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C)
Définition du revenu catégoriel
Les charges et offices dont les titulaires n’ont pas la qualité de commerçant ;
Les quotes-parts des associés personnes physiques dans les revenus réalisés par les entités
fiscalement transparentes exerçant des activités non commerciales relèvent aussi des BNC.
Les charges ou offices dont les titulaires n’ont pas la qualité de commerçant exemple les
notaires et les commissaires-priseurs
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Le régime réel déterminé à partir d'une comptabilité conformément à la législation comptable
des entreprises, le bénéfice net des activités non commerciales est constitué par la différence
entre les produits bruts réalisés au cours de l'année civile et les charges nécessitées par
l'exploitation au titre de la même année.
Les règles de détermination du résultat fiscal selon le régime réel des BNC sont les mêmes
que celles édictées en matière de bénéfices industriels et commerciaux. Ainsi, les dispositions
des articles 10 à 15 du code de l’IRPP et de l’IS sont applicables aux personnes qui justifient
de la tenue d'une comptabilité conformément à la législation comptable des entreprises.
Le régime réel pour la catégorie BAP : Ce mode de détermination du bénéfice net est
applicable aux personnes qui justifient de la tenue d'une comptabilité conformément à la
législation comptable en vigueur. Dans ce cas, le bénéfice de la catégorie est déterminé
comme en matière de bénéfices industriels et commerciaux.
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L'article 21 de la loi de finances pour l'année 2016 a permis aux personnes physiques qui
réalisent des bénéfices agricoles et de pêche de déduire de la base de l'impôt sur le revenu les
deux tiers des revenus qu'ils réalisent dans la même catégorie, à condition de tenir une
comptabilité .
Un régime forfaitaire d'imposition a été institué, au profit des petits exploitants, personnes
physiques relevant de la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux.
La loi de finances pour l’année 2011 a révisé le régime forfaitaire de l’impôt sur le revenu et
ce au niveau des conditions d’éligibilité au régime, au niveau de son tarif et au niveau des
obligations des bénéficiaires dudit régime.
Par ailleurs, et dans le même cadre, il a été réservé au régime en question une section dans le
code de l’impôt sur le revenu des personnes physiques et de l’impôt sur les sociétés intitulée «
Régime forfaitaire de l’impôt sur le revenu » comportant les articles de 44 bis à 44.
Les articles 17 et 18 de la loi n°2015-53 du 25 décembre 2015 portant loi de finances pour
l’année 2016 ont comporté des nouvelles mesures tendant à maîtriser le bénéfice du régime
forfaitaire, à améliorer son rendement et à assouplir l’adhésion des forfaitaires au régime réel.
Ces mesures concernent les conditions d’éligibilité au régime forfaitaire, le tarif de l’impôt
forfaitaire et les obligations comptables en cas de changement au régime réel. En outre, la
période d’éligibilité au régime forfaitaire a été modifiée à plusieurs reprises.
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- Ne fabricant pas de produits à base d’alcool,
- N’exerçant pas l’activité de commerce de gros,
- Ne possédant pas plus d’un véhicule de transport en commun de personnes ou de transport
de marchandises dont la charge utile ne dépasse pas 3 tonnes et demi,
- Dont les exploitants ne réalisent pas des revenus de la catégorie des bénéfices des
professions non commerciales,
- Non soumises à la taxe sur la valeur ajoutée selon le régime réel
- N’ayant pas été soumises à l’impôt sur le revenu des personnes physiques selon le régime
réel suite à une vérification fiscale,
- N’exerçant pas dans les zones communales les activités fixées par le décret n° 2014-2939 du
1er août 2014,
- Dont le chiffre d’affaires annuel n’excède pas 100.000 dinars
.
Conformément aux dispositions de l'article 18 de la loi de finances pour l'année 2021, le
régime forfaitaire est accordé pour une période de 6 ans, et ce, à compter de la date de dépôt
de la déclaration d’existence renouvelable en cas de présentation des données nécessaires
concernant l’activité prévues par le paragraphe V de l’article 59 du code de l'IRPP et de l'IS et
qui justifient l’éligibilité au bénéfice dudit régime.
.
Par ailleurs, les entreprises soumises au régime forfaitaire et exerçant avant le 1er janvier
2016, sont considérées créées à cette date et la période de 6 ans est décomptée, dans ce cas, à
partir de cette même date. Ainsi, les entreprises en question seront déclassées au régime réel à
partir du 1er Janvier 2022 lorsqu’elles ne justifient pas leur éligibilité au régime forfaitaire.
+ 200 dinars par an pour les entreprises implantées dans les zones communales
conformément aux limites territoriales des communes en vigueur avant le 1 janvier 2015
+ 100 dinars par an pour les entreprises implantées dans les autres zones
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Pour le chiffre d’affaires compris entre 10.000 dinars et 100.000 dinars : 3% du chiffre
d’affaires.
Majoration d’assiette :
L’impôt dû est majoré de 50% en cas de dépôt de la déclaration annuelle de l’impôt après 30
jours de l’expiration des délais légaux
Caractère unique du forfait et répartition de l’impôt forfaitaire
L’impôt forfaitaire, y compris le minimum sus indiqué entraîne un impôt unique. Ainsi, il est
libératoire de :
L’impôt sur le revenu au titre des bénéfices industriels et commerciaux,
La TVA au régime réel,
Exemple :
Soit une personne physique, soumise à l’impôt sur le revenu selon le régime forfaitaire
exerçant l’ activité de vente de chaussures dans une zone communale qui a réalisé au cours de
l’exercice 2021 un chiffre d’affaires de 85.500 dinars.
Dans ce cas, son impôt forfaitaire exigible est calculé comme suit :
_ chiffre d’affaires entre 0 et 10.000 dinars 200 D
_ chiffre d’affaires dépassant 10.000 dinars (75.500D * 3%) 2265 D
Impôt total exigible : 2465D
En cas de cession du fonds de commerce, l’imposition n’a pas lieu selon le tarif susmentionné
mais, plutôt, selon le barème de l’impôt sur le revenu sur la base du résultat net de l’exercice
de la cession.
Les modalités d’imposition de la plus-value de cession du fonds de commerce varient selon
que la cession intervient avant ou après le dépôt de la déclaration de cessation de l’activité.
Exemple :
Reprenons les données de l’exemple précédent et supposons que l’intéressé ait cédé le 20
décembre 2021, le fonds de commerce objet de son exploitation pour un montant de 120.000
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dinars. Ce fonds étant acquis au cours du mois de janvier 2003 pour 22.000 dinars. Le registre
des recettes et des dépenses fait ressortir pour la même année des dépenses s’élevant à 65.000
dinars. Si on suppose que l’intéressé soit marié avec 2 enfants à charge âgés de moins de 20
ans, la détermination de la plus-value de cession du fonds de commerce, du résultat net de
l’exploitation de l’année 2021 et de l’IR exigible a lieu comme suit :
Correction
a) Détermination de 98.000 D
la plus-value de
cession du fonds
de commerce Prix
de vente - prix
d’acquisition
(120.000 D -
22.000 D)
b) Détermination du 118.500 D
résultat net
recettes brutes -
dépenses
justifiées + plus-
value de cession
du fonds de
commerce
(85.500 D -
65.000 D +
98.000 D)
Section 2 : BNC
Détermination du bénéfice net
Le bénéfice net est déterminé sur la base de 80% des recettes brutes encaissées l’année
précédant celle de l’imposition. Les recettes à prendre en compte sont les recettes TVA
comprise.
Les recettes
Le terme recettes brutes couvre tous les encaissements réalisés durant l’année considérée,
TVA comprise, indépendamment de l’année à laquelle ils se rapportent, il peut s’agir de
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recettes correspondant à des opérations réalisées au cours de la même année ou au cours
d’années antérieures ou encore à titre d’avances.
La notion « d’encaissement » désigne la disposition par le bénéficiaire des sommes d’argent,
sous quelque forme que ce soit, à savoir notamment :
la remise d’un chèque
En l'absence de tenue de comptabilité, les agriculteurs et les pêcheurs sont soumis à l'impôt
sur la base d'une évaluation forfaitaire déterminée après consultation des experts du domaine,
et tenant compte de la nature des spéculations selon les régions.
En pratique, ce régime s’applique notamment à certains revenus agricoles, il s’agit :
de l’agrumiculture,
de l’oléiculture ;
de la céréaliculture ;
et de la viticulture.
Par exemple, il est établi chaque année, un forfait d’assiette par catégorie de culture (à
l’hectare ou par pied d’arbre, par exemple)
Section 3 : RF
Les revenus fonciers peuvent être soumis à l’impôt selon deux régimes d’imposition (autre
que le régime réel) :
- le régime du forfait partiel d’assiette réservé aux revenus des immeubles bâtis.
- le régime des recettes nettes de dépenses applicable aux revenus des terrains non bâtis.
Ainsi, le revenu imposable des propriétés bâties est déterminé comme suit :
a) + Recettes TVA comprise
b) - 20% des recettes TVA comprise au titre des charges de gestion, des rémunérations des
concierges, des assurances et des amortissements
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c) - Frais de réparation et d’entretien justifiés
d) - La taxe sur les immeubles bâtis acquittée
Le régime des recettes nettes de dépenses applicable aux revenus des terrains non
bâtis
Le revenu catégoriel net imposable des propriétés non bâties louées est évalué en déduisant du
revenu brut :
- Le montant des dépenses effectivement réalisées, justifiées (factures au nom du
propriétaire) et nécessitées pour la production de ce revenu (coût des travaux de
construction des clôtures, salaires des gardiens …)
- La taxe foncière sur les terrains non bâtis effectivement acquittée au cours de l’année
qui précède celle du dépôt de la déclaration