité
du revenu qui était progressif . Ca donner l'impression au contribuable qu'ils étaient imposés deux
fois . Petit à petit on est arrivé au système actuel notamment à partir de 1948 avec des première
évolutions ( création de l'impôt sur les sociétés …) . Après on est arrivé au système actuel .
L’impôt sur le revenu est assez mal accepté par les contribuable et est peu productif car il rapporte
que 20% des recette fiscales totales . Il rapporte peu à l'état car peu de foyers fiscaux le payent car
soit ils sont exonérer de cet impôts donc n'ont pas à déclarer ou bien ils déclarent mais vu qu'ils
ont peu de revenu ils n'en n'ont pas à payer .
Cet impôt est progressif et permet de nombreuses réductions d'impôts , abattements qui dont que
même quand on en paye on peut réduire au max ce montant .
Section 2 : les opérations d'assiette
La détermination = long processus => le revenu net imposable sera pas le salaire réellement
imposable car plusieurs réductions
Y a 8 catégories de revenus dont je dois déclarer la composition :
-TS : traitements , salaires , indemnités , émoluments , pensions et rente viagères
-Bénéfices industriels et commerciaux ; bénéfices des professions non commerciales et revenus
assimilés ; bénéfices de l'exploitation agricoles => payés par les associés dans les sociétés de
personnes .
-revenus fonciers = on les tire de la terre car on la loue
-revenu et capitaux mobiliers => on les tire des actions , des dividendes
-rémunération de certains dirigeants de sociétés
-plus-values de cession de biens ou de droits réalisés par les particuliers
=> Tout ca c'est Le revenu brut catégoriel => l'administration va pouvoir nous enlever une somme
qui va correspondre à ce qu'on appelle les charges ( = les dépenses qu'on a du faire pour obtenir ce
revenus ) => le revenu net catégoriel .
Les charges ( ex : les frais de déplacements … ) . Un abattement forfaitaire de 10% qui va prendre
en considération les charges qu'on a mis en œuvre pour les TS . Cet abattement est en général
forfaitaire , l'administration va par principe nous enlever 10% de notre revenu brut catégoriel .
Chaque catégorie à son abattement .
On va donc additionner ensuite tous les revenus net catégoriels . Après , on va calculer le revenu
net global . On va l'obtenir après avoir fais la somme des revenu brut catégoriels mais en prenant
en considération les déficits . Quand j'additionne les revenus catégoriels je vais pouvoir imputer les
déficit de certaines catégories = permettre d'absorber le déficit par des catégories bénéficiaires .
Donc ca va faire diminuer l'assiette de l'impôt . Et donc pour les contribuables qui ont des déficits
permettront d'être absorbé et c'est possible jusqu'au 6e exercice . Si il nous reste des déficit je vais
pouvoir les imputer sur les déclarations qui arrive . On a jusqu'à 6 ans pour les imputer .
Je vais encore avoir des charges à réduire . Mais ce ne sera pas les mêmes . Elles concernent les
situations de famille du contribuable . Notamment si 'ai des pensions à payer ( aides médicales ,
alimentaires …)
Pour arriver au revenu imposable je vais pouvoir encore enlever des choses : deux abattements
spéciaux prévus par la loi :
-les personnes ages de plus de 65 ans / les invalides avec une situations modestes
-les contribuables qui ont à leurs charges des enfants mariés , pacsés ou chargé de famille
« rattachés »
=> Il faudra faire le calcul du quotient familiale
Sur chaque tranche de revenu on a un taux différent : ( aller voir les revenus )
1e tranche : 0%
2e tranche : 11%
3e tranche : 30%
4e tranche : 40%
5e tranche : 45 %
Mais pour appliquer ce barème il faut faire un calcul préliminaire qui est le quotient familiale créer
en 1945 qui permet de personnaliser l'impôt sur le revenu . En fait , l'impôt sur le revenu prend en
compte les particularités de la situation perso du contribuable . Et c'est par ce mécanisme du
quotient familiale qu'on va appliquer le calcul de l'impôt par rapport à ces particularités .
On va diviser le revenu net imposable par le nbr de parts qui composent le foyer fiscal =
quotient familiale .
Le nbr de part dépend de la composition du foyer fiscal , il y a des situations diverses : célibataire ,
en couple , marié , pacsé , avoir des personnes à charges . Pour les deux premiers membres du
foyer fiscal , chacun comptera pour une part . Donc un couple sans enfants , on divise en deux . Si
on est marié et qu'on a deux enfants à charges chaque enfant compte pour ½ part et après à partir
de la 3e personne à charge ça compte pour une part .
Ex : 1 couple avec 4 enfants :
1+1 ( = les deux parents) +0,5+0,5 ( = les deux premiers enfants ) +1+1( = les deux derniers
enfants )
===> ils en tirent donc un avantage
Une fois qu'on a calculé le quotient familiale je vais donc obtenir le revenu net imposable par
part et donc je vais pouvoir utiliser le barème d'en haut .
On va pouvoir appliquer des corrections qui doivent être appliquées dans un certain ordre . La
première qu'on peut appliquer c'est pas forcément au profit du contribuable c'est le plafonnement
du quotient familiale .Le quotient familiale permet au foyer fiscal dans le calcul de l’impôt sur le
revenu d'y trouver des avantages car ça fait diminuer le montant de son impôt mais cet avantage
va être plafonner pour éviter que selon le revenu des contribuables ils puissent à se retrouver de
plus payer d'impôt du tout . Donc chaque année on fixe le plafond des effets du quotient
familiale qui est fixé pour chaque demi part , ou quart de part additionnel , dès la première
personne à charge . Cela veut dire que l'avantage tiré du quotient familiale ne doit pas excédé
1577 euros . Donc le plafonnement ne concerne que les contribuables qui ont un revenu qui
excèdent un montant tel que sans le plafonnement il tirait un avantage démesurément excessif ,
C'est pour que le quotient familiale puisse profiter aux familles qui ont pas mal de revenu à charge
et ceux qui n'ont pas un gros revenu .
Le Code g des impôts en dessous d'un montant d’impôt brut on va pouvoir bénéficier de la
décote qui est une équation qui va donner un résultat qu'on va diminuer de l'impôt brut que
pour les contribuables qui ont un impôt brut d'un certains montant .
Les réductions ou les crédits d'impôts : intéressant parce que ca va permettre au contribuable qui
en bénéficie de réduire son impôt brut . Ces réductions ou crédits sont prévus par le législateur
fiscal et elles résultent de décisions politiques . Ces réductions / crédits permettent au
contribuable de payer moins d'impôts mais il faut les distinguer des abattements et des déductions
qui s'appliquent sur l'assiette . L'effet de l’abattement va dépendre de la taille de l'assiette alors
que le crédit d'impôt va s'appliquer quelque soit la taille de l'assiette .
Y a énormément de réductions et crédits car la puissance publique a voulu faire plaisir aux gens
et inciter les contribuables à avoir tel ou tel comportements . On a donc des réductions
d'imposition liées à la famille on peut par ex pouvoir déduire de l'impôt brut les pensions
alimentaires , les frais de scolarisation des enfants , besoin de personne à domicile . Y a un
deuxième type de réduction d'impôt lié à des dons qu'on peut faire ou à des cotisations qu'on peut
faire à des syndicats ou des partis pol . Si on donne à une asso d'IG ou reconnue d'utilité publique .
Les crédits et réductions d'impôt peuvent se cumuler .
Des réductions d’impôt liées à ds personnes dépendantes ex : si j'accueille une personne âgée
chez moi , ou si j'ai des frais liés à des centres … Ou bien des réductions liées à des dépenses
énergétiques pour l'habitation principale , sur la question des panneaux solaires , l'isolation .
Si au bout de ces opérations le montant de l'impot est inf à 61 euros je n'aurait rien a payer sinon
si.
La déclaration est annuelle au milieu du printemps => y a des obligations de délais à respecter mais
sinon y a des pénalités . On a une règle qui est la télé-réparation ont on le fait sur le site .
Au mois de sept on recoit l'avis d'imposition . Lorsque j'ai 3000 euros par mois , notre impot il
revient à un mois un mois et demi de salaire . On fait la décla sur les revenus gagné dans l'année
précédente . Avant on pouvait payer en trois , par tiers prévisionnels cad le montant de l'impôt de
l'année précédente mais divisé par trois . Avant de payer le 3e tiers on le payait après la
déclaration ce qui signifie que l'admin pouvait payer le réel montant de l'impôt . Mais tout ca
c'était avant et compliqué .
En 2019 => le prélèvement à la source . C'est F. Hollande a fait voter cette réforme qui devait
rentrer en vigueur au 1er janv 2018 mais Macron quand il a été élu il s'est posé la question de
est ce que va bien marcher donc il a décaler d'une année . On a donc plus le sysstème de tiers
prévisionnel donc on va être imposé tous les mois , on est imposé sur 12 mois . On va être prélever
à la source donc sur les salaires , l'employeur va prélever le montant de l'impôt et va le reverser à
l'administration fiscale . Il permet un étalement plus long de la dette fiscal et permet de s'adapter
plus facilement et rapidement aux évolutions de notre situation , car elle peut changer :
-sur les charges de famille
-etc...
Mtn = au début on nous communique un taux de prélèvement qui dépend de notre situation . Le
taux de prélèvement tient compte des revenus qu'on gagne et qu'on a déclaré les années
précédentes . Ce taux de prélèvement est là par rapport aux revenus déclarés par revenu foyer
fiscal . Ce taux de prélèvement ont peut le faire évaluer un mois sur l'autre .
Il ne faut pas oublier que l'impôt est calculé sur les revenus gagnés lors de l'année précédente
même si il est payé chaque mois donc c'est encore nécessaire de déclarer ses revenus pour que
l'administration vérifie que sur les derniers mois de l'année elle nous a trop payé ou pas .