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Niveau L1
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Introduction au droit fiscal
Le droit fiscal est une branche du droit public qui traite les principes juridiques liés aux impôts
et regroupe toutes les normes concernant l’impôt.
a) Base constitutionnelle
La loi constitue la source principale du droit fiscal. Cette suprématie est confirmée par l’article
36 de la constitution malgache qui stipule le principe de la contribution de chaque citoyen aux
charges publiques suivant sa capacité contributive.
b) Conventions
L’absence de convention peut donner naissance à une double imposition d’une opération
économique dans eux Etats différents.
Dont les conventions internationales et les traités visent des dispositions afin d'éviter la double
imposition, la double non-imposition, la fraude fiscale et l’évasion fiscale.
c) Sources législatives
- Code général des impôts : il regroupe l’ensemble des lois, règlements, décrets et arrêtés
pourformer une base légale de tous les impôts.
- Les lois ordinaires : la loi, pour être mise en application, peut être complétée par des
décretset des arrêtés ministériels (émanant du Premier ministre et du ministre des
Finances).
d) Jurisprudence
Ce sont les différents jugements rendus en matière fiscale par les tribunaux administratifs ou
judiciaires lors de conflits opposant des contribuables à l'administration fiscale.
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L’impôt a plusieurs définitions selon les chercheurs et auteurs ayant déjà publié des articles.
Cependant, la définition retenue par ce cours est celle de Emmanuel DISLE et Jacques SARAF1,
les impôts sont des prestations pécuniaires mises à la charge des personnes physiques et morales
en fonction de leurs capacités contributives et sans contrepartie déterminée, en vue de la
couverture des dépenses publiques et de la réalisation d’objectifs économiques et sociaux fixés
par la puissance publique.
Cette définition met bien en exergue le principe d’égalité de chaque citoyen devant l’impôt.
Son prélèvement est pécuniaire et définitif. Actuellement, l’impôt est acquitté sous forme en
argent, contrairement au passé où c’était encore basé sur des modalités de prélèvement en
nature.
L’impôt n’est ni un emprunt acté par l’état ni une contribution volontaire de la part citoyens.
Au contraire, Il fait appel à la légitimité de la puissance publique et est donc établi par voie
d’autorité ou de contrainte.
Il est prélevé à titre définitif et n’est donc pas remboursable et ne comporte pas de paiement
d’intérêts comme pour les emprunts.
Actuellement, la classification des impôts fait débat encore. Cela est dû au fait à leur multiplicité
et diversité. Cependant, nous allons prendre une classification plutôt habituelle qui se subdivise
en classification économique et classification administrative.
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Emmanuel DISLE et Jacques SARAF : Droit fiscal, Dunod, Paris, 2009
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Cette classification est fondée sur la distinction de l’origine de la richesse et de son emploi.
Le revenu est constitué par le total des sommes perçues par un individu (ou un foyer) ainsi que
les gains d’une personne morale pendant une année. Pour les personnes physiques, il provient
soit du travail notamment le salaire, soit du capital (loyers et revenus foncier). Il peut également
être mixte comme les bénéfices réalisés par l’exploitant d’une entreprise individuelle. Et pour
les sociétés, le revenu est constitué principalement par leur bénéfice imposable.
Il s’agit de taxer le revenu lors de son utilisation. L’impôt est donc incorporé, par majoration,
dans le prix des biens et services que les consommateurs achètent. L’exemple typique sur ce
type d’imposition est la TVA.
C’est une classification ancienne les plus communément utilisée. Elle consiste à distinguer
l’impôt direct à l’impôt indirect. Cette classification repose sur trois critères
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Ils frappent une matière imposable qui est normalement destinée à se renouveler,
essentiellement le revenu ou le bénéfice. L'État perçoit deux grandes catégories d'impôts directs
:
Ils frappent la dépense. Ils sont calculés, en principe, sur les prix des produits ou des services.
L'impôt est qualifié d'indirect car il est acquitté par l'entreprise (le vendeur ou le prestataire de
services), mais son « poids » est supporté par le consommateur, car le montant de l'impôt vient
s'ajouter au prix du produit ou du service. Le principal impôt indirect perçu par l'État est la taxe
sur la valeur ajoutée (TVA).
L’impôt réel est défini comme étant l’impôt qui frappe le bien indépendamment de la situation
personnelle de son propriétaire (tel par exemple : la taxe sur les immeubles bâtis ou non bâtis
et la TVA).
Impôt proportionnel : il est obtenu par l’application d’un taux fixe à la base.
Pour l'établissement de l'impôt, l’Administration fiscale suit un cadre bien défini qui prend en
compte plusieurs principes qui sont les suivants.
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- les personnes imposables : personnes physiques ou personnes morales désignées
commecontribuables ou assujettis par la loi ;
- les opérations imposables : actes définissant si une opération ou un
événement estsoumis à l'impôt ou exonéré ;
- les règles de territorialité : règles qui définissent le champ d'application de
l'impôt auregard de la législation malgache.
3.2 Assiette de l’impôt
Il consiste à déterminer des éléments qui constituent la matière imposable (ex : chiffres
d’affaires, revenus ...).
Évaluation réelle : vise à connaitre montant réel de la base imposable et requiert donc une
comptabilité détaillée.
Le fait générateur est l’événement ou la situation qui fait naître une créance au profit du Trésor.
Date à partir de laquelle le Trésor est en droit de réclamer le montant de l'impôt ou de la taxe.
Une fois la base imposable est évaluée, on passe à la liquidation de l’impôt. Cela consiste à
appliquer certaines règles pour déterminer le montant de l’impôt par le biais d’un barème, d’un
tarif ou d’un taux fixé au préalable.
La liquidation peut être effectué soit par le contribuable lui-même, soit par l’Administration.
- de manière spontanée ;
- après réception d'un avis d'imposition (extrait du rôle d'imposition) ;
- par une retenue à la source
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Chapitre 2 Droit d’enregistrement
Le droit d’enregistrement est une formalité qui donne lieu au paiement d’un impôt, à l’occasion
de certains actes et certaines opérations juridiques.
L’accomplissement de la formalité fait naître la perception d’un impôt après l’analyse des
événements juridiques dans un acte, par l’agent du fisc qui en conserve trace ou non.
La formalité peut s'appliquer soit à des actes, soit à des mutations ne résultant pas d'un acte.
NB : Un acte désigne tout écrit destiné à faire la preuve d'un fait juridique.
1. Champ d’application
Une mutation s’analyse come la transmission d’un droit de propriété ou d’usufruit avec ou sans
contrepartie.
Certaines mutations sont imposables aux droits d’enregistrement du seul fait de leur existence,
même en l’absence de rédaction d’un acte les constatant. C’est le cas par exemple des ventes
d’immeubles et de fonds de commerces, des apports en société, des successions.
L’acte juridique est matérialisé par la rédaction d’un acte écrit, authentique ou sous seing-privé.
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2. Les droits d’enregistrement relatifs aux sociétés
Les sociétés sont assujetties à des droits d’enregistrement tout au long de son existence.
A la création d’une entreprise, la réalisation des apports effectués par les associés peut être
faite :
L’administration quant à elle distingue le distingue 3 types d’apports pour déterminer les droits
d’enregistrement.
Les APS sont ceux qui confèrent à l’apporteur en échange de sa mise de simples droits sociaux
(parts d’intérêt ou d’action) exposés à tous les risques de l’entreprise.
Les apports sont rémunérés par la remise de fonds ou par l'engagement pris par la société de
rembourser une dette (prise en charge, par la société, d'un passif incombant à l'acheteur).
- Apports Mixte
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C’est un apport réalisé pour partie à titre onéreux et pour partie à titre pur et simple.
C’est le cas notamment lors de la reprise par une nouvelle société une partie ou la totalité du
passif d’une entreprise.
Exemple :
Mr Hitsy apporte son entreprise individuelle pour participer à la création d’une SA. La valeurde
son entreprise est représentée par le Bilan suivant :
Actif Passif
L’apport est à titre pur et simple pour 175 000 et à titre Onéreux pour 65 000, puisqu’une partiede
l’actif doit servir au remboursement des emprunts et au paiement des fournisseurs.
L’imposition des APS est soumise au droit proportionnel de 0,5p.100 : formation (droit
d’apport), cession de parts sociales, cession de créances, fusion scission, apport partiel d’actifs.
DA = APS*0.5%
DA : Droit d’apport
Ex :
Un associé apporte son entreprise pour la création d’une nouvelle société. Le Bilan ne comportepas
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de dette. Le tout évalué à 1 500 000 Ar.
En cas d’apport mixte, On soustrait les ATO de l’AB (Apport but) pour obtenir le montant de
l’APS.
NB : ATO = Passif
Les ATO sont assimilables à une vente consentie par l’apporteur et la société et donne une
ouverture au droit de mutation d’après la nature des biens qui en sont l’objet.
Il y a ATO, toutes les fois que l’apporteur est rémunéré au moyen d’un équivalent à fournir ou à
payer par la société et soustrait aux risques sociaux.
Ex :
Le tarif des droits de mutation est de 5% selon les articles 02.02.20, 02.02.22 du CGI 2023.
DM = ATO * 5%
2.2. Augmentation du capital
Le droit d’apport est perçu sur la valeur réelle des apports nouveaux.
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Donc, les calculs se réfèrent à ceux de la constitution de société.
- soit par voie d'absorption d'une ou plusieurs sociétés par une société existante;
- soit par voie de dissolution d'une ou plusieurs sociétés qui vont être absorbées par
une société spécialement créée pour les absorber.
Dans les deux cas, il y a apport à titre onéreux du fait que la société qui subsiste prend à sa charge
le passif des sociétés qui sont dissoutes.
Le droit d'apport de 0,5% est liquidé sur la valeur réelle des apports diminués du passif réel ainsi
pris en charge.
2.5. Dissolution
Ce cas-ci concerne l’arrêt d’activité totale d’une solution en vu d’un dépôt de bilan.
L’acte de dissolution :
- La fin de la vie sociale d’une société.
- PV par AG des actionnaires (relatant la prise de décision)
- Acquittement de certaines obligations fiscales
Les étapes à suivre :
1- Présentation du PV aux formalités d’enregistrement après dépôts des états financiers clôturés à
la date du PV de dissolution et de la dernière carte fiscale auprès du service gestionnaire.
2- Le service gestionnaire procédera à un contrôle sur pièce du dossier. De ce fait, les procédures
et techniques légales de contrôles sur pièces sont à respecter par le contribuable (renvoi).
3- Le contribuable doit s’acquitter de tous arriérés fiscaux auprès du service recouvrement y
compris ceux nés du contrôle sur pièces cité précédemment.
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4- Toutes les déclarations fiscales doivent être accomplies selon les échéances prescrites par le
CGI jusqu’à l’obtention de l’attestation de radiation dans le fichier d’immatriculation fiscale
délivrée par le service gestionnaire du dossier.
5- Paiement du droit d’enregistrement sur le PV de dissolution
- Le PV de dissolution enregistré. PV soumis à un droit fixe de Ar 10 000,00 augmenté du droit
de partage indépendamment des droits et taxes issus du contrôle sur pièces. (Art. 02.02.37).
Si la société est dissoute sans aucune transmission de biens meubles ou immeubles entre les
associés ou autres personnes, seul un droit fixe de 10 000 Ar est perçu.
Une société est, du point de vue fiscale, considérée comme dissoute avec création d’un être moral
nouveau si une ou plusieurs cessions de parts ou d’actions ont pour résultat de mettre entre les
mains d’une ou de plusieurs personnes non associée(s) ni actionnaire(s) de la société, la totalité du
capital social.
Ces cessions donnent ouverture aux droits de mutations d’après la nature des biens possédés par la
société et sur la base de leur valeur réelle, nonobstant toute évaluation des bilans ou autres
documents.
- Autres formes :
2.6. Prorogation
La prorogation d'une société est la prolongation de sa durée de vie. Cette opération est soumise à
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un régime fiscal différent selon qu'elle intervient avant ou après l'arrivée du terme de la société.
Si dans les 2 mois qui suivent la date d’expiration de la société, aucun acte ou écrit dressé pour
constater la décision de l’assemblée générale des actionnaires de mettre fin à la société ou de la
proroger n’est présenté à la formalité de l’enregistrement, la prorogation sera considérée comme
étant implicitement intervenue et le droit proportionnel sera exigible sur l’actif net figurant au
bilan établi à la clôture de l’exercice social précédant la date de l’expiration de la société.
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RECAPITULATIF
Objectif Trouver : DE
DE = DA + DM
Evaluation des apports
AB = APS + ATO
=> APS = AB – ATO
ATO : résulte de la prise en charge par la société du passif incombant à l’apporteur.
ATO = Passif = Dette
AB = ∑ des apports hors passifs
1- Calcul DA :
DA = APS x 0.5%
2- Calcul DM
DM = ATO x 5%
3- Présenter DE de l’opération.
par absorption :
Valeur des apports
faits par la
Ar 10 000
société qui
disparaisse à la
société absorbante
0,5p.100 (Art 2 mois à compter
Fusion
02.02.32) leur date
entraînant la création Droit de prise
d’une société en charge du
nouvelle : la totalité passif de la
des apports faits à la société
absorbante
société nouvelle (Art 02.02.34)
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- Société des
1p.100
capitaux :
(Art 02.02.38)
Actif net partagé
- Autres formes :
Actif net partagé
1p.100
Attribution des corps
certains apportés à la
2 mois à compter
Partage société :
leur date
1ercas : attribution à
DF : Ar.10
l’apporteur
000
lui-même
Droit de vente
de biens
suivant leur
nature
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APPLICATIONS DEAS
Exercice 1
Trois personnes décident de créer en 2020 une société dénommée IUGM SARL. Les trois individus
apportent les éléments suivants :
1er apporteur : Mr Extrême Gauche
Actif Passif
Immeuble 15 000 000 Capital 35 500 000
Créances
45 800 000 45 800 000
Montant en MGA
3ème apporteur M. Gauche qui apporte de l’argent pour porter le capital de la nouvelle entreprise à
100 000 000 Ar.
En Janvier 2023, une nouvelle Associée, Mme Gauche, décide d’intégrer l’entreprise. Elle apporte
les éléments suivants :
- Des matériels informatiques : 12 000 000 Ar
- Un 4*4 : 18 000 000, mise en gage à concurrence de 3 000 000 Ar Les titres de l’entreprise auront
une valeur nominale de 1 000 Ar.
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TAF :
Déterminer pour chaque associé la part des apports réalisés à titre pur et simple et à titre onéreux,
ainsi que le nombre de titre reçus de la nouvelle entreprise.
Calculer le d’enregistrement pour chaque apport.
Exercice 2 :
Le 26 Mars 2018 2 associés ont décidé de créer une société anonyme dénommée Extrême Gauche
SA. Les apports sont détaillés comme suit :
- M. Jonny, apporte son entreprise individuelle dont le bilan est le suivant :
Montant en millier AR
Actif Passif
Immeuble Matières premières 357 000 Capital Emprunt 388 100
Banque Fournisseurs
120 000 106 400
48 200 30 700
525 200 525 200
- M. Bonne Chance apporte quant à lui un Tracteur d’une valeur de 190 000 000 Ar, gagé à
concurrence de 92 300 000 Ar ; et un terrain d’une valeur de 200 000 000 Ar qu’il a acheté en 2015
pour laquelle il doit encore 46 000 000 à la banque.
Le 30 Avril 2021 Mme Gaelle une exploitante individuelle apporte l’intégralité de son entreprise
résumée dans le bilan ci-suit :
Montant en millier AR
Actif Passif
Immeuble 95 000 Capital 118 000
Caisse 27 000
204 200 204 200
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Le 06 Juin 2021les 3 associés ont décidé d’apporter du numéraire à montant égal pour porter le
capital à 847 800 000
Le 12 Mai 2022, deux nouveaux associés intègrent l’entreprise.
- M. Paulbert apporte un camion d’une valeur de 250 000 000 Ar grevé d’un gage d’un montant de
66 000 000 A ; et de l’argent liquide d’un montant de 75 000 000 Ar.
- Mme Cynthia apporte du numéraire d’un montant de 308 000 000 Ar.
TAF :
Exercice 3 :
En Septembre 2023,
la société IUGM SARL : Actif : 57 560 000 AR et Passif 23 480 000 Ar et l’e/se Gauche SA :
- Immeuble 20 000 000,
- Matériels et outillages 15 740 000 Ar,
- Matière première 17 500 000
- Banque 10 950 000
- Emprunt 9 000 000
- Fournisseurs d’une valeur de 45% du montant des Matières premières sont absorbées par Extrême
Droite SARL.
Calculer le droit d’enregistrement concernant cette fusion.
Exercice 4 :
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APPLICATIONS DEAS
Exercice 1
Trois personnes décident de créer en 2020 une société dénommée IUGM SARL. Les trois
individus apportent les éléments suivants :
Droite
Actif Passif
Montant en MGA
3ème apporteur M. Gauche qui apporte de l’argent pour porter le capital de la nouvelle
entreprise à 100 000 000 Ar.
En Janvier 2023, une nouvelle Associée, Mme Gauche, décide d’intégrer l’entreprise. Elle
apporte les éléments suivants :
Déterminer pour chaque associé la part des apports réalisés à titre pur et simple et à
titreonéreux, ainsi que le nombre de titre reçus de la nouvelle entreprise.
Exercice 2 :
Le 26 Mars 2018 2 associés ont décidé de créer une société anonyme dénommée
ExtrêmeGauche SA. Les apports sont détaillés comme suit :
Montant en millier AR
Actif Passif
- M. Bonne Chance apporte quant à lui un Tracteur d’une valeur de 190 000
000 Ar, gagé à concurrence de 92 300 000 Ar ; et un terrain d’une valeur de
200 000 000 Arqu’il a acheté en 2015 pour laquelle il doit encore 46 000 000
à la banque.
Actif Passif
Caisse 27 000
Le 06 Juin 2021 les 3 associés ont décidé d’apporter du numéraire à montant égal pour porter le
capital à 847 800 000 13
Le 12 Mai 2022, deux nouveaux associés intègrent l’entreprise.
- M. Paulbert apporte un camion d’une valeur de 250 000 000 Ar grevé d’un
gage d’unmontant de 66 000 000 A ; et de l’argent liquide d’un montant de
75 000 000 Ar.
- Mme Cynthia apporte du numéraire d’un montant de 308 000 000 Ar.
TAF :
Exercice 3 :
En Septembre 2023,
Exercice 4 :
- EA D Sarl :
Immeuble :
120 000
Mobiliers de bureau : 15 000
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M/ses : 37 000
Caisse : 10 000
Emprunt : 38 000
Fournisseurs 12 000
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Chapitre 2 Taxe sur la Valeur Ajoutée
La Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) est une invention de la France. Elle a été introduite dans
le droit français en 1954.
Illustration 1 :
Un supermarché qui vend à un particulier une baguette. La chaîne peut se décrire ainsi dans le
cas simple où, à chaque stade, la TVA payée ouvre droit à déduction.
La société d’agroalimentaire se procure du blé chez une grande exploitation agricole et lui
facture la TVA sur le prix d’achat du blé, soit 400 K Ar.
Puis, avec le blé, il produit de la farine qu’il va vendre à un boulanger, en sus la facturation de
la TVA au boulanger sur le prix de la farine vendue, soit 700 K Ar. Il collecte 700 K Ar et
déduit les 400 K Ar qu’il a payés. Il verse donc 300 K Ar à l’État.
Le boulanger va ensuite fabriquer 5 000 mofo dipaina pour une enseigne de supermarché. Un
mofo dipaina. Le boulanger facture 1M Ar de TVA au supermarché. Le boulanger collecte 1M
Ar et déduit les 700K qu’il a payés. Par conséquent, il verse 300K Ar à l’Etat.
Par la suite, le supermarché verse la TVA sur le prix du mofo dipaina qu’il a acheté. Il facture
à son client final la TVA sur le prix e vente du mofo dipaina d’un total. Il collecte 1 750 000
Ar et
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Chacun des acteurs économiques à la chaîne a déduit la TVA qu’il a payée sur ses achats, soit
2 100 K Ar au total, et a reversé la TVA collectée, soit 3 850 K Ar au total. La différence est
égale aux 1 750 K Ar perçus par le Trésor public (Etat) qui correspondent bien à la TVA payée
par le consommateur final.
1. Champ d’application
1.1.1. Définition
La Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) est une taxe sur les chiffres d’affaires perçue au profit du
budget général de l’Etat. Sauf exonérations et exemptions expressément prévues par la
règlementation fiscale en vigueur, les opérations concernées sont les ventes de marchandises,
la production vendue de biens et services, les affaires réalisées avec les tiers dans l’exercice de
l’activité professionnelle normale, courante ou occasionnelle.
Ici, on entend par affaire toute opération effectuée entre au moins deux personnes juridiques et
comportant une contrepartie.
Comme prévu par l’Article 06.01.02.- du CDI, sont taxables : les affaires réalisées à
Madagascar par les personnes physiques ou morales qui, habituellement ou occasionnellement
et d’une manière indépendante achètent pour revendre ou accomplissent des actes relevant
d’une activité commerciale, industrielle, agricole, artisanale, minière, hôtelière, d’exploitation
de jeux, de prestation de services ou de professions libérales.
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1.1.3. Personnes imposables
Sont assujettis à la TVA toute personne dont le CAAHT est supérieur ou égal à Ar 400 000
000, optionnel et sur demande pour les personnes et entités réalisant un chiffre d'affaires
inférieur à ce seuil et les entreprises nouvellement crées.
2- Les producteurs ;
6- Les entreprises de transports terrestre, fluvial, maritime, aérien et ferroviaire ainsi que
les prestataires de services portuaires et aéroportuaires
9- Les hôtels et restaurants ainsi que toutes autres entreprises exerçant des activités liées
au tourisme
10- Les personnes réalisant des ventes d'objets d'or, d'argent ou de pierres précieuses en
l'état ou après ouvraison ;
11- Les personnes physiques ou morales agissant pour le compte d‟autres assujettis et pour
le compte d‟entreprises étrangères qui livrent ou vendent des marchandises à Madagascar
ou quirendent des services ;
13- Les professions libérales notamment les personnes physiques ou morales qui réalisent
de manière indépendante et en dehors de tout contrat de travail des opérations imposables ;
15- Les exploitants de cercles et maisons de jeux ainsi que toute personne effectuant des
opérations offertes au public faisant naître l’espérance d’un gain qui serait acquis par la
voie 18
du sort, y compris les gains de pari mutuel de toute nature sans distinction, que ce soit un jeu
de connaissance ou un jeu de hasard , les sweep et sweepstake.
1.1.4. Produits et opérations exonérés
3° Les opérations, autres que celle de garde et de gestion, portant sur les actions, les parts de
sociétés ou d’associations, les obligations et les autres titres, à l’exclusion des titres
représentatifs de marchandises et des parts d’intérêts dont la possession assure en droit ou en
fait l’attribution en propriété en jouissance d’un bien immeuble ou d’une fraction d’un bien
immeuble ;
4° a- Les intérêts des créances, dépôts et cautionnements visés à l’article 01.04.02 par les
établissements bancaires ayant leur siège à Madagascar
B- Les intérêts prélevés par les établissements de crédit sur le financement par caisse et par
signature accordé à la clientèle.
C- Les intérêts perçus sur les dépôts et crédits alloués aux membres des institutions de micro
finances ;
5° a- La souscription des contrats d’assurance branche vie auprès d’une compagnie d’assurance
ayant son siège à Madagascar ;
c- les primes de réassurance cédées par les compagnies d’assurance de droit malgache au profit
des compagnies de réassurance étrangères n’ayant pas de siège ou d’établissement stable à
Madagascar ;
6° La consommation d’eau et d’électricité des particuliers pour leur usage domestique jusqu'à
concurrence respectivement de 10m3 pour l’eau et 100Kwh pour l’électricité ;
19
8° L’importation et la vente des médicaments ;
Les ventes de matières et intrants destinés à la fabrication de médicaments ainsi que des articles
d’emballage exclusivement conçus pour leur vente au détail.
Le bénéfice de l’exonération ne saurait être accordé que lorsque ces matières et intrants ont fait
l’objet d’une attestation de destination établie par des fabricants de médicaments agréés et visée
au préalable par les services fiscaux.
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les arrêtés n°16 152/2007 du 21 septembre 2007 ; n° 1945 du 17 Novembre 1960 et n°
2973/2000 du 24 Mars 2000.
b- Dans la limite des indications circonscrites dans les notes verbales, les marchandises ou
prestations qu’acquièrent ou dont bénéficient auprès d’assujettis à la taxe, les organismes
internationaux, bénéficiant de privilèges fiscaux sur la base d’un accord international dûment
ratifié par Madagascar ;
Toutefois, seuls sont exonérés les biens et services destinés à l’usage officiel et exclusif des
bureaux ou à l’usage strictement personnel des personnes éligibles.
19° Les contrats d’assurance des petits exploitants agricoles soumis au régime de l’impôt
Synthétique ;
21° La vente de maïs ; la vente de farine et d’huile alimentaire fabriquées par les industries
locales ; L’importation et la vente de blé, de riz, de paddy, de fluorure de potassium, de l’iodate
de potassium, de lait et compléments diététiques pour nourrissons et enfants en bas âge ;
24° La vente d’éthanol combustible dénaturé produit localement prévu à l’article 03.01.02-4° ;
25° Les droits de participation et les droits d’entrée des visiteurs, à l’occasion de l’organisation
de foire par un ou plusieurs membres du groupement d’intérêt professionnel issu du secteur
privé ;
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Le bénéfice de l’exonération ne saurait être accordé que lorsque ces produits ont fait l’objet
d’une attestation de destination établie par les importateurs ou les acheteurs visée au préalable
par les Ministères de tutelle et par les services fiscaux.
b- Les frais de formation engagés par l’Agence Nationale de Développement de l’industrie pour
ses opérations de développement de l’apprentissage, conformément à la loi sur le
développement de l’industrie.
Les biens visés au 8°, 9°, 10°, 11°, 12°, 13°, 14°, 17°, 20°, 21°, 22°, 23° et 29° sont listés en
annexe.
Les biens visés au 8°, 9°, 10°, 11°, 12°, 13°, 14°, 17°, 20°, 21°, 22° et 23° sont listés en annexe.
1.1.5. Les produits exemptés
L’article 06.01.08 du CGI définit les produits et opérations suivants comme hors champ d’application de la
TVA :
1°- la perception de salaires par tous salariés de toutes professions, les revenus perçus par les
associés gérants majoritaires de S.A.R.L. au titre de leur rémunération ;
- les opérations d’escompte aux banques et aux établissements de crédits ou les prises en
pension d’effets ;
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- les opérations d’escompte aux banques et aux établissements de crédits d’effets représentatifs
de prêts à moyen terme ayant pour objet le développement des moyens de production ou la
construction d’immeubles ;
3°- les opérations effectuées par les Centres des Chèques Postaux dans le cadre de leurs activités
spécifiques ;
4°- Les apports d’éléments d’actif faits par une personne physique ou morale à une société de
droit malgache ;
La taxe sur la valeur ajoutée s'applique aux opérations réalisées à Madagascar. Par l'expression
"Madagascar" il faut entendre le territoire de la République de Madagascar et ses eaux
territoriales.
Le fait générateur est le fait par lequel sont réalisées les conditions légales nécessaires pour
l’exigibilité de la taxe.
L’exigibilité est le droit que le trésor public peut faire valoir à partir d’un moment donné auprès
du redevable pour obtenir le paiement de la taxe.
3.1.1. Fait générateur
23
2° Pour les opérations ayant bénéficié des régimes suspensifs ci-après : entrepôt, admission
temporaire, transit, transbordement, dépôt en Douanes, par la mise en consommation ;
3° Pour les livraisons à soi-même et pour les ventes, par la livraison de la marchandise ;
5° Pour les prestations de services et toutes les affaires non prévues aux 1°, 2°, 3° et 4° ci-
dessus, par l’exécution de l’opération.
Pour les opérations visées aux 4° et 5°, les redevables optant pour l’acquittement de la taxe
d’après le débit ou la facturation, sont astreints d’aviser le Chef du centre fiscal gestionnaire
par écrit, avant le 15ème jour du mois de la clôture de l’exercice en cours.
Toutefois, cette faculté ne saurait cependant avoir pour conséquence de retarder le paiement de
la taxe tel qu’il est déterminé par les dispositions de l’article 06.01.16.
3.1.2. Exigibilité
2° Pour les travaux immobiliers, par l’encaissement des acomptes, des avances, du prix ou de
la rémunération ;
3° Pour les prestations de services et toutes les affaires non prévues aux 1°, 2°, 3° et 4° visés
dans le fait générateur, lors de l’encaissement des acomptes, des avances, du prix ou de la
rémunération.
3.2. Base taxable
- Importation : prix de la marchandise + frais divers + droits et taxes autres que la TVA
que la TVA
- Bien amortissable : valeur comptable en cas de cession avant amortissement total. La valeur
soumise à la taxe ne saurait être inférieure à la valeur comptable
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Sont exclus de la base d’imposition :
- les escomptes de caisse, remises, rabais, ristournes consentis directement aux clients à
condition qu’ils figurent sur la facture ;
- les débours et toutes sommes versées à un prestataire au titre d’une dépense effectuée pour le
compte du client. La nature et le montant exact des débours sont à communiquer à
l’administration fiscale.
NB : Pour les exploitants des jeux les produits bruts constituent la base taxable.
Les importations et les ventes de gaz butanes et de leur contenant (relevant respectivement des
tarifs douaniers 2711.13 00 et 7311.00 00) sont taxées au taux réduit de 5%.
NB : La Taxe sur la Valeur Ajoutée ne peut pas faire l’objet de crédit d’enlèvement ou de crédit
de droit.
- La taxe est calculée par le redevable lui-même à la fin de chaque période mensuelle.
- La déclaration de la TVA doit être mensuelle et doit englober l’ensemble des opérations
(taxables et non taxables) réalisées par un même assujetti.
- Au plus tard le 15 du mois qui suit celui de la réalisation des opérations taxables sous peine
d’amende et de pénalités de retard
25
- La déclaration doit être faite dans le même délai même si le redevable n'a pas de versement à
effectuer au titre d'un mois donné (dépôt sans paiement).
4. Régime de déduction
4.1. Dispositions générales
Sous réserve des dispositions de l'article 06.01.20 ci-dessous, les redevables sont autorisés à
déduire de leur versement de la taxe due au titre des opérations de la période d'imposition visée
à l'article 06.01.15 ci-dessus :
1° La taxe sur la valeur ajoutée qui figure distinctement sur leurs factures d'achats de produits
non exonérés ou de services nécessaires à l'exploitation normale de l'entreprise, faisant l’objet
de paiement par voie bancaire. Les factures doivent mentionner le NIFONLINE du fournisseur
2° La taxe sur la valeur ajoutée acquittée à l'importation au cours de la même période concernant
les matières ou produits nécessaires à l'exploitation normale de l'entreprise.
4.2. Régime de déduction
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*TVA non déductible
° biens ou services utilisés concurremment pour les besoins d'opérations dont les unes
ouvrent droit à déduction et les autres n'ouvrent pas droit à déduction
* Le numérateur composé du montant des chiffres d’affaires soumis à la TVA au titre des
opérations taxables, y compris le montant des opérations réalisées avec les personnes et
entreprises bénéficiant légalement du régime de suspension de taxe ainsi que le montant des
exportations de biens ou de services (CA taxable) ;
Le ratio obtenu ou prorata est multiplié par le montant de TVA effectivement payée par
l’assujetti. La TVA ayant grevé les achats de marchandises ou biens destinés à la revente doit
être exclue de ce calcul.
Compte tenu de l’exercice en cours N non encore clôturé, c’est le prorata provisoire qui est
appliqué.
𝐶𝐴 𝑡𝑎𝑥𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑛 − 1
𝑃𝑝 =
𝐶𝐴 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑛 − 1
Pp : Prorata provisoire de déduction
27
• En fonction des chiffres d’affaires prévisionnels de l’exercice en cours, pour les
entreprises nouvellement créées ou nouvellement assujetties à la TVA.
Après la clôture de l’exercice N, les CA sont connus et permettent de calculer le prorata définitif
ci-après :
𝐶𝐴 𝑡𝑎𝑥𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑁
𝑃𝑑 =
𝐶𝐴 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑁
La régularisation des taxes déductibles ((prévue à l’Art. 06.01.17 - A - a) dernier alinéa du CG)
s’effectue par imputation dans l’une des déclarations qui suit les quatre(4) mois de la clôture de
l’exercice et arrêtée comme suit :
- si DED(p) < DRD (d) : on rajoute la déduction de cette période à la différence DRD(d) -
DED(p)
28
2/ Entreprises industrielles s’approvisionnant auprès d’une société de transformation et de
distribution
Déductibilité de la TVA figurant sur les factures d’achat de Gas-oil et Fuel-oil relevant
respectivement des tarifs douaniers 27 10 19 31 et 27 10 19 32, utilisés dans des moteurs fixes
pour leurs opérations de production
3/ Ferme d’aquaculture :
Déductibilité de TVA sur achat de produits pétroliers suivant le tarif douanier 27 10 19 31,
nécessaires à l’exploitation normale de leurs activités
Déductibilité de la TVA figurant sur les factures d’achat de produits pétroliers suivant les tarifs
douaniers 27 10 19 31 et 27 10 19 32 nécessaires à l’exploitation normale de leurs activités.
Condition de déductibilité : ratio ≤ 45%, calculé à partir du compte de résultat de l’année N-1,
avec
TVA figurant sur les factures d'acquisition ou de construction d'immeubles autres qu'industriels,
artisanaux, commerciaux, hôteliers, de restaurations, agricoles ou minières ;
- TVA figurant sur les factures d'achat, ou acquittée lors de l'importation de véhicules désignés
sous le nom de voitures particulières sauf si elles sont exclusivement affectées à la location ou
au transport à titre onéreux ;
- TVA figurant sur les factures d'achat ou acquittée lors de l'importation de meubles meublants
; (limitation ne s'appliquant pas aux activités hôtelières ou de restauration) ;
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- TVA figurant sur les factures de fournitures et de services s'appliquant aux biens visés aux
trois alinéas qui précèdent ;
- TVA figurant sur les factures d'achats des denrées alimentaires destinées à être consommées
dans l'entreprise ;
- TVA figurant sur les factures d'achat des produits pétroliers suivants : Essence tourisme, super
carburant, gasoil, fuel-oil.
Toutefois, la TVA sur les produits relevant des tarifs douaniers 27 10 19 31 et 27 10 19 32 tel
qu’il est prévu à l’Art. 06.01.17-B demeure déductible.
_ Meubles meublants :
Meubles destinés à l'usage et à l'ornement des logements : tapisseries, lits, sièges, glaces,
pendules, tables, argenterie, vaisselle, porcelaines, autres objets de même nature. Les tableaux
et les statues qui font partie des meubles d'un appartement, y sont aussi compris, mais non les
collections de tableaux ou statues qui peuvent être dans les galeries ou pièces particulières.
- Toute entreprise assujettie à la TVA réalisant des investissements portant uniquement sur les
immobilisations corporelles.
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Le crédit de taxes est remboursable sous condition que les entreprises assujetties aient un crédit
de TVA généré par un investissement au titre du mois supérieur ou égal à Ar 100 000 000 et
que la TVA correspondante s'élève au moins à Ar 20 000 000. De plus, les investissements
doivent porter sur des immobilisations corporelles, nécessaires à l'exploitation de l'entreprise.
Le montant remboursable correspondant au montant de la taxe de la période déterminée,
respectant les conditions générales de la déductibilité, dont le paiement est effectif, apparaît
après application de la proportion calculée à partir du rapport des chiffres d'affaires.
- Dépôt d’une déclaration d’existence dans un délai de 10 jours à compter du début des activités.
En cas de changements de profession, de modification d’activités, de cessation d’activités et de
cession, déclaration dans les mêmes délais, à compter du jour de l’évènement (Art.06.01.25).
4.7.2. Obligations comptables
- Tenue d’une comptabilité régulière : assurer la réalité et le caractère complet des faits à saisir
ainsi que le respect des délais corrects de la saisie. Les informations doivent être correctement
traduites dans la comptabilité, moyennant pièces justificatives. La comptabilité doit faire
apparaître clairement les opérations et activités de l’entreprise ; et les écritures comptables
doivent correspondre à la réalité des opérations qu’elles traduisent.
- Transactions entre assujettis : règlement par chèque, virement, lettre de change ou billet à
ordre non endossé, carte bancaire ou mobile banking
- Transactions entre assujettis et non assujettis : paiement par chèque, virement bancaire, lettre
de change ou billet à ordre non endossé, carte bancaire ou mobile banking pour les opérations
supérieures à Ar 200.000.
- Calcul de la marge bénéficiaire sur le prix de revient hors taxe à tous les stades
- Production d’une facture régulière lors de la livraison des biens ou des services, et au moment
de la réclamation des acomptes,
- Distinction des prix hors taxe et du montant de la taxe correspondante sur les factures
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Récapitulatif
ESSENTIELS DE LA TVA
1 Généralité
1.1 Principes de base
La TVA
collecte de la taxe sur les opérations effectuées par l’entité et droit à déduction des taxes
d’amont.
Montant TTC = Montant HT + TVA
1.3 Déclaration
Opérations effectuées à titre onéreux dans le cadre d’une activité économique : commerciale,
industrielle, agricole, libérale, hôtelière, minière, artisanale, d’exploitation de jeux.
2.2 Personnes imposables
Illustration :
Début d’activité 03 Janvier 2022, seuil de Ar 400 000 000 de chiffre d’affaires atteint en
Novembre 2022.
- Aucun changement de régime ne peut intervenir en cours d’exercice quels que soient les
évènements qui se produisent.
3 Territorialité
Opérations concernées : opérations réalisées à Madagascar.
- Du lieu de livraison
- Du lieu de consommation
- Du lieu d’exécution
Entreprise n’ayant pas siège à Madagascar = TVA intermittente => accréditation d’un
représentant à Mada. A défaut, c’est au bénéficiaire de se retenir et de verser la TVA.
ILLUSTRATION :
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-Soient Bad Boy une entreprise à Madagascar, Tania un prestataire étranger n’ayant pas
d’établissement stable à Madagascar.
• Ar 300.000 = retenue et de versement soit par la partie versante (Bad Boy) ; soit par le
représentant accrédité de Tania.
• Montant total décaissé par Bad Boy : Ar 1.500.000, dont Ar 300.000 à verser au centre fiscal
et le reste, Ar 1.200.000 (Net de TVA) à Tania.
4 Régime d’imposition
4.1 Fait générateur et exigibilité
Exigibilité : Date à laquelle le Fisc a le droit de réclamer la TVA (en pratique exigibilité :
réception de facture)
Le prorata de déduction est utilisé en cas de réalisation d’opérations mixtes (taxables et non
taxables).
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𝑃𝑝 =
Pp : Prorata provisoire de déduction 𝐶𝐴 𝑡𝑎𝑥𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑛 − 1
𝐶𝐴 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑛 − 1
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𝑃𝑑 = 𝐶𝐴 𝑡𝑎𝑥𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑁
𝐶𝐴 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑁
Pd : Prorata définitif de déduction
- si DED(p) < DRD (d) : on rajoute la déduction de cette période à la différence DRD(d) -
DED(p)
R = CA export/CA taxable
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