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REPUBLIQUE DU BENIN
Dr HOUEWOU Macaire
AVRIL 2024
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Fiscalité des entreprises
2- OBJECTIES
De liquider correctement et sans difficulté le montant des impôts dans tous les cas
pratiques
De maitriser les mécanismes comptables liés à chaque type d'impôts étudié
De remplir les déclarations fiscales
De réagir convenablement face aux épreuves de fiscalité des examens et concours
3- CONTENU
CHATITRE I : NTRODUCTION GENERALE A LA FISCALITE
CHAPITRE II : ACOMPTE D'IMPOT ASSIS SUR LE BENEFICE (AIB)
CHAPITRE III : L'IMPOT SUR LE REVENU DES PERSONNES PHYSIQUES (IRP)
CHAPITRE IV : LA TAXE PROFESSIONNELLE SYNTHETIQUE (TPS)
CHAPITRE V : L'IMPOT SUR LES SOCIETES (IS)
CIAPITRE VI : LA TAXE SUR LA VALEUR AOUTEE (TVA)
CHAPITRE VII LA TAXE SUR LES VEHICULES A MOTEUR (TVM)
CHAPITRE VIII : LE DROIT D'ENREGISTREMENT (DE)
4- METHODOLOGIE
Cours magistraux
Travaux de groupe
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5- MODE D’EVALUATION
Contrôle contenu
Examen partiel (Contrôle final)
Rapport des travaux de recherche
6- OCUMENTS NEGESSAIRES
7- FONCTIONNEMENT
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Les modalités de cette couverture définissent une réparation entre les différents contribuables
des impôts votés par les instances délibérantes des collectivités qui en sont bénéficiaires
A- Définition
Dans le cadre de notre Etude, nous retiendrons la définition fonctionnelle qui est généralement
celle des Administrations fiscales « Les impôts sont des prestations pécuniaires mises à la
charge des personnes physiques et morales en fonction de leurs capacités sont contributives et
sans contrepartie déterminée, en vue de la couverture des dépenses publiques et de la réalisation
d'objectifs économiques et sociaux fixés par la puissance publique ». Cette définition repose
sur le principe de l'égalité devant l'impôt.
1- La notion de prélèvement
Les contribuables sont tenus à l’obligation de s'acquitter de l’impôt sous peine des sanctions
prévues en cas de retard, dissimulation ou fraude fiscale.
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des redevances qui sont réclamées en contrepartie d’un service public rendu et
généralement à un niveau proportionnel au moment de ce service (c’est le cas de la
redevance audiovisuelle ou des redevances pour l’enlèvement des ordures ménagères,
par exemple) ;
des taxes qui, en principe, rémunèrent également obligatoires un service mais sans lien
de proportionnalité avec le service rendu. Elles sont également obligatoires et définies
par le législateur.
A- La classification économique
1- L'impôt le revenu
Le revenu est constitué par le total des sommes perçues par un individu (ou un foyer) pendant
une année. Il provient soit du travail (salaire par exemple), soit du capital (loyer et revenus
fonciers par exemple). Il peut également être mixte (bénéfices réalisés par un exploitant d'une
entreprise individuelle, par exemple).
A ce titre, l'impôt sur le revenu frappe la richesse en voie d'acquisitions est-à-dire la richesse
produite per le capital ou le travail du contribuable.
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L'impôt sur le capital frappe la richesse acquise, c’est -à-dire l'ensemble du patrimoine d'un
individu (exemple taxe foncière, droits de mutation et de successions)
Cet impôt permet un nivellement de la richesse et introduit une discrimination entre les sources
du revenu. Il est le plus souvent prélevé sur les revenus (afin de ne pas être épuiser le capital
lui-même).
Le critère essentiel ici est économique et concerne l’incidence de l’impôt : l’impôt direct
est supporté (souvent par l’intermédiaire des prix) sur d’autres contribuables.
Sur le plan technique, l’impôt direct est permanent. Le fait générateur intervient à date fixé
(définie la loi au l’Administration). Par contre l’impôt indirecte est intermittent, puisqu'il est
fondé sur des événements économiques qui relève de l’activité et de l'initiative des
contribuables.
D’un point de vue juridique, l'impôt direct est perçu par voie de rôle nominatif (c'est –à-dire
un document établi par l'Administration au nom de chaque contribuable et portant mention de
la matière imposable et de la somme due). L’impôt indirect est perçu sans rôle et liquider par
le contribuable lui-même (cette distinction n’est pas cependant de portée générale, puisque
certains impôts directs sont perçus sans qu’il y ait émission d’un rôle.
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Le produit de l’impôt n’est pas connu à l’avance et dépend souvent les conditions économiques.
C’est le cas de la plupart des impôts modernes (impôt sur le revenu, impôt sur les sociétés, TVA
etc...)
L'impôt de répartition est en général défini à l’avance et en masse globale, puis réparti
sur l’ensemble des contribuables sur un territoire déterminé en fonction des éléments
imposables. Le taux de l’impôt résulte alors de la répartition. Son rendement est donc
connu à l’avance. C’est le cas de tous les impôts locaux.
3- Les impôts spécifiques et les impôts ad-valorem
Les impôts spécifiques sont établis en fonction du poids, du volume ou des dimensions
de la matière imposable.
Les impôts ad-valorem sont assis sur une évaluation monétaire de la matière imposable
(exemple les droits d’enregistrement proportionnels).
4- Les impôts à assiette positive et les impôts à assiette négative
Les impôts à assiette positive sont assis sur le patrimoine, les revenus, le gain (impôt
assis sur le capital, l’impôt sur le revenu)
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Les impôts à assiette négative sont assis sur les dépenses, la consommation (les impôts
indirects : TVA et droits indirects).
5- Les impôts fixes, les impôts proportionnels et les impôts progressifs
L'impôt fixe est constitué par une somme déterminée (exemple le droit de timbre)
L'impôt proportionnel soumet la matière à un taux fixe. Ainsi le rapport entre la valeur
de la matière imposable et celle de l'impôt à payer est constant (exemple droits
d'enregistrement sur les ventes d'immeubles).
L’impôt est progressif lorsque son taux augmente au fur et à mesure que s'accroît la
matière imposable. Dans cette optique, la progressivité apparaît comme un moyen de
personnaliser l'impôt. On distingue plusieurs modalités dans l'application de la
progressivité. Mais les plus courantes sont la progressivité globale et la progressivité
par tranches.
En appliquant la progressivité globale, la totalité de la matière imposable détenue par
le contribuable est frappée d'un taux unique, ce taux étant d'autant plus élevé que la
matière imposable est importante.
Revenu Taux
de 0 à 10.000 10%
de 10.000 à 20.000 15%
de 20000 à 50.000 25%
plus de 50.000 40%
Soit à calculer suivant les deux modalités l’impôt à payer sur un revenu de 35.000F
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Solution :
Progressivité globale :
L'impôt en nature est très peu répandu. Le mode normal de paiement de l'impôt est la monnaie
sous ses diverses formes.
L'application de l’impôt ne passe pas une définition de son mécanisme à travers les notions ci-
après :
- Champ d'application,
- assiette.
- exigibilité,
- règles de calcul de l'impôt,
- modalités de recouvrement de l'impôt,
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I- LE CHAMP D'APPLICATION
Ce sont celles qui sont désignées comme contribuables ou assujettis par la loi. Une personne
est le plus souvent imposable en fonction des opérations qu'elle réalise.
Ce sont les actes ou les événements relatifs au revenu, à la dépense ou au capital devant être
soumis à l’impôt.
Selon les impôts et les taxes concernés, certaines opérations sont imposables par leur nature,
d'autres par option, d'autres enfin sont exonérées.
Elles précisent les limites du territoire auquel s'applique la législation fiscale béninoise, ainsi
que les règles applicables lorsqu'interviennent des personnes ou des opérations mettant en jeu
des pays autres que le Bénin.
Déterminer l'assiette de l'impôt consiste à cerner la matière imposable et à fixer les règles
d'évaluation correspondante.
A- La matière imposable
Son évaluation permet d'établir la base imposable, c'est-à-dire le montant auquel s'appliquera
le tarif de l'impôt.
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1- L'évaluation réelle
Elle vise à connaitre le montant réel de la base impensable, ce qui suppose généralement, la
tenue d'une comptabilité précise et détaillée.
2- L'évaluation approchée
Elle vise à déterminer la base imposable de façon approximative à partir d'éléments jugés
significatifs de l'activité du contribuable ou de sa capacité contributive.
3- L'évaluation indiciaire
Ce procédé est encore plus approximatif et se fonde sur des critères extérieurs à la base
imposable elle-même. C'est le cas par exemple de l'évaluation des valeurs locatives en matière
d'impôt foncier.
III- L'EXIGIBILITE
A- L'exigibilité
L'exigibilité est l'événement, l'acte ou la situation qui rend une personne redevable de l'impôt
et qui donne naissance à la dette envers la collectivité bénéficiaire de impôt.
Autrement dit, l‘exigibilité est le droit que le Trésor peut faire valoir, à partir d'un moment
donné, auprès du redevable pour obtenir le paiement de la taxe.
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Par exemple, la TVA est exigible au titre du mois au cours duquel est intervenue la livraison
consécutive à la vente d’un bien soumise à la TVA.
B- Le fait générateur
Le fait générateur est une notion très voisine, puisqu'il s'agit de l'événement par lequel sont
réalisées les conditions légales nécessaires pour l'exigibilité de la taxe. Par exemple, le fait
générateur est fixé au 31 décembre de l'année an titre de laquelle l'impôt est établi en ce qui
concerne l'impôt sur les Sociétés.
Liquider un impôt consiste à en calculer le montant exigible une fois que sa base imposable a
été définie et évaluée. Pour ce faire, il s'agit d'appliquer un barème ou d'appliquer un tarif ou
encore d'utiliser un taux.
La liquidation est effectuée soit par le contribuable lui-même (TVA) soit par l’administration
(impôt sur les revenus, impôts locaux).
V- LE RECOUVREMENT DE L'IMPOT
- Soit par voie de rôle nominatif Cette procédure concerne surtout l'impôt sur le revenu
et les impôts locaux.
- Soit spontanément. Dans ce cas, le contribuable effectue lui-même le paiement sans
recevoir d'avis d'imposition, Ce mode de recouvrement est fréquent lorsque le
contribuable effectue également la liquidation de l’impôt. C'est le cas de la TVA.
- Soit enfin par retenue à la source. L'Administration (ou une personne agissant pour son
compte) effectué elle-même un prélèvement d'office sur un revenu. Il s'agit par exemple
de la retenue à la source de l'acompte sur impôt assis sur les bénéfices (AIB)
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I- LA LOI
La loi constitue la source principale du droit fiscale. Elle fixe les règles concernant l'assiette,
le taux et les modalités de recouvrement des impositions de toute nature.
De plus, avant la fin de chaque année, le Parlement vote la loi de finances qui définit les recettes
fiscales de l’Etat et qui indique aussi les nouvelles dispositions fiscales structurelles ou
conjoncturelle résultant des choix politiques gouvernementaux.
Certaines dispositions peuvent être prises par ordonnance par l'exécutif (après autorisation du
Parlement).
En principe la loi de finances, comme toutes les autres lois, ne peut pas comporter de
dispositions rétroactives. Cependant, ce principe n'étant pas un principe constitutionnel, rien
n'empêche le législateur d'adopter des dispositions rétroactives, sous réserve qu'on ne puisse
reprocher à un contribuable d'avoir ignoré une disposition qui n'existait pas encore au moment
où il a réalisé des opérations imposables.
Le droit fiscal ne peut naitre de conventions internes (sauf dans le cas de la procédure du forfait,
de l'agrément ou de la transaction). II s'agit donne donc ici surtout des conventions
internationales et des traités.
On distingue :
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Ce sont des conventions passées entre deux Etats dans le but de régler la situation fiscale
des personnes susceptibles d’être imposées, du fait de leur domicile ou de leurs revenus,
dans chacun des deux Etats concernés.
Elles sont assimilées aux conventions précédentes du point de vue de leur Prééminence par
rapport aux lois internes.
Ces dispositions ont d'importantes répercussions sur le plan du droit fiscal interne. C’est
ainsi que la Commission de l'UEMOA arrête des directives destinées à permettre
l’harmonisation des législations nationales et le rapprochement des dispositions législatives,
réglementaires et administratives.
Les dispositions communautaires s’imposent en principe aux Etats membres. Les Etats
concernés sont tenus d'appliquer les directives dans la mesure où ils sont dans l’obligation
d’intégrer ces dispositions dans leur législation. Il faut noter que c’est alors la loi nationale
conforme à la directive qui s'applique et non pas la directive elle-même.
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L'ensemble des lois, règlements, décrets et arrêtés sont rassemblés dans le Code Général des
Impôts (CGI) qui se compose du Code lui-même, des annexes (règlements d'administration
publique décrets et arrêtés) et du Livre des procédures fiscales (contrôle, contentieux et
recouvrement de l'impôt).
Le Code intègre également les dispositions incluses dans les lois de finances annuelles.
IV- LA JURISPRUDENCE
Il s'agit des jugements rendus en matière fiscale par les juridictions contentieuses et qui
concernent le plus souvent la contestation par un contribuable d'une interprétation de la loi par
la doctrine administrative (instruction, circulaire, etc.).
Les conséquences de la fiscalité sur l'économie sont nombreuses du fait de l'ampleur des
politiques économiques menées par l'Etat, dont l'un des principaux instruments d'intervention
est formé par la politique budgétaire. Ne pouvant pas les étudier toutes ici, seuls quelques
repères fondamentaux vont être rappelés.
Ils sont composés de l'ensemble des impôts perçus par l'Etat, y compris ceux recouvrés pour
le compte des collectivités locales, ainsi que des cotisations sociales effectives versées par les
assurés ou leurs employeurs.
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Les thèses libérales sont favorables à la recherche d'une certaine neutralité économique du
dispositif fiscal qui est soupçonné d'introduire des distorsions dans le libre jeu des marchés.
Ces thèses devraient conduire, en théorie à privilégier la fiscalité indirecte, moins sensible pour
les consommateurs et qui, principalement pour la TVA, est sans incidence sur le résultat des
entreprises.
A l'inverse, la recherche d'une plus grande équité sociale mais aussi la nécessité de pallier les
Insuffisances des mécanismes régulateurs du marché et d'assurer les équilibres économiques
fondamentaux légitiment les interventions de l'État dont un des leviers d'action les plus
puissants est constitué par les effets redistributifs d'une fiscalité différenciée.
Il faut également évoquer les « dépenses fiscales » qui sont constituées par l'ensemble des
mesures d'allègement ou d'exonération accompagnant chaque loi de finances et qui sont autant
de subventions et d'incitations pour une politique d'intervention sélective.
L'action économique sélective par le biais des incitations ou des aides fiscales n'est pas
nécessairement efficace. Les entreprises intègrent le paramètre fiscal dans leurs décisions et
leur gestion.
Les décisions prises en matière fiscale sont insérées dans un environnement juridique et
conventionnel international de plus en plus complexe, Les directives communautaires limitent
le champ d'intervention des Etats.
L'importance même de la pression fiscale enfin. peut poser le problème de son efficacité.
Outre les effets dissuasifs sur l'initiative privée d'un prélèvement fort et les aspects
psychologiques négatifs d'un système souvent perçu comme bureaucratique et complexe, il faut
souligner que « trop d'impôt tue l'impôt » et qu'un poids fiscal excessif tend à favoriser la fraude
et la dissimulation.
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- d'une part dans le droit commercial qui définit par exemple, les obligations comptables
des commerçants ;
- d'autre part dans le plan comptable général qui précise les modalités et les normes de
tenue des comptabilités ;
- et enfin, dans les recommandations du Conseil National de l'Ordre des Experts-
comptables et da Conseil national de la Comptabilité qui fournissent des avis et des
recommandation aux personnels.
De plus, le droit fiscal fait explicitement référence au plan comptable et précise même que
« les entreprises doivent respecter les définitions édictées par le Plan Comptable général », ce
qui entraine de facto que le droit fiscal reconnait, en général, la validité des procédures
comptables (l ‘administration fiscale n'exige-t-elle pas des entreprises qu'elles lui fournissent
une déclaration de bénéfices incluant les documents comptables ?).
A. Le droit fiscal
Il obéit à une logique propre qui consiste à apporter des recettes au budget de l'État (et des
collectivités territoriales) et à fournir les instruments de sa politique économique,
B - Le droit comptable
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Il en résulte des divergences nombreuses mais qui, sans remettre en cause les documents
comptables établis, tiennent plus aux modalités de définition de la matière imposable qu'aux
principes et aux concepts eux-mêmes.
Il est donc excessif de prétendre que le droit fiscal exerce une suprématie sur le droit comptable.
Dans la mesure où le droit fiscal ne peut pas et ne doit pas intervenir dans les concepts et
principes de tenue des comptabilités.
Il faut simplement souligner que, tout en poursuivant des objectifs différents, ces deux ordres
de droit s'appliquent aux mêmes objets : les entreprises.
Les différences observées entre le droit fiscal et le droit comptable, tiennent au w réalisme du
droit fiscal qui impose non seulement les situations de droit établies par la comptabilité. Mais
aussi les situations de fait et les situations et activités illicites (au-delà de toute considération
morale) et réprime les actes simules en les requalifiant (théorie de « l'abus de droit).
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I- Définition
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En régime intérieur
Tout achat commerciaux Professions Personnes
Assiette de l’impôt ou prestations, par les libérales ou entreprises sans
IFU
entreprises ayant l’IFU ou
à l’Etat et assimilés
Prix toutes taxes comprises, à
l’exception de la TVA, en ce qui 1% 3% 5%
Source : CGI
Au cordon douanier, sont considérées comme à faible risque, les entreprises dûment localisées,
qui appartiennent au portefeuille de 1'Administration fiscale depuis au moins un (1) an et qui
n'ont aucun arriéré d'impôt.
Les entreprises menant des activités qui entrent dans le champ d'application de l’AIB. Sont
tenues de délivrer à leurs clients une facture normalisée mentionnant distinctement le montant
de la retenue exigible sous réserve des dérogations expresses accordées par le DGI.
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IV-Retenue sur les paiements effectués par les associations et organismes divers
La structure des taux de cette retenue en fonction des types de contribuables se présente comme
suit :
Cette retenue est un faire-valoir au niveau de l'Administration fiscale par les fournisseurs de
biens et services immatriculés à IIFU.
V- Retenue à la source de l'impôt sur les bénéfices des prestataires non domiciliés
au Bénin
les sommes versées en rémunération d’une activité exercée au Bénin dans l’exercice
d’une profession non commerciale ;
les produits de droits d'auteurs perçus par les écrivains ou compositeurs ou par leurs
héritiers ou légataires ;
les produits perçus par les inventeurs au titre, soit de la concession de licences
d'exploitation de leurs brevets, soit de la cession ou concession de marques de fabriques.
procédés ou formules de fabrication ;
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Les sommes payées en rémunération des prestations de toute nature fournies nu utilisées
en République du Bénin.
Le taux de la retenue est fixé à 25 % pour les personnes physiques et à 30 % pour les personnes
morales. Il s'applique aux sommes versées après un abattement de 60 %.
La retenue est opérée par le débiteur de la somme et renversée à la Recette des Impôts au plus
tard le 10 du mois suivant celui du prélèvement.
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L'impôt sur le Revenu des Personnes Physiques (IRPP) est un impôt annuel unique qui frappe
le revenu net global du contribuable. Il est exigible de toute personne physique et assimilée dont
le domicile fiscal est situé au Bénin.
Les personnes physiques assimilées sont notamment l'État, les communes, les établissements
publics à caractère administratif culturel ou scientifique, les associations, les ONG., etc
lorsqu'ils sont titulaires uniquement de revenus fonciers.
L'impôt sur le revenu des personnes physiques est également exigible : (i) de toute personne
qui transfère en cours d'année son domicile au Bénin ou hors du Bénin ; l’ impôt, dans ce cas
est établi suivant les dispositions de l'article 126 et 127 du CGI ; (ii) des personnes de
nationalité béninoise ou étrangère qui ayant ou non une résidence habituelle au Benin
recueillent des bénéfices ou des revenus dont l'imposition est attribuée, au Benin par une
convention internationale.
Le revenu brut global annuel servant de base à l'IRPP est obtenu en totalisant les bénéfices ou
revenus nets catégoriels que sont : (i) les bénéfices industriels, commerciaux, artisanaux et
agricoles (BIC) : (ii) les bénéfices des professions non commerciales et revenus assimiles
(BNC). L’impôt qui en résulte n'est plus frappé de réduction pour charges de famille.
Il est important de souligner que les charges déductibles doivent, sauf dérogations expresses
accordées par le Directeur Général des Impôts pour certaines activités, être justifiées par des
factures normalisées dans le processus de détermination du résultat imposable en matière
d’IRPP.
Aussi, les personnes soumises à l'1IRPP sont-elles imposables au régime du réel. Il y figure
dans cette catégorie, les entreprises réalisant un chiffre d'affaires annuel supérieur à 50 millions
de francs CFA.
Toutefois, lorsque l'entreprise enregistre une baisse continue pendant deux exercices
consécutifs de son chiffre d'affaires en dessous du seul visé supra, elle sera imposée au régime
du forfait.
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Sont considérés comme provenant, de l'exercice d' une profession non commerciale ou comme
revenus assimilés aux bénéfices non commerciaux, les bénéfices des professions libérales, des
charges et offices dont les titulaires n'ont pas la qualité de commerçant.
Les autres impôts assis sur les traitements et salaires, les revenus des capitaux mobiliers et des
revenus fonciers font l'objet des prélèvements libératoires et de ce fait ne sont plus regroupés
réellement sous l'IRPP.
Traitements et Salaires
Les Traitements et Salaires visent les sommes payées dans l'année aux salariés par les
employeurs publics et privés. Le champ de cet impôt couvre les revenus qui subissent des
traitements, émoluments et salaires publics ou privés, ainsi que les rétributions accessoires de
toute nature.
Sont considérés comme revenues des capitaux mobiliers les revenus des valeurs mobilières ;
les revenus des créances, dépôts, cautionnements et comptes courants.
Revenus Fonciers
Sous réserve des dispositions de l'article 113 du CGI, sont compris dans la catégorie des
revenus fonciers lorsqu'ils ne sont pas inclus dans les bénéfices d'une entreprise.
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Industrielle, commerciale, d'une exploitation agricole ou d'une profession non commerciale (i)
les revenus des propriétés bâties, ainsi que l'outillage des établissements industriels attachés au
fonds à perpétuelle demeure ou reposant sur des fondations spéciales faisant avec l'immeuble,
et les revenus de toutes les installations commerciales ou industrielles assimilées à des
constructions : (ii) les revenus des propriétés non bâties (y compris carrières mines, étangs,
salines et marais salants) ; (iii) les revenus accessoires provenant notamment de la location du
droit d'affiche, de la concession du droit d'exploitation de carrières, de redevances tréfoncières
ou autres redevances analogues ayant leur origine dans le droit de propriété ou d'usufruit.
III- Exonérations et exemptions
Sont exonérés de l'IRPP, les agents diplomatiques et consulaires de nationalité étrangère, mais
seulement dans la mesure ou les pays qu'ils représentent, concèdent les mêmes avantages au
personnel diplomatique et consulaire béninois et exclusivement pour les revenus de leurs
fonctions diplomatiques ou consulaires.
Par rapport à chaque revenu non catégoriel, les exonérations suivantes sont accordées. II s'agit
de :
Bénéfices Industriels et Commerciaux
les plus-values dégagées lors des cessions de valeurs mobilières et perçues par des
particuliers :
les revenus générés par les fonds déposés en gestion pour une durée minimale de trois
ans auprès des entreprises de capital-risque
les revenus des entreprises individuelles d'agriculture, de pêche et d'élevage pour la
vente des produits de leur propre exploitation
les revenus des peintres, sculpteurs. Graveurs, dessinateurs et autres personnes
considérées comme artistes et ne vendant que le produit de leur art.
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Revenus Fonciers
Les revenus BIC, BNC permettent la détermination du revenu brut global puis du revenu net
global. Des taux progressifs d'imposition, en fonction de la tranche de revenu net global, sont
ensuite appliqués, comme suit :
En appliquant les taux par tranches de revenus, une somme à « liquider » est établie.
En lien avec la simplification du mode de calcul de l'impôt, la loi des finances 2020 a supprimé
la réduction pour charges de famille dont bénéficiait cet impôt.
Le calcul du bénéfice imposable se base sur le bénéfice comptable de l'entreprise, auquel des
ajustements sont apportés afin de prendre en compte les disparités entre les méthodes
comptable et fiscale de détermination du bénéfice.
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Notons que des dispositions particulières sont applicables à certains contribuables notamment
:
- les artisans : Le montant de l'IRPP calculé suivant le barème progressif est réduit de
moitié (Cf. Art. 140 du CGI);
- les adhérents des centres de gestion agréés : le montant de l'IRPP calculé suivant le
barème progressif est réduit de 40% pendant quatre années à compter de leur adhésion.
Une réduction additionnelle de 10% est accordée aux adhérents exerçant dans le secteur
primaire (Cf. Art. 141 du CGI);
- les entreprises nouvelles régulièrement créées : le montant de l'IRPP calculé pour ces
entreprises est réduit de 25% pour les deux premières années et de 50% au titre de la
troisième année (Cf. Art. 143 ter du CGI).
Les revenus fonciers (RF)
Le revenu imposable est le montant du revenu brut sans aucune déduction de charges. II intègre
également le revenu en nature correspondant à la mise à disposition gratuitement d'un logement
par le propriétaire à un tiers sans y être tenu par une obligation légale.
Les taux proportionnels applicables au montant brut des loyers sont fixés comme suit :
Par ailleurs, les propriétaires de logement sont tenus de souscrire aux obligatoires annuelles de
déclaration de leurs revenus fonciers. L’impôt définitif calculé sur la base des éléments de la
déclaration est porté sur le même avis d’imposition que la taxe foncière unique. De même, cet
impôt est majoré de 4000 francs CFA au profit de l’ORTB et porté distinctivement sur le même
avis d'imposition.
Le salaire mensuel imposable inclut les montants bruts des traitements, émoluments, salaires,
pécules, gratifications, rétribution des heures supplémentaires, avantages professionnels en
argent ou en nature et indemnités de toute sorte, y compris les indemnités de transport.
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Le montant a retenir pour les rémunérations autorisées sous forme d'avantages en nature, est
net par arrêté du ministre chargé des Finances.
NB : Les frais de voyage des salariés étrangers supportés par les employeurs sont considérés
comme des avantages en nature et a ce titre sont pris en compte pour la détermination de la base
d'imposition.
En cas d'indemnités ou de primes plurimensuelles, le salarié peut demander qu'elles soient
réparties pour l'établissement de l'impôt sur le revenu des personnes physiques, sur la l’année
de leur encaissement.
L’assiette fiscale des traitements et salaires se compose des traitements, émoluments, salaires,
pécules, gratifications, rétributions des heures supplémentaires, avantages professionnels en
argent ou en nature et indemnités de toute sorte y compris les indemnités de transport. Le revenu
imposable est soumis à un brème à taux progressifs.
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Le résultat de l’application du barème à taux progressifs subit une réduction d’impôts pour tenir
comptes des enfants à change du chef de famille.
Source : CGI
Sont considérés comme étant à la charge du contribuable, ses enfants ou ceux adoptés
légalement qui ne sont pas âgés de plus de vingt et un (21) ans, ou de plus de vingt-cinq (25)
ans s’ils justifient de la poursuite de leurs études ou s’ils sont infirmes, sans condition d’âges.
Cet impôt est majoré d’un prélèvement au profit de l’ORTB à raison de :
- 1000 francs sur le salaire du mois de mars
- 3000 francs sur le salaire du mois de juin
Par ailleurs, les salaires ayant un revenu mensuel brut dans la fourchette de 0 à 50.000 francs
sont exonérés du prélèvement de 3000 francs sur le salaire du mois de juin.
Les Revenus des Capitaux Mobiliers
L’assiette fiscale ou le revenu imposable varie selon le type de produit financier. Le revenu
imposable est déterminé : (i) pour les actions, par le montant des dividendes fixés par les
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délibérations d'actionnaires : (ii) pour les obligations ou emprunts, par les intérêts distribués
dans l'année ; (iii) pour les parts d'intérêts et commandites, soit par les délibérations des
assemblées générales des associés ou des conseils d'administration, soit, par les délibérations
des assemblées générales des associés ou des conseils d’administration , soit, à défaut de
délibération ; (iv) pour les lots, par le montant même du lot : (v) pour les primes de
remboursement par la différence entre la somme remboursée et le taux d'émission des
remboursements : (vi) pour les rémunérations de l'administrateur unique ou des membres des
conseils d'administration des sociétés, par les délibérations des assemblées générales
d'actionnaires ou des conseils d'administration, et pour les autres revenus ayant le caractère de
revenus distribués, par tous les éléments déterminés par l'Administration.
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- 6% pour les revenus des obligations et pour les lots et primes de remboursement payés
aux créanciers et aux porteurs d'obligation ;
- 3% et 0% pour les produits des obligations émises par les Etats membres de l’UEMOA,
par les collectivités publiques et leurs démembrements, selon que la durée des
obligations est comprise entre 5 et 10 ans ou est supérieure à 10 ans ;
- 5% pour les plus-values dégagées tors des cessions d'obligations.
V- Perception de l’impôt
BIC- BNC et RF
Tout constituable passible de l'impôt de cette catégorie est tenu de souscrire chaque année,
avant le 1er mai, une déclaration de son revenu acquis au cours de l’année précédente, avec
l’indication, par nature de revenu, des éléments qui le composent. Les paiements doivent être
effectués au plus tard le 10 des mois de mars, juin, septembre et décembre de chaque née Le
montant de chaque acompte est égal au quart de l'impôt da au titre de l'exercice précédent.
Cependant, le premier acompte échu le 10 mars sera provisoirement calculé sur la base de
l'impôt annuel de l'avant dernier exercice. La régularisation se fait à partir du deuxième du
deuxième acompte.
Plus précisément. Toute personne percevant des revenus fonciers est tenue chaque année avant
le 31 janvier, de remettre au service des impôts compétents, un état annoté des noms de les
locataires et du détail des acomptes versés sur la base des loyers de l'année précédente.
Traitements et Salaires
L'impôt sur les traitements et salaires est retenu directement à In source mensuellement par
l'employeur. Celui-ci doit verser les sommes retenues au plus tard le 10 du mois suivant le mois
visé par l'imposition au guichet de la Recette des Impôts compétents, accompagnées d'une
déclaration fiscale mensuelle, en double exemplaire sur le modèle des imprimés fournis par
l'Administration fiscale.
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RCM
L'impôt sur le Revenu des Valeurs Mobilières est avancé, sauf leur recours, par les sociétés,
compagnies, entreprises, communes, départements ou établissements publics. L'impôt est
versé, chaque année, après l'clôture des écritures relatives à l'exercice. Les paiements sont
effectués dans les dix premiers jours de chaque mois.
La liquidation définitive a lieu dans les trente (30) jours de la mise en distribution des
dividendes (Cf. Art193-193 du CGI).
Pour ce qui relève de l'impôt sur les revenus des dépôts et cautionnements, la fréquence de
Paiements est aussi révisée dans les 10 premiers jours de chaque mois.
Il convient de souligner que l'IRPP/RCM est directement retenu à la source (Cf. Art .184- 194
du CGI).
Une retenue à la source sur le montant brut des loyers doit être effectuée par les personnes
locataires (personnes morales) et inversée comme suit.
- 10 % pour les loyers annuels inférieurs ou égaux à 3 000 000 francs CFA
- 20 % pour les loyers annuels supérieurs à 3 000 000 francs CFA.
Cette retenue doit être acquittée spontanément au plus tard le 10 du mois pour la part du loyer
du mois précédent. De même, lorsque le loyer est versé par anticipation, la retenue est due au
plus tard le 10 du mois suivant celui du versement.
Dans le cas des locations consenties à l'État, les services du trésor sont autorisés à faire la
retenue sur les mandats émis pour le paiement des loyers Aussi, la Direction
Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique adressée à la DGI dans les 10 premiers jours
de chaque mois, un relevé nominatif des retenues effectuées au cours du mois précédent. La
retenue ainsi opérée est imputable sur les impôts dus au titre de l'IRPP et de l'Impôt sur les
Sociétés par les propriétaires, ainsi que les acomptes provisionnels payés au titre de ce même
impôt.
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Les retenues en matière de revenus des capitaux mobiliers concernent les revenus des dépôts
et cautionnements et les revenus des valeurs mobilières.
La loi N°2020-33 du 24 décembre 2020 portant loi des finances pour la gestion 2021, a apporté
quelques modifications concernant l'impôt sur le revenu. Désormais, le processus de
détermination du résultat imposable devra intégrer aussi les gains de change latents provenant
des écarts de conversion des devises, des créances ou de dettes libellées en monnaies étrangères.
L'appréciation de ces écarts de conversion se fait sur la base du cours de change à la fin de
chaque exercice fiscal (soit au 31 décembre de l'année).
Aussi, les conditions de déductibilité sont-elles revues pour les frais de siège et autres
rémunérations versées aux entreprises associées ou entreprises non installées au Bénin, Cette
déduction est désormais plafonnée à 5 % du bénéfice imposable avant déduction des frais en
cause.
De même, les changements apportés affectent les règles de report de déficits et amortissement
réputés différés. Désormais, le délai de rapport d'un déficit fiscal est porté à 5 ans en matière
d'imposition de BIC et BNC et les pratiques des amortissements réputés différés sont
supprimées. Par ailleurs, le rapport d'un déficit fiscal est celui obtenu avant déduction des
revenus de titres émis par les États membres de l'UEMOA, les collectivités publiques et leurs
démembrements.
Contribuables assujettis
Les personnes physiques ou morales qui paient des traitements, émoluments, salaires et
rétributions accessoires, sont assujetties au paiement du versement patronal sur salaires (VPS).
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Entrent dans la base de calcul du versement, les montants bruts des traitements, émoluments,
salaires et rétributions, y compris les avantages en argent et en nature évalués conformément à
l'article 51 du CGI.
Le taux du VPS est fixé à 4 % et réduit à 2,% en ce qui concerne les établissements privés
d'enseignement.
Il liquide sur la même déclaration que l'impôt sur le revenu dû au titre des traitements et
salaires. Il est payé à la recette des impôts compétente.
Exonérations
Les personnes physiques ou morales pour les rémunérations accordées aux stagiaires dans les
conditions prévues au 5tm tiret de l'article 50 du CGI.
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I- Contribuables assujettis
La Taxe Professionnelle Synthétique (TPS) est une forme de contribution unique. Elle groupe
les impôts et taxes ci-après :
Sont assujettis à la TPS, les personnes dont le chiffre d'affaires (CA) annuel est inférieur ou
égal à cinquante millions (50 000 000) de francs CFA quelle que soit la nature de leur activité.
Sont exonérés de la TPS, les entreprises nouvelles régulièrement créées, au titre de leur douze
(12) premiers mois d'activités, les peintres sculpteurs, graveurs, dessinateurs et autres personnes
victimes comme artistes et ne vendant que le produit de leur art ainsi que les personnes
physiques ou morales dont l'activité relève de la catégorie des bénéfices let exploitations
agricoles, de pêche et d'élevage.
La taxe professionnelle synthétique est applicable aux micros et petites entreprises relevant du
régime du forfait, installées au Bénin dans les conditions de limitation de chiffre d'affaires
prévues ci-dessus.
i- Micros entreprises
Les micros entreprises s'entendent des personnes physiques qui réalisent, par exercice
comptable, un chiffre d'affaires inférieur ou égal à vingt (20) millions de francs CFA. La
télécopie professionnelle synthétique due par les micros entreprises est rémunérée par
Application d'un taux de 2% au montant du chiffre d'affaires réalisé, quelle que soit la
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nature de l’activité. le montant minimum de l’impôt est égal à dix mille (10 000) francs et est
porté à cent cinquante mille (150 000) francs pour les personnes physiques ou morales qui,
dans le cadre de leurs activités, doivent fournir une attestation de leur situation fiscale.
Les marchands forains qui vendent en étalage ou sur inventaire des objets de menues valeur
sont passibles des droits dénommes TPS foraine qui seront configurés par acte réglementaire.
Toutefois, le marchand ambulant qui justifie du paiement de l'impôt dans une commune n'est
plus imposable dans les autres communes pour cette même activité.
Les petites entreprises s'entendent des personnes physiques ou morales qui réalisent, par
exercice comptable, un chiffre d'affaires supérieur à vingt millions (20 000 000) et inférieur ou
égal à cinquante millions (50 000 000) de francs CFA.
Toutefois, les petites entreprises peuvent opter pour le régime du bénéfice réel sur demande
désignée au service des impôts compétents avant le 30 novembre de l'année précédant celle titre
de laquelle l'option est retenue (article 32 du CGI 2020).
La loi des finances gestion 2021 a apporté deux nouvelles modifications pour promouvoir une
création de nouvelles entreprises et lutter contre la fraude fiscale. Il s'agit de :
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La taxe est déterminée par application au montant du chiffre d'affaires réalisé, d'un taux de 2 %
quelle que soit la nature de l'activité. En sus, de l'impôt, il est pentu au profit de l'Office de
Radiodiffusion et Télévision du Bénin, un prélèvement de quatre mille (4 000) et au profit du
budget des collectivités locales, un prélèvement fixé entre deux mille (2 000) et cinquante mille
(50 000) fanes pour financer la collecte et le traitement des ordures ménagères.
Elle est payée en deux versements. Le premier, qui est égal au montant de l'impôt minimum
prévu aux articles 1084-21 et 1084-31 du CGI 2020, au plus tard le 31 janvier et le second, au
plus tard le 30 Avril lors de la souscription de la déclaration.
Tout retard dans le paiement donne lieu à l'application d'une majoration de 10 % du montant
des sommes dont le versement est différé.
Les entreprises soumises à la TPS doivent souscrire, au plus tard le 30 avril de chaque année,
au service des impôts territorialement compétents (Centre des Impôts des Petites entreprises),
une déclaration relative à l'exercice précédent. (Article 108441 du CGI 2020). Elle bénéficient
des déductions d'impôts dans les conditions prévues aux articles 140 et 141
du CGI.
Les entreprises assujetties à la TPS sont désormais tenues de se soumettre aux dispositions
relatives à un régime da réel lorsque le montant hors TVA des achats de biens et services.
équipement et celui des contrats (privés ou publics) signés respectant le seuil de cinquante
aillions 50 000 000) de francs CFA, au plus tard le 1er jour du mois suivant celui de la
constations du dépassement.
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I- Personnes imposables
Le champ d’application de l’impôt sur les société est celui de l'ex-impôt BIC à la différence
qu’il en compte que les personnes morales de droit privé pu de droit public se livrant à une
exploitation ou à des opération de caractère lucratif.
Il s’agit principalement des sociétés anonymes et les sociétés à responsabilité limitée (article
145).
1. les sociétés en nom collectif, les sociétés civiles professionnelles, les sociétés en commandite
simple, les sociétés en participation, les groupements d'intérêt économique, la société anonymes
et la société à responsabilité limitée dont l'associé unique est une personne physique, lorsqu’
ils optent pour leur assujettissenment a cet impôt.
L’option qui doit être formulée avant le 30 novembre s'exerce pour une période de deux (2) an
à compter du 1er janvier de l’exercice suivant. Elle est renouvelable par tacite reconduction à
l’issue de la période, sauf dénonciation avant le 30 novembre de la deuxième année.
Les sociétés coopératives, les groupements et leurs unions et fédérations, ainsi que les
confédérations des sociétés coopératives et des groupements, quelles que soient leurs activités
à savoir :
2. les sociétés coopératives, les groupements et leurs unions et fédérations, ainsi que les
confédérations des sociétés coopératives et des groupements, quelles que soient leurs activités
à savoir :
3. les personnes morales et sociétés se livrant à des opérations d'intermédiaires pour l'achat h
lu vente d'immeubles ou de fonds de commerce ou qui normalement, achètent en leur na les
mêmes biens en vue de les revendre, et les sociétés de crédit foncier ;
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4. les personnes morales et sociétés qui procèdent au lotissement et à la vente des terrains leur
appartement ;
10. les établissements publics, les organismes de l'Etat ou des collectivités décentralisées qui
jouissent de l'autonomie financière et qui se livrent à une activité de caractère industriel eu
commercial ;
11. les sociétés anonymes et les sociétés a responsabilité limitée dont l'associé unique est une
personne morale ;
12. toutes autres personnes morales se livrant à une exploitation ou a des opérations a caractère
lucratif ;
1- Exonérations
Les exonérations à l'impôt sur les sociétés sont fournies à l'article 146 du CGI. On peut citer
entre autres :
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Fiscalité des entreprises
les collectivités locales, les syndicats des communes, ainsi que leurs régies de services
publics ;
les chambres de commerce, d'industrie, d'artisanat, d'agriculture et de métiers,
lorsqu’elles ne se livrent pas a des activités de nature commerciale ;
les associations et organismes sans but lucratif légalement constitués et dont la gestion
est désintéressée
les sociétés d'investissement à capital variable pour la partie des bénéfices provenant
des produits nets de leur portefeuille ou des plus -valeurs qu'elles réalisent sur la vente
des titres ou des parts sociales faisant partie de ce portefeuille.
II- Territorialité
Conformément aux dispositions de l'article 147 du CGI, l'impôt sur les sociétés est dû à raison
des bénéfices réalise dans les entreprises utilisées au Bénin ainsi que ceux dont l’imposition
est attribuée au Bénin par une convention internationale visant l'élimination des doubles
impositions.
l’exploitation d'une entreprise s'entend de l'exercice habituel d'une activité commerciale qui
peut soit s'effectuer dans le cadre d'un établissement, c'est-a-dire d'une installation stable
possèdent une autonomie propre, soit être réalisée par l'intermédiaire de représentants ayant ou
non de personnalité juridique distincte, soit résulter de la réalisation d'opérations formant un
cycle commercial complet.
L'article 148 di CGI pose comme principe que les bénéfices passibles de l'impôt sur les sociétés
sont déterminés selon les mêmes règles que les bénéfices industriels et commerciaux soumis à
l'impôt sur le revenu des personnes physiques.
les intérêts servis aux associés ou ceux constatés au profit des entreprises apparentées,
en rémunération des sommes qu'elles laissent ou mettent à la disposition de la société
en sus de leur part de capital dans les limites énoncées à l'article 149 du CGI,
notamment, le taux des intérêts servis ne peut excéder le taux moyen des avances de la
BCEAO pratiqué au titre de l'année en cours, majoré de trois (03) points ;
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les dons, cotisations et libéralités dans la limite de un pour mille du chiffre d’affaires ;
par dérogation aux dispositions du tiret précédent, les dons et libéralités dans les
domaines de l’éducation, de la santé ou de infrastructures collectives consentis à 15Etat,
et à ses démembrements et aux Fédérations sportives reconnues/par le ministère en
charge des sports et désignées par arrêté conjoint du Ministre chargé des sports et du
Ministre chargé des finances dans la limite de vingt-cinq millions
(25 000 000) de francs CFA en sus de la déduction prévue pour les dons et libéralités.
Une fois, le bénéfice net imposable calculé, deux taux sont appliqués, 30 % pour les
personnes morales autres que les industries et 25 % pour les personnes morales ayant une
activité industrielle et les entreprises minières (bénéfices provenant exclusivement de
l'exploitation d'un gisement de substances minérales) et entre 35% et 45% pour les bénéfices
tirés des activités de recherche, d'exploitation, de production, et de vente d'hydrocarbures y
compris les opérations de transport qui en sont l'accessoires.
Le minimum de l’impôt sur les sociétés est de 0,75% des produits encaissables pour les
personnes morales ayant une activité industrielle ; de 1% pour les entreprises minières et les
personnes morales autres que les industries ; de 0,6 F par litre de volume de produits
pétroliers vendu par les stations-services.
Dans tous les cas, l'impôt ne peut contre inférieur à 250 000 F CFA.
Les bénéfices passibles de Pim pot sur les sociétés sont déterminés d’après les règles fixées aux
articles 20 à 23, 25, 28 et 37 du CGI. Pour les sociétés nouvelles régulièrement créées, l'impôt
sur les sociétés dû est réduit de :
25 % au titre de la première année d’activités ;
25 % au titre de la deuxième année d’activités ;
50 % au titre de la troisième année d'activités.
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Par ailleurs, ces réductions d'impôt ne s'appliquent pas en cas de rappel de droits suite à une
procédure de contrôle fiscal. Sont également exclues du bénéfice des réductions prévues à cette
disposition, les entreprises créées dans le cadre d'une reprise totale ou partielle d'activités
préexistantes.
Toutefois, ces sociétés sont tenues, lors de Leur création d’adresser une demande à !a Direction
Générale des Impôts aux fins d’immatriculation à PIFU et de joindre à leur demande le plan de
localisation de l’entreprise.
I- Assiette
Le résultat imposable est le résultat fiscal qui n'est rien d’autre que le résultat comptable
corrigé de la période. Ainsi le résultat fiscal est égal :
A- Les produits
Il s’agit ries produits issus de l'activité principale de l'entreprise mais aussi des divers produits
issus des activités accessoires :
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B- Les charges
Les conditions indispensables pour leur déductibilité sont les suivantes :
Etre exposées dans l’intérêt direct de l’exploitation ou se rattacher à la gestion normale
de l’entreprise ;
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Les primes d'assurances payées sont déductibles à condition de se rapporta; à des objets
matériels destinés exclusivement à l’exploitation de l'entreprise. De la même façon seules ies
primes qui concernent l’exercice clos sont admises en déduction.
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Cependant en ce qui concerne les dons, les libéralités et cotisations non professionnelles
la déduction est plafonnée à l/l000 du chiffre d’affaires hors taxe sous peine de réintégration
du surplus.
Par dérogation, les dons et libéralités dans les domaines de l'éducation, de la santé ou des
infrastructures collectives consentis à l’Etat, à ses démembrements et aux fédérations sportives
reconnues par le ministère en charge des sports et désignés par arrêté conjoint du ministre en
charge des sports et celui des finances, dans la limite de 25.000.000 F CFA en sus de la première
déduction accordée.
e- Les charges de personnel : Biles ne sont déductibles qu’à condition de correspondre à un
travail effectif et de ne pas être excessives par rapport aux prestations fournies.
f- Les frais financier et charges assimilées : Ils sont déductibles en totalité lorsqu'ils ont été
payés pour les besoins de entreprise.
Pour les comptes courants des associes, les intérêts déductibles sont limités au taux de la
BCEAO - 3 points. De même ces intérêts ne sont déductibles que si capital est entièrement
libéré. Ces sommes mises à disposition par les associés doivent être remboursées dans une
durée maximale de 5 ans. Ce délai ne peut être excédé par la société.
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Fiscalité des entreprises
i- Le report déficitaire : le CGI stipule que le déficit est considéré comme une charge de
l’exercice suivant et déduit du bénéfice réalisé pendant le dit exercice ; si ce bénéfice n'est pas
suffisant pour que la déduction puisse être opérée, l'excédent du déficit est reporté
successivement sur les exercices suivants jusqu’au troisième exercice qui suit l’exercice
déficitaire. (C’est considéré comme une perce donc c’est déductible sur 3 ans)
j- Les provisions : constituées pour pertes ou charge nettement précisées que des événements
rendent probables sont fiscalement déductibles lorsqu’elles ont été effectivement
comptabilisées et qu’elles figurent sur un relevé conformément aux dispositions de l’article 15
du CGI.
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CHAPITRE VI : LA TVA
I- LE PRINCIPE DE LA TVA
La TVA est un impôt assis sur !a valeur ajoutée réalisée par l’entreprise. C’est une taxe unique
et générale. Elle est perçue de façon fractionnée à chacun des stades d'un circuit de production
ou de distribution, chaque entreprise étant censée contribuer proportionnellement à la valeur
ajoutée qu’elle a produite.
En fait, la charge finale est supportée par le dernier acquéreur non redevable de la TVA.
Exemple :
Soit un fabricant qui importe de la toile de coton brute et la revend après impression, traitement
et conditionnement à un grossiste.
Ce dernier la revend ensuite à un commerçant détaillant.
En supposant que :
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Sont assujetties de plein droit à la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA), les affaires réalisées au
Bénin par des personnes physiques ou morales qui habituellement ou occasionnellement
achètent pour revendre ou accomplissent des actes relevant d'une activité industrielle,
commerciale, agricole, artisanale ou d'une activité non commerciale à l’exclusion des activités
salariées. Son champ d'application comprend les opérations suivantes :
- les importations ;
- les opérations d'entremise effectuées par les agences de voyages et les organisateurs de
circuits touristiques ;
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2- Opérations imposables par disposition expresse de la loi : C’est la loi des finances qui
précise pour chaque année la liste de certaines personnes imposable à la TVA.
Exemple :
Soit une entreprise qui achète un produit à 100.000 francs avec un TVA de 18.000 francs au
taux de 18% et qui le vend avec une marge de 50% du prix d'achat hors taxe (50.000 F).
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Ce prix sera facturé au client, que ce dernier soit ou non assujetti à la TVA.
La TVA payée lors de l’achat sera déductible et le cout d’achat ne sera que de 100 .000 F ; le
prix de vente sera dans ce cas de : 100.000 F +50.000 F = 150.000 F
Bien entendu, la TVA devra être facturée au client pour 27.000 F(150 .000 F X 18% ).
Cet exemple montre que l’option est intéressante si l’on réalise des achats et des
investissements soumis à la TVA et ce d’autant plus que les clients sont soumis à la TVA.
Ils sont limitativement énumérés par la loi (article 223 du CGI) et concernent :
- les ventes et prestations réalisées par les personnes dont le chiffre d' affaires annuel est
supérieur ou égal à vingt millions (20 000 000) francs CFA ;
- les opérations de transport public de voyageurs ;
- les activités agricoles ;
3. La durée de l'option
L’option couvre obligatoirement une période de deux ans. Elle est renouvelable par tacite
reconduction pour une même durée, sauf dénonciation avant l’expiration de ce délai. Elle est
expresse et doit être formulée par une lettre adressée au service des impôts du lieu du principal
établissement et prend effet le premier jour du mois suivant celui au cours duquel la demande
est introduite.
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Les exemptions et exonérations qui s’appliquent à la TVA peuvent être classées en quatre
groupes :
Les ventes et prestations réalisées par les personnes dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe
ne dépasse pas le seuil fixé par l’article 1084-18 du CGI, toutefois une option est ouverte pour
les petites entreprises ;
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- Les livres ;
- Les timbres-poste pour affranchissement, timbres fiscaux et autres valeurs similaires ;
- Les ventes, cessions ou prestations réalisées par l’Etat, les collectivités territoriales et les
établissements publics n’ayant pas un caractère industriel ou commercial à l’exception des
recettes provenant de la publicité, des communiqués, annonces, dédicaces, avis et autres
prestations assimilées ;
- Les ventes, par leur auteur, d’œuvres d’art originales.
- les matériels et équipement de production de l’énergie solaire (thermique et photovoltaïque)
ainsi que les accessoires d’installation, à l’exclusion des onduleurs, importés ou acquis en
République du Benin (Mod.LF 2020) ;
b-Prestations de services :
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- les affaires de vente, de réparation ou de transformation portant sur des batiments destinés
à la navigation maritime et immatriculés comme tels;
- les ventes aux compagnies de navigation et aux pêcheurs professionnels de produit destinés
à être incorporés dans leurs bâtiments ou à l'entretien de ceux-ci, ainsi que d’engins et de
filets pour la pêche maritime;
- l’avitaillement des navires et aéronefs à destination de l'étranger ;
- les affaires de vente, de réparation, de transformation et d'entretien d'aéronefs destinées aux
compagnies de navigation aérienne dont les services à destination de l'étranger représentent
au moins 60 % de l'ensemble des lignes qu'elles exploitent ;
les entrées en entrepôt fictif, en entrepôt réel, en entrepôt spécial ou tout autre régime suspensif,
dans les mêmes conditions que pour les droits d'entrée et sous réserve d'exportation effective
des biens concernés ;
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- les prestations de services liées aux biens placés sous le régime douanier du transit, à
l’exception de celles réalisées en République du Benin lorsque le prestataire y a le siège de son
activité ou un établissement stable à partir duquel le service est rendu ou, à défaut, son domicile
ou sa réalisation habituelle ;
- les prestations de services directement liées aux opérations du marché financier et effectuées
par les intermédiaires financiers agréent par le Conseil Régional de l’Epargne Publique et de
Marchés Financiers(CREPMF).
Le fait générateur est l’événement qui engendre la créance de l’administration fiscale tandis
que l’exigibilité est l’élément qui donne à l’administration fiscale le droit de faire payer la TVA.
L’exigibilité de la TVA désigne le moment à parti duquel le paiement de la dette fiscale peut
être exigé par le Receveur des Impôts au redevable. C’est elle qui détermine la période au titre
de laquelle les opérations réalisées doivent être déclarées par le fournisseur. Elle ouvre ensuite
le droit à déduction chez le client, utilisateur des biens ou services vendus.
La date d’exigibilité ou du fait générateur varie selon la nature des opérations réalisées.
La livraison est la remise matérielle du bien entre les mains de l’acheteur même si le prix n’a
pas été payé. La facture est généralement émise à ce moment là.
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Au Bénin, le fait générateur est constitué par l'accomplissement des services ou l’exclusion des
travaux. Mais la taxe ne devient exigible que lors de l’encaissement du prix ou, à concurrence
du montant encaissé, lors de l’encaissement d’une fraction du prix de la prestation.
1- Les importations
Pour les importations, la TVA est due au moment de la mise en consommation, c'est-dire dans
la pratique au moment du dédouanement de la marchandise,
Pour les livraisons à soi-même, la taxe est exigible lors de la première utilisation du bien ou
lorsque la prestation de service est effectuée.
Pour les Opérations autres que les importations, le versement d’avance ou acomptes rend la
TVA exigible sur le montant dudit versement que l’opération soit matériellement réalisées ou
non.
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Le prix imposable est constitué par toutes les sommes, valeurs, biens ou services reçus ou à
recevoir par le fournisseur en contrepartie de la livraison ou de la prestation.
Ce prix imposable comprend tous les frais, impôts et taxes, droits et prélèvements indirects de
toute nature à l'exception de la TVA elle-même.
La base d'imposition est donc un prix hors TVA. Il est bien entendu que le prix convenu avec
le client est réputé TVA comprise.
Pour déterminer le prix hors taxe, il suffit d'appliquer au prix TTC le coefficient de conversion
déterminé comme suit :
100
Coefficient = -----------------------
100 + taux
Les frais de transport et frais d'assurance dans les ventes "franco domicile" ;
- Les majorations pour services dès qu'elles sont facturées par l'entreprise (hôtellerie,
restauration).
- Les impôts et taxes indirects sur biens et services autres que la TVA.
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Sont exclus du prix imposable, les frais qui ne se rattachent pas directement au contrat
de vente ou de prestation. C'est le cas par exemple des pourboires versés directement
au personnel sans avoir été facturés par l’entreprise. C’est également le cas des frais à
la charge du client qui sont directement réglés par des tiers notamment les intérêts
versés à un organisme de créait ou les frais de transport réglés à un transporteur dans
une vente au départ.
Les sommes encaissées à ce titre ne sont pas imposables à la TVA même si elles se
rattachent à l’exercice d’une activité taxable, qu’elles aient un caractèr e conventionnel
ou judiciaire.
3- La livraison à soi-même
La base d’imposition est constituée par le prix d’achat hors TVA de biens ou services
similaires ou, à défaut, par leur prix de revient.
4- Les importations
La TVA perçue sur les biens importés est calculée sur la valeur en douane définie par
la législation douanière comme étant le prix normal des marchandises concernées. A
cette valeur en douane s’ajoute l’ensemble des droits et taxes à caractère douanier
autres que la TVA à savoir le droit fiscal, le Prélèvement Communautaire de solidarité
(PCS), etc....
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Pou les opérations effectuées par les sociétés d'intérim consistant à recruter de la main d’œuvre
pour le compte d'autres entreprises, la base d'imposition est constitué par la rémunération du
service uniquement.
6 - Les subventions
Le principe général applicable est celui de l'imposition de toutes les subventions qui se
rattachent a l'activité taxable : dotations de fonctionnement destinées à compenser des pertes
d'exploitation…Seules les subventions d’équipement directement rattachées à un
investissement donné sont exonérées.
Les commissionnaires, mandataires et autres intermédiaires sont soumis à la TVA sur le seul
montant de leurs rémunérations seulement sous les conditions suivantes :
- Ils doivent rendre compte à leur commettant du prix de vente ou du prix d'achat de la
marchandise ou du service et le cas échéant des débours accessoires.
- Ils dévient être rémunérés sur une commission calculée en fonction du prix ou de la
quantité de marchandise ou encore du prix de la prestation à l'exclusion de tout autre profit.
La base de la TVA est constituée par la marge de l'agence. Celle-ci est égal à la différence entre
le prix total, TVA comprise, payée par le client et le prix TVA comprise, facturé à l’agence par
les entreprises qui réalisent les prestations (transport, restauration, hôtellerie. spectacles, guides
etc.).
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Le façonnier considéré comme un prestataire de service est donc imposé sur le cout de son
intervention.
La TVA est due les rétrocessions d'honoraires effectuées entre membres des professions
libérales assujetties à la TVA.
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Pour les opérations de fournitures ou de livraison à l’Etat, aux collectivités territoriales et aux
sociétés, établissement et offices de l’Etat, la taxe n’est exigible qu’au moment du paiement du
prix de la marchandise ou du service ; le montant dû est retenu à la source par le service chargé
du paiement au taux fixé arrêté ;
Un certificat de crédit d’impôt est délivré chaque année à l’entreprise suivant la procédure des
régimes d’exception.
Le législateur a également prévu un taux zéro pour les exportations de produit et marchandises
et opérations assimilées qui sont de ce fait exonérées de la TVA.
Dans les cas de travaux ou fournitures sur marché public ou de gré à gré, l’assiette et le taux
applicables sont ceux en vigueur à la date de signature du marché.
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Toute opération réalisée par un redevable doit faire objet d'une facture normalisée ou d'un
document en tenant lieu : décompte de travaux, feuilles d'honoraires, acomptes, etc. la
facturation normalisée ou tout document en tenant lieu est émise et transmise par une Machine
électronique certifiée de Facturation.
Les redevable de la TVA sont tenus de mettre en place un système de Facturation électronique
soumis à une procédure de certification par la Direction Générale des impôts.
Toute personne qui mentionne la TVA sur une facture ou tout autre document en tenant lieu
est redevable de la TVA du seul fait de sa facturation.
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Toutes les opérations d’achats et de ventes, qu’elles se rapportent à des marchandises ou à des
éléments de l’actif immobilisé doivent être comptabilisées hors TVA déductible ; la TVA est
constatée au débit et au crédit, dans le compte de tiers « Etat, imports et taxes » .
Les assujetties à la TVA sont autorisées à déduire du montant de l’impôt exigible sur leurs
opérations, la TVA facturée ou acquittée à l’occasion d’opérations taxables.
Cependant certains biens ou services y compris lorsqu’ils se rapportent à des opérations ouvrant
droit à déduction sont exclus du droit à déduction.
1. Les acquisitions des voitures de tourisme ou à usage mixte ainsi que leurs parties, pièces
détachées ou accessoires, à l’exception de celles effectuées par les loueurs
professionnels ou les crédits- bailleurs ;
2. Les frais de carburant pour véhicules à l’exception de ceux engagés pour les véhicules
affectés exclusivement aux activités de transport public de personnes ou de
marchandises assujetties à la TVA.
3. Les dépenses engagées pour assurer le logement ou l’hébergement des dirigeants et du
personnel no chargé de la surveillance ou de la sécurité de l’entreprise, ainsi que les
frais de réception, de restauration, de spectacles, ou ceux à caractères somptuaires ;
4. Le mobilier et le matériel de logement ainsi que tous les objets qui ne sont pas
strictement indispensables à l’activité de l’entreprise, notamment:
Les climatiseurs et autres installations pour conditionnement d’air;
Les réfrigérateurs à usage domestique;
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2- En cas d’omission, les déductions peuvent être mentionnées sur les déclarations
déposées au plus tard le 30 avril de l'année suivant celle de l'omission. Cependant, le
redevable a F obligation de payer par chèque ou virement bancaire ou postai, les achats
de marchandises ou de prestations de services supérieurs ou égaux à cent mille (100
000) francs hors taxe, sous peine des sanctions prévues à l’article 1096 quater du CGI.
3- Si le montant de déduction autorisée est supérieur au montant de la taxe exigible au titre
d’une déclaration donnée, l’excédent est imputé sur la taxe exigible au titre de la ou des
déclarations ultérieures.
A- Calcul du prorata
Le prorata se calcule comme suit :
au numérateur : montant total annuel des recettes provenant d:opérations donnant droit
à déduction (opérations taxables effectivement taxées ou exportées),
au dénominateur: montant annuel de toutes les recettes de l'entreprises (toutes les
opérations figurant au numérateur plus les opérations exonérées).
Les montants à retenir au numérateur et au dénominateur s’entendent tous frais et taxes
compris, à F exclusion de la TVA elle-même.
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Exemple
Un redevable réalise un chiffre d'affaires total hors TVA de 100.000.000 F CFA, décomposé
comme suit :
exportation de produits taxables
25.000.000 de vente de produits exonérés,
55.000.000 de vente de produits imposables.
Ainsi, si le redevable achète une immobilisation pour laquelle la TVA facturée est de 600.000
i\ il ne pourra déduire au titre de cet investissement que :
600.000 F x 75% = 450.000 F de TVA
REMARQUE :
Ne figurent pas dans la fraction permettant de calculer le prorata :
les livraisons à soi-même,
les cessions d’immobilisations,
les ventes de biens d’occasion,
les subventions d’équipement,
les remboursements de débours perçus par un mandataire et non soumis à la TVA.
B- UTILISATION du prorata
Le prorata est calculé par année civile. Il est arrondi à la limite immédiatement supérieure.
Il déterminé provisoirement en fonction du chiffre d’affaires de Tannée précédente, ou pour les
nouveaux assujettis, du chiffre d'affaires prévisionnel.
Le prorata définitif est arrêté au plus tard le 30 avril de l’année suivante. Les déductions
opérées sont régularisées en conséquence.
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2- Calcul de la régularisation
La TVA à reverser eu cas de régularisation :
S’il s’agit de biens non soumis à amortissement est égale à la TVA qui a grevé les biens
en stock au moment de l’événement motivant la remise en cause de la déduction,
S’il s'agit de biens amortissables, est égale à la TVA initialement déduite multipliée par
la fraction de la durée d’amortissement restant à courir, toute fraction d’année
commencée comptant pour une année entière.
3- Modalités de la régularisation
Le reversement doit être effectué par le redevable dans les trente (30) jours qui suivent
l'événement ayant motivé la remise en cause du droit à déduction. Tout retard ou irrégularité
entraîne l'application des sanctions prévues à l’article 263 du CGI.
Les déductions susvisées ne peuvent, sauf aux cas prévus à l’article 243 nouveau du CGI,
aboutir à un remboursement de la taxe payée en amont.
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R é g u l a r i s a t i o n s Analyses comptables
»
PD < PP R e v e r s e m e n t d e T V A D : 2. . / 6..
R = TVA récupérable* (PP-PD) C : 4 4 5
durée totale
TVA initialement déduite - PAHT*0,18* prorata définitif de l’année d’achat Ainsi le résultat
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Toute personne physique ou morale assujetties à la TVA doit tenir une comptabilité régulière
comportant au moins :
- Un grand livre,
- Un livre-journal,
- Un journal auxiliaire des ventes,
- Un journal auxiliaire des achats,
Ces documents, de même que les doubles des factures, mémoires, marché, feuilles d’honoraires,
bons de commande, bons de livraison et toutes autres pièces judicatives des éléments contenus
dans les déclarations souscrites au titre de l’exercice de référence doivent être conservés
pendant un délai de dix(10) ans. Ils doivent être présentés à toute requête des agents de
l’administration fiscale sous peine de sanctions prévues à l’article 263 du CGI.
A. Obligations déclaratives
1- Déclaration d'existence
Tout assujetti, même occasionnel à la TVA, doit souscrire une demande aux fins
d'immatriculation au début de ses activités, et joindre à sa demande un plan de localisation.
Toute modification substantielle affectant l'exploitation (changement de dirigeant, modification
du capital, cession, cessation, fusion, scission), et/ou le lieu d'exercice de l'activité fera l'objet
d'une déclaration dans les trente (30) jours suivant cette modification.
Tout assujetti à la TVA est tenu de souscrire, auprès du service des Impôts avant le 10 de chaque
mois, et au titre du mois précédent, une déclaration indiquant :
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Les déclarations peuvent être souscrites par voie électronique. Lorsque l’assujetti n’est pas
domicilié au Benin, il doit faire accréditer auprès du service des impôts un représentant qui
s’engage à remplir toutes les formalités nécessaires et à exécuter tous les paiements exigibles
en ses lieu et place.
B. Obligation de paiement
La TVA est liquidée spontanément par le contribuable qui effectue le versement de l'impôt dû
à l'appui de sa déclaration souscrite en deux exemplaires auprès de la recette des impôts.
En cas de déclaration tardive, il est appliqué une pénalité égale à 20% des droits.
Lorsque la déclaration mensuelle est souscrite dans les délais mais pas accompagnée du
versement de l’impôt correspondant, il est appliqué une majoration égale à 10 % du montant
des sommes dont le versement est différé.
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En cas d’absence de déclaration dans les trente(30) jours suivant une première mise en
demeure, il est mis en œuvre la taxation d’office assortie d’une pénalité égale à 80% des
droits dus.
Toute facturation illégale de la TVA est passible des sanctions prévues à l'article 1096 du CGI
à savoir, le renversement au Trésor majoré d'une pénalité de 80%, sans préjudice des peines
prévues à l'article 405 du code pénal.
En cas de récidive, l'amende est de vingt (20) fois le montant de la TVA avec un minimum de
cinq millions (5 000 000) de francs CFA. Dans ce cas, l'amende est appliquée cumulativement
avec une fermeture administrative de trois (3) mois.
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Ces sanctions administratives ne font obstacle ni au paiement de la taxe due ni aux poursuites
pénales contre le contribuable concerné.
Au nombre des innovations apportées, la LF 2021 a précisé les conditions dans lesquelles la
TVA peut être récupérée par voie d'imputation sur la TVA due pour les opérations ultérieures
à l'occasion des ventes qui sont par la suite annulées, résiliées ou restant impayées (Cf. Art 240
bis CGI. LF 2021).
Aussi, les entreprises du régime de la TPS n'ayant pas opté pour l'option TVA sont-elles
désormais autorisées à facturer à titre dérogatoire la TVA lorsqu'elles réalisent des opérations
de vente, de prestations de services ou de travaux avec l’État, les collectivités territoriales, les
sociétés, établissements et offices d'État. Dans ces conditions, la TVA facturée est entièrement
retenue à la source par le service en charge du paiement,
Par ailleurs, certaines entreprises du réel en situation de crédit structurel de TVA peuvent
désormais se voir dispensées de la retenue de TVA lors des prestations ou ventes réalisées avec
l'État, les collectivités territoriales, les sociétés, établissements et offices d'Etat (Cf. Art 230
CGI, LF 2021).
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La TVM est une taxe sur les véhicules à moteur d'au moins trois (3) roues, immatriculés au
Benin et utilisés pour le transport public ou privé des personnes ou des marchandises. Elle est
due par le propriétaire du véhicule au nom duquel est établie par la carte grise.
La TVM est due pour l'année entière à raison des véhicules possédés ou utilisés au 1 er Janvier
de l'année d'imposition. Elle est payée au plus tard le 31 mars de chaque année via MTN mobile
money (*400 #) ou Moov money (*155*5 #) ou encore à partir de l'application Mobile Tax
téléchargeable dans Play store.
Les contribuables peuvent aussi s'acquitter de la TVM au guichet des impôts le plus proche.
Toutefois, pour les personnes qui mettent en circulation pour la première fois des véhicules
imposables, dans le courant de l'année, la taxe calculée au prorata temporis est exigible le
dernier jour du mois suivant celui de l'immatriculation, Lorsque le véhicule est mis en
circulation en décembre, la taxe est exigible le 31 décembre au plus tard de la même année.
Tout trimestre effectué est dû.
Barème de l'impôt
Le montant de la TVM varie selon la puissance fiscale du véhicule et de l'usage auquel il est
destiné.
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0 à 09 Places 38.000
Véhicule de transport public
10 à 20 Places 57.000
de personnes
Plus de 20 Places 86.800
Source : CGI
La TVM est non déductible pour l'établissement de l'impôt sur le revenu ou de l'impôt sur les
sociétés. Elle est due même si les véhicules sont affectés exclusivement à la réalisation de
l'objet social. Toutefois, les transporteurs soumis au régime du bénéfice réel en matière d'impôt
sur le revenu, acquittent la TVM à titre d'acompte imputable à l'IRPP ou à l'IS. Exemptions
- des Corps Diplomatiques (CD, CMD), Consulaire (CC), des Organisations Internationales
pertinentes relevant du système des Nations Unies ; des Organismes Inter-
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Les droits d'enregistrement Sont fixes ou proportionnels, suivant la nature des actes et mutations
qui y sont assujettis.
I - Droit fixe
Contribuables assujettis
Le droit fixe s'applique aux actes qui ne constatent ni transmission de propriété, d'usufruit ou
de jouissance de biens meubles ou immeubles, ni condamnation de sommes et valeurs, ni apport
en mariage, ni apport en société, ni partage de biens meubles ou immeubles, ni marché, et d'une
façon générale, à tous autres actes, même exemptés de l'enregistrement, qui sont présentés
volontairement à la formalité.
Exonérations et exemptions
- les actes de formalisation des sociétés quelques soit la nature des apports, sont enregistrés et
« gratis » ;
- les engagements directs ainsi que tous les engagements par signature sont
enregistrés« gratis » ;
Il convient de souligner que ces exonérations sont communes aux droits fixes et aux droits
proportionnels.
Toutefois, la formalité de l'enregistrement de ces actes est obligatoire dans un délai de 1 mois
sous peine de sanctions prévue par l'article 1096 quater 1 du CGI.
Les droits d'enregistrement fixe visent surtout les actes judiciaires et comptent les tarifs
distincts suivants (article 541 à 549 du CGI) :
- droit fixe de 2 500 francs CFA pour les procès-verbaux de conciliation dressés par les juges.
- droit fixe de 5 000 francs CFA pour certains jugements et appels d'ordonnance ;
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droit fixe ce 6 000 francs CFA pour les ventes à crédit et locations ventes, les
actes de prorogation et de fusion, les acres portant, augmentation de capital, et
les actes portant cessions d'actions, de parts sociales, d’obligations ou de
créances négociables ;
droit fixe de 15 000 francs CFA pour jugements correctionnels ;
droit fixe de 15 000 francs CFA et droits fixes supérieurs pour les jugements de
tribunaux criminels ;
droit fixe de 40 000 FCFA et de 70 000 FCFA respectivement pour les
jugements en l ére instance et les arrêts des cours d ’ appel prononçant un divorce
;
droit fixe de 20 000 FCFA pour les jugements ou arrêts rendus en matière
traditionnelle.
Perception de l’impôt
La perception des droits est réglée d'après la forme extérieure des actes ou la
substance de leurs dispositions, sans égard à leur validité, ni aux clauses quelconques
de résolution ou d'annulation ultérieures, sauf les exceptions prévues par le Code.
Contribuables assujettis
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Exonérations et exemptions
Les exonérations sont relatives aux activités suivantes :
les mutations par décès sont enregistrées « gratis » ;
les actes de mutations d’immeubles au nom des sociétés commerciales et
industrielles pour les transactions de montant ne dépassant pas 50.000.000 de
francs sont enregistres « gratis » ;
les décisions de justice rendues en matière commerciale portant des
condamnations au paiement dont le montant est inférieur à 5 000 000 de francs
sont enregistrées « gratis »
sous réserve des exceptions prévues par le CGI, les legs faits aux établissements
d'utilité publique sont enregistrés « gratis ».
Le défaut d'enregistrement dans un délai d’un mois des actes ci -dessus visés, soumis
à la formalité gratis, à l’exception du point I, entraîne une amende principale de *100
000 francs CFA. Cette amende est majorée de 50 000 FCFA par mois ou fraction de
mois de retard à partir du quatrième mois à compter de la date de signature de ces
actes. En aucun cas, l'amende ne peut excéder 500 000 FCFA. Cf article 409 bis du
CGI.
Par ailleurs, une série d’exemptions et d'exonérations aux droits d’enregistrement
sont prévues au Sous-titre IV du Code Général des Impôts, dont notamment, les actes
administratifs et ceux dressés par les collectivités locales, les coopératives, les
Organismes sans but lucratif (Article 779 à 897 du CGI).
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immeubles et ceux dont la durée de vie est illimitée qui sont assujettis à un droit de 8
francs par 100 francs CFA ;
les contrats de mariage qui ne contiennent d'autres dispositions que des
déclarations, de ce qu'ils apportent eux-mêmes en mariage et se constituent sans
aucune stipulation avantageuse pour eux, sont assujettis à un droit de 50
centimes par 100 francs;
les ordonnances de toute nature, les jugements, les sentences arbitrales et Ses
arrêts sont passibles, sur le montant des condamnations prononcées, d’un droit
de 5 francs par 100 francs, sauf enregistrement provisoire au droit fixe minimum
de jugement. Toutefois, les jugements ou arrêts rendus en matière sociale
assortis de condamnation sont enregistrés au taux de 4 % du montant de 3a
condamnation prononcée ;
les jugements et arrêts de liquidation d’astreinte sont passibles d’un droit de 25
francs CF A par 100 (cent) francs CFA ;
lorsqu’une condamnation est rendue sur une demande, non établis par un titre
enregistré et susceptible de l’être, le droit auquel l'objet de la demande aurait
donné lieu, s'il avait été convenu par acte public, est perçu indépendamment du
droit dû pour l’arrêt ou le jugement qui a prononcé la condamnation. Le droit
de titre n’est dû que dans la mesure où le Tribunal a reconnu l'existence de la
convention et l'a rendue obligatoire. Il ne peut être exigé si la convention n'est
pas contestée dans son principe ;
Les bons de commande sont enregistrés à un droit de 1% du prix exprimé ;
les parts e: portion de biens meubles indivis acquis par licitation sont assujettis
à un droit proportionnel de 1 % du prix exprimé ;
les actes constatant les adjudications, marchés pour constructions, réparations,
entretiens et autres prestations de services qui ne contiennent ni vente ni
promesse de livrer de marchandises, denrées ou autres objets mobiliers sont
enregistrés à un droit de 1% du prix exprimé ;
les partages de biens meubles et immeubles entre copropriétaires, cohéritiers et
coassociés, à quelque titre que ce soit, pourvu qu'il en soi: justifié, sont
assujettis à un droit de 50 centimes par 200 francs. Les retours de partage de
biens meubles sont assujettis au droit de 5 francs par 100 FCFA ;
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Par conséquent, l’article 334 bis du COI 2021 précisent que la preuve de
l’enregistrement peut être obtenue de façon électronique en dépit des dispositions des
articles 332, 333 et 334 du COI. Les modalités d'application de cette disposition
seront précisées par arrêté du Ministre ces Finances.
Perception de l’impôt
La perception des droits est réglée d'après la forme extérieure des actes ou la
substance de leurs dispositions, sans égard à leur validité, ns aux clauses
quelconques de résolution ou d’annulation ultérieures, sauf les exceptions prévues
par le CGI.
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Minimum de perception
Il ne peut être perçu moins de 2500 francs CFA pour l’enregistrement des actes et
mutations dont les sommes et valeurs ne produiraient pas 2500 f rancs CFA de droit
proportionnel ou de droit progressif sous réserve du minimum du droit à percevoir pour
les jugements et arrêts des cours d’appel. (Cf. Ait 336 du CGI.)
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