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Problématique DE LA FISCALISATION OPTIMALE DU SECTEUR INFORMEL
Problématique DE LA FISCALISATION OPTIMALE DU SECTEUR INFORMEL
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Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique
(MESRS)
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Université d’Abomey-Calavi
(UAC)
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Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature
(ENAM)
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MEMOIRE DE FIN DE FORMATION AU CYCLE I
OPTION FILIERE
Administration des Finances Administration des Impôts
ANNEE ACADEMIQUE :
2007 – 2008
THEME :
PROBLEMATIQUE DE LA
FISCALISATION OPTIMALE DU
SECTEUR INFORMEL AU BENIN
Février 2009
Problématique de la fiscalisation optimale du secteur informel au Bénin
CHAPITRE PRELIMINAIRE :
CADRE INSTITUTIONNEL DE L’ETUDE ;
OBSERVATIONS DU STAGE ET CIBLAGE
DE LA PROBLEMATIQUE
CHAPITRE PREMIER :
CONCEPTION, MISE EN APPLICATION
DU CADRE THEORIQUE ET
METHODOLOGIE DE L’ETUDE
CHAPITRE II :
DE LA REALISATION DES ENQUETES
AUX CONDITIONS DE MISE EU ŒUVRE
POUR UNE FISCALISATION OPTIMALE
DU SECTEUR INFORMEL AU BENIN
BIBLIOGRAPHIE
1
Source : Rapport CCIB sur le secteur informel ; présenté par John IGUE
nommé directeur des impôts par arrêté 344/PR/MEF du 02/11/68. Par décret N°
291 du 08/09/73, Monsieur Barnabé O. sera confirmé directeur général des
impôts.
Pourvoyeuse des caisses de l’Etat depuis toujours la DGID a vu sa
mission fondamentale s’affirmer davantage depuis le transfert de la fonction de
recouvrement des Impôts, Droits et Taxes Indirectes de la DGTCP à la DGID.
Avant de passer en revue la DGE, la DNVEF et la DCIDAM et leur
mécanisme de fonctionnement il convient de s’interroger sur les attributions et
les différentes missions de la DGID.
La DGID est compétente pour ce qui concerne :
• les impôts directs et taxes assimilées ;
• les impôts indirects et taxes assimilées relevant du régime intérieur ;
• les droits d’enregistrement de timbres et taxes assimilées ;
• le domaine de l’Etat ;
• l’organisation foncière ;
• la gestion des biens vacants ou placés sous séquestre par suite d’une
mesure de sûreté générale.
- Mission Socio-économique
La DGID participe à la réalisation des objectifs économiques et sociaux
du gouvernement tout en incitant des secteurs d’activités à se développer. Le
Fisc vise également à réduire les injustices sociales et à assurer à tous les
citoyens un minimum de ressources à travers le programme d’action du
gouvernement.
- Mission politique
La fonction politique de l’impôt découle de l’importance de la politique
fiscale dans le programme gouvernemental, ainsi par l’impôt tout régime
politique peut se rendre populaire ou impopulaire.
Pour réussir ces missions, la Direction Générale des Impôts et des Domaines est
divisée en plusieurs directions et services.
La DGID a été organisée en sept (07) directions centrales, quatre (04)
directions techniques à compétence nationale et sept (07) directions techniques à
compétence territoriale.
Les directions centrales comprennent :
- l’Inspection Générale des Services (IGS),
Bien que notre souhait ait été de visiter toutes les structures de la DGID,
notre stage pratique qui s’est déroulé du 13 Octobre au 20 Décembre 2008 nous
a limité seulement à certaines d’entre elles dont la DGE, la DNVEF et la
DCIDAM que nous présenterons dans la suite de notre étude.
A. Présentation de la DCIDAM
1. Attribution
Le CIDAM a pour attributions :
a- L’assiette, la liquidation, le contrôle, le recouvrement et
l’établissement des dégrèvements d’office des impôts dont sont
redevables les contribuables exerçant dans le marché
DANTOKPA, les autres marchés qui ne figurent pas au
répertoire de la Direction des Grandes Entreprises ainsi que la
gestion des dossiers qui lui sont confiés par le DGID;
b- Le suivi de l’évolution des dossiers des contribuables soumis à
la Taxe Professionnelle Unique (TPU) et leur prise en charge
progressive au bénéfice du réel simplifié ou du bénéfice réel ;
c- De veiller à la réalisation des objectifs assignés à ses services ;
d- De centraliser les tableaux de bord, rapports d’activités
périodiques et tous les documents statistiques ;
e- De contrôler la gestion des dossiers et l’action en recouvrement.
2. Organisation
Le CIDAM comporte des structures suivantes, dont la liste n’est pas
limitative:
− Un ou plusieurs services d’assiette ;
− Une recette des impôts (RI) ;
− Un service chargé de contrôle fiscal (SCF) ;
− Un service informatique (SI) ;
− Un secrétariat.
a. Le service d’assiette
Le service d’assiette a pour rôle d’évaluer la matière imposable, d’établir
en cas d’erreur de l’Administration une base de dégrèvements d’office des
impôts et taxes dont sont redevables les contribuables qui figurent à son fichier,
de faire le contrôle formel, sur pièces et le contrôle ponctuel de tous les impôts
de l’année en cour, sans vérification générale de la comptabilité de l’entreprise,
de liquider l’impôt par application d’un taux suivant la nature d’impôt à payer.
B. Présentation de la DGE
1. Attributions de la DGE
La DGE a pour attributions :
• l’assiette, la liquidation, le contrôle et le recouvrement des impôts dont
sont redevables sur le territoire national les grandes entreprises c'est-à-dire
les entreprises soumises au régime d’imposition selon le bénéfice réel
dont le chiffre d’affaires est supérieur ou égal à 300.000.000 ;
• l’étude et le suivi des dossiers spécifiques ou techniques sur instruction du
DGID.
2. Organisation de la DGE
Quels sont les rôles que jouent les diverses entités de la DGE ?
• Les services d’assiette sont chargés : de l’assiette et de la liquidation de
l’ensemble des impôts et taxes d’Etat dont sont redevables les grandes
entreprises de même que les différentes formes de contrôle fiscal ; de la
confection des états de dégrèvement d’office ; du suivi des créations,
suspensions et fermetures en liaison avec le service informatique de la
DGE.
C. Présentation de la DNVEF
(BEF) au plus tard dans les deux (02) mois de la réception des
informations, de l’exploitation faite des renseignements (copies des
notifications et des confirmations) ;
9 de l’élaboration du programme de vérifications de comptabilité et
de situation fiscale personnelle par l’étude des propositions des
autres services de la DGID ;
9 de la mise en œuvre de toutes les procédures d’urgence que
nécessitent certaines enquêtes : pour les cas de présomption de
fraude dans les secteurs à risque, le service est habilité à mettre
simultanément en œuvre le droit de visite, de saisie, d’investigation
et de prise de mesures conservatoires. Dans ces cas, elle doit alerter
la BVIR.
Le recensement fiscal.
Imposition forfaitaire
120000000
100000000
80000000
60000000
TPU
40000000
20000000
0
2004 2005 2006 2007 2008
(Sept)
La création de la DCIDAM
dans des lieux sûrs ou réduisent leurs stocks. Ce qui ne permet pas
d’appréhender la matière imposable. Là on constate la réticence des
contribuables à payer l’impôt.
Ce comportement des commerçants décrit ci-dessus, et qu’on qualifierait
d’incivisme fiscal est aussi bien remarqué dans le secteur formel que dans
l’informel. Il a été prouvé que certaines structures formelles dans le but
d’échapper au fisc exercent une importante partie de leurs activités au marché
DANTOKPA. L’incivisme fiscal est donc un phénomène dont il faudrait tenir
compte pour permettre une meilleure justice fiscale et une meilleure fiscalisation
de DANTOKPA. Le manque de véhicule de pool pour le Service d’Assiette et
de Recouvrement constitue un blocage réel pour le fonctionnement des services.
Des fois, les chefs service et les agents sont obligés d’utiliser leur propre moyen
pour aller effectuer les travaux sur le terrain. On note là le manque de moyens
de déplacement.
Les problèmes recensés lors de l’état des lieux sont regroupés en trois centres
d’intérêt dans le tableau suivant :
Notre étude ne pouvant se porter que sur une seule problématique, nous
avons décidé d’axer notre réflexion sur la problématique relative à la
fiscalisation du secteur informel.
Rappelons que cette problématique se libelle à travers le problème général
lié à la fiscalisation du secteur informel et les problèmes spécifiques ci-après :
- Faible degré d’appréhension de la matière imposable par rapport au
secteur informel ;
- Faible attrait des CGA sur les entreprises exerçant dans l’informel en
matière d’assistance comptable et fiscale ;
- Iniquité du système de TPU utilisé pour l’imposition des entreprises
exerçant dans l’informel.
B- Justification du sujet
Notons que dans le souci de participer à la résolution des problèmes
spécifiques qui sont les manifestations du problème général lié à cette
problématique. Notre étude ne pouvant se porter sur une seule problématique,
nous avons choisi d’axer notre réflexion sur le thème : « Problématique de la
fiscalisation optimale du secteur informel au BENIN ».
Problème général
Fiscalisation non optimale du secteur informel.
Problèmes spécifiques
1- Faible degré d’appréhension de la matière imposable par rapport au
secteur informel ;
2- Faible attrait des CGA sur les entreprises exerçant dans l’informel en
matière d’assistance comptable et fiscale ;
3- Iniquité du système d’imposition de la TPU des entreprises issues du
secteur informel.
d’appréhension de la matière imposable. Mais cette cause ne nous paraît pas être
la cause réelle dans la mesure où la mise en place d’un réseau de communication
entre l’administration fiscale et les autres administrations permet de tirer les
informations utiles détenues par ces dernières.
L’insuffisance du personnel administratif fiscal nous semble être plus à la
base du faible degré d’appréhension de la matière imposable par rapport au
secteur informel en ce sens que l’administration fiscale déplore toujours
l’insuffisance et le vieillissement du personnel qui sont à la base de la faible
couverture du territoire fiscal.
L’hypothèse spécifique N°1 peut être formulée ainsi :
- L’insuffisance du personnel administratif fiscal est à la base du faible
degré d’appréhension de la matière imposable occasionnée par le
secteur informel.
¾ Causes et hypothèses liées au problème spécifique N°2 :
Après l’analyse du problème du faible attrait des CGA sur les entreprises
exerçant dans l’informel en matière d’assistance comptable et fiscale, nous
avons également trois causes pertinentes exploitables que sont :
- L’insuffisance des actions de sensibilisation en direction des
entreprises ;
- L’Avantage peu attrayant accordé aux adhérents des CGA;
- Le coût relativement élevé des prestations d’assistance aux
entreprises.
Lorsque nous prenons le coût d’assistance relativement élevé pour les
entreprises, nous pouvons dire qu’il peut être à la base du problème dans la
mesure où lors d’une séance de sensibilisation de la Direction Générale des
Impôts et des Domaines avec les commerçants du marché DANTOKPA en
présence du Directeur du CGA, les commerçants ont déploré le montant trop
élevé des prestations du centre. Mais en réalité, le coût ne peut être la cause
réelle du problème puisque les CGA opèrent à coût très réduit comparativement
aux cabinets d’expertises comptables. Cette cause n’est donc pas valable. Quant
aux avantages peu attrayants accordés aux adhérents, il peut être à la base du
faible attrait des CGA, mais il n’est pas convainquant car en dehors de
l’avantage fiscal, plusieurs autres avantages sont liés à l’adhésion.
L’insuffisance d’actions de sensibilisation en direction des entreprises nous
semble être la cause la plus pertinente car le rôle et les activités des CGA ne sont
pas vulgarisés et plusieurs opérateurs économiques exerçant dans l’informel ne
sont pas informés.
L’hypothèse N°2 peut être formulée ainsi :
- L’insuffisance d’actions de sensibilisation en direction des entreprises
explique le faible attrait des CGA sur les entreprises exerçant dans
l’informel en matière d’assistance comptable et fiscale.
Il s’agira de développer les théories des auteurs qui ont énoncé des
méthodes de fiscalisation du secteur informel.
Le faible degré d’appréhension du secteur informel s’explique par
l’insuffisante capacité du contrôle de l’Etat. La faible capacité du contrôle de
l’Etat n’est pas l’effet d’une stratégie délibérément centrée sur la tolérance, mais
réside dans l’incapacité d’assumer son rôle en matière d’emplois et de services
sociaux. Dans ces conditions, l’Etat ne peut que laisser se développer non
seulement une économie informelle, mais aussi une police et une justice
parallèles.
Le faible degré du contrôle de l’Etat s’explique par son incapacité à payer
certaines catégories de fonctionnaires. Mais le coût de contrôle est toujours
inférieur aux rentrées d’impôts. Un contrôle adéquat passe par le recrutement
des agents contrôleurs en nombre suffisant. (Luthier B ; Découverte 1994,
pages 100/101).
La principale difficulté pour appréhender la matière imposable demeure la
faible couverture du territoire fiscal en raison des moyens limités de
l’Administration Fiscale, à savoir l’insuffisance de personnel liée au gel de
les bases d’un nouveau partenariat entre secteur privé formel et entreprises
informelles. Dans cette perspective, plusieurs approches sont possibles.
D- ECHANTILLONNAGE
L’échantillonnage de la population mère identifiée pour notre enquête
quantitative est composée de 150 petites entreprises.
2. Normes d’amélioration.
Pour remédier au problème du faible degré d’appréhension de la matière
imposable, il importe de doter l’administration d’agents en nombre suffisant
pour identifier très vite les opérateurs qui évoluent dans l’ombre. Le nombre
d’agents suffisant dépend du besoin exprimé. A cet effet, nous laissons main
libre à l’administration fiscale de proposer le nombre qu’elle juge suffisant pour
une meilleure appréhension de la matière imposable en étroite collaboration
avec le ministère de la fonction publique et le ministère de l’économie et des
finances. Cependant, elle doit mettre à la disposition de ses agents les moyens
nécessaires pour l’exécution du travail.
1- Théorie choisie
Nous entendons résoudre ce problème spécifique par une sensibilisation
des entreprises informelles sur les intérêts à tirer en adhérant au centre.
2- Normes d’amélioration
Un défaut d’information sur les activités des CGA est source du faible
attrait de ces CGA sur les entreprises informelles. La norme d’amélioration se
résume aux points suivants :
- Multiplier les CGA surtout dans les zones à forte concentration ;
- Organiser de façon répétée des journées de sensibilisation et
d’information à l’endroit des opérateurs sur les activités du centre et les
avantages réservés aux adhérents.
- Créer au sein des CGA un service d’information et de sensibilisation.
1- Théorie choisie
L’équité constitue un principe essentiel de la fiscalité. Elle permet
d’instaurer une concurrence loyale. Pour cette raison nous pensons résoudre ce
problème en épousant l’avis développé par R. FALADE dans le rapport de
mission sur la fiscalisation du secteur informel au SENEGAL qui suggère
carrément l’abandon du loyer professionnel qui, jusque là sert de base à la
liquidation de cet impôt.
2- Normes d’amélioration
La norme d’amélioration est celle qui tiendra compte du système
sénégalais tout en ayant soin de trouver des solutions aux inconvénients que
présente ce système.
Nous avons mené deux types d’enquêtes. La première s’est basée sur un
questionnaire et la seconde sur un guide d’entretien. Le questionnaire a été
administré aux petits opérateurs économiques, et le guide d’entretien a été
adressé au personnel de l’administration fiscale et aux fiscalistes cadres. Après
l’élaboration de ces documents d’enquête, nous avons procédé à leur test. Ce test
nous a amené à reformuler les questions et à les adapter au niveau de
compréhension des enquêtés.
Les deux types d’enquête ont été réalisés dans la ville de Cotonou et ont couvert
la période allant du 25 Octobre au 20 Décembre 2008
A- Difficultés rencontrées
Nous présenterons dans cette partie les résultats de nos enquêtes ainsi que leur
analyse suivant chaque problème spécifique.
Des entretiens réalisés avec les cadres des impôts, nous retenons que le
CGA étant un démembrement de l’Etat fiscal, son adhésion est vue par
l’opérateur économique comme un moyen utilisé par l’Etat pour les appréhender
et les harceler fiscalement. C’est ce qui explique parfois leur refus d’adhésion.
Par ailleurs, l’ignorance des avantages accordés aux adhérents fait qu’ils
ne s’intéressent pas au centre. Cela est dû à un manque de sensibilisation. Les
conditions de l’adhérant habileté à bénéficier de la réduction fiscale, ont
provoqué de grandes distorsions qui ont abouti au refus de certains opérateurs
économiques.
Les données recueillies lors de l’enquête sont rangées selon les mobilités
de réponses obtenues des questions suivantes :
Le CGA est un organisme qui assiste les entreprises en matière comptable et
fiscale. Etes vous adhérent ? Si non parmi les raisons citées ci-dessous la quelle
justifie votre position ?
Une analyse des résultats consignés dans le tableau révèle les observations
ci-après :
- 75% des opérateurs ont donné comme raison de l’iniquité du système de la
TPU la valeur locative choisie comme base d’imposition,
- 21,43% l’ont justifié par une discrimination des critères d’évaluation.
A- Approches de solutions
A- Approche de solutions
A- Approches de solutions
Mais, en tout état de cause, il faudra concilier les intérêts des pouvoirs
publics et les contraintes auxquelles sont confrontés les opérations économiques
informels, car c’est le progrès économique et social du pays qui est en jeu.
C’est pour cela nous formulons le vœu que des recherches ultérieurs
continuent en vue d’apporter des solutions aux autres problèmes liés au secteur
informel. Nous espérons que cette étude apportera un plus à l’Etat dans ses
objectifs d’amélioration des recettes fiscales.
Annexe 2
QUESTIONNAIRE ADREESSE AUX PETITES ENTREPRISES
Bonjour MR, Mme, Mlle,
Dans le cadre de la réalisation de notre mémoire de fin de formation, nous
aimerions connaître vos appréciations en matière d’obligations fiscales
auxquelles l’Etat vous soumet. Nous vous prions donc de bien vouloir nous
accorder un bout de temps pour répondre à ces préoccupations.
1- Depuis combien de temps votre entreprise fonctionne ?
………………………………………………………………………………….…
2- Avez-vous rempli les formalités administratives avant de commencer par
exercer votre activité ?
Oui Non
- Si non parmi les raisons citées ci-dessous laquelle justifie cette situation ?
Démarches trop compliquées Trop
Non obligatoire selon vous Ne sait pas s’il existe
Autres
A préciser ……………………………………………………………………….
Avez-vous vu une fois la déclaration d’existence ?
Oui Non
3- Avez-vous entendu une fois parler de l’impôt ?
Oui Non
Si oui, lequel ? et par quels moyens ?
……………………………………………………………………………………
4- Avez-vous reçu une fois la visite d’un agent d’impôt ?
Oui Non
- Si oui quel est le motif de leur visite ?
Avis d’imposition avis de recouvrement
Oui Non
Autres
A préciser…………………………………………………………..………..
Oui Non
Si non parmi les raisons citées ci-dessous laquelle justifie votre position ?
Autres
A préciser …………………………………………………………………………
Oui Non
Si non, pourquoi ?
…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
Annexe 3
1- Comment appréciez-vous le comportement des opérateurs économiques
informels à l’égard de l’impôt ?
2- Qu’est ce qui explique à votre avis le faible degré d’appréhension de la
matière imposable par rapport aux entreprises exerçant dans l’informel ?
3- Comment pouvez-vous expliquer le faible taux d’adhésion des entreprises
exerçant dans l’informel au CGA ?
4- Le système de la TPU appliqué aux entreprises exerçant dans l’informel
est-elle équitable ?
- Si oui comment se manifeste l’équité
5- Quelles sont vos suggestions ?
PRESIDENT :
VICE PRESIDENT :
MEMBRE :
ii
sacrifices ;
aller de l’avant ;
DOUTETIEN ;
HOUNGNINOU ;
BAKARI DOSSA
Miguel G. DESSOU
iv
• les membres de mon jury qui ont voulu sacrifier de leur temps précieux en
vu de juger ce travail. Veuillez agréer l’expression de ma profonde
gratitude ;
• nos formateurs qui ont transmis avec abnégation leur savoir afin de faire de
nous des inspecteurs compétents. Nous espérons être à la hauteur de leurs
enseignements. Hommages respectueux ;
Tableau N°2 : Tableau des données d’enquête par rapport au faible attrait des
GLOSSAIRE DE L’ETUDE
Administration fiscale: L’Administration fiscale désigne l’institution chargée
de l’assiette, de la liquidation, du recouvrement, du contrôle et du contentieux
des différents impôts et taxes mis à la charge de chaque contribuable.
Contribuable : Personne qui supporte directement la charge des contributions,
impôts, droits ou taxes dont le recouvrement est autorisé par la loi.
Redevable : C’est toute personne à qui la loi fait obligation de collecter les
impôts et taxes sur une tierce personne et de les reverser à l’administration
fiscale. Il sert d’intermédiaire entre le fisc et le contribuable.
La base imposable : l’élément retenu pour le calcul de l’impôt auquel est
appliqué le taux ou le barème de l’impôt. La base peut être un élément physique
ou un élément monétaire.
L’impôt : la prestation pécuniaire requise des personnes physiques ou morales
de droit privé et éventuellement de droit public d’après leur faculté contributive,
par voie d’autorité, à titre définitif et sans contre partie déterminée en vue de la
couverture des charges publiques de l’Etat et des collectivités territoriales de la
puissance publique. (Lucien MEHL).
L’incivisme fiscale : l’absence de bon sens du citoyen en ce qui concerne son
rôle dans la vie fiscale d’une économie. Il se traduit par la fraude fiscale et
l’évasion fiscale.
Secteur informel : c’est un secteur d’activité inconnu ou peu connu de
l’administration fiscale, activité qui ne répond pas aux normes règlementaires en
vigueur.
Fiscalité : ensemble des dispositions juridiques et administratives relatives à
l’impôt.
Chiffre d’affaires : C’est l’ensemble des revenus provenant des ventes ou
prestations de services réalisés au cours d’un exercice comptable ou d’une année
civile. Il s’agit ici pour nous du montant total des ventes ou prestations de
services réalisés au cours d’une année.
Evasion fiscale : C’est le fait pour un contribuable de se soustrait à l’impôt sans
recourir à des moyens illégaux et en utilisant toutes les lacunes de la CGI (les
astuces et subtilités juridiques offertes à son imagination sans que sa charge ne
soit répercuter sur un autre.
Fraude fiscale : C’est le fait pour un contribuable de se soustraire de tout ou
partie de l’impôt par des moyens frauduleux notamment en établissant de
fausses factures ou en souscrivant de fausses déclarations.
Iniquité : Injustice ou caractère inéquitable en matière de fiscalité qui fait qu’on
ne tient pas compte des capacités contributives des agents économiques.
ix
RESUME
Dans le but de la fiscalisation optimale du secteur informel au Bénin, nous
avons identifié au cours de notre stage à la DGID, des problèmes importants.
Ces problèmes, qui ont fait l’objet d’analyse tout le long de cette étude, nous ont
conduit à émettre les hypothèses spécifiques à savoir :
- Multiplier ces CGA surtout dans les zones à fortes activités commerciales.
xi
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE PRELIMAIRE : CADRE INSTITUTIONNEL DE L’ETUDE
OBSERVATIONS DU STAGE ET CIBLAGE DE LA PROBLEMATIQUE
Section 1 : Cadre institutionnel de l’étude et observations du stage
Paragraphe 1 : Observations de stage
Paragraphe 2 : Etat des lieux de base sur le secteur informel au
BENIN
Section 2 : Ciblage de la problématique
Paragraphe 1 : Choix de la problématique et justification du sujet
Paragraphe 2 : Spécification et séquence de résolution de la
problématique
CHAPITRE I : CONCEPTION ET MISE EN APPLICATION DU CADRE
THEORIQUE ET METHODOLOGIE DE L’ETUDE
Section 1 : cadre théorique et tableau de Bord de l’Etude
Paragraphe 1 : Objectifs et hypothèse de l’étude
Paragraphe 2 : Tableau de Bord de l’étude (TBE)
Section 2 : Revue de littérature et choix de la méthodologie de recherche
Paragraphe 1 : Revue de littérature
Paragraphe 2 : Choix de la méthodologie de recherche
CHAPITRE II : DE LA REALISATION DES ENQUETES AUX
CONDITIONS DE MISE EU ŒUVRE POUR UNE FISCALISATION
OPTIMALE DU SECTEUR INFORMEL AU BENIN
Section 1 : Réalisation des enquêtes et analyse des données
Paragraphe 1 : Réalisation des enquêtes aux difficultés rencontrées
Paragraphe 2 : Présentation et analyse des données d’enquête
Section 2 : Vérification des hypothèses et approches de solutions
Paragraphe 1 : Vérification des hypothèses et synthèse du
diagnostic.
Paragraphe 2 : Approches de solutions et conditions de mise en
œuvre.
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
TABLE DES MATIERES
xii
MEMOIRE
Ouvrages
1- Soulé G. BIO et John O. IGUE (1992) L’Etat entrepôt au BENIN,
commerce international ou solution à la crise, Edition KARTHALA
2- Gérard CHAMBAS : Afrique du Sud du Sahara ; mobiliser des ressources
fiscales pour le développement. (Préface de Xavier DARCOS) CERDI
xiii
AUTRES
1- 22ème colloque du Centre de Rencontres et d’Etudes des Dirigeants des
Administrations Fiscales du 12 au 15 Février 2007 Lomé (TOGO) qui a mis
l’accent sur l’élargissement de l’assiette de l’impôt et les procédures de contrôle
mises en place dans le cadre de la fiscalisation du secteur informel
SITES
1- "Termes juridiques" http://www.juriguide.com
2- "Le secteur informel au Bénin" http://mypage.bluewin.ch/a-
Z/ortcoop/benin/beninformel/32.html
xv