Thème: LA JUSTICE

FISCALE
Exposants:
IBRAHIM LAOUALI Mohamed
MOUSSA AG ARYA Fatouma
LIHIDA MALAN KORONEY Samira
OUDOU KARIM Boubacar

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Introduction
. « Payer des impôts est juste. Encore faut-il que l’impôt soit juste? » Le terme justice émane du
latin justitia, justice, ayant lui-même pour racine, jus, juris, le droit au sens de permission en
matière de religion La justice est un principe moral de la vie sociale fondé sur la reconnaissance
et le respect du droit des autres qui peut être le droit naturel (l'équité) ou le droit positif (la loi).
La justice est aussi le pouvoir d'agir pour faire reconnaître et respecter ces droits La fiscalité
désigne l'ensemble des règles, lois et mesures qui régissent le domaine fiscal d'un pays. Définie
autrement, la fiscalité se résume aux pratiques utilisées par un État ou une collectivité pour
percevoir des impôts et autres prélèvements obligatoires. La fiscalité joue un rôle déterminant
dans l'économie d'un pays. Elle participe en effet au financement des besoins de ce dernier et
est à l'origine des dépenses publiques (travaux autoroutiers, constructions de bâtiments
publics...) Historiquement parlant Le système fiscal marocain a connu une grande refonte à
partir de 1985 dans le cadre du Plan d’ajustement structurel.

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Cela s’est traduit par la mise en place de la TVA en 1985, de l’Impôt sur les sociétés
en 1986 et de l’impôt sur le revenu en 1990, tout en maintenant les Droits
d’enregistrement et du timbre, introduits depuis le début de l’époque coloniale.
L’intérêt Du sujet s’avère d’une grande importance dans la mesure où il nous
permettra d’étudier en profondeur le concept de la justice fiscal. De ce fait,
¨l’impôt est-il juste et rentable? Existe-il une égalité devant l’impôt?
Toutes ces questions nous mèneront à développer dans une première
partie (I) le préambule du concept de la justice fiscale et dans la
seconde (II) le principe de l’équité dans la justice fiscale.

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 PLAN

I. Préambule du concept de la justice fiscale

A. Notion de la justice fiscale
B. But et finalité de la justice fiscale

II. Le principe de l’équité dans la justice fiscale

C. L’équité verticale & l’équité entre les
générations
D. L’équité horizontale

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 I. Préambule du concept de la justice fiscale

A. Notion sur la justice fiscale

La fiscalité désigne l'ensemble des règles, lois et mesures qui régissent le domaine fiscal d'un
pays. Définie autrement, la fiscalité se résume aux pratiques utilisées par un État ou une
collectivité pour percevoir des impôts et autres prélèvements obligatoires. La fiscalité joue un
rôle déterminant dans l'économie d'un pays. Elle participe en effet au financement des besoins
de ce dernier et est à l'origine des dépenses publiques (travaux autoroutiers, constructions de
bâtiments publics...). Le prélèvement fiscal a été utilisé comme mode de financement des
dépenses publiques depuis la || dynastie De l'ancienne Égypte jusqu'à nos jours. Au sens
moderne du mot la technique fiscale a évolué et a épousé très fidèlement l’essor politique,
économique, sociale et démographique des sociétés. L’impôt est le meilleur exemple pour
illustrer la nature des rapports qu’entretient l’état avec les citoyens, qu’il s’agisse d’entreprises
ou de simples particuliers ayant ou non un revenu. L’impôt est justifiée par sa nécessité c’est
dans ce sens que les citoyens se doivent de payer leur impôt et par ce que c’est l’Etat qui
l’exige mais également par ce que celui-ci est le moyen par le quel les services publics qui sont
utilisés par les citoyens sont assurés. Tout un arsenal de contraintes et de sanctions est prévu
pour obliger le contribuable à s’exécuter . 5
C'est généralement le parlement à savoir le pouvoir législatif qui votent les lois
fiscales à leur naissance (Leur assiette leur taux de recouvrement) et il vote la loi
annuelle des finances qui rend applicables le régime fiscal en vigueur . La fiscalité est
au cœur de la redistribution des richesses et donc de la lutte contre les inégalités
sociales, d’où la notion de la justice fiscale
Donc il est intelligent de se demander mais qu’est ce qu’être juste? * La justice
fiscale a au moins trois dimensions : 1 - elle requiert que les citoyens soient traités
de la même manière et qu’ils soient imposés sur une base correcte, qui reflète le
mieux possible leur capacité́ contributive. 2 - elle requiert également que chacun
contribue en fonction de ses moyens, et donc que les plus aisés contribuent
davantage. Le premier point renvoie à l’équité horizontale, le second à l’équité
verticale. 3 - elle requiert que la génération actuelle préserve le bien-être des
générations futures. La justice fiscale se traduit par le fait que les prélèvements sont
faits en fonction du revenu des personnes morales ou physiques avec équité et sans
passe-droits au profit de certains.

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 B. But et finalité de la justice fiscale
La fiscalité de l’état permet dans un premier temps le paiement d’impôts qui est un échange avec
la puissance publique sans contreparties Pourquoi paie-t-on des impôts ? La fiscalité fait rarement
chaud au cœur. Payer des impôts a souvent une connotation négative et ne rend personne heureux.
A tort! Sans taxes, notre société serait bien incapable de fonctionner correctement. Sans impôts, pas
de services sociaux de base comme des hôpitaux, des écoles, des autoroutes, des trains,... Grâce au
paiement des impôts, le gouvernement et le contribuable signent un contrat social: les impôts et les
taxes sont redistribuées sous formes d’aides diverses comme les allocations, les pensions, les
services sociaux de bases. Pour faciliter la redistribution des richesses et faire diminuer les
inégalités, un système fiscal juste est nécessaire. Un système dans lequel chaque citoyen paierait
des impôts selon ses possibilités, tandis que les plus riches contribueraient plus que les pauvres. En
outre, il faut une gestion transparente et responsable, qui investit consciemment dans l’intérêt
commun. Avec un gouvernement corrompu, le contrat social entre le payeur d’impôt et l’Etat est
brisé, ce qui amène de la méfiance des citoyens par rapport à l’Etat. Enfin, il est évident que les
impôts prélevés doivent être investis dans des services d’intérêt public (soins de santé,
enseignement, protection sociale,...). Parmi les contribuables nous avons: •Les plus riches •Les
pauvres Notre tâche première est de savoir si une justice fiscale existe réellement ou c’est n’est
qu’une appellation ...

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 II. Principe de l’équité dans la justice fiscale
Ce principe consiste à ce que chaque contribuable soit appelé à contribuer aux finances
publiques à hauteur de sa capacité contributive et non en fonction de sa consommation
effective en services publics. Selon ce principe les fonds nécessaires au financement de l'Etat
doivent être prélevés d'une manière qui répartit équitablement la charge fiscale entre les
citoyens et agents économiques.

A. L’équité verticale et l’équité des générations

L’équité verticale, exprime l’idée selon laquelle les personnes physiques recevant des revenus globaux
élevés supportent une charge fiscale proportionnellement plus forte que ceux disposant de revenus
inférieurs. L’équité verticale se réfère à la fonction ré-distributive des charges et aux bénéfices de la
société. Elle essaie de voir comment les taxes et les transferts sont répartis étant donné le niveau de
revenu des individus. De ce point de vue, une taxe ou un transfert peut être progressif, répressif ou
proportionnel. -Une taxe est progressive si la part des charges que les pauvres supportent dans la charge
totale est inférieure à leur part de revenu le revenu global. Une telle situation correspond à plus d’équité
dans le système de taxation. -Une taxe est régressive dans le cas contraire; -et proportionnelle dans le ca
où la part de charge des plus pauvres est égale à leur part de revenu.

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*L’équité entre générations c’est aussi ne pas puiser dans la caisse de la génération suivante pour satisfaire
les besoins d’aujourd’hui. Parmi les différentes façons de puiser dans la caisse de la génération suivante,
signalons-en deux : financer par l’emprunt les dépenses publiques d’aujourd’hui qui sont au profit des
citoyens d’aujourd’hui ou polluer la planète. Dans le premier cas, cela revient tout simplement à envoyer
la facture à la génération suivante. Le moins qu’on puisse dire est que cela a été largement pratiqué chez
nous. Dans le second cas, l’inaction (ou l’action négative) d’aujourd’hui réduit le bien-être de la génération
suivante.

B. L’équité horizontale
« L'équité horizontale est le principe voulant que les personnes égales soient traitées également.
Autrement dit, toutes les personnes qui se trouvent dans la même situation devraient être traitées
de la même manière ». Ainsi les contribuables ayant une capacité contributive égale (mais pas
nécessairement une utilité égale des consommations des services collectifs) paient des montants
égaux d'impôt. Ce qui importe ici c'est la capacité contributive et non pas la valeur de l'étalon de
mesure choisi. En effet les individus qui disposent d'un revenu égal (si celui-ci est choisit comme
étalon) n'ont pas nécessairement la même capacité contributive car leurs situations personnelles
peuvent être différentes. C'est pourquoi, il est usuel de corriger l'étalon de mesure par des
déductions qui prennent en considération les particularités de chaque contribuable.
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