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Introduction générale
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La taxe sur la valeur ajoutée
Mais avant l’analyse de ces différents types d’impôts, une étude générale sur la
fiscalité nous paraît nécessaire.
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GENERALITE SUR LA FISCALITE
La définition que nous venons de donner dans l’introduction générale montre que
définir la fiscalité c’est définir l’impôt. Nous commencerons donc par cette définition de
l’impôt ensuite nous présenterons les différents types d’impôts et enfin la technique fiscale.
I- DEFINITION DE L’IMPÖT
Les définitions de l’impôt sont nombreuses et mettent le plus souvent l’accent sur ses
caractéristiques. Mais l’impôt est une notion difficile à cerner car il présente des aspects
sociologiques, culturels, économiques et financiers. De plus son importance et sa complexité
dépendent du niveau de développement économique et social d’un pays. Pour notre cours,
nous retenons la définition suivante de l’impôt :
L’impôt est un prélèvement obligatoire sans contrepartie et à titre définitif opéré par
l’Etat et les collectivités publiques sur les revenus des contribuables et destiné à assurer la
couverture et la répartition des dépenses publiques.
Cette définition qui, nous le soulignons a fait l’objet de nombreuses critiques, présente
néanmoins l’avantage d’être simple.
Toute fois elle nécessite des précisions sur les deux principaux caractères suivants :
- Le caractère obligatoire sans contrepartie et à titre définitif de l’impôt
- Le caractère de couverture et de répartition des dépenses publiques.
En plus de ces caractères, l’impôt doit présenter des qualités de justice et de
rendements.
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contribuable n’a ni le droit de réclamer un service pour un bien comme prix du service rendu.
Cette vision repose sur le fait qu’il est difficile d’individualiser l’ensemble des
services rendus par la puissance publique à chaque citoyen et que de surcroît de nombreux
services sont difficilement quantifiable en argent.
Ex : La dépense nationale, l’Education, justice et santé
C’est ce qui fait d’ailleurs la différence entre l’impôt et les variantes de l’impôt que
sont la taxe, la redevance et la parafiscalité.
La taxe est une prestation requise des particuliers par voie de contraintes également
mais avec une contrepartie qui est souvent le bénéfice du service rendu.
La redevance a les mêmes caractères que la taxe, mais la contrepartie n’est toujours
pas en liaison directe avec l’intensité du service rendu.
La parafiscalité c’est un droit ou droit perçu au profit d’organismes autre que l’Etat
pour rendre des services publics ou d’utilité publique.
Ex : La taxe payée à la SODECI
A travers l’impôt, la puissance publique dispose des moyens pour équilibrer ses
dépenses et procéder ainsi à une relative redistribution de la richesse nationale. En effet la
puissance publique doit faire face à des dépenses de fonctionnement (salaire et fournitures
diverses) et à des dépenses d’investissement (Equipements collectifs, BTP ...)
Pour le faire, il lui faut des moyens financiers c’est-à-dire l’impôt. Mais la puissance
publique cherche aussi à travers les recettes fiscales à atteindre d’autres objectifs tels que
l’objectif de répartition du revenu national. Aussi, l’état peut aider les plus démunis par
rapport aux nantis, investir dans les régions les plus pauvres par rapport aux régions les plus
développées, agir sur l’assiette et taux de l’impôt.
NB : Le redevable c’est celui qui doit payer l’impôt et l’intermédiaire ce sont les entreprises.
Assujetti = Contribuable = celui qui doit payer l’impôt
Assiette = base sur laquelle repose l’impôt.
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L’objet de l’impôt est de couvrir les dépenses publiques, mais les personnes
imposables doivent contribuer aux dépenses en raison de leur faculté respective c-à-d en
proportion du revenu dont ils jouissent respectivement sous la protection de l’Etat.
Pendant longtemps, on a considéré que la justice exigerait que l’impôt soit
proportionnel au revenu. Si un revenu de 100.000 frs apporte un impôt de 10.000 fr, un
revenu de 200.000 doit supporter un impôt de 20.000 frs. Le système qui a le mérite d’être
simple considère le revenu en soit et fait abstraction de la personnalité du contribuable. Or si
le contribuable disposait de 100.000 frs de revenu et une famille à sa charge, un impôt de
10.000 frs sera pour lui relativement plus lourd que l’impôt de 20.000 frs acquitté par un
contribuable sans charge. En d’autres termes un impôt strictement proportionnel au revenu a
le caractère d’un impôt réel. Tandis que l’impôt prenant en considération la situation
individuelle et familiale devient un impôt personnel puisqu’il tient compte de ce que l’on
appelle la capacité contributive du contribuable.
Du point de vue des principes, l’impôt personnel est donc plus juste que l’impôt réel
mais à la condition que la capacité contributive du contribuable soit rigoureusement
déterminée, ce qui n’est pas souvent aisé. Aussi pour tenir compte de la personnalité du
contribuable a-t-on recourt à 2 systèmes.
a) Ou bien on tient compte des charges familiales du redevable en déduisant
ce qu’on appelle le minimum vital et on applique au reste du revenu un
taux unique pour tous les revenus.
b) Ou bien on adopte un tarif progressif c-à-d un taux qui augmente en
même temps que l’on atteint des tranches plus élevées du revenu ou
parole d’un impôt progressif.
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b) L’impôt doit être dynamique ; cela veut dire que le taux ou le niveau de
l’impôt doit augmenter en même temps que l’augmentation des dépenses
publiques. On dit que l’impôt est élastique.
Mais généralement on accroît le rendement de l’impôt en élargissant l’assiette fiscale
(base fiscale). Cependant l’impôt considéré comme élastique l’est que dans certaines limites.
En effet l’Etat doit faire en sorte que l’augmentation du taux d’impôt et l’étendu du
champ d’application n’incitent pas le contribuable à la fraude. On dit que trop d’impôt tue
l’impôt.
A) Classification économique
Cette classification est fondée sur la distinction entre l’origine de la richesse qui se
traduit soit par la possession ou la transmission d’un capital ou d’un patrimoine, soit par la
perception d’un revenu lié au travail ou à la propriété. En fait cette classification tient compte
des répercutions et de l’incidence de l’impôt et distingue l’impôt direct de l’impôt indirect
1) Impôt direct
C’est celui dont la charge est supportée définitivement par celui qui en est
juridiquement redevable. Ex : Impôt sur le revenu des personnes physiques ou impôt sur les
BIC.
Les impôts directs sont assis sur des données constantes, ce qui permet à l’Etat de les
percevoir à intervalles réguliers. D’après MAURICE COZIAN les impôts directs sont voyants
et douloureux.
2) Impôt indirect
C’est celui que le débiteur peut répercuter sur une autre personne physique ou morale.
Les impôts indirects portent sur des faits intermittents, des dépenses et leur perception se
poursuit le plus souvent tout au long de l’année. Ex : La TVA.
Les impôts indirects sont plus discrets et moins douloureux.
La loi de finance retient souvent la classification économique.
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La matière imposable est soit le revenu, la dépense ou le capital
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1) Les personnes imposables
Ce sont des personnes qui sont désignées comme contribuables ou assujetties par la
loi. Une personne est le plus souvent imposable en fonction des opérations qu’elle réalise.
Ex : Le commerçant
B) L’ASSIETTE
La détermination de l’assiette de l’impôt consiste non seulement à cerner la matière
imposable et à fixer les règles d’évaluation correspondantes, mais aussi à préciser
l’évènement qui déclanche l’imposition
1) La matière imposable
C’est l’élément économique qui est à la source de l’impôt. Son évaluation permet
d’établir le montant auquel s’appliquera le tarif de l’impôt.
a) L’évaluation réelle
Elle vise à connaître le montant réel de la base imposable. Ce qui suppose dans la
plupart des cas à tenir une comptabilité précise et détaillée. Mais en CI, le Fisc se contente de
la déclaration du contribuable même si des contrôles et des vérifications sont souvent
effectués.
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b) Le procédé de la déclaration contrôlée
Souscrit par le contribuable lui-même, ce procédé permet en principe de mieux saisir
la matière imposable à la fois parce que la déclaration émane de l’intéressé lui-même et que
l’exactitude de la matière imposable est assurée grâce aux vérifications effectuées par le Fisc.
c) Le procédé du forfait
L’administration fiscale et le contribuable se mettent d’accord pour fixer à un certain
montant les revenus ou le chiffre d’Affaires à imposer. Ce procédé constitue une atténuation
au système de la déclaration contrôlée.
d) évaluation approchée
Elle s’apparente au procédé du forfait. Cette évaluation revient à renoncer à
l’évaluation réelle parce que trop contraignante et trop coûteuse. La base imposable est
déterminée de façon approximative par le Fisc à partir d’éléments jugés significatifs de
l’activité du contribuable ou de sa capacité contributive.
Exemple : L’impôt synthétique
L’avantage de ce procédé est sa simplicité et l’absence de contrôle puisque c’est le
Fisc lui-même qui fixe le montant de l’impôt.
e) L’évaluation administrative
Elle intervient lorsque le contribuable a fait la preuve de l’inexactitude de sa
déclaration. Le Fisc fixe d’office la base et l’impôt à payer.
C) L’EXIGIBILITE
C’est l’évènement ou la situation qui rend une personne redevable de l’impôt et qui
donne naissance à la dette envers la collectivité bénéficiaire de l’impôt. L’exigibilité se
distingue du fait générateur qui est l’évènement par lequel sont réalisées les conditions
légales nécessaires à l’exigibilité de l’impôt.
En fait, le fait générateur fait naître l’obligation fiscale.
D) LE CALCUL DE L’IMPÔT
Il s’agit en pratique d’appliquer un barème ou un tarif ou encore d’utiliser un taux à la
base imposable. On dit encore liquider un impôt. En CI la liquidation est effectuée soit par le
contribuable lui-même, soit par l’administration fiscale.
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E) LE RECOUVREMENT DE L’IMPÔT
Il est régi par le livre des procédures fiscales. Dans ce livre, on trouve à la fois les
impôts, les contributions, les prélèvements et les retenues à la source et leurs recouvrements
incombent à la direction générale des impôts ou à la direction générale de la comptabilité
publique et du trésor. Les impôts comme droit d’enregistrements, timbres, la taxe de publicité
foncière, et les droits et taxes domaniaux sont régis par des textes particuliers et n’entrent
donc pas dans le champ d’application du livre de procédure fiscale. La procédure
administrative de recouvrement consiste dans la mise en œuvre par les comptables publiques
d’un ensemble d’opérations effectuées en vue d’obtenir le paiement d’une dette de nature
fiscale. Les procédures suivantes sont suivies :
Soit après appel du montant par administration consacrée. Le contribuable
reçoit alors un retrait de rôle d’imposition ou un avertissement à payer qui
émane du service de recouvrement avant la date limite de paiement.
Soit spontanément ; dans ce cas le contribuable adresse lui-même et sans
recevoir de demande du Fisc, l’impôt dont il est redevable.
Soit par retenue à la source, l’administration ou la personne agissant pour
le compte de l’administration effectue un prélèvement d’office sur la base
imposable.
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CHAPITRE I : LA RÉGLEMENTATION DU TRAVAIL EN CÔTE
D’IVOIRE
- la prestation de travail
- la rémunération
- la subordination
C’est d’ailleurs sur ces trois éléments que s’est fondé la doctrine et la jurisprudence pour
donner la définition suivante : « le contrat de travail est une convention par laquelle une personne
s’engage à travailler pour une autre à laquelle elle est subordonnée et moyennant une rémunération ».
Le contrat de travail ainsi défini comporte plusieurs variations qu’il convient de connaître.
1- LE CONTRAT D’APPRENTISSAGE
« C’est le contrat par lequel un chef d’établissement industriel, commercial ou
agricole, un artisan ou un façonnier s’oblige à donner ou à faire donner une formation
professionnelle méthodique et complète à une autre personne et par lequel celle-ci s’engage
en retour à se conformer aux instructions qu’elle reçoit et à exécuter les ouvrages qui lui sont
confiés en vue de sa formation » Art.12.2, CT.
Le contrat d’apprentissage doit être constaté par écrit sous peine de nullité.
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A la fin du contrat, l’apprenti passe un examen devant un organisme désigné à cette
fin. Il lui est délivré le Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) ou une attestation de fin
de formation.
Si à la fin du terme prévu, l’essai est jugé concluant, le contrat sera définitivement
conclu. Dans le cas contraire, chacune des parties peut reprendre sa liberté sans formalité
particulière et sans qu’aucune responsabilité ne soit engagée.
Si l’essai a été conclu dans une convention distincte du contrat définitif, alors on peut
le considérer comme un avant contrat. On admet alors qu’il y a deux contrats. C’est l’idée de
dualité.
Si en revanche, l’essai est prévu dans une convention distincte du contrat définitif,
alors on ne peut plus parler d’un avant contrat. Il y a un contrat de travail unique comportant
une phase d’essai.
La durée de l’essai varie en fonction, soit du temps de rémunération, soit de la
catégorie professionnelle du salarié. Cette durée est de :
. 8 jours pour les travailleurs payés à l’heure ou à la journée,
. 1 mois pour les travailleurs payés au mois
. 2 mois pour les agents de maîtrise, techniciens et assimilés,
. 3 mois pour les ingénieurs, cadres, techniciens supérieurs et assimilés.
Le renouvellement de la période d’essai doit être notifié au travailleur par écrit. Sauf
dispositions plus favorables prévues par la convention collective, accord d’établissement ou
par le contrat de travail, le salarié doit être informé du renouvellement de l’essai dans le délai
suivant :
. 2 jours avant la fin de la période d’essai lorsqu’elle est de 8 jours,
. 8 jours avant la fin de la période d’essai lorsqu’elle est de 1 mois
. 15 jours avant la fin de la période d’essai lorsqu’elle est de 2 ou 3 mois.
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Pour les travailleurs à temps partiels et les travailleurs temporaires, la durée de la période
d’essai peut être d’accord parties à une durée inférieure à celle indiquée ci-dessus.
Ils sont dits ordinaires parce que ce sont des contrats qui impliquent d’emblée un
engagement définitif du travailleur.
Ces contrats sont d’une part, les contrats à durée déterminée, d’autre part les contrats à
durée indéterminée.
Le contrat à durée déterminée doit être passé par écrit ou constaté par une lettre
d’embauche ; ce qui permet de faciliter la preuve de la stipulation de la durée.
Les contrats à termes précis ne peuvent être conclus pour une durée supérieure à 2 ans.
Ils peuvent, toutefois, être renouvelés sans limitation. Ces renouvellements ne peuvent avoir
pour effet d’entraîner le dépassement de la durée maximale de 2 ans.
Cependant, pour les renouvellements qui interviennent au delà de la durée maximale
de 2 ans, le contrat de travail à durée déterminée devient un contrat de travail à durée
indéterminée (article 14.9 du code de travail).
Le contrat de travail à durée déterminée prend fin à l’arrivée du terme sans indemnités
ni préavis. Il ne peut être rompu avant terme que par force majeure, accord partie ou faute
lourde de l’une des parties.
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Toute rupture prononcée en violation des règles ci-dessus donne lieu à des dommages
et intérêts. Lorsque la rupture irrégulière est le fait de l’employeur, ces dommages et intérêts
correspondent aux salaires et avantages de toute nature dont le salarié aurait bénéficié pendant
la période restante à courir jusqu’au terme de son contrat.
Le code de travail n’impose pas une forme déterminée pour constater le contrat de
travail. En effet, son article 13.1 alinéa 1 dispose : « le contrat de travail est passé librement et
constaté dans les formes qu’il convient aux parties contractantes d’adopter».
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- il existe une faute lourde commise par l’employeur
B- LA SITUATION PROFESSIONNELLE
C- LES RÉMUNÉRATIONS
Ce sous dossier contient : les lettres d’avancement salarial, les bulletins de salaires et tout
autre document relatif à la rémunération.
D- AUTRES DOCUMENTS
Il s’agit notamment de l’assurance maladie, des certificats médicaux, des autorisations
d’absences, des départs en congés, etc.
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Chapitre II : L’IMPOT SUR LES TRAITEMENTS ET SALAIRES
1- Le SMIG
Le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) s’applique aux travailleurs de toutes
les branches d’activités à l’exception de ceux relatifs aux entreprises agricoles et forestières.
Le SMIG en vigueur est de 36 607 francs, soit un SMIG horaire de 211,20 francs
(36 607/173,33).
B- LES ACCESSOIRES
Ils sont dits accessoires car ils viennent en complément du salaire minimum catégoriel. Leur
présence dans les éléments constitutifs du salaire permet les ajustements nécessaires au bon
déroulement du contrat de travail.
Les accessoires de salaires peuvent avoir ou non la nature juridique de salaire.
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- Les gratifications
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SOLUTION
1) Détermination de l’ITS
Salaire brut (SB) de monsieur Konan :
Salaire de Base 275 000 F
Indemnité 70 000 F
SB = 345 000 F
Base imposable (BI) :
BI = 80% de 345.000 = 276.000
Impôt sur Salaire :
ITS = 1,5% x 276.000
ITS = 4.140 F
Ou
ITS = 345.000 x 1,2%
ITS = 4.140 F
2) Détermination de la Contribution Nationale (CN):
Base Imposable (BI) : Même Base que l’ITS = 276.000 F
(0-50 000 = 0)
Contribution Nationale : (80 000 x 1.5% = 1 200)
(70.000 x 5% = 3.500)
(76.000 x 10% = 7.600)
CN = 12.300 F
Le principe général d’application de l’IGR est que l’IGR est fonction de la charge de
famille.
Les contribuables qui ont une charge de famille très élevée connaissent un allègement
de la charge fiscale par application des parts IGR.
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Marié Sans enfant à charge Cas général 2 parts
Cas particulier
Femme mariée imposée distinctement 1 part
du chef de famille
Marié ou veuf Avec enfant (s) à charge Pour lui même 2 parts
Pour chaque enfant + 0.5 part
Le maximum des parts ne dépasse pas 5. On parle souvent de personne à charge. Est
considéré comme personne à charge l’enfant mineur du contribuable ou l’enfant majeur
étudiant jusqu’à 25 ans l’enfant infirme. Sont considérés comme personne à charge les
ascendants (père et mère) directs ou du conjoint ou alliés vivant effectivement dans le foyer
fiscal.
On considère également comme personne à charge à condition que cela soit reconnu
par la loi toutes les personnes recueillies dans le foyer et qui répondent aux conditions
d’enfant à charge.
Ces charges de familles sont prises en compte dans la notion de coefficient familial.
Base Taxable R
Q= =
Nbre de part N
IGR MENSUEL
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IGR ANNUEL
Exercice d’application n° 2
Dans le cadre de sa réorganisation, la société X recrute Monsieur Amadou en qualité de
Directeur adjoint. Elle lui verse à ce titre un salaire mensuel de 850.000 F et une indemnité de
représentation d’un montant de 360.000 F.
Monsieur Amadou est logé dans une villa de 5 pièces meublées et bénéficie d’un climatiseur
central qui alimente trois (3) des pièces. Il dispose également d’une piscine, d’un cuisinier et
d’un jardinier pris en charge par la société, de même que les frais d ‘électricité et d’eau.
Monsieur Amadou est marié et père de 4 enfants dont l’aîné étudiant a 26 ans et les autres
sont mineurs.
TAF : Déterminer l’IGR retenu sur le salaire de Monsieur Amadou.
SOLUTION
1) Analyse de la prise en compte du montant de l’indemnité de représentation dans la
détermination de la base imposable.
Salaire de base = 850.000 F
Indemnité de représentation = 360.000 F
Salaire Brut = 1.210.000 F
L’exonération de l’indemnité de représentation étant plafonné à10% du salaire brut, soit (10%
x 1.210.000 = 121.000), on aura :
Indemnité imposable = 360.000 – 121.000 = 239.000
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3) Détermination du salaire brut imposable :
Salaire de base 850.000
Indemnité de représentation 239.000
Avantages en nature 880.000
Salaire brut imposable = 1.969.000
4) Détermination de l’ITS et de la CN
Base ITS : 1.969.000 x 0,8 = 1.575.200
ITS : 1,5% x 1.575.200 = 23.628 F
Ou
ITS : 1,2% x 1.969.000 = 23.628
Base CN : 1.575.000
(0 – 50.000) : 0%
CN : (50.000 – 130.000) : 80.000 x 1,5% = 1200
(130.000 – 200.000) : 70.000 x 5% = 3500
(200.000 – 1.575.000) : 1.375.000 x 10% = 137.500
Contribution Nationale (CN) = 142.200 F
5) Détermination de l’IGR
a) Base de l’IGR
Base de l’IGR = [ 80% base CN –( ITS + CN )] 85%
= 85%[1.575.200-23.628-142.200]
Base de l’IGR (R) = 1.197.966,2
b) Nombre de parts :
Monsieur Amadou est marié = 2 parts
3 enfants mineurs (0,5 x 3) = 1,5 parts
d’ou, nombre de parts total est égal à 3,5 parts
c) Quotient familial (Q):
Q = R/N = 1.197.966/3,5 = 342.276
d) Impôt Général sur le revenu (IGR) :
IGR = 1.197.966 x 35/135-24.306x3,5
IGR = 225.513
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Revenu mensuel Taux d'imposition
De 100.001 à 600.000 1%
De 1.500.001 à 3.000.000 2%
Solution
Détermination de la base imposable :
Salaire de base = 850.000
Indemnité de représentation = 239.000
……….
Base Imposable = 1.089.000
2- Les oppositions
Une opposition est une retenue calculée sur la rémunération nette, selon un barème fixé par le
ministère chargé du travail, et destiné au règlement des dettes du salarié.
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Section 3 : LE PAIEMENT DU SALAIRE
Le paiement des salaires a lieu pendant les heures de travail. L’employeur est tenu au moment
de la paie, de remettre au travailleur un bulletin de salaire sur lequel est indiqué le salaire ainsi
que toutes les sommes à percevoir ; les sommes à déduire doivent être mentionnées pour
permettre la lecture apparente de la somme nette à percevoir par le travailleur.
SALAIRE NET = SALAIRE IMPOSABLE – (CHARGES FISCALES + CHARGES
SOCIALES +AUTRES RETENUES) + AUTRES INDEMNITES NON IMPOSABLES
L’employé est tenu d’émarger sur le registre de paie.
Solution
1) Analyse de la prise en compte du montant de l’indemnité de transport.
L’exonération de l’indemnité de transport étant plafonné à 25.000 selon la loi de Finances
2007, on aura :
Indemnité imposable = 110.000 – 25.000 =85.000
4) Détermination de l’ITS et de la CN
Base ITS : 2.175.000 x 0,8 = 1.744.800
ITS : 1,5% x 1.744.800 = 26.172 F
Ou
ITS : 1,2% x 2.175.000 = 26.172 F
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Base CN = 1.744.800
(0 – 50.000) : 0%
CN : (50.000 – 130.000) : 80.000 x 1,5% = 1200
(130.000 – 200.000) : 70.000 x 5% = 3500
(200.000 – 1.744.800) : 1.544.800 x 10% = 154.480
Contribution Nationale (CN) = 159.180 F
5) Détermination de l’IGR
a) Base de l’IGR
Base de l’IGR = [ 80% base CN –( ITS + CN )] 85%
= 85%[1.744.800-26.172-159.180]
Base de l’IGR (R) = 1.325.530,8
b) Nombre de parts :
Monsieur Kouakou est divorcé = 1,5 parts
1 enfant étudiant de 23 ans = 0,5 part
1 enfant infirme de 21 ans = 0,5 part
3 enfants mineurs (0,5 x 3) = 1,5 parts
d’ou, nombre de parts total est égal à 4 parts
c) Quotient familial (Q):
Q = R/N = 1.325.530,8 / 4 = 331.382,7
d) Impôt Général sur le revenu (IGR) :
IGR = 1.325.530,8 x 35/135-24.306 x 4
IGR = 246.432 F
6) La Contribution pour la Reconstruction Nationale (CRN)
Base CRN :
Indemnité de transport = 91.000
Salaire de base = 1.500.000
Base CRN = 1.591.000
CRN = 1.591.000 x 2%
CRN = 31.820 F
7) Total des retenues fiscales
Charges fiscales totales = ITS + CN + IGR + CRN
= 26.172 + 159.180 + 246.432 + 31.820
Charges fiscales totales = 463.604 F
8) Cotisation de l’employé au titre de la retraite
Base sociale:
Salaire brut imposable = 2.181.000
Le salaire brut imposable étant supérieur au plafond de la base sociale alors nous retenons comme base
sociale 45 fois le SMIG, c’est -à-dire 1.647.315.
Caisse de retraite = 1.647.315 x 3,2%
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Chapitre III : LES OBLIGATIONS DE L’EMPLOYEUR
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La cotisation employeur au régime de retraite
La contribution patronale au régime de retraite est de 4,8% du salaire brut social du
salarié, plafonné à 1 647 315 francs par mois, comme dans le cas de la retenue sociale de
l’employé.
Les prestations familiales
Les cotisations au titre des prestations familiales sont de 5,75% du salaire brut social
plafonné à 70 000 francs par mois.
L’accident de travail
La cotisation pour la couverture des risques d’accidents de travail dont le taux varie
suivant les professions entre 2% et 5% est plafonnée à 70 000 F par mois, par employé.
Exemple d’application n°7 :
Les salaires bruts du mois d’octobre de la société APROFI se présentent comme suit :
Kassoum : 65 000
Comoé: 205 000
Yapi (expatrié) : 1 800 000
Guédé (expatrié): 845 000
Tra BI : 69 000
Taf : calculer les charges fiscales et sociales à la charge de l’employeur, sachant que le taux
d’accident de travail est de 2%.
Solution :
1) Détermination des charges fiscales patronales
a) La contribution employeur (CE)
Base imposable (BI) = 1.800.000 + 845.000
BI = 2.645.000
Contribution employeur (CE) = 2.645.000 x 9,2%
CE = 243.340 F
b) La Contribution Nationale pour le Développement Economique et Sociale (CNDES)
Base imposable (BI) = 65.000 + 205.000 + 1.800.000 + 845.000 + 69.000
BI = 2.984.000
CNDES = 2.984.000 x 1,2%
CNDES = 35.808 F
c) Les taxes à la formation
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c-1) La Taxe d’Apprentissage (TA)
TA = 2.984.000 x 0,4%
TA = 11.936 F
c-2) La Taxe à la Formation Professionnelle Continue (FPC)
FPC = 2.984.000 x 1,2%
FPC = 35.808 F dont la moitié est versée au FDFP au cours de l’année.
A- LE LIVRE DE PAIE
L’employeur doit tenir un livre de paie ou fichier de paie ou autre document en tenant
lieu.
C’est un document récapitulatif des éléments constitutifs du salaire net payé au travailleur.
28
Ce livre doit être conservé au moins pendant trois ans.
B- LE BULLETIN DE SALAIRE
L’employeur est tenu de délivrer à chaque salarié une pièce justificative des paiements
ayant supportés les retenues fiscales. Il s’agit du bulletin de paie.
Le bulletin de paie (annexe 04) comporte obligatoirement les éléments suivants :
1- Les nom et prénoms du salarié, éventuellement son adresse
2- Le nom ou la raison sociale et l’adresse de l’employeur
3- Le numéro d’immatriculation du salarié (Registre d’employeur)
4- La date de paiement
5- La période pour laquelle la paie est effectuée
6- Le classement du travailleur dans la classification professionnelle
7- Le montant du salaire en espèces (et en nature s’il y a lieu)
8- Les primes et indemnités
9- Les heures supplémentaires
10- Les différentes retenues
11- Le total de la rémunération nette à percevoir
12- Le numéro sous lequel les cotisations prélevées sur le salaire sont versées à la
CNPS ou tout autre organisme.
13- Pour les employeurs inscrits à la centrale des bilans, le numéro de nomenclature
des activités économiques.
Il s’agit des obligations qu’ont les employeurs de faire les déclarations fiscales et
sociales.
Les déclarations fiscales sont faites au plus tard le 15 du mois suivant celui au titre
duquel les impôts ont été calculés. Chaque déclaration est accompagnée du moyen de
paiement.
29
1- Les formulaires de déclaration périodique
Ces formulaires permettent de liquider les impôts et taxes. Ils sont au nombre de trois :
3- Régularisation FDFP
Cette régularisation se fait en fin d’année. Elle s’effectue en même temps que la
déclaration du dernier mois de l’exercice. Le versement de régularisation s’effectue par
chèque bancaire. Sur la fiche de régularisation, on observe :
- la masse salariale totale de l’exercice (total annuel des salaires bruts imposables)
- la contribution 1,2% sur l’exercice (c’est le montant de la taxe globale annuelle à
la Formation Professionnelle continue due par l’employeur).
- les versements déjà effectués.
- L’engament sur plans agréés par le FDFP. En effet, les entreprises sont autorisées
à utiliser la moitié de la taxe à la FPC (0,6%) sous réserve que les plans de
formation ainsi financés aient été agréés par le FDFP.
Ainsi, le concours financier du FDFP est sollicité en cas d’excédent des plans agréés
sur les 0,6%. Pour preuve, l’entreprise doit joindre les pièces justificatives de la
formation.
30
1- La déclaration du travailleur
Tout employeur est tenu d’adresser chaque année, avant le 31 mars, à l’agence dont il relève
une déclaration faisant ressortir pour chacun des salariés ou assimilés occupés dans l’entreprise, le
montant total des rémunérations payées pour la même période. L’objectif est de procéder à toutes les
régularisations relatives aux versements effectués au cours de l’année par l’entreprise au titre des
prestations familiales, des accidents de travail et du régime de retraite.
31
CHAPITRE IV : L’IMPÔT SUR LES BENEFICES INDUSTRIELS ET
COMMERCIAUX
INTODUCTION
Les revenus perçus ou distribués par les entreprises donnent lieu à une imposition.
L’impôt sur les BIC constitue une de ces formes d’impôt. Cependant il n’existe pas en
Côte d’Ivoire une imposition particulière des bénéfices réalisés par les entreprises. Aussi
l’impôt sur les BIC est il un impôt spécifique qui frappe aussi bien les bénéfices réalisés par
les sociétés que les revenus de même nature réalisés par les personnes physiques. Nous allons
ici nous intéresser uniquement à l’impôt sur les bénéfices réalisés par les sociétés en analysant
successivement son champ d’application, sa base imposable, son régime d’imposition et sa
liquidation.
I. LE CHAMP D’APPLICATION
En ce qui concerne l’impôt sur les BIC, le champ d’application distingue les activités
imposables des personnes imposables. De plus, il existe un certain nombre de personnes et
d’activités exonérées de l’impôt sur les BIC.
Une façon générale relève de l’impôt sur les BIC, toutes les activités commerciales,
industrielles, artisanales ainsi que les exploitations forestières et minières. En plus de ces
activités générales, certaines activités spécifiques sont passibles de l’impôt sur les BIC,
notamment :
Certaines personnes sont imposables au titre de l’impôt sur les BIC de par leur forme,
d’autres le sont en vertu d’une disposition de la loi.
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En raison de leur forme, les sociétés par action (sociétés de capitaux), les sociétés
intermédiaires (SARL) et les sociétés en commandite simple ayant opté pour le régime des
sociétés sont soumises à l’impôt sur les BIC.
33
II. DETERMINATION DE LA BASE IMPOSABLE
Le bénéfice imposable dans la catégorie des BIC est le bénéfice net déterminé d’après
les résultats d’ensemble des opérations de toutes natures effectuées par les entreprises y
compris les cessions d’éléments quelconque de l’actif, soit en cours, soit en fin d’exploitation.
Mais dans la pratique, le bénéfice imposable est le solde du compte de résultat sous
réserve des corrections appropriées pour tenir compte des règles spécifiques pratiquées de
façon extra comptable. Les corrections en plus appelées réintégrations ont pour but d’ajouter
au résultat comptable des charges comptabilisées alors qu’elles ne sont pas déductibles du
point de vue fiscal.
En plus de ces corrections, la base imposable tient compte de la + ou – value sur la cession
d’éléments d’actif.
A) LES REINTEGRATIONS
- Les frais du personnel, les amandes et pénalités, les charges financières, les
dons, les amortissements et les provisions.
Les transactions, les confiscations, les amandes et les pénalités de toute nature ne sont
pas déductibles fiscalement.
Les intérêts versés aux associés en rémunération des sommes qu’ils mettent à la
disposition de la société sous forme d’avances, de prêts, ou de comptes courants sont
déductibles fiscalement dans la double limite suivante :
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- Le montant des sommes rémunérées ne peut excéder le montant du capital
social.
Dans ces conditions, les intérêts excédentaires sont à réintégrer dans le résultat
imposable.
.Exemple : Soit une société dont le capital s’élève à 50.000.000 Frs, l’un des actionnaires
avance la somme de 150.000.000 de Francs. Ce taux des intérêts a été fixé entre l’actionnaire
et la société à 12%. Le taux de l’avance de la BCEAO sur la période considérée s’élève à
7,5%.
Solution
Montant Taux
A Réintégrer = 12 750 000
Procédé fiscal
Excès de Tx :
Excès de montant
12 750 000
4) Les dons
Les dons et les libéralités ne sont pas en principe déductibles fiscalement. Cependant,
lorsque les dons ont été effectués au profit :
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D’associations sportives reconnues par le ministère de la jeunesse et
des sports.
Exemple :
ASEC MIMOSA
Don = 1000
CA = 2 000 000 ou 450 000
Solution
1er cas
1‰ CA = 2 000
Réintégration
2eme cas
1‰ CA = 450
500 > 450 (1‰ CA), d’où la réintégration effective est : 1000 - 450 = 550
5) Abandon de créance
L’abandon de créance constitue pour la partie qui le consent, une perte déductible.
Toute fois, lorsque l’abandon de créance est consenti par une société mère à sa filiale, cet
36
abandon de créance ne constitue une perte déductible que jusqu’à concurrence de la situation
nette négative que celui-ci a permis d’apurer.
6) Les amortissements
La 2ème est que la dotation aux amortissements doit être au (-) égale à l’annuité
retenir par la fiscalité du pays (hypothèse de l’annuité linéaire).
La 3ème est que les taux d’amortissement pratiqués doivent correspondre à ceux
indiqués par la fiscalité du pays.
- Le déficit est un déficit fiscal, càd un déficit obtenu après avoir corrigé le
résultat comptable des réintégration et des déductions.
Exemple :
Solution
+ Réintégrations = 20 000 000
- Déductions = 70 000 000
37
Si l’entreprise bénéficie de l’amortissement réputé différé, elle doit déterminer le
résultat fiscal de la manière suivante :
RC = 30 000 000
+ Réintégrations = 20 000 000
- Déductions = 70 000 000
hypothèse 2
RC = 30 000 000
+ Réint = 20 000 000
- Déductions = 70 000 000
Résultat fiscal = 0
Dans tous les cas, l’entreprise sera amenée à payer un impôt minimum forfaitaire.
L’amortissement réputé différé bénéficie d’une déduction illimitée, alors que le déficit
fiscal ne bénéficie que de 3 années successives.
7) Les provisions
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- qu’un évènement rende cette perte ou cette charge probable
- que la perte ou la charge soit nettement précisée, autrement dit, les provisions de
caractère collectif ou éventuel, ne sont pas déductibles fiscalement.
- que si la provision figure sur un relevé spécial et ayant fait l’objet d’une
comptabilisation (l’absence de ce relevé suffit à l’administration fiscale pour
rejeter la déductibilité de la provision.)
Cette provision doit être réintégrée dans le résultat fiscal, sauf si l’administration
fiscale ou l’Etat décide autrement.
Ce type de provision est possible notamment pour les grosses réparations sur matériel,
ou pour un concessionnaire. Pour ce fait, l’entreprise doit demander une autorisation préalable
à l’administration.
B. LES DEDUCTIONS
Le déficit subit pendant un exercice est considéré fiscalement comme une charge de
l’exercice suivant et est déduit du bénéfice réalisé pendant le dit exercice. La déduction du
déficit ne peut être effectué que des bénéfices des 3 exercices suivants l’exercice déficitaire.
La loi de finance pour l’exercice en cours retient 5ans au lieu de 3ans.
Les produits financiers peuvent faire l’objet de déduction suivant leur nature ou en
fonction de la politique de l’Etat. Ainsi :
39
La déduction de ces produits est portée à 9,5% des produits des filiales.
Les dividendes et tout autre produit des actions provenant des sociétés cotées à la
bourse sont déductibles des bénéfices à concurrence de 90% de leur montant.
1. La plus value
La plus value constatée sur un bien amortissable constitue un gain imposable au titre
des BIC. Cependant, si l’entreprise veut réinvestir en utilisant la plus value réalisée, elle
bénéficie d’un régime particulier. Pour pouvoir bénéficier de ce régime, la plus value doit
remplir un certain nombre de condition :
L a plus value doit être utilisée en une seule fois au cours des 3 années suivant sa
réalisation. L’entreprise n’est pas obligée d’utiliser la plus value constituée sur un produit ou
un bien A pour renouveler le bien A. Elle peut l’utiliser pour acquérir d’autres biens autres
que A ou d’autres immobilisations notamment financières. Lorsque ces conditions ne sont pas
remplies, la plus value va faire l’objet de réintégration.
Exemple :
Quel est son régime fiscal sachant que l’entreprise décide de réinvestir en utilisant la
plus value réalisée : le montant du réinvestissement.
hypothèse1 : 12 000 000
40
Solution
Cession 5 400 000
2° MI = Amortissement + Cession.
d’où hypothèse1
MI = 6 000 000 + 5 400 000
MI = 11 400 000.
hypothèse2
MI = 11 400 000
1) Le champ d’application
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Sont obligatoirement soumis au régime du réel normal les personnes morales quelque
soit leur forme juridique dont le chiffre d’Affaire dépasse 150 000 000 de Fcfa TTC
lorsqu’elles s’adonnent à des activités industrielles et commerciales et 75 000 000 de Fcfa
TTC pour les autres activités notamment les activités de services. Le taux d’imposition est
également à 25% de la base imposable ou du bénéfice fiscal.
- Le bilan
- Le compte de résultat
Ce taux égal à 0,10% pour les entreprises du secteur pétrolier ainsi que celle du secteur
de l’eau et de l’électricité.
Il est égal en outre à 0,15%pour les entreprises du secteur bancaire et financier ainsi
que pour les entreprises d’assurance et de réassurance. La loi a fixé une double limite au
montant de l’impôt moyen forfaitaire à payer. Ainsi la cotisation ne peut être inférieur à
2 000 000 ni supérieur à 30 000 000 de Fcfa.
Exemple.
42
BIC = 25% * 100 000 000 = 25 000 000
Impôt dû = 30 000 000.
CA annuel = 100 000 000
1) Le champ d’application
L’impôt synthétique couvre à la fois la patente, l’impôt sur les bénéfices et la TVA. Il
est appliqué exclusivement aux commerçants dont le CA annuel n’excède pas 30 000 000 de
Francs soit une recette journalière de 85 000 Frs et au prestataire de services dont le CA
n’excède pas 15 000 000 de Frs soit une recette journalière de 43 000 Frs.
2) Le calcul de l’impôt
Le montant de l’impôt exigible est déterminé d’après un tableau qui prend en compte
le CA, une cotisation de base et un coefficient multiplicateur déterminé en fonction de la
situation du redevable au regard de la TVA.
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Le tableau se présent ainsi
Cotisation de IMPÔT
CHIFFRE D’AFFAIRE base
Non assujetti Assujetti à
à la TVA la TVA
1 1,17
29 000 000 – 30 000 000
2 100 000 2 100 000
2 457 000
Une fois le montant de l’impôt établi par le service des impôts, le contribuable à
l’obligation d’effectuer spontanément avant le 15 de chaque mois un versement égal au
12ème du montant de l’impôt annuel exigible.
44
le livre d’achat
Le livre de vente
Le défaut de tenir le livre et de document comptable est sanctionné par une amende de
50 000 Frs.
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Chapitre V : LA COMPTABILISATION DE LA TAXE SUR LA
VALEUR AJOUTEE
En Côte d’Ivoire, les impôts dits indirects sont essentiellement composés de Taxes sur le
Chiffre d’Affaire et de Taxes Spécifiques. Les taxes sur le Chiffre d’Affaire comprennent deux
catégories distinctes :
La TVA est un impôt réel qui frappe les opérations de production et de commercialisation.
Elle est une taxe non cumulative, c’est-à-dire que la charge réelle et définitive n’est supportée que par le
consommateur qu’on appel le redevable réel. Le redevable légal ou l’assujetti se contente de collecter la
TVA pour le compte du trésor. Pour ce faire :
- il calcul la TVA sur l’ensemble des opérations imposables réalisées par lui au cours d’un mois
donné. Il s’agit de la TVA collectée ou de la TVA exigible ou de la TVA facturée aux clients ;
- il déduit du montant obtenu la TVA qui lui a été facturée en amont par tous ceux avec qui il a
traité au titre du même mois. La différence constitue alors la TVA due ou la TVA à décaisser
ou la TVA à payer au trésor.
La TVA facturée, d’une part, et la TVA déductible, d’autre part, ne doivent figurer ni dans les
charges, ni dans les produits de l’entreprise.
Par contre, la TVA non déductible afférente à un bien ou à un service doit normalement être
considérée comme un élément du coût de ce bien ou de ce service (coût d’achat ou coût de production).
46
Lors d’une facturation au client, l’entreprise comptabilise la TVA facturée dans le compte 443
intitulé « Etat, TVA facturée » avec ses différentes subdivisions.
Exemple
Facture N°
Facture N°
47
Lors d’une livraison à soi-même d’un bien (immobilisation par exemple) ouvrant droit à
déduction, la TVA exigible sur ce bien est en même temps récupérable en partie ou en totalité. Dans ce
cas précis, il convient de tenir compte du prorata de déduction de l’entreprise.
Exemple
4434 Etat, TVA facturée sur production livrée à soi-même 180 000
Facture N°
Exemple :
Facture N°
C’est un exercice qui consiste à enregistrer d’une part, au débit d’un journal mensuel, toutes
les écritures de TVA portant sur des ventes et des productions livrées à soi-même, et d’autre part, au
crédit de ce même journal, toutes les écritures de TVA portant sur des acquisitions ou des achats.
48
Cette centralisation permet de déterminer un solde qui peut constituer selon les cas la TVA à
payer à l’Etat qui est enregistrée au crédit du compte 4441 « Etat TVA due », ou un crédit de TVA à
reporter enregistré au débit du compte 4449 « Etat, crédit de TVA à reporter ».
Le compte 4441 « Etat, TVA due » sera soldé au moment du paiement par le crédit d’un
compte de trésorerie.
Par contre, le compte 4449 « Etat, crédit de TVA à reporter » viendra en diminution de la
TVA à décaisser au titre des mois suivants. Dans ce cas, il sera crédité par le débit du compte 4441.
NB : Ce crédit de TVA peut également sous certaines conditions faire l’objet d’une demande de
remboursement. Dans ce cas, ce compte sera crédité au moment du remboursement par le débit d’un
compte de trésorerie.
Le prorata ou pourcentage général de déduction est le rapport existant entre les affaires
imposables et assimilées et le chiffre d’affaire totale de l’entreprise au titre d’un exercice donné.
Le prorata utilisé au cours de l’exercice est celui qui résulte des opérations de l’exercice
précédent.
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- les produits financiers ne constituant pas une affaire telle que les dividendes, les tantièmes ;
- les remboursements des frais non taxables (les débours).
Exemple :
Une entreprise dont toutes les activités ne sont pas soumises à la TVA a réalisé durant
l’exercice N, les opérations suivantes (en million de francs) :
TAF : Déterminer le prorata de déduction sachant que le taux de TVA est de 18%.
Solution
= 18 600
= 21 948
= 24 848
50
21 948
24 848
Prorata = 88,33%
Si la variation est négative, le reversement constitue une charge H.A.O inscrite au débit du
compte 831 « Charges H.A.O constatées » par le crédit du compte 4441 « Etat, TVA due ».
Si par contre la variation est positive, la déduction supplémentaire constitue un produit H.A.O
inscrit au crédit du compte 841 « Produits H.A.O constatés » par le débit du compte 445 « Etat TVA
récupérable ».
En effet, toute entreprise doit chaque année rapprocher le pourcentage général qu’elle a
calculé au titre de l’exercice écoulé avec celui qui avait permis la déduction initiale. Lorsque la
variation est supérieure ou inférieure de 10 points par rapport au pourcentage qui a servi de calcul, une
régularisation s’impose.
En cas de régularisation, celle-ci est limitée au 1/5 ème de la différence entre la déduction
initiale et la déduction recalculée au titre de l’exercice concerné par la régularisation.
Exemple
Une entreprise a acheté en 2002 des biens amortissables pour une valeur de 180 millions HT.
Le prorata appliqué en 2002 s’est élevé à 64%. Le pourcentage calculé en 2003 selon les opérations
effectuées est de 75%.
Solution
= 20 736 000
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Variation du prorata = 75% - 64%
= + 11%
* Régularisation
= 24 300 000
Régularisation = ….....................................
Régularisation = 712 800
La cession d’un bien meuble ou immobilier ayant ouvert droit à déduction complète ou
partielle en matière de TVA peut être soumise à la TVA. Elle peut donner lieu à un reversement de la
TVA au cas ou le bien cédé n’aura pas été totalement amorti ou aura été cédé dans le délai de
régularisation.
Lorsque la vente est annulée, la facture d’avoir est établie et l’écriture initiale de vente est
contre-passée. Le schéma comptable est le suivant :
1) Chez le fournisseur
Débit Crédit Libellés Débit Crédit
Facture avoir N°
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2) Chez l’acheteur
Débit Crédit Libellés Débit Crédit
Facture avoir N°
Lorsque le recouvrement d’une créance s’avère douteux, la créance est transférée au compte
416 « créances clients litigieuses ou douteuses » pour son montant total toutes taxes comprises, la
perte probable faisant l’objet d’une provision pour le montant hors taxes.
Lorsque la créance est devenue totalement irrécouvrable, l’entreprise peut demander au trésor
le remboursement de la taxe versée. Dans ce cas, le compte 416 est soldé par le débit du compte 6511
« Pertes sur créances clients » pour le montant hors taxes et 443 pour le montant de la TVA.
La TVA collectée n’est pas toujours due au trésor dès la création de la facture :
- pour les livraisons de biens, la TVA est exigible, donc à payer, lors de la livraison (date de
facturation) ;
- pour les prestation de services, l’exigibilité est retardée jusqu’au paiement. En d’autres termes,
l’exigibilité ne prend effet qu’après l’encaissement du prix. En réciprocité, l’acheteur ou le
client ne peut déduire ou récupérer la TVA d’un service qu’après le paiement de celui-ci.
Ces particularités nécessitent donc de différencier les comptes de TVA selon la date
d’exigibilité. Le système comptable OHADA n’a pas prévu de compte pour la TVA déductible lors du
paiement. L’entreprise peut créer des sous comptes appropriés en cas de besoin.
53